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Techniques de l’Ingénieur
l’expertise technique et scientifique de référence
m1225
Cémentation par le carbone
et carbonitruration - Procédés
Par :
Claude LEROUX
Ingénieur du Conservatoire national des Arts et Métiers (CNAM), Consultant
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. © Editions T.I.
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1. Définitions et principes
Dureté HRC
70
1.1 Cémentation 60
50 90
carbone réalisé en phase austénitique, généralement 900 à 980 C, 80
des températures plus élevées peuvent être envisagées en cémen- 50
tation basse pression (sous réserve d’une compatibilité 40 Teneur en
métallurgique). martensite
(en %)
& Il est destiné à obtenir, après refroidissement par trempe, un 30
durcissement superficiel, installant un gradient de dureté de la sur- 0 0,10 0,20 0,30 0,40 0,50 0,60 0,70 0,80
face vers le cœur. Teneur en carbone (en % en masse)
On sait que le durcissement superficiel d’un alliage fer-carbone Figure 1 – Évolution de la dureté en fonction de la teneur en carbone
par transformation martensitique est directement relié à sa pour divers taux de martensite
teneur en carbone (figure 1) [1], et selon la relation :
& Appliquée sur un acier à faible teneur en carbone, la cémenta-
(
Dureté HV de la martensite = 127 + 949 × %C + 21Log0 Vr 700 ) tion est un moyen de durcissement superficiel permettant d’assurer
une forte mise en précontrainte de compression de la surface et
Vr 700 = 284 300 pour les aciers faiblement alliés. une bonne résistance à l’usure grâce à l’obtention d’une martensite
à haute teneur en carbone, tout en garantissant à cœur une bonne
La recherche d’une dureté maximale conduit à obtenir des
ductilité liée à l’obtention d’une martensite à bas carbone (la trans-
teneurs superficielles en carbone comprises entre 0,7 et 0,9 %
formation martensitique du cœur sera, selon la trempabilité de
de carbone (proches de l’eutectoı̈de).
l’alliage et la section de la pièce à traiter, totale ou partielle).
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Tableau 1 – Teneurs en carbone pour une activité carbone [D= 100(0,07 + 0,6 %C)exp(-16 000/T)] pour une
dans l’austénite égale à 1 teneur en carbone de l’acier de 0,20 %
(cf. § 3 en [M 1 222]).
refroidissement rapide, mais majoritairement pour modifier les
Les meilleurs transferts s’obtiennent pour des valeurs d’activité cinétiques de réaction du milieu carburant et de diffusion du car-
du milieu, proches de la valeur de l’activité à saturation de l’austé- bone dans l’acier ainsi que la cinétique de la transformation mar-
nite (tableau 1). Il en résulte que les cinétiques de transfert seront tensitique, et secondairement pour contribuer au taux d’interstitiel
optimum pour des potentiels carbone élevés, proches de la valeur dans la martensite.
à saturation de l’austénite à la température considérée.
On se reportera à l’article [M 1 115].
Étape 2 : diffusion en phase austénitique du carbone soumise
& En résumé, l’azote :
au coefficient de diffusion Dcg dont la valeur est en relation avec la
température. Le coefficient de diffusion est pratiquement multiplié – augmente le domaine de la solubilité du carbone dans l’austé-
par 4 entre 860 et 980 C (figure 2). Certaines expressions font res- nite par abaissement des points de transformation a Æ g ;
sortir l’évolution du coefficient de diffusion avec l’évolution de la – abaisse le point Ms et augmente la stabilité de l’austénite de la
teneur en carbone dans l’acier (figure 3) montrant une chute d’envi- couche carbonitrurée par rapport à une couche cémentée à teneur
ron 30 % entre 0,2 et 0,8 %C. en carbone équivalente, augmentant ainsi fortement la trempabilité ;
L’ensemble de ces données est basé sur des études d’aciers fai- – accroı̂t sensiblement la dureté après trempe par suite d’un taux
blement alliés sans mécanismes de diffusion-précipitation rencon- d’interstitiel supérieur. Ainsi, le niveau des contraintes en compres-
trées sur les aciers fortement alliés comme les aciers inoxydables sion de la couche durcit.
riches en chrome (cf. [M 1 222] § 3.2). Ces avantages s’accompagnent toutefois du risque d’obtenir de
Sur un plan pratique, la température est limitée pour des raisons l’austénite résiduelle après trempe, si la teneur en azote de la cou-
métallurgiques liées aux aciers (grossissement de grain), géométri- che est trop élevée, ou si les conditions de trempe sont
ques (les déformations par fluage et flambage augmentent avec la défavorables.
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(cf. § 6.1). le temps réel de cémentation n’est pas bien déterminé car le
temps de montée en température est imprécis.
En première approximation, avec un cément de 0,9 % de poten-
2. Traitement en milieu tiel carbone, la pénétration du carbone est donnée par la figure 4.
ou en caisse 1 950 °C
0,75
Ce procédé n’est cité que pour mémoire. Il n’est pratiquement 900 °C
0,50
plus utilisé industriellement. Des poudres de cémentation sont Durée de montée en
néanmoins toujours commercialisées pour des travaux ponctuels 0,25 température : 2h
et des opérations dépassant la capacité des fours sous atmosphère.
0 1 2 3 4 5 6 7
Le principe est de noyer les pièces à traiter dans un cément Durée totale (en h)
solide à base de charbon de bois, le tout étant maintenu dans
Figure 4 – Relation entre la profondeur totale de cémentation
une caisse fermée portée à la température de cémentation (900
et la durée totale de l’opération à température constante
à 950 C). après cémentation en caisse
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& Le cément a été également utilisé pour assurer la cémentation À la température de traitement, le cyanate se décompose en
durant une cémentation gazeuse, de très fins orifices (type injec- carbonate et en cyanure et libère du monoxyde de carbone et de
teur de moteur Diesel) pour lesquels la cémentation gazeuse est l’azote actif :
assez inefficace.
4 CNO− → CO3−− + 2 CN− + CO + 2N (2)
Ce problème a été résolu par la cémentation basse pression
qui offre un bon pouvoir de pénétration dans de faibles L’azote diffuse dans le fer, alors que le CO se décompose en
orifices. surface des pièces
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La teneur en cyanure est de l’ordre de 8 % avec une plus forte La teneur en azote est assez peu sensible à la température ; elle
teneur en activateur BaCl2 (et éventuellement SrCl2) que dans le est influencée par la teneur en cyanate ; elle se situe vers 0,40 % en
bain de cyanuration. surface des pièces (figure 6).
La composition moyenne du mélange employé pour l’entretien
Bain de cyanuration activé
du bain est :
En dehors de leur action sur la diffusion du carbone, le temps et la
– NaCN : 30 % ; température agissent aussi dans le sens d’une augmentation de la
– BaCl2 : 55 % ; teneur superficielle en carbone. Les bains activés à haute teneur en
– NaCl : 15 %. cyanure sont limités à 900 C ; au-delà ils fument beaucoup et
consomment beaucoup de cyanure alors que les bains à faible teneur
Avec le même raisonnement que ci-avant, on montera que en cyanure peuvent travailler sans inconvénient jusqu’à 950 C.
l’action activante du baryum cesse au-dessous de 4 % de NaCl.
Ces bains ont, d’autre part, l’avantage de pouvoir effectuer une
Une teneur minimale de 7 % devra toutefois être respectée pour ali-
trempe directe aux sels de nitrate (cf. § 7) sans risque de projec-
menter normalement la couche cémentée. Les meilleurs résultats
tions, donc sans nécessité de procéder à un rinçage dans un bain
sont obtenus pour une teneur en NaCN de 8 à 9 %.
neutre de chlorures.
L’apport de SrCl2 permet d’abaisser cette teneur à 6 %.
Lors de la mise en route de ces bains, on fera fondre en premier 3.2 Bains de sels non cyanurés
le diluant à la moitié du creuset avant l’ajouter le sel de cémenta-
tion préalablement préparé ou en apportant séparément l’activa- De nombreuses tentatives d’élaboration de bains de cémentation
teur et le cyanure. sans cyanure ont été faites sans qu’il y ait eu véritablement de
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développement industriel, sauf pour les bains à base de cyanates composition chimique du gaz. Ces surfaces correspondent aux
qui ne sont pas vraiment des bains sans cyanures. parois du four, aux éléments chauffants, turbines, etc. et surtout
aux surfaces des pièces et des montages qui constituent la charge.
Celles-ci, selon la nature des pièces traitées (pleines-creuses, mas-
4. Traitement en milieu sives-légères, abondantes ou peu nombreuses) peuvent varier très
notablement. Le débit du gaz dans le four doit être suffisant pour
gazeux vaincre cet effet catalytique et pour fournir la quantité suffisante
de carbone nécessaire à l’enrichissement recherché des surfaces.
On a trop souvent tendance à fixer le taux de renouvellement
4.1 Cémentation et carbonitruration d’une atmosphère de four en relation avec son volume sans tenir
compte du fait que les surfaces développées à traiter peuvent
gazeuses (à la pression atmosphérique) varier dans un rapport de 1 à 5 par exemple.
Le traitement est réalisé dans un four étanche dans lequel on
maintient une atmosphère contrôlée en légère surpression, consti-
tuée d’un gaz support auquel on ajoute si nécessaire, pour attein-
dre le potentiel carbone souhaité, un gaz d’enrichissement en car-
bone et, en plus, en azote dans le cas de la carbonitruration.
Les réactions principales de cémentation sont :
2 CO CO2 + C
CO C + 1/ 2 O2
CO + H2 H2O + C
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Le conditionnement, ou « culottage » d’un four, correspond au & Les recommandations de la Commission Technique Méthanol de
pompage d’atmosphère par les éléments constitutifs de la chambre l’ATTT (A3TS) (Association technique de traitement thermique) four-
de chauffe, surtout si ceux-ci sont en réfractaires minéraux. nissent l’ensemble des données sur les contrôles à effectuer lors de
Le conditionnement d’un four mouflé en réfractaire métallique la réception d’un lot ainsi que les recommandations sur le stockage
est très rapide alors qu’un four en briques non mouflé doit être (tableau 3).
conditionné plusieurs heures après un arrêt ou après une régénéra-
tion avant de pouvoir introduire une charge pour traitement. Ces L’avantage apporté par l’emploi de ces mélanges réside
remarques valent également pour les mélanges azote-méthanol essentiellement dans la souplesse d’utilisation :
(cf. ci-après). – arrêt immédiat de l’injection de méthanol ;
L’évolution de composition du gaz entre le générateur et le four – inertage instantané à l’azote pour la sécurité ;
peut être compensée en faisant varier les réglages du générateur – possibilité de modulation du taux de CO par variation du
ou en ajoutant un gaz additionnel (cf. § 4.1.2). Un générateur ali- rapport azote/méthanol, éventuellement en cours de cycle.
mentant généralement plusieurs fours, c’est la solution d’ajout
d’un gaz additionnel qui est retenue. On sait que la vitesse de cémentation augmente avec le produit
[CO] ¥ [H2] (figure 10) par modification de la cinétique de réaction
4.1.1.2 Mélanges azote-méthanol gaz-métal. On pourra donc utiliser des atmosphères à taux de CO
Azote et méthanol sont injectés dans le four de cémentation aux supérieur à 20 %. En pratique on ne dépassera pas des teneurs en
débits fixés par une canne d’injection. CO supérieures à 26 % pour des mélanges azote-méthanol de
l’ordre de 20/80, de façon à maı̂triser le potentiel carbone dans le
Le méthanol est pulvérisé finement dans le four par le débit four et éviter les dépôts de suie.
d’azote (figure 8). La quantité de méthanol injecté est mesurée en
Toutefois, dans les fours à pot métallique il est possible de tra-
L/h (1 litre de méthanol libère 1,67 Nm3 de phase gazeuse CO + H2).
vailler jusqu’à 100 % de méthanol (33,33 % CO). Dans ce cas, les
Exemple débits doivent être étroitement surveillés en relation avec la charge
Un mélange d’azote-méthanol à 40 % d’azote et 60 % de métha- afin d’éviter les dépôts de suie.
nol destiné à produire une atmosphère de 12 Nm3/h sera obtenu par
Ces observations mettent en évidence le rôle important de
un débit d’azote de 4,8 Nm3/h et 4,3 L/h de méthanol.
l’hydrogène sur le transfert de carbone (diminution de la résis-
tance de transfert, activation de la désorption de l’oxygène du
& Aux températures rencontrées dans les fours de cémentation CO adsorbé).
(supérieures à 750 C), le méthanol se dissocie en CO et H2.
CH3OH → CO + 3 H2
CO (en % en volume)
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Épaisseur de la couche
Augmentation de masse (en g)
2 0,5
0,4
1,5
0,3 Cémentation 3 h à 900 °C
Potentiel carbone 0,9 %
1
0,2
0,5 0,1
0 0,5 1 1,5 2 2,5
Volume H2 0
0 20 40 60 80 100
Volume CO
CH3OH (en % en volume)
a influence du rapport entre les volumes d'hydrogène et
d'oxygène sur la cinétique de transfert du carbone.
Figure 11 – Influence du taux de méthanol sur la pénétration
du carbone
b
Sur les fours continus de grand volume, l’injection se fait éga-
lement au niveau des turbines en modulant les débits et les riches-
300 ses selon les zones.
Sur les fours à tapis transporteur, pour éviter une surcarbura-
200 tion des réfractaires à l’emplacement de l’injection, celle-ci se fait
dans un pot de craquage intégré au moufle, mais évitant l’arrivée
directe de méthanol dans la zone active de travail.
100
4.1.1.3 Instillation de liquides
Les liquides organiques du type Cx Hy Oz se décomposent sous
l’action de la chaleur et donnent des produits de décomposition
0 1 000 2 000 constitués du mélange CO, H2 convenant pour la cémentation :
CO x % H2 (en %)
CxHyOz → α CO + β H2 + …
b influence du produit des teneurs volumiques % CO x % H2
sur le coefficient de transfert b du carbone. avec a et b dépendant de x, y et z.
Ces liquides sont constitués de mélanges qui permettent de four-
Figure 10 – Augmentation de la cinétique de transfert du carbone nir la composition d’un gaz jouant à la fois le rôle de gaz porteur et
en fonction des teneurs en CO et H2
d’enrichissement en carbone, et éventuellement en azote pour la
carbonitruration.
Exemple
La figure 11 montre l’effet du taux de méthanol sur la profondeur Le taux de CO obtenu avec ces liquides est élevé et les atmos-
de cémentation à 900 C après 3 heures avec un potentiel carbone phères sont assez actives. Elles sont bien adaptées aux fours
de 0,9 % ; on voit également que le gain est peu sensible au-delà de nécessitant un faible débit de gaz : fours puits, fours pots.
80 % de méthanol. Le développement des fours continus ou des fours à bac de
trempe incorporé permettant une trempe directe a fortement réduit
Il faut également noter que cet effet étant au niveau de la réac- l’emploi de ces atmosphères.
tion gaz/métal, le gain sera d’autant plus grand que la durée du trai-
4.1.1.4 Atmosphère air-méthane
tement ou la profondeur recherchée seront faibles.
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Tableau 4 – Influence du débit des réactants (air + gaz naturel) dans le conditionnement d’un four
à 900 C
– concentration en CH4 résiduel de façon à vérifier que le cra- décrite au paragraphe précédent puisque l’addition de méthane est
quage s’effectue normalement. Elle est contrôlée sans intervenir réalisée en permanence pour maintenir le potentiel carbone.
sur la régulation.
& Avec le méthane :
Le pilotage de l’atmosphère revient à moduler les débits de gaz
et d’air sans qu’il soit nécessaire d’apporter un gaz additionnel. Il y CH4 + CO2 2 CO + 2H2
a lieu de fixer un débit global de l’atmosphère (ou taux de renou- CH4 + H2O CO + 3 H2
vellement) à un niveau garantissant un temps de séjour suffisant
de l’atmosphère dans le four ; cela conduit à avoir d’assez faibles & Avec le propane :
débits de gaz naturel (tableau 4).
C3H8 + 3 CO2 6 CO + 4 H2
Ces atmosphères sont très économiques, mais leur développe-
ment a été limité car leur souplesse d’utilisation est relative, C3H8 + 3 H2O 3 CO + 7H2
l’emploi se limite à des cémentations supérieures à 900 C afin
d’obtenir un craquage correct (excluant la carbonitruration) et En fait, on sait que le propane se dissocie d’abord en méthane
nécessite un suivi de la composition avec pilotage automatique et éthylène
par un microprocesseur contenant un modèle de cémentation cor-
C3H8 C2H4 + CH4
respondant à ce type d’atmosphère.
C2H4 + 2 CO2 4 CO + 2H2
4.1.1.5 Procédé de cémentation avec enrichissement C2H4 + 2H2O 2 CO + 4 H2
en carbone par un hydrocarbure et par monoxyde
de carbone Ces réactions montrent que l’enrichissement est beaucoup
Ce procédé utilise le concept de carburation direct par un hydro- plus important avec le propane qu’avec le méthane, le débit
carbure (cf § 2.6 du [M 1 222]) qui est également utilisé en cémen- d’addition nécessaire est de 3 à 6 fois inférieur.
tation basse pression (cf. § 4.2). Le procédé est décrit au § 4.3.2
Ce débit ne devra toutefois pas être trop important car, au-delà
dans [M 1 222]. de la réaction avec les phases oxydantes, il peut y avoir dissocia-
& Sur le plan des avantages, on peut citer les mêmes points que tion de l’hydrocarbure :
ceux caractéristiques de la cémentation basse pression. Il convient CH4 C + 2H2
d’y ajouter :
C3H8 C2H4 + CH4
– un investissement moins lourd ;
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N (en % en masse)
0,400 1,0
0,7
780 °C
mm
0,360 0,9 0,5 810 °C
e de 0,3
0,8 840 °C
ièm
0,320
0,1
r dix
870 °C
0,280 0,7
u 1e
0 3 6 9
NH3 (en % en volume)
te d
0,240 0,6
azo
>
0,200 % 0,5 sur l’enrichissement superficiel en azote (Crédit ATTT)
ote
eur
az
Ten
en
2NH3 → N2 + 3 H2 2 CO + O2 2 CO2
CO + H2 + O2 CO2 + H2O
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1,0
Vanne
Aciers à 0,2 %C de fermeture
0,8
Feuillard
0,6
CARBONE Paroi du four
max.
min
0,4
Figure 15 – Ringard d’introduction du clinquant (Crédit ATTT)
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& Pour que l’analyseur fonctionne, il faut prélever un échantillon & Cas particulier des atmosphères de carbonitruration
d’atmosphère, ce qui suppose : L’ammoniac introduit dans l’atmosphère pour provoquer la diffu-
– le choix d’une position du tube de prélèvement représentative sion superficielle d’azote dans l’acier a pour effet de modifier le
de l’atmosphère qui balaie la charge (loin des résistances ou tubes contrôle du potentiel carbone par le CO et le CO2 (figure 18 [5]).
radiants, loin des zones froides) ; On pourra cependant utiliser cette méthode de contrôle pour déce-
ler une éventuelle dérive dans le cas d’un processus figé, où le
– un circuit de prélèvement mettant à l’abri des évolutions de
débit d’ammoniac en particulier est maintenu constant.
composition du gaz prélevé après sa sortie du four (voir figure 21).
Ce circuit doit comporter un système de refroidissement rapide
4.1.3.3 Sonde à oxygène
(refroidisseur à ailettes ou passage dans un réfrigérant à eau éven-
tuellement un manchon chauffant permettra de maintenir la tempé- Le principe de mesure du potentiel carbone par sonde à oxygène
rature du four en amont du système de refroidissement. L’objectif repose sur l’équilibre gazeux :
est de passer de la température du four à la température ambiante
en quelques secondes ; CO C + 1/ 2 O2
Vers
analyseurs
Tube de Tube de Départ eau
comparaison mesure Four
Manchon
chauffant Pompe à
membrane
Débitmètre
Chambre Chambre 0 à 500 L/h
réceptrice réceptrice Filtre Filtre en ligne
céramique
Armature fixe
Arrivée eau
Membrane
Amplificateur
Réfrigérant à eau
%
Eau : 15 ° C maxi, 100 L/h
Indicateur
Figure 17 – Centrale de prélèvement pour échantillon gazeux destiné
Figure 16 – Schéma de principe de l’analyseur à infrarouges à un analyseur par infrarouges (Crédit ATTT)
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Teneur superficielle
en N et C (en % en masse)
1,2
Ca
rb
one
1 CO2
(en % en vol.)
0,8 0,11
0,15 0,12
0,6
0,21 0,19
0,25
0,4 Figure 20 – Vues de sonde à oxygène (Crédit ECONOX)
e
Azot
0,2
0
0 5 10 15 20 25
Ammoniac (en % en volume)
Orifice
Gaz du four
Électrodes
en platine
Air de
référence Figure 21 – Élément sensible en zircone en forme de (sphère) il peut
Tube céramique être en forme de tube ou de rondelle (Crédit ECONOX)
ou métal
Tube en Couple
zircone thermoélectrique Tableau 5 – Exemple de caractéristiques d’une sonde
à oxygène
Figure 19 – Schéma de principe d’une sonde à oxygène
Voltage généré par la sonde 0 – 1 200 mV
& La pression partielle en oxygène de référence pO , obtenue en
2 rel
général par le balayage d’une des parois de la zircone par de l’air, Thermocouple type S et K
ainsi que celle de l’oxygène de l’atmosphère du four, peuvent être
Longueur 500, 650, 750, 850, 1 000 mm
estimées dans des conditions de travail d’un four classique (où la
pression est de 1atm) (figure 21) :
– la sonde doit être placée le plus proche possible de la charge, si
pO2 rel = 0,21 possible près d’une turbine ;
pO2 = (% O2 ) /100 – la sonde ne doit pas être positionnée dans une zone présentant
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– défaut de mesure de température : défaillance du TC intégré à Connaissant la température de rosée, les teneurs en CO et H2, il
la sonde, écart de T entre la T de contrôle de charge et la T de la est possible d’accéder au potentiel carbone ; la mesure de la tem-
sonde ; pérature de rosée nécessite quelques précautions afin d’éviter les
– vieillissement de la zircone. erreurs de mesure :
– éviter qu’une condensation ne se produise dans les tubulures
La méthode du clinquant est la meilleure méthode de vérifica- de prélèvement d’atmosphère, donc utiliser des tubulures courtes,
tion des sondes. Les constructeurs de sonde procèdent aux à l’abri des courants d’air et à une température le plus possible voi-
vérifications périodiques par la mesure directe de conductivité
sine de 20 C ;
de la zircone.
– éliminer par une filtration appropriée toutes les particules du
prélèvement d’atmosphère (essentiellement suie) qui constituent
Assez souvent, les installations industrielles sont équipées d’une des germes de condensation de la vapeur d’eau et peuvent
mesure de CO2 (couplée avec la mesure de CO) et d’une sonde à conduire à des erreurs de plusieurs degrés sur la température de
oxygène. Le processeur fait alors deux calculs du potentiel carbone rosée.
par le couple CO/CO2 et CO/O2, la régulation se faisant à partir de la
lecture CO/O2, la valeur à partir de la lecture CO/CO2 servant Moyennant ces précautions, c’est une méthode extrêmement
d’alarme sur la dérive de la sonde. précise de la détermination du potentiel carbone car les réactions
Il ne faut toutefois pas s’étonner d’obtenir des écarts de valeurs qui régissent son utilisation sont très rapides.
entre les deux mesures car il existe un décalage dans le temps de
la mesure et les zones de prélèvement ne sont pas les mêmes. On & Cas particulier des atmosphères de carbonitruration
s’attachera alors à obtenir des valeurs à écart permanent. La mesure de la température de rosée demeure une méthode uti-
& Cas particulier des atmosphères de carbonitruration lisable en atmosphère de carbonitruration pour la détermination du
potentiel carbone, et cela quel que soit le débit d’ammoniac dans
L’ammoniac intervient sur la dissociation du CO par effet de dilu- les conditions usuelles (figure 23). La température de rosée ne per-
tion d’une part et par transfert de réaction d’autre part. Pour ces rai- met pas, par contre, de remonter à l’apport d’azote dans l’acier et
sons, le contrôle du potentiel carbone par sonde à oxygène est ino- ne peut donc être utilisée que comme indicateur d’une éventuelle
pérant en atmosphère de carbonitruration. Par contre, la sonde dérive du pouvoir carbonitrurant de l’atmosphère.
peut être utilisée, si le débit d’ammoniac est figé, pour déceler
d’éventuelles dérives de composition de l’atmosphère.
4.1.3.5 Méthode du fil résistif
4.1.3.4 Mesure de la température de rosée Elle repose sur la variation de résistivité d’un filament de diamè-
Cette méthode repose sur l’équilibre de cémentation : tre très faible (0,06 mm) d’acier à très faible carbone quand ce der-
nier s’enrichit en carbone (cf. figure 24 [4]).
CO2 + H2 CO + H2O Il est ainsi possible de tracer une relation :
TR ( C) température de rosée [température à partir de laquelle, La sensibilité de mesure s’étend de 0,1 % C jusqu’à saturation du
dans des conditions opératoires déterminées (température, pres- matériau constituant le filament. Le domaine d’utilisation est com-
sion), la vapeur d’eau se condense]. pris entre 790 et 1 040 C, et la précision accessible est de
± 0,05 % C.
Différents appareils, manuels ou automatiques, permettent de
mesurer la température de rosée (cf. figure 22 [4]). Ils ont tous La méthode du fil résistif est absolue, puisque l’on mesure direc-
l’inconvénient de ne pas permettre une mesure en continu, et ils tement le potentiel carbone de l’atmosphère, et cela dans le four,
ne peuvent pas en outre être aisément étalonnés. sans besoin de prélèvement gazeux.
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Gaz Gaz
Teneur en ammoniac
Élément de (en % en volume) :
chauffage 0,8
1,25 %
Mesure de 2,5 %
l’impédance 3,75 %
0,4
5%
Serpentin de 10 %
réfrigération
0
– 12 –6 0 6 12
Enregistreur de Température de rosée (en °C)
température
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Gaz décarburant
non oxydant
Pont de
mesure Électrovannes
motorisées
Pompe Capteur
Four
Micro-
processeur
Couple
thermoélectrique
de carbonitruration, une fois fixé le débit d’ammoniac (par exem- – la modélisation de la loi d’échauffement des pièces des charges
ple, 3 % de l’injection totale d’atmosphère). à traiter, afin de déterminer la position dans le temps du seuil de
750 C (cette loi est déterminée empiriquement, car elle dépend for-
4.1.3.6 Pilotage et optimisation du cycle de traitement tement de l’installation) ;
L’utilisation des modèles informatiques permettent de prévoir les – la connaissance de l’évolution de Acm avec la température (et
transferts de matière. les éléments d’alliage) ;
– la maı̂trise du potentiel carbone ;
& À partir de cette modélisation il est possible de réaliser des sys- – la modélisation des lois de diffusion du carbone dans l’acier.
tèmes de pilotage d’un cycle de cémentation ou de carbonitrura-
tion, par une simple boucle de régulation prenant les informations Elle n’est intéressante que pour des profondeurs de cémentation
des capteurs (analyseur CO2/CO, sonde à oxygène, fil résistif essen- relativement importante (> 0,6 mm).
tiellement) et comparant le potentiel carbone mesuré au point de
consigne. Le retour se fait par l’intermédiaire d’électrovannes ou
Le principe d’optimisation réside dans la gestion d’un algo-
vannes motorisées placées sur : rithme modélisant la diffusion du carbone dans l’acier en rela-
– la conduite de gaz d’enrichissement, pour augmenter le poten- tion avec la consigne de teneur en carbone demandée en
tiel carbone ; surface.
– une conduite d’air comprimé ou surpressé pour diminuer le Le plus souvent, les séquences de temps sont fixées à partir
potentiel carbone (cette deuxième option permet de réaliser des d’éléments d’expérience. Le choix des séquences doit être tel
changements rapides de potentiel carbone et de rendre ainsi possi- que, lors de la séquence de diffusion, soit installé un gradient
bles des cycles rapides complexes, à plusieurs niveaux de potentiel de carbone décroissant.
carbone).
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moins stables que les alcènes, eux-mêmes moins stables que les
Le risque étant d’obtenir une teneur en carbone dans une alcynes.
région proche de la surface plus élevée qu’en surface (« courbe
en cloche ») défavorable sur la répartition du gradient des Ainsi, il y a plus de chance d’avoir une quantité suffisante
contraintes résiduelles. d’hydrocarbure non craqué avant d’arriver sur la surface avec l’acé-
thylène qu’avec le propane, d’où une meilleure pénétration dans
les orifices étroits (figure 28 et 29). Cet aspect répond à une des
Les systèmes dits auto-adaptatifs permettent de déterminer le applications parmi les plus importantes de la cémentation basse
temps de cémentation à partir d’une consigne de résultat. pression, celle des injecteurs à haute pression des moteurs diesel
d’automobiles.
4.2 Cémentation basse pression Par ailleurs, on constate une moindre tendance avec l’acétylène
aux dépots de « goudrons » dans les pompes.
Le développement des installations de traitement thermique Toutes ces équations sont globales, le mécanisme de transfert du
sous vide a conduit les constructeurs de matériel à explorer les carbone étant beaucoup plus complexe. Il apparaı̂t cependant que
possibilités de cémentation sous basse pression. le fait de diminuer la pression va favoriser les dissociations (de
Le principe du procédé est de cémenter directement par dissocia- gauche à droite) et, par conséquent, favoriser la libération de
tion d’un hydrocarbure à la surface des pièces et d’obtenir une carbone.
réaction de surface avec les espèces actives produites. Il repose
& Un autre phénomène concerne l’absence d’oxygène dans
sur l’activation thermodynamique de la dissociation d’un hydrocar-
bure gazeux à haute température par l’effet de réduction de la pres- l’enceinte, ce qui permet d’éviter les réactions d’oxydation des gaz
sion partielle des espèces actives. (Cf. § 2.6 en [M 1 222] dans ce ou d’oxydation interne de l’acier qui sont autant de freins à l’obten-
traité). tion de la vitesse maximale d’enrichissement en carbone.
La cémentation basse pression bénéficie donc des conditions
& Les réactions de base, dans le cas d’une cémentation au pro- optimales en termes de flux de carbone en surface.
pane, sont les suivantes [6] :
Par contre, une fois le carbone dans l’acier, et au-delà des cin-
Réaction globale : C3H8 Æ 3C + 4H2 se décomposant selon les quante premiers micromètres, typiquement altérés en cémentation
trois réactions gazeuse traditionnelle par :
– la pollution chimique de la surface (traces de graisses, d’huile
C3H8 C2H4 + CH4 d’usinage, de savons d’extrusion, etc.) ;
C2H4 C + CH4 – l’oxydation interne, qui provoque la présence dans l’extrême
C2H4 2 C + 2H2 couche superficielle d’oxygène extrêmement réactif.
Le carbone oublie son origine et l’enrichissement en carbone en
profondeur sera uniquement régi par les lois de la diffusion dans
ou C2H4 → H2 + C2H2
l’acier (première et deuxième loi de Fick, influence des éléments
ou C2H2 → 2 C + H2 d’alliage). La possibilité de mise en œuvre d’une température éle-
vée est alors importante.
& Différents gaz sont utilisés selon les constructeurs et le type de
pièces traitées :
– propane C3H8 ; HV
– éthylène C2H4 ;
– acétylène C2H2, ce dernier est actuellement le plus fréquem- 75
ment utilisé.
70
Le choix des gaz sous certaines conditions de pression font
65
l’objet de brevets. La figure 27 montre, qu’à l’exception du
méthane, les flux de transfert sont équivalents avec les trois autres 60
gaz à des températures identiques. Toutefois, la stabilité des gaz 55
avant craquage dépend de la liaison carbone, les alcanes sont
50
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45
Quantité de carbone (en g/(m2h))
200
p = 10 mbar
t = 10 min 40
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2
1 : 900 °C
2 : 950 °C C2H2 Profondeur (en mm)
150 2 : 1 000 °C Couche externe Couche interne au fond des orifices
4 : 1 500 °C C2H4
100 C3H8
50
CH4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4
3 4
0
Transfert de carbone
Figure 27 – Influence des gaz de cémentation sur le transfert Figure 28 – Efficacité de la cémentation de fins orifices (Crédit
de carbone Bodycote)
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T,P
Dureté(HV1)
950 à 1 000 °C
900 850 °C
60 kPa
800 600 °C
Réausténitisation
Austénitisation
600 °C
Enrichissement
Diffusion
700
Affinage
du grain
600
500 20 Pa
Trempe
400 Temps
Température
300 Pression
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Distance à l'entrée de l'orifice (en mm)
Figure 30 – Exemple de cycle de cémentation basse pression
C2H4 C2H4 C3H8
– très bonne pénétration dans les fins orifices (surtout avec
Figure 29 – Influence des gaz de cémentation sur la pénétration l’acéthylène) ;
dans un orifice étroit (Crédit Bodycote) – absence d’oxydation interne ;
– propreté des pièces après traitement, supprimant, dans le cas
& Actuellement, les installations fournies par les constructeurs d’une trempe au gaz, les opérations de nettoyage des pièces ;
possèdent un ordinateur permettant, à partir d’un modèle de calcul, – protection de l’environnement en raison des très faibles quanti-
de gérer le flux du carbone en surface et, par suite, la diffusion. tés d’espèces chimiques employées et sécurité en raison de la
Chaque installation a donc une logique liée au constructeur, ce qui basse pression ;
est beaucoup moins vrai avec une installation de cémentation tra- – meilleure homogénéité des couches cémentées (épaisseur,
ditionnelle, dans laquelle la gestion du cycle repose essentielle- dureté) en raison du positionnement nécessairement intelligent
ment sur la maı̂trise du potentiel carbone, accessible grâce à l’utili- des pièces dans la charge pour assurer la réussite du traitement ;
sation d’appareils standards. cette raison fait qu’après trempe, les déformations sont en général
plus faibles et plus homogènes particulièrement lors d’une trempe
En cémentation basse pression, il n’y a pas du tout d’équilibre au gaz ;
thermodynamique ; la notion de potentiel carbone n’existe – possibilité d’intégration en ligne de fabrication à cause de la
donc pas, et on ne peut utiliser ce dernier comme outil de rapidité des cycles (qui évite de rompre le flux des pièces) et du
contrôle. fait que les installations sont compactes, sans rejets polluants et
sans infrastructure spécifique ;
La gestion du cycle se fera donc, conjointement aux modélisa- – absence d’inertie de l’installation, ce qui permet de la couper en
tions précédemment citées, à partir des paramètres suivants : cas de non-utilisation (week-end, congés, etc.), d’où des économies
d’énergie.
– la température qui intervient majoritairement sur la diffusion ;
– la pression ; & Il existe aussi des inconvénients qui freinent la diffusion de ce
– le débit d’entrée d’hydrocarbure en relation avec la surface type de traitement :
active à cémenter. – le coût des installations ;
& La cémentation basse pression s’effectue dans des installations – l’absence de moyen de contrôle direct du procédé qui est à
destinées à travailler sous vide. La température n’est donc pas limi- relativiser étant donné le principe du procédé succédant des
tée, comme dans le cas des fours de cémentation gazeuse, et il est séquences à flux constant (saturant la surface) et de diffusion à
possible d’augmenter sensiblement la température de cémenta- flux nul qui peuvent se modéliser ;
tion, avec des gains notables sur la durée des cycles. – le manque de versatilité du procédé, mal adapté aux charges
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lieu de faire un revenu, le palier de maintien dans l’huile de trempe Pompe à vide Gaz cémentant
à 180 C correspond à un auto-revenu. Dans le cas de cémentation
trempe gaz, le revenu de détente est nécessaire. Ce dernier conduit Figure 31 – Schéma de principe d’une installation de cémentation
probablement à une relaxation des contraintes plus importante. ionique
Des études sont donc en cours pour mettre au point une gamme
de carbonitruration sous pression réduite trempe gaz avec un éven-
Densité minimale de puissance pour
tuel arrêt de trempe pour reproduire la trempe à l’huile chaude de une cémentation uniforme (en W/cm2)
la carbonitruration gazeuse. Le tableau 6 rapporte les résultats
obtenus dans le cadre d’une étude sur la comparaison entre la car-
bonitruration gazeuse, la cémentation basse pression et la carboni- 10
8
truration basse pression (enrichissements séquentiels en carbone
et azote via l’introduction d’ammoniac (teneur en azote comprise 6
entre 0,25 et 0,05 % jusqu’à une profondeur de 200 mm).
4
au procédé ionique.
– la température ; l’utilisation d’enceintes destinées à travailler
La figure 31 [7] décrit le principe d’une installation de cémenta- sous vide permet d’augmenter la température de traitement jus-
tion ionique. Le principe de transfert du carbone depuis l’hydrocar- qu’à environ 1 000 C et de bénéficier ainsi de son effet d’activa-
bure qui sert de source – CH4, C3H8 en général – vers l’acier est la tion ; par ailleurs, l’effet du plasma permet également de cémenter
décharge luminescente engendrée par l’action conjointe du champ à basse température (780-850 C par exemple), ce qui peut présen-
électrique et de la pression réduite. Cette décharge luminescente ter un intérêt lorsque l’on vise de faibles déformations ;
traduit la présence d’un plasma gazeux dans lequel ont lieu des – la répartition de la charge : la cémentation ne sera homogène
réactions complexes de dissociation et d’ionisation des espèces que si la décharge luminescente est homogène, d’où la nécessité
en présence. de disposer les pièces dans une charge de manière à satisfaire ce
Globalement, le résultat est la création à la surface de l’acier de critère ; l’effet d’écran est dans ce type de traitement particulière-
carbone libre adsorbé qui ensuite diffuse dans l’acier en suivant les ment efficace et toute zone où la décharge n’accroche pas ne sera
lois connues de la diffusion du carbone dans un alliage métallique. pas cémentée ;
Le phénomène de transfert de carbone est activé par le plasma, – la pression dans l’enceinte, qui est reliée aux conditions électri-
ques précédemment mentionnées mais aussi aux conditions opé-
mais aussi par le fait de travailler dans une ambiance exempte
ratoires dépendant de la géométrie des pièces à traiter (alésages,
d’oxygène ; on retrouve ainsi les avantages des procédés décrits
trous borgnes, etc.).
précédemment.
La pression dans l’enceinte est un paramètre d’autant plus
& Les performances d’une cémentation ionique vont être dépen- important à surveiller que, dans le cas de géométries complexes,
dantes d’un certain nombre de paramètres [7] : peut se produire le phénomène de cathode creuse aux conséquen-
– les conditions électriques de la décharge (figure 32) ; ces catastrophiques. La figure 33 indique les conditions
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L 4.6 Surcarburation
6 Pas d’effet de
cathode creuse L’effet d’activation du transfert de carbone à l’aide des procédés
à 1 040 °C
décrits précédemment permet d’envisager des traitements très spé-
4 cifiques tels que celui de surcarburation.
idem à 815 °C Utilisant la cémentation basse pression ou ionique, le traitement
permet de réaliser à la surface de pièces devant présenter une très
2 bonne résistance à l’usure par abrasion une couche (pouvant
atteindre 1 mm de profondeur) contenant des carbures de fer et
d’éléments d’alliage (sur un acier de type X38CrMoV5, ou des
0 nuances inoxydables X30Cr13 ou X15CrNi 17 03).
0 0,4 0,8 1,2 1,6
Pression (en kPa)
– la délicate gestion du champ électrique chaque fois que les lisée à l’époque de la cémentation en caisse, elle était alors justifiée
charges sont hétérogènes et les pièces de géométrie complexe. par la nécessité d’affiner le grain de nuances d’acier encore peu per-
formantes. De nos jours, elle n’est plus pratiquée que dans des cas
exceptionnels pour des traitements de longue durée.
4.5 Contrôle et régulation des milieux
& La simple trempe (C) est réalisée en refroidissant lentement
de carburation directe après cémentation, puis en effectuant la trempe finale après chauf-
La régulation des procédés décrits précédemment se fait sur la fage à une température très légèrement supérieure au point Ac3 de
notion de flux de carbone à travers la surface des pièces. En effet, l’acier de base. On utilise ce mode de trempe lorsque l’on veut
ces procédés sont hors équilibre thermodynamique et la notion de effectuer des reprises d’usinage entre ces deux phases de traite-
potentiel carbone ne peut pas s’appliquer. ment. Parfois, dans quelques cas plus rares, le durcissement par
trempe est réalisé à des températures plus basses (cycles A et B,
Les logiciels qui gèrent les procédés comportent deux niveaux de correspondant à une réausténisation totale de la couche et partielle
gestion : du cœur).
– les paramètres du cycle de traitement : gestion de la basse
pression, de la température, du temps, etc. ; & La trempe directe (E, F, G ou H) est le mode de trempe le plus
– les paramètres du transfert de carbone : modélisation du flux utilisé en pratique. Le refroidissement peut être fait soit depuis la
de carbone en surface et de la diffusion. température de cémentation ou de carbonitruration, soit après un
palier d’homogénéisation (F). La quasi-totalité des pièces carboni-
Actuellement, les moyens de contrôle résident essentiellement trurées et une grande partie des pièces cémentées sont réalisées
sur le contrôle des débits gazeux, et des paramètres électriques de cette façon. Ce mode de trempe est celui qui permet d’obtenir
dans le cas de la cémentation assistée par plasma, avec des déformations minimales après traitement thermique.
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Température de cémentation A B C D E F
Température de
Ac 3
transformation du cœur
Ac
m
a Température
Ac1 de transformation
Température
de la couche Traitement
0,15 % C
de détente
% de carbone Temps
A Aciers à grain contrôlé, uniquement. Affinée : excès de carbures non dissous. Non affiné : doux et usinable.
Aciers sensibles au grossissement Affinée : mise en solution de l'excès de Affiné doux et usinable : haut degré de
D carbures; rétention d'austénite résiduelle ténacité et de résistance au choc.
de grain particulièrement
diminuée
Non affinée : carbures en solution ; Non affiné mais durci.
E Aciers à grain contrôlé uniquement.
rétention d'austénite.
Non affinée : si ce traitement est combiné Non affiné mais durci.
avec une diffusion de carbone, excès de
F Aciers à grain contrôlé.
carbure évité, rétention d'austénite
diminuée, déformations minimales.
a cémentation
Température de carbonitruration G H
Ac 3
Température de
transformation du cœur
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Ac
m
Température
Ac1
0,25 % C
20 - 80 °C
% de carbone Temps
G trempe directe à l'huile (20-80 °C) suivie d'un revenu de détente a 160-180 °C.
H trempe directe par étape à l'huile chaude 160-180 °C. Autorevenu au cours du maintien dans l'huile chaude, pas de revenu, déformations plus faibles et
meilleure ténacité de la couche que le traitement G.
b carbonitruration
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Figure 35 – Influence du gradient carbone sur la chronologie Figure 36 – Cycle thermique permettant d’obtenir un cœur bainitique
des transformations avec une couche cémentée trempée martensitique
éléments d’alliage. Elle a donc une influence sur la présence éven- H = 5 ± 0,01 mm
tuelle de carbures ou de carbonitrures conformément aux indica-
tions des diagrammes d’équilibre correspondants. Elle influe égale-
ment sur la présence d’austénite résiduelle : des températures Ø 40 mm
élevées favorisent la rétention de ce constituant si le carbone est
en quantité importante. Éprouvette d'essai
Pour un acier de construction du type 16 NiCr 6 par exemple, une
variation de la température de trempe de 840 à 900 C conduit, pour Figure 37 – Déformations au traitement thermique d’aciers cémentés
un niveau de carbone de 1 %, à une augmentation de teneur en aus- trempés en fonction de la température du fluide de trempe
ténite de 4-5 % environ [9]. Une basse température de trempe est un
facteur favorable pour limiter les déformations. La température d’arrêt de trempe peut également être choisie de
façon à obtenir une structure à prédominance martensitique, mais
& Température d’arrêt de trempe
en améliorant la ténacité et en minimisant les déformations par un
C’est un paramètre important du traitement qui conditionne la arrêt de trempe à l’huile chaude entre 120 et 180 C (figure 37
structure finale et le niveau des contraintes résiduelles. L’arrêt de d’après [10]) qui permet de diminuer les gradients thermiques.
trempe peut être réalisé à une température suffisante pour former
des structures bainitiques à cœur (figure 36). On parle alors de 5.1.3 Trempe après chauffage par induction
« trempe étagée bainitique » après cémentation ou carbonitruration
et l’on réalise ces traitements soit pour obtenir une bonne combi- Bien qu’exceptionnellement employé, un chauffage par induction
naison de propriétés de résistance alliées à une bonne ténacité ou après une cémentation suivie d’un refroidissement lent et recuit
pour minimiser les déformations. éventuel peut être une bonne solution pour durcir la surface d’une
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– 10 Avant traitement
5.2 Revenu de détente
L’intérêt du revenu de détente est comparable à ceux mentionnés
Compression – 20
lors des traitements dans la masse.
Traitement par
Dans le cas des couches cémentées ou carbonitrurées, il y a lieu le froid
d’évaluer son influence sur les contraintes résiduelles. Lors d’un – 30
traitement avec arrêt de trempe à l’huile chaude, comme c’est sou- 0 0,5 1,0
vent le cas lors de la carbonitruration, un auto-revenu se produit Profondeur (en mm)
par restitution lors du refroidissement final de la chaleur emmaga-
sinée à cœur.
Figure 38 – Influence du traitement par le froid avant revenu
Des essais effectués sur des pièces traitées par cémentation sur le profil des contraintes résiduelles de couches cémentées
basse pression ont montré l’intérêt du revenu de détente. d’épaisseur 0,8 mm et de teneur superficielle en carbone de 0,95 %
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& Protection des parties à ne pas cémenter par dépôt d’une pâte de créer un oxyde de type Fe3O4 plus réactif avec le carbone que
de protection appliquée au pinceau, au trempé ou par pistolage. les oxydes passivant de type Fe2O3.
Ces pâtes, généralement solubilisées à l’eau, sont séchées à l’air
après application. Lors du séjour à haute température, elles produi- Fe3O4 + C → Fe3C + 2 O2
sent des composés à base de borates qui font barrière à la cémen-
tation. Elles s’éliminent naturellement lors des opérations de Cette pré-oxydation est très largement pratiquée avant cémenta-
trempe et lavage, si nécessaire complétées par un nettoyage méca- tion basse pression très sensible aux passivations et pollutions super-
nique (brossage, grenaillage). ficielles. Elle est alors réalisée dans le four lui-même vers 450-500 C
L’inconvénient de cette solution est le risque d’imprécision sur la par injection d’air contrôlée dans le four préalablement purgé.
délimitation des zones à protéger et l’effet sur les installations de
traitement dont les surfaces minérales ont tendance à se vitrifier
affectant leur tenue et leurs propriétés de glissement (cas des soles). 6.4 Activation par injection d’ammoniac
Le tableau 6 fait l’inventaire des différentes solutions disponibles en début de cycle de cémentation
auxquelles il faut ajouter la technique du « découvrement » par usi- gazeuse
nage ou réserve d’usinage.
Ce procédé breveté est une variante de la cémentation dite
& Protection des parties à ne pas cémenter par application d’un « accélérée ».
revêtement électrolytique de cuivre d’une épaisseur d’au moins (brevet : 0108329)
20 mm. Deux solutions sont possibles : protection des zones à
cémenter avant le cuivrage ou cuivrage total et décuivrage des Le principe (figure 39) est de chauffer sous azote jusqu’à 900 C
zones à cémenter. (1) environ puis de terminer la montée jusqu’à la température de
cémentation (960 C) avec un mélange azote + ammoniac (2 à
Les inconvénients de cette solution très efficace vis-à-vis de la
5 %) (2) pendant 20 à 40 minutes. La phase de cémentation (3) se
protection est son coût. L’enlèvement du revêtement peut être
fait sous une atmosphère provenant du craquage de méthanol pur
exigé avant emploi. Si la solution cuivrage totale et décuivrage
soit à 33 % de CO et 66 % de H2. Cette phase dont le potentiel car-
des zones actives est retenue, il y a des risques de points doux, si
bone à 960 C correspond à un potentiel carbone de 1,4 % est
ce décuivrage est défectueux. Le décuivrage peut intervenir avant,
ou après, trempe. entrecoupée de phases de diffusion à flux nul (4 et 5).
Les auteurs annoncent des gains de 10 à 20 % sur le temps total
& Protection mécanique de certaines zones : bouchons à l’entrée de traitement et un gain par un facteur 3 du flux de transfert de car-
de trous borgnes, écrous sur filets. Cette solution n’est pas garantie bone (figure 40). À temps identique, le gain en profondeur est de
à 100 % lors d’un traitement en milieu gazeux car le gaz peut se 0,1 mm pour une profondeur de 0,6 mm (figure 41).
propager légèrement.
En cémentation sous basse pression, la pénétration des espèces Temp. C (en %)
carburantes est plus probable.
En cémentation ionique, les caches métalliques voire en graphite
sont très efficaces. 1 2 3 4 5
& Surépaisseurs d’usinage et découvrement par usinage après
cémentation des zones à protéger : celles-ci sont ébauchées avant Csat
900° Évolution du Cs
cémentation à une cote au moins égale à l’épaisseur totale de cémen-
tation (tolérance comprise). L’enlèvement par usinage s’effectue 0,70 – 0,80 %
après cémentation refroidissement lent (du type « simple trempe »
(C) décrite en [M 1 226]) et éventuellement recuit d’adoucissement.
La reprise en trempe se réalisera sous atmosphère contrôlée au N NH3 CO/H2 N 0,20 %
potentiel carbone de l’acier (le temps de maintien étant court, il n’y
pas à craindre une décarburation des zones cémentées) ou en bain 2 minutes
de sels neutre ou non carburant.
Figure 39 – Cycle type de cémentation activée
& S’ajoutent à ces méthodes :
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par les traitements en bains de sels avec une relative précision sur
la partie cémentée ;
0,8
– le recuit ou revenu après trempe, des parties devant rester dou- t = 330 mn
ces par un chauffage localisé et contrôlé. Le chauffage peut être 0,7
t = 400 mn
effectué par induction ou à la flamme. 0,6
0,5 t = 175 mn
0,4 t = 210 mn
6.3 Activation par oxydation préalable
0,3
La cémentation de certains aciers particuliers [16 NiCrMo 13 t = 120 mn
0,2
(AFNOR), M-50 NiL (ASTM)] nécessite, préalablement au traitement t = 135 mn
0,1
proprement dit, une phase préliminaire consistant en une activa-
tion de la surface par oxydation à chaud suivie d’un grenaillage 0
destiné à éliminer les oxydes formés. Le traitement de cémentation 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4 1,6 1,8 2
Profondeur (en mm)
doit alors être engagé au plus vite.
Type activée h = 1,8 106g/mm2/s
Le traitement de préchauffage entre 450 et 550 C dans un four,
sans atmosphère protectrice donc oxydant suivi d’un transfert Type activée h = 0,5 106g/mm2/s
direct dans le four de cémentation, peut être considéré comme
une pré-oxydation, celle-ci a comme avantage d’éliminer par pyro- Figure 40 – Profils carbone comparés entre la cémentation activée
lyse les éventuels polluants organiques présents sur la surface et et traditionnelle
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750
700
650
8. Aspects métallographiques
600 des couches obtenues
550
500 8.1 Cas de la cémentation
450 Si l’on met de côté le cas d’une cémentation bainitique, le but
400 d’une cémentation suivie d’un durcissement par trempe est d’obte-
nir en surface une martensite riche en carbone sur un cœur ayant
350
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 une structure bainitique ou martensitique à bas carbone.
Distance (en mm) En pratique, un certain nombre d’autres constituants peuvent être
Cémentation accélérée Cémentation traditionnelle
présents dans les couches cémentées et durcies par trempe [8] :
l’austénite résiduelle, constituant de faible dureté ( ª 150 HV),
Figure 41 – Profils de micro-duretés sur pignons en 20MnCr5, figure 42 [8] ;
traitement de 330 min à 960 C la perlite ou bainite superficielle, dont la présence en surface
des couches cémentées trempées est due à un mécanisme
appelé oxydation interne (figure 43) ;
On met ici en évidence l’impact d’une activation certainement
par effet de « décapage » de la surface par l’ammoniac. Le taux la cémentite en nodules (figure 44 [8]) ;
d’azote solubilisé est très faible (de l’ordre de 0,05 % en masse la cémentite en réseaux (figure 45).
pour 0,8 % de carbone).
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Attaque Nital 4 %
grossissement 400
Attaque Nital 4 %
Attaque Nital 4 % grossissement 200
grossissement 280
Figure 47 – Transformations bainitiques (en noir) dans une couche
Figure 45 – Carbures en réseaux (blancs) aux joints des grains carbonitrurée
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