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COURS 02 : La démarche professionnelle du l’audit

L’objectif de ce cours est d’avoir une perception managériale de

la démarche professionnelle du l’audit, pour cela nous aborderons :

- Le recours aux référentiels : Normes nationales et internationales dans le


domaine comptable.
- Les questionnaires de diagnostic d’audit.

- Le plan de travail d’audit.

- Les équipes d’audit.

-Le rapport d’audit et le suivi à l’égard des parties prenantes.

1- Le recours aux référentiels : Normes nationales et internationales dans le


domaine comptable

Les Normes comptables, les méthodes comptables d’une institution de micro finance
doivent être conformes aux principes comptables généralement reconnus (PCGP) du
pays, ou s’il n’existe pas de normes comptables nationales, aux normes comptables
internationales (IAS) établies par l’IFAC (International Fédération of Accointant),
dans tous les cas , un ensemble détaillé de normes comptables est nécessaire
lorsqu’un institution doit produire un informationfinanciers fiable. Une institution qui
n’a pas mis en place de telles normes doit envisager de faire appel aux services d’un
expert –comptable reconnu ou d’un cabinet comptable pour concevoir un système
comptable conforme aux normes nationales ou internationales, et former le personnel
à son utilisation.

Dans le cadre des normes comptables, différentes méthodes comptables


peuvent être utilisées. Les normes comptables nationales et internationales
recommandent généralement la comptabilité d’engagement, qui rattache les résultats
financiers des opérations à la période à laquelle ils ont eu lieu, plutôt qu’a la période
de l’échange réel des liquidités. Par exemple , les intérêts à payer sur une dette
pendant l’exercice apparaissent comme charge de l’exercice, même si l’échéance de
leur versement n’intervient qu’a une période ultérieure.

Certains institutions de micro finance, cependant , ont recours à la méthode de


la comptabilité de caisse, selon laquelle les charges et produits ne sont pris en coptes
qu’au moment ou les liquidités sont payées ou perçus, certains bailleurs de fonds
préfèrent que les institutions appliquent cette méthode comptable, dans d’autres cas ,
les instituions de micro finance trouvent plus pratique d’associer les deux méthodes,
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utilisant la comptabilité d’engagement pour les charges et la comptabilité de caisse
pour les produits. Elles peuvent considérer cela comme une approche plus
conservatrice, ou bine ne pas disposer de l’équipement informatique nécessaire pour
effectuer le suivi des intérêts échus sur les crédits aux clients.

Les pratiques du secteur influencent parfois le choix des procédures


comptables un institution de micro finance peut avoir le choix de suivre soit les
pratiques des institutions financières, soit celles des associations à but non lucratif.
Les institutions financières à but lucratif ont tendance à consolider leurs produits,
charger et éléments d’actif sans les distinguer par source de financement.

Les ONG à but non lucratif, en revanche, sont généralement financées par des
bailleurs de fonds qui préfèrent une comptabilité par activité ou par projet ,
permettant de différencier l’information financière correspondant à la contribution
du bailleur. Il serait probablement préférable pour les institutions de micro finance de
s’orienter vers des pratiques d’institution financière, mais un programme de
comptabilité informatisée approprié permet de combiner les deux approches.

Les normes d’audit, la réalisation d’un audit externe est réglé par des normes
d’audit. Pour un audit des états financiers, l’auditeur peut s’appuyer sur trois types
de normes :

 Les normes d’audit généralement reconnue définies par l’ordre professionnel des
experts-comptables du pays.
 Les normes d’audit généralement reconnues des pays ou il existe des ordres
professionnels établis de longue date (la France, le Royaume –Uni ou les Etats-
Unis par exemple) ;
 Les normes internationales d’Audit (ISA, International Standards on Audition).

Dans le cas ou l’auditeur a Le choix, l’utilisation des normes internationales


d’audit est recommandée.

2- Les questionnaires de diagnostic d’audit

La mise en place de questionnaires de diagnostic permet notamment de :

 Formaliser le déroulement de l’audit et s’assurer que tous les points de contrôle


son passés en revue.
 Dématérialiser le processus pour faciliter la remontée des données
 Consolider l’information recueillie et disposer rapidement des résultats, pour
mettre en place les actions correctives face aux non – conformités détectées.

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L’utilisation d’enquêtes pour audit et diagnostic est également un bon moyen de
transmettre les procédures aux équipes d’experts sur le terrain, chargées de récolter
les informations.

3- Le plan de travail d’audit :


Ce plan comporte ce qui suit :
-l’intitulé de l’audit .
-un rappel du processus d’audit présenté dans la réunion.
-une présentation par l’organisme de l’état du système management.

4-Les équipes d’audit

La préparation de la réunion de restitution a leur à l’issue de jeu des questions –


réponses.

Les auditeurs s’isolent sur le lieu de restitution, généralement le tableau blanc sert
de support aux auditeurs, qui peuvent ainsi présenter les points capitalisables ( points
forts), les écarts qui vont faire l’objet de l’accord avec les audités , les éventuels
points sensibles et observations.

L’équipe d’audit propose une hiérarchisation des écarts.

La « non-conformité » est un écart par rapport à une exigence (client ,


réglementation…) ou à une attente forte au regard des risques avérés de non-
satisfaction du client, ou si le processus d’amélioration est très impacté , voire
récurent.la « non-conformité » donnera lieur impérativement à une action
d’amélioration de l’audité.

La « remarque » est un écart qui ne donne pas lieu à des risques client, ou bien s’il y
a un faible impact sur le processus d’amélioration, mais dot le traitement permettra
par exemple une meilleure lisibilité du système de management.

L’équipe utilise ses notes prise au cours de l’audit. Il convient de rappeler combien
ces prises de notes sont importantes, en particulier pour situer le domaine, les
références documentaires.

5-Le rapport d’audit :

Généralement ce rapport contient :

-le contexte d’audit.

-les points capitalisables.

-les risques et écarts potentiels.


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Il est préférable que les auditeurs soient d’accord sur les écarts à évoquer. Si ce n’est
pas le cas, il faut convenir d’une stratégie de présentation aux audités, quitte à
mentionner le « léger » désaccord interne.

La présentation doit se faire en utilisant un support simple, aisément appropriable


par les audités.

6-Le suivi de l’audit à l’égard des parties prenantes :

Un audit de suivi est un audit déclenché pour vérifier si les actions d’amélioration
bien été entreprises, suite à un précédent audit.

C’est en principe un audit, allégé, qui peut se faire plus simplement qu’un audit
initial.

Les fiches d’amélioration de l’audit initial sont reprises, l’auditeur peut y mentionner
son appréciation. Selon les pratiques, notamment en certification, els éventuels
points sensibles identifiées dans le corps du rapport font l’objet d’un examen
particulier.

Le suivi peut être fait par un auditeur différent de ceux qui composaient l’équipe
initiale.

Le suivi peut aussi se faire autrement que par un audit.

On peut privilégier le système de management de l’organisme, a condition qu’il soit


opérationnel, pour être sur que les démarches, d’amélioration vont être effectivement
mises en œuvre.

C’est le rôle de la direction qui doit examiner l’état d’lancement es actions


d’amélioration. Lors de la préparation de cette revue, la personne mandatée, qui peut
être le représentant de la direction, fait le point des actions et le présente en revue.

La possibilité de faire un suivi à différents niveaux de l’organisme doit aussi être


abordée.

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