Projet Etude Fab 2023 VE

Processus d’étude de fabrication(GSMI,CI1)
Pr.R.BENMESSAOUD
Powerpoint Templates
1
Objectifs du cours
Devenir capable de définir le processus de production et un avant projet de gamme de fabrication
Pouvoir choisir les moyens de production, de montage, d'assemblage en fonction des caractéristiques des produits et
en fonction des moyens de production disponibles
Devenir capable de calculer des cotes fabriqués et des côtes réglages fabriquées (Analyse et interprétation des
spécifications et des contraintes issues de la définition de produit)
Devenir capable de choisir les outils et les conditions de coupe
Devenir capable de déterminer les temps d’usinage
Evaluer des coûts de fabrication

Pr.R.BENMESSAOUD 2
Objectifs du cours
Formalisation des techniques de réglage, des paramètres de coupe et des contrôles élémentaires
Optimiser les paramètres de fabrication
Elaborer un dossier de fabrication : Contrats de phase ; Gamme d’usinage ; …
Déterminer les dispersions d’usinage
Localisation et optimisation des dispersions
Pr.R.BENMESSAOUD 3
Objectifs du cours
Mise en œuvre des moyens de production :
Organisation du poste de travail

Formalisation des techniques de réglage, des paramètres de coupe et des contrôles
élémentaires.
Préparation et mise en œuvre de la production
Analyse d'usinage
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Analyse d'usinage
Trois aspects l'étude de fabrication

Analyse d'usinage l'élaboration des gammes
l'analyse des phases
Comment définir la suite logique des opérations d’usinage pour une pièce à réaliser?
Comment choisir les machines et les outillages à employer pour réaliser des pièces bonnes, à un prix de
revient minimal?
Comment rédiger les documents nécessaires au lancement et au suivi des travaux à l'atelier?
Pr.R.BENMESSAOUD 5
Etude de fabrication :Définition
Recherche des solutions permettant l'obtention de pièces bonnes au coût minimum, par la combinaison des
informations relatives à l'ordre chronologique des opérations, à l'utilisation de main d'œuvre, de parc
machines et d'outils déterminés.
l'ordre des phases et les opérations d'usinage qu'elles

comportent
le choix des machines-outils
le choix d'outils et des outillages industrialisation d'un
bureau des les spécifications de contrôle géométrique et dimensionnel produit en vue de sa
méthodes (BM) le réglages à faire commercialisation
le choix des conditions de coupe
l'étude prévisionnelle des temps et des prix
Pr.R.BENMESSAOUD 6
Dossier d'étude de fabrication
Produit
Un produit réalisé correspond à un besoin
Equipement de production plus ou moins

Produit conçu Mise en œuvre du/des procédé/s
facile à automatiser
Difficulté d’automatiser l’équipement Procédé remis en cause Faire évoluer le produit
Produit élémentaire
Les processus de mise en œuvre pour l'obtenir sont indépendants d'un autre produit ou d'un autre besoin selon
le besoin exprimé par le cahier des charges
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Dessin de définition d'un produit
Définition de l'agencement relatif des surfaces, la distribution de la matière et les spécifications caractérisant le
produit
Projet de dessin de définition de produit
Données Cahier de charges,

Dessin d'ensemble.
Surfaces fonctionnelles,
Contenu Spécifications géométriques et
dimensionnelles
Options sur la matière
Bureau d’études (BE)
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Dessin de définition de produit
bureau d'études (BE) en concertation
avec le bureau des méthodes
le projet de dessin de définition du

Données produit,
le contexte économique et technique de
l'entreprise (données disponibles)
La disposition relative des surfaces,

La distribution de la matière,
Contenu
Spécifications géométriques et dimensionnelles
La matière et le procédé d'obtention du brut
Pr.R.BENMESSAOUD 9
Dessin de définition du produit fini
Bureau d'étude (BE) Regroupement des données nécessaires
Dessin de définition du produit

Données
Résultats de fabrication obtenus (présérie et série)
Eléments décrivant sans ambiguïté l'état de finition du

Contenu
produit fabriqué
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Dessin de définition du brut capable
Bureau des méthodes d'usinage (BM)
•Dessin de définition du produit

•Projet d'étude de fabrication
Données •Calcul des cotes fabriquées
•Procédé d'élaboration du brut
•Dessin du brut non coté
•Disposition relative des surfaces brutes de fabrication
•Plan(s) de joint éventuel(s),
•Disposition et la forme des surfaces brutes de mise en position pour
Contenu la fabrication
•Cotation fabriquée garantissant la réalisation du produit
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Dessin de définition du brut fini
Elaboration
Bureau des méthodes brut (BM)
Dessin de définition du brut capable

Données Etude de moulage ou d’estampage
Résultats de la fabrication des bruts
Eléments décrivant sans ambiguïté l'état du produit brut fini

Contenu
Pr.R.BENMESSAOUD 12
Spécifications produit
Indications contenues sur le dessin de définition du produit:
Besoin initial exploitable par les techniciens
13
Exemple
Cote sur un dessin de définition:
Distance entre 2 points appartenant à la pièce (incluse

dans une intervalle de tolérance)
Pr.R.BENMESSAOUD
Spécification géométrique
Indication normalisée sur le dessin de définition de la pièce 14
Forme, dimensions, caractéristiques de la surface, Tolérances
Fonctionnement satisfait de la pièce
Pr.R.BENMESSAOUD
Représentation d’une pièce sur le dessin de définition
Géométrie idéale de la pièce (géométrie parfaite ou

nominale)
Tolérances
Tolérances pour la géométrie réelle (écarts

géométriques autorisés ou tolérancements)
Différence entre tolérance et écart

Différence entre la dimension maximale et la
Tolérance
dimensions minimale admissible
Ecart Ordre de grandeur supérieur aux irrégularités géométriques de surfaces appelés état
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de surfaces (Rugosité et ondulation)
Tolérance géométrique
Appliquée à un élément réel (sauf pour les surfaces projetées)
Indique la dimension de la zone à l'intérieur de laquelle l'élément doit être compris
Référence :Surface nominale • Surface de forme parfaite associée à l'élément de référence réel Située à 40 mm de
la référence
Zone de tolérance • Espace limité par deux plans parallèles au plan de référence distants de 0,2 mm, situés
symétriquement par rapport à la surface nominale
Surface réelle
Pr.R.BENMESSAOUD • Doit être comprise dans la zone de tolérance 16
Types d’écarts
Ecart de forme
Caractérise la largeur de la zone dans laquelle peut être incluse la
surface réelle d'une pièce réelle 17
Ecart d'orientation
Caractérise la largeur de la zone parallèle ou inclinée, par

rapport à la référence, dans laquelle peut être incluse la
surface réelle d'une pièce
Ecart de position
Caractérise la plus grande distance entre l'élément tolérancé et

la surface nominale
Pr.R.BENMESSAOUD
Avant projet d'étude de fabrication (APEF)
Ordonner chronologiquement les phases impliquées dans le processus de fabrication d’une pièce
Ordonner les opérations de fabrication dans une même phase pour une gamme de fabrication
Mettre en position la pièce pour chaque phase
Repérer des surfaces à réaliser

Déterminer les outils et leur mode d'intervention (trajectoire et arrêt en position)
Déterminer les machines utilisées.
Feuilles de contrôle de l'Avant Projet d'Études de Fabrication (APEF)
Les feuilles de contrôle permettent d'assurer le suivi efficace du processus.
Seuls les éléments les plus importants du processus font l'objet d'une feuille de contrôle (Vérifier la possibilité d’obtenir
un bon usinage en faisant référence à la répartition des dispersions de reprise et d'usinage)
Ces feuilles sont remplies consciencieusement par chaque personne responsable ou son remplaçant et archivées une fois
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complétées. Elles permettront ainsi de comprendre l'origine d'un éventuel problème et d'y trouver rapidement un1e8 solution
Projet d'étude de fabrication (PEF)
Documents obtenus à partir de l'avant projet adopté, de la feuille de contrôle associée et validés par des
expériences et d'essais.
Eléments constitutifs
Les cotes fabriquées et les feuilles de calcul associées
Les conditions de coupe regroupés dans les contrats de phase les moyens de contrôle
Eléments nécessaires à l’élaboration du PFE
Etude d'outillage
Etablissement des fiches de réglage prévisionnel
Mise en place des feuilles de calcul des cotes fabriquées
(simulation d'usinage)
Pr.R.BENMESSAOUD 19
Etude définitive de fabrication
Dossier regroupant toutes les conditions effectives de fabrication
Réalisation des contrats de phase définitifs, Réalisation des feuilles

d'instruction éventuelles Réalisation des fiches de réglage.
Pr.R.BENMESSAOUD 20
Réalisation de l'avant-projet d'étude de fabrication (APEF)
Inventaire des critères de réalisation

Critères principaux
Méthodologie de mise en ouvre
Inventaire des critères de réalisation
Contraintes technologiques
Associations géométriques
Critères physiques
Critères économiques
Pr.R.BENMESSAOUD 21
Réalisation de l’APEF Inventaire des critères de réalisation Contraintes technologiques
Englobe les différentes moyens disponibles (outils, outillages, Machines, Lubrifiants, Matières première,…)
Type d'usinage : ébauche, finition, etc.,

Outils
Nature et dureté des matériaux usinables
Conditions de coupe admises
Les outils disponibles délimitent le choix des paramètres d’usinage
et les caractéristiques des pièces cibles Nature des trajectoires
Qualité et l'état de surface attendus
Nature et la valeur de l'usure prévisible
Etc.
Machines Nature des surfaces usinables
Types d'associations des surfaces réalisables,
Capacité de production
Les machines possèdes des caractéristiques techniques limitées
Qualité des surfaces usinables
(Géométrie,rugosité,…)
Pr.R.BENMESSAOUD 22
Gamme des paramètres de coupe
Réalisation de l’APEF Inventaire des critères de réalisation Contraintes technologiques
Outillage
Modes de prises de pièces et d'outils possibles,

L’outillage possède des caractéristiques Modes des maintiens en position
techniques limitées.
Dispersions prévisibles (Géométrie, Etat de surface,…)
Matières première
Nature des opérations d’usinage
La matière première disponible Trajectoire des outils
(Matériaux, forme,…) Modes et maintien en position
Caractéristiques des pièces
Pr.R.BENMESSAOUD 23
Réalisation de l’APEF Inventaire des critères de réalisation Contraintes technologiques Exemple
On veut usiner les surfaces en rouge (1 à 8).Pour ce fin, les surfaces associées et l’ordre de réalisation des opérations
doit être déterminé.
Contraintes technologiques
Le même outil (ex fraise 3 tailles) est utilisé pour réaliser S4 et S5
Associer S4 et S5
Le même outil (fraise à lamer) est utilisé pour réaliser S1 et S2
Associer S1 et S2
Nécessité d’éviter la déformation et la relaxation des contraintes de

la pièce lors de l’usinage
S8 sera usinée (percée) avant les surfaces S4 et S5
Pr.R.BENMESSAOUD 24
Il faut percer d’abord et après tarauder pour réaliser S6
S7 avant S6
Il faut percer d’abord pour pouvoir réaliser le S1 afin de guider

la fraise à lamer
S3 avant S1
Eviter la déviation de l’outil de perçage, de taraudage et de lamage
S4 et S5 doit s’effectuer après S6,S1,S2

Ordre obtenu
S8 S7 S3 S6 S1,S2 S4,S5
Pr.R.BENMESSAOUD 25
Cas de deux alésages sécants
Risque de coincement ou de détérioration de l'outil durant la réalisation du deuxième opération
𝐷1 ≈ 𝐷2 Réalisation du trou le plus précis en premier

Pr.R.BENMESSAOUD 26
𝐷1 ≫ 𝐷2 Réalisation du trou 𝐷2 d’abord
Rainure 2 avant trou 1 Risque de déviation de la foret
Ordre correct Trou 1 puis rainure 2

Pr.R.BENMESSAOUD 27
La pièce brute est couvert d’une couche de calamine très dure

Les outils fragiles (les outils à aléser ou les alésoirs par exemple) risque de s’user
rapidement en commençant par l’alésage 2.
Ordre Dressage de la surface 1 puis réaliser l’alésage 2
correct
Calamine : résidu charbonneux de la combustion des gaz qui se dépose notamment sur les parois des cylindres de moteurs à combustion interne et
Pr.R.BENMESSAOUD
les sièges de soupapes
28
La réalisation de la forme 1 (gorge ) rend la partie 2 de la pièce plus sollicité en flexion et en vibration durant le
chariotage
Chariotage de 2 Réalisation de la gorge 1
Pr.R.BENMESSAOUD
Ordre correct 29
Réalisation de l’APEF Inventaire des critères de réalisation Associations géométriques
La cotation du dessin de définition et la précision des machines disponibles impose le choix des associations
géométriques
Paramètres principales et décisif dans le choix

Taille des surfaces
Forme et état des surfaces
Précision des surfaces
Volume "enveloppe" de la pièce
Positions relatives des surfaces
Si la surface B a une meilleure qualité que la surface A alors elle doit être usinée en premier.
La spécification géométrique de planéité sera respecté également
Pr.R.BENMESSAOUD 30
La surface (B) est la surface tolérancée. Elle doit être perpendiculaire à la surface de référence (A)
Ordre correct Surface A puis surface B

Pr.R.BENMESSAOUD 31
La référence adoptée est commune ( (A) et (B))
L'axe considéré dans la spécification de perpendicularité est celui par A –B.
De préférence, usiner les surfaces A,B et C sans démontage de la pièce (montage entre pointes)
Les surfaces de référence sont usinées toujours avant les surfaces tolérancées
Pr.R.BENMESSAOUD
Ordre correct des opération A et B puis C 32
Réalisation de l’APEF Inventaire des critères de réalisation
Critères physiques (relatif à la pièce)
Masse
Caractéristiques du matériau (dureté, résistance à la corrosion, etc.)
Déformabilité
Critères économique
Coût horaire estimé
Délai de fabrication
Taille et le type de la série des pièces à réaliser
Cadence de fabrication
Pr.R.BENMESSAOUD 33
Possibilités techniques de la machine

Le nombre de solutions techniques envisageables diminue avec la limitation de la machine
Les associations possibles de surfaces sont limitées avec la limitation de la machine
Critère des positions relatives des surfaces (conditionne la nature et le regroupement des opérations
dans chaque phase)
Critère d'étendue des surfaces (conditionne les possibilités de prise et de reprise des pièces, donc l'ordre
des phases rentrant dans la composition de la gamme)
Si les surfaces sont réalisées dans la même phase leurs positions relatives sont fonction uniquement de la
qualité de la machine.
Si les machines outils disponibles et la cadence de fabrication le permettent, on aura intérêt à utiliser le critère
Pr.R.BENMESSAOUD
d'association maximum des surfaces 34
Critère de reprise optimum
Recherche des surfaces ou de groupements de surfaces qui permettent une bonne qualité de la liaison isostatique
On rencontre rarement une pièce pour laquelle il est possible d'usiner, dans une même phase, la totalité des surfaces
Souvent on va recourir à des reprises à chaque phase et qui doivent être faites à l'aide des meilleures
conditions de mise et de maintien en position
Critère de transfert économique
Les limitations technologiques des machines obligent parfois d'utiliser des transferts de cotes qui induisent des
diminutions des tolérances des cotes fabriquées
Pr.R.BENMESSAOUD
Frais supplémentaires de fabrication 35
Critère de transfert économique

La recherche d'une fabrication impliquant un minimum de transferts de cotes
Frais supplémentaires d'outillage
Besoin d’intégrer dans la démarche le critère de transferts économiques
Les critères précédemment indiqués ne sont pas indépendants les uns des autres, ils ne peuvent donc pas être traités
séparément
Recherche d’un compromis entre les critères.
Pr.R.BENMESSAOUD 36
Démarche classique d'élaboration des APEF
Lecture et analyse du programme de fabrication
Lecture, interprétation et analyse du dessin de définition du produit
Recherche du nombre minimum d'opérations par surface, en fonction de la qualité demandée
Inventaire du type de machines pouvant être utilisées pour la réalisation de chaque surface élémentaire
( application du critère de possibilité technique de la machine)
Evaluation du nombre maximum et de la nature des appuis compatibles avec la forme et l'étendue de chaque
surface élémentaire (application du critère de reprise optimum)
Regroupement des surfaces par type de machines utilisables ( application du critère d'association maximum)
Pr.R.BENMESSAOUD 37
Démarche classique d'élaboration des APEF
Découpage de chaque groupe en phases compatibles avec les possibilités des machines, des outils et des
outillages(application du critère de possibilités des machines)
Choix de l'ordre chronologique des phases, en fonction respectivement:

Possibilités de reprises optimum de chaque groupement de surfaces
Recherche d'une étude de fabrication à transferts économiques concernant principalement les cotes et les
spécifications des positions relatives des différents groupements de surfaces.
Pr.R.BENMESSAOUD 38
Isostatisme
Un système d'axes ( référentiel de base ) , de base X,Y,Z et avec origine O, définit les déplacements des machines-
outils
La fabrication des pièces en série impose :
Pièces disposées de la même façon par rapport aux outils et dans le référentiel
Cotation fonctionnelle
Tolérances de forme et de position
Indice de rugosité en fonction du procédé d'obtention
L'interchangeabilité
Respect des conditions du bureau
Avoir des formes simples (pour avoir, si possible, une prise de pièce
d'études (BE)
facile)
Réduire les usinages
Simplifier les montages d'usinage
Utiliser des outils normalisés
Pr.R.BENMESSAOUD 39
La mise en position isostatique
L'ensemble (pièce à usiner, porte-pièce utilisé (mandrin, étau ou montage d'usinage), machine-outil, porte-outil et
l'outil ) forme un système bouclé lors de l’usinage
Le régleur doit positionner correctement les surfaces à usiner par rapport aux surfaces qui participent à la mise en
position de la pièce dans son support
Pr.R.BENMESSAOUD 40
La mise en position isostatique Fonctions à assurer par la liaison pièce/porte-pièce
Orientation correcte de la pièce
Permettre aux surfaces usinées dans la phase d'usinage considérée d'occuper une position ,imposée par
le dessin, par rapport à d'autres surfaces (S) existant déjà sur la pièce
Mise en position isostatique de la pièce dans son porte-pièce

Toutes les pièces prennent, par rapport au porte-pièce et lors d'une fabrication en série pour que, des positions qui
ne remettent pas en cause pour chaque pièce le réglage initial des outils, tout en conservant une position
correcte des surfaces usinées Su par rapport aux surfaces S.
Maintien de la pièce dans le porte-pièce
Les efforts de coupe perturbent le moins possible la position

initiale pièce/porte-pièce
Pr.R.BENMESSAOUD 41
Repérage isostatique
Repérer la pièce dans un référentiel Surfaces d'appui sur la pièce à usiner déterminée
Respect des spécifications du dessin de définition (DD)

Prise en compte de la répétitivité de l'usinage, dans un travail de série
Pr.R.BENMESSAOUD 42
Détermination du référentiel
Référentiel Ensemble des objets mécaniques permettant d'assurer la mise en place correcte de la pièce
Référentiel en usinage Axes normalisés Machines -outils (MO)
Axe de la broche principale → Z
Axe perpendiculaire à X et ayant le plus grand déplacement → X
Axe formant un trièdre de sens direct avec Z et X → Y
Repérage de la pièce dans le référentiel
Situer la pièce par des contacts ponctuels → liaisons
Pr.R.BENMESSAOUD 43
Degrés de liberté ( principe de Kelvin)
Un solide libre dans l'espace possède six degrés de liberté relatif à un système d'axes orthogonaux (O,X,Y,Z)
(Voir figure)
Trois Translations : 𝑇𝑥 , 𝑇𝑦 , 𝑇𝑧
Degrés de liberté
Trois Rotations : 𝑅𝑥 , 𝑅𝑦 , , 𝑅𝑧
Pr.R.BENMESSAOUD 44
Conditions d'isostaticité ( liaison de mise en position)
Le solide doit rester en contact avec un solide voisin en usinage (liaison)

La liaison entre le solide S et le solide voisin S' par caractérisé par la normale (𝑛) au contact
Un solide est repéré dans l'espace par six normales en six points distincts
Normales nécessaires pour assurer le repérage isostatique
Six normales sont nécessaires et suffisantes
Conséquence
on pourra, au plus, trouver trois normales parallèles,
on pourra, au plus, trouver trois normales coplanaires
les six normales seront relatives à trois plans au maximum,
Pr.R.BENMESSAOUD 45
Les degrés de liberté d’un solides sont les déplacements et les rotations élémentaires qu’il peut faire dans l’espace
(3 translation et six rotation)
Une liaison entre deux solides est une relation de contact entre deux solides
Le degré de liberté d’un une liaison est le nombre de déplacement et de rotation indépendant autorisé par cette
liaison
Le degré de liaison est le nombre de déplacements et de rotation interdits par une liaison
Soit un point géométrique A , fixe par rapport au référentiel et en contact avec la surface BCDE du solide S.
S (pièce)
Le point ne possède plus que 5 degrés de liberté : 𝑅𝑥 , 𝑅𝑦 , 𝑅𝑧 , 𝑇𝑦 , 𝑇𝑧
46
Degré de liberté de la liaison point/solide=5
Degré de liaison =1
Pour supprimer 6 degrés de liberté d’un solide , il faut établir 6 degrés de

liaison
Pr.R.BENMESSAOUD
Décomposition et analyse
on analyse la mise en position d'une pièce prismatique (forme parallélépipédique)
1) Mise en place de la pièce sur un plan d'appui de grande dimension.

Cet appui est matérialisé par un appui sur 3 points situés sur la surface SR1(plan XY).
La pièce, en appui sur ces trois points, perd trois degrés de liberté, la translation
suivant z et les deux rotations suivant les axes x et y, soit (Tx, Ty, 0; 0, 0, Rz).
Pr.R.BENMESSAOUD
2 - Mise en place de la pièce sur un appui linéique. Cet appui est matérialisé par un appui sur 2 points appartenant à
la surface SR2 (ZY). Les deux points doivent être sur une ligne parallèle au plan SR2. Les deux points ne doivent pas se
trouver sur une droite normale à SR1.
La pièce en appui sur ces cinq points perd cinq degrés de liberté, les deux rotations suivant les axes x et y et la
translation suivant z déjà définis, plus la rotation suivant l'axe z et la translation suivant x soit (0,Ty,0; 0,0,0)
Pr.R.BENMESSAOUD 48
3 - Mise en place de la pièce sur un appui ponctuel (6). Cet appui est matérialisé par un appui sur 1 point appartenant
à la surface SR3 (ZX). La pièce en appui sur ces six points perd ses six degrés de liberté. Elle est donc immobilisée la
remise en position pourra alors se faire à l'identique.
Pour pouvoir usiner cette pièce il sera nécessaire de la maintenir en position à l'aide de maintiens en position qui seront
montés en opposition aux point d'appui.
Pr.R.BENMESSAOUD 49
Lorsque l'on applique simultanément ces mises en positions successives, on obtient cette situation composée :
-d'un appui plan (1, 2, 3),
-d'un appui linéique (4, 5)
-d'un appui ponctuel (6).
La pièce ne peut plus bouger sans quitter le contact avec un point d'appui. La répétabilité de la mise en position est alors
obtenue. Il ne restera plus maintenir la pièce en appui sur sa mise en position
Pr.R.BENMESSAOUD 50
- Les symboles sont toujours placés du côté libre de la matière, normalement à la surface.
- Chaque symbole précise la suppression d'un degré de liberté
-Chaque pièce possède 6 degrés de liberté.
-L'mmobilisation en position d'une pièce nécessitera au maximum 6 symboles de base.
- Chaque surface concernée par la MIP doit être à l'origine d'une cote de fabrication.
51
- Attention le Maintien en Position ne participe pas à la Mise en Positon.
MIP : Mise en Position

MAPPr.R.BENMESSAOUD
: Maintien en Position
Représentation normalisée d'un degré de liaison
Le symbole de base est représenté ci-après. Il est noirci pour une meilleure visualisation.
La projection éventuelle du symbole est un cercle avec hachures quadrillées.

Ce symbole est placé sur la surface spécifiée ou sur une ligne d'attache, du côté libre de matière.
Ce symbole est également normal à la surface.
Pr.R.BENMESSAOUD 52
Représentation normalisée d'un degré de liaison Liaisons isostatiques élémentaires
Liaison ponctuelle (LP)
La liaison ponctuelle est une liaison permettant d’enlever à un solide un degré de liberté (1 translation)
Pr.R.BENMESSAOUD 53
liaison linéaire rectiligne (LR)
Ce type de liaison permet de supprimer à un solide deux degrés de liberté : une translation et une rotation
Pr.R.BENMESSAOUD 54
Liaison linéaire annulaire (LA) : gouttière, anneau, .
La liaison linéaire annulaire est une liaison utilisée pour bloquer sur un solide 2 degrés de liberté de type translation.
Pr.R.BENMESSAOUD 55
Mise en position par liaison appui plan (AP)
La liaison appui plan permet de supprimer sur une surface une translation et deux rotations
Pr.R.BENMESSAOUD 56
La mise en position par liaison rotule
La liaison rotule est utilisée pour bloquer sur une sphère 3 translations.
Pr.R.BENMESSAOUD 57
La mise en position par liaison pivot glissant (verrou)
Le pivot glissant est une liaison constituée de 2 liaisons linéaires annulaires ou de 2 liaisons
linéaires rectilignes.
Leur utilisation simultanée permet de supprimer 2 translations et 2 rotations.
Pr.R.BENMESSAOUD 58
La mise en position par liaison pivot (rotoïde)
Cette liaison est composée d'une liaison pivot glissant et d'une liaison ponctuelle.
Elle permet de bloquer 5 degrés de liberté sur une pièce : 3 translations e 2 rotations
Pr.R.BENMESSAOUD 59
Choix des surfaces de mise en position
Mise en position est isostatique
Principe fondamental
Nombre des degrés de liaisons (normales) =Nombre de degrés de libertés supprimés
Choix des surfaces de mise en position Règles de choix
Règle 1
La surface choisie doit être suffisamment grande relativement au

nombre de normales 60
Règle 2
Une cote relie la surface usinée à la surface de mise en position
Pr.R.BENMESSAOUD
Choix des surfaces de mise en position Règles de choix Exemple
On veux usiner une série de pièces avec une cote BE comme indiqué ci-dessous :
Pour respecter la spécification, il est nécessaire d’établir une MEP correcte.
Selon les dispersions sur les longueurs des pièces brutes obtenues, on distingue les trois cas :
Cas 1
Pr.R.BENMESSAOUD 61
Selon les dispersions sur les longueurs des pièces brutes obtenues, on distingue les trois cas :
Cas 2
Cas 3
Pr.R.BENMESSAOUD 62
Solution 1
Un seul réglage est effectué pour toutes les pièces
La mise en position est située à droite de la pièce
La position de l'outil fixe par rapport à la machine (en travail de série)
Pr.R.BENMESSAOUD 63
Solution 2
La mise en position est située à gauche de la pièce

Avec une MEP judicieuse l'ensemble des pièces de la serie
sera correctement usiné
Pr.R.BENMESSAOUD 64
Choix des surfaces de mise en position Règles de choix Règle 3
Le nombre de normales sur chaque surface dépend de la précision de la cote
Le nombre de normales augmente avec la précision de la cote
Règles de disposition des normales (Fondamental)
Espacement suffisant des normales de repérages afin d'assurer une meilleure stabilité de la pièce durant l'usinage
Pr.R.BENMESSAOUD 65
Ne pas placer une normale de repérage dans un endroit où il supprime un degré degré de liberté déjà interdit
par une autre normale
Exemple 1
Pr.R.BENMESSAOUD 66
Exemple 2
Ne jamais placer plus de trois normales contenu dans un plan
Les points de contact ne doivent pas être en ligne droite
Il ne faut jamais placer plus de six normales pour obtenir une mise en position isostatique
Pr.R.BENMESSAOUD 67
Cas exceptionnel : l'hypostatisme, pour l'usinage des pièces cylindriques montées en l'air
Hypostatisme: au moins une pièce conserve au moins une possibilité de mouvement
Pr.R.BENMESSAOUD 68
Cotation fonctionnelle
Calculer ou choisir les jeux, serrages, positions relatives des pièces pour un bon
fonctionnement du système
Rechercher la nature des cotes et spécifications fonctionnelles à porter sur chaque pièce
du système
Distribuer sur ces cotes et spécifications les tolérances de jeu ou de serrage initialement
fixées
Exemple (Analyse fonctionnelle d'un assemblage)

Considérons l'assemblage du pignon arbré 1 et du porte-foret 2
Pr.R.BENMESSAOUD 69
Cotation fonctionnelle Exemple (Analyse fonctionnelle d'un assemblage)
Conditions de fonctionnement
Immobilisation du porte foret par rapport au pignon
Centrage du porte-foret par rapport au pignon

(positionnement cylindrique)
Immobilisation du porte foret par rapport au pignon

Vis (liaison hélicoïdale) et contact surfacique (P)
Liaison complète entre les 2 pièces
Condition pour un contact surfacique (P)
Longueur 𝐴1−2 inférieure à la profondeur de taraudage 𝐴1−3

Pr.R.BENMESSAOUD 70
Jeu Mini=1mm et Jeu maxi=5mm
Cotation fonctionnelle Exemple (Analyse fonctionnelle d'un assemblage)
Conditions de fonctionnement
Conditions pour Centrage du porte-foret par rapport au pignon (positionnement cylindrique)
Jeu Mini=0 mm et Jeu maxi=0.04 mm
Cotes de fabrication
Le contrôle tout au long du processus de fabrication impose la connaissance de plusieurs autres cotes que les
cotes fonctionnelles. Ces cotes concernent :
La pièce brute
Les cotes intermédiaires (d'ébauche et de demi-finition)
Certaines cotes fabriquées issues d'un transfert de cote imposé par la limitation des possibilités des
machines et des outillages ou par une diminution du coût des outillages
Pr.R.BENMESSAOUD 71
Cotes de fabrication Définition
Une cote fabriquée ou d’usinage est l'ensemble borné st ordonné des dimensions des pièces d'une série, dimensions
définies entre deux points d'une surface ou de deux surfaces concernées d'une même phase
Objectif
Recherche et calcul des cotes et spécifications fabriquées qui sont les éléments à contrôler après chaque séquence de
fabrication
Méthode
Le calcul des cotes est fait à partir des cotes fonctionnelles portées sur le dessin de définition et des cotes conditions
imposées par le préparateur
Pr.R.BENMESSAOUD 72
Cotes de fabrication Définition
La cote d'usinage ou de fabrication est obtenue sur la pièce, dans un travail de série, à l'aide des outils ayant fait
l'objet de réglages préalables ( pour avoir une rentabilité et l'interchangeabilité des pièces).
Avec une même prise de pièce, au moins une des cotes de fabrication à pour origine la surface de la pièce en contact
avec le référentiel de mise en position
Situer les usinages réalisés par rapport aux surfaces choisies comme référence
Pr.R.BENMESSAOUD 73
Recherche d'une cotation de fabrication
Les surfaces impliquées dans la cotation de fabrication, dans une phase, sont :
Surfaces qui participent à la mise en position des pièces
Surfaces réalisées (usinées)
Pr.R.BENMESSAOUD 74
Recherche d'une cotation de fabrication Règle de base à respecter
Le régleur ou l'opérateur ne doivent pas avoir des calculs à effectuer pour les productions de série
Cotes recommandées
Cotes de réglage des outils et des butées de la machine en connaissant les dispersions du procédé.
Cotes à satisfaire sur les pièces mais utiles au régleur ( évitant des calculs)
Connaissant bien la machine et les cotes tolérancées à obtenir, le régleur peut réaliser certains réglages avant ou pendant
l'usinage de la première pièce ; après contrôle de cette première pièce, il fait les réglages possibles
Pr.R.BENMESSAOUD 75
Cotes de fabrication Catégories
Selon les éléments référentiels utilisés pour effectuer les réglages des outils coupants les cotes de fabrication sont
classées en trois catégories :
Les cotes dites « cotes-machines » (Cm),

Les cotes dites « cotes-appareillages » (Ca),
Les cotes dites « Cotes-outils » (Co).
« Cotes - machines" (Cm)

Cotes définissant la forme et la position des surfaces usinées, entre le référentiel pièce et le plan de travail de l'outil (ou point
générateur de l'outil) lorsque celui-ci (référentiel pièce) est réglé par rapport aux éléments de mise en position
Pr.R.BENMESSAOUD 76
Cotes machine en fraisage
Cotes machine en Tournage
Pr.R.BENMESSAOUD 77
78
Cotes de fabrication Catégories Cotes appareillage
Cotes obtenues à partir d'un appareillage ou par un gabarit de copiage
Les trajectoires des outils sont imposées par des appareillages dont les positions sont définies par
rapport à des référentiels fixés
Appareillages:
Appartenant à la machine : verniers, butées mécaniques, etc.
Indépendants de la machine : plateaux diviseurs, dispositif de copiage, canons-guides des alésages, etc.
Cotes appareillage
Pr.R.BENMESSAOUD 79
Gabarit de copiage
Cotes de fabrication Catégories Cotes-outils (Co)
Cotes définissant la forme, la dimension, la précision des surfaces usinées données, par l'outil (foret, alésoir, fraise 3 tailles)
ou par l'association de plusieurs outils travaillant simultanément (train de fraises) et réglées par des cotes machines ou
cotes appareillages
Cotes outils: Alésoir et fraise à lamer
Pr.R.BENMESSAOUD 80
Cotes de fabrication Catégories Cotes-outils (Co)
Les surfaces définissant la cote de fabrication sont réalisées par des outils réglés entre eux On distingue deux
situations :
Les outils sont différents et sont réglés entre eux par l'intermédiaire d'un élément support (outils sur porte-outils,
plaquettes amovibles sur support),
Les différentes arêtes de coupe appartiennent à un outil monobloc et sont réglées entre elles
par construction puis affûtage (outils de forme de tournage, forets, fraises à rainurer).
Pr.R.BENMESSAOUD 81
Au moment de choisir le procédé d'usinage, le préparateur peut hésiter pour l'adoption d'une cote-outil , d'une cote-
machine, ou d'une cote-appareil. Il est conseillé de procéder respectivement :
Une cote outil est souvent préférable à une cote-machine

La dispersion d'une cote outil est en général plus faible que celle d'une cote dont les causes de dispersion sont beaucoup
plus nombreuses.
Une cote-outil réalise 2 surfaces associées alors qu'une cote-machine n'en réalise qu'une seule, d'où
l'avantage économique pour les travaux de série, cette solution permettant le groupement de surfaces à l'usinage.
Une cote appareil est souvent préférable à une cote-machine
La dispersion d'une cote-appareil ne dépend essentiellement que de la précision de cet appareil.

La machine est banale, donc moins coûteuse, et un ouvrier de qualification moyenne peut suffire
Pr.R.BENMESSAOUD 82
Cotes de fabrication Catégories Choix des surfaces de départ
Le choix s'appuie sur les considérations suivantes :

La plus grande surface servira généralement pour l'appui, tandis que la plus grande longueur sera utilisée pour
l'alignement.
Le choix sera ensuite guidé par d'autres éléments comme par exemple la méthode d'obtention du produit brut ou
parfois en fonction des considérations liées aux impératifs fonctionnels
Emplacement des points d'appui
La mise en position (MEP) d'une pièce nécessite 6 points de contact mais parfois ce nombre n'est pas suffisant pour
empêcher la pièce de fléchir, à cause de facteurs comme son propre poids, l'action du bridage, ou l'action des efforts de
coupe. On placera dans ce cas des points d'appui réglables.
En règle générale on espace les points d'appui car plus ils sont espacés moins l'erreur qui se produira sera grande, dans
le cas contraire il se produirait un phénomène d'amplification.
Pr.R.BENMESSAOUD 83
Cotes de fabrication transfert de cotes (TC) Définition
Le transfert de cotes (TC) est un moyen de calcul permettant la détermination des cotes utiles à la fabrication
Méthode
Cf1, correspondant à la cote A du dessin de définition, est
obtenue directement en cote machine.
Cf2 (ou X) est la cote-machine nécessaire au réglage de
l'outil; elle ne figure pas sur le dessin de définition
A et B sont les cotes fonctionnelles. Elles sont concernées par
le transfert pour l'obtention de la cote fabriquée avec
X=A+B
B est à considérer spécialement, car elle touche la surface
usinée et va donc être supprimée pour cette phase
B est la cote condition, elle devient la résultante des autres
cotes A et X .
Ainsi : ITB=ITX+ITA où IT signifie intervalle de tolérance.
OnPr.R.BENMESSAOUD
considère généralement que l'IT de la CC doit être supérieur ou égal à la somme des IT des Cf 2
Cotes de fabrication transfert de cotes (TC) Méthode
Généralisation
IT cote condition = Somme des cotes intervenant dans le transfert (y compris la cote
à calculer)
IT de la nouvelle cote à calculer = IT cote condition - Somme des IT autres cotes

intervenant dans le transfert
Pr.R.BENMESSAOUD 3
Pour éviter les erreurs, il est souhaitable de tracer la chaîne de cotes (appelée chaîne de transfert)
La représentation graphique de la chaîne de transfert est appelée graphe de transfert
La lecture du graphe permet de trouver l'équation logique de la cote condition.
B cote condition, et X, étant de même sens, alors que A est de sens contraire.
B=X-A
Pr.R.BENMESSAOUD 4
Nous définissons l'ensemble E1 des positions occupées par le plan F1 défini à partir
du plan F2 par les cotes Rmini et Rmaxi
On notera E2 l'ensemble des positions occupées par le plan F2 défini par les cotes
Cf1mini et Cf1maxi à partir du plan associé à la surface brute B1
A partir de l'équation de la cote résultante B = X - A (ou encore R=C f2 - Cf1), les
conditions suivantes sont à respecter :
Bmax=Xmaxi-Amin
Bmin=Xmin-Amax
Nous pouvons ainsi calculer numériquement les bornes de la cote fabriquée Cf2.
Pr.R.BENMESSAOUD 5
Traitement des gammes d'usinage
Schéma directeur de la méthode de

réalisation des gammes
d'usinage
Pr.R.BENMESSAOUD 6
Traitement des gammes d'usinage Etapes
Repérage des surfaces usinées et brutes à partir du dessin de définition

Connaissance des caractéristiques principales de la pièce (matière, dimensions et formes)
Connaissance des caractéristiques principales des surfaces brutes ( nature, formes et dimensions de ces surfaces)
Connaissance des caractéristiques principales des surfaces usinées (Nature, formes, dimensions, précision, cotation
relative à chaque surface, cotes entre surfaces usinées et surfaces brutes
Établissement des liaisons d'ordre dimensionnel et/ou géométrique entre les surfaces brutes et usinées ou entre les
surfaces usinées seulement
Pr.R.BENMESSAOUD 7
Compléter le document "tableau des opérations élémentaires".

Remplissage du tableau "groupement évident des opérations".
Recherche des groupements évidents de surfaces pouvant être réalisées par le même outil par exemple (ou par
plusieurs outils associés) ou encore par le même type d'opération (les ébauches)
Remplissage du document récapitulatif regroupant les contraintes d'antérorité, dimensionnelles et géométriques.
Procéder à l'établissement du "tableau des niveaux« (détermination des niveaux d'usinage et le groupement
d'opérations par phases)
Pr.R.BENMESSAOUD 8
Détermination des niveaux d'usinage:

On va totaliser d'abord, dans la colonne prévue, l'ensemble des antériorités indiquées sur les lignes. Les
surfaces (ou les opérations) ayant obtenu zéro (donc aucune contrainte d'antériorité) seront réalisées en
premier lieu. La détermination des opérations de niveau 1 est faite en supprimant dans le tableau des
niveaux les colonnes correspondant aux surfaces ou aux opérations ayant obtenu zéro sur la ligne. On
effectue une nouvelle sommation , des zéros apparaîtront maintenant au niveau 1.
Groupement des phases:
Après avoir placé verticalement les niveaux et sur chaque ligne de ceux-ci les opérations élémentaires on
procède au groupement des opérations en prenant en compte les considérations d'antériorité type
réalisation par le même outil ou groupement évident par type de surfaces, etc. Le regroupement se fera
également sur la base des considérations économiques, des possibilités techniques, du parc machines
disponible, etc.
Pr.R.BENMESSAOUD 9
Contrat de phase Définition
Le contrat de phase (CPH) est un document contractuel entre le bureau des méthodes, qui le rédige, et l'atelier de
fabrication, qui l'applique.
Il détaille les opérations d'usinage d'une phase définie dans l'avant projet d'étude de fabrication.
Lorsque le poste d'usinage est stabilisé, en tenant compte des résultats des essais (choix d'outils ou de conditions de
coupe différents par exemple), le document portera le nom de contrat de phase définitif ou stabilisé.
Pr.R.BENMESSAOUD 10
Contrat de phase Contenu
Mode d'usinage (tournage, fraisage,...)

Numéro de phase
Zone 1
Type de machine utilisée
Nom de la pièce et de l'ensemble
Nombre de pièces et cadence
Informations relatives à la phase et à la pièce
Pr.R.BENMESSAOUD 11
Surfaces à usiner, en trait fort

Normales de repérage avec la symbolisation technologique (2ème partie de la norme)
Repérages des surfaces usinées et de mise en position
Zone 2 Cotes fabriquées (Cf)
Tolérances géométriques et état de surface
Éventuellement la représentation schématique des outils de coupe (trajectoires)
Dessin de la pièce en position d'usinage et dans l'état

où elle se trouve à la fin de la phase
Pr.R.BENMESSAOUD 12
Nature de l'opération
Zone 3 Niveau de finition (ébauche, ½ finition, finition)
Cotes fabriquées
Informations relatives aux opérations à effectuer
Pr.R.BENMESSAOUD 13
Type d'outil (fraise 2T, outil à aléser, foret,...)

Nature de l'outil (carbure, ARS ..)
Zone 4
Caractéristiques dimensionnelles (diamètre, nombre de dents, rayon de
bec,...)
Noms et caractéristiques des instruments de contrôle
l'indication des cotes contrôlées.
Informations relatives aux outillages de coupe et de contrôle
Pr.R.BENMESSAOUD 14
V : Vitesse de coupe [m/min]

N : Fréquence de rotation [tr/min]
f : avance par tour [mm/tr] (tournage)
a : avance par dent [mm/dent] (fraisage)
Zone 5 Vf (ou A) : Vitesse d'avance [mm/min] (en fraisage)
ap : profondeur de passe [mm]
n : nombre de passes
Lc : longueur de coupe (de la passe) [mm]
Informations sur les conditions de coupe
Pr.R.BENMESSAOUD 15
Contrat de phase Contenu Eléments de mise en position
Symboles représentant sur la partie graphique (NFE 04-013 )
Chaque symbole (voir figure suivante) est construit à l'aide d'un certain nombre d'éléments additifs dont le rôle est de
préciser :
la fonction de l'élément technologique ;
la nature du contact avec la surface ;
la nature de la surface de la pièce ;
le type de technologie de l'élément.
Pr.R.BENMESSAOUD 16
Symboles représentant sur la partie graphique
(NFE 04-013 )
Pr.R.BENMESSAOUD 17
Symboles représentant sur la partie graphique
(NFE 04-013 )
systéme de serrage concentrique Apui reglable à ressort
Etau de centrage
Pr.R.BENMESSAOUD 17
Pr.R.BENMESSAOUD 19
Pr.R.BENMESSAOUD 20
Référentiel de départ d’usinage
Départ sur pièce brute
La répartition matière conditionnée par les cotes de liaison au brut et les exigences fonctionnelles doit être assurée
Epaisseur minimale d’une semelle ou d’un bossage (figure a)

Minimum matière exigé autour d’un trou ou d’un alésage (figures a, b et c)
Concentricité ou parallélisme d’une surface restant brute par rapport à une surface usinée(figure c)
b c
a
Cotation au minimum de matière Cotation au minimum de Cotation à double condition
d’une surface plane matière d’une surface
Pr.R.BENMESSAOUD circulaire 2
0
Départs sur pièce partiellement usinée.
La pièce comporte une ou plusieurs surfaces usinées liées au brut, qui servent d’élément de référence pour les
opérations suivantes, de par la cotation (cotes, spécifications, etc.). Les éléments géométriques de référence peuvent
être des plans ou des surfaces de révolution.
Références planes : prises de pièce du type plan, trait, point (figure), L’élément de plus grande pondération (plan) est à
l’origine de la cote ou de la spécification la plus précise, les autres dans l’ordre
Exemple de départ d’usinage, plan,

trait, point
Pr.R.BENMESSAOUD 2
0
Départs sur pièce partiellement usinée.
Références de révolution : cylindrique, centrage court (2 degrés) (figure) ou long (4 degrés); conique, prise entre pointes
(6 degrés);
Exemple de départ d’usinage, plan, centrage court.
contacts en vé (figure); vé court fixe (2 degrés), vé long fixe (4

degrés), vé mobile (1 degré) (figure).
Pr.R.BENMESSAOUD 2
Exemple de départ d’usinage, centrage
0 long
Exemples de symboles composés
Touche plate fixe, de départ d'usinage
en appui sur une surface usinée
Touche plate éclipsable de départ d'usinage

en appui sur surface usinée.
Pr.R.BENMESSAOUD 21
Touche bombée fixe, de départ d'usinage
sur une surface brute.
Mors striés à serrage concentrique qui assurent

le centrage et le serrage simultanément
Pointe fixe axiale utilisée comme point de départ

d'usinage sur une surface usinée.
Pr.R.BENMESSAOUD 22
Vé fixe servant de point de départ d'usinage,
sur surface brute
Mors à serrage concentrique flottant utilisés

comme entraîneurs sur surface usinée
Palonnier de bridage muni de touches plates

pour serrer sur une surface brute.
Pr.R.BENMESSAOUD 23
Traitement des gammes d'usinage Temps de fabrication Types
Temps technologique (Tt)
Temps pendant lequel la machine travaille. Il dépend des conditions de coupe employées.
Temps manuel ( Tm)
Temps correspondant à un travail humain

Temps technico-manuel (Ttm)
Temps pendant lequel l'opérateur et la machine travaillent conjointement à la même tâche(perçage d'un trou avec
une perceuse sensitive)
Temps masqué (Tz)
Temps qui correspond à un travail réalisé simultanément avec une autre activité Exemple : contrôle d'une pièce
pendant l'usinage de la suivante
Temps de série (Ts)
Temps nécessaire à la préparation (mise en place de la phase d'usinage) et à la clôture de la phase (nettoyage-
démontage) pour la série de pièces à réaliser
Pr.R.BENMESSAOUD 24
Traitement des gammes d'usinage Temps de fabrication Étude de quelques temps technologiques
Le temps technologique représente la durée du travail effectué par un (plusieurs) outil(s). Il est fonction uniquement
des moyens matériels et tient compte de l'engagement et du dégagement de l'outil.
Temps technologique de chariotage (tournage)
Le temps technologique de chariotage dépends des paramètres suivants :

Nombre de passes n
La longueur d'usinage L
La fréquence de rotation N
L'avance par tour a
La distance d'approche li
La vitesse de coupe Vc
Pr.R.BENMESSAOUD 25
Traitement des gammes d'usinage Temps de fabrication Étude de quelques temps technologiques
On exprime alors le temps technologique en chariotage sous la forme :
𝒏(𝑳 + 𝒍) où
𝑻𝒕𝒄 =
𝒂𝑵
𝒏(𝑳 + 𝒍)𝝅𝒅
𝑻𝒕𝒄 =
𝒂𝑽𝒄
Temps technologique de dressage (tournage)

Le temps technologique d'une opération de dressage s'exprime sous la forme suivante :
Pr.R.BENMESSAOUD 26
Traitement des gammes d'usinage Temps de fabrication Les simogrammes
Ce sont des représentations graphiques, chronologiques, des différents temps d'exécution, simultanés ou successifs,
intervenant dans une phase. Elles sont faites à partir d'une échelle de temps.
Par convention la représentation temporelle est la suivante :
Les temps manuels sont représentés par un double trait continu ;

Les temps technologiques par un trait fort continu ;
Les temps technico-manuels par deux segments parallèles reliés par un trait continu en diagonale.
L'identification des différents temps est assurée par un numéro correspondant à leur rang d'intervention dans la
phase.
Pr.R.BENMESSAOUD 27
Traitement des gammes d'usinage Temps de fabrication Les simogrammes
La figure suivante donne un exemple de Simogramme
Pr.R.BENMESSAOUD 28
Traitement des gammes d'usinage Temps de fabrication Exemple
Pr.R.BENMESSAOUD 29
Traitement des gammes d'usinage Planification de l’usinage Matrice des antériorités
Pour établir cette matrice nous allons créer un tableau à deux entrées identiques : la liste des tâches, suivie d'un tableau
comportant des colonnes de niveaux.
L'entrée horizontale correspond aux tâches antérieures. Le remplissage de la matrice se fait de la façon suivante:
A l'aide de la liste des tâches et de leurs antériorités compléter ligne par ligne en plaçant des"1" dans les colonnes où les
tâches sont antérieures .
Supposons que la tâche E soit antérieure à la tâche B nous allons donc placer un "1" à l'intersection de la ligne B et de la
colonne E
Supposons que la tâche F soit directement postérieure à D et à E nous allons donc placer un "1" à l'intersection de la ligne
Pr.R.BENMESSAOUD
F et de la colonne D et un "1" à l'intersection de la ligne F et de la colonne E. Idem pour les autres lignes. 30
Avec une liste des tâches et de leur antériorités par exemple :
Remarque : la tâche A n'ayant pas de tâches antérieures elle ne comporte pas de "1" sur sa ligne
Nous allons réaliser un ensemble de deux étapes que nous allons répéter n fois, n étant le nombre de niveaux
Pr.R.BENMESSAOUD 31
Reporter la somme par ligne des "1" dans la colonne de niveau i (i variant de 1 à n)
Déterminer quelles sont les tâches de niveau i : tout simplement ce sont les tâches pour lesquelles la somme trouvée
précédemment est nulle.
Éliminer les "1" de chaque colonne de niveau i.
Pr.R.BENMESSAOUD 32
Nous avons réalisé la première étape ci-dessus en reportant la somme par ligne des "1" dans la colonne de niveau 1
(i étant =1) pour la deuxième la tâche de niveau 1 est donc la tâche A car la somme des "1" de la ligne A est
nulle. Nous allons donc éliminer tous les 1 de la colonne A
Pr.R.BENMESSAOUD 33
Pr.R.BENMESSAOUD 34
Nous avons recommencé la première étape ci-dessous en prenant i = 2 et en reportant la somme par ligne des "1" dans la
colonne de niveau 2.
Pr.R.BENMESSAOUD 35
Traitement des gammes d'usinage Planification de l’usinage
Pour la deuxième étape les tâches de niveau 2 sont donc les tâches D,E et J car la somme des "1" de leur ligne est
nulle. Nous allons donc éliminer tous les "1" des colonnes D,E et J.
Pr.R.BENMESSAOUD 36
Pr.R.BENMESSAOUD 37
En répétant ces deux étapes :

pour le niveau 3 on trouve B,C et F
pour le niveau 4 on trouve G
pour le niveau 5 on trouve H
pour le niveau 6 on trouve I
ce qui nous donne une table des niveaux :
Pr.R.BENMESSAOUD 38
Nous allons établir le graphe sagittal .Dans cette représentation les tâches sont représentées aux sommets
(potentiels) du réseau. Les vecteurs liant les sommets et toujours orientés dans le sens du défilement du temps
représentent pour leur part les relations de dépendance existant entre les tâches.
Et la liste des tâches et de leurs antériorités :
Pr.R.BENMESSAOUD 39
Les trois tâches D,E et J sont de niveau deux et ont pour antécédent la tâche A, elles vont donc débuter en parallèle
juste après A
Pr.R.BENMESSAOUD 40
Les trois tâches B,C et F sont de niveau trois sachant que B et C ont pour antécédent E et que F a pour antécédent D et E.
Pr.R.BENMESSAOUD 41
Nous avons simplement la tâche G qui a pour antécédent B(Niveau 4)
Pr.R.BENMESSAOUD 42
Nous avons simplement la tâche H qui a pour antécédent G
Pr.R.BENMESSAOUD 43
Nous avons une seule tâche (niveau 6) : I mais elle a quatre antécédents J,F,C et H
On peut noter sur ce graphe les contraintes qui peuvent exister entre deux tâches.
Supposons que pour réaliser I il faut attendre deux jours après la fin de J, il s'agit d'une contrainte de type fin-
Pr.R.BENMESSAOUD
début=2 entre la fin de J et le début de I. 44
Problème 1 Données
Pr.R.BENMESSAOUD 2
Problème 1
Pr.R.BENMESSAOUD 3
Problème 1 Tableau d’antériorités
Pour K B H A(E) A(F/2) A(F) D(E) D(F/2 D(F) R(E R(F/2) R(F) T(E) T(F/2) T(F) L(E.F)
faire ) )
Il faut - - - K K K H, H, H, B, B B, B, B, B, A(F),
faire A(F) A(F) A(F) A(F) A(F) A(F) H, H, H, T(F)
R(E) R(E) D(E) D(E) D(E) A(F), A(F), A(F),
D(F), D(F), D(F),
R(F) R(F) R(F)
Pr.R.BENMESSAOUD 4
Problème 1 Matrice de niveaux Niveau
Opération antécédent
Opération
Pr.R.BENMESSAOUD 5
Problème 1 Graphes vectoriel
Opérati K B H A(E A(F/2) A(F) D(E) D(F/2 D(F) R(E R(F/2) R(F) T(E) T(F/2) T(F) L(E.F)
on ) ) )
Niveau - - - 1 1 1 2 4 4 3 3 3 5 5 5 6
A(E) R(E T(E)

)
D(F/2
D(E) ) L(E,F/2 Fin
,F)
A(F/2
) R(F/2 T(F/2
) )
D(F)
A(F) R(F) T(F

)
Pr.R.BENMESSAOUD 6
Problème 1 Surfaces de référence et groupement des phases
surface Surface de référence

K -
B -
H -
A K
D(E H,B,A(F/2)
)R A,B
D(F/2),D(F) A,H,
T B
A,
L R
A,
R
Pr.R.BENMESSAOUD 7
Problème 1 Gamme d’usinage
N° de Machine- Descriptio Croquis Tra

Phase outil n vail
de
co
ntr
ol
10 Fraiseuse Ebauche, demi-finition, et finition de la
verticale surface A
Repérage isostatique :
Appui plan sur
K
Appui ligne sur B
Butée axiale
Le serrage est opposé aux appuis 4 et 5
Outil : Fraise à surfacer avec outils en acier
rapide
Pr.R.BENMESSAOUD 8

Phase outil n vail
de
co
ntr
ol
20 Perceuse à Ebauche de l’alésage D
colonne Repérage isostatique
Appui plan sur A
Appui ligne sur B
Butée axiale en H
Outils:
forêt à centrer
Forets 7 et 14 mm
Pr.R.BENMESSAOUD 9

Phase outil n vail
de
co
ntr
ol
30 Fraiseuse Ebauche, demi-finition, et finition de la
horizontale rainure R
Repérage isostatique :
-Appui plan en A
-Appui ligne en B
-Butée axiale
Le serrage est opposé à la face A
Deux fraises 3 tailles largeurs 10 mm et15
mm.
Fraise de 3 tailles 16 mm.
Pr.R.BENMESSAOUD 10
Calcul du transfert de cote de la phase 30 :

J12 = R30 – Cm18
IT J12 = IT R30 + IT Cm18

Cm18= ITJ12–ITR30= 0.5-0.2= 0.3
Cm18 max = R30 min – J12 min = 29.9 – 12 = 17.9
Cm18 min = Cm18 max - IT Cm18 = 17.6
−0,1
Cm18 = 18 −0,4
Pr.R.BENMESSAOUD 11
Phase outil n vail
de
co
ntr
ol
50 9 Trou T, Lamage L
9 Repérage isostatique
Appui plan sur A
Appui ligne sur la face R2 de la rainure
Locating 6
Serrage opposé à 4 et 5, et incliné pour le
contact de A
Outils :
Trou T :
Forêt à centrer,
Forêts :Diamètre =6 et Diamètre= 9.7mm,
Alésoir: Ø10H6
Lamage L : outil à lamer de diamètre 16 mm
avec un pilote de diamètre 10 mm
Pr.R.BENMESSAOUD 12
Phase outil n vail
de
co
ntr
ol
60 EBAVURAGE
70 CONTRÔLE
Pr.R.BENMESSAOUD 13
Pr.R.BENMESSAOUD 14
Problème 2 Définition du
brut
15
Problème 2 Association des surfaces
16
Problème 2 Phases
17
Problème 2 Mise en position
18
19
20
Problème 2 Contrat de phase
21
Problème 2 Choix des paramètres d’usinage
22
Problème 2 Choix des paramètres d’usinage
23
Problème 3
24
Pr.BENMESSAOUD /ENSAM-CASABALNCA
25
26
27
Problème 5 Choix du
brut
28
Problème 5 Phase 10
29
30
31

Projet Etude Fab 2023 VE

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Processus d’étude de fabrication(GSMI,CI1)

Devenir capable de définir le processus de production et un avant projet de gamme de fabrication

Devenir capable de choisir les outils et les conditions de coupe

Devenir capable de déterminer les temps d’usinage

Evaluer des coûts de fabrication

Optimiser les paramètres de fabrication

Elaborer un dossier de fabrication : Contrats de phase ; Gamme d’usinage ; …

Déterminer les dispersions d’usinage

Localisation et optimisation des dispersions

Mise en œuvre des moyens de production :

Organisation du poste de travail

Préparation et mise en œuvre de la production

Trois aspects l'étude de fabrication

l'ordre des phases et les opérations d'usinage qu'elles

Equipement de production plus ou moins

Difficulté d’automatiser l’équipement Procédé remis en cause Faire évoluer le produit

Projet de dessin de définition de produit

Données Cahier de charges,

le projet de dessin de définition du

La disposition relative des surfaces,

Bureau d'étude (BE) Regroupement des données nécessaires

Dessin de définition du produit

Eléments décrivant sans ambiguïté l'état de finition du

•Dessin de définition du produit

Dessin de définition du brut capable

Eléments décrivant sans ambiguïté l'état du produit brut fini

Indications contenues sur le dessin de définition du produit:

Besoin initial exploitable par les techniciens

Cote sur un dessin de définition:

Distance entre 2 points appartenant à la pièce (incluse

Forme, dimensions, caractéristiques de la surface, Tolérances

Fonctionnement satisfait de la pièce

Géométrie idéale de la pièce (géométrie parfaite ou

Tolérances pour la géométrie réelle (écarts

Différence entre tolérance et écart

Caractérise la largeur de la zone parallèle ou inclinée, par

Caractérise la plus grande distance entre l'élément tolérancé et

Repérer des surfaces à réaliser

Eléments nécessaires à l’élaboration du PFE

Dossier regroupant toutes les conditions effectives de fabrication

Réalisation des contrats de phase définitifs, Réalisation des feuilles

Inventaire des critères de réalisation

Méthodologie de mise en ouvre

Inventaire des critères de réalisation

Type d'usinage : ébauche, finition, etc.,

Modes de prises de pièces et d'outils possibles,

Le même outil (ex fraise 3 tailles) est utilisé pour réaliser S4 et S5

Le même outil (fraise à lamer) est utilisé pour réaliser S1 et S2

Nécessité d’éviter la déformation et la relaxation des contraintes de

Il faut percer d’abord pour pouvoir réaliser le S1 afin de guider

Eviter la déviation de l’outil de perçage, de taraudage et de lamage

S4 et S5 doit s’effectuer après S6,S1,S2

Cas de deux alésages sécants

Risque de coincement ou de détérioration de l'outil durant la réalisation du deuxième opération

𝐷1 ≈ 𝐷2 Réalisation du trou le plus précis en premier

Rainure 2 avant trou 1 Risque de déviation de la foret

Ordre correct Trou 1 puis rainure 2

La pièce brute est couvert d’une couche de calamine très dure

Chariotage de 2 Réalisation de la gorge 1

Paramètres principales et décisif dans le choix

Ordre correct Surface A puis surface B

Critères physiques (relatif à la pièce)

Coût horaire estimé