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I. LES ALERTES
✓ Alerte du CAC
1. Conditions de fond
2. Conditions de forme
✓ Alerte du CE
➢ constate « des faits de nature à affecter de manière préoccupante la situation économique de l’entreprise »
o Suppose existence de ce comité
➢ Faculté d’alerte : permet de poser des questions écrites (deux fois par exercice maximum) aux
dirigeants lorsqu’ils constatent des « faits de nature à compromettre la continuité de l’exploitation »
o D qui reçoivent ces questions sont tenus d’y répondre
➢ L. 611-2, I C : président qui a connaissance des difficultés peut convoquer le D - D n’est pas obligé de se
rendre à la convocation du président MAIS carence pourra être portée à charge si une procédure collective est
par la suite ouverte, dans le cadre d’une action en responsabilité
o Entretien + invitation = entièrement confidentiels
Conditions de forme :
seul le débiteur peut faire la demande
demande écrite et motivée - ART R 611-18
Conditions de fond :
Situation de l’entreprise :
(1) elle doit présenter tout type de difficultés
/ ! \ on pourrait imaginer le recours à un MAH alors que l’entreprise est déjà en cessation des paiements
MAIS PB : désignation du MAH n’empêche pas les poursuites des créanciers => utilisable en pratique
qu’avant la cessation des paiements
(2) qui ne sont toutefois pas insurmontables
Notification de la désignation
Au débiteur - R 611-20
N’a pas à être portée à la connaissance du CSE ou à défaut des délégués du personnel
Pouvoirs :
aucun pouvoir de gestion, d’administration ou de contrôle. Le débiteur conserve tous ses pouvoirs.
aucun moyen de contrainte sur le débiteur ou sur ses créanciers
Rôle = « facilitateur d’accords » entre les parties en présence (débiteur et créanciers) en négociant des
délais de paiement, des remises de dettes ou en renégociant des contrats avec les partenaires.
❖ Particularités de la procédure
➡ critères de rémunération + montant max fixés par le Président du tribunal pour éviter les abus
➡ depuis 2014 :
(1) la rémunération ne peut être pourcentage des remises de dettes obtenues
(2) sont réputées sont écrites les clauses mettant à la charge du débiteur les honoraires de
conseil auquel le créancier a fait appel dans le cadre de la procédure
o ART L 611-15 Com : Pour TOUS ceux qui sont partie à une procédure de conciliation ou qui en ont
connaissance. Violation = D&I
o Arrêt du 11 décembre 2015 : la confidentialité ne peut être levée que si la loi le prévoit
o Arrêt du 15 décembre 2015 : étend l’obligation de confidentialité aux tiers (en l’occurence les
organes de presse). EXCPT : si contribue à la nécessité d’informer le public sur une question d’IG.
Rendu en matière de conciliation mais transposable au MAH.
❖ L’intérêt de la procédure
III. LA CONCILIATION
❖ Conditions :
Conditions de forme :
(3) ne doit pas être en cessation des paiements depuis plus de 45 jours au J de la demande. Càd que le
débiteur, pendant 45 jours, a une option
➡ soit il demande l’ouverture d’une procédure de conciliation
➡ soit il demande l’ouverture d’un RJ
➡ soit il demande l’ouverture d’une LJ
(4) débiteur a l’obligation de respecter un délai de carence de 3 mois à compter d’une conciliation
précédente avant de solliciter l’ouverture d’une nouvelle procédure de conciliation
Désignation
Qui désigne le conciliateur ? L 611-6 : président du T et peut être suggéré par le débiteur
Désignation fait l’objet d’une information au MP MAIS pas aux représentants du personnel + pas de
publicité
Qui peut ê désigné conciliateur ? L 611-13 : incompatibilités
Durée
ART L 611-6 : 4 mois, peut être prorogée d’un mois => 5 mois max au total
❖ Déroulement de la procédure
(1) Mission principale : favoriser la conclusion d’accords amiables entre le débiteur et les principaux
créanciers ou ses contractants habituels destiné à mettre fin aux difficultés de l’entreprise => facilitateur
d’accords
(2) Mission accessoire : présenter au débiteur des propositions se rapportant à la sauvegarde de l’entreprise
(3) Chargé de l’organisation d’une cession partielle ou totale de l’entreprise : technique dite du « prepack-
cession »
Instruments du conciliateur :
ART L 611-16 : interdiction des clauses qui prononcent la résolution des contrats en cours en cas de
désignation d'un conciliateur
ART L 611-15 : Obligation de confidentialité qui s’impose à TOUS (aux parties et aux tiers)
pendant la procédure =/ si jugement homologué
Contenu de l’accord :
ART L 611-11 : dans l’accord, on peut prévoir que le créancier qui fournit un nouvel apport en
trésorerie ou un nouveau bien bénéficiera d’une privilège de new money en cas de pro co ultérieure
❖ Issue de la procédure
(1) ÉCHEC
Causes ?
Conséquences ?
➡ SOIT débiteur pas en cessation des paiements : peut solliciter l’ouverture d’une procédure de
sauvegarde
➡ SOIT débiteur en cessation des paiements : tribunal peut ê saisi pour ouvrir RJ (L 631-4) ou LJ (L
640-4)
Constatation - ART L 611-8 : les parties saisissent, par requête conjointe, le président du Tribunal qui a
ouvert la procédure
➡ SOIT qu’il ne se trouvait pas en cessation des paiements au moment de l’ouverture de la conciliation
➡ SOIT que l’accord a mis fin à cette cessation des paiements
✓ PROCÉDURE :
✓ CONDITIONS cumulatives :
(1) le débiteur n’est pas en cessation des paiements ou l’accord conclu y met fin (le T peut le vérifier)
(2) les termes de l’accord de nature à assurer la pérennité de l’activité de l’entreprise : jugement de valeur par T
(3) l’accord ne porte pas atteinte aux intérêts des créanciers non signataires
✓ PROCÉDURE :
✓ EFFETS :
❖ Régime de l’accord
✓ Interdiction des poursuites dans le but d’obtenir le paiement des créances qui sont dans l’accord - ART L
611-10-1 : pendant la durée de l’exécution de l’accord. Le créancier est privé de son droit d’action
individuelle c/ débiteur
➡ créancier partie à l’accord = NE PEUT PAS demander le paiement de sa créance = DOIT demander
résolution pour inexécution s’il veut être payé
✓ Délais de paiement - L611-10-1 al 2 : si le débiteur est poursuivi ou mis en demeure par créancier appelé à la
conciliation (= à qui on a demandé de participer à la procédure mais qui a finalement refusé) pendant
l’exécution de l’accord pour demander le paiement d’une créance o/ mentionnée dans l’accord, il peut
demander au juge des délais de paiement.
✓ Paralyse l’anatocisme - L 611-10-1 : les intérêts échus des créances ne peuvent produire des intérêts
✓ Sort des garants - L 611-10-2 : PP + PM qui ont consenti à titre personnel ou réel des garanties peuvent
se prévaloir
✓ Privilège de conciliation - L 611-11 : au bénéfice des créanciers qui ont accordé un nouvel apport en trésorerie
(prêt de 10 000 e) ou un nouveau bien ou service (crédit au débiteur)
➡ CONDITIONS :
(1) Un apport réellement nouveau =/= octroi de délais de paiement OU remises de dette sur créances antérieures
(2) Concours apporté nécessaire à la poursuite de l’activité du débiteur et à sa pérennité
(3) Consenti lors de l’accord de conciliation qui est ensuite homologué
(4) Pro co ultérieure ouverte : sauvegarde / RJ / LJ + créanciers y ont déclaré leur créance sous peine
d’inopposabilité
pdt procédure de S OU RJ OU LJ - ART L 626-20 : créanciers PAS soumis aux dispositions du plan
ne peuvent se voir imposer de remises de dette ou de délai de paiement
✓ Sécurisation des actes passés antérieurement à l’accord - ART L 631-8 : date de cessation des paiements ne
peut être reportée à une date antérieure à la décision d’homologation de l’accord
➡ tous les accords antérieurs à l’homologation, y compris l’accord de conciliation homologué A l’ABRI de
la nullité de la période suspecte
➡ PAS à l’abri d’une action initiée sur le fondement du droit commun : l’action paulienne - 1341-2 C. Civ
Pendant la phase de négociation - ART L 611-7 al 5 : le débiteur peut demander des délais de grâce dès
qu’il est mis en demeure ou poursuivi
Conclusion de l’accord : le débiteur ne peut pas imposer des délais de paiement aux créanciers non parties à
l’accord
Pendant la durée d’exécution de l’accord - ART L 611-10-1 : le débiteur peut demander des délais de grâce
dès qu’il est mis en demeure ou poursuivi par les créanciers non parties à l’accord
IV. LA SAUVEGARDE ACCÉLÉRÉE
✓ CONDITIONS :
à la demande du débiteur
procédure de conciliation ouverte => CSQ : pas en cessation des paiements depuis plus de 45 jours
débiteur justifie avoir élaboré un projet de plan tendant à assurer la pérennité de l’entreprise = projet
d’accord de conciliation qui n’a pas été signé
projet de plan susceptible d’être largement soutenu par les créanciers à l’égard de qui la procédure produira
effet = adoption du plan vraisemblable
✓ DURÉE :
✓ MISE EN OEUVRE :
Sur le débiteur : application des règles de la sauvegarde SAUF règles visées à L 628-1 qui exclut
L 622-13, III : résiliation de plein droit des contrats en cours en l’absence de réponse de l’administrateur
ou à défaut de paiement du contrat continué
L 622-13, IV : résiliation du contrat en cours prononcée par le juge commissaire lorsqu’elle est nécessaire
à la sauvegarde du débiteur
Exclusion du régime des actions en revendication
Que peut faire le revendiquant dans cette procédure ? SOIT l’on considère qu’il ne peut pas
revendiquer durant cette procédure, et qu’il devra attendre la fin du plan de sauvegarde SOIT l’on
considère qu’il peut revendiquer, l’exclusion du régime des actions en revendication signifiant
seulement qu’il ne se verra pas opposer le délai de trois mois pour opérer une telle revendication
Projet de plan élaboré par le débiteur soumis au vote des comités de créanciers
SA - ART L 628-4 : réunion des 2 comités
SFA - ART L 628-10 : seul le comité des principaux créanciers financiers vote
Effets de la procédure
SFA - ART L 628-9 : produit ses effets à l’égard des seuls créanciers financiers
➡ créanciers soumis à une obligation de déclaration de créance
➡ ART L 628-7 : débiteur dresse liste des créanciers ayant participé à la conciliation dans un délai de 10 jours
=> dépôt vaut déclaration
✓ INTÉRÊT :
➢ L. 620-2 : PPHYS :
o exerçant une activité commerciale - L. 121-1 (commercants)
o exerçant une activité artisanale - L. 110-1 : liste (artisan)
o Agriculteurs : ouverture de RJ ou LJ subordonnée à un règlement amiable préalable
o exerçant une activité professionnelle indépendante
➢ Situations particulières
(1) EIRL : seuls les créanciers du patrimoine d’affectation doivent déclarer leurs créances en distinguant bien les
créanciers antérieurs ou postérieurs à la déclaration.
(2) Co-exploitation : 2 PP exercent ensemble la même activité dans des conditions telles que chacun remplit les
conditions nécessaires pour faire l’objet d’une procédure collective
▪ CSQ : chacun des co-exploitants peut faire l’objet d’une pro co et répondent du passif commun
solidairement
▪ (!) conjoint collaborateur mentionné RCS ou salarié n’est pas touché par la procédure collective
(3) Personnes frappées d’une interdiction, d’une incompatibilité ou d’une incapacité : P. Coll possible
(4) Exploitant retiré - principe SI cesse son activité, la qualité requise pour bénéficier d’une procédure collective
disparaît également
o L. 631-3 et L. 640- 3 : confirment la possibilité d’ouvrir RJ ou LJ même après cessation d’activité
professionnelle SI tout ou partie du passif provient de cette activité
o Délai pour les créanciers souhaitant ouvrir la PC (o/ délai si débiteur sollicite PC): MAX l’année
suivant la radiation du RCS (RJ ou LJ) L. 631-5, al. 2 et L. 640-5, al. 2
(5) L’exploitant décédé : si état de cessation des p MEME SI les héritiers o/ qualité justifiant une telle ouverture
o Délai pour le créancier : un an à compter du décès - PAS délai pour héritiers
• EN PRINCIPE, ART L 621-2 (L 641-1) : la procédure collective peut être étendue à la demande de
l’administrateur, du MJ (liquidateur), du débiteur ou du MP
• CCL : X a ou non la qualité pour solliciter une telle extension
PB 2 : Les conditions d’extension de la procédure collective sont-elles réunies ?
o Fictivité de la personne morale : pas de def° : renvoie JP : suppose l’absence de l’un au moins des
éléments essentiels au contrat de société à savoir défaut d’affectio societatis = société de façade qui
fait les dépenses et société derrière qui encaisse les bénéfices
o Confusion des patrimoines : ne fait pas l’objet de définition légale
- JP caractérise traditionnellement la confusion en se référant à 2 critères alternatifs : Com. 28 fév
2018
(1) la confusion des comptes = désordre généralisé des comptes = imbrication des passifs et actifs
tel qu’il est impossible de déterminer à qui est tel passif, agissent comme une seule personne =
défaillance comptable
(2) l’entretien de relations financières anormales relevant d’une volonté systématique =
- relation financière = transfert positif ou négatif : avance de trésorerie ou abandon de créance
- anormalité = par rapport au prix de marché (excessif, dérisoire, sans contrepartie)
- volonté systématique = continuité ou répétition = aide ponctuelle n’est o/ relation fin anormale
ATT° : filiale + convention-cadre = application de Métaleurop = dans une relation mère-fille, on qualifie plus
difficilement la relation anormale = les conditions d’extension sont appréciées plus rigoureusement
➢ Groupe de sociétés : PPE d’autonomie patrimoniale des sociétés du groupe = autant de PC que de société
=> L. 662-8 : Si tribunal a ouvert procédure pour SM / filiale = tribunal restera compétent pour ouvrir
n’importe quelle procédure à l’encontre des sociétés du groupe
• Com 19 Décembre 2018 : si l’autonomie de la PM des stés d'un groupe oblige à apprécier les
conditions d’ouverture d'une PC individuellement pour chaque sté, tel n’est pas le cas pour
l’élaboration des solutions
PB 3 : Est-il possible d’étendre une procédure collective pour confusion des patrimoines après l’adoption d’un plan de
cession ?
• Dans le silence des textes, la JP a affirmé qu’un jugement qui adopte le plan de cession partielle ou totale de
l’entreprise débitrice fait obstacle à l’extension de la procédure collective de ce débiteur Com. 5 déc 2018
➢ Effets : unité de procédure + sans qu’il ne soit nécessaire de vérifier que 2ème P remplit les CDT
d’ouverture de la procédure
➢ CSQ : l’extension de la procédure ouverte contre le débiteur principal à sa caution, pour confusion des
patrimoines, emporte extinction du cautionnement Com. 17 fév 2009
➢ MAIS : pluralité de personnes demeure DONC :
o le dirigeant de l’une des sociétés condamnées à combler insuffisance d’actif ne peut voir mis à sa
charge les dettes de l’autre société
o jugement d’extension ne produit pas ses effets de manière rétroactive
o L’action en R d’une banque pour soutien abusif doit être conduite en tenant compte, séparément, de la
situation de chaque société débitrice
➢ Date de l’ECP :
o L. 631-8 : T fixe la date de cessation de paiements sinon réputée être intervenue à la date du JO
o L. 621-12 : en principe, en cas de conversion de S en RJ ou LJ = date du JO de la sauvegarde o/ de la
conversion. Néanmoins, en cas de conversion de S en RJ du fait de l’ECP post ouverture de la S :
fixée à la date du jugement de conversion
➢ L. 631-8 : la date de CDP peut être reportée une ou plusieurs fois, sans pouvoir être antérieure de plus de 18
mois à la date du JO et sans pouvoir être antérieure à la décision d’homologation de l’accord de conciliation
• Demande : AJ / MJ / MP
• Délai : 1 an à compter du JO
• Recours du créancier : Com. 14 juin 2017 = tierce opposition c/ jugement de report
➢ SAUVEGARDE - L. 620-1 :
o o/ état de cessation des paiements
o Difficultés insurmontables pour le débiteur : de toute nature
o Saisine = débiteur
o Com. 26 juin 2007 - Eurotunnel : conditions d’ouverture d’une procédure doivent être
examinées uniquement en fonction de la société concernée, indépendamment des capacités
financières du groupe auquel elle appartient
o Com. 8 mars 2011 - Coeur Défense : dès lors que les conditions prévues par les textes sont
remplies, hors le cas de la fraude, le juge doit ouvrir la procédure
- Le juge n’a pas à rechercher si la procédure est ou non instrumentalisée : on ne peut pas
reprocher à un débiteur de se mettre sous l’empire d’une procédure de sauvegarde s’il éprouve des
difficultés exogènes sur lesquelles il n’a pas d’emprise
- 1 SEUL GARDE-FOU : Fraude => existe des difficultés mais l’entreprise a fait en sorte de les
rendre insurmontables elle-même pour paralyser l’exécution de certains contrats
Com., 28 février 2018 : conversion de RJ à LJ n'impose pas la constatation de l’EDP, seule l'impossibilité manifeste
du redressement devant être caractérisée .
➡ Com. Juin 2007 : les conditions doivent être appréciées au jour où il est procédé à cette ouverture
§3. Le tribunal
➢ JO rend immédiatement exigible le montant du capital non libéré - L 624-20 : MJ peut MED associé de
verser les sommes restant dues
➢ JO en S et en RJ = n’a pas pour effet de rendre exigibles les créances non échues à la date de son
prononcé
➢ Echec clauses qui prévoit résiliation ou modification du contrat du fait de l’ouverture d’une PC
➢ Recours c/ JO
o L 661-1 : APPEL non suspensif = 10 jours à compter de la notif aux parties
o L 661-2 : tierce opposition possible
➢ SAUVEGARDE - L 622-1
o PPE = Administration assurée par le débiteur
o NÉANMOINS, peut désigner AJ
o SOIT mission de surveillance = contrôle a posteriori
o SOIT mission d’assistance = sorte de co-gestion
➢ Inclus :
o SI D PP : les biens professionnels comme les biens personnels sont visés SAUF EIRL
o SI D est marié sous le régime de la communauté : le dessaisissement frappe les biens communs
➢ ÉCHAPPENT AU DESSAISISSEMENT EN LJ :
o Com. 15 Nov 2016 : le liquidateur est recevable à contester la régularité la publicité de la déclaration
➢ TOUJOURS SOUMIS À AUTORISATION du Juge co, quelque soit l’auteur de l’acte - L 622-7
o actes de disposition étrangers à la gestion courante de l’entreprise (actes graves)
o constitution d’une hypothèque, d’un gage ou d’un nantissement
o conclusion d’un compromis ou d’une transaction
LES REVENDICATIONS
Cas pratique : comment le liquidateur peut s’opposer au crédit-bailleur qui fait une action en restitution ?
1 - Le liquidateur a le droit de demander la continuation des contrats en cours, à savoir le crédit bail. Sous réserve de
payer les loyers, il pourra conserver le bien, tant que le bail dure. Etant précisé qu’il s’agit là des échéances
postérieures au JO.
2 - Le liquidateur peut demander au juge commissaire qu’il autorise à payer les créances échues impayées antérieures
au JO entre les mains du crédit-bailleur pour récupérer le bien utile.
o Action en revendication - R. 624-14 : Dans tous les autres cas, le propriétaire doit passer par une action
en revendication
o DOUBLE FINALITÉ :
(1) Reconnaissance de l’existence d’un droit de propriété
(2) Restitution matérielle du bien
1° Le bien est incorporé dans un autre bien : l’action en revendication aboutira si le bien peut retrouver
son état d’origine sans altérer la substance du bien dans lequel il a été incorporé
2° Le bien est fongible (ne peut ê individualisé compte tenu de sa taille, son poids ou de sa quantité) :
l’action aboutira si on retrouve dans le patrimoine du D des biens de même nature + même qualité (o/
possible pour les créances d’argent)
3° Le bien a été vendu par le débiteur : créancier peut revendiquer la créance de prix entre les mains
du tiers acquéreur = droit de ppté reporté sur la créance de prix
➡ 2 RÉSERVES
(1) prix n'a été ni payé, ni réglé en valeur, ni compensé entre le débiteur et l'acheteur à la date
du JO
• si le sous-acquéreur a payé l’acheteur avant JO => créance de prix ETEINTE et ne peut pas ê revendiquée
• Si paiement après JO = R 624-16 => somme versée au MJ qui les remet au créancier
(2) bien revendiqué ne DOIT PAS avoir été aliéné à un acquéreur de BF
▪ ATT° : revendication du prix de revente n’est pas subordonnée à la déclaration par le vendeur de sa créance
➢ L. 624-9 : délai de 3 mois suivant publication du JO. À défaut = inopposabilité du droit de ppté à la
procédure
➢ L. 624-17 : l'administrateur avec l'accord du débiteur ou à défaut le débiteur après accord du mandataire
judiciaire peut acquiescer à la demande en revendication ou en restitution
o A défaut d’acquiescement ou contestation dans un délai d’un mois = action devant le juge-
commissaire
ATT° :
o (!) Si valeur du bien excède le solde du prix resté dû, le vendeur devra restituer à l’acheteur la somme
reçue en excédent. Dans le K c/ = créancier déclare sa créance pour ce qu’il reste à payer
o CONSEIL : dans le contrat de CRP, préciser les obligations respectives des parties notamment
possibilité de vendre ou non le bien pour l’acheteur sous réserve de propriété
Situation du vendeur demeuré en possession : soit parce qu’il détient toujours les marchandises, soit parce qu’il est
en mesure d’en arrêter la livraison - 2 K
B- Les reprises
Articles : L. 631-18 par renvoi, L. 641-14, par renvoi.
➢ Les reprises des époux - L. 624-5 PC ouverte contre un D ne peut frapper les biens propres de son conjoint
qui peut reprendre ses biens pour les soustraire au périmètre de la PC
o l’époux devra exercer son droit de reprise :
▪ soit action en restitution (pub)
▪ soit action en revendication
➢ L. 624-8: le conjoint est privé du bénéfice des libéralités et avantages matrimoniaux que le débiteur lui aurait
consentis ; et, logiquement, les créanciers du conjoint ne peuvent pas non plus se prévaloir de ces avantages
o Les paiements de dettes non échues au jour du paiement - L. 632-1, I, 3° : paiements anticipés
intervenus avant terme
Com. 22 mars 2017 : Cession de créance à titre de garantie = o/ paiement
o Les paiements de dettes échues effectués selon un mode non communément admis dans les relations
d’affaires
o Loi valide – et répute normaux– certains modes de paiement :
▪ les paiements en espèces ou en effets de commerce
▪ les paiements réalisés par un procédé communément admis dans les relations d’affaires
o Sont ainsi généralement annulés
▪ la dation en paiement SAUF dans le commerce de diamant
▪ la compensation conventionnelle provoquée
▪ la délégation de créances (sauf dans le secteur bancaire)
o Les hypothèques, nantissement ou gage constitués en garantie d’une dette antérieurement contractée
3- PB : sûreté consentie pour une dette née d’un contrat antérieur de plusieurs semaines, mois ou années.
HYPO : prêt accordé au D mais situation financière du D se dégrade => amendement des conditions de la
rémunération à la hausse = garantie prise pour couvrir les risques de défaillance du bénéficiaire consentie sur la
base des conditions et termes initiaux NE SUFFIT PLUS. Le créancier doit prendre une garantie supp
Si on part du principe que la garantie initiale continue à exister dans la limite des C&T initiaux, comment couvrir le
surplus ?
• IMPOSSIBLE de faire une main-levée de la sûreté pour demander la constitution d’une nouvelle qui
couvre la totalité CAR RISQUE = pendant la période intercalaire, un autre créancier prend une sûreté
judiciaire OU ouverture d’une PC => sûreté initiale saute
• Constitution d’une nouvelle garantie MAIS le juge peut dire la garantie de rang 2 couvre économiquement la
garantie de rang 1 —> la seconde vient se substituer à la première —> La première est caduque. S’il constate, en
plus, que la seconde a été constituée en période suspecte, elle sera déclarée nulle.
= 0 GARANTIE POUR LE CRÉANCIER
—> SOLUTION = NE RIEN TOUCHER sauf si surplus correspond à plus de 30 % de la créance (hypothèse
peu fréquente)
o Les mesures conservatoires à moins que l’inscription ou l’acte de saisie ne soit antérieure à la date de
cessation des paiements
o Si le créancier fait une saisie conservatoire en période suspecte et la transforme en saisie attribution
pendant la période suspecte = saisie attribution est valable à CDT qu’elle ait été faite avant JO
o Les transferts de biens ou de droits dans un patrimoine fiduciaire à moins que ce transfert soit
concomitant à une dette nouvelle
o L’appauvrissement du patrimoine d’affectation de l’EIRL sous réserve des revenus qu’il a le droit de
se verser
➢ L. 632-2 al. 2 :
o en présence d’un avis à tiers détenteur, toute saisie attribution ou toute opposition délivrée ou
pratiquée par un créancier durant la période suspecte
o Connaissance par le créancier de l’état de cessation des paiements
➢ L. 632-1, II : nullités facultatives des actes à titre gratuit et des déclarations d’insaisissabilité effectués
dans les six mois précédents la date de la cessation des paiements = jusqu’à deux ans MAX avant le JO
PRINCIPE :
➢ L. 622-7 - interdiction
o prend effet de plein droit au JO
o s’adresse au débiteur mais aussi à l’administrateur
o concerne toutes les créances nées :
▪ AVANT LE JO
▪ APRÈS LE JO mais ne répondant pas aux critères posés par l’article L. 622-17
➢ L. 622-7 - Sanction : nullité ABSOLUE du paiement, l’action étant ouverte à tout intéressé et au MP
o Exercée dans un délai de trois ans à compter de la date du paiement
o Si la nullité est prononcée, le paiement reçu doit être restitué, peu importe BF
o La responsabilité pénale de l’auteur du paiement peut de plus être engagée
EXCEPTIONS :
1- les créances alimentaires : peuvent ê payées + dispense de déclaration (L622-24)
o Cass : acception restrictive de la notion : pas les créances salariales
(1) Le paiement pour retirer un bien gagé ou un bien transféré à titre de garantie dans un patrimoine
fiduciaire
—> retour doit ê justifié par la poursuite de l’activité
—> gage sans dépossession = inopposable à la procédure => on ne paie que le créancier qui a un droit manuel
et direct sur le bien
(2) Le paiement « pour lever l’option d’achat d’un contrat de crédit-bail lorsque cette levée d’option est
justifiée par la poursuite de l’activité »
2 - L’interruption et l’interdiction des poursuites individuelles
➢ Actions soumises à la règle - L. 622-21 : toute action en justice des créanciers antérieurs ou postérieurs dont
les créances ne sont pas éligibles au traitement préférentiel tendant à :
▪ la condamnation du débiteur au paiement d'une somme d’argent
▪ la résolution d'un contrat pour défaut de paiement d'une somme d’argent
➢ Durée de la suspension des poursuites : durant la période d’observation + après l’adoption du plan de
sauvegarde ou de redressement, voire durant toute la liquidation
➢ Effets de l’interdiction sur les créanciers - L. 622-22 : les instances en cours sont interrompues jusqu’à la
déclaration de la créance puis reprises de plein droit
o Pour les instances en cours : interrompues jusqu’à la déclaration de la créance puis reprise qui ne tend
qu’à la constatation de la créance + fixation de son montant. Le paiement sera soumis au sort commun et
opéré selon les règles du plan = ne donne pas lieu à un paiement immédiat.
ATT° : D doit informer le créancier poursuivant du l’ouverture de la pro dans les 10 jours
o Pour les actions nouvelles : interdiction stricte
/ ! \ PM o/ protégées ni en S, ni en RJ, ni en LJ
➢ Principe - L. 622-28 : arrêt du cours des intérêts légaux et conventionnels + tous intérêts de retard et
majorations
o ARRET s’applique définitivement : la fin de la PO ne fait pas redémarrer les intérêts = D en est
définitivement déchargé
➢ Exception : sont continués, en toute hypothèse, les intérêts qui résultent de contrats de prêt conclus pour
une durée > ou = à un an
o Cass : le crédit-bail n’est pas un contrat de prêt concerné par l’exception
➢ Déclaration = demande en justice par laquelle le créancier sollicite la reconnaissance de ses droits du juge-
commissaire
➢ Préposé doit ê muni d’une délégation de pouvoirs lui permettant d’accomplir une telle demande Com. 14
déc 1993
➢ Contenu de la délégation : autorise expressément le préposé à agir en justice ou effectuer déclaration
➢ Auteur de la délégation : représentant légal ou personne ayant pouvoir de subdéléguer
➢ le mandataire doit justifier d’un pouvoir spécial donné par écrit AP Janvier 2001
• Avocat est dispensé de cette exigence - ART 853 CPC
• dispense du collaborateur de l’avocat
• o/ dispense pour la secrétaire de l’avocat
• AP 4 février 2011 : peut justifier du pouvoir jusqu’au moment où le juge statue
4. Le créancier peut ratifier la déclaration faite en son nom = il aura le choix soit de produire les délégations et
mandats soit de ratifier la déclaration jusqu’au jour où le juge statuera - L. 622-24 al. 2
➢ L. 622-24, al. 3 : si le créancier ne déclare pas sa créance et qu’elle figure dans la liste des créances donné
par le débiteur, elle est réputée avoir été déclarée par le débiteur pour le compte du créancier
➢ Le dirigeant d’une société qui ne déclare pas volontairement une créance pour favoriser le débiteur
engage sa responsabilité (Com. 27 mai 2014)
Destinataire de la déclaration
➢ L. 622-24 : déclaration doit être adressée au MJ et à lui seul
Forme de la déclaration : Aucune forme particulière n’est imposée par les textes, la jurisprudence se révélant
relativement souple en la matière MAIS conseil LRAR pour preuve
Délai de la déclaration
➢ PRINCIPE R. 622-24 : délai de 2 mois à compter de la publication du JO au BODACC
o 4 mois pour les créanciers domiciliés à l’étranger
1- R. 622-21 : créanciers connus avertis par le MJ d’avoir à déclarer dans un délai de 15 jours à compter du JO
= ceux dont on peut trouver des traces dans les docs comptables + figurent sur la liste donnée par le débiteur
2- L. 622-24, al. 1er : créanciers titulaires d’une sûreté publiée ou contrat publié sont avertis personnellement
(hypothèque, gagiste sans dépossession ou crédit-bail) d’avoir à déclarer leur créance dans le délai de 2 mois qui
court à compter de la réception de l’avis
ATT° : point de départ du délai ne peut pas ê invoquée par la caution qui a payé un créancier averti personnellement
3- Pour les créanciers postérieurs non éligibles, le délai court à compter de l’exigibilité de la créance
Inopposabilité et garants
➢ PM ne peuvent JAMAIS se prévaloir du défaut de déclaration pour se soustraire à l’engagement
➢ PP coobligé, garant personnel ou réel :
➢ Sauvegarde - L. 622-26 : les créances non déclarées sont inopposables aux garants PP = refus possible
➢ RJ - L. 631-14 : o/ inopposabilité = peuvent ê poursuivis en paiement par le créancier
➢ LJ - o/ inopposabilité = peuvent ê poursuivis en paiement par le créancier
o aucun texte ne prévoit un tel traitement de faveur
o L. 622-26 étant inapplicable au RJ, a fortiori, il est inapplicable à la liquidation
Le bénéfice de subrogation
➢ Com. 19 février 2013 : si la caution paie le créancier qui a commis une faute qui lui porte préjudice dans
l’exercice de son pouvoir de subrogation, elle peut invoquer la perte du bénéfice de subrogation pour être en
tout ou partie déchargée de son obligation de caution
o Du seul fait de l’absence de déclaration (qui ne permet pas de participer aux répartitions), la caution
subit un préjudice
o Déchargée à hauteur du montant que le créancier aurait perçu dans la pro co
III. Vérification et admission des créances (art. L 624-1 à L. 624-4)
➢ décisions possibles
(1) décision d’admission : impossible de contester la créance après la décision
o ATT° : toujours possible pour le débiteur d’invoquer exception d’inexécution (Com. Avril 2008)
(2) décision de rejet :
o Appel possible
o Effet : libération de la caution + débiteur principal (Com. 18 Nov 2014)
Le classement en cas de concours entre les créanciers postérieurs privilégiés + fonds disponibles sont
insuffisants :
(1) créances de salaires dont le montant n’a pas été avancé par l’AGS ;
(2) prêts et les créances résultant de l’exécution de contrats poursuivis lorsque le cocontractant a
accepté de recevoir un paiement différé
(3) certaines sommes avancées par l’AGS
(4) toutes les autres créances postérieures privilégiées
Section 1. La sauvegarde et le RJ
➢ Période d’observation : apprécier viabilité de l’entreprise et sont envisagés les différents remèdes possibles
➢ L. 621-3 : durée est fixée par le tribunal, dans la limite de 6 mois, renouvelable une fois
➢ L. 622-9 : principe de la poursuite de l’activité de l’entreprise pendant la PO MAIS T peut ordonner :
o cessation partielle de l’activité à la demande du débiteur - L. 622-10
o conversion de la procédure
➢ Principe : contrat en cours est un contrat dont l’exécution n’est pas encore terminée au jour du JO Com.
Juillet 2007
o Contrats à exécution successive = bail ; crédit-bail ; fiducie en cas de mise à disposition
o Extension aux contrats à exécution instantanée : Vente si SAV à la charge du vendeur
o EXCLUS :
o contrat entièrement exécuté + dont l’extinction a été acquise avant le JO : contrat de prêt a produit
tous ses effets au moment de la remises fonds
o contrat contenant CRP n’est pas un contrat en cours Com. Mai 2004
• EN PRINCIPE, ART L 622-12 : l’AJ a seul le pouvoir de se prononcer sur la continuation des contrats en cours.
Lorsque l’AJ n’est pas nommé, le titulaire du droit d’option est le débiteur lui-même L. 627-2
• EN PRINCIPE, Com. 12 janvier 2018 (sous L 622-17, n° 9) : impose de distinguer selon que la créance est née
avant le JO ou après le JO.
• MINEURE : le contrat a été conclu le … et le JO est intervenu le …
• CCL : toutes les créances nées avant le… sont des créances antérieures et … sont des créances postérieures
Q°2 : quel est le régime de la créance ?
• EN PRINCIPE, ART L 622 = interdiction des paiements des créances antérieures + interdiction des poursuites
individuelles tendant au paiement de sommes d’argent + obligation de déclaration de créance
• CCL : créances soumises à la discipline collective = ne pourront pas ê payées et devront ê déclarées
- Comment doivent ê payées les créances postérieures ?
• EN PRINCIPE,
• ART L 622-17 : paiement à échéance des créances nées postérieurement + régulièrement + utiles
• ART L 622-17 : si o/ payées à échéance = droit à un privilège de procédure
5 - Quel est le sort de l’éventuelle créance d’indemnisation ?
• EN PRINCIPE, Com., 22 mai 2007 (sous L 622-17) : créance d’indemnisation = créance postérieure
Q°2 : quel est le régime de la créance ? (aucune utilité pour la pro Coll donc traitée comme créance antérieure)
• ART L. 622-14 :
1- AJ peut résilier le bail à sa simple demande
o résiliation prend effet au jour de cette demande
2- le bailleur peut demander la résiliation judiciaire ou faire constater la résiliation de plein droit du bail pour défaut de
paiement des loyers échus après le JO
o MAIS : cette action ne peut pas être introduite « moins de trois mois » à compter du JO
3- clauses prévoyant résiliation pour défaut d’exploitation de l’immeuble RNE
• ART L. 622-15 : en cas de cession du bail, clause de solidarité pour le paiement des loyers est inopposable à l’AJ
ATT° : Com. 27 sept 2011 : clause rend cessionnaire solidaire des dettes impayées par cédant = opposable à l’AJ
A- La consultation ordinaire
➢ T peut imposer des délais de paiement aux créanciers récalcitrants mais JAMAIS de remise - L 626-18
➢ SAUF aux salariés + créanciers bénéficiant du privilège de conciliation + petits créanciers
chirographaires (< 500 euros) dans la limite de 5 % du passif
➢ L. 626-31 : T vérifiera que les î de tous les créanciers sont suffisamment protégés
➢ L. 626-18 :
✓ le premier paiement doit intervenir dans le délai d’un an à compter de l’arrêt du plan
✓ le montant de chacune des annuités prévues par le plan ne peut être inférieure à 5 % du passif admis
➡ Exceptions
➢ L. 626-30 : T peut, lorsque les comités ont adopté des propositions plus avantageuses (durée
supérieure à dix ans, remises de dettes, paiement in fine…) arrêter le plan accepté par la majorité des
membres des comités sans tenir compte de ces contraintes de durée et d’annuités minimales
➢ L. 626-11 : le jugement qui arrête le plan en rend les dispositions opposables à tous (débiteur + créancier)
o les garants ou coobligés
o PP :
✓ En S : peut se prévaloir des dispositions du plan + poursuites reprennent dans la limite de ce
qui est prévu par le plan
✓ En RJ - L 631-20 : tenus pour la TOTALITÉ des dettes SANS POUVOIR se prévaloir
des dispositions du plan = facile pour le créancier de consentir ces délais de paiement et
des remises car de toute façon les cautions ne peuvent pas s’en prévaloir
NÉANMOINS, T peut accorder des délais de paiement dans la limite de 2 ans
PB DE DROIT : Est-il possible de déclarer 2 fois la même créance en cas de résolution du plan ?
• EN PRINCIPE, créanciers de la 1ère proco soumis au plan sont dispensés de déclarer leurs créances et
sûretés dans la 2ème : admises de plein droit, sous déduction des sommes déjà perçues
COM 30 janvier 2019 : le texte n’interdit pas au créancier déclarant, s’il le souhaite, de déclarer de nouveau
sa créance dans la nouvelle procédure
NÉANMOINS, par cette seconde déclaration, il se soumet à la vérification des créances par le MJ et à la
procédure d’admission par le juge commissaire dès lors que l’admission ou le rejet de la créance dans la
première procédure collective n’a pas autorité de la chose jugée dans la seconde procédure
CCL : encore faut-il savoir s’il est possible que cette créance soit contestée (faire majeure : procédure de
vérification des créances)
Section 2. La LJ
➢ L. 641-3 : JO de LJ
✓ mêmes effets que JO de S = 4 effets + obligation de déclarer créances
✓ Emporte déchéance générale du terme des créances : traiter immédiatement l’ensemble du passif
✓ Garants PP ou PM : recours pleinement efficace durant toute la procédure
➡ ATT° : déchéance légale du terme INOPPOSABLE à la caution qui reste tenue dans les termes de
son engagement
➢ L. 641-10 : si la cession totale ou partielle de l'entreprise est envisageable ou si l'intérêt public ou celui des
créanciers l'exige, le maintien de l'activité peut être autorisé par le T pour une durée max de 3 mois
o ALORS application du régime des contrats en cours
• EN PRINCIPE, ART L 641-11-1, II : le liquidateur a seul la faculté d’exiger l’exécution des contrats en cours en
fournissant la prestation promise au cocontractant du débiteur
• Q° : peut-il prendre l’initiative de poursuivre le contrat ou doit-il attendre la mise en demeure du cocontractant
de se prononcer ? Ce texte ne s’oppose pas à ce que le liquidateur prenne l’initiative de poursuivre le contrat
litigieux Com. 8 mars 2017
• ART L 641-11-1 III 3° : lorsque l’obligation du débiteur porte sur le paiement d'une somme d'argent, résiliation de
plein droit dès que le cocontractant est informé par le liquidateur de sa décision de ne pas poursuivre le contrat
• ART L 641-11-1 IV : lorsque l’obligation ne porte pas sur une somme d’argent, la décision de non continuation
n’entraînera résiliation de plein droit du contrat qu’à 2 CDT CUMULATIVES
1° la nécessité de résiliation
2° absence d’atteinte excessive aux î du cocontractant
• EN PRINCIPE, ART L 641-11-1, II al 2, résiliation automatique de plein droit du contrat continué à défaut
de paiement
• EN PRINCIPE, Com. 12 janvier 2018 (sous L 622-17, n° 9) : impose de distinguer selon que la créance est née
avant le JO ou après le JO.
• MINEURE : le contrat a été conclu le … et le JO est intervenu le …
• CCL : toutes les créances nées avant le… sont des créances antérieures et … sont des créances postérieures
Q°2 : quel est le régime de la créance ?
• EN PRINCIPE, ART L 641-3 al 1 + al 4 = interdiction des paiements des créances antérieures + interdiction des
poursuites individuelles tendant au paiement de sommes d’argent + obligation de déclaration de créance
• CCL : créances soumises à la discipline collective = ne pourront pas ê payées et devront ê déclarées
- Comment doivent ê payées les créances postérieures ?
• EN PRINCIPE,
• ART L 641-13, I : paiement à échéance des créances nées
(1) postérieurement au JO
(2) régulièrement = le liquidateur a exigé la continuation du contrat
(3) utiles à la pro Coll = 3 critères
- nées pour les besoins de la pro co = expertise
- nées en contrepartie d’une prestation fournie au débiteur pendant le maintien de l’activité ou en exécution d’un
contrat en cours décidée par le liquidateur
- nées pour les besoins de la vie courante du débiteur
• EN PRINCIPE, Com., 22mai 2007 (sous L 622-17) : fait générateur de la créance d’indemnisation = inexécution
qui a conduit à la résiliation du contrat qui est postérieure au JO. La créance = créance postérieure
Q°2 : quel est le régime de la créance ?
• EN PRINCIPE, ART L 641-13, I : paiement à échéance des créances nées à 3 conditions cumulatives
• MINEURE : la créance d’indemnisation ne répond à aucun des cas d’utilité
• CCL : créance d’indemnisation est traitée comme une créance antérieure
(1) pas le droit de la payer tout de suite
(2) devra ê déclarée : délai de 2 mois à compter de la résiliation
➢ L. 642-9 al. 3 : substitution de cessionnaire doit ê autorisée par le tribunal dans le jugement arrêtant le plan
(1) + auteur initial de l’offre reste garant solidairement de l’exécution des engagements souscrits (2)
Contrats cédés :
• EN PRINCIPE, ART L 642-7 : le jugement qui arrête le plan emporte cession des contrats en cours +
nécessaires au maintien de l’activité (les contrats de crédit-bail, de location ou de fourniture de biens ou services).
• Il s’agit d’une cession de contrat qui n’obéit pas aux règles ordinaires de la cession de contrat = o/ nécessaire
de recueillir l’accord du cédé + exigences de forme
• Ce transfert est opposable à compter de la date de l’acte de cession
• Le contrat cédé doit être exécuté aux conditions en vigueur le jour de l’ouverture de la procédure = o/
modification ne peut ê apportée par le T
• NÉANMOINS, ART L 642-2 : pour que ces contrats soient cédés, il faut encore que le repreneur les ait
désignés dans son offre de reprise = T peut pas imposer la cession
ATTENTION :
Pacte de préférence - Com. Fév 2007 : « le liquidateur judiciaire, autorisé par le juge-commissaire à céder des biens
du débiteur, est tenu de le respecter »
(*) Le sort des garants
➢ 1216-3 C. civ : DISTINCTION
o cédant pas libéré par le cédé ALORS sesgarants restent ainsi tenus
o cédant libéré ALORS ses garants pas tenus
PB DE DROIT : comment est apuré le solde d’un prêt en cas de cession de l’entreprise ?
➢ PRINCIPE : Le cessionnaire ne reprend aucune des dettes du cédant, y compris celles qui sont nées des
contrats cédés = ART L 642-18 = en cas de cession isolée, paiement du prix de l’immeuble par le cessionnaire
emporte purge des inscriptions
➢ EXCEP° : ART L 642-12 en cas de plan de cession d’entreprise qui comprend un bien grevé d’une sûreté
- al 1 : le cessionnaire paie un prix global et le tribunal affecte chacune des quote-parts à chaque actif et sur
chacun de ces actifs, on applique la hiérarchie de paiement
Question : a-t-il des chances d’ê payé ? 3ème oui, 6ème non
- al 4 : TOUTEFOIS, lorsque la sûreté garantit le remboursement d’un crédit consenti à l’entreprise pour lui
permettre de financer le bien grevé de la sûreté ALORS charge de la sûreté est transmise avec le bien au
cessionnaire qui est alors tenu d’acquitter les échéances dues à compter du transfert de propriété
o reprise de la dette ne concerne que les échéances du crédit postérieures à la cession
o MAIS le cédant reste tenu en qualité de codébiteur solidaire du cessionnaire
—> le banquier perd sa sûreté (hypothèque) mais à la place, on lui file un second débiteur
Pour décharger le cessionnaire d’une telle contrainte - 2 solutions sont possibles :
(1) le cessionnaire peut renoncer à acquérir le bien pour n’avoir pas à payer
(2) accord entre le cessionnaire et les créanciers titulaires des sûretés
➢ L. 642-12 al. 1er C : Si les biens cédés sont grevés d’une sûreté, sans que ces sûretés garantissent le
remboursement d’un crédit consenti pour le financement du bien ALORS créancier a quote-part du prix
o R défavorable aux créanciers : ne peuvent former aucune opposition à la cession
o droit de suite ne peut être exercé que si le cessionnaire revend lui-même les biens grevés
ATT° : Com. Septembre 2011 = garantie du repreneur est limité à la bonne exécution de l’offre mais o/ à la
bonne exécution des contrats pour l’avenir
Inertie du liquidateur
➢ L. 643-2 : si le liquidateur n’a pas entrepris la réalisation du bien grevé dans les 3 mois à compter du jugement
de LJ ou dans le délai fixé par le T pour des offres de reprises, créanciers titulaires d’une sûreté peuvent
recouvrer leur droit de poursuite individuelle
o MAIS cette initiative ne garantit pas le paiement du prix car peuvent être primés
o (!) Le rétenteur serait mal avisé de se prévaloir de ce texte : perdrait alors son droit de rétention
Classement
➢ L. 643-8 : est réparti entre tous les créanciers au marc le franc de leurs créances admises
➢ L. 642-7-1 : « Le créancier qui a reçu un paiement en violation de la règle de l'égalité des créanciers
chirographaires ou par suite d'une erreur sur l'ordre des privilèges doit restituer les sommes ainsi versées »
Liquidation judiciaire simplifiée :
➢ L. 644-1 : Dans les deux cas : décision n’est pas susceptible de recours
➢ Procédure :
o cessions des biens de gré à gré
o Cessions doivent intervenir dans les 4M de la décision L. 644-2
o L. 644-3 : n’est procédé à la vérification que des créances susceptibles de venir en rang utile et des
créances salariales
o L. 644-4 : le liquidateur établit un état des créances et de répartition
o L. 644-5 : La clôture de la procédure doit intervenir dans le délai d’un an au plus tard
(b) Clôture pour insuffisance d’actifs : ensemble des actifs a été réalisé mais passif demeure
➢ L. 643-11 :
o PRINCIPE : le débiteur est libéré des dettes qui n’ont pas pu être payées
o EXCEP° : les poursuites demeurent pour
▪ les biens acquis a au titre d'une succession ouverte pendant la LJ
▪ condamnations pénales
▪ les actions attachées à la personne du débiteur (D&I pour préjudice moral / corporel)
▪ les actions des garants : le garant qui a payé en lieu et place du débiteur peut le poursuivre
peu importe qu’il a payé avant ou apres le JO
➢ L. 643-13 : s’il apparaît après la clôture de la procédure que des actifs n’ont pas été réalisés ou que des actions
n’ont pas été engagées dans l’intérêt des créanciers, la procédure peut être ouverte de nouveau de manière
rétroactive, « reprise »
o COM 22 MARS 2017 : « la reprise de la procédure n’emporte donc pas à nouveau le dessaisissement
général du débiteur, qui reste libre de contracter et d’engager des biens qui n’avaient jamais été compris
dans la liquidation »
➢ Par exception, tous les créanciers recouvrent leur droit de poursuite individuelle contre le débiteur lorsque :
o la faillite personnelle a été prononcée à son encontre - L. 643-11, III 1°
o lorsqu’il a été reconnu coupable de banqueroute - L. 643-11, III 2°
o lorsque le débiteur a déjà fait l’objet d’une LJ clôturée pour insuffisance d’actif moins de cinq
ans avant ou de rétablissement professionnel -L. 643-11, III 3°
o en cas de fraude à l’égard d’un ou plusieurs créanciers- L. 643-11, IV
➢ L. 645-4 : si les conditions sont remplies, la procédure est ouverte pour une durée de 4 MOIS
• L. 645-8 :
• MJ informe les créanciers connus de l’ouverture de la PC et invite à lui communiquer dans un délai de 2
mois le montant des créances
• Débiteur dresse liste de ses créanciers
• L. 645-11 : « la clôture de la procédure de rétablissement professionnel entraîne effacement des dettes » DONC
ceux dont la créance :
o est née antérieurement au JO de la procédure ︎
o a été portée à la connaissance du juge commis par le débiteur
o a fait l'objet de l'information par le mandataire judiciaire
(!) Peu importe que le créancier ait répondu à la sollicitation du MJ ou non.
➢ L. 645-12 : s’« il apparaît que le débiteur a obtenu le bénéfice de cette procédure par une description
incomplète de son actif ou de son passif »
➢ Ouverture d’une LJ
➢ Créanciers dont les créances avaient fait l’objet d’un effacement = recouvre leurs droits + dispensés de
déclarer la créance à la PC
CHAPITRE 1 - RESPONSABILITÉ
Section 1. Le dirigeant
• EN PRINCIPE, ART L 651-1 = le dirigeant d’une entreprise en difficulté peut engager sa responsabilité à 4
conditions cumulatives
o dirigeants de fait : personnes qui se substituent aux dirigeants de droit dans la responsabilité de
diriger positivement et de manière indépendante la PM
▪ PP ou PM
ATTENTION DEPUIS SAPIN simple négligence du dirigeant de droit ou de fait dans la gestion > pas RC pour IA
(3) L’entreprise qu’il dirige a fait l’objet d’une LJ clôturée pour insuffisance d’actif
o Cas pratique : si la procédure de LJ n’est toujours pas ouverte => « on peut envisager qu’elle soit
ouverte au regard de l’ECP » et 2 hypothèses doivent être distinguées
o HYP 1 : RJ impossible + ECP = LJ => action possible si les autres conditions sont réunies
o HYP 2 : RJ possible = action impossible
(4) Le lien de causalité : faute de gestion a contribué à cette insuffisance d’actifs MAIS PAS sa cause exclusive
• EN PRINCIPE, L. 651-2 in fine : D&I mis à la charge du dirigeant par le tribunal tombent dans le patrimoine de
la PM ayant subi le préjudice et sont répartis entre tous les créanciers, au marc le franc, c'est-à-dire sans tenir
compte des causes de préférence
➢ L 653-6 : en cas d’inexécution de la condamnation, faillite personnelle
• EN PRINCIPE, ART L 650-1 les créanciers dispensateurs de crédit d’une P en pro coll bénéficient d’une
immunité de responsabilité de plein droit. Ils ne peuvent être tenus pour responsables des préjudices subis du
fait des concours consentis (délais de paiement / prêt)
Com. 27 mars 2012 : seul constat d’une fraude, d’une immixtion dans la gestion du débiteur ou de garanties
disproportionnées est insuffisant, il faut que ces concours soient eux-mêmes fautifs
o d’une rupture abusive de crédit à l’origine de la cessation des paiements L. 313-12 CMF : concours
ne peut être réduit ou interrompu que sur notification écrite et à l'expiration d'un délai de préavis
o d’un soutien abusif : avoir octroyé ou maintenu des concours financiers de manière inopportune
o Situation financière irrémédiablement compromise du crédité
o d’un crédit ruineux : conditions du crédit : charge de remboursement lourde
(2) Un dommage : collectif lorsque les organes de la procédure agissent et individuel lorsque le créancier agit
seul
(3) Un LC : préjudice doit être la conséquence directe de la faute commise
• EN PRINCIPE, ART L. 622-20, al. 3 : condamnation à D&I entrent dans le patrimoine du débiteur
o lorsque l’action est exercée par un créancier en réparation d’un préjudice individuel, celui-ci bénéficie
des dommages-intérêts seul
➢ Sanction supp : les garanties disproportionnées prises en contrepartie des concours peuvent être annulées ou
réduites
PROTOCOLE DE RÉPONSE :
• EN PRINCIPE, ART L 641-9 : principe de dessaisissement total du débiteur en LJ = o/ qualité requise pour agir
en responsabilité c/ liquidateur, l’action étant de nature patrimoniale.
• NÉANMOINS, Com. 6 fév 2001 : le débiteur peut faire appel au juge pour qu’il nomme un administrateur ad
hoc qui va pouvoir diligenter l’action en responsabilité civile c/ le liquidateur
- Compétence d’attribution
• EN PRINCIPE, ART R 662-3 : le TC est compétent pour tout ce qui concerne la procédure collective, sauf
l’engagement de responsabilité civile de l’AJ qui relève du TGI
- Compétente territoriale :
• EN PRINCIPE, ART 1240 CODE CIV exige classiquement 3 conditions cumulatives - Com. 6 fév 2001 = fait
pour un liquidateur de vendre aux enchères à un prix dérisoire un actif alors qu’il avait reçu des offres d’achat
amiable à un prix supérieur = faute
/ ! \ PPE : le liquidateur diligent informe le juge de toutes les offres donc s’il a vendu aux enchères, sa vente est
couverte par le juge
La seule hypothèse où il peut y avoir faute : liquidateur n’a pas présenté les offres amiables au juge commissaire
CHAPITRE 2 - SANCTIONS
FAILLITE PERSONNELLE
1 - Quels sont les cas dans lesquels une faillite personnelle peut ê prononcée ?
➢ L. 653-5 : 7 cas de faillite personnelle qui sont communs à tous les chefs d’entreprise
➢ L. 653-3 I : cas de faillite propres aux entrepreneurs individuels
➢ L. 653-3, II : faits retenus à l'encontre d'un EIRL
➢ L. 653-4 : cas de faillites personnelles propres aux dirigeants de PM s’ils ont disposé des biens de la personne
morale comme des leurs propres
➢ L. 653-6 : peut prononcer la faillite personnelle du dirigeant de la PM ou de l’EIRL qui n'ont pas acquitté les
dettes mises à leur charge en application de l'article L. 651-2
➢ L. 653-2 : emporte interdiction de diriger, gérer, administrer ou contrôler, directement ou indirectement, toute
entreprise commerciale ou artisanale, toute exploitation agricole ou toute entreprise ayant toute autre activité
indépendante et toute personne morale pendant max 15 ans
o Non respect : 434-40-1 C. pén. : deux ans d'emprisonnement et 375 000 € d’amende
➢ Effets cessent automatiquement à l’arrivée du terme ou en cas de clôture pour extinction du passif
➢ L. 653-8 :
o interdiction n’emporte pas les sanctions accessoires
o 4 HYPO
o en substitution de la faillite personnelle dans tous les cas où le dirigeant l’encourt
o Défaut de collaboration avec les organes de la procédure
o Défaut d’information de l’ouverture d’une pro co au créancier poursuivant
o Défaut de déclaration de ECP dans le délai de 45 jours, sciemment
LA BANQUEROUTE
➢ Domaine L. 654-1 personnes visées : mêmes que celles qui peuvent faire l’objet d’une faillite personnelle + les
complices des auteurs principaux
➢ Faits visés - L. 654-2
o emploie moyen ruineux pour se procurer les fonds : poursuivre une activité irrémédiablement
compromise
o détourné ou dissimulé tout ou partie de l’actif du débiteur
▪ commis avant date de cessation des paiements : ABS
▪ commis après : banqueroute
o augmentation frauduleuse du passif
o Manquements comptables aussi :
▪ Fictive
▪ Incomplète ou irrégulière
AUTRES INFRACTIONS
➢ L. 654-8 : D passe un acte ou effectue un paiement en violation de ce qui lui est imposé
➢ L. 654-12 : organes de la procédure qui auraient commis infraction pénale en usant de ses pouvoirs à des fins
personnelles