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La psychopathologie consiste à décrire et interpréter :

→ Psychologie du pathologique.

Psychopatho de → Pathologie du psychologique.

→ On a accès à la représentation de quelqu’un sur quelque chose.


la violence → On observe la violence dans la pathologie mentale et dans la vie
quotidienne.
Combaluzier, un prédateur

Deux problématiques : Quelques arguments historiques :


→ Si la violence n’est que pathologique, alors son expression dans la vie → On retrouve les premiers charniers avec l’apparition des Homo sapiens.
quotidienne est signe d’une souffrance psychique.
→ Parcours de l’humanité est fait de violences.
→ S’il existe une violence normale, alors son expression pathologique nous
→ Socio : différents codes pour régir les inter-relations dans les grps.
permet de la comprendre.
→ Psycho : Pulsion de mort de Freud en 1921, rôle positif de la haine dans le
psychisme humain (Klein), violence fondamentale (Bergeret).
Violence définie par : Certaines violences associées à des difficultés psy :
→ Type d’atteinte (physique, sexuelle, psycho). → Violences routières et alcoolisme.

→ Le lieu où ça se produit (travail, ville, famille…). → Violence conjugale et alcoolisme.

→ Personne qui la subit (enfant, conjoint…). → Violence sexuelle et perversion.

→ Personne qui la produit (enfant, parent…). → Violence sur la voie publique et psychopathie.

⇒ Danger de mort, handicap, séquelles, perturbations.

⇒ Différents types de violence dans la vie quotidienne.

L’apport de la pathologie : Les agresseurs sexuels : un paradigme pour les penser :


→ Tous les alcooliques ne sont pas violents, comme les pervers, → 20% des agresseurs sont condamnés, 97% hommes et 20% mineurs.
psychopathes…
→ Outils : Sexual Violence Risk (Boer et al, 1997), Evaluation rapide du risque
→ Clinique de la violence patho : sémiologie (tb conduites, des relations so…) sexuel (Hanson et Bussière, 1996), psychopathy checklist R (Hare, 2000).
+ nosographie (perversion, psychopathe, personnalité patho, tb causé par
substance).
Existence d’une histoire chez les agresseurs sexuels ? Pathologies mentales associées :
→ Kos et Dinero (1988) : abus sexuels, climat de violences familiales, cptmt → Raymond et al (1999) : tb humeur, alcoolisme, anxieux, impulsifs.
agressif non sexuel envers les femmes.
→ Tb personnalité : antisociale et narcissique ⇒ facteurs de risque.
⇒ Trauma et intérêt précoce pour la sexualité.

→ Selon les traits de personnalité (Worling, 2001) :

- antisocial et impulsif
- isolé et indépendant
- réservé et dans l’hypercontrôle
- sûr de soi et agressif

La question du passage à l’acte psychotique : Interprétations théoriques :


→ Chez les schizophrènes (Phillips, 1999) : sur 15, 12 étaient en crise au → Aspects psycho-sociaux : influence du porno, violence banalisée.
moment des faits.
→ Aspects cognitivo-cptmt : déficit en compétences sociales :
→ Typologie :
- difficulté à décoder/décrypter les signaux féminins
- 54% : agressions sexuelles non sadiques - aptitude à exécuter : manque d’empathie sous entendu par des
- 29% // opportunistes distorsions cog
- 11 // vindicatives (femmes prises pour cibles).
- 6% // agressives (tendance psychopathique).
Mécanismes cognitifs : Planification implicite :
→ Distorsion cognitive : → Stimulation mentale :

- mauvaise interprétation des faits relatifs à l’abus - il fantasme une situation précise, il va l’automatiser, signal envi déclenche
- l’acte est avoué mais l’intention des deux partis est distordue l’activation du cptmt.
- minimisation de sa part de responsabilité
→ Script cognitif :
→ Déni cognitif :
- détecter un état interne et sa signification
- évitement de ses émotions, fantasmes ou besoins physiques. - détecter un contexte interpersonnel
- utilisation de ce coping par la victime renforce l’activité d’abus.
⇒ Facilite l’accès à la victime et la stratégie d’approche.

Théories biologiques :
→ Pas de paramètre bio.

→ Anomalie chromosomiques.

→ Neurobio : anomalie système limbique (33% pédo sur 54 délinquants).

→ Imageries médicales : sujets sains : production d’un modèle de l’excitation


et l’inhibition, rend compte des dysfonctionnements.

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