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III. 5. 3. Transformation réversible isochore 24
III. 6. La notion d’entropie créée 25
III. 7. L’enthalpie libre d’une réaction chimique 26
I. 1. Introduction générale
La thermodynamique est l’étude des phénomènes à l’intérieur d’un système et qui sont
accompagnés d’échanges d’énergie ou de matière entre le système et le milieu extérieur.
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La thermodynamique chimique est l’application des principes de la thermodynamique
classique aux réactions chimiques. Elle s’occupe de l’étude des échanges énergétiques ou de
matière accompagnant les transformations qui ont lieu au cours des réactions chimiques.. Elle
repose sur deux (02) notions : l’énergie et l’entropie introduite à l’aide de trois (03) principes.
Ses équations mathématiques trouvent un large domaine d’applications: elle est utilisée par le
chimiste, le génie chimiste, le physicien, le biologiste, le médecin…etc. La thermodynamique
enseignée dans ce cours (dite classique), est envisagée d’un point de vue macroscopique (les
variables caractérisant les corps étudiés sont : la température, la pression, le volume etc….).
Elle est indépendante de toute interprétation microscopique c à d de toute hypothèse ou model
concernant la structure de la matière; dans ce cas on parle de la thermodynamique statistique.
Par convention tout ce qui est reçu par le système (chaleur ou travail) est compté positivement
et tout ce qui est fourni par le système est compté négativement.
I.2.2. Etat d’un système
Une transformation correspond au passage d’un système d’un état dit « initial » vers un autre
état dit « final ». L’état d’un système est décrit à un instant donné par un ensemble de variables
macroscopiques appelées « variables d’état ». Les variables d’état caractérisant un système
physico-chimique sont : la température, la pression, le volume, la masse, la concentration, la
masse volumique, le nombre de mole, la pression partielle.
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En général, la variation ∆X d’une grandeur X dépend du chemin suivi pour aller de l’état initial
(1) à l’état final (2), mais en thermodynamique, il existe des fonctions f liées aux variables d’état
dont les variations ∆f au cours d’une transformation sont indépendantes du chemin suivi.
Ces grandeurs ou fonctions sont dites fonctions d’état.
NB : une variable d’état est toujours une grandeur physique scalaire. Il s’agit soit de :
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c) Transformation isobare: elle s’effectue à pression constante (P = cste).
d) Transformation adiabatique: une transformation adiabatique est une transformation
au cours de laquelle le système n’échange pas de la chaleur avec le milieu extérieur.
e) Transformation monotherme : Une transformation est dite monotherme lorsque la
température du système est la même avant et après la transformation. La température
peut varier pendant la transformation.
f) Transformation infinitésimale : on dit qu’une transformation est infinitésimale
lorsque les états d'équilibre initial et final sont infiniment proches.
g) Transformation réversible: une transformation est dite réversible lorsqu’elle peut être
effectuée dans un sens et dans le sens opposé. Dans ce cas, le système passe infiniment
lentement de son état initial à son état final par l’intermédiaire d’une succession d’état
d’équilibre qui différent infiniment peu entre eux (c à d : entre 2 état d’équilibre les
variables d’état ne changent que de quantités infinitésimales). La transformation
réversible est une transformation lente et idéale (exemple ébullition de l’eau).
h) Transformation irréversible: elle ne peut être effectuée que dans un seul sens. C’est
une transformation qui ne peut passer par des états d’équilibre ; elle correspond aux
transformations spontanées naturelles qui ne peuvent être inversées sans intervention
de l’extérieur (exemple : l’explosion)
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Avec P la pression du gaz, V son volume, T sa température (T(K) = 273 + t ( 0C) ),
n le nombre de mole et R la constante des gaz parfaits (R = 0,082 l.atm.K -1.mol-1 = 2
Cal.K-1.mol-1 = 8,314 J.K –1.mol –1)
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Lorsque le nombre de mole est constant et à volume constant, la pression varie linéairement
avec la température :
Par définition, la pression partielle d’un gaz dans un mélange idéal est la pression qui
existerait si ce gaz occupait seul le même volume que le mélange. En appliquant la loi des gaz
parfaits sur les espèces gazeuses, on aura :
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I.3.4. Principe zéro (équilibre thermique)
Soit deux systèmes A et B séparés par une paroi diathermique. L’ensemble A+B étant
adiabatiquement isolé du milieu extérieur.
Si les états initiaux des deux systèmes mis en contact étaient différents, il se produirait un
échange de chaleur entre eux. Au bout d’un certain temps, on n’observe plus d’échange de
chaleur entre ces deux systèmes: on dit qu’ils sont en équilibre thermique. Ceci nous permet
de postuler l’existence d’un paramètre intensif d’état appelé température. Cette dernière prend
la même valeur pour les deux systèmes lorsque l’équilibre thermique est atteint. Donc, le
principe zéro peut s’énoncer comme suit : « Deux systèmes en équilibre thermique avec un
troisième, sont en équilibre entre eux ».
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Figure II.1. Transfert d’énergie entre un système et le milieu extérieur
II. 1. 1. L’énergie
L'énergie est définie comme la capacité d'un système à effectuer des travaux ou de produire de
la chaleur. L'énergie potentielle et l'énergie cinétique sont des formes macroscopiques d'énergie.
Elles peuvent être visualisées en fonction de la position et de la vitesse d'objets. En plus de ces
formes macroscopiques de l'énergie, une substance possède plusieurs formes microscopiques
d'énergie. Qui sont notamment ceux liés à la rotation, les vibrations et les interactions entre les
molécules d'une substance. Aucune de ces formes d'énergie ne peut être mesurée ou évaluée
directement, mais les techniques ont été développées pour évaluer la variation de la somme
totale de toutes ces formes d'énergie. Ces formes microscopiques d'énergie sont appelées
l'énergie interne, habituellement représentés par le symbole U.
Au cours d’une transformation, la variation d’énergie interne ΔU est égale à l’énergie totale
échangée avec l’extérieur.
L’énergie interne n’est pas directement mesurable, elle est donc une fonction d’état. Elle ne
dépend que de l’état initial et l’état final du système. Pour un cycle, la variation d’énergie
interne, ΔU=0.
II.1. 2. Le travail
Le travail est une forme d'énergie qui accompagne une transformation.
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Il n’est pas une propriété d'un système.
C’est un processus effectué par ou sur un système, mais un système ne contient pas de travail.
Le travail est défini pour les systèmes mécaniques comme l'action d'une force extérieure sur un
objet à travers une distance. Il est égal au produit de la force (F) par le déplacement (d). En
thermodynamique, il est important de faire la distinction entre le travail effectué par le système
sur son milieu extérieur et le travail effectué sur le système par le milieu extérieur. C'est-à-dire,
il y a un travail reçu par le système, tel est le cas pour faire tourner une turbine et ainsi produire
de l'électricité dans une génératrice. Et il y a un travail fournit par le système, tel est le cas dans
un moteur à combustion interne. Une valeur positive pour le travail indique que le travail est
reçu par le système, par contre, une valeur négative indique que le travail est fourni par le
système au milieu extérieur.
Soit un cylindre renfermant un gaz à la pression P ; le piston à une section S. Voir (Figure II.2.).
Lorsqu’un opérateur extérieur exerce une force sur le piston, celui-ci se déplace vers la gauche
: Le gaz exerce alors une force pressante F ; F=P.S
La force de pression exercée par le gaz est parallèle au déplacement et elle est en sens
opposé avec ce déplacement, le travail fourni par la force est donc négatif (travail résistant). La
force est décomposée en ses deux composantes planes et par conséquent, on écrit :
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On obtient alors :
Remarques :
1°/ Dans le cas d’une compression : dV<0, le volume diminue et dW>0, le gaz reçoit du travail
du milieu extérieur.
2°/ Dans le cas d’une détente : dV>0, le volume augmente et dW<0, le gaz fournit du
travail au milieu extérieur.
Pour une transformation finie entre l’état initial (1) et l’état final (2); la variation du travail est
On distingue plusieurs types de transformation, où on peut à chaque fois calculer le travail reçu
ou cédé par le système lors de ces évolutions :
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c) Pour une transformation isochore (V = cste)
Elle est liée à une variation de température (∆T) du système à la suite d’un réchauffement ou
d’un refroidissement de ce dernier. Elle est proportionnelle à la quantité de la matière (masse m
ou nombre de mole n) et à la différence de température (∆T).
Où :
m : La masse de la matière du système.
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C : La capacité calorifique massique ou molaire de la matière exprimée respectivement en [J.
Kg -1. K-1] ou [J. mol -1. K-1]. Elle peut être à pression constante
(Cp) ou à volume constant (Cv)
- Pour une transformation finie :
La chaleur Q échangée lors d’une transformation finie entre l’état (1) et l’état (2) est :
d’état physique.
Pour chaque type de matière, il existe trois types de chaleurs latentes liées aux six changements
d’état physiques (Ls, Lv et Lf). Où Ls, Lv ou Lf : est la chaleur massique ou molaire associée
respectivement à une sublimation, vaporisation ou fusion.
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Différents types de transformations d’états physiques de matière
• L’énergie du système est seulement transformée d’une forme d’énergie en une autre forme
(équivalence des formes d’énergie).
• L’énergie d’un système non isolé peut varier par suite d’échange d’énergie (Q, W) avec le
milieu extérieur, alors le système évolue d’un état d’équilibre initial (1) à un autre état
d’équilibre final (2): on dit que le système a subi une transformation.
• La variation d’énergie interne du système au cours d’une transformation est égale à la somme
algébrique des énergies échangées W + Q.
• L’énergie interne du système varie donc pendant la transformation entre l’état (1) et
l’état (2) :
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Au cours d’une transformation où le système fermé passe d’un état A à un état B, la variation
d’énergie interne est égale à la …………………………….. du travail et de la
………………………. avec le milieu extérieur.
En thermodynamique, on ne peut pas calculer U. On peut seulement calculer ………………
∆U.
II. 3. Enthalpie (H)
La fonction enthalpie désignée par la lettre (H) correspond à ………………………. d'un
système thermodynamique. Elle comprend l'énergie interne (U) du système, à laquelle est
additionné ……………………… que ce système doit exercer contre la …………………….
pour occuper son volume. L'enthalpie est une potentielle thermodynamique. Il s'agit d'une
fonction d'état qui est une grandeur ………………...
L'enthalpie est couramment utilisée lors de l'étude des changements mettant en jeu
……………………… dans de nombreux processus chimiques, biologiques et physiques. La
variation d'enthalpie correspond à la ………………………… (ou dégagée), lorsque le travail
n'est dû qu'aux forces de pression. Dans ce cas, la variation d'enthalpie est …………… (ou
négative dans le cas où la chaleur est libérée).
L’enthalpie (H) est définie par la relation suivante:
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Cv : Capacité calorifique à volume constant.
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- Calcul du travail (W):
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II. 5. 2. Transformation isobare (P = cste)
Soit un gaz supposé parfait et enfermé dans une enceinte à volume déformable, il subit une
transformation à pression constante.
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II. 5. 3. Transformation isotherme (T= cste)
Soit un gaz supposé parfait qui subit une transformation à température constante.
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Calcul de l’énergie interne et l’enthalpie :
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Chapitre III : Deuxième principe de la thermodynamique
III.1. Introduction
Le premier principe qui affirme l’……………….. entre les différentes
……………………………., ne peut pas nous renseigner sur les sens d’une évolution donnée.
L’expérience montre que lorsqu’on met en contact un corps chaud A à la température T A avec
un corps froid B à la température TB ; tout de suite le corps A se …………….. tandis que le
corps B se ……………….. et cela se poursuit jusqu’à ce que les deux corps soient à la
……………………… (équilibre thermique).
La transformation inverse ci-dessous, n'est pas interdite par le premier principe ; d’où le besoin
de disposer d’un deuxième principe qui pourra nous renseigner sur le …………………………..
des systèmes.
Il faut donc introduire un second principe dit aussi principe d’…………………… déduit des
faits expérimentaux, qui permettra de prévoir les évolutions des systèmes et qui permet donc de
préciser la nature d’une ………………………. (réversible, irréversible), à travers une nouvelle
fonction d’état dite …………………….. (S).
• L’entropie S d’un système croit si le système tend vers son ……………….. d’où : ΔS > 0.
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Contrairement au premier principe qui fait l’objet d’un seul énoncé, le second principe fait
l’objet de plusieurs énoncées.
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Considérant maintenant un cycle irréversible formé d’une transformation irréversible de l’état
initial (A) à l’état final (B) et d’une transformation réversible de (B) à (A).
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III. 5. Calcul de la variation d’entropie
III. 5. 1. Transformation réversible isotherme
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III. 6. La notion d’entropie créée
En effet, toute transformation réelle d'un système doit s'effectuer dans le sens d'un bilan
………………. sur le système et son échange avec le milieu extérieur positif, autrement dit
d'une …………………………...
L’entropie créée ne peut pas être calculée directement mais simplement …………….. des deux
entropies (du système et l’échangé avec le milieu extérieur).
Avec :
Or :
Avec :
Téch : Température du milieu extérieur échangé avec le système, est généralement……………...
Remarque :
Lorsque la transformation est réelle (…………………..), la variation d’entropie créée est
………………., par contre si la transformation est idéale cette variation est …………………..
Exercice d’application :
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2. Même question que celle de 1-a, mais la détente n’est plus isotherme, la température passant
de 300K à 290K. On donne Cv = 5 cal.mol-1. K
La relation suivante représente la fonction d’état dite de GIBBS appelée enthalpie libre.