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Bonjour tout le monde j’espère que vous allez tous bien H

Merci à Monsieur le professeur de nous garantir cette occasion pour partager avec vous notre projet
et merci aussi pour nos camarades aussi n’hésitez pas à poser des questions et surtout à participer
avec nous

La nécessité d’une prise en compte des risques auxquels se trouvent exposés les Agents
économiques est devenue patente de nos jours. Elle l’est davantage en ce qui concerne les Agents
économiques à faibles revenus. En effet, ces derniers sont plus vulnérables en ce que les modèles
d’assurances classiques ne permettent pas de garantir leur sécurité ; c’est pourquoi, des modèles
d’assurances sont élaborés ou sont en cours d’élaboration pour la prise en compte des risques qui
concernent essentiellement ces Agents économiques, personnes physiques ou morales participant à
l’activité économiques (ménages, associations, micros et petites entreprises) dont les revenus sont
relativement modestes.

Dans cette expose on va essayer de répondre à la problématique suivante

Commençant donc par une petite question A

 votre avis, qu’est-ce qu’une assurance ?

On peut définir assurance par est un service qui fournit une prestation lors de la survenance d'un
événement incertain et aléatoire souvent appelé « risque »

Il y a plusieurs types d’assurances dont parmi eux l’assurance Takaful qui signifie : Le takaful vient du
mot arabe « kafalah » qui signifie un accord d’entraide et de solidarité entre les membres d’une
communauté en cas de perte ou de dommage subis par l’un d’entre eux. Takaful est un système
coopératif de remboursement ou de remboursement en cas de perte, organisé comme une
alternative islamique ou conforme à la charia à l'assurance conventionnelle, qui contient le riba et
le gharar.

Cette dernière est basé sur des principes de finance islamique à savoir : H

 Le partage des risques entre les parties au contrat

 La matérialité : toute transaction doit avoir une "finalité matérielle", liée directement ou
indirectement à la transaction économique réelle

 La non-exploitation : les transactions financières ne doivent jamais donner lieu à


l'exploitation d'une des parties contractantes

 L’interdiction de financer le "haram" ou les activités illicites en rapport avec la production de


boissons alcoolisées, le porc, les jeux de hasard ….

Ces principes qu’on vient de citer découlent de la prohibition par la loi religieuse de trois A
pratiques :

• Le Riba : littéralement augmentation, addition. Il s’agit en fait de l’usure, de l’intérêt


produit par l’argent prêté, emprunté ou déposé sur un compte bancaire.

• Le Gharar : la vente d’un bien non possédé

• Le Maisir : jeu de hasard, spéculation

Alors c’est quoi l’origine du contrat d’assurance : H


La première tentative d’intégration des préceptes islamiques de financement aurait
commencé en Malaisie, en 1962, avec le Pilgrim’s Management Fund. En créant ce fond, le
gouvernement malais voulait permettre à ses citoyens le pèlerinage à la Mecque, Malgré son
caractère restreint, il s’agit, selon certains spécialistes de la première ébauche de création
d’un système financier islamique

En ce qui concerne la Takaful , la première société d’ assurance islamique dans le monde,


l’Islamic Insurance Company (IIC), a été créé au Soudan 1979, suivi par l’Arabic Islamic
Insurance Company, à Dubaï . Aujourd’hui, il existe des centaines de sociétés d’assurance
islamique dans le monde

Passons maintenant au cadre théorique H

Le contrat d’assurance Takaful a trois sources essentielles :

Quran sunnah et fiqh

L’assurance Takaful doit à ce titre et obligatoirement reposer sur les fondements essentiels suivants :

• L’engagement d’une donation : l'assuré fait don de sa contribution et de son retour


sur investissement pour le compte de l'assurance pour le paiement des indemnités, comme il
peut s'engager aussi à supporter les déficits éventuels qui pourraient se produire, comme le
prévoient les règlements. A

• Maintenir deux comptes sépares : La société de gestion est tenue de maintenir deux
comptes séparés : un pour ses propres droits et ses passifs, et l'autre pour les droits et
passifs des assurés.H

• La société de gestion joue le rôle d’agent : en gérant le compte de l'assurance, et le


rôle du Mudaraba ou d'agent d’investissant en gérant les actifs de l'assurance. La société
d'assurance s'occupe de la gestion des actifs de l'assurance et leurs retours sur
investissement, ainsi que du passif et des engagements qui y sont liées.A

• La représentation des assurés au conseil d’administration : Il est préférable que les


assurés puissent participer à la gestion des opérations d'assurance par des arrangements
juridiques appropriés qui leur permettent d'exercer leurs droits de contrôle et de protéger
leurs intérêts. De tels arrangements pourraient inclure, entre autres, la représentation des
assurés au sein du conseil d’administration.H

• Respecter les règles de la Charia : La Société doit respecter les règles et les principes
de la charia dans toutes ses activités et ses investissements, notamment en s'abstenant
d'une prestation de couverture d'assurance pour les objets, les activités ou les finalités
interdites par la charia.A

• Des fins de bienfaisance : Les règles adoptées peuvent comprendre la gestion de


l'excédent dans l'intérêt commun des souscripteurs, tels que la constitution de comptes de
réserves, la réduction des cotisations, l'affectation de dons de bienfaisance et la distribution
complète ou partielle du surplus aux souscripteurs. Lorsque la société est liquidée, toutes les
provisions et réserves accumulées relatives à l'assurance devrait être consacrées à des fins
de bienfaisance H

On peut résumer les fondements du contrat d’assurance takaful dans les 4 principes
suivants : A
o Séparation des fonds
o Placement des actifs à conformes à la charia
o Distribution des excédents techniques
o Supervision par la comité Charia

L’assurance Takaful suit le mécanisme suivant :H

Dans l’assurance Takaful on distingue deux entités financièrement séparées :

 L’entreprise d’assurance responsable de la gestion


 Le fonds des adhérents qui reçoit les cotisations (les primes d’assurance)

Les cotisations collectées dans le fonds des adhérents seront dédiées au paiement des A
indemnisations tout en préservant le principe de séparation entre les comptes de l’entreprise
d’assurance et ceux du fonds des adhérents.

L’entreprise d’assurance gère le fonds des adhérents et fructifie les sommes qui y sont collectées en
contrepartie d’une commission définie selon des règles obéissant aux principes de la Mudaraba.

On peut distinguer entre 3 modèles de Takaful : H

 Modèle Mudaraba : Opérateur et Participants entre dans un contrat de Mudaraba.


 Modèle Wakalah : basé sur un contrat d'agence entre l'opérateur et les participants
 Modèle Waqf : participants font un don au Fonds géré par l'opérateur contre commission

Modèle Mudaraba est un modèle de partage de profit A

On distingue entre de Types Mudaraba pure basé sur le partage du profit d’investissement et
Mudaraba modifié basé sur le partage du profit sur le surplus aussi

Dans le Modèle Wakalah le participant contribue au fonds de Takaful par une donation H

Par contre modèle Waqf est modèle qui insiste sur l’aspect de donation tabaro3 H

Maintenant après avoir découvrir qu’est-ce que l’assurance takaful donnez-moi les points de
différences entre eux A

Ce tableau suivant nous présente les points essentiels de différence entre les deux types d’assurance

Contrat d’assurance par lequel, pour une considération (appelée prime), les actionnaires acceptent
d’indemniser les assurés en cas de pertes futures découlant d’un accident ou d’autres calamités. Il y a
transfert du risque de l’assuré aux actionnaires pour l’objet assuré. Toutes les dépenses sont
supportées par la prime payée par les assurés.

Contrat de gestion d’une affaire Takaful au nom des assurés. Les contrats les plus courants sont le
contrat d’agence (wakala) et le contrat Mudarabah. Parce qu’il s’agit d’un contrat de gestion, toutes
les dépenses de gestion sont imputées aux actionnaires et non aux assurés.

On passe maintenant pour découvrir le cadre règlementaire et spécifiquement à travers l’aspect


juridique du contrat takaful H

On distingue entre

• Comité de conformité H
Quel que soit le modèle, un opérateur Takaful doit s'assurer à ce que les opérations d'assurance
soient conformes aux règles et aux principes de la charia.

• Régime de solvabilité A

Le régime de solvabilité doit refléter l'origine du risque. Si par exemple, il existe un déficit dans le
fond de souscription, l'assureur doit accorder un prêt sans intérêt, ou effectuer un rappel de
cotisations auprès des sociétaires.

• Régime juridique du pays d'implémentation H

Pour exercer le Takaful, il faut pouvoir transposer le droit islamique dans le respect des dispositions
légales du pays dans lequel, l'opérateur veut exercer. En règle générale, il n'existe pas de réelle
disposition légale contraignante au droit islamique en Europe.

Le cadre comptable A

que les compagnies d’assurance islamique Takaful doivent réglementées comme les compagnies
d’assurance mutuelles, c’est à dire à un niveau combiné du Fond des Participants et du Fond des
Actionnaires, et n’envisage pas de modifier les règles comptables pour les opérations relatives au
Takaful dans un avenir proche.

Au Maroc, à l’heure actuelle, aucune règlementation comptable spécifique à l’assurance islamique


Takaful n’existe pour traiter des aspects comptables qui lui sont propres, ce qui amène les
compagnies à faire des choix difficiles quant à la présentation des états financiers, notamment la
présentation combinée.

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