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sujet : le signe ?
Palan du travail :
Introduction
I- Délimitation du sens du mot « signe »
1- étymologie et évolution du terme « signe »
2 - définition selon les dictionnaires
3- La « sémiologie » comme science du signe
4- Les théories du signe
II- le signe linguistique :
1- définition de ce signe
2 - caractéristiques du signe linguistique
III- Réflexion sur la dénomination « signe linguistique »
Conclusion
Introduction
• Le terme « sémiologie » tire son origine du grec « semeion logos », qui signifie
discours sur les signes. Elle est principalement connue comme une discipline
médicale, qui consiste à étudier les symptômes afin de repérer la maladie. Cette
science est apparue dans les sciences humaines avec le Cours de Linguistique
Généralede Ferdinand de Saussure. À ce propos il affirme que « On peut (…)
concevoir une science qui étudie la vie des signes au sein de la vie sociale ; elle
formerait une partie de la psychologie sociale, et par conséquent de la psychologie
générale ; nous la nommerons sémiologie (…). Elle nous apprendrait en quoi
consistent les signes, quelles lois les régissent. (…) »
Suite à ces deux modèles d’autres travaux ont vu le jour, notamment celui de Roland
Barthes. Ce dernier, est « le plus illustre des sémiologues français ». En effet, il présente
le signe comme étant « un model composé d'un signifiant et d'un signifié », comme le
produit du procès de signification qui unit les deux composantes du signe. Il précise
également que cette distinction entre le signifiant et le signifié n'a qu'une valeur
classificatoire.
On déduit alors que la terminologie « signe linguistique » n’est pas appropriée à sa notion
ou son concept pour les raisons que nous venons d’expliquer.
A ce stade, nous n’allons pas nous contenter seulement de critiquer mais, nous allons
essayer de proposer une autre terminologie plus pertinente du concept ‘’signe
linguistique’’ à savoir « unité linguistique ».
Le terme « Unité linguistique » comporte tous les éléments de la langue qu’ils soient
abstraits ou concrets. L’essentiel qu’ils soient des mots existant dans la langue.
En fait, nous entendons par «unité linguistique » tout élément constituant de la langue
sans aucune exclusion.
Cette nouvelle terminologie nous amène à adhérer que la notion de « signifié » en elle-
même doit être mise en question et il serait plus convenable qu’elle soit remplacée par la
notion du « référent » dans la mesure où le référent n’est pas obligatoirement matériel
(pour les cas des noms abstrait) et pourrait se former à travers un processus que nous
appelons « processus d’illustration ».
Nous allons nous appuyer sur l’exemple suivant :
Quand en prononce le mot « amour » pour chacun de nous il y a une image qui va se
former dans notre pensée : l’un peut se rappeler de sa mère, l’autre peut se rappeler de
son amie et etc. Donc, le référent est une illustration qui se fait dans notre pensée et qui
peut être soit matérielle c’est-à-dire conforme à la réalité soit abstraite illustrée par une
idée ou un symbole.
Conclusion
Références bibliographiques :
o George Kléber, (2001), remarques sur la dénomination.
o Cahiers de pragmatiques, N°36 pages 21-41.
o Alise Lehman, Françoise Martin-Berthet, (2018) dans lexicologie, chapitre 2, le
signes linguistique pages 25-32.
o Saussure, (1916), cours linguistique générale, page 33.
o Ibid. (99[133]).
o Ibid. (158-59[231]).
o Élodie Mielczareck, qu’est-ce la sémiologie.
o Dictionnaire, le Robert.
o Dictionnaire, T.L.F.I.