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Les micro-organismes vivant en nous, nous sont-ils vraiment étrangers ?

Antoine Béchamp (1816-1908), médecin, chimiste et pharmacien, a développé au fil des découvertes
scientifiques une théorie qui change totalement notre vision du vivant.

La découverte des microzymas en est la clé.

Pour ce 35ème épisode de "Science en Conscience", Jérémie Mercier reçoit Brigitte Fau, ingénieure à
la retraite, qui nous présentera une synthèse des travaux d'Antoine Béchamp.

Chapitre de biologie passionnant !

C’est grâce à l’illustre Professeur Antoine Béchamp que nous devons la découverte des
MICROZYMAS en 1858.

30 années de recherche ont été consacrées à comprendre le rôle de ces “granulations moléculaires”
que Béchamp a su isoler. Le microzyma est une micro-cellule mesurant entre 30 et 60 nanomètres
de diamètre. Il apparaît comme limité clairement par une membrane et présente en son cœur un
cristal de silicium. On trouve des microzymas dans l’air, dans la craie et surtout dans tous les êtres
organisés (plantes, animaux), au sein de leurs tissus et de leurs humeurs dans lesquels ils jouent un
rôle essentiel. Ils peuvent devenir morbides et évoluer (polymorphisme) en bactéries uniquement si
le milieu (terrain) dans lequel ils exercent leur fonction se déséquilibre.

Ce sont eux qui synthétisent les enzymes ou zymases (d’où leur nom) et qui métabolisent les
différents substrats qui constituent les êtres organisés.

« Les microzymas sont la racine même de l’organisation ; sans eux pas d’organisation et pas de
matière vivante. » - A. Béchamp

En fonction de l’état du milieu les microzymas se rassemblent pour former nos cellules (milieu
équilibré) ou nos microbes (milieu déséquilibré), microbes spécifiques à chacun de nous.

Nos cellules sont transitoires ; « nous nous putréfions sans cesse » dit-il, une cellule qui se
décompose redevient microzymas. Ces microzymas formeront de nouvelles cellules si les conditions
sont favorables, sinon ils peuvent se regrouper et former des bactéries en passant par différentes
étapes (polymorphisme des microbes).

« L’unité vitale, irréductible, physiologiquement indestructible dont la cellule même est formée,
n’est autre que le microzyma. Il est la forme vivante, réduite à sa plus simple expression, ayant la vie
en soi, sans laquelle la vie ne se manifeste nulle part… Bref, le microzyma est l’unité vivante per se ;
et c’est ce qui ne peut être affirmé de la cellule. » - A. Béchamp

La cellule n’est donc pas l’unité de base de la vie, mais bien le microzyma.

La prise en compte des microzymas permet de démontrer de manière scientifique que les maladies
infectieuses viennent de l’intérieur du corps et non de l’extérieur, et, plus précisément des
microzymas. Ces derniers, notamment en fonction du pH du milieu extracellulaire, construisent des
bactéries ou des bacilles pour réparer l’organisme. Ce sont également eux qui construisent les
cellules de l’organisme et le tissu conjonctif. Le travail de Béchamp prouve que ces bactéries sont
présentes en tant que résultat et non en tant que cause. Les bactéries évoluent à partir des
microzymas qui les construisent de façon à nettoyer les vieux tissus qui se détériorent.

Lorsqu'il y a déséquilibre et que le liquide interstitiel (extra-cellulaire) devient acide, toxique et


pollué, les microzymas changent alors de forme et deviennent virus, puis bactéries, et finalement
levures. Ceux-ci nettoient les détritus, les cellules mortes, les toxines et autres déchets, résultat
d'une intoxination (toxémie). C'est le rôle des bactéries et des microbes.

La maladie aiguë purificatrice peut virer en maladie chronique, dégénérative ou fatale sous certaines
conditions :

-Niveau de toxémie trop élevé à cause des précédentes tentatives d’expulsion et de nettoyage (crise
aiguë) arrêtées par des médicaments, accumulation de toxines refoulées dans les profondeurs
humorales.

-Prolifération anarchique de microbes du fait d’un terrain surchargé. Le métabolisme de ces


éboueurs va générer encore plus de déchets.

-Émonctoires congestionnés, fatigues.

-Energie vitale faible.

-Carences.

Louis Pasteur, contemporain de Béchamp, a refusé de prendre en compte les microzymas. Ces
derniers sont visibles sur le vivant à partir d’un grossissement de 750 et il a donc interdit à ses
collaborateurs de dépasser un grossissement de 450 : Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas
voir ! Pasteur a élaboré la théorie de la « panspermie atmosphérique » (contagion aérienne) en
mettant en route une guerre incessante aux germes venant soi-disant de l’extérieur.

Pour les naturopathes orthodoxes et les hygiénistes, l’idée que le microbe est la cause de la maladie
est erronée ! Ce ne sont pas les mouches et les asticots qui font les ordures, mais les ordures qui
font les mouches et les asticots…

La médecine moderne ne traite qu’avec des antibiotiques (anti-vie) et des vaccins qui ne sont
absolument pas nécessaires… Puisque ces bactéries sont la conséquence et non la cause. Ce n’est
donc pas sur le microbe qu’il faut agir mais sur le terrain de l’individu. Les antibiotiques bloquent le
travail des microzymas et ralenti le rétablissement profond. Béchamp jugeait la vaccination
scandaleuse, car « elle néglige la vitalité propre, indépendante, des microzymas de l’organisme ».

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