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Introduction :

1. Définition du contrôle de gestion :


La définition du contrôle de gestion suppose la définition préalable du couple (gestion,
contrôle )
a) Définition du concept de gestion :

Comme synthèse de différentes définitions donnés par les auteurs, on peut dire que gérer c’est
utilisé d’une façon optimale des moyens mise a la disposition d’un responsable , dans le but
d’atteindre des objectifs fixés a l’avance

b) Définition du concept du contrôle :

Traditionnellement contrôler une situation signifie sa maîtrise et sa domination pour l’emmener


vers un sens voulu. On peut ainsi parler du contrôle de la conduite de voiture, du contrôle de
mouvement d’une foule de gens

Portant de ce qu’il précède , la fonction de contrôle de gestion peut être définie comme un
ensemble des tâches permettant d’apprécier le résultat des centres de gestion en fonction des
objectifs établis a l’avance.

On pourrait également définir le contrôle de gestion comme une fonction d’aide au staff de
l’entreprise charge de collaborer a la fixation des objectifs, de les matérialisé par des donner
chiffré. Dans ce sens, une telle fonction serait donc de contrôlé les objectifs prévus par l’analyse
des écarts, entre les réalisation et les prévisions, par la prise des mesures correctives
éventuelles nécessaire et la détermination de responsabilité des différents centres.

Le contrôle de gestion signifie pour une entreprise qu’elle est doté d’un système cohérent
d’objectifs en moyen et a long terme ( Stratégie et plan ) et a court terme ( budget ) et qu’elle
utilise une procédure rapide synthétique de comparaison entre performance réelle et objective
pour que ses responsables prennent les meilleurs décisions possibles au moment opportun.

Pour résumé on peut dire que la fonction du contrôle de gestion consiste a piloté et surveiller
les principales dimensions de l’activité d’une entreprise a savoir :

La quantité a produire, la qualité de cette production, le délais et la rentabilité

Chapitre I. Les coûts préétablis :

A la comptabilité qu’on avait étudier l’année dernière a travers la méthode des coûts complets
reste une méthode a posteriori. Elle permet de déterminer les coûts en toute rigueur, en ce qui
concerne ce qui a été fabriqué et vendu. Mais pour l’entreprise il paraît aussi intéressant, de
prévoir et de contrôler les coûts de revient de ce que l’entreprise produit de façon à ce qu’elle
obtienne le prix de vente correspondant le mieux a ça politique commerciale. Dans ce but, elle
utilise la technique des coûts préétablis.

1.1. Définition d’un coût préétablis :


Un coût préétablis est un coût évaluer a priori soit pour faciliter certains traitement analytique,
soit pour permettre le contrôle de gestion par l’analyse des écarts. Il s’agit donc d’un coût
prévisionnel

1.2. Les différents coût préétablis :

Un coût préétablis peut être :

- Un coût constater de la période comptable précédente reprise telle que ou actualisé


- Un tarif de la concurrence
- Un coût calculé en fonction d’une analyse a la fois technique et économique. C’est ce
que l’on appelle le coût standard
- Un coût budgéter, c.à.d. déterminé lors de l’établissement d’un budget.
- Les coûts préétablis concernent les matières premières, la main d’œuvre directe et les
charges indirectes

1.3 composantes et calcul des coûts préétablis :

Comme les coûts de production réels, pour les produits et des commandes, les coûts préétablis
sont composés d’éléments suivants :

- Matière première : prix unitaire préétablis x la quantité préétablie


- MOD : Taux horaire préétabli x nombres d’heures préétablis
- Charges indirectes : Prix de L’UO préétablis x Nombre d’UO préétablis .

Plus généralement pour chaque élément on a coût préétablis = PU x Quantité Préétablie.

Les coûts préétablis sont déterminés pour chaque production considéré comme normale

1.4 les écarts :

Un écart est une différence entre un coût réel et un coût préétabli. Par convention le premier
terme de ces différences est le coût réel

Écart = Coût réel – Coût préétablis

Dans ces conditions un écart Positif ( réalisation sont supérieurs aux prévisions ) sera
défavorable et un écart négatif ( réalisation < au prévision ) sera favorable

1.4.1 les écarts sur charges directe :

Analysé un écart c’est répondre a la question de savoir si l’écart provient :

- D’une variant des prix des quantités utilisés


- D’une variation des quantités par unité produite

Si on désigne par Qp et Pp la quantité et prix prévisionnelles, et Qr et Pr la quantité et prix réels.


L’écart globale sera = Qr x Pr – Qp x Pp.

Cet écart peut être décomposé en deux écarts :

EG = Qr x Pr – Qp x Pp
EG = Qr x Pr – Qp x Pp + Qp.Pp – Qp.Pp

EG = Qr (Pr -Pp) + Pp( Qr- Qp)

EG = (Qr-Qp)Pp + (Pr-Pp) Qr

EG = E/Q + E/P .

L’analyse en trois écarts consiste a évaluer l’écart sur quantité au prix préétablis, l’écart sur prix
au niveau des quantités préétablis est un troisième écart résultant de l’influence combinée de 2
paramètres que sont les quantités et les prix

Application :

1) EG : Qr.Pr – Qp.Pp
50 * 6 – 30 * 8
EG = 60 ( défavorable)
2) Analyse en 2 Écarts :
E/Q = (Qr – Qp) * Pp
= (50 – 30) * 8
E/Q = 160 ( défavorable)
E/p ( Pr – Pp) * Qr
= ( 6 – 8) * 50
E/p = -100 ( favorable )
3) Analyse en 3 Écarts :
E/Qt = ( Qr – Qp) Pp
= (50-30) * 8
= 160 (défavorable)
E/P = (Pr – Pp) Qp
= (6-8) * 30
= -60 (favorable)
E/E = (Qr -Qp) (Pr-Pp)
= (50-30) (6-8)
= -40 (favorable)
EG = 160 -60 -40
EG = 60

Exemple 2 :

Afin de répondre a la demande d’un client, l’entreprise prévoyait 36heures de travail a 8euro
l’heure. A la fin de l’opération l’entreprise a réglé 280 euros a l’ouvrier qui se présenté 5 jours a
9h par jour, mais 1 heure par jours était réservé au repos.

TAF :
1. Calculer EG
2. Analysé cet écart en 2 Écarts et 3 Écarts
Le coût dépend de 3 paramètres qu’elles sont le montant de charge indirectes, le volumes des
activités et le rendement de la section.

Les charges indirectes par transitent par un tableau de répartition aient donné lieux au calculé
des coûts des unités d'œuvre . Ces dernières servent a mesuré l’activité de section. Par ailleurs,
le montant d’une section principale est composé très souvent d’éléments fixes et variables. Il
faut alors distinguer les charges indirectes fixes et les charges indirectes variables.

1.4.2.1 l’élaboration des budgets des sections d’analyse :

L’évaluation des coûts préétablis conduit a présenter des budgets faisant apparaître les détails
de prévision. Le budget de section d’analyse ont un double rôle :

- Il permettent de calculer les coûts préétablis d’unité d’œuvre


- Ils sont un instrument de contrôle des charges d’une section par la comparaison entre la
réalisation et les prévisions.

Ils s’établissent en déterminant :

1. La production a obtenir exprimé en nombre de produits;


2. L’activité a fournir exprimé en nombre d’UO.

L’activité étant défini la comptabilité calculé :

- Les charges fixes correspondant à la structure de la section d’analyse


- Des charges variables correspondant a l’activité prévu.
- Le tableau suivant donne un exemple d’établissement du budget d’une section
d’analyse pour la production de 100 unité du produit :

Charges variables 8000


Charges fixes 1000
Total 9000
Activités (Heure.Machine) 200
Coût de l’UO sont :
- CV : 40 (8000/200)
- CF : 5 (1000/200)

L’imputation au coût de production se fait sur la base de 45(9000/200) l’UO

1.4.2.2 Le budget flexible :

Le coût de l’unité d’œuvre varie selon le volume d’activité de la période. Les variations sont du a
l’incidence des charges fixes. Pour tenir compte de ces variations dans le calcul de l’écart sur
charge indirecte, il a lieux de construire un budget dit flexible (c.à.d. évolue selon le volume de
l’activité) Afin de connaître le coût de l’UO pour chaque niveau d’activité étudié. Le budget
flexible permet de prévoir le coût d’un centre pour différents niveaux d’activité en distinguant
les charges fixes et les charges variables proportionnelles a l’activité.
En exprimant le total du budget en fonction de l’activité X, on obtient l’équation du budget
flexible d’ont l’expression générale est [Y = Vx + F ] dans laquelle V représente le coût variable
unitaire de l’unité d’œuvre et F représente le total des charges fixes.

Dans l’exemple précédent, l’équation du budget flexible est : Y =40X + 1000. Le budget flexible
sert a comparé les conditions d’exploitation prévus et les conditions réels.

1.4.2.3 Exemple de construction de budget flexible :

Pour la section d’analyse précédente, les calculs du budget flexible, pour les hypothèses
d’activité de 150 , 200, 250 et 300 heures donnent les résultats suivants

[Tableau ]

Il ressort de se tableau qu’au niveau unitaire : le coût fixe est variable et le coût variable est fixe

A) l'écart sur budget :

C’est la différence entre les charges constatés d’une section d’analyse et son budget pour
l’activité réelle. Cet écart est du a des causes en générale extérieures a l’entreprise, il résulte
notamment de variation de prix

B) l’écart sur activité :

C’est la différence entre le budget d’une section et le coût préétablis pour l’activité réelle. C’est
un écart du a une sous activité ou a une sur activité de la section.

C) l’écart sur rendement

C’est la différence entre le coût préétablis des unités d’œuvre réelles constatés et le coût
préétablis des unités d’œuvre imputé a la production réelle.

Bien entendu la somme algébrique de ses 3 écarts = l’écart globale :

EG = E/B + E/A + E/R

EG = coût réel – coût préétablis adaptées à la production réelle.

1.4.2.5 l’analyse des écarts :

Analysé un écart c’est se poser la question si l’écart provient :

- Du fait de l’activité qui n’a pas été seule prévu


- Du fait de la prévision de rendement qui n’a pas été respecté, le nombre d’UO par unité
de production qui n’était pas prévu
- D’autre cause notamment des variations de prix qui ont conduit la réalité a s’écarté du
budget.
Application :

Pour une section d’analyse donné, on dispose des prévisions et réalisations suivantes :

Éléments Prévisions Réalisations

Nombre d’UO 1000 900

CV 5000
7000
CF 3500

Quantité produite 100 95


TAF :

- Calculer l’écart globale Sachant que sa formule est EG = coût réel – coût préétablis
adaptées à la production réelle
- Analyser cet écart en mettant en évidence l’écart sur budget, l’écart sur activité et
l’écart sur rendement
1. L’écart globale :

En désignant par X l’activité de la section considéré en UO on peut établir les équations


suivantes :

Le budget peut être défini comme l’ensemble coordonné des prévisions d’une entreprise
exprimé en unité physique (Quantité de vente prévu, Nombre d'heure de MOD..) et en unité
monétaire (CA, coût de la MOD….) Concernant son prochain exercice financier.

Pour traduire véritablement son objet, le budget doit non seulement comporter un certain
nombres de propriétés moins également son élaboration doit suivre une démarche approprié.

.2.3 Propriété des budgets :

Le budget doit être réaliste. C.à.d. tenir compte des contraintes internes et externes de
l’entreprise. Comme dans la définition des objectives stratégiques, l’élaboration du budget doit
prendre en considération la concurrence, le développement du marché.

Mais également les limites financières de l’entreprise et sa capacité de production.

Ils doivent comporter une incitation a mieux faire pour atteindre les objectifs, c.à.d. avoir un
caractère motivant. On peut les coupler par exemple a un système de pénalité-récompense qui
n’engendre pas des réactions humaines négatives mais qui permet plutôt de mobilisé les acteurs
vers la réalisation des objectifs.

Les budgets doivent aussi couvrir l’ensemble des activités sans que les actions des différentes
services ne se superposent où se contrecarrent. Pour cela il convient d’identifier au préalable les
différents responsables et cernés l’entendre de leur pouvoir. C.à.d. les attributions des uns et
des autres.
.2.4 la démarche budgétaire :

.2.4.1 la phase d’élaboration du budget :

Si l’entreprise dispose d’un plan d’action a moyen terme, il suffira seulement de reprendre ce
qui a été approuvé pour la première année. A défaut la direction de l’entreprise devra préciser
par référence au donner du passé le but qu’elle souhaite atteindre pour son prochain exercice.
Ensuite on procède a des simulations aboutissants a l’établissement de plusieurs projets.

A l’issue des ses simulations, si les objectifs paraissent irréalistes, on les révisent a la baisse.
Lorsque plusieurs projets sont admissibles le comité budgétaire choisira Delhi qui apparaît
comme le meilleur

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