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DE
MBUJIMAYI
COURS
D’EXPLOITATION DES MOYENS
DE TRANSPORT
Par :
Ir Corneille MBIKAYI Biaya
2013-2014
Exploitation des Moyens de Transport 2013-2014
PLAN DU COURS
Chapitre I : GENERALITES
CHAPITRE 1. GENERALITES
La notion du transport comme celle de l’énergie est née avec le monde. Et rares
sont les réalisations humaines qui n’y font pas recours.
Le transport est une activité productrice, mais cette production signifie en langage
économique, la création de la valeur et non la transformation de la matière.
Le transport rend possible l’utilisation des richesses naturelles et leur donne leur juste
valeur. Il permet de mobiliser la main d’œuvre, de créer et de développer les biens de
consommation. Grâce à lui, les informations, les idées et les connaissances s’échangent,
se concrétisent, se précisent et étendent sans cesse les possibilités humaines. Ne
connaissant pas des frontières et réunissant les hommes, il est par nature un serment
d’entente et de paix. Un pays dépourvu de moyen de communication ne peut être le
lieu que d’échanges extrêmement faibles. Dans l’autre sens, une voie si belle, soit elle,
restera sans trafic si elle ne dessert que des brousses, sans hommes sans ressources
minières ou agricoles. Comme il est dit que « l’homme à l’âge de ses artères, on peut
affirmer que le développement d’un pays se mesure à l’état de ses voies de
communication.
Quelque soit le mode utilisé, le transport présente un certain nombre des caractères
spéciaux qui le distinguent assez nettement des autres activités industrielles, et qui
dominent les problèmes qui le concernent; ces caractères sont :
a) Universalité du transport
Cette définition fait ressortir deux conditions nécessaires et suffisantes pour qu’il
y’ait un transport, ces conditions sont :
Donc, s’il n’y a pas un objet de transport qu’on a déplacé, il n’y a pas de
transport. Ainsi, des véhicules (ferroviaires, routiers,…) qui circulent à vide entre
deux point ne font pas du transport, mais seulement un mouvement de
destination non productif.
NB : le plus value est l’accroissement de la valeur d’un bien, c’est la part du travail
que le détenteur de moyen de production s’approprie.
Ils se définissent ou se classifient selon un certain nombre des critères dont entre autres :
Cette classification n’est pas exhaustive, il existe par exemple ce qu’on appelle :
a. Le transport visible et invisible : ex le transport des fonds
b. Le transport de surface par opposition au transport aérien, spatial ou souterrain ;
c’est la classification selon le Lieu de transport.
1.4.4.1. La complémentarité
On parle d’une chaine de transport et on dit qu’il s’agit d’un transport MULTIMODAL.
1.4.4.2. La concurrence
Les motivations de ces deux types de marchés de transport ne sont pas les mêmes ; il en
est de même de leurs critères de choix.
une canalisation
une pompe
2.1.1.1. Canalisation
La canalisation est caractérisée par des pertes de charge linéaires et des pertes de
charges locales ou singulières. La canalisation peut être en acier, en plastique, en acier
revêtu du caoutchouc à l’intérieur, en flexible résistant.
Cas du Pipe-line.
En général, c’est un moyen qui exige impérativement un grand débit et qui est
spécialement adapté au transport massif.
Le pipe-line présente tous ces avantages lorsqu’il dessert des très gros
consommateurs en se raccordant directement à leurs installations, sans aucune
manutention.
L v2
Perte d’énergie : pdc = λ (J/kg)
d 2
L v2
Perte de pression : pdc = λ (N/m2)
d 2
L v2
Perte de hauteur : pdc = λ (m)
d 2g
64
En écoulement laminaire : λ=
Re
Où Re : nombre de Reynolds
d
Re = v. avec : viscosité cinématique (m2/s)
0.316
En écoulement turbulent lisse : λ= 0.25
Re
En écoulement turbulent rugueux : λ=0.790
d
Où ε : hauteur aspérités et ε/d : rugosité
v2
Perte d’énergie : pdc = (J/kg)
2
v2
Perte de pression : pdc = (J/kg)
2
v2
Perte de hauteur : pdc = (m)
2g
=0.5
=1.06 à 1.1
Si la vanne est complètement ouverte, on prend le rapport h/D = 1/8 (il y a quand
même une perte de charge par le fait de l’existence de la vanne). Il reste d’autres cas
avec les coudes arrondis, coudes brusques…
2.1.1.2. Pompes
E12
Hm = où Hm : la hauteur (m)
g
n qv
ns = (tr/min)
Hm Hm
Les pompes centrifuges conviennent pour des faibles débits et pour des hauteurs
manométriques élevées
p2 p1 1
+ (v v ) + g Z 2 Z1 +Ja = 0
2 2 1
Ainsi on a :
p1 p 2 v2 2 Ja
Ha = - -
g 2g g
=1000kg/m3
g = 9.81 m/s2
v2 = 3 m/s
p 4 p3 1
+ (v ²4 v ²3) + g (z4 – z3) +Jr = 0
2
p 4 p3
+ g (z4-z3) +Jr = 0
Jr étant les pdc au refoulement (qu’on peut déterminer) et p4= pression atmosphérique.
Les roues sont montées sur un même axe (vertical ou horizontal). Sur l’axe
vertical, on les utilise dans les puits filtrants.
On comprend bien que ces pompes ont un diamètre inférieur à celui des puits
filtrants à cause de ce faible espace, le moteur électrique d’entrainement peut être soit
placé en surface ou au fond du puits. Dans le cas où le moteur est placé en surface, il
faudra un arbre d’entrainement des roues (arbre plus long qui sera soumis au moment
de torsion beaucoup plus important). Par contre si le moteur est placé au fond, il faudra
prévoir une encoche sur le corps de la pompe et lequel sera logé les câbles électriques
d’alimentation.
Où Rt : productivité
Q : quantité
D’où
Avec : CL : Charge linéaire ou charge par unité de longueur
Une bande sans fin caoutchoutée, supportée par des rouleaux et animée d’un
mouvement de translation uniforme par une tête motrice.
Une infrastructure consistant en un châssis muni des rouleaux portant des brins
supérieurs et inférieurs de la bande.
Un dispositif d’adhérence de la bande ou tambour de tête et d’un dispositif de
tension.
Un réducteur de vitesse v.
3.
( )
Où
v : vitesse de la bande en m3/h
δ
2 8 10 14 16 20 25 27
(degré)
Si un tambour 1 est moteur, le tambour 2 est résistant, il existe une tension T dans le
brun supérieur et une tension t dans le brun inférieur. Soient r1 le rayon du tambour 1 et
r2 le rayon du tambour 2.
M t2 = (T – t).r2
Ft . r = (T- t).r
Ft = (T- t)
La force de traction W0, transmise par le tambour, est égale à la différence de la tension
entre le brin porteur Sp et le brin de retour Sr :
(1)
N.B : Sp = T et Sr = t
f (2)
Où
Sp = kg
Les galets de support sont espacés tous les 0,80 à 2 m selon la matière transportée
(brin supérieur) et les galets de retour tous les 3 à 4 m pour le type en auget.
La bande est généralement formée en toile de coton tissé (pli) préalablement imprégné
de gomme puis superposé et enrobé dans un revêtement en caoutchouc plus ou moins
épais et qui en assure la protection.
Compte tenu des matières constitutives de la bande, celle-ci peut s’allonger, alors
il faut prévoir des dispositifs de tension.
Largeur de la bande B en m :
0,400 – 0,500 – 0,650 – 0,800 – 1,00 – 1,20 – 1,40 – 1,60 – 1,8 – 2 – 2,25
Le diamètre du tambour en mm
200 – 250 – 320 – 400 – 500 – 630 – 800 – 1000 – 1250 – 1400 - 1600
Le nombre de pli va de 3 à 14
Il faut monter le tambour et les rouleaux sur roulements à bille quand la vitesse dépasse
2m/s (normes Allemagnes DIN).
L : Longueur (m)
L’ : Longueur en m chargé
v : vitesse en m/s
300 50 mm 100 mm
Un camion benne est une machine minière constituée d’un châssis pratiquement
indéformable, des équipements de transmission et d’un système hydraulique de levage
et de descente de son bac. Le châssis peut être rigide ou articule selon le cas.
Equipements de transmission
En technologie des engins, on entend par transmission, l’ensemble des organes qui
transmettent la puissance du moteur aux roues motrices de l’engin.
1. Moteur
2. Convertisseur de couple
3. Boîte de vitesse
4. Arbre de transmission
5. Différentiel
6. Semi axe de roue
7. Réducteur de vitesse.
Une roue peut être considérée comme un cylindre du poids p, de rayon r, animée
de vitesse angulaire w a autour de son axe et de vitesse de translation v sous l’action
d’une force f parallèle du plan de translation. Si la roue et le plan de translation sont
absolument indéformables, il existe une roue génératrice de contact entre les deux
corps.
δ : distance de la génératrice
F.d – P.∂ = 0
* F.r – P.∂ = 0
.P
*F=
r
Appelons P1, P2, et P3 les poids qui pressent respectivement les roues A, B et C.
En isolant par la pensée la roue motrice A, les forces extérieures agissant sur elle sont :
- La force Q=F1+F2+F3
- Le poids P1
- La réaction R du sol
Projection sur OX : -Q + T = 0
Projection sur OY : N – P1 = 0
La somme algébrique des moments par rapport à l’axe O de la roue motrice est
nulle.
µ=r.T
De la relation Q < f P1 :
Q < f P1 + f P2 + f P3
- Ceci revient à dire qu’on peut augmenter l’adhérence de la roue motrice en rendant
motrice d’autres roues d’un mobile.
MATERIAUX F
Béton 0,90
Argile 0,40
3° Pneumatiques
Un pneu doit être capable de contenir de l’air pour pression. La gomme assure
l’étanchéité et l’électricité du pneu. La carcasse confère au pneu la robustesse et limite
les déformations.
Dessin
A
, le couple moteur moyen Cm= .
4
Nous constatons que le couple moteur est très irrégulier nécessitant un volant de
régulation ayant une masse importante. ON peut remédier à ces irrégularités en
multipliant le nombre des cylindres. D’où la rotation des moteurs poly cylindriques.
Les 4 détentes devant se produire sur deux tours manivelles, le couple moteur
4A
moyen est : Cm=
4
Dessin
Les six détentes devant se produire sur deux tours manivelles, le couple moyen Cm=
6A
4
5° Convertisseur de couple
Embrayage mécanique
Dessin
Dessin
Le système étant en équilibre, l’équation des moteurs par rapport à l’axe xx’ est
donnée par : Cm – Cr = 0
D’où Cm =Cr
Nf = T (force tangentielle)
Pour que l’embrayage soit capable d’entrainer par adhérence l’ordre primaire de
Cm
la boite de vitesse, il faut que Ca ≥
2 frm
Pour que N soit élevé, il faut que Cm soit élevé. D’où il faut plusieurs ressorts
Convertisseur de couple
C’est une machine dans laquelle le mouvement du moteur est transmis dans la boîte de
vitesse à l’aide d’un fluide. Un convertisseur de couple est un dispositif qui utilise le
« choc » de fluide à grande vitesse pour créer une force.
DESSIN
6° Boîte de vitesse
Ces roues dentées sont logées à l’intérieur d’un cartère ou boîte de manière à réaliser
des vitesses par palier.
P = C.w = Cr.wr
D’après cette relation, si le couple résistant Cr augmente, wr doit diminuer et vis versa.
Il est donc indispensable de faire varier la vitesse de rotation des roues motrices. Ce que
l’on réalise à l’aide d’une boîte de vitesse.
Obtenir le point mort, c’est-à-dire séparer les roues motrices du moteur afin de faire
tourner le moteur, l’engin étant en à l’arrêt.
7° Différentiel
De deux planétaires identiques fixées sur les demi arbres A et B des roues motrices
D’un satellite engrainant avec les deux planétaires et tournant fou sur un axe solidaire
de la cage.
Pignon d’attaque
Cage
A B
C
Planétaire B
Planétaire A
Comme les deux planétaires sont identiques, c’est-à- dire ils ont le même nombre de
dents. On a : ZA = ZC
Z AZC
r=
ZC Z B
B
r= 1
A
→ A B 2
Dans un virage : la roue extérieure tourne plus vite que la roue intérieure.
D’où wA = - wB
Les réducteurs des roues sont reliés au différentiel à l’aide des semi-axes des
roues.
Sur les camions bennes, la commande directe est hydraulique, elle se fait à l’aide de
deux vérins hydrauliques appelés vérins de direction. L’élément essentiel de ce
système hydraulique est le distributeur rotatif de rotation ou valve orbitrol qui répartit
le débit d’huile venant de la pompe au vérin de direction ou le renvoi au réservoir
d’huile hydraulique suivant que le volant de direction est sollicité ou pas.
On fait pivoter simultanément d’un même angle les fusées des roues avant autour des
pivots verticaux solidaires du châssis de l’engin.
DESSIN
DESSIN
Equipements de freinage
Le bac est conçu pour résister au choc lors du chargement et à l’abrasion lors du
déversement.
Le dispositif de déversement du bac comprend dans la plus part des cas un ou deux
vérins hydrauliques articulés au châssis de l’engin et du bac.
DESSIN
Poids du véhicule
Poids du châssis
Poids du bac
Charge utile maximum
Répartition des charges aux essieux
Capacité à ras
Capacité à refus
Répartition du poids à charge et à vide
Chez Caterpillar, pour la capacité à ras, la charge varie à l’essieu avant (AV) autour de
47% et à l’essieu arrière (AR) autour de 58%.
9° Entretien
Entretien courant
Les conditions d’utilisation de ces machines imposent que les opérations
suivantes soient faites avec soin en plus des contrôles et vidanges classiques à toute
machine.
Lavage
La boue et la poussière seront enlevées par des lavages réguliers et complets.
Les pneus
Les pressions doivent être contrôlées pour conserver au matériel des performances en
mauvais terrain.
Les sculptures doivent être adaptées aux conditions d’emploi (piste, déstockage, tout
terrain).Les pneus dont les sculptures sont usées peuvent créer des pertes de rendement
importantes par manque d’adhérence.
Graissage
Il est important d’effectuer quotidiennement le graissage de toutes les articulations des
camions bennes (articulés). En plus, le graissage chasse toutes les particules de
matériaux qui risquent de pénétrer dans les articulations et d’en augmenter l’usure.
2.2.2. L’aviation
La trémie de stockage
Silos
Goulotte
Alimentateur, apron feeder.
Mixing box (boîte mélangeur).
Le chemin de fer est une entreprise dont le coût marginal n’augmente pas avec le
volume de la production et dont pour cette raison, le prix de revient décroit quand la
production augmente.
Le chemin de fer apparait ainsi comme un moyen essentiel pour abaisser le coût
de transport, par conséquent pour augmenter le revenu national ou en toute hypothèse
pour améliorer l’allocation des ressources. En ce qui concerne le volume de transport,
on relève l’aptitude du chemin de fer :
Au transport de masse (train complet pour l’industrie lourde, grand mouvement
des voyageurs
Sa vocation exceptionnelle pour l’exécution des services de banlieue et l’élasticité
de son potentiel pour suivre les variations saisonnières
On peut également remarquer que l’occupation moyenne de la voie ferrée reste
faible à l’égard de ses possibilités.
Le complément de la route reste indispensable pour le chemin de fer malgré son
maillage étendu, car le chemin de fer a une certaine faiblesse organique pour les
portes à porte, dans le service voyageur comme dans celui de marchandise.
Le chemin de fer présente des avantages bien connus en ce qui concerne le
transport des voyageurs : la vitesse, le confort, la sécurité,…
En ce qui concerne le transport, tant des voyageurs que des marchandises,
ponctualité des acheminements, l’exécution du transport en dehors des voies
publiques encombrées et l’insensibilité aux conditions climatiques.
L’emploi souple de l’énergie (toutes les énergies sont employables : comestibles,
solides, liquides, traction électrique, énergie atomique,…)
2.4.2. La route
Les véhicules routiers bénéficient d’une mise en route facile, d’une indépendance
à l’horaire permettant des arrêts à volonté et sur des courtes distances. Ils ont un accès
facile aux habitations, et à l’intérieur des entreprises commerciales et industrielles (les
portes à portes, réduction des manutentions). Au total, leur exploitation est
particulièrement souple et la forme individualisée de prestation qu’ils offrent présente
un attrait indéniable pour la clientèle.
La route est le seul mode de transport qui offre à tout individu la possibilité de se
Les routes ont de tout temps permis de réaliser le transport de la façon la plus
primitive. La route a commencé par le sentier, le chemin pour aboutir actuellement à
l’autoroute. Sa capacité est très variée et ses possibilités semblent actuellement
illimitées. Certaines autoroutes ont une densité de circulation atteignant 5.000 à 6.000
véhicules par heure dans le même sens. Les routes et leur état conditionnent le
développement des milieux ruraux, mais il faut aussi disposer des moyens de transport.
L’effort tangentiel
Le poids des véhicules
Les pointes de trafic : c’est le volume de trafic horaire sur une chaussée donnée,
pendant une année déterminée, qui est atteint ou dépassé pendant 30 heures.
D’où la restriction à la circulation des poids lourds dans une période où la route est
particulièrement fragile (en saison de pluie).
3. LOI D’USURE : « Sur une chaussée donnée, quelles que soient son épaisseur et sa
structure, la dégradation due au passage d’un essieu de poids déterminé varie
sensiblement comme la quatrième puissance de ce poids ».
Cette loi peut servir d’une réglementation équilibrant mieux les taxes, et
imposant les limites aux poids des essieux suivant la qualité de l’infrastructure.
Le cout à la tonne-kilomètre est variable selon qu’il s’agit des grands fleuves à
courant libre, des rivières canalisées ou des canaux (problèmes de gabarit, passage des
écluses, problèmes de traction). Il est inferieur à celui du chemin de fer sur les
meilleures voies navigables, et supérieur sur les autres. Les charges fixes sont
relativement grandes bien qu’en général ce moyen dispose gratuitement de
l’infrastructure.
Le transbordement exige des puissants moyens (les grues, les portiques,…) qui
confirment la vocation de la voie navigable à la desserte des grands ensembles
industriels et portuaires.
La voie d’eau est affectée par sa grande sensibilité aux conditions naturelles
(sécheresse, inondation, gel,…).
La voie maritime, très ancienne, semble être illimitée dans sa capacité : les
navires de plus de 100.000 tonnes sont courants, et les tankers de 250.000 tonnes sont
devenus les transporteurs les plus économiques du monde.
Nous pouvons retenir le temps effectif de travail comme facteur nous permettant
de définir la productivité comme un ratio technique.
Q
nt Où n : rendement, productivité
t
Les heures de maintenance peuvent être caractérisées par les motifs ci-dessous
Entretien
Contrôle mécanique ou visites
Pannes mécaniques
Pannes hydrauliques
Pannes électriques
Pannes divers de maintenance
Les heures de chômage peuvent être caractérisées par les motifs ci dessous
Inter trait
Prise en charge
Mazoutage (faire le plein de mazout)
Manque (opérateur, gaz oïl, pelle, benne)
Attente (dilution fumée de tir, dilution fumée des engins), purge boulonnage,
soutènement, exhaure, divers…)
Pluie et suite
Evacuation pour le minage
Embourbement
Réserve
Les heures effectives de travail peuvent être caractérisées par les motifs ci-dessous
Travail au minerai
Travail au stérile
Travail au divers (réfection des pistes, transport des pompes, transport d’autres
matériels,…)
Déplacement
Tous ces motifs peuvent être codés pour faciliter leur saisie et leur traitement par
ordinateur
Taux de disponibilité
HD
TD =
Hposs
C’est le rapport entre les heures disponibles et les heures possibles d’une machine
donnée
C’est le rapport entre les heures effectives de travail et les heures disponibles
Heff
TM
Hdisp
C’est le rapport entre les heures effectives de travail et les heures possibles
HM
TU=
H POSS
HM HD
TU = x TU = TM .TD
HD H POSS
on a HM = TU .H POSS (1)
Q
= Q HM = (2)
HM
Q
TU. Hposs = d’où Q .Tu.Hposs
Donc les paramètres sur lesquels il faut agir pour améliorer la production sont :
La productivité
Le taux de marche
Le taux de disponibilité
Pour améliorer ;
Le taux de disponibilité :il faut une bonne politique de maintenance (réduction du taux
d’absentéisme, logistique, outillage ; atelier, approvisionnement en rechange,…)
Q
= (1) ou bien =C
t u .Hposs tc .
k1 .C
k2
k1 .C
Donc : = (2)
k 2 .t c
Q k .C
= 1
t u .Hposs k 2 .t c
Q k .C.t
Ou bien : = 1 u
.Hposs k 2 .t c
Q
Par définition est la productivité horaire effective d’un camion benne.
.Hposs
k1 .C.t u
Qh = (2)
k 2 .t c
La productivité d’un camion benne ou dérivé peut être définie par la relation
Tkm/h ou m3km/h.
Q L
Rt = x
L t
= C l .v
La vitesse à charge d’une bande variant très peu par rapport à la vitesse de la bande à
vide, il faut jouer avec la charge linéaire pour augmenter ou réduire la productivité.
La rentabilité d’un moyen de transport est le rapport entre les frais engagés pour
le moyen et la production réalisée par ce moyen.
fraisengagés
Rentabilité= avec X : production
Xréalisée
∑ ∑ ∑
Avec
Si pour le client, ce coût est évident, en ce qu’il représente exactement toutes les
Sommes réelles ou évaluables qu’il a payé, par contre, pour le transporteur, sa
détermination est loin d’être évidente. Elle est, dans tous les cas, fonction de l’objet et
du destinataire de l’analyse. Le coût d’une opération de transport permet à élaborer les
critères de répartition rationnelle des transports.
Dans le souci de trouver des solutions complètes et efficaces dans le choix des
moyens de transport le plus avantageux, les organisations de transport ont étudié et
testé de nombreux critères de répartition comme par exemple :
La distance du transport,
La durée de circulation des marchandises dans le processus de transport,
La vitesse de déplacement,
La productivité,
Le degré d’utilisation de la capacité de transport,
Le coût de transport proprement dit,
Le cout total du processus de transport,
Les investissements,
Les pertes de marchandises résultant des transbordements (coulage, chute,
etc.…)
La consommation de combustible,
Les restrictions liées à la nature de la marchandise,
Les conditions de transport.
En relation avec cela, la somme des coûts énoncés ci-haut conduit à un critère
économique complet, comprenant tous les aspects relatifs au déroulement du processus
de transport.
L’ensemble des coûts résultants des opérations qui se déroulent au cours d’un
transport (du dépôt de l’expéditeur au dépôt du destinataire) représentera le coût total
du transport, ce qui constituera la base d’après laquelle on établira la répartition
rationnelle des transports.
Pour chacun de ces termes il ya des formules établies d’après les moyens de
transport, en fonction des paramètres propres à chacun de ceux-ci. De même, les
facteurs du coût total de transport mettent en lumière les dépenses spécifiques par
tonne pour les opérations effectuées ou affectant un processus de transport synthétisant
la dépendance fonctionnelle avec leurs éléments déterminants et notamment :
Le coût du transport proprement dit s’exprime par une fonction linéaire par
rapport à la distance comme suit :
(2)
Dans la quelle :
Pour un cas concret par rapport à une marchandise donnée et dans des
conditions de transport déterminées, la formule (3) permet d’évaluer l’efficience du
transport de deux façons :
· Au moyen du coût Uts (en UM/t) calculé pour une distance Ds donnée (en Km) ;
· Au moyen de la distance Ds (en km) qui correspond au prix de revient du
transport de la marchandise dans les conditions établies.
L’efficience économique d’un transport utilisant un moyen plutôt qu’un autre découle de
la comparaison du cout total d’un moyen de transport par rapport à l’autre pour une même
distance.
D’où : D +
Posons :
On obtient :
Da < A. Df + B (4)
Dc= A. Df + B (5)
La droite Dc= f(Df) marque la limite économique entre les moyens de transport
routiers et ferroviaires et exprime également l’économie résultant du transport routier
par rapport à la distance effective du transport ferroviaire pour une marchandise et
dans des conditions de transport données. Les points discrets sur la droite (5)
représentent des distances économiques qui indiquent certaines limites économiques
entre transports routier et ferroviaire dans divers cas :
3.2.2.4. Conclusion
a) les couts d’infrastructures sont généralement ceux ayant trait aux installations
fixes (voie et bâtiments- autoroutes- aérodromes,…).
b) les couts d’exploitation sont ceux directement imputables aux opérations de
transport.
En réalité, les coûts dits fixes ne le sont que durant le laps de temps pendant
lequel les conditions de production ne varient pas sensiblement. Il faut remarquer
qu’avec le temps, le coût du personnel varie du fait par exemple des embauches
nouvelles et des départs en retraite ou du fait des augmentations statutaires de salaire.
Il faut aussi remarquer qu’avec le temps, les moyens de production (infrastructures et
matériel roulant) vieillissent et consomment de ce fait, d’avantage de frais en entretien
de maintenance et de réparation due à l’usure lors de l’utilisation.
Pour simplifier, nous nous situerons dans la période commode d’une année ou
aussi bien les frais fixes que les frais variables peuvent être considérés comme n’étant
pas fonctions du temps.
Capitaux empruntés
Toute somme prêtée doit donner lui à une rémunération obtenue par le biais d’un
intérêt. L’intérêt le plus usuellement utilisé est l’intérêt composé contenu tel que au
temps ne soit donner par la formule
Vr = Vo(1 + ir)n
Où Vo : capitale initial
n 1
imoyen = ir.
2n
n 1
Où : I = ir. Vo
2n
Capitaux propres
Si les capitaux propres ne font pas intervenir directement un taux d’intérêt dans
l’établissement des frais, néanmoins, il est nécessaire de déterminer la rentabilité du
projet en s’assurant que ces capitaux ont été récupérés à une valeur équivalente à celle
mise de fond initial tel que :
Vn
Vo =
(1 a) n
Vn = Vo(1+a)n
Vr = VAN
C. Assurance et impôts
n 1
Ass = . Vo. Taux d’assurance.
2n
n 1
Impôts = . Vo .% d’impôts.
2n
Carburant
Huile
Graisses
Filtre
Réserve pour réparation
Pièces d’usure (câble, pneus, …).
Les dépenses de main d’œuvre sont parfois intégrées aux charges variables. Il est
souhaitable de les dissocier étant donné qu’elles ne sont pas proportionnelles à la
production des installations d’une machine. Mais elles restent constantes avec la
variation de la capacité dans un domaine déterminé.
a. Amortissement
Les deux méthodes les plus pratiques pour la détermination des amortissements
sont :
V0 Vr
A=
n
V0 – a V0 = V0 (1 – a).
V0 (1 – a)2
V0 (1 – a)n=Vr
V 1/n
Par suite : a=1 - r
V0
De diminuer au cours des premières années la part des bénéfices bruts, c'est-à-
dire la différence entre les recettes et les bénéfices et par là même de réduire les impôts
qui ne portent que sur le bénéfice ; favoriser le réinvestissement des sommes récupérées
le plus rapidement possible.
3.2.6. Définitions
Ces différents coûts se définissent pour chaque produit, c'est-a-dire pour chaque
type de trafic plus ou moins homogène.
Exemple :
La fonction de variation des couts par rapport au volume du trafic considéré est :
C= Cfixes + Cvariables
Où C= A + f(P)
Cette fonction n’est pas forcement linéaire, et se représente comme a la figure (1).
Entre 0 et 1, la variation est brutale et représente, en fait, les Frais Fixes liés
au trafic étudié ;
Entre 1 et 2, la variation est plus « douce » ; on est, en quelque sorte, en «
Production De Croisière ».
Entre 2 et 3, la courbe se « Redresse un peu » : la production commence à
connaitre des phénomènes de situation ;
Au point 3, la courbe se « Cabre »: la faillite (si rien n’est fait) n’est pas
loin.
Si au point 1, la production en volume est Pi ; on a :
a. Le coût complet de production : Cpi= A + Cvar.pi = A + f(Pi)
( )
b. Le cout moyen : tan βi
( )
c. Le cout marginal :
N.B :
f(P) est fonction des conditions d’exploitation, des caractéristiques du trafic,
……
Au point 2, on a tan 2 = tanβ2 i.e. Cmarg= Cmoy
Si un transporteur assure plusieurs trafics homogènes différents les uns des autres,
alors on peut imaginer un cout théorique moyen de l’unité de trafic, donné par :
∑
∑
Où :
Ci = cout complet du trafic « i »
Pi = volume du trafic « i »
i = coefficient d’équivalence tenant compte de la non-linéarité de répartition des
coûts entre les différents trafics.
Exercice 1.
Une société de chemin de fer française exploite le transport des explosifs depuis la
fabrication jusqu’au lieu d’utilisation située à une distance de 2 km.
Quels sont les ratios qui vous intéressent pour éviter la rupture de stock, sachant que
la locomotive ne peut que transporter 20 tonnes/jour et que la consommation
journalière réelle sur terrain est de 20 tonnes.
Exercice 2.
Quels sont les équipements devant vous aider à ralentir ou arrêter la marche d’un
engin de transport ?
Exercice 3
Une compagnie de transport suburbain exploite une ligne distante de 150 Km, avec des
minibus d’une capacité de 50 places chacun.
a. Après 3 mois de fonctionnement et de prélèvement des paramètres
fondamentaux d’exploitation, la compagnie est parvenue à dresser de manière
plus ou moins satisfaisante le diagramme de charge de la ligne ainsi que
d’autres éléments caractéristiques du réseau. Il a été entre autre relevé ce qui
suit :
Le nombre maximum de voyageurs sur le cycle le plus chargé : 500
La vitesse commerciale est de l’ordre de 120Km/h
Le taux d’occupation moyen de véhicule par voyage à l’allée comme au
retour est de 90%
Les véhicules partent toutes les demi-heures
Parmi les catalogues qui lui sont proposés, la direction opte pour des bus présentant les
caractéristiques suivantes :