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Année universitaire 2022-2023

P.A.S.S

UE 3
Organisation des appareils et systèmes :
Aspects fonctionnels et méthodes d’études

Prs Responsables : Pr GUYE – Pr KOVACIC

F. BREGEON

Office de Polycopie de la Faculté des sciences médicales et paramédicales de Marseille

Les reproductions d’œuvres contenues dans ce document sont réalisées avec l’autorisation de CFC
(20 rue des Grands Augustins – 75006 Paris)
PASS

CONTRÔLE ET
TROUBLES DE
IBRE ACIDO-
BASIQUE :

Professeur F Brégeon
UE 3
PASS

1
PLAN

I Rappels: acides, bases, tampons:


1. Définitions
2.
3.
II- Systèmes de régulation : neutralisation, élimination
1. Neutralisation par les systèmes tampons
2. Régulation par la ventilation
3. Régulation rénale
III -
1. -basique
2. Principaux déséquilibres
compensations, systèmes régulateurs
IV Diagramme de Davenport
IV Exemples et exercices

2
I Rappels: acides, bases, tampons

1. Définitions
On appelle acide et qui

se dissocie en solution d H+ (et des anions). Un acide fort se

chlorhydrique, H- 2CO3, qui se dissocie en

en ion hydrogène et ion bicarbonate HCO3-, est un acide faible.

On appelle base

bicarbonate HCO3- est une base. C

- est une base

forte.

Pour chaque couple acide- Ka

acidité directement liée à la concentration en ions

pH = log 1/[H+] = - log [H+]

2.

par les activités cellulaires.

Le pH des urines peut aller de 4,5 à 8,5 selon la situation acido-basique du liquide

extracellulaire. Le pH du liquide gastrique est égal environ à 1 et correspond à une

3
concentration de H+ environ 4 millions de fois plus élevée que dans le sang. Les muscles

ont un pH qui varie selon leur contraction variant de 6 à 7. Le liquide céphalo-rachidien est

légèrement plus acide que le plasma sanguin.

Dans le sang, le pH du sang artériel a une composition relativement stable car il est le

moins influencé par les activités cellulaires régionales

reçoit les produits du métabolisme cellulaire

gazeuse du sang artériel rtère

. On mesurera les gaz du sang et le pH.

Ainsi, le pH sanguin artériel normal de 7,40 correspond à une concentration de 40

suj

libérés par les tissus. La [H+] intracellulaire est plus élevée (100 nmol/l)= le pH

intracellulaire est plus acide.

Des valeurs extrêmes trope basses ou trop élevées menacent le pronostic vital. La mort

peut survenir en quelques secondes si le pH sort des limites 6,7 et 8.

Ces limites paraissent très étroites mais du fait des propriétés du logarithme décimal,

toutefois elles correspondent à de larges étendues de variation de [H+].

Toute variation de pH modifie

ité membranaire (particulièrement importante au niveau des cellules


nerveuses et musculaires)
Les fonctionnements enzymatiques
La répartition du potassium
La conformation spatiale des protéines

4
3.

Les acides

distingue les aides volatiles (éliminés sous forme gazeuse),

Les apports alimentaires, principalement de la viande par le

acides aminés soufrés ou phosphorés ainsi que du métabolisme des glucides et

lipides.

On distingue des acides fixes minéraux et organiques Les acides fixes minéraux sont non

métabolisables et seront éliminés par les urines. Les acides fixes organiques sont issus du

métabolisme incomplet acide lactique,

citrique, pyruvique, acétique, corps cétoniques qui eux sont métabolisables.(peuvent aussi être

retrouver dans les urines)

La principale source de production des H+ est donc le métabolisme qui tend à

extracellulaire et donc du sang:

A partir du CO2 2O

carbonique H2CO3 :

CO2 + H2O H2CO3 H+ + HCO3-

5
Le passage de la forme gazeuse à la forme dissoute du CO2 est permis par sa solubilité.

Ainsi sa concentration dans le plasma humain sera directement liée à la pression partielle

de ce gaz selon la loi de Henry : [C] x= Px où x est une molécule, C sa concentration

dissoute, P sa pression partielle et sa constante de solubilité

Pour le CO2 dans le plasma, le coefficient est de 0,03 (CO2 dissous = 0,03 PCO2)

L par voie respiratoire ou urinaire rénale principalement

mais on retrouve également des ions H+ dans différents liquides biologiques extériorisés

comme la sueur ou les selles. Le principe de régulation homéostatique du pH portera sur

une régulation des sorties respiratoires et urinaires.

Les alcalins (bases)

Les principales sources sont les entrées alimentaires ou médicamenteuses. On les trouve

sous la forme de molécules acceptant des protons ex: HCO3 - , HPO4 2-, NH3 ou Tout sel

comme le bicarbonate de sodium

NaHCO3

Il peut apparaitre paradoxal que les agrumes, acides au gout, sont cependant une source

citrate dont le métabolisme dans le cycle de

Krebs conduit à la captation de protons.

II- Systèmes de régulation : neutralisation, élimination

neutralisation des acides par des systèmes tampons

6
urinaire. La mise en jeu de ces 3 systèmes suit une chronologie avec par ordre croissant la

mise en jeu des tampons, de la ventilation puis du système rénal

1. mise en jeu des systèmes tampons

Il existe de nombreuses molécules dans le plasma, dans les liquides biologiques, dans les

excès.

Un système tampon est un mélange de 2 (ou plus) substances chimiques liées par

une réaction réversible

(a) HA H+ + A-.

Le sens dans lequel à lieu la réaction dépend de la concentration des substances en présence et

se. Ainsi

(b) [H+][A-]/[HA] = k

Quand la concentration en H+ augmente , la réaction est déviée vers la formation

de HA, inversement si H+ diminue, la réaction est déviée vers une plus grande

libération de ceux-ci.

(c) De la même façon que pH = -log de [H+], pK = -log K

pH = pK + log[A-]/[HA] (HENDERSON-HASSELBALCH )

Le pouvoir tampon du système est maximal quand pH = pK (alors [A- ] = [HA])

Ainsi, dans le sang où le pH ambiant est de 7,4, les meilleurs tampons seront ceux dont pK =

7,4

Le tampon bicarbonate : H2CO3 H+ + HCO3-

7
= 6,10 (par rapport

HENDERSON-HASSELBALCH :

pH = 6,10 + log [HCO3-]/[CO2]

où [HCO3-] est la concentration de bicarbonates dans le plasma et [CO2] est la concentration

de CO2 dissous dans le plasma. La quantité de gaz dissous dans un liquide est égale à la

pression partielle du gaz dans le liquide que multiplie le coefficient de dissolution du gaz dans

le liquide considéré (loi de Henry). Pour le CO2 dans le plasma, le coefficient est de

0,03.(CO2 dissous = 0,03 PCO2)

pH = 6,10 + log [HCO3-]/0,03 PCO2

donc pour le plasma artériel : si HCO3-- = 24 mmol/l et PCO2 = 40 mmHg

pH = 6,1 + log24/0,03*40 = 7,40

bicarbonate

plasma. Or il est très efficace. Son efficacité est liée aux quantités élevées contenues dans le

léments de ce système sont soumis à un contrôle : le CO2

par le poumon et les HCO3- par le rein.

Les autres tampons:

Les tampons phosphates : les principaux constituants sont H2PO4- et HPO4--. Leur pK =

6,8. En concentration insuffisante

que dans le milieu intracellulaire et dans les urines.

Le tampon hémoglobine

rouge du fait de la rapide diffusion des H+ et bicarbonates à travers sa membrane. Les

8
variations de pH intraglobulaire sont minimisées par le tampon hémoglobine (Hb + H+

H-HB).

Les protéines tampon

Les protéines intracellulaires constituent le système tampon le plus important du milieu

intracellulaire. Elles possèdent des groupement acides ou basiques qui peuvent libérer ou

capter les H+ .

Les tampons urinaires

Phosphates urinaires, Ammoniac urinaire,

Au total , g ra et extracellulaires du sang,1L de

homéostatique

2. Régulation par la ventilation

Le CO2

De grandes quantités de CO2 peuvent passer de la forme liée à la forme dissoute. Une

fraction du CO2 combinée ( HbO2-NH2 + CO2

Hb-NH-COO- + H+) peuvent être libérés. De même pour la relation de dissociation de

CO2 + H2O H2CO3. Ainsi le CO2 est transporté par le sang soit libre

érythrocyte pourra etre libéré lors du passage dans

les capillaires pulmonaires

que dans le sang, le gaz diffuse de façon passive être éliminé lors de

xpiration.

Ainsi plus la ventilation augmente plus grand sera le nombre de molécules de CO2

éliminées. Si on assimile le transporteur hémoglobine à de petites voitures chargées en

CO2, et compte tenu que sa pression partielle dans le sang veineux de la circulation

9
Les gaz du sang permettant ainsi de mesure les pressio

que le pH dont les valeurs physiologiques sont dans les limites étroites. Une Pression

partielle artérielle en CO2 (PaCO2) inférieure à la limite inférieure définit une hypocapnie,

définit une hyperoxie, un abaissement correspond à une hypoxémie

Rôle des chémorécepteurs périphériques

Le système respiratoire coopère avec les systèmes cardiovasculaire et rénal pour assurer

2 et de CO2, ainsi que du pH du sang artériel

(PaO2, PaCO2, pHa). Les variations de ces paramètres sont minimisées grâce aux

modifications ventilatoires réflexes déclen s chimiques

ou chémorécepteurs. Des fibres nerveuses chémosensibles afférentes situées dans des

corpuscules (ou glomus) (carotidiens et aortiques principalement) parviennent au bulbe

toires. On trouve les

corpuscules carotidiens, situés au niveau de la bifurcation de la carotide commune et

innervés par une branche du nerf glossopharyngien (9° paire de nerfs crâniens), et les

corpuscules aortiques, situés le long de la crosse aortique et innervés par les nerfs vagues

(10° paire de nerfs crâniens). Ces corpuscules sont vascularisés par des artérioles issues du

tronc artériel adjacent, carotide ou aorte. Le débit sanguin présent au sein de ces structures

est très élevé, ce qui explique que la différence artério-veineuse y soit minime : la PO2, la

PCO2 et le pH y sont donc proches en tout point de la PaO2, la PaCO2 et du pHa. Cette

10
reflet de ces dern

Ainsi devant une baisse de la pression en O2 ou une augmentation de la pression en CO2 ou

encore une baisse du pH, ces corpuscules sont stimulés et stimulent les centres de la

ventilation ce qui entraine une hyperventilation réflexe en réponse.

Rôle des chémorécepteurs centraux

Des chémorécepteurs siègent au niveau de la surface ventrolatérale du bulbe rachidien.

quelques secondes.
De par leur situation superficielle, le milieu extracellulaire des chémorécepteurs bulbaires
est influencé à la fois par le sang circulant (barrière hématoencéphalique) et par le liquide
céphalorachidien, ou LCR (barrière hémato-méningée). Le LCR est proche des cellules
chémosensibles, la seule barrière étant représentée par une couche de cellules
épendymaires. Les compositions du LCR et du milieu extracellulaire sont très proches.
Les barrières hématoencéphalique et hémato-méningée sont peu perméables aux ions.

que la PaCO2 reste initialement normale, a donc peu de


chémorécepteurs bulbaires Au contraire, ces deux barrières sont perméables aux gaz. Toute
hypercapnie se traduit par le passage aisé du CO2 dans les espaces intercellulaires des

3- et H+ par dissociation. Les ions H+ peuvent alors


stimuler les chémorécepteurs centraux.
le CO2 en excès.

3. Régulation rénale (3e ligne)

La compensation rénale des modifications de [H+] prend des heures voire des jours mais

ce retard est largement compensé par sa puissance bien supérieure aux autres systèmes

tampons et à la ventilation.

orte a la fois sur les H+ et sur les HCO3-

11
Une

de H+ existe à tous les niveaux des tubules rénaux conférant aux urines normales leur

acidité (pH

- aldostérone. Il

pas de réabsorption.

Quand la [H+] des urines devient trop importante, le gradient de concentration est tel que

pH urinaire

limitant 4,5. Il serait

rapidement atteint si les H+ sécrétés restaient libres dans les urines ce qui est évité grâce à

leur capture par les tampons : H+ liés au tampon phosphate urinaire : HPO4--/H2PO4- ou tampon

ammoniaque: NH3/NH4+ par exemple

Tampons bicarbonates

La concentration urinaire en bicarbonate est normalement quasi nulle du fait de

branche descendante et de la branche ascendante fine de Henlé. La réabsorption des

bicarbonates passe par une combinaison avec des ions H+ . Ainsi la quantité de HCO3-

alcalinisant.

[HCO3-] plasmatique = 24 27 mEq/L

III Troubles et déséquilibres A-B

1. -basique

12
Les paramètres PaCO2, HCO3- et pH sont liés par la relation dite -

Hasselbalch

pH = 6,10 + log [HCO3-]p / 0,03*PCO2

Connaitre 2 termes de cette relation permet de calculer le 3e.

Si PCO2 est constante, la relation entre la concentration en bicarbonates et le pH est

une fonction exponentielle. Ainsi il existe une fonction pour chaque valeur de PCO2 ou

isobare qui pourra être reportée sur un diagramme (Diagramme de Davenport)

Causes des acidoses et alcaloses

-basique selon

métabolique ou respiratoire mais il existe des anomalies mixtes. Les effets

PaCO2 ou de bicarbonates sur le pH apparaissent clairement de

-Hasselbal

respiratoire et le terme reflétant

Par simplification on assimilera le système rénal et métabolique comme le même

mécanisme

2. Principaux déséquilibres acido-basiques

A pour origine principale une rétention de CO2 par chute de son élimination

respiratoire par baisse de la ventilation minute (hypoventilation en fréquence ou en volume ou

insuffisance respiratoire)

(atmosphère confinée non renouvelée).

13
Le pH est acide et la PCO2 est (cause) et les bicarbonates sont élevés (conséquence

par compensation)

2 : ce sont les excès de

H+ ou la perte directe de bicarbonates.

Le pH est acide et les HCO3- sont (cause) la PCO2 est basse (conséquence par

compensation)

production excessive ; acide

rénale des H+ associée en général à une

insuffisance de réabsorption des HCO3-(insuffisance rénale sévère)

perte excessive des HCO3- (diarrhée abondante)

2 par les poumons par hyperventilation inadaptée (stress,

spasmophilie, hyperthermie, douleur

hypoxémie

Le pH est basique et la PCO2 est (cause) , les bicarbonates sont bas

(compensation)

Correspond à la diminution des H+ libres du plasma soit par dimin

(vomissements aldostérone qui induit une perte urinaire de H+) soit par

14
leur combinaison excessive du fait de la présence de bases en excès (médicament alcalins en

général comme le bicarbonate de soude (NaHCO3))

Compensations des acidoses et alcaloses

tendre à normaliser le pH.

vers les valeurs normales.

La compens

7.40 mais pas au-delà

tteindre un pH entre 7,45 et 7,4 mais pas plus bas.

ffisamment compensé

IV Diagramme de DAVENPORT

Principe

A chaque valeur de PaCO2 correspond une relation pH-

isobare de PCO2

La PaCO2 normale est typiquement égale à 40 mmHg, le pH normal est de 7,4 et la

concentration en bicarbonates est de 24 mmHg. En reportant le pH en abscisses et la

concentration de bicarbonates par le point A

correspondant.

Si la PaCO2 est plus élevée, une courbe « parallèle » sera tracée au-dessus et

inversement.

15
En correspondant aux valeurs de pH et bicarbonates

ent appliquées ces différentes conditions de PCO2, on obtient

une droite qui reflète la quantité de tampon du milieu.

Plus il y a de tampon plus la droite est décalée au dessus de la droite de référence et

inversement.

voir tampon du sang, ainsi, plus il y a

hémoglobine dans le milieu, meilleur sera le pouvoir tampon ce qui se traduit par une droite

de pente plus forte et inversement.

raisonnement.

Comme il existe une zone de normalité et pas une valeur unique pour la PaCO 2 et les

bicarbonates, on peut donc tracer les 2 isobares de PaCO2 correspondant aux bornes

supérieures et inférieures des normales et e même pour les droites tampon.

Les composantes respiratoires et métaboliques seront utilisées pour raisonnement

avec le diagramme en positionnant les valeurs de pH et bicarbonates sur les droites tampon et

les isobares de PCO2 correspondantes.

mais la PCO2 et les bicarbonates seront éloignés des normes, le quadrant supérieur gauche

quadrant inférieur droit à une alcalose

respiratoire compensée etc.

16
REGULATION DU
MILIEUMILIEU
INTERIEUR ET
THERMOREGULATION

PASS

Pr F Brégeon

1
I- PRINCIPE DES REGULATIONS

2. Différents capteurs
II- SYSTEMES de REGULATION HYDRO-SODEE
1. Régulation impliquant le SNA, ex du baroréflexe

2. Régulation impliquant les centres hypothalamiques

3. Régulation impliquant le FAN


4. Régulation impliquant le SRAA
III- SITUATIONS DE MISE EN JEU DES REGULATIONS
1. Réponse des baro et volorécepteurs face à une hypervolémie
ou hyperpression sanguine
2. Réponse du SRAA face à une
pression sanguine
3. Réponse centrale face à une hyperosmolarité

IV- HOMEOSTASIE THERMIQUE

1. Mécanismes physiologiques de mesure de la température


2. Réponses thermorégulatrices

2
I- PRINCIPE DES REGULATIONS HOMEOSTASIQUES

1-Organisation générale (Figure Diapos 3, 4, 5)

Principes généraux

permet de maintenir de nombreux paramètres biologiques et physico-chimiques stables, dans des

limites compatibles avec la survie cellulaire et un bon fonctionnem

HOMEOSTASIE (homoios= semblable/ stasis = rester).

Les principaux paramètres essentiels à ce maintien sont

- Les concentrations en nutriments


- Les pressions partielles en oxygène et en CO2
-
- les pression
- la char
- la température
- le pH

Ces paramètres sont mesurés, ou plutôt captés, dans notre milieu intérieur par des cellules

spécialisées qui tiennent un rôle de récepteurs. Se

véhiculent une information en utilisant les voies sanguines et/ou nerveuses vers des centres

ature variée :

comportementale comme le fait de prendre une boisson en cas de déshydratation ou se couvrir

nerveuse comme le frisson thermique induit par le froid.

3
plus complexes comme des réponses neuro-hormonales impliquant de cellules spécialisées.

Certains éléments

entrées que de sorties . Plus de gain (ou entrées) que

de pertes (ou sorties) correspond à une balance positive et inversement

Balance hydrique

La quasi-

compte tenu des échanges permanents

Entrées en eau. En plus des liquides absorbés (apports sous forme liquide), les aliments aussi secs

puissent-ils nous paraître contiennent une certaine

fruits et légumes : 60-

eau est représentée par les réactions chimiques intracellulaires (oxydation métabolique).

Certai - 1 l)

par évaporation au niveau de .

Les pertes sensibles (dont on se rend compte) sont celles dues à celles

ontenue dans les fèces, et, la plus importante,

: la soif et la production

rmet une régulation neuro-

hormonale des entrées en eau par le biais de la soif qui contrôle le volume des boissons et des pertes

urinaires en H2O (via une hormone appelée ADH ou antidiurétique hormone)

Balance sodée (Figure Diapo 7)

4
La balance sodée déterm

compartiments, un équilibre entrée-sortie parfait de cet ion est indispensable au maintien de

Entrées en sodium.

Les entrées de sel représentent une grandeur non contrôlée car les systèmes de contrôle de

Sorties de sodium. Les trois façons de perdre du sel sont les pertes obligatoires (fèces, sueur) et les

pertes contrôlées (rein).

Les pertes en sodium sont une grandeur régulée au niveau du rein uniquement et ce grâce à

plusieurs systèmes de régulation neuro-hormonaux

En sorte de maintenir constant la température centrale, il faut un équilibre entre les production ou

gain en chaleur appelé thermogénèse et la déperdition thermique appelée thermolyse.

2-Les différents capteurs utiles au maintien homéostatique du milieu intérieur

Le contrôle homéostatique -basique est détaillé dans un autre chapitre.

ie des volumes, pressions et concentrations des

ainsi que de la température.

Pour leur bon fonctionnement, les cellules doivent baigner dans un liquide de concentration stable

épend de la quantité de substance et du

donc nécessaire.

5
Détecteurs pour des variations de volume et de pression (Fig Diapo 9, 10)

Le contrôler du volume ou de la pression dans les vaisseaux

et du volume plasmatique est le mode le plus direct de contrôle homéostatique

Le volume plasmatique peut être régulé de 3 façons : variations de diamètre des vaisseaux

(vasoconstriction ou vasodilatation) qui en comprimant le contenu élève la pression, variations

directe de la quantité de sodium mais à partir

r osmose car « ».

-Il existe des capteurs appelés des structures

vasculaires ou cardiaques.

ou Facteur atrial natriurétique ou ANP ainsi q

-Il existe des capteurs appelés barorécepteurs qui

du sinus carotidien : les barorécepteurs aortiques et carotidiens. Ils sont sensibles à la

tension de la paroi vasculaire. Lorsque la tension augmente, ils augmentent leur activité

frénatrice

ouvre les artères (vasodilatation) permettant à la pression sanguine de diminuer, et

inversement.

x du rein.

(Fig Diapo 11, 12)

des milieux reflète leur état de concentration en molécules.

6
1/ de variations de la quantité de substances dissoutes, 2/ de

variations

Des osmorécepteurs se trouvent dans le cerveau au

qui les entoure.

Figure diapo 12. situées au

acula densa) répondent à la baisse de la concentration en

chlore en libérant des granules de rénine. On peut les assimiler à des

Capteurs thermiques ou thermorécepteurs (Fig Diapo 13)

En situation de confort thermique, la répartition de la chaleur corporelle peut etre assimilée à un

double compartiment avec un noyau central et une enveloppe périphérique.

Le corps humain est équipé de thermorécepteurs dits centraux au niveau cérébral, et périphériques

au niveau cutané, musculaire et viscéral.


7
8
II SYSTEMES de REGULATION HYDRO-SODEE

1. Régulation impliquant le système nerveux autonome (SNA) : ex du

baroréflexe

Une variation de la pression perçue par les barorécepteurs entraine une modification de leur

activité et par voie réflexe, une modification du diamètre des vaisseaux et des modifications de

balance hydrique. Par conséquent il y aura des effets sur la pression sanguine, les volumes et les

concentrations des milieux liquidiens.

Fig diapo 14. Une élévation de pression sanguine active le frein sympathique qui entraine une

vasodilatation réflexe et donc abaisse la pression sanguine. Cette réponse est quasi instantanée.

Simultanément mais avec un effet retardé, la rénine est moins libérée. Sous la double action de la

baisse de rénine et de la vasodilatation, le débit sanguin rénal augmente ce qui entraine plus de

volume (déplétion hydro-sodée) et donc de la pression qui revient ainsi à la normale.

Fig diapo 15. Inversement une baisse de la pression artérielle -

récepteurs. Le système sympathique est moins actif (moins de frein), les vaisseaux se contractent et

vasoconstricteurs circulants (angiotensine), une baisse du débit rénal et donc une baisse de la

-sodée). Le volume sanguin et la pression sont restaurés

et inhibés par une baisse de pression seule

ou associée à une hypovolémie. Fig diapo 16.

2. Régulation via les centres hypothalamiques (fig Diapo 17)

9
La synthèse de vasopressine

hypothalamiques

postérieure et sécrétée dans le sang sous commande de ce même centre hypothalamique.

Une hypertonie active les osmorécepteurs lesquels stimulent les neurones producteurs

tubules et par conséquent la . Elle est responsable de la diminution

ouvre les aquaporines.

Un groupe de neurones situés également dans

comportementale induisant la prise de

boissons suite à la sensation de soif.

combinée des osmorécepteurs et de la soif résulte en une augmentation du volume

et autres ions par dilution)

3. Régulation impliquant le FAN (ANP) (fig diapo 18)

Au niveau rénal et périphérique ANP entraîne 1/une vasodilatation qui augmente le flux sanguin

rénal donc le débit de filtration glomérulaire (DFG) 2/une la réabsorption tubulaire de Na. et par

voie de conséquence augmente la quantité de sodium éliminé.

Il entraine une

renforce les effets natriurétiques

Au niveau central ANP entraîne


10
- tonus central sympathique

-i

4. Régulation impliquant le système rénine angiotensine aldostérone (fig Diapo

19, 20, 21)

dans de granules des cellules de la macula densa.

La rénine, mplexe : système rénine-angiotensine-aldostérone

(SRAA). La rénine est une enzyme

xtaglomérulaire qui apparait plus dense en microscopie (macula densa). La libération

stimulus sympathique beta adrénergique : ainsi tout ce qui

stimule le sympathique (comme lors du baroréflexe) active la libération

de la concentration en chlore dans le tubule .

local : il existe dans la paroi de cette artériole, des barorécepteurs sensibles aux

variations de pression sanguine. Ils induisent une réponse sympathico-

mimétique lorsque la pression locale baisse (hypotension, baisse du volume

général tel que mis en jeu lors de la réponse du baroréflexe à une hypotension

Au niveau des cellules tubulaires de la macula densa, le stimulus est la chute de la concentration

tubulaire en chlore. Ainsi une baisse de la concentration en chlorure de sodium dans le plasma et ou

dans la lumière du tubule stimule la sécrétion de rénine.


11
ique, mais au niveau rénal, il agit

uniquement sur . Il est transformé au niveau de la surrénale en angiotensine III à

Ainsi, le système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) influence le Na+ réabsorbé par la

et des effets vasoconstricteurs angiotensine.

12
III SITUATIONS DE MISE EN JEU DES REGULATIONS

Certaines situations concrètes rencontrées en soin illustrent la mise en jeu des systèmes de

régulation

1 nguine (Fig Diapo 22)

Les volorécepteurs et les barorécepteurs sont stimulés avec


pour effet une libération de FAN et mble contribue à une
baisse de pression sanguine par effet sur les vaisseaux et à une perte en eau et en Na+ qui renforce

Une hypovolémie aura des effets inverses

2. baisse de la pression artérielle (Fig Diapo 23)

existe une baisse importante de la pression artérielle. La vasoconstriction consécutive à la formation

réabsorption

efficaces que les barorécepteurs et les volorécepteurs sont peu actifs dans cette situation (cf supra)

3 Réponses centrales face à une hyperosmolarité (Fig diapo 24)

surcharge en sel ne sont pas rares.

dilution

13
IV- HOMEOSTASIE THERMIQUE

1. répartition de la température corporelle (Figure diapo 25,26, 27)

Le corps humain est assimilé à un double compartiment thermique avec un noyau (centres

quand la température extérieure est douce aux alentours de 20°c, le noyau est réduit et seuls

les viscères, le système nerveux central et les gros muscles sont à 37°c.

2. Réponses thermorégulatrices

Les variations thermiques sont donc importantes au niveau de la peau dont la température peut

varier de 20 a 40 degrés, mais pas au niveau des viscères . Les

s de répartition des températures

corporelles.

rmogénèse ou de thermolyse pour réguler sa température centrale, il

est di poïkilotherme (en opposition aux reptiles par exemple qui sont ectothermes).

3. Mécanismes de themorégulation

Les informations centrales et périphériques sur les températures locales sont véhiculées par des

n réponse,

hormonales, métaboliques, ventilatoires etc.

ur les vaisseaux , permet

environnement. EN effet, le débit sanguin permet


14
apporter localement des calories thermiques issues du noyau. Plus le débit sanguin cutané

échanges

donc une vasodilatation et un hyper en surface les

calories à éliminer. Ainsi, la fièvre ou un environnement

souvent de gonflement, les vaisseaux peuvent également être

plus visibles à la surface de la peau.

En cas de froid au contraire, les vaisseaux se resserrent (vasoconstriction), le débit sanguin

cutané diminue. Les extrémités sont les premières « sacrifiées » les doigts apparaissent froids et

blanc voir bleus.

La ventilation augmente en cas de chaleur ou de

fièv

expiré est à la température du noyau.

Le frisson thermique

de la chaleur.

De nombreuses hormones qui agissent sur le métabolisme cellulaire sont augmentées en cas

thyroïde, Adrénaline (glande surrénale, cortisol

(glande surrénale)

La fièvre

toxines

réponses de thermogénèse/thermolyse inadaptées avec pour conséquences une élévation de la

température centrale

15
utte contre le froid que contre

liés aux canicules.

16
REGULATION DU MILIEU INTERIEUR,
THERMOREGULATION
PASS UE3

Pr F Brégeon
Physiologie AMU-Ecole de Médecine
APHM respiratoires

1
I- PRINCIPE DES REGULATIONS

1.

2. Différents capteurs
II- SYSTEMES de REGULATION HYDRO-SODEE
1. Régulation impliquant le SNA, ex du baroréflexe

2. Régulation impliquant les centres hypothalamiques

3. Régulation impliquant le FAN


4. Régulation impliquant le SRAA
III- SITUATIONS DE MISE EN JEU DES REGULATIONS
1. Réponse des baro et volorécepteurs face à une hypervolémie ou hyperpression
sanguine
2.

3. Réponse centrale face à une hyperosmolarité


IV- HOMEOSTASIE THERMIQUE
1. Mécanismes physiologiques de mesure de la température
2. Réponses thermorégulatrices 2
I- PRINCIPE DES REGULATIONS

Centres cérébraux
-
amplification ou modulation

Système cible
Information
Système nerveux autonome

Système endocrinien
Voies nerveuses
et/ou sanguine
comportement

correction
Milieu intérieur

récepteurs
3
HOMEOSTASIE:

maintien de la stabilité des constituants des milieux de

du grec « homoios » (égal, semblable à), et « stasis » (état,


position)

Se fait grâce à des lois physiques, électro-chimiques et aux


activités spécialisées des cellules

Terme proposé par Cannon Walter Bradford (1871-1945),


physiologiste américain

4
Eléments régulation
Les volumes. Ex: volume sanguin ou volémie = 5-6 L
La quantité
La composition ionique, substances dissoutes ex natrémie 142 mEq/L
pH environ 7,4
Pressions: pression artérielle mmHg systolique 120, diastolique 80
Température 36,5- 37°C
mécanismes de mécanismes complexes
transfert à travers une : régulations neuro-
« membrane » hormonales

HOMEOSTASIE
5
nulle
Entrées Volume ml/j
Eau alimentaire ~ 1000
Eau du métabolisme ~ 400
oxydatif
Boissons ~ 2000
Ajustables grâce
~ 3400
à 1 système
spécialisé Sorties Volume ml/j
neuro-hormonal Pertes insensibles ~ 1000
Sueur ~ 200

Fécès ~ 200

urines ~ 2000

~ 3400 6
nulle
Entrées qté mmol/j
Alimentaires 10 100-400- 600

100 - 400
Ajustables
Sorties qté mmol/j
grâce à un
Sueur variable
contrôle par
Fécès variable
1 système
urines 100-400- 600
spécialisé

100 - 400

7
Homme = organisme HOMEOTHERME

8
2 Capteurs
Détections des variations de volume/pression
Baro et volo-récepteurs

Baro-R: tension de la paroi

Volo-R.pulmonaires, étirement

Volo-R. auriculaires, étirement

Baro-R: tension de la paroi


rein
9
baro et volo-récepteurs : mécanisme
Les plus rapides
2 principaux tissus:- artères
Innervés par le SNA orthosympathique ( )
La stimulation des baro

Barorécepteurs carotidiens => activité freinatrice


(baroréflexe)

Volorécepreurs auriculaires => activité freinatrice et


FAN

Volorécepreurs pulmonaires => activité freinatrice

Barorécepteurs rénaux => activité freinatrice (cf


cellules à rénine) 10
Détections des variations
Osmo-récepteurs hypothalamiques
ADH:
3è Synthèse dans

Stockage dans la
post-hypophyse

hypothalamus
Chiasma opt
hypophyse

11
Récepteurs au chlore des cellules tubulaires rénales
rénine

rénine rénine
Cellules granulaires
Cellules granulaires
Artériolaires
Tubulaires
(récepteurs beta)
(récepteurs au Cl-)
ß
Cl

stimulus beta Cl- dans le tubule

Pression sanguine artérielle Osmolarité (Nacl)

cellules granulaires de la macula densa (tubule rénal) afférente (néphron)


12
Détections des variations de température
Thermorécepteurs centraux
Neurones sensibles au froid
Neurones sensibles au chaud

projection -optique de

Thermorécepteurs périphériques

Thermorécepteurs au froid
Thermorécepteurs au chaud
Nocicepteurs au froid/chaud

13
1. Régulation impliquant le SNA, ex du
baroréflexe
Action des baro/volo récepteurs via le SNA
Activité des baro R => Frein

Correction immédiate
Diminution de rénine

levée de la vaso-constriction levée de la vaso-constriction


neuro-induite hormono-induite

dilatation des vaisseaux :vasodilatation


Correction différée

Plus de filtration urinaire

Déplétion hydro-sodée ( volume) 14


Et inversement

Activité des baro R =>

rénine

vaso-constriction neuro-induite vaso-constriction


hormono-induite

vasoconstriction

Moins de filtration urinaire

rétention hydro-sodée ( volume ) 15


Stimulis baro/volorécepteurs

Hyperpression (hyperpression sanguine (HTA)


seule ou associée à une hypervolémie =>
barorécepteurs activés

Hypotension seule ou associée à une hypovolémie


=> barorécepteurs inhibés

Etirement des oreillettes par hypervolémie => volo-


récepteurs activés

16
2. Régulation via les centres hypothalamiques

ADH et la soif entrainent une épargne en eau


hypothalamus
Osmo-R ADH
hyperosmolarité
centre de soif

hypophyse post
ADH

Soif ADH
apports Réabsorption H2O donc pertes U H2O
(tubules)

H2O plasma

volume plasmatique osmolarité 17

Figure 3:
3. Régulation impliquant le FAN (ANP)

Actions multisites synergiques


hypothalamus vaisseaux
ANP
ADH Diam artères
soif direct et via
rein
rénine et réabsorption
aldostérone du Na+

DFG
Donc Na filtré
pertes urinaires de Na

volume plasm.
NA plasm Pression artérielle
18
4. Régulation impliquant le système rénine
angiotensine aldostérone

Organes impliqués dans les synthèses

19
Osmolarité(NaCl)
si volémie, Pa

REIN

Ag III

RENINE

Vasoconstriction Réabsorption rénale


rénale et générale de Na+ (et eau)
=> urines et => urines et
volume LEC 20
20
Effets résumés du SRAA

Hypertenseur (augmente la pression artérielle)


Anti-diurétique
=> Épargne sodée et volumique

21
III- SITUATIONS DE MISE EN JEU DES
REGULATIONS

1. hypervolémie ou hyperpression sanguine :


réponse des baro et volorécepteurs

Si volémie ou FAN Pertes


Pression sanguine Et
Na+
correction

Et inversement!

22
2. Réponse du SRAA face à une modification
de pression sanguine

SRRA Gain de
Si P Na+
=>aldostérone
Et inversement (>eau)
correction

23
3. Réponse centrale face à une hyperosmolarité

ADH
Si osmolarité du LEC + SOIF Gain en
eau
correction

Et inversement!

24
IV- HOMEOSTASIE THERMIQUE
1. mécanismes physiologiques de mesure de la Tre

Thermocapteurs périphériques
Superficiels (peau)
Profonds : muscles, viscères

Thermocapteurs centraux (hypothalamus)

Mesurent localement la Tre, transmettent le message


par voie nerveuse vers les centres

25
Répartition de la température corporelle
noyau
Viscères
Système nerveux central
muscles

37°c :
stabilité indispensable
Si Tre > 41°c => convulsions
>43 °c => mort

enveloppe
Peau
Tissus sous-cutanés
20 - 40 °c

26
Tre centrale

Production ou gain de chaleur Pertes de chaleur

THERMOGENESE THERMOLYSE

27
hypothalamus

28
hypothalamus
(thermostat)
vaso-motricité: dilatation/
constriction
Systèmes cibles Commande sudoripare
Commande musculaire
Information involontaire (frisson) et
Système nerveux autonome muscle horripilateur
Voies nerveuses Commande ventilatoire
(hyperventilation si fievre)

Système endocrinien
Hormones thyroidiennes
Surrénaliennes (cortisol,
correction adrénaline)
Milieu intérieur Vestimentaire
comportement Activité
Thermo-récepteurs
appétit
Centraux
Intéractions sociales
périphériques
Chauffage/climatisation
29

29
2. Les réponses thermorégulatrices

1. Modification comportementale (froid et chaud)


2. Message nerveux de la contraction musculaire
squelettique (froid)
3. contraction/relâchement musculaire lisse
vasculaire =>Vasomotricité (froid et chaud)
4.
(chaud)
5. Message nerveux contraction muscle arrecteur du
poil (chair de poule)
6.
endocrines (thyroide, cortisol, adrénaline)
=>métabolisme cellulaire (froid et chaud)
30
3.Mécanismes de themorégulation

T°cutanée T° centrale

Centre intégrateur
Centre ventilatoires = hypothalamus hypophyse

comportement motoneurone Syst nerveux


sympath

Muscles vaisseaux Glandes Thyroide


squelettiques sudorales surrénale

Hyper Thyroxine
frisson Vasoconstriction sudation Adrénaline
ventilation vasodilatation cortisol
Contrôle
T lyse apports et T génèse T génèse T lyse T Génèse
pertes ou T lyse
31
MERCI

32
EQUILIBRE
HYDRO-SODE

Professeur F Brégeon
UE 3
PASS

1
PLAN
I- MILEUX HYDRIQUES OU HYDRO-SODES

1. Définitions

2. Répartition

3. Mesures

II- TRANSFERTS ENTRE COMPARTIMENTS

1. Forces motrices des transferts passifs

2. Transferts de Na+ K+ et autres solutés

3. ient de pression:
forces de Starling

4. Les différents syndromes de déshydratation et hyperhydratation

2
I- MILEUX HYDRIQUES OU HYDRO-SODES

1- Définitions

Milieux hydro-sodés intra et extracellulaire

u et de substances dissoutes qui se répartissent

contiennent de nombreux sels minéraux dont le principal dans le milieu extracellulaire est le sodium

(Na+). On y trouve également des molécules dissoutes de plus ou moins grande taille et ces milieux

liquidiens se comportent comme des solutions ioniques électrolytiques, macromoléculaires et

colloïdes.

interstitium (espaces entre les cellules) permettant de parler

de milieux extracellulaire plasmatique (le plasma est la partie liquide non cellulaire du sang et de

la lymphe) et de milieu extracellulaire interstitiel.

Notion de compartiments

Les cellules et les vaisseaux représentent des espaces délimités par leur membrane ou paroi

qui font office de séparation, on peut alors assimiler ces espaces à des compartiments. De par les

similitudes de composition et de propriétés, on peut modéliser le système en incluant toutes les

cellules comme faisant un seul compartiment et de même pour les vaisseaux et le secteur interstitiel.

Compartiment intracellulaire : Liquides intracellulaires LIC dans les cellules :

Compartiment : Liquides extracellulaires LEC dans les

3
- vaisseaux : le plasma et la lymphe : compartiment plasmatique

- situés entre les cellules (interstitium) ou liquide interstitiel :

compartiment interstitiel

biologiques mais ceux-ci ne contribuent

pas ou très peu aux échanges homéostatiques et ne sont pas décrits comme milieux hydro-

sodés. Ce sont le liquide céphalo-rachidien (LCR), la salive le liquide synovial les

Structures et tissus barrières

La membrane plasmique est une barrière de type semi-perméable c'est-à-dire

nm, substances très liposolubles comme les gaz oxygène, CO2

nécessitent toujours un transport actif (protéines, acides aminés glucose, fer, iode etc).

Cette propriété tient à sa structure -couche phospho-lipidique associée à du

cholestérol, des sucres et des protéines diverses. Cette membrane constitue une frontière entre les

milieux intra et extracellulaires avec à la fois un rôle mécanique de barrière et un rôle actif de

maintien de la composition de la cellule en laissant passer de façon sélective des substances

spécifiques.

Cette perméabilité « relative » aux différentes substances permet donc le passage de certaines

fondamentaux : la diffusion (appelée aussi transport passif) et les transports actifs. La diffusion

(diffusion simple) soit en se combinant au hasard à une protéine de transport (diffusion facilité).

4
La diffusion simple se fait soit directement à travers la couche de lipides (nécessite une grande

liposolubilité) soit à travers les canaux protéiques qui perforent la membrane (possible pour les

ont été identifiés au niveau de certaines

cellules appelés aquaporines.

Pour une membrane donnée, la diffusion simple

facteurs:

- la liposolubilité de la molécule
- sa taille
- force créant le déplacement.

Les tissus-barrières représentés par les épithéliums (tissus de revêtement) ont une

perméabilité différente de celle des membranes plasmiques, dépendant en partie des possibilités de

passage au niveau des jonctions inter-cellulaires entre les cellules qui le composent (légère

Ils sont toutefois également de type semi-

perméable.

ane considéré (peu perméable au niveau des méninges, très perméable au niveau du

glomérule )

Les échanges ent

La cellule effectue des échanges avec le milieu extracellulaire qui, lui, effectue des échanges

permet ances plus

complexes glucidiques, protéiques, lipidiques et composites).

5
compartiment

plasmatique.

tue

- au niveau du poumon, par les échanges gazeux alvéolo-capillaires qui règlent les

pressions partielles en O2, CO2, pH.

- au niveau du rein

H+ (donc du pH), et en de nombreux électrolytes

- au niveau du tube digestif

plasmatique.

selles

- au niveau de la peau par les échanges thermiques et hydroélctrolytiques,

principalement à type de déperdition par la sueur

2. Répartitions hydro-sodée

Proportions liquidiennes globales

s les 3 grands compartiments liquidiens est

- compartiment intracellulaire soit 40% du poids corporel


- 1/3 dans le compartiment extracellulaire soit 20% du poids corporel

compartiment propre
- au sein du compartiment extracellulaire le compartiment plasmatique/lymphatique
représente 5% du poids corporel et le compartiment interstitiel représente 15%.

6
Dans un tissus frais, la p : le

le squelette et le tissu adipeux étant les plus pauvres en contiennent respectivement 22% et 10%.

Le sujet âgé est moins hydraté, le nourrisson a prop

3 Mesurer les compartiments liquidiens et leurs composés dissous

Mesure des volumes des compartiments

qui se répartit de façon homogène puis en mesurant la concentration finale

compartiment de volume V, la concentration C de cette substance est tell

V=m/C

On peut également raisonner uniquement en concentrations :

C injectée X V injecté = C mesurée X V à mesurer

Cette technique de dilution de traceur peut être utilisée pour la mesure de presque tous les

ganisme à condition que

- la répartition ait été homogène

u tritiée (3H2
2
H2

utilisée car elle traverse les membranes et se répartit dans les milieux intra et extra cellulaires.

7
Le volume lulaire total peut se calculer directement en utilisant des substances

qui se répartissent dans le plasma et le liquide interstitiel mais ne traversent pas aisément les

s,

extracelulaire.

Le volume intracellulaire ne peut pas être mesuré directement et sera obtenu par différence

V intra = Vtot - Vextra

Le volume plasmatique peut se me

traverse pas aisément la paroi capillaire et reste dans le vaisseau après injection (albumine

e qui ont une forte affinité

pour les protéines plasmatiques)

. Le volume sanguin total se mesure indirectement à partir du volume plasmatique et en

: volume des globules rouges/volume

sanguin, en pourcentage) :

V sanguin total = Vplasmatique / (1- Hématocrite)

Le volume interstitiel se mesure indirectement

Vinterstitiel = V extracellulaire - Vplasmatique

Mesure des substances dissoutes, mesure des concentrations

Unités de mesure de masse

- Grammes ou milligrammes par unité de volume (g ou mg/l) .

- Moles ou millimoles par litre (symbole : mol/l ; 1 mmol = 10-3 mol: MOLARITÉ ou

MOLALITE.

La mole mesure la masse de N molécules, N étant le nombre molaire (unité de mesure du nombre

(Avogadro) de molécules : N = 6,02x1023 molécules ou atomes*)


8
ires à constituer un gramme
Le rapport entre la mol, unité chimique de masse individuelle et le gramme (unité physique de

masse générale) est donc est donc le poids moléculaire :

1 mol = poids moléculaire exprimé en gramme

Unités de nombre de particules : OSMOLARITE/ OSMOLALITE

- (symbole : osmol) est une unité identique à la mol mais elle désigne les

molécules osmotiquement actives les ayant un mouvement propre.

Le NaCl se dissociant totalement en Na+ et Cl-, chaque mole dissoute fournira 2 osmoles.

- Rité est la concentration exprimée par litre de solution finale (solvant + solutés).
-

utilisés indifféremment.
Pour simplifier, le terme OSMOLARITE sera utilisé dans le reste du cours sauf lorsque la
différentiation est nécessaire au raisonnement.

Equivalent ou milliéquivalent par litre (Eq/l, mEq/l)

Lors de leur dissolution, les molécules qui se dissocient donnent des ions chargés

électriquement (ex sodium

En raison de leurs charges, les ions dissous donnent au milieu aqueux une conductibilité électrique

On peut exprimer la concent valence.

Un équivalent N (soient 6,02x1023 )

valences. Si N atomes représentent N valences alors 1 mol = 1osmol = 1 Eq. Pour les atomes

bivale N atomes totalisent 2 x N valences, dans ce cas à 1 osmol correspond

2 Eq.

* Les ions à charge + se dirigent vers la cathode

9
Composition ionique des milieux

Milieux extracellulaires

Le plasma et le liquide interstitiel ont pratiquement la même composition ionique, les

électrolytes représentent plus de 95% des solutés. Tout changement dans un des compartiments

du milieu extracellulaire sera répercuté sur les autres compartiments de ce secteur.

La différence la plus notable est la plus forte concentration protéique du plasma (environ 70 g/l

électrolytes, bien que ces liquides soient électriquement neutres, leurs concentrations diffèrent

-Donnan (lié à la présence des protéines anioniques

non diffusibles dans le secteur vasculaire).

Dans le plasma, le sodium, le proton H+ et les bicarbonates étant les constituants électrolytiques

les plus importants quantitativement et sur le plan fonctionnel, il est nécessaire de connaître

de leur concentration sérique. La concentration en potassium

doit également être con

osmolalité équivalente du LEC est

des autres ions:

Les principaux non-électrolytes du plasma

La formule suivante permet de déterminer la concentration plasmatique à

quelques millimoles près

[plasmatique] = 2[Na] + 0,055[glucose] + 0,36[azote uréique]

Milieu intracellulaire

muscle). La composition des liquides intracellulaires est très différente de celle du secteur

10
extracellulaire car la membrane plasmique ne laisse passer que certaines substances. On retiendra

pauvre en Na+ ( 10 mEq/l rejetés en

permanence par la pompe NA/K ATPase et en Cl- mais riche en potassium ( 140 -150 mEq/l.

Le LIC est riche en anions phosphates et en protéines chargées - (protéines plus abondantes et de

nature différente de celles du LEC).

Des transferts nets entre compartiments des LIC et LEC sont observés aussi bien chez le sujet

11
II- TRANSFERTS ENTRE COMPARTIMENTS

1 forces motrices des transferts passifs

Transferts passifs

Dans un fluide (comme dans un gaz)

gradient de concentration) les molécules en agitation vont tendre à aller préférentiellement du

côté le plus concentré vers celui le moins concentré réalisant un mouvement net de diffusion

dans le sens correspondant

seul persiste

maintenir la neutralité électrique, les ions à charge positive tendent à aller vers la zone la plus

négative et inversement. Si une membrane sépare le milieu en 2 compartiments, seul les ions

auxquels la membrane est perméable pourront diffuser selon ce gradient électrique.

par le terme de gradient électrochimique

Les gradients de pression déterminent également des transferts de molécule

Si une membrane sépare ces mêmes régions

membrane perméable à la substance, la diffusion nette des molécules obéit à la loi de Fick

Flux net de matière par diffusion = f ( C, perméabilité , S )


L,M
Où C est la concentration, S la surface de la membrane, L la distance à parcourir (épaisseur de la

membrane) et M le poids moléculaire de la substance


12
+++ SI LA MEMBRANE EST IMPERMEABLE A UNE SUBSTANCE IL NE PEUT PAS Y AVOIR DE

DIFFUSION DE CELLE-CI MEME Y A UN GRADIENT DE CONCENTRATION

Osmose

Description. selon son propre gradient de

concentration.

Imaginons 2 compartiments séparés par une membrane et contenant une substance dissoute dans de

Ceci revient à dire que la concentration en eau est

Si la membrane est imperméable à la substance

dissoute donc même concentration en substance, le volume

diffusé a augmenté et est apparue une pression osmotique (ou oncotique si le soluté est une

protéine).

ent de son

compartiment initial.

égalité

entre le volume final et initial des compartiments et aucune pression osmotique « efficace »

Pression osmotique (appelée aussi colloïde) pression oncotique

13
Lorsque des molécules ne traversent pas une membrane librement, leur présence

concentr osmose). La pression

la pression osmotique. Elle est plus élevée pour une solution

très concentrée que pour une solution peu concentrée.

end du nombre de particules osmotiquement actives et non pas de leur

double de -

et le Na+).

substances dissoutes dans une solution. Elle est proportionnelle

selon :

où C = concentration en osmol/l, R = constante des gaz parfaits, , T la température en °


Kelvin.

mmHg

otéines, on parle de pression oncotique.

A noter que

membrane ou tissus barrière imperméables à elles : elles sont toujours osmotiquement actives.

Cependant, leur poids

: la protidémie plasmatique (oncentration protéique totale du

plasma) est très élevée (environ 70 g/l de protéines comparé à environ 8 g/l de Na+) mais si on

considère un PM = 70 000, cela ne représente que 7/70 000 = 10-4 = 10 mosmol/l (contre 140

mosmol/l de Na+).

14
On parlera également de tonicité pour désigner la concentration ou osmolarité, en référence

à la capacité des solutions à d

(force osmotique). Par rapport à une solution de référence (souvent le plasma en biologie

solution est hyper- hypo- iso-tonique

respectivement plus-moins-autant chargée en osmoles. Une solution hypotonique par rapport

ule rouge qui le fait éclater.

Pression hydrostatique

En raison pousse » sur les parois de son contenant, il existe

du débit sanguin pulsé par

pression hydrostatique capillaire (Pc) est supérieure à

la pression atmosphérique (positive) et tend à faire sortir les liquides du secteur plasmatique vers

Les liquides interstitiels exercent également une pression hydrostatique (Pi) qui cette fois

e, parfois négative (inférieure à la

pression atmosphérique), mais sa valeur reste normalement inférieure à celle de Pc ce qui permet à

donc du gradient résultant de ces deux forces.

le de la pression hydrostatique est le mmHg. On peut également

2O.

2 Transferts de sodium et potassium, rôle des transferts actifs

. Transferts du Na+
15
La composition des liquides intracellulaires est très différente de celle du secteur

extracellulaire car la membrane plasmique ne laisse passer que certaines substances. On retiendra

pauvre en Na+ ( 10 mEq/l rejetés en

permanence par la pompe NA/K ATPase et en Cl -). Ainsi, les transferts de Na+ entre les milieux

. Transferts du K+

Le LIC est riche en potassium (K+) ( 140 -150 mEq/l soit 90% du pool potassique total)

réintroduit au fur à mesure de sa sortie par la pompe Na/K ATPase membranaire.

De nombreux facteurs endogènes (hormones, équilibre acido-

(médicaments) modifient la perméabilité membranaire ou le fonctionnement de la pompe Na/K et

peuvent faire varier la concentration de K+ extracellulaire. Les lésions cellulaires (nécrose,

dans le LEC et modifient la kaliémie (concentration sanguine en potassium)

Les entrées de potassium sont les apports alimentaires et ne sont pas régulées (environ 50

100 mmol/j)

Bien que la part exrta-rénale (selles sueurs) des pertes en K+ soit incontrôlable, les sorties de

potassium sont régulées grâce au rein qui les adapte aux besoins afin que la kaliémie reste

est multiple, il dépend entre autres: -

( excrétion) - de la kaliémie - -basique (alcalose=

excrétion).

concentration trop élevée dans le plasma (hyperkaliémie).

16
Les facteurs modifiant les échanges cellule/milieu extracellulaire sont résumés sur la figure.

Tout ce qui fait sortir le potassium de la cellule va se retrouver dans le plasma ce qui se traduit par

une augmentation de la kaliémie et inversement.

Finalement du

corps humlain ainsi que des échanges entre plasma et cellule

. Transferts

Selon les caractéristiques de la substance et de la membrane, il existe des transferts entre la cellule

et le milieu extracellulaire et entre le plasma et le milieu interstitiel (transfert transcapillaire), ce

Le franchissement de la membrane plasmique est plus sélectif et dépend de sa sélectivité et

équipement en canaux et transporteurs. Les gaz respiratoires (O2 et CO2) très liposolubles,

diffusent passivement.

uble gradient de pressions (équilibre des

forces de Starling)

Considérant un vaisseau sanguin, PF fait passer les liquides depuis le secteur plasmatique

vers le secteur interstitiel et est déterminée par :

PF = ((Pp-Pi) ( p - i))

Où Pp la pression hydrostatique plasmatique, Pi la pression hydrostatique interstitielle, p

la pression osmotique/oncotique plasmatique capillaire, i la pression osmotique/oncotique

interstitielle.

dans le vaisseau on parle alors de réabsorption.


17
Considérant la perméabilité du vaisseau qui est pour un moment donnée une constante

appelée KF (constante de filtration) ont peut alors définir le débit de filtration :

Débit de filtration = Kf x ((Pp-Pi) ( p - i))

Kf est le coefficient de filtration (perméabilité des capillaires X surface de filtration),

Comme la pression colloïdo-osmotique ou oncotique moyenne du plasma dans le

capillaire, p, est supérieure à celle du secteur interstitiel i, la différence, (= p - i) tend

normalement à retenir culaire.

hydrostatique Pp du capillaire est supérieure à

P = Pp Pi) tend à faire sortir les solutés du vaisseau.

Si P et sont identiques en valeur absolue, aucu

En physiologie, au pôle artériel du capillaire, P >

(phénomène de filtration) ; au pôle veineux, P <

vers le plasma (réabsorption). Cependant,

accompagnés et les y

capillaires lymphatiques.

plusieurs élément de cet équilibre.

suivants augmente la filtration p p i.

correspond à Il est notable au niveau des partie du

corps qui dépendent de la gravité (les jambes chez le sujet debout) lesquelles augmentent de

volume. Le « gonflement empreinte

18
été chassée du tissu lors de la pression.

cellules c

stitiel (déshydratation) se traduira par un aspect fripé. Les tissus

peu hydratés perdent en élasticité et ne ne reviennent pas rapidement à leur état initial après avoir

été pincés ce qui donne un aspect de pli cutané

4. Les différents syndromes de déshydratation et hyperhydratation

Paramètres biologiques utiles au raisonnement

e la

composition du LEC permet de connaître la situation du LIC. De plus il le seul aisément

sa concentration que se base le raisonnement (natrémie).

La concentration en éléments non diffusibles telles les protéines plasmatiques

(protidémie) ou le volume représenté par les globules rouges par rapport au volume sanguin tel que

reflété par l (ht) dratation du LEC (car ne pouvant

diffuser elles se diluent ou se concentrent.)

En dehors des cas de destruction de tissus, les mouvements de fluides entre le LIC et le LEC

19
La concentration en sodium

LIC car il est le principal acteur des mouvements osmotiques entre LEC et le LIC.

Les différents syndromes

* (a) liquide isotonique dans le secteur plasmatique entraine :

-
hydrostatique plasmatique, une augmentation du volume du compartiment interstitiel.

- Sans modification de son osmolarité


-
du LIC

hyperhydratation extracellulaire (natrémie normale mais


hypoprotidémie )

* (b) La perfusion hypotonique dans le secteur plasmatique, entraîne

-
- Une osmose vers le secteur interstitiel puis le LIC
- Avec augmentation de volume de tous les secteurs

hyperhydration intra (natrémie basse) et extra-cellulaire (protidémie


et Hte basses)

* (C) liquide hypertonique dans le secteur plasmatique, entraîne

- du volume plasmatique
- Une osmose du LIC vers le LEC
- Entraînant une diminution de volume du LIC

déshydration intracellulaire (natrémie élevée) + hyperhydratation


extra-cellulaire (protidémie basse )

* (d) Une perte de liquide isotonique du LEC (sueur excessive, diarrhée) entraîne :

- Une perte de volume du LEC


- Sans modification de son osmolarité
- Sans modification du volume du LIC

déshydratation extra-cellulaire (protidémie et Hte élevées, natrémie


normale)

* (e) La du LEC (déficit en ADH hypophysaire) entraîne

- Une baisse du volume LEC


20
-
-
déshydrations intra (natrémie élevée) et extra-cellulaire (protidémie
et Hte élevée)

* (f) La perte de liquide hypertonique

pathologies rénales) entraîne

- Une baisse du volume LEC


- atique
-
déshydrations extra-cellulaire (protidémie et Hte élevée) et
hyperhydratation intra-cellulaire (natrémie basse)

uilibre hydrosodé

intracellulaires.

nguine (hypertension artérielle du fait de

de soif, de baisse de pression sanguine

Des systèmes de mesure suivi de régulations neuro-hormonales permettent le maintien de

majori

21

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