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- Le plan d’audit.
- L’interview et l’interrogatoire.
- Diagramme, organigrammes, ordinogrammes.
- L’enquête d’opinion.
1- Le plan d’audit
« Il n’y a point de vent favorable pour celui qui ne sait où il va ». cette
maxime de Sénèque nous conduit fort opportunément à nous interroger
sur le plan d’Audit : est –il nécessaire et si oui quels principes
gouvernent sa mise en œuvre ?
1- 1- Le cycle normal des missions d’Audit n’est pas l’année. Rares sont les
missions annuelles. Donc une planification globale s’étend naturellement
sur plusieurs années.
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1-2-Planifier c’est ordonnancer et donc définir la périodicité des interventions.
Pour ce faire il faut, là aussi, envisager plusieurs années.
Cela dit un plan d’Audit est –il nécessaire ? Cette question a parfois reçu des
réponses surprenantes :
- « Non » a-t-il été répondu parce qu’un plan d’Audit ne peut être parfait,
trop complexe et avec une trop grande marge d’incertitude. Mais toute
planification comporte son lot de difficultés et les exemples sont multiples
d’activités autrement plus complexes que l’Audit interne et néanmoins
soumises à planification. Là comme ailleurs le travail des auditeurs n’est pas
toujours facile : faut-il pour autant renoncer ?
Or le plan d’Audit est indispensable pour une raison majeure qui relève de la
simple application des principes fondamentaux du contrôle interne : la
cohérence entre les moyens et les objectifs. Comment l’auditeur interne
pourrait-il s’affranchir de règles qu’il préconise dans ces recommandations
Cette cohérence est un constat de bon sens : comment définir mes moyens
(effectifs, budgets…) si je n’ai pas défini d’objectifs à atteindre ? je me
condamne à l’approximation. On sait bien que les cordonniers sont les plus mal
chaussés, mais l’auditeur interne doit-il pour autant montrer le mauvais exemple
et se condamner du même coup à n’être qu’un gestionnaire approximatif ?
Nous ne nous attarderons pas ici sur les différentes méthodes visant à
définir les objectifs en Audit interne. Il peut y en avoir plusieurs, il n’en est pas
de prééminente mais toutes se réfèrent à des principes identiques :
- Premier principe : toute activité doit être auditée. Il faut donc en établir la
liste et la tenir à jour.
- Second principe : ces activités doivent être auditées selon une périodicité
variable en fonction du risque. C’est dire que vous devez disposer d’un outil
d’analyse du risque. Toutes ces affirmations ne sont que l’expression des
normes professionnelles sur le sujet. A chacun sa méthode, l’important est
qu’il y en ait une.
- Troisième principe : quantifier chaque mission par l’estimation de la
charge de travail nécessaire pour la réaliser. La comme en bien des domaines
le difficile est de commencer car on ne dispose pas encore d’une base de
référence. Mais l’obstacle franchi la récompense est au rendez-vous : la
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totalisation annuelle de chaque estimation permet de déterminer l’effectif
nécessaire pour réaliser le programme. Je vous fais grâce des ajustements
indispensables pour éviter des variations trop brutales de la charge de travail.
L’important est qu’en sollicitant l’accord sur un plan de travail, on sollicite du
même coup l’accord sur l’effectif nécessaire pour le réaliser .
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les considérations météorologiques et les derniers bruits de couloirs dévoreront
l’essentiel du temps disponible. Et en prime votre image de professionnel aura
été passablement écornée.
Tout ceci exige patience et réflexion mais vous n’en manquez pas.
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3-Diagrammes, organigrammes, ordinogrammes : outils désuets ou moyens
utiles ?
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permettre de faire vite et bien . en fait ils permettent de faire vite, mais pour faire
bien il faudrait les utiliser souvent : on tourne en rond.
Parfois pratiquée par les auditeurs internes, l’enquête d’opinion peut être
exercée dans deux domaines :
- Demander aux responsables et à ceux qui travaillent avec eux leur opinion
sur la qualité de management d’une activité qui va être auditée. C’est
l’enquête avant audit qui rappelle imparfaitement l’auto-évaluation.
- Demander aux audités, après audit, leur opinion et donc leur degré de
satisfaction sur la qualité du travail accompli. On peut étendre cet objectif
à l’opinion sur le professionnalisme du service d’audit interne.
Examinons ces deux approches qui retiennent une même méthode pour des
cibles et des objectifs différents.
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4-1-L’enquête avant audit :
Elle aurait pour intérêt majeur de sensibiliser les audités sur leurs problèmes,
de mieux informer l’auditeur sur les points à examiner et donc de faciliter le
dialogue entre les a deux parties,. Malheureusement force est de constater
que ces objectifs sont rarement atteints. Et ce ne doit pas être une surprise :
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4-2- différente est la démarche consistant à lancer une enquête auprès des
audités pour avoir leur appréciation sur la qualité du travail accompli. Une
telle enquête s’apparente aux questionnaires de satisfaction remplis par les
participants à un colloque et qui permet aux intervenants de progresser en les
aidant à identifier leurs points faibles. Il y a toutefois entre les deux une
différence dans l’ordre de grandeur qui fragilise l’enquête post-audit : celle –ci
ne s’adresse qu’à un petit nombre alors que dans le séminaire ou le colloque on
a plusieurs dizaines de participants. Or des questions posées à quelques-unes
induisent un risque non négligeable d’erreurs d’interprétation : il suffit d’un
interlocuteur mal intentionné pour fausser le résultat. Ces enquêtes sont donc à
n’utiliser qu’avec précaution et réflexion.
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