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République démocratique du Congo

TOME V

Droit fiscal
République démocratique du Congo

TOME V

Droit fiscal
publiés sous la direction juridique de
Luhonge KABINDA NGOY
Procureur général de la République
Président du comité scientifique
Katuala KABA KASHALA
Avocat général de la République près la Cour suprême de justice
Directeur général du Service de documentation et d'études
Membre de la Commission de réforme du droit congolais
Coordonnateur général du comité scientifique
Nsampolu IYELA
Président émérite de la Cour suprême de justice
Coordonnateur du comité scientifique
Mukadi BONYI
Avocat près la Cour suprême de justice
Professeur à la Faculté de droit de l'Université de Kinshasa
Coordonnateur du comité scientifique
Mutombo KABELU
Premier Président émérite de la Cour suprême de justice
Yenyi OLUNGU
Premier avocat général de la République près la Cour suprême de justice
Kalambayi LUMPUNGU
Avocat à la Cour d'appel
Professeur à la Faculté de droit de l'Université de Kinshasa
Nzangi BATUTU
Premier président de Cour d'appel
Conseiller à la Cour suprême de justice
Kabumbu MBINGA BANTU
Premier président de la Cour d'appel de Kinshasa-Gombe

et grâce à la collaboration de
Vincent DE HERDT
KABINDA NGOY
Avocat au barreau de Lubumbashi
Chantal KETA
Masengo Tshikanda
Avocate au barreau de Kinshasa-Gombe
Pascale MORITZ-BONNECHÈRE
Fidèle NDESHYO
NGOY LUMBU MALENGELA
Magistrat
Marie NERIJNCX
Jean-Michel TURLOT
Avocat au barreau de Kinshasa-Gombe
Geneviève VAN BOXSTAEL

© De Boeck & Larcier s.a., 2003 – Rue des Minimes 39 – 1000 Bruxelles

Les rédacteurs et les éditeurs apportent leurs meilleurs soins à la publication des présents textes coordonnés des Codes Larcier,
mais ne sont en aucun cas tenus à une obligation de résultat, certaines erreurs ayant pu échapper à leur vigilante attention.
Tous droits réservés. Aucun extrait de cet ouvrage ne peut être reproduit, ni saisi dans une banque de données, ni communiqué
au public, sous quelque forme que ce soit, électroniquement, mécaniquement, par photocopie, film ou autre, sans le
consentement écrit et préalable de l’éditeur.
D2003/0031/98 ISBN 2-8044-0972-4
LES CODES LARCIER

Avant-propos

L’édition des Codes Larcier de la République démocratique du Congo comprend une sélection de textes légaux
en vigueur en République démocratique du Congo, répertoriés jusqu'au 1er janvier 2003. Il est cependant
tenu compte des textes importants promulgués au cours du premier trimestre de l'année 2003. Ainsi, sont
publiés notamment la Constitution de la transition, la loi relative aux nouvelles procédures fiscales, la loi
portant restauration du terme « impôt », les décrets-lois portant création et organisation de l’agence nationale
de renseignement, de la Direction générale de migration, les décrets portant création et organisation de la
maison civile et de la maison militaire du Chef de l’État, le décret créant la Direction générale des impôts ainsi
que le décret portant création et statuts de la Réserve stratégique générale. Plusieurs autres matières ont été
intégrées dans les Codes : la taxe terminale sur les communications internationales entrantes, les modalités
de calcul et de perception des acomptes et précomptes de l'impôt sur les bénéfices et profits, le nouveau tarif
des droits et taxes à l'importation et à l’exportation, l'évaluation en douane des marchandises…

L'objectif du comité scientifique et de l'éditeur est de mettre à la disposition du public intéressé par la
législation congolaise – et particulièrement des juristes, quel que soit leur domaine d'activité – un outil de
travail complet, efficace et pratique. La réalisation des Codes Larcier de la République démocratique du Congo
intervient après un période de plus de trente ans d'absence de codification. Au regard de ce contexte
particulier, il est possible que l'un ou l'autre texte n'ait pu être recensé, collecté ou correctement référencé au
sein des Codes. Ainsi l'éditeur accueillera avec intérêt toute information permettant d'améliorer cette œuvre
de codification.

Afin de faciliter la consultation des Codes et de permettre une bonne compréhension de la portée des actes
publiés, le lecteur se référera, au préalable, aux notes qui retracent l'évolution de la nomenclature des textes
légaux, de la terminologie et des sources documentaires. Par souci de fidélité, l'éditeur a veillé à ne pas altérer
le corps des textes. Les sources sont indiquées en italique.

L’éditeur

Édition 2003 – © Larcier Tome V V


LES CODES LARCIER

Notes liminaires

Les sources documentaires en République démocratique du Congo


La législation congolaise publiée dans les Codes Larcier couvre plus d'un congolais (M.C.), reprenant à la fois les actes législatifs et les actes
siècle d'histoire du Congo. Depuis l'État indépendant du Congo jusqu'à la administratifs d'intérêt général.
République démocratique du Congo, en passant par le Congo belge et la
Après l'indépendance, sous la loi fondamentale, l'insertion au Moniteur
République du Zaïre, les textes légaux ont connu plusieurs modes de congolais est retenue comme mode de publication. Parallèlement, le
publications : affichage, insertion dans un document officiel, diffusion par Katanga connaît le Moniteur katangais, destiné à publier les dispositions
les médias officiels (radio et télévision), etc. législatives et administratives de la province du Katanga alors en sécession.

Seule l'insertion dans un document officiel de publication a permis une À l'avènement de la Constitution du 24 juin 1967, les textes officiels
bonne conservation des textes et une facilité de consultation pour les continueront à paraître dans le Moniteur congolais. En 1972, le Moniteur
praticiens du droit et les chercheurs. Il a donc paru nécessaire d'attirer deviendra Journal officiel de la République du Zaïre (J.O.Z.) et, à partir de
l'attention du lecteur sur l'évolution de leur dénomination. 1997, Journal officiel de la République démocratique du Congo (J.O.RDC.).
D'autre part, depuis quelques temps, pour des raisons d'ordre économique
À l'époque de l'État indépendant du Congo (1885-1908), les textes légaux et conjoncturel particulières, le Journal officiel n'a pu paraître de manière
sont insérés dans le Bulletin Officiel (B.O.). Pendant la période du Congo régulière. L'éditeur a néanmoins rassemblé les textes légaux en vigueur en
belge, de 1908 jusqu'à 1959, deux documents officiels coexistent: le Bulletin ce compris ceux qui n’ont pas connus une publication officielle. Sans vouloir
officiel du Congo belge (B.O.) pour la publication des actes législatifs et le préjuger de la valeur de ces textes, et surtout dans le souci de rendre possible
Bulletin administratif (B.A.) pour les actes administratifs. Ces deux toute vérification, il a décidé de les publier in extenso, tout en prenant soin
documents ont fusionné en 1959 pour donner naissance au Moniteur d'en indiquer la source exacte.

Utilisation des notes dans les Codes


La diversité des sources des actes répertoriés dans le cadre de la codification – l’acte concerné a fait l’objet d’une publication dans une source autre que
de la législation congolaise impose à l’éditeur, par rigueur scientifique, la le Journal officiel. Dans ce cas, la mention de la source d’où provient le texte
publication d’informations complémentaires. Il a été décidé que ces est spécifiée. Il peut s’agir du ministère dont émane l’acte ; de publications
informations se présenteraient sous forme de notes rattachées aux officielles de certains services de l’État ; de sites officiels d’organismes
différents actes concernés. nationaux ou internationaux et quelques fois de sources privées faisant
autorité (ouvrages de codification dans certaines matières, recueils
Ainsi, tout au long des Codes seront repris, chaque fois que cela s’avèrera
d’origine privée des textes légaux et réglementaires).
nécessaire, les notes suivantes :
a) « Cet acte n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel. » b) « L’éditeur ne dispose pas de l’intégralité du texte. »
Cette mention sera utilisée dans les deux situations suivantes :
Cette note est utilisée lorsque l’éditeur ne possède pas le contenu de l’acte
– l’éditeur n’a trouvé aucune trace de la publication officielle de l’acte juridique mais que, au regard de l’importance que pourrait revêtir ce
concerné ; dernier, il a néanmoins jugé utile d’en faire mention.

Nomenclature des textes légaux congolais


La République démocratique du Congo connaît, dans son architecture légale, promulguée par le Roi, intervient dans toute matière. Le Roi exerce également
plusieurs types de textes dont les dénominations diffèrent selon l'époque de le pouvoir législatif par voie de décret lorsqu'il s'agit de matières qui ne sont
leur entrée en vigueur. Deux actes peuvent porter une même appellation, pas réglées par la loi. Il agit sur proposition du ministre des Colonies.
sans toutefois revêtir nécessairement la même portée juridique. En effet, alors
Le pouvoir exécutif appartient au Roi des Belges qui l'exerce par voie de
qu'un décret de 1930 est un acte législatif émanant du Roi, il est un acte
règlements et d'arrêtés royaux. Dans la colonie, ce pouvoir est délégué au
réglementaire du Premier ministre en 1995 et, trois ans plus tard, un acte
Gouverneur général ou au vice-Gouverneur général, qui l'exerce par voie
réglementaire du chef de l'État. Le lecteur prêtera dès lors attention à la date
d'ordonnances. Dans certains cas particuliers, le Gouverneur général a le
du texte et à l'organe duquel il émane pour en connaître la portée exacte.
pouvoir de suspendre l'exécution des décrets et de prendre des ordonnances
Deux grandes périodes sont à prendre en considération, la législation ayant force de loi, appelées ordonnances législatives.
coloniale d'une part et la législation post-coloniale d'autre part.

La législation post-coloniale
La législation coloniale Pour cette période, le lecteur distinguera les textes à caractère législatif (lois,
Durant la période antérieure à 1960, les textes légaux comprennent les décrets-lois ou ordonnances-lois) des textes à caractère réglementaire
décrets royaux, les règlements, les arrêtés royaux, les arrêtés-lois, les (ordonnances, décrets et arrêtés).
ordonnances du Gouverneur général et les ordonnances législatives.
La loi, au sens strict, est votée par l'organe législatif qui a revêtu plusieurs
Le pouvoir législatif s'exerce collectivement par le Roi, le Parlement belge et le formes et a porté différentes dénominations (Assemblée nationale, Conseil
Gouverneur général dans la colonie. La loi, votée par le Parlement et législatif, Parlement, Haut conseil de la République-Parlement de

Édition 2003 – © Larcier Tome V VII


LES CODES LARCIER

Transition, Assemblée constituante et législative-Parlement de Transition), Les ordonnances ou décrets du chef de l'État sont des textes de même
quel que soit le mode de désignation de ses membres. La loi est ensuite nature, pris par le président de la République en vertu des prérogatives qui
promulguée par le président de la République. lui sont reconnues par la Constitution. La Loi fondamentale de 1960, la
Constitution de Luluabourg de 1964 ainsi que le décret-loi constitutionnel
En outre, le président de la République, en vertu d'une délégation de
de 1997 optent pour l'appellation «décret», alors que la Constitution de
pouvoir par le législateur, à l'initiative de ce dernier ou à la requête du chef
1967 (article 45), l'Acte constitutionnel harmonisé relatif à la période de
de l'État lui-même, peut prendre des actes ayant force de loi, appelés décret-
Transition de 1993 (article 35) et l'Acte constitutionnel de Transition du 9
loi ou ordonnance-loi selon les époques (décrets-lois sous la Loi
avril 1994 (article 43), choisissent l'appellation «ordonnance».
fondamentale de 1960, la Constitution de 1964 et le décret-loi
constitutionnel de 1997 ; ordonnances-lois sous la Constitution du 24 juin Durant la période 1993-1997, l'Acte constitutionnel harmonisé relatif à la
1967 plusieurs fois modifiée, ainsi que sous l'Acte constitutionnel période de Transition (article 93 alinéa 2) et l'Acte constitutionnel de
harmonisé relatif à la période de Transition de 1993 et sous l'Acte Transition (article 80 alinéa 2) disposent que le Premier ministre exerce son
constitutionnel de Transition du 9 avril 1994). pouvoir réglementaire par voie de décret.
En ce qui concerne les textes réglementaires, le lecteur distinguera les Enfin, les arrêtés, actes réglementaires généraux, collectifs ou individuels,
ordonnances ou décrets du chef de l'État, les arrêtés des ministres ou des sont l'émanation des ministres (arrêté ministériel ou départemental et
gouverneurs des provinces et, particulièrement pour la période 1993-1997, interministériel ou interdépartemental) ou des gouverneurs de province
les décrets du Premier ministre. (arrêté provincial).

Évolution du vocabulaire dans les textes légaux


L’édition des Codes du Congo pose un délicat problème d’adaptation. Le pays Autorités publiques
a en effet connu plusieurs changements d’ordre institutionnel entraînant à Chef de collectivité-chefferie Chef de chefferie
chaque fois des réformes sur le plan de la terminologie. Les textes légaux Chef de collectivité-secteur Chef de secteur
quant à eux n’ont pas connu une mise à jour systématique, avec, pour Commissaire d’État Ministre
conséquence, la survivance d’appellations devenues anachroniques. Commissaire de région Gouverneur
Commissaire de zone rurale Administrateur du territoire
Le lecteur remarquera que l’éditeur n’a pas touché au corps des textes par
Commissaire de zone urbaine Bourgmestre
souci d’éviter toute altération. La liste présentée ci-dessous a pour objectif
Commissaire de zone urbaine assistant Bourgmestre adjoint
de faciliter la compréhension des dispositions contenant des dénomina-
Commissaire sous-régional Commissaire de district
tions ayant évolué.
Commissaire sous- régional assistant Commissaire de district assistant
Anciennes dénominations Nouvelles dénominations Commissaire urbain Maire
Commissaire urbain assistant Maire adjoint
Organismes, institutions et entreprises
Air-Zaïre ou Air-Congo Lignes Aériennes Congolaises (LAC)
Association Nationale des Entreprises Fédération des Entreprises du Congo Le lecteur notera aussi que certaines appellations ne trouvent pas de
du Zaïre (ANEZA) (FEC) correspondance dans l’ordre juridique en vigueur. C’est notamment le cas du
Banque du Zaïre Banque Centrale du Congo « Gouverneur général », du « Service des affaires indigènes », du « Secrétariat
Bulletin Administratif (B.A.) Journal officiel de la RDC (J.O.RDC.) général de la colonie », du « Comité spécial du Katanga », et du « Comité
Bulletin Officiel (B.O.) Journal officiel de la RDC (J.O.RDC.) national du Kivu ». Il revient au législateur de procéder à la mise à jour des
Centre National des Recherche et Agence Nationale des renseignements textes en les adaptant à la réalité socio-juridique du moment.
d’Investigation (C.N.R.I.) (A.N.R.)
L’éditeur n’a pas pris en compte la question de l’applicabilité au Rwanda et
Journal officiel de la République du Zaïre Journal officiel de la RDC (J.O.RDC.)
(J.O.Z.) au Burundi des textes relatifs à l’ancienne colonie du Ruanda-Urundi.
Moniteur congolais (M.C.) Journal officiel de la RDC (J.O.RDC.) En ce qui concerne les amendes, les taxes et autres montants fixés soit en
Société Nationale des Chemins de Fer Société Nationale des Chemins de Fer francs (anciens), soit en zaïres, il faudra attendre l’intervention du
Zaïrois (SNCZ) Congolais (SNCC) législateur, seul habilité à déterminer la valeur actuelle de ceux-ci en Francs
Zaïre monnaie Francs congolais congolais, unité monétaire actuellement en cours (voir décret-loi 080 du
Nouveaux-zaïre Francs congolais 17 juin 1998).

VIII Tome V Édition 2003 – © Larcier


LES CODES LARCIER

Abréviations

Annales parl. Annales parlementaires Pén. Code pénal


A.M. Arrêté ministériel Conv. coll. Convention collective
Arr. intermin. Arrêté interministériel Déc. Décision
Arr. dép. Arrêté départemental Déc. d’État Décision d’État
Arr. interdép. Arrêté interdépartemental Déc. min. Décision ministérielle
A.R. Arrêté royal Décl. Déclaration
Arr. Arrêté Décr. Décret
Arr. conjoint Arrêté conjoint D.-L. Décret-loi
Arr. Gouv. Gén. Arrêté du gouverneur général D.-L. const. Décret-loi constitutionnel
A.-L. Arrêté-loi Dir. Directive
B.A. Bulletin administratif Doc. parl. Documents parlementaires
B.A.C. Bulletin administratif et commercial Instr. Instruction
B.O. Bulletin officiel J.O.RDC Journal officiel de la République
Circ. Circulaire démocratique du Congo
Circ. dép. Circulaire départementale J.O.Z. Journal officiel de la République du Zaïre
Circ. Gouv. Gén. Circulaire du gouverneur général L. Loi
Circ. min. Circulaire ministérielle Mon. Moniteur belge
Circ. règl. Circulaire règlement M.C. Moniteur congolais
C.civ. Code civil Ord. Ordonnance
C.com. Code de commerce O.-L. Ordonnance-loi
C.jud. Code judiciaire Prot. Protocole
Conv. Convention Rec. us ou R.-U. Recueil usuel de la législation

Édition 2003 – © Larcier Tome V IX


Table des matières – LES CODES LARCIER

Table des matières

IMPÔTS 27 novembre 1989 – CIRCULAIRE DÉPARTEMENTALE 3729 sur


les mesures d’application de l’ordonnance-loi 89-037 du 17 août
1989 portant réforme du régime des reports déficitaires et création
Administration des impôts d’un régime d’amortissements réputés différés en période déficitai-
re. (Département des Finances) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
2 mars 2003 – DÉCRET 017/2003 portant création de la Direction 4 novembre 1994 – CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE 1 0 4 2 / C A B /
générale des impôts. (J.O.RDC., n° spécial, 15 mars 2003, p. 4) . . . . . 3 MIN/FIN/94 portant interprétation des articles 117 et 24 respective-
2 mars 2003 – DÉCRET 018/2003 portant règlement d’administra- ment des ordonnances-lois 69-009 du 10 février 1969 et 69-058 du
tion relatif au personnel de carrière de la Direction générale des im- 5 décembre 1969 relatives aux [impôts] cédulaires sur les revenus et
pôts. (J.O.RDC., n° spécial, 15 mars 2003, p. 44). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 à [l'impôt] sur le chiffre d’affaires. (Ministère des Finances) . . . . . . . . 56
19 mars 1998 – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 98-003 instituant le
Dettes envers l’État système d’avance à valoir sur le dividende des entreprises publiques.
(Ministère des Finances et Budget) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
22 janvier 1997 – CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE 0 0 4 / C A B / M I N / 9 janvier 2001 – CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE 0 0 2 3 /C AB /M IN /
FIN/97 relative à l’identification des contribuables et au suivi de FIN&BUD/2001 relative à l’application du décret-loi 109-2000 du
leurs comptes courants lors de paiements de l’État aux tiers créan- 19 juillet 2000 modifiant et complétant certaines dispositions en
ciers. (Ministère des Finances) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 matière [d'impôts] cédulaires sur les revenus. (J.O.RDC., n° spécial fi-
22 avril 1998 – DÉCRET 068 portant création du franc fiscal. (Prési- nances, février 2001, p. 83) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
dence de la République) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 20 février 2002 – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 0 8 3 / C A B / M I N / E C O -
30 avril 1998 – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 022/CAB/MIN/FIN/1998 FIN&BUD/2002 portant fixation du taux de [l'impôt] professionnel
fixant la parité du franc fiscal. (Ministère des Finances et Budget) . . . 21 sur les rémunérations versées au personnel domestique et aux sala-
er
riés relevant des petites et moyennes entreprises soumises au régime
1 février 2001 – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 0 2 9 / C A B / M I N / F I N / de la patente.(Ministère de l'Économie, Finances et Budget). . . . . . . . 61
2000 relatif au paiement en monnaie étrangère de certains droits,
[impôts], taxes et redevances dus à l’État. (J.O.RDC., n° spécial finan-
ces, février 2001, p. 72). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 Impôts des expatriés
2 février 2002 – DÉCRET 007/2002 relatif au mode de paiement
10 février 1969 – ORDONNANCE-LOI 69-007 relative à [l'impôt]
des dettes envers l’État. (Présidence de la République) . . . . . . . . . . . . . 23
exceptionnel sur les rémunérations versées par les employeurs à leur
11 février 2002 – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 0 7 6 / C A B / M I N / E C O - personnel expatrié. (J.O.Z., no 2, 15 janvier 1972, p. 52) . . . . . . . . . . . 62
FIN&BUD/2002 portant mesures d’application du décret 007/2002
9 septembre 2000 – DÉCRET-LOI 119-2000 portant création d’un
du 2 février 2002 relatif au mode de paiement des dettes envers
[impôt] personnel minimum pour expatrié. (Présidence de la Répu-
l’État. (Ministère de l'Économie, Finances et Budget) . . . . . . . . . . . . . . . 24
blique) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
11 février 2002 – CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE 0 0 2 / C A B / M I N /
9 janvier 2001 – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 024/CAB/MIN/FIN/2001
ECO-FIN & BUD/2002 relative au mode de paiement des dettes en-
portant mesures d’application du décret-loi 119-2000 portant créa-
vers l’État. (Ministère de l'Économie, Finances et Budget) . . . . . . . . . . . 25
tion d’un [impôt] personnel minimum pour expatrié. (J.O.RDC., n°
spécial finances, février 2001, p. 68) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
Impôts cédulaires sur les revenus
10 février 1969 – ORDONNANCE-LOI 69-009 relative aux [impôts] Impôt réel
cédulaires sur les revenus. (M.C., 1969, p. 515.) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
10 février 1969 – ORDONNANCE-LOI 69-006 – [Impôt] réel. (M.C.,
26 avril 1978 – ARRÊTÉ DÉPARTEMENTAL 061/BCE/FIN/78 fixant 1969, p. 475) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
la forme de certains documents à produire en annexe aux déclarations
29 mars 1969 – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 055 [Impôt] réel. – Mesures
fiscales. (Ministère des Finances) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
d’exécution. (M.C., 1969, p. 619). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
4 juillet 1981 – ARRÊTÉ DÉPARTEMENTAL 81/070 fixant l’obliga-
9 mai 1979 – ORDONNANCE 79-112 portant le tarif des frais en
tion pour les sociétés d’État, offices, régies, établissements publics,
matière foncière, immobilière, cadastrale et de régime des eaux et
organismes parastataux, services publics de l’État et associations
d’enregistrement. (J.O.Z., n° spécial, 1992, p. 259) . . . . . . . . . . . . . . . . 77
sans but lucratif de déclarer, à l’exclusion des salaires, toutes les som-
mes versées à des tiers. (Ministère des Finances et Budget) . . . . . . . . . 51 15 juillet 1988 – ORDONNANCE-LOI 88-029 portant création de la
taxe spéciale de circulation routière. (J.O.Z., no 15, 1er août 1988,
23 février 1983 – LOI 83-004 modifiant et complétant certaines dis-
p. 8) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
positions de l’ordonnance-loi 69-009 du 10 février 1969 relative aux
[impôts] cédulaires sur les revenus. (J.O.Z., no 5, 1er mars 1983, p. 16) 52 27 novembre 1989 – CIRCULAIRE DÉPARTEMENTALE 3733 rela-
tive aux exonérations en matière de taxe spéciale de circulation rou-
23 décembre 1988 – CIRCULAIRE DÉPARTEMENTALE 4133 por-
tière. (Département des Finances) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
tant interprétation de l’article 48-3° de l’ordonnance-loi 69-009 du
10 février 1969 relative à [l'impôt] cédulaire sur les revenus dans sa 7 avril 1998 – CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE 002/98 relative à l’ap-
rédaction issue de l’ordonnance-loi 84-022 du 30 mars 1984. (Minis- plication concomitante des dispositions légales afférantes à [l'impôt]
tère des Finances) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53 sur les véhicules, à la taxe spéciale de circulation routière et à l’im-

Édition 2003 – © Larcier Tome V XI


LES CODES LARCIER – Table des matières

matriculation ainsi qu’à l’obligation d’assurance de responsabilité Procédures fiscales


civile des véhicules automoteurs. (Ministère des Finances et Budget) 82
13 mars 2003 – LOI 004-2003 portant réforme des procédures fis-
21 novembre 2001 – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL C A B / M I N / cales. (J.O.RDC., no spécial, 31 mars 2003, p. 5). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99
ECO-FIN&BUD/AF.F-E.T/063/2001 fixant les tarifs de frais en matiè-
re foncière, immobilière, cadastrale et de régime des eaux et d’enre- 25 avril 1990 – ARRÊTÉ DÉPARTEMENTAL 038 fixant les modali-
gistrement en République démocratique du Congo. (Ministère de tés d'attribution des primes de contentieux aux agents des [impôts]
l'Économie, Finances et Budget et ministère des Affaires foncières, En- et aux aviseurs. (Département des Finances). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108
vironnement et Tourisme) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82 3 juillet 2000 – DÉCRET–LOI 100 portant prélèvement d’un acomp-
te sur diverses contributions. (Ministère des Finances et Budget). . . . . 110
21 novembre 2001 – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL C A B / M I N /
ECO-FIN&BUD/AF.F-E.T/064/2001 fixant les prix de référence, 9 janvier 2001 – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 022/CAB/MIN/FIN/2001
loyers et redevances des parcelles domaniales situées dans les cir- portant application du décret-loi 100 portant prélèvement d’un
conscriptions foncières de la ville de Kinshasa. (Ministère de l'Écono- acompte sur divers [impôts]. (J.O.RDC., n° spécial finances, février
mie, Finances et Budget) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83 2001, p. 65). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110
9 janvier 2001 – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 027/CAB/MIN/FIN&BUD-
GET/2001 portant dispositions relatives au dépôt par les opérateurs
Impôt sur le chiffre d’affaires économiques bénéficiant des avantages fiscaux en vertu du Code
des investissements et d’autres textes particuliers d’un relevé men-
5 décembre 1969 – ORDONNANCE-LOI 69-058 – [Impôt] sur le suel des opérations exonérées. (J.O.RDC., n° spécial finances, février
chiffre d’affaires. (M.C., no 14, 15 juillet 1970, p. 453) . . . . . . . . . . . . . 86 2001, p. 71). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111
4 mai 1973 – ARRÊTÉ DÉPARTEMENTAL 0019 fixant les mesures 2 août 1978 – ARRÊTÉ DÉPARTEMENTAL 0113 rendant obligatoi-
d’application de la loi 73-004 du 5 janvier 1973 relative à [l'impôt] re pour les personnes physiques et morales la présentation préalable
sur le chiffre d’affaires, en ce qui concerne l’évaluation forfaitaire. à certaines opérations d’une attestation de situation fiscale. (J.O.Z.,
(J.O.Z., no 17, 1er septembre 1973, p. 1418) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95 no 16, 31 août 1978, p. 26) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111

14 septembre 1978 – ARRÊTÉ DÉPARTEMENTAL BCE/ENI/083/ 13 mars 2003 – LOI 006-2003 fixant les modalités de calcul et de
78 relatif à l’application des taxes sur le chiffre d’affaires, sur les pro- perception des acomptes et précomptes de l’impôt sur les bénéfices
duits de fabrication locale, sur les prestations de service et sur la et profits. (J.O.RDC., no spécial, 31 mars 2003, p. 25) . . . . . . . . . . . . . . 111
construction. (J.O.Z., no 22, 15 novembre 1978, p. 26) . . . . . . . . . . . . 95

13 juin 1979 – ARRÊTÉ DÉPARTEMENTAL 116 portant mesures Régimes d’imposition spécifique
d’application de [l'impôt] sur le chiffre d’affaires pour les opérations
de transports de personnes par voie aérienne et maritime. (J.O.Z., 26 avril 1972 – ORDONNANCE 72-225 instituant une taxe de navi-
no 12, 15 juin 1979, p. 18) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95 gation à charge des armateurs ou des propriétaires des bâtiments
qui font ou qui sont destinés à faire des opérations lucratives de na-
24 septembre 1986 – ARRÊTÉ DÉPARTEMENTAL 085 portant me- vigation sur les voies de navigation intérieure. (J.O.Z., no 13,
sure d’application de l’ordonnance-loi 86-041 du 8 juillet 1986 mo- 1er janvier 1972, p. 392) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113
difiant et complétant l’ordonnance-loi 69-058 du 5 décembre 1969 22 février 1977 – ORDONNANCE 77-023 portant actualisation des
relative à [l'impôt] sur le chiffre d’affaires (I.C.A.). (Département des taxes et redevances sur l’exploitation forestière en République du
Finances, Budget et Portefeuille) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96 Zaïre. (J.O.Z., no 7, 1er avril 1977, p. 207) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114
6 janvier 1989 – ARRÊTÉ INTERDÉPARTEMENTAL 004 portant 24 janvier 1978 – ORDONNANCE 78-078 fixant les taxes et rede-
suspension de [l'impôt] sur le chiffre d’affaires sur les intrants indus- vances imposées à l’exploitation de la navigation aérienne. (J.O.Z.,
triels indiscutables et sur les prestations de service à façon du secteur no 4, 15 février 1978, p. 22). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115
industriel de montage automobile. (Département des Finances et dé-
29 janvier 1998 – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 001/CAB/FIN/MI-
partement de l'Économie nationale et de l'Industrie) . . . . . . . . . . . . . . 97
NES/98 instituant un régime fiscal applicable aux comptoirs d’achat
31 mars 1990 – ARRÊTÉ INTERDÉPARTEMENTAL 022 réglemen- de l’or et du diamant d’exploitation artisanale. (Ministère des Mines
tant la déductibilité de [l'impôt] sur le chiffre d’affaires à l’importa- et Ministère des Finances et Budget) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119
tion sur les intrants industriels et les collections M.K.D./C.K.D.. 7 avril 1998 – CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE 003/CAB/MIN/FIN/
(Ministère des Finances et ministère de l’Économie nationale et de l’In- 98 – Instruction sur le régime fiscal applicable aux comptoirs
dustrie) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97 d’achat de l’or et du diamant d’exploitation artisanale. (Ministère des
Finances et Budget). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120
27 février 1991 – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 016/CAB/MIN/FIN/91
portant réduction du taux de [l'impôt] sur le chiffre d’affaires sur les 10 juillet 1998 – DÉCRET-LOI 086 portant régime fiscal applicable
aux petites et moyennes entreprises en matière [d'impôt] sur les re-
intérêts bancaires. (Ministère des Finances) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
venus professionnels et [d'impôt] sur le chiffre d’affaires à l’intérieur.
24 février 1992 – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 008 portant uniformisa- (Présidence de la République) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120
tion des taux de [l'I.C.A.] à l’intérieur sur la fourniture de l’eau et de 17 novembre 1998 – ARRÊTÉ 041/CAB/MIN/FIN/98 portant clas-
l’énergie électrique. (Ministère des Finances) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98 sification des entreprises et fixation des quotités trimestrielles de
[l'impôt] forfaitaire due par les entreprises relevant du régime de la
1er septembre 1997 – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 013/CAB/MIN/FIN/
patente. (Ministère des Finances et Budget). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122
97 portant abrogation de l’article 2 de l’arrêté départemental 020 du
30 mars 1990 relatif à la perception de [l'impôt] sur le chiffre d’affai- 21 juin 1999 – CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE 001 relative au régi-
res à l’intérieur et à l’importation sur certains produits de la boulan- me fiscal des petites et moyennes entreprises relevant de la patente.
gerie. (Ministère des Finances) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98 (Ministère des Finances) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124

XII Tome V Édition 2003 – © Larcier


Table des matières – LES CODES LARCIER

4 mai 2001 – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 12/CAB.ECO-FIN-BUD/ et moyennes entreprises, Artisanat et Commerce extérieur. (Ministè-
2001MINES-HYDRO/01/2001 fixant le régime de taxation unique re de l'Industrie, Petites et Moyennes Entreprises, Artisanat et Com-
des activités d’exploitation artisanale des pierres précieuses et semi- merce extérieur). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152
précieuses. (Ministère des Mines et Hydrocarbures et ministère de
l'Économie, Finances et Budget) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126
Culture et arts
26 février 2002 – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 0 7 8 / C A B / M I N /
ECO-FIN&BUD 2002 modifiant le tarif de [l'impôt] à charge de peti- 3 avril 1987 – ORDONNANCE-LOI 87-013 portant création du
tes et moyennes entreprises relevant du régime d’imposition forfai- Fonds de promotion culturelle. (J.O.Z., no 8, 15 avril 1987, p. 8) . . . . 158
taire. (Ministère du Plan et de la Reconstruction et ministère de
22 juillet 1998 – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 004 modifiant et complé-
l'Économie, Finances et Budget) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127
tant les dispositions de l’arrêté ministériel 003/CAB/MIN/IPCA/97
du 1er novembre 1997 portant mesures d’exécution de l’ordonnan-
Taxes et redevances diverses ce-loi 87-013 du 3 avril 1987 créant le Fonds de promotion culturel-
le. (J.O.RDC., n° spécial, février 1999, p. 56) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158

Généralités 14 juillet 2001 – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 22/CAB/MIN/MCA/018/


BS/2001 portant modalités de perception de la redevance du Fonds
3 juillet 2000 – DÉCRET-LOI 101 portant fixation de la nomencla- de promotion culturelle en toute matière. (Ministère de la Culture et
ture des actes générateurs des recettes administratives, judiciaires, des Arts). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159
domaniales et de participations de leurs modalités de perception. 22 août 2001 – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 22/CAB/MIN/MCA/019/
(J.O.RDC., n° spécial, juillet 2000, p. 5) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 MM/2001 portant harmonisation des textes légaux et réglementaires
11 juillet 1979 – LOI 79-004 portant réglementation de l'assiette, régissant la perception des taxes, droits et redevances dus au Trésor
du taux et des modalités de recouvrement des taxes et redevances au public, au fonds de promotion culturelle et aux entités administratives
titre de recettes administratives, judiciaires et domaniales.(J.O.Z., décentralisées du domaine de la culture et des arts. (Ministère de la
no 14, 15 juillet 1979, p. 8). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 Culture et des Arts). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160

16 septembre 1997 – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 017/CAB/MIN/FIN/


97 complétant en matière non fiscale la loi 79-004 du 11 juillet 1979 et Entités administratives décentralisées
l’ordonnance-loi 69-009 du 10 février 1969. (Ministère des Finances) . 144
10 juillet 1998 – DÉCRET-LOI 089 portant fixation de la nouvelle
nomenclature des taxes autorisées aux entités administratives dé-
Affaires étrangères centralisées, des recettes administratives d’intérêt commun et des re-
cettes fiscales cédées par l’État aux entités. (Présidence de la
25 mars 1977 – ORDONNANCE 77-065 fixant les taux et règles République). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162
d’assiette et de recouvrement des taxes et redevances en matière ad-
ministrative perçues à l’initiative du département des Affaires étran- 20 mai 1999 – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 0 0 2 / C A B / M I N /
gères et de la Coopération internationale. (J.O.Z., no 16, 15 août AFF.INTER.&FIN/99 portant modalités de perception et de réparti-
1977, p. 518) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 tion des taxes, recettes d’intérêt commun et des [impôts] cédés aux
entités administratives décentralisées. (Ministère d'État chargé des
Affaires intérieures et Ministère des Finances et Budget) . . . . . . . . . . . 164
Affaires foncières
20 mai 1999 – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 0 0 1 / C A B / M I N /
8 janvier 1976 – ORDONNANCE 76-007 fixant les taux et règles AFF.INTER.&FIN/99 portant fixation des taux de taxes administrati-
d’assiette et de recouvrement des taxes et redevances en matière ad- ves d’intérêt commun et de taxes spécifiques des entités administra-
ministrative, judiciaire et domaniale perçues à l’initiative du dépar- tives décentralisées. (Ministère d’État chargé des Affaires intérieures
tement des Affaires foncières. (J.O.Z., n° spécial, 1992, p. 251). . . . . . 146 et Ministère des Finances et Budget). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165

Commerce et industrie Environnement, conservation de la nature et tourisme


5 février 1986 – ORDONNANCE 86-028 déterminant l’assiette, les 16 octobre 1979 – ORDONNANCE 79-244 portant les taux et rè-
taux et les modalités de recouvrement des taxes et redevances admi- gles d’assiette et de recouvrement des taxes et redevances en matière
nistratives et judiciaires à percevoir à l’initiative du département du administrative, judiciaire et domaniale perçues à l’initiative du dé-
Commerce extérieur. (J.O.Z., no 5, 1er mars 1986, p. 8). . . . . . . . . . . . . 148 partement de l’Environnement, Conservation de la nature et Touris-
me. (J.O.Z., no 24, 15 décembre 1979, p. 7). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167
8 janvier 1987 – ARRÊTÉ DÉPARTEMENTAL 140/87/0001 portant
mesures d’exécution de l’ordonnance 86-028 du 5 février 1986 fixant 17 mai 1995 – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 027/CAB/MIN/ECNT/95
la taxe sur l’autorisation présidentielle. (J.O.Z., no 2, 5 janvier 1987, portant modification de taux des taxes et redevances prévues par
p. 25) 149 l’ordonnance 79-244 du 16 octobre 1979 et perçues à l’initiative du
ministère de l’Environnement, Conservation de la nature et Touris-
7 août 1989 – ORDONNANCE-LOI 89-031 portant création de la
me sur les établissements classés dangereux, insalubres ou incom-
taxe de promotion de l’industrie. (J.O.Z., no 16, 15 août 1989, p. 7). . 150
modes. (Ministère de l’Environnement, Conservation de la nature et
ARRÊTÉ INTERDÉPARTEMENTAL 00015/89 portant mesures d’ap- Tourisme) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 174
plication de l’ordonnance-loi 89-031 du 7 août 1989 créant la taxe
16 janvier 1996 – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 009/CAB/MIN/ECNT/96
de promotion de l’industrie. (Département de l'Économie et de l'In-
modifiant et complétant l’arrêté 070/CAB/MIN/ECNT/94 du 27
dustrie et département des Finances) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151
mars 1994 portant actualisation de certains taux des taxes et rede-
20 mars 2002 – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 006/CAB/MIN/ICP- vances prévues à l’initiative du ministère de l’Environnement, Con-
ME/FIN&BUD/2001 portant fixation des taux des droits, taxes et re- servation de la nature et Tourisme. (Ministère de l’Environnement,
devances à percevoir à l’initiative du ministère de l’Industrie, Petites Conservation de la nature et Tourisme) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176

Édition 2003 – © Larcier Tome V XIII


LES CODES LARCIER – Table des matières

16 janvier 1996 – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 008/CAB/MIN/ECNT/96 11 janvier 2001 – ARRÊTÉ CAB/MIN/TPAT-UH/006/K/2001 insti-
modifiant et complétant l’arrêté ministériel 0006/CAB/MIN/ECNT/ tuant le droit de péage sur les routes publiques d’intérêt général. (Mi-
93 du 27 mai 1993 portant fixation des taux de la redevance et les nistère des Travaux publics, Aménagement du Territoire, Urbanisme
modalités de perception du Fonds de promotion du tourisme. (Mi- et Habitat) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202
nistère de l’Environnement, Conservation de la nature et Tourisme) . 177
Travail et prévoyance sociale
Finances et budget
5 novembre 1992 – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 087 portant fixa-
17 février 2001 – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 0 3 1 / C A B / M I N / tion de la taxe sur la carte de travail des étrangers. (Ministère du Tra-
FIN&BUD/2001 portant fixation des taux des droits, taxes et rede- vail et de la Prévoyance sociale) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203
vances à percevoir à l’initiative du Ministère des Finances et Budget.
(Ministère des Finances et Budget) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179
26 février 2002 – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 0 7 9 / C A B / M I N / E C O -
FIN&BUD/2002 modifiant certaines dispositions en matière de
DOUANES ET ACCISES
droits et redevances au titre de recettes administratives perçues à
l’initiative de la Direction générale des [impôts]. (Ministère de l'Éco-
nomie, Finances et Budget) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179
Généralités
29 janvier 1949 – DÉCRET. – Régime douanier. – Coordination. (B.O.,
Santé publique 1949, p. 335) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207

30 janvier 2002 – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 0 7 4 / C A B / M I N / 6 janvier 1950 – ORDONNANCE 33-9 – Régime douanier. – Règle-
S.P/ECO-FIN&BUD/2001 portant fixation des taux des droits, taxes ment d’exécution. (B.A., 1950, p. 690) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 219
et redevances à percevoir à l’initiative du ministère de la Santé publi- 29 décembre 1970 – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 70/096 relatif à la mo-
que. (Ministère de la Santé publique et Ministère de l'Économie, Fi- dification des procédures douanières. (M.C., no 5, 1er mars 1971,
nances et Budget) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181 p. 220) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 256
6 août 1971 – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 71/0074 relatif à la modifica-
Télécommunications tion des procédures douanières. (M.C., no 18, 15 septembre 1971,
p. 844) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 257
10 juillet 1995 – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL CAB/MIN/PTT/0005/31/
IB/95 complétant l’arrêté CAB/MIN/PTT/0028/31/93 du 18 no- 28 octobre 1974 – ARRÊTÉ conjoint du commissaire d’état aux fi-
vembre 1993 en ce qui concerne le mode de calcul et les taux de la nances et du commissaire d’état au commerce 162 portant mesures
redevance annuelle d’exploitation des radioélectriques privées. (Mi- d’application de l’ordonnance-loi 73-032 du 19 septembre 1973 et
nistère des Postes et Télécommunications) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185 complétant le régime douanier de l’entrepôt particulier. (J.O.Z., no 2,
15 janvier 1975, p. 44) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 259
9 novembre 2002 – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL CAB/MIN/PTT/
030/MM/2002 et CAB/MIN/ECO.FIN&BUD/104/2002 portant 15 mai 1979 – ORDONNANCE 79-114 portant création et statut
fixation du coût d’interconnexion locale et nationale. (J.O.RDC., d’un établissement public dénommé «l’Office des douanes et acci-
no spécial, 25 janvier 2003, p. 61). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 189 ses», en abrégé l’OFIDA. (J.O.Z., no 11, 1er juin 1979, p. 8) . . . . . . . . . 263
25 janvier 2003 – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 0 0 6 / C A B / M I N / 30 mars 1998 – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 011 portant réglementa-
FIN&BUD/2003 et 001/CAB/MIN/PTT/2003 portant fixation de la tion de l’exercice de la profession de commissionnaire en douane.
taxe terminale sur les communications internationales entrantes. (Ministère des Finances et Budget). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 265
(J.O.RDC., no spécial, 25 janvier 2003, p. 62) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190
18 mars 2003 – LOI 009-2003 relative à l’évaluation en douane des
marchandises. (Présidence de la République) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 268
Transports
9 juillet 1968 – ORDONNANCE-LOI 68-225 – Taxe spécifique sur Accords internationaux
les titres de transport aériens et maritimes. (M.C., 1968, p. 1365) . . 191
5 juillet 1890 – CONVENTION concernant la création d’une Union
10 juin 1989 – ORDONNANCE 89-139 modifiant et complétant internationale pour la publication des tarifs douaniers. (Ministère
l’ordonnance 79-297 du 27 décembre 1979 fixant l’assiette, les taux des Finances et Budget) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 275
et les modalités de recouvrement des taxes et redevances adminis-
tratives et judiciaires à percevoir à l’initiative du département des 14 décembre 1950 – CONVENTION portant création d’un Conseil
Transports et Communications. (J.O.Z., no 14, 15 juillet 1989, p. 1) . 191 de coopération douanière. (J.O.Z., no 6, 15 mars 1973, p. 420) . . . . . 276

14 septembre 1985 – CIRCULAIRE 409/002/85 modifiant la circu- 18 mai 1973 – CONVENTION INTERNATIONALE pour la simplifi-
laire 409/001/84 du 16 janvier 1984 relative à la définition des ter- cation et l’harmonisation des régimes douaniers. (Ministère des Fi-
mes «transports rémunérés» des personnes et des biens, «véhicules» nances et Budget) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 280
et à la réglementation des taux des taxes et redevances des autorisa- 22 novembre 1950 – ACCORD pour l’importation d’objets de ca-
tions de transport. (Département des Transports et département des ractère éducatif, scientifique et culturel. (Ministère des Finances) . . . 286
Finances). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198
7 novembre 1952 – CONVENTION pour faciliter l’importation des
3 mai 2000 – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 008/MIN/TC/FIN-BGT/
échantillons et du matériel publicitaire. (Ministère des Finances) . . . 290
LM/2000 portant fixation des taux des taxes et redevances adminis-
tratives à percevoir à l’initiative du ministère des Transports et Com- 14 juin 1983 – CONVENTION INTERNATIONALE sur le système
munications. (Ministère des Transports et Communications et harmonisé de désignation et de codification des marchandises. (Mi-
Ministère des Finances et Budget) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199 nistère des Finances) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 293

XIV Tome V Édition 2003 – © Larcier


Table des matières – LES CODES LARCIER

Droits d’accises ou de consommation Artisanat, Ministère des Finances et ministère de l'Environnement,


Conservation de la nature et Tourisme) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 307
6 janvier 1968 – ORDONNANCE-LOI 68-010 – Droits de consom- 4 avril 1991 – ORDONNANCE 91-065 portant création d’une rede-
mation et régime des boissons alcooliques. (M.C., 1968, p. 1287) . . . 298 vance administrative à l’importation. (Présidence de la République) 307
26 mai 2001 – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 002/CAB/MIN/ECO- 15 mai 1991 – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 023 portant mesures d’appli-
FIN&BUD/2001 et 004/MIN/MINES-HYDRO/2001 portant modifi- cation de l’ordonnance 91-065 du 4 avril 1991 relative à la création de
cation de la clé de répartition des taxes fiscales et parafiscales sur les la redevance administrative à l’importation. (Ministère des Finances). 308
produits pétroliers. (Ministère de l'Économie, Finances et Budget et
ministère des Mines et hydrocarbures) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 305 7 février 1994 – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 005/CAB/MIN/FIN/
ENI/EN/94 fixant les modalités de paiement des droits et taxes para-
fiscales sur les carburants terrestres. (Ministère de l’Énergie et minis-
Droits d’entrée et de sortie tère de l’Économie nationale et de l’Industrie) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 308
10 février 1999 – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 046/CAB/MIN/FIN/99
27 novembre 1990 – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 0013 abrogeant
fixant provisoirement les droits de sortie du diamant et de l’or. (Mi-
et remplaçant l’arrêté interministériel 007 du 29 juillet 1987 en ce qu'il
nistère des Finances et Budget) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 309
concerne les mesures d’assouplissement et d’harmonisation des inter-
ventions de l’OZAC, de l’OZACAF et de l’OFIDA dans les exportations 20 mars 2002 – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 0 0 4 / C A B / M I N /
des produits agricoles et plus spécialement l'exportation du café. (Minis- PL&BUD/2002 portant dispositions réglementaires en matière d’im-
tère des Finances et ministère de l’Agriculture, Animation rurale et Déve- portation de tissus imprimés. (Ministère de l'Économie, Finances et
loppement communautaire) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 306 Budget) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 310
27 novembre 1990 – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 0010 portant 20 mars 2002 – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 0 0 5 / C A B / M I N /
mesures d’assouplissement et d’harmonisation des interventions du ECO-FIN&BUD/IND.COM&PME/2002 portant fixation des taux des
ministère de l’Environnement, Conservation de la nature et Touris- frais des prestations à l’importation de l’Office congolais de contrôle
me, de l’OZAC et de l’OFIDA dans les exportations des produits agri- «OCC». (Ministère de l'Industrie, Petites et Moyennes Entreprises, Arti-
coles et spécialement du bois. (Ministère de l'Industrie, Commerce et sanat et Commerce extérieur). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 311

Édition 2003 – © Larcier Tome V XV


Impôts
IMPÔTS • Administration des impôts
2 mars 2003. – DÉCRET

IMPÔTS

SOMMAIRE

Administration des impôts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3


Dettes envers l’État . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Impôts cédulaires sur les revenus . . . . . . . . . . . . . . . 29
Impôts des expatriés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
Impôt réel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
Impôt sur le chiffre d’affaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86
Procédures fiscales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99
Régimes d’imposition spécifique . . . . . . . . . . . . . . . . 113
Taxes et redevances diverses. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
Affaires étrangères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145
Affaires foncières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146
Commerce et industrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148
Culture et arts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158
Entités administratives décentralisées . . . . . . . . . . . . . . 162
Environnement, conservation de la nature et tourisme 167
Finances et budget . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179
Santé publique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181
Télécommunications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185
Transports . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191
Travail et prévoyance sociale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203

Administration des impôts

Décr. 017/2003 du 2 mars 2003 — Direction générale des impôts. — Création . . . . . . . . . . . 3


Décr. 018/2003 du 2 mars 2003 — Direction générale des impôts. — Personnel. —
Règlement d’administration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

2 mars 2003. – DÉCRET 017/2003 portant création de la Les missions et prérogatives visées à l’alinéa précédent compren-
Direction générale des impôts. (J.O.RDC., no spécial, 15 nent notamment celles concernant l’assiette, le contrôle, le recou-
mars 2003, p. 4) vrement et le contentieux des impôts, taxes, redevances et prélève-
ments à caractère fiscal.

À cet effet, la Direction générale des impôts est chargée d’étudier et


CHAPITRE Ier de soumettre à l’autorité compétente les projets de lois, de décrets et
DISPOSITIONS GÉNÉRALES d’arrêtés en la matière. Elle doit être consultée pour tout texte ou
toute convention à incidence fiscale ou tout agrément d’un projet
Art. 1er. — Il est créé, au sein du Ministère ayant les finances dans d’investissement à un régime fiscal dérogatoire.
ses attributions, un service doté d’une autonomie administrative et
La Direction générale des impôts exerce ses compétences, de manière
financière dénommé Direction générale des impôts, en abrégé DGI.
exclusive sur toute l’étendue du territoire national.
Art. 2. — La Direction générale des impôts exerce, dans le cadre
des lois et règlements en vigueur, toutes les missions et prérogatives Art. 3. — La Direction générale des impôts est placée sous l’autorité
en matière fiscale. directe du ministre ayant les Finances dans ses attributions.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 3


IMPÔTS • Administration des impôts
2 mars 2003. – DÉCRET

Art. 4. — La Direction générale des impôts dispose, pour son fonc- Le directeur général dispose du droit d’évoquer les affaires et peut
tionnement et la motivation de son personnel, d’une allocation bud- réformer, sauf en matière contentieuse, les décisions des directeurs.
gétaire au moins égale à 5 % des recettes assignées ainsi que celle de
Il délègue une partie de ses compétences au directeur général ad-
40 % des pénalités fiscales recouvrées.
joint qui lui en rend compte. En cas d’absence ou d’empêchement,
Elle bénéficie également, en sus des crédits budgétaires lui alloués à cet le directeur général est provisoirement remplacé dans la plénitude
effet, d’une quotité de 10 % des pénalités recouvrées pour ses dépenses de ses fonctions par le directeur général adjoint ou, à défaut de ce
d’investissement. dernier, par un directeur désigné par le ministre ayant les Finances
dans ses attributions.
Art. 9. — Le directeur général adjoint assiste le directeur général dans
CHAPITRE II l’exercice de ses fonctions et donne ses avis sur toutes les matières.
DES STRUCTURES Il décide dans les matières de la compétence du directeur général lui
déléguées, tout en lui rendant compte.
Art. 5. — La Direction générale des impôts est dirigée par un direc- En cas d’absence ou d’empêchement du directeur général adjoint, le
teur général assisté d’un directeur général adjoint, nommés et, le cas
ministre ayant les Finances dans ses attributions peut désigner un
échéant, relevés de leurs fonctions par le président de la République,
directeur pour assumer son intérim.
sur proposition du ministre ayant les Finances dans ses attributions.
Art. 10. — La première direction centrale est la direction des res-
Elle comprend une administration centrale et des directions opéra-
sources humaines qui a pour attributions:
tionnelles.
• la gestion du personnel affecté à la Direction générale des impôts;
L’administration centrale est composée de la direction générale et
des directions centrales suivantes: • l’organisation du recrutement des agents nécessaires au fonction-
nement des services selon les modalités en vigueur en la matière;
1. la direction des ressources humaines;
• la formation en cours de carrière des agents.
2. la direction de la gestion budgétaire et des services généraux;
Art. 11. — La deuxième direction centrale est la direction de la gestion
3. la direction de l’informatique;
budgétaire et des services généraux qui a pour attributions:
4. la direction des études, de la législation et du contentieux;
• la gestion des crédits alloués à la Direction générale des impôts;
5. la direction de la taxation et de la documentation;
• la coordination, l’harmonisation et le suivi de la gestion de la part
6. la direction du contrôle fiscal; des pénalités revenant aux services;
7. la direction du recouvrement. • la gestion des biens meubles et immeubles mis à la disposition de
la Direction générale des impôts.
Les directions opérationnelles sont: la direction des grandes entre-
prises, deux directions urbaines dans la ville de Kinshasa et au moins Art. 12. — La troisième direction centrale est la direction de l’infor-
une direction provinciale au niveau de chaque province. matique. Elle a pour attributions:
Les directions centrales, la direction des grandes entreprises, les di- • l’élaboration de la stratégie d’informatisation du système d’infor-
rections urbaines et provinciales sont hiérarchiquement soumises à mations;
l’autorité du directeur général.
• l’informatisation des services;
Elles sont subdivisées en divisions et bureaux.
• l’élaboration des cahiers de charges des projets informatiques;
Art. 6. — La Direction générale des impôts dispose d’une inspec-
• l’analyse, le développement, l’implantation et la maintenance des
tion des services placée sous l’autorité directe du directeur général.
applications et des équipements;
Art. 7. — La structure administrative ainsi que l’organigramme dé-
• la gestion des systèmes d’exploitation et de communication par or-
taillé des services de la Direction générale des impôts sont annexés
dinateur;
au présent décret.
• l’assistance technique en la matière des services tant centraux
qu’opérationnels.
CHAPITRE III Art. 13. — La quatrième direction est la direction des études, de la
législation et du contentieux, chargée:
DES ATTRIBUTIONS
• de la centralisation et de l’analyse des statistiques fiscales;
Art. 8. — Le directeur général supervise et coordonne l’ensemble
• de la réalisation des études fiscales de fond;
des activités de la Direction générale des impôts. À ce titre, il dispose
de tous les pouvoirs nécessaires et reconnus par les lois et règle- • de l’élaboration et de la proposition des projets de textes fiscaux;
ments en vigueur pour l’accomplissement des tâches définies à
• de l’instruction des dossiers soumis au directeur général ou évoqués
l’article 2 ci-dessus et il gère le personnel, les crédits ainsi que les
par lui;
biens, meubles et immeubles, présents et à venir, mis à la disposition
de la Direction générale des impôts. • de la formulation des avis sur tout projet du régime fiscal d’exception;

4 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Administration des impôts
2 mars 2003. – DÉCRET

• de la proposition de retrait éventuel des agréments fiscaux; • l’évaluation des performances des services opérationnels et la con-
solidation des résultats en matière de recouvrement;
• du suivi des relations avec les autres administrations fiscales;
• le suivi des statistiques des recettes et du compte du receveur des
• de l’élaboration et de la coordination de la politique et des stratégies
impôts au regard des encaissements;
de communication au niveau national;

• de l’élaboration, de la coordination et de la supervision des procédures • l’analyse des recettes à recouvrer et la définition de la politique en
contentieuses sur l’ensemble du territoire national; matière de créances irrécouvrables;

• de l’élaboration de la doctrine administrative; • l’assistance, le cas échéant, des services opérationnels dans le trai-
tement des dossiers importants en la matière.
• du suivi des instances en cours dans les cas de recours juridictionnel;
Art. 17. — L’inspection des services contrôle les services des direc-
• de l’assistance, le cas échéant, des services opérationnels dans le
tions centrales, de la direction des grandes entreprises ainsi que des
traitement des dossiers importants.
directions urbaines et provinciales sur ordre du directeur général.
Art. 14. — La cinquième direction centrale est la direction de la
Elle peut être chargée des missions d’enquête et de contre-vérification
taxation et de la documentation. Elle est chargée:
fiscale.
• de la tenue, de l’actualisation et du suivi du répertoire national des
contribuables; Elle veille à l’application régulière des lois et règlements en vigueur et
au strict respect des directives de l’administration centrale. Elle propo-
• de la gestion du système centralisé d’attribution du numéro impôt; se, suite aux manquements constatés, les mesures disciplinaires et les
réformes de nature à améliorer l’organisation et le fonctionnement
• de la définition des orientations en matière d’identification des des services.
contribuables;

• de l’élaboration, de la coordination et de la supervision des procé- Art. 18. — La direction des grandes entreprises est chargée de la
dures d’assiette sur l’ensemble du territoire national; gestion de l’ensemble des opérations fiscales des entreprises person-
nes physiques ou morales, sélectionnées suivant les critères définis
• de l’élaboration des monographies professionnelles en liaison avec par la direction générale.
les organisations représentatives des professions;
Elle s’occupe notamment de la tenue des dossiers uniques, du contrô-
• du suivi des performances des services gestionnaires au niveau le, du recouvrement et du contentieux de ces entreprises en ce qui
national. concerne tous les impôts et autres droits relevant de la compétence de
la Direction générale des impôts.
Art. 15. — La sixième direction centrale est la direction du contrôle
fiscal. Elle a pour attributions, au niveau national: Elle exerce également sa compétence en matière de gestion des res-
• l’élaboration du programme de recherche et de recoupements; sources humaines, de gestion budgétaire et services généraux et
d’informatique.
• la tenue et la mise à jour d’une banque des données de recoupements;
Elle peut disposer des antennes dans les provinces.
• la coordination du programme de contrôle fiscal;
Art. 19. — Les directions urbaines et provinciales sont chargées,
• la fixation des objectifs quantitatifs et qualitatifs de contrôle; dans leurs ressorts des tâches non dévolues à l’administration centrale
• l’élaboration, la coordination et la supervision des procédures, et à la direction des grandes entreprises.
techniques et méthodes de contrôle;
Elles exercent leur compétence en matière de ressources humaines, de
• l’évaluation des performances des services opérationnels et la con- gestion budgétaire et services généraux, de gestion des dossiers uniques
solidation des résultats de contrôle; de contrôle fiscal, de recouvrement, de contentieux et d’informatique.

• la définition de la politique en matière de répression des infractions Elles ont, en leur sein, des services extérieurs dénommés «centres des
fiscales et de suivi des relations avec le parquet et les juridictions ré- impôts», chargés de la gestion des contribuables personnes physiques
pressives; sans préjudice des dispositions de l’article 18 ci-dessus.
• l’assistance, le cas échéant, des services opérationnels dans le trai- Elles disposent, chacune, d’une inspection des services qui, sur le
tement des dossiers importants en la matière. plan local, vérifie les services sur demande du directeur urbain ou
provincial, peut être chargée des missions d’enquête et veille à l’ap-
Art. 16. — La septième direction centrale est la direction du recou-
plication régulière des lois et règlements en vigueur ainsi qu’au
vrement. Elle a pour attributions, au niveau national:
strict respect des directives de l’administration centrale et urbaine
• la définition de la stratégie ainsi que des objectifs quantitatifs et ou provinciale.
qualitatifs en matière de recouvrement;
L’inspection des services propose, suite aux manquements consta-
• l’élaboration, la coordination, l’harmonisation et la supervision tés, les mesures disciplinaires et les réformes de nature à améliorer
des procédures de recouvrement et des poursuites; l’organisation et le fonctionnement des services.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 5


IMPÔTS • Administration des impôts
2 mars 2003. – DÉCRET

CHAPITRE IV
2. Direction: dirigée par un directeur
DU PERSONNEL
a) Fonctions du directeur
• il coordonne les activités des agents placés sous son contrôle et assure le re-
Art. 20. — Le personnel de la Direction générale des impôts est lais entre les agents de sa direction et le directeur général ou son adjoint de-
régi par un règlement d’administration pris conformément au statut vant lequel il est responsable des actes administratifs posés par ceux-ci;
de la Fonction publique. • il conçoit la politique de gestion administrative, l’organisation et la coordina-
tion de sa direction et canalise toutes les initiatives de ses subordonnés et su-
– Voy. le décret 018/2003 du 2 mars 2003 portant règlement d’administration relatif
pervise les différentes actions de ces derniers;
au personnel de carrière de la Direction générale des impôts.
• il veille, du point de vue administratif, à l’application de la législation et à
Les membres du personnel de la direction générale des contributions l’observation des règlements; il maintient l’ordre et la discipline parmi le per-
au moment de l’entrée en vigueur du présent décret sont versés à la sonnel qu’il dirige;
• il contrôle l’exécution des instructions reçues du directeur général ou du di-
Direction générale des impôts.
recteur général adjoint;
Art. 21. — Sont abrogées l’ordonnance 88-039 du 10 mars 1988, • il décide dans les matières de sa compétence et donne des avis sur toutes cel-
telle que modifiée et complétée à ce jour, portant création de la direc- les qui ne le sont pas.
b) Exigences
tion générale des contributions ainsi que l’ordonnance 89-100 du
• il doit satisfaire aux exigences morales et physiques imposées par les fonc-
12 mai 1989 fixant l’organisation et le cadre organique de la direction tions de commandement et posséder des connaissances générales étendues
générale des contributions. et un niveau de spécialisation poussé.

Art. 22. — Le ministre des Finances et Budget est chargé de l’exécu- 3. Division: dirigée par un chef de division
tion du présent décret qui entre en vigueur à la date de sa signature. a) Fonctions du chef de division
• il est responsable de sa division vis-à-vis du directeur;
• il reçoit les ordres du directeur, répartit les tâches et contrôle l’exécution de
Annexe I celles-ci par ses collaborateurs;
Structure administrative de la direction générale des impôts • il assume la coordination primaire des activités des bureaux afin de faciliter
le travail de coordination du directeur à l’échelon le plus élevé;
• il reçoit le programme à exécuter et propose à ses chefs ses propres initiatives
ainsi que celles de ses subordonnés;
Fonctions de commandement (article 18 du statut) • il décide dans toutes les matières de sa compétence et donne ses avis dans
1. Direction générale: dirigée par un directeur général assisté d’un directeur général toutes celles qui ne le sont pas.
adjoint b) Exigences
1. 1. Directeur général Outre des connaissances générales étendues et des qualités morales et physiques
a) Fonctions imposées par les fonctions de commandement, il est exigé au chef de division un
• les fonctions de commandement, de prévision, d’organisation et de contrôle niveau de technicité très élevé
au sein de la Direction générale des impôts;
• la liaison entre le ministre ayant les Finances dans ses attributions et les ser- 4. Bureau: dirigé par un chef de bureau
vices de la Direction générale des impôts; a) Fonctions du chef de bureau
• la sauvegarde de la tradition administrative et de la discipline au sein de la Il assure:
Direction générale des impôts; • la collecte et le stockage des informations;
• le contrôle de l’exécution des instructions reçues de la part du ministre ayant • l’étude et la préparation des projets de décision;
les Finances dans ses attributions. • l’exécution directe de toutes les tâches administratives;
Il décide dans toutes les matières de sa compétence et donne des avis dans celles • la constitution des dossiers.
qui ne le sont pas.
Il décide dans les matières de sa compétence et donne ses avis dans toutes celles
b) Exigences qui ne le sont pas.
Il doit avoir: b) Exigence
• des connaissances générales solides lui permettant de diriger avec une com- En plus des qualités générales exigées aux échelons supérieurs, il est requis d’un
pétence certaine; chef de bureau le niveau de technicité le plus poussé dans sa spécialité.
• des qualités morales irréprochables: conscience professionnelle, honnêteté,
sens de responsabilité, aptitudes au commandement;
Fonctions de collaboration et d’exécution (article 18 du statut)
• des connaissances approfondies en matière financière et fiscale;
1. Attaché de bureau
• des aptitudes physiques requises.
• Attaché de bureau de 1re classe;
1. 2. Directeur général adjoint
• Attaché de bureau de 2e classe.
a) Fonctions
a) Fonctions
• il assiste le directeur général dans l’exercice de ses fonctions;
Accomplir toutes les tâches qu’implique l’exécution d’une décision, d’un ordre,
• il décide dans toutes les matières de la compétence de la direction générale
d’une mesure d’ordre administratif légal ou réglementaire sous l’autorité du chef
lui déléguées par le directeur général tout en lui rendant compte et donne
de bureau.
des avis dans celles qui ne le sont pas;
b) Exigences
• il assume, en cas d’absence ou d’empêchement du directeur général, l’inté-
Il doit satisfaire aux mêmes exigences que celles imposées pour les fonctions de
rim de celui-ci.
commandement, notamment celles ayant trait:
b) Exigences
• aux connaissances générales suffisantes;
Il doit avoir:
• à des qualités morales et physiques irréprochables;
• des connaissances générales solides lui permettant d’assister le directeur gé-
• à une technicité appropriée.
néral à diriger avec une compétence certaine;
En cas de recrutement
• des qualités morales irréprochables: conscience professionnelle, honnêteté,
sens de responsabilité, aptitudes au commandement; • au niveau de formation correspondant au diplôme d’ingénieur ou de docteur
à thèse pour les attachés de bureau de 1re classe;
• des connaissances approfondies en matière financière et fiscale;
• des aptitudes physiques requises.

6 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Administration des impôts
2 mars 2003. – DÉCRET

• au niveau de formation correspondant à la licence ou aux études universitai- Brigades


res intermédiaires n’aboutissant pas au doctorat (D.E.S., D.E.A., Master, etc.). 60 Inspecteurs des impôts (chefs de division) affectés dans les brigades ci-
après:
2. Agents de bureau 1. brigade de l’audit des services;
• agent de bureau de 1re classe; 2. brigade du suivi et de l’encadrement des services;
• agent de bureau de 2e classe. 3. brigade d’enquêtes et de la contrevérification fiscale.
a) Fonctions B. Directions centrales
Accomplir toutes les tâches qu’implique l’exécution sous l’autorité d’un attaché Première direction: Direction des ressources humaines
de bureau. 1 Directeur
b) Exigences Secrétariat
• exigences générales prévues au grade supérieur à celui d’agent de bureau; 1 Attaché de bureau de 1re classe
• niveau de formation: soit niveau de formation de graduat, niveau A1 ou équi- 1 Attaché de bureau de 2e classe
valent. 1 Agent de bureau de 1re classe
1 Huissier
3. Agents auxiliaires 4
• agent auxiliaire de 1re classe; Ire Division: Ressources humaines
• agent auxiliaire de 2e classe. 1 Chef de division
a) Fonctions Secrétariat
Accomplir toutes les tâches d’exécution sous l’autorité d’un agent de bureau ou 1 Attaché de bureau de 2e classe
d’un autre agent hiérarchiquement plus gradé. 1 Agent de bureau de 2e classe
b) Exigences 2
• exigences générales prévues aux grades supérieurs; Ier Bureau: Gestion du personnel
• niveau de formation: moins de 6 ans d’études secondaires. 1 Chef de bureau
2 Attachés de bureau de 2e classe
4. Huissiers 3 Agents de bureau de 1re classe
a) Fonctions 5
Accomplir les tâches subalternes d’exécution. IIe Bureau: Paie
b) Exigences 1 Chef de bureau
• exigences générales imposées aux grades supérieurs; 1 Attaché de bureau de 1re classe
• niveau de formation: savoir lire et écrire. 1 Agent de bureau de 1re classe
1 Agent de bureau de 2e classe
4
Annexe II IIIe Bureau: Formation
Organigramme de la direction générale des impôts 1 Chef de bureau
2 Attachés de bureau de 1re classe
2 Agents de bureau de 2e classe
Services centraux 5
A. Direction générale IVe Bureau: Archives
1 Directeur général 1 Chef de bureau
1 Directeur général adjoint 1 Attaché de bureau de 1re classe
2 3 Agents de bureau de 2e classe
Services rattachés à la direction générale 5
Ire Division: division administrative IIe Division: Affaires sociales
1 Chef de division (coordonnateur des secrétariats du DG et du DGA) 1 Chef de division
Secrétariat D.G. Secrétariat
1 Chef de bureau (secrétaire du DG) 1 Attaché de bureau de 2e classe
1 Attaché de bureau de 1re classe (secrétaire de direction) 1 Agent de bureau de 2e classe
2 Attachés de bureau de 2e classe (dactylos principaux) 2
3 Agents de bureau de 2e classe (agents du secrétariat suite) Ier Bureau: Santé
7 1 Chef de bureau (médecin coordonnateur)
Secrétariat D.G.A. 16 Attachés de bureau de 1re classe (médecins + gestionnaires)
1 Chef de bureau (secrétaire du DGA) 2 Attachés de bureau de 2e classe
1 Attaché de bureau de 1re classe (secrétaire assistant) 20 Agents de bureau de 1re classe
1 Attaché de bureau de 2e classe 10 Agents de bureau de 2e classe
1 Agent de bureau de 2e classe 5 Agents auxiliaires de 1re classe
4 54
IIe Division: cellule technique IIe Bureau: Affaire sociales
10 Inspecteurs des impôts (chefs de division) 1 Chef de bureau
Inspection des services 1 Attaché de bureau de 1re classe
1 Inspecteur-coordonnateur (directeur) 1 Attaché de bureau de 2e classe
Secrétariat 1 Agent de bureau de 1re classe
1 Attaché de bureau de 1re classe (secrétaire du directeur) 2 Agents de bureau de 2e classe
4 Attachés de bureau de 2e classe (secrétaire assistant et secrétaires des briga- 6
des)
IIIe Bureau: Relations publiques, voyages et loisirs
1 Agent de bureau de 2e classe
1 Chef de bureau
1 Huissier
3 Attachés de bureau de 1re classe
7

Édition 2003 – © Larcier Tome V 7


IMPÔTS • Administration des impôts
2 mars 2003. – DÉCRET

3 Agents de bureau de 1re classe Secrétariat


2 Agents de bureau de 2e classe 1 Attaché de bureau de 1re classe
9 1 Attaché de bureau de 2e classe
Deuxième direction: Direction de la gestion budgétaire et des services généraux 1 Agent de bureau de 1re classe
1 Directeur 1 Huissier
Secrétariat 4
1 Attaché de bureau de 1re classe Ire Division: Études et développement
1 Attaché de bureau de 2e classe 1 Chef de division
1 Agent de bureau de 1re classe Secrétariat
1 Huissier 1 Attaché de bureau de 2e classe
4 1 Agent de bureau de 2e classe
Ire Division: Gestion budgétaire 2
1 Chef de division Ier Bureau: Élaboration et suivi du schéma directeur d’informatisation
Secrétariat 1 Chef de bureau
1 Attaché de bureau de 2e classe 2 Attachés de bureau de 1re classe
1 Agent de bureau de 2e classe 4 Attachés de bureau de 2e classe
2 7
Ier Bureau: Gestion des crédits IIe Bureau: Études et conception des applications
1 Chef de bureau 1 Chef de bureau
3 Attachés de bureau de 1re classe 2 Attachés de bureau de 1re classe
3 Attachés de bureau de 2e classe 4 Attachés de bureau de 2e classe
1 Agent de bureau de 1re classe 7
8 IIe Division: Exploitation
IIe Bureau: Budget des dépenses 1 Chef de division
1 Chef de bureau Secrétariat
2 Attachés de bureau de 1re classe 1 Attaché de bureau de 2e classe
2 Attachés de bureau de 2e classe 1 Agent de bureau de 2e classe
5 2
IIe Division: Services généraux Ier Bureau: Gestion du système
1 Chef de division 1 Chef de bureau
Secrétariat 2 Attachés de bureau de 1re classe
1 Attaché de bureau de 2e classe 3 Attachés de bureau de 2e classe
1 Agent de bureau de 2e classe 6
2 IIe Bureau: Maintenance
Ier Bureau: Gestion des immeubles et meubles 1 Chef de bureau
1 Chef de bureau 6 Attachés de bureau de 1re classe
1 Attaché de bureau de 1re classe 10 Attachés de bureau de 2e classe
1 Attaché de bureau de 2e classe 17
3 Agents de bureau de 1re classe Quatrième direction:
3 Agents de bureau de 2e classe Direction des études, de la législation et du contentieux
15 Huissiers (maintenance) 1 Directeur
24 Secrétariat
IIe Bureau: Gestion des matériels 1 Attaché de bureau de 1re classe
1 Chef de bureau 1 Attaché de bureau de 2e classe
1 attaché de bureau de 1re classe 1 Agent de bureau de 1re classe
1 Attaché de bureau de 2e classe 1 Huissier
2 Agents de bureau de 1re classe 4
2 Agents de bureau de 2e classe Ire Division: Études et communication
7 1 Chef de division
IIIe Bureau: Gestion des fournitures et imprimés Secrétariat
1 Chef de bureau 1 Attaché de bureau de 2e classe
2 Attachés de bureau de 1re classe 1 Agent de bureau de 2e classe
1 Attaché de bureau de 2e classe 2
1 Agent de bureau de 1re classe Ier Bureau: Études fiscales
2 Agents de bureau de 2e classe 1 Chef de bureau
7 2 Attachés de bureau de 1re classe
IVe Bureau: Gestion du charroi et expédition 4 Attachés de bureau de 2e classe
1 Chef de bureau 7
1 Attaché de bureau de 1re classe IIe Bureau: Vulgarisation et service au public
1 Attaché de bureau de 2e classe 1 Chef de bureau
2 Agents de bureau de 1re classe 2 Attachés de bureau de 1re classe
4 Agents de bureau de 2e classe 4 Attachés de bureau de 2e classe
27 Agents auxiliaires de 1re classe (mécaniciens et chauffeurs) 7
36
IIIe Bureau: Relations fiscales
Troisième direction: Direction de l’informatique
1 Chef de bureau
1 Directeur

8 Tome V Édition 2003 – © Larcier


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2 mars 2003. – DÉCRET

2 Attachés de bureau de 1re classe IIe Division: Documentation


e 1 Chef de division
4 Attachés de bureau de 2 classe
7 Secrétariat
IIe Division: Législation et contentieux 1 Attaché de bureau de 2e classe
1 Chef de division 1 Agent de bureau de 2e classe
Secrétariat 2
1 Attaché de bureau de 2e classe Ier Bureau: Identification et gestion des répertoires
1 Agent de bureau de 2e classe 1 Chef de bureau
2 2 Attachés de bureau de 1re classe
Ier Bureau: Législation 4 Agents de bureau de 1re classe
1 Chef de bureau 7
2 Attachés de bureau de 1re classe IIe Bureau: Élaboration des monographies professionnelles
4 Attachés de bureau de 2e classe 1 Chef de bureau
7 2 Attachés de bureau de 1re classe
IIe Bureau: Contentieux 6 Attachés de bureau de 2e classe
1 Chef de bureau 9
2 Attachés de bureau de 1re classe Sixième direction: Direction du contrôle fiscal
4 Attachés de bureau de 2e classe 1 Directeur
7 Secrétariat
IIIe Bureau: Régimes fiscaux d’exception 1 Attaché de bureau de 1re classe
1 Chef de bureau 1 Attaché de bureau de 2e classe
2 Attachés de bureau de 1re classe 1 Agent de bureau de 1re classe
4 Attachés de bureau de 2e classe 1 huissier
7 4
IIIe Division: Statistiques Ire Division: Programmation
1 Chef de division 1 Chef de division
Secrétariat Secrétariat
1 Attaché de bureau de 2e classe 1 Attaché de bureau de 2e classe
1 Agent de bureau de 2e classe 1 Agent de bureau de 2e classe
2 2
Ier Bureau: Statistiques et budget de recettes Ier Bureau: Coordination des programmations
1 Chef de bureau 1 Chef de bureau
2 Attachés de bureau de 1re classe 2 Attachés de bureau de 1re classe
6 Attachés de bureau de 2e classe 4 Attachés de bureau de 2e classe
9 7
IIe Bureau: Élaboration des rapports IIe Bureau: Statistiques et suivi
1 Chef de bureau 1 Chef de bureau
2 Attachés de bureau de 1re classe 1 Attaché de bureau de 1re classe
4 Attachés de bureau de 2e classe 1 Attaché de bureau de 2e classe
3 Agents de bureau de 1re classe 2 Agents de bureau de 1re classe
10 5
Cinquième direction: Direction de la taxation et de la documentation IIe Division: Recherche et contrôle fiscal
1 Directeur 1 Chef de division
Secrétariat Secrétariat
1 Attaché de bureau de 1re classe 1 Attaché de bureau de 2e classe
1 Attaché de bureau de 2e classe 1 Agent de bureau de 2e classe
1 Agent de bureau de 1re classe 2
1 huissier Ier Bureau: Recherche et recoupements
4 1 Chef de bureau
Ire Division: Taxation 8 Attachés de bureau de 1re classe
1 Chef de division 4 Attachés de bureau de 2e classe
Secrétariat 4 Agents de bureau de 1re classe
1 Attaché de bureau de 2e classe 17
1 Agent de bureau de 2e classe IIe Bureau: Stratégies et procédures de contrôle
2 1 Chef de bureau
Ier Bureau: Gestion du système déclaratif 2 Attachés de bureau de 1re classe
1 Chef de bureau 4 Attachés de bureau de 2e classe
7
2 Attachés de bureau de 1re classe
IIIe Bureau: Suivi des opérations de contrôle
4 Attachés de bureau de 2e classe
1 Chef de bureau
7
2 Attachés de bureau de 1re classe
IIe Bureau: Suivi des opérations d’assiette
4 Attachés de bureau de 2e classe
1 Chef de bureau 7
2 Attachés de bureau de 1re classe Septième direction: Direction du recouvrement
6 Attachés de bureau de 2e classe 1 Directeur
9 Secrétariat

Édition 2003 – © Larcier Tome V 9


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2 mars 2003. – DÉCRET

1 Attaché de bureau de 1re classe 1 Agent de bureau de 1re classe


1 Attaché de bureau de 2e classe 3
1 Agent de bureau de 1re classe IIe Bureau: Services généraux
1 huissier 1 Chef de bureau
4 1 Attaché de bureau de 1re classe
Ire Division: Recouvrement 1 Attaché de bureau de 2e classe
1 Chef de division 3
Secrétariat IIIe Bureau: Informatique
1 Attaché de bureau de 2e classe 1 Chef de bureau
1 Agent de bureau de 2e classe 1 Attaché de bureau de 1re classe
2 3 Attachés de bureau de 2e classe
Ier Bureau: Stratégies et procédures de recouvrement 5
1 Chef de bureau IIe Division: Informations et liaisons
2 Attachés de bureau de 1re classe 1 Chef de division
4 Attachés de bureau de 2e classe Secrétariat
7 1 Attaché de bureau de 2e classe
IIe Bureau: Suivi des recettes 1 Agent de bureau de 2e classe
1 Chef de bureau 2
1 Attaché de bureau de 1re classe Ier Bureau: Accueil et information
4 Attachés de bureau de 2e classe 1 Chef de bureau
6 1 Attaché de bureau de 1re classe
IIIe Bureau: Statistiques 1 Agent de bureau de 1re classe
1 Chef de bureau 3
1 Attaché de bureau de 1re classe IIe Bureau: Liaisons
3 Attachés de bureau de 2e classe 1 Chef de bureau
5 1 Attaché de bureau de 1re classe
IIe Division: Poursuites 1 Attaché de bureau de 2e classe
1 Chef de division 3 Agents de bureau de 1re classe (chargés de localisation)
Secrétariat 6
1 Attaché de bureau de 2e classe IIIe Division: Gestion
1 Agent de bureau de 2e classe 1 Chef de division
2 Secrétariat
Ier Bureau: Suivi des restes à recouvrer 1 Attaché de bureau de 2e classe
1 Chef de bureau 1 Agent de bureau de 2e classe
1 Attaché de bureau de 1re classe 2
1 Attaché de bureau de 2e classe Ier Bureau: Immatriculation et tenue des dossiers
2 Agents de bureau de 1re classe 1 Chef de bureau
5 1 Attaché de bureau de 1re classe
IIe Bureau: Poursuites 2 Agents de bureau de 1re classe
1 Chef de bureau 4
1 Attaché de bureau de 1re classe IIe Bureau: Gestion des comptes des contribuables
3 Attachés de bureau de 2e classe 1 Chef de bureau
5 4 Attachés de bureau de 1re classe
II.Directions opérationnelles 4 Agents de bureau de 1re classe
– Numérotation conforme au journal officiel. 9
A. Direction des grandes entreprises IVe Division: Contrôle fiscal
1 Directeur 1 Chef de division
Secrétariat Secrétariat
1 Attaché de bureau de 1re classe (secrétaire du directeur) 1 Attaché de bureau de 2e classe
1 Attaché de bureau de 2e classe (secrétaire assistant) 1 Agent de bureau de 2e classe
1 huissier 2
3 Ier Bureau: Recherche
Cellule d’appoint et du contentieux 1 Chef de bureau
1 Chef de division 6 Attachés de bureau de 1re classe
2 Chefs de bureau 7
3 Attachés de bureau de 1re classe IIe Bureau: Coordination de contrôle
6 1 Chef de bureau
Ire Division: Ressources humaines et services généraux 1 Attaché de bureau de 1re classe
1 Chef de division 1 Agent de bureau de 1re classe
Secrétariat 3
1 Attaché de bureau de 2e classe Brigades de contrôle externe
1 Agent de bureau de 2e classe 4 Chefs de bureau (chefs de brigade)
2 32 Attachés de bureau de 1re classe (vérificateurs polyvalents)
Ier Bureau: Gestion des ressources humaines 36
1 Chef de bureau Ve Division: Recouvrement
1 Attaché de bureau de 1re classe 1 Chef de division

10 Tome V Édition 2003 – © Larcier


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Secrétariat 10 Agents auxiliaires de 1re classe


1 Attaché de bureau de 2e classe 20
1 Agent de bureau de 2e classe IIIe Division: Informatique
2 1 Chef de division
Ier Bureau: Paiement Secrétariat
1 Chef de bureau 1 Attaché de bureau de 2e classe
2 Attachés de bureau de 1re classe 1 Agent de bureau de 2e classe
3 2
IIe Bureau: Centre de traitement du recouvrement et saisie Ier Bureau: Suivi des applications
1 Chef de bureau 1 Chef de bureau
2 Attachés de bureau de 1re classe 1 Attaché de bureau de 1re classe
8 Agents de bureau de 1re classe 2 Attachés de bureau de 2e classe
11 4
IIIe Bureau: Poursuites et contentieux du recouvrement IIe Bureau: Maintenance
1 Chef de bureau 1 Chef de bureau
6 Attachés de bureau de 1re classe (huissiers fiscaux) 1 Attaché de bureau de 1re classe
7 2 Attachés de bureau de 2e classe
IVe Bureau: Antennes provinciales 4
1 Chef de bureau IVe Division: Taxation et documentation
1 Attaché de bureau de 1re classe (huissier fiscal) 1 Chef de division
2 Agents de bureau de 1re classe Secrétariat
4 1 Attaché de bureau de 2e classe
B. Directions urbaines de Kinshasa 1 Agent de bureau de 2e classe
1 directeur 2
Secrétariat Ier Bureau: Taxation
1 Attaché de bureau de 1re classe 1 Chef de bureau
1 Attaché de bureau de 2e classe 2 Attachés de bureau de 1re classe
1 Agents de bureau de 1re classe 1 Attaché de bureau de 2e classe
1 Huissiers 5 Agents de bureau de 1re classe
4 6 Agents de bureau de 2e classe
Inspection 15
5 Inspecteurs (chefs de division) IIe Bureau: Documentation
Ire Division: Ressources humaines 1 Chef de bureau
1 Chef de division 1 Attaché de bureau de 1re classe
Secrétariat 2 Attachés de bureau de 2e classe
1 Attaché de bureau de 2e classe 3 Agents de bureau de 1re classe
1 Agent de bureau de 2e classe 2 Agents de bureau de 2e classe
2 9
Ier Bureau: Gestion du personnel Ve Division: Contrôle fiscal
1 Chef de bureau 1 Chef de division
1 Attaché de bureau de 1re classe Secrétariat
1 Agent de bureau de 1re classe 1 Attaché de bureau de 2e classe
1 Agent de bureau de 2e classe 1 Agent de bureau de 2e classe
4 2
IIe Bureau: Affaires sociales Ier Bureau: Recherche
1 Chef de bureau Chef de bureau
1 Attaché de bureau de 1re classe 8 Attachés de bureau de 1re classe
1 Agent de bureau de 2e classe 9
3 IIe Bureau: Coordination de contrôle
IIe Division: Services généraux 1 Chef de bureau
1 Chef de division 1 Attaché de bureau de 1re classe
Secrétariat 2 Attachés de bureau de 2e classe
1 Attaché de bureau de 2e classe 4
1 Agent de bureau de 2e classe Brigades de contrôle externe
2 10 Chefs de bureau: chefs de brigade
Ier Bureau: Budget des dépenses et gestion des crédits 80 Attachés de bureau de 1re classe (vérificateurs polyvalents)
1 Chef de bureau 90
1 Attaché de bureau de 1re classe Ve Division: Recouvrement
3 Agents de bureau de 1re classe – Texte conforme au journal officiel.

5 1 Chef de division (receveur principal)


IIe Bureau: Services généraux Secrétariat
1 Chef de bureau 1 Attaché de bureau de 2e classe
2 Attachés de bureau de 1re classe 1 Agent de bureau de 2e classe
2 Attachés de bureau de 2e classe 2
2 Agents de bureau de 1re classe Ier Bureau: Recettes urbaines et statistiques
3 Agents de bureau de 2e classe 1 Chef de bureau

Édition 2003 – © Larcier Tome V 11


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2 mars 2003. – DÉCRET

3 Attachés de bureau de 1re classe Ire Division: Ressources humaines et services généraux
26 Attachés de bureau de 2e classe 1 Chef de division
4 Agents de bureau de 1re classe Secrétariat
6 Agents de bureau de 2e classe 1 Attaché de bureau de 2e classe
40 1 Agent de bureau de 2e classe
IIe Bureau: Précompte 2
1 Chef de bureau Ier Bureau: Gestion du personnel et affaires sociales
1 Attaché de bureau de 1re classe 1 Chef de bureau
1 Agent de bureau de 1re classe 1 Attaché de bureau de 1re classe
2 Agents de bureau de 2e classe 1 Attaché de bureau de 2e classe
5 2 Agents de bureau de 1re classe
IIIe Bureau: Apurements et attestations fiscales 2 Agents de bureau de 2e classe
1 Chef de bureau 7
4 Attachés de bureau de 1re classe IIe Bureau: Services généraux
4 Attachés de bureau de 2e classe 1 Chef de bureau
3 Agents de bureau de 2e classe 1 Attaché de bureau de 1re classe
12 2 Attachés de bureau de 2e classe
VIe Division: Contentieux 3 Agents de bureau de 1re classe
1 Chef de division 2 Agents de bureau de 2e classe
Secrétariat 4 Agents auxiliaires de 2e classe
1 Attaché de bureau de 2e classe 13
1 Agent de bureau de 2e classe IIe Division: Informatique
2 1 Chef de division
Ier Bureau: Instruction des réclamations Secrétariat
1 Chef de bureau 1 Attaché de bureau de 2e classe
2 Attachés de bureau de 1re classe (instructeurs) 1 Agent de bureau de 2e classe
3 Agents de bureau de 1re classe (instructeurs) 2
6 Ier Bureau: Suivi d’applications
IIe Bureau: Information des contribuables 1 Chef de bureau
1 Chef de bureau 1 Attaché de bureau de 1re classe
1 Attaché de bureau de 1re classe 2 Attaché de bureau de 2e classe
2 Agents de bureau de 1re classe 4
4 IIe Bureau: Maintenance
VIIe division: Véhicules 1 Chef de bureau
1 Chef de division 1 Attaché de bureau de 1re classe
Secrétariat 2 Attachés de bureau de 2e classe
1 Attaché de bureau de 2e classe 4
1 Agent de bureau de 2e classe IIIe Division: Taxation et documentation
2 1 Chef de division
Ier Bureau: Immatriculation Secrétariat
1 Chef de bureau 1 Attaché de bureau de 2e classe
1 Attaché de bureau de 1re classe 1 Agent de bureau de 2e classe
1 Agent de bureau de 1re classe 2
1 Agent de bureau de 2e classe Ier Bureau: Taxation
4 1 Chef de bureau
IIe Bureau: Mutation 2 Attachés de bureau de 1re classe
1 Chef de bureau 3 Agents de bureau de 1re classe
1 Attaché de bureau de 1re classe 2 Agents de bureau de 2e classe
1 Agent de bureau de 1re classe 8
1 Agent de bureau de 2e classe IIe Bureau: Documentation
4 1 Chef de bureau
IIIe Bureau: Archives et déclassement véhicules 2 Attachés de bureau de 1re classe
1 Chef de bureau 1 Attaché de bureau de 2e classe
1 Attaché de bureau de 1re classe 4 Agents de bureau de 1re classe
1 Agent de bureau de 2e classe 8
3 IVe Division: Contrôle fiscal
C. Direction provinciale 1 Chef de division
1 Directeur Secrétariat
Secrétariat 1 Attaché de bureau de 2e classe
1 Attaché de bureau de 1re classe 1 Agent de bureau de 2e classe
1 Attaché de bureau de 2e classe 2
1 Agent de bureau de 1re classe Ier Bureau: Recherche
1 huissiers
1 Chef de bureau
4 re
8 Attachés de bureau de 1 classe
Inspection
9
5 Inspecteurs (chefs de division)

12 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Administration des impôts
2 mars 2003. – DÉCRET

IIe Bureau: Coordination de contrôle Ier Bureau: Informatique


1 Chef de bureau 1 Chef de bureau
1 Attaché de bureau de 1re classe Ire Cellule: Suivi des applications
2 Attachés de bureau de 2e classe 1 Attaché de bureau de 1re classe
4 1 Agent de bureau de 1re classe
3 brigades de contrôle externe 2
3 Chefs de bureau (chefs de brigade) 2e Cellule: Maintenance
15 Attachés de bureau de 1re classe (vérificateurs polyvalents) 1 Attaché de bureau de 1re classe
10 Agents de bureau de 1re classe (vérificateurs) 1 Agent de bureau de 1re classe
28 2
Ve Division: Recouvrement IIe Bureau: Taxation, documentation, recherche et recoupements
1 Chef de division (receveur principal) 1 Chef de bureau
Secrétariat 1re Cellule: Enregistrement et codification
1 Attaché de bureau de 2e classe 1 Agent de bureau de 1re classe
1 Agent de bureau de 2e classe 1 Agent de bureau de 2e classe
2 1 Agent auxiliaire de 1re classe
Ier Bureau: Recettes provinciales 3
1 Chef de bureau 2e Cellule: Identification et gestion des répertoires
2 Attachés de bureau de 1re classe 1 Attaché de bureau de 1re classe
4 Agents de bureau de 1re classe 1 Agent de bureau de 1re classe
6 Agents de bureau de 2e classe 1 Agent de bureau de 2e classe
13 3
IIe Bureau: Précompte 3e Cellule: Gestion des dossiers et suivi des déclarations des contributions
1 Chef de bureau spontanées
1 Attaché de bureau de 1re classe 1 Attaché de bureau de 1re classe
1 Agent de bureau de 1re classe 1 Agent de bureau de 1re classe
1 Agent de bureau de 2e classe 1 Agent de bureau de 2e classe
4 3
IIIe Bureau: Véhicules 4e Cellule: Gestion des quartiers fiscaux (recensement, recherche, recoupements
1 Chef de bureau et vulgarisation)
3 Attachés de bureau de 1re classe 1 Attaché de bureau de 1re classe
4 Agents de bureau de 1re classe 1 Attaché de bureau de 2e classe
1 Agent de bureau de 2e classe 8 Agents de bureau de 1re classe
9 2 Agents auxiliaires de 1re classe
IVe Bureau: Apurement et attestations fiscales 12
1 Chef de bureau IIIe Bureau: Contrôle fiscal
4 Attachés de bureau de 1re classe 1 Chef de bureau
4 Attachés de bureau de 2e classe 1re Cellule: Contrôle sur pièces et programmation
3 Agents de bureau de 2e classe 1 Attaché de bureau de 1re classe
12 1 Agent de bureau de 1re classe
VIIe Division: Contentieux 2
– Numérotation conforme au journal officiel. 2e Cellule: Vérification
1 Chef de division 1 Attaché de bureau de 1re classe
Secrétariat 2 Agents de bureau de 1re classe (vérificateurs)
1 Attaché de bureau de 2e classe 2 Agents de bureau de 2e classe
1 Agent de bureau de 2e classe 5
2 IVe Bureau: Recouvrement
Ier Bureau: Instructions des réclamations 1 Chef de bureau (receveur)
1 Chef de bureau Secrétariat
1 Attaché de bureau de 1re classe 1 Attaché de bureau de 2e classe
1 Attaché de bureau de 2e classe 1 Agent de bureau de 2e classe
2 Agents de bureau de 1re classe 1 Huissier
5 3
IIe Bureau: Information des contribuables 1re Cellule: Recettes et statistiques
1 Chef de bureau 1 Attaché de bureau de 1re classe
1 Attaché de bureau de 1re classe 1 Agent de bureau de 1re classe
2 Agents de bureau de 1re classe 2 Agents de bureau de 2e classe
4 4
D. Centres des impôts 2e Cellule: Attestations fiscales et apurement
re
1. Centres des impôts de type A 1 Attaché de bureau de 1 classe
1 Chef de division e
1 Agent de bureau de 2 classe
Secrétariat 2
1 Attaché de bureau de 2e classe
3e Cellule: Gestion du précompte
1 Agent de bureau de 2e classe
1 Attaché de bureau de 1re classe
1 Huissier
1 Agent de bureau de 1re classe
3

Édition 2003 – © Larcier Tome V 13


IMPÔTS • Administration des impôts
2 mars 2003. – DÉCRET

1 Agent de bureau de 2e classe


3
2. Centre des impôts de type B 2 mars 2003. – DÉCRET 018/2003 portant règlement
1 Chef de bureau d’administration relatif au personnel de carrière de la Di-
Secrétariat rection générale des impôts. (J.O.RDC., no spécial, 15
1 Agent de bureau de 1re classe
mars 2003, p. 44)
1 Agent de bureau de 2e classe
1 Huissier
3
1re Cellule: Informatique
TITRE PREMIER
1 Attaché de bureau de 1re classe
2 Attachés de bureau de 2e classe DISPOSITIONS GÉNÉRALES
3
2e Cellule: Taxation, documentation, recherche et recoupements
1 Attaché de bureau de 1re classe Art. 1er. — Les agents de la Direction générale des impôts, y compris
1re Sous-cellule: Enregistrement et codification le directeur général et le directeur général adjoint, sont régis par le sta-
1 Attaché de bureau de 2e classe tut du personnel de carrière des services publics de l’État et ses mesu-
1 Agent de bureau de 2e classe res d’exécution, sous réserve des dispositions du présent décret.
1 Agent auxiliaire de 1re classe
– Voy. la loi 81-003 du 17 juillet 1981 portant statut du personnel de carrière des ser-
3 vices publics de l’État (J.O.Z., no 8, 15 avril 1982, p. 7).
2e Sous-cellule: Identification et gestion des répertoires
1 Attaché de bureau de 2e classe Art. 2. — Le présent règlement d’administration s’applique au per-
1 Agent de bureau de 2e classe sonnel de carrière de la Direction générale des impôts.
2
3e Sous-cellule: Gestion des dossiers et suivi des déclarations des contributions Art. 3. — Le personnel de carrière de la Direction générale des im-
spontanées
pôts est réparti en trois catégories d’emploi ci-après:
1 Attaché de bureau de 2e classe
2 Agents de bureau de 2e classe 1° emplois de commandement:
3
4e Sous-cellule: Gestion des quartiers fiscaux (recensement, recherche, recoupe- • directeur général et directeur général adjoint;
ments et vulgarisation)
1 Attaché de bureau de 2e classe • directeur;
5 Agents de bureau de 1re classe
2 Agents auxiliaires de 1re classe
• chef de division;
8 • chef de bureau;
3e Cellule: Contrôle fiscal
1 Attaché de bureau de 1re classe 2° emplois de collaboration:
1re Sous-cellule: Contrôle sur pièces et programmation
1 Attaché de bureau de 2e classe • attaché de bureau de 1re classe;
1 Agent de bureau de 1re classe
2
• attaché de bureau de 2e classe;
2e Sous-cellule: Vérification • agent de bureau de 1re classe;
1 Attaché de bureau de 2e classe
2 Agents de bureau de 1re classe (vérificateurs) 3° emplois d’exécution:
2 Agents de bureau de 2e classe
5 • agent de bureau de 2e classe;
4e Cellule: Recouvrement
1 Attaché de bureau de 1re classe (receveur)
• agent auxiliaire de 1re classe;
re
1 Sous-cellule: Recettes et statistiques
• agent auxiliaire de 2e classe;
1 Attaché de bureau de 2e classe
1 Agent de bureau de 1re classe • huissier.
1 Agent de bureau de 2e classe
3 Art. 4. — Les agents de la catégorie de commandement sont nom-
2e Sous-cellule: Attestations fiscales et apurement més et, le cas échéant révoqués de leurs fonctions par le président de
1 Attaché de bureau de 2e classe la République sur proposition conjointe des ministres ayant respec-
1 Agent de bureau de 2e classe tivement les finances et la fonction publique dans leurs attributions.
1 Agent auxiliaire de 1re classe
3 Les agents de la catégorie de collaboration et de la catégorie d’exé-
3e Sous-cellule: Gestion du précompte cution sont nommés et, le cas échéant, révoqués de leurs fonctions
1 Attaché de bureau de 2e classe par le ministre de la Fonction publique sur proposition du directeur
2 Agents de bureau de 2e classe général des impôts, après avis du ministre ayant les Finances dans
3
ses attributions.

Art. 5. — La correspondance entre les grades de la fonction publi-


que et les emplois du personnel de carrière de la Direction générale
des impôts est déterminée en annexe au présent décret.

14 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Administration des impôts
2 mars 2003. – DÉCRET

TITRE II Art. 11. — Le recrutement s’effectue exclusivement aux grades


d’exécution et de collaboration définis à l’article 3 du présent décret.
RECRUTEMENT

Art. 6. — Nul ne peut être recruté comme agent de la Direction gé-


nérale des impôts s’il ne remplit les conditions suivantes: TITRE III
1° être de nationalité congolaise; LA CARRIERE
2° jouir de la plénitude des droits civiques;
Art. 12. — Les agents de la Direction générale des impôts effec-
3° être de bonne moralité attestée par un extrait du casier judiciaire; tuent une carrière dans la hiérarchie des grades et des emplois pré-
vus à l’article 3 du présent décret.
4° avoir atteint l’âge de 18 ans au minimum et 30 ans au maximum;
5° être en bonne santé et posséder des aptitudes physiques indis-
pensables pour les fonctions à exercer;
CHAPITRE Ier
6° être titulaire au moins d’un diplôme d’État ou équivalent pour les PÉRIODE PROBATOIRE
emplois d’exécution, sauf pour les huissiers et les agents auxiliaires,
et d’un diplôme de graduat ou équivalent pour les emplois de colla-
Art. 13. — Pour être admis à titre définitif, l’agent doit accomplir,
boration;
sous l’autorité du directeur auprès duquel il est placé, une période
7° avoir subi avec succès les épreuves d’un concours de recrute- probatoire d’une durée de trois mois pour les emplois d’exécution et
ment; de six mois pour les emplois de collaboration.
8° s’il s’agit d’une femme mariée, avoir reçu du conjoint l’autorisation Art. 14. — À l’issue de la période probatoire, le directeur sous l’auto-
écrite d’exercer une rité duquel l’agent était placé établit au plus tard un mois avant l’expi-
ration de ladite période en ce qui concerne les agents d’exécution et
fonction publique.
dans le délai de deux mois au moins en ce qui concerne les agents de
Art. 7. — Le recrutement s’effectue: collaboration, une note synthétique d’appréciation donnant ses avis
sur l’opportunité de l’admission définitive de l’agent.
• sur concours organisé par la Direction générale des impôts sous le
contrôle du Ministère de la fonction publique, après avis du ministre La note synthétique d’appréciation est transmise au directeur géné-
ayant les finances dans ses attributions, en fonction de la situation ral des impôts pour décision.
des effectifs et des emplois vacants; La décision du directeur général des impôts est sans appel.
• exceptionnellement sur titre, à condition, pour la Direction générale
Art. 15. — La décision du directeur général des impôts de ne pas fai-
des impôts, d’obtenir une autorisation du ministre de la Fonction pu-
re admettre l’agent à titre définitif sous statut, doit être notifiée à l’in-
blique à la demande du ministre ayant les finances dans se attribu-
téressé par écrit au plus tard le dernier jour de la période probatoire.
tions. Le recrutement sur titre n’est réservé qu’aux titulaires d’un diplô-
Le directeur général des impôts en informe le ministre des Finances
me reconnu par l’enseignement national et préparant spécialement à
et le ministre de la Fonction publique.
la carrière au sein de la Direction générale des impôts.
À défaut de notification ou en cas de notification tardive, l’expira-
Le concours de recrutement doit faire l’objet d’une publicité dans la
tion de la période probatoire emporte automatiquement admission
presse. Cette publicité doit porter à la connaissance des candidats
à titre définitif de l’agent.
tous les renseignements utiles concernant les conditions d’admission,
les matières sur lesquelles porteront les épreuves, les niveaux de for- Art. 16. — L’agent qui n’est pas admis à titre définitif n’a droit à
mation requis, la date et le lieu des épreuves ainsi que la date limite aucune indemnité.
de dépôt des candidatures.
Ne peuvent participer aux épreuves que les personnes répondant
aux conditions exigées et ayant fait, par écrit, acte de candidature CHAPITRE II
pour leur recrutement.
EMPLOI ET AFFECTATION
Art. 8. — Le programme des épreuves comporte un test psychotech-
nique, un test professionnel et de connaissances générales et une in- Art. 17. — L’agent admis à titre définitif est nommé par arrêté
terview suivant chaque grade et les niveaux de formation requis. d’admission du ministre de la Fonction publique sous le régime sta-
tutaire et mis à la disposition du ministre des Finances qui, par une
Art. 9. — Les modalités d’organisation du concours de recrute-
commission interne, le met à son tour à la disposition du directeur
ment et le règlement du déroulement des épreuves sont fixés par le
général des impôts. Celui-ci l’affecte à l’emploi organiquement et
directeur général des impôts.
budgétairement prévu et correspondant à son grade.
Art. 10. — À l’issue du concours et de la décision définitive du jury,
Art. 18. — Tout agent a le droit de solliciter une mutation ou une
les candidats ayant réussi et s’étant classés en ordre utile sont provisoi-
permutation. Celle-ci doit être individuelle et motivée.
rement placés dans le service par le directeur général des impôts, qui
en informe immédiatement le ministre des Finances et le ministre de La mutation ou la permutation est décidée par le ministre des Finances
la Fonction publique. sur proposition du directeur général en ce qui concerne les directeurs

Édition 2003 – © Larcier Tome V 15


IMPÔTS • Administration des impôts
2 mars 2003. – DÉCRET

et par le directeur pour ce qui est des autres cadres ainsi que des agents Art. 22. — Dans le cadre de la lutte contre la fraude, il est attribué
de collaboration et d’exécution. Elle s’opère dans le strict respect de la aux agents de la Direction générale des impôts ainsi qu’aux aviseurs
correspondance entre le grade et l’emploi. une «prime de contentieux» pour toute infraction en matière fiscale
par eux découverte, constatée ou signalée. Elle est assise sur l’en-
semble des pénalités recouvrées.
CHAPITRE III La prime de contentieux est calculée à raison de 40 % des pénalités en-
caissées. De ce montant, 20 % sont destinés aux aviseurs s’ils existent,
POSITIONS qu’ils soient ou non agents et le reste à la caisse de la prime de conten-
tieux de la Direction générale des impôts à répartir aux agents suivant
Art. 19. — Tout agent de la Direction générale des impôts est placé les modalités qui seront définies par le directeur général des impôts.
dans l’une des positions ci-après telles que définies par le chapitre III
du titre II de la loi 81-003 du 17 juillet 1981 ainsi que ses mesures Il est alloué à tous les agents de la Direction générale des impôts une
d’exécution: «prime de contentieux minimum garantie», déterminée suivant leur
grade et selon des modalités définies par le ministre ayant les finan-
• activité; ces dans ses attributions. Elle est payée sur une dotation budgétaire
• détachement; évaluée en fonction des plus-values générées.

• disponibilité;
• suspension. CHAPITRE V
Toutefois, s’agissant des agents en activité, en application de l’article AVANTAGES SOCIAUX ALLOUÉS
25 du statut, les chefs hiérarchiques compétents pour accorder aux EN COURS DE CARRIÈRE
agents les congés prévus par le statut sont les suivants:
a) en ce qui concerne les agents œuvrant dans les services centraux Art. 23. — Les avantages sociaux ainsi que les frais de transport et
de la Direction générale des impôts: de voyage dont bénéficie le personnel de carrière de la Direction gé-
nérale des impôts sont ceux prévus par la loi 81-003 au 17 juillet
• le directeur général des impôts, pour les agents de commandement; 1981 ainsi que ses mesures d’exécution.
• le directeur-chef de service des ressources humaines pour les
agents de collaboration et d’exécution;
CHAPITRE VI
b) en ce qui concerne les agents œuvrant dans les directions urbaines
des impôts et dans la direction des grandes entreprises: DROITS, DEVOIRS ET INCOMPATIBILITÉS
• le directeur général des impôts, pour les directeurs;
Art. 24. — Les droits, devoirs et incompatibilités inhérents à l’exer-
• le directeur urbain et le directeur de la direction des grandes entre- cice des fonctions d’agents de la Direction générale des impôts sont
prises pour les chefs de division, les chefs de bureau et les agents de ceux définis par la loi 81-003 du 17 juillet 1981.
collaboration et d’exécution, selon le cas;
c) en ce qui concerne les agents œuvrant dans les directions provin-
ciales des impôts: CHAPITRE VIII
• le gouverneur de province, pour les agents de commandement; RÉGIME DISCIPLINAIRE
• le directeur provincial, pour les agents de collaboration et d’exécution.
Art. 25. — Le personnel de la Direction générale des impôts est
soumis au régime disciplinaire et aux voies de recours tels que défi-
nis par la loi 81-003 du 17 juillet 1981 et ses mesures d’exécution.
CHAPITRE IV
Toutefois, en application de l’article 60 du statut, les peines disciplinai-
RÉMUNÉRATION re autres que la révocation sont prononcées par les autorités désignées
ci-après:
Art. 20. — Les traitements initiaux des agents de la Direction géné-
rale des impôts sont ceux applicables au personnel de carrière des Grade de l’agent Autorité compétente pour infliger la peine
services publics de l’État. Du blâme De la retenue du De l’exclusion
tiers du traitement temporaire
Art. 21. — Outre la prime d’intérim, la prime pour prestations sup-
Huissier
plémentaires, la prime des risques professionnels, la prime de diplô-
Agents auxiliaire de 2e classe
me, les frais de représentation et la prime de brousse prévus par Agent auxiliaire de 1re classe
l’article 38 de la loi 81-003 du 17 juillet 1981, le ministre des Finan- Agents de bureau de 2e classe
ces est habilité à accorder au personnel visé par le présent règlement le directeur
d’administration la prime de mobilisation des recettes et la prime le chef de général des
pour fonctions spéciales. division le directeur impôts

16 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Administration des impôts
2 mars 2003. – DÉCRET

Grade de l’agent Autorité compétente pour infliger la peine tions des articles 70 à 78 de la loi 81-003 du 17 juillet 1981 ainsi que
ses mesures d’exécution.
Agent de bureau de 1re classe le directeur le directeur le directeur
Attaché de bureau de 2e classe général des
Toutefois, en ce qui concerne la commission médicale prévue à
Attaché de bureau impôts
de 1re classe l’article 75 du statut, celle-ci se réunit à l’initiative soit du directeur
Chef de bureau le directeur le directeur le directeur
général des impôts si l’agent est affecté auprès des services centraux,
Chef de division général des soit du directeur urbain ou provincial des impôts ou du directeur de
impôts la direction des grandes entreprises si l’agent est affecté auprès des
Directeur le directeur gé- le directeur géné- le ministre des services opérationnels.
néral des impôts ral des impôts Finances
Directeur général adjoint le ministre le ministre le ministre La procédure de constatation de l’inaptitude professionnelle prévue
Directeur général des Finances des Finances des Finances aux articles 70 à 76 du statut est ouverte à l’initiative du directeur
général des impôts ou du directeur urbain ou provincial ou du direc-
teur des grandes entreprises selon que l’agent est affecté dans les
services centraux ou dans les services opérationnels.
CHAPITRE VIII
COTATION ET AVANCEMENT La commission d’inaptitude devant laquelle l’agent doit comparaî-
tre est composée comme suit:
Art. 26. — Sous réserve des dispositions des articles 42 à 44 du pré- a) si l’agent est affecté dans un service central:
sent décret, la cotation et l’avancement en grade et en traitement
des agents de la Direction générale des impôts sont soumis aux mê- • le directeur général des impôts, président de la commission;
mes conditions que celles prévues aux articles 64 et 69 de la loi 81-
003 du 17 juillet 1981 ainsi que ses mesures d’exécution. • le directeur général adjoint;

Toutefois, les autorités compétentes pour procéder à la cotation des • le directeur dont relève l’agent;
agents de la Direction générale des impôts et pour attribuer définitive-
ment l’appréciation du mérite prévu aux articles 64 et 65 du statut sont • deux autres agents de la Direction générale des impôts, d’un grade
désignées comme suit: supérieur ou égal à celui de l’agent qui doit comparaître, désignés
par le directeur général des impôts.
Grade de l’agent Autorité compétente Autorité compétente b) si l’agent est affecté dans un service opérationnel
pour procéder à la cotation pour attribuer
définitivement la côte
• le directeur urbain ou provincial des impôts ou le directeur de la di-
Agent revêtu d’un grade chef de bureau chef de division rection des grandes entreprises, président de la commission;
inférieur à celui de chef de
bureau • le chef de division dont relève l’agent;
Chef de bureau chef de division directeur ou directeur
urbain ou provincial • deux autres agents de la direction urbaine ou provinciale des impôts
des impôts ou de la direction des grandes entreprises, d’un grade supérieur ou égal
Chef de division directeur ou directeur directeur général à celui de l’agent qui doit comparaître désignés par le directeur urbain
urbain ou provincial des impôts ou provincial des impôts ou par le directeur de la direction des grandes
des impôts entreprises, selon le cas.
Directeur directeur général directeur général
des impôts des impôts Cependant, lorsque l’agent appelé à comparaître est revêtu du grade
Directeur général adjoint ministre des Finances ministres des Finances de directeur, la commission est présidée par le directeur général des
Directeur général impôts.

Par ailleurs, s’il s’agit du directeur général ou du directeur général ad-


joint, la commission est présidée par le ministre ayant les Finances
Les taux d’augmentation annuelle de traitement sont fixés respecti- dans ses attributions.
vement à 3 %, 2 % ou 1 % du traitement initial selon que l’agent a
obtenu la côte «Élite», «Très bon» ou «Bon».

L’appréciation synthèse «Assez bon» ou «Médiocre» ne donne lieu à TITRE V


aucune augmentation de traitement.
AVANTAGES ACCORDÉS APRÈS LA CESSATION
DÉFINITIVE DES SERVICES
TITRE IV
CESSATION DÉFINITIVE DES SERVICES Art. 28. — Les avantages inhérents à la cessation définitive des ser-
vices dont bénéficie le personnel de carrière de la direction général
Art. 27. — La cessation définitive des services du personnel de la Di- des impôts sont ceux prévus par la loi 81-003 du 17 juillet 1981 ainsi
rection générale des impôts doit avoir lieu dans le respect des disposi- que ses mesures d’exécution.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 17


IMPÔTS • Administration des impôts
2 mars 2003. – DÉCRET

TITRE VI – classe 1: inspecteur principal


DISPOSITIONS SPÉCIALES • inspecteur principal de 1er échelon;

Art. 29. — Les inspecteurs des impôts ainsi que les vérificateurs poly- • inspecteur principal de 2e échelon;
valents ont qualité d’officier de police judiciaire à compétence restrein-
• inspecteur principal de 3e échelon;
te. En cette qualité ils prêtent, devant le procureur de la République
près le tribunal de grande instance du ressort, le serment suivant: – classe 2: inspecteur
«Je jure obéissance à la Constitution et aux lois de la République dé-
• inspecteur de 1er échelon;
mocratique du Congo, de remplir fidèlement les fonctions qui me
sont confiées et d’en rendre loyalement compte à l’officier du Minis- • inspecteur de 2e échelon;
tère public»
Cette prestation de serment fait l’objet d’un procès-verbal dont copie • inspecteur de 3e échelon.
est classée au dossier de l’agent.
Art. 33. — Pour être promu à l’échelon supérieur, l’inspecteur des
impôts doit avoir accompli deux ans d’ancienneté à l’échelon infé-
TITRE VII rieur et obtenu au moins l’appréciation «bon» lors de deux dernières
cotations.
DISPOSITIONS PARTICULIÈRES RELATIVES AU
CORPS DES INSPECTEURS DES IMPOTS Art. 34. — L’avancement en échelon ou en classe est sanctionné par
arrêté du ministre des Finances, sur proposition du directeur général
des impôts.
CHAPITRE Ier
DISPOSITIONS PRÉLIMINAIRES
Section II
Art. 30. — Les inspecteurs des impôts sont organisés en corps de
Stage
métiers.

Art. 35. — Pour être admis à titre définitif au corps des inspecteurs
CHAPITRE II des impôts:
RECRUTEMENT – l’agent recruté sur concours doit accomplir, sous la direction de
l’inspecteur-coordonnateur assisté d’un comité de stage, un stage
Art. 31. — Les inspecteurs des impôts sont recrutés soit sur con- d’une durée de douze mois.
cours soit sur titre parmi le personnel de la Direction générale des
impôts. Deux mois avant l’expiration de la période de stage, l’inspecteur-sta-
giaire présente un rapport de stage et un mémoire portant sur les fi-
Pour être recruté sur concours, l’agent doit remplir les conditions ci- nances publiques, la fiscalité ou le fonctionnement des services de la
après: Direction générale des impôts;
1° être âgé de 45 ans au maximum;
– l’agent recruté sur titre doit accomplir, sous la direction de l’ins-
2° être titulaire d’un diplôme de licence et justifier d’une ancienneté pecteur-coordonnateur assisté d’un comité de stage, un stage d’une
d’au moins huit (8) ans ou d’un diplôme de graduat et justifier d’une durée de deux mois à l’issue duquel il présente un rapport.
ancienneté d’au moins onze (11) ans;
Les modalités et l’organisation du stage, la composition et le fonc-
3° avoir au moins le grade de chef de bureau;
tionnement du comité de stage sont fixés par le directeur général
4° réussir aux épreuves du concours de recrutement et s’être classé des impôts.
en ordre utile.
Art. 36. — Ne peut, à l’issue de la période de stage, être admis à ti-
Peut être admis sur titre, l’agent de commandement qui, à la deman- tre définitif au corps des inspecteurs des impôts que l’inspecteur sta-
de de l’administration, aura suivi avec succès à l’étranger la formation
giaire qui aura obtenu une moyenne d’au moins 60 % des points.
d’inspecteurs des impôts.
L’agent qui n’aura pas obtenu la cotation moyenne fixée à l’alinéa
précédent est affecté à d’autres fonctions.
CHAPITRE III
CARRIÈRE
Section III
re
Section I Emploi et affectation
Dispositions générales
Art. 37. — L’inspecteur des impôts nommé à titre définitif est ran-
Art. 32. — Les inspecteurs des impôts effectuent une carrière plane gé, par arrêté du ministre des Finances, dans la classe d’inspecteurs
au grade statutaire de chef de division et réparti en classe et échelons de troisième échelon et son ancienneté dans le corps court à partir
ci-après: de la date de recrutement.

18 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Administration des impôts
2 mars 2003. – DÉCRET

Art. 38. — Les inspecteurs-chefs de brigade ainsi que les inspec- Annexe
teurs-chefs de pool sont désignés par le directeur général des impôts Tableau de correspondance entre les grades et les
parmi les inspecteurs principaux de l’échelon le plus élevé. emplois

Section IV Catégorie Grade/fonction publique Emplois/D.G.C.

Rémunération Commandement 1. Secrétaire général Directeur général des impôts


2. Directeur Directeur général adjoint des
Art. 39. — Les inspecteurs des impôts bénéficient d’une prime 3. chef de division impôts
4. chef de bureau Directeur-chef de service
pour fonctions spéciales dont les modalités d’attribution sont fixées Directeur urbain ou provincial
par le directeur général des impôts suivant les échelons. Chef de division
Inspecteur des impôts
Receveur principal des impôts
Chef de bureau
TITRE VIII Chef de brigade de vérification
Chef de brigade de recherche
DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES et recoupements
Receveur des impôts
Chef d’antenne de la direction
Art. 40. — Par dérogation aux dispositions de l’article 3 du présent des grandes entreprises
règlement d’administration, les inspecteurs des contributions en Chef de projet informatique
fonction à la date d’entrée en vigueur du présent décret, sont admis Secrétaire du directeur
au corps des inspecteurs des impôts et classés en échelons sur base général et du directeur
de leur ancienneté dans la fonction. général adjoint
Collaboration 5. attaché de bureau Vérificateur polyvalent
Art. 41. — Toutes autres dispositions des règlements d’administra- de 1re classe Instructeur du contentieux
tion pris en exécution de la loi 81-003 du 17 juillet 1981 portant sta- 6. attaché de bureau de 2e classe Receveur adjoint
tut du personnel de carrière des services publics de l’état et contrai- 7. agent de bureau de 1re classe Secrétaire de direction
Analyste
res au présent décret, ne s’appliquent pas aux agents de la Direction Secrétaire de division
générale des impôts. Vérificateur
Programmeur
Art. 42. — Est abrogée, l’ordonnance 89-099 du 12 mai 1989 por- Opérateur
tant règlement d’administration relatif au personnel de carrière de Exécution 8. agent de bureau de 2e classe Rédacteur
la direction générale des contributions. 9. agent auxiliaire de 1re classe Dactylo et agent de saisie
10. agent auxiliaire de 2e classe Agent de surveillance
Art. 43. — Le ministre des Finances et Budget et le ministre de la 11. huissier huissier
Fonction publique sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exé-
cution du présent décret qui entre en vigueur à la date de sa signature.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 19


IMPÔTS • Dettes envers l’État
22 janvier 1997. – CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE

Dettes envers l’État

Circ. min. 004/CAB/MIN/FIN/97 du 22 janvier 1997 — Créanciers de l'État — Identification


et suivi des comptes courants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Décr. 068 du 22 avril 1998 — Franc fiscal — Création . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
A.M. 022/CAB/MIN/FIN/1998 du 30 avril 1998 — Franc fiscal. — Parité. . . . . . . . . . . . . . . . . 21
A.M. 029/CAB/MIN/FIN/2000 du 1er février 2001 — Dettes envers l’État. — Paiement en
monnaie étrangère. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
Décr. 007/2002 du 2 février 2002 — Dettes envers l’État. — Mode de paiement. . . . . . . . . . . 23
A.M. 076/CAB/MIN/ECO-FIN&BUD/2002 du 11 février 2002 — Dettes envers l’État. —
Mode de paiement. — Application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
Circ. min. 002/CAB/MIN/ ECO-FIN & BUD/2002 du 11 février 2002 — Dettes envers l’État.
— Mode de paiement. — Application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

22 janvier 1997. – CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE 004/CAB/ Elle doit contenir tous les renseignements et informations permettant
MIN/FIN/97 relative à l’identification des contribuables au ministre des Finances d’avoir une idée exacte sur les activités du
et au suivi de leurs comptes courants lors de paiements créancier d’une part, et d’autre part, sur sa situation fiscale, l’accent
de l’État aux tiers créanciers. (Ministère des Finances) devant être mis sur le montant de la retenue à opérer sur la dette à
payer.
– Cette circulaire ministérielle n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.
La fiche sera établie en trois exemplaires:
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
me «contribution» dans la législation congolaise. • l’original est réservé au centre d’ordonnancement émetteur;
La présente circulaire vise à mettre en place un mécanisme d’identi- • la première copie est à adresser à l’autre centre d’ordonnancement;
fication des contribuables et de suivi de leurs comptes courants lors
• la deuxième copie est à conserver par l’administration fiscale.
de paiements par l’État des créances des tiers et devant permettre
l’élargissement de l’assiette fiscale et la maximisation des recettes de Chaque service (cabinet du ministre des Finances, direction du Trésor
l’État, à travers la récupération des impôts, droits et taxes dus par les- et direction générale des [impôts]) devra tenir un «registre répertoire
dits créanciers de l’État. des fiches».
En effet, il a été constaté que bon nombre de créanciers de l’État, qui
bénéficient de ses paiements, ne sont pas répertoriés au fisc ou affi-
chent un compte courant fiscal débiteur ou encore déclarent des reve- II
nus sans commune mesure avec les montants exigés du Trésor public. CIRCUIT DE LA FICHE NAVETTE

La fiche partira du centre d’ordonnancement saisi du dossier de de-


I mande de paiement du créancier de l’État vers la direction générale
des [impôts].
OBJET ET DÉROULEMENT DU MÉCANISME
Endéans sept (7) jours ouvrables, la direction générale des [impôts]
D’IDENTIFICATION ET DE SUIVI devra retourner au centre d’ordonnancement émetteur l’original et
la première copie de la fiche navette dûment remplie.
Avant tout paiement en faveur d’un créancier de l’État, le centre
d’ordonnancement (cabinet du ministre des Finances ou direction
du Trésor et de l’Ordonnancement) est tenu de saisir la direction gé-
nérale des [impôts] en vue de la vérification préalable de son identi- III
fication dans le répertoire fiscal et de l’examen de son compte cou- RÉCUPÉRATION D’OFFICE DES IMPÔTS, DROITS ET
rant fiscal. TAXES DUS PAR LES CRÉANCIERS DE L’ÉTAT
L’échange d’informations et de renseignements entre le centre d’or-
donnancement et les services des [impôts] se fera à l’aide d’une «fi- Au vu de la situation fiscale du créancier de l’État communiquée par
che navette» dont le modèle en annexe. la direction générale des [impôts], et au cas où son compte courant
fiscal est débiteur, le centre d’ordonnancement devra défalquer d’of-
La fiche navette comporte deux parties: fice, sur les sommes lui dues par l’État, le montant d’impôt, droit ou
taxe revenant au Trésor public et établir, à due concurrence, un or-
• la première réservée au centre d’ordonnancement (cabinet du mi- dre de paiement en faveur du compte du receveur des [impôts].
nistre des Finances ou direction du Trésor et de l’Ordonnancement);
Aucun paiement en faveur d’un tiers créancier ne pourra être ordon-
• la seconde réservée à l’administration fiscale. né s’il n’est établi que ce dernier est en règle vis-à-vis du fisc.

20 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Dettes envers l’État
30 avril 1998. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL

Les présentes instructions sont de stricte application. • CCA/I:


• CPR/CER:
• CRL:
• C.F.:
Dernières déclarations souscrites (années et montants)
RÉCUPÉRATIONS DES [IMPÔTS] DUS PAR LES
• Bénéfices:
CRÉANCIERS DE L’ÉTAT • CCA/I:
FICHE NAVETTE N° ……… • CPR/CER:
• CRL:
• C.F.:
• Chiffre d’affaires réalisé durant
A. l’année de la prestation:
• Solde débiteur à la date du …..:
PARTIE RÉSERVÉE AUX CENTRES • Résultat du contrôle fiscal ou de
D’ORDONNANCEMENT la taxation d’office:
• Montant à retenir:
• OBSERVATIONS: …………………………………………………………
I.
Identification du contribuable Fait à Kinshasa, le
(Noms, qualité et signature)
• Nom ou raison sociale:
• Adresse physique:
• Adresse postale:
• N.R.C.:
22 avril 1998. – DÉCRET 068 portant création du franc
fiscal. (Présidence de la République)
II. – Ce décret n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.

Nature de la prestation Art. 1er. — Il est créé une unité de compte appelée franc fiscal, en
sigle Ff.
• Fourniture: Art. 2. — [Décr. 008/2002 du 2 février 2002, art. 1er. – Le franc fiscal
• Services: est une unité de compte qui sert à la détermination de la valeur des
• Travaux immobiliers: créances de l'État, notamment les [...] impôts, droits, taxes, redevances,
• Période de la prestation (mois et année):
pénalités et amendes dus à l'État.
• Date de la ou des factures:
– Ainsi modifié par la loi 005-2003 du 13 mars 2003, art. 1er.

Le ministre ayant les Finances et le Budget dans ses attributions est ha-
III. bilité à fixer, par arrêté, la parité du franc fiscal avec le franc congolais.]
Identification de la créance Art. 3. — Le franc fiscal ne peut être utilisé comme unité de compte
dans les transactions commerciales ou autres opérations lucratives.
Devises N.Z
Art. 4. — Le ministre des Finances et du Budget est chargé de l’exé-
• Montant initial: cution du présent décret qui entre en vigueur à la date de sa signature.
• Montant actualisé:
• Montant proposé au paiement:
• Domiciliation du paiement:

Fait à Kinshasa, le
30 avril 1998. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 022/CAB/MIN/
(noms, qualité et signature) FIN/1998 fixant la parité du franc fiscal. (Ministère des
Finances et Budget)
– Cet arrêté ministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.
B. Art. 1er. [A.M. 038/CAB/MIN/ECO-FIN&BUD/2001 du 16 juin 2001,
CASE RÉSERVÉE À L’ADMINISTRATION FISCALE art. 1er. — La parité du franc fiscal (Ff) applicable à une date donnée
est fixée à l’équivalent en francs congolais d'un dollar américain.

• Numéro d’ident. nat.: Le taux de change hebdomadaire applicable est le dernier taux publié
• Activités exercées: • Principales par la Banque centrale du Congo le dernier jour ouvré de la semaine
• Secondaires qui précède.

Déclarations fiscales de l’année de prestation (19…..) Les montants convertis en franc fiscal sont arrondis à l’unité supérieu-
• Bénéfices: re. Les paiements excédentaires résultant de ce montant arrondi à

Édition 2003 – © Larcier Tome V 21


IMPÔTS • Dettes envers l’État
1 février 2001. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL

l’unité supérieure pourront constituer un crédit à valoir sur les dettes Art. 8. — Le président-délégué général de l’Office des douanes, le di-
futures]. recteur général des [impôts] et le chargé de mission à la D.G.R.A.D.
– Pour les créances de l'État antérieures à l'arrêté ministériel 038/CAB/MIN/ECO- sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent
FIN&BUD/2001 du 16 juin 2001, les valeurs sont déterminées en franc fiscal à la pa- arrêté qui entre en vigueur à la date de sa signature.
rité d'un franc fiscal pour 194,25 francs congolais (A.M. 038/CAB/MIN/ECO-
FIN&BUD/2001 du 16 juin 2001, art. 2).

Art. 2. — La parité du franc fiscal exprimée à l'article 1er ci-dessus Annexe


peut-être modifiée lorsque les circonstances et/ou la conjoncture
économique l'exigent. 1. PÉTROLE
• Royalties;
Art. 3. — Le présent arrêté entre en vigueur à la date de sa signature.
• participations.
2. TRANSPORTS ET COMMUNICATIONS
• Droits de police maritime;
1er février2001. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 029/CAB/MIN/ • validation des licences étrangères des techniciens;
FIN/2000 relatif au paiement en monnaie étrangère de
• enregistrement d’un aéronef étranger basé en République démocratique
certains droits, [impôts], taxes et redevances dus à l’État.
du Congo;
(J.O.RDC., no spécial finances, février 2001, p. 72)
• modification aux mentions d’un certificat d’enregistrement d’un aéronef
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
me «contribution» dans la législation congolaise. étranger basé en République démocratique du Congo;
• autorisation d’importation d’un aéronef;
Art. 1er. — Les personnes physiques ou morales qui réalisent des
transactions ou qui prestent de services en monnaie étrangère ac- • péage pour véhicules étrangers au poste frontalier;
quittent, en la monnaie de transaction ou de prestation de service, • droits proportionnels sur mutation de propriété en devises;
les droits, [impôts], taxes et redevances dus à l’État.
• droits proportionnels sur inscription hypothécaire exprimée en devises;
Art. 2. — Sont visées à l’alinéa 1er de l’article 1er ci-dessus:
• autorisation de survol du territoire national par des aéronefs immatriculés
• les personnes qui effectuent les opérations d’exportation des mar- à l’étranger;
chandises, en ce qui concerne les droits, [impôts] et taxes perçus à • amendes transactionnelles et accroissements afférents aux droits, taxes et
l’occasion de l’exportation; redevances susmentionnées.
• les personnes qui réalisent tout ou partie de leur chiffre d’affaires 3. POSTES, TÉLÉPHONES ET TÉLÉCOMMUNICATIONS
en monnaie étrangère, en ce qui concerne les droits, [impôts], taxes
• Licence sur concession ou contrat d’exploitation de télécommunication et
et redevances dus à l’État.
amendes transactionnelles y relatives.
Les redevables légaux de certains [impôts] concernés par les disposi- 4. FINANCES ET BUDGET
tions de l’alinéa premier du présent article sont tenus de les retenir
à la source en la même monnaie. • Amendes transactionnelles pour infractions à la législation de change.

– Selon la source disponible, l’article 1er ne comporte qu’un seul alinéa. 5. INFORMATION ET PRESSE

Art. 3. — Toutefois, les droits et taxes à l’importation sont payés en • Accréditation des journalistes étrangers et amendes transactionnelles y af-
monnaie nationale pondérée par un coefficient conjoncturel. férentes.
6. CULTURE ET ARTS
Art. 4. — Les taxes et redevances reprises à l’annexe du présent ar-
rêté, perçues à l’initiative des ministères et services publics sous l’en- • Production extérieure des orchestres et groupes culturels et amendes tran-
cadrement de la D.G.R.A.D., sont dues en monnaie étrangère. sactionnelles y afférentes.
7. SPORTS ET LOISIRS
Art. 5. — Le paiement des droits, [impôts], taxes et redevances en
monnaie étrangère s’effectue par versement aux comptes «résidents • Produits des transferts internationaux;
en monnaie étrangère» (R.M.E.) de l’État ouverts à la Banque centra-
• taxe sur les droits perçus par les athlètes congolais à l’étranger;
le du Congo, aux banques commerciales et aux autres institutions
financières agréées. • taxe sur les produits des rencontres sportives internationales (équipes
nationales et clubs représentatifs dans les compétitions internationales);
Toutefois, dans les localités où il n’existe aucune institution financiè-
re, ce paiement s’effectue en espèces. • amendes transactionnelles afférentes aux droits et taxes susvisés.
8. PORTEFEUILLE
Art. 6. — Tout paiement effectué en violation des dispositions du
présent arrêté ne peut être considéré comme libératoire de la dette • Dividendes des entreprises publiques qui réalisent tout ou partie de leur
à l’égard de l’État. chiffre d’affaires en monnaie étrangère.
9. AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET COOPÉRATION INTERNATIONALE
Art. 7. — Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contrai-
res aux dispositions du présent arrêté. • Droits de chancellerie dans les missions diplomatiques et consulaires.

22 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Dettes envers l’État
2 février 2002. – DÉCRET

10. COMMERCE EXTÉRIEUR 1. Les banques, la Caisse générale d’épargne du Congo (CADECO) et
les autres institutions financières agréées;
• Taxes sur les licences validées;
• taxes sur l’autorisation d’exportation des mitrailles; 2. les attachés financiers des représentations diplomatiques de la
République démocratique du Congo à l’étranger;
• amendes transactionnelles se rapportant aux taxes susévoquées.
3. exceptionnellement et sur autorisation du ministre ayant les fi-
11. MINES nances dans ses attributions, les comptables publics des recettes ou
• Toutes les redevances, cautions et autorisations du secteur minier; receveurs affectés aux régies financières et aux entités administrati-
ves décentralisées dans les localités où les Institutions financières
• amendes en cas de contre-performance et de fraude.
agréées ne sont pas représentées.
12. TRAVAIL ET PRÉVOYANCE SOCIALE
Art. 3. — Sous réserve des dispositions des points 2 et 3 de
• Vente de toutes les cartes de travail pour étrangers et amendes y afféren- l’article 2 ci-dessus, seules les banques et la CADECO sont autorisées
tes. à recevoir le paiement des dettes envers l’État relevant de la compé-
13. SANTÉ PUBLIQUE tence des régies financières: l’Office des douanes et accises (OFIDA),
la direction générale des [impôts] (D.G.I.) et la direction générale des
• Certificat d’enregistrement des professionnels expatriés de la santé; recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations
• taxe de désinsectisation et de dératisation des navires, aéronefs, trains et (D.G.R.A.D.).
véhicules routiers étrangers;
Tous autres intermédiaires financiers, notamment les coopératives
• contrôle sanitaire des aéronefs et des navires aux postes frontaliers; d’épargne et des crédits agréées, n’interviennent dans le règlement
des dettes envers l’État qu’en ce qui concerne les recettes des entités
• analyse des denrées alimentaires aux postes frontaliers;
administratives décentralisées (E.A.D.).
• destruction des aliments périmés aux postes frontaliers;
Art. 4. — La preuve de paiement des dettes envers l’État est consti-
• amendes transactionnelles se rapportant aux droits, taxes et redevances tué de l’ensemble des documents délivrés par l’intervenant attestant
susvisées. l’encaissement par lui, des paiements effectués en règlement des
14. JUSTICE dettes envers l’État et dont les références sont portées sur la note de
perception ou de versement.
• Droit de 15 % sur le produit des ventes publiques effectuées en devises;
Art. 5. — Le ministre ayant les finances dans ses attributions détermi-
• droit de 15 % sur les sommes en devises allouées aux parties civiles;
ne, selon la qualité des intervenants, les documents devant constituer
• droit de 15 % à l’occasion de la création, de l’augmentation du capital so- la preuve de règlement des dettes envers l’État, telles que définies à
cial et de la prorogation de la durée des SARL dont le capital est fixé en de- l’article 1er du présent décret.
vises et amendes transactionnelles y afférentes.
Art. 6. — Le ministre ayant les finances dans ses attributions fixe
15. DIRECTION GÉNÉRALE DES MIGRATIONS selon la qualité des intervenants les délais endéans desquels les en-
• Tous les visas et amendes y afférentes; caissements doivent être reversés au compte du Trésor public.
• octroi de passeport ordinaire, tenant lieu de passeport dans les missions di- Il détermine, selon la qualité des intervenants, les documents devant
plomatiques et consulaires; constituer la preuve de reversement au compte du Trésor public des
sommes encaissées au titre de règlement des dettes envers l’État.
• droits et taxes de police dus par les étrangers aux postes frontaliers.
Art. 7. — Sous réserve des dispositions spécifiques applicables aux
agents de l’État cités aux points 2 et 3 de l’article 2 ci-dessus, la réten-
tion par les intervenants, des paiements en règlement des dettes envers
l’État au-delà du délai réglementaire fixé en vertu de l’article 6 ci-des-
2 février 2002. – DÉCRET 007/2002 relatif au mode de sus, donne lieu à l’application, à charge du défaillant, d’une amende
paiement des dettes envers l’État. (Présidence de la Répu- égale au double du montant dû, majorée d’un intérêt moratoire calcu-
blique) lé au taux directeur de la Banque centrale du Congo.
– Ce décret n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.
Art. 8. — La falsification des preuves de paiement émis en vertu des
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
me «contribution» dans la législation congolaise.
dispositions de l’article 4 du présent décret et/ou l’utilisation de do-
cuments ainsi falsifiés sont passibles d’une amende fiscale égale au
Art. 1er. — Le règlement des dettes envers l’État, notamment les double des montants éludés, majorée d’un intérêt moratoire calculé
[...] impôts, droits, taxes, redevances ainsi que les pénalités, amen- au taux directeur de la Banque centrale du Congo, sans préjudice
des, majorations et accroissements y afférents, est obligatoirement des dispositions particulières du Code pénal. Cette amende fiscale
effectué au compte du receveur de la régie financière ou de l’entité est perçue dès la constatation de l’infraction, indépendamment des
administrative décentralisée concernée, en numéraire et/ou en suites de l’action judiciaire.
scripturale, auprès des seuls organismes ou agents habilités, en ap-
plication du présent décret, à en recevoir le paiement et à en délivrer Pour l’application de l’alinéa précédent et sous réserve des disposi-
la preuve, ci-après appelés intervenants. tions spécifiques applicables aux agents cités aux points 2 et 3 de
l’article 2 ci-dessus, les intervenants sont tenus solidairement des
Art. 2. — Ont qualité d’intervenant, en application du présent décret: amendes dues du fait de leurs préposés.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 23


IMPÔTS • Dettes envers l’État
11 février 2002. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL

Art. 9. — Les amendes prévues aux articles 7 et 8 ci-dessus et/ou le 1. Pour le débiteur de l’État (contribuables, redevables légaux ou as-
principal du montant litigieux sont mis en recouvrement selon les sujettis):
procédures légales et réglementaires particulières à chaque régie fi-
nancière et aux entités administratives décentralisées. • le bordereau de versement et l’attestation de paiement, pour le rè-
glement en espèces;
Art. 10. — Le timbre fiscal est supprimé.
• l’avis de débit et l’attestation de paiement, pour le règlement par
Le ministre ayant les finances dans ses attributions fixe la date et les voie scripturale lié soit à un ordre de paiement ou à un bordereau de
dispositions de retrait des timbres fiscaux en circulation à la date remise de titre;
d’entrée en vigueur du présent décret.
– Voy. l'arrêté ministériel 003/CAB/MIN/ECO-FIN&BUD/2002 du 11 février 2002 • la note de perception ou de versement émargée par l’intervenant
fixant les modalités de retrait des timbres fiscaux de la circulation. dans les conditions visées au point 3 de l’article 2 ci-dessus.
Art. 11. — Le ministre ayant les finances dans ses attributions est Pour avoir le caractère libératoire, ces imprimés doivent être repris sur
chargé de prendre tout arrêté ministériel et/ou instruction pour l’ap- le relevé journalier des encaissements des recettes publiques établi par
plication du présent décret. les intervenants.
– Voy. l'arrêté ministériel 076/CAB/MIN/ECO-FIN&BUD/2002 du 11 février 2002
portant mesures d'application du décret 007/2002 du 2 février 2002 relatif au mode 2. Pour l’État:
de paiement des dettes envers l'État.
• le relevé journalier de perception des recettes publiques;
Art. 12. — Sont abrogées les dispositions du décret 067 du 20 avril
1998 relatif au mode de paiement des dettes envers l’État ainsi que • le chèque certifié et barré unique ou le bordereau de versement
toutes les dispositions antérieures contraires au présent décret. établi par l’intervenant bancaire ou financier.

Art. 13. — Le ministre de l’Économie, des Finances et du Budget Art. 5. — Les références des preuves de paiement visées à l’article 4
est chargé de l’exécution du présent décret qui entre en vigueur à la ci-dessus sont portées obligatoirement sur la note de perception ou
date de sa signature. de versement par l’intervenant.

Art. 6. — La note de perception ou de versement, émargée par l’in-


tervenant, constitue la pièce comptable de prise en recette au niveau
des comptables publics et receveurs des douanes.
11 février 2002. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 076/CAB/MIN/ Art. 7. — Les intervenants banques établissent journellement au
ECO-FIN&BUD/2002 portant mesures d’application du profit du compte centralisateur transitoire de chaque régie financiè-
décret 007/2002 du 2 février 2002 relatif au mode de re et EAD, un chèque certifié et barré unique accompagné du relevé
paiement des dettes envers l’État. (Ministère de l'Écono- journalier des perceptions.
mie, Finances et Budget)
– Cet arrêté ministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.
Art. 8. — Les intervenants CADECO et autres institutions financiè-
res agréées établissent journellement le relevé de perceptions par
Art. 1er. — Les paiements des dettes envers l’État s’effectuent point de perception.
auprès des intervenants, en numéraire et/ou en scripturale.
Art. 9. — Les intervenants reversent le montant total des recettes des
Art. 2. — Ont qualité d’intervenant dans l’encaissement des paie- régies financières au compte du Trésor public ouvert dans les livres de
ments en règlement des dettes envers l’État: la Banque centrale du Congo, de ses agences ou correspondants dans
1. Les banques, la Caisse générale d’épargne du Congo (CADECO) et les 48 heures de leur encaissement, dans les villes et localités où la
les autres institutions financières agréées; Banque centrale du Congo est implantée ou représentée.

2. Les attachés financiers des représentations diplomatiques de la Ils reversent, dans les mêmes délais, les recettes des entités adminis-
République démocratique du Congo à l’étranger; tratives décentralisées dans les comptes bancaires de celles-ci.
3. Exceptionnellement et sur autorisation du ministre ayant les fi- Art. 10. — Dans les localités où la Banque centrale du Congo n’est
nances dans ses attributions, les receveurs des douanes ou les comp- pas implantée ou représentée, le reversement se fait, au moins une
tables publics des recettes affectés aux régies financières et aux enti- fois par mois, au moyen des bordereaux d’envoi des fonds.
tés administratives décentralisées «EAD», dans les localités où les
institutions financières agréées ne sont pas représentées. Art. 11. — Les missions diplomatiques et consulaires de la Répu-
blique démocratique du Congo à l’étranger transfèrent au moins
Art. 3. — Les institutions financières agréées autres que les ban- une fois par mois les recettes réalisées au compte du receveur de la
ques et la CADECO ne sont pas autorisées à procéder à l’encaisse- régie financière concernée.
ment des paiements effectués aux comptes des receveurs des régies
financières en règlement des dettes envers le Trésor public. Art. 12. — En application des dispositions de l’article 7 du
décret 007/2002 du 2 février 2002 relatif au mode de paiement des
Elles se limitent à la perception des recettes pour compte des entités
dettes envers l’État, le non-respect, par les intervenants, du délai de
administratives décentralisées pour autant qu’elles y soient autori-
versement des encaissements réalisés visé aux articles 10, 11 et 12
sées par le ministre ayant les finances dans ses attributions.
ci-dessus est puni d’une amende égale au double du montant dû,
Art. 4. — La preuve de paiement des dettes envers l’État est constituée majorée d’un intérêt moratoire calculé au taux directeur de la Ban-
de: que centrale du Congo, à charge de l’intervenant défaillant.

24 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Dettes envers l’État
11 février 2002. – CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE

Art. 13. — Le retrait des timbres fiscaux de la circulation se fera au ayant les finances dans ses attributions, recevoir les paiements des
strict respect des dispositions qui seront édictées par le ministre dettes envers l’État.
ayant les finances dans ses attributions.
À cet effet, les responsables des régies financières doivent communi-
Ces dispositions seront opposables à tous. quer la liste exhaustive des localités concernées.
Art. 14. — Est assimilée à l’infraction de contrefaçon et punie con- I.2. De la preuve de paiement
formément aux dispositions du Code pénal, la détention des timbres I.2.1. De la définition
fiscaux non oblitérés après la date de leur retrait de la circulation.
La preuve de paiement des dettes envers l’État est constituée de:
Est assimilée à l’infraction de faux et usage de faux l’utilisation des
timbres fiscaux après la date de leur retrait de la circulation. Les det- a) pour le débiteur de l’État (contribuables, redevables légaux ou as-
tes envers l’État ainsi frauduleusement apurées sont, indépendam- sujettis):
ment des amendes prévues en droit pénal, sanctionnées d’une • le bordereau de versement et l’attestation de paiement, pour le rè-
amende fiscale égale au double des droits dus. Cette amende fiscale glement en espèces;
est mise en recouvrement conformément aux dispositions de
l’article 9 du décret 007/2002 du 2 février 2002 relatif au mode de • l’avis de débit et l’attestation de paiement, pour le règlement par
paiement des dettes envers l’État. voie scripturale lié soit à un ordre de paiement ou à un bordereau de
remise de titre;
Art. 15. — Sont abrogées toutes les dispositions antérieures con-
traires au présent arrêté. • la note de perception ou de versement émargée par l’intervenant.

Art. 16. — Le secrétaire général aux Finances, le gouverneur de la Pour avoir le caractère libératoire, ces imprimés doivent être repris sur
Banque centrale du Congo, le président délégué général de l’Office le relevé journalier des encaissements des recettes publiques établi
des douanes et accises, le directeur général des [impôts], le directeur par les intervenants.
général des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de b) pour l’État:
participations, les gouverneurs de provinces ainsi que les chefs des
missions diplomatiques et consulaires, sont chargés, chacun en ce • le relevé: journalier de perception des recettes publiques;
qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui entre en vigueur • et,
à la date de sa signature.
– Ainsi modifié par la loi 005-2003 du 13 mars 2003, art. 1er.
– soit le chèque certifié et barré unique ou le bordereau de verse-
ment établi par l’intervenant bancaire ou financier;
– soit le bordereau d’envoi des fonds établi par le comptable public
des recettes ou le receveur des douanes, dans les conditions particu-
lières prévues au point 1.1.2.
11 février 2002. – CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE 002/CAB/
MIN/ ECO-FIN & BUD/2002 relative au mode de paiement I.2.2. De la gestion des imprimés preuves de paiement
des dettes envers l’État. (Ministère de l'Économie, Finances Les imprimés à remettre aux redevables, contribuables ou assujettis
et Budget) par les intervenants sont la propriété des banques et autres interve-
– Cette circulaire ministérielle n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel. nants financiers qui en organisent l’émission et l’utilisation et qui en
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter- notifient les spécimens, avec accusé de réception, aux régies financiè-
me «contribution» dans la législation congolaise. res, aux entités administratives décentralisées et aux services de con-
trôle du ministère ayant les finances dans ses attributions (inspection
I. DES INTERVENANTS ET DE LA PREUVE DE PAIEMENT
générale des finances, direction du Trésor et de l’ordonnancement et
I.1. Des intervenants direction de la comptabilité publique).
I.1.1. Des intervenants de droit commun Le ministère des Finances autorise aux intervenants bancaires et fi-
nanciers la facturation normale des documents utilisés. Le caractère
L’encaissement des paiements en règlement des dettes envers l’État
normal de la facturation aux assujettis de ces services et imprimés
est exclusivement confié aux banques, à la Caisse générale d’épar-
s’apprécie par rapport à la facturation courante des intervenants
gne du Congo (CADECO) et aux autres institutions financières
bancaires et financiers lorsqu’il s’agit des opérations autres que le rè-
agréées qui constituent les intervenants de droit commun.
glement des dettes envers l’État.
Toutefois, seules les banques et la CADECO sont autorisées à encais-
L’État ne rémunère pas l’intervention des banques, CADECO ou
ser les recettes publiques des régies financières.
autres institutions financières dans l’encaissement de paiement en
I.1.2. Des intervenants exceptionnels règlement des dettes envers l’État.
Dans les missions diplomatiques et consulaires de la République dé- II. DE LA PROCÉDURE DE PAIEMENT ET DE LA GESTION COMPTA-
mocratique du Congo à l’étranger, les attachés financiers assurent BLE DES RECETTES PUBLIQUES
directement le rôle d’intervenant.
II.1. De la procédure de paiement
Dans les localités où les institutions bancaires et financières agréées
II.1.1. Des dispositions générales
ne sont pas représentées, les receveurs des douanes ou les compta-
bles publics des recettes affectés aux régies financières ou entités ad- Le contribuable, le redevable légal ou l’assujetti se présente auprès
ministratives décentralisées peuvent, sur autorisation du ministre des services d’assiette des régies financières ou entités administratives

Édition 2003 – © Larcier Tome V 25


IMPÔTS • Dettes envers l’État
11 février 2002. – CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE

décentralisées pour obtenir la note de perception ou de versement dé- II.2.1. Des dispositions générales
terminant le montant des droits à payer. La note de perception ou de
Au moment du paiement des [...] impôts, droits, taxes et redevances
versement doit être exprimée aussi bien en monnaie de transaction
qu’en franc congolais. Après l’encaissement des recettes publiques par les banques, CA-
DECO ou autres institutions financières agréées pour le compte du
Il se présente muni de cette note de perception ou de versement
Trésor public et des EAD:
auprès de l’intervenant pour s’acquitter de ses obligations vis-à-vis de
l’État et en acquérir la preuve de paiement. À cet effet, l’intervenant 1° chaque intervenant banque admise en chambre de compensa-
porte sur la note de perception ou de versement les mentions relatives tion établit journellement un relevé des perceptions encaissées pré-
aux fonds reçus du contribuable, redevable légal ou assujetti, en paie- cisant, notamment, les références des documents émis par lui. Il est
ment des impôts, droits, taxes et redevances en faveur de l’État. tenu d’établir ledit relevé journalier par code comptable public cen-
tral ou local ou direction provinciale des régies concernées. La ban-
À l’étranger, les missions diplomatiques et consulaires de la République
que intervenante établit également, au profit du compte centralisa-
démocratique du Congo assurent à la fois le rôle d’intervenants et de
teur transitoire de chaque régie et EAD, un chèque certifié et barré
services générateurs et mobilisateurs des recettes publiques. À ce sujet,
unique qui sera au relevé journalier des perceptions;
une instruction interministérielle y réglemente la gestion financière,
pour les recettes comme pour les dépenses. 2° chaque intervenant CADECO et institutions financières agréées par
la BCC et le ministre ayant les finances dans ces attributions, établit
II.1.2. Des dispositions spécifiques aux régies financières journellement à chaque point de perception le relevé journalier des
En ce qui concerne l’OFIDA perceptions. Ce relevé est accompagné des copies des bordereaux de
versement de divers contribuables ou redevables légaux.
Les montants des droits et taxes des douanes sont calculés et payés,
par l’opérateur économique ou par le truchement du commission- Pour le cas particulier des paiements en devises, soit par versement
naire en douane, sur base des éléments bien connus de lui-même. en espèces, soit par ordre de paiement, ceux-ci sont crédités par les
intervenants au compte transitoire en devises de la régie financière
L’acquisition de la preuve de paiement auprès de l’intervenant pour concernée et ensuite nivelés le lendemain ouvrable au profit du
le paiement des droits et taxes des douanes est tributaire de la note compte RME ordinaire de la Banque centrale du Congo.
de versement.
Au moment du reversement auprès des services de caissier de l’État.
En ce qui concerne la DGC
Les intervenants reversent les recettes des régies financières au comp-
Les contribuables introduisent auprès du receveur des [impôts] soit te du Trésor public ouvert auprès de la Banque centrale du Congo, de
une déclaration reprenant le montant à payer pour les droits spon- ses agences ou correspondants, le montant total des recettes perçues
tanés, soit les articles de rôle à payer pour les droits émis; ainsi, l’ac- dans les 48 heures de leur réalisation dans les villes et localités où la
quisition de la preuve de paiement auprès de l’intervenant pour le Banque centrale du Congo est implantée ou représentée.
paiement des droits se fait sur présentation de la note de perception.
Ils reversent dans les mêmes délais, les recettes des EAD dans les
Pour le prélèvement du précompte BIC par les services de l’OFIDA comptes bancaires de celles-ci.
pour compte de la DGC, les receveurs des douanes sont tenus d’en
transmettre le relevé récapitulatif, au plus tard le 10 du mois suivant, Au moment du reversement à la Banque centrale du Congo, la CA-
aux receveurs des [impôts] concernés par ce prélèvement. DECO ou l’institution financière agréée joint au bordereau de verse-
ment la copie du relevé de ses perceptions appuyée des copies des
En ce qui concerne la DGRAD notes de perception ou de versement des régies financières ou enti-
Les services publics (ministériels ou autres) poseurs d’actes ou déli- tés administratives décentralisées concernées.
vreurs des documents administratifs renseignent sur des états tech- Dans les localités où la Banque centrale du Congo n’est pas implan-
niques d’évaluation les sommes à payer à l’État à cet effet et émet- tée ou représentée, le reversement se fait au moins une fois par mois,
tent une note de taxation pour le cas des taxes à calculer ponctuel- au moyen des bordereaux d’envoi des fonds appuyés des copies de
lement. note de perception ou de versement émargée par les comptables pu-
Ensuite, le service d’assiette établit, sous l’autorité du chef du service blics ou les receveurs des douanes.
public (ministériel ou autre) concerné, présentement qualifié pour- Les missions diplomatiques et consulaires de la République démo-
voyeur des droits, la note de perception à transmettre à l’ordonna- cratique du Congo à l’étranger transfèrent les recettes réalisées, au
teur de la DGRAD pour confirmation et ordonnancement de la som- moins une fois par mois, au compte de la régie financière concernée,
me à payer et remise à l’assujetti. par le débit de leur compte auprès des banques du lieu de leur im-
plantation.
En ce qui concerne la Banque centrale du Congo «B.C.C.»
De la comptabilisation des recettes par les comptables publics des re-
Pour les dettes de la Banque centrale du Congo et des sociétés pétro-
cettes et les receveurs des douanes
lières de production, la Banque centrale du Congo qui joue à la fois
le rôle d’intervenant et de redevable légal pour le cas de celles-ci, Les contribuables, redevables légaux ou assujettis se présentent
doit au préalable en tant que contribuable ou redevable légal obte- auprès du comptable public des recettes ou du receveur des douanes
nir auprès des régies financières, les notes de perception ou de ver- avec:
sement. Elle émet ensuite à la fin de chaque journée un relevé des
• l’original et une copie du bordereau de versement/espèces avec l’ori-
recettes publiques à transmettre aux régies financières concernées.
ginal de l’attestation de paiement ou l’avis de débit ou le bordereau de
II.2. De la gestion comptable des recettes publiques remise de titres et l’original de l’attestation de paiement;

26 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Dettes envers l’État
11 février 2002. – CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE

• la note de perception ou de versement, dûment estampillée par Trésor et retrait de ces documents par l’antenne OFIDA/BCC ou le
l’intervenant; receveur;
• la déclaration en douane; d) Pour les bureaux frontaliers situés dans les localités où le système
bancaire et financier n’est pas installé, le receveur des douanes per-
• la déclaration fiscale, l’avertissement extrait de rôle ou différents çoit les droits de l’État en numéraire, contre remise de la déclaration
relevés, selon les cas. au contribuable, et effectue l’envoi des fonds à la Banque centrale
Sur base des relevés journaliers provenant des intervenants, le comp- du Congo ou son mandataire, sous couvert d’un bordereau d’envoi
table public des recettes ou le receveur des douanes prend en charge des fonds.
les documents lui présentés par les contribuables, redevables légaux Cas de la DGC
ou assujettis, conserve le volet lui destiné de la note de perception ou
de versement dont il comptabilisera la valeur dans son livre de caisse, a) Dépôt du chèque bancaire unique, pour endossement au profit
en entrée. Il comptabilisera en sortie, dès leur réception, les extraits du compte centralisateur transitoire de la DGC, ou du bordereau de
de l’avis de crédit unique du compte transitoire de la régie financière reversement, accompagné du relevé journalier de perceptions, par
ou entité administrative décentralisée concernée, lesquels extraits l’intervenant auprès de l’antenne DGC/BCC à Kinshasa ou auprès
doivent apurer les relevés journaliers des perceptions établis par les du receveur de la DGC en province;
intervenants. b) Expédition par la DGC des relevés journaliers des intervenants à
Du suivi et du contrôle du rythme de centralisation des recettes chaque centre d’ordonnancement (bureau des recettes) pour la
constatation du paiement, l’apurement de la déclaration et la comp-
Suivant les diverses exigences que requièrent le suivi et le contrôle tabilisation;
du rythme de centralisation des recettes, obligation est faite aux ré-
c) Émission par le caissier de l’État d’un avis de crédit unique avec
gies financières d’émettre à l’intention des services du ministère
historique des recettes encaissées, au profit du compte général du
ayant les finances dans ses attributions (inspection générale des fi-
Trésor et retrait de ce document par l’antenne DGC/BCC.
nances, direction du Trésor et de l’ordonnancement ainsi que direc-
tion de la comptabilité) et de la Banque centrale du Congo, des bor- Cas de la DGRAD
dereaux généraux de perception confectionnés sur la base des listes
de différentes adresses bancaires portées sur les notes de perception a) Dépôt du chèque bancaire unique, pour endossement au profit du
ou de versement remises aux contribuables et redevables légaux. compte centralisateur transitoire de la DGRAD, ou du bordereau de
reversement, accompagné du relevé journalier de perceptions, par
Les services de la direction du Trésor chargés du suivi et du contrôle l’intervenant auprès de l’antenne DGRAD/BCC à Kinshasa comme
de la centralisation des recettes publiques versées sont tenus de faire en province;
à leur tour rapport de leur constatation au ministre ayant les finan-
b) Expédition par la DGRAD des relevés journaliers des intervenants
ces dans ses attributions et de faire prendre aux régies financières
à la direction du recouvrement auprès du receveur principal pour la
concernées les mesures diligentes de mobilisation à l’intention aussi
constatation du paiement et pour transmission à chaque centre
bien des intervenants financiers, des comptables publics, des contri-
d’ordonnancement des extraits du relevé, pour la validation du paie-
buables que des redevables.
ment, préalable à la délivrance des actes et documents;
Les fonctions de suivi, de vérification et de contrôle, interne comme
c) Émission par le caissier de l’État d’un avis de crédit unique avec
externe, doivent s’exercer régulièrement et rigoureusement, au ni-
historique des recettes encaissées, au profit du receveur principal
veau de chaque étape de réalisation des recettes de l’État.
pour apurement des notes de versement et comptabilisation;
II.2.2. Des dispositions spécifiques pour le chèque unique certifié et d) Transmission, par le receveur principal des extraits de l’avis de
barré ou chèque bancaire unique crédit unique aux comptables publics principaux affectés auprès des
Le chèque bancaire unique, accompagné des relevés journaliers de services d’assiette pour apurement et comptabilisation des recettes
perception, est soumis à la procédure ci-après, suivant les régies fi- encaissées.
nancières ou les entités administratives décentralisées. Cas des EAD
Cas de l’OFIDA a) Retrait du chèque bancaire unique par le receveur principal de l’en-
a) Dépôt du chèque bancaire unique pour endossement au profit du tité administrative décentralisée auprès du guichet de la banque com-
compte centralisateur transitoire de l’OFIDA, ou du bordereau de re- merciale et remise de ce dernier au comptable pour l’endossement et
versement, accompagné du relevé journalier des perceptions et des dépôt auprès de la banque de l’entité administrative décentralisée;
originaux des notes de versement, par l’intervenant auprès de l’an- b) Établissement par le receveur principal d’une attestation à sou-
tenne OFIDA/BCC à Kinshasa ou auprès du receveur des douanes en mettre à la certification du caissier de l’entité administrative décen-
province; tralisée, comprenant les relevés et le total des recettes constatées par
chaque centre d’ordonnancement;
b) Expédition par l’OFIDA, des relevés journaliers des intervenants à
chaque centre d’ordonnancement (bureau des recettes) pour la c) Émission par le caissier de l’entité administrative décentralisée au
constatation du paiement, la validation des déclarations et la comp- profit du comptable public principal, d’un avis de crédit unique avec
tabilisation; relevé des recettes encaissées par chaque centre d’ordonnancement;
c) Émission par le caissier de l’État, d’un avis de crédit unique avec d) Expédition par les EAD des extraits des relevés à chaque centre
historique des recettes encaissées, au profit du compte général du d’ordonnancement (bureau des recettes) pour comptabilisation.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 27


IMPÔTS • Dettes envers l’État
11 février 2002. – CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE

II.2.3. Des dispositions spécifiques pour les entités administratives de la note de taxation en s’inspirant de celles existant dans les régies
décentralisées financières.
Chaque entité administrative décentralisée est tenue d’ouvrir trois ty- La note de perception doit indiquer entre autres les spécificités
pes de comptes auprès des banques commerciales, des caisses et coo- ci-après:
pératives d’épargne et de crédit ou toute autre institution financière
• le nom de l’EAD;
agréée par la BCC située dans sa circonscription.
• l’acte générateur;
Le premier type de compte est destiné à recevoir ses recettes pro-
pres, le deuxième type à recevoir les recettes d’intérêt commun et le • l’article générateur;
troisième est destiné aux dépenses publiques.
• la nature des recettes constatées;
Dans les trois cas, une comptabilité régulière doit être tenue par l’en-
• l’identité du redevable;
tité administrative décentralisée conformément au règlement géné-
ral sur la comptabilité publique et aux dispositions spécifiques arrê- • le compte à créditer;
tées conjointement par les ministres ayant l’intérieur et les finances
• le service et les centres respectifs de constatation, de liquidation et
dans leurs attributions.
d’ordonnancement des recettes;
Les comptes des recettes propres des entités administratives décentra-
• la prestation ou les documents administratifs à délivrer;
lisées sont des comptes transitoires qui sont automatiquement au pro-
fit du compte des dépenses publiques, dans les délais prévus au point • les références d’exécution de prestation ou de délivrance des docu-
II.2.1 ci-dessus tandis que ceux des recettes d’intérêt commun le sont ments.
par les instructions permanentes du ministre ayant les finances dans
III. DES DISPOSITIONS FINALES ET TRANSITOIRES
ses attributions suivant les clés de répartition légalement déterminées
par ce dernier et le ministre de l’Intérieur, en faveur des comptes des Les présentes instructions sont de stricte application pour tous ceux
dépenses de différentes EAD, bénéficiaires de ces recettes d’intérêt qui, personnes physiques ou morales, sont chargés de la perception,
commun. de la comptabilisation et du contrôle des recettes publiques.
Les comptes des dépenses des EAD actionnés par les autorités loca- Les dispositions particulières au retrait des timbres fiscaux en circula-
les, ordonnateurs de leurs budgets respectifs. tion au moment de l’entrée en vigueur de présentes instructions se-
ront déterminées par le ministre de l’Économie, Finances et Budget.
Dans cette perspective et en vue de faciliter les imputations, chaque
EAD est invitée à faire imprimer ses propres notes de perception en sus La présente circulaire entre en vigueur à la date de sa signature.

28 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Impôts cédulaires sur les revenus
10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI

Impôts cédulaires sur les revenus

O.-L. 69-009 du 10 février 1969 — Impôts cédulaires sur les revenus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29


Arr. dép. 061/BCE/FIN/78 du 26 avril 1978 — Déclarations fiscales. — Documents à
produire en annexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
Arr. dép. 81/070 du 4 juillet 1981 — Sommes versées à des tiers. — Obligation de
déclaration. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
L. 83-004 du 23 février 1983 — Impôts cédulaires sur les revenus. — Modification . . . . . . . . 52
Circ. dép. 4133 du 23 décembre 1988 — Impôt cédulaire sur les revenus. — Mesures
interprétatives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
Circ. dép. 3729 du 27 novembre 1989 — Reports déficitaires et amortissements différés en
période déficitaire. — Mesures d'application. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
Circ. min. 1042/CAB/MIN/FIN/94 du 4 novembre 1994 — Impôts cédulaires sur les
revenus et impôt sur le chiffre d’affaires. — Mesures interprétatives . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
Arr. intermin. 98-003 du 19 mars 1998 — Dividende des entreprises publiques. . . . . . . . . . . 56
Circ. min. 0023/CAB/MIN/FIN&BUD/2001 du 9 janvier 2001 — Impôts cédulaires sur les
revenus. — Mesures d'application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
A.M. 083 du 20 février 2002 — Impôt professionnel sur les rémunérations. — Fixation du
taux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61

10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI 69-009 relative Art. 3. — Est considérée comme société étrangère, pour l’applica-
aux [impôts] cédulaires sur les revenus. (M.C., 1969, tion de la présente ordonnance-loi, toute société qui n’est pas une
p. 515.) société de droit national.
– La version présentée ci-dessous prend en considération la codification effectuée en Est considérée comme société de droit national, la société créée sui-
1989 par la Direction générale des contributions devenue la Direction générale des vant la législation applicable au Zaïre et y ayant à la fois son siège so-
impôts en vertu du décret 017-2003 du 2 mars 2000. cial et son principal établissement administratif. La comptabilité des
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter- sociétés de droit national doit obligatoirement être tenue au Zaïre.
me «contribution» dans la législation congolaise.
L’assemblée générale ordinaire des sociétés de droit national doit
– L'éditeur attire l'attention des lecteurs sur les conséquences de la réforme des pro- obligatoirement se tenir au Zaïre.
cédures fiscales intervenue en vertu de la loi 004-2003 du 13 mars 2003. Les disposi-
tions relatives respectivement aux obligations déclaratives, au contrôle, au recouvre-
ment, aux pénalités ainsi qu'aux réclamations et recours sont désormais régies par le
texte précité. Cependant, à titre transitoire, les procédures fiscales applicables avant
l'entrée en vigueur de la loi 004-2003 restent d'application dans certains services de
TITRE II
l'Administration des impôts. Elles sont à déterminer par voie réglementaire. [IMPÔTS] SUR LES REVENUS LOCATIFS
– Voy. la loi 83-004 du 23 février 1983 modifiant et complétant certaines dispositions
de l'ordonnance-loi 69-009 du 10 février 1969 relative aux impôts cédulaires sur les
TITRE Ier revenus.

DISPOSITIONS GÉNÉRALES
CHAPITRE 1er
Art. 1er. — Il est établi:
BASE DE L’IMPÔT
1°) un [impôt] sur les revenus provenant de la location des bâtiments
et terrains sis au Zaïre ou [impôt] sur les revenus locatifs; Art. 4. Sont imposables, les revenus provenant de la location des bâ-
timents et des terrains situés au Zaïre quel que soit le pays du domicile
2°) un [impôt] mobilier sur les revenus des capitaux mobiliers investis
ou de la résidence des bénéficiaires.
au Zaïre;
Sont assimilées à des revenus de location, les indemnités de loge-
3°) un [impôt] sur les revenus professionnels ou [impôt] professionnel. ment accordées à des rémunérés occupant leur propre habitation
ou celle de leurs épouses.
Art. 2. [Décr. 109-2000 du 19 juillet 2000, art. 1er. — Les expressions
«sociétés» et «sociétés autres que par actions» employées dans la pré- Art. 4bis. [Décr. 109-2000 du 19 juillet 2000, art. 2. — Est égale-
sente ordonnance-loi visent les sociétés légalement constituées, les as- ment imposable à [l'impôt] sur les revenus locatifs, la mise à dispo-
sociations de groupes dépourvues de personnalité morale mais possé- sition, à titre gratuit, des bâtiments et terrains en faveur d’une entre-
dant une comptabilité propre et les associations momentanées.] prise ou de toute autre personne pour usage professionnel.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 29


IMPÔTS • Impôts cédulaires sur les revenus
10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI

Dans ce cas, la base d’imposition est déterminée suivant les tarifs mi- b) le bénéficiaire du profit brut de la sous-location des bâtiments et
nima prévus à l’article 4 de la loi 83-001 du 23 février 1983. terrains.]
Toutefois, cette disposition ne s’applique pas à la personne physique [O.-L. 71-086 du 23 décembre 1970, art. 3. — Les revenus des époux
qui utilise ses bâtiments et terrains pour une exploitation profes- sont cumulés quel que soit le régime matrimonial adopté. La cotisa-
sionnelle.] tion est établie au nom du mari.]

Art. 5. [Décr. 109-2000 du 19 juillet 2000, art. 1er. — [L'impôt] est


assis:
CHAPITRE 4
1°) sur le revenu brut des bâtiments et terrains donnés en location;
TAUX DE [L'IMPÔT]
2°) sur le profit brut de la sous-location totale ou partielle des mê-
mes propriétés. Art. 11. [Décr. 109-2000 du 19 juillet 2000, art. 1er. — Le taux de
Le revenu brut comprend éventuellement le loyer des meubles, du [l'impôt] sur le revenu de la location des bâtiments et terrains et les
matériel, de l’outillage, du cheptel et de tous objets quelconques.] profits des sous-locations est fixé à 22 %.]

CHAPITRE 5
CHAPITRE 2
EXEMPTIONS
REVENUS IMPOSABLES
Art. 12. Sont exemptés de [l'impôt] sur les revenus locatifs:
Art. 6. [Décr. 109-2000 du 19 juillet 2000, art. 1er. — [L'impôt] est
établi sur le revenu brut de l’année civile antérieure.] 1°) l’État, les régions, les villes, les zones urbaines et rurales, ainsi
que les offices et autres établissements publics de droit zaïrois
[Ord. 76-072 du 20 mars 1976, art. 5. — [L'impôt] est appliquée sur n’ayant d’autres ressources que celles provenant de subventions
l’ensemble des revenus annuels de chaque redevable ou à raison de budgétaires ou qui assurent, sous la garantie de l’État, la gestion
toute somme proportionnellement équivalente pour les périodes in- d’assurances sociales;
férieures à un an.]
2°) les institutions religieuses, scientifiques ou philanthropiques
En cas d’aliénation de tous les droits immobiliers d’un redevable, créées par application de l’article 1er du décret du 28 décembre
une cotisation spéciale est réglée d’après les revenus recueillis de- 1888 et satisfaisant aux conditions requises par le décret-loi du
puis le premier janvier de l’année de l’aliénation. Cette cotisation est 18 septembre 1965;
rattachée à l’exercice désigné par le millésime de l’année de cette
aliénation. 3°) les associations privées ayant pour but de s’occuper d’œuvres re-
ligieuses, scientifiques ou philanthropiques qui ont reçu la person-
Art. 7. — [Abrogé par le Décr. 109-2000 du 19 juillet 2000, art. 4.] nalité civile par application de l’article 2 du décret du 28 décembre
1888 et visée à l’article 5 du décret du 18 septembre 1965;
Art. 8. — Le revenu brut s’entend du montant cumulé:
4°) les établissements d’utilité publique créés par application du dé-
a) du loyer; cret du 19 juillet 1926;
b) des [impôts] de toute nature acquittés par le locataire à la décharge 5°) les associations sans but lucratif ayant pour fin de s’occuper
du bailleur; d’œuvres religieuses, scientifiques ou philanthropiques qui ont reçu
c) des charges, autres que les réparations locatives, supportées par le la personnalité civile en vertu de décrets spéciaux;
locataire, pour compte du bailleur, et résultant ou non des condi- 6°) les organismes internationaux;
tions mises par le second à la location de l’immeuble. La charge con-
sistant en une dépense une fois faite est répartie sur les années non 7°) les immeubles nouvellement construits, à partir du 1er janvier
encore révolues de la durée du bail. 1968, dans les régions du Haut-Zaïre et du Kivu, jusqu’au
31 décembre de la cinquième année qui suit celle de l’achèvement
Art. 9. — En cas de présomption d’inexactitude, les loyers imposa- de la construction.
bles sont déterminés pour chaque redevable, eu égard aux loyers
normaux d’un ou de plusieurs redevables similaires.

TITRE III
[IMPÔT] SUR LES REVENUS DES CAPITAUX
CHAPITRE 3
MOBILIERS OU [IMPÔT] MOBILIER
REDEVABLES DE [L'IMPÔT]

Art. 10. [Décr. 109-2000 du 19 juillet 2000, art. 1er. — Sont redeva- CHAPITRE 1er
bles de [l'impôt]:
BASE DE [L'IMPÔT]
a) le propriétaire, le possesseur ou le titulaire d’un droit réel immo-
bilier; Art. 13. [L'impôt] mobilier s’applique:

30 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Impôts cédulaires sur les revenus
10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI

1°) aux revenus d’actions ou parts quelconques et aux revenus Les revenus d’actions ou parts quelconques, visées à l’article 13, 5°,
d’obligations à charge des sociétés par actions civiles ou commercia- sont fixés forfaitairement à 40 % des revenus réalisés et imposés tant
les ayant au Zaïre leur siège social et leur principal établissement ad- à [l'impôt] professionnel qu’à [l'impôt] sur les revenus locatifs.
ministratif;
Art. 15. — Les revenus des parts des associés non actifs dans les so-
2°) aux revenus des parts des associés non actifs dans les sociétés ciétés autres que par actions comprennent les intérêts et tous profits
autres que par actions qui possèdent au Zaïre leur siège social et leur attribués à quelque titre et sous quelque forme que ce soit.
principal établissement administratif;
Les revenus des parts des associés non actifs visés à l’article 13, 6°,
3°) aux revenus, y compris tous intérêts et avantages, des capitaux sont fixés forfaitairement à 50 % des revenus réalisés et imposés tant
empruntés à des fins professionnelles par des sociétés ou par des à [l'impôt] professionnel qu’à [l'impôt] sur les revenus locatifs.
personnes physiques qui ont au Zaïre leur domicile, leur résidence
ou un établissement; Art. 16. Les tantièmes visés à l’article 13, 7°, [...] sont fixés forfaitai-
rement à 10 % des revenus réalisés et imposés tant à [l'impôt] pro-
4°) [O.-L. 69-059 du 5 décembre 1969, art. 1er. — aux tantièmes al- fessionnel qu’à [l'impôt] sur les revenus locatifs.
loués, dans les sociétés de droit national par actions, aux membres – Ainsi modifié par l'O.-L. 69-059 du 5 décembre 1969, art. 3.
du conseil général];
Art. 17. — En cas de partage même partiel de l’avoir social par suite
5°) aux revenus d’actions ou parts quelconques à charge des socié- de liquidation ou de toute autre cause, [l'impôt] dû en vertu de l’arti-
tés par actions civiles ou commerciales étrangères, ayant un établis- cle 13, est basée sur l’ensemble des sommes réparties en espèces, en
sement permanent ou fixe au Zaïre; titres ou autrement, déduction faite du capital social réellement libé-
ré restant à rembourser. Ne sont pas considérés comme capital, pour
6°) aux revenus des parts des associés non actifs dans les sociétés
l’application de la présente disposition, les bénéfices ou réserves virés
autres que par actions, étrangères, ayant un établissement perma-
ou incorporés au capital et à la raison desquels [l'impôt] mobilier n’a
nent ou fixe au Zaïre;
jamais été acquitté.
7°) [O.-L. 69-059 du 5 décembre 1969, art. 2. — aux tantièmes al-
[L'impôt] mobilier est dû immédiatement sur tout remboursement
loués dans les sociétés étrangères par actions ayant un établisse-
effectué au-delà du capital.
ment permanent ou fixe au Zaïre, aux membres du conseil général;
Art. 18. — N’est pas considérée comme un cas de partage de l’avoir
8°) aux montants nets des redevances. Le terme «redevances» dési-
social, la fusion de sociétés (que celle-ci ait lieu par voie de création
gne les rémunérations de toute nature payées pour l’usage ou la
d’une société nouvelle ou par voie d’absorption) ou la transforma-
concession de l’usage d’un droit d’auteur sur une œuvre littéraire,
tion d’une société possédant la personnalité juridique en une autre
artistique ou scientifique y compris les films cinématographiques,
dotée de la personnalité juridique à la condition que les éléments de
d’un brevet, d’une marque de fabrique ou de commerce, d’un dessin
l’actif et du passif de la société existante soient transférés tels quels
ou d’un modèle, d’un plan, d’une formule ou d’un procédé secret,
dans les écritures de la société nouvelle.
ainsi que pour l’usage ou la concession de l’usage d’un équipement
industriel, commercial ou scientifique et pour des informations Art. 19. — Sans préjudice des dispositions de l’article 14, alinéa 2, les
ayant trait à une expérience acquise dans le domaine industriel, revenus des obligations dans les sociétés visées à l’article 13, sont les in-
commercial ou scientifique. Le montant net des redevances s’entend térêts, primes ou lots attribués aux porteurs d’obligations, bons de cais-
de leur montant brut diminué des dépenses ou charges exposées en se, reconnaissances ou certificats et de tous autres titres constitutifs
vue de leur acquisition ou de leur conservation par le bénéficiaire. [À d’emprunt, quelle qu’en soit la durée.
défaut d’éléments probants, les dépenses ou charges sont fixées for-
faitairement à 30 % du montant brut des redevances.] Art. 20. — Sont considérés comme associés non actifs pour l’appli-
cation de l’article 13, les associés qui ne participent pas à la gestion
– Ainsi modifié par la loi du 73-003 du 5 janvier 1973, art. 3.
journalière de l’entreprise, c’est-à-dire ceux qui, n’y déployant pas
une activité régulière et effective, ne font pas fructifier par leur tra-
vail le capital qu’ils y ont investi.
CHAPITRE 2
Art. 21. — [L'impôt] pris en charge par le débiteur des revenus est
REVENUS IMPOSABLES ajoutée au montant de ceux-ci pour le calcul de [l'impôt] mobilier.
Art. 22. [L'impôt] ne s’applique pas aux revenus de créances visés
Art. 14. — Les revenus des actions ou des parts y assimilées, visées à l’article 13, 3°, payés ou attribués [à des sociétés de droit national
à l’article 13 comprennent: ou étrangères, établies au Zaïre]. Ces revenus sont, dans le chef de
1°) les dividendes, intérêts, parts d’intérêts ou de fondateur et tous ces redevables, soumis à [l'impôt] professionnel.
autres profits attribués à quelque titre et sous quelque forme que ce soit; – Ainsi modifié par l'O.-L. 69-059 du 5 décembre 1969, art. 4.

2°) les remboursements totaux ou partiels du capital social, dans la


mesure où ils comprennent des bénéfices, des plus-values ou des ré-
serves incorporés antérieurement au capital social; CHAPITRE 3
Est assimilée aux revenus d’actions la partie, fixée en fonction des REDEVABLE DE [L'IMPÔT]
bénéfices, des revenus attribués aux porteurs d’obligations et de
tous autres titres constitutifs d’emprunts. Art. 23. — Sont tenues de payer [l'impôt] mobilier:

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IMPÔTS • Impôts cédulaires sur les revenus
10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI

1°) les sociétés visées à l’article 13; 2°) les rémunérations diverses de toutes personnes rétribuées par
un tiers, de droit public ou de droit privé, sans être liées par un con-
2°) les sociétés et les personnes qui paient les revenus spécifiés à l’ar- trat d’entreprise, celles des associés actifs dans les sociétés autres
ticle 13. que par actions ou que l’exploitant d’une entreprise individuelle
Art. 24. — Les redevables indiqués à l’article 23 ont le droit de re- s’attribue ou attribue aux membres de sa famille pour leur travail,
tenir sur les revenus imposables [l'impôt] y afférent et ce nonobstant ainsi que les pensions, les rémunérations diverses des administra-
toute opposition des bénéficiaires quelle que soit la nationalité de teurs, gérants, commissaires, liquidateurs des sociétés, et de toutes
ceux-ci. personnes exerçant des fonctions analogues;
3°) les profits, quelle que soit leur dénomination, des professions li-
bérales, charges ou offices;
CHAPITRE 4 4°) les profits, quelle qu’en soit la nature, des occupations non visées
DÉBITION DE [L'IMPÔT] aux 1° à 3° du présent article.]
Art. 28. — [L'impôt] professionnel atteint également les bénéfices,
Art. 25. Le paiement de revenus ou leur mise à la disposition du rémunérations ou profits provenant d’une activité professionnelle
bénéficiaire entraîne la débition de [l'impôt]. quelconque alors même que ces bénéfices, rémunérations ou profits
sont recueillis après cessation de l’activité.
Est notamment assimilée au paiement, l’inscription d’un revenu à
un compte ouvert au profit du bénéficiaire. Art. 29. — Les revenus désignés à l’article 27 sont imposables sur
leur montant net, c’est-à-dire en raison de leur montant brut dimi-
La remise en représentation de revenus, de titres susceptibles de pro- nué des seules dépenses professionnelles faites, pendant la période
duire un revenu, est, à concurrence de la valeur réelle du titre, assi- imposable, en vue d’acquérir et de conserver ces revenus.
milée au paiement.
Sont considérées comme faites pendant la période imposable, les
[L. 73-003 du 5 janvier 1973, art. 4. — Dans les sociétés autres que dépenses et charges professionnelles qui, pendant cette période, ont
par actions, les bénéfices d’un exercice sont censés être répartis au été payées ou ont acquis le caractère de dettes ou pertes liquides et
moins à concurrence des sommes dont les associés non-actifs sont certaines.
débiteurs à un titre quelconque vis-à-vis de la société à la fin de cet
exercice.
Pour les sociétés étrangères, la débition est fixée au 1er avril de l’année CHAPITRE II
suivant celle de l’exercice.]
BÉNÉFICES DES ENTREPRISES INDUSTRIELLES,
COMMERCIALES, ARTISANALES, AGRICOLES OU
IMMOBILIÈRES EXPLOITÉES EN SOCIÉTÉS OU
CHAPITRE 5
AUTREMENT
TAUX DE [L'IMPÔT]
A.
Art. 26. — [L'impôt] mobilier est fixé à 20 %.
Revenus imposables

Art. 30. — [§ 1er.] Les bénéfices d’une entreprise industrielle, com-


TITRE IV merciale, artisanale, agricole ou immobilière sont ceux qui provien-
[IMPÔT] SUR LES REVENUS PROFESSIONNELS OU nent de toutes les opérations traitées par ses établissements au Zaïre
ainsi que tous accroissements des avoirs investis en vue des susdites
[IMPÔT] PROFESSIONNEL activités y compris les accroissements qui résultent de plus-values et
moins-values soit réalisées, soit exprimées dans les comptes ou in-
ventaires du redevable, quelles qu’en soient l’origine et la nature.
CHAPITRE Ier – Ainsi modifié, quant à la numérotation, par l’Arr. Min. 004/CAB/MIN/FIN/97 du
BASE DE L’IMPÔT 24 juin 1997, art. 3.

§ 2. [Arr. Min. 004/CAB/MIN/FIN/97 du 24 juin 1997, art. 3. — Les


Art. 27. [Décr. 109-2000 du 19 juillet 2000, art. 1er. — [L'impôt] pro- sociétés n’ayant comme objet social que la location des bâtiments
fessionnel atteint les revenus désignés ci-après, provenant d’activités et/ou des terrains sont imposables à [l'impôt] professionnel.]
professionnelles exercées en République démocratique du Congo
alors même que le bénéficiaire n’y aurait pas son siège social, son
Art. 31. [Décr. 109-2000 du 19 juillet 2000, art. 1er. — Sont notam-
ment compris dans les bénéfices:
principal établissement administratif, son domicile ou sa résidence
permanente: 1°) les libéralités et avantages quelconques revenant à quelque titre
et sous quelque forme que ce soit aux associés non-actifs ou à leurs
1°) les bénéfices de toutes entreprises industrielles, commerciales, ar-
héritiers dans les sociétés autres que par actions;
tisanales, agricoles ou immobilières, y compris les libéralités et avan-
tages quelconque accordés aux associés non actifs dans les sociétés 2°) les sommes affectées au remboursement total ou partiel de capi-
autres que par actions; taux empruntés, à l’extension de l’entreprise ou à la plus-value de

32 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Impôts cédulaires sur les revenus
10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI

l’outillage comptabilisées au débit d’un compte de résultat, au mé- — Mini-bus: équivalent en NZ de 400 $;
pris de toute règle comptable; — Bus et Fula Fula: équivalent en NZ de 500 $;

3°) les réserves ou fonds de prévision quelconques, le report à nou- — Baleinières et assimilés: équivalent en NZ de 1.000 $;
veau de l’année et toutes affectations analogues. b) Des marchandises: Base minimum:
— Camionnette: équivalent en NZ de 250 $;
Les primes d’émission ne sont pas considérées comme bénéfices — Camion: équivalent en NZ de 500 $;
pour autant qu’elles soient affectées à un compte indisponible ou in-
— Baleinières et assimilés: équivalent en NZ de 1.000 $;
corporées au capital social.]
Au cas où un véhicule sert à la fois au transport des personnes et des marchandises,
Art. 31bis. [O.-L. 70-086 du 23 décembre 1970, art. 6.— Lorsqu’une la base minimum prévue pour le transport des personnes est majorée de 10 %;
entreprise établie au Zaïre se trouve directement ou indirectement B. Professions libérales et paramédicales:
dans les liens quelconques d’interdépendance à l’égard d’une entre- — Cabinet médical (1 médecin + 2 collaborateurs): équivalent en NZ de 150 $;
prise établie à l’étranger, tous avantages anormaux ou bénévoles — Polyclinique (plusieurs services): équivalent en NZ de 300 $;
qu’en raison de ces liens elle consent à cette dernière ou à des per- — Centre d’analyse spécialisé (radio): équivalent en NZ de 400 $;
sonnes et entreprises ayant avec celle-ci des intérêts communs, sont — Clinique: équivalent en NZ de 500 $;
ajoutés à ses propres bénéfices.] C. Pharmaciens d’officine:

Art. 32. — [L'impôt] s’applique aux bénéfices obtenus, même en fin — Pharmacie de moins de 3 personnes: équivalent en NZ de 400 $;
d’exploitation ou après cessation de celle-ci, soit par la vente, la ces- — Pharmacie de plus de 3 personnes: régime déclaratif;
sion ou l’apport d’éléments d’actif quelconques affectés à l’exercice de D. Casino: équivalent en NZ de 600 $ ;
la profession, de fonds de commerce, contrats, brevets d’invention, E. Salons de coiffure:
marques de fabrique, procédés ou formules de fabrication, études ou — Installés dans les localités de 1er rang: équivalent en NZ de 250 $;
connaissances commerciales, droits de vente, de façonnage, de fabri- — Installés dans les localités de 2e rang: équivalent en NZ de 150 $;
cation ou autres analogues, soit en contrepartie de la cessation totale — Installés dans les localités de 3e rang: équivalent en NZ de 80 $;
ou partielle de l’activité, de l’annulation d’un contrat d’achat ou de e
— Installés dans les localités de 4 rang: équivalent en NZ de 50 $;
fourniture ou de l’abstention de l’exercice de certains droits. F. Maison d’édition (vente disques, cassettes):
Art. 33. [O.-L. 81-009 du 27 mars 1981. — § 1er. À défaut d’élé- — Installée dans les loc. de 1er rang: équiv. en NZ de 150 $;
ments probants fournis soit par les intéressés, soit par l’administra- — Installée dans les loc. de 2e rang: équiv. en NZ de 100 $;
tion, les bénéfices imposables sont déterminés, pour chaque redeva- e
— Installée dans les loc. de 3 rang: équiv. en NZ de 80 $;
ble eu égard aux bénéfices normaux d’un ou plusieurs redevables si- — Installée dans les loc. de 4e rang: équiv. en NZ de 40 $;
milaires et compte tenu suivant le cas, du capital investi, du chiffre G. Exploitation d’hôtel de 2 étoiles et moins
d’affaires, du nombre d’établissements, d’employés, d’ouvriers ainsi — Installé dans les loc. de 1er rang: équiv. en NZ de 750 $;
que tous autres renseignements utiles.] e
— Installé dans les loc. de 2 rang: équiv. en NZ de 500 $;
§ 2. [Abrogé par O.-L. 89-038 du 17 août 1989, art. 14.] — Installé dans les loc. de 3e rang: équiv. en NZ de 300 $;
— Installé dans les loc. de 4e rang: équiv. en NZ de 200 $;
§ 3. [A.M. 021/CAB/MIN/FIN/97 du 8 octobre 1997, art. 3.— À la
H. Exploitation de cinéma (petite salle):
condition qu’il n’excède pas l’équivalent en nouveaux zaïres de
— De 1er catégorie: 150 $;
500 $ US, le montant des bénéfices et profits visés à l’article 27, 1° et
— De 2e catégorie: 100 $;
4°, reconnu imposable à [l'impôt] professionnel après vérification de
la déclaration d’un exercice, peut être retenu forfaitairement pour la I. Avocats:
détermination de la base imposable à [l'impôt] professionnel de — Inscrits au barreau depuis moins de 2 ans: équiv. en NZ de 300 $;
deux exercices suivants: — Inscrits au barreau depuis plus de 2 ans: équiv. en NZ de 500 $;
J. Cabinets comptables: équiv. en NZ de 300 $;
Ces dispositions ne s’appliquent pas aux revenus:
K. Cabinets conseils
a) des personnes morales; — De plus de 3 personnes: régimes du droit commun;
— Autres: équivalent en NZ de 300 $;
b) des personnes physiques qui, au 31 décembre de l’année précé-
L. Artisans photographies: équivalent en NZ de 50 $;
dant celle de l’exercice, tenaient une comptabilité régulière.]
M. Artisans tailleurs: équivalent en NZ de 100 $;
N. Architectes:

Bases forfaitaires d’imposition de certaines professions — Employant - de 5 salariés: équivalent en NZ de 150 $;


— Employant + de 5 salariés: équivalent en NZ de 600 $;
[A.M. 021/CAB/MIN/FIN/97 du 8 octobre 1997, art. 2. — En matière
[d'impôts] sur les revenus, les bases forfaitaires minima des profes- O. Experts automobiles:
sions ci-dessous sont fixées de la manière suivante par l’administra- — Plus de 3 personnes (reg. droit commun): 300 $;
tion fiscale qui peut les redresser à la suite d’une vérification: P. Agents immobiliers (de moins de 3 personnes): 100 $;
Q. Ingénieurs conseils: 650 $;
R. Représentants libres: 400 $;
A. Transports rémunérés:
S. Autres activités: 500 $;
a) Des personnes: Base minimum:
T. Loc. vidéo cassette: 400 $;
— Taxi: équivalent en NZ de 300 $;

Édition 2003 – © Larcier Tome V 33


IMPÔTS • Impôts cédulaires sur les revenus
10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI

U. Loc. chambres froides: 700 $; 5°) que si les plus-values restent actées à un compte spécial au passif
V. Exploitants artisanaux matières précieuses (creu- du bilan, distinct des comptes de réserves ou de capital.
seurs):
[L. 73-003 du 5 janvier 1973, art. 77. — En cas d’inexécution ou
— 1er catégorie: 700 $;
d’inobservation de l’une ou l’autre de ces conditions, les plus-values
— 2e catégorie: 300 $;
sont considérées comme des bénéfices obtenus au cours de l’exerci-
— Les autres exploitants: 200 $; ce pendant lequel a eu lieu l’inexécution ou l’inobservation.]
W. Comptables:
— Employant moins de 5 salariés: équivalent en NZ de150 $; Art. 35. — Les accroissements résultant de plus-values réalisées
— Employant plus de 5 salariés: équivalent en NZ de 700 $; sur immeubles, outillage, matériel mobilier, participations et valeurs
X. Ateliers de soudure: équivalent en NZ de 200 $.
de portefeuille sont imposables dans la mesure où le prix de réalisa-
tion dépasse le prix d’acquisition ou de revient, déduction faite du
Les bases minima forfaitaires prévues à l’article premier subissent montant des amortissements déjà admis au point de vue fiscal.
les abattements suivants, lorsque la profession est exercée: Art. 36. — Les dispositions des articles 34 et 35 sont également ap-
A) À Kinshasa: 20 % pour tous les contribuables exerçant leurs acti- plicables aux biens immobiliers ou mobiliers donnés en location en
vités imposables dans les localités de 3e et 4e rangs, telles que défi- tout ou en partie par des sociétés régulièrement constituées.
nies par l’arrêté départemental 049 du 28 octobre 1987 relatif au
classement des rangs de localités en matière [d'impôts] réels;
Art. 37. — En vue de déterminer dans le cas visé à l’article 36, l’ac-
croissement d’avoir éventuellement imposable, les biens ou la partie
B) En régions: des biens immobiliers ou mobiliers donnés en location, sont censés
avoir été amortis à concurrence de 6 % l’an, ou d’un pourcentage
• Ville: abattement de 25 %;
équivalent pour les périodes supérieures ou inférieures à un an.
• Autres localités: abattement de 50 %;
Art. 38. — Sont exonérés, sous réserve de réciprocité, les bénéfices
Les bases forfaitaires, telles que déterminées ci-dessus, s’appliquent qu’une entreprise établie dans un pays étranger retire de l’exploita-
aux enrôlements effectués sur les revenus de 1996.] tion de navires ou d’aéronefs dont elle est propriétaire ou affréteur
et qui font escale au Zaïre pour y charger des marchandises ou des
passagers.
Immunités
Art. 39. — Des exonérations de [l'impôt] peuvent être accordées en
Art. 34. Par dérogation aux dispositions de l’article 30, sont immu- vertu des dispositions du Code des investissements ou par des con-
nisés les accroissements qui résultent des plus-values non réalisées ventions spéciales. Les entreprises nouvellement créées, à partir du
mais que le redevable a néanmoins exprimées dans ses comptes ou 1er janvier 1968, dans les régions du Haut-Zaïre et du Kivu, sont exo-
inventaires sans les traiter aucunement comme bénéfices. nérées de [l'impôt] pour une période de cinq ans prenant cours au
premier janvier de l’année de la date d’entrée en exploitation.
Cette immunisation n’est toutefois accordée:
Art. 40. L’exonération mentionnée à l’article 39 ne dispense pas
1°) que si le redevable tient une comptabilité régulière; les entreprises bénéficiaires des obligations imposées par la présen-
2°) que s’il satisfait aux obligations qui lui sont imposées par la pré- te ordonnance-loi et notamment de celles faisant l’objet du
sente ordonnance-loi et notamment les articles 98 et 99 et ne se chapitre I – B du titre V.
trouve pas dans l’un des cas prévus à l’article 115. [O.-L. 70-086 du 23 décembre 1970, art. 7. — Pendant la période
Elle n’est maintenue: d’exonération, les amortissements sont censés avoir été pratiqués
annuellement à concurrence de 10 % de l’ensemble des éléments
1°) que si les plus-values demeurent incorporées au bien, sans qu’il amortissables visés au 7° de l’article 43.]
puisse en être disposé autrement qu’en aliénant le bien lui-même. Si
le bien est aliéné de quelque manière que ce soit, la plus-value est Art. 41. Au surplus, l’exonération mentionnée à l’article 39 n’est
traitée comme il est dit à l’article 35; maintenue qu’à la condition que les entreprises bénéficiaires ne se
trouvent pas dans l’un des cas prévus par l’article 115 [...].
2°) que si les plus-values n’entrent pas en ligne de compte, dans les
sociétés autres que par actions, pour déterminer les parts des asso- – Ainsi modifié par l'O.-L. 69-059 du 5 décembre 1969, art. 7.
ciés entrants ou sortants; Art. 42. § 1er. [O.-L. 89-037 du 17 août 1989, art. 1er. — Les pertes
3°) que si les plus-values ne font l’objet d’aucun amortissement, dis- professionnelles d’un exercice comptable peuvent, sur demande ex-
tribution ou prélèvement quelconque et ne servent pas de base à la presse du redevable adressée à l’administration, être déduites des
répartition des bénéfices ou au calcul de la dotation annuelle de la bénéfices réalisés au cours des exercices suivants jusqu’au cinquiè-
réserve légale ou des rémunérations ou attributions quelconques; me exercice qui suit l’exercice déficitaire selon les règles définies à
l’article 42bis ].
4°) que s’il n’y a pas partage, même partiel, de l’avoir social, par suite de:
§ 2. Les revenus considérés comme déjà imposés, énumérés à l’arti-
a) retrait d’un associé;
cle 60, doivent être ajoutés au montant de la perte comptable, pour
b) de fusion de sociétés, que cette fusion ait lieu par voie de création déterminer le montant des pertes professionnelles déductibles.
d’une société nouvelle ou par voie d’absorption;
§ 3. L’absence de déclaration ou la remise tardive d’une déclaration
c) toute autre cause; pour un exercice fiscal déterminé exclut toute possibilité de faire

34 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Impôts cédulaires sur les revenus
10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI

admettre postérieurement la déduction de la perte éprouvée pen- Toutefois, la valeur locative des immeubles ou parties d’immeubles
dant l’année se rapportant à cet exercice fiscal. dont le redevable est propriétaire n’est pas considérée comme un
loyer ou comme une charge locative;
§ 4. Les pertes subies dans les établissements étrangers des redeva-
bles, pendant l’année de réalisation des revenus au Zaïre ne peuvent 2°) les frais généraux résultant de l’entretien du matériel et des ob-
en aucun cas influencer, du point de vue fiscal, les résultats des exploi- jets mobiliers affectés à l’exploitation;
tations au Zaïre.
3°) les traitements, salaires, gratifications et indemnités des em-
Art. 42bis. [O.-L. 89-037 du 17 août 1989, art. 2. — Les déductions ployés et des ouvriers au service de l’exploitation, les avantages en
des pertes professionnelles prévues au paragraphe 1er de l’article 42 nature pour autant qu’ils aient été ajoutés aux rémunérations tel
ci-dessus ne sont autorisées que conformément aux règles définies qu’il est dit au paragraphe 2 de l’article 47;
ci-après:
4°) les intérêts des capitaux empruntés à des tiers et engagés dans l’ex-
1°) l’exercice du report déficitaire n’est pas applicable par le nouvel ploitation et toutes charges, rentes ou redevances analogues relatives
exploitant lors de l’achat d’une entreprise déficitaire. Il en est de à celle-ci.
même lorsque l’entreprise change complètement d’activité ou lors-
qu’elle a subi des transformations telles, dans sa composition et son Ne sont pas considérés comme tiers les associés dans les sociétés
activité, que tout en ayant conservé sa personnalité juridique elle autres que par actions.
n’est plus en réalité la même; En aucun cas, les intérêts des créances hypothécaires sur des im-
2°) le déficit doit obligatoirement être reporté sur les résultats du meubles donnés en location en tout ou en partie, ne peuvent être
premier exercice bénéficiaire, puis sur les résultats du ou des exerci- considérés comme dépenses professionnelles déductibles;
ces suivants dans la mesure où le bénéfice du premier exercice non 5°) les frais de transport, d’assurance, de courtage, de commissions.
déficitaire n’a pas atteint un montant suffisant. Les échelonnements Toutefois, les dépenses consistant en commissions, courtages, ristour-
ne sont pas autorisés; nes commerciales ou autres, vacations, honoraires occasionnels ou
3°) le principe de la limitation de la déduction des résultats déficitai- non, gratifications et autres rétributions quelconques ne sont pas ad-
res des cinq exercices antérieurs n’est pas applicable aux entreprises mises en déduction que s’il en est justifié par l’indication exacte du
en liquidation et aux amortissements comptabilisés en période défi- nom et du domicile des bénéficiaires ainsi que de la date des paie-
citaire; ments et des sommes allouées à chacun d’eux. De même, en ce qui
concerne les commissions et courtages, la déduction ne sera admise
4°) le caractère bénéficiaire ou déficitaire d’un exercice doit s’appré- qu’après justification de la mise en règle au regard de [l'impôt] sur le
cier par référence au résultat fiscal, abstraction faite des déficits re- chiffre d’affaires. À défaut de déclaration exacte, des sommes précitées
portables des exercices antérieurs; ou de leurs bénéficiaires ou d’apporter la preuve de paiement de [l'im-
5°) pour l’application des dispositions du paragraphe 1 de l’article pôt] sur le chiffre d’affaires, lesdites sommes sont ajoutées aux bénéfi-
42, les déductions s’opèrent dans l’ordre suivant: ces de celui qui les a payées, sans préjudice des sanctions prévues en
cas de fraude;
• amortissement de l’exercice;
6°) a) le montant du bénéfice réparti entre les membres du person-
• déficits ordinaires des exercices antérieurs en commençant par le nel de l’entreprise;
plus ancien dans la limite de cinq exercices;
b) les traitements alloués dans les sociétés par actions aux membres
• déficits d’exercices antérieurs provenant d’amortissements réputés
du conseil général lorsqu’il est justifié qu’ils correspondent à des ap-
différés sans limitation de durée.
pointements normaux en rapport avec la nature des fonctions réelles
6°) la faculté de report illimité des amortissements réputés différés et permanentes exercées dans les sociétés au Congo;
en période déficitaire cesse de s’appliquer si l’entreprise reprend
7°) les amortissements des immobilisations servant à l’exercice de la
tout ou partie des activités d’une autre entreprise ou lui transfère
profession;
tout ou partie de ses propres activités;
8°) [l'impôt] réel ayant le caractère d’une charge d’exploitation ac-
7°) les amortissements pratiqués en l’absence de bénéfices peuvent
quittée dans le délai, pour autant qu’elle n’ait pas été établie d’office;
être réputés différés en période déficitaire à condition d’avoir été réel-
lement inscrits en comptabilité et figurer distinctement sur le tableau 9°) les charges professionnelles afférentes aux bâtiments et terrains
des amortissements prévu à l’article 99.] donnés en location par les sociétés immobilières.]
Art. 43bis. [L. 73-003 du 5 janvier 1973, art. 9. — Les sommes ver-
C. sées par une entreprise de droit national à une personne physique ou
morale de droit étranger avec laquelle elle est liée soit par la voie d’une
Charges professionnelles déductibles
participation directe dans son capital, soit par l’intermédiaire de par-
ticipations détenues par une ou plusieurs autres entreprises du même
Art. 43. [Décr. 109-2000 du 19 juillet 2000, art. 1er. — Sont notam- groupe, en rémunération d’un service rendu, ne sont susceptibles
ment considérées comme dépenses professionnelles déductibles des d’être admises dans les charges professionnelles de l’entreprise qu’à la
revenus imposables: triple condition:
1°) le loyer réellement payé et les charges locatives afférents aux im-
1°) que la réalité du service rendu soit clairement démontrée;
meubles ou parties d’immeubles affectés à l’exercice de la profession
et tous frais généraux résultant de leur entretien, éclairage, etc. 2°) que le service en cause ne puisse être rendu au Zaïre;

Édition 2003 – © Larcier Tome V 35


IMPÔTS • Impôts cédulaires sur les revenus
10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI

3°) que le montant de la rémunération correspondante à la valeur un régime d’imposition forfaitaire ne sont pas autorisées à pratiquer
réelle du service rendu.] des amortissements dégressifs.

Art. 43ter A. [O.-L. 89-015 du 18 février 1989, art. 2. — Pour pouvoir Ce système d’amortissement dégressif n’est applicable qu’aux biens
être admis en déduction des bénéfices imposables, les amortisse- neufs acquis ou créés par l’entreprise après l’entrée en vigueur de la
ments visés à l’article 43, 7°, doivent remplir les conditions suivantes: présente ordonnance-loi.

1°) être pratiqués sur des immobilisations figurant à l’actif de l’en- Le point de départ de l’amortissement dégressif est la date de mise
treprise et effectivement soumises à dépréciation; en service des immobilisations.

2°) être pratiqués sur la base et dans la limite de la valeur d’origine Art. 43ter E. — Le système d’amortissement dégressif est applica-
des biens ou, le cas échéant, de leur valeur réévaluée; ils cessent à ble aux éléments suivants de l’actif affectés de manière durable à
partir du moment où le total des annuités a atteint le montant de l’exploitation.
cette valeur;
1°) les matériels et outillages utilisés pour des opérations industriel-
Le montant de la dépréciation subie au cours de chaque exercice se les de fabrication, de transformation, d’extraction ou de transport, à
calcule au moyen d’un taux d’amortissement fixé d’après la durée l’exclusion des véhicules de tourisme;
normale d’utilisation déterminée selon les usages de chaque nature 2°) les matériels de manutention ou de levage, à l’exclusion des cha-
d’industrie, de commerce ou d’exploitation; riots métalliques mis à la disposition des clients des magasins;
3°) être effectivement pratiqués en comptabilité et figurer sur le ta- 3°) les installations productrices de vapeur, chaleur, énergie et froid
bleau des amortissements prévu à l’article 99. industriel;
Le petit matériel et outillage ainsi que le petit matériel de bureau sont 4°) les installations de sécurité;
admis en déduction pour la totalité de leur prix de revient au cours de
l’exercice d’acquisition si leur valeur n’excède pas 40.000 zaïres. 5°) les installations à caractère médico-social, à l’exclusion des ins-
tallations purement sociales, d’ordre sportif ou uniquement consa-
Ce montant pourra, le cas échéant, être réévalué par arrêté départe- crées à l’organisation des loisirs;
mental du commissaire d’État aux Finances.]
6°) les machines de bureau, à l’exclusion de tout autre matériel et du
Art. 43ter B. — Le prix de revient servant de base à l’amortisse- mobilier de bureau;
ment correspond à la valeur d’origine pour laquelle les immobilisa-
tions doivent être inscrites au bilan. 7°) le matériel et l’outillage utilisés à des opérations de recherche
scientifique ou technique;
Cette valeur s’entend:
8°) les installations de magasinage et de stockage, à l’exclusion des
1°) du coût d’acquisition, c’est-à-dire du prix d’achat majoré des locaux servant à l’exercice de la profession;
frais accessoires nécessaires à la mise en état d’utilisation du bien,
pour les immobilisations acquises à titre onéreux par l’entreprise; 9°) les immeubles et matériels des entreprises hôtelières à l’exclu-
sion des biens d’équipement des entreprises exerçant uniquement
2°) de la valeur vénale, pour les immobilisations acquises à titre gratuit; l’activité de restaurateur ou de cafetier;
3°) de la valeur d’apport, pour les immobilisations apportées à l’en- 10°) les machines agricoles et les installations d’élevage à l’excep-
treprise par des tiers; tion des bâtiments et des terrains.
4°) du coût d’acquisition des matières ou fournitures consommées, Art. 43ter F. — Sont exclus du système d’amortissement dégressif:
augmenté de toutes les charges directes ou indirectes de production
à l’exclusion des frais financiers, pour les immobilisations créées par 1°) les éléments amortissables dont la durée normale d’utilisation
l’entreprise. est inférieure à quatre ans ou supérieure à vingt ans;
2°) les brevets, marques de fabrique, fonds de commerce, la clientè-
Art. 43ter C. — À l’exception des biens admis aux systèmes
le, le nom et toutes autres immobilisations incorporelles.
d’amortissements dégressifs ou exceptionnels, le système d’amortis-
sement qui doit être retenu est l’amortissement linéaire. Ce dernier Art. 43ter G. — Le montant de l’annuité d’amortissement afféren-
consiste à pratiquer, chaque année, une annuité constante égale à te aux éléments amortissables au taux dégressif et admissible en
la division du prix de revient de l’élément considéré par sa durée tant que charge professionnelle, est déterminé:
normale d’utilisation. Le point de départ de l’amortissement est la
date de mise en service des immobilisations. 1°) pour la première annuité à compter de la date de mise en service,
appliquant au prix de revient un taux égal au produit du taux
Si le point de départ se situe en cours d’exercice du bien, la première d’amortissement linéaire normalement applicable par celui des trois
annuité doit être réduite au prorata temporis à compter du premier coefficients: 2, 2,5 ou 3 qui correspond à la durée normale d’utilisa-
jour du mois de mise en service du bien. En cas de cession d’un élé- tion de l’élément selon que celle-ci est, respectivement, de quatre
ment en cours d’exercice, l’amortissement peut être pratiqué jusqu’au ans, cinq ou six ans, ou plus de six ans;
jour de la cession.
2°) pour chacune des périodes imposables suivantes, en appliquant
Art. 43ter D. — Les entreprises soumises au régime réel d’imposi- le taux retenu à la valeur résiduelle desdits éléments, c’est-à-dire à
tion à [l'impôt] professionnel sur les bénéfices peuvent opter pour leur prix de revient diminué des amortissements effectués et admis
un système d’amortissement dégressif. Les entreprises soumises à dans la période imposable antérieure.

36 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Impôts cédulaires sur les revenus
10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI

Art. 43ter H. — La première annuité d’amortissement est calculée 4°) le taux d’amortissement pratiqué.
prorata temporis à compter du premier jour du mois de mise en ser-
L’option ainsi exercée est irrévocable. L’entreprise est déchue de son
vice ou de création du bien considéré.
droit d’option si elle ne l’exerce pas dans les délais prescrits.
Art. 43ter I. — Lorsque l’annuité calculée pour un exercice de-
vient inférieure à l’annuité correspondant au quotient de la valeur
résiduelle comptable de l’immobilisation par le nombre d’années D.
d’utilisation restant à courir à compter de l’ouverture dudit exercice, Autres dépenses et charges déductibles
l’entreprise doit faire état d’un amortissement égal à cette dernière
annuité.
Art. 44. Sont également déductibles des revenus nets:
Art. 43ter J. — Les entreprises industrielles qui fabriquent des pro- 1°) les versements réellement effectués, à titre définitif en vue de la
duits ouvrés ou semi-ouvrés et dont le prorata de chiffre d’affaires à constitution au profit du redevable, d’une rente viagère, d’une pen-
l’exportation est au moins égal à 20 % peuvent opter pour un systè- sion, d’une assurance maladie ou d’une assurance-chômage. Les som-
me d’amortissement exceptionnel. mes ainsi déductibles sont calculées sur la base des revenus profes-
Le taux de ce prorata peut, le cas échéant, être réévalué par arrêté sionnels imposés pour l’année antérieure. Elles ne peuvent dépasser
départemental du commissaire d’État aux Finances. 20 % du montant desdits revenus avec un minimum de 180 zaïres;
2°) lorsque le redevable est une personne physique qui réside effec-
Le prorata de chiffre d’affaires à l’exportation est égal au quotient du
tivement au Zaïre au sens de l’article 62, les frais médicaux suppor-
chiffre d’affaires à l’exportation sur le total du chiffre d’affaires de
tés par le redevable, tant pour lui-même que pour sa femme et ses
l’entreprise. Le chiffre d’affaires à considérer est celui de l’année de
enfants célibataires à charge. Ces frais médicaux comprennent les
mise en service du bien considéré.
frais médicaux proprement dits, les frais chirurgicaux et pharmaceu-
Art. 43ter K. — Le système d’amortissement exceptionnel est ap- tiques ainsi que les dépenses pour soins dentaires, à l’exclusion des
plicable aux éléments de l’actif immobilisé repris à l’article 43ter E, prothèses.
amortissables selon le système dégressif. Ces frais ne sont admis en déduction que pour autant qu’ils aient été
Art. 43ter L. — Le montant de l’annuité d’amortissement afféren- effectivement payés; la déduction est limitée au montant dont il est
te aux éléments amortissables au taux exceptionnel et admissible en justifié par documents probants, [c’est-à-dire reçus extraits du carnet à
tant que charge professionnelle, est déterminé: souches et factures dûment acquittées pour ce qui est des autres frais.]
– Ainsi modifié par l'O.-L. 69-059 du 5 décembre 1969, art. 11.
1°) pour la première annuité à compter de la date de mise en service
ou de création, en appliquant un taux de 60 % au prix de revient de Art. 45. [L. 73-003 du 5 janvier 1973, art. 10. — En cas d’absence ou
l’élément considéré. Les dispositions de l’article 43ter H ne sont pas d’insuffisance des revenus imposables, l’excédent des charges visées
applicables à l’amortissement exceptionnel; à l’article 44 peut être déduit, à concurrence de son montant, des re-
venus des trois exercices postérieurs.]
2°) pour chacune des périodes imposables suivantes, en appliquant
le système d’amortissement dégressif à la valeur résiduelle desdits Art. 46. Ne sont pas déductibles des revenus imposables:
éléments, c’est-à-dire à leur prix de revient diminué des amortisse- 1°) les dépenses autres que celles énumérées à l’article 44, ayant un
ments effectués et admis pendant la période imposable antérieure; caractère personnel, telles que notamment l’entretien du ménage,
les frais d’instruction, de congé et de toutes autres dépenses non né-
3°) lorsque l’annuité d’amortissement calculée pour un exercice de-
cessitées par l’exercice de la profession;
vient inférieure à l’annuité correspondant au quotient de la valeur
résiduelle comptable de l’immobilisation par le nombre d’années 2°) les [impôts] sur les revenus d’une part, et, d’autre part, [l'impôt]
d’utilisation restant à courir à compter de l’ouverture dudit exercice, réel pour autant que ce dernier n’ait pas le caractère d’une charge
l’entreprise doit faire état d’un amortissement égal à cette dernière d’exploitation;
annuité.
3°) les amendes judiciaires ou administratives fixées, à titre transac-
Art. 43ter M. — Les entreprises qui, pour des éléments amortissa- tionnel ou non, de quelque nature qu’elles soient, ainsi que les hono-
bles acquis ou constitués pendant une période imposable quelcon- raires et frais relatifs aux infractions quelconques relevées à charge
que, après l’entrée en vigueur de la présente ordonnance-loi, optent du bénéficiaire des revenus;
pour le système d’amortissement dégressif ou exceptionnel, doivent
notifier cette option au directeur général des [impôts] ou directeur 4°) les tantièmes alloués dans les sociétés par actions aux membres
régional des [impôts] compétent. du conseil général;
5°) les dépenses relatives aux biens donnés en location, y compris
Cette notification doit être annexée à la déclaration des revenus et être
les amortissements desdits biens.
accompagnée d’un relevé indiquant pour chaque élément amortissa-
ble au taux dégressif ou exceptionnel acquis ou créé pendant l’exercice: 6°) [L. 77-016 du 25 juillet 1977, art. 6. — les provisions constituées
en vue de faire face à des pertes, des charges ou à des dépréciations
1°) la nature; d’éléments de l’actif, à l’exception des provisions pour reconstitution
2°) le prix de revient ou d’investissement; des gisements miniers déterminées dans les conditions fixées par ar-
rêté conjoint des commissaires d’État chargés des mines et des finan-
3°) la durée normale d’utilisation; ces, pris en application des disposition de la loi minière nationale.]

Édition 2003 – © Larcier Tome V 37


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10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI

CHAPITRE 3 • l’indemnité journalière de transport soit égale au coup du billet pra-


tiqué localement pour un maximum de quatre courses de taxi pour
RÉMUNÉRATIONS les cadres et quatre courses pour les autres membres du personnel;
• dans tous les cas, la réalité et la nécessité du transport alloué à
A. l’employé doivent être montrées;
Revenus imposables • les frais médicaux ne revêtent pas un caractère exagéré;]

Art. 47. [Décr. 109-2000 du 19 juillet 2000, art. 1er. — § 1er. Les ré- 4o) [A.M. 004/CAB/MIN/FIN/97 du 24 juin 1997, art. 5. — Pour l’ap-
munérations des personnes rétribuées par un tiers, de droit public plication des dispositions du paragraphe 3 ci-dessus, les indemnités
ou de droit privé, sans être liées par un contrat d’entreprise ainsi que de logement et de transport immunisées doivent répondre aux con-
celles des associés actifs dans les sociétés autres que par actions ditions suivantes:
comprennent notamment les traitements, les salaires, les émolu- • pour le logement , l’indemnité ne peut dépasser 30 % du traite-
ments, les indemnités qui ne représentent pas le remboursement ment brut tel que défini par la circulaire départementale 4133 du
des dépenses professionnelles effectives, les gratifications, primes et 23 décembre 1988 portant interprétation de l’article 48, 3è de l’or-
toutes autres rétributions fixes ou variables, quelle que soit leur qua- donnance-loi relative aux [impôts] cédulaires sur les revenus;
lification; les traitements des administrateurs, gérants, commissai-
res, liquidateurs des sociétés, gouverneurs, régents, censeurs et tou- • en ce qui concerne le transport, l’indemnité journalière doit être
tes personnes exerçant des fonctions analogues; les traitements et égale au coût du billet pratiqué localement avec un maximum de
jetons de présence des présidents délégués généraux, des adminis- quatre (4) courses de taxi pour les cadres et quatre (4) courses de bus
trateurs et commissaires des entreprises publiques et sociétés d’éco- pour les autres membres du personnel.
nomie mixte, les traitements, salaires et avantages octroyés aux Dans tous les cas, la réalité et la nécessité du transport alloué à l’em-
membres des institutions publiques et aux agents de carrière des ployé doivent être démontrées.]
services publiques, les traitements, salaires et avantages accordés
aux membres des cabinets politiques; les pensions de toute nature, Art. 49. — Sont éventuellement applicables aux rémunérations,
quelles que soient les circonstances ou les modalités qui en condi- les dispositions de l’article 42.
tionnent l’octroi, ainsi que les sommes payées par l’employeur ou le
mandant, contractuellement ou non par suite de cessation de travail
ou de rupture de contrat d’emploi ou de louage de service; la rému- C.
nération que l’exploitant d’une entreprise individuelle s’attribue ou Charges professionnelles déductibles
attribue aux membres de sa famille pour leur travail.
Art. 50. — Sont seuls admis comme dépenses professionnelles les
§ 2. Sont ajoutés aux rémunérations les avantages en nature à l’ex-
versements réellement effectués à titre définitif, soit à des caisses de
ception de ceux visés à l’article 48, 3°, tel que modifié par le présent
pension officielle, soit obligatoirement sous le patronage de l’em-
décret-loi. Ils sont comptés pour leur valeur réelle.]
ployeur en vertu du statut ou du contrat d’engagement, en vue de la
§ 3. [A.M. 004/CAB/MIN/FIN/97 du 24 juin 1997, art. 4. — Pour le constitution au profit du redevable d’une rente viagère, d’une pension,
personnel expatrié, la base minimum d’imposition ne peut être infé- d’une assurance-maladie ou d’une assurance-chômage.
rieure au salaire minimum interprofessionnel garanti appliqué dans
Art. 51. — Sont applicables aux contribuables rémunérés et dans
le pays d’origine du travailleur concerné.]
les mêmes conditions, les déductions prévues à l’article 44,2°.
Art. 52. — Ne sont pas déductibles des rémunérations imposables,
B. les [impôts] et charges quelconques autres que celles prévues aux ar-
ticles 50 et 51.
Immunités

Art. 48. [Décr. 109-2000 du 19 juillet 2000, art. 1er. — Sont immuni-
sées: CHAPITRE 4
1o) les indemnités ou allocations familiales réellement accordées PROFITS DES PROFESSIONS LIBÉRALES, CHARGES,
aux employés et salariés dans la mesure où elles ne dépassent pas les OFFICES ET AUTRES OCCUPATIONS LUCRATIVES
taux légaux;
2o) les pensions, rentes et indemnités accordées en vertus des lois A.
qui régissent les pensions de vieillesse, l’octroi de secours en cas d’in- Revenus imposables
validité prématurée ou de décès, les pensions aux invalides, aux veu-
ves, orphelins et ascendants de combattants, aux victimes d’acci- Art. 53. — Les profits visés à l’article 27, 3°, sont constitués par la dif-
dents du travail ou de maladies professionnelles et aux estropiés férence entre les recettes totales et les dépenses inhérentes à l’exercice
congénitaux, les pensions alimentaires; de la profession qui ont été effectivement payées, y inclus les paie-
3o) les indemnités et avantages en nature concernant le logement, ments à des tiers, des sommes perçues pour leur compte. Les recettes
le transport et les frais médicaux pour autant que: comprennent toutes les sommes encaissées à quelque titre et sous
quelque forme que ce soit, et notamment les provisions, honoraires,
• l’indemnité de logement ne dépasse pas 30 % du traitement brut; remboursements de frais, sommes perçues pour compte de tiers, etc.

38 Tome V Édition 2003 – © Larcier


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Les profits comprennent notamment: de la partie nette des éléments déjà imposés qui se retrouve dans les-
dits revenus imposables à [l'impôt] professionnel.
1°) les bénéfices résultant de la vente, de la cession ou de l’apport de
brevets, marques de fabrique, procédés ou formules de fabrication; – Ainsi modifié par la loi 73-003 du 5 janvier 1973, art. 12.

2°) les bénéfices résultant de la réalisation même après cessation de la § 2. Les redevables de [l'impôt] mobilier visés à l’article 23, 1°, ne
profession, des éléments d’actif affectés à l’exercice de la profession; peuvent bénéficier de ces dispositions en ce qui concerne:

3°) les bénéfices résultant de la cession de cabinets, de charges ou 1°) les revenus qu’ils attribuent à leurs actionnaires ou à leurs asso-
d’offices; ciés non actifs;

4°) les indemnités reçues en contrepartie ou à l’occasion de la cessa- 2°) les tantièmes.
tion totale ou partielle de l’activité professionnelle ou du transfert
Art. 60. — Sont seuls considérés comme éléments déjà imposés:
d’une clientèle.
1°) a) les revenus des actions et parts quelconques d’origine natio-
Les profits imposables visés aux 1° à 4° ci-dessus sont considérés com-
nale, émises par des sociétés ayant leur siège social et leur principal
me réalisés et obtenus au moment de la cession des éléments, des ca-
établissement administratif au Zaïre;
binets, des charges, offices ou de la clientèle, quelles que soient la date
et les modalités de paiement du prix de cession ou de remise. b) les revenus de tous les titres constitutifs d’emprunts d’origine na-
tionale, émis par des sociétés ayant leur siège social et leur principal
Art. 54. — Les profits visés à l’article 27, 4°, sont ceux provenant de établissement administratif au Zaïre;
toutes opérations, occupations et exploitations lucratives non visés
aux 1°, 2° et 3° du susdit article. Ils comprennent les bénéfices et in- 2°) les intérêts, arrérages, primes ou lots et tous autres produits d’obli-
demnités spécifiés à l’article 53, 1° à 4°. gations, certificats de trésorerie, bons du Trésor ou de caisse, certificats
d’emprunts, d’annuités ou de rente et de tous autres titres analogues
Art. 55. — À défaut d’éléments probants fournis soit par les intéres- constitutifs d’emprunts au porteur, à ordre ou nominatifs, quelle
sés soit par l’administration, les profits imposables sont déterminés
qu’en soit la durée, émis par le Zaïre;
conformément aux dispositions de l’article 33, § 1er.
3°) les autres revenus mobiliers qui ont réellement supporté [l'impôt]
mobilier prévue à l’article 13 de la présente ordonnance-loi;
B.
4°) les revenus locatifs des bâtiments et terrains sis au Zaïre.
Immunités
Art. 61. La partie nette des éléments déjà imposés visée à l’article
Art. 56. — Sont applicables aux profits les dispositions des articles 59 s’entend du revenu effectif diminué d’une quotité de 10 % au ti-
34, 35 et 42. tre de frais généraux.
Cette disposition ne s’applique pas aux éléments visés [aux 2° et 4°]
de l’article 60.
C.
– Ainsi modifié par l'O.-L. 69-059 du 5 décembre 1969, art. 14.
Charges professionnelles déductibles

Art. 57. — Sont applicables aux profits les dispositions de l’article


43. À défaut d’éléments probants, les charges professionnelles sont CHAPITRE 6
fixées à 25 % des recettes, autres que les sommes perçues pour DISPOSITIONS PARTICULIÈRES APPLICABLES AUX
compte de tiers, sans toutefois pourvoir dépasser 1.500 zaïres. PERSONNES PHYSIQUES

Art. 62. — Est considéré comme résidant effectivement au Zaïre:


D.
Autres dépenses et charges déductibles a) celui qui, quelle que soit sa nationalité, a établi dans la Républi-
que son habitation réelle, effective, continue;
Art. 58. — Sont applicables aux profits les dispositions des articles b) celui qui a dans la République son domus, sa famille, son centre
44 à 46. d’activité, le siège de ses affaires et de ses occupations;
c) celui, qui a établi dans le pays le siège de sa fortune, le mot «siège»
devant être entendu non du lieu de la situation des biens, mais du
CHAPITRE 5 lieu d’où le propriétaire les administre ou en surveille l’administra-
DISPOSITIONS PRÉVENTIVES DE LA DOUBLE tion ou encore du lieu dont il ne s’éloigne que pour y revenir lorsque
la cause de l’éloignement a cessé, c’est-à-dire du lieu où il est telle-
IMPOSITION
ment fixé qu’il est considéré comme absent quand il ne s’y trouve
pas et que l’absence est finie quand il y est revenu.
Art. 59. § 1er. En vue d’éviter la double imposition d’un même reve-
nu dans le chef d’un même redevable, les éléments déjà imposés au Art. 63. — § 1er. Aucune division des bénéfices provenant d’exploita-
cours d’un exercice sont déduits du montant des revenus imposables tion en commun n’est admise entre les membres d’une même famille
à [l'impôt] professionnel réalisés durant cet [exercice], à concurrence habitant ensemble.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 39


IMPÔTS • Impôts cédulaires sur les revenus
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§ 2. Les revenus professionnels des époux sont cumulés quel que Art. 70. Les sociétés visées à l’article 68 doivent tenir au siège de
soit le régime matrimonial adopté. leurs établissements situés au Zaïre une comptabilité spéciale des
opérations traitées par ces établissements. [Cette comptabilité expri-
La cotisation est établie au nom du mari.
mée en zaïres doit être tenue en français suivant les règles en vi-
Art. 64. [Abrogé par l’O.-L. 70-086 du 23 décembre 1970, art. 10.] gueur en République du Zaïre.]
– Ainsi modifié par la loi 73-003 du 5 janvier 1973, art. 15.

Art. 71. — Sont seules admises comme charges professionnelles dé-


CHAPITRE 7 ductibles, les dépenses faites dans ces établissements en vue d’acquérir
DISPOSITIONS PARTICULIÈRES APPLICABLES AUX et de conserver lesdits bénéfices.
SOCIÉTÉS Art. 72. — Ne sont pas admis en déduction des bénéfices réalisés
par les établissements du Zaïre les frais généraux et les frais d’admi-
Art. 65. [L. 75-003 du 9 janvier 1975, art. 4. — Les sociétés sont im- nistration du siège social, du principal établissement ou de la direc-
posables sur l’intégralité de leurs bénéfices nets.] tion générale se trouvant à l’étranger.

Art. 66. — L’article 65 est applicable aux bénéfices de la liquida- Art. 73. — Les frais exposés à l’étranger par la société étrangère ne
tion, sans distinguer si ces bénéfices proviennent de la continuation sont pas admis en déduction des bénéfices réalisés par les établisse-
de l’activité de la société ou des opérations de liquidation. ments du Zaïre.

Art. 67. — Dans les sociétés coopératives, sont considérés comme


bénéfices les ristournes et avantages attribués:
CHAPITRE 9
1°) aux associés, en tant que ristournes et avantages provenant
d’achats ou de ventes effectués par les non-associés; PÉRIODE IMPOSABLE ET DÉBITION DE [L'IMPÔT]
2°) aux non-associés.
Art. 74. [L. 73-003 du 5 janvier 1973, art. 16. — [L'impôt] profes-
Art. 67bis. [Décr. 109-2000 du 19 juillet 2000, art. 2. — Les associa- sionnel est établi dans tous les cas sur l’ensemble des revenus cons-
tions momentanées sont tenues, dans les dix jours de leur constitu- tatés ou présumés de l’année civile antérieure.]
tion, de se faire connaître auprès de l’administration des [impôts].
Art. 75. — En cas de dissolution de société ou de cessation de pro-
Le non respect de l’obligation prévue à l’alinéa précédent est sanc- fession dans le courant de l’année, par suite de décès ou de toute
tionné comme un cas de refus de répondre dans le délai légal à une autre cause, une cotisation spéciale est réglée d’après les résultats de
demande de renseignements.] la période pendant laquelle la profession a été exercée.

Art. 67ter. [Décr. 109-2000 du 19 juillet 2000, art. 2. — Chaque as- Cette cotisation est rattachée à l’exercice désigné par le millésime de
sociation momentanée est tenue d’avoir une comptabilité propre et l’année de la dissolution ou de la cessation de profession.
appellation précise.]
En cas de dissolution de la société, la cotisation spéciale est établie
sur les résultats accusés par le dernier bilan de liquidation.
[Décr. 109-2000 du 19 juillet 2000, art. 2. — Après la dissolution de
CHAPITRE 8 l’association momentanée, tout [impôt] établi sera recouvré auprès
DISPOSITIONS PARTICULIÈRES APPLICABLES AUX du sociétaire majoritaire qui en demeure solidairement débiteur
SOCIÉTÉS ÉTRANGÈRES avec les autres sociétaires.]
Art. 76. — Sur les revenus mentionnés à l’article 27, 2°, [l'impôt] est
Art. 68. — Les sociétés étrangères qui exercent une activité au Zaï- dû au moment même de leur paiement ou de leur attribution, et ceci
re sont imposables sur les bénéfices réalisés par leurs établissements sans préjudice de régularisation ultérieure de la part de l’administration.
permanents ou leurs établissements fixes qui y sont situés.
Art. 69. [L. 73-003 du 5 janvier 1973, art. 14. — Les sociétés étran-
gères sont considérées comme ayant un établissement au Zaïre, au CHAPITRE 10
sens de l’article 68 ci-dessus:
REDEVABLES DE [L'IMPÔT]
• soit lorsqu’elles disposent dans le pays d’une installation matérielle
telle que: siège de direction effective, succursales, fabriques, usines, ate- Art. 77. — Sont redevables de [l'impôt] professionnel les personnes
liers, agences, magasins, bureaux, laboratoires, comptoirs d’achat ou physiques, les communautés, les sociétés et les autres personnes ju-
de vente, dépôts, immeubles donnés en location, ainsi que toute autre ridiques:
installation fixe ou permanente quelconque de caractère productif;
1°) qui bénéficient au Zaïre des revenus mentionnés à l’article 27,
• soit, en l’absence d’installation matérielle, lorsqu’elles exercent di- 1°, 3° et 4°, même si elles résident ou ont leur principal établisse-
rectement sous leur propre raison sociale, une activité profession- ment à l’étranger;
nelle pendant une période au moins égale à six mois, dans la mesure
où celle-ci ne peut être considérée comme une activité d’assistance 2°) qui paient ou attribuent à un titre quelconque des revenus men-
à une entreprise de droit national.] tionnés à l’article 27, 2°, même si les bénéficiaires résident à l’étranger.

40 Tome V Édition 2003 – © Larcier


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Art. 78. — Les redevables désignés à l’article 77, 2° ont le droit de Art. 79. — [L'impôt] est dû par le chef de famille en ce qui concerne
retenir sur les revenus imposables [l'impôt] y afférent sans recours les exploitations visées à l’article 63, § 1er, et par l’ensemble des
des bénéficiaires, quelle que soit la nationalité de ceux-ci. membres ou des associés dans les associations de fait et groupes dé-
pourvus de personnalité civile. Dans ce dernier cas, la totalité de
Le commissaire d’État aux Finances détermine le mode de percep-
[l'impôt] peut être recouvrée à charge de l’un quelconque des mem-
tion et de versement de [l'impôt] ainsi que les justifications à fournir
bres ou associés, qui sont solidairement responsables du paiement.
par les redevables pour assurer le contrôle.

Mode de perception et de versement de [l'impôt] CHAPITRE 11

– Voy. le Décr. 007/2002 du 2 février 2002 relatif au mode de paiement des dettes en-
DÉTERMINATION DE [L'IMPÔT] – TAUX – RÉDUCTION
vers l'État.
Art. 80. [L. 77-016 du 25 juillet 1977, art. 8. — [L'impôt] profession-
[A.M. 054 du 29 mars 1969. — Dans les dix jours qui suivent l’expira-
nel est appliqué sur l’ensemble des revenus annuels de chaque rede-
tion du mois, les employeurs visés à l’article 77, 2°) versent au rece-
vable ou à raison de toute somme proportionnellement équivalente
veur des [impôts] le montant exact de [l'impôt] professionnel due sur
pour les périodes inférieures à un an.]
les rémunérations payées ou attribuées au cours du mois écoulé.
À la fin de chaque année, ces mêmes employeurs établissent, en Art. 81. — Les rémunérations mentionnées à l’article 27, 2°, dont
double exemplaire, des fiches modèles 34/49, indiquant pour cha- le paiement n’a eu lieu, par le fait d’une autorité publique ou de
cun des rémunérés: l’existence d’un litige, qu’après l’expiration de l’année à laquelle el-
les se rapportent sont comprises dans l’ensemble des revenus impo-
a) son identité, sa résidence, son état civil et ses charges de famille; sables de l’année au cours de laquelle elles ont été payées et elles
sont imposables au taux moyen afférent à l’ensemble des autres re-
b) le montant annuel, par catégorie de revenus, rémunérations, des
venus imposables de cette dernière année, et ce sans préjudice des
suppléments imposables d’allocations familiales, des avantages en
dispositions des articles 85 et 86.
nature, des commissions et des autres rétributions fixes ou variables;
c) le montant de [l'impôt] professionnel dû; Art. 82. — [L'impôt] professionnel éventuellement perçu au mo-
ment du paiement ou de l’attribution des revenus visés à l’article 27,
d) toutes autres indications prévues par le formulaire. 2°, est déduit de la cotisation.
Les fiches 34/49 sont classées par région et par ordre alphabétique; Art. 83. [D.-L. 15-2002 du 30 mars 2002, art. 1er. — Le taux de [l'im-
elles sont ensuite numérotées suivant une série ininterrompue et pôt] professionnel est fixé uniformément à 40 % sur les bénéfices
annexées aux relevés dont il est question dans le paragraphe sui- des sociétés, tant étrangères que de droit national ainsi que des pe-
vant. tites et moyennes entreprises de la première catégorie.]
Les fiches sont récapitulées sur des relevés nominatifs modèle 34/ Art. 84. § 1er. [D.-L. 15-2002 du 30 mars 2002, art. 1er. — Pour les
57, dressés par région en double exemplaire. Au vu de ces relevés, rémunérations des personnes autres que celles visées au
une déclaration modèle 34/52 unique est établie en un seul exem- paragraphe 3 du présent article, les bénéfices et profits des petites et
plaire pour tous les établissements situés au Zaïre. moyennes entreprises de la deuxième catégorie, tels que prévus par
Cette déclaration est déposée à l’appui du dernier versement annuel le décret-loi 086 du 10 juillet 1998, [l'impôt] est fixé à:
effectué comme prévu ci-après.
Dans les dix jours qui suivent l’expiration de l’année, les employeurs 3 % pour la tranche de revenus de 0,00 FC à 72 000, 00 FC;
versent au receveur des [impôts], le solde de [l'impôt] professionnel 5 % pour la tranche de revenus de 72 001,00 FC à 126 000,00 FC;
dû pour l’année considérée, par la même occasion les déclarations 10 % pour la tranche de revenus de 126 001,00 FC à 208 800,00 FC;
modèle 34/52 ainsi que les relevés et les fiches préparés comme il 15 % pour la tranche de revenus de 208 801,00 FC à 330 000,00 FC;
est dit ci-dessus sont remis au receveur des [impôts] auprès duquel 20 % pour la tranche de revenus de 330 001,00 FC à 498 000,00 FC;
[l'impôt] professionnel afférent à ces documents a été versé. 25 % pour la tranche de revenus de 498 001,00 FC à 788 400,00 FC;
Après vérification sommaire, un exemplaire de chacune des fiches 30 % pour la tranche de revenus de 788 401,00 FC à 1 200 000,00 FC;
modèle 34/49, dûment revêtu du sceau de l’administration des [im- 35 % pour la tranche de revenus de 1 200 001 FC à 1 686 000,00 FC;
pôts] et signé par le vérificateur des [impôts], est remis aux em- 40 % pour la tranche de revenus de 1 686 001,00 FC à 2 091 600,00 FC;
ployeurs afin de permettre aux agents intéressés de faire la preuve 45 % pour la tranche de revenus de 2 091 601,00 FC à 2 331 600,00 FC;
qu’ils se trouvent dans les conditions requises pour bénéficier de 50 % pour le surplus.
l’exemption de [l'impôt] personnel minimum.
Le modèle des imprimés 34/49, 34/52 et 34/57 est établi par l’admi- § 2. En aucun cas, [l'impôt] total ne peut excéder 30 % du revenu im-
nistration. posable.

Les fiches modèles 34/49 sont vendues au prix coûtant; les autres mo- § 3. Les rémunérations versées au personnel domestique et aux sa-
dèles sont fournis gratuitement. Les employeurs peuvent faire confec- lariés relevant des petites et moyennes entreprises soumises au régi-
tionner à leurs frais les imprimés nécessaires, mais dans ce cas, ceux- me de la patente sont imposées suivant les taux forfaitaires fixés par
ci doivent être strictement conformes aux modèles officiels.] voie d’arrêté du ministre ayant les Finances dans ses attributions.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 41


IMPÔTS • Impôts cédulaires sur les revenus
10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI

[L'impôt] professionnel individuel y afférent est reversé par quotités 15 % du montant des sommes payées ou attribuées, sans préjudice
trimestrielles. de la régularisation ultérieure prévue par l’article 76.
§ 4. En aucun cas, [l'impôt] professionnel individuel, après déduc- Art. 88. — Pour le calcul de [l'impôt], tant des sociétés que des per-
tion des charges de famille prévues à l’article 89 de sonnes physiques, les revenus sont arrondis à la dizaine de zaïres in-
l’ordonnance-loi 69-009 du 10 février 1969 relative aux contribu- férieure ou supérieure suivant que la fraction de dizaine de zaïres est
tions cédulaires sur les revenus ne peut être inférieur à l’équivalent de cinq zaïres et moins, ou de plus de cinq zaïres.
en franc congolais de 0,5 Ff par mois.]
Art. 89. [Décr. 109-2000 du 19 juillet 2000, art. 1er. — [L'impôt] établi
er
Art. 84bis. [A.M. 054/CAB/MIN/FIN/99 du 21 juin 1999, art. 1 . — par application de l’article 84 de l’ordonnance-loi 69-009 du
Le taux de [l'impôt] professionnel sur les rémunérations du personnel 10 février 1969, tel que modifié et complété à ce jour, est réduit d’une
domestique et des salariés relevant des petites et moyennes entrepri- quotité de 2 % pour chacun des membres de la famille à charge au
ses soumises au régime de la patente tel que prévu par le décret-loi 86 sens de l’article 90 de la même ordonnance-loi, avec maximum de
du 10 juillet 1998, est fixé, par employé, suivant la classification et les 9 personnes.
quotités trimestrielles ci-après:
Aucune réduction n’est accordée sur [l'impôt] qui se rapporte à la
1. Catégorie A: 1 Ff partie du revenu imposable qui excède la huitième tranche du barè-
me fixé au paragraphe premier de l’article 84 ainsi que sur [l'impôt]
• le personnel domestique; professionnel sur les rémunérations versées au personnel domesti-
• les salariés des petites et moyennes entreprises de la catégorie A de que et aux salaires des petites et moyennes entreprises relevant du
la patente commerciale et de la patente artisanale. régime de la patente.]

2. Catégorie B: 3 Ff Art. 90. [Décr. 109-2000 du 19 juillet 2000, art. 1er. — Sont considé-
rés comme étant à la charge du redevable:
• Les salariés des petites et moyennes entreprises des catégories B et
C de la patente commerciale. a) l’épouse;

3. Catégorie C: 5 Ff b) les enfants célibataires nés d’un ou de plusieurs mariages ou hors


mariage mais reconnus, ainsi que les enfants sous tutelle, dont il
• Les salariés des petites et moyennes entreprises des catégories B et prouve l’existence au début de l’année;
C de la patente artisanale.
c) les ascendants des deux conjoints à la condition qu’ils fassent par-
4. Catégorie D: 8 Ff tie du ménage du redevable.
• Les salariés des petites et moyennes entreprises de la catégorie D Les enfants célibataires et les ascendants ne sont toutefois considérés
de la patente commerciale et de la patente artisanale. comme étant à charge que pour autant qu’ils n’aient pas bénéficié
personnellement pendant l’année précédant celle de la réalisation des
Les taux forfaitaires repris ci-dessus subissent les réductions suivan- revenus, de ressources nettes ne dépassant pas les revenus de la pre-
tes lorsque le salarié travaille dans les milieux ci-après: mière tranche du barème prévu à l’article 84 de l’ordonnance-loi 69-
– les chefs-lieux des provinces du Bandundu, du Maniema, du Ka- 009 du 10 février 1969, telle que modifiée et complétée à ce jour.]
saï-occidental et de l’équateur: réduction de 20 %;
Art. 91. — La situation de famille à prendre en considération est cel-
– les autres villes de l’intérieur du pays en dehors des chefs-lieux des le qui existe au premier janvier de l’année de réalisation des revenus.
provinces: réduction de 25 %; Toutefois, en cas de mariage dans le courant de l’année, l’épouse
– les autres entités et circonscriptions locales des provinces: réduction exerçant une activité professionnelle est considérée comme étant à
de 50 %. charge de son mari, pour l’établissement de la cotisation sur les re-
venus cumulés des époux.
Les montants forfaitaires visés ci-haut sont retenus à la source et payés
par l’employeur du salarié concerné. Le paiement est constaté par Art. 92. [D.-L. 15-2002 du 30 mars 2002, art. 1er. — § 1er. Les person-
l’apposition et l’oblitération des timbres fiscaux d’une valeur faciale nes morales ou physiques dont les revenus imposables sont consti-
égale au montant dû sur la carte spéciale délivrée par l’administration tués en tout ou en partie des bénéfices ou profits énoncés à
des [impôts] à chaque salarié.] l’article 27, 1°, 3° et 4°, de l’ordonnance-loi 69-009 du 10 février 1969
relative aux [impôts] cédulaires sur les revenus ne relevant pas du ré-
Art. 85. — [L'impôt] professionnel est fixé à 20 % sur les bénéfices, gime d’imposition forfaitaire ainsi que celui de la patente sont assu-
profits ou rémunérations réalisés ou perçus par des personnes phy- jetties à un [impôt] minimum fixé à 1/1000 du chiffre d’affaires décla-
siques après cessation des activités professionnelles, lorsqu’ils sont ré lorsque les résultats sont déficitaires ou susceptibles de donner lieu
recueillis après l’expiration de l’année pendant laquelle les activités à une imposition inférieure à ce montant.
ont pris fin.
§ 2. En aucun cas, [l'impôt] minimum visé au paragraphe premier
Art. 86. — [L'impôt] professionnel est fixé à 10 % sur les indemni- ci-dessus ne peut être inférieur à:
tés dites de fin de carrière et sur les indemnités payées par l’em-
• 250 Ff pour les personnes physiques et
ployeur contractuellement ou non ensuite de cessation de travail ou
de rupture de contrat d’emploi ou de louage de service. • 5.000 Ff pour les personnes morales.
Art. 87. — Lorsqu’un employeur a recours occasionnellement aux § 3. Les personnes physiques ou morales en cessation d’activités, sans
services d’une personne, [l'impôt] à percevoir à la source est fixé à s’être fait radier, selon le cas, du nouveau registre de commerce confor-

42 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Impôts cédulaires sur les revenus
10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI

mément à l’article 29 du décret du 6 mars 1951 relatif à l’exercice du 1888 et satisfaisant aux conditions requises par le décret-loi du
commerce ou de l’ordre de la corporation sont soumises au paiement 18 septembre 1965;
d’un [impôt] forfaitaire fixé à:
b) les associations privées ayant pour but de s’occuper d’œuvres re-
• 500 Ff pour les personnes morales; ligieuses, scientifiques ou philanthropiques qui ont reçu la person-
nalité civile par application de l’article 2 du décret du 28 décembre
• 125 Ff pour les personnes physiques relevant du régime d’imposi- 1888 et visées à l’article 5 du décret-loi du 18 septembre 1965;
tion de droit commun prévu par l’ordonnance-loi 69-009 du
10 février 1969 ou de première et deuxième catégories de petites et c) les établissements d’utilité publique créés par application du décret
moyennes entreprises telles que prévues par le décret-loi 86 du du 19 juillet 1926;
10 juillet 1998 portant régime fiscal applicable aux petites et d) les associations sans but lucratif ayant pour fin de s’occuper
moyennes entreprises en matière [d'impôt] sur les revenus profes- d’œuvres religieuses, sociales, scientifiques ou philanthropiques qui
sionnels et [d'impôt] sur le chiffre d’affaires à l’intérieur. L’imposi- ont reçu la personnalité civile en vertu de décrets spéciaux;
tion forfaitaire visée au présent paragraphe ne met pas obstacle au
pouvoir de recherche et de recoupement reconnu à l’administration 3°) les employés des organismes internationaux, du chef des rému-
fiscale. Celle-ci peut, le cas échéant, imposer l’entreprise sur la base nérations touchées par eux et payées par lesdits organismes;
de revenus réellement acquis, s’ils doivent donner lieu à un [impôt] 4°) les diplomates et agents diplomatiques, les consuls et agents con-
supérieur à l’imposition forfaitaire. sulaires accrédités au Zaïre du chef des rémunérations et profits tou-
Le président de la République peut, en cas de nécessité, réajuster le chés par eux en leur qualité officielle lorsqu’ils sont de l’État qu’ils re-
taux de [l'impôt] forfaitaire, par décret délibéré en conseil des minis- présentent, à la condition toutefois que les gouvernements dont ils
tres, sur proposition du ministre ayant les Finances et Budget dans sont les mandataires accordent la même immunité aux diplomates et
ses attributions.] agents consulaires du Zaïre;

Art. 92bis. [A.M. 050/CAB/MIN/FIN&BUDG/99 du 2 mars 1999, 5°) les personnes physiques dont les revenus professionnels nets im-
art. 1er. — Les personnes physiques ou morales en cessation d’activités, posables annuels sont égaux ou inférieurs à [28.800 zaïres] ou toute
sans s’être fait radier, selon le cas, du nouveau registre du commerce somme proportionnellement équivalente pour les périodes inférieu-
conformément à l’article 29 du décret du 6 mars 1951 relatif à l’exerci- res à un an, à condition de faire la preuve du paiement de [l'impôt]
ce du commerce ou de l’ordre de la corporation à laquelle elles appar- personnel minimum.
tiennent, sont assujettis au paiement d’un [impôt] forfaitaire fixé à: – Ainsi modifié par l'O.-L. 89-016 du 18 février 1989, art. 1er et 2.

• 1.000 Ff pour les personnes morales;


• 250 Ff pour les personnes physiques relevant du régime d’imposi- TITRE V
tion de droit commun prévu par l’ordonnance-loi 69-009 du 10 février
1969 ou des première et deuxième catégories des petites et moyennes
DISPOSITIONS COMMUNES À [L'IMPÔT] SUR LES
entreprises telles que prévues par le décret-loi 086 du 10 juillet 1998 REVENUS LOCATIFS, À [L'IMPÔT] MOBILIER ET À
portant régime fiscal applicable aux petites et moyennes entreprises [L'IMPÔT] PROFESSIONNEL
en matière [d'impôt] sur les revenus professionnels et [d'impôt] sur le
chiffre d’affaires à l’intérieur. – Sur ce point, voy. la loi 004-2003 du 13 mars 2003 portant réforme des procédures
fiscales.
L’imposition forfaitaire visée ci-dessus ne met pas obstacle au pouvoir
de recherche et de recoupement reconnu à l’administration fiscale.
Celle-ci peut, le cas échéant, imposer l’entreprise sur la base des reve- CHAPITRE Ier
nus réellement acquis, s’ils doivent donner lieu à un [impôt] supérieur
à l’imposition forfaitaire.] ETABLISSEMENT DES [IMPÔTS]
Art. 93. — Est déduite de la cotisation due, [l'impôt] personnel mi-
A.
nimum acquitté pour le même exercice.
Lieu d’imposition

Art. 95. [L. 73-003 du 5 janvier 1973, art. 17. — Les impositions des
CHAPITRE 12 personnes physiques ou morales redevables de [l'impôt] sont, dans
EXEMPTIONS tous les cas, émises à Kinshasa.]

Art. 94. — Sont exempts de [l'impôt] professionnel sur les revenus


dont ils bénéficient: B.
Déclaration
1°) l’État, les régions, les villes, les zones, les circonscriptions adminis-
tratives, ainsi que les offices et autres établissements publics de droit
Art. 96. — Tout redevable passible des [impôts] établis par la pré-
zaïrois n’ayant d’autres ressources que celles provenant de subventions
sente ordonnance-loi est tenu de souscrire chaque année une décla-
budgétaires;
ration de ses revenus imposables [en double exemplaire et de
2°) a) les institutions religieuses, scientifiques ou philanthropiques l’adresser à la direction des [impôts] à Kinshasa.]
créées par application de l’article 1er du décret du 28 décembre – Ainsi modifié par la loi 73-003 du 5 janvier 1973, art. 18.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 43


IMPÔTS • Impôts cédulaires sur les revenus
10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI

Art. 97. — La déclaration doit être souscrite même si le redevable assemblées générales ordinaires et extraordinaires notariés approu-
estime qu’il a subi des pertes ou qu’il n’a pas réalisé de revenus im- vant les états financiers joints à la déclaration fiscale ou ayant entraî-
posables. né modification des statuts ou du pacte social.]
Art. 98. [Ord. 76-072 du 26 mars 1976, art. 7. — La déclaration doit [Arr. dép. 061/BCE/FIN/78 du 26 avril 1978, art. 4 à 8. — Les person-
être souscrite sur un formulaire adressé au redevable par le vérifica- nes physiques ou morales définies à l’article 152 doivent adresser,
teur des [impôts]. Ce formulaire doit être rempli, daté, signé par le re- chaque année avant le 1er avril à la direction des [impôts] à Kinsha-
devable et contresigné par son conseil et son comptable puis être sa, le relevé récapitulatif des ventes réelles effectuées au cours de
renvoyé par le redevable à la direction des [impôts] à Kinshasa avant l’année précédente à des personnes physiques ou morales, elles-mê-
le 1er avril de l’année suivant celle de l’exercice d’imposition. Les dé- mes réputées commerçants ou fabricants.
clarations peuvent aussi être souscrites par un mandataire qui doit
À titre transitoire, pour l’exercice comptable clos au 31 décembre
alors justifier du mandat général ou spécial en vertu duquel il agit.]
1977, les personnes redevables de [l'impôt] professionnel ont la facul-
Quant à la déclaration des contribuables décédés sans avoir rempli té d’annexer à leur déclaration fiscale, soit les tableaux de synthèses vi-
cette formalité, elle doit être souscrite par les héritiers, légataires et sés au présent article, soit les documents comptables normalisés visés
donataires universels ou par leur mandataire. par l’arrêté départemental 139 du 23 septembre 1974 fixant la forme
de certains documents à produire en annexe aux déclarations fiscales.
Le montant net imposable de chaque catégorie de revenus doit être
mentionné dans le cadre réservé à cet effet. Le défaut de production des documents susvisés sera considéré com-
me constituant un défaut de remise de pièces justificatives au sens
La déclaration doit être appuyée du bilan, du compte d’exploitation,
de l’article 115 et, par voie de conséquence, donnera lieu à taxation
du compte de pertes et profits ou de la situation comptable arrêtée,
d’office en vertu de ce même texte.
du tableau des amortissements pratiqués et de toutes autres pièces
justificatives nécessaires. À l’exception des dispositions relatives aux personnes physiques exer-
– Les dispositions ci-dessous ont été complétées suite à l’entrée en vigueur du Plan çant une profession libérale, toutes les dispositions antérieures relati-
comptable général zaïrois. ves aux documents comptables à annexer aux déclarations fiscales
Ces documents doivent être certifiés exacts par le redevable ou par sont abrogées.]
son ou ses représentants. Art. 100. — Les pièces visées à l’article 99 doivent être certifiées
Les personnes physiques ou morales assujetties à [l'impôt] sur les re- exactes par les redevables ou par leurs représentants et contresignés
venus locatifs sont tenues de joindre à leur déclaration un état pré- par leur conseil et leur comptable.
cisant pour chacune des propriétés:
Art. 101. — En cas de dissolution ou de liquidation de société, ain-
• la nature; si qu’en cas de cessation d’affaires la déclaration doit être remise
dans le mois et en tout cas avant que le contribuable quitte le Zaïre.
• la situation (zone, rue, n°);
Art. 102. — Le contribuable qui n’aurait pas reçu le formulaire ne
• l’affectation (jouissance personnelle, location à titre onéreux, loca-
peut se prévaloir de cette omission pour se soustraire à l’obligation de
tion à titre gratuit, etc.);
la déclaration; il est tenu, dans ce cas, de demander un formulaire au
• la désignation complète du ou des occupants avec pour chacun vérificateur des [impôts] et de renvoyer ce document, rempli, daté et
d’eux, la désignation de l’immeuble ou de la portion d’immeuble oc- signé dans les délais fixés, suivant le cas, aux articles 98, 99 ou 101.
cupé (logement, commerce, industrie, etc.), le montant du loyer an-
nuel et la superficie développée de la partie bâtie. Art. 103. — § 1er . Sont dispensés de souscrire personnellement
une déclaration:
– Voy. l’arrêté départemental 061/BCE/FIN/78 du 26 avril 1978 fixant la forme de
certains documents à produire en annexe aux déclarations fiscales. a) les contribuables visés à l’article 27, 2° qui n’ont pas bénéficié de re-
Art. 99. — Les sociétés sont tenues d’adresser à la direction des venus locatifs ou de revenus visés à l’article 27, 1°, 3° et 4°, à l’excep-
[impôts] à Kinshasa une déclaration établie en double exemplaire et tion des personnes employées dans les ambassades et consulats qui
conforme au modèle arrêté par l’administration. ne peuvent bénéficier de l’exemption accordée par l’article 94, 4°;

Cette déclaration doit également être remise par les sociétés en li- b) les personnes et organismes exemptés de [l'impôt] en vertu des
quidation. articles 12 et (ou) 94 sous réserve des dispositions de l’article 10, 4;

[Arr. dép. 061/BCE/FIN/78 du 26 avril 1978, art. 1er et 2. — À comp- c) les diplomates et agents diplomatiques, les consuls et agents con-
ter de l’exercice comptable 1978, les personnes physiques ou mora- sulaires accrédités au Zaïre du chef des rémunérations et profits vi-
les redevables de [l'impôt] professionnel devront obligatoirement sés à l’article 94, 4°.
appuyer leurs déclarations fiscales du bilan, du tableau de formation § 2. En ce qui concerne les contribuables visés au a) du § 1er ci-dessus,
du résultat, en double exemplaire suivant les modèles diffusés par le les documents souscrits par l’employeur ou par les employeurs simul-
Conseil permanent de la comptabilité au Zaïre. tanés ou successifs, en exécution des articles 78 et 104, tiennent lieu
Les tableaux de synthèse cités ci-dessus doivent être appuyés du ta- de déclaration personnelle.
bleau économique fiscal et financier complet.]
Art. 104. — En ce qui concerne [l'impôt] mobilier et [l'impôt] pro-
[D.-L. 15-2002 du 30 mars 2002, art. 1er. — Les personnes morales re- fessionnel perçus par retenue à la source, le redevable remet au rece-
devables de [l'impôt] professionnel devront, outre les documents veur des [impôts] dans les délais fixés à l’article 123 une déclaration
prescrits au présent article, fournir une copie des procès-verbaux des portant les éléments suivants:

44 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Impôts cédulaires sur les revenus
10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI

1°) [quant à [l'impôt] mobilier]: Art. 108. — Si le contribuable s’abstient pendant plus de
– Ainsi modifié par la loi 77-016 du 25 juillet 1977, art. 13.
vingt jours, de fournir complètement les éclaircissements demandés,
ou de produire les livres, documents comptables, carnets ou jour-
le montant et la nature des revenus imposables, la date d’attribution naux indiqués à l’article 106, sa déclaration est considérée comme
ou de mise en paiement ainsi qu’une mention attestant que [l'im- non avenue et il est imposé conformément à l’article 115.
pôt] a été retenu ou qu’il est supporté par le débiteur du revenu;
Art. 109. — Sauf preuve contraire, l’évaluation de la base imposa-
2°) quant à [l'impôt] professionnel: ble peut être faite, pour les sociétés comme pour les personnes phy-
siques, d’après les signes ou indices d’où résulte une aisance supé-
a) les noms, prénoms, résidence et charges de famille des personnes rieure à celle qu’attestent les revenus déclarés.
qu’il occupe et qui sont passibles de [l'impôt];
Art. 110. — § 1er. Lorsque le vérificateur des [impôts] estime devoir
b) le montant des traitements, salaires et rétributions payés à chacune rectifier le chiffre des revenus déclarés, il fait connaître à l’intéressé,
d’elles; avant d’établir l’imposition, celui qu’il se propose d’y substituer, en
indiquant les motifs de la rectification.
c) la période à laquelle se rapportent ces paiements;
Le redressement est justifié à suffisance, notamment lorsque les re-
d) le détail des sommes retenues à titre [d'impôt]. venus sont déterminés conformément aux dispositions des articles
9, 33 et 109.
Les contribuables visés à l’article 94, 1° et 2°, sont également tenus
de souscrire, le cas échéant, la déclaration prévue au 2° du présent L’avis de rectification est envoyé au contribuable par pli recomman-
article. dé à la poste.
Lorsque la déclaration visée aux 1° et 2° du présent article n’est pas ac- § 2. La procédure dont il est question au paragraphe 1er n’est pas re-
compagnée du paiement, cette déclaration est réputée inexistante. quise lorsque la déclaration primitivement souscrite est modifiée
par le contribuable ou son mandataire, en accord avec le vérificateur
des [impôts].
C.
Art. 111. — Le contribuable est invité à renvoyer, daté et signé,
Contrôle dans un délai de vingt jours, au vérificateur des [impôts], l’avis de
rectification soit revêtu de son accord, soit en y mentionnant ses
Art. 105. — La déclaration est vérifiée et la cotisation est établie observations motivées.
par le vérificateur des [impôts]. Passé ce délai, sa déclaration est considérée comme non avenue et il
Ce fonctionnaire prend pour base de [l'impôt] le chiffre des revenus est imposé conformément à l’article 115.
déclarés, à moins qu’il ne le reconnaisse inexact. Art. 112. — Les personnes exerçant les professions libérales, char-
ges ou offices sont tenues de délivrer un reçu daté et signé mention-
Art. 106. — Tout redevable peut être invité à fournir des explica-
nant le montant de chaque perception en espèces, par chèque ou
tions verbales ou écrites et, en outre, s’il a l’obligation de tenir des li-
autrement, au titre d’honoraires, missions, rémunérations, provi-
vres, des carnets ou des journaux, à communiquer sans déplace-
sions, acomptes, remboursements de frais, sommes perçues pour
ment, ses écritures et documents comptables, aux fins de permettre
compte de tiers, et autres recettes professionnelles ainsi que le nom de
de vérifier les renseignements demandés ou fournis.
celui qui en était débiteur. Ce reçu, établi simultanément en original
Les personnes visées à l’article 112 sont, en outre, tenues de produi- et en duplicata, est extrait d’un carnet.
re, à la demande du vérificateur des [impôts], tous les carnets et jour-
Art. 113. — Les personnes visées à l’article 112 tiennent, en outre,
naux qui ont été cotés et paraphés conformément aux dispositions
un journal indiquant, d’une part, à la fin de chaque mois le montant
de l’article 114.
global de leurs recettes reportées au carnet de reçus en faisant tou-
Art. 107. — Le vérificateur des [impôts] peut procéder aux deman- tefois la distinction entre le montant des sommes perçues pour
des d’explications et de renseignements, à la vérification des écritu- compte de tiers et les recettes autres, et, d’autre part, journellement:
res et documents comptables et à l’établissement éventuel d’impôts 1°) le détail de leurs dépenses professionnelles justifiées;
ou de suppléments d’impôts, même lorsque la déclaration du rede-
vable a déjà été admise et que les [impôts] y afférents ont été payés. 2°) séparément, le détail des paiements, à des tiers, de sommes per-
çues pour leur compte.
Ces demandes et vérifications peuvent porter sur toutes les opéra-
tions auxquelles le redevable a été partie et les renseignements ainsi Art. 114. — Le modèle du carnet et du journal est déterminé par le
recueillis peuvent également être invoqués en vue de l’imposition de commissaire d’État aux Finances. Préalablement à tout usage, le car-
tiers. net et le journal sont cotés et paraphés par le vérificateur des [impôts].
Ces demandes et vérifications peuvent porter sur les revenus réalisés Les feuilles fixes et le journal doivent être conservés pendant
au cours de l’année ainsi que sur ceux réalisés au cours [des [dix ans] à dater du 1er janvier qui suit l’année de la mise en usage
dix années] qui la précèdent. du carnet ou du journal.
– Ainsi modifié par la loi 71-010 du 31 décembre 1971, art. 2. – Ainsi modifié par la loi 71-010 du 31 décembre 1971, art. 3.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 45


IMPÔTS • Impôts cédulaires sur les revenus
10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI

Modèle du carnet et du journal Date ………………………………………….. (signature)

N° .....................................................................................................................................
[A.M. 054 du 29 mars 1969. — Les carnets de reçus et le journal pré-
vus respectivement par les articles 112 et 113 doivent être confor- Montant ..........................................................................................................................
mes aux modèles annexés ci-après (annexes 1 et 2). Reçu de M.
Chaque carnet contient 100 feuilles détachables comprenant cha- La somme de .................................................................................................................
cune 5 reçus, et un même nombre de feuillets fixes.
à titre de provision, d’honoraires, de rémunération, de remboursement de
Les inscriptions des feuillets détachables, qui sont remis comme frais, de somme perçue pour compte de tiers (1)
quittances aux clients, sont reproduites simultanément au moyen Date ………………………………………….. (signature)
d’un papier carbone sur les feuillets fixes.]
N° .....................................................................................................................................

Montant ..........................................................................................................................
Annexe 1
Reçu de M. .....................................................................................................................
administration des [impôts]
Carnet de reçus La somme de .................................................................................................................

à titre de provision, d’honoraires, de rémunération, de versement de frais, de


Tenu par somme perçue pour compte de tiers (1)
en exécution de l’article 112 de l’ordonnance-loi 69-009 du 10 février 1969 Date ………………………………………….. (signature)
relative aux [impôts] sur les revenus.
(1) Biffer l'indication inutile.

Le présent carnet a été côté et paraphé aujourd’hui par le soussigné

vérificateur des [impôts] à .......................................................................................... Annexe 2


Le ..................................................................................................................................... administration des [impôts]
Journal
Le coin supérieur gauche de chaque reçu est réservé à l’indication du nom,
de la profession et de la résidence du titulaire du carnet.
Tenu en exécution de l’article 113 de l’ordonnance-loi 69-009 du 10 février
Doivent donner lieu à inscription au carnet toutes les recettes, c’est-à-dire
Le présent journal, qui sera utilisé par M. ..............................................................
les sommes encaissées à quelque titre que ce soit, et notamment les provi-
sions, acomptes, honoraires, commissions, rémunérations, remboursement a été côté et paraphé aujourd’hui par le soussigné .............................................
de frais, sommes perçues pour compte de tiers et autres recettes effectuées
à titre professionnel, sans distinguer si le montant en a été versé en espèce, vérificateur des [impôts] à ..........................................................................................
par chèques ou autrement. Le.......................................................................................................................................
À la fin de chaque mois, le montant global des recettes reprises au carnet est À la fin de chaque mois, le montant global des recettes reprises au carnet de
reporté dans le journal. reçus doit être reporté dans le présent journal en faisant toutefois la distinc-
N°...................................................................................................................................... tion entre le montant des sommes perçues pour compte de tiers et les recet-
tes autres.
Montant .........................................................................................................................
Les dépenses professionnelles journalières ainsi que les frais payables par
Reçu de M. ..................................................................................................................... période et qui grèvent l’exercice de la profession, doivent être enregistrés au
journal au jour le jour. Doit également être enregistré au journal au jour le
La somme de ................................................................................................................. jour, et séparément, le détail des paiements à des tiers, de sommes perçues
pour leur compte.
à titre de provision, d’honoraires, de rémunération, de versement de frais, de
somme perçue pour compte de tiers (1)

DATE RECETTES
Mois Jour Désignation Numéro des reçus Sommes perçues pour Autres recettes Recettes totales
compte de tiers
Rapport

À reporter

VENTILATIONS DES DEPENSES


Total des dépenses de Loyer Éclairage entretien Assurance Frais de bureau Frais de voiture Rémunérations Paiement à des tiers de Divers
la journée sommes perçues pour
leur compte

46 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Impôts cédulaires sur les revenus
10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI

Art. 115. Le vérificateur des [impôts] établit d’office [l'impôt] sur la base § 2. Les dispositions du premier paragraphe sont de plein droit applicables à
du montant présumé des revenus imposables: l’Office de chèques postaux, à l’Office des statistiques et aux établissements de
crédit.
1°) [en cas d’absence de déclaration];
– Ainsi modifié par l'O.-L. 81-009 du 27 mars 1981, art. 4. En aucun cas, les banques et autres établissements de crédit ne sauraient re-
fuser le droit de communication relativement au détail des comptes-courants,
2°) en l’absence de comptabilité spéciale visée à l’article 70; compte de gestion de titres et autres ouverts au nom de qui que ce soit.
3°) à défaut de remise des pièces justificatives, des renseignements deman- § 3. Tout renseignement, pièce, procès-verbal ou acte découvert ou obtenu
dés ou de réponse dans les délais fixés respectivement aux articles 98, 99, dans l’exercice de ses fonctions par un agent de l’administration des [im-
108 et 111. pôts], quel que soit son grade, soit directement, soit par l’entremise du com-
Lorsque le contribuable qui en a l’obligation ne tient pas soit une compta- missaire d’État aux Finances ou d’un des services, personnes, organismes ou
bilité régulière, soit le carnet et le journal prévus aux articles 112 et 113, le autorités désignés ci-dessus, peut être invoqué par l’administration pour la
vérificateur des [impôts] peut établir d’office [l'impôt] sur la base du mon- rechercher de toute somme due à titre d’impôts.
tant présumé des revenus imposables.

Les revenus sont déterminés conformément aux dispositions des articles 9, D.


33, 109 et (ou) en fonction des éléments fournis par le redevable et (ou) re-
cueillis par l’administration. Droit de rappel
Art. 116. — Lorsque le redevable est imposé d’office, la preuve du chiffre
exact de ses revenus imposables lui incombe, en cas de réclamation. Art. 118. — § 1er. Tous les droits résultant de déclarations valablement
souscrites doivent être enrôlés avant la clôture de l’exercice.
Art. 117. — § 1er. Les agents de l’administration des [impôts] ont le droit gé-
néral d’obtenir, des personnes physiques ou morales, publiques ou privées, § 2. [L. 73-003 du 5 janvier 1973, art. 22. — Toutefois, lorsqu’il s’agit d’une
communication de toutes pièces ou documents nécessaires à l’établissement cotisation spéciale visée à l’article 75, les impôts dus sur les revenus men-
des [impôts] sur les revenus. tionnés dans les déclarations valablement souscrites dans les délais légaux
doivent être enrôlés dans les neuf mois suivant l’expiration de ces délais.]
En aucun cas, les administrations de l’État, des régions et des zones ainsi que
les entreprises concédées ou contrôlées par l’État, les régions ou les zones, § 3. À défaut de déclaration, en cas de remise tardive de déclaration ou lors-
de même que tous les établissements ou organismes quelconques soumis que le revenu imposable d’un contribuable est, pour quelque cause que ce
au contrôle de l’autorité administrative ne peuvent opposer le secret profes- soit, supérieur à celui qu’il a mentionné dans sa déclaration primitive sous-
sionnel aux agents de l’administration des [impôts], commissionnés au crite conformément aux articles 98, 99, 101 et 104, [l'impôt] ou le supplé-
moins au grade de vérificateur adjoint qui leur demandent communication ment [d'impôt] peut être réclamé ou rappelé pendant dix ans à partir du
des documents de service qu’ils détiennent. 1er janvier de l’exercice pour lequel [l'impôt] aurait dû être établi.

L’autorité judiciaire doit donner connaissance à l’administration des [im- Art. 119. — Lorsqu’une imposition a été annulée pour n’avoir pas été éta-
pôts] de toute indication qu’elle peut recueillir, de nature à faire présumer blie conformément à une règle légale autre qu’une règle relative à la pres-
une fraude commise en matière fiscale ou une manœuvre quelconque cription, l’administration peut, même si le délai fixé pour l’établissement de
ayant eu pour objet ou résultat de frauder ou de compromettre un impôt, la cotisation est alors écoulé, établir à charge du même contribuable, une
qu’il s’agisse d’une instance civile, commerciale ou pénale, même terminée nouvelle cotisation en raison de tout ou partie des mêmes éléments d’impo-
par un non-lieu. sition, dans les six mois soit de la date de la décision administrative, soit de
la décision judiciaire coulée en force de chose jugée.
Dans la quinzaine qui suit le prononcé de toute décision rendue par les juri-
dictions civile, administrative, consulaire et militaire, les pièces restent dépo- Pour l’application de l’alinéa précédent, sont assimilés au même redevable:
sées au greffe à la disposition de l’administration des [impôts].
a) ses héritiers;
Toutes les personnes dont l’activité entre dans le champ d’application des
[impôts] sur les revenus sont tenues de fournir à l’administration des [im- b) son conjoint;
pôts] tous renseignements qui leur sont demandés par cette administration c) les associés d’une société autre que par actions à charge de laquelle l’im-
et de représenter à toute réquisition des agents de l’administration des [im- position primitive a été établie, et réciproquement;
pôts] commissionnés au moins au grade de vérificateur adjoint, les livres
dont la tenue est prescrite par la réglementation en matière [d'impôts] sur d) les membres de la famille, de la société, de l’association ou de la commu-
les revenus, ainsi que tous les livres, pièces et documents annexes. nauté dont le chef ou le directeur a été primitivement imposé, et réciproque-
ment.
Les agents ayant qualité pour exercer le droit de communication peuvent se
faire assister par des fonctionnaires d’un grade inférieur, astreints comme La décision annulant l’imposition dont il est question au 1er alinéa du pré-
eux, et sous les mêmes sanctions, au secret professionnel, en vue de leur sent article annonce l’établissement de la cotisation nouvelle et les disposi-
confier des travaux de pointage, relevés et copies de documents. tions des articles 105 à 117 notamment, sont en l’espèce d’application.
Les personnes qui, mises en demeure par lettre recommandée, ne se confor-
ment pas aux dispositions du présent article sont punies d’une amende fis-
cale de 500 à 5.000 zaïres et condamnées à se conformer auxdites disposi-
tions sous astreinte fiscale de 50 à 500 zaïres par jour à compter de la con-
CHAPITRE 2
damnation et jusqu’au jour où l’administration des [impôts] a pu exercer RECOUVREMENT
normalement son droit de communication.

L’amende fiscale et l’astreinte fiscale prévues au présent article sont fixées à Art. 120. [L. 73-003 du 5 janvier 1973, art. 23. — Les [impôts] sur les reve-
Kinshasa par le directeur des [impôts] ou son délégué et dans les régions par nus, à l’exception de ceux qui, perçus par retenue, sont payés dans les délais
le fonctionnaire régional désigné à l’article 120 ou son délégué. légaux, font l’objet de rôles dressés par la direction des [impôts] à Kinshasa.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 47


IMPÔTS • Impôts cédulaires sur les revenus
10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI

Les rôles sont rendus exécutoires par le directeur des [impôts] ou le fonction- Les huissiers font les commandements, les saisies et les ventes, à l’exception
naire régional qu’il délègue à cet effet. Toutefois, dans ce dernier cas, le rôle des ventes immobilières, lesquelles sont faite par notaire.
doit être préalablement revêtu du visa du directeur des [impôts].]
Tous fermiers, locataires, receveurs, agents, économes, banquiers, notaires,
Art. 121. — Il est envoyé à chaque contribuable un avertissement extrait avocats, huissiers, greffiers, curateurs, représentants et autres dépositaires et
du rôle indiquant les bases et le montant des cotisations. débiteurs de revenus, sommes, valeurs ou meubles affectés au privilège du
Trésor public en vertu de l’article 139, § 1 sont tenus sur la demande qui leur
Art. 122 à 122quater. — [Abrogé par la loi 006-03 du 13 mars 2003.] en est faite par pli recommandé émanant du receveur des [impôts], de payer
à l’acquit des redevables et sur le montant des fonds ou valeurs qu’ils doivent
Art. 123. — [L'impôt] mobilier et [l'impôt] professionnel perçus par rete-
ou qui sont entre leurs mains jusqu’à concurrence de tout ou partie des [im-
nue sont payables spontanément entre les mains du receveur des [impôts]
pôts] dus par ces derniers. Cette demande vaut sommation avec opposition
dans les dix jours qui suivent le mois pendant lequel les revenus ont été
sur les sommes, valeurs ou revenus.
payés ou mis à la disposition du bénéficiaire.
À défaut pour ces tiers-détenteurs de satisfaire à cette demande dans un délai
[L. 73-003 du 5 janvier 1973, art. 25. — [L'impôt] mobilier fixé forfaitaire-
de dix jours à dater de la réception de la demande, ceux-ci sont poursuivis
ment à charge des sociétés étrangères est payable spontanément entre les
comme s’ils étaient débiteurs directs.
mains du receveur des [impôts] avant le 10 avril de l’année suivant la clôture
de l’exercice.] Les quittances des receveurs sont allouées en compte aux tiers détenteurs.
Sont immédiatement exigibles pour leur totalité [l'impôt] mobilier et [l'im- Le paiement ne peut toutefois être exigé des fermiers ou locataires qu’à me-
pôt] professionnel enrôlées à défaut de paiement dans les délais fixés aux sure de l’échéance des loyers ou fermages, mais il n’est pas nécessaire de re-
deux alinéas précédents. nouveler la demande aussi longtemps que les [impôts], objet de ladite de-
mande, restent couvertes par le privilège du Trésor et n’ont pas été intégrale-
Art. 124. — Les [impôts] deviennent immédiatement exigibles lorsque le ment acquittées avec les frais, majorations et autres accessoires y relatifs.
redevable s’apprête soit à quitter le Zaïre sans y laisser des biens mobiliers
ou immobiliers suffisants pour garantir le paiement des sommes dues, soit Lorsque les sommes, revenus ou valeurs en mains de tiers-détenteurs ne
à aliéner des biens meubles ou immeubles; il en est de même s’il tombe en sont pas affectés au privilège du Trésor, ces détenteurs ne sont pas obligés
déconfiture ou en faillite, [et en cas de dissolution ou liquidation de société]. personnellement et il est procédé contre eux par voie de saisie-arrêt.
– Ainsi modifié par l'O.-L. 81-009 du 27 mars 1981, art. 6. Celle-ci s’effectue en suivant les formalités prescrites par les articles 105 à
L’autorisation de sortie du territoire est subordonnée à la présentation, au 119 du Code de procédure civile.
service de la Sûreté, d’un certificat délivré par le receveur des [impôts] de la
Art. 127. — Les poursuites s’exercent en vertu de contraintes décernées
résidence du redevable intéressé attestant que celui-ci n’est pas redevable
par le receveur des [impôts].
[d'impôts] au Zaïre.
Toutes réclamations relatives aux paiements des impositions et aux pour-
Les factures émises par le gouvernement du Zaïre et enrôlées par l’adminis-
suites sont de la compétence de ce fonctionnaire.
tration des [impôts] sont immédiatement exigibles. Lesdites factures sont re-
couvrées conformément aux dispositions du titre V, chapitre 2, de la présen- Sauf décision contraire de sa part, il est passé outre aux actes de poursuite y
te ordonnance-loi. compris la saisie et la vente, nonobstant toute opposition au fond.

Art. 125. [D.-L. 098 du 3 juillet 2000, art. 8. — Tout retard dans le paiement Les contestations quant à la validité et à la forme des actes de poursuite sont
de tout ou partie des [impôts], droits, taxes, redevances ou sommes quelcon- de la compétence des tribunaux; en cas de contestation à ce sujet, l’opposition
ques qui doivent être versés aux recettes à la Direction générale des [impôts] suspend l’exécution de la saisie jusqu’à décision judiciaire.
donne lieu à l’application d’un intérêt moratoire égal à:
Art. 128. — Tout contribuable peut être poursuivi lorsqu’il n’a pas acquit-
– 8 % par mois de retard pour les droits émis, y compris les pénalités enrôlées; té ses impositions à l’échéance fixée par les articles 122, 123 ou 124.

– 16% par mois de retard pour les [impôts] retenus à la source, ainsi que Avant de commencer les poursuites et sauf le cas où il jugerait qu’un retard
pour tout ou partie de précompte retenu et non versé.] peut compromettre les intérêts du Trésor, le receveur des [impôts] envoie au
contribuable un dernier avertissement l’invitant à payer dans les quinze jours.
[D.-L. 098 du 3 juillet 2000, art.9. — En ce qui concerne les [impôts] retenus
à la source, la date de départ de l’intérêt moratoire correspond au premier Art. 129. — Ce délai étant expiré ou sans aucun délai si le receveur des
jour ouvrable qui suit celui de l’échéance légale. [impôts] le juge nécessaire, un commandement est signifié au contribuable
lui enjoignant de payer dans les huit jours à peine d’exécution par la saisie
Pour les [impôts] enrôlés, cette date de départ correspond au jour suivant le de ses biens mobiliers et immobiliers.
dernier jour du mois qui suit celui de l’envoi de l’avertissement extrait de
rôle ou du document tenant lieu de l’avertissement extrait de rôle. Art. 130. — Après l’expiration du délai fixé dans le commandement, le rece-
veur des [impôts] fait procéder à la saisie de telle partie d’objets mobiliers ou
L’intérêt moratoire est décompté du premier jour du mois au cours duquel de tels immeubles qu’il juge nécessaire pour que, la vente étant effectuée, le
l’impôt aurait dû être versé, au dernier jour du mois de paiement effectif, produit suffise au paiement des sommes dues.
toute période d’un mois commencé étant comptée en totalité.]
Art. 131. — Huit jours au moins après la signification au contribuable du
Pour l’application du présent article, les sommes versées sont imputées sur les procès-verbal de la saisie, il sera procédé à la vente des objets saisis jusqu’à
[impôts] les plus anciennes et, pour chaque cotisation, dans l’ordre suivant: concurrence des sommes dues et des frais.
1°) frais de poursuite; Si aucun adjudicataire ne se présente ou si l’adjudication ne peut se faire
2°) pénalités; qu’à vil prix, l’huissier ou le notaire peut s’abstenir d’adjuger; il dresse, dans
ce cas, un procès-verbal de non-adjudication et la vente est ajournée à une
3°) [impôt]. date ultérieure. Il pourra y avoir plusieurs ajournements successifs.

Art. 126. — Les poursuites en recouvrement des impositions sont exer- Art. 132. — Le produit brut de la vente est versé entre les mains du rece-
cées par les huissiers à la requête du receveur des [impôts]. veur des [impôts], lequel après avoir prélevé les sommes dues, tient le sur-

48 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Impôts cédulaires sur les revenus
10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI

plus à la disposition de l’intéressé pendant un délai de deux ans à l’expira- du Zaïre et enrôlées par l’administration des [impôts], le Trésor a également
tion duquel les sommes non réclamées sont acquises au Trésor. droit d’hypothèque légale sur tous les immeubles du redevable.

Art. 133. — Les dispositions en vigueur quant aux saisies et aux ventes par L’hypothèque grève également les biens appartenant au conjoint dans la
autorité de justice en matière civile et commerciale, sont applicables aux sai- mesure où, conformément aux dispositions de l’article 138, le recouvrement
sies et aux ventes opérées pour le recouvrement des impositions, mais seule- des impositions peut être poursuivi sur lesdits biens.
ment en tant qu’il n’y est pas dérogé par les dispositions du présent chapitre.
Le Trésor peut exercer ce droit dès le moment où le rôle a été rendu exécu-
Toutefois, le receveur des [impôts] peut, dans tous les cas où les droits du toire et au plus tard le 31 décembre de l’année qui suit celle au cours de la-
Trésor sont en péril, faire saisir conservatoirement avec l’autorisation, selon quelle le rôle a été rendu exécutoire.
le cas, du directeur des [impôts] ou du fonctionnaire régional désigné à l’ar-
Le receveur des [impôts] requiert l’inscription et accorde la levée des hypothè-
ticle 120, les objets mobiliers du redevable. Cette saisie conservatoire est
ques légales ou conventionnelles garantissant le paiement des sommes dues.
convertie en saisie-exécution par décision de ce dernier fonctionnaire. Cette
décision doit intervenir dans un délai de deux mois prenant cours à partir Pour autant qu’il n’y soit pas dérogé par le présent article, les dispositions
de la date de la saisie conservatoire. en vigueur quant au régime hypothécaire sont applicables aux [impôts], fac-
tures et accessoires dus en vertu de la présente ordonnance-loi.

Art. 137. — § 1er. Les sociétés étrangères, de même que les redevables qui,
Dispositions complémentaires sans avoir au Zaïre leur domicile ou leur résidence, y possèdent un ou plu-
sieurs établissements quelconques, doivent avoir un représentant au Zaïre
[Arr. dép. 034 du 4 avril 1981. — En matière de recouvrement forcé, les pour- qui est tenu solidairement avec eux au paiement des [impôts], des accroisse-
suites exercées à l’encontre des contribuables entraînent à leur charge des ments, des majorations, des amendes et des frais.
frais proportionnels au montant des [impôts] dûs (principal, majorations,
accroissements) selon les pourcentages suivants: § 2. En cas de cession complète de l’ensemble des éléments d’actif, ou de
cession de l’ensemble des éléments d’actif d’un secteur d’activité pouvant
être considéré comme constituant une exploitation autonome, le cédant et
• Commandements: 3 %; le cessionnaire sont tenus d’en aviser l’administration des [impôts] dans le
• Saisies: 5 %; mois de ladite cession.
• Ventes: 3 %].
À défaut de notification par le cessionnaire, celui-ci est tenu au paiement de
[l'impôt] solidairement avec le cédant.
Art. 134. — Les héritiers d’un contribuable décédé sont tenus à concur-
rence de leur part héréditaire, au paiement des impôts dus par le de cujus. § 3. [O.-L. 81-009 du 27 mars 1981, art. 7. — Outre les obligations prévues
aux articles 75, 101 et 124 du présent code, en cas de dissolution ou de li-
Art. 135. — Il y a prescription pour le recouvrement des [impôts] sur les re- quidation de société le (ou les) liquidateur(s) est (ou sont) tenu(s) d’en aviser
venus après trente ans à compter de la date d’exécution du rôle. l’administration dans le mois de l’ouverture des opérations de dissolution
ou de liquidation.
Ce délai peut être interrompu de la manière prévue aux articles 636 et sui-
vants du Code civil et par une renonciation au temps couru de la prescrip- À défaut de notification par le liquidateur, celui-ci est tenu au paiement des
tion. En cas d’interruption de la prescription, une nouvelle prescription sus- contributions dus, solidairement avec la société, sans préjudice des disposi-
ceptible d’être interrompue de la même manière, est acquise trente ans tions prévues à l’article 148 du présent Code.]
après le dernier acte interruptif de la précédente prescription s’il n’y a ins-
tance en justice. Art. 138. — Le recouvrement de [l'impôt] établi à charge du mari, par ap-
plication des dispositions de l’article 63, peut être poursuivi sur tous les
biens meubles ou immeubles de la femme, à moins qu’elle prouve qu’elle
possédait ces biens avant son mariage ou que lesdits biens ou les fonds au
CHAPITRE 3 moyen desquels ils ont été acquis proviennent de succession, de donation
par des personnes autres que son mari, ou de ses revenus professionnels.
GARANTIES DU TRÉSOR
Le recouvrement de la quote-part de [l'impôt] afférent à la partie des revenus
réalisés par la femme peut, en toute hypothèse, être poursuivi sur tous les
Art. 136. — § 1er. Pour le recouvrement des [impôts], des accroissements, biens de celle-ci. Cette quote-part est déterminée par la règle proportionnelle.
des majorations, des amendes, des frais, des factures émises par le gouver-
nement du Zaïre et enrôlées par l’administration des [impôts], le Trésor a
privilège général sur tous les biens meubles et immeubles du redevable en
quelque lieu qu’ils se trouvent. CHAPITRE 4
Ce privilège grève également les biens meubles et immeubles du conjoint RÉCLAMATIONS ET RECOURS
du redevable dans la mesure où, conformément aux dispositions de l’article
138, le recouvrement des impositions peut être poursuivi sur lesdits biens.
Art. 139. § 1er. [Ord. 76-072 du 20 mars 1976, art. 8. — Les redevables ain-
Ce privilège s’exerce avant tout autre et pendant deux ans à compter de la si que leurs mandataires qui justifient du mandat général ou spécial en ver-
date de l’exécutoire du rôle. tu duquel ils agissent, peuvent se pourvoir par écrit en réclamation contre
le montant de leur cotisation auprès du directeur des [impôts] ou du fonc-
La saisie des biens avant l’expiration de ce délai conserve le privilège jusqu’à tionnaire régional cité à l’article 120 de l’intervention duquel le rôle conte-
leur réalisation. nant la cotisation litigieuse a été rendu exécutoire.
Est assimilée à la saisie la demande du receveur des [impôts] visée au Sont assimilées aux redevables, pour l’application des dispositions du pré-
3e alinéa de l’article 126. sent titre, les personnes à charge desquelles [l'impôt] mobilière ou la contri-
bution professionnelle a été retenue à la source.]
§ 2. Pour le recouvrement des [impôts], des accroissements, des majorations,
des amendes, des frais de poursuites, des factures émises par le gouvernement § 2. Pour être recevable, la réclamation doit être motivée.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 49


IMPÔTS • Impôts cédulaires sur les revenus
10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI

§ 3. Sous peine de déchéance, la réclamation doit être présentée au plus tard Art. 150. — § 1er. Les fonctionnaires et employés publics, les huissiers et
dans un délai de six mois à partir de la date de l’avertissement extrait du rôle autres personnes quelconques qui ont à intervenir pour l’application de la
ou de celle du paiement pour les [impôts] qui ne sont pas perçues par rôle. présente ordonnance-loi sont tenus de garder, en dehors de l’exercice de
leurs fonctions, le secret le plus absolu au sujet des faits et renseignements
§ 4. Aussi longtemps qu’une décision n’est pas intervenue, les redevables
dont ils ont eu connaissance par suite de l’exécution de la présente ordon-
peuvent compléter leur réclamation initiale par des griefs nouveaux, libellés
nance-loi. Il en est de même des fonctionnaires et employés et toutes autres
par écrit.
personnes ayant accès dans leurs bureaux.
§ 5. Le réclamant ne doit pas justifier du paiement de [l'impôt]; il lui est dé- Les personnes citées ci-dessus qui, hors le cas où elles sont appelées à rendre
livré reçu de sa réclamation. témoignage en justice et celui où la loi les oblige à faire connaître les secrets
§ 6. Même après l’expiration des délais de réclamation, le fonctionnaire dé- dont elles sont dépositaires par leurs fonctions, auront révélé ces secrets, se-
signé au paragraphe 1er du présent article accorde d’office le dégrèvement ront punies d’une servitude pénale de huit jours à six mois, et d’une amende
des surimpositions résultant d’erreurs matérielles ou de doubles emplois ou de [100 à 500 zaïres] ou de l’une de ces peines seulement.
de la perception à la source sur les revenus visés à l’article 27, 2°, de mon- – Ainsi modifié par l'O.-L. 81-009 du 27 mars 1981, art. 10.
tants supérieurs à [l'impôt] professionnel dû par les bénéficiaires sur l’en- § 2. Les services chargés de la perception des [impôts] sont toutefois autori-
semble de leurs revenus annuels. Si [l'impôt] a déjà été payé, la restitution sés à communiquer tous renseignements relatifs à la composition et à la ré-
n’en est ordonnée que si la surimposition est constatée ou signalée dans un munération du personnel occupé en louage de services par les personnes
délai de trois ans prenant cours à la date de la recette. soumises à [l'impôt], à tous organismes, placés sous le contrôle et la garantie
Art. 140. — Pour établir les revenus imposables, l’inspecteur des [impôts] de l’État, qui sont chargés de l’application des mesures législatives interve-
peut vérifier les écritures du redevable, s’assurer de la conformité des ex- nues en matière de sécurité sociale.
traits et documents produits et se faire représenter toutes les pièces justifi-
catives utiles. Il peut avoir recours, quel que soit le montant du litige, à tous
les moyens de preuve admis par le droit commun, sauf le serment, et au be-
TITRE VI
soin, entendre des tiers et procéder à des enquêtes.
FISCALITÉ DES POUVOIRS SUBORDONNÉS
Art. 141. — § 1er. Aux fins d’assurer l’instruction de la réclamation, l’ins-
pecteur des [impôts] peut réclamer des divers services publics, des créan-
ciers ou débiteurs des redevables et notamment des services, administra-
Art. 151. — Les [impôts] établis par la présente ordonnance-loi ne peu-
vent faire l’objet d’attribution au profit des pouvoirs subordonnés, ni de cen-
tions, organismes, établissements et personnes cités à l’article 117 et au
times additionnels au profit desdits pouvoirs.
3e alinéa de l’article 126 tous renseignements à leur connaissance qui peu-
vent être utiles. Ces pouvoirs ne peuvent instaurer des [impôts] similaires sur les revenus visés
par la présente ordonnance-loi.
§ 2. Si le réclamant s’abstient pendant plus de vingt jours de fournir les ren-
seignements demandés ou de produire les documents comptables, carnets
et journaux indiqués à l’article 106, sa réclamation est rejetée.

Art. 142. — Le fonctionnaire cité à l’article 139 statue par décision moti- TITRE VII
vée sur les réclamations introduites. Sa décision est notifiée au contribuable OBLIGATIONS DES PERSONNES PHYSIQUES ET
par lettre recommandée à la poste.
MORALES EFFECTUANT DES ACTES DE COMMERCE
Art. 143. — Les décisions visées à l’article 142 peuvent faire l’objet d’un re- (L. 77-016 du 25 juillet 1977, art. 15)
cours devant la Cour d’appel.

Aucune demande nouvelle ne peut être présentée à l’occasion de ce recours. Art. 152. [Décr. 109-2000 du 19 juillet 2000, art. 1er. — Sont réputés com-
merçants ou fabricants pour l’application des dispositions du présent titre,
Art. 144. — Le recours en appel doit, sous peine de déchéance, être intro- les personnes physiques ou morales exerçant une activité commerciale, in-
duit dans un délai de six mois à partir de la notification de la décision à l’in- dustrielle ou agricole, redevables ou non de [l'impôt] sur le chiffre d’affaires
téressé. à l’intérieur. En application des dispositions de l’ordonnance-loi 73-236 du
13 août 1973 et des textes subséquents, toute personne physique ou morale
Art. 145. — Le pourvoi en cassation est ouvert contre les arrêts d’appel
exerçant lesdites activités doit posséder un numéro d’identification natio-
dans les conditions fixées par les dispositions légales régissant la matière.
nal, à l’exclusion des associations momentanées.]
Art. 146. — L’introduction d’une réclamation, d’un recours en appel ou Art. 153. — Toutes les transactions effectuées entre des personnes répu-
d’un pourvoi en cassation ne suspend pas l’exigibilité de [l'impôt], des ac-
tées commerçants ou fabricants, dans les conditions de gros, demi-gros ou
croissements, des majorations, des amendes, et des frais.
de détail doivent obligatoirement donner lieu à la délivrance d’une facture
Toutefois, dans les cas spéciaux, le fonctionnaire cité à l’article 139, peut faire ou d’un document similaire en tenant lieu, conformément aux dispositions
surseoir au recouvrement de tout ou partie de l’imposition litigieuse. du Code de commerce.
Art. 154. — Les documents dont question à l’article 153 ci-dessus doivent
répondre aux normes visées par l’arrêté départemental 021/73 du 4 mai
1973, tel que modifié à ce jour, portant mesures d’exécution de l’ordonnan-
CHAPITRE 5 ce-loi 69-053 du 5 décembre 1969 relative à [l'impôt] sur le chiffre d’affaires.
ACCROISSEMENTS D’IMPÔTS ET DISPOSITIONS Art. 155. — Les personnes physiques ou morales définies à l’article 152 ci-
PÉNALES dessus doivent adresser, chaque année avant le 1er avril à la direction des [im-
pôts] à Kinshasa, le relevé récapitulatif des ventes réelles effectuées au cours de
Art. 147-149. […] l’année précédente à des personnes physiques ou morales, elles-mêmes répu-
– En matière d’accroissements d’impôts et dispositions pénales, voy. les dispositions du décret-loi
tées commerçants ou fabricants. Ce relevé récapitulatif est souscrit sur des im-
098 du 3 juillet 2000 portant réforme des pénalités fiscales. primés dont le modèle est joint en annexe, fournis par l’administration. Le rele-

50 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Impôts cédulaires sur les revenus
4 juillet 1981. – ARRÊTÉ DÉPARTEMENTAL

vé est daté, signé et certifié exact par le chef de l’entreprise ou son représentant
légal.
– L'éditeur ne dispose pas de l'annexe dont il est fait mention dans la présente disposition.
26 avril 1978. – ARRÊTÉ DÉPARTEMENTAL 0 6 1 / B C E /
FIN/78 fixant la forme de certains documents à produire
Art. 156. [O.-L. 81-009 du 27 mars 1981, art. 11. — 1° Le dépôt tardif du re- en annexe aux déclarations fiscales. (Ministère des Finan-
levé récapitulatif est sanctionné par une amende de 250 à 500 zaïres; en cas ces)
de récidive, l’amende est majorée de 100 %
– Cet arrêté départemental n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.
2° Le défaut de production de relevé récapitulatif est sanctionné par une – La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
amende de 500 à 5.000 zaïres. En cas de récidive, l’amende est majorée de me «contribution» dans la législation congolaise.
100 %.
Art. 1er. — À compter de l’exercice comptable 1978, les personnes
3° Toute manœuvre frauduleuse est sanctionnée d’une amende égale à physiques ou morales redevables de [l'impôt] professionnel devront
0,50 % du montant des ventes non portées sur le relevé récapitulatif. obligatoirement appuyer leurs déclarations fiscales du bilan, du ta-
bleau de formation du résultat, en double exemplaire suivant les mo-
En cas de récidive, l’amende est majorée de 100 %. dèles diffusés par le Conseil permanent de la comptabilité au Zaïre.

Les amendes visées ci-dessus sont prononcées par le directeur des [impôts]. El- Art. 2. — Les tableaux de synthèse cités à l’article 1er ci-dessus doi-
les sont recouvrées par voie de rôle, conformément aux dispositions prévues vent être appuyés du tableau économique, fiscal et financier complet.
au chapitre II du titre V de l’ordonnance-loi 69-009 du 10 février 1969 relative
Art. 3. — Les personnes morales redevables de [l'impôt] profession-
aux [impôts] cédulaires sur les revenus. Elles sont immédiatement exigibles.]
nel devront, outre les documents prescrits aux articles 1, 2 et 4, four-
– Voy. le D.-L. 098 du 3 juillet 2000 portant réforme des pénalités fiscales. nir une copie des procès-verbaux des assemblées générales ordinai-
res, tenues au cours de l’exercice comptable, ainsi que la copie des
Art. 157. — Les dispositions applicables à [l'impôt] professionnel sur les actes ayant entraîné modification des statuts ou du pacte social.
revenus en matière de contrôle, droit de rappel, recouvrement, garanties du
Trésor, réclamations et recours, majorations et dispositions pénales, le sont Art. 4. — Les personnes physiques ou morales définies à l’article 152
de plein droit aux obligations résultant du présent titre. de l’ordonnance-loi 69-009 du 10 février 1969 modifiée par la loi 77-
016 du 25 juillet 1977 doivent adresser, chaque année avant le
1er avril à la direction des [impôts] à Kinshasa, le relevé récapitulatif
des ventes réelles effectuées au cours de l’année précédente à des per-
TITRE VIII sonnes physiques ou morales, elles-mêmes réputées commerçants ou
fabricants.
DISPOSITIONS FINALES – MISE EN VIGUEUR – Art. 5. — À titre transitoire, pour l’exercice comptable clos au
ABROGATIONS – MESURES TRANSITOIRES 31 décembre 1977, les personnes redevables de [l'impôt] profession-
nel ont la faculté d’annexer à leur déclaration fiscale, soit les tableaux
de synthèse visés à l’article 1 du présent arrêté, soit les documents
Art. 158. — L’établissement d’impositions par rappel de droits est régi par comptables normalisés visés par l’arrêté départemental 139 du
les dispositions légales applicables à l’exercice auquel ces impositions
23 septembre 1974 fixant la forme de certains documents à produire
auraient dû normalement appartenir.
en annexe aux déclarations fiscales.
Art. 159. — Est abrogée à la date d’entrée en vigueur de la présente or- Art. 6. — Le défaut de production des documents susvisés sera con-
donnance-loi sauf pour les cotisations de l’exercice fiscal 1968, l’annexe 1 à sidéré comme constituant un défaut de remise de pièces justificati-
l’ordonnance-loi 68-013 du 6 janvier 1968. ves au sens de l’article 115 de l’ordonnance-loi 69-009 du 10 février
1969 et, par voie de conséquence, donnera lieu à taxation d’office en
Toutefois, par mesure transitoire, restent d’application les dispositions des vertu de ce même texte.
articles 25bis, 34, 7° et 72, 2° de l’annexe 1 à l’ordonnance-loi précitée ainsi
que les mesures prises pour leur exécution, étant entendu que la réévalua- Art. 7. — À l’exception des dispositions relatives aux personnes
tion visée à l’article 34, 7° susmentionné doit être actée dans les livres au physiques exerçant une profession libérale, toutes les dispositions
plus tard le 30 juin 1970. antérieures relatives aux documents comptables à annexer aux dé-
clarations fiscales sont abrogées.
Restent également d’application, par mesure transitoire, les dispositions des
articles 30, 31 et 32 de l’annexe 1 à l’ordonnance-loi 68-013 du 6 janvier Art. 8. — Le présent arrêté entre en vigueur à la date de sa signature.
1968.

Est également abrogée, sauf pour les cotisations [des exercices fiscaux 1966
et 1967], la législation relative aux impôts sur les revenus telle qu’elle résulte
de l’annexe à la loi du 10 juillet 1963. 4 juillet 1981. – ARRÊTÉ DÉPARTEMENTAL 81/070
fixant l’obligation pour les sociétés d’État, offices, régies,
– Ainsi modifié par l'O.-L. 69-059 du 5 décembre 1969, art. 22.
établissements publics, organismes parastataux, servi-
Toutefois, par mesure transitoire, restent d’application les dispositions des ces publics de l’État et associations sans but lucratif de
articles 33 et 35 de l’annexe 1 à la loi du 10 juillet 1969 précitée. déclarer, à l’exclusion des salaires, toutes les sommes
versées à des tiers. (Ministère des Finances et Budget)
Art. 160. — La présente ordonnance-loi est applicable à partir de l’exerci-
ce fiscal 1969. Toutefois, les dispositions des articles 9, 33, 95 à 153 sont ap- – Cet arrêté départemental n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.
plicables à partir du 1er janvier 1969 quel que soit l’exercice fiscal auquel se – La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
rapportent les cotisations. me «contribution» dans la législation congolaise.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 51


IMPÔTS • Impôts cédulaires sur les revenus
23 février 1983. – LOI

Art. 1er. — Les sociétés d’État, offices, régies, établissements publics, • annexes couvertes et fermées;
organismes parastataux, services publics de l’État (y compris les ré- • nombre d’étages supérieur à deux (pour les immeubles collectifs).
gions, sous-régions, zones) et associations sans but lucratif (y compris • Tarif B: Autres locaux situés dans les localités de 1re classe.
les institutions religieuses, scientifiques ou philanthropiques, et les • Tarif C: Locaux situés dans les localités de 2e classe et affectés à un usage in-
fondations) sont tenus de déclarer à la direction des [impôts], à l’exclu- dustriel, commercial ou résidentiel et disposant d’un des éléments de
confort mentionnés au tarif A.
sion des salaires, toutes les sommes versées, à quelque titre que ce soit,
• Tarif D: Autres locaux situés dans les localités de 2e classe.
à des tiers. • Tarif E: Locaux situés dans les localités de 3e classe et affectés à un usage in-
dustriel, commercial ou résidentiel disposant d’un des éléments de con-
Art. 2. — Les sommes n’excédant pas 2 000 zaïres par trimestre et fort mentionnés au tarif A.
par bénéficiaire n’ont pas à être déclarées. • Tarif F: Autres locaux situés dans les localités de 3e classe.
– Il revient au législateur d'actualiser le montant qui figure dans la présente disposition.
Art. 4. [A.M. 02/CAB/MIN/FIN/97 du 8 octobre 1997, art. 1er. — Les
Art. 3. — La déclaration doit être souscrite trimestriellement, en
tarifs minima définis à l’article 3 sont fixés comme suit:
double exemplaire, suivant modèle arrêté par la direction des [im-
pôts], avant le 10 du mois qui suit le trimestre civil. • tarif A: l’équivalent en NZ de 20 $/m2;
La déclaration doit être déposée auprès du ressort fiscal dont relève • tarif B: l’équivalent en NZ de 15 $/m2;
le souscripteur.
• tarif C: l’équivalent en NZ de 10 $/m2;
Elle doit mentionner les coordonnées du bénéficiaire (nom ou rai-
• tarif D: l’équivalent en NZ de 8 $/m2;
son sociale, adresse, numéro d’identification national), le montant
de la somme versée et le motif du paiement. • tarif E: l’équivalent en NZ de 5 $/m2;
Art. 4. — Le défaut de production ou la production tardive de la dé- • tarif F: l’équivalent en NZ de 2 $/m2.
claration, ainsi que les omissions ou inexactitudes relevées dans la dé-
claration pourront donner lieu à l’application d’une amende fiscale de
Art. 5. — Le classement des localités visé à l’article 3 sera détermi-
né, par arrêté départemental, en fonction de l’évolution socio-éco-
500 à 5 000 Z. En cas de récidive, le montant de l’amende est doublé.
nomique de différentes localités.
Art. 5. — Le présent arrêté entre en vigueur à la date de sa signature.
Art. 6. — Lorsque les locaux n’ont été donnés en location que pen-
dant une fraction de l’année, la base forfaitaire minimum, telle
qu’elle est fixée par l’article 1er, est réduite à due concurrence pour
tenir compte de la période au cours de laquelle les locaux n’ont pro-
23 février 1983. – LOI 83-004 modifiant et complétant duit aucun revenu.
certaines dispositions de l’ordonnance-loi 69-009 du Art. 7. — Les dispositions des articles 1er à 6 ne sont pas opposables
10 février 1969 relative aux [impôts] cédulaires sur les aux propriétaires qui donnent à bail leurs locaux à l’État ou à des
revenus. (J.O.Z., no5, 1er mars 1983, p. 16) établissements publics dont les seules ressources financières sont
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter- constituées par les subventions de l’État.
me «contribution» dans la législation congolaise.
Art. 8. […]
Art. 1er. — Il est institué une base minimum forfaitaire de revenu – Les dispositions de l'article 8 sont rendues obsolètes par les dispositions contenues
brut annuel en matière [d'impôt] sur les revenus locatifs. dans le décret 109-2000 du 19 juillet 2000. L’article 11 de ce décret institue un taux
d'impôt unique sur le revenu de la location des bâtiments et terrains et les profits de
Art. 2. — La base forfaitaire visée à l’article 1er est constituée par le sous-location. À ce sujet, voy. l’ordonnance-loi 69-009 du 10 février 1969.
produit de la surface totale développée des locaux loués multipliée
par un tarif minimum exprimé en zaïres au mètre carré. Art. 9. […]
– Les dispositions de l'article 9 sont rendues obsolètes par les dispositions contenues
Elle se substitue donc au montant des loyers déclarés lorsque celui-ci dans le décret 109-2000 du 19 juillet 2000. L’article 11 de ce décret institue un taux
est inférieur à cette base. d'impôt unique sur le revenu de la location des bâtiments et terrains et les profits de
sous-location. À ce sujet, voy. l’ordonnance-loi 69-009 du 10 février 1969.
Elle ne met pas obstacle au pouvoir de contrôle et de redressement
reconnu à l’administration fiscale. Celle-ci conserve la faculté d’im- Art. 10. [Décr. 109-2000 du 19 juillet 2000, art. 3. — Le système
poser les revenus réellement acquis s’ils s’avèrent supérieurs au mi- d’acomptes provisionnels à la charge du redevable des [impôts] éta-
nimum forfaitaire. blies par voie de rôle, tel qu’il est prévu par l’article 122 de l’ordon-
nance-loi 69-009 du 10 février 1969 modifiée et complétée à ce jour,
Art. 3. — Le tarif minimum se décompose en six tarifs particuliers al- est supprimé en matière [d'impôt] sur les revenus locatifs.
lant de A à F suivant le classement des localités tel que prévu à l’article
5 de la présente loi. Il lui est substitué un système de retenue à la source effectué au pro-
fit du Trésor par le débiteur des loyers sur le montant de ceux-ci.

• Tarif A: Il est applicable aux locaux situés dans les localités de 1re classe affec-
Cette dernière disposition concerne tout locataire ou sous-locataire,
tés à un usage industriel, commercial ou résidentiel disposant, outre la personne morale ou personne physique.]
superficie bâtie supérieure à 200 m2, d’un raccordement en eau et élec-
tricité et d’un des éléments suivant. Art. 11. [Décr. 109-2000 du 19 juillet 2000, art. 3. — La retenue à la
• garage fermé; source prévue à l’article 10 ci-dessus comporte, dans une année don-
• cave indépendante et aménagée; née, autant de retenues que de paiements de loyers au bénéfice du
• jardin privé; bailleur.

52 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Impôts cédulaires sur les revenus
23 décembre 1988. – CIRCULAIRE DÉPARTEMENTALE

Le montant de chaque acompte est égal à 20 % du montant brut du Art. 15. [Décr. 109-2000 du 19 juillet 2000, art. 2. — Le défaut de re-
loyer dû, quelle que soit la périodicité des baux ou des loyers, et reversé levé ou de présentation de la carte du locataire ainsi que le retard
dans les dix jours qui suivent le paiement du loyer.] dans le paiement ou l’insuffisance de paiement de la retenue due se-
ront sanctionnés par une amende à charge du débiteur des loyers,
Art. 12. [Décr. 109-2000 du 19 juillet 2000, art. 3. — Chaque retenue, dont les taux sont fixés comme suit:
opérée par une personne morale ou une personne physique assujettie
à [l'impôt professionnel] sur les bénéfices, à l’exception des personnes a) 25 % de la retenue à la source en cas de défaut de relevé;
physiques relevant du régime de la patente, débitrice des loyers, et ver-
b) 35 % de la retenue en cas de non paiement et de défaut de relevé
sée dans les conditions et délai visés à l’article 11 ci-dessus, doit être ac-
ou de présentation de la carte du locataire;
compagnée d’un relevé daté et signé.
c) 20 % de la retenue en cas de paiement tardif;
Il est établi un relevé par bénéficiaire des loyers, quel que soit le
nombre de locaux et terrains ou autres biens imposables pris à bail. d) 20 % du montant non versé en cas d’insuffisance de paiement.
Le relevé souscrit par le locataire ou sous-locataire visé ci haut doit Le recouvrement de cette amende sera assuré par voie de rôle et la
être conforme au modèle défini par l’administration. Il mentionne cotisation est immédiatement exigible.]
obligatoirement:
Art. 16. — La présente loi entre en vigueur à la date de sa promul-
• le nom ou la dénomination et l’adresse de la personne débitrice gation.
des loyers qui établit le relevé;
• le nom, l’adresse et le numéro d’identification national du bailleur
concerné;
• l’adresse précise de chaque immeuble pris en location, développée 23 décembre 1988. – CIRCULAIRE DÉPARTEMENTALE
et son affectation. 4133 portant interprétation de l’article 48-3° de l’ordon-
Chaque retenue, faite dans les conditions et délai visé par la loi 83-
nance-loi 69-009 du 10 février 1969 relative à [l'impôt]
003 du 23 février 1983 par le locataire ou sous-locataire personne cédulaire sur les revenus dans sa rédaction issue de l’or-
physique non assujettie à [l'impôt professionnel] sur les bénéfices ou donnance-loi 84-022 du 30 mars 1984. (Ministère des Fi-
relevant du régime de la patente est constatée sur un imprimé de va- nances)
leur dénommé «carte du locataire» lui délivré par l'administration. – Cette circulaire départementale n’a pas fait l’objet d’une publication au journal of-
ficiel.
La carte du locataire doit être conforme au modèle défini par l’admi-
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
nistration et porter les mentions suivantes: me «contribution» dans la législation congolaise.
a) identité et adresse de la personne physique débitrice des loyers; L’article 48-3° de l’ordonnance-loi 69-009 du 10 février 1969 relati-
b) nom, dénomination ou raison sociale du bailleur; ve à [l'impôt] cédulaire sur les revenus, dans sa rédaction telle qu’elle
résulte de l’ordonnance-loi 84-022 du 30 mars 1984 prévoit que
c) situation précise du bien immobilier pris en location et son affec- sont immunisés [d'impôt] professionnel sur les rémunérations.
tation;
«3°) Les indemnités et avantages en nature concernant le logement,
d) montant et date de paiement du loyer; le transport et les frais médicaux dans la mesure où ils ne revêtent
pas un caractère exagéré.»
e) montant de la retenue versée.]
La circulaire départementale 975 du 24 avril 1984, relative à l’applica-
Art. 13. — [L'impôt] sur les revenus locatifs mis définitivement à
tion de l’ordonnance-loi susvisée du 30 mars 1984, avait précisé qu’«en
charge du propriétaire, dans les conditions fixées à l’article 8 ci-des-
ce qui concerne le logement (éventuellement meublé), l’indemnité de
sus, est diminué par l’administration du montant des retenues à la
logement ou la valeur réelle de l’avantage en nature ne pourra en tout
source versées par le débiteur des loyers en l’acquit du propriétaire.
état de cause être supérieure à 30 % du traitement brut».
L’imputation desdites retenues est opérée sur [l'impôt] dû au titre de
Des hésitations s’étant fait jour dans la pratique sur ce qu’il fallait en-
l’année au cours de laquelle les loyers ont fait l’objet des retenues.
tendre par l’expression «traitement brut», il a été décidé qu’il conve-
Art. 14. [Décr. 109-2000 du 19 juillet 2000, art. 3. — Chaque pro- nait de retenir le total des sommes payées en espèces à titre de rému-
priétaire reste tenu d’inclure dans la déclaration annuelle de ses re- nération, à l’exclusion par conséquent de la valeur des avantages en na-
venus locatifs le montant brut des loyers qui comporte d’une part, le ture et des sommes présentant le caractère d’indemnités ou d’avanta-
montant des loyers réellement encaissés, et, d’autre part, le montant ges sociaux (logement, transport, frais médicaux, allocations
des retenues à la source opérées par le locataire ou sous-locataire. familiales légales, etc.), et sans déduction des cotisations sociales ou
syndicales.
Toutefois, le bailleur, personne physique non assujettie à [l'impôt
professionnel] sur les bénéfices ou relevant du régime de la patente,
est tenu de souscrire une déclaration simplifiée limitée seulement à Exemple d’application (cadre subalterne)
[l'impôt] sur les revenus locatifs. Salaire de base 29180
Heures supplémentaires 9168
En outre, il a la faculté d’obtenir de l’administration un imprimé dé- Prime 2500
nommé «carte du bailleur» devant porter les inscriptions relatives Pécule de congé 3712
aux retenues locatives opérées périodiquement.] Gratification 2432

Édition 2003 – © Larcier Tome V 53


IMPÔTS • Impôts cédulaires sur les revenus
27 novembre 1989. – CIRCULAIRE DÉPARTEMENTALE

Allocations familiales extra-légales 1200 La possibilité d’exercer le report des déficits se trouve également
48.184 supprimée dans les cas suivants:
Indemnité de transport 4500
– lorsqu’une entreprise change totalement d’activité, mais pas en
Indemnité de logement 20000
cas d’adjonction d’une ou plusieurs activités nouvelles à l’activité
24.500
antérieure;
72.684
Cotisations INSS -60 – lorsqu’une société a subi des transformations telles, dans sa com-
UNTZA -600 position et son activité, que tout en ayant conservé sa personnalité
-660 juridique, elle n’est plus tout à fait la même (exemple: société qui a
Rémunération nette avant impôt 72.024 deux secteurs d’activité différents et qui liquide l’activité de l’un de
ces secteurs).
L’indemnité de logement est immunisée à concurrence de 30 % de
Z.: 48.184 soit Z. 14.455, le surplus étant imposable.
B)
Caractère extra comptable du report déficitaire

27 novembre 1989. – CIRCULAIRE DÉPARTEMENTALE Pour que le déficit subi au cours d’un exercice soit déductible du béné-
3729 sur les mesures d’application de l’ordonnance- fice imposable d’un exercice ultérieur, il n’est pas indispensable que ce
loi 89-037 du 17 août 1989 portant réforme du régime déficit soit imputé comptablement sur le bénéfice dont il s’agit.
des reports déficitaires et création d’un régime d’amor- Ainsi, le fait d’imputer le déficit comptable sur des réserves laisse
tissements réputés différés en période déficitaire. (Dé- subsister la possibilité de le reporter fiscalement du moment que ces
partement des Finances) réserves ont été libérées de [l'impôt] professionnel sur les bénéfices.
– Cette circulaire départementale n’a pas fait l’objet d’une publication au journal of-
ficiel.
En revanche, l’imputation du déficit comptable sur des provisions non
libérées de [l'impôt] sur les sociétés fait disparaître le droit au report
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
me «contribution» dans la législation congolaise.
déficitaire. Tel est le cas, par exemple, si le déficit est annulé par le dé-
bit de la provision pour reconstitution des gisements des entreprises
Aux termes de l’ancien article 42, paragraphe1, de l’ordonnance- minières.
loi 69-009 du 10 février 1969, relative aux [impôts] cédulaires sur les
revenus, «les revenus de l’exercice sont diminués des pertes profes- Par ailleurs, la société qui réduit son capital en vue de faire disparaî-
sionnelles éprouvées par le même redevable pendant les deux exer- tre des pertes de son bilan conserve le droit de reporter celles-ci sur
cices précédents». ses bénéfices ultérieurs.
Autrement dit, lorsqu’un exercice était déficitaire, ce déficit pouvait
être déduit des bénéfices réalisés au cours des exercices suivants jus-
qu’au deuxième exercice qui suivait l’exercice déficitaire. C)
L’ordonnance-loi 89-037 du 17 août 1989 institue un report des dé- Montant du déficit reportable
ficits jusqu’au cinquième exercice qui suit l’exercice déficitaire et
une faculté de report illimité des amortissements réputés différés en Il peut arriver qu’entre l’époque à laquelle un déficit a été subi et
période déficitaire. l’exercice sur les résultats duquel ce déficit est reporté, la législation ait
fait l’objet de modifications. Ces modifications doivent demeurer sans
influence sur le montant du déficit reportable, lequel est déterminé
I.
dans le cadre de la législation en vigueur à la clôture de l’exercice où
Déduction du report déficitaire il a pris naissance.

Le report déficitaire ne peut s’exercer que sur une période de cinq


ans. Cette limitation de la durée de report n’est pas applicable aux D)
sociétés en liquidation.
Impossibilité d’échelonner le report du déficit
Exemple: le déficit de l’exercice 1989 peut être reporté successivement
sur les exercices 1990, 1991, 1992, 1993 et 1994. Le déficit doit obligatoirement être reporté sur les résultats du premier
Passé cette date, le déficit non encore imputé ne peut plus être admis exercice bénéficiaire, puis sur les résultats du ou des exercices suivants
en déduction. dans la mesure où le bénéfice du premier exercice non déficitaire n’a
pas atteint un montant suffisant.
A)
Impossibilité pour une entreprise de transférer son déficit Exemple: • Année 1989: déficit: 100 000 Z
• Année 1990: déficit: 50 000 Z
reportable à une autre
• Année 1991: bénéfice: 10 000 Z
• Année 1992: bénéfice: 40 000 Z
En cas de cession d’une entreprise déficitaire, le nouvel exploitant ne • Année 1993: bénéfice: 20 000 Z
peut pas retrancher de ses propres bénéfices le déficit de son prédé- • Année 1994: bénéfice: 50 000 Z
cesseur. • Année 1995: bénéfice: 10 000 Z

54 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Impôts cédulaires sur les revenus
27 novembre 1989. – CIRCULAIRE DÉPARTEMENTALE

Imputation des déficits:•1991: le déficit de 1989 est imputé à hauteur de 10 000 Z; Tant que l’imputation ne peut être faite, le report de la perte corres-
résultat fiscal = 0; pondant aux amortissements réputés différés est possible sans limi-
•1992: le déficit de 1989 est imputé à hauteur de 40 000 Z; tation de durée. Cependant, cette faculté de report illimité cesse de
résultat fiscal = 0; s’appliquer si l’entreprise reprend tout ou partie des activités d’une
•1993: le déficit de 1989 est imputé à hauteur de 20 000 Z;
autre entreprise ou lui transfère tout ou partie de ses propres activi-
résultat fiscal = 0;
•1994: le déficit de 1989 est imputé à hauteur de 30 000 Z; le
tés. Il en est ainsi notamment dans le cas de fusions ou scissions de
déficit de 1990 est imputé à hauteur de 20 000 Z; résultat sociétés ou d’apports partiels d’actifs.
fiscal = 0;
•1995: le déficit de 1990 est imputé à hauteur de 10 000 Z;
résultat fiscal = 0; le solde du déficit de 1990 soit 50 000 – Exemple: • Année 1989: résultat avant déduction des amortissements: - 5 000;
(20 000 + 10 000) = 20 000 Z est perdu (limitation à cinq
amortissements: 3 000;
ans du report déficitaire).
déficit fiscal: 8 000.
• Année 1990: résultat avant déduction des amortissements: 100;
amortissements: 3 000;
II.
déficit fiscal: 2 900.
Déficits provenant d’amortissements comptabilisés en • Année 1991: résultat avant déduction des amortissements: 4 000;
période déficitaire amortissements: 3 000;
bénéfice fiscal: 1 000;
imputation du déficit 1989 à hauteur de 1 000 Z;
A) bénéfice imposable: 0
• Année 1992: résultat avant déduction des amortissements: 5 000;
Dérogation au principe de la limitation à cinq ans de la durée
amortissements: 3 000;
du report déficitaire bénéfice fiscal: 2 000;
imputation du déficit 1989 à hauteur de 2 000 Z;
Les déficits qui proviennent d’amortissements comptabilisés en pé- bénéfice imposable: 0
riode déficitaire (amortissements réputés différés du point de vue • Année 1993: résultat avant déduction des amortissements: 4 000;
fiscal) échappent à la limitation sur cinq ans du report déficitaire. amortissements: 3 000;
Autrement dit, ce déficit privilégié peut être reporté sur le premier bénéfice fiscal: 1 000;
exercice bénéficiaire même si celui-ci est postérieur à cinq ans. imputation du déficit 1989 à hauteur de 1 000 Z;
bénéfice imposable: 0
Les amortissements pratiqués en l’absence de bénéfices peuvent • Année 1994: résultat avant déduction des amortissements: 4 000;
être réputés différés en période déficitaire, à condition d’être inscrits amortissements: 3 000;
sur le tableau des amortissements prévu à l’article 99 et d’avoir été bénéfice fiscal: 1 000;
effectivement constatés en comptabilité. Si ces conditions ne sont imputation du déficit 1989 à hauteur de 1 000 Z;
bénéfice imposable: 0
pas remplies, la déduction de ces amortissements est définitivement
• Année 1995: résultat avant déduction des amortissements: 2 000;
perdue par l’entreprise.
amortissements: 1 000;
bénéfice fiscal: 1 000;
imputation du déficit 1990 à hauteur de 1 000 Z;
B) bénéfice imposable: 0;
Appréciation du caractère déficitaire d’un exercice le solde du déficit 1990 hors amortissements soit
1 900 Z est perdu (report limité à cinq ans).
• Année 1996: résultat avant déduction des amortissements: 10 000;
Il convient de prendre en considération le résultat fiscal pour appré- amortissements: 1 000;
cier le caractère déficitaire ou bénéficiaire d’un exercice. bénéfice fiscal: 9 000;
imputation des amortissements réputés
Exemple: résultat comptable: déficit: 15 000 Z après imputation de
différés de 1989: 3 000;
20 000 Z de charges non déductibles du point de vue fiscal et (pas de conditions de durée);
3 000 Z d’amortissements régulièrement comptabilisés. imputation des amortissements réputés
différés de 1990: 3 000.
Le résultat fiscal est égal à – 15 000 + 20 000 = 5 000 (bénéfice). Les
bénéfice imposable: 9 000 – (3 000 + 3 000) = 3 000 Z
amortissements ne peuvent donc pas être différés.

C) III.
Règles d’imputation Dispositions générales
Les déductions des pertes doivent s’opérer dans l’ordre suivant:
Les dispositions relatives aux reports déficitaires et aux amortisse-
1) amortissements normaux de l’exercice; ments réputés différés s’appliquent à compter de l’exercice fiscal
2) déficits ordinaires des exercices antérieurs en commençant par le 1990, c’est-à-dire aux résultats de 1989.
plus ancien;
Les reports déficitaires et les amortissements réputés différés de-
3) déficits d’exercices antérieurs provenant d’amortissements réputés vront figurer distinctement sur les tableaux élaborés par le C.P.C.Z.
différés. qui devront être joints à la déclaration fiscale.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 55


IMPÔTS • Impôts cédulaires sur les revenus
4 novembre 1994. – CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE

3.

4 novembre 1994. – CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE 1042/ Des garanties du droit de communication


CAB/MIN/FIN/94 portant interprétation des articles 117
et 24 respectivement des ordonnances-lois 69-009 du Le refus de collaboration du contribuable entraîne une amende et
10 février 1969 et 69-058 du 5 décembre 1969 relatives une astreinte fiscales dont les montants sont déterminés par la di-
aux [impôts] cédulaires sur les revenus et à [l'impôt] sur rection générale des [impôts] conformément aux dispositions des ar-
le chiffre d’affaires. (Ministère des Finances) ticles 117, paragraphe 1, alinéa 8, et 24, paragraphe 2, des ordon-
– Cette circulaire ministérielle n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel. nances-lois précitées.
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
me «contribution» dans la législation congolaise.
Les fonctionnaires requérants doivent garder le secret le plus absolu
au sujet des faits et renseignements dont ils ont eu connaissance
conformément aux dispositions des articles 150 et 56 respective-
1. ment des ordonnances-lois 69-009 du 10 février 1969 et 59-058 du
5 décembre 1969 relatives aux [impôts] cédulaires sur les revenus et
De l’énoncé du droit de communication à [l'impôt] sur le chiffre d’affaires.

Les articles 117 et 24 tels que libellés respectivement dans les ordon-
nances-lois 69-009 du 10 février 1969 et 69-058 du 5 décembre
1969 prévoient un droit de communication en faveur de l’adminis-
tration fiscale. En effet, «les agents de l’administration des [impôts] 19 mars 1998. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 98-003
ont le droit général d’obtenir, des personnes physiques ou morales, instituant le système d’avance à valoir sur le dividende
publiques ou privées, communication de toutes les pièces ou docu-
ments nécessaires à l’établissement des [impôts] sur les revenus et des entreprises publiques. (Ministère des Finances et
sur le chiffre d’affaires». Budget)
– Cet arrêté interministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.
Toute personne physique ou morale dont l’activité entre dans le
champ d’application des [impôts] sur les revenus et sur le chiffre
d’affaires est tenue de fournir à l’administration des [impôts] «tous Art. 1er. — Il est institué un système d’avance mensuelle à valoir
renseignements qui lui sont demandés par cette administration et sur le dividende des entreprises publiques à caractère économique,
de présenter à toute réquisition des agents de l’administration des industriel et commercial.
[impôts] commissionnés au moins au grade de vérificateur adjoint,
les livres dont la tenue est prescrite par la réglementation en matière Art. 2. — L’avance à valoir sur le dividende des entreprises publi-
de [impôts] sur les revenus et sur le chiffre d’affaires ainsi que sur les ques est calculée sur le chiffre d’affaires prévisionnel annuel recou-
livres, pièces et documents y relatifs, etc.» vrable de chaque entreprise publique. Son montant est fixé à 5 %.

Art. 3. — À l’occasion de l’élaboration du budget de l’État, le Con-


2. seil supérieur du portefeuille communique à la DGRAD les mon-
tants des chiffres d’affaires prévisionnels, des entreprises publiques
Du sens et de la portée des articles 117 et 24 ainsi que leurs taux de recouvrement.

Les articles 117 et 24 instituent un droit de communication au profit La D.G.R.A.D. calcule, sur base du chiffre d’affaires prévisionnel recou-
des agents qualifiés [d'impôts] et font obligation à toute personne vrable, le montant mensuel de l’avance à valoir sur le dividende pour
physique ou morale, publique ou privée de s’y soumettre. chaque entreprise publique.
Il doit être précisé que ce droit de communication est un droit général.
Art. 4. — L’avance à valoir sur le dividende de l’exercice est versée,
Cette généralité tient notamment au temps de son exercice et à la à la fin de chaque mois, au compte du Trésor à la Banque centrale
matière sur laquelle il porte. du Congo.

En effet, le droit de communication tel que prévu par la loi n’est pas Art. 5. — La comptabilité et le suivi de la perception de l’avance à
limité dans le temps, en ce qu’il peut être exercé de façon ponctuelle valoir sur le dividende des entreprises publiques sont assurés par la
ou permanente, c’est-à-dire au jour le jour. DGRAD qui en fait rapport au ministre des Finances et Budget, et à
celui du Portefeuille.
Sur le plan matériel, il vise tous renseignements ou documents néces-
saires à l’appréhension du fait générateur de l’impôt, de son assiette et
Art. 6. — Le gouverneur de la Banque centrale du Congo, le prési-
de ses justes bases.
dent du Conseil supérieur du portefeuille ainsi que le directeur gé-
Il doit être exercé de manière à ne pas lier la direction générale des néral de la DGRAD sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de
[impôts] quant à sa prérogative d’ordonner un contrôle a posteriori. l’application du présent arrêté qui entre en vigueur le 1er mars 1998.

56 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Impôts cédulaires sur les revenus
9 janvier 2001. – CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE

Par ailleurs, ne sont pas concernés par l’imposition à [l'impôt] sur les
revenus locatifs les revenus de la location des bâtiments et terrains ap-
9 janvier 2001. – CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE 0 0 2 3 / partenant aux sociétés immobilières, étant donné qu’ils sont imposés
CAB/MIN/FIN&BUD/2001 relative à l’application du dé- à [l'impôt] professionnel.
cret-loi 109-2000 du 19 juillet 2000 modifiant et com-
plétant certaines dispositions en matière [d'impôts] cé-
dulaires sur les revenus. (J.O.RDC., no spécial finances, fé- b
vrier 2001, p. 83) Base imposable
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
me «contribution» dans la législation congolaise. Contrairement aux anciennes dispositions pour lesquelles [l'impôt]
sur les revenus locatifs était assis sur le revenu et profit nets, le dé-
La présente circulaire a pour objet d’apporter les précisions nécessai-
cret-loi retient comme base d’imposition le revenu et profit bruts,
res à la bonne application des dispositions contenues dans le décret-
c’est-à-dire sans déduction des charges forfaitaires afférentes aux
loi 109-2000 du 19 juillet 2000 modifiant et complétant l’ordonnan-
biens loués et supportées par le bénéficiaire des loyers.
ce-loi 69-009 du 10 février 1969 relative aux [impôts] cédulaires sur les
revenus. La base de [l'impôt] sur les revenus locatifs est:
• le revenu brut en cas de location des bâtiments et terrains;
• le profit brut en cas de sous-location totale ou partielle des mêmes
I propriétés.
INTERPRÉTATION DES DISPOSITIONS DU DÉCRET- Ce revenu brut comprend éventuellement le loyer des meubles, du
LOI 109-2000 DU 19 JUILLET 2000 matériel, de l’outillage, du cheptel et de tous objets quelconques.
Cependant, en cas de mise à disposition à titre gratuit de bâtiment et
Les dispositions du décret-loi précité modifiant celles des articles 2,
terrain, la base d’imposition est déterminée suivant les tarifs minima
5, 6, 10, 11, 27, 31, 43, 48, 84, 89, 90 et 152 de l’ordonnance-loi 69-
prévus à l’article 4 de la loi 83-004 du 23 février 1983 modifiant et
009 du 10 février 1969, spécialement en matière [d'impôts] sur les
complétant certaines dispositions de l’ordonnance-loi 69-009 du
revenus locatifs ainsi que [d'impôts] professionnels sur les bénéfices
10 février 1969 relative aux [impôts] cédulaires sur les revenus.
et [d'impôts] professionnels sur les rémunérations.

c
I.1 Taux d’imposition
DISPOSITIONS RELATIVES À [L'IMPÔT] SUR LES
REVENUS LOCATIFS Le barème progressif d’imposition par tranches de revenus qui s’appli-
quait aux revenus locatifs en vertu des anciennes dispositions est rem-
placé par un taux proportionnel fixé à 22 % de la base imposable.
a
Champ d’application
d
Désormais, [l'impôt] sur les revenus locatifs s’applique non seule- Retenue locative
ment aux revenus de la location et de la sous-location de bâtiments
et terrains, mais également au cas de mise à disposition à titre gra- L’obligation de la retenue à la source de [l'impôt] sur les revenus lo-
tuit des bâtiments et terrains en faveur d’une entreprise ou de toute catifs qui incombait uniquement aux locataires et sous-locataires
autre personne pour usage professionnel. ayant la qualité de personne morale de droit public ou privé est dé-
sormais généralisée et donc étendue à tout locataire ou sous-locatai-
Par usage professionnel, il faut entendre, au sens du décret-loi susvi- re, personne physique commerçante ou non.
sé, toute exploitation ou activité poursuivant un but lucratif.
Cette retenue dont le montant est fixé à 20 % du loyer brut doit être
Il importe de préciser que toute mise à disposition des bâtiments et reversée dans les dix jours qui suivent le paiement ou la mise à dis-
terrains au profit d’une entreprise sociétaire ou individuelle, quel position dudit loyer.
qu’en soit l’usage (commercial ou industriel), est réputée usage pro-
fessionnel et donc imposable à [l'impôt] sur les revenus locatifs, dans
le cadre de nouvelles dispositions. d
– Texte conforme au J.O.RDC. Il convient cependant de lire «réputé à usage profes- Obligation déclarative
sionnel».

Toutefois, il convient de souligner que l’utilisation par une personne – Dans sa publication au J.O.RDC., le présent texte contient deux points «d.». Il con-
physique d’un bâtiment ou terrain lui appartenant, dans le cadre de vient cependant de lire «d. Retenue locative» et «e. Obligation déclarative».
l’exploitation d’une entreprise individuelle, ne peut être considérée Le décret-loi susvisé distingue, en matière de déclaration, les obliga-
comme un cas de mise à disposition à titre gratuit, imposable à [l'im- tions qui incombent au bailleur d’une part, et au locataire d’une
pôt] sur les revenus locatifs. autre part:

Édition 2003 – © Larcier Tome V 57


IMPÔTS • Impôts cédulaires sur les revenus
9 janvier 2001. – CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE

1°) en ce qui concerne le bailleur ou le bénéficiaire du loyer, ce texte b


introduit à charge des personnes physiques non assujetties à [l'impôt]
professionnel sur les bénéfices et de celles relevant de la patente, Obligations fiscales des associations momentanées
l’obligation de souscrire une déclaration simplifiée limitée à [l'impôt]
sur les revenus locatifs. Les associations momentanées doivent se faire connaître de l’admi-
nistration des [impôts] dans les dix jours de leur constitution, dispo-
Tous les autres redevables, quant à eux, continuent à déclarer leurs ser d’une appellation précise et tenir une comptabilité propre. Néan-
revenus locatifs sur base de l’imprimé dénommé « déclaration an-
moins, elles sont dispensées de l’obligation de disposer d’un numéro
nuelle aux [impôts] cédulaires sur les revenus ».
d’identification national.
Par ailleurs, il y a lieu de relever que dans le souci de permettre à cette
catégorie de bailleurs d’assurer un meilleur suivi du versement des re-
tenues effectuées périodiquement pour son compte, il lui est accordé
la faculté d’obtenir de l’administration des [impôts] un imprimé dé- I.3
nommé «carte du bailleur» sur lequel seront portées les inscriptions DISPOSITIONS RELATIVES À [L'IMPÔT]
relatives aux dites retenues;
PROFESSIONNEL SUR LES RÉMUNÉRATIONS
2°) s’agissant des personnes physiques locataires ou sous-locataires
non assujetties à [l'impôt] professionnel sur les bénéfices et celles
qui relèvent du régime de la patente, elles sont obligées d’obtenir de a
l’administration des [impôts] un imprimé dénommé «carte du loca-
taire» sur lequel sera apposée la preuve de paiement de la retenue
Champ d’application
locative opérée par elles.
En sus des rémunérations des personnes rétribuées par un tiers en
En revanche, les autres redevables légaux de [l'impôt] sur les revenus vertu d’un contrat autre que d’entreprise, [l'impôt] professionnel sur
locatifs demeurent assujettis à l’obligation de souscrire le relevé con- les rémunérations s’applique aux rémunérations des associés actifs
forme au modèle défini par l’administration des [impôts]. dans les sociétés autres que par actions ainsi qu’à la rémunération
Ainsi, les imprimés nécessaires en matières [d'impôt] sur les revenus lo- que l’exploitant d’une entreprise individuelle s’attribue pour son tra-
catifs en vertu des dispositions du décret-loi 109-2000 sont les suivants: vail ou attribue aux membres de sa famille pour leur travail.

• la carte du bailleur; Aussi, il convient de relever que les rémunérations et avantages ac-
cordés à toute personne liée à l’État par un pacte ou mandat quel-
• la carte du locataire; conque, sont imposables à [l'impôt] professionnel sur les rémunéra-
tions. Il s’agit notamment des traitements, salaires, jetons de présen-
• le relevé. ce, avantages, etc. alloués aux membres des institutions publiques
(gouvernement, Parlement, cours et tribunaux), aux fonctionnaires
ou agents de carrière des services publics de l’État, aux membres des
cabinets politiques, aux mandataires de l’État dans les entreprises
I.2. publiques et sociétés d’économie mixte.
DISPOSITIONS RELATIVES À [L'IMPÔT] Par ailleurs, demeurent immunisés de [l'impôt] professionnel sur les
PROFESSIONNEL SUR LES BÉNÉFICES rémunérations, les avantages en nature relatifs au logement, au
transport et aux frais médicaux, pour autant qu’ils ne revêtent pas
un «caractère exagéré».
a
Ainsi, la notion de caractère exagéré est reprécisée de la manière sui-
Champ d’application vante pour chaque avantage en nature:
1°) l’indemnité de logement (éventuellement meublé) ou la valeur
[L'impôt] professionnel sur les bénéfices atteint également les reve- réelle de l’avantage s’y rapportant ne pourra en tout état de cause
nus résultant des activités des associations momentanées, lesquelles être supérieure à 30 % du traitement brut compris comme l’ensem-
sont désormais imposées en tant que telles. ble des éléments de la rémunération, à l’exception des avantages en
nature et des indemnités à caractère social;
En revanche, sont exclus du champ d’application de [l'impôt] profes-
2°) le caractère exagéré de l’indemnité de transport sera apprécié
sionnel sur les bénéfices, les rémunérations et avantages des associés
par rapport à la réalité et à la nécessité du transport alloué à l’em-
actifs dans les sociétés autres que par actions ainsi que ceux que l’ex- ployé, dont le montant doit être égal au coût du billet pratiqué loca-
ploitant individuel s’attribue pour son travail personnel ou attribue lement avec un maximum journalier de 4 courses de taxis pour les
aux membres de sa famille pour leur travail. Ces revenus sont désor- cadres et de 4 courses de bus pour les autres membres du personnel;
mais imposables à [l'impôt] professionnel sur les rémunérations.
3°) les frais médicaux seront comptés pour leur valeur réelle.
Par ailleurs, il est précisé que les charges afférentes aux bâtiments et
terrains donnés en location par les sociétés immobilières constituent
effectivement des charges professionnelles déductibles des revenus b
imposables.
Base imposable
Ainsi, les dépenses relatives aux biens donnés en location par les so-
ciétés autres qu’immobilières, y compris les amortissements desdits [L'impôt] professionnel sur les rémunérations demeure calculé sur
biens, ne sont pas déductibles des revenus imposables. le montant net de la rémunération.

58 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Impôts cédulaires sur les revenus
9 janvier 2001. – CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE

Toutefois, s’agissant du personnel expatrié, le montant net de la rému- 20 % pour la tranche de 841 FC à 1.440 FC;
nération sur lequel est calculé [l'impôt] professionnel sur les rémuné- 22 % pour la tranche de 1.441 FC à 1.720 FC;
rations ne peut être inférieur au montant du salaire interprofessionnel 25 % pour la tranche de 1.721 FC à 2.000 FC;
garanti appliqué dans le pays d’origine du travailleur concerné. 30 % pour la ranche de 2.001 FC à 2.800 FC;
35 % pour la tranche de 2.801 FC à 3.560 FC;
Il est à préciser que cette base minimum d’imposition des rémunéra- 40 % pour la tranche de 3.561 FC à 4.360 FC;
tions du personnel expatrié ne s’applique pas aux revenus des person- 50 % pour la tranche de 4.361 FC à 5.720 FC;
nes physiques ressortissantes des pays limitrophes, étant donné que ces 55 % pour la tranche de 5.721 FC à 6.200 FC;
dernières sont assimilées aux nationaux, sous réserve de réciprocité. 10 % pour la tranche de 6.201 FC à 6.500 FC;
60 % pour le surplus.

Il est à noter que contrairement au barème précédent, le nouveau


c barème ne prévoit pas de tranche de revenu exonérée.
Taux d’imposition
Par ailleurs, [l'impôt] professionnel sur les rémunérations, après dé-
duction des charges de famille, est plafonné à 35 % du revenu impo-
[L'impôt] professionnel sur les rémunérations continue à être imposée sable et ne peut, en aucun cas, être inférieur à [l'impôt] personnel
suivant le barème progressif d’imposition par tranches de revenus. minimum.
Il est rappelé que ce barème s’applique également aux bénéfices et La réduction de [l'impôt] pour charges de famille est fixée à une quo-
profits des petites et moyennes entreprises de la deuxième catégorie tité de 2 % pour chacun des membres de famille, avec maximum de
conformément aux dispositions du décret-loi 086 du 10 juillet. 9 personnes.
– Le texte du J.O.RDC. ne précise pas l’année de promulgation du décret-loi 086.
Néanmoins, cette réduction n’est pas accordée sur [l'impôt] qui se
Néanmoins, ce barème d’imposition ne s’applique pas aux rémuné- rapporte à la partie du revenu imposable qui excède la huitième
rations versées au personnel domestique et aux salariés relevant des tranche du barème.
petites et moyennes entreprises soumises au régime de la patente,
lesquelles sont imposées suivant les taux forfaitaires fixés par arrêté
du ministre des Finances. Exemple 1
Aussi, pour une application aisée dudit barème annuel, il est utile de Calcul de l’impôt suivant le nouveau barème
présenter de la manière ci-après la ventilation mensuelle des tranches
de revenus: Soit un salaire mensuel net imposable de 3.000 FC payé au mois de
septembre 2000 à un employé ayant 3 personnes à sa charge.
5 % pour la tranche de 0 FC à 300 FC; Avant réduction pour charges de famille, [l'impôt] correspondant à
10 % pour la tranche de 301 FC à 460 FC; un salaire mensuel net imposable de 3.000 FC est de 656,2 FC.
15 % pour la tranche de 461 FC à 620 FC;
18 % pour la tranche de 621 FC à 840 FC; Application de la réduction pour charges de famille:

Détermination de [l'impôt] avant réduction pour charges de famille

Taux Tranches mensuelles Revenus par tranche IPR par tranche Cumul

5% 0 à 300 FC 300 FC 15 FC 15 FC
10 % 301 à 460 FC 160 FC 16 FC 31 FC
15 % 461 à 620 FC 160 FC 24 FC 55 FC
18 % 621 à 840 FC 220 FC 39,6 FC 94,6 FC
20 % 841 à 1.440 FC 600 FC 120 FC 214,6 FC
22 % 1.441 à 1.720 FC 280 FC 61,6 FC 276,2 FC
25 % 1.721 à 2.000 FC 280 FC 70 FC 346,2 FC
30 % 2.001 à 2.800 FC 800 FC 240 FC 586,2 FC
35 % 2.801 à 3.000 FC 200 FC 70 FC 656,2 FC

La réduction pour charges de famille n’étant pas accordée au-delà de II


la huitième tranche, la situation se présentera de la manière suivante:
CALENDRIER D’APPLICATION DE CES NOUVELLES
• [Impôt] correspondant aux 8 premières tranches = 586,2 FC; DISPOSITIONS

• Réduction: 2 % x 3 personnes à charge = 6 % de 586,2 FC = Conformément à l’article 5 du décret-loi 109-2000, les nouvelles dis-
35,17 FC; positions susindiquées entrent en vigueur le 19 juillet 2000, date de
la signature dudit texte.
• Calcul de [l'impôt] dû:
Cependant, compte tenu des difficultés d’ordre pratique, il est jugé né-
656,2 FC – 35,17 FC = 621,03 FC. cessaire d’appliquer ces dispositions suivant le calendrier que voici:

Édition 2003 – © Larcier Tome V 59


IMPÔTS • Impôts cédulaires sur les revenus
9 janvier 2001. – CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE

II.1 – période du 1er janvier au 30 août: 16.000 FC soit 2.000 FC par mois;
CONCERNANT LES DISPOSITIONS RELATIVES À – période du 1er septembre au 31 décembre: 12.000 FC, soit 2.000 FC
[L'IMPÔT] SUR LES REVENUS LOCATIFS pour le mois de septembre, 3.000 FC par mois pour les mois d’octobre
et de novembre et 4.000 FC pour le mois de décembre.
a) Les dispositions se rapportant au nouveau taux d’imposition s’ap-
plique aux revenus recueillis au cours de l’année 2000 et devant être
déclarés au plus tard le 31 mars 2001. a
er
Période du 1 janvier au 30 août 2000
b) Quant aux autres dispositions, notamment celles relatives au mé-
canisme de retenue à la source et au cas de mise à disposition à titre
• Situation des retenues à la source:
gratuit des bâtiments et terrains, elles
– retenue janvier 2000: 35 % de 2.000 FC, soit 700 FC;
c) s’appliquent à partir du 31 janvier 2000.
– retenue février 2000: 35 % de 2.000 FC, soit 700 FC;

II.2 – retenue mars 2000: 35 % de 2.000 FC, soit 700 FC;

CONCERNANT LES DISPOSITIONS RELATIVES À – retenue avril 2000: 35 % de 2.000 FC, soit 700 FC;
[L'IMPÔT] PROFESSIONNEL – retenue mai 2000: 35 % de 2.000 FC, soit 700 FC;
– retenue juin 2000: 35 % de 2.000 FC, soit 700 FC;
a – retenue juillet 2000: 35 % de 2.000 FC, soit 700 FC;
Sur les bénéfices – retenue août 2000: 35 % de 2.000 FC, soit 700 FC;
TOTAL: 5.600 FC.
Ces dispositions qui concernent essentiellement le régime fiscal des
associations momentanées s’appliquent aux revenus de celles qui Aucune réduction pour charges de famille n’est accordée car le salaire
existent à la date de la signature du décret-loi 109-2000109-2000 du net imposable de 2.000 FC dépasse la huitième tranche.
19 juillet 2000.
• Régularisation:
Il est à préciser que ces revenus doivent être déclarés dans le mois de – Rémunérations nettes imposables de janvier à août: 16.000 FC;
la dissolution de l’association momentanée ou au plus tard le 31 mars
de l’année qui suit celle de la réalisation des revenus lorsque l’associa- – Base annuelle correspondant à une rémunération de 8 mois:
tion momentanée n’est pas dissoute à la fin de l’exercice fiscal. 16.000 FC x 12
= 5.600 FC
8

b
– IPR annuel correspondant:
Sur les rémunérations
35 % de 24.000 FC = 8.400 FC;
En raison de l’existence de deux barèmes différents pour l’année – IPR de janvier à août:
2000, les précisions ci-après sont apportées quant à l’application des 8400 FC x 8
dispositions en la matière: = 5.600 FC
12

1°) Le nouveau barème d’imposition à [l'impôt] professionnel sur les


rémunérations fixé par le décret-loi 109-2000 du 19 juillet 2000 s’ap- [L'impôt] pour cette période correspond au total des retenues à la
plique à partir des rémunérations afférentes au mois de septembre source effectuées pendant la période. D’où, aucune régularisation
2000. n’est à opérer.

Toutefois, les retenues à la source sur les salaires afférents à la pério-


de du 1er janvier au 30 août 2000 suivant le barème ancien restent b.
acquises au Trésor public. Période du 1er septembre au 31 décembre 2000
2°) Pour la déclaration récapitulative IPR afférent aux rémunéra-
tions payées au courant de l’exercice comptable 2000 (à souscrire au • Situation des retenues à la source (après déduction pour charge de
plus tard le 10 janvier 2001), distinction devra être faite entre les famille):
deux périodes susindiquées et les régularisations éventuelles de- – retenue octobre: salaire de 2.000 FC, IPR correspondant:
vront tenir compte de l’application de ces deux barèmes différents. 325,43 FC;
– retenue octobre: salaire de 3.000 FC, IPR correspondant:
621,03 FC;
Exemple 2
– retenue octobre: salaire de 3.000 FC, IPR correspondant:
Régularisations 621,03 FC;
– retenue octobre: salaire de 3.000 FC, IPR correspondant:
Soit un salaire annuel net imposable de 28.000 FC octroyé à un em- 621,03 FC;
ployé ayant 3 personnes à charge et se ventilant comme suit: TOTAL: 2.560,52 FC.

60 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Impôts cédulaires sur les revenus
20 février 2002. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL

• Régularisation: – Base annuelle correspondante:


– Rémunération nette imposable de septembre à décembre 2000: 12.000 FC x 12
= 36.000 FC
12.000 FC (4 mois); 4

– Détermination IPR annuel correspondant à la base de 36.000 FC:

Taux Tranches mensuelles Revenus par tranche IPR par tranche Cumul

5% 0 à 3.600 FC 3.600 FC 180FC 180FC


10 % 3.601 à 5.520 FC 1.920 FC 192FC 372FC
15 % 5.521 à 7.440 FC 1.920 FC 288FC 660FC
18 % 7.441 à 10.080 FC 2.640 FC 475,2FC 1.135,2FC
20 % 10.081 à 17.280 FC 7.200 FC 1.440FC 2.575,2FC
22 % 17.281 à 20.640 FC 3.360 FC 739,2FC 3.314,2FC
25 % 20.641 à 24.000 FC 3.360 FC 840FC 4.154,2FC
30 % 24.001 à 33.600 FC 9.600 FC 2.880FC 7.034,4FC
35 % 33.601 à 36.000 FC 2.400 FC 840FC 7.874,4FC

– Déduction: Art. 1er. — Le taux de [l'impôt] professionnel sur les rémunérations


(2 % x 3 = 6 % de 7.034,4 FC) = 422,06 FC; du personnel domestique et des salariés relevant des petites et
moyennes entreprises soumises au régime de la patente tel que prévu
– IPR annuel dû après réduction: par le décret-loi 086 du 10 juillet 1998, est fixé, par employé, suivant
7.874,4 FC - 422,06 FC = 7.452,34 FC; la classification et les quotités trimestrielles ci-après:
– IPR dû de septembre à décembre: 1. catégorie A: 1 Ff:
7.452,34 FC x 4 • le personnel domestique;
= 2.484,11 FC
12
• les salariés des petites et moyennes entreprises de la catégorie A de
Étant donné que les retenues effectuées au cours de la période sont la patente commerciale et de la patente artisanale.
de l'ordre de 2.560,52 FC, il se dégage un écart positif de l'ordre de 2. catégorie B: 2 Ff:
76,41 FC en faveur de l'employé.
• les salariés des petites et moyennes entreprises des catégories B et
En pratique, cet écart sera récupéré par déduction lors du paiement C de la patente artisanale.
de l'IPR afférent aux rémunérations du mois de décembre 2000;
3. catégorie C: 2 Ff:
– IPR annuel dû:
• les salariés des petites et moyennes entreprises des catégories D de
En somme, cet employé devra supporter la IPR de 5.600 FC + la patente commerciale et de la patente artisanale.
2.484,11 FC, soit 8.084,11 FC.
Les taux forfaitaires repris ci-dessus subissent les réductions suivantes
Le directeur général des impôts est chargé de veiller à la bonne ap- lorsque le salarié travaille dans les milieux ci-après:
plication de la circulaire.
• les chefs-lieux des provinces du Bandundu, du Maniema, du Kasaï-
Occidental et de l'Équateur: 20 % ;
• les autres villes de l'intérieur du pays en dehors des chefs-lieux des
20 février 2002. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 083/CAB/MIN/ provinces: 25 % ;
ECO-FIN&BUD/2002 portant fixation du taux de [l'impôt] • Les autres entités et circonscriptions locales des provinces: 50 %.
professionnel sur les rémunérations versées au person-
nel domestique et aux salariés relevant des petites et Art. 2. — Les montants forfaitaires visés à l'article 1er ci-dessus sont
retenus à la source et versés par l'employeur du salarié concerné à la
moyennes entreprises soumises au régime de la paten-
fin de chaque trimestre suivant les modalités à fixer par la Direction
te.(Ministère de l'Économie, Finances et Budget) générale des [impôts].
– Cet arrêté ministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter- Art. 3. — Le directeur général des [impôts] est chargé de l'exécution
me «contribution» dans la législation congolaise. du présent arrêté qui entre en vigueur à la date de sa signature.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 61


IMPÔTS • Impôts des expatriés
10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI

Impôts des expatriés

O.-L. 69-007 du 10 février 1969 — Impôt exceptionnel sur les rémunérations. — Personnel
expatrié. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
D.-L. 119-2000 du 9 septembre 2000 — Impôt personnel minimum de l'expatrié. —
Création . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
A.M. 024/CAB/MIN/FIN/2000 du 9 janvier 2001 — Impôt personnel minimum de
l'expatrié. — Application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63

10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI 69-007 relative à le montant brut des rémunérations payées en devises et en monnaie lo-
[l'impôt] exceptionnel sur les rémunérations versées par cale au personnel expatrié.
les employeurs à leur personnel expatrié. (J.O.Z., no 2, – La déclaration de l'impôt exceptionnel sur les rémunérations du personnel expatrié
15 janvier 1972, p. 52) est organisée par les articles 17 et 18 de la loi 004-2003 du 13 mars 2003 portant ré-
forme des procédures fiscales.
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
me «contribution» dans la législation congolaise.
– Depuis la promulgation de la loi 004-2003 du 13 mars 2003 portant réforme des DISPOSITIONS GÉNÉRALES
procédures fiscales (J.O.RDC., no spécial, 31 mars 2003), l'appellation «contribution
exceptionnelle sur les rémunérations versées par les employeurs à leur personnel ex-
patrié» doit être remplacée par l'appellation «impôt exceptionnel sur les rémunéra- Art. 9. — [L'impôt] exceptionnel est acquitté mensuellement dans
tions du personnel expatrié». les mêmes conditions et délais que [l'impôt] professionnel sur les ré-
er munérations.
Art. 1 . — Il est établi un [impôt] exceptionnel sur les rémunérations
versées par les employeurs à leur personnel expatrié. Art. 10. — Les dispositions applicables à [l'impôt] professionnel
sur les rémunérations en matière de contrôle, droit de rappel, recou-
Art. 2. — Base de [l'impôt]. — [L'impôt] est assis sur le montant des ré- vrement, garanties du Trésor, réclamations et recours, accroisse-
munérations payées par chaque employeur à son personnel expatrié.
ments, majorations et dispositions pénales le sont de plein droit à
[A.M. 045 du 22 janvier 1999, art. 5.— Entrent en ligne de compte les [l'impôt] exceptionnel.
rémunérations définies à l’article 47 de l’ordonnance-loi no69-0009
Art. 11. — L’annexe II à l’ordonnance-loi 68-013 du 6 janvier 1968
du 10 février 1969 telle que modifiée à ce jour à l’exception de celles
est abrogée. Toutefois, elle reste d’application pour les cotisations de
versées aux associés actifs ou à l’exploitant individuel.]
l’exercice 1968.
Art. 3. — Immunités. — Sont immunisés, les revenus énoncés à – Voy. l'O.-L. 68-013 du 6 janvier 1968 relative au budget (M.C., 1968, p. 652).
l’article 48 de la même ordonnance-loi.
Art. 12. — La présente ordonnance-loi est applicable à partir du
Art. 4. — Revenus imposables. — [L'impôt] est établi sur le montant 1er janvier 1969.
brut des rémunérations.
Art. 5. — Redevables de [l'impôt]. — [L'impôt] est dû par les personnes
physiques et par les sociétés qui payent les rémunérations.
9 septembre 2000. – DÉCRET-LOI 119-2000 p o r t a n t
Cet [impôt] ne peut être mis à la charge du bénéficiaire des rémuné-
rations. création d’un [impôt] personnel minimum pour expatrié.
(Présidence de la République)
Art. 6. [Arr. Dép. du 29 juin 1990, art. 1er. — Taux de [l'impôt]. — Le – Ce décret-loi n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.
taux de [l'impôt] exceptionnel sur les rémunérations est fixé à 33 %]. – La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
– L'éditeur fait observer que malgré l'existence du parallélisme des formes, le taux de me «contribution» dans la législation congolaise.
cet impôt a été ramené à 25 % par l'A.M. 082/CAB/MIN/ECO-FIN&BUD/2002 du
26 février 2002 (art. 1er). Art. 1er. — Il est créé un [impôt] personnel minimum à charge des
expatriés résidant en République démocratique du Congo et n’y
Art. 7. — Exemption. — Sont exemptés de [l'impôt] exceptionnel: exerçant aucune activité connue de l’administration des [impôts].
1°) les employeurs repris aux 1°) et 2°) de l’article 94. – de l’ordon- Art. 2. — Pour l’application de l’article 1er du présent décret-loi, il
nance-loi précitée; faut entendre par expatrié, toute personne physique adulte, de na-
tionalité étrangère, à l’exception des originaires des pays limitro-
2°) les employeurs visés aux 3°) et 4°) du même article 94. – pour les
phes qui sont assimilés aux nationaux, sous réserve de réciprocité.
rémunérations payées aux employés des organismes internationaux,
Est réputée non adulte, toute personne âgée de moins de 18 ans au
des ambassades, consulats et missions diplomatiques.
début de l’exercice.
Art. 8. — Déclaration. — La déclaration prévue à l’article 104, b, de
Art. 3. — [L'impôt] est annuel et payable par quotités trimestrielles.
l’ordonnance-loi précitée tient lieu de déclaration à [l'impôt] exception-
nel, obligation étant faite aux déclarants de mentionner expressément La quotité trimestrielle est fixée à 6000 Ff (Francs fiscaux).

62 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Impôts des expatriés
9 janvier 2001. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL

Le ministre ayant les finances dans ses attributions est habilité, en Art. 2. — Sont exemptées de [l'impôt] personnel minimum, les per-
cas de nécessité, à réajuster la quotité trimestrielle prévue à l’alinéa sonnes de nationalité étrangère ci-après:
précédent.
1° les originaires des pays limitrophes qui sont assimilés aux natio-
Cette imposition forfaitaire visée ci-dessus ne met pas obstacle au naux, sous réserve de réciprocité;
pouvoir de recherche et de recoupement reconnu à l’administration
2° toute personne âgée de moins de 18 ans et non émancipée au dé-
fiscale. Celle-ci peut, le cas échéant, imposer l’expatrié sur la base
but de l’exercice;
des revenus réellement acquis, s’ils doivent donner lieu à un [impôt]
supérieur à l’imposition forfaitaire. 3° les femmes mariées;
Art. 4. — Cet [impôt] est payé sur base d’une carte spécifique dé- 4° les étudiants.
nommée «Carte CPM expatrié» dont le modèle est déterminé par
Art. 3. — Cet [impôt] est annuel et payable, sous peine des pénali-
l’administration des contributions.
tés, par quotités trimestrielles respectivement au plus tard le
Art. 5. — Les dispositions applicables aux [impôts] cédulaires sur les 31 mars, le 30 juin, le 30 septembre et le 31 décembre de chaque
revenus en matière de contrôle, droit de rappel, recouvrement, garan- exercice.
ties du Trésor, réclamations et recours, pénalités et sanctions pénalités La quotité trimestrielle est fixée à 6.000 Ff.
le sont de plein droit en matière [d'impôt] personnel minimum pour
expatriés. Art. 4. — [L'impôt] personnel minimum pour expatrié est payé con-
– Sur ce point, voy. la loi 004-2003 du 13 mars 2003 portant réforme des procédures formément aux modalités légales en vigueur sur base d’une carte
fiscales. (J.O.RDC., n° spécial, 31 mars 2003). spécifique dénommée «carte CPM expatrié» dont le modèle est déter-
miné par l’administration fiscale et qui doit comporter les mentions
Art. 6. — Le ministre des Finances et Budget est chargé de l’exécution obligatoires ci-après:
du présent décret-loi qui sort ses effets à la date de sa signature.
• identité complète du contribuable (nom, prénom, adresse au Congo);
• nationalité d’origine;
• n° du passeport;
9 janvier 2001. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 024/CAB/MIN/ • n° de la carte de séjour.
FIN/2001 portant mesures d’application du décret-loi
119-2000 portant création d’un [impôt] personnel mini- Le coût de la «carte CPM expatrié» est de 15 Ff.
mum pour expatrié. (J.O.RDC., no spécial finances, février Art. 5. — Lorsque après recherche et recoupement entrepris par
2001, p. 68) l’administration fiscale, il apparaît qu’un expatrié relevant du régi-
– Cet arrêté ministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel. me de la CPM exerce une activité génératrice des revenus, il sera do-
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter- rénavant assujetti à [l'impôt] que requiert cette activité.
me «contribution» dans la législation congolaise.
Art. 6. — Les dispositions générales applicables aux [impôts] cédulai-
Art. 1er. — [L'impôt] personnel minimum institué par le décret-loi res sur les revenus le sont de plein droit en matière [d'impôt] personnel
119/2000 est à charge des expatriés. minimum pour expatrié.
Au sens du décret-loi évoqué ci-dessus, il faut entendre par expatrié, Art. 7. — Le directeur général des [impôts] est chargé de l’exécution
toute personne physique adulte, de nationalité étrangère. du présent arrêté qui sort ses effets à la date de sa signature.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 63


IMPÔTS • Impôt réel
10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI

Impôt réel

O.-L. 69-006 du 10 février 1969 — Impôt réel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64


A.M. 055 du 29 mars 1969 — Impôt réel. – Mesures d’exécution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
Ord. 79-112 du 9 mai 1979 — Frais en matière foncière, immobilière, cadastrale et de
régime des eaux et d’enregistrement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
O.-L. 88-029 du 15 juillet 1988 — Taxe spéciale de circulation routière . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
Circ. dép. 3733 du 27 novembre 1989 — Taxe spéciale de circulation routière. —
Exonération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
Circ. min. 002/98 du 7 avril 1998 — Véhicules automoteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
Arr. intermin. CAB/MIN/ECO-FIN&BUD/AF.F-E.T/063/2001 du 21 novembre 2001 —
Frais en matière foncière, immobilière, cadastrale et de régime des eaux et
d’enregistrement. — Fixation des tarifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
Arr. intermin. CAB/MIN/ECO-FIN&BUD/AF.F-E.T/064/2001 du 21 novembre 2001 — Ville
de Kinshasa. — Prix de référence, loyers et redevances des parcelles domaniales . . . . . . 83

10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI 69-006 – [Impôt] 1° à l’État, aux régions, aux villes, aux zones, aux circonscriptions
réel. (M.C., 1969, p. 475) administratives, ainsi qu’aux offices et autres établissements publics
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
de droit zaïrois n’ayant d’autres ressources que celles provenant de
me «contribution» dans la législation congolaise. subventions budgétaires;
– L'éditeur attire l'attention des lecteurs sur les conséquences de la réforme des pro- 2° a) aux institutions religieuses, scientifiques ou philanthropiques
cédures fiscales intervenues en vertu de la loi 004-2003 du 13 mars 2003. Les dispo-
et satisfaisant aux conditions requises par le décret-loi du
sitions relatives respectivement aux obligations déclaratives, au contrôle, au recou-
vrement, aux pénalités ainsi qu'aux réclamations et recours sont désormais régies par 18 septembre 1965;
le texte précité. Cependant, à titre transitoire, les procédures fiscales applicables
avant l'entrée en vigueur de la loi 004-2003 restent d'application dans certains servi-
b) aux associations privées ayant pour but de s’occuper d’œuvres re-
ces de l'Administration des impôts. Elles sont à déterminer par voie réglementaire. ligieuses, scientifiques ou philanthropiques qui ont reçu la person-
nalité civile par application de l’article 2 du décret du 28 décembre
1888 et visées à l’article 5 du décret-loi du 18 septembre 1965;
c) aux établissements d’utilité publique créés par application du dé-
TITRE I er cret du 19 juillet 1926;

DES BASES DE [L'IMPÔT] RÉEL d) aux associations sans but lucratif ayant pour fin de s’occuper
d’œuvres religieuses, sociales, scientifiques ou philanthropiques qui
ont reçu la personnalité civile en vertu de décrets spéciaux;
Art. 1er. — Il est établi un [impôt] réel annuel sur les bases suivantes:
• la superficie des propriétés foncières bâties et non bâties situées au 3° aux États étrangers et affectés exclusivement à l’usage de bu-
Congo; reaux d’ambassades ou de consulats, ou au logement d’agents ayant
le statut d’agents diplomatiques ou consulaires. Cette exemption
• les véhicules; n’est consentie que sous réserve de réciprocité;
• la superficie des concessions minières et d’hydrocarbures. 4° [O.-L. 87-075 du 4 octobre 1987, art. 1er. — aux personnes physi-
ques dont les revenus nets imposables annuels sont égaux ou infé-
rieurs au plafond de la huitième tranche de revenus du barème visé
à l’article 84 de l’ordonnance-loi 69-009 du 10 février 1969 relative
TITRE II à [l'impôt] cédulaire sur les revenus, telle que modifiée par l’ordon-
[IMPÔT] SUR LA SUPERFICIE DES PROPRIÉTÉS nance-loi 89-016 du 18 février 1989, ou à toute somme proportion-
FONCIÈRES BÂTIES OU NON BÂTIES OU «[IMPÔT] nellement équivalente pour les périodes inférieures à un an à condi-
FONCIER» tion de faire la preuve du paiement de [l'impôt] professionnel sur les
rémunérations ou de [l'impôt] personnel minimum.]
Art. 2bis. [O.-L. 87-075 du 4 octobre 1987, art. 2. — Sont exemptées
CHAPITRE Ier de [l'impôt] foncier, pour l’immeuble ou l’un des immeubles affecté
DES EXEMPTIONS ET EXONÉRATIONS à l’habitation principale, les personnes qui, au 1er janvier de l’année
d’imposition, sont âgées de plus de 55 ans et les veuves, à condition:
Art. 2. — Sont exemptées de [l'impôt] foncier, les propriétés apparte- a) qu’elles occupent leur habitation principale soit seules, soit avec
nant: des personnes considérées comme à leur charge au sens de l’article

64 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Impôt réel
10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI

90 de l’ordonnance-loi 69-009 du 10 février 1969, soit avec toute Art. 9. — [L'impôt] foncier est dû par le propriétaire, même si par la
autre personne de même condition d’âge ou de situation; convention de bail, le locataire s’est engagé à le payer et si cette cir-
constance a été portée à la connaissance de l’administration.
b) que leurs revenus imposables à [l'impôt] cédulaire sur les revenus
soient égaux ou inférieurs au plafond de la huitième tranche du barè- Art. 10. — Le paiement intégral de [l'impôt] foncier incombe au
me visé à l’article 84 de l’ordonnance-loi 69-009 du 10 février 1969, propriétaire. L’administration n’intervient pas pour effectuer la ré-
telle que modifiée par l’ordonnance-loi 89-016 du 18 février 1989; partition éventuelle de [l'impôt] entre propriétaires et locataires.
c) qu’elles se conforment aux dispositions des articles 28 et 36 de Art. 11. — § 1er. En cas de mutation d’une propriété par suite de
l’ordonnance-loi 69-006 du 10 février 1969.] vente ou de toute autre cause, le nouveau propriétaire est tenu d’en
Art. 3. [O.-L. 87-075 du 4 octobre 1987, art. 3. — L’exonération de faire la déclaration, à l’administration des [impôts], dans un délai
[l'impôt] foncier est consentie aux immeubles ou parties d’immeubles: d’un mois prenant cours à la date de ladite mutation.

1° affectés par le propriétaire, exclusivement à l’agriculture ou à l’éle- À défaut, le nouveau propriétaire est tenu au paiement de tous les
vage, y compris les bâtiments ou parties de bâtiments qui servent à la [impôts] fonciers restant dus relatifs à l’immeuble, solidairement
préparation des produits agricoles ou d’élevage, à la condition que avec l’ancien propriétaire.
ceux-ci proviennent de l’exploitation du contribuable dans une pro- § 2. La déclaration visée au paragraphe 1er doit être appuyée de la co-
portion au moins égale à 80 % de l’ensemble des produits traités; pie, certifiée conforme à l’original, du document apportant la preuve,
2° qu’un propriétaire, ne poursuivant aucun but de lucre, aura affecté: à la satisfaction de l’administration, du changement de titulaire des
biens imposables.
a) soit à l’exercice d’un culte public, soit à l’enseignement, soit à la re-
cherche scientifique, soit à l’installation d’hôpitaux, d’hospices, de cli- Art. 12. — Le recouvrement de [l'impôt] foncier compris au rôle au
niques, de dispensaires ou d’autres œuvres analogues de bienfaisance; nom de l’ancien propriétaire d’un immeuble ayant changé de titulai-
re, peut être poursuivi, en vertu du même rôle, à charge du débiteur
b) à l’activité normale des chambres de commerce qui ont obtenu la
effectif de [l'impôt].
personnalité civile;
Ce débiteur reçoit un nouvel exemplaire de l’avertissement extrait
c) à l’activité sociale des sociétés mutualistes et des unions profes-
portant qu’il est délivré en vertu de la présente disposition.
sionnelles qui ont obtenu la personnalité civile, à l’exception des lo-
caux servant au logement, à un débit de boissons ou à un commerce
quelconque.
Le titulaire du département ayant les finances dans ses attributions CHAPITRE III
détermine les conditions auxquelles lesdites sociétés ou associations DE LA DÉTERMINATION DU TAUX DE [L'IMPÔT]
doivent se soumettre.]
Art. 4. — [L'impôt] foncier n’est pas établi en ce qui concerne la su- Art. 13. [A.M. 081/CAB/MIN/ECO-FIN&BUD/2002 du 26 février
perficie des terrains qu’un propriétaire, ne poursuivant aucun but de 2002, art. 1er. — Il est institué, à titre [d'impôt] foncier sur les pro-
lucre, aura affectés à l’une des fins visées aux litteras a), b) et c) du 2° priétés bâties et non bâties, un [impôt] forfaitaire annuel, dont le
du 2e alinéa de l’article 3. montant varie suivant la nature des immeubles et le rang des locali-
tés. Toutefois, en ce qui concerne les villas situées dans les localités
Art. 5. — Des exonérations de [l'impôt] foncier peuvent être accor- de 1er, 2e, 3e et 4e rangs, [l'impôt] foncier est imposé en fonction de
dées en vertu des dispositions du Code des investissements ou par la superficie bâtie.]
des conventions spéciales.
§ 1er. [A.M. 62/CAB/MIN/FIN/99 du 19 octobre 1999, art.1er.— [L'im-
Art. 6. — L’exonération mentionnée à l’article précédant ne dis- pôt] foncier sur la superficie des villas est calculé aux taux ci-après,
pense pas les bénéficiaires des obligations imposées par la présente par mètre carré de superficie:
ordonnance-loi, et notamment de celles relatives à la déclaration.
a) dans les localités dites de premier rang:
Art. 7. [O.-L. 70-087 du 23 décembre 1970 , art. 1er . — Au surplus,
l’exonération mentionnée à l’article 5 n’est maintenue qu’à la condi- • villa: 1,50 Ff/m2;
tion que les bénéficiaires ne se trouvent pas dans l’un des cas prévus b) dans les localités dites de deuxième rang:
par l’article 56, alinéas 2, 3 et 4.]
• villa: 1 Ff/m2;
c) dans les localités dites de troisième rang:
CHAPITRE II
• villa: 0,50 Ff/m2;
DES REDEVABLES
d) dans les localités dites de quatrième rang:
Art. 8. — [L'impôt] foncier est dû par le titulaire du droit de proprié- • villa: 0,30 Ff/m2.
té, de possession, d’emphytéose, de superficie, de cession, de conces-
sion ou d’usufruit des biens imposables, ainsi que par les personnes § 2. [L'impôt] forfaitaire annuel est fixé comme suit:
occupant, en vertu d’un bail, des biens immobiliers faisant partie I. Propriétés bâties
soit du domaine privé de l’État, des provinces, des villes et des com-
munes, soit du patrimoine des circonscriptions. A. En ce qui concerne les localités de 1er rang

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10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI

• 75 Ff par étage pour les immeubles appartenant aux personnes CLASSEMENT DES LOCALITÉS – TAUX APPLICABLES AUX
morales; IMMEUBLES BÂTIS SITUÉS DANS LES LOCALITÉS DE 2e, 3e ET 4e
• 37,5 Ff par étage pour les immeubles appartenant aux personnes RANGS ET AUX PROPRIÉTÉS NON BÂTIES
physiques et situés à Kinshasa;
• 30 Ff par étage pour les immeubles appartenant aux personnes A
physiques et situés à l’intérieur du pays; Rangs des localités
• 75 Ff pour les appartements;
I. [A.M. 19/CAB/MIN/FIN/97 du 8 octobre 1997, art. 1er. — Localités
• 11 Ff pour les autres immeubles. dites de premier rang
B. En ce qui concerne les localités de 2e rang: A) Ville de Kinshasa
• 37,50 Ff par étage pour les immeubles appartenant aux personnes • commune de la Gombe: tous les quartiers;
morales;
• commune de Limete: tous les quartiers, à l’exclusion des quartiers
• 22,50 Ff par étage pour les immeubles appartenant aux personnes Mombele, Musoso, Salongo et Kingabwa village;
physiques et situés à Kinshasa;
• commune de Ngaliema: les quartiers Ma-campagne, IPN, Binza pi-
• 19 Ff par étage pour les immeubles appartenant aux personnes geon; Monts fleuris, avenue des Écuries, quartier Mampeza, quartier
physiques et situés à l’intérieur du pays; Golf, quartier Mimoza, quartier Utexafrica, quartier G.B., & Baramo-
to, quartier Chanic & environs;
• 37,50 Ff pour les appartements;
• commune de Barumbu: quartier Bon-marché (de l’avenue de l’aé-
• 7,50 Ff pour les autres immeubles.
rodrome jusqu’au pont Bitshaku Tshaku);
C. En ce qui concerne les localités de 3e rang:
• commune de Lemba: quartier Gombele.
• 30 Ff par étage pour les immeubles appartenant aux personnes B) Autres provinces
morales;
• Bas-Congo: Matadi:
• 11 Ff par étage pour les immeubles appartenant aux personnes
physiques et situés à Kinshasa; quartier Soyo (ville haute);

• 7,50 Ff par étage pour les immeubles appartenant aux personnes centre commercial (ville basse);
physiques et situés à l’intérieur du pays; • Katanga: Lubumbashi:
• 18,75 Ff pour les appartements; commune de Lubumbashi;
• 7,5 Ff pour les autres immeubles. • Sud-Kivu: Bukavu :
D. En ce qui concerne les localités de 4e rang: commune d’Ibanda;
• 22,50 Ff par étage pour les immeubles appartenant aux personnes • Nord-Kivu: Goma:
morales;
centre commercial et résidentiel;
• 7,50 Ff par étage pour les immeubles appartenant aux personnes
physiques et situés à Kinshasa; quartier Himbi;

• 4 Ff par étage pour les immeubles appartenant aux personnes phy- • Kasaï-oriental: Mbuji-Mayi:
siques et situés à l’intérieur du pays; quartier Miba;
• 11 Ff pour les appartements; • Province orientale: Kisangani:
• 1,50 Ff pour les autres immeubles. commune Makiso;
II. Propriétés non bâties quartier industriel Tshopo;
A. 30 Ff pour les terrains situés dans les localités de 1er rang; quartier Mangobo.
e
B. 7,50 Ff pour les terrains situés dans les localités de 2 rang à Kins- C) les aéroports internationaux et les ports maritimes.
hasa;
II. Localités dites de deuxième rang
• 4,50 Ff pour les terrains situés dans les localités de 2 e rang à l’inté-
A) Ville de Kinshasa
rieur du pays;
• commune de Matete: quartier de Marais;
C. 2 Ff pour les terrains situés dans les localités de 3 e rang à l’inté-
rieur du pays; • commune de Lingwala: quartier Boyata, quartier Golf;
e rang à Kinshasa;
• 3 Ff pour les terrains situés dans les localités de 3 • commune de Lemba: camp Riche, cité Salongo;
D. 1,50 Ff pour les terrains situés dans les localités de 4 e rang.] • commune de Limete: quartier Salongo;

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• commune de Selembao: • commune de Lemba: tous les quartiers, à l’exception des quartiers
Gombele, camp Riche et Salongo;
Cité verte, quartier Ngafani I (500 m de la grande route à partir de
l’avenue de l’École, jonction avec l’avenue Lilas); • commune de Bandalungwa: tous les quartiers;
Quartier Ngafani II (500 m de la grande route à partir de Fwakin jus- • commune de Kinshasa: tous les quartiers;
qu’a l’entrée habitat);
• commune de Barumbu: tous les quartiers, à l'exeption du quartier
Quartier Ngafani III (500 m de la grande route à partir de l’habitat Bon marché;
jusqu’au début cité Verte). • commune de Lingwala: tous les quartiers, à l’exception des quar-
• commune de Mont Ngafula: tiers Boyata et Golf;

Cité maman Mobutu; quartier Mama Yemo (1,50 km de la grande • commune de Matete: tous les quartiers, à l’exception du quartier
route depuis le triangle jusqu’au domaine Liyolo), quartier Munongo des marais;
(300 m de la grande route), quartier Masanga Mbila (1,50 km de la • commune de Ngiri-Ngiri: tous les quartiers;
grande route depuis domaine Liyolo jusqu’à l’avenue des Écologistes).
• commune de Masina: quartier sans fil;
• commune de Kintambo: quartier Jamaïque et centre commercial.
• commune de Ndjili: quartiers 1, 2, 3, 4, 7 et 12;
B) Autres provinces
• commune de Mont Ngafula: tous les quartiers, à l’exception des
• Bas-Congo: Matadi: quartiers mama Yemo et cité maman Mobutu;
commune de Matadi; C) Les autres ports et aéroports aménagés en matériaux durables.
• Orientale: B) Autres provinces
Bunia: centre commercial, 1. Bas-Congo: Mwanda (1 km à partir du littoral), Mbanza-Ngungu,
Inkisi, Boma (commune de Nzadi );
Isiro: quartier Raquette;
2. Sud-Kivu: Uvira: quartier Mulongwe, Bukavu: communes de Bagi-
• Nord-Kivu: Goma:
ra et Kadutu;
Butembo (centre commericial, quartier M.G.L.);
3. Nord-Kivu: Goma (quartier Katindo gauche);
Beni (centre commercial); quartier Boeken.
4. Maniema: Kindu (centre ville), Kalima: (cité Kalima);
• Équateur: 5. Katanga: ville de Kipushi, Kamina/ville, Kalemie et Lubumbashi
Gbadolite (centre ville); (commune de Rwashi);

Mbandaka (centre ville); 6. Bandundu: ville de Bandundu (quartier Salongo), Kikwit (à l’ex-
ception de la ville basse et du plateau);
• Katanga: Lubumbashi:
7. Kasaï-occidental: Kananga: quartier Bianchi, Ilebo et Tshikapa;
commune de Kapemba;
8. Kasaï-oriental: Mbuji-Mayi nouvelle ville et commune de Bipemba
Likasi: centre ville; (à l’exception du quartier Miba), Mwene-Ditu, centre ville, Lusambo,
Kolwezi: centre ville; Ngandajika, Kabinda et Lodja;
9. Équateur: Bumba (centre commercial), Boende (centre commer-
• Bandundu: Kikwit: commune de Kikwit: plateau et ville basse;
cial), Basankusu (centre commercial) et Mbandaka (à l’exception du
• Kasaï-occidental: Kananga: centre ville); Gemena (centre ville);
quartier Kananga II; 10. Orientale: Bunia (quartier de Nyakasanza), quartier Yabiyaya et
quartier Mujipela.
quartier industriel;
IV. Localité de 4e rang
centre ville.
Toutes les localités ou parties de localités non reprises ailleurs.]
C) Les ports fluviaux de Kinshasa et de Kisangani
III. Localités de troisième rang
B
A) Ville de Kinshasa
Taux forfaitaires
• commune de Kalamu: tous les quartiers;
• commune de Kasa Vubu: tous les quartiers;
Art. 14. [A.M. 20/CAB/MIN/FIN/97 du 8 octobre 1997, art. 2. — Les
fractions de mètre carré sont négligées pour l’assiette de [l'impôt].]
• commune de Kintambo: tous les quartiers, à l’exception de ceux re-
pris aux 1er et 2e rangs et le camp Luka;
Art. 15. [A.M. 20/CAB/MIN/FIN/97 du 8 octobre 1997, art. 2. — La
superficie imposable est celle qui est déterminée par les parois exté-
• commune de Limete: quartier Musoso; rieures du bâtiment ou de la construction.

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En l’absence de parois extérieures, la superficie imposable est déter- de «partie d’immeuble indépendante pouvant faire l’objet d’un con-
minée en fonction des limites fictives résultant de la projection or- trat de location distinct». Le présent article vise notamment le cas
thogonale sur le sol des bords du toit qui surmonte le bâtiment ou des buildings, maisons jumelles et immeubles à appartements mul-
la partie du bâtiment.] tiples.
Art. 16. [A.M. 20/CAB/MIN/FIN/97 du 8 octobre 1997, art. 2. — Est § 2. En cas de changement de propriétaire en cours d’année, par sui-
également comprise dans la superficie imposable, la superficie des te de vente, donation, héritage, etc., les périodes éventuelles d’inoc-
vérandas, des perrons, des galeries, des balcons, des terrasses.] cupation ou d’improductivité totales dans le chef de chacun des pro-
priétaires sont à additionner, la situation de l’immeuble devant,
Art. 17. [A.M. 20/CAB/MIN/FIN/97 du 8 octobre 1997, art. 2. — La pour l’application de l’article 25, être examinée dans le cadre de l’an-
superficie de chacune des parties d’un bâtiment ou d’une construc- née entière.
tion, soit caves, rez-de-chaussée, étages, combles, entre en ligne de
compte pour la détermination de la superficie imposable totale du Le titulaire du droit de propriété au 1er janvier est seul habilité à con-
bâtiment ou de la construction.] tester la cotisation, et sa réclamation peut viser la période de l’année
pendant laquelle il n’exerce plus le droit de propriété sur l’immeu-
Art. 18. [A.M. 20/CAB/MIN/FIN/97 du 8 octobre 1997, art. 2. — ble. Le dégrèvement éventuel est à ordonner en sa faveur, même si
Sont seuls imposables les terrains non bâtis sis dans les circonscrip- les causes du dégrèvement ont été appréciées, en tout ou partie,
tions urbaines.] dans le chef du nouveau titulaire.
Art. 19 et 20. [Abrogés par l’O.-L. 87-075 du 4 octobre 1987, art. 6.]

CHAPITRE V
CHAPITRE IV DE LA DÉCLARATION DES ÉLÉMENTS IMPOSABLES
PÉRIODE IMPOSABLE ET DÉBITION DE [L'IMPÔT]
– Sur ce point voy. la loi 004-2003 du 13 mars 2003 portant réforme des procédures
fiscales (J.O.RDC., no spécial, 31 mars 2003).
Art. 21. — [L'impôt] foncier est dû pour l’année entière sur la su-
perficie imposable existant au 1er janvier de l’année qui donne son Art. 28. — Toute personne physique ou juridique est tenue de
nom à l’exercice fiscal, sans que la mutation de propriété dans le souscrire chaque année une déclaration énonçant tous les éléments
cours de ladite année puisse donner lieu à dégrèvement. imposables ou exemptés, visés par le présent titre.
Art. 22. — L’exercice fiscal coïncide avec l’année civile. Art. 29. — Toutefois, sont dispensés de souscrire la déclaration vi-
sée à l’article 28, les propriétaires cités à l’article 2.
Art. 23. — Les immeubles nouvellement construits ou notable-
ment modifiés sont imposables d’après leur superficie nouvelle, à Art. 30. — La déclaration doit être conforme au modèle arrêté par
partir du 1er janvier qui suit leur occupation ou leur transformation. la direction des [impôts].
Art. 24. — Le propriétaire est tenu de déclarer au vérificateur des Art. 31. — La formule de déclaration est délivrée gratuitement par
[impôts] l’occupation ou la transformation des immeubles nouvelle- l’administration.
ment construits, reconstruits ou notablement modifiés, dans un délai
d’un mois prenant cours à partir de la date de cette occupation ou Art. 32. — La déclaration souscrite par le redevable ou son repré-
transformation. Il est tenu de joindre à sa déclaration le plan de l’im- sentant doit énoncer les éléments dont il est propriétaire.
meuble nouvellement construit, reconstruit ou notablement modifié. Art. 33. — Les déclarations doivent mentionner toutes les indications
Pour l’application du présent article, sont considérées comme modi- nécessaires à l’application de la présente ordonnance-loi.
fications notables celles qui sont susceptibles d’entraîner une aug- Art. 34. — Si le déclarant est illettré, il apposera l’empreinte digitale
mentation ou une diminution de la superficie imposable d’au moins du pouce droit à l’endroit de la déclaration réservé pour sa signature.
20 %.
Art. 35. — La déclaration remplie, datée et signée doit être remise
Art. 25. — Dégrèvement proportionnel de [l'impôt] foncier est ac- au vérificateur des [impôts] dans le ressort duquel se trouvent les élé-
cordé sur réclamation du contribuable introduite avant l’expiration
ments imposables, avant le 1er avril de l’année de l’exercice, pour les
des délais de réclamation, dans le cas où un immeuble bâti, non
éléments dont le redevable est propriétaire au 1er janvier.
meublé, est resté totalement inoccupé et totalement improductif de
revenus pendant au moins cent quatre-vingts jours consécutifs dans Art. 36. — § 1er. Sauf notification contraire du contribuable avant
le courant de l’année d’imposition, et pour autant que le contribua- le 1er janvier de l’année de l’exercice, les plus récentes déclarations
ble ait avisé l’administration des [impôts] dans les deux mois du dé- sont valables pour les années suivantes.
but de la vacance.
Toutefois, l’administration des [impôts] peut procéder chaque an-
Art. 26. — Lorsque la date d’expiration du délai de réclamation se si- née ou périodiquement au renouvellement partiel ou général des
tue avant la fin de l’année pour laquelle [l'impôt] est levé, la réclamation déclarations.
visée à l’article 25 peut être valablement introduite dans le mois qui suit
l’expiration de ladite année. § 2. En cas de perte ou d’acquisition d’une des exemptions visées
aux articles 2 à 5, le propriétaire est tenu d’en faire la déclaration à
Art. 27. — § 1er. Pour l’application de la disposition faisant l’objet l’administration des [impôts], dans un délai d’un mois prenant cours
de l’article 25, le terme «immeuble» doit être interprété dans le sens à la date de perte ou d’acquisition de ladite exemption.

68 Tome V Édition 2003 – © Larcier


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10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI

Art. 37. — Les redevables de [l'impôt] foncier doivent souscrire une 12° les machines-outils;
déclaration par localité et par ressort de vérification.
13° les véhicules à moteur utilisés exclusivement à l’essai par les fa-
Cette déclaration doit mentionner distinctement: bricants ou marchands ou par leurs employés;
– tous les bâtiments, imposables ou non, situés sur une même parcelle; 14° les véhicules utilisés par des personnes qui n’ont ni domicile, ni ré-
sidence, ni établissement au Congo, et qui n’y exercent aucune activité
– la superficie de chaque parcelle. lucrative;
Art. 38. — Les formulaires de déclaration sont distribués aux con- 15° les navires de mer voyageant au long cours et les navires employés
tribuables en temps opportun. Toutefois, la non-réception de formu- au grand cabotage, c’est-à-dire tous ceux qui, dans leurs voyages pério-
laires ne dispense pas les contribuables de souscrire les déclarations diques, dépassent la latitude du cap Lopez ou celle du cap Frio;
requises dans les délais prescrits. Ils doivent, dans ce cas, demander
les formulaires nécessaires à l’administration des [impôts]. 16° les voiliers.
Le ministre des Finances détermine les obligations auxquelles doi-
vent souscrire les fabricants et les marchands pour bénéficier de
l’exemption visée au 13° ci-dessus.
TITRE III
[IMPÔT] SUR LES VÉHICULES
CHAPITRE II
DES REDEVABLES
CHAPITRE Ier
DES EXONÉRATIONS Art. 40. — [L'impôt] sur les véhicules est dû par les personnes phy-
siques ou juridiques qui utilisent un ou plusieurs véhicules.
Art. 39. — [L'impôt] sur les véhicules n’est pas établi en ce qui con-
cerne:
1° les véhicules appartenant à l’État, aux provinces, aux villes, aux
Dispositions nouvelles
communes, aux circonscriptions administratives, ainsi qu’aux offi-
ces et aux établissements publics de droit congolais n’ayant d’autres [Arr. dép. 0034 du 4 avril 1981. — Hormis les véhicules appartenant
ressources que celles provenant de subventions budgétaires; aux personnes physiques ou morales exemptées par la loi ou des
conventions particulières, tous les véhicules immatriculés en IT sont
2° les véhicules appartenant aux institutions, associations et établis- imposables à [l'impôt] sur les véhicules après un délai de 3 mois à
sements visés à l’article 2-2° de la présente ordonnance-loi; compter de l’attribution du numéro dans la série IT.
3° les véhicules appartenant aux États étrangers, et affectés exclusi- [L'impôt] réel sur les véhicules est dû par les offices et autres établis-
vement à l’usage d’agents ayant le statut d’agents diplomatiques. sements publics disposant de ressources autres que les subventions
Cette exemption n’est consentie que sous réserve de réciprocité; de l’État, nonobstant les dispositions contraires pouvant figurer
4° les véhicules appartenant aux organismes internationaux et utili- dans leurs statuts.]
sés exclusivement pour les besoins desdits organismes;
5° les véhicules appartenant aux membres du corps diplomatique CHAPITRE III
étranger de même qu’aux consuls et agents consulaires accrédités
au Congo, à la triple condition: DE LA DÉTERMINATION DU TAUX DE [L'IMPÔT]
a) qu’ils soient sujet de l’État qu’ils représentent; Art. 41. [A.M. 081/CAB/MIN/ECO-FIN&BUD/2002 du 26 février
b) que les gouvernements dont ils sont les mandataires accordent la 2002, art 2. — Le taux de [l'impôt] sur les véhicules est fixé comme suit:
même immunité aux agents diplomatiques et consulaires congolais;
c) qu’en ce qui concerne les agents consulaires, ils n’exercent aucune A. Motocycles: 5 Ff.
activité professionnelle autre; B. véhicules automobiles utilitaires
- de moins de 2.500 KGS: 9 Ff;
6° les dépanneuses;
- de moins de 2.500 KGS à 10.000 KGS: 14 Ff;
7° les véhicules servant à la manutention, au transport ou à la trac- - de plus de 10.000 KGS: 17 Ff.
tion dans l’enceinte des gares, des ports et des aérodromes; C. Véhicules de tourisme:
8° les cyclomoteurs d’une cylindrée n’excédant pas 50 cm3; 1° Appartenant aux personnes physiques
- de 01 à 10 chevaux-vapeurs: 14 Ff;
9° les véhicules à traction ou à propulsion humaine ou animale;
- de 11 à 15 chevaux-vapeurs: 17 Ff;
10° les véhicules à moteur équipés spécialement pour l’extinction - de plus de 15 chevaux-vapeurs: 21 Ff.
des incendies; 2° Appartenant aux personnes morales:

11° les auto-ambulances et les véhicules utilisés exclusivement com- - de 01 à 10 chevaux-vapeurs: 23 Ff;
me moyens de locomotion personnelle par les grands invalides ou - de 11 à 15 chevaux-vapeurs: 29 Ff;
par les infirmes; - de plus de 15 chevaux-vapeurs / 44 Ff.

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10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI

D. Véhicules tracteurs Imposables selon le cas, aux Pour les bateaux et canots pourvus d’un moteur utilisant des carbu-
taux prévus sous les litteras B rants puissants (essence, benzol, etc.) le coefficient K est fixé à 2 et le
et C ci-dessous. nombre de tours à 4.500.
E. Bateaux et embarcations à propulsion mécanique 6 Ff par cheval-vapeur.
servant exclusivement ou accessoirement au transport Pour les bateaux et canots pourvus d’un moteur utilisant des carbu-
de personnes: rants faibles (huiles lourdes, huiles brutes, etc.), le coefficient K est
F. Bateaux et embarcations servant exclusivement 4 Ff par cheval-vapeur. fixé à 4 et le nombre de tours à 1.500.
au transport de marchandises, au remorquage ou au
touage: Pour les bateaux et canots pourvus d’une machine à vapeur à simple
G. Baleinières, barges et autres embarcations remor- 9 Ff par mètre cube de jauge
expansion, le coefficient K est fixé à 6 et le nombre de tours est pris
quées: nette indiquée au certificat de égal au nombre de coups doubles déclaré ou constaté; s’il s’agit
jaugeage. d’une machine à double expansion, le coefficient K est ramené à 3.
H. Bateaux et embarcations de plaisance à propulsion 17 Ff par cheval-vapeur.]
Les alésages et courses doivent être exprimés à moins d’un millimètre
mécanique:
près.
– L'éditeur attire l'attention du lecteur sur l'existence du décret 038/2002 du 10 avril Les fractions de cheval-vapeur sont forcées ou négligées suivant
2002 qui fixe la taxe spéciale de circulation comme suit:
qu’elles dépassent ou non la moitié.
«Art. 1er. Les taux de la taxe spéciale de circulation routière prévus à
l'article 4 de l'ordonnance-loi 88-029 du 15 juillet 1988 telle que modifiée Le contrôle du poids des véhicules et la vérification des éléments dé-
et complétée à ce jour sont fixés comme suit: clarés pour la détermination de la puissance imposable s’opèrent au
moyen des indications des factures, catalogues et notices descriptives
A. Motocycles: 6Ff;
ou de tous autres documents dont le caractère sera reconnu probant
B. Véhicules automobiles utilitaires: par l’administration des [impôts]. Toutefois, cette administration
• d'un poids inférieur à 2.500 kg : 20Ff; pourra aussi faire déterminer le poids du véhicule par pesage. Dans le
cas où le pesage ferait apparaître une inexactitude de plus de 10 % du
• de 2.500 kg à 10.000 kg : 25 Ff;
poids déclaré, les frais de pesage seront à charge du redevable.
C. Véhicules de tourisme :
1) appartenant aux personnes physiques
• de 01 à 10 chevaux-vapeur (CV) : 6 Ff; CHAPITRE IV
• de 11 à 15 chevaux-vapeur : 11 Ff; PÉRIODE IMPOSABLE ET DÉBITION DE [L'IMPÔT]
• de plus de 15 chevaux-vapeur : 12 Ff;
2) appartenant aux personnes morales Art. 43. — [L'impôt] sur les véhicules est dû pour l’année entière
s’ils sont utilisés au cours du mois de janvier.
• de 01 à 10 chevaux-vapeur (CV): 12 Ff;
• de 11 à 15 chevaux-vapeur : 25 Ff; Art. 44. — [L'impôt] sur les véhicules n’est dû que pour un douziè-
me par mois ou fraction de mois si l’usage commence après le mois
• de plus de 15 chevaux-vapeur : 37 Ff.»
de janvier.
Art. 42. — Le calcul de la puissance imposable des moteurs s’effec- Art. 45. — En cas de cessation d’usage d’un véhicule dans le cou-
tue au moyen de la formule: rant de l’année, le contribuable a droit, dans les conditions fixées par
le commissaire d’État aux Finances, au dégrèvement de la partie de
P = 4 Cy + Poids
[l'impôt] correspondant à la période qui suit le mois au cours duquel
400
a eu lieu cette cessation d’usage.
Cy: représente la cylindrée totale du moteur. Elle doit être exprimée en litres et en
décilitres, les fractions de décilitre étant forcées ou négligées suivant qu’elles
dépassent ou non la moitié.
Poids: représente le poids du véhicule complet en ordre de marche, c’est-à-dire avec CHAPITRE V
la carrosserie, l’équipement, les accessoires et le plein de carburant, de graisse DE LA DÉCLARATION DES ÉLÉMENTS IMPOSABLES
et d’eau.
Les fractions de centaine de kilogrammes sont forcées ou négligées suivant
qu’elles dépassent ou non la moitié. Art. 46. — Les redevables de [l'impôt] sur les véhicules doivent
souscrire une déclaration par véhicule.
La puissance imposable des bateaux et embarcations à moteur se Art. 47. [Arr. dép. 020 du 3 mars 1988. — La déclaration doit être
calcule suivant la formule: conforme au modèle arrêté par l’administration des [impôts].]
P = K d2 CNn Art. 48. — La déclaration remplie, datée et signée, est remise au re-
ceveur des [impôts] de la région dans laquelle l’usager réside ou, s’il
réside à Kinshasa, au receveur des [impôts] de cette ville.
P: représente la puissance imposable en chevaux vapeur;
K: représente un coefficient qui varie de 2 à 6 suivant les particularités du moteur; La remise de cette déclaration doit s’effectuer préalablement à la
d: représente l’alésage des cylindres en mètres: mise en usage dans le courant d’une année.
C: représente la course des pistons en mètres;
N: représente le nombre de cylindres; Si le déclarant est illettré, il apposera l’empreinte digitale de son
n: représente le nombre de tours du moteur par minute. pouce droit à l’endroit de la déclaration réservé pour la signature.

70 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Impôt réel
10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI

Art. 49. — L’administration des [impôts] pourra procéder périodi- taux en francs congolais équivalent à 0,04 USD par hectare pour la
quement au renouvellement partiel ou général des déclarations en- première année, en francs congolais équivalent à 0,06 USD par hec-
registrées. Dans ce cas, les formules seront distribuées en temps op- tare pour la deuxième année, en francs congolais équivalent à
portun aux contribuables. 0,07 USD par hectare pour la troisième année et en francs congolais
équivalent à 0,08 USD par hectare pour les autres années suivantes.]
Ceux-ci ne pourront toutefois pas faire état de la non-réception pour
être dispensés du renouvellement de leurs déclarations. [L'impôt] est dû pour l’année entière si les éléments imposables exis-
tent dès le mois de janvier. Aucun impôt n’est dû pour les conces-
Ils devront, dans ce cas, réclamer les formules nécessaires à l’admi-
sions accordées après le 31 janvier.
nistration des [impôts].
Tout redevable de [l'impôt] sur la superficie des concessions doit re-
Art. 50. — Lorsqu’une personne commence à utiliser des véhicules
mettre par écrit, avant le 15 janvier de l’année, au vérificateur des
dans le courant de l’année, elle doit en faire la déclaration avant la
[impôts] dans le ressort duquel se trouvent les éléments imposables,
mise en usage desdits véhicules.
une déclaration énonçant tous les éléments dont il dispose au début
Art. 51. — Sauf notification contraire au contribuable avant le de l’année.
1er janvier de l’année de l’exercice, les plus récentes déclarations
Sauf notification contraire du contribuable avant le 15 janvier de l’an-
sont valables pour les années suivantes.
née, les plus récentes déclarations souscrites sont valables pour les an-
Art. 52. — Celui qui vend ou qui cède un véhicule imposable ou nées suivantes. Toutefois, l’administration peut procéder périodique-
qui le met temporairement ou définitivement hors d’usage, doit en ment au renouvellement général ou partiel des déclarations.
faire la déclaration dans la quinzaine au receveur des [impôts] ou à
La déclaration doit mentionner:
son délégué.
1° les indications nécessaires à l’application des dispositions figu-
En cas de vente ou de cession, si [l'impôt] a été payé pour l’année
rant au présent article;
courante par le détenteur initial, il ne doit plus être payé par le nou-
veau détenteur, à la condition que le cédant autorise par une men- 2° toutes autres indications prescrites par l’administration.
tion spéciale, sur la déclaration visée au 1er alinéa, la transcription
de [l'impôt] au nom de l’acquéreur et qu’il remette à ce dernier le si- La déclaration doit être datée, certifiée exacte et signée soit par le re-
gne distinctif fiscal. devable, soit par son ou ses représentants.

La déclaration de vente, de cession ou de mise hors d’usage, est une Des formulaires de déclaration sont distribués aux contribuables en
formalité substantielle; elle doit être rédigée sur une forme délivrée temps opportun. Toutefois la non-réception du formulaire ne dis-
par le receveur des [impôts], elle doit être remise remplie, datée et si- pense pas les contribuables de souscrire les déclarations requises
gnée au receveur des [impôts] ou à son délégué. dans le délai prescrit. Ils doivent dans ce dernier cas demander les
formulaires nécessaires au vérificateur des [impôts].
Art. 53. — En cas de remplacement d’un véhicule, le redevable est
tenu d’en faire la déclaration au receveur des [impôts] ou à son délé-
gué. Il est tenu d’acquitter éventuellement [l'impôt] ou le supplé-
ment [d'impôt] avant la mise en usage du nouveau véhicule. Il en est TITRE V
de même en cas de modification apportée au véhicule, lorsque celle- DISPOSITIONS COMMUNES
ci entraîne un supplément [d'impôt].
Aussi longtemps que la vente ou la cession d’un véhicule n’a pas été
déclarée, l’ancien détenteur est responsable de [l'impôt], sauf son re- CHAPITRE Ier
cours contre l’acquéreur. DU CONTRÔLE DES DÉCLARATIONS ET DU DROIT DE
RAPPEL

TITRE IV Art. 55. — Les fonctionnaires et les agents de l’administration des


[IMPÔT] SUR LA SUPERFICIE DES CONCESSIONS [impôts] sont chargés de vérifier l’exactitude des déclarations, de re-
chercher et de constater les infractions. Le commissaire d’État aux Fi-
MINIÈRES ET D’HYDROCARBURES
nances détermine les conditions dans lesquelles lesdits fonctionnaires
et agents exercent leur contrôle.
Art. 54. [L. 7-2002 du 11 juillet 2002, art. 238. — De [l'impôt]
– Les conditions d’exercice du contrôle prévu à l’article 55 sont fixées par l’A.M. 055
sur la superficie des concessions minières et d’hydrocarbures du 29 mars 1969.
Le titulaire d’un Permis de Recherches est redevable de [l'impôt] sur la Art. 56. — Les cotisations à [l'impôt] foncier sont établies par les vé-
superficie des concessions minières et d’hydrocarbures aux taux en rificateurs des [impôts] ou leurs adjoints. Les cotisations à [l'impôt] sur
francs congolais équivalent à 0,02 USD par hectare pour la première les véhicules sont établies par le receveur des [impôts] ou ses adjoints.
année, en francs congolais équivalent à 0,03 USD par hectare pour la
deuxième année, en francs congolais équivalent à 0,035 USD par hec- Ces fonctionnaires ou agents cotisent d’office les contribuables qui
tare pour la troisième année et en francs congolais équivalent à n’ont pas souscrit les déclarations en temps utile.
0,04 USD par hectare pour les autres années suivantes.
Ils révisent d’office les déclarations reconnues fausses, inexactes ou
Le titulaire d’un droit minier d’exploitation est redevable de [l'impôt] incomplètes. Dans ces cas, ils établissent les bases imposables
sur la superficie des concessions minières et d’hydrocarbures aux d’après les meilleures informations qu’ils possèdent ou qu’ils peu-

Édition 2003 – © Larcier Tome V 71


IMPÔTS • Impôt réel
10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI

vent se procurer, sans devoir toutefois se livrer à des enquêtes ni à Pour l’application de l’alinéa précédent, sont assimilés au même re-
des vérifications sur les lieux. devable:

Les cotisations d’office font l’objet de déclarations signées par les a) ses héritiers;
fonctionnaires désignés aux deux premiers alinéas.
b) son conjoint;
Lorsque le redevable est imposé d’office, la preuve du chiffre exact
c) les associés d’une société autre que par actions à charge de laquel-
de la base imposable lui incombe en cas de réclamation.
le l’imposition primitive a été établie, et réciproquement;
Art. 57. — § 1er. Les services administratifs du Congo, y compris les d) les membres de la famille, de la société, de l’association ou de la
parquets et les greffes des cours et tribunaux, les autorités subordon- communauté dont le chef ou le directeur a été primitivement impo-
nées ainsi que les organismes et les établissements publics sont te- sé, et réciproquement.
nus, lorsqu’ils en sont requis par un agent chargé de l’établissement
ou du recouvrement des [impôts], de lui fournir tous renseigne- La décision annulant l’imposition dont il est question au 1er alinéa
ments en leur possession, de lui communiquer, sans déplacement, du présent article annonce l’établissement de la cotisation nouvelle.
tous actes, pièces, registres et documents quelconques qu’ils détien-
nent et de lui laisser prendre tous renseignements, copies ou extraits
que le fonctionnaire susdit juge nécessaire.
CHAPITRE II
Par organismes publics, il faut entendre, au vœu de la présente or- DU RECOUVREMENT
donnance-loi, les institutions, sociétés, associations, établissements
et offices à l’administration desquels le Congo participe, auxquels il
Art. 60. [Ord. 76-072 du 20 mars 1976, art. 3. — Les [impôts] réels, à
fournit une garantie, sur l’activité desquels il exerce une surveillance
l’exception de ceux payés comme il est prescrit au deuxième alinéas 1°
ou dont le personnel de direction est désigné par le gouvernement,
et 2° de l’article 62, font l’objet de rôles dressés par le receveur des [im-
sur sa proposition ou moyennant son approbation.
pôts]. Le rôle est rendu exécutoire par le visa du directeur des [impôts]
§ 2. Tout renseignement, pièce, procès-verbal ou acte découvert ou ou du fonctionnaire régional qu’il délègue à cet effet.]
obtenu dans l’exercice de ses fonctions par un agent de l’administra-
Il en est de même en ce qui concerne [l'impôt] réel sur les véhicules qui
tion des [impôts], soit directement, soit par l’entremise du ministre
n’a pas été versé dans les délais fixés au deuxième alinéa de l’article 62.
des finances ou d’un des services désignés ci-dessus, peut être invo-
qué par le Congo, pour la recherche de toute somme due à titre Art. 61. — Il est envoyé à chaque contribuable un avertissement
[d'impôt]. extrait du rôle indiquant les bases et le montant des [impôts].
§ 3. En vue de déterminer les bases imposables d’un contribuable, le Art. 62. — [L'impôt] doit être payé intégralement au plus tard le
vérificateur des [impôts] peut requérir la collaboration des autorités, dernier jour du mois qui suit celui de l’envoi de l’avertissement ex-
provinciales, régionales ou locales. Le Bourgmestre est tenu de si- trait de rôle.
gnaler chaque mois à ce fonctionnaire les immeubles de sa commu-
ne nouvellement construits, reconstruits, ou notablement modifiés. [L'impôt] est toutefois exigible:
1° au moment du dépôt de la déclaration lorsqu’elle s’applique à
Art. 58. En cas de non-établissement de [l'impôt] pendant les dé-
des véhicules;
lais ordinaires du chef d’absence de déclaration, de déclaration tar-
dive, fausse, inexacte ou incomplète visée au 3e alinéa de l’article 56, 2° avant le 1er avril lorsqu’elle s’applique à des véhicules dans les cas
[l'impôt] éludé peut être rappelé pendant [dix ans] à partir du de prorogation de validité de la plus récente déclaration;
1er janvier de l’année qui donne son nom à l’exercice pour lequel
[l'impôt] aurait dû être établi. 3° immédiatement lorsqu’il s’agit:
– Ainsi modifié par la loi 71-010 du 31 décembre 1971, art. 1er. a) de [l'impôt] sur les véhicules enrôlé, à défaut de paiement, dans
les délais fixés aux 1° et 2° qui précèdent;
Le taux à appliquer est celui en vigueur pour l’exercice fiscal consi-
déré. b) de [l'impôt] foncier en cas de mutation de l’immeuble auquel elle
se rapporte;
En cas d’imposition dans les délais légaux, mais après l’expiration de
l’exercice fiscal, la cotisation est enrôlée par rappel de droits de l’exer- c) [O.-L. 81-009 du 27 mars 1981, art. 1er. — de [l'impôt] foncier dès
cice clos, et le taux applicable est celui qui aurait été utilisé si l’enrô- lors qu’il est établi d’office que ce soit pour une ou plusieurs années.]
lement avait eu lieu avant la clôture de l’exercice auquel [l'impôt] se
Les [impôts] réels sont payables entre les mains du receveur des [im-
rapporte.
pôts].
Art. 59. — Lorsqu’une imposition a été annulée pour n’avoir pas été Art. 63. — [L'impôt] devient immédiatement exigible lorsque le
établie conformément à une règle légale autre qu’une règle relative à contribuable s’apprête soit à quitter définitivement le Congo sans y
la prescription, l’administration des [impôts] peut, même si le délai fixé laisser de biens mobiliers ou immobiliers suffisants pour garantir le
pour l’établissement de la cotisation est alors écoulé, établir à charge paiement des sommes dues, soit à aliéner des biens meubles ou im-
du même contribuable, une nouvelle cotisation en raison de tout ou meubles, soit encore lorsqu’il tombe en déconfiture ou en faillite.
partie des mêmes éléments d’imposition, dans les six mois, soit de la
date de la décision administrative, soit de la décision judiciaire coulée Il en est de même lorsqu’une infraction à la présente ordonnance-loi
en force de chose jugée. est relevée par procès-verbal.

72 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Impôt réel
10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI

L’autorisation de sortie du territoire est subordonnée à la présenta- CHAPITRE III


tion, au service de la sûreté, d’un certificat délivré par le receveur des
[impôts] de la résidence du redevable intéressé attestant que celui-ci
DES POURSUITES
n’est pas redevable [d'impôt] au Congo.
Art. 67. — Les poursuites en recouvrement des cotisations compri-
Art. 64. — Le paiement de [l'impôt] sur les véhicules est constaté ses au rôle sont exercées par les huissiers, à la requête du receveur
par un signe distinctif fiscal, délivré au contribuable, valant quittan- des [impôts].
ce, et qui sert de carte d’identification du véhicule. Les huissiers font les commandements, les saisies et les ventes à l’ex-
ception des ventes immobilières, lesquelles sont faites par le notaire.
[A.M. 20/CAB/MIN/FIN/97 du 8 octobre 1997, art. 4. — Les véhicules
doivent être constamment pourvus des signes distinctifs. Art. 68. — Les poursuites s’exercent en vertu de contraintes décer-
nées par le receveur des [impôts].
En cas de perte du signe distinctif fiscal délivré pour un véhicule, un
duplicata peut être délivré moyennant paiement d’une somme éga- Toutes réclamations relatives au paiement des cotisations et aux
le à 50 % de la valeur dudit signe. poursuites sont de la compétence de ce fonctionnaire.
Sauf décision contraire de sa part, il est passé outre aux actes de
En cas de détérioration du signe distinctif, un duplicata peut être dé- poursuites, y compris la saisie et la vente, nonobstant toute opposi-
livré contre paiement d’une somme égale à 50 % de la valeur dudit tion au fond.
signe.]
Les contestations quant à la validité et la forme des actes de poursui-
Art. 65. — Le signe distinctif visé à l’article 64 est conforme au mo- te sont de la compétence des tribunaux. En cas de contestation à ce
dèle arrêté par l’administration. sujet, l’opposition suspend l’exécution de la saisie jusqu’à la décision
judiciaire.
Le ministre des finances détermine les modalités d’apposition des si-
gnes distinctifs sur les véhicules.
Art. 69. — Tous fermiers, locataires, receveurs, agents, économes,
banquiers, notaires, avocats, huissiers, greffiers, curateurs, représen-
tants et autres dépositaires et débiteurs de revenus, sommes, valeurs
Art. 66. [D.-L. 098 du 3 juillet 2000, art. 8. — Tout retard dans le
ou meubles affectés au privilège du Trésor public en vertu de l’article
paiement de tout ou partie des [impôts], droits, taxes, redevances ou
77, paragraphe 1er, sont tenus, sur la demande qui leur en est faite
sommes quelconques qui doivent être versés aux recettes à la Direc-
par pli recommandé émanant du receveur des [impôts], de payer à
tion générale des [impôts] donne lieu à l’application d’un intérêt
l’acquit des redevables et sur le montant des fonds ou valeurs qu’ils
moratoire égal à
doivent ou qui sont entre leurs mains jusqu’à concurrence de tout
ou partie des [impôts] dus par ces derniers.
• 8 % par mois de retard pour les droits émis, y compris les pénalités
enrôlées; À défaut pour ces tiers -détenteurs de satisfaire à cette demande
dans un délai de dix jours à dater de la réception de la demande,
• 16 % par mois de retard pour les [impôts] retenus à la source, ainsi ceux-ci sont poursuivis comme s’ils étaient débiteurs directs.
que pour tout ou partie de précompte retenue et non versé.]
Les quittances des receveurs sont allouées en compte aux tiers -dé-
[D.-L. 098 du 3 juillet 2000, art. 9. — En ce qui concerne les [impôts] tenteurs.
retenus à la source, la date de départ de l’intérêt moratoire corres-
Le paiement ne peut toutefois être exigé des fermiers ou locataires
pond au premier jour ouvrable qui suit celui de l’échéance légale.
qu’à mesure de l’échéance des loyers ou fermages, mais il n’est pas né-
cessaire de renouveler la demande aussi longtemps que les [impôts],
Pour les [impôts] enrôlés, cette date de départ correspond au jour
objet de ladite demande, restent couverts par le privilège du Trésor et
suivant le dernier jour du mois qui suit celui de l’envoi de l’avertisse-
n’ont pas été intégralement acquittés avec les frais, majorations et
ment extrait de rôle ou du document tenant lieu de l’avertissement
autres accessoires y compris.
extrait de rôle.
Lorsque les sommes, revenus ou valeurs en mains de tiers -déten-
L’intérêt moratoire est décompté du premier jour du mois au cours teurs ne sont pas affectés au privilège du Trésor, ces détenteurs ne
duquel l’impôt aurait dû être versé, au dernier jour du mois de paie- sont pas obligés personnellement et il est procédé contre eux par
ment effectif, toute période d’un mois commencé étant comptée en voie de saisie-arrêt.
totalité.]
Celle-ci s’effectue en suivant les formalités prescrites par les articles
Pour l’application du présent article les sommes versées sont impu- 105 à 119 du code de procédure civile.
tées sur les [impôts] les plus anciennes et, pour chaque cotisation, Art. 70. — Tout contribuable peut être poursuivi lorsqu’il n’a pas
dans l’ordre suivant: acquitté ses impositions à l’échéance fixée par le premier alinéa de
l’article 62.
1) frais de poursuite;
Avant de commercer les poursuites, et sauf, le cas où il jugerait qu’un
2) pénalités; retard peut compromettre les intérêts du Trésor, le receveur des [im-
pôts] envoie au contribuable un dernier avertissement l’invitant à
3) [impôt]. payer dans les quinze jours.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 73


IMPÔTS • Impôt réel
10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI

Art. 71. — Ce délai étant expiré, ou sans aucun délai si le receveur général sur tous les biens meubles et immeubles du redevable, en
des [impôts] le juge nécessaire, un commandement est signifié au quelque lieu qu’ils se trouvent.
contribuable lui enjoignant de payer dans les huit jours, à peine
Ce privilège grève également les biens meubles et immeubles du
d’exécution par la saisie de ses biens mobiliers et/ou immobiliers.
conjoint du redevable dans la mesure où, conformément aux dispo-
Art. 72. — Après l’expiration du délai fixé dans le commandement, sitions du paragraphe 4 du présent article, le recouvrement des im-
le receveur des [impôts] fait procéder à la saisie de telle partie d’ob- positions peut être poursuivi sur lesdits biens.
jets mobiliers ou de tels immeubles qu’il juge nécessaire pour que, la
Ce privilège s’exerce avant tout autre et pendant deux ans à compter
vente en étant effectuée, le produit suffise au paiement des sommes
de la date exécutoire du rôle.
dues.
La saisie des biens avant l’expiration de ce délai conserve le privilège
Art. 73. — Huit jours au moins après la signification au contribua- jusqu’à leur réalisation.
ble du procès-verbal de la saisie, il sera procédé à la vente des objets
saisis jusqu’à concurrence des sommes dues et des frais. Est assimilée à la saisie, la demande du receveur des [impôts] visée à
l’article 69.
Si aucun adjudicataire ne se présente ou si l’adjudication ne peut se
faire qu’à vil prix, l’huissier ou le notaire peut s’abstenir d’adjuger; il § 2. Pour le recouvrement des [impôts], des accroissements, des majo-
dresse dans ce cas un procès-verbal de non-adjudication et la vente rations, des amendes et des frais de poursuite, le Trésor a également
est ajournée à une date ultérieure. Il pourra y avoir plusieurs ajour- droit d’hypothèque légale sur tous les immeubles du redevable.
nements successifs.
L’hypothèque grève également les biens appartenant au conjoint
Art. 74. — Le produit brut de la vente est versé entre les mains du dans la mesure où, conformément aux dispositions du paragraphe
receveur des [impôts] lequel, après avoir prélevé les sommes dues, 4 du présent article, le recouvrement des impositions peut être pour-
tient le surplus à la disposition de l’intéressé pendant un délai de suivi sur lesdits biens.
deux ans à l’expiration duquel les sommes non réclamées sont ac-
Le Trésor peut exercer ce droit dès le moment où le rôle a été rendu
quises au Trésor.
exécutoire et au plus tard le 31 décembre de l’année qui suit celle au
Art. 75. — Les dispositions en vigueur quant aux saisies et aux ven- cours de laquelle le rôle a été rendu exécutoire.
tes par autorité de justice en matière civile et commerciale sont ap- Le receveur des [impôts] requiert l’inscription et accorde la levée des
plicables aux saisies et aux ventes opérées pour le recouvrement des hypothèques légales ou conventionnelles garantissant le paiement
impositions enrôlées, mais seulement en tant qu’il n’y est pas dérogé de [l'impôt] réel.
par les dispositions du présent chapitre.
Pour autant qu’il n’y soit pas dérogé par le présent article, les disposi-
Toutefois, le receveur des [impôts] peut, dans tous les cas où les tions en vigueur quant au régime hypothécaire sont applicables aux
droits du Trésor sont en péril, faire saisir conservatoirement, avec [impôts] et accessoires dus en vertu de la présente ordonnance-loi.
l’autorisation, selon le cas, du directeur des [impôts] ou du fonction-
naire régional désigné à l’article 60, les objets mobiliers du redeva- § 3. Les sociétés étrangères doivent avoir un représentant au Congo
ble. Cette saisie conservatoire est convertie en saisie-exécution par qui est tenu solidairement avec elles au paiement des [impôts], des
décision de ce dernier fonctionnaire. Cette décision doit intervenir accroissements, des majorations, des amendes et des frais.
dans un délai de deux mois prenant cours à partir de la date de la
§ 4. Le recouvrement de [l'impôt] établi à charge du mari peut être
saisie conservatoire.
poursuivi sur tous les biens, meubles ou immeubles, de la femme, à
Les héritiers d’un contribuable décédé sont tenus, à concurrence de moins qu’elle prouve qu’elle possédait ces biens avant son mariage
leur part héréditaire, au paiement des [impôts] dus par le de cujus. ou que lesdits biens ou les fonds au moyen desquels ils ont été ac-
quis proviennent de succession, de donation par des personnes
Art. 76. — Il y a prescription pour le recouvrement des [impôts] autres que son mari, ou de ses revenus personnels.
réels après 30 ans à compter de la date exécutoire du rôle.
Ce délai peut être interrompu de la manière prévue aux articles 636
et suivant du Code civil et par une renonciation au temps couru de CHAPITRE V
la prescription.
DES RÉCLAMATIONS ET DES RECOURS
En cas d’interruption de la prescription, une nouvelle prescription sus-
ceptible d’être interrompue de la même manière, est acquise trente ans Art. 78. [Ord. 76-072 du 20 mars 1976, art. 4. — § 1er. Les redevables,
après le dernier acte interruptif de la précédente prescription, s’il n’y a ainsi que leurs mandataires qui justifient du mandat général ou spé-
instance en justice. cial en vertu duquel ils agissent, peuvent se pourvoir par écrit en récla-
mation contre le montant de leurs cotisations à [l'impôt] réel auprès
du directeur des [impôts] ou du fonctionnaire régional cité à l’article
60 à l’intervention duquel le rôle contenant la cotisation litigieuse a
CHAPITRE IV
été rendu exécutoire.]
DES GARANTIES DU TRÉSOR
§ 2. Pour être recevable, la réclamation doit être motivée.
Art. 77. — § 1er. Pour le recouvrement des [impôts], des accroisse- § 3. Sous peine de déchéance, la réclamation doit être présentée au
ments, des majorations, des amendes et des frais, le Trésor a privilège plus tard dans un délai de six mois à partir de la date de l’avertissement

74 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Impôt réel
10 février 1969. – ORDONNANCE-LOI

extrait de rôle ou de celle du paiement pour [l'impôt] perçu autrement CHAPITRE VI


que par rôle.
ACCROISSEMENTS ET DISPOSITIONS PÉNALES
§ 4. Aussi longtemps qu’une décision n’est pas intervenue, les rede-
vables peuvent compléter leur réclamation initiale par des griefs
nouveaux libellés par écrit.
Art. 82. [D.-L. 098 du 3 juillet 2000, art. 8. — Tout retard dans le
paiement de tout ou partie des [impôts], droits, taxes, redevances ou
§ 5. Le réclamant ne doit pas justifier du paiement de [l'impôt]; il est sommes quelconques qui doivent être versés aux recettes à la Direc-
délivré reçu de sa réclamation. tion générale des [impôts] donne lieu à l’application d’un intérêt
moratoire égal à:
§ 6. Même après l’expiration des délais de réclamation, le fonction-
naire désigné au paragraphe 1er du présent article, accorde d’office – 8 % par mois de retard pour les droits émis, y compris les pénalités
le dégrèvement des surimpositions résultat d’erreurs matérielles ou enrôlées;
de doubles emplois.
– 16 % par mois de retard pour les [impôts] retenus à la source, ainsi
Si [l'impôt] a déjà été payé, la restitution n’en est ordonnée que si la que pour tout ou partie de précompte retenue et non versé.]
surimposition est constatée ou signalée dans un délai de trois ans
prenant cours à la date de la recette. [D.-L. 098 du 3 juillet 2000, art. 9. — En ce qui concerne les [impôts]
retenus à la source, la date de départ de l’intérêt moratoire corres-
Art. 79. — § 1er. Pour établir les bases imposables, l’inspecteur des pond au premier jour ouvrable qui suit celui de l’échéance légale.
[impôts] peut vérifier les écritures du redevable, s’assurer de la con-
formité des extraits et documents produits et se faire représenter Pour les [impôts] enrôlés, cette date de départ correspond au jour
toutes les pièces justificatives utiles. suivant le dernier jour du mois qui suit celui de l’envoi de l’avertisse-
ment extrait de rôle ou du document tenant lieu de l’avertissement
Il peut avoir recours, quel que soit le montant du litige, à tous les extrait de rôle.
moyens de preuve admis par le droit commun, sauf le serment, et au
besoin entendre des tiers et procéder à des enquêtes. L’intérêt moratoire est décompté du premier jour du mois au cours
duquel l’impôt aurait dû être versé, au dernier jour du mois de paie-
§ 2. Aux fins d’assurer l’instruction de la réclamation, l’inspecteur ment effectif, toute période d’un mois commencé étant comptée en
des [impôts] peut réclamer des redevables et notamment des servi- totalité.]
ces, administrations, organismes, établissements et personnes cités
à l’article 57 et à l’article 69, tous renseignements à leur connaissan- Art. 83. — Toute infraction à la présente ordonnance-loi et aux
ce qui peuvent être utiles. mesures prises pour son exécution, à l’exception toutefois des faits
visés à l’article 82, est punie d’une amende de [10 à 200 zaïres].
§ 3. Si le réclamant s’abstient pendant plus de vingt jours de fournir les
– Ainsi modifié par l'O.-L. 81-009 du 27 mars 1981, art. 2.
renseignements ou documents demandés, sa réclamation est rejetée.

§ 4. Le fonctionnaire cité à l’article 78 statue par décision motivée Art. 84. — Dès qu’un procès-verbal d’infraction aux dispositions
sur les réclamations introduites. qui précèdent est rédigé, les verbalisants en remettent ou en en-
voient copie au contrevenant; ils en envoient l’original au receveur
Sa décision est notifiée au contribuable par lettre recommandée à la des [impôts].
poste.
Art. 85. — Le receveur des [impôts] décide si l’affaire doit être pour-
Art. 80. — Les décisions visées au paragraphe 4 de l’article 79 peuvent suivie en justice. Dans ce cas, il transmet le procès-verbal au procu-
faire l’objet d’un recours devant la Cour d’appel. reur de la République.

Aucune demande nouvelle ne peut être présentée à l’occasion de ce D’autre part, s’il juge qu’il y a des circonstances atténuantes en fa-
recours. Ce recours doit, sous peine de déchéance, être introduit veur du contrevenant, il admet celui-ci à transiger du chef des amen-
dans un délai de six mois à partir de la notification de la décision à des encourues, moyennant paiement immédiat de [l'impôt], des ac-
l’intéressé. croissements, des majorations et des amendes transactionnelles.

Le pourvoi en cassation est ouvert contre les arrêts dans les condi- Le ministre des finances détermine les normes en fonction desquel-
tions fixées par les dispositions légales régissant la matière. les les montants des amendes transactionnelles seront fixés.

Art. 81. — L’introduction d’une réclamation, d’un recours en appel


ou d’un pourvoi en cassation ne suspend pas l’exigibilité de [l'im-
Normes et taux des amendes transactionnelles
pôt], des accroissements, des majorations, des amendes et des frais.

Toutefois, dans les cas spéciaux, le fonctionnaire cité à l’article 78 [A.D. 085/CAB/FIN BUDG & P/84 du 30 novembre 1984. Par applica-
peut faire surseoir au recouvrement de tout ou partie de l’imposition tion du troisième alinéa de l’article 85, les normes et taux des amen-
litigieuse. des transactionnelles sont fixés comme suit pour les véhicules:

Édition 2003 – © Larcier Tome V 75


IMPÔTS • Impôt réel
29 mars 1969. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL

CHAPITRE IX
Nature de l’infraction Amendes transactionnelles
ABROGATIONS – MISE EN VIGUEUR
1e 2e 3e 4e
INFRACTION Art. 90. — L’annexe 4 à l’ordonnance-loi 68-013 du 6 janvier 1968
• Absence de signe distinctif concomi- relative à l’impôt personnel est abrogée sauf pour les cotisations de
tante à l’absence ou à la remise tardive
de la déclaration ou au non-paiement
l’exercice fiscal 1968.
de [l'impôt] dans les délais prévus. 100 Z 200 Z 400 Z P.V. en justice La législation relative à l’impôt personnel telle qu’elle résulte de la
• Absence de déclaration de vente ou
loi du 10 juillet 1963 est également abrogée sauf pour les cotisations
de cessation d’usage: 100 Z 200 Z 400 Z Idem
• Absence de déclaration de remplace-
de l’exercice fiscal 1967.
ment d’un véhicule par un autre: L’article 191 du décret du 13 octobre 1959 relatif aux communes et
– entraînant un supplément
aux villes est abrogé.
[d'impôt] atteignant 10 %
de [l'impôt] initial: 100 Z 200 Z 400 Z Idem Art. 91. — La présente ordonnance-loi est applicable à partir de
– entraînant un supplément [d'im-
l’exercice fiscal 1969. Toutefois, les dispositions du titre V sont appli-
pôt] initial ou n’entraînant
aucun supplément: 50 Z 100 Z 200 Z Idem cables à partir du 1er janvier 1969 quel que soit l’exercice fiscal auquel
• Absence de déclaration de modifica- se rapportent les cotisations.
tion donnant lieu à la perception d’un
supplément [d'impôt]:
– atteignant 10 % de [l'impôt]
initial: 100 Z 200 Z 400 Z Idem
– n’atteignant pas 10 %
de [l'impôt] initial: 50 Z 100 Z 200 Z Idem
29 mars 1969. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 055 [Impôt] réel. –
• Non-fixation du signe distinctif bien Mesures d’exécution. (M.C., 1969, p. 619)
que [l'impôt] ait été payé: 50 Z 100 Z 200 Z Idem – Voy. l’O.-L. 69-006 du 10 février 1969 relative à la contribution réelle.
• Non-production de l’extrait du regis- – La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
tre journal exigé lors de l’usage d’un me «contribution» dans la législation congolaise.
véhicule à l’essai: 100 Z 200 Z 400 Z Idem]
Art. 1er. — Par application de l’article 3 de l’ordonnance-loi du
Art. 86. — L’action basée sur une infraction à la présente ordon- 10 février 1969 relative à [l'impôt] réel, les conditions auxquelles
nance-loi est prescrite après deux années révolues à compter du jour doivent se soumettre les sociétés et associations sportives, sont dé-
de la signature du procès-verbal d’infraction. terminées comme suit:
Art. 87. — Tous les frais, tant administratifs que judiciaires, occa- 1° elles doivent soumettre leurs statuts à l’approbation du ministre
sionnés par les infractions aux dispositions de la présente ordonnan- des Finances;
ce-loi, les retards des déclarations et des paiements, sont à la charge
2° elles doivent compter un minimum de quinze membres;
des contrevenants.
3° elle doivent exiger de leurs membres une cotisation;
4° elles ne peuvent allouer aucune rémunération aux membres fai-
CHAPITRE VII sant partie de comités d’administration, de direction, etc.;
RANG DES LOCALITÉS 5° elles doivent exhiber leurs livres comptables à toutes réquisitions
des fonctionnaires désignés pour procéder à la vérification des dé-
Art. 88. — Le ministre des Finances peut modifier le rang des loca- clarations à [l'impôt] réel.
lités tel qu’il résulte des dispositions de l’article 13.
Art. 2. — Pour bénéficier de l’exemption de [l'impôt] sur les véhicu-
les visés au 13° de l’article 39 de l’ordonnance-loi précitée, les mar-
chands et fabricants d’autos doivent tenir un registre-journal dans le-
CHAPITRE VIII quel ils inscrivent chaque jour, pour chacun des véhicules mis en cir-
culation dans un but d’essai, la désignation précise de chaque véhicu-
ATTRIBUTIONS – ADDITIONNELS
le: marque, type, modèle, série, numéros du châssis et du moteur, le
nom du conducteur ainsi que les motifs du déplacement.
Art. 89. — Les [impôts] établis par la présente ordonnance-loi ne
peuvent faire l’objet d’attributions ni [...] d'impôts similaires au pro- Avant chaque sortie du véhicule, un extrait du registre-journal est re-
fit des pouvoirs subordonnés, ni des centimes additionnels au profit mis au conducteur qui doit l’exhiber à toute réquisition des fonc-
desdits pouvoirs. tionnaires ou agents chargés de la surveillance. Ceux-ci ont, en
outre, le droit de visiter les garages et autres lieux de dépôt des rede-
vables en question et de vérifier sur place le registre dont la tenue est
prescrite ci-dessus.
Art. 3. — § 1er. Pour obtenir le dégrèvement pour cessation d’usage
d’un véhicule imposable prévu par l’article 45 de l’ordonnance-loi
précitée, le redevable doit faire parvenir au receveur des [impôts] qui
l’a délivré, le signe distinctif afférent au véhicule en cause.

76 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Impôt réel
9 mai 1979. – ORDONNANCE

La date de remise distinctive est considérée comme date de cessation Nature de l’infraction Amendes transactionnelles
d’usage.
c) Absence de déclaration de remplacement d’un
– Texte conforme au M.C. Il convient cependant de lire «remise du signe distinctif». véhicule par un autre:
En cas d’envoi par la poste, la date de la remise est constatée par le 1° entraînant un supplément [d'impôt] atteignant
timbre à date apposé par le bureau postal de départ sur l’enveloppe 10 % de [l'impôt] initial: 100 Z 200 Z 400 Z idem
d’expédition. 2° entraînant un supplément [d'impôt] inférieur à
10 % de [l'impôt] initial ou n’entraînant aucun sup-
§ 2. [L'impôt] perçu en trop est restitué au contribuable intéressé au vu plément: 50 Z 100 Z 200 Z idem
d’une attestation de dégrèvement établie par le receveur des [impôts]. d) Absence de déclaration de modification donnant
lieu à perception d’un supplément [d'impôt]:
Art. 4. — Par application de l’article 55 de l’ordonnance-loi précitée, 1° atteignant 10 % de [l'impôt] initial: 100 Z 200 Z 400 Z idem
les fonctionnaires et les agents de l’administration des [impôts] char-
2° n’atteignant pas 10 % de [l'impôt] initial: 50 Z 100 Z 200 Z idem
gés de vérifier l’exactitude des déclarations, de rechercher et de cons-
e) Non-fixation du signe distinctif bien que
tater les infractions, doivent être porteurs de leur commission; ils ne
[l'impôt] ait été payé: 50 Z 100 Z 200 Z idem
peuvent pénétrer à l’intérieur des bâtiments que sur l’autorisation
f) Non production de l’extrait du registre-journal
écrite du directeur des [impôts] ou du directeur provincial des [impôts] exigé lors de l’usage d’un véhicule à l’essai: 100 Z 200 Z 400 Z idem
et seulement entre huit heures du matin et cinq heures du soir.
Ces fonctionnaires préviennent de leur visite celui qui occupe l’éta- Art. 8. — Sont abrogés, sauf pour les cotisations des exercices fis-
blissement en l’invitant à assister à leurs opérations ou à s’y faire re- caux 1968 et antérieurs, les divers arrêtés portant mesure d’exécu-
présenter. tion de la législation relative à l’impôt personnel.

Mention de cette invitation est faite éventuellement dans le pro- Art. 9. — Le présent arrêté ministériel est applicable à partir de
cès-verbal de contravention, sans que l’absence de l’intéressé ou de l’exercice fiscal 1969.
son représentant doive faire ajourner ni puisse infirmer les vérifica-
tions des fonctionnaires.
Art. 5. — Les modalités d’apposition prévues par l’article 65 de l’or-
donnance-loi précitée sont déterminées comme suit:
9 mai 1979. – ORDONNANCE 79-112 portant le tarif des
Le signe distinctif doit être fixé sur le véhicule d’une manière perma- frais en matière foncière, immobilière, cadastrale et de
nente, à l’abri des intempéries, à un endroit visible de l’extérieur et
régime des eaux et d’enregistrement. (J.O.Z., n° spécial,
facilement accessible.
1992, p. 259)
Art. 6. — Par application de l’article 65 de l’ordonnance-loi préci- – Voy. l'Arr. intermin. CAB/MIN/ECO-FIN&BUD/AF.F-E.T/063/2001 du
tée, les véhicules exempts de l’impôt doivent être munis d’un signe 21 novembre 2001 fixant les prix de référence, loyers et redevances des parcelles do-
distinctif «exempt». Pour les véhicules utilisés par les personnes phy- maniales situées dans les circonscriptions foncières de la ville de Kinshasa.
siques ou juridiques visées aux 2° à 5° de l’article 39 de l’ordonnan-
ce-loi précitée et par les grands invalides et les infirmes dont il est
question au 11° du même article, une attestation d’exemption est
délivrée par le receveur des [impôts]. CHAPITRE 1er
Cette attestation, conforme au modèle arrêté par l’administration, FRAIS D’ÉTABLISSEMENT DES CONTRATS,
énonce, outre les motifs de l’exemption, toutes les indications néces- DES AVENANTS, DES ANNOTATIONS AUX CONTRATS,
saires pour permettre l’identification du véhicule. Le conducteur du DES ACTES ET ARRÊTÉS PORTANT AUTORISATION OU
véhicule doit exhiber cette attestation à toute réquisition des fonction-
naires ou agents chargés de la surveillance.
CONCESSION EN MATIÈRE FONCIÈRE,
D’USAGE DES EAUX
Art. 7. — Par application du troisième alinéa de l’article 85 de l’or-
donnance-loi précitée, les normes des amendes transactionnelles
Art. 1er. — La rétribution due au Trésor pour l’établissement des
sont fixées comme suit pour les véhicules.
contrats, des avenants aux contrats, des annotations qui y sont por-
– Les montants repris dans le tableau ci-après sont largement dépassés. L'éditeur pu-
tées après leur établissement, des actes ou arrêtés portant conces-
blie le texte tel qu'il a été modifié pour la dernière fois par l'Arr. dép. 085/CAB/
FIN&BUD&P/84 du 30 novembre 1984. Il revient au législateur d'actualiser les mon- sion ou autorisation en matière foncière et d’usage des eaux est fixée
tants qui y figurent. comme suit:
a) pour tout contrat, avenant, acte ou arrêté: Z. 50,00.00;
b) pour toute annotation: Z. 20,00.00.
Nature de l’infraction Amendes transactionnelles

1re 2e 3e 4e Lorsque l’annotation porte sur la cession d’un bail ou la cession de


INFRACTION l’option à une concession de longue durée y inscrite, il est perçu au
a) Absence de signe distinctif concomitante à l’ab- 100 Z 200 Z 400 Z P.V. en profit du Trésor, outre la rétribution fixée par l’article 1er, littéra b),
sence ou à la remise tardive de la déclaration ou au justice une taxe spéciale de transfert.
non-paiement de [l'impôt] dans les délais prévus:
b) Absence de déclaration de vente ou de cessation Cette taxe s’élève à 10 % du prix de référence de la parcelle concernée,
d’usage: 100 Z 200 Z 400 Z idem tel que déterminé par l’arrêté en vigueur au moment du transfert.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 77


IMPÔTS • Impôt réel
9 mai 1979. – ORDONNANCE

Elle est payable avant que le transfert ne devienne effectif par l’an- CHAPITRE III
notation portée au contrat.
COPIES DES DOCUMENTS FONCIERS, IMMOBILIERS ET
Sont exemptes de la taxe spéciale de transfert, les cessions faites en va- CADASTRAUX DÉTENUS PAR LA CONSERVATION DES
leur du conjoint, d’un descendant ou d’un ascendant en ligne directe. TITRES IMMOBILIERS ET PAR LE CADASTRE
– Texte conforme au J.O.Z. Il convient cependant de lire «en faveur».
Art. 7. — La rétribution due au Trésor pour la délivrance des copies
de tous documents fonciers et immobiliers tels que copies et extraits
des livres et registres d’enregistrement, des contrats portant conces-
CHAPITRE II sion de terres domaniales, documents relatifs à l’usage des eaux et do-
cuments soumis à l’obligation de l’affichage, est fixée à Z. 20,00.00.
FRAIS DE PRÉPARATION, VÉRIFICATION ET DE
PASSATION DES ACTES PAR LES CONSERVATEURS DES Toutefois, lorsqu’un acte a été présenté en plusieurs exemplaires en
TITRES IMMOBILIERS vue de son authentification et que le conservateur des titres immo-
biliers en délivre des expéditions au moyen des exemplaires qui lui
ont été soumis en plus de celui qui a servi de minute, les expéditions
Art. 2. — L’établissement des cahiers des charges par les conserva- ainsi délivrées sont taxées à Z. 5,00.00 par page de texte ou partie de
teurs des titres immobiliers en vue de ventes publiques de biens im- page de texte.
mobiliers, donne lieu au paiement d’une taxe dont le montant est
fixé forfaitairement à la somme de Z. 500,00.00. Art. 8. — Toute personne peut obtenir des reproductions sur papier
sensible, par procédé héliographique ou équivalent, de tout ou partie
Toute demande de mise en adjudication publique est accompagnée des planches cadastrales, à raison de Z. 35,00.00 par reproduction.
du versement d’une provision de Z. 1.000,00.00 destinée à garantir
le paiement de la taxe prévue à l’alinéa précédent et le rembourse- Art. 9. — Chaque croquis-annexe est porté en compte au tarif fixé
ment de tous les frais et débours effectués par l’administration, no- par l’article 10, littéra a), ci-après.
tamment du chef de publicité, de procédure et d’adjudication.
Art. 10. — II peut être délivré, pour une ou plusieurs parcelles:
Lorsque la provision s’avère insuffisante au cours de la procédure, le a) des extraits du plan cadastral à raison de Z. 5,00.000 par reproduc-
conservateur des titres immobiliers peut subordonner la poursuite tion sur papier sensible. Le coût de l’extrait est porté à Z. 10,00.00 lors-
des formalités au versement d’une somme complémentaire dont il qu’il est complété par les éléments du procès-verbal de mesurage et de
fixe le montant. bornage. Dans les deux cas, il est perçu un supplément unique de
Z. 10,00.00 lorsque la demande nécessite la confection d’un cliché;
Art. 3. — II est dû au Trésor, du chef de la vérification, une taxe
fixée à Z. 50,00.00 par page d’acte ou de projet d’acte et de b) copies des documents cadastraux, tels que procès-verbaux de me-
Z. 25,00.00 par document, croquis ou plan qui vient à l’appui de l’ac- surage et de bornage, de constat des lieux et de mise en valeur, etc.,
te ou du projet: au tarif de Z. 20,00.00 par page de texte ou partie de page de texte
et de Z. 10,00.00 par croquis.
1) lorsqu’un acte authentique, en ce compris les jugements et arrêts
et les actes de procédure gracieuse, est transmis au conservateur des Art. 11. — Les imprimés du procès-verbal de mesurage et de bor-
titres immobiliers en vue d’un enregistrement ou d’un dépôt dans nage sont vendus par le cadastre au prix de Z. 20,00.00 pièce.
les archives;
Art. 12. — Les copies, extraits et documents dont question aux
2) lorsqu’un acte est présenté en projet au conservateur des titres articles 7, 8, 9, 10 et 11 qui précèdent, ne peuvent être délivrés ou
immobiliers en vue de son authentification. vendus qu’aux personnes qui, de par leur titre ou qualité, justifient
d’un droit ou d’un intérêt licite à les obtenir.
Les actes dressés par un conservateur des titres immobiliers donnent
lieu au paiement d’une taxe de Z. 100,00.00 par page indivisible .

Art. 4. — Lorsqu’un acte ou un projet d’acte est présenté plusieurs CHAPITRE IV


fois à la formalité de la vérification, la taxe prévue à l’article 3 est due CONSULTATION DES REGISTRES ET LIVRES FONCIERS
autant de fois que la vérification a lieu.
ET IMMOBILIERS ET DES DOCUMENTS CADASTRAUX
Toutefois, les documents venant à l’appui de l’acte ou du projet, qui ET CEUX RELATIFS AU RÉGIME DES EAUX
ont été vérifiés, lors d’une présentation antérieure et ont été recon-
nus valables, ne donnent plus lieu au paiement de la taxe. Art. 13. — Lorsqu’ils sont réputés revêtir un caractère public, les
registres et livres fonciers et immobiliers, la documentation cadas-
Art. 5. — La passation d’un acte authentique devant le conserva- trale et celle relative au régime des eaux, peuvent faire l’objet, soit
teur des titres immobiliers donne lieu au paiement d’un droit fixe de d’une consultation ordinaire, soit d’une consultation écrite, soit
Z. 300,00.00. d’une consultation globale.
Art. 6. — Préalablement aux formalités de vérification et de passa- Art. 14. — Par consultation ordinaire, il faut entendre la consulta-
tion des actes, le conservateur des titres immobiliers peut exiger le tion personnelle des documents dans les bureaux du service concer-
versement d’une provision suffisante pour couvrir le montant des né, sous la surveillance et la responsabilité du chef de service ou son
taxes fixées par les articles 3 et 5. préposé.

78 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Impôt réel
9 mai 1979. – ORDONNANCE

La consultation écrite consiste dans la communication des rensei- Art. 21. — Les frais de reconstitution des limites et de remplace-
gnements sollicités sous forme de lettre ou d’attestation. ment des bornes disparues sont calculés proportionnellement à la
longueur des limites à reconstituer, sur base des dispositions de
La consultation globale consiste dans un relevé délivré périodique-
l’article 18.
ment aux personnes physiques ou morales qui en font la demande
et qui porte sur l’ensemble des opérations de même type, effectuées Chaque borne ou repère à remplacer est facturé au prix prévu à l’ar-
durant une période déterminée. rêté dont question à l’article 19.
Le tarif fixé ci-après pour les consultations globales n’est applicable Art. 22. — Les frais résultant des pertes de temps occasionnées par
qu’aux personnes qui sollicitent un abonnement à ces relevés pério- l’insuffisance du débroussaillement des limites du terrain, seront
diques pour une durée d’une année au moins. facturés à raison de Z. 100,00.00 par journée indivisible.
Il n’est pas communiqué de renseignements par téléphone ou par Lorsque le fait du concessionnaire ou de l’occupant entraîne des
télégramme. transports inutiles de personnel et de matériel, les frais en résultant
sont à charge de celui qui les a provoqués.
Art. 15. — Le coût de la consultation ordinaire est fixé à
Z. 20,00.00.
Art. 16. — La consultation écrite est tarifiée forfaitairement à CHAPITRE VI
Z. 50,00.00. Si la consultation écrite comporte des copies ou extraits
de livres registres ou de documents, ou des reproductions de la plan- FRAIS D’ENQUÊTE ET DE CONSTAT
che cadastrale, les rétributions fixées au chapitre III et au premier
alinéa du présent article sont annulées. Art. 23. — Les frais résultant de l’enquête préalable à la conces-
sion, effectuée par application des articles 193 et suivant de la
Art. 17. — La consultation globale est tarifiée forfaitairement à loi 73-021 du 20 juillet 1973, sont à charge du requérant.
Z. 1.000,00.00 l’an.
Art. 24. — Les frais du constat de l’occupation et de la mise en va-
Art. 17bis. — Les personnes appelées, de par leur profession, à leur du terrain sont à charge de celui qui les a provoqués.
consulter fréquemment les documents dont question à l’article 13
ci-dessus, peuvent, moyennant paiement d’une taxe annuelle forfai- Art. 25. — Les frais prévus aux articles 23 et 24 sont calculés selon
taire de Z. 2.400,00.00, obtenir un abonnement à la consultation or- le temps réellement consacré à leur exécution par les agents qui y
dinaire. Cette taxe est due au prorata des mois entiers qui restent à ont procédé.
courir dans l’année, à dater du paiement. Cette durée comprend le temps nécessaire pour se rendre sur les
lieux et en revenir et la durée d’exécution proprement dite, à l’excep-
tion des travaux d’écriture et de dessin exécutés au bureau.
CHAPITRE V Le coût de ces opérations est tarifé à Z. 50,00.00 par journée indivisible.
FRAIS DE MESURAGE ET DE BORNAGE Art. 26. — Les frais sont dus, même si le constat est négatif, si le ter-
rain est refusé ou si le requérant renonce à sa demande.
Art. 18. — Les frais de mesurage et de bornage officiels des terres
par les géomètres du cadastre sont fixés en fonction de la longueur
du périmètre du terrain et se calculent par la formule suivante, dans
laquelle: CHAPITRE VII
Z = le montant total des frais exprimés en zaïres DISPOSITIONS GÉNÉRALES
P = le périmètre du terrain exprimé en mètres Art. 27. — Le paiement des rétributions, taxes et frais établis par la
Z = P x (100 - VP) présente ordonnance, peut être exigé anticipativement.

100 Art. 28. — Le coût des actes, contrats, copies, procès-verbaux de


constat de mise en valeur des lieux ou d’enquêtes préalables à la
Toutefois, lorsque le périmètre est supérieur à 4.400 mètres, la for- concession, de reproductions, de consultations écrites et globales,
mule suivante sera utilisée pour le calcul de frais: est mentionné sur les originaux, expéditions, copies, reproductions
Z = (32,70 x VP) et extraits.
Il est également fait mention de la quittance délivrée.
Art. 19. — Le tarif déterminé à l’article 18 ne comprend pas les
frais de fourniture de bornes ou repères. Dans le cas prévu à l’article 25, la durée des opérations est indiquée
au bas du document établi par l’administration après accomplisse-
Le service du cadastre fournit les bornes ou repères aux prix qui se-
ment des prestations requises.
ront fixés par arrêté du commissaire d’état ayant les affaires fonciè-
res dans ses attributions, pour la ville de Kinshasa, ou du gouverneur Art. 29. — Le tarif fixé à l’article 7 est appliqué lors même qu’il
de région ailleurs. n’est pas fait état de collationnement ni de certificat de conformité.
Art. 20. — Les frais de mesurage de la superficie du lit des cours Art. 30. — Sont exonérées des redevances et taxes instaurées par la
d’eau venant en déduction de la superficie de la parcelle sont fixés à présente ordonnance: l’État et toutes les entités politico-administra-
Z. 2,00.00 par mètre courant de la rivière. tives dotées de la personnalité juridique.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 79


IMPÔTS • Impôt réel
15 juillet 1988. – ORDONNANCE-LOI

Art. 31. — L’ordonnance 74-151 du 2 juillet 1974 fixant le tarif des 6° aux sociétés bénéficiaires d’une convention particulière les exo-
frais en matière foncière, immobilière et cadastrale, de régime des nérant directement ou indirectement de ce type de taxe.]
eaux et d’enregistrement est abrogée.
Art. 3ter. [O.-L. 90-047 du 8 août 1990, art. 1er. — Les entreprises
Art. 32. — Le commissaire d’État ayant les affaires foncières dans de transport public supportent la moitié du taux de la taxe pour les
ses attributions et les gouverneurs de région sont chargés de l’exécu- véhicules affectés au transport public des personnes.]
tion de la présente ordonnance, qui entre en vigueur à la date de sa
signature.
TITRE III
TAUX DE LA TAXE
15 juillet 1988. – ORDONNANCE-LOI 88-029 p o rt a nt Art. 4. — Les taux de la taxe spéciale de circulation routière sont
création de la taxe spéciale de circulation routière. fixés comme suit:
(J.O.Z., no 15, 1er août 1988, p. 8)
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
me «contribution» dans la législation congolaise. A. Motocycles: 6 Ff.
B. Véhicules automobiles utilitaires
- d'un poids inférieur à 2.500 kg: 20 Ff;
er - de 2.500 kg à 10.000 kg: 25 Ff;
TITRE I
- de plus de 10.000 kg tels que les autobus, les remorques et les grues: 45 Ff.
BASE DE LA TAXE C. Véhicules de tourisme:
1° appartenant aux personnes physiques
Art. 1er. — Il est créé, au titre de droit de péage au profit du Trésor - de 01 à 10 chevaux-vapeurs: 6 Ff;
public, une taxe spéciale de circulation routière. - de 11 à 15 chevaux-vapeurs: 11 Ff;
Art. 2. — La taxe spéciale de circulation routière est assise sur tous - de plus de 15 chevaux-vapeurs: 12 Ff.
les véhicules admis à circuler sur le réseau routier public quelle que 2° appartenant aux personnes morales:
soit la qualité du propriétaire. - de 01 à 10 chevaux-vapeurs: 12 Ff;
- de 11 à 15 chevaux-vapeurs: 25 Ff;
- de plus de 15 chevaux-vapeurs : 37 Ff.

TITRE II
[REDEVABLE ET EXEMPTIONS OU ALLÉGEMENTS]
TITRE IV
er
– Intitulé ainsi modifié par l’O.-L. 90-047 du 8 août 1990, art. 1 . PÉRIODE IMPOSABLE ET DÉCLARATION DES
er
Art. 3. [O.-L. 90-047 du 8 août 1990, art. 1 . — La taxe est à charge ÉLÉMENTS IMPOSABLES
des propriétaires des véhicules.]
Art. 5. — La taxe spéciale de circulation routière est due pour l’an-
Art. 3bis. [O.-L. 90-047 du 8 août 1990, art. 1er. — Sont exemptés de née civile entière quelle que soit la date de la mise en circulation ou
la taxe, les véhicules appartenant:
celle de la mise hors service du véhicule.
1° à l’État, aux entités administratives décentralisées ainsi qu’aux of-
En cas de cession du véhicule, le bénéfice du paiement de la taxe est
fices et aux établissements publics de droit zaïrois n’ayant d’autres
transféré au nouveau propriétaire pour l’année en cours.
ressources que celles provenant de subventions budgétaires;
Art. 6. — Les obligations déclaratives au regard de la taxe spéciale
2° aux institutions, associations et établissements visés à l’article 2, 2°
de circulation routière sont les mêmes que celles relatives à [l'impôt]
de l’ordonnance-loi 69-006 du 10 février 1969 relative à [l'impôt] réel;
réel sur les véhicules.
3° aux États étrangers et affecté exclusivement à l’usage d’agents
ayant le statut d’agents diplomatiques sous réserve de réciprocité;
4° aux organismes internationaux et utilisés exclusivement pour TITRE V
leurs besoins;
[PAIEMENT ET RÉTROCESSION]
5° aux membres du corps diplomatique étranger ainsi qu’aux con-
suls et agents consulaires accrédités au Zaïre à la condition: – Intitulé ainsi modifié par l’O.-L. 90-047 du 8 août 1990, art. 2.

• qu’ils soient sujets de l’État qu’ils représentent; Art. 7. — La taxe spéciale de circulation routière est acquittée an-
nuellement par les propriétaires des véhicules assujettis.
• que les gouvernements dont ils sont les mandataires accordent la
même immunité aux agents diplomatiques; Elle doit être payée spontanément aux dates suivantes:
• qu’en ce qui concerne les agents consulaires, ils n’exercent aucune • avant le 31 mars de chaque année pour les véhicules acquis avant
autre activité professionnelle; le 1er janvier;

80 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Impôt réel
27 novembre 1989. – CIRCULAIRE DÉPARTEMENTALE

• à la date de l’immatriculation du véhicule pour les véhicules acquis Art. 13. — Est applicable à la taxe spéciale de circulation routière
au cours de l’année. le régime des pénalités fiscales défini par l’ordonnance-loi 88-008
du 10 mars 1988.
Elle est exigible immédiatement:
– Voy. le D.-L. 88-008 du 10 mars 1988 portant réforme des pénalités fiscales.
• en cas d’enrôlement à défaut de paiement dans le délai fixé à l’alinéa
Outre ces pénalités, il est dû une majoration de 100 % en cas de dé-
2 ci-dessus;
faut de paiement de la taxe, relevé par procès-verbal lors d’un con-
• lorsque le contribuable s’apprête soit à quitter définitivement le Zaï- trôle routier.
re sans y laisser de biens mobiliers ou immobiliers suffisants pour ga-
rantir le paiement des sommes dues, soit à aliéner des biens meubles
ou immeubles, soit encore lorsqu’il tombe en faillite ou déconfiture;
TITRE VIII
• lorsqu’une infraction à la présente ordonnance-loi est relevée par
DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
procès-verbal.

Art. 8. — À défaut de paiement spontané, la taxe spéciale de circu- Art. 14. — Lorsque la conjoncture économique et budgétaire l’exi-
lation routière fait l’objet d’un enrôlement à l’initiative du receveur ge, le président-fondateur du Mouvement populaire de la révolution,
des [impôts]. Le rôle est rendu exécutoire par le visa du directeur gé- président de la République modifie, sur proposition du commissaire
néral des [impôts] ou du directeur régional qu’il délègue à cet effet. d’État aux Finances, les taux de la taxe spéciale de circulation routière.

Art. 8bis. [O.-L. 90-047 du 8 août 1990, art. 2. — Vingt pour cent Art. 15. — Pour l’exercice fiscal 1988, la taxe spéciale de circulation
(20 %) des recettes provenant de la taxe spéciale de circulation rou- routière est payée au moment du règlement de la vignette 1988.
tière sont rétrocédées à l’Office des voiries et drainage en vue du fi-
nancement des travaux d’entretien, d’aménagement , de moderni- Art. 16. — La présente ordonnance-loi entre en vigueur à la date
sation et de développement des infrastructures urbaines de voirie et de sa promulgation.
de drainage.]

Art. 8ter. [O.-L. 90-047 du 8 août 1990, art. 2. — Les modalités de ré-
trocession de 20 % des recettes de la taxe sont fixées par voie régle-
mentaire.] 27 novembre 1989. – CIRCULAIRE DÉPARTEMENTALE
3733 relative aux exonérations en matière de taxe spé-
ciale de circulation routière. (Département des Finances)
TITRE VI – Cette circulaire départementale n’a pas fait l’objet d’une publication au journal of-
ficiel.
CONTRÔLE ET DROIT DE RAPPEL
— Des hésitations étant apparues dans l’octroi des exonérations en
matière de taxe spéciale de circulation routière à l’endroit des per-
Art. 9. — Les mesures de contrôle et de droit de rappel concernant sonnes et organismes exempts [d'impôts] au Zaïre par une conven-
la taxe spéciale de circulation routière sont les mêmes qu’en matière tion particulière ou par un accord international, il est nécessaire de
[d'impôt] réel sur les véhicules. rappeler la doctrine en la matière.
Art. 10. — Le paiement de la taxe est constaté par un signe distinc- – Ainsi modifié par la loi 005-2003 du 13 mars 2003, art. 1er.
tif fiscal, délivré au contribuable et valant quittance. Sont exempts de cette taxe, et donc peuvent se voir délivrer des vi-
Les véhicules doivent être en permanence pourvus du signe distinc- gnettes gratuites, les organismes et personnes suivants:
tif, qui peut être commun à la taxe spéciale de circulation routière et 1°) les sociétés bénéficiaires d’une convention particulière notam-
à [l'impôt] réel sur les véhicules. ment dans le cadre du Code des investissements, à la condition que
En cas de perte ou de détérioration du signe distinctif délivré pour la convention vise directement ou indirectement ce type de taxe;
un véhicule, un duplicata peut être délivré moyennant paiement 2°) les organisations internationales dont les statuts, auxquels le
d’une somme égale à 10 % du montant de la taxe. Zaïre a adhéré, prévoient expressément ou implicitement l’exemp-
tion de ce type de taxe;
3°) les missions de coopération étrangères, dans la mesure où l’ac-
TITRE VII cord de coopération conclu vise, directement ou indirectement. ce
POURSUITES, GARANTIES DU TRÉSOR, type de taxe;
RÉCLAMATIONS RECOURS ET DISPOSITIONS 4°) les missions diplomatiques et consulaires sous condition de réci-
PÉNALES procité.
Par ailleurs, sont également exonérés les véhicules de l’État affectés
Art. 12. — Le régime des poursuites, les garanties du Trésor, les à des service publics ou organismes émargeant au budget de l’État.
modalités de réclamation et de recours ainsi que les dispositions pé-
nales en matière de la taxe spéciale de circulation routière sont les La taxe est exigible pour les organismes publics qui disposent de res-
mêmes qu’en ce qui concerne [l'impôt] réel sur les véhicules. sources autres que les dotations budgétaires.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 81


IMPÔTS • Impôt réel
7 avril 1998. – CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE

Pour ce faire:

7 avril 1998. – CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE 002/98 re- I. La D.G.I. et la Sonas délivreront conjointement le certificat d’im-
matriculation ou la vignette automobile et le certificat d’assurance.
lative à l’application concomitante des dispositions léga-
les afférantes à [l'impôt] sur les véhicules, à la taxe spé- À cet effet, le certificat d’immatriculation ou la vignette ne pourra être
ciale de circulation routière et à l’immatriculation ainsi délivré au contribuable que sur présentation du certificat d’assurance
qu’à l’obligation d’assurance de responsabilité civile des en cours de validité.
véhicules automoteurs. (Ministère des Finances et Bud- II. Conformément à l’arrêté 002/CAB/MIN/FIN/98 du 21 février
get) 1998, l’antenne de la D.G.I. à la Sonas, veillera au calcul de l'I.C.A.
– Cette circulaire ministérielle n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel. sur les opérations d’assurances dans toutes les branches, au respect
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter- des échéances fiscales par la Sonas en ce qui concerne le paiement
me «contribution» dans la législation congolaise. de l'I.C.A. dans toutes les branches d’assurances, au suivi du reverse-
ment effectif de l'I.C.A. par la Sonas au compte du receveur des [im-
Aux termes des articles 1er et 40 de l’ordonnance-loi du 10 février
pôts] et fera rapport au directeur général des [impôts].
1969 relative à [l'impôt] réel, les personnes physiques ou morales
qui utilisent un ou plusieurs véhicules en République démocratique III. Il sera créé au sein de la D.G.I., tant à Kinshasa qu’en provinces,
du Congo sont assujetties à [l'impôt] sur les véhicules. une antenne de la Sonas chargée de procéder aux opérations de
souscription des polices d’assurance auprès des contribuables, de
En vertu des articles 1er, 10 et 12 de l’ordonnance-loi 69-058 du
calculer et de percevoir, par la même occasion, l'I.C.A. sur la prime
5 décembre 1969 relative à [l'impôt] sur le chiffre d’affaires, sont as-
d’assurance et de reverser l'I.C.A. perçue au compte du receveur des
sujetties à l'I.C.A. à l’intérieur, les prestations de service de toutes es-
[impôts] au plus tard le lendemain de sa collecte.
pèces rendues ou utilisées en République démocratique du Congo
et, notamment, les services de toute nature rendus à des particuliers IV. Le directeur général des [impôts] et le président-délégué général de
ou des collectivités lorsqu’ils revêtent le caractère d’une activité la Société nationale d’assurances sont chargés, chacun en ce qui le con-
commerciale, industrielle ou libérale. cerne, de l’exécution de la présente circulaire qui entre en vigueur à la
date de sa signature.
Conformément aux articles 1er, 2, 3 et suivants de l’ordonnance-loi
88-029 du 15 juillet 1988 relative à la taxe spéciale de circulation rou-
tière, tout propriétaire d’un véhicule admis à circuler sur le réseau
routier public est tenu de payer ladite taxe.
Selon l’article 2 de la loi 73-013 du 5 janvier 1973 portant obligation 21 novembre 2001. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL CAB/
de l’assurance de responsabilité civile en matière d’utilisation des vé- MIN/ECO-FIN&BUD/AF.F-E.T/063/2001 fixant les tarifs
hicules automoteurs, tout propriétaire d’un véhicule terrestre auto- de frais en matière foncière, immobilière, cadastrale et
moteur circulant en République démocratique du Congo est tenu de de régime des eaux et d’enregistrement en République
couvrir par une police d’assurance, la responsabilité civile à laquelle démocratique du Congo. (Ministère de l'Économie, Finan-
l’utilisation dudit véhicule peut donner lieu. ces et Budget et ministère des Affaires foncières, Environ-
Aux termes des articles 59 et suivants de la loi 78-022 du 2 août nement et Tourisme)
1978 portant nouveau code de la route, les automobiles et remor- – Cet arrêté interministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.
ques ne sont admis en circulation en République démocratique du Art. 1er. — Les tarifs de frais en matière foncière, immobilière, ca-
Congo qu’après avoir été immatriculées par les services de la direc- dastrale et de régime des eaux et d’enregistrement sont fixés confor-
tion générale des [impôts]. mément aux tableaux annexés au présent arrêté.
En pratique, il s’avère que le propriétaire du véhicule s’empresse de sol- Art. 2. — Le secrétaire général aux Affaires foncières et le directeur
liciter l’immatriculation dudit véhicule et de payer [l'impôt] réel ainsi général de la DGRAD sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de
que la taxe spéciale de circulation routière, mais considère comme fa- l’exécution du présent arrêté qui sort ses effets à la date de sa signature.
cultative la souscription de la police d’assurance de responsabilité civile
imposée par la loi 73-013 du 5 janvier 1973.
Cette situation empêche l’État de réaliser l’obligation de sécurité col- Annexe I
lective garantie par la loi précitée, particulièrement en ce qui concer-
ne les victimes des accidents de la circulation routière causés par des
13-21: Droits fixes et proportionnels d’enregistrement
véhicules non assurés d’une part, et de l’autre, fait obstruction aux
Nouveau certificat d’enregistrement 4,50 Ff
pouvoirs publics d’entrer en possession des recettes de l'I.C.A. pou- Remplacement ancien certificat d’enregistrement 16,00 Ff
vant découler des opérations techniques d’assurance. Page supplémentaire 4,80 Ff
Inscription, mention, annotation, annulation 6,00 Ff
La présente circulaire vise à assurer une application concomitante
Perte de certificat d’enregistrement 12,00 Ff
des textes de loi relatifs à l’immatriculation et à l’assurance de res-
Valeur de vente (mutation propriété enregistrée) 15 %
ponsabilité civile des véhicules en République démocratique du Mutation par partage ou cession copropriété 13 %
Congo qui sont du reste des textes de portée générale et obligatoire. Mutation par succession, apport, fusion ou donation 10 %
En conséquence, la Direction générale des [impôts], D.G.I. en sigle et Changement de dénomination 95,00 Ff
la Société nationale d’assurances, Sonas, en sigle, doivent collaborer Mutation de tout droit d’emphytéose ou de superficie 3%
tant sur le plan technique que matériel. Inscription hypothécaire et autres droits réels 3%

82 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Impôt réel
21 novembre 2001. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL

Réinscription hypothécaire et autres droits réels 1,5 % Art. 1er. — Les prix de référence, loyers, redevances des parcelles
Radiation hypothécaire et autres droits réels 1% domaniales à usage résidentiel, commercial et industriel, situées
insertion 32,00 Ff
dans les circonscriptions foncières de la ville de Kinshasa, mises ou
22-12: Taxes spéciales sur les transferts des contrats de location
Taxe de transfert de contrat de location de référence 75 % du prix à mettre sur le marché conformément à la procédure organisée par
Taxe de cession de bail 9,50 Ff l’article 4 de l’ordonnance 74-148 du 2 juillet 1974 portant mesures
23-41: Frais d’établissement contrat en matière foncière d’exécution de la loi 73-021 du 20 juillet 1973, telle que modifiée et
Contrat 2,40 Ff
complétée à ce jour, sont fixés conformément au tableau formant
Avenant 9,50 Ff
Annotation 6,00 Ff l’annexe I du présent arrêté.
Arrêtés ou autres actes portant concession ou autorisation 24,00 FF
23-42: Frais de réparation et vérification des actes par le C.T.I. Art. 2. — Les prix de référence, loyers, redevances des parcelles à usa-
Préparation des actes 12,00 Ff ge agricole et d’élevage, situées dans les circonscriptions foncières de la
Vérification des actes 2,40 Ff
ville de Kinshasa, mises ou à mettre sur le marché conformément à la
Page notariée 1,50 Ff
Page annexée 1,20 Ff procédure organisée par l’article 4 de l’ordonnance 74-148 du 2 juillet
Actes rédigés par le C.T.I. 7,00 Ff 1974 portant mesures d’exécution de la loi 73-021 du 20 juillet 1973,
Passation d’actes devant le C.T.I. 9,50 Ff telle que modifiée et complétée à ce jour, sont fixés conformément au
Mise en adjudication, provision 240,00 Ff
23-43: Copies documents fonciers, immobiliers et cadastraux
tableau formant l’annexe II du présent arrêté.
Croquis 0,50 Ff
Reproduction 6,00 Ff Art. 3. — Pour l’application des tarifs ainsi fixés, sont assimilés:
Extraits cadastraux cotés 2,40 Ff
Notes d’usage 2,40 Ff a) aux terrains à usage commercial: ceux à usage artisanal, d’hôtel-
Copie contrats 2,40 Ff lerie, de motel, de restaurant, de station-service, de station d’essence
Copie plan cadastral 8,00 Ff
et d’activités similaires;
23-44: Consultation de registres et livres fonciers, immobiliers et documents
cadastraux
Consultation ordinaire 1,20 Ff b) aux terrains à usage industriel: ceux à usage d’entreposage, des li-
Consultation écrite 4,80 Ff quides inflammables, de carrière, de briqueterie, de dépôt d’explo-
Consultation globale 7,00 Ff sifs, d’installation de chantier, de dépôt de matériaux et d’usages si-
Abonnement 12,00 Ff
23-45: Frais de mesurage et de bornage des parcelles
milaires;
P < 4.400 m Frais = P (100 – V P)
10 c) aux terrains à usage agricole et d’élevage: ceux de pisciculture, pe-
P > 4.400 m Frais = 327 (V P). tit domaine agricole ou d’élevage, d’achat et de stockage de produits
23-46: Frais d’enquête et constat en matière foncière agricoles et ceux destinés par les employeurs aux cultures vivrières
P.V. d’enquête préalable à la concession 9,50 Ff
Frais de constat 2,40 Ff
pour leur personnel.
Journée indivisible 2,40 Ff
Journée perte du temps 2,40 Ff Art. 4. — Le tarif applicable aux terrains destinés à des œuvres so-
P.V. de constat de lieux et de mise en valeur 1,60 Ff ciales, éducatives, médicales, religieuses ou sportives qui ne peuvent
P.V. de mesurage et bornage 1,60 Ff bénéficier de la gratuité prévue en faveur de certains organismes par
Placement des bornes (500 Fc par borne) 1,60 Ff
P.V. d’audition des conflits 4,80 Ff
l’article 163 de la loi 80-008 du 18 juillet 1980 modifiant et complé-
23-47: Conversion des titres tant la loi 73-021 du 20 juillet 1973 portant régime général des
Opération de conversion de livrets de logeur biens, régime foncier et immobilier et régime des sûretés, est fixé
Opération de conversion autres titres
dans chaque cas par un arrêté.
Les tarifs des frais à payer seront déterminés, selon le cas, sur base de différents actes
à poser conformément à la présente annexe.
31-13: Vente biens privés immobiliers abandonnés Art. 5. — La redevance annuelle due pour la construction à l’usage
(biens sans maîtres): Le prix sera déterminé à dire d’expert. du secteur privé des canaux ou aqueducs, pour l’établissement des
32-01: Frais de reconstitution des limites et de remplacement 14,30 Ff chemins de fer, des lignes téléphoniques ou électriques, d’oléoducs
des bornes déplacées
ou autres voies de transports ou de communication sur terres doma-
niales, est fixée à 0,16 Ff par kilomètre indivisible avec un minimum
de 0,40 Ff par contrat ou autorisation.

21 novembre 2001. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL CAB/ Art. 6. — Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contrai-
MIN/ECO-FIN&BUD/AF.F-E.T/064/2001 fixant les prix res au présent arrêté.
de référence, loyers et redevances des parcelles doma-
niales situées dans les circonscriptions foncières de la Art. 7. — Le secrétaire général aux Affaires foncières et le directeur
ville de Kinshasa. (Ministère de l'Économie, Finances et général de la DGRAD sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de
Budget) l’exécution du présent arrêté qui sort ses effets à la date de sa signa-
– Cet arrêté interministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel. ture.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 83


IMPÔTS • Impôt réel
21 novembre 2001. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL

Annexe I

CATÉGORIE COMMUNE SUPERFICIE PRIX DE RÉFÉRENCE AU M2 TAUX DU LOYER OU REDEVANCE ANNUELLE


DESTINATION
Bail initial 1er Renouvellement 2e Renouvellement
Gombe Jusqu’à 1 ha 0,16 Ff Résidentiel 50 % 60 % 70 %
Commercial 60 % 70 % 80 %
Mixte 55 % 65 % 75 %
Industriel 70 % 80 % 85 %
Plus de 1 ha (pour toutes (à fixer dans chaque cas
les communes) par un arrêté particulier)
B 1. Limete Jusqu’à 1 ha 0,11 Ff
2. Ngal. Q. Lotis. 0,07 Ff
3. Ndjili Q.7 0,07 Ff
4. Masina Sans Fil 0,07 Ff
5. Lemba Q.
• Gombele 0,07 Ff
• Righini 0,07 Ff
• Camp Riche 0,07 Ff
6. Barumbu Q. Bon Marché 0,07 Ff
7. Kintambo Q. Nganda Jamaïque 0,07 Ff
8. Lingwala Q. Golf, Mont des Arts 0,07 Ff
9. Mont Ngafula Q. Commune 0,07 Ff
10. Selembao Q. Ngafani Cité Verte 0,07 Fc
C 1. Ngaliema Jusqu’à 1 ha 0,050 Ff
2. Lemba 0,050 Ff
3. Matete 0,050 Ff
4. Bandal 0,050 Ff
5. Kalamu 0,050 Ff
6. Kasa-Vubu 0,025 Ff
7. Barumbu 0,025 Ff
8. Kinshasa 0,025 Ff
9. Kintambo 0,025 Ff
10. Lingwala 0,025 Ff
11. N’Djili 0,025 Ff
12. Ngiri-Ngiri 0,025 Ff
D 1. Masina Jusqu’à 1 ha 0,025 Ff
2. Maluku 0,025 Ff
3. N’Sele 0,025 Ff
4. Bumbu 0,025 Ff
5. Kimbanseke 0,025 Ff
6. Kisenso 0,025 Ff
7. Makala 0,025 Ff
8. Selembao 0,025 Ff
9. Ngaba 0,025 Ff
10. Mont-Ngafula 0,025 Ff
11. Limete
Q. Kingabwa 0,016 Ff
Village et Mombele
Q. Ndanu et Mososo 0,016 Ff

84 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Impôt réel
21 novembre 2001. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL

Annexe II

A PRIX DE RÉFÉRENCE B. LOYERS OU REDEVANCES C. REMARQUES


ANNUELLES

De 1 ha jusque 0,50 Ff 1e année 20 % Les loyers et redevances figurant dans le


10 Hectares 2e année 30 % littera B sont calculés sur les tranches
3e année 40 % prévues dans le littera A, par hectare ou
4e année 45 % partie d’hectare
5e année 50 %
Au-delà 50 %
De 10 ha à 25 ha Premiers 10 ha 0,50 Ff/ha
Au-delà 0,25 Ff/ha
De 25 ha à 100 ha Premiers 10 ha 0,50 Ff/ha
Plus de 10 ha
Jusque 25 ha 0,25 Ff/ha
au-delà 0,20 Ff/ha
De 100 ha à 500 ha Premiers 10 ha 0,50 Ff/ha
Plus de 10 ha
Jusque 25 ha 0,25 Ff/ha
Plus de 25 ha 0,27 Ff/ha
Jusque 100 ha
au-delà 0,20 Ff/ha
Au-delà de 500 ha Premiers 10 ha 0,65 Ff/ha
Plus de 10 ha 0,25 Ff/ha
Plus de 25 ha
Jusque 100 ha 0,27 Ff/ha
Plus de 100 ha
Jusque 500 ha 0,27 Ff/ha
au-delà 0,25 Ff/ha

Édition 2003 – © Larcier Tome V 85


IMPÔTS • Impôt sur le chiffre d’affaires
5 décembre 1969. – ORDONNANCE-LOI

Impôt sur le chiffre d’affaires


O.-L. 69-058 du 5 décembre 1969 — I.C.A. — Réglementation générale. . . . . . . . . . . . . . . . . . 86
Arr. dép. 0019 du 4 mai 1973 — I.C.A. — Évaluation forfaitaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
Arr. dép. BCE/ENI/083/78 du 14 septembre 1978. — Taxes sur le chiffre d’affaires, les
produits de fabrication locale, les prestations de service et la construction . . . . . . . . . . . . 95
Arr. dép. 116 du 13 juin 1979 — I.C.A. — Transport de personnes par voie aérienne et
maritime. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
Arr. dép. 085 du 24 septembre 1986 — I.C.A. — Application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
Arr. interdép. 004 du 6 janvier 1989 — I.C.A. — Suspension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
Arr. interdép. 022 du 31 mars 1990 — I.C.A. — Déductibilité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
A.M. 016/CAB/MIN/FIN/91 du 27 février 1991 — Contribution sur chiffre d’affaires. —
Intérêts bancaires. — Réduction du taux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
A.M. 008 du 24 février 1992 — I.C.A. — Fourniture d'eau et d'électricité. — Uniformisation
des taux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98
A.M. 013/CAB/MIN/FIN/97 du 1er septembre 1997 — I.C.A. — Produits de la boulangerie 98

5 décembre 1969. – ORDONNANCE-LOI 69-058 – [Im- CHAPITRE II


pôt] sur le chiffre d’affaires. (M.C., no14, 15 juillet 1970, REDEVABLE DE [L'IMPÔT]
p. 453)
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter- Art. 4. — Toute personne physique ou morale qui importe est rede-
me «contribution» dans la législation congolaise.
vable de [l'impôt].
– L'éditeur attire l'attention des lecteurs sur les conséquences de la réforme des pro-
cédures fiscales intervenue en vertu de la loi 004-2003 du 13 mars 2003. Les disposi-
tions relatives respectivement aux obligations déclaratives, au contrôle, au recouvre- CHAPITRE III
ment, aux pénalités ainsi qu'aux réclamations et recours sont désormais régies par le
texte précité. Cependant, à titre transitoire, les procédures fiscales applicables avant DÉBITION DE [L'IMPÔT]
l'entrée en vigueur de la loi 004-2003 restent d'application dans certains services de
l'Administration des impôts. Elles sont à déterminer par voie réglementaire.
Art. 5. — Le fait générateur de [l'impôt] est constitué par la mise en
consommation.
er
TITRE I
DISPOSITIONS GÉNÉRALES CHAPITRE IV
TAUX DE [L'IMPÔT]
Art. 1er. — Il est établi un [impôt] sur le chiffre d’affaires:
1°) à l’importation; Art. 6. [L. 008 du 18 mars 2003, art. 1er. — Les taux de l'impôt sur le
chiffre d'affaires à l'importation sont fixés à:
2°) à l’intérieur;
• 3 % pour les biens d'équipement et les intrants agricoles vétérinai-
3°) à l’exportation. res et d'élevage; et
• 13 % pour les autres produits.]
TITRE II
[IMPÔT] SUR LE CHIFFRE D’AFFAIRES À CHAPITRE V
L’IMPORTATION EXEMPTIONS

CHAPITRE Ier Art. 7. [Abrogé par l’O.-L. 83-028 du 12 septembre 1983, art. 2.]
BASE DE [L'IMPÔT]
CHAPITRE VI
Art. 2. [O.-L. 86-041 du 8 juillet 1986, art. 1 er.
— [L'impôt] frappe DÉCLARATION – CONTRÔLE – PERCEPTION –
toutes les importations, à moins qu’elles ne soient expressément CONTENTIEUX – SANCTIONS
exonérées.]
Art. 3. [O.-L. 86-041 du 8 juillet 1986, art. 3. — L’assiette de [l'impôt] Art. 8. — La perception de [l'impôt] est assurée par l’administration
sur le chiffre d’affaires à l’importation est la valeur C.I.F. majorée des des douanes et est régie par les dispositions légales et réglementai-
droits d’entrée.] res relatives aux droits d’entrée.

86 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Impôt sur le chiffre d’affaires
5 décembre 1969. – ORDONNANCE-LOI

Les infractions au titre II de la présente ordonnance-loi sont consta- Les conditions d’application de cette disposition sont fixées par la
tées, poursuivies et sanctionnées conformément à la législation voie réglementaire.]
douanière pour les infractions en matière de droits d’entrée.

CHAPITRE II
TITRE III
REDEVABLE DE [L'IMPÔT]
[IMPÔT] SUR LE CHIFFRE D’AFFAIRES À L’INTÉRIEUR
Art. 11. [L. 84-005 du 4 décembre 1984, art. 11. — Les redevables
de [l'impôt] sur le chiffre d’affaires à l’intérieur sont:
CHAPITRE Ier
1° les personnes physiques ou morales qui effectuent les prestations
BASE DE [L'IMPÔT] de services lorsque celles-ci possèdent un établissement fixe au Zaïre
et, dans le cas contraire, les personnes physiques ou morales qui reçoi-
Art. 9. [L. 73-004 du 5 janvier 1973, art. 1er. — Sont imposables: vent la prestation d’assistance;
1° les opérations de vente faites au Zaïre pour la mise à la consomma- 2° les commerçants qui réalisent les ventes faites au Zaïre pour la
tion sur le marché local de produits de fabrication locale. Sont assimi- mise à la consommation sur le marché national des produits de fa-
lées à des ventes les opérations d’échange de produits ou d’utilisation brication locale.
de produits après fabrication par le fabricant lui-même;
Les opérations de change de produits ou d’utilisation de produits
2° les travaux immobiliers; après la fabrication par le fabricant lui-même sont assimilées à des
3° les prestations de services de toutes espèces, rendues ou utilisées ventes;
au Zaïre et, notamment: 3° les entrepreneurs des travaux.
a) les locations mobilières, les locations de chambres d’hôtel et pres- Les redevables de [l'impôt] calculent à charge de l’acheteur ou du
tations accessoires; bénéficiaire du service [l'impôt] dû et en assurent le versement au
b) les opérations d’entremise; Trésor selon les modalités fixées à l’article 20.]

c) les travaux mobiliers;


d) les prestations d’assistance de toute nature fournies par des per- Modalités d’application
sonnes physiques ou morales étrangères, à des entreprises de droit
national; [Arr. dép. 0021 du 4 mai 1973, art. 3. — Par application de l’article
11, 1er, lorsque le débiteur de [l'impôt] sur le chiffre d’affaires est la
e) les services de toute nature rendus à des particuliers ou des collec- personne physique ou morale qui reçoit la prestation d’assistance,
tivités, lorsqu’ils revêtent le caractère d’une activité commerciale, in- [l'impôt] est acquitté au moment du paiement de la prestation par
dustrielle ou libérale.] l’apposition de timbres fiscaux sur un registre du modèle prévu ci-
Art. 10. [L. 73-004 du 5 janvier 1973, art. 1er. — [L'impôt] est assis: après ou, sur autorisation du directeur des [impôts], par relevés men-
suels dans les conditions fixées par l’article 20. Dans ce dernier cas,
1°) en ce qui concerne les services, sur le montant brut des factures, le registre mentionné plus haut est arrêté à la fin de chaque mois
commissions, courtages, remises, intérêts, escomptes, agios, primes pour dégager la base imposable.]
ou autres sommes, quelle que soit leur dénomination, afférentes à la
rétribution des services;]
2°) [L. 84-005 du 4 décembre 1984, art. 1er. – en ce qui concerne les Modèle du registre
fabrications sur le montant brut des ventes, en particulier, lorsque la
vente intervient: Registre des versements de [l'impôt] sur le chiffre d’affaires dû au ti-
tre des prestations d’assistance reçues.
a) entre deux entreprises en état d’interdépendance, [l'impôt] est as-
sis au minimum sur le prix normal brut des ventes similaires; [L. 73-004 du 5 janvier 1973, art. 1er. — (partie gauche)

b) entre la maison-mère et une ou plusieurs de ses succursales, [l'im-


pôt] dû est assis sur le prix de vente brut pratiqué par la ou les succur- Nom et adresse de la personne Montant de la somme versée au Montant de
sales; physique ou morale ayant effec- titre de la prestation d’assistance [l'impôt] dû
tué la prestation d’assistance et date du paiement
3°) en ce qui concerne les travaux immobiliers, sur les trois-quarts
du montant brut des factures émises et ce, avant déduction de toute
amende pour retard.
Toutefois, les redevables exerçant les activités visées ci-dessus peu-
vent être admis au régime d’évaluation forfaitaire de leur base d’im- (partie droite)
position, dans la mesure où le montant des affaires qu’ils réalisent
est peu important. Timbres fiscaux représentant le montant de [l'impôt] dû.]

Édition 2003 – © Larcier Tome V 87


IMPÔTS • Impôt sur le chiffre d’affaires
5 décembre 1969. – ORDONNANCE-LOI

CHAPITRE III 2° les travaux immobiliers considérés comme étant d’intérêt natio-
nal par arrêté du Ministre ayant les finances dans ses attributions;
DÉBITION DE [L'IMPÔT]
3° en ce qui concerne les prestations de service:
er
Art. 12. [L. 73-004 du 5 janvier 1973, art. 1 . — Le fait générateur a) les affaires de commission et de courtage portant sur les livres,
de [l'impôt] est: journaux et publications périodiques;
1° la prestation de service ou d’assistance; b) la location des chambres d’hôtels en faveur:
2° la livraison du produit transformé au dernier stade de sa fabrication; • des représentants de l’administration publique en mission de ser-
vice, à l’exclusion des représentants des établissements parastataux
3° la facturation de la tranche terminée ou, à défaut, le paiement de
et des sociétés d’économie mixte;
l’acompte afférent à l’avancement des travaux.]
• des membres du corps diplomatique accrédités en République du
Zaïre dans les limites qui seront définies par arrêtés conjoint du mi-
nistre des Finances et du ministre des Affaires étrangères;
CHAPITRE IV
• des représentants d’organismes internationaux dans les mêmes li-
TAUX DE [L'IMPÔT]
mites que ci-dessus;

Art. 13. [Décr. 0009 du 22 janvier 1997, art. 1er. — Les taux de [l'im- c) les opérations de transport, à l’exception des transports de per-
pôt] sont fixés comme suit: sonnes par voie aérienne, maritime, fluvial , lacustre, ferroviaire ou
routier pour ce qui est du transport routier interurbain;
1o opérations de transport taxables lors de l’émission des titres de
transport aérien, maritime, fluvial, lacustre, ferroviaire ou routier in- d) les locations meublées d’immeubles ou de parties d’immeubles à
terurbain: usage d’habitation;

• 6% pour l’intérieur du pays; e) les activités médicales ou para-médicales;

• 15% pour l’extérieur]; f) les prestations se rapportant aux services funéraires;

2o [Arr. dép. 003/CAB/CE/FIN/89 du 6 janvier 1989. — toutes autres g) les prestations de service effectuées aux stades intermédiaires de
prestations de service rendues: fabrication ou de traitement des produits destinés à être vendus sur
le marché local ou à être exportés, à condition que cette vente ou
a) par des personnes physiques ou morales possédant un établisse- cette exportation soit passible de [l'impôt] sur le chiffre d’affaires;
ment au Zaïre, dans les conditions prévues à l’article 69 de l’ordon-
les opérations de sous-traitance en général, à condition que l’opéra-
nance-loi 69-009 du 10 février et de textes subséquents: 18 %;
tion finale soit passible de [l'impôt] sur le chiffre d’affaires;
b) par des personnes physiques ou morales n’entrant pas dans la ca-
h) les intérêts relatifs aux crédits bancaires à l’investissement, aux
tégorie visée au paragraphe a) ci-dessus: 30 %;
crédits agricoles et aux découverts bancaires.]
3o travaux immobiliers: 18 %];
4o [Décr. 0009 du 22 janvier 1997, art. 1er. — ventes:
CHAPITRE VI
a) 1. [L. 008 du 18 mars 2003, art. 1er. — 1 % pour les biens d'équipe-
ment et les intrants agricoles, vétérinaires et d'élevage; et OBLIGATIONS DES REDEVABLES – LIQUIDATION ET
PAIEMENT DE [L'IMPÔT]
2. 13 % pour les autres produits.]
– Texte conforme au J.O.RDC. Art. 15. [L. 73-004 du 5 janvier 1973, art. 1er. — Toute personne
physique ou morale, redevable de [l'impôt] doit, dans les
b) autres produits: 13%.]
quinze jours suivant le début de son activité, introduire auprès de la
direction des [impôts] une demande d’immatriculation conforme au
modèle fixé par l’administration.]
CHAPITRE V Art. 16. [L. 73-004 du 5 janvier 1973, art. 1er. — En ce qui concerne
EXEMPTIONS les redevables déjà en activité et qui se trouvent désormais soumis à
[l'impôt] en application des dispositions de la présente loi, la deman-
Art. 14. [Décr. 0009 du 22 janvier 1997, art. 1er. — Sont exemptés de d’immatriculation visée à l’article 15 ci-dessus doit être introduite
de [l'impôt]: dans le mois de la promulgation de la présente loi.]

1° en ce qui concerne les fabrications: Art. 17. — En cas de cessation d’activités, le fonctionnaire cité à
l’article 15 doit en être avisé dans les trente jours.
a) [Supprimé par la loi 008 du 18 mars 2003, art. 2.]
Art. 18. — Les redevables doivent obligatoirement délivrer une
b) les ventes d’objets d’art de fabrication locale, réalisées par les artistes facture ou un document en tenant lieu, conforme aux règles fixées
producteurs; par l’arrêté du commissaire d’État aux Finances.

88 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Impôt sur le chiffre d’affaires
5 décembre 1969. – ORDONNANCE-LOI

Conditions auxquelles doit répondre la facture CHAPITRE VII


CONTRÔLE
[Arr. dép. 0021 du 4 mai 1973, art. 1er. — La facture ou document en
tenant lieu au regard de [l'impôt] sur le chiffre d’affaires, dont la dé-
– Sur ce point, voy. la loi 004-2003 du 13 mars 2003 portant réforme des procédures
livrance est rendue obligatoire par l’article 18, doit répondre aux fiscales, et particulièrement ses articles 25 à 56. (J.O.RDC., n° spécial, 31 mars 2003).
normes suivantes, nonobstant toutes autres dispositions légales ou
réglementaires: Art. 22. — Les vérificateurs des [impôts] procèdent à la vérification
des écritures et documents comptables des redevables afin de s’as-
a) mentionner le nom ou la raison sociale, l’adresse de la personne
surer de l’exactitude de la base d’imposition et du paiement effectif
physique ou morale ayant vendu la marchandise ou fourni la pres-
de [l'impôt] correspondant.
tation de service ainsi que le numéro d’immatriculation attribué lors
du dépôt de la demande initiale prévu par les articles 15 et 16; Art. 23. — Les fonctionnaires précités peuvent, aux mêmes fins, se
b) reprendre le nom ou la raison sociale ainsi que l’adresse de l’ache- faire communiquer, sans déplacement, par les redevables, ainsi que
teur ou du bénéficiaire des services; par tous autres commerçants, les livres, documents comptables ou
commerciaux desquels ils peuvent extraire tous renseignements écrits.
c) détailler le prix unitaire et le prix global des marchandises ven-
dues ou des services prestés en faisant apparaître nettement la dis- Art. 24. § 1er. Les agents de l’administration des [impôts] ont le
tinction entre les sommes imposables et celles relatives à des opéra- droit général d’obtenir, des personnes physiques ou morales, publi-
tions non imposables; ques ou privées, communication de toutes pièces ou documents né-
cessaires à l’établissement des [impôts] sur le chiffre d’affaires.
d) préciser le total dont l’acheteur ou le bénéficiaire des services est
débité ou qu’il a acquitté; En aucun cas, les administrations de l’État, des régions et des zones
ainsi que les entreprises concédées ou contrôlées par l’État, les régions
e) indiquer la base imposable; ou les zones, de même que tous les établissements ou organismes
f) indiquer le montant de [l'impôt] dû.] quelconques soumis au contrôle de l’autorité administrative ne peu-
vent opposer le secret professionnel aux agents de l’administration
Art. 19. — Les redevables doivent en outre: des [impôts], commissionnés au moins au grade de vérificateur ad-
a) tenir une comptabilité permettant de déterminer la base d’impo- joint qui leur demandent communication des documents de service
sition définie à l’article 10 ci-avant; qu’ils détiennent.

b) tenir enliassés dans l’ordre de leur comptabilisation les doubles L’autorité judiciaire doit porter à la connaissance de l’administra-
des factures ou autres documents visés à l’article précédent. tion des [impôts] toute indication qu’elle peut recueillir, de nature à
faire présumer une fraude en matière fiscale ou une manœuvre
Art. 20. [Décr. 0009 du 22 janvier 1997, art. 1er. — [L'impôt] est li- quelconque ayant eu pour objet ou résultat de frauder ou de com-
quidé par la remise de relevés mensuels avec paiement simultané de promettre [l'impôt], qu’il s’agisse d’une instance civile, commerciale
la contribution, suivant les modalités fixées par l’arrêté du ministre ou pénale, même terminée par un non-lieu.
des Finances.]
Dans la quinzaine qui suit le prononcé de toute décision rendue par
les juridictions civile, administrative, consulaire ou militaire dans
Modalités de liquidation de [l'impôt] une affaire pouvant avoir des implications fiscales, les pièces restent
déposées au greffe à la disposition de l’administration des [impôts].
– Voy. le Décr. 007/2002 du 2 février 2002 relatif au mode de paiement des dettes en-
vers l’État. Toute personne physique ou morale dont l’activité entre dans le
champ d’application des [impôts] sur le chiffre d’affaires est tenue de
fournir à l’administration des [impôts] tout renseignement qui lui
Dispositions nouvelles est demandé par cette administration et de présenter à toute réqui-
sition des agents de l’administration des [impôts] commissionnés au
– Voy. le Décr. 007/2002 du 2 février 2002 relatif au mode de paiement des dettes en- moins au grade de vérificateur adjoint, les livres dont la tenue est
vers l’État. prescrite par la réglementation en matière de [impôts] sur le chiffre
d’affaires, ainsi que tous autres documents y relatifs.
Art. 21. […]
Les agents ayant qualité de requérir des documents cités ci-dessus
peuvent se faire assister par des fonctionnaires d’un grade inférieur,
Forme, valeur, mode de conservation, d’apposition et astreints comme eux, et sous peine des mêmes sanctions, au secret
d’annulation des timbres professionnel, en vue de leur confier des travaux de pointage, rele-
vés et copies de documents, etc.
– Voy. le Décr. 007/2002 du 2 février 2002 relatif au mode de paiement des dettes en-
vers l’État. § 2. [Arr. dép. 043 du 19 mai 1986, art. 1er. — Les personnes qui, mises
en demeure par lettre recommandée, ne se conforment pas aux dispo-
sitions du présent article sont passibles d’une amende fiscale de 5.000
Débit des timbres à 50.000 zaïres ou condamnées à se conformer auxdites dispositions
sous astreinte fiscale de 500 à 5.000 zaïres par jour à compter de la
– Voy. le Décr. 007/2002 du 2 février 2002 relatif au mode de paiement des dettes en- condamnation et jusqu’au jour où l’administration des [impôts] a pu
vers l’État. exercer normalement son droit de communication].

Édition 2003 – © Larcier Tome V 89


IMPÔTS • Impôt sur le chiffre d’affaires
5 décembre 1969. – ORDONNANCE-LOI

§ 3. Les dispositions du premier paragraphe du présent article sont sommes quelconques qui doivent être versées aux recettes à la direc-
de plein droit applicables à l’office des chèques postaux, à l’office des tion générale des [impôts] donne lieu à l’application d’un intérêt
statistiques et aux établissements de crédit. moratoire égal à:
En aucun cas, les banques et autres établissements de crédit ne peu- – 8 % par mois de retard pour les droits émis, y compris les pénalités
vent refuser le droit de communication relativement au détail des enrôlées;
comptes-courants, comptes de gestion de titres et autres ouverts au
nom de qui que ce soit. – 16 % par mois de retard pour les [impôts] retenues à la source, ain-
si que pour tout ou partie de précompte retenu et non versé.]
§ 4. Tout renseignement, pièce, procès-verbal ou acte découvert ou
obtenu dans l’exercice de ses fonctions par un agent de l’administra- [D.-L. 098 du 3 juillet 2000, art. 9, al. 3. — L’intérêt moratoire est dé-
tion des [impôts], quel que soit son grade, soit directement, soit par compté du premier jour du mois au cours duquel l’impôt aurait dû
l’entremise du commissaire d’État aux Finances ou d’un des services, être versé, au dernier jour du mois du paiement effectif, toute pério-
personnes, organismes ou autorités désignés ci-dessus, peut être in- de d’un mois commencé étant comptée en totalité.]
voqué par l’administration pour la recherche de toute somme due à
titre [d'impôt].
Art. 25. [L. 71-010 du 31 décembre 1971, art. 5. — La vérification CHAPITRE IX
peut porter sur les opérations imposables effectuées durant l’année RECOUVREMENT – GARANTIES DU TRÉSOR
courante et les dix années antérieures.]
Art. 26. — Sauf dans le cas de réclamation de la part du redevable Art. 31. — [L'impôt], principal et amendes fiscales, non payé dans
ou de découverte d’éléments nouveaux par l’administration, celle-ci les délais fixés, fait l’objet de rôles rendus exécutoires par le directeur
ne peut procéder à une nouvelle vérification portant sur une période des [impôts] ou par le fonctionnaire régional qu’il a délégué à cet effet.
déjà contrôlée. Il est envoyé à chaque contribuable un avertissement extrait du rôle
Art. 27. — À défaut d’éléments probants fournis soit par les inté- valant sommation d’avoir à payer immédiatement [l'impôt] réclamé.
ressés, soit par l’administration, la base d’imposition est déterminée, [L'impôt] enrôlé est payable au bureau qui a délivré la sommation
pour chaque redevable, par comparaison aux bases reconnues im- précitée.
posables chez un ou plusieurs redevables similaires.
Art. 32. — [L'impôt] devient immédiatement exigible si les droits
Art. 28. — Lorsque les vérificateurs des [impôts]: du Trésor sont en péril notamment lorsque le redevable s’apprête à
a) estiment devoir rectifier le montant de la base d’imposition, ils no- quitter le territoire de la République sans y laisser de biens mobiliers
tifient par écrit au redevable, le chiffre qu’ils proposent d’y substituer. ou immobiliers suffisants pour garantir le paiement des sommes
L’intéressé doit présenter ses observations dans un délai de 20 jours. dues et des frais; lorsqu’il se dispose à aliéner des biens, meubles ou
Passé ce délai, la réponse est considérée comme non avenue; immeubles ou lorsqu’il tombe en faillite ou en déconfiture.

b) taxent d’office le redevable, la preuve du chiffre exact de ses affai- L’autorisation de sortie du territoire est subordonnée à la présenta-
res imposables incombe au redevable en cas de réclamation. tion, au service de la Sûreté, d’un certificat délivré par le receveur des
[impôts] attestant que le contribuable n’est pas redevable [d'impôts]
Art. 29. [Décr. 0009 du 22 janvier 1997, art. 1er. — La base de l’im- au Zaïre.
position est arrêtée d’office par les vérificateurs des [impôts] en cas:
Art. 33. [D.-L. 098 du 3 juillet 2000, art. 8. — Tout retard dans le
a) d’absence de relevés mensuels; paiement de tout ou partie des [impôts], droits, taxes, redevances ou
b) d’absence de documents comptables; sommes quelconques qui doivent être versées aux recettes à la direc-
tion générale des [impôts] donne lieu à l’application d’un intérêt
c) d’absence totale de paiement de [l'impôt]; moratoire égal à:
d) d’obstruction au contrôle fiscal ou de refus de communiquer les • 8 % par mois de retard pour les droits émis, y compris les pénalités
renseignements demandés dans le délai.] enrôlées;
• 16 % par mois de retard pour les [impôts] retenus à la source, ainsi
que pour tout ou partie de précompte retenu et non versé.
CHAPITRE VIII
Le défaut de paiement de précompte B.I.C., résultant du fait qu’il n’a
AMENDES FISCALES pas été retenu au moment des opérations, est sanctionné par une
amende égale au montant du précompte reconstitué et ce, à charge
Art. 30. […] du redevable légal.]
– Voy. la loi 004-2003 du 13 mars 2003 portant réforme des procédures fiscales.
L’intérêt moratoire est décompté du premier jour du mois au cours
duquel l’impôt aurait dû être versé, au dernier jour du mois du paie-
ment effectif, toute période d’un mois commencé étant comptée en
Dispositions nouvelles totalité.
[D.-L. 098 du 3 juillet 2000, art. 8, al. 1er. — Tout retard dans le paie- Art. 34. — Les poursuites en recouvrement de [l'impôt] sont exer-
ment de tout ou partie des [impôts], droits, taxes, redevances ou cées par les huissiers à la requête du receveur des [impôts].

90 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Impôt sur le chiffre d’affaires
5 décembre 1969. – ORDONNANCE-LOI

Les huissiers font les commandements, les saisies et les ventes, à l’ex- Les quittances des receveurs sont allouées en compte aux tiers-dé-
ception des ventes immobilières; lesquelles sont faites par notaire. tenteurs.

Art. 35. — Les poursuites s’exercent en vertu de contraintes décer- Le paiement ne peut toutefois être exigé des fermiers ou locataires
nées par le receveur précité. qu’à mesure de l’échéance des loyers ou fermages, mais il n’est pas
nécessaire de renouveler la demande aussi longtemps que les [im-
Toutes réclamations relatives au paiement des impositions et aux pôts], objet de ladite demande, restent couvertes par le privilège du
poursuites sont de la compétence de ce fonctionnaire. Trésor et n’ont pas été intégralement acquittées avec les amendes et
Sauf décision contraire de sa part, il est passé outre aux actes de autres accessoires y relatifs.
poursuite y compris la saisie et la vente, nonobstant toute opposi- Lorsque les sommes, revenus ou valeurs en mains de tiers-déten-
tion au fond. teurs ne sont pas affectés au privilège du Trésor, ces détenteurs ne
Les contestations quant à la validité et à la forme des actes de pour- sont pas obligés personnellement et il est procédé contre eux par
suite sont de la compétence des tribunaux; en cas de contestation à voie de saisie-arrêt.
ce sujet, l’opposition suspend l’exécution de la saisie jusqu’à décision Celle-ci s’effectue en suivant les formalités prescrites par les articles
judiciaire. 105 à 119 du Code de procédure civile.
Art. 36. — Tout contribuable peut être poursuivi lorsqu’il n’a pas Art. 43. — Il y a prescription pour le recouvrement de [l'impôt] sur
acquitté les sommes dues dans le délai fixé par l’article 31. le chiffre d’affaires, principal et amendes fiscales, après trente ans à
Art. 37. — Ce délai étant expiré ou sans aucun délai dans le cas compter de la date d’exécutoire du rôle.
prévu à l’article 32, un commandement est signifié au contribuable Ce délai peut être interrompu de la manière prévue aux articles 636
lui enjoignant de payer dans les huit jours, à peine d’exécution par et suivants du Code civil et par une renonciation au temps couru de
la saisie de ses biens mobiliers et immobiliers. la prescription. En cas d’interruption de celle-ci, une nouvelle pres-
Art. 38. — Après l’expiration du délai de commandement, le rece- cription, susceptible d’être interrompue de la même manière, est ac-
veur des [impôts] fait procéder à la saisie de telle partie d’objets mo- quise trente ans après le dernier acte interruptif de la précédente, s’il
biliers ou de tels immeubles qu’il juge nécessaires pour que le pro- n’y a instance en justice.
duit de la vente couvre le paiement des sommes dues. Art. 44. — Pour le recouvrement de [l'impôt], principal, majoration,
Art. 39. — Huit jours au moins après la signification au contribuable amendes fiscales et frais, le Trésor a privilège sur tous les biens, meu-
du procès-verbal de la saisie, il sera procédé à la vente des objets saisis bles et immeubles du redevable, en quelque lieu qu’ils se trouvent.
jusqu’à concurrence des sommes dues et des frais. Si aucun adjudica- Ce privilège s’exerce avant tout autre et pendant deux ans à compter
taire ne se présente ou si l’adjudication ne peut se faire qu’à vil prix, de la date de l’exécutoire du rôle.
l’huissier ou le notaire peut s’abstenir d’adjuger; il dresse dans ce cas,
un procès-verbal de non-adjudication et la vente est ajournée à une La saisie des biens meubles avant l’expiration de ce délai conserve le
date ultérieure. Il pourra y avoir plusieurs ajournements successifs. privilège jusqu’à leur réalisation.

Art. 40. — Le produit brut de la vente est versé entre les mains du Est assimilée à la saisie, la demande du receveur des [impôts] faite
receveur désigné dans l’avertissement extrait de rôle; ce fonctionnai- par application des dispositions de l’article 42.
re, après avoir prélevé les sommes dues, tient le surplus à la disposi-
tion de l’intéressé pendant un délai de deux ans à l’expiration du- Le Trésor a également, pour le recouvrement de [l'impôt], de la ma-
quel les sommes non réclamées sont acquises au Trésor. joration, des amendes fiscales et des frais de poursuite, droit d’hypo-
thèque légale sur tous les immeubles du redevable.
Art. 41. — Les dispositions en vigueur quant aux saisies et aux ven-
tes par autorité de justice en matière civile et commerciale, sont ap- Art. 45. — Le recouvrement de [l'impôt] établi à charge de la per-
plicables aux saisies et aux ventes opérées pour le recouvrement de sonne qui effectue les prestations de services, peut être poursuivi sur
[l'impôt] sur le chiffre d’affaires, mais seulement en tant qu’il n’y est tous les biens, meubles et immeubles du bénéficiaire desdits servi-
pas dérogé par les dispositions des articles précédents. ces, lequel est solidairement responsable de [l'impôt] éludé.

Art. 42. — Tous fermiers, locataires, receveurs, agents, économes,


banquiers, notaires, avocats, huissiers, greffiers, curateurs, représen-
tants et autres dépositaires et débiteurs de revenus, sommes, valeurs CHAPITRE X
ou meubles affectés au privilège du Trésor public en vertu de l’article RÉCLAMATION ET RECOURS
44, sont tenus sur la demande qui leur en est faite par pli recommandé
émanant du receveur des [impôts], de payer à l’acquit des redevables – Voy. la loi 004-2003 du 13 mars 2003 portant réforme des procédures fiscales.
et sur le montant des fonds ou valeurs qu’ils doivent ou qui sont entre
leurs mains jusqu’à concurrence de tout ou partie des [impôts] dus par Art. 46. 1° [Décr. 0009 du 22 janvier 1997, art. 1er. — Les redeva-
ces derniers. Cette demande vaut sommation avec opposition sur les bles ainsi que les mandataires qui justifient d’un mandat général ou
sommes, valeurs ou revenus. spécial en vertu duquel ils agissent, peuvent se pourvoir par écrit en
réclamation contre le montant de leur imposition auprès du direc-
À défaut pour ces tiers-détenteurs de satisfaire à cette demande dans teur général des [impôts] ou du directeur régional compétent.
un délai de dix jours à dater de la réception de la demande, ceux-ci
sont poursuivis comme s’ils étaient débiteurs directs. 2° Pour être recevable, la réclamation doit être motivée.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 91


IMPÔTS • Impôt sur le chiffre d’affaires
5 décembre 1969. – ORDONNANCE-LOI

3° Sous peine de déchéance, la réclamation doit être introduite dans sécutif à une contre vérification, le contribuable bénéficie d’un sursis
les six mois à partir de la date de réception de l’avertissement extrait de recouvrement de [l'impôt] litigieuse et des pénalités y afférentes.
de rôle ou de celle du paiement pour [l'impôt] perçu sans enrôlement.
La présente disposition ne concerne pas les cas de taxation d’office
4° Le fonctionnaire compétent pour statuer sur les réclamations in- visés par l’article 115.
troduites par les contribuables doit notifier sa décision dans les six
Le bénéfice du sursis dont bénéficie le contribuable ne dispense pas
mois qui suivent la date de réception de celles-ci.
l’administration fiscale d’appliquer les pénalité prévues par la loi au
5° L’absence de décision de l’administration fiscale dans le délai de six cas où la réclamation du contribuable, son recours en appel ou son
mois prévu au paragraphe 4 ci-dessus vaut rejet de la réclamation. pourvoi en cassation serait rejeté.]

6° Aussi longtemps qu’une décision n’est pas intervenue, les redeva-


bles peuvent compléter leur réclamation initiale par des griefs nou-
veaux libellés par écrit, même présentés en dehors du délai prévu CHAPITRE XI
par le paragraphe 3.
PÉNALITÉS
7° Même après l’expiration du délai de réclamation, le fonctionnaire
désigné au paragraphe 1 accorde d’office le dégrèvement des surim- – Voy. le D.-L. 098 du 3 juillet 2000 portant réforme des pénalités fiscales.
positions résultant d’erreurs matérielles ou de doubles emplois.
Art. 53. — Il est encouru pour toute opération effectuée sans déli-
Toutefois, si [l'impôt] a déjà été payée, la restitution n’en est ordon- vrance d’une facture ou d’un document similaire, de même que
née que si la surimposition est constatée ou signalée dans un délai pour toute dissimulation résultant de manœuvres frauduleuses, une
de trois ans à compter de la prise en recettes.] amende pénale de [100 à 1.000 zaïres] et un emprisonnement sub-
sidiaire de 15 jours à 3 mois.
Art. 47. [Décr. 0009 du 22 janvier 1997, art. 1er. — Pour l’instruc- – Ainsi modifié par l'O.-L. 81-009 du 27 mars 1981, art. 13.
tion de la réclamation, l’administration fiscale peut procéder à la vé-
rification des écritures du contribuable, s’assurer de la conformité Au surplus, le faux et l’usage de faux commis dans l’intention d’élu-
des extraits et des documents produits et se faire présenter toutes les der [l'impôt] ou d’y faire échapper un tiers sont punis des peines por-
pièces justificatives utiles . tées aux articles 124 à 127 du Code pénal.

Elle peut user, quel que soit le montant du litige, de tous les moyens Art. 54. — Dès qu’un procès-verbal d’infraction aux dispositions de
de preuve admis par le droit commun, sauf le serment et au besoin, la présente ordonnance-loi est rédigé, les verbalisants en remettent
entendre des tiers et procéder à des enquêtes.] ou en envoient une copie au contrevenant, ils envoient l’original au
directeur des [impôts].
Art. 48. [Décr. 0009 du 22 janvier 1997, art. 1er. — Pour instruire les
réclamations, l’administration fiscale peut exiger la communication Le directeur des [impôts] décide si l’affaire doit être poursuivie en
de tous les renseignements utiles par les divers services publics, les justice. Dans ce cas, il transmet le procès-verbal au procureur de la
créanciers ou les débiteurs des redevables.] République.

Art. 49. [Décr. 0009 du 22 janvier 1997, art. 1er. — Le directeur gé- Par ailleurs, s’il juge qu’il y a des circonstances atténuantes en faveur
néral des [impôts] ou le directeur régional compétent statue par dé- du contrevenant, il admet celui-ci à transiger du chef des amendes
cision motivée sur les réclamations introduites. Sa décision est noti- encourues, moyennant paiement immédiat de [l'impôt] et de
fiée au contribuable avec accusé de réception ou par lettre recom- l’amende transactionnelle.
mandée à la poste.] Art. 55. — L’action basée sur une infraction à la présente ordon-
Art. 50. [Décr. 0009 du 22 janvier 1997 art 1er.
— Les décisions ex- nance-loi est prescrite après deux années révolues à compter du jour
plicites visés au paragraphe 4 de l’article 46 ainsi que les décisions de la signature du procès-verbal d’infraction.
implicites de rejet prévues au paragraphe 5 du même article peu-
vent faire l’objet d’un recours devant la Cour d’appel.
Le recours en appel doit, sous peine de déchéance, être introduit CHAPITRE XII
dans un délai de six mois à partir de la notification de la décision à DISPOSITIONS DIVERSES
l’intéressé ou, en l’absence de toute décision, à compter de la date
d’expiration du délai prévu au paragraphe 5 de l’article 46.] Art. 56. Les fonctionnaires et employés publics, les huissiers et
Art. 51. — Le pourvoi en cassation est ouvert contre les arrêts d’ap- autres personnes quelconques qui ont à intervenir pour l’applica-
pel dans les conditions fixées par les dispositions légales régissant la tion de la présente ordonnance-loi sont tenus de garder, en dehors
matière. de l’exercice de leurs fonctions, le secret le plus absolu au sujet des
faits et renseignements dont ils ont eu connaissance par suite de
Art. 52. [Décr. 0009 du 22 janvier 1997, art. 1er. — L’introduction l’exécution de leur mission. Il en est de même de leurs commis et de
d’une réclamation, d’un recours en appel ou d’un pourvoi en cassa- toutes personnes ayant accès dans leurs bureaux.
tion ne suspend pas l’exigibilité de [l'impôt], des pénalités et des frais.
Les personnes citées ci-dessus qui, hors le cas où elles sont appelées
Toutefois, lorsque la réclamation porte sur un supplément d’impôt à rendre témoignage en justice et celui où la loi les oblige à faire con-
enrôlé, consécutif à un contrôle fiscal ultérieur au payement de l’im- naître les secrets dont elles sont dépositaires par leurs fonctions,
pôt liquidé sur base de la déclaration valablement souscrite ou con- auront révélé ces secrets, seront punies d’une servitude pénale de

92 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Impôt sur le chiffre d’affaires
5 décembre 1969. – ORDONNANCE-LOI

huit jours à six mois et d’une amende pouvant atteindre [500 zaïres] 1) par retenue à la source effectuée par l’institution bancaire inter-
ou de l’une de ces peines seulement. venante au moment du rapatriement des devises, à la date de récep-
tion des fonds, sur la valeur nette définie à l’article 59. Le commissai-
– Ainsi modifié par l'O.-L. 81-009 du 27 mars 1981, art. 14.
re d’État aux Finances détermine les modalités d’application de la
Art. 57. — Le remboursement de [l'impôt] sur le chiffre d’affaires: présente disposition;

a) est admis lorsqu’il est prouvé que [l'impôt] payé représente une 2) par voie de mise aux rôles dans le cas de redressement d’office de
somme supérieure à celle légalement due au moment de l’apposi- la base imposable ou de taxation d’office. [L'impôt] (principal,
tion des timbres; amendes fiscales et accroissements) est immédiatement exigible.]

b) a lieu par voie de dégrèvement à condition, toutefois, que la récla-


mation du redevable réponde aux normes de l’article 46 de l’O.–L.
Modalités d’application

TITRE IV [Arr. dép. 045/CAB/FIN&BUDG/81 du 11 mai 1981. — Par application


de l’article 21 de la présente ordonnance-loi et de l’article 18 de l’or-
[IMPÔT] SUR LE CHIFFRE D’AFFAIRES À donnance-loi 81-009 du 27 mars 1981 codifié sous l’article 61, dès ré-
L’EXPORTATION ception des fonds concernant les exportations domiciliées dans leur
établissement, les banques prélèvent immédiatement 6,75 % et 7 %
qu’elles versent à un compte spécial libellé «compte C.C.A sur le C.A.
exportateurs» qu’elles auront ouvert dans leurs livres.
CHAPITRE Ier
Chaque fin de semaine, le montant intégral de ce compte est versé
BASE DE [L'IMPÔT] au compte 1518 du receveur des [impôts] à la Banque du Zaïre, et,
un relevé du modèle arrêté par la direction des [impôts] est adressé
Art. 58. [O.-L. 86-041 du 8 juillet 1986, art. 8. — [L'impôt] frappe les à ce dernier.
opérations de vente de marchandises ci-après destinées à l’exportation:
Ce relevé indique le nom de l’exportateur, son numéro national
• produits miniers; d’identification, le numéro de la licence d’exportation, la contre-va-
leur brute de la transaction, le montant effectivement rapatrié, les
• pétrole brut; frais bancaires locaux et ceux des correspondants à l’étranger, et, le
• café; montant de l'I.C.A. retenu à la source.

• bois en grumes.] En cas de rapatriement partiel, le redressement d’office de la base


imposable à l'I.C.A. est calculé par le service des [impôts] en se réfé-
Art. 59. [O.-L. 81-009 du 27 mars 1981, art. 16. — [L'impôt] est assis rant au cours du jour du rapatriement partiel.
sur la valeur nette exprimée en zaïres du montant des transactions
justifié par les factures et documents d’exportation. Les établissements bancaires sont tenus de déclarer avant le 10 de
chaque mois, toutes les licences d’exportation accordées à leurs
Par valeur nette, il faut entendre le montant de la transaction, expri- clients le mois précédent.
mé au cours du jour du rapatriement des devises, que celui-ci soit to-
tal ou partiel, et duquel sont déduits les frais, commissions et rede- Cette déclaration doit être faite en double exemplaire suivant modè-
vances retenus par l’institution bancaire intervenante. le arrêté par la direction des [impôts], et doit indiquer le nom de l’ex-
portateur, son numéro d’identification national ainsi que le numéro
Dans le cas de taxation d’office, visé à l’article 61, 2°, la valeur nette de la licence d’exportation et la date d’octroi.
correspond au montant de la transaction exprimé au cours du jour
des devises à la date de la facturation.] En cas de retrait, annulation ou report de licence d’exportation,
mention sera faite sur la déclaration mensuelle.

Le défaut, retard de déclaration, dépôt d’une déclaration inexacte


CHAPITRE II des licences d’exportation est sanctionné par une amende de
10.000 zaïres pour la première infraction, et de 30.000 zaïres en cas
REDEVABLES DE [L'IMPÔT] de récidive.

Art. 60. [O.-L. 81-009 du 27 mars 1981, art. 17. — Les personnes Le montant total des frais, redevances, commissions bancaires pré-
physiques ou morales effectuant des ventes à l’exportation sont re- levés tant au Zaïre qu’à l’étranger et déductible de la base imposable
devables de [l'impôt].] à l'I.C.A. ne peut excéder 15 % du montant total de la transaction.

Conformément à la législation en vigueur sur les opération de chan-


ge, l’absence de rapatriement des devises dans le délai de trois mois
CHAPITRE III suivant la date d’octroi du modèle «E», entraîne automatiquement
la taxation d’office de l’exportateur et l’application des pénalités pré-
DÉBITION DE [L'IMPÔT] vues à l’article 23 de l’ordonnance 81-009 du 27 mars 1981 (codifié
sous l’article 67 de l’ordonnance-loi 69-058 du 5 décembre 1969)].
Art. 61. [O.-L. 81-009 du 27 mars 1981, art. 18. — [L'impôt] est perçu: – Voy. le D.-L. 098 du 3 juillet 2000 portant réforme des pénalités fiscales.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 93


IMPÔTS • Impôt sur le chiffre d’affaires
4 mai 1973. – ARRÊTÉ DÉPARTEMENTAL

Relevé journalier de retenue à la source [d'impôt] sur le chiffre d’affaires à l’exportation

……………………….. Date: …………………………………………


Relevé n° ................................................
……………………….. Taux I.C.A.: ...................................................

—1— —2— —3— —4— —5— —6— —7—


Noms des exportateurs Numéro du modèle «E» Date d’octroi du modèle «E» Contre-valeur brute Montant rapatrié Frais bancaires Montant I.C.A.
de la transaction (en Zaïres)

— 1 Indiquer également le n° d’identification national. — 6 Frais, commissions bancaires retenus au Zaïre et à l’étranger.
— 2 Joindre une copie du modèle «E». — 7 Á virer au compte 1518 à la Banque du Zaïre.
— 3 Date à compter de laquelle est calculé le délai de 3 mois de validité du document RESERVATION:
d’exportation. Colonne 4 moins col. 7 = col. 5 en cas de rapatriement total.
— 4 Au cours du jour du rapatriement (réception de frais).
— 5 Montant effectivement rapatrié, en zaïres au cours du jour du rapatriement. Signature:

CHAPITRE IV • 8 % par mois de retard pour les droits émis, y compris les pénalités
enrôlées;
TAUX DE [L'IMPÔT]
• 16 % par mois de retard pour les [impôts] retenus à la source, ainsi
Art. 62. [Décr. 0009 du 22 janvier 1997, art. 1er. — Le taux de [l'im- que pour tout ou partie de précompte retenu et non versé.]
pôt] est fixé à 3 %, à l’exception de l’or et du diamant d’exploitation
artisanale pour lesquels le taux de [l'impôt] est de 0,25 %.] [D.-L. 098 du 3 juillet 2000, art. 9, al. 3. – L’intérêt moratoire est dé-
compté du premier jour du mois au cours duquel l’impôt aurait dû
être versé au dernier jour du mois du paiement effectif, toute pério-
de d’un mois commencé étant comptée en totalité.]
CHAPITRE V
Art. 67. […]
CONTRÔLE – AMENDES – RECOUVREMENT –
GARANTIES DU TRÉSOR – RÉCLAMATION ET RECOURS – Voy. le D.-L. 098 du 3 juillet 2000 portant réforme des pénalités fiscales.

– PÉNALITÉS – DISPOSITIONS DIVERSES Art. 68. [O.-L. 81-009 du 27 mars 1981, art. 24. — Les dispositions
des chapitres VII et XII de la présente ordonnance-loi s’appliquent au
– Voy. la loi 004-2003 du 13 mars 2003 portant réforme des procédures fiscales. présent titre en matière de recouvrement et garanties du Trésor, pé-
Art. 63. [O.-L. 81-009 du 27 mars 1981, art. 19. — Les vérificateurs nalités, réclamations et recours, droit de communication, dispositions
des [impôts] procèdent à la vérification des écritures et documents diverses.]
comptables des redevables ou des institutions bancaires interve-
nants afin de s’assurer de l’exactitude de la base d’imposition et du
paiement effectif de [l'impôt] correspondant.]
CHAPITRE VI
Art. 64. [O.-L. 81-009 du 27 mars 1981, art. 20. — Lorsque les vérifi- DISPOSITIONS TRANSITOIRES
cateur des [impôts]:
a) estiment devoir rectifier le montant de la base d’imposition, ils Art. 69. [O.-L. 81-009 du 27 mars 1981, art. 25. — Les dispositions
notifient par écrit au redevable le chiffre qu’ils proposent d’y substi- des articles 58 à 68 s’appliquent pour la première fois aux exporta-
tuer. L’intéressé dispose d’un délai de 20 jours à partir de la date de tions effectuées à compter du jour de la promulgation de la présente
la notification pour présenter ses observations. Passé ce délai, la ré- ordonnance-loi.]
ponse est considérée comme non avenue;
b) taxent d’office le redevable, la preuve du chiffre exact de ses affaires
imposables incombe au redevable en cas de réclamation.]
Art. 65. [O.-L. 81-009 du 27 mars 1981, art. 21. — La base d’imposi- 4 mai 1973. – ARRÊTÉ DÉPARTEMENTAL 0019 fixant les
tion est arrêtée d’office par les Vérificateurs des [impôts] en cas: mesures d’application de la loi 73-004 du 5 janvier 1973
a) d’absence de documents comptables relative à [l'impôt] sur le chiffre d’affaires, en ce qui con-
cerne l’évaluation forfaitaire. (J.O.Z., no17, 1er septembre
b) d’absence totale de paiement de [l'impôt].]
1973, p. 1418)
Art. 66. [D.-L. 098 du 3 juillet 2000, art. 8. — Tout retard dans le – Le présent arrêté départemental organise l'évaluation forfaitaire en matière d'im-
paiement de tout ou partie des [impôts], droits, taxes, redevances ou pôt sur le chiffre d'affaires. Il revient au législateur d'actualiser les montants qui y fi-
sommes quelconques qui doivent être versées aux recettes à la direc- gurent.
tion générale des [impôts] donne lieu à l’application d’un intérêt – La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
moratoire égal à: me «contribution» dans la législation congolaise.

94 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Impôt sur le chiffre d’affaires
13 juin 1979. – ARRÊTÉ DÉPARTEMENTAL

– Voy. également la loi 004-2003 du 13 mars 2003 portant réforme des procédures
fiscales (J.O.RDC., n° spécial, 31 mars 2003).
14 septembre 1978. – ARRÊTÉ DÉPARTEMENTAL BCE/
Art. 1er. — Les redevables exerçant une activité passible de [l'im- ENI/083/78 relatif à l’application des taxes sur le chiffre
pôt] sur le chiffre d’affaires à l’intérieur depuis une année civile au d’affaires, sur les produits de fabrication locale, sur les
moins peuvent être admis au régime de l’évaluation forfaitaire de prestations de service et sur la construction. (J.O.Z., no22,
leurs bases d’imposition lorsque la partie imposable de leur chiffre
15 novembre 1978, p. 26)
d’affaires de l’année précédente est au plus égale à 6.000,00 zaïres.
Art. 1er. — Les taxes sur le chiffre d’affaires (I.C.A.), sur les produits
Art. 2. — L’admission au régime de l’évaluation forfaitaire est pro- de fabrication locale, sur les prestations de services et sur la cons-
noncée pour une période de trois ans par le directeur des [impôts] truction seront appliquées, de la manière suivante:
ou les fonctionnaires qu’il mandate à cet effet, soit sur demande des
redevables concernés soit sur l’initiative de l’administration. 1° taxe sur le chiffre d’affaires, sur les produits de fabrication locale
(10 %) répartie comme suit:
Art. 3. — Le fonctionnaire des [impôts] visé à l’article 2 ci-dessus • 4 % sur le producteur;
notifie par lettre recommandée avec accusé de réception, à chaque
redevable admis au régime forfaitaire, l’évaluation de la base an- • 4 % sur le grossiste;
nuelle d’imposition qu’il se propose de retenir pour l’année civile en • 2 % sur le détaillant;
cours et les deux années suivantes.
2° taxe sur le chiffre d’affaires, sur les prestations de services:
Si le redevable accepte cette évaluation ou ne formule aucune obser-
a) par les personnes physiques ou morales possédant un établisse-
vation dans le délai de vingt jours à compter de la date de réception
ment au Zaïre, dans les conditions prévues par l’article 3 de l’ordon-
de la lettre de notification de la base proposée, cette dernière devient
nance-loi 69-009 du 10 février 1969 et des textes conséquents:
définitive.
10 % à supporter par le prestataire du service;
Dans le cas contraire, l’administration peut, soit procéder à une nou-
b) par les personnes physiques ou morales n’entrant pas dans la ca-
velle évaluation, soit maintenir l’évaluation primitive.
tégorie visée au paragraphe a) ci-dessus:
Si dans les vingt jours suivant la date de réception de la lettre de no- 25 % à supporter par le prestataire du service;
tification de la seconde évaluation, ou de l’avis de maintien de la
base initialement fixée, le redevable déclare ne pas accepter les pro- c) vente et travaux immobiliers:
positions qui lui sont faites, il est considéré comme ayant renoncé au 10 % à supporter par l’entrepreneur des travaux.
régime de l’évaluation forfaitaire de ses bases d’imposition.
Art. 2. — L’arrêté départemental BCE/ENI/009/75 du 6 mars 1975
Cette renonciation lui est notifiée par lettre recommandée avec accu- est abrogé.
sé de réception et il est avisé, à cette occasion, qu’il se trouve ainsi tenu
Art. 3. — Le présent arrêté entre en vigueur à la date de sa signature.
d’acquitter [l'impôt] sur le chiffre d’affaires suivant les modalités pré-
vues par l’article 20 de l’ordonnance-loi 69-058 du 5 décembre 1969
et des textes subséquents.

Lorsque le redevable accepte les propositions contenues dans la se-


13 juin 1979. – ARRÊTÉ DÉPARTEMENTAL 116 portant
conde notification de la base d’évaluation forfaitaire, ou ne formule
à leur égard aucune observation, dans le délai de vingt jours susvisé,
mesures d’application de [l'impôt] sur le chiffre d’affaires
cette base devient définitive. pour les opérations de transports de personnes par voie
aérienne et maritime. (J.O.Z., no12, 15 juin 1979, p. 18)
Art. 4. — Lorsque la base de l’évaluation forfaitaire est définitive- – La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
ment arrêtée dans les conditions prévues à l’article 3 ci-dessus, notifi- me «contribution» dans la législation congolaise.
cation est faite au redevable par lettre recommandée, du montant de Art. 1er. — [L'impôt] sur le chiffre d’affaires est assis sur la valeur
la cotisation annuelle qui en résulte ainsi que des échéances trimes- du titre de transport aérien ou maritime, émise en monnaie nationa-
trielles à payer avant le dernier jour du mois suivant chaque trimestre le. Il est calculé au taux de 4 % au moment de l’émission du titre de
civil. transport.

Art. 5. — Chacune des échéances trimestrielles visées à l’article 4 ci- Art. 2. — [L'impôt] est à la charge de l’acquéreur du titre de trans-
dessus donne lieu à l’envoi d’un avis rappelant au redevable le mon- port; il est perçu lors de sa délivrance par les compagnies de trans-
tant de la cotisation qu’il doit solder, le mode de règlement qu’il doit ports, leurs représentants ou leurs intermédiaires.
employer et la date limite qu’il doit respecter. Toutefois, le défaut de
Art. 3. — Sont exemptés de [l'impôt], les titres de transports émis:
réception de l’avis susvisé ne peut en aucun cas, être invoqué pour jus-
tifier le non-règlement ou le règlement hors délai de [l'impôt]. • en faveur des représentants de l’administration publique, aux frais
de la République du Zaïre, sur présentation d’un ordre de mission à
Art. 6. — Le présent arrêté entre en application le jour de sa signa- l’exclusion des représentants des sociétés d’État, offices et organis-
ture. mes parastataux;

Édition 2003 – © Larcier Tome V 95


IMPÔTS • Impôt sur le chiffre d’affaires
24 septembre 1986. – ARRÊTÉ DÉPARTEMENTAL

• pour les voyages aux frais des ambassades étrangères accréditées loi 86-041 du 8 juillet 1986 sont les produits passibles de ce taux au ti-
au Zaïre, sur présentation d’un réquisitoire desdites ambassades; tre de [l'impôt] sur le chiffre d’affaires à l’importation tels que repris
sur le tarif douanier institué par l’ordonnance-loi 86-043 du 8 juillet
• pour les voyages aux frais des organismes internationaux, sur pré- 1986.
sentation d’un bon de commande émanant de ces organismes.
– Voy. le Décr. 0011 du 22 janvier 1997 instituant un nouveau tarif des droits et taxes
Art. 4. — En cas d’annulation d’un titre de transport, [l'impôt] sur à l'importation.
le chiffre d’affaires n’est remboursable que dans les proportions de
Art. 3. — Sont supprimées conformément aux dispositions de l’ar-
remboursement du titre de transport lui-même, telles qu’elles sont
ticle 6 de l’ordonnance-loi 86-041 du 8 juillet 1986, les exemptions
fixées par les règlements internes des compagnies de transports.
prévues à l’article 14, 1er, b et c, de l’ordonnance-loi 69-058 tel que
Art. 5. — Le versement de [l'impôt] s’effectue spontanément et si- modifié par la loi 84-005 du 4 décembre 1984 et concernant;
multanément au dépôt du relevé mensuel par versement au compte
1°) les ventes de produits destinés à entrer dans un procédé de fabri-
numéro 1518 du receveur des [impôts] à la Banque du Zaïre.
cation, de façonnage, de transformation ou de conditionnement au
Le relevé mensuel doit faire apparaître: Zaïre;

– la base imposable et le montant de [l'impôt] dû au titre du mois; 2°) les ventes de produits finis lorsque les ventes des produits ali-
mentaires importés bénéficiaient d’une disposition légale les exoné-
– le montant des remboursements et [l'impôt] y afférent qui ont été rant de [l'impôt] sur le chiffre d’affaires à l’importation.
effectués au cours du même mois.
Ces opérations sont désormais imposables de plein droit.
La déclaration est accompagnée d’un relevé des titres émis et taxés
au cours du mois et d’un relevé des titres remboursés au cours du Demeurent exemptés de [l'impôt]:
même mois.
1°) En ce qui concerne les fabrications:
– Voy. également la loi 004-2003 du 13 mars 2003 portant réforme des procédures
fiscales (J.O.RDC., n° spécial, 31 mars 2003). a) les ventes de produits passibles des droits de consommation;
Art. 6. — Le directeur des [impôts] est chargé de l’application du b) les ventes d’objet d’art de fabrication locale réalisées par les arti-
présent arrêté qui entre en vigueur à la date de sa signature. sans producteurs, c’est-à-dire les objets d’art résultant des activités ne
présentant pas un caractère de fabrication industrielle en série, mais
faisant appel à l’habileté manuelle de celui qui les exerce. Elles ne
concernent que les objets pouvant présenter une valeur artistique ou
ornementale.
24 septembre 1986. – ARRÊTÉ DÉPARTEMENTAL 085
portant mesure d’application de l’ordonnance-loi 86-041 2°) Les travaux immobiliers considérés comme étant d’intérêt national
du 8 juillet 1986 modifiant et complétant l’ordonnance- par arrêté du commissaire d’État aux Finances, Budget et Portefeuille.
loi 69-058 du 5 décembre 1969 relative à [l'impôt] sur le 3°) En ce qui concerne les services:
chiffre d’affaires (I.C.A.). (Département des Finances,
Budget et Portefeuille) a) les affaires de commission et de courtage portant sur les livres,
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
journaux et publications périodiques;
me «contribution» dans la législation congolaise.
b) la location de chambre d’hôtel en faveur:

• des représentants de l’administration publique, à l’exclusion des


représentants des établissements parastataux et des sociétés d’éco-
TITRE Ier
nomie mixte;
DISPOSITIONS RELATIVES À L'I.C.A. À L'INTÉRIEUR.
• des membres du corps diplomatique accrédités en République du
Zaïre;
Art. 1er. — Restent imposables à l'I.C.A. à l’intérieur:
• des représentants d’organismes internationaux;
1) les opérations de vente faites au Zaïre pour la mise à la consomma-
tion sur le marché local de produits de fabrication locale. Sont assimi- c) les opérations de transport à l’exception des transports de person-
lées à des ventes, les opérations d’échange de produits ou d’utilisation nes par la voie aérienne ou maritime lorsque les billets sont émis en
de produits après fabrication par le fabricant lui-même; monnaie nationale;
2) les prestations de services de toutes espèces rendues ou utilisées d) les locations meublées d’immeubles ou de parties d’immeuble à
au Zaïre définies à l’article 9 de l’ordonnance-loi 69-058 du usage d’habitation;
5 décembre 1969 tel que modifié à ce jour;
e) les activités médicales ou paramédicales;
3) les travaux immobiliers.
f) les prestations se rapportant aux services funéraires.
Art. 2. — Les produits à vocation sociale, les intrants agricoles, les
matières premières et les pièces de rechange taxables au taux de 3 % Cette liste doit impérativement être considérée comme limitative: tou-
à l’intérieur conformément à l’article 4 paragraphe 4 de l’ordonnance- te opération non expressément exonérée est imposable de plein droit.

96 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Impôt sur le chiffre d’affaires
27 février 1991. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL

TITRE II Art. 7. — Le présent arrêté interdépartemental entre en vigueur le


9 janvier 1989.
DISPOSITIONS COMMUNES À L'I.C.A. À L’INTÉRIEUR
ET À L’IMPORTATION

Art. 4. [Abrogé par l’Arr. dép. 020 du 30 mars 1990, art. 1er.]
Art. 5. La taxe du Fonds des conventions de développement est in- 31 mars 1990. – ARRÊTÉ INTERDÉPARTEMENTAL 022
corporée dans l'I.C.A. à raison de 2 % sur les 20 % de l'I.C.A. à l’im- réglementant la déductibilité de [l'impôt] sur le chiffre
portation et à l’intérieur applicables aux biens et produits passibles d’affaires à l’importation sur les intrants industriels et
de ce taux. les collections M.K.D./C.K.D.. (Ministère des Finances et
– L’art. 14, point 1, de l’O.-L. 89-031 du 7 août 1989 portant création de la taxe de ministère de l’Économie nationale et de l’Industrie)
promotion de l’industrie abroge la loi portant institution du fonds des conventions de – Cet arrêté interdépartemental n’a pas fait l’objet d’une publication au journal offi-
développement. ciel.
[Al. 2 abrogé par l'Arr. dép. 024 du 4 juin 1987, art. 1er.] – La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
me «contribution» dans la législation congolaise.
Art. 6. — Le présent arrêté départemental entre en vigueur le
1er août 1986. Art. 1er. — L'I.C.A. payée à l’importation sur les intrants industriels
indiscutables ainsi que sur les collections M.K.D (Medium Knock
Down) et C.K.D. (Complet Knock Down) est déductible de l'I.C.A. à
l’intérieur payée sur la production locale.

6 janvier 1989. – ARRÊTÉ INTERDÉPARTEMENTAL 004 Art. 2. — Le mécanisme de déductibilité est conçu comme suit:
portant suspension de [l'impôt] sur le chiffre d’affaires • L'I.C.A. à l’importation est payée par l’industriel lors de l’accom-
sur les intrants industriels indiscutables et sur les pres- plissement des formalités douanières et une attestation ad hoc lui
tations de service à façon du secteur industriel de mon- est délivrée par l’Office des douanes et accises;
tage automobile. (Département des Finances et départe-
ment de l'Économie nationale et de l'Industrie) • L'I.C.A. à l’intérieur est payée mensuellement, à date fixe par l’in-
dustriel conformément à la réglementation en la matière;
– Cet arrêté interdépartemental n'a pas fait l'objet d'une publication au journal officiel.
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter- • Lors du paiement de l'I.C.A. à l’intérieur, du mois, l’industriel dé-
me «contribution» dans la législation congolaise. duit le montant nominal de l'I.C.A. à l’importation versée le mois
Art. 1er. — [Al. 1er et 2 abrogés par Arr. interdép. 021 du 31 mars précédent du montant global dû;
1990, art. 1er.] • L’industriel est tenu de conserver, dans sa comptabilité, l’attesta-
Est également suspendu [l'impôt] sur le chiffre d'affaires à l'intérieur tion Ofida ainsi que la déclaration mensuelle de l'I.C.A. à l’intérieur
sur les prestations de service à façon du secteur industriel de monta- en vue d’un contrôle ultérieur des services compétents.
ge automobile.
Art. 3. — Le président-délégué général de l’Office des douanes et
Art. 2. — Au sens du présent arrêté interdépartemental, il faut en- accises et le directeur général des [impôts] sont chargés, chacun en
tendre par intrant industriel indiscutable tout produit ou bien inter- ce qui le concerne de l’exécution du présent arrêté interdépartemen-
médiaire nécessaire et indispensable au processus de production, de tal qui entre en vigueur à la date du 5 avril 1990.
fabrication, de façonnage, de transformation ou de conditionne-
ment des unités industrielles.
Art. 3. — Le bénéfice de la suspension de [l'impôt] sur le chiffre
d’affaires est subordonné à l’accord préalable du commissaire d’État 27 février 1991. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 016/CAB/MIN/
à l’Économie nationale et à l’Industrie sur demande exclusive des in- FIN/91 portant réduction du taux de [l'impôt] sur le chif-
dustriels et à la présentation de l’attestation fiscale certifiant que le
fre d’affaires sur les intérêts bancaires. (Ministère des Fi-
requérant est en règle vis-à-vis du Fisc.
nances)
Art. 4. — [Abrogé par Arr. interdép. 021 du 31 mars 1990, art. 1er.] – Cet arrêté ministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.

Art. 5. — [Al. 1er abrogé par Arr. interdép. 021 du 31 mars 1990, – La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
art. 1er.] me «contribution» dans la législation congolaise.

Les agents de l’Office des douanes et accises et de la direction géné- Art. 1er. — Le taux de [l'impôt] sur le chiffre d’affaires à l’intérieur
rale des [impôts] dûment mandatés sont autorisés à effectuer le con- sur les intérêts perçus par les établissements bancaires et financiers
trôle à destination des intrants admis au bénéfice de la suspension au titre des prêts accordés à leurs clients, à l’exclusion des intérêts
de [l'impôt] sur le chiffre d’affaires. sur les crédits agricoles, est fixé à 9 %.

Art. 6. — Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contrai- Art. 2. — Le directeur général des [impôts] est chargé de l’exécu-
res au présent arrêté, notamment celles de l’arrêté départemental tion du présent arrêté qui s’applique aux intérêts perçus à compter
024/CAB/CE/FIN./88 du 29 mars 1988. du 1er janvier 1991.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 97


IMPÔTS • Impôt sur le chiffre d’affaires
24 février 1992. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL

24 février 1992. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 008 p or ta n t 1er septembre 1997. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 013/CAB/
uniformisation des taux de [l'I.C.A.] à l’intérieur sur la MIN/FIN/97 portant abrogation de l’article 2 de l’arrêté
fourniture de l’eau et de l’énergie électrique. (Ministère départemental 020 du 30 mars 1990 relatif à la percep-
des Finances) tion de [l'impôt] sur le chiffre d’affaires à l’intérieur et à
– Cet arrêté ministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.
l’importation sur certains produits de la boulangerie.
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
(Ministère des Finances)
me «contribution» dans la législation congolaise. – Cet arrêté ministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
Art. 1er. — Le taux de l'I.C.A. à l’intérieur sur la fourniture de l’eau me «contribution» dans la législation congolaise.
et de l’énergie électrique est fixé à 3 % à dater du 1er mars 1992.

Art. 2. — Le directeur général des [impôts] est chargé de l’exécu-


(Extrait)
tion du présent arrêté qui entre en vigueur à la date de sa signature.

Art. 2. Les produits de la boulangerie ordinaire dont le pain étant


classés parmi les produits à vocation sociale, sont taxés au taux de 3 %.

98 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Procédures fiscales
13 mars 2003. – LOI

Procédures fiscales

L. 004-2003 du 13 mars 2003 — Réforme des procédures fiscales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99


Arr. dép. 038 du 25 avril 1990 — Agents des impôts et aviseurs. — Primes de contentieux.
— Modalités d'attribution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108
D.-L. 100 du 3 juillet 2000 — Acompte sur impôts. — Prélèvement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110
A.M. 022/CAB/MIN/FIN/2001 du 9 janvier 2001 — Acompte sur impôts. — Application . . 110
A.M. 027/CAB/MIN/FIN&BUDGET/2001 du 9 janvier 2001 — Relevé mensuel des
opérations exonérées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111
Arr. dép. 0113 du 2 août 1978 — Attestation de situation fiscale. — Présentation préalable 111
L. 006-2003 du 13 mars 2003 — Acomptes et précomptes de l’impôt sur les bénéfices et
profits. — Calcul et perception . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111

13 mars 2003. – LOI 004-2003 portant réforme des pro- Les personnes exemptées sont dispensées de l’obligation de souscri-
cédures fiscales. (J.O.RDC., no spécial, 31 mars 2003, p. 5) re les déclarations.
Art. 4. — Le redevable de l’impôt qui n’aurait pas reçu le formulaire
de déclaration ne peut se prévaloir de cette omission pour se sous-
TITRE PREMIER traire à l’obligation de déclaration dans les délais impartis. Il est te-
nu, dans ce cas, de demander le formulaire auprès de l’Administra-
OBLIGATIONS DÉCLARATIVES tion des impôts.
Art. 5. — Tout redevable qui s’est abstenu de souscrire sa déclara-
er tion dans le délai fait l’objet d’une lettre de relance valant mise en
CHAPITRE I
demeure de déclarer. Dans ce cas, il dispose d’un délai de cinq jours
DISPOSITIONS GÉNÉRALES à compter de la réception de la lettre de relance pour régulariser sa
situation, le cachet de la poste ou le bordereau de remise faisant foi.
Art. 1er. — Toute personne physique ou morale, exonérée ou non, re- Cette disposition ne s’applique pas en cas de récidive.
devable d’impôts, droits, taxes, acomptes ou précomptes perçus par
l’Administration des impôts est tenue de se faire connaître, dans les
quinze jours qui suivent le début de ses activités, en formulant une de-
mande de numéro impôt conforme au modèle fixé par l’Administration. CHAPITRE II
Un numéro impôt est attribué par l’Administration des impôts après DISPOSITIONS PARTICULIERES
certification de la localisation effective du contribuable.
Art. 2. — Toutes les modifications relatives à l’identité, à la direc- A.
tion, à l’adresse ou affectant un élément imposable ou l’exploitation, Déclaration de l’impôt foncier
ou y mettant un terme, feront l’objet d’une déclaration auprès de
l’Administration des impôts, dans les quinze jours de la survenance Art. 6. — Le redevable de l’impôt foncier est tenu chaque année de
de l’événement. souscrire une déclaration au plus tard le 1er février.
Art. 3. — Les personnes visées à l’article 1er
ci-dessus sont tenues Cette déclaration est accompagnée d’un état énonçant tous les élé-
de souscrire, dans les conditions et délais prévus au chapitre II du ments imposables ou non imposables dont le redevable est proprié-
présent titre, des déclarations selon le modèle fourni par l’Adminis- taire ou concessionnaire au 1er janvier.
tration des impôts. Elles déterminent, dans ces déclarations et sous
leur responsabilité, les bases d’imposition et le montant des impôts Toutefois, sauf notification contraire du redevable avant le 1er jan-
et autres droits dus, conformément aux dispositions légales. vier de l’exercice, l’état le plus récent est valable pour les années sui-
vantes.
Les déclarations, dûment remplies, datées et signées par les redeva-
bles ou leurs représentants, sont déposées auprès des services com-
pétents de l’Administration des impôts.
B.
En cas de décès du redevable, les déclarations doivent être souscrites Déclaration de l’impôt sur les véhicules
par ses héritiers, légataires et donataires universels ou par leurs
mandataires.
Art. 7. — Le redevable de l’impôt sur les véhicules souscrit une dé-
Les déclarations doivent être souscrites même si le redevable est exo- claration par véhicule, préalablement à la mise en usage. Il lui est dé-
néré. livré un certificat d’immatriculation.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 99


IMPÔTS • Procédures fiscales
13 mars 2003. – LOI

Art. 8. — En cas de vente, de cession, de remplacement, de modifi- son comptable ou son conseil. Ils doivent être présentés dans la lan-
cation ou de mise hors d’usage temporaire ou définitive d’un véhi- gue officielle.
cule imposable, le redevable doit, dans les trente jours de la surve-
nance de l’événement, en faire la déclaration.
Art. 15. — La déclaration doit être souscrite même si le redevable
estime qu’il a subi des pertes ou qu’il n’a pas réalisé de revenus im-
Art. 9. — Le certificat d’immatriculation visé à l’article 7 ci-dessus posables.
sert au paiement de l’impôt annuel sur les véhicules et de la taxe spé-
Art. 16. — En cas de dissolution, de liquidation de société ou de
ciale de circulation routière.
cessation d’affaires, la déclaration doit être remise dans le mois et,
en tout cas, avant que le dirigeant ne quitte la République démocra-
tique du Congo.
C.
Déclaration de l’impôt sur la superficie des
concessions minières et d’hydrocarbures F.
Déclaration de l’impôt professionnel sur les
Art. 10. — Tout redevable de l’impôt sur la superficie des conces- rémunérations et de l’impôt exceptionnel sur les
sions minières et d’hydrocarbures est tenu de souscrire chaque an- rémunérations du personnel expatrié
née une déclaration au plus tard le 1er février de l’exercice, pour les
éléments dont il est titulaire au 1er janvier. La déclaration initiale est Art. 17. — Toute personne physique ou morale redevable de l’im-
accompagnée des copies certifiées conformes des titres miniers ou pôt professionnel sur les rémunérations et de l’impôt exceptionnel
autres documents attestant lesdits droits. sur les rémunérations du personnel expatrié est tenue de souscrire
une déclaration chaque mois, dans les dix jours qui suivent le mois
au cours duquel les rémunérations ont été versées ou mises à la dis-
D. position des bénéficiaires.
Déclaration de l’impôt sur les revenus locatifs Cette déclaration doit être souscrite même si les rémunérations ne
sont pas versées.
Art. 11. — Le redevable de l’impôt sur les revenus locatifs souscrit Art. 18. — Il est joint à la déclaration afférente au dernier mois de
chaque année une déclaration au plus tard le 1er février de l’année
l’année un état récapitulatif de tous les éléments imposables de
qui suit celle de la réalisation des revenus.
l’exercice, une fiche individuelle pour chacun des rémunérés et un
relevé nominatif récapitulant l’ensemble des fiches individuelles.

E. Ces fiches sont classées par province et par ordre alphabétique.

Déclaration de l’impôt sur les bénéfices et profits Les fiches individuelles ainsi que le relevé nominatif visés à l’alinéa
premier du présent article sont conformes aux modèles fixés par
l’Administration des impôts.
Art. 12. — Toute personne physique ou morale redevable de l’im-
pôt sur les bénéfices et profits est tenue de souscrire chaque année,
au plus tard le 31 mars de l’année qui suit celle de la réalisation des
revenus, une déclaration de ses revenus. G.
Déclaration de l’impôt mobilier
Art. 13. — Sous réserve des dispositions particulières applicables
aux petites et moyennes entreprises, la déclaration doit être ap-
Art. 19. — Les personnes physiques ou morales redevables de l’im-
puyée du bilan, du tableau de formation du résultat et du tableau
pôt mobilier sont tenues de souscrire une déclaration, dans les dix
économique, fiscal et financier complet conformes aux modèles dif-
jours qui suivent le mois au cours duquel les revenus ont été payés
fusés par le Conseil permanent de la comptabilité au Congo, de la
ou mis à la disposition des bénéficiaires.
déclaration spéciale des résultats de la réévaluation, pour les entre-
prises procédant à la réévaluation, ainsi que de toutes autres pièces Art. 20. — Les sociétés étrangères redevables de l’impôt mobilier
justificatives que le contribuable jugerait nécessaires. Elle est contre- souscrivent une déclaration au plus tard le 31 mars de l’année qui
signée par le conseil ou le comptable du redevable. suit celle de la réalisation des revenus.
Il est également joint à la déclaration, un relevé récapitulatif des ven-
tes réelles effectuées au cours de l’année précédente à des personnes
physiques ou morales réputées «commerçants» ou «fabricants». H.
Déclaration de l’impôt sur le chiffre d’affaires à
Les personnes morales devront aussi fournir une copie des procès-
verbaux notariés des assemblées générales ordinaires et extraordi-
l’intérieur
naires approuvant les états financiers joints à la déclaration fiscale
ou ayant entraîné la modification des statuts. Art. 21. — Sous réserve des dispositions applicables aux petites et
moyennes entreprises, les redevables de l’impôt sur le chiffre d’affai-
Art. 14. — Les documents et pièces justificatives visés ci-dessus cer- res à l’intérieur sont tenus de souscrire une déclaration chaque mois,
tifiés exacts par le redevable ou son représentant et contresignés par au plus tard le 15 du mois qui suit celui de la réalisation des affaires.

100 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Procédures fiscales
13 mars 2003. – LOI

I. Art. 26. — L’Administration des impôts peut inviter tout redevable


Déclaration de l’impôt sur le chiffre d’affaires à à fournir verbalement ou par écrit des explications, éclaircissements
ou justifications et, en outre, s’il a l’obligation de tenir des livres, car-
l’exportation nets et journaux, à communiquer sans déplacement, ses écritures et
documents comptables, aux fins de permettre de vérifier les rensei-
Art. 22. — Les Banques intervenant dans les opérations d’exportation gnements demandés ou fournis.
sont tenues de souscrire, au plus tard le 5 de chaque mois, une déclara-
tion de l’impôt sur le chiffre d’affaires à l’exportation retenu à la source Les demandes d’explications, d’éclaircissements, de justifications et
en rapport avec les rapatriements des devises intervenus au cours du de renseignements peuvent porter sur toutes les opérations aux-
mois précédent conformément à la réglementation de change. quelles le redevable a été partie et les informations recueillies peu-
vent également être invoquées en vue de l’imposition de tiers.

Art. 27. — L’Administration des impôts établit d’office les impôts


CHAPITRE III et autres droits dus par les redevables dans les cas prévus à
DISPOSITIONS SPECIALES l’article 41 ci-dessous.

Art. 23. — Les redevables de l’impôt sur les bénéfices et profits ain-
si que ceux de l’impôt sur le chiffre d’affaires doivent obligatoire- B.
ment, pour chaque transaction effectuée, délivrer une facture ou un Modalités d’exercice
document en tenant lieu, contenant au moins les mentions ci-après:
• l’identification complète et le numéro impôt de la personne physi- Art. 28. — Les agents de l’Administration des impôts, munis d’un
que ou morale ayant vendu et/ou exporté la marchandise, fourni la ordre de vérification signé par le fonctionnaire compétent, peuvent
prestation de service ou effectué des travaux immobiliers; vérifier, sur place, l’exactitude des déclarations souscrites par les re-
devables.
• l’identification et, éventuellement, le numéro impôt de l’acheteur,
de l’importateur ou du bénéficiaire des services ou du maître de La vérification s’exerce au siège de l’entreprise ou au lieu de son
l’ouvrage; principal établissement, pendant les heures de service. Dans l’hypo-
• le prix unitaire et le prix global de chaque type de marchandises thèse où, pour des raisons objectives, le contrôle ne peut s’effectuer
vendues et/ou exportées, des services rendus ou des travaux immo- en ces lieux, le redevable doit expressément demander qu’il se dé-
biliers, en faisant, le cas échéant, la distinction entre les sommes im- roule, soit dans les bureaux de son comptable, soit dans les locaux
posables et celles relatives aux opérations non imposables dûment de l’Administration des impôts.
justifiées; Art. 29. — Les opérations de vérification consistent à confronter la
• le montant total dont l’acheteur, l’importateur, le bénéficiaire des comptabilité présentée à certaines données de fait ou matérielles afin
services ou le maître de l’ouvrage est débité ou qu’il a acquitté; de contrôler la sincérité des déclarations souscrites et de procéder, le cas
échéant, à l’établissement des impôts ou autres droits éludés.
• la base imposable;
Le contrôle peut également consister en l’examen de la cohérence
• le montant de l’impôt ou du précompte dû.
entre les éléments déclarés et la situation patrimoniale, la situation
Art. 24. — Les doubles des factures et documents visés à de trésorerie et/ou autres indices d’où résulte une aisance supérieu-
l’article précédent doivent être tenus enliassés dans l’ordre de leur re à ces éléments.
comptabilisation et gardés, ainsi que tous les autres documents et
pièces justificatives, conformément à la législation commerciale. Art. 30. — L’agent de l’Administration des impôts adresse un avis
de vérification au redevable, au moins huit jours avant la date de la
première intervention.

TITRE II L’avis de vérification informe le redevable notamment de son droit


de se faire assister d’un conseil de son choix et précise la nature des
CONTRÔLE impôts ou autres droits ainsi que la période soumise au contrôle.
Le redevable peut solliciter le report de la date de la première inter-
CHAPITRE Ier vention, en formulant par écrit et en motivant sa demande dans les
quarante huit heures de la réception de l’avis. Ce report, qui ne peut
DROIT DE CONTRÔLE dépasser quinze jours, doit être expressément accepté par l’agent
visé à l’alinéa premier du présent article.
A.
Art. 31. — Lorsque les intérêts du Trésor risquent d’être compro-
Dispositions générales mis, l’Administration des impôts peut procéder sans délai à une vé-
rification inopinée. Dans ce cas, l’avis de vérification est remis en
Art. 25. — L’Administration des impôts a le pouvoir exclusif de vé- mains propres au contribuable lors de la première intervention et les
rifier, sur pièces ou sur place, l’exactitude des déclarations de tous opérations doivent se limiter à des constatations matérielles, concer-
les impôts et autres droits dus par les redevables, conformément aux nant notamment les inventaires, les relevés de prix et les contrôles
dispositions légales en vigueur. de l’existence des pièces comptables obligatoires.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 101


IMPÔTS • Procédures fiscales
13 mars 2003. – LOI

Le contrôle proprement dit ne pourra commencer que dans les con- Si l’Administration entend maintenir les redressements initiaux, elle
ditions et délai prévus à l’article précédent, afin que le contribuable les confirme dans une lettre de réponse aux «observations du contri-
puisse se faire assister par un conseil de son choix. buable» et l’informe de la possibilité de déposer une réclamation
après réception de l’avis de mise en recouvrement.
La vérification inopinée peut également porter sur l’impôt profes-
sionnel sur les rémunérations et l’impôt exceptionnel sur les rému- Art. 39. — Il ne sera procédé à aucun redressement si la cause de
nérations du personnel expatrié, en cas de dissimulation d’éléments celui-ci résulte d’un différend portant sur une interprétation d’une
imposables devant servir mensuellement de base de calcul de ces disposition fiscale par le redevable de bonne foi, lorsque cette inter-
impôts. prétation était formellement admise par l’Administration des im-
pôts à l’époque des faits.
Art. 32. — Lorsque l’ordre de vérification ne comporte pas de pré-
cision sur les impôts ou autres droits ou l’indication des années ou Art. 40. — Toute opération conclue sous la forme de contrats ou
périodes soumises à la vérification, l’agent de l’Administration des d’actes juridiques quelconques dissimulant une réalisation ou un
impôts peut vérifier l’ensemble des impôts et droits dont le contri- transfert d’éléments imposables effectué directement ou par person-
buable est redevable au titre des exercices non encore vérifiés, sans nes interposées n’est pas opposable à l’Administration des impôts.
préjudice des dispositions de l’article 43 ci-dessous. Celle-ci dispose du droit de restituer à l’opération son véritable ca-
ractère et de déterminer en conséquence les bases imposables des
Art. 33. — Lorsqu’une vérification de comptabilité ou une procé- impôts et autres droits dus par des personnes physiques ou morales.
dure de redressement requiert des connaissances techniques parti-
culières, l’Administration des impôts peut faire appel aux conseils Art. 41. — Les agents de l’Administration des impôts procèdent à
techniques d’agents de l’État ou des établissements publics. la taxation d’office dans les cas ci-après:
Art. 34. — Lorsque la comptabilité est tenue au moyen de systèmes • l’absence de déclaration;
informatisés, l’Administration des impôts est habilitée à procéder à
• l’absence de comptabilité;
des tests sur le matériel informatique utilisé et à vérifier notamment:
• le défaut de remise des pièces justificatives, des renseignements de-
• le système d’exploitation comptable;
mandés ou de réponse dans les délais fixés par la loi;
• l’ensemble des informations, données et traitements qui concou-
• le rejet d’une comptabilité considérée par l’Administration des im-
rent directement ou indirectement à la formation des résultats
pôts comme irrégulière;
comptables ou fiscaux et à l’élaboration des documents rendus obli-
gatoires par la loi; • l’opposition au contrôle fiscal.
• la documentation relative aux analyses, à la programmation et à Art. 42. — Les bases ou les éléments servant au calcul des imposi-
l’exécution des traitements. tions arrêtées d’office sont portés à la connaissance du redevable au
moyen d’un avis de taxation d’office. Dans ce cas, le redevable ne bé-
Art. 35. — Le redevable qui reçoit une demande écrite pour fournir
néficie pas du délai prévu à l’article 37 ci-dessus.
des explications, éclaircissements, justifications ou renseignements
en application des dispositions de l’article 26 ci-dessus dispose d’un Il est fait mention dans la notification que le redevable qui fait l’objet
délai de vingt jours pour y répondre. d’une taxation d’office conserve le droit de présenter une réclama-
tion contentieuse devant l’Administration des impôts après récep-
Art. 36. — En cas d’insuffisances, inexactitudes ou omissions consta- tion de l’avis de mise en recouvrement. Dans ce cas, la charge de la
tées, l’Administration des impôts qui estime devoir rectifier les éléments
preuve incombe au redevable.
servant de base au calcul des impôts et autres droits dus, notifie les re-
dressements chiffrés qu’elle se propose d’effectuer dans le cadre de la Art. 43. — L’Administration des impôts dispose du droit de rappe-
procédure contradictoire, en indiquant les motifs de la rectification. ler les impôts ou suppléments d’impôts dus par les redevables au ti-
Dans ce cas, la charge de la preuve incombe à l’Administration. tre de l’exercice en cours et de cinq années précédentes.
Art. 37. — Au terme du contrôle, les redressements effectués sont Le délai prévu à l’alinéa précédent est interrompu par la notification
notifiés au redevable sous forme d’avis de redressement, envoyé de redressement, par la déclaration ou tout autre acte comportant
sous pli recommandé avec accusé de réception ou remis en mains reconnaissance de l’impôt de la part du redevable ou la notification
propres sous bordereau de décharge. d’un procès-verbal de constat d’infraction fiscale.
Le redevable est invité à faire parvenir à l’Administration des impôts, Lorsqu’une instance civile, commerciale ou pénale ou toute admi-
dans un délai de vingt jours, soit sa confirmation, soit ses observa- nistration a révélé l’existence de fraudes à incidence fiscale, ce délai
tions motivées. court à compter de la révélation des faits.
Le défaut de réponse dans le délai vaut acceptation et les suppléments Art. 44. — Lorsqu’une imposition a été annulée pour n’avoir pas
d’impôts et autres droits ainsi notifiés sont mis en recouvrement. été établie conformément à une règle légale, l’Administration des
impôts peut établir à charge du même redevable, une nouvelle coti-
Art. 38. — Lorsque les observations formulées par le redevable sation à raison de tout ou partie des mêmes éléments d’imposition,
dans le délai, sont motivées, l’Administration des impôts peut aban- dans les six mois soit de la date de la décision administrative, soit de
donner tout ou partie des redressements notifiés. Elle en informe le la décision judiciaire coulée en force de chose jugée.
redevable dans un avis de confirmation des éléments déclarés ou
dans un avis rectificatif, envoyé sous pli recommandé avec accusé de Pour l’application de l’alinéa précédent, sont assimilés au même rede-
réception ou remis en mains propres sous bordereau de décharge. vable:

102 Tome V Édition 2003 – © Larcier


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13 mars 2003. – LOI

• ses héritiers; Dans les quinze jours qui suivent le prononcé de toute décision judi-
ciaire, les pièces restent déposées au greffe à la disposition de l’Ad-
• son conjoint; ministration des impôts.
• les associés d’une société autre que par actions à charge de laquelle Art. 52. — Toute personne dont l’activité entre dans le champ
l’imposition primitive a été établie, et réciproquement. d’application des impôts est tenue de fournir à l’Administration des
La décision annulant l’imposition dont il est question à l’alinéa 1 er impôts les renseignements qui lui sont demandés et de présenter à
du présent article annonce l’établissement de la cotisation nouvelle. toute réquisition des agents visés à l’article 46 ci-dessus, les livres
dont la tenue est prescrite par la réglementation en matière d’im-
Art. 45. — Sauf en cas d’agissements frauduleux révélés dans le ca- pôts, ainsi que les pièces et documents annexes.
dre d’une instance sanctionnée par une décision judiciaire ou suite
à une enquête destinée à établir la réalité des faits dénoncés, il ne
Art. 53. — Tout renseignement, pièce, procès-verbal ou acte dé-
couvert ou obtenu dans l’exercice de ses fonctions par un agent de
peut être procédé à une nouvelle vérification portant sur un même
l’Administration des impôts, soit directement, soit par l’entremise
impôt au titre d’un exercice déjà contrôlé.
du ministre ayant les finances dans ses attributions ou d’un des ser-
Toutefois, cette disposition ne s’applique pas lorsque le contrôle a vices, personnes, organismes ou autorités désignés dans les disposi-
porté sur un impôt au titre d’une période inférieure à un exercice fis- tions des articles précédents, peut être invoqué par l’Administration
cal ou s’est limité à un groupe d’opérations. des impôts pour l’établissement des impôts et autres droits dus par
les redevables.
Art. 54. — Les agents de l’État ainsi que toute autre personne interve-
CHAPITRE II nant pour l’application de la présente loi, ou ayant accès dans leurs bu-
reaux, sont tenus de garder, en dehors de l’exercice de leurs fonctions,
DROIT DE COMMUNICATION le secret le plus absolu au sujet des faits et renseignements dont ils ont
connaissance par suite de l’exécution de la présente loi.
Art. 46. — Les agents de l’Administration des impôts ont le droit gé-
néral d’obtenir, des personnes physiques ou morales, publiques ou pri- Art. 55. — Les personnes visées à l’article précédent qui, hormis le
vées communication de toutes pièces ou documents nécessaires à l’éta- cas où elles sont appelées à rendre témoignage en justice et celui où
blissement des impôts et autres droits dus par les redevables. la loi les oblige à faire connaître les secrets dont elles sont dépositai-
res par leurs fonctions, auront révélé ces secrets, seront punies con-
Art. 47. — Les entreprises publiques, les services publics, les entités formément aux dispositions du Code pénal.
administratives décentralisées, les établissements publics, les orga-
Art. 56. — L’Administration des impôts est néanmoins autorisée à
nismes semi-publics, les associations sans but lucratif et les établis-
communiquer tous renseignements relatifs à la composition et à la
sements d’utilité publique sont tenus d’adresser à l’Administration
rémunération du personnel occupé en louage des services par les
des impôts, dans les dix jours qui suivent la fin de chaque trimestre,
personnes soumises à l’impôt, à tous organismes, placés sous le con-
un relevé de toutes les sommes versées à des tiers, à quelque titre
trôle et la garantie de l’État, qui sont chargés de l’application des me-
que ce soit, à l’exclusion des salaires.
sures législatives intervenues en matière sociale.
Art. 48. — Les administrations de l’État, les entités administratives dé-
centralisées, les entreprises publiques ou d’économie mixte ainsi que
les établissements ou organismes quelconques soumis au contrôle de TITRE III
l’autorité administrative ne peuvent opposer le secret professionnel aux
agents visés à l’article 46 ci-dessus pour se soustraire à l’obligation de RECOUVREMENT
communication des documents de service qu’ils détiennent.

Art. 49. — Les Banques intervenant dans les opérations d’exporta- CHAPITRE Ier
tion sont tenues d’adresser à l’Administration des impôts, dans les
dix (10) jours du mois qui suit celui de leur réalisation, un relevé des MODALITES DE PAIEMENT
opérations d’exportation effectuées par les entreprises ainsi que les
volets des licences réservés à l’Administration des impôts, conformé- Art. 57. — Les impôts et autres droits établis par les redevables
ment à la réglementation de change. dans leurs déclarations doivent être payés au moment du dépôt de
celles-ci.
Art. 50. — Les redevables légaux du précompte sur l’impôt sur les
bénéfices et profits des professions libérales doivent adresser à l’Ad- Les acomptes provisionnels et le précompte sur l’impôt sur les béné-
ministration des impôts, au plus tard le 10 de chaque mois, un relevé fices et profits sont versés aux échéances fixées par loi, à l’aide d’un
récapitulatif détaillé des précomptes perçus. Ce relevé est conforme bordereau de paiement conforme au modèle fixé par l’Administra-
au modèle fixé par l’Administration. tion des impôts.
La retenue sur loyers est reversée dans les dix jours du mois qui suit
Art. 51. — L’autorité judiciaire doit donner connaissance à l’Admi- celui du paiement de loyer, à l’aide d’un relevé conforme au modèle
nistration des impôts de toute indication qu’elle peut recueillir, de
fixé par l’Administration des impôts.
nature à faire présumer une fraude commise en matière fiscale ou
une manœuvre quelconque ayant pour objet ou résultat de frauder Art. 58. — Les impôts, suppléments d’impôts et autres droits éta-
ou de compromettre un impôt, qu’il s’agisse d’une instance civile, blis par l’Administration des impôts sont recouvrés par l’émission
commerciale ou pénale, même terminée par un non-lieu. d’un avis de mise en recouvrement.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 103


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13 mars 2003. – LOI

Art. 59. — L’avis de mise en recouvrement est signé par le receveur décharge. Le redevable en est dûment informé par les soins du rece-
des impôts compétent et doit contenir les mentions ci-après: veur des impôts.
• l’identification précise du redevable et le numéro impôt de celui-ci; Le tiers-détenteur, saisi par le receveur des impôts, informe ce dernier
de la situation de fonds ou du patrimoine du redevable qu’il détient.
• la nature de l’impôt ou autres droits dus;
À défaut, pour ces tiers-détenteurs de satisfaire à cette demande
• la base imposable;
dans un délai de huit jours à dater de la réception de la demande,
• le montant en principal des droits mis à sa charge; ceux-ci sont poursuivis comme s’ils étaient débiteurs directs.
• le montant des pénalités; Le paiement ne peut toutefois être exigé des fermiers ou locataires
• le délai de paiement. qu’à mesure de l’échéance des loyers ou fermages, mais il n’est pas
nécessaire de renouveler la demande aussi longtemps que les im-
Il est envoyé au redevable sous pli recommandé avec accusé de ré- pôts et autres droits, objets de ladite demande, restent couverts par
ception ou remis en mains propres sous bordereau de décharge. le privilège du Trésor et n’ont pas été intégralement acquittés avec
les pénalités et frais y afférents.
Art. 60. — Les redevables sont tenus d’acquitter les montants dus
dans un délai de quinze jours à compter de la réception de l’avis de Lorsque les sommes, revenus ou valeurs en mains de tiers-déten-
mise en recouvrement. teurs ne sont pas affectés au privilège du Trésor, ces détenteurs ne
sont pas obligés personnellement et il est procédé contre eux par
Art. 61. — Les factures émises par le gouvernement, les entreprises
voie de saisie-arrêt. Celle-ci s’effectue en suivant les formalités pres-
et services publics et rendues exigibles par l’Administration des im-
crites par les articles 105 à 119 du Code de procédure civile.
pôts sont recouvrées conformément aux dispositions du présent ti-
tre. Art. 68. — Après expiration du délai fixé dans le commandement,
le receveur des impôts fait procéder à la saisie des biens mobiliers et
Art. 62. — La prise en compte de tout paiement d’un impôt ou autre
immobiliers du débiteur.
droit effectué conformément aux dispositions de la présente loi donne
lieu à une quittance établie par l’Administration des impôts. L’huissier, après avoir effectué l’inventaire des biens saisissables,
dresse procès verbal de saisie selon les formes prescrites par la loi.
Art. 69. — Huit jours au moins après la signification au contribua-
CHAPITRE II ble du procès-verbal de saisie, l’huissier procède à la vente des biens
ACTION EN RECOUVREMENT mobiliers saisis jusqu’à concurrence des sommes dues et des frais.
Les ventes des biens immobiliers saisis sont faites par le notaire.

A. Si aucun adjudicataire ne se présente ou si l’adjudication ne peut se


faire qu’à vil prix, l’huissier ou le notaire peut s’abstenir d’adjuger; il
Modalités d’exercice des poursuites dresse, dans ce cas un procès-verbal de non-adjudication, et la vente
est ajournée à une date ultérieure. Il pourra y avoir plusieurs ajour-
Art. 63. — Les poursuites s’exercent en vertu des contraintes décer- nements successifs.
nées par le receveur des impôts.
Art. 70. — Le produit brut de la vente est versée au compte du rece-
Art. 64. — En cas de déclaration sans paiement ou avec un paie- veur des impôts, lequel, après avoir prélevé les sommes dues, tient le
ment insuffisant, le redevable fait l’objet d’une mise en demeure l’in- surplus à la disposition de l’intéressé pendant un délai de deux ans à
vitant à payer dans un délai de huit jours. l’expiration duquel les sommes non réclamées sont acquises au Trésor.
Art. 65. — À l’expiration du délai prévu à l’article 60 ou de celui Art. 71. — Les dispositions en vigueur quant aux saisies et aux ven-
prévu à l’article précédent, selon le cas, un commandement est si- tes par l’autorité de justice, en matière civile et commerciale, sont
gnifié au redevable lui enjoignant de payer dans les huit jours, sous applicables aux saisies et aux ventes opérées pour le recouvrement
peine d’exécution des mesures de poursuite. des impositions dues, mais seulement en tant qu’il n’y est pas dérogé
Le commandement est signifié par l’agent de l’Administration des par les dispositions de la présente loi.
impôts muni d’une commission d’huissier signé par le ministre de la Toutefois, le receveur des impôts peut, dans tous les cas où les inté-
Justice et porteur de contraintes à la requête du receveur des impôts. rêts du Trésor sont en péril, faire saisir conservatoirement, avec
Art. 66. — Les mesures de poursuite comprennent les avis à tiers dé- l’autorisation du directeur des impôts compétent, les objets mobi-
tenteurs, les saisies mobilières et immobilières ainsi que les ventes. liers du redevable.

Art. 67. — Tous fermiers, locataires, receveurs, agents, économes, La saisie conservatoire visée à l’alinéa précédent est convertie en sai-
banquiers, notaires, avocats, huissiers, greffiers, curateurs, représen- sie exécution par décision de ce fonctionnaire. Ladite décision doit
tants et autres dépositaires et débiteurs de revenus, sommes, valeurs intervenir dans un délai de deux mois prenant cours à partir de la
ou meubles, affectés au privilège du trésor public, sont tenus, sur de- date de la saisie conservatoire.
mande du receveur des impôts, de payer à l’acquit des redevables et Les héritiers d’un redevable décédé sont tenus, à concurrence de
sur le montant des fonds ou valeurs qu’ils doivent ou qui sont entre leur part héréditaire, au paiement des impôts dues par le de cujus.
leurs mains jusqu’à concurrence de tout ou partie des impôts dus
par ces derniers. Ladite demande est faite par pli recommandé avec Art. 72. — Toutes les contestations relatives au paiement des coti-
accusé de réception ou remis en mains propres sous bordereau de sations et aux poursuites sont instruites par le receveur des impôts.

104 Tome V Édition 2003 – © Larcier


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13 mars 2003. – LOI

En cas de contestation au sujet de la validité et de la forme des actes Le Trésor peut exercer ce droit dès le moment où les droits deviennent
de poursuites, l’opposition suspend l’exécution de la saisie jusqu’à la exigibles conformément à la présente loi, et au plus tard le 31 décembre
décision judiciaire. de l’année qui suit celle de l’exigibilité des sommes dues.
Art. 73. — Il y a prescription pour le recouvrement des impôts et Le receveur des impôts requiert l’inscription et accorde la levée des
autres droits dus après quinze ans à compter du dépôt de la déclara- hypothèques légales ou conventionnelles garantissant le paiement
tion ou de l’émission de l’avis de mise en recouvrement. des sommes dues.
Ce délai peut être interrompu de la manière prévue aux articles 636 Pour autant qu’il n’y soit pas dérogé par le présent article, les dispo-
et suivants du Code civil livre III et par renonciation au temps couru sitions générales relatives aux hypothèques restent applicables en
de la prescription. En cas d’interruption de la prescription, une nou- matière des impôts, factures, et autres droits ainsi que des pénalités
velle prescription susceptible d’être interrompue de la même maniè- et frais de poursuites.
re, est acquise quinze ans après le dernier acte interruptif de la pré-
cédente prescription s’il y a instance en justice.
3.
Art. 74. — Lorsque le débiteur n’est pas en mesure de payer une
dette fiscale, compte tenu de l’état de sa trésorerie, une suspension Solidarité
des poursuites peut être consentie par le directeur compétent ou son
délégué, en contrepartie de l’engagement du débiteur d’acquitter sa Art. 77. — Le recouvrement de l’impôt établi à charge de la person-
dette majorée des pénalités selon un plan échelonné. ne qui effectue les prestations d’assistance peut être poursuivi sur
tous les biens, meubles et immeubles, du bénéficiaire desdites pres-
Le délai d’échelonnement du paiement des sommes dues visé ci-des-
tations, lequel est solidairement responsable de l’impôt éludé.
sus ne peut excéder six mois.
Art. 78. — Les sociétés étrangères, de même que les redevables qui,
La suspension des poursuites peut être révoquée en cas de non-res-
sans avoir au Congo leur domicile ou leur résidence, y possèdent un ou
pect d’un délai d’échelonnement.
plusieurs établissements quelconques, doivent avoir un représentant
au Congo qui est tenu solidairement avec eux au paiement des impôts,
des pénalités et frais de poursuites.
B.
Garanties du Trésor Art. 79. — En cas de cession complète de l’ensemble des éléments
d’actif de l’entreprise ou d’un secteur d’activité pouvant être considéré
comme constituant une exploitation autonome, le cédant et le cession-
1. naire sont tenus d’en aviser l’Administration des impôts conformément
Privilège du Trésor aux dispositions de l’article 2 de la présente loi.
À défaut de notification par le cessionnaire, celui-ci est tenu au paie-
Art. 75. — Pour le recouvrement des impôts, factures émises par le ment des impôts et autres droits dus, solidairement avec le cédant.
gouvernement et rendues exigibles par l’Administration des impôts,
et autres droits dus ainsi que des pénalités et frais y afférents, le Tré- Art. 80. — Outre les autres obligations prévues par les dispositions
sor a privilège général sur tous les biens meubles et immeubles du légales, en cas de dissolution ou de liquidation de société, le liquida-
redevable en quelque lieu qu’ils se trouvent. teur est tenu d’en aviser l’Administration des impôts conformément
aux dispositions de l’article 2 de la présente loi.
Ce privilège grève également les biens meubles et immeubles du
conjoint du redevable dans la mesure où le recouvrement des impo- À défaut de notification, le liquidateur est tenu au paiement des impôts
sitions peut être poursuivi sur lesdits biens, conformément aux dis- et autres droits dus, solidairement avec la société.
positions de l’article 81 ci-dessous. Il s’exerce avant tout autre et Art. 81. — Le recouvrement de l’impôt établi à charge du mari,
pendant deux ans à compter de la date de dépôt de la déclaration ou peut être poursuivi sur tous les biens, meubles et immeubles, de la
de l’émission de l’avis de mise en recouvrement. femme, à moins qu’elle prouve qu’elle possédait ces biens avant son
La saisie des biens, avant l’expiration de ce délai, conserve le privilège mariage ou que lesdits biens ou les fonds au moyen desquels ils ont
jusqu’à leur réalisation. Est assimilée à la saisie, la demande du receveur été acquis proviennent de succession, de donation par des person-
des impôts adressée aux tiers-détenteurs des biens des redevables. nes autres que son mari ou de ses revenus personnels.
Le recouvrement de la quote-part de l’impôt afférent à la partie des re-
venus réalisés par la femme peut être poursuivi sur tous les biens de cel-
2.
le-ci. Cette quote-part est déterminée par la règle proportionnelle.
Hypothèque du Trésor

Art. 76. — Pour le recouvrement des impôts, factures, et autres droits 4.


ainsi que des pénalités et frais de poursuite, le Trésor a également droit Autorisation de sortie
d’hypothèque légale sur tous les immeubles du redevable.
L’hypothèque grève également les biens appartenant au conjoint Art. 82. — La sortie du territoire est subordonnée à la présentation,
dans la mesure où le recouvrement des impositions peut être pour- au service de la sûreté de l’État, d’un document délivré par le rece-
suivi sur lesdits biens, conformément aux dispositions de l’article 81 veur des impôts attestant que le redevable est quitte des impôts en
ci-dessous. République démocratique du Congo.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 105


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13 mars 2003. – LOI

TITRE IV CHAPITRE III

PENALITES FISCALES TAUX DES PENALITES

A.
er
CHAPITRE I Pénalités d’assiette
DISPOSITIONS GENERALES Art. 89. — En cas de taxation d’office pour absence de déclaration
servant au calcul de tout impôt ou accompagnant le paiement d’un
Art. 83. — Les pénalités fiscales comprennent les pénalités d’as- droit, il est appliqué une majoration égale à 50 % du montant de
siette ou majorations, les pénalités de recouvrement ou intérêts mo- l’impôt dû. En cas de récidive, la majoration est de 100 % du même
ratoires, les astreintes, les amendes administratives et les sanctions montant.
pénales. Toutefois, lorsque le redevable défaillant régularise sa situation dans
le délai fixé à l’article 5 de la présente loi, la majoration applicable
Art. 84. — Au sens de la présente loi, il faut entendre par: est de 25 %.
1) pénalités d’assiette: les pénalités qui sanctionnent le défaut des Dans les autres cas de taxation d’office, l’impôt dû est majoré de
déclarations au regard des délais légaux, les déclarations inexactes, 25 %. En cas de récidive, l’impôt est majoré de 50 %.
incomplètes ou fausses;
En cas de redressement, il est mis à charge du contribuable une ma-
joration égale à 20 % du montant de l’impôt éludé. En cas de récidi-
2) pénalités de recouvrement: celles qui sanctionnent le retard dans
ve, la majoration est de 40 % du même montant.
le paiement des impôts et autres droits dus;
Art. 90. — Le défaut de paiement de l’acompte provisionnel donne
3) amendes administratives: les sanctions qui répriment le non-res- lieu à l’application d’une majoration égale à 50 % du montant de
pect des formalités comptables et fiscales ainsi que le mauvais com- l’acompte dû.
portement du contribuable, du redevable ou de toute autre person-
ne, tendant à faire perdre au Trésor public les droits dus, soit par le
contribuable ou le redevable légal, soit par les tiers; B.
4) astreinte: une sanction pécuniaire frappant les personnes mises Pénalités de recouvrement
en demeure par pli recommandé avec accusé de réception ou remis
en mains propres sous bordereau de décharge pour n’avoir pas don- Art. 91. — Tout retard dans le paiement de tout ou partie des im-
né suite, dans le délai, à une demande de renseignement de l’Admi- pôts et autres droits donne lieu à l’application d’un intérêt moratoire
nistration des impôts dans le cadre du droit de communication; égal à 10 % par mois de retard.
L’intérêt moratoire est décompté du premier jour du mois au cours
5) récidive: le fait de commettre une même infraction déjà sanction-
duquel l’impôt aurait dû être payé au jour du mois du paiement ef-
née, dans un délai de deux ans ou de 6 mois en ce qui concerne res-
fectif, tout mois commencé étant compté intégralement.
pectivement les impôts annuels et les autres impôts.

C.
CHAPITRE II Astreintes
BASE DE CALCUL DES PÉNALITÉS FISCALES Art. 92. — En dehors de toute procédure de contrôle, le refus de ré-
pondre, dans le délai légal, à une demande de renseignements, est
Art. 85. — Les pénalités d’assiette sont assises sur le montant de sanctionné d’une astreinte fiscale égale à 100 Ff pour les personnes mo-
l’impôt dû, éludé, reconstitué ou fixé forfaitairement par la loi ou en rales et 25 Ff pour les personnes physiques, par jour de retard, jusqu’au
vertu de la loi. jour où les informations demandées seront communiquées.
L’astreinte visée à l’alinéa précédent est établie par le service ayant
Art. 86. — Les pénalités de recouvrement ont pour base de calcul demandé les renseignements, et réclamée par voie d’avis de mise en
le montant des droits et des pénalités d’assiette pour lesquels le paie- recouvrement.
ment n’est pas intervenu dans le délai légal.

Art. 87. — Les amendes administratives sont fixées forfaitairement D.


par la loi ou en vertu de la loi.
Amendes
Art. 88. — Les astreintes sont de montants forfaitaires fixés par la
loi ou en vertu de la loi par jour de retard à compter de la date du Art. 93. — L’absence d’annexes à la déclaration de l’impôt sur les
constat de refus jusqu’au jour où les informations demandées seront bénéfices et profits est sanctionnée par une amende de 100 Ff par
communiquées. annexe. En cas de récidive, cette amende est portée à 200 Ff.

106 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Procédures fiscales
13 mars 2003. – LOI

Art. 94. — L’absence d’une déclaration ne servant pas au calcul de F.


l’impôt est sanctionnée par une amende de 500 Ff pour les person-
Infractions fiscales
nes morales et 250 Ff pour les personnes physiques.

Il faut entendre notamment par déclaration ne servant pas au calcul Art. 101. — Sans préjudice des peines portées aux articles 123 et
de l’impôt: 124 du Code pénal, les auteurs d’infractions fiscales qui procèdent
manifestement d’une intention frauduleuse sont passibles des pei-
• le relevé trimestriel des sommes versées aux tiers; nes ci-dessous:

• le relevé mensuel des précomptes. 1) pour la première infraction:


• un emprisonnement d’un à trente jours;
Art. 95. — Le défaut de paiement du précompte, résultant du fait
qu’il n’a pas été retenu au moment des opérations, est sanctionné • une amende égale au montant de l’impôt éludé ou non payé dans
par une amende égale au montant du précompte reconstitué et ce, le délai;
à charge du redevable légal.
• ou l’une de ces peines seulement;
Le défaut ou l’insuffisance de reversement du précompte collecté
2) en cas de récidive:
donne lieu au paiement, en plus du principal, d’une amende égale
au montant du précompte dû. • un emprisonnement de quarante à soixante jours;

Art. 96. — Le défaut de retenue sur loyers ou de reversement de • une amende égale au double du montant de l’impôt éludé ou non
celle-ci est sanctionné d’une amende égale au montant de la rete- payé dans le délai;
nue due. • ou l’une de ces peines seulement.
Art. 97. — Dans les conditions prévues à l’article 92 ci-dessus, la L’intention frauduleuse consiste à poser des actes en vue de se sous-
communication de faux renseignements est sanctionnée par une traire ou de soustraire des tiers à l’établissement ou au paiement to-
amende de 1.500 Ff pour les personnes morales et de 250 Ff pour les tal ou partiel de l’impôt dû.
personnes physiques.
Art. 102. — Les infractions fiscales visées à l’article précédent sont
La communication de renseignements incomplets est sanctionnée les suivantes:
par une amende de 750 Ff pour les personnes morales et de 125 Ff
• l’omission volontaire de déclaration;
pour les personnes physiques.
• la dissimulation volontaire des sommes sujettes à l’impôt;
Art. 98. — L’exercice d’une activité soumise à tout impôt sans au
préalable remplir la formalité prescrite à l’article 1er de la présente • la passation délibérée des écritures fictives ou inexactes dans les li-
loi est sanctionné d’une amende de 1.000 Ff pour les personnes mo- vres comptables;
rales, de 100 Ff pour les personnes physiques exerçant le commerce • l’incitation du public à refuser ou retarder le paiement de l’impôt;
ou une profession libérale et de 50 Ff pour les personnes physiques
bénéficiaires de revenus locatifs. • l’émission de fausses factures;

Les mêmes sanctions sont applicables en cas d’absence d’indication, • l’opposition à l’action de l’Administration des impôts;
sur la facture, du numéro impôt de la partie contractante à une tran- • l’agression ou l’outrage envers un agent de l’Administration des
saction entre professionnels. impôts.
Art. 99. — Les pénalités prévues par la présente loi sont établies et Art. 103. — Les poursuites en application des dispositions des arti-
recouvrées selon les mêmes modalités et sous les mêmes garanties cles 101 et 102 ci-dessus sont exercées par le procureur de la Répu-
que les droits auxquels elles se rapportent. blique à la requête de l’agent de l’Administration des impôts revêtu
de la qualité d’officier de police judiciaire à compétence restreinte,
du directeur général ou du directeur compétent, selon le cas.
E. Pour tout cas d’intention frauduleuse, la charge de la preuve incom-
be à l’agent visé à l’alinéa précédent ou à l’Administration des im-
Frais de poursuites
pôts qui doit établir la matérialité des faits ainsi que la responsabilité
du délinquant.
Art. 100. — En matière de recouvrement forcé, les poursuites exer-
cées à l’encontre des redevables entraînent, à leur charge, des frais
proportionnels au montant des impôts et autres droits dus ainsi qu’à
celui des pénalités, selon les pourcentages ci-après: TITRE V
RECLAMATIONS ET RECOURS
• commandement: 3 %;

• saisie: 5 %; Art. 104. — Les redevables ainsi que leurs mandataires qui justi-
fient d’un mandat général ou spécial en vertu duquel ils agissent,
• vente: 3 %. peuvent se pourvoir par écrit en réclamation contre le montant de

Édition 2003 – © Larcier Tome V 107


IMPÔTS • Procédures fiscales
25 avril 1990. – ARRÊTÉ DÉPARTEMENTAL

leur imposition auprès du directeur des Impôts compétent, sans jus- pourvoi en cassation ne suspend pas l’exigibilité de l’impôt et autres
tifier du paiement de l’impôt. droits dus ainsi que des pénalités et frais y afférents.
Sont assimilés au redevable pour l’application des dispositions de Toutefois, lorsque la réclamation porte sur un supplément d’impôt,
l’alinéa précédent, les personnes à charge desquelles l’impôt a été le contribuable peut, à sa demande, bénéficier d’un sursis de recou-
retenu à la source. vrement de l’impôt litigieux et des pénalités y afférentes. Dans ce
cas, il est tenu de verser un montant au moins égal au cinquième du
Pour être recevable, la réclamation doit être motivée. supplément d’impôt contesté. La présente disposition ne concerne
Sous peine de déchéance, la réclamation doit être introduite dans pas les cas de taxation d’office.
les six mois à partir de la date de la déclaration ou de réception de Le sursis dont bénéficie le contribuable ne dispense pas l’Adminis-
l’avis de mise en recouvrement. Il est délivré reçu de sa réclamation tration des impôts d’appliquer les pénalités prévues par la loi, en cas
au redevable. de rejet de la réclamation.
Art. 105. — La décision du fonctionnaire cité à l’article précédent
doit être notifiée dans les six mois qui suivent la date de réception de
la réclamation. L’absence de décision dans le délai est considérée TITRE VI
comme une décision de rejet de la réclamation.
DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
Aussi longtemps qu’une décision n’est pas intervenue, le redevable
peut compléter sa réclamation initiale par des moyens nouveaux li- Art. 111. — Sont abrogées toutes les dispositions antérieures et
bellés par écrit. contraires à la présente loi et notamment celles relatives:
Même après l’expiration des délais de réclamation, le directeur des im- 1) aux procédures fiscales prévues par les ordonnances-lois 69-006,
pôts compétent accorde d’office le dégrèvement des surimpositions ré- 69-007, 69-009 du 10 février 1969 et 69-058 du 5 décembre 1969,
sultant d’erreurs matérielles ou de doubles emplois. Toutefois, si l’impôt l’ordonnance-loi 88-029 du 15 juillet 1988, telles que modifiées et
est déjà payé, le surplus n’est inscrit au crédit du compte courant fiscal complétées à ce jour, ainsi que leurs mesures d’exécution;
du redevable que si la surimposition est constatée ou signalée dans un
2) aux pénalités fiscales contenues dans le décret-loi 098 du 3 juillet
délai de trois ans à compter de la prise en recettes.
2000, tel que modifié et complété à ce jour.
Art. 106. — Pour l’instruction de la réclamation, l’Administration Toutefois, par dérogation à l’alinéa précédent, les procédures fisca-
des impôts peut procéder à la vérification des écritures du redevable,
les visées au point 1) ci-dessus restent d’application dans certains
s’assurer de la conformité des extraits et documents produits et se
services de l’Administration des impôts, pour une période qui ne
faire présenter toutes les pièces justificatives utiles. Elle peut user,
peut dépasser douze mois à compter de l’entrée en vigueur de la pré-
quel que soit le montant du litige, de tous les moyens de preuve ad-
sente loi, suivant les dispositions transitoires qui seront fixées par
mis par le droit commun, sauf le serment, et au besoin, entendre des
voie réglementaire.
tiers et procéder à des enquêtes.
Art. 112. — La présente loi sort ses effets à la date du 1er janvier
Si le redevable s’abstient, pendant plus de vingt jours, de fournir les ren- 2003.
seignements demandés ou de produire les documents comptables et
autres pièces justificatives, sa réclamation est rejetée.

Art. 107. — Aux fins d’assurer l’instruction de la réclamation, l’Ad-


ministration des impôts peut exiger communication de tous les ren-
seignements par les divers services publics, les créanciers ou débi- 25 avril 1990. – ARRÊTÉ DÉPARTEMENTAL 038 fixant
teurs du redevable et notamment les services, administrations, orga- les modalités d'attribution des primes de contentieux
nismes, établissements et personnes citées aux articles 47 à 52 et 67 aux agents des [impôts] et aux aviseurs. (Département
de la présente loi. des Finances)
– Cet arrêté départemental n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.
Art. 108. — La décision de rejet total ou partiel peut faire l’objet
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
d’un recours devant la Cour d’appel. me «contribution» dans la législation congolaise.
Le recours en appel doit, sous peine de déchéance, être introduit
dans un délai de six mois à partir de la notification de la décision au
redevable ou, en l’absence de décision, à compter de la date d’expi- TITRE I
ration du délai prévu à l’article 105 ci-dessus.
PRIME DE CONTENTIEUX
Aucune demande nouvelle ne peut être présentée à l’occasion de ce
recours.
Section I
Art. 109. — Le pourvoi en cassation est ouvert contre les arrêts de
la Cour d’appel dans les conditions fixées par les dispositions légales
Dispositions générales
régissant la matière.
Art. 1er. [A.M. 025 du 27 mai 1998, art. 1er. — Pour l'application
Art. 110. — Sauf en cas d’erreur matérielle ou de double emploi, des dispositions de l'article 21 de l'ordonnance 89-199 du 12 mai
l’introduction d’une réclamation, d’un recours en appel ou d’un 1989 portant règlement d'administration relatif au personnel de

108 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Procédures fiscales
25 avril 1990. – ARRÊTÉ DÉPARTEMENTAL

carrière de la Direction générale des [impôts], est considéré comme a) cas d'un aviseur intérieur ou d'un agent ayant découvert, consta-
« aviseur », toute personne étrangère à la Direction générale des [im- té ou signalé l'infraction:
pôts] ou tout agent des [impôts] n'ayant pas dans ses attributions la
constatation des infractions en matière fiscale, qui le premier, par • 60 % pour le Trésor public;
écrit et preuve à l'appui, informe soit le directeur général des [im- • 20 % pour la Caisse du contentieux de la Direction générale des
pôts], soit le directeur provincial d'une infraction en matière fiscale. [impôts];
L'on distingue ainsi les aviseurs intérieurs des aviseurs extérieurs.]
• 20 % pour l'agent ou l'aviseur intérieur;
Art. 2. — Pour les intérêts de l'aviseur, la date et l'heure de la dépo-
sition de l'information doivent être constatées par écrit. b) cas d'un aviseur extérieur:

Art. 3. — Est considéré comme «intervenant», tout agent des [im- • 60 % pour le Trésor;
pôts] qui participe à la constatation des infractions dénoncées ou à • 40 % dont:
l'action en recouvrement des impôts ou [impôts] éludés ou compro-
mis. – 20 % à l'aviseur extérieur;

Art. 4. — L'infraction consécutive à la dénonciation doit être cons- – 20 % à la Caisse du contentieux de la Direction générale des [im-
tatée par procès-verbal d'infraction. pôts].

La reconnaissance de l'infraction se matérialise par la signature du L'aviseur est rétribué proportionnellement au montant des pénali-
procès-verbal par le contrevenant. tés afférentes à l'infraction dénoncée.
Pour leur intervention dans la constatation des infractions dénon-
cées et le recouvrement des impôts ou [impôts] éludés, les interve-
Section II nants ont droit à une prime de contentieux ne pouvant dépasser
10 % des pénalités encaissées. Cette prime est fixée par le directeur
Traitement des dossiers d'infraction
général des [impôts] et payée sur le fonds de la Caisse du conten-
tieux de la Direction générale des [impôts].
Art. 5. — Les dossiers d'infraction en matière fiscale sont traités
dans le cadre des lois et règlements en vigueur par les services com-
pétents de la Direction générale des [impôts].
Section V
Les dossiers complets clôturés au niveau d'une direction régionale Rétribution de la prime de contentieux
sont transmis à la direction générale où s'effectue l'attribution des
primes.
Art. 8. — Dès reconnaissance de l'infraction par le contrevenant, il
est attribué aux agents des [impôts] ayant découvert, constaté ou si-
gnalé l'infraction ou à l'aviseur une avance égale à 10 % du mon-
Section III tant de la prime de contentieux payable sur le fonds de la Caisse du
Modalités de règlement des [impôts], des taxes contentieux de la Direction générale des [impôts].
éludées et des pénalités L'avance sur prime de contentieux est octroyée sur décision motivée
du directeur général des [impôts]. La décision de liquidation de
Art. 6. [A.M. 025 du 27 mai 1998, art. 1er. — Les droits ou [impôts] élu- l'avance doit être appuyée des copies des documents contentieux
dés ainsi que les 60 % du montant des pénalités dus au Trésor public justificatifs.
sont entièrement exigés et réglés par chèque certifié au profit du comp-
te du receveur des [impôts] du ressort du contribuable ouvert à la Ban- Art. 9. — Dès la réception de l'avis d'encaissement des taxes ou
que centrale du Congo ou auprès de ses directions provinciales ou [impôts] éludés ainsi que des pénalités, le directeur général des [im-
agences en provinces. pôts] est tenu dans les dix jours qui suivent d'ordonner le paiement
du solde de la prime du contentieux.
En ce qui concerne les 40 % des pénalités prévus à l'article 21 alinéa
3 de l'ordonnance précitée et destinée à la rétribution des primes de
contentieux. Le règlement se fait par chèque certifié séparé au profit
du compte de fonctionnement de l'administration centrale ou des TITRE II
directions provinciales des [impôts], selon le cas.] PRIME DE CONTENTIEUX FORFAITAIRE

Art. 10. — Pour les récupérations des [impôts] ou taxes ne donnant


Section IV pas lieu à la perception des pénalités, le directeur général des [im-
Modalités de répartition des pénalités encaissées pôts] peut, sur les fonds de la Caisse du contentieux, allouer aux
agents des [impôts] intervenants une prime de contentieux forfaitai-
re variant entre 1 et 10 % des sommes recouvrées.
Art. 7. — En application de l'article 21 alinéa 3 du règlement d'ad-
ministration relatif au personnel de la Direction générale des [im- Art. 11. — À la fin de chaque trimestre et suivant les disponibilités
pôts], les sommes encaissées à titre de pénalités se répartissent de la de la Caisse du contentieux de la Direction générale des [impôts], le
manière suivante: directeur général des [impôts] est autorisé à attribuer à tous les

Édition 2003 – © Larcier Tome V 109


IMPÔTS • Procédures fiscales
3 juillet 2000. – DÉCRET–LOI

agents des [impôts], en fonction de leur grade, une prime de conten- Art. 5. — Il est réclamé à l’acquéreur défaillant, en sus de l’acomp-
tieux forfaitaire. te, une amende fixée à:

– 50 % de l’acompte en cas d’insuffisance de reversement;

TITRE III – 100 % de l’acompte en cas de défaut de reversement.

PRIME DE CONTENTIEUX MINIMUM GARANTIE Art. 6. — Le ministre des Finances et Budget est chargé de l’exécu-
tion du présent décret-loi qui entre en vigueur à la date de sa signa-
Art. 12. — En application de l'article 21 alinéa 5 du règlement ture.
d'administration relatif au personnel de carrière de la Direction gé-
nérale des [impôts], il est alloué au personnel de la Direction géné-
rale des [impôts], au titre des primes de contentieux minimum ga-
ranties, une dotation budgétaire ne pouvant dépasser 10 % des
plus-values générées par les efforts déployés en vue de la lutte contre 9 janvier 2001. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 022/CAB/MIN/
la fraude fiscale. FIN/2001 portant application du décret-loi 100 portant
prélèvement d’un acompte sur divers [impôts]. (J.O.RDC.,
La prime de contentieux minimum garantie est payable bimensuel-
no spécial finances, février 2001, p. 65)
lement.
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
Le directeur général des [impôts] est autorisé à fixer les modalités de me «contribution» dans la législation congolaise.
répartition de la prime en fonction des fonds disponibles, du grade
et du rendement des agents des [impôts]. Art. 1er. — Le redevable légal de l’acompte sur divers [impôts] en cas
de cession à titre onéreux d’un immeuble ou d’un véhicule automo-
teur institué par le décret-loi 100 est le cessionnaire de l’immeuble ou
du véhicule automoteur.
TITRE IV
Le contribuable réel de l’acompte sur divers [impôts] dont question
DISPOSITIONS PRIVATIVES DE LA PRIME ET FINALES ci-dessus est toute personne physique revêtue ou non de la qualité
de commerçant, qui vend ou cède à titre onéreux un immeuble ou
Art. 13. — Tout agent ayant fait l'objet d'une sanction disciplinaire un véhicule automoteur.
n'a pas droit au cours de la période concernée, à la prime de conten-
tieux forfaitaire ou à la prime de contentieux minimum garantie. Art. 2. — Le taux de l’acompte sur divers [impôts] est fixé à 1 % de
la valeur de cession.
Art. 14. — Le directeur général des [impôts] est chargé de l'applica-
tion du présent arrêté, qui sort ses effets à la date de sa signature. Art. 3. — La retenue de l’acompte sur divers [impôts] est effectuée
au moment de la cession. Le montant retenu est à valoir sur les im-
pôts auxquels est assujetti le cédant et est inscrit au crédit de son
compte courant fiscal.

Art. 4. — L’acompte sur divers [impôts] est reversé, conformément


3 juillet 2000. – DÉCRET–LOI 100 portant prélèvement
à la législation en vigueur en matière de paiement des dettes envers
d’un acompte sur diverses contributions. (Ministère des l’État, au compte du receveur des [impôts], endéans les huit (8) jours
Finances et Budget) qui suivent la date de cession.
– Ce décret-loi n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.
Art. 5. — Le cessionnaire défaillant est passible, en sus de l’acomp-
Art. 1er. — En cas d’aliénation d’un immeuble ou de mutation d’un te, d’une amende fixée à:
véhicule automoteur, il est prélevé un compte sur diverses contribu-
tions à charge du cédant – personne physique. • 50 % de l’acompte en cas d’insuffisance de reversement;

Cette disposition concerne le cas de cession à titre onéreux. • 100 % de l’acompte en cas de défaut de reversement.

Art. 2. — Le taux de l’acompte sur diverses contributions est fixé à Art. 6. — Une carte spécifique dénommée «carte d’acompte sur di-
1% de la valeur de cession. vers [impôts]» est délivrée au cédant pour le suivi des prélèvements
effectués à l’occasion des différentes cessions à titre onéreux qu’il
Art. 3. — Au moment de la cession, l’acquéreur a l’obligation de re- opère.
tenir l’acompte à valoir sur les contributions inscrites au compte
courant fiscal du cédant. Le coût de cette carte dont le modèle est déterminé par la direction
générale des [impôts] est fixé à 2 Ff.
Art. 4. — L’acompte sur diverses contributions doit être reversé au
compte du receveur des contributions dans les huit (8) jours qui sui- Art. 7. — Le directeur général des [impôts] est chargé de l’exécu-
vent la date de la cession. tion du présent arrêté, qui entre en vigueur à la date de sa signature.

110 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Procédures fiscales
13 mars 2003. – LOI

• les mutations portant sur les biens immeubles pour les personnes
morales;
9 janvier 2001. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 027/CAB/MIN/
FIN&BUDGET/2001 portant dispositions relatives au dé- • le renouvellement du visa d’établissement ou l’autorisation de sor-
tie du territoire national.]
pôt par les opérateurs économiques bénéficiant des
avantages fiscaux en vertu du Code des investissements Art. 3. [A.M. 023/CAB/MIN/FIN&BUD/2001 du 9 janvier 2001,
et d’autres textes particuliers d’un relevé mensuel des art. 1er. — L’attestation de situation fiscale est délivrée conjointement:
opérations exonérées. (J.O.RDC., no spécial finances, fé-
• à Kinshasa, par la direction générale des [impôts] et l’Office des
vrier 2001, p. 71) douanes et accises;
Art. 1er. — Sans préjudice de l’obligation déclarative à laquelle ils • en provinces, par les directions provinciales des [impôts] et des di-
sont soumis, les opérateurs économiques jouissant des avantages rections provinciales des douanes et accises.
fiscaux sur base du Code des investissements ou d’autres textes lé-
gaux et réglementaires sont tenus de souscrire et de déposer, auprès La délivrance de l’attestation de situation fiscale donne lieu à la per-
de l’administration fiscale, au plus tard le dixième jour du mois, un ception par la direction générale des [impôts] d’un droit de 25 Ff au
relevé des opérations exonérées réalisées le mois précédent. titre de recettes administratives.

Art. 2. — Ce relevé mensuel, dont le modèle est annexé au présent La durée de validité de l’attestation de situation fiscale est de:
arrêté, vaut demande des renseignements.
• 6 mois pour les sociétés par actions et d’économie mixte;
– L'éditeur ne dispose pas de l'annexe dont il est fait mention dans la présente dispo-
sition. • 4 mois pour les sociétés des personnes et les entreprises publiques;
Le défaut ou le refus de le souscrire expose l’opérateur économique • 3 mois pour les personnes physiques.]
défaillant à une astreinte fiscale conformément aux dispositions de
l’article 10 du décret-loi 098 du 3 juillet 2000 portant réforme des Art. 4. [Abrogé par A.M. 023/CAB/MIN/FIN&BUD/2001 du
pénalités fiscales. 9 janvier 2001, art. 2.]

Art. 3. — Le directeur général des [impôts] est chargé de l’exécu- Art. 5. Le présent arrêté entre en vigueur à la date du 1er août 1978.
tion du présent arrêté qui sort ses effets à la date de sa signature.
– Ainsi modifié par la loi 005-2003 du 13 mars 2003, art. 1er.

13 mars 2003. – LOI 006-2003 fixant les modalités de


calcul et de perception des acomptes et précomptes de
2 août 1978. – ARRÊTÉ DÉPARTEMENTAL 0113 rendant l’impôt sur les bénéfices et profits. (J.O.RDC., no spécial,
obligatoire pour les personnes physiques et morales la 31 mars 2003, p. 25)
présentation préalable à certaines opérations d’une attes- Art. 1er. — Le recouvrement de l’impôt sur les bénéfices et profits
tation de situation fiscale. (J.O.Z., no16, 31 août 1978, est effectué par voie d’acomptes provisionnels ou de précompte, dé-
p. 26) nommé précompte de l’impôt sur les bénéfices et profits.
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
me «contribution» dans la législation congolaise. Art. 2. — Les acomptes provisionnels sont dus par les contribua-
bles relevant de la direction des grandes entreprises et représentent,
Art. 1er. [A.M. 023/CAB/MIN/FIN&BUD/2001 du 9 janvier 2001, chacun, 40 % de l’impôt déclaré au titre de l’exercice précédent,
art. 1er. — Les personnes physiques et morales effectuant des opéra- augmenté des suppléments éventuels établis par l’Administration
tions requérant l’intervention ou la décision de l’État, des établisse- des impôts, que ces sommes fassent ou non l’objet de contestation.
ments publics, des entreprises publiques et des entités administrati-
ves décentralisées ou se livrant à des importations sont soumises Ils sont versés, à l’aide d’un bordereau de versement d’acomptes pro-
préalablement à ces opérations, à la présentation d’une attestation visionnels suivant le modèle fixé par l’Administration des impôts,
de situation fiscale.] avant le 1er août et avant le 1er décembre de l’année de réalisation
des revenus imposables.
Art. 2. [A.M. 023/CAB/MIN/FIN&BUD/2001 du 9 janvier 2001,
art. 1er. — Les opérations visées à l’article 1er sont: Ces deux versements sont à déduire de l’impôt dû par le contribua-
ble pour l’exercice fiscal considéré, le solde de cet impôt devant être
• les marchés de travaux et de fournitures; versé au moment du dépôt de la déclaration y afférente.
• les marchés de gré à gré de travaux ou fournitures; Art. 3. — Le précompte de l’impôt sur les bénéfices et profits est dû
• les demandes de licences d’importations de tous biens et fournitures; par les contribuables autres que ceux visés à l’article 2 ci-dessus, lors
de l’importation et de l’exportation, à l’occasion des ventes effectuées
• le bénéfice de l’exonération ou de l’exemption en matière de pré- par les grossistes ainsi qu’au moment du paiement des factures en ce
compte BIC; qui concerne les prestations de service et les travaux immobiliers.
– L'appellation «précompte BIC» (précompte sur la contribution sur les bénéfices) doit
être remplacée par l'appellation «précompte de l'impôt sur les bénéfices et profits». Art. 4. — Le précompte est retenu ou perçu par:
• les paiements effectués par l’État aux tiers créanciers; • l’Office des douanes et accises, à l’importation et à l’exportation;

Édition 2003 – © Larcier Tome V 111


IMPÔTS • Procédures fiscales
13 mars 2003. – LOI

• les fabricants et les commerçants grossistes, pour les opérations de Art. 7. — Le taux du précompte est de 2 %.
vente;
• les personnes morales bénéficiaires des services, pour les presta-
Art. 8. — Les précomptes reversés sont à imputer sur l’impôt dû par
le contribuable pour l’exercice fiscal considéré, le solde de cet impôt
tions de services;
devant être versé au moment du dépôt de la déclaration y afférente.
• les maîtres de l’ouvrage, pour les travaux immobiliers. Le montant à imputer est égal aux précomptes payés pendant l’an-
née au cours de laquelle les revenus sont réalisés.
Ces redevables légaux ont l’obligation de reverser au compte du re-
ceveur des impôts, à l’aide d’un bordereau de versement de pré-
compte suivant le modèle fixé par l’Administration des impôts, au
Art. 9. — Les précomptes payés ne peuvent pas être considérés
comme des éléments du prix de revient des marchandises, sous pei-
plus tard le 5 du mois qui suit celui de la réalisation des opérations
ne de la perte du droit à l’imputation prévue à l’article 8 ci-dessus.
visées à l’article précédent.
Art. 5. — Les contribuables visés à l’article 2 demeurent collecteurs Art. 10. — Si les acomptes provisionnels ou les précomptes versés
de précomptes sur les contribuables visés à l’article 3. sont supérieurs à l’impôt dû pour la même année par le contribua-
ble, les crédits constatés à son compte courant fiscal, après paiement
Art. 6. — Le précompte est calculé sur:
du solde de l’impôt dû, pourront, à sa demande, servir au paiement
1) la valeur en douane des marchandises à l’importation ou à l’ex- d’autres impôts et droits dus.
portation;
Art. 11. — Sont abrogés l’article 122 de l’ordonnance-loi 69-009
2) le montant brut de la facture, hormis l’impôt sur le chiffre d’affai-
du 10 février 1969, telle que modifiée et complétée à ce jour, relative
res à l’intérieur, les droits d’accises et les taxes dues aux entités ad-
aux contributions cédulaires sur les revenus ainsi que le décret-loi
ministratives décentralisées, en ce qui concerne les ventes ainsi que
058 du 18 février 1998 portant création d’un précompte sur la con-
les prestations de services;
tribution sur les bénéfices.
3) la facturation de la tranche terminée ou, à défaut, le paiement de
l’acompte afférent à l’avancement des travaux immobiliers. Art. 12. — La présente loi sort ses effets à la date du 1er janvier 2003.

112 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Régimes d’imposition spécifique
26 avril 1972. – ORDONNANCE

Régimes d’imposition spécifique

Ord. 72-225 du 26 avril 1972 — Taxe de navigation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113


Ord. 77-023 du 22 février 1977 — Exploitation forestière. — Taxes et redevances . . . . . . . . . 114
Ord. 78-078 du 24 janvier 1978 — Exploitation de la navigation aérienne. — Taxes et redevances 115
Arr. intermin. 001/CAB/FIN/MINES/98 du 29 janvier 1998 — Comptoirs d’achat de l’or et
du diamant d’exploitation artisanale. — Régime fiscal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119
Circ. min. 003/CAB/MIN/FIN/98 du 7 avril 1998 — Comptoirs d’achat de l’or et du
diamant d’exploitation artisanale. — Régime fiscal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120
D.-L. 086 du 10 juillet 1998 — Petites et moyennes entreprises. — Impôts sur les revenus
professionnels et sur le chiffre d’affaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120
Arr. 041/CAB/MIN/FIN/98 du 17 novembre 1998 — Petites et moyennes entreprises. —
Régime de la patente. — Impôt forfaitaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122
Circ. min. 001 du 21 juin 1999 — Petites et moyennes entreprises. — Régime de la patente 124
Arr. intermin. 12/CAB.ECO-FIN-BUD/2001MINES-HYDRO/01/2001 du 4 mai 2001 —
Exploitation artisanale des pierres précieuses et semi-précieuses. — Taxation . . . . . . . . . 126
A.M. 078/CAB/MIN/ECO-FIN&BUD 2002 du 26 février 2002 — P.M.E. — Régime
d’imposition forfaitaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127

26 avril 1972. – ORDONNANCE 72-225 instituant une Art. 4. — La jauge nette est celle figurant au certificat de jaugeage
taxe de navigation à charge des armateurs ou des pro- du bâtiment. En l’absence de cette notification dans le certificat de
priétaires des bâtiments qui font ou qui sont destinés à jaugeage, la jauge nette est la différence entre la jauge brute et la
faire des opérations lucratives de navigation sur les voies jauge à vide.
de navigation intérieure. (J.O.Z., no13, 1er janvier 1972,
Art. 5. — La puissance motrice est celle renseignée par le construc-
p. 392) teur du moteur installé. Elle figure habituellement au certificat de
– La présente ordonnance fixe l'assiette de la taxe de navigation. Il revient au législa- navigabilité du bâtiment.
teur d'actualiser les montants qui y figurent.
Art. 6. — En vue de recueillir les éléments destinés au calcul de la
Art. 1er. — Pour tout bâtiment ou engin flottant qui fait ou est des- taxe de navigation, les représentants des régies auront accès libre et
tiné à faire, sur les voies de navigation intérieure, le transport de per-
gratuit à la documentation de l’inspection de la navigation ainsi
sonnes ou de choses, la pêche, le remorquage ou toute autre opéra-
qu’aux registres de recensement tenus par les commissaires fluviaux
tion lucrative de navigation, il sera dorénavant perçu une taxe de na-
et maritimes.
vigation au profit de la Régie des voies maritimes sur le Bas-fleuve et
au profit de la Régie des voies fluviales sur les autres voies d’eau. Art. 7. — Les bâtiments régulièrement radiés des registres de re-
Cette taxe est destinée à financer les travaux d’aménagement et censement conformément à l’article 15 du Code de la navigation
d’entretien desdites voies d’eau, effectués au profit des usagers. fluviale ne sont pas soumis au paiement de la taxe. Il en est de même
pour les bâtiments déclassés définitivement et dont l’état de non-na-
Art. 2. — Les définitions du bâtiment et de l’armateur sont celles fi- vigabilité est confirmé par l’inspection de la navigation.
gurant à l’article 2 du Code de la navigation fluviale et lacustre.
Art. 8. — La taxe de navigation est perçue directement par les ré-
Art. 3. [Ord. 78-313 du 27 juillet 1978, art. 1er. — Le montant de la gies. Elle est payable anticipativement et trimestriellement. Elle doit
taxe de navigation est fixé annuellement comme suit: être acquittée dès la présentation de la facture.
1° 2,56 Z par tonne jauge nette pour les bâtiments non autopropul- Art. 9. — Indépendamment des mesures administratives telles que
sés, affectés exclusivement aux transports de marchandises ou/et de refus de permis de sortie, les infractions en matière de paiement de
passagers; la taxe seront poursuivies conformément aux règlements en vigueur
2° 13,18 Z par cheval vapeur de puissance motrice installée pour les en matière de droits fiscaux.
bâtiments autopropulsés non affectés aux transports des marchandi-
Art. 10. — Les litiges éventuels résultant de l’application de la pré-
ses ni des passagers;
sente ordonnance sont de la compétence exclusive du tribunal de
3° 0,64 Z par mètre cube pour les grumes acheminées en radeau. première instance de Kinshasa.

Les taxes prévues aux 2° et 3° se cumulent lorsque le radeau est pro- Art. 11. — La présente ordonnance est applicable à la date du premier
pulsé par un ou plusieurs bâtiments automoteurs.] janvier 1972.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 113


IMPÔTS • Régimes d’imposition spécifique
22 février 1977. – ORDONNANCE

tions ci-après sur les tarifs appliqués conformément à l’article 6 ci-


dessus.
22 février 1977. – ORDONNANCE 77-023 portant actua-
lisation des taxes et redevances sur l’exploitation fores- Zone I – Régions de:
tière en République du Zaïre. (J.O.Z., no 7, 1er avril 1977,
p. 207)
– Bas-Zaïre: aucune réduction;
– La présente ordonnance fixe l'assiette des taxes et redevances en matière d'exploi- – Bandundu: aucune réduction;
tation forestière. Il revient au législateur d'actualiser les montants qui y figurent.
– Équateur: aucune réduction;
– Haut-Zaïre: aucune réduction.
Art. 1er. — La taxe de superficie dans les concessions forestières est
fixée à cinq zaïres par cent hectares. Cette taxe est acquittée annuel-
lement auprès du département de l’Environnement, Conservation Zone II – Régions de:
de la nature et Tourisme

Art. 2. — Le permis de coupe de bois est délivré par le commissaire – Kasaï Oriental: 10 % de réduction;
d’État à l’Environnement, Conservation de la nature et Tourisme ou – Kasaï Occidental: 10 % de réduction;
son délégué. – Shaba: 10 % de réduction;
– Kivu 10 % de réduction.
Sa délivrance est soumise au payement d’une taxe de trente zaïres
par cent hectares ou fraction de cent hectares.
Art. 8. — Le commissaire d’État à l’Environnement, Conservation
Art. 3. — La délivrance de permis spéciaux de coupe de bois est li- de la nature et Tourisme peut majorer les taux dont questions aux
mitée au strict minimum et subordonnée au payement d’une taxe articles 6 et 7 ci-dessus lorsque la récolte provient des forêts remises
de cent cinquante zaïres par hectare ou fraction de cent hectares. en état.

Art. 4. — L’achat de bois ou de charbon est soumis à l’obtention Art. 9. — Le taux de la taxe de reboisement est fixé à 20 % des rede-
préalable d’achat délivrée par le département de l’Environnement, vances proportionnelles déterminées à l’article 6. Cette taxe est ver-
Conservation de la nature et Tourisme. sée au compte de reboisement géré au département de l’Environne-
ment, Conservation de la nature et Tourisme et servira à financer les
– Texte conforme au J.O.Z. Il convient de placer le terme «d’une licence» entre «préa-
lable» et «d’achat».
programmes de reboisement.

La licence détermine le nombre de stères de bois ou de tonnes de Art. 10. — Les recettes provenant de l’application de la présente
charbon de bois que le titulaire de la licence peut exploiter ainsi que ordonnance sont versées à un compte spécial géré par le départe-
la localisation du lieu d’exploitation. ment de l’Environnement, Conservation de la nature et Tourisme.

La licence est délivrée après payement d’une taxe fixée à dix makuta Toutefois, les sommes perçues à titre de taxe de reboisement sont
le stère de bois et deux zaïres la tonne de charbon de bois. versées au compte de reboisement.

Art. 5. — La durée de validité de tout permis ou licence est d’un an. Ces récoltes servent à financer les programmes de reboisement.

Art. 6. — Le titulaire d’une licence ou d’un permis paye au Trésor Art. 11. — Toute récolte de produits et meunes produits forestiers
public une redevance trimestrielle calculée d’après les quantités de effectuée dans des conditions illégales donne lieu à mesurage. Le
bois ou de charbon de bois acquise suivant le barème ci-après: contrevenant est tenu d’acquitter sans délai le montant quintuplé
des permis de coupe, licences, redevances forestières et taxes de re-
a) bois d’œuvre et de construction: 1,50 Z le mètre cube;
boisement sans préjudice des sanctions pénales.
b) bois de mine, rondins et perches: 0,75 Z le mètre cube; – Texte conforme au J.O.Z.

c) bois de feu: 0,10 Z le stère; Art. 12. — Les montants des taxes et redevances prévus aux arti-
d) charbon de bois: 2,00 Z la tonne; cles précédents peuvent être modifiés en cas de besoin par arrêté du
commissaire d’État à l’Environnement, Conservation de la nature et
e) bois de briqueterie: 0,30 Z pour mille briques. Tourisme.

En ce qui concerne le bois d’œuvre et le bois de construction, les Art. 13. — Les permis et licences en cours de validité à la date de l’en-
sommes dues subissent les correctifs ci-après selon les essences: trée en vigueur de la présente ordonnance sont annulés au 31 mars
1977.

• classe 1: aucune réduction; Art. 14. — La présente ordonnance restera en vigueur jusqu’à la
• classe 2: réduction de 5 %; date de la promulgation de la nouvelle loi forestière.
• classe 3: réduction de 10 %.
Art. 15. — Le commissaire d’État à l’Environnement, Conservation
Art. 7. — Les forêts sont réparties en deux zones suivant les difficul- de la nature et Tourisme est chargé de l’exécution de la présente or-
tés d’exploitation et de transport en vue de l’application des réduc- donnance qui entre en vigueur à la date de sa signature.

114 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Régimes d’imposition spécifique
24 janvier 1978. – ORDONNANCE

3) les atterrissages effectués par les aéronefs appartenant à un aéroclub de


la République du Zaïre.
24 janvier 1978. – ORDONNANCE 78-078 f i x a n t l e s
Art. 4. — Les aéronefs privés sont soumis forfaitairement à une redevance
taxes et redevances imposées à l’exploitation de la navi- de 1,50 Z, pour autant que le poids maximum autorisé au décollage ne dé-
gation aérienne. (J.O.Z., no4, 15 février 1978, p. 22) passe pas 2 tonnes.
– La présente ordonnance fixe l'assiette des taxes et redevances imposées à l'exploi-
Pour l’application du présent règlement, on entend par aéronef privé tout
tation de la navigation aérienne. Il revient au législateur d'actualiser les montants qui
y figurent. aéronef qui n’appartient pas à ou qui n’est pas affecté à ou utilisé par une
entreprise de transport ou de travail aérien soumise à une licence d’exploi-
Art. 1er. — L’annexe 3 à l’ordonnance 68-233 du 10 juillet 1968 tation conformément aux dispositions des articles 124 et 127 de l’ordon-
fixant les taxes et redevances imposées à l’exploitation de la naviga- nance 62-321 du 8 octobre 1955 sur la navigation aérienne.
tion aérienne est revue et remplacée par l’annexe à la présente or-
donnance.
Art. 2. — Le décret-loi du 17 septembre 1965 modifié par l’ordon- CHAPITRE II
nance-loi 68-101 du 29 mars 1968 fixant taxe d’embarquement REDEVANCES SUPPLÉMENTAIRES POUR ÉCLAIRAGE
pour passagers aériens est abrogé et remplacé par le titre 13 de l’an-
ATTERRISSAGES OU ENVOLS DE NUIT
nexe à la présente ordonnance.
Art. 3. — L’ordonnance 76-071 du 20 mars 1976 est abrogée en ce Art. 5. — Les aéronefs effectuant des envols ou atterrissages de nuit, du
qu’elle concerne les recettes relatives au service de la navigation aé- coucher au lever du soleil ou en tout autre moment où les conditions mé-
rienne, de même que le mode de recouvrement de celles-ci. téorologiques nécessitent la mise en œuvre du balisage électrique sont sou-
mis à une redevance pour «éclairage».
Art. 4. — Le commissaire d’État aux Transports et Communica-
tions est chargé de l’exécution de la présente ordonnance qui entre Art. 6. — Pour chaque atterrissage ou envol de nuit, il est perçu, en sus de
la redevance d’atterrissage prévue au chapitre 1er une redevance pour utili-
en vigueur à compter de la date de sa signature.
sation de balisage électrique fixée à:
Pour les aéronefs
Annexe
Règlement relatif aux taxes et redevances imposées à a) de moins de 2 tonnes 6,00 Z.
l’exploitation de la navigation aérienne b) de 3 tonnes à 5 tonnes 8,00 Z.
c) de 6 tonnes à 15 tonnes 10,00 Z.
au-delà de 15 tonnes 12,00 Z.

TITRE Ier
DES REDEVANCES D’ATTERRISSAGE TITRE II
DES REDEVANCES DE GARAGES ET DE
er STATIONNEMENT
CHAPITRE I
LES REDEVANCES D’ATTERRISSAGE
Art. 7. — Sur tout aérodrome repris au tableau 4 annexé au présent règle-
ment, le stationnement ou le garage des aéronefs est soumis à une redevan-
Art. 1er. — Tout aéronef atterrissant sur un aérodrome repris à la liste an- ce calculée à l’heure.
nexée au présent règlement est soumis à une redevance sous réserve des dis-
positions prévues à l’article 3. La redevance varie selon le poids maximum porté au certificat de navigabilité.

Cette redevance est déterminée par le poids total maximum en tonnes métri- Art. 8. — Une franchise d’une durée de deux heures de stationnement est
ques autorisé au décollage tel qu’il est fixé au certificat de navigabilité. Elle va- accordée à un aéronef après son atterrissage.
rie par catégorie et suivant la classe de trafic, national ou international.
Art. 9. — Des contrats de stationnement ou de garage pourront être con-
Toute fraction de tonne est comptée pour une tonne. Un «vol» est classé en clus pour les périodes de 3 mois ou 1 an. Le contrat et ses modalités seront
trafic international lorsqu’une de ses escales s’effectue en pays étranger. constatés par la délivrance au souscripteur d’une carte de garage d’un mo-
dèle spécial arrêté par le commissaire d’État aux Transports et Communica-
Toutefois, lorsque ce poids maximum au décollage est réduit par décision tions ou son délégué.
du commissaire d’État aux Transports et Communications ou de son délé-
gué, la redevance sera calculée sur la base du poids maximum effectivement Art. 10. — Les cartes de stationnement ou de garage sont valables pour
autorisé au décollage. tous les aérodromes publics administrés par la Régie des voies aériennes.
Art. 2. — Les catégories d’aéronefs, les classes de trafic ainsi que les rede- L’utilisation des abris couverts se fait dans la limite des places disponibles.
vances y afférentes sont déterminées au tableau 1 ci-annexé.
Art. 11. — La carte de stationnement ou de garage pourra être retirée à
Art. 3. — Sont exemptés de la redevance d’atterrissage: tout moment par le directeur d’aéroport ou par le chef d’aérodrome:
1) les atterrissages effectués par les aéronefs d’État immatriculés au Zaïre; 1) pour toute infraction aux lois et règlements;
2) les atterrissages effectués par les aéronefs d’État étrangers, en mission 2) au cas où les indications de service qu’elle porte seraient devenues ou
officielle; auraient été rendues illisibles;

Édition 2003 – © Larcier Tome V 115


IMPÔTS • Régimes d’imposition spécifique
24 janvier 1978. – ORDONNANCE

3) au cas où le titulaire en ferait ou tenterait d’en faire un emploi abusif


quelconque. N’djili 0,50 Z par mois et par m2
Kisangani 0,50 Z
Ces dispositions sont sans préjudice des dommages et intérêts qui pour-
Lubumbashi 0,50 Z
raient être dûs à la Régie.
N’dolo 0,50 Z
Art. 12. — Une nouvelle carte de stationnement ou de garage ne peut être Autres aéroports 0,25 Z par mois et par m2
délivrée que contre remise de la précédente.
c) Pour l’occupation des vitrines nues installées pour l’exposition d’objets di-
En tout cas, la carte périmée doit être restituée au plus tard le huitième jour vers ou pour la publicité, l’entretien, l’éclairage non compris, il est perçu une
suivant l’expiration du délai de validité. redevance de 20,00 Z. par m3 d’encombrement, et par mois indivisible.
Art. 13. — Les redevances de stationnement ou de garage ainsi que les ta- d) L’octroi du droit de publicité à l’aide de plaques de marbre, plaques
rifs afférents aux contrats sont déterminés au tableau ci-annexé. émaillées, panneaux peints, affiches ou tout autre dispositif éclairé ou non, ne
comportant qu’une surface utile (fourniture et pose comprises) donne lieu à
Art. 14. — Sont exemptés de la redevance de garage:
la perception d’une redevance de 10,00 Z par m2 et par mois indivisible.
1) les aéronefs d’État immatriculés au Zaïre;
e) L’installation d’appareils automatiques pour la vente d’objets divers don-
2) les aéronefs d’État étrangers en mission officielle; ne lieu à la perception de 10 % des recettes brutes avec un minimum de
40,00 Z par m3 et par mois indivisible.
3) les aéronefs de tourisme appartenant à des aéroclubs du Zaïre.
Art. 16. — En supplément de la redevance prévue à l’article 15, b), pour
l’utilisation des terrains nus destinés à l’installation de citernes à essence ou
à combustibles, il sera perçu une redevance fixée à 0,08 Z par litre de conte-
TITRE III nance et par an, et une redevance annuelle de 150,00 Z par poste fixe.

DES REDEVANCES DOMANIALES

Art. 15. — L’occupation d’immeubles destinés à l’exploitation de bars, TITRE IV


buffets ou restaurants d’aérogare donne lieu à la perception d’une redevan- DES REDEVANCES RELATIVES À
ce fixée comme suit:
L’IMMATRICULATION DES AÉRONEFS

N’djili 2.000 Z. par mois Art. 17. — L’inscription d’un aéronef à la matricule aéronautique du Zaïre
Lubumbashi 1.000 Z donne lieu à la perception d’un droit de 100,00 Z.
N’dolo 500 Z '
Kisangani 500 Z Mention du paiement de ce droit est portée sur le registre et sur le certificat
Mbandaka 500 Z ' d’immatriculation délivré au propriétaire de l’aéronef. Toute modification
Kananga 500 Z aux mentions d’un certificat d’immatriculation donne lieu à la perception
M’buji-mayi 500 Z ' d’un droit de 50,00 zaïres.
Bukavu 500 Z La délivrance d’un duplicata du certificat d’immatriculation donne lieu à la
Goma 500 Z ' perception d’un droit de 50,00 zaïres.
Gemena 500 Z
Kindu 500 Z ' Mention du paiement de ce droit est portée sur le registre et sur le certificat
Autres localites 100 Z par mois d’immatriculation délivré au propriétaire de l’aéronef.

Art. 18. — La délivrance d’un certificat de radiation donne lieu à la percep-


a) L’occupation d’immeubles destinés à tout autre usage, donne lieu à la
tion d’un droit de 50,00 zaïres.
perception d’une redevance fixée comme suit:
Art. 19. — Les aéronefs d’État sont exemptés du paiement des droits visés
aux articles 17 et 18 ci-dessus.
N’djili
bureau 3,12 Z par mois/m2
magasin 1,56 Z
hangar 1,00 Z TITRE V
boutiques 100,00 Z par mois
Kisangani – Lubumbashi – N’dolo DES DROITS DE CONTRÔLE TECHNIQUE
bureau 2,10 Z par mois/m2
magasin 1,04 Z Art. 20. — a) Les expertises en vue de la délivrance d’un certificat de navi-
hangar 0,68 Z gabilité ou en vue de sa revalidation donnent lieu à la réception des droits
boutiques 60,00 Z par mois ci-après:
Autres aéroports
bureau 1,56 Z par mois/m2
magasin 0,78 Z 1) avions de moins de 5 tonnes: 50,00 zaïres
hangar 0,52 Z 2) avions de 5 à 30 tonnes: 100,00 zaïres
boutiques 50,00 Z par mois 3) avions de plus de 30 tonnes: 200,00 zaïres

b) L’occupation de terrains nus donne lieu à la perception d’une redevance b) Les expertises en vue de la revalidation du certificat de navigabilité d’un
fixée comme suit: aéronef ayant subi, soit une révision générale, soit une réparation consécu-

116 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Régimes d’imposition spécifique
24 janvier 1978. – ORDONNANCE

tive à un accident, donnent lieu à la perception d’un droit double du droit Art. 26. — L’inscription sur une licence, de la qualification de radiotélé-
initial prévu en a). phoniste d’aéronef ou de mécanicien d’entretien d’aéronef donne lieu à la
perception d’un droit de 5,00 zaïres.
c) Toute prorogation du délai de validité d’un certificat de navigabilité don-
ne lieu à la perception d’un droit égal à cinquante pour cent du droit prévu Art. 27. — Sont exemptés des droits prévus aux articles 24 à 26 ci-dessus,
en a). les agents de l’administration que désigne le commissaire d’État aux Trans-
ports et Communications ou son délégué.
Toutefois, si la prorogation du délai de validité d’un certificat de navigabilité
est décidée d’office par la Régie des voies aériennes, aucun droit n’est perçu.
d) La délivrance d’un laissez-passer de navigation donne lieu à la perception
d’un droit de 15,00 zaïres. TITRE VII
DES REDEVANCES RELATIVES À L’HOMOLOGATION
Art. 21. — Pour l’application des droits visés à l’article 20, les planeurs, les
hélicoptères et les hydravions sont assimilés aux avions. D’ORGANISME SPÉCIALISÉS POUR LA
TRANSFORMATION, L’ENTRETIEN ET LA RÉVISION
Art. 22. — Sont exemptés du paiement des droits visés à l’article 20:
DU MATÉRIEL VOLANT
• les aéronefs d’État immatriculés au Zaïre;

• les aéronefs de tourisme appartenant aux aéroclubs du Zaïre.


Art. 28. — L’homologation d’un organisme spécialisé pour la transforma-
tion, l’entretien et la révision du matériel volant donne lieu à la perception
Art. 23. — La délivrance d’un carnet de route, d’un carnet moteur, d’un d’une redevance annuelle de 1.000 zaïres.
carnet cellule ou d’un carnet de vol donne lieu à la perception d’un droit de
15,00 zaïres par carnet.

TITRE VIII
DES DROITS RELATIFS AU RENOUVELLEMENT DES
TITRE VI
LICENCES
DES DROITS D’EXAMEN ET DROITS RELATIFS À LA
DÉLIVRANCE DES LICENCES Art. 29. — Le renouvellement de la validité de toute licence du personnel
navigant, sur le vu du certificat médical approprié, donne lieu à l’acquitte-
Art. 24. — Pour être admis aux examens en vue de l’obtention d’une licen- ment d’un droit de 5,00 zaïres.
ce autre que la licence d’entraînement, les candidats doivent acquitter préa- La disposition qui précède n’est pas applicable aux agents de l’administration
lablement un droit d’examen de 5,00 zaïres. qui jouissent de l’exemption prévue à l’article 27, titre 6, ci-dessus.
Toutefois, pour les examens en vue de l’obtention d’une licence restreinte
de mécanicien d’entretien d’aéronef, le droit d’examen est de 15,00 zaïres.

Art. 25. — a) La délivrance des licences donne lieu à la perception d’un


TITRE IX
droit déterminé ci-après: DES DROITS RELATIFS À LA DÉLIVRANCE DES
LICENCES D’EXPLOITATION DU TRANSPORT ET DU
1) d’entraînement Z. 10,00 TRAVAIL AÉRIEN
2) de pilote privé d’avion ou d’hélicoptère Z. 20,00
3) de pilote professionnel d’avion ou d’hélicoptère Z. 50,00 Art. 30. — La délivrance des licences d’exploitation de transport ou de tra-
4) de pilote professionnel de 1re classe d’avion Z. 100,00 vail aérien donne lieu à la perception d’un droit de 500,00 Z.
5) de pilote de ligne d’avion Z. 150,00
6) de pilote de ligne d’hélicoptère Z. 150,00
7) de navigateur aérien Z. 50,00
8) d’opérateur radionavigant Z. 30,00 TITRE X
9) de mécanicien navigant Z. 30,00 DES DROITS RELATIFS À LA DÉLIVRANCE DES
10) de pilote de planeur Z. 20,00
11) de pilote de ballon libre Z. 20,00
DOCUMENTS D’INFORMATION AÉRONAUTIQUE
12) de mécanicien d’entretien d’aéronef
1re catégorie Z. 50,00 Art. 31. — La délivrance des documents d’information aéronautique, des
2e catégorie Z. 30,00 cartes, croquis, plan, etc., donne lieu à la perception d’un droit dont le mon-
tant est fixé par le commissaire d’État aux Transports et Communications ou
son délégué.
b) La délivrance des qualifications suivantes donne lieu à la perception d’un
droit déterminé ci-après:

TITRE XI
1) Vol de nuit Z. 5,00
2) Vol I.F.R. Z. 5,00 DES EXONÉRATIONS ET RÉDUCTIONS
3) Instructeur de vol Z. 25,00
4) Toute qualification supplémentaire de classe Groupe ou Type Z. 5,00 Art. 32. — Les exonérations ou réductions des droits et redevance prévues
aux titres 1, 2, 3 et 10 du présent règlement qui peuvent être accordées no-
c) La validation des licences étrangères d’aéronef et du personnel navigant tamment pour des raisons d’intérêt général, sont fixées dans chaque cas par
donne lieu à la perception d’un droit de 20,00 zaïres. le commissaire d’État aux Transports et Communications ou par son délégué.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 117


IMPÔTS • Régimes d’imposition spécifique
24 janvier 1978. – ORDONNANCE

Art. 33. — Les atterrissages et les vols faits lors de vols locaux effectués 3) les passagers en transit/correspondance qui, en raison des conditions de
sans atterrissage intermédiaire sur un autre aérodrome, et uniquement transport, effectuent un arrêt sur un aérodrome et repartent vers leur desti-
dans un but d’essai en vol du matériel, sont taxés en raison de 1/3 du prix nation finale.
fixé à l’article 6 ou au tableau 1 pour autant qu’ils soient effectués sans pas-
sagers payants et que les vols ne comportent aucun caractère lucratif, publi- Art. 38. — La redevance est intégrée dans le prix du titre de transport per-
citaire ou commercial. çu par la compagnie aérienne.

Les séances de vol d’entraînement en vue de la conservation de l’habileté Chaque compagnie aérienne est tenue d’adresser toutes les fins de mois, à
des membres d’équipage de conduite ne donneront lieu à la perception la Régie des voies aériennes, un état mentionnant, pour chaque vol effectué,
d’une seule redevance d’atterrissage ou d’envol quel que soit le nombre le nombre de passagers assujettis au paiement de la redevance accompagné
d’atterrissages ou d’envols effectués au cours de la même séance. du titre de paiement correspondant.

Les giravions auront une réduction de 50 % sur le montant de la redevance


d’atterrissage de l’aéronef du même poids maximum autorisé au décollage
porté au certificat de navigabilité. TITRE XIV
DE LA PERCEPTION DES DROITS ET REDEVANCES

TITRE XII Art. 39. — La perception des droits, redevances et autres sommes dues en
REDEVANCES DE SURVOL vertu du présent règlement sera assurée suivant les modalités que détermine
le commissaire d’État aux Transports et Communications ou son délégué.

Art. 34. — La redevance est due par tout aéronef survolant le territoire de
la République du Zaïre en vol VFR qu’il atterrisse ou non.
Tableau 1er
La redevance est déterminée en fonction du type d’aéronef, et de la distance
parcourue et d’après le tableau no3. Barème des redevances d’atterrissage
Sont exemptés de cette redevance les aéronefs visés à l’article 3.
Base d’application: poids total maximum autorisé au décollage
Les aéronefs en provenance ou en direction de l’étranger utilisant un aéro-
Trafic national:
drome situé près de la frontière et qui n’utiliseraient seulement que les aides
à l’atterrissage, tels les aéronefs arrivant à N’Djili en provenance du nord et
de l’ouest, seront exonérés de la redevance de survol. Pour les 14 première tonnes 0,60 Z/tonne
De 15 à 25 tonnes 1,20 Z/tonne
De 26 à 75 tonnes 3,00 Z/tonne
Au-delà de 75 tonnes 3,60 Z/tonne
TITRE XIII
REDEVANCES D’USAGE DES INSTALLATIONS DES Trafic international:
AÉROPORTS
Pour les 25 première tonnes 1,24 Z/tonne
Art. 35. — Tout passager s’embarquant sur un aéroport dont la gestion est De 26 à 75 tonnes 3,20 Z/tonne
confiée à la Régie des voies aériennes est tenu d’acquitter une redevance Au-delà de 75 tonnes 3,60 Z/tonne
d’usage des installations de cet aéroport. Est réputée passager, au sens de la
présente ordonnance, toute personne qui s’embarque sur un aéronef affecté
au transport aérien commercial, munie d’un titre de transport.
Tableau 2
Art. 36. — Le taux de cette redevance est fixé comme suit:
Barème des redevances de garage
a) pour les passagers munis d’un titre de transport pour un voyage à l’inté-
rieur du Zaïre:
Les redevances de stationnement et de garage sont fixées comme suit:
• 2,00 Z pour les adultes;
• 1,00 Z pour les enfants de 2 à 12 ans; Tarif normal: 0,20 Z par tonne/heure
Tarif contrat: Pour un mois et par tonne ou fraction de tonne 8 Z
• 0,20 Z pour les enfants de moins de 2 ans.
(sur la base de 200 heures par mois)
b) pour les passagers munis d’un titre de transport international:
• 5,00 Z pour les adultes;
Tableau 3
• 2,50 Z pour les enfants de 2 à 12 ans;
• 0,50 Z pour les enfants de moins de 2 ans. Avions poids en tonnes Distance
Art. 37. — Sont exemptés de la redevance: Moins de 4 T Exonération 0/ Au-dessus de
1000 km 1000 km
1) les passagers munis d’un billet de service;
de 4 à 14 T 10 Z 35 Z
2) les passagers d’un aéronef qui ont effectué un retour forcé sur un autre de 14 à 20 T 12 Z 40 Z
aérodrome en raison d’un incident technique ou des conditions météorolo- de 20 à 40 T 15 Z 45 Z
giques défavorables; de 40 à 80 T 20 Z 50 Z

118 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Régimes d’imposition spécifique
29 janvier 1998. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL

Avions poids en tonnes Distance – Voy. l'Arr. intermin. 12/CAB.ECO-FIN-BUD/2001MINES-Hydro/01/2001 du 4 mai


2001 fixant le régime de taxation unique des activités d'exploitation artisanale des
de 80 à 160 T 25 Z 60 Z pierres précieuses et semi-précieuses.
Plus de 160 T 30 Z 75 Z
Art. 1er. — Il est institué un régime fiscal unique applicable aux
comptoirs d’achat de l’or et du diamant d’exploitation artisanale, dé-
Tableau 4 terminé de la manière ci-après:
1. Constitution auprès de la Banque centrale, lors de l’agrément,
Liste des aérodromes soumis aux redevances imposées à l’exploitation de la d’un cautionnement bancaire en devises de:
navigation aérienne.
• 25.000 USD pour le diamant;

1. Abumumbazi
• 15.000 USD pour l’or.
2. Bandundu
2. Paiement au compte du Trésor public, au cours du mois de jan-
3. Basankusu
4. Boende
vier, de la redevance annuelle anticipative de:
5. Boma
• 75.000 USD pour le diamant;
6. Bukavu
7. Bunia • 30.000 USD pour l’or.
8. Bumba
9. Buta 3. Paiement au compte du Trésor public d’un droit de sortie aux taux
10 gbadolite prévus par le tarif des droits et taxes à l’exportation.
11. Gemena
12. Goma 4. Paiement d’une taxe rémunératoire pour services rendus, calcu-
13. Ilebo
lée sur base du montant de droit de sortie de la manière suivante:
14. Ikela
15. Inongo • CNE: 25 %;
16. Isiro
17. Kabalo • C.T.C.P.M.: 10 %.
18. Kabinda
19. Kalemie Toutefois, si la performance du comptoir atteint ou dépasse de 25 %
20. Kalima la performance normale, telle que fixée à l’article 2 ci-dessous, le
21. Kamina-ville taux de la taxe connaîtra un rabattement de 33 %.
22. Kananga
23. Kasongo Lorsque la performance atteint ou dépasse de 50 % la performance
24. Kenge
normale, le taux de rabattement est de l’ordre de 50 %.
25. Kikwit
26. Kindu La taxe ainsi rabattue sera payable sur la production du mois suivant.
27. Kin/N’djili
28. Kin/N’dolo La taxe rémunératoire, calculée en dollars américains, est payable en
29. Kiri monnaie nationale auprès des services cités ci-dessus, aux taux de
30. Kisangani
change du jour du retrait du shipment au C.N.E. pour l’exportation.
31. Kolwezi
32. Kongolo 5. Paiement d’une taxe pour octroi et renouvellement de la carte
33. Libenge
d’étranger du secteur minier artisanal, fixée à 3.000 USD et payable
34. Lisala
35. Lodja de la manière suivante:
36. Lubumbashi
37. Lubudi
• 2.850 USD au compte du Trésor public;
38. Lusambo
• 150 USD auprès de la commission interministérielle chargée de
39. Matadi/Tshimpi
40. Manono
l’examen des dossiers de demandes des cartes d’étranger du secteur
41. Mbandaka minier artisanal.
42. M’bujii-Mayi
43. Muanda
6. Paiement d’une redevance annuelle de 15.000 $ pour chaque
44. Punia acheteur supplémentaire aux six autorisés dans le secteur diamant.
45. Rutshuru – Texte conforme à la source disponible.
46. Shabunda
47. Tshikapa Pour les comptoirs de diamant ayant des liens d’interdépendance,
dont une administration commune, le nombre de leurs acheteurs
sera cumulé pour déterminer le supplément susvisé.
Art. 2. — La performance normale minimum, visée à l’article 1er,
4°, est fixée à:
29 janvier 1998. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 001/CAB/
FIN/MINES/98 instituant un régime fiscal applicable aux 1° pour le diamant:
comptoirs d’achat de l’or et du diamant d’exploitation ar- • 150.000 $ US par acheteur et par mois;
tisanale. (Ministère des Mines et ministère des Finances et
Budget) • 1.500.000 $ US par comptoir;
– Cet arrêté interministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel. 2° pour l’or: 25 kg par comptoir.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 119


IMPÔTS • Régimes d’imposition spécifique
7 avril 1998. – CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE

Art. 3. — L’autorisation d’achat et de vente de diamant ou de l’or, bâtie, serait redevable de [l'impôt] foncier sur les propriétés bâties et
accordée au comptoir, est valable à Kinshasa et dans les zones mi- de [l'impôt] sur les véhicules ainsi que sur la taxe spéciale de circula-
nières jusqu’au 31 décembre de l’année civile. tion routière, malgré son régime fiscal particulier.
Elle est renouvelable pour 12 mois, sur justification d’une activité ju-
gée suffisante par le service des mines.
Art. 4. — Les agents de douane assistent aux opérations de scellage II.
des colis aux lieux d’exploitation ainsi qu’à celles d’expertise dans les
laboratoires du C.N.E. EN CE QUI CONCERNE LES [IMPÔTS] CÉDULAIRES
SUR LES REVENUS
Art. 5. — Le transfert des colis destinés au C.N.E. s’effectue sous le
couvert d’un bordereau en douane, dûment signé par l’agent de
douane du lieu d’exploitation. 1. À la lumière de l’arrêté interministériel 001/CAB/FIN/MINES/98
du 29 janvier 1998 instituant un régime fiscal applicable aux comp-
Ce bordereau est apuré à la réception des colis par l’agent de l’OFI- toirs de l’or et du diamant d’exploitation artisanale, le comptoir
DA affecté au C.N.E. à Kinshasa. d’achat est exempté de [l'impôt] professionnel sur le bénéfice.
Art. 6. — Un contrôle trimestriel de performance sera organisé par
En lieu et place de cette nature [d'impôt], il paye de manière antici-
le service des mines. En cas de contre-performance, il sera appliqué
pative, au cours du mois de janvier, une redevance annuelle au pro-
une amende de 3,5 % sur la différence entre la performance exigée
fit du Trésor public.
et la contre-performance constatée.
En cas de nouvelle contre-performance constatée au cours du tri- 2. Cependant, [l'impôt] professionnel sur les rémunérations qui est
mestre suivant, l’agrément sera retiré au comptoir. à charge du personnel et pour lequel le comptoir d’achat n’est que
collecteur d’impôt, reste dû au Trésor.
Art. 7. — Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contrai-
res au présent arrêté, notamment l’arrêté interministériel 0782/ 3. En outre, dans le cas où le comptoir d’achat mettrait en location
CAB/MINES/FIN/94 du 30 décembre 1994 instituant un régime fis- ou en sous-location des bâtiments, le revenu net ou le profit net est
cal applicable aux comptoirs d’achat de l’or et du diamant de pro- naturellement soumis à [l'impôt] sur les revenus locatifs.
duction artisanale.
Art. 8. — Le secrétaire général aux Mines, le président-délégué gé-
néral de l’OFIDA, les directeurs généraux de la D.G.R.A.D. et du
C.N.E. sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’application III.
du présent arrêté qui entre en vigueur à la date de sa signature.
EN CE QUI CONCERNE [L'IMPÔT] SUR LE CHIFFRE
D’AFFAIRES

En sus d’un droit de sortie de 0,75 %, le comptoir d’achat de l’or ou


7 avril 1998. – CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE 003/CAB/ du diamant d’exploitation artisanale est passible de [l'impôt] sur le
MIN/FIN/98 – Instruction sur le régime fiscal applicable chiffre d’affaires à l’exportation, au taux de 0,25 %, conformément
aux comptoirs d’achat de l’or et du diamant d’exploita- sur le chiffre d’affaires, telle que modifiée et complétée par le décret
tion artisanale. (Ministère des Finances et Budget) 0009 du 22 janvier 1997.
– Cette circulaire ministérielle n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel. – Texte conforme à la source disponible. Il convient d’ajouter après «conformément»,
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter- les termes «à l’ordonnance-loi 69-058 du 5 décembre 1969 relative à l'impôt».
me «contribution» dans la législation congolaise.
Le président-délégué général de l’OFIDA, le directeur général des
La présente circulaire a pour objet de donner des précisions sur le ré-
[impôts] et le directeur général de la D.G.R.A.D. sont chargés de l’ap-
gime fiscal applicable aux comptoirs d’achat de l’or et du diamant
plication de la présente circulaire qui entre en vigueur à la date de
d’exploitation artisanale par rapport aux ordonnances-lois 69-006
sa signature.
du 10 février 1969 relative aux [impôts] réels, 69-009 du 10 février
1969 relative aux [impôts] cédulaires sur les revenus et 69-058 du
5 décembre 1969 relative à [l'impôt] sur le chiffre d’affaires, telles
que modifiées et complétées à ce jour, ainsi que par rapport à l’or-
donnance-loi 88-029 du 15 juillet 1988 relative à la taxe spéciale de
circulation routière. 10 juillet 1998. – DÉCRET-LOI 086 portant régime fiscal
applicable aux petites et moyennes entreprises en matiè-
re [d'impôt] sur les revenus professionnels et [d'impôt]
I. sur le chiffre d’affaires à l’intérieur. (Présidence de la Ré-
publique)
EN CE QUI CONCERNE LES [IMPÔTS] RÉELS
– Ce décret-loi n'a pas fait l'objet d'une publication au journal officiel.
Le comptoir d’achat de l’or ou du diamant d’exploitation artisanale, – La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
qui disposerait d’un véhicule automobile et d’une propriété foncière me «contribution» dans la législation congolaise.

120 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Régimes d’imposition spécifique
10 juillet 1998. – DÉCRET-LOI

TITRE 1er CHAPITRE II


DISPOSITIONS GENERALES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES DE DEUXIÈME
CATÉGORIE
Art. 1er. — Les petites et moyennes entreprises sont, en matière
[d'impôt] sur les revenus professionnels et [d'impôt] sur le chiffre Art. 5. — Les petites et moyennes entreprises de la deuxième caté-
d’affaires à l’intérieur, soumises aux régimes d’imposition détermi- gorie sont imposées suivant des bases réelles annuelles des revenus
nés par le présent décret-loi. et du chiffre d’affaires qu’elles réalisent et selon le barème d’imposi-
tion à taux progressif des personnes physiques prévu par l’article 84
Art. 2. — Aux termes du présent décret-loi, il faut entendre par pe- de l’ordonnance-loi 69-009 du 10 février 1969 telle que modifiée et
tites et moyennes entreprises toute entreprise, quelle que soit sa for-
complétée à ce jour.
me juridique, qui emploie un personnel de moins de 200 personnes
et dont la valeur totale du bilan ne dépasse pas [11.200.000] FC Art. 6. — Les petites et moyennes entreprises de la deuxième catégo-
(Francs congolais). rie doivent souscrire et déposer au début de chaque année, avant le
– Ainsi modifié par l’A.M. 061/CAB/MIN/FIN/99, art. 2. 1er mars, une déclaration conforme au modèle défini par l’administra-
tion, faisant état des éléments caractéristiques de l’exploitation de
Art. 3. — Pour la détermination du régime fiscal applicable, les pe- l’année précédente et appuyée par les tableaux de synthèse modèle
tites et moyennes entreprises sont réparties en quatre catégories simplifié tels que prévus par le Plan comptable général congolais.
ci-après:
Art. 7. — Elles doivent également tenir la comptabilité prévue par
1° les petites et moyennes entreprises dont le chiffre d’affaires an- les dispositions visant les agents économiques de troisième catégo-
nuel excède [300.000] FC (Francs congolais); rie du Plan comptable général congolais et être en mesure de pré-
– Ainsi modifié par l’A.M. 061/CAB/MIN/FIN/99, art. 3, 1o. senter à toute requête des agents des [impôts] les livres comptables
retraçant le détail par ordre chronologique de toutes leurs recettes
2° les petites et moyennes entreprises dont le chiffre d’affaires an- et de toutes leurs dépenses, les pièces justificatives y afférentes ainsi
nuel se situe entre [300.000] et [150.000] FC (Francs congolais); que les inventaires annuels et le détail des immobilisations.
– Ainsi modifié par l’A.M. 061/CAB/MIN/FIN/99, art. 3, 2o.
Art. 8. — Toutes les dispositions de droit commun notamment cel-
3° les petites et moyennes entreprises dont le chiffre d’affaires an- les relatives au contrôle, à la réclamation, aux recours, au droit de
nuel est de [150.000] à [75.000] FC (Francs congolais); rappel, au recouvrement, aux garanties du Trésor et aux pénalités
– Ainsi modifié par l’A.M. 061/CAB/MIN/FIN/99, art. 3, 3o. fiscales sont applicables aux petites et moyennes entreprises de
deuxième catégorie.
4° les petites et moyennes entreprises ayant le chiffre d’affaires an-
nuel de moins de [75.000] FC (Francs congolais) .
– Ainsi modifié par l’A.M. 061/CAB/MIN/FIN/99, art. 3, 4o.
CHAPITRE III
Le ministre ayant les finances dans ses attributions est habilité, en
cas de nécessité, à réajuster les chiffres limites des catégories des pe- PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES DE TROISIÈME
tites et moyennes entreprises. CATÉGORIE
Les petites et moyennes entreprises des trois premières catégories Art. 9. — Les petites et moyennes entreprises de troisième catégo-
doivent se conformer à l’obligation d’immatriculation au registre de rie sont soumises au régime d’imposition forfaitaire en matière
commerce prévue par le décret du 6 mars 1951, tel que modifié et [d'impôt] cédulaire sur les revenus professionnels et [d'impôt] sur le
complété à ce jour. chiffre d’affaires à l’intérieur .

Art. 10. — Les petites et moyennes entreprises de troisième caté-


gorie doivent souscrire et déposer, avant le 1er février de chaque an-
TITRE II née, une déclaration fiscale conforme au modèle défini par l’admi-
RÉGIME FISCAL APPLICABLE nistration et appuyée par les tableaux de synthèse modèle réduit tels
que prévu par le Plan comptable congolais.

Art. 11. — Elles doivent également être en mesure de présenter à


CHAPITRE Ier toute requête des agents des [impôts]s des livres comptables tenus
PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES DE PREMIÈRE conformément aux dispositions légales retraçant le détail par ordre
chronologique de toutes leurs recettes et de toutes leurs dépenses
CATÉGORIE
ainsi que les pièces justificatives y afférentes.

Art. 4. — Les petites et moyennes entreprises de la première caté- Art. 12. — Les petites et moyennes entreprises de troisième caté-
gorie sont soumises au régime d’imposition de droit commun prévu gorie relevant du régime d’imposition forfaitaire peuvent opter pour
par les ordonnances-lois 69-009 du 10 février 1969 et 69-058 du l’imposition selon le régime simplifié, à la condition de formuler par
5 décembre 1969, telles que modifiées et complétées à ce jour, rela- écrit cette option avant le 1er février de l’année de réalisation du bé-
tives respectivement aux [impôts] cédulaires sur les revenus, et à néfice et du chiffre d’affaires imposable, et de remplir toutes les obli-
[l'impôt] sur le chiffre d’affaires. gations fiscales et comptables prévues par ce régime. Cette option

Édition 2003 – © Larcier Tome V 121


IMPÔTS • Régimes d’imposition spécifique
17 novembre 1998. – ARRÊTÉ

est irrévocable pendant au moins trois exercices suivants celui au TITRE III
cours duquel elle a été levée.
DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
Art. 13. — L’impôt forfaitaire est établi conformément au tarif fixé
Art. 19. — Par dérogation aux dispositions de l’article 16 ci-dessus,
par le ministre ayant les finances dans ses attributions.
les quotités trimestrielles de [l'impôt] forfaitaire relative à l’exercice
fiscal 1998 seront payés aux échéances ci-après:
Il est payé par voie de rôle.
• pour le premier et le deuxième trimestres, avant le 1 septembre;
Art. 14. — Toutes, les dispositions de droit commun notamment
• pour le troisième et le quatrième trimestres, avant le 1 décembre.
celles relatives au droit de rappel, à la réclamation et aux recours, au
recouvrement, aux garanties du Trésor et aux pénalités fiscales sont Cette disposition ne s’applique pas aux petites et moyennes entre-
mutatis mutandis applicables aux petites et moyennes entreprises prises ayant déjà déposé leur déclaration conformément à l’ordon-
relevant du régime d’imposition forfaitaire. nance-loi 89-039 du 17 août 1989 instituant un régime d’imposi-
tion forfaitaire des petites et moyennes entreprises en matière [d'im-
En matière de contrôle, l’administration fiscale se limitera, sauf en pôt] sur les revenus professionnels et [l'impôt] sur le chiffre d’affai-
cas de manœuvres frauduleuses de la part du contribuable, à suivre res à l’intérieur.
par période de trois ans l’évolution du chiffre d’affaires en vue d’ap- Art. 20. — Les petites et moyennes entreprises relevant du régime
précier si la petite et moyenne entreprise peut ou non demeurer de droit commun à la date de la signature du présent décret-loi et
dans le régime d’imposition forfaitaire. qui remplissent les conditions pour accéder à l’un ou l’autre des ré-
gimes prévus par ledit décret-loi peuvent opter soit de rester dans le
régime de droit commun, soit de bénéficier du régime du présent
décret-loi.
CHAPITRE IV
L’option doit être levée dans les délais fixés pour le dépôt des décla-
PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES DE QUATRIÈME rations fiscales.
CATÉGORIE Art. 21. — Sont abrogées, toutes les dispositions antérieures con-
traires au présent décret-loi notamment l’ordonnance-loi 89-039 du
Art. 15. — Sans préjudice des dispositions légales réglementant le 17 août 1989 instituant un régime d’imposition forfaitaire des peti-
petit commerce, les petites et moyennes entreprises relevant du ré- tes et moyennes entreprises en matière [d'impôt] sur les revenus
gime de la patente acquittent un [impôt] forfaitaire sur les revenus professionnels et de [impôt] sur le chiffre d’affaires à l’intérieur.
professionnels et sur le chiffre d’affaires à l’intérieur. Art. 22. — Les ministres des Finances et Budget est chargé de l’ap-
plication du présent décret-loi qui entre en vigueur à la date de sa si-
[L'impôt] forfaitaire visée à l’alinéa précédent est fixée en fonction de gnature.
la classification des entreprises individuelles relevant de la patente.

Le Ministre ayant les finances dans ses attributions détermine la


classification des entreprises individuelles relevant de la patente et
les taux de [l'impôt] forfaitaire. 17 novembre 1998. – ARRÊTÉ 041/CAB/MIN/FIN/98
portant classification des entreprises et fixation des quo-
Les personnes exemptées de la patente ne sont pas assujetties à la for- tités trimestrielles de [l'impôt] forfaitaire due par les en-
faitaire. Elles sont néanmoins tenues d’acquitter l['impôt] personnel treprises relevant du régime de la patente. (Ministère des
minimum. Finances et Budget)
– Cet arrêté n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.
Art. 16. — Le paiement de [l'impôt] à charge de l’entreprise indivi-
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
duelle relevant de la patente est effectué par quotité trimestrielle me «contribution» dans la législation congolaise.
avant le dernier jour du trimestre considéré et constaté par un timbre
fiscal apposé et oblitéré sur la patente lui délivrée par l’autorité locale. Art. 1er. — Les petites et moyennes entreprises relevant du régime de
la patente sont soumises à [l'impôt] forfaitaire payable auprès des ser-
La patente et le timbre fiscal visés à l’alinéa précédent sont confor- vices des [impôts] suivant la classification et les quotités trimestrielles
mes aux modèles déterminés par le ministre ayant les finances dans ci-après:
ses attributions. I. Pour le petit commerce (patente commerciale)

Art. 17. — Le contribuable patenté est tenu de présenter sa paten- 1. Catégorie A: [1,50 Ff]
te revêtue de timbres fiscaux à toute réquisition d’un agent dûment – Ainsi modifié par l'A.M. 080/CAB/MIN/ECO-FIN&BUD/2002 du 26 février 2002,
art. 1er.
mandaté par les autorités compétentes.
• Commerçant ambulant;
Art. 18. — Les dispositions de l’article 14 ci-dessus sont également
• commerçant à domicile;
mutatis mutandis applicables aux petites et moyennes entreprises
de quatrième catégorie. • commerçant sur la voie publique secondaire;

122 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Régimes d’imposition spécifique
17 novembre 1998. – ARRÊTÉ

• assimilés. • guérisseur, tradi-praticien;


2. Catégorie B: [5,00 Ff] • sage-femme indépendante;
– Ainsi modifié par l'A.M. 080/CAB/MIN/ECO-FIN&BUD/2002 du 26 février 2002, • assimilés.
art. 1er.
2. Catégorie B: [4,00 Ff]
• Commerçant au marché de produits autres que de luxe;
– Ainsi modifié par l'A.M. 080/CAB/MIN/ECO-FIN&BUD/2002 du 26 février 2002,
• commerçant sur la voie publique principale; art. 1er.

• exploitant de kiosque; • Menuisier;

• assimilés. • maçon;

3. Catégorie C: [7,00 Ff] • charpentier;


– Ainsi modifié par l'A.M. 080/CAB/MIN/ECO-FIN&BUD/2002 du 26 février 2002, • carreleur;
art. 1er.
• peintre;
• Commerçant au marché des produits de luxe (bijoux, tissus pa-
gnes, appareils électroménagers, chaussures de luxe); • cordonnier;

• petite boutique; • frigoriste;

• nganda (petit bistrot, petite terrasse); • mécanographe;

• assimilés. • électronicien;

4. Catégorie D: [10 Ff] • réparateur (montre, radio, etc.);


– Ainsi modifié par l'A.M. 080/CAB/MIN/ECO-FIN&BUD/2002 du 26 février 2002, • exploitant de moto;
art. 1er.
• infirmier indépendant;
• Cambiste de rue;
• journaliste indépendant;
• petit dépôt de boisson;
• musicien indépendant;
• petit dépôt de matériel de construction;
• répétiteur;
• petit dépôt de ciment;
• fleuriste;
• petite alimentation;
• sérigraphe;
• petite pharmacie;
• pousse-pousseur;
• petit laboratoire d’analyses;
• porteur dans les ports, gares et aérogares;
• petit restaurant;
• assimilés.
• petit hôtel;
3. Catégorie C: [6,00 Ff]
• petite chambre froide artisanale; – Ainsi modifié par l'A.M. 080/CAB/MIN/ECO-FIN&BUD/2002 du 26 février 2002,
art. 1er.
• petite boulangerie artisanale;
• Exploitant de taxi (1 ou 2);
• assimilés.
• exploitant d’un taxi-bus;
II. Pour l’artisanat et les prestations de services (patente artisanale)
• exploitant de parking privé;
1. Catégorie A: [2,00 Ff]
• couturier;
– Ainsi modifié par l'A.M. 080/CAB/MIN/ECO-FIN&BUD/2002 du 26 février 2002,
art. 1er. • petit salon de coiffure, coiffeur et coiffeuse;
• Plombier; • petit pressing;
• briquetier; • quado;
• cantonnier; • photographe;
• carrière de sable; • mécanicien;
• casseur de pierre; • ajusteur;
• cireur de chaussures; • tôlier;
• chargeur dans le parking; • électricien;
• exploitant de vélo; • assimilés.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 123


IMPÔTS • Régimes d’imposition spécifique
21 juin 1999. – CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE

4. Catégorie D: [9,00 Ff] Concernant leur régime fiscal, les petites et moyennes entreprises sont,
– Ainsi modifié par l'A.M. 080/CAB/MIN/ECO-FIN&BUD/2002 du 26 février 2002,
eu égard au chiffre d’affaires réalisé, réparties en quatre catégories:
art. 1er.
A. la première catégorie concerne les petites et moyennes entrepri-
• Ferronnier; ses dont le chiffre d’affaires annuel excède [300.000 FC]. Elles sont
soumises au régime d’imposition de droit commun, dont le taux
• décorateur; d’imposition est proportionnel et fixé actuellement à 40 % des béné-
fices réalisés.
• dessinateur;
– Ainsi modifié par l'A.M. 061/CAB/MIN/FIN/99 du 18 octobre 1999, art. 3, 1o.
• déclarant en douane débout;
Elles doivent à cet effet tenir une comptabilité régulière, suivant tou-
– Texte conforme à la source disponible. Il convient cependant de lire «debout».
tes les normes prescrites par le plan comptable général congolais.
• petite agence;
B. la deuxième catégorie est celles des petites et moyennes entrepri-
• dispensaire et petit centre de santé; ses dont le chiffre d’affaires annuel se situe entre [300.000 FC et
150.000 FC]. Ces petites et moyennes entreprises sont imposées sui-
• défenseur judiciaire; vant des bases réelles annuelles des revenus et selon le barème d’im-
position à taux progressif des personnes physiques.
• petite salle/Ciné vidéo;
– Ainsi modifié par l'A.M. 061/CAB/MIN/FIN/99 du 18 octobre 1999, art. 3, 2o.
• cabine téléphonique publique;
À cet effet, elles sont obligées de tenir une comptabilité simplifiée
• assimilés. conformément aux prescrits de la législation comptable.

Art. 3. — Le directeur général des [impôts] est chargé de l’exécu- Elles doivent aussi être en mesure de présenter, à toute requête des
tion du présent arrêté qui entre en vigueur à la date de sa signature. agents des [impôts], les livres comptables retraçant le détail par or-
– Numérotation conforme à la source disponible. Il convient cependant de lire dre chronologique de toutes les recettes et de toutes les dépenses, les
«Art. 2.». pièces justificatives y afférentes, les inventaires annuels et le détail
des immobilisations.

C. les petites et moyennes entreprises de la troisième catégorie sont


celles qui réalisent un chiffre d’affaires annuel situé entre
21 juin 1999. – CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE 001 relati- [150.000 FC et 75.000 FC].
ve au régime fiscal des petites et moyennes entreprises – Ainsi modifié par l'A.M. 061/CAB/MIN/FIN/99 du 18 octobre 1999, art. 3, 3o.
relevant de la patente. (Ministère des Finances)
Ces petites et moyennes entreprises sont soumises au régime d’im-
– Cette circulaire ministérielle n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.
position forfaitaire en matière [d'impôts] cédulaires sur les revenus
La présente circulaire a pour objet de donner les précisions suscep- et [d'impôt] sur le chiffre d’affaires à l’intérieur.
tibles de rendre aisée l’application des dispositions relatives au nou-
Elles doivent disposer d’une comptabilité réduite conformément au
veau régime fiscal de la patente, telles que prévues par le décret-
plan comptable général congolais. Ceci s’entend de la tenue des livres
loi 086 du 10 juillet 1998 relatif au régime fiscal applicable aux pe-
comptables retraçant le détail par ordre chronologique de toutes les re-
tites et moyennes entreprises en matière [d'impôt] sur les revenus
cettes et de toutes les dépenses avec les pièces justificatives y afférentes.
professionnels et [d'impôt] sur le chiffre d’affaires à l’intérieur.
D. la quatrième catégorie concerne les petites et moyennes entrepri-
ses qui réalisent un chiffre d’affaires annuel inférieur à [75.000 FC].
I. – Ainsi modifié par l'A.M. 061/CAB/MIN/FIN/99 du 18 octobre 1999, art. 3, 4o.

NOTIONS GÉNÉRALES SUR LE RÉGIME FISCAL DES Ces petites et moyennes entreprises relèvent du régime de la patente
PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES et sont soumises au paiement, par quotités trimestrielles, d’un [im-
pôt] forfaitaire fixée en fonction de la classification des entreprises
– Voy. le D.-L. 086 du 10 juillet 1998 portant régime fiscal applicable aux PME en ma- individuelles.
tière d'impôt sur les revenus professionnels et d'impôt sur le chiffre d'affaires à l'inté-
rieur, modifié, en ce qui concerne les chiffes limites des catégories des petites et Les chiffres d’affaires limites permettant la classification des petites
moyennes entreprises, par l'A.M. 061/CAB/MIN/FIN/99 du 18 octobre 1999. et moyennes entreprises en catégories sont réajustés par arrêté du
ministre ayant les finances dans ses attributions, en fonction de la
Aux termes du décret-loi 086 du 10 juillet 1998, est considérée com-
conjoncture économique et monétaire du pays.
me petite et moyenne entreprise, toute entreprise, quelle que soit sa
forme juridique, qui emploie un personnel de moins de Il est à préciser que les trois premières catégories des petites et
200 personnes et dont la valeur totale du bilan ne dépasse pas moyennes entreprises sont tenues de se faire immatriculer au nou-
[11.200.000 FC]. veau registre de commerce, conformément au décret du 6 mars
– Ainsi modifié par l'A.M. 061/CAB/MIN/FIN/99 du 18 octobre 1999, art. 2. 1951 relatif à l’exercice du commerce.

124 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Régimes d’imposition spécifique
21 juin 1999. – CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE

II. Les imprimés de la patente, telle que régie par le décret-loi 086 du
10 juillet 1998 sont:
DU RÉGIME DE LA PATENTE
• la carte de patente commerciale; elle est délivrée aux petits com-
merçants qui effectuent les opérations directes d’achat pour la re-
II. 1. vente, sans aucune transformation des biens;

DÉFINITION ET RÔLE DE LA PATENTE • la carte de patente artisanale; elle concerne les personnes physi-
ques qui font l’artisanat ou les prestations de services.
a. La carte de patente constitue une autorisation annuelle, délivrée
par l’autorité locale compétente (bourgmestre ou administrateur du
territoire), pour exercer le petit commerce. Est assimilée au petit II. 4.
commerce toute activité artisanale et de prestation des services dont
le chiffre d’affaires annuel est inférieur à 24.000 FC; DE LA PROCÉDURE
b. la carte de patente fait office de registre de commerce pour son 1. Au début de chaque année, la personne physique assujettie au ré-
détenteur et dispense ce dernier de l’obligation de tenir des livres de gime de la patente se présente auprès de l’autorité administrative de
commerce; sa juridiction (commune ou territoire) pour obtenir, moyennant
paiement d’une redevance, la carte de patente. Cette redevance est
c. la carte de patente sert de support matériel pour l’apposition du
fixée par l’arrêté interministériel 001/CAB/MIN/AFF.INTER.&FIN/
timbre fiscal relatif au paiement de [l'impôt] forfaitaire trimestriel;
99 du 20 mai 1999;
d. la carte de patente permet d’attester de la régularité dans le paie-
2. la patente est valable pour une année civile. Elle expire donc au
ment de l’impôt mis à charge d’un individu.
31 décembre de l’année concernée. Elle n’est valable que pour l’en-
tité administrative décentralisée et l’activité pour lesquelles elle a été
délivrée;
II. 2. 3. au plus tard avant le dernier jour de chaque trimestre, le contri-
DES PERSONNES CONCERNÉES buable patenté effectue, auprès des services des [impôts], le paie-
ment de son [impôt] forfaitaire suivant le tarif fixé et la classification
des entreprises individuelles relevant de la patente tels que fixés par
a. Est tenue de disposer de la carte de patente et d’acquitter trimes-
l’arrêté ministériel 41/CAB/MIN/FIN/98 du 17 novembre 1998;
triellement un [impôt] forfaitaire, toute personne physique qui exer-
ce une activité commerciale, artisanale ou de service dont le chiffre 4. lorsque le patenté débute ses activités en cours d’année, il est tenu
d’affaires annuel ne dépasse pas 24.000 FC. Cette personne physi- d’acquérir la carte de patente et d’acquitter [l'impôt] forfaitaire uni-
que doit être de nationalité congolaise ou ressortissant d’un État li- quement pour les trimestres restant à courir de l’année.
mitrophe établi régulièrement en République démocratique du
Congo.

b. Toutefois, les personnes physiques ci-après sont exemptées de II. 5.


l’obtention de la patente et du payement de [l'impôt] forfaitaire:
DES IMPOSITIONS À CHARGE DU CONTRIBUABLE
1. les petits cultivateurs et les petits éleveurs des milieux ruraux qui, PATENTÉ
occasionnellement, aux jours fixés par l’autorité locale viennent ven-
dre, sur les marchés publics, les produits de leurs cultures vivrières, de
1. Par le paiement de [l'impôt] forfaitaire, le contribuable patenté
leur pêche, de leur élevage ou de la cueillette;
s’acquitte automatiquement de [l'impôt] sur les revenus profession-
2. les chômeurs qui n’exercent aucune activités lucrative quelconque. nels (bénéfices) et de [l'impôt] sur le chiffre d’affaires à l’intérieur.
(ICA/I);
Toutes ces personnes sont redevables de [l'impôt] personnel mini-
mum (IPM); 2. Toutefois, le redevable demeure assujetti au paiement des autres
[impôts] que sont notamment:
3. toutes les personnes physiques qui, avant le 10 juillet 1998,
étaient déjà immatriculées au nouveau registre de commerce sont • [l'impôt] foncier pour ses propriétés bâties ou ses concessions fon-
d’office exclues du régime de la patente. cières;

• [l'impôt] sur les véhicules, en sa qualité d’utilisateur d’un véhicule


automoteur;
II. 3. • [l'impôt] sur les revenus locatifs, lorsqu’il est propriétaire d’un im-
DE LA CARTE DE PATENTE meuble mis en location ou lorsqu’il sous-loue un immeuble dont il
est locataire;

La patente est matérialisée par un imprimé appelé «carte de paten- • le reversement de [l'impôt] professionnel sur les rémunérations
te» comportant 4 volets. (IPR), à charge des personnes qu’il emploierait.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 125


IMPÔTS • Régimes d’imposition spécifique
4 mai 2001. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL

II. 6. Art. 1er. — Sous réserve des dispositions de l’article 2 ci-dessous, il


DU CONTRÔLE DE LA PATENTE est fixé un régime de taxation unique applicable aux activités d’ex-
ploitation artisanale des pierres précieuses et semi-précieuses sui-
vant le tarif annexé au présent arrêté.
L’autorité administrative locale et la direction générale des [impôts]
pourront à tout moment, lorsque les circonstances l’exigent, requé- Art. 2. — Le régime de taxation unique défini à l’article 1er ci-haut
rir le concours de la force publique pour s’assurer de l’acquittement ne soustrait pas les comptoirs d’achat d’or, de diamant et des autres
par le patenté des obligations mises à sa charge. pierres précieuses et semi-précieuses de production artisanale de
À cet effet, le contribuable patenté devra présenter sa carte de paten- leurs obligations fiscales et parafiscales notamment le dépôt des dé-
te apposée du timbre fiscal de valeur correspondant à la quotité tri- clarations fiscales ou douanières et le paiement des [...] impôts,
mestrielle concernée, à la réquisition de tout agent de l’ordre dû- droits et taxes y afférents dont:
ment mandaté par les autorités compétentes. – les [impôts] réels ([impôt] foncière, [impôt] sur les véhicules) et la
taxe spéciale de circulation routière;
– [l'impôt] professionnel sur les rémunérations payées aux tra-
II. 7. vailleurs nationaux et expatriés;
DES SANCTIONS – [l'impôt] exceptionnel sur les rémunérations versées au personnel
expatrié;
Le non-acquittement des obligations relatives à la patente expose le
contribuable patenté récalcitrant à l’application des dispositions de – [l'impôt] sur les revenus locatifs;
droit commun relatives au recouvrement forcé, aux garanties du – [l'impôt] professionnel sur les bénéfices;
Trésor et aux pénalités fiscales, telles que prévues par la législation
fiscale en vigueur. – les droits et taxes à l’importation.

Il s’agira, en ce qui concerne particulièrement les pénalités fiscales, Les creuseurs et les négociants restent assujettis à:
d’appliquer les pénalités prévues en matière de retard de paiement, – [l'impôt] sur les revenus professionnels et [l'impôt] sur le chiffre
c’est-à-dire les pénalités de recouvrement. d’affaires à l’intérieur fixés conformément au décret-loi 086 portant
Les pénalités d’assiette ne sont pas, dans ce cas, admises car l’obliga- régime fiscal applicable aux petites et moyennes entreprises en ma-
tion de souscrire une déclaration dans les formes prescrites n’est pas tière [d'impôts] sur les revenus professionnels et [d'impôts] sur le
imposée au patenté. chiffre d’affaires à l’intérieur.
Art. 3. — Toute infraction aux dispositions du présent arrêté donne
lieu à l’application des amendes transactionnelles et/ou des sanc-
tions et pénalités prévues par les lois et règlements en vigueur.

4 mai 2001. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 12/CAB.ECO- Art. 4. — Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contrai-
FIN-BUD/2001MINES-HYDRO/01/2001 fixant le régime res au présent arrêté, notamment l’arrêté interministériel 001/
de taxation unique des activités d’exploitation artisanale CAB.FIN/MINES/99 du 3 janvier 2000 fixant les droits et redevances
des pierres précieuses et semi-précieuses. (Ministère des relatifs à l’activité d’exploitation artisanale de l’or et du diamant.
Mines et Hydrocarbures et ministère de l'Économie, Fi- Art. 5. — Les secrétaires généraux aux Mines et aux Finances, le
nances et Budget) président délégué général de l’Office des douanes et accises, le direc-
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter- teur général des [impôts] ainsi que le directeur général de la
me «contribution» dans la législation congolaise. D.G.R.A.D., sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécu-
– Cet arrêté interministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel. tion du présent arrêté qui entre en vigueur à la date de sa signature.

Annexe
Tarif des taxes, droits et redevances annuels du secteur minier artisanal (en dollars americains)

Produits Rubriques: HETEROGENITE CUIVRE CASSITERITE COLTAN DIAMANT OR


A. Droits sur titres miniers
1. Creuseurs 20 20 20 20 25 25
2. Négociants
Catégorie A - - - - 500 3.000
Catégorie B - - - - 3.000 250
Arrêtés / Achat et vente loc. 200 200 300 300 - -
3. Comptoirs
Redevances annuelles - - - - 200.000 50.000
Caution 25.000 - - - - 50.000
Cartes acheteurs - - - - 3.000 3.000
Cartes acheteurs supplémentaires (à partir de la 11e carte) - - - - 15.000 7.500

126 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPÔTS • Régimes d’imposition spécifique
26 février 2002. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL

4. Fondeurs
Arrêtés de fondeurs
Catégorie A 6.000 6.000 6.000 6.000 - -
Catégorie B 3.000 3.000 3.000 3.000 - -
5. Autorisation d’exportation 50 50 50 50 50 50
B. Taxes rémunératoires
Pourcentage de la valeur à l’exportation à répartir entre:
DDC - - - - 80 % 80 %
CTCPM 0,2 0,2 0,2 0,2 4% 4%
OCC 0,4 0,4 0,4 0,4 1% 1%
OFIDA 4 % 0,3 0,3 0,3 0,3 4%
Trésor public / DGRAD 0,1 0,1 0,1 0,1 7% 7%
Anti-fraude (unité de lutte contre la fraude) - - - - 4% 4%
C. Taxes administratives d’intérêt commun
Taxes rémunératoires en faveur des entités administratives décentrali- 1% 1% 1% 1% 1% 1%
sées
Taxes sur étalage diamant et autres - - - - - -
D. Droits et taxes à l’exportation
Droits de sortie - - - - 1,5 1,5
CCA à l’exportation - - - - 0,25 0,25

* Messagerie 83 Ff
* Autres magasins 83 Ff
26 février 2002. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 078/CAB/MIN/ * Dépôt de boissons 83 Ff
ECO-FIN&BUD 2002 modifiant le tarif de [l'impôt] à char- * Bureau d’études 68 Ff
ge de petites et moyennes entreprises relevant du régime * Parfumerie 68 Ff
* Maison de décoration 63 Ff
d’imposition forfaitaire. (Ministère du Plan et de la Recons-
* Transport fluvial 63 Ff
truction et ministère de l'Économie, Finances et Budget) * Boulangerie artisanale 50 Ff
– Cet arrêté ministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel. * Maison de vente de carburant et de lubrifiants 50 Ff
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter- * Réparation autre que de véhicule 50 Ff
me «contribution» dans la législation congolaise. * Restaurant 50 Ff
* Transport routier 50 Ff
Art. 1er. — Le tarif de [l'impôt] à charge de petites et moyennes en- * Atelier de couture 45 Ff
treprises relevant du régime d’imposition forfaitaire en matière * Alimentation 45 Ff
[d'impôt] sur le chiffre d’affaires à l’intérieur est fixé comme suit: * Boucherie 45 Ff
* Boutique 45 Ff
* Autres commerces, industries ou artisanat 45 Ff
* Night club 200 Ff * Écoles privées 45 Ff
* Atelier de construction métallique 108 Ff * Laboratoire d’analyse 45 Ff
* Architecte 108 Ff * Maison de peinture 45 Ff
* Bar 105 Ff * Pharmacie 45 Ff
* Hôtel 105 Ff * Salon de coiffure 45 Ff
* Salle de cinéma ou de projection vidéo 105 Ff * Orchestre et autres groupes musicaux 45 Ff
* Vidéothèque 105 Ff
* Maison de vente de pièces de rechange 105 Ff Art. 2. — Le tarif de [l'impôt] prévu à l’article premier subit une ré-
* Maison de vente matériaux de construction 105 Ff duction de 25 % lorsque l’activité est exercée à l’intérieur du pays, à
* Chambre froide 100 Ff l’exception des villes de Matadi et de Lubumbashi.
* Agence 83 Ff
* Bureau de change 83 Ff Art. 3. — Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contrai-
* Dépôt de ciment 83 Ff res au présent arrêté.
* Ébénisterie 83 Ff
* Garage 83 Ff Art. 4. — Le directeur général des [impôts] est chargé de l’exécu-
* Menuiserie 83 Ff tion du présent arrêté qui sort ses effets à la date de sa signature.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 127


IMPÔTS • Taxes et redevances diverses
3 juillet 2000. – DÉCRET-LOI

Taxes et redevances diverses

SOMMAIRE

Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
Affaires étrangères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145
Affaires foncières. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146
Commerce et industrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148
Culture et arts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158
Entités administratives décentralisées . . . . . . . . . . . . 162
Environnement, conservation de la nature et
tourisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167
Finances et budget . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179
Santé publique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181
Télécommunications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185
Transports. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191
Travail et prévoyance sociale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203

Généralités

D.-L. 101 du 3 juillet 2000 — Actes générateurs des recettes. — Nomenclature et modalités
de perception . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
Loi 79-004 du 11 juillet 1979 — Taxes et redevances. — Assiette, taux et modalités de
recouvrement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144
A.M. 017/CAB/MIN/FIN/97 du 16 septembre 1997 — Matière non fiscale de la loi 79-004
du 11 juillet 1979 et de l’ordonnance-loi 69-009 du 10 février 1969. . . . . . . . . . . . . . . . . . 144

3 juillet 2000. – DÉCRET-LOI 101 portant fixation de la – Voy. le Décr. 007/2002 du 2 février 2002 relatif au mode de paiement des dettes en-
vers l'État.
nomenclature des actes générateurs des recettes admi-
nistratives, judiciaires, domaniales et de participations Art. 4. — En cas de non observation des procédures énoncées dans
de leurs modalités de perception. (J.O.RDC., n° spécial, les arrêtés d’application, il est fait recours aux mécanismes de recou-
juillet 2000, p. 5) vrement par voie de rôle.
– Ce décret-loi n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel. Le rôle est dressé par le receveur de la DGRAD et rendu exécutoire
par le visa du directeur général de la DGRAD ou son délégué.
Art. 1er. — L’État perçoit, outre les recettes fiscales et douanières,
les recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participa- Art. 5. — Les poursuites en recouvrement des droits, taxes et/ou re-
tions conformément aux actes générateurs repris en annexe du pré- devances compris au rôle sont exercées par les huissiers à la requête
sent décret-loi. du receveur de la DGRAD.
À ce sujet, les huissiers font les commandements, les saisies et les
Art. 2. — L’assiette ainsi que le taux des droits, taxes et/ou redevan- ventes à l’exception des ventes immobilières, lesquelles sont faites
ces des recettes visées à l’article 1er ci-dessus sont fixés par arrêté in- par le notaire.
terministériel du ministre ayant les finances dans ses attributions et
celui dont l’administration constate et liquide lesdites recettes. Tous fermiers, locataires, receveurs, agents, économes, banquiers,
notaires, avocats, huissiers, greffiers, curateurs, représentants et
Art. 3. — Le paiement des droits, taxes et/ou redevances dus au autres dépositaires et débiteur des revenus, sommes, valeurs ou
Trésor au titre de recettes administratives, judiciaire, domaniales et meubles affectés au privilège du Trésor en vertu de l’article 12 du
de participations s’effectue conformément aux procédures prescri- présent décret-loi sont tenus, sur la demande qui leur est faite par pli
tes par le décret 067 du 20 avril 1998 relatif au mode de paiement recommandé émanant du receveur de la DGRAD, de payer à l’acquit
des dettes envers l’État ainsi qu’à ses arrêtés d’application. des assujettis et sur le montant de fonds ou valeurs qui doivent ou

128 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Généralités [Taxes et redevances diverses]
3 juillet 2000. – DÉCRET-LOI

qui sont entre leurs mains jusqu’à concurrence de tout ou partie des Art. 12. — Pour le recouvrement des droits, taxes et/ou redevances
droits, taxes et/ou redevances dus par ces derniers. dus au Trésor au titre de recettes administratives, judiciaires, doma-
niales et de participation, le Trésor a privilège général sur tous les
Cette demande vaut sommation avec opposition sur les sommes, va- biens meubles et immeubles de l’assujetti en quelque lieu ou mains
leurs ou revenus. qu’ils se trouvent. Il en est de même des accroissements, majora-
tions, amendes et frais liés aux dites taxes et/ou redevances.
Art. 6. — Toutes réclamations relatives au paiement des droits,
taxes et/ou redevances dus au Trésor au titre de recettes administra- À ce sujet, une demande de payer peut être faire à tout tiers détenteurs
tives, judiciaires, domaniales et de participations sont de la compé- des biens de l’assujetti qui, à défaut de satisfaire à ladite demande en-
tence du receveur de la DGRAD. déans huit (8) jours, sera poursuivi comme s’il était le débiteur direct
conformément aux prescrits des articles 7 et 8 du présent décret-loi.
Les contestations quant à la validité et la forme des actes de poursui-
te sont de la compétence des tribunaux. En cas de contestation à ce Art. 13. — Les assujettis ou leurs mandataires peuvent se pourvoir
sujet, l’opposition suspend l’exécution de la saisie jusqu’à la décision par écrit en réclamation contre le montant enrôlé auprès du direc-
judiciaire. teur général de la DGRAD.

Art. 7. — Avant de commencer les poursuites, et sauf le cas où il ju- Cette réclamation doit être et présentée au plus tard dans un délai de
gerait qu’un retard peut mettre en péril les intérêts du Trésor, le re- trois (3) mois à partir de l’avertissement extrait du rôle ou de celle du
ceveur de la DGRAD adresse à l’assujetti un dernier avertissement paiement pour la taxe et/ou redevance perçue autrement que par rôle.
l’invitant à payer dans les 15 jours. Ce délai étant expiré, ou sans
Art. 14. — Il y a prescription pour le recouvrement des droits, taxes
aucun délai si le receveur de la DGRAD le juge nécessaire, un com-
et/ou redevances dus au Trésor au titre de recettes administratives,
mandement est signifié à l’assujetti lui enjoignant de payer dans les
judiciaires, domaniales et de participations après dix ans à compter
8 jours sous peine d’exécution par la saisie de ses biens mobiliers et/
de la date d’exécutoire du rôle. Ce délai peut être interrompu de la
ou immobiliers.
manière prévue aux articles 636 et suivants du code civil.
Après ce délai, le receveur de la DGRAD fait procéder à la saisie. Art. 15. — Sont abrogées toutes les autres dispositions antérieures
Art. 8. — Huit (8) jours au moins après la signification à l’assujetti du contraires au présent décret-loi.
procès-verbal de saisie, il sera procédé à la vente des objets saisis jus- Art. 16. — Le présent décret-loi entre en vigueur à la date de sa si-
qu’à concurrence des sommes dues et des frais. Si aucun adjudicataire gnature.
ne se présente ou si l’adjudication ne peut se faire qu’à vil prix, l’huissier
ou le notaire peut s’abstenir d’adjuger; il dresse dans ce cas un procès-
verbal de non adjudication et la vente est ajournée à une date ultérieu- Annexe
re. Il pourra y avoir plusieurs ajournements successifs.

Art. 9. — Le produit brut de la vente est versé entre les mains du re- 1. PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE
ceveur de la DGRAD, lequel, après avoir prélevé les sommes dues au • 23-12 Vente au Journal officiel
Trésor, tient le surplus à la disposition de l’assujetti pendant un délai • 23-31 Insertions payantes dans le Journal officiel ligne de tout document dac-
de deux (2) ans à l’expiration duquel les sommes non réclamées tylographié ou manuscrit
sont acquises au Trésor. • 23-32 Prestations du Service présidentiel d’études
2. AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET COOPÉRATION INTERNATIONALE
Art. 10. — Les dispositions en vigueur quant aux saisies et aux ven- • 19-35 Droit de chancellerie
tes par autorité de justice en matière civile et commerciale sont ap- • • Administration centrale
plicables aux saisies et aux ventes opérées pour le recouvrement des • Législation simple
• Législation pour acte de transaction immobilière
droits, taxes et/ou redevances dus au titre de recettes administrati-
• Note verbale
ves, judiciaires, domaniales et de participations. Toutefois, le rece-
• Missions diplomatiques & consulaires
veur de la DGRAD peut, dans tous les cas où les droits du Trésor sont
• Formulaire de demande de visa
en péril, faire saisir conservatoirement avec l’autorisation du direc- • Visa de travail aller simple
teur général de la DGRAD ou son délégué. Ce dernier pourra conver- • Visa de travail aller retour
tir la saisie conservatoire en saisie exécution dans un délai de • Visa d’un moins une entrée
deux mois à partir de la saisie conservatoire. • Visa d’un mois plusieurs entrées
• Visa de deux mois une entrée
Art. 11. — En matière de recouvrement forcé des droits, taxes et/ • Visa de deux mois plusieurs entrées
ou redevances dus au Trésor au titre de recettes administratives, ju- • Visa de trois mois une entrée
diciaires, domaniales et de participations, les poursuites exercées à • Visa de trois mois plusieurs entrées
l’encontre des assujettis entraînent à leur charge des frais propor- • Visa de six mois une entrée
tionnels au montant des droits, taxes et/ou redevances (principal, • Visa de six mois plusieurs entrées
majorations, accroissements) selon les pourcentages suivants: • Laissez-passer tenant lieu de passeport
22-14 Location salles et locaux des Affaires étrangères
• Loyers mensuels
• Loyers journaliers
• Commandements: 3 %; 3. AFFAIRES INTÉRIEURES
• Saisies: 5 %; 14-64 Régime des armes à feu et munitions autorisées
• Ventes: 3 %. Renouvellement PPA/classe

Édition 2003 – © Larcier Tome V 129


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Généralités [Taxes et redevances diverses]
3 juillet 2000. – DÉCRET-LOI

• Nationale 19-31t Visa de transit aller simple


• Étrangère 19-31u Visa de transit aller-retour
Renouvellement PPA/Auto-défense 19-31v Visa de voyage un mois une entrée
• Nationale 19-31w Visa de voyage un mois plusieurs entrées
• Étrangère 19-31x Visa de voyage deux mois une entrée
Octroi PPA/classe ou sport 19-31y Visa de voyage deux mois plusieurs entrées
• Nationale 19-31z Visa de voyage trois mois une entrée
• Étrangère 19-31a’ Visa de voyage trois mois plusieurs entrées
Octroi PPA/Auto-défense 19-31b’ Visa de voyage six mois une entrée
• Nationale 19-31c’ Visa de voyage six mois plusieurs entrées
• Étrangère 19-31d’ Formulaire demande visa VSR
Autorisation enlèvement temporaire PPA/Auto-défense 19-31e’ Formulaire demande visa VET
• Nationale 19-31f’ Prise en charge simple
• Étrangère 19-31g’ Tenants lieu de passeport mineurs et étudiants
Achat formulaire demande arme 19-31h’ Tenants lieu de passeport ordinaire
• Nationale 19-31i’ Visa d’établissement permanent
• Étrangère 19-31j’ Autorisation de sortie
23-83 Autorisation spéciale d’importation d’arme de chasse et d’auto-défense 19-31k’ Autorisation spéciale de traversée
23-84 Autorisation spéciale de fabrication locale d’arme de chasse et d’auto- 19-31l’ Formulaire de demande de passeport
défense 19-31m’ Octroi passeport ordinaire
23-85 Enregistrement et identification des partis politiques 19-31n’ Visa volant aéroportuaires
23-91 Carte de résidence pour étrangers • Africains
• Employeurs, leurs conjoints et enfants mineurs • Autres continents
• Employés qualifiés, leurs conjoints et enfants mineurs 19-31o’ Jeton de visite frontalière (48 heures)
• Employés non qualifiés, leurs conjoints et enfants mineurs 19-31p’ Attestation tenant lieu de passeport congolais (RDC)
83-13 Permis séjour étrangers dans les zones minières 19-31q’ Attestation tenant lieu de laissez-passer individuel pour étranger ressor-
• Permis pour tous autres étrangers (touristes, employés) tissant de pays limitrophes
• Permis pour tout employé des comptoirs d’achat d’or ou dia- 19-31r’ Autorisation provisoire de séjour frontalier (cas de l’int.)
mant 19-31s’ Prorogation de séjour des étrangers porteurs de laissez-passer des pays
• Permis pour tout autre étranger limitrophes
• Permis pour propriétaire des comptoirs d’or et de diamant • durée de 15 jours
83-14 Produit de dépôts des candidatures • durée de 30 jours
• Présidentielles 19-31t’ Jeton pour pêcheurs et agriculteurs (raison de sécurité contre les infil-
• Législatives trations et la contrebande)
• Locales 19-31u’ Jeton pour bateau de puissance à la frontière
83-15 Vente des cartes d’identité 19-31v’ Fiche de renseignement des étrangers dans les communes
83-16 Exploitation des sociétés de gardiennage 19-31w’ Fiche d’identification du preneur en charge
83-16a Permis d’exploitation des sociétés de gardiennage 19-31x’ Attestation de perte de passeport (conditionnant l’obtention d’un nou-
83-16b Redevance annuelle pour l’exploitation des sociétés de gardiennage veau)
83-16c Délivrance de la carte d’identité des employés (gardiens) des sociétés de 19-31y’ Attestation de transit (territoire enclavé)
gardiennage 19-31z’ Laissez-passer pour véhicule des nationaux se rendant à l’étranger
83-16d Validation annuelle de la carte d’identité des employés (gardiens) des • Camion
sociétés de gardiennage • Bus
83-17 Frais administratifs sur autorisation d’extension des sociétés de gar- • Remorque
diennage • Voiture
83-18 Amendes transactionnelles • Taxis – bus
4. DIRECTION GÉNÉRALE DES MIGRATIONS (D.G.M.) • Moto
19-31a Droits de chancellerie visa d’établissement spécial 5 ans • Vélo
19-31b Visa d’établissement spécial C.S. (10 ans) 19-31a’’ Autorisation de traversée de la frontière fluviale et lacustre (48h00 des-
19-31c Visa d’établissement ordinaire (commerçant & profession libérale) tination précisée) cas de Brazzaville / cas des Grands Lacs
19-31d Visa d’établissement ordinaire épouse étrangère des nationaux • Voiture, mini-bus
19-31e Visa d’établissement du travail • Camion
19-31f Visa d’établissement mineurs, étudiants et missionnaires • Barge
19-31g Transposition visa d’établissement • Bateau
19-31h Visa sortie avec un seul voyage 19-31b’’ Prorogation de l’autorisation de traversée: véhicule prenant une nou-
19-31i Visa sortie avec plusieurs voyages velle destination en RDC
19-31j Visa sortie-retour pour étudiant, mineurs 19-31c’e Attestation tenant lieu de l’autorisation d’entrée – sortie pour véhicule
19-31k Visa sortie pour missionnaires avec un seul voyage étranger
19-31l Visa sortie pour missionnaires avec plusieurs voyages • durée de 10 jours
19-31m Prorogation visa d’un mois • durée de 15 jours
19-31n Prorogation visa de deux mois 19-31d’’ Fiche de contrôle de mouvement des bateaux (raison de sécurité)
19-31o Prorogation visa de trois mois • Pousseur
19-31p Prorogation de visa de six mois • Baleinière
19-31q Amende transactionnelle (A.T.) 3 mois + 1 jour • Coque
19-31r Forte amende transactionnelle (F.A.T.) séjour irrégulier 6 mois + 1 jour • Barge
19-31s Laissez-passer individuel 5. DÉFENSE NATIONALE
24-35 Prestation génie militaire

130 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Généralités [Taxes et redevances diverses]
3 juillet 2000. – DÉCRET-LOI

6. AGENCE NATIONALE DES RENSEIGNEMENTS (A.N.R.) • Autorisation d’exploitation des produits miniers
19-31h’ Frais d’intervention et installation de la radio électrique privée • Autorisation de minage
7. POLICE NATIONALE • Autorisation d’exploitation des produits miniers
24-35a Amendes transactionnelles • Autorisation d’achat, de transport, d’emmagasinage des pro-
24-35b Délivrance attestation de perte de pièce de bord duits miniers
23-95a Taxe sur le gardiennage par la Police nationale congolaise / Personne • Agrément des dépôts explosifs
physique • Agrément boute feu
23-95b Taxe sur le gardiennage par la Police nationale congolaise / Personne • Autorisation de poinçonnage bijoux
morale 16-17 Cartes d’exploitation artisanale
8. COURS, TRIBUNAUX ET PARQUETS 22-31 Taxes d’extraction des matériaux de construction
19-32 Droit de 15 % sur les sommes allouées aux parties civiles 16-18 Caution permis de recherche
– Voy. l'Arr. intermin. 086/CAB/MIN/JUST&GS/FIN&BUD/2002 du 20 mars 2002 portant mo- 22-23a Caution comptoirs or et diamant
dification de certains taux des droits, taxes et redevances à percevoir sur l'initiative du ministre
de la Justice et Garde des sceaux. 22-23b Caution cassitérite
19-33 Droit de 15 % à l’occasion de la création des SARL, de l’augmentation 21-11 Produit Centre national d’expertise
de leur capital social et de la prorogation de leur durée 24-32 Amendes transactionnelles infraction législation minière
19-34 Droit de 15 % sur le produit des ventes publiques Redevance pour agrément comptoir malachite
19-35 Droit de 15 % sur les sommes accordées en matière d’exécution forcée Caution malachite
– Voy. l'Arr. intermin. 086/CAB/MIN/JUST&GS/FIN&BUD/2002 du 20 mars 2002 portant mo- Taxe d’extraction et de dragage des cours d’eau
dification de certains taux des droits, taxes et redevances à percevoir sur l'initiative du ministre Vente des publications / Ministère des Mines
de la Justice et Garde des sceaux.
12.FINANCES
23-51 Frais de justice
23-14 Ventes de bulletin des finances
23-52 Redevance d’inscription au niveau registre de commerce
23-33a Prestations direction informatique aux particuliers
23-53 Redevance d’extrait du casier judiciaire
24-22 Amendes transactionnelles. Infraction législation des changes
• Etrangers et nationaux
81-11 Recouvrement des débets comptables
23-55 Autres recettes judiciaires
81-12 Récupération des sommes indûment payées
24-11 Amendes judiciaires
81-13 Remboursement sur biens nationalisés
24-32 Amendes transactionnelles
23-33b Vente formulaire d’inscription et frais minerval de l’Ecole informatique
• Personne physique
23-33c Vente formulaire d’inscription à l’Ecole nationale de finances «ENF»
• Personne morale
23-33d Autorisation d’exploitation d’une entreprise de loterie et jeux de hasard
9. JUSTICE ET GARDE DES SCEAUX (Administration centrale)
23-33e Renouvellement annuel de l’autorisation
23-54 Législation signature et délivrance du certificat de nationalité congolaise
23-33f Taxe ad valorem sur les grains de parieurs
23-55 Autres recettes (recettes sur la censure des chansons et spectacles et la
main d’œuvre pénitentiaire) FINANCES (Conseil permanent de la comptabilité au Congo)
24-41 Vente des biens saisis et confisqués 23-33g Astreintes (pour non dépôt des tableaux de synthèse)
23-56 Frais relatifs au fonctionnement des A.S.B.L. 13.BUDGET
23-56 Recettes de service de documentation et études 23-81a Vente des cahiers spéciaux de charge
10.ENVIRONNEMENT 23-81b Vente de la nomenclature
22-21 Taxe de superficie / concession forestière 23-81c Vente du budget mécanisé
19-16 Permis d’exploitation et d’exploitation des ressources forestières 23-81d Vente de la loi sur le marché public
19-14 Capture et exploitation des produits et sous produits faune 14.PÉTROLE
19-21a Permis de chasse autre qu’artisanal 23-3 c Produits de vente des rapports, des cartes géologiques et des résultats
de recherches géologiques et pétrolières
19-21b Certificat de légitime détention des animaux vivants
a. Résultats des recherches
16-95a Autorisation d’exploitation de poissons d’aquarium
géologiques et pétroliers
16-95b Certificat de vérification de poissons d’aquarium
b. Rapports des rendus et de
16-92 Permis de pêche industrielle et semi-industrielle
promotion pétrolière
14-63 Taxe sur les embarcations, pêche et engins de prise
c. Rapports annuels
16-91a Taxe d’imputation des établissements dangereux
d. Cartes géologiques
24-21a Amendes transactionnelles législation chasse
24-26a Amendes
24-21b Amendes transactionnelles législation pêche
Pour non-exécution de programmes
24-21c Amendes transactionnelles infractions établissements dangereux
• Puits d’exploitation
24-21 Amendes transactionnelles législation forêt
• 1 km de sismique offshore
24-95 Taxe sur le certificat phytosanitaire
• 1 km de sismique on shore
16-91b Taxe rémunératoire annuelle sur les établissements dangereux
Transactionnelles
11. MINES
Redevances superficiaires
16-11A Autorisation personnelle de prospection «APP»
• sur permis d’exploitation
16-11b Certificat personnel de prospection «CPP»
• sur concession
16-12 Permis de recherche «PR»
Redevances dues sur la consommation des hydrocarbures solides, liqui-
16-13 Permis d’exploitation «PE» des et gazeux
22-22 Concession minière
Carburant d’aviation
24-33 Superficie, zones exclusives de recherche et autres titres miniers • Ravitaillement avions étrangers
16-14 Redevance pour agrément des comptoirs d’or et de diamant • Ravitaillement avions locaux
16-17b Redevance pour acheteurs supplémentaire aux 10 requis
Lubrifiants
16-15 Diverses autorisations accordées par l’Administration • Huiles de moteur (essence, diesel)
• Autorisation d’achat de cassitérite • Huiles de freins
• Autorisation d’achat de malachite brute
• Graisses
• Autorisation d’achat des substances autres Bitumes
16-16 Diverses autorisations accordées par l’Administration

Édition 2003 – © Larcier Tome V 131


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Généralités [Taxes et redevances diverses]
3 juillet 2000. – DÉCRET-LOI

Gaz des hydrocarbures • Carbures de calcium


Carbure de calcium 17-26 Autorisation et permis de commercialisation
23-36h Bonus Catégories
• Bonus de signature des conventions pétrolières d’exploitation • Produits pétroliers
• Bonus de renouvellement du permis d’exploration A. Supérieur à 20 m3
• Bonus de renouvellement de la concession B. De 10 m3<B<20 m3
• Bonus de la première production C. De 0,4 m3<C<10 m3
• Bonus de production du dix millionièmes de barils • Bitumes
• Bonus de signature de contrat de fourniture du pétrole brut • Gaz des hydrocarbures
• Bonus de renouvellement du contrat de fourniture du pétrole • Carbures de calcium
brut 17-26 Renouvellement de permis de commercialisation
• Bonus de signature de contrat de fourniture des produits pétro- Catégories
liers • Produits pétroliers
• Bonus de renouvellement de contrat de fourniture des produits A. Supérieur à 20 m3
pétroliers B. De 10 m3<B<20 m3
• Bonus de signature de contrat de fourniture des huiles de base C. De 0,4 m3<C<10 m3
(H.V.I.)
• Bitumes
• Bonus de renouvellement de contrat de fourniture des huiles de
• Gaz des hydrocarbures
base (H.V.I.)
• Carbures de calcium
• Bonus de signature de convention d’implantation d’une raffi-
17-26b Permis d’implantation d’une station service
nerie ou d’une industrie pétrochimique
17-26c Permis d’implantation d’une unité de blending
• Bonus de signature de convention de pipe-line
17-26d Permis d’implantation d’une raffinerie ou d’une industrie pétrochimique
17-21 Autorisation et permis d’importation
15. AFFAIRES FONCIÈRES
• Produits pétroliers
13-21 Droits fixes et proportionnels d’enregistrement
• Bitumes
a. Nouveau certificat
• Gaz des hydrocarbures
b. Valeur de vente
• Carbures de calcium
c. Succession, apport, fusion, donateur
17-21q Renouvellement de permis d’importation
d. Inscription hypothécaire
• Produits pétroliers
e. Réinscription hypothécaire
• Bitumes
22-11 Produits des concessions ordinaires
• Gaz des hydrocarbures
a. Location
• Carbures de calcium
b. Occupation provisoire
17-41 Autorisation et permis de transport
c. Emphytéose
Catégories
d. Droits acquis par les étrangers: personnes physiques
• Produits pétroliers
e. Les sociétés
A. Supérieur à 20 m3
f. Les associations
B. De 10 m3<B<20 m3
22-12 Taxe spéciale sur les transferts des contrats de location
C. De 0,4 m3<C<10 m3
a. Transfert contrat de location
• Bitumes
b. Cession de bail
• Gaz des hydrocarbures
23-41 Frais d’établissement des contrats en matière foncière
• Carbures de calcium
a. Contrat
17-41a Renouvellement des permis de transport
b. Avenant
Catégories
c. Annotation
• Produits pétroliers
d. Arrêté
A. Supérieur à 20 m3
23-42 Frais de préparation et de vérification des actes
B. De 10 m3<B<20 m3
a. Vérification
C. De 0,4 m3<C<10 m3
b. Préparation actes
• Bitumes
c. Page notariée
• Gaz des hydrocarbures
d. Page annexe
• Carbures de calcium
e. Actes rédigés par le C.T.I.
17-12 Autorisation et permis de stockage
f. Acte notarié
Catégories
g. Passation actes
• Produits pétroliers
23-43 Copies des documents fonciers, immobiliers et cadastrant
A. Supérieur à 20 m3
a. Croquis
B. De 10 m3<B<20 m3
b. Reproduction
C. De 0,4 m3<C<10 m3
c. Extrait côté, copie, plans
• Bitumes
d. Notes d’usage
• Gaz des hydrocarbures
e. Copies contrats
• Carbures de calcium
f. Avenants
17-12a Renouvellement de permis de stockage
23-44 Consultation des registres fonciers, immobiliers et cadastraux
Catégories
a. Consultation ordinaire
• Produits pétroliers
b. Consultation écrite
A. Supérieur à 20 m3
c. Consultation globale
B. De 10 m3<B<20 m3
d. Abonnement
C. De 0,4 m3<C<10 m3
23-45 Frais de mesurage et de bornage de parcelles
• Bitumes
a. Parcelle de plus de 4,400 m
• Gaz des hydrocarbures

132 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Généralités [Taxes et redevances diverses]
3 juillet 2000. – DÉCRET-LOI

b. Parcelle de moins de 4,400 m • Doseuses pondérales


c. Parcelle à usage agricole • Doseuses volumétriques
23-46 Frais d’enquête et constat en matière foncière • Doseuses linéaires
a. Journée perte de temps 14-67f Taxe sur la détention des instruments de mesure utilisant l’unité de
b. Journée indivisible l’énergie électrique
c. P.V. d’enquête • Compteur électrique
d. P.V. de mesurage et de bornage • Multimètre
23-47 Conversion des titres • Ampèremètre
a. Opération de conversion de livrets de logeur • Wattmètre
b. Opération autres titres • Ohmmètre
31-11 Produits de concessions perpétuelles 14-67g Taxe sur la détention des instruments de mesure utilisant l’unité de la
a. Communes grandeur: température, pression et humidité
b. Territoires • Manomètre
31-13 Vente biens privés immobiliers abandonnés (biens sans maîtres) • Thermomètre
32-01 Frais de régime des eaux • Humidimètre
32-01 Frais de reconstruction des limites de remplacement des bornes déplacées • Vacuomètre
16.ÉCONOMIE ET INDUSTRIE 14-67h Autres instruments de mesure
ÉCONOMIE 19-17 Permis d’achat et vente de mitrailles
17-74 Fonds spéciaux Trésor / Tarif de droit de consommation 23-85A Taxe sur la protection de la propriété industrielle
23-16 Ventes des revues économiques A. EN MATIÈRE DE BREVETS ET CERTIFICATION D’ADDITION
23-92 Obtention numéro national d’identification 23-85d Taxes sur l’obtention des brevets et des certificats d’addition
24-25 Amendes transactionnelles infractions législation prix et commerce a) Taxe dépôt couvrant la première année;
INDUSTRIE b) Taxe de dépôt de certificat d’addition;
14-67 Taxe sur détention des instruments de mesure c) Taxe de revendication de la propriété d’un ou de plusieurs dépôts
14-67a Taxe sur la détention des instruments de mesure utilisant l’unité de antérieurs: par priorité revendiquée;
longueur: le mètre d) Taxe de publication d’un brevet ou certificat d’addition;
• Mètre rigide e) Taxe supplémentaire pour revendication au-delà de la 10ème année
• Mètre pliant ou souple (à partir de la 11ème revendication)
• Mètre ruban 5 $ - taximètre f) Taxe de modification ou de rectification d’erreurs matérielles sur les
• Chaîne d’arpenteur descriptions et dessins de brevet ou certification d’addition;
• Planimètre • Pour la première modification ou erreurs;
• Pour chacune des modifications ou erreurs suivantes;
• Jaugeur
• Pied à coulisse g) Taxe de transformation ou demande de brevet ou certificat d’addi-
tion;
• Micromètre
h) Taxe pour l’examen préalable;
• Taximètre
i) Taxe de correction sur mémoire descriptif par ligne
14-67b Taxe sur la détention des instruments de mesure utilisant l’unité de
masse: le kilogramme 23-85b Taxe pour le maintien en vigueur des brevets
a) Taxe d’annuité du brevet
• Poids réglementaire
• Balance de 0 grs à 1 kg • Taxe de la 2ème à la 5ème année, par année;
• Balance de 1 kg à 50 kg • Taxe de la 6ème à la 10ème année, par année;
• Taxe de la 11ème à la 15ème année, par année;
• Balance de 50 kg à 20.000 kgs
• Bascule • Taxe de la 16ème à la 20ème année, par année et au-delà.
• Ponts à peser b) Taxe supplémentaire de retard pour paiement des annuités
23-85c Taxe d’inscription sur le registre spécial des brevets
14-67c Taxe sur la détention des instruments de mesure utilisant l’unité de
masse pour les matières précieuses «le Carat» (le carat = 0,2 gramme) a) Taxe d’inscription sur le registre spécial des brevets;
• Balance de 0 à 500 c b) Taxe de radiation;
• Balance de 0 à 1.000 c c) Taxe de délivrance d’une copie de toute inscription ou radiation ou
• Balance de 0 à 1.500 c d’un état des inscriptions subsistant sur les brevets donnés en gage
ou d’un certificat constatant qu’il n’en existe aucune;
• Balance de 0 à 2.000 c
d) Taxe de modification du nom ou de l’adresse du mandataire.
• Balance de plus de 2.500 c
23-85d Taxe pour l’obtention des renseignements
14-67d Taxes sur la détention des instruments de mesure utilisant l’unité de
volume a) Taxe de délivrance d’une copie officielle de la description ou des do-
cuments de propriété d’une demande de certificat d’addition ou
1. Le mètre cube
d’un certificat d’addition;
• Récipients-mesures graduées
• Au-dessus de 10 pages ou planches, par page ou planche sup-
• Bouteilles récipients-mesures
plémentaire.
• Citernes récipients routiers et sur wagons
b) Taxe de l’obtention des renseignements sur l’exploitation d’un bre-
• Citernes récipients mesures sur wagons vet;
• Réservoirs récipients mesures fixes (Tanks) c) Taxe de délivrance d’un duplicata d’une pièce ou d’une attestation
• Bateaux citernes concernant un brevet d’invention ou un certificat d’addition et taxe
2. Unité de débit d’authentification d’une fascicule imprimée d’un brevet ou d’un
• Compteur d’eau certificat d’addition;
• Compteur pour emportement et déportement d) Taxe de délivrance d’un état de versement d’annuité de brevet;
• Compteur d’hydrocarbures e) Taxe de communication d’originaux de brevet ou des certificats
• Débit mètre d’addition.
14-67e Taxes sur la détention des instruments de mesures de conditionnement 23-85e Taxe de mise en forme des mémoires descriptifs
en masse et en volume • Par page.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 133


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Généralités [Taxes et redevances diverses]
3 juillet 2000. – DÉCRET-LOI

23-85fTaxe de restauration de droits. 23-85r Taxe de modification d’un nom du mandataire


a) Lorsqu’il s’agit d’une revendication de propriété: C. EN MATIÈRE DE MARQUES DES PRODUITS ET DE SERVICE
• faute imputable au mandataire; 23-85s Taxe en matière de dépôt et d’enregistrement de marque.
• faute imputable au déposant titulaire ou à toute autre circons- a) Taxe de dépôt d’une demande d’enregistrement d’une marque de
tance. produits ou de service;
b) Lorsqu’il s’agit d’une déchéance due au non paiement d’une annui- b) Taxe de publication d’une marque;
té dans les délais réglementaires: c) Taxe de renouvellement de dépôt d’une marque;
• faute imputable au mandataire; d) Taxe de publication de renouvellement de dépôt d’une marque;
• faute imputable au déposant titulaire ou à toute autre circons- e) Taxe supplémentaire pour renouvellement tardif de dépôt par dos-
tance. sier;
23-85g Taxe de recours f) Taxe par classe de produits ou de services pour tout renouvellement
• En cas de retrait d’une demande de brevet ou de certificat d’ad- à partir de la 4ème classe;
dition, les pièces déposées sont restituées au déposant, sur sa g) Taxe par classe de produis ou de services auxquels s’applique la
demande, à l’exception d’une somme de qui reste acquise à la marque:
propriété industrielle. • Par classe, au-dessus de la troisième.
23-85h Taxe de consultation de registre h) Taxe de revendication de la propriété d’un dépôt antérieur:
23-85i Taxe de cession de brevet • Par priorité.
23-85j Taxe de fusion ou absorption du titulaire du brevet i) Taxe de correction d’erreurs matérielles constatées aux mentions
B. EN MATIÈRE DE MODÈLES D’UTILITÉ portées sur les formulaires transmis à la propriété industrielle par
23-85k Taxe de dépôt et d’enregistrement d’un modèle d’utilité un mandataire ou un déposant:
a) Taxe de dépôt; • Pour la première erreur;
b) Taxe de publication; • Pour chacune des erreurs suivantes;
c) Taxe de revendication de la priorité d’un ou plusieurs dépôts anté- j) Taxe obligatoire de dépôt public de marque en cas d’usage fraudu-
rieurs; leux de protection;
d) Taxe de rectification d’erreurs matérielles sur les descriptions et des- k) Taxe de correction d’erreurs matérielles constatées aux mentions
sins de modèle d’utilité: portées sur les formulaires transmis à la propriété industrielle après
• pour la première erreur; la publication:
• pour chacune des erreurs suivantes. • Par erreur.
e) Taxe de transformation d’une demande de brevet d’invention ou 23-85t Taxe de recherche d’antériorité faites sur les marques des produits ou
d’une demande d’enregistrement de modèle d’utilité. de services.
23-85l Taxe concernant le registre spécial des modèles d’utilité. a) Taxe portant sur les éléments verbaux d’une marque applicable à
a) Taxe d’inscription au registre spécial des modèles d’utilité; trois classes de produits ou de services;
b) Taxe de radiation des modèles d’utilité du registre spécial; b) Taxe portant sur les éléments figuratifs d’une marque applicable à
c) Taxe de délivrance d’une copie de toute inscription ou radiation ou trois classes de produits ou de services;
d’un état des inscriptions subsistant sur les modèles d’utilité donnée c) Taxe de recherche d’une marque applicable à plus de trois classes
en gage, ou une certification constatant qu’il n’en existe aucune, de produits ou de services;
par modèle d’utilité; d) Taxe d’urgence de toutes catégories de recherches (réponses dans
d) Taxe de consultation du registre. les six jours ouvrables qui suivent la réception de la demande);
23-85m Taxe de restauration d’un modèle d’utilité. e) Envoi d’un tiré à part ou d’une photocopie de l’enregistrement
a) Lorsqu’il s’agit d’une revendication de priorité, celle-ci n’ayant pas d’une marque signalée dans la réponse d’une demande de recher-
été effectuée dans les délais réglementaires: che d’antériorité.
faute imputable au mandataire; 23-85u Taxe concernant le registre spécial des marques:
faute imputable au déposant titulaire ou toute autre circonstance. a) Taxe d’inscription et de publication des changements qui affectent
b) Lorsqu’il s’agit d’une prolongation de la durée de protection, celle- la propriété d’une marque:
ci n’ayant pas été effectuée dans les délais réglementaires; Cession, mutation par succession, concession de licence, renoncia-
faute imputable au mandataire; tion totale, renonciation partielle, mise en gage ou main-levée de
gage, radiation:
faute imputable au déposant titulaire ou à toute autre circonstance.
Pour la première erreur;
c) Lorsqu’il s’agit d’une inscription au registre des modèles d’utilité,
Pour chacune des erreurs suivantes.
celle-ci n’ayant pas été effectuée dans les délais réglementaires:
faute imputable au mandataire; b) Taxe d’inscription et de publication concernant annulation, expira-
tion, suspension ou reprise d’exécution de concession de licence:
faute imputable au déposant titulaire ou à toute autre circonstance.
• Par dossier.
23-85n Taxe pour l’obtention de renseignements
c) Taxe d’inscription et de publication concernant changement de dé-
a) Taxe de délivrance d’une copie officielle de la description et des des-
nomination, changement d’adresse, changement de forme sociale
sins ou des documents de priorité d’une demande d’enregistrement
ou juridique de société, absorption de société:
de modèle d’utilité, copie de documents comprise:
• Par marque.
jusqu’à 10 pages ou planches;
d) Taxe de délivrance d’une copie de traité d’inscription, de radiation
au-delà de 10 pages ou planches, par page ou planche supplémen-
ou d’un état des inscriptions subsistant sur les marques données en
taire.
gage ou d’un certificat constatant qu’il en existe aucun;
b) Taxe de délivrance d’un duplicata d’une pièce ou d’une attestation
• Par marque.
concernant un modèle d’utilité.
e) Taxe de délivrance d’une certification d’identité de marque dépo-
23-85o Taxe de mise en forme d’un mémoire descriptif
sée, faisant mention des inscriptions portées sur le registre spécial
Par page.
des marques en ce qui concerne le titre de la marque et la liste des
23-85p Taxe de recours. produits ou services auxquels s’applique la marque;
Par dossier. f) Taxe de communication de renseignements sur une marque:
N.B.: En cas de retrait ou de rejet d’une demande d’enregistrement de modèle • Etablissement d’un extrait du registre des marques,
d’utilité, les pièces sont restituées au déposant sur sa demande, à l’ex-
• Autre attestation ou renseignement donné par écrit:
ception de la somme versée qui reste à l’État.
• Par marque.
23-85q Taxe de renouvellement (perfectionnement)

134 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Généralités [Taxes et redevances diverses]
3 juillet 2000. – DÉCRET-LOI

• Une copie certifiée d’enregistrement d’une marque. b) Taxe de dépôt multiple:


g) Taxe de copie des documents figurant dans le dossier: • taxe de publication
• Par document. • taxe de dépôt du 1er dessin
h) Taxe de certificat par cas. • taxe de dépôt en série du 2ème au 5ème dessin
i) Taxe de consultation de registre. c) Taxe de renouvellement ou de maintien:
23-85v Taxe de restauration des droits. • taxe de publication
a) Lorsqu’il s’agit d’un renouvellement: • taxe de dépôt
Faute imputable au mandataire ou au déposant, par dossier; • taxe de dépôt en série par dossier de 2 à 50
Faute imputable à autre circonstance, par dossier. 23-85c’ Taxe concernant le registre spécial des dessins ou modèles:
b) Lorsqu’il s’agit d’une revendication de priorité: a) Taxe d’inscription et de publication de changements affectant la
Faute imputable au mandataire ou au déposant, par dossier; propriété d’un modèle ou d’un dessin:
Faute imputable à autre circonstance, par dossier. • taxe de cession par dessin ou modèle
c) Lorsqu’il s’agit d’une inscription au registre spécial des mar- • taxe de concession de licence par modèle ou dessin
ques qu’elle qu’en soit la circonstance: • taxe de mutation par succession, par modèle ou dessin
• Par dossier. • taxe de gage ou main-levée, par modèle ou dessin
23-85w Taxe de recours. • taxe de radiation
• Par dossier • taxe de rectification d’erreurs matérielles, par dessin ou modè-
(En cas de rejet ou de retrait d’une demande de marque de produit ou le;
de service, les taxes versées restent acquises à l’État). • la première
D. EN MATIÈRE DE MARQUES COLLECTIVES • pour chacune des erreurs suivantes.
23-85x Taxe de dépôt ou de renouvellement. b) Taxe d’inscription et de publication concernant les changements de
a) Taxe d’une demande d’enregistrement; nom, d’adresse, de dénomination de forme sociale ou juridique de
b) Taxe par classe de produits ou de services au-dessus de la troisième; titulaire de dessin ou modèle;
c) Taxe de renouvellement; c) Taxe d’inscription et de publication concernant expiration, suspen-
d) Taxe par classe de produits ou de services pour tout renouvelle- sion ou reprise d’exécution de contrat de licence;
ment; d) Taxe de délivrance d’un extrait de registre spécial:
e) Taxe de dépôt d’un texte modificatif du règlement lorsque celui-ci • Par dépôt.
est effectué après l’enregistrement de la marque; e) Taxe pour certificat conforme d’une photocopie, d’une représenta-
f) Taxe de dépôt de règlement déterminant les conditions auxquelles tion graphique, un exemplaire ou d’une maquette fournie par toute
est subordonné l’emploi de la marque collective; personne demandant un tel certificat;
g) Taxe supplémentaire pour renouvellement tardif; f) Taxe de délivrance d’une copie de certificat de dépôt;
h) Taxe de recherche d’antériorité par marque; g) Taxe de prolongation de durée de validité et de l’usage d’un dessin
i) Taxe de délivrance d’un certificat d’identité; ou modèle industriel;
j) Taxe de correction d’erreurs matérielles constatées aux mentions h) Taxe de délivrance d’une copie de toute inscription, d’un état d’ins-
portées sur les formulaires transmis à la propriété industrielle: cription subsistant sur les dessins ou modèles donnés en gage ou
• Pour la première erreur; d’un certificat constatant qu’il n’en existe aucune reproduction des
documents compris:
• Pour chacune des erreurs suivantes.
• Par dessin ou modèle.
k) Taxe de revendication de priorité:
i) Taxe de consultation de registre.
• Par priorité.
23-85d’ Taxe pour l’obtention des renseignements.
23-85y Taxe concernant le registre spécial.
a) Taxe de délivrance d’une copie officielle d’un dessin ou modèle non
a) Apport par fusion ou transfert;
encore publié comportant une épreuve photographique d’un des-
b) Changement de dénomination du titulaire;
sin ou modèle;
c) Changement d’adresse du titulaire;
b) Taxe de délivrance d’une copie officielle d’un dessin ou modèle pu-
d) Taxe de délivrance d’une reproduction du règlement d’une marque; blié comportant une épreuve photographique mentionnant la pu-
e) Taxe de délivrance d’une reproduction des inscriptions portées au blicité du dépôt;
registre des marques ou d’un certificat constatant qu’il n’en existe c) Taxe de délivrance d’une reproduction d’un dessin ou modèle mise
aucune relative à une demande; à la disposition du public à la propriété industrielle.
f) Taxe de renonciation totale; 23-85e’ Taxe de restauration d’un renouvellement:
g) Taxe de consultation de registre. a) Lorsqu’il s’agit d’un renouvellement:
23-85z Taxe de restauration des droits. • Faute imputable au mandataire ou représentant:
a) Lorsqu’il s’agit d’un renouvellement: • Par dossier.
• Faute imputable au mandataire ou représentant: par dossier. • Faute imputable à une autre circonstance:
• Faute imputable à une autre circonstance: par dossier. • Par dossier.
b) Lorsqu’il s’agit d’une revendication de priorité; b) Lorsqu’il s’agit d’une revendication de priorité;
• Faute imputable au mandataire ou représentant: par dossier. • Faute imputable au mandataire ou représentant:
• Faute imputable à une autre circonstance: par dossier. • Par dossier.
c) Lorsqu’il s’agit d’une inscription spéciale qu’elle qu’en soit la cir- • Faute imputable à une autre circonstance:
constance.
• Par dossier.
23-85a’ Taxe de recours.
c) Lorsqu’il s’agit d’une inscription au registre spécial des dessins ou
• Par dossier. modèles industriels quelle qu’en soit la circonstance:
(En cas de rejet ou de retrait d’une demande de marque collective, les • Par inscription.
taxes versées restent acquises par l’État).
23-85f’ Taxe de recours:
E. EN MATIÈRE DE DESSINS INDUSTRIELS
• Par dossier.
23-85b’ Taxe en matière de dépôt de dossier ou modèle.
(En cas de rejet ou de retrait d’un dessin ou modèle industriel, les taxes
a) Taxe de dépôt simple: versées restent acquises par l’État).
• taxe de dépôt F. EN MATIÈRE DES NOMS COMMERCIAUX ET ENSEIGNES
• taxe de publication 23-85g’ Taxe de dépôt et de publication.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 135


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Généralités [Taxes et redevances diverses]
3 juillet 2000. – DÉCRET-LOI

a) Taxe de dépôt et de publication d’un nom commercial: b)Taxe de traitement de royalties d’un dossier tardif ou non décla-
• Personnes physiques; ré.
• Personnes morales; 4. Les taxes de vente de textes officiels tels que la loi et les ordonnan-
b) Taxe de renouvellement d’un nom commercial: ces sur la propriété industrielle:
• Personnes physiques; • Par page délivrée.
• Personnes morales; 5. Taxe d’agrément en qualité de mandataire et de conseil en pro-
c) Taxe supplémentaire pour renouvellement tardif; priété industrielle;
• Personnes physiques; 6. Taxe de publication de l’agrément de mandataire et de conseil en
propriété industrielle;
• Personnes morales;
7. L’obtention des formulaires de mande d’une protection en pro-
d) Extrait supplémentaire pour renouvellement tardif;
priété industrielle;
• Toute personne;
8. Taxe de certification conforme et duplicata des titres.
e) Taxe de reproduction de toute pièce constituant le dossier d’enre-
Surtaxe: Une surtaxe de 10 % est payée sur tout droit, taxe et redevance perçues
gistrement d’un nom commercial;
pour le compte du fonds de Promotion des Inventions et des Découver-
f) Taxe de délivrance d’un certificat d’identité;
tes (F.P.I.D.)
g) Taxe de correction d’erreurs matérielles aux mentions portées sur la
23-85B Transfert des royalties
requête:
14-77a Taxe sur la marque de conformité aux normes nationales
• Première erreur;
14-77b Usage de la marque de conformité aux normes nationales
• Pour chacune des erreurs.
14-77c Vente recueil des normes
23-85h’ Taxe d’inscription au registre spécial:
24-47 Amendes transactionnelles dans le domaine de l’industrie
• Personnes physiques;
17. PLAN
• Personnes morales;
25-01 Vente du code d’investissements
23-85i’ Taxe de restauration des droits.
18. COMMERCE
a) Faute imputable au mandataire ou son représentant:
16-93 Autorisation présidentielle
• Personnes physiques;
16-94 Autorisation sur l’obtention d’un numéro import-export
• Personnes morales;
19-15 Taxes sur les licences validées
b) Faute imputable à une autre circonstance:
19-17 Taxes sur l’autorisation d’exportation des mitrailles
• Personnes physiques;
19-18 Taxe sur le commerce de services
• Personnes morales;
19-19 Vente du bulletin «mercuriale des prix» à l’exportation
23-85j’ Taxe de recours et par dossier:
19-20 Vente de la Revue de commerce
• Personnes physiques;
19-21 Taxe sur le changement des statuts des personnes morales
• Personnes morales;
24-24 Amendes transactionnelles sur les infractions contre la législation de
23-85k’ Taxe de consultation de registre.
commerce
G. EN MATIÈRE D’APPELLATION D’ORIGINE
19. TRANSPORTS ET COMMUNICATIONS
23-85l’ Taxe de dépôt et de l’enregistrement:
14-65a Immatriculation des aéronefs congolais
a) Taxe d’une demande d’enregistrement;
• Aéronef de moins de 20 tonnes
b) Taxe de publication;
• Aéronef de plus de 20 tonnes
c) Taxe de correction d’erreurs matérielles constatées aux mentions
14-65b Délivrance de duplicata d’un certificat d’immatriculation d’un aéronef
portées sur les formulaires transmis à la propriété industrielle:
14-65c Modification aux mentions d’un certificat d’immatriculation d’un aéronef
• Pour la première erreur;
• Aéronef de moins de 20 tonnes
• Pour chacune des erreurs suivantes.
• Aéronef de plus de 20 tonnes
23-85m’ Taxe pour l’obtention des renseignements.
14-65d Délivrance d’un certificat de radiation d’un aéronef
a) Taxe de délivrance d’une copie officielle ou de certificat d’identité
14-65e Enregistrement d’un aéronef étranger basé en République
d’une appellation d’origine;
démocratique du Congo
b) Taxe de délivrance d’une copie ou extrait de toutes pièces consti-
14-65f Modification aux mentions d’un certificat d’enregistrement d’un
tuant le dossier de la demande.
aéronef étranger basé en République démocratique du Congo
23-85n’ Taxe relative au registre spécial des appellations d’origines.
14-65gg Autorisation d’importation d’un aéronef
a) Taxe d’inscription de tout changement affectant une appellation
• Aéronef de moins de 20 tonnes
d’origine:
• Aéronef de plus de 20 tonnes
• changement d’adresse
16-51a Autorisation de transport des personnes et des biens
• changement de dénomination
1. Transport des personnes
b) Taxe de délivrance de copie d’un état des inscriptions subsistant sur
les appellations d’origine ou d’un certificat constatant qu’il n’en • Véhicule transportant 4 passagers
existe aucun; • Véhicule transportant 5 à 15 passagers
c) Taxe de consultation de registre. • Véhicule transportant 16 à 25 passagers
23-85o’ Taxe de restauration des droits. • Véhicule transportant 26 passagers
• Par dossier. • Véhicule de pompe funèbre
23-85p’ Taxe de recherche d’antériorité. • voiture corbillard
• Par appellation d’origine. • camion corbillard
23-85q’ Taxe de recours. 2. Transport des biens
• Par dossier. • Véhicule de moins de 5 tonnes de charge à l’essieu
23-85r’ Taxe et recettes diverses. • Véhicule de 6 tonnes de charge à l’essieu
1. Les taxes d’inscription au registre spécial des contrats de licence; • Véhicule de 7 tonnes de charge à l’essieu
2. Les taxes de publication des contrats de licence; • Véhicule de 9 tonnes de charge à l’essieu
3. Les taxes de traitement d’un dossier de transfert des royalties sou- • Véhicules de 10 tonnes de charge à l’essieu
mis à la propriété industrielle par une personne morale: • Véhicule de 11 tonnes de charge et plus à l’essieu
• Par dossier à traiter: • Véhicule spécimen de charge utile
a)Taxe de 1 % de la valeur transférable par dossier. 3. Transport ferroviaire

136 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Généralités [Taxes et redevances diverses]
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• Voiture voyageur • Catégorie E


• Wagons de 5 à 10 tonnes Délivrance permis de conduire international
• Wagons de 10 tonnes et plus • Catégorie A
• Wagons citernes de 10 tonnes • Catégorie B
• Containers de 10 à 20 pieds • Catégorie C
• Containers de 20 pieds et plus • Catégorie D
• Raccordement rail par mètre • Catégorie E
• Transport des inflammables 15. Renouvellement après 5 ans d’un:
• Autorisation de construction d’une voie ferrée • Permis de conduire national
• Formulaires • Permis de conduire international
• Immatriculation véhicule ferroviaire 16. Validation annuelle
4. Transport international 17. Délivrance de permis de conduire d’une locomotive
• Licence de transport international 18. Délivrance de permis d’aide conducteur d’une locomotive de li-
• Formulaires gne
• Feuilles de route 19. Délivrance de permis de machiniste instructeur
5. Péage pour véhicules étrangers au poste frontalier 20. Formulaire de tout genre
• Voiture de tourisme 21. Fourniture des renseignements statistiques
• Voiture de 7 tonnes 16-51c Autorisation des sociétés de fabrication d’emballage
• Autobus • Sociétés de catégorie A
• Véhicules de plus de 7 tonnes • Sociétés de catégorie B
• Tracteurs sans remorques • Sociétés de catégorie C
• Tracteurs avec remorques 16-51d Agrément des sociétés de fabrication d’emballage
• Remorques • Sociétés de catégorie A
• Camionnettes • Sociétés de catégorie B
• Poids lourds sans remorques • Sociétés de catégorie C
• Poids lourds avec remorques 16-51e Renouvellement d’agrément des sociétés de fabrication d’emballage
6. Certification de contrôle technique automobile obligatoire • Sociétés de catégorie A
• Voiture • Sociétés de catégorie B
• Camionnette • Sociétés de catégorie C
• Camion 16-52 Obtention de licences d’exploitation des services aériens de transport
• Remorque public et autres actes
• Tracteur 1. Obtention d’une licence d’exploitation
• Véhicules ferroviaires 2. Obtention d’une licence d’engin pour assistance au sol
7. Agrément des services publics et professions principales de trans- 3. Obtention de carnet de vol
port 4. Obtention de carnet de route
• Transitaire 5. Obtention de carnet de moteur
• Manutentionnaire 6. Obtention de carnet de cellule
8. Transporteur public 7. Obtention de carnet de sortie
• Routier 8. Obtention de carnet de suivi de travaux
• Urbain 9. Obtention d’une qualification pour un titre de sécurité aéronauti-
• Ferroviaire que
9. Professions auxiliaires de transport • Qualification vol de nuit
• Garages • Qualification vol IFR
• Catégorie A • Qualification instructeur en vol
• Catégorie B • Qualification instructeur au sol
• Concessionnaires des véhicules • Qualification supplémentaire de classe, groupe ou type
• Centre de contrôle technique des véhicules • Renouvellement qualification (50 % du taux de l’acte)
• Magasins des pièces de rechange 10. Délivrance d’une licence de station-radio d’aviation civile
• Atelier de construction de châssis et carrosseries des véhicules • Aéronef de moins de 20 tonnes
automobiles • Aéronef de plus de 20 tonnes
• Auto-écoles 11. Délivrance d’un certificat radio-téléphoniste
• Centres de formation 12. Délivrance d’un certificat de membre d’équipage
10. Autorisation d’exploitation des services des taxi, taxi-bus 13. Délivrance d’une carte de membre d’équipage
11. Autorisation pour 4 bus ou 4 véhicules utilitaires 14. Délivrance d’une autorisation de fréquence aéronautique
12. Renouvellement agrément et autorisation d’exploitation (50 % 15. Délivrance d’une autorisation de construction d’une piste pri-
de la redevance de l’acte) vée d’aviation
13. Frais d’enquête technique au profit des agents par jour et par 16. Délivrance d’une autorisation d’installer un balise d’approche
personne: sur une piste d’aviation
• sur place 17. Validation des licences d’exploitation
• à l’intérieur du pays • Validation d’une licence de sécurité de radio étrangère
14. Permis de conduire • Validation d’une licence des services aériens de transport public
Délivrance permis de conduire national • Validation d’une licence de station radio
• Catégorie A • Validation d’une licence d’engin pour assistance technique au
• Catégorie B sol
• Catégorie C 18. Revalidation d’une licence quelconque
• Catégorie D 19. Validation des licences étrangères des techniciens (50 % du
taux de l’acte)

Édition 2003 – © Larcier Tome V 137


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Généralités [Taxes et redevances diverses]
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• Validation d’une licence de technicien • Renouvellement ou délivrance certificat de partance


• Validation d’une licence 16-55 Agrément des chantiers et ateliers navals
d’un agent ravitailleur • Pour les unités en acier
• Validation d’une licence d’un agent technique d’exploitation • Pour les embarcations en bois
• Revalidation d’une licence quelconque • Autorisation de réparation d’une unité
20. Homologation ou agrément des installations et engins • Autorisation de construction d’un bateau ou d’une embarcation
• Installation pétrolière d’aviation • Unité de moins de ,100 tonnes en acier
• Installation des postes fixes • Unité de 100 à 800 tonnes en acier
• Installation des postes mobiles • Unité de 801 tonnes et plus en acier
21. Agrément d’un organisme spécialisé • Unité de moins de 10 tonnes en bois
• pour l’entretien du matériel volant • Unité de 10 tonnes et plus en bois
• pour la transformation du matériel volant 16-56 Homologation et taxe d’exploitation des ports et beach a usage privé
• pour la réparation du matériel volant • Homologation d’un port ou beach ayant un mur de quai
• pour la révision du matériel volant • Homologation d’un port ou beach en terre battue
22. Agrément de centre d’enseignement aéronautique • Homologation d’un club nautique de plaisance
• Agrément • Taxe d’exploitation:
• Renouvellement agrément • le m2 port ou beach avec mur de quai
23. Agrément d’une agence de fret aérien • le m2 port ou beach avec terre battue
• Agrément • le m2 aire de stockage ferme
• Renouvellement agrément • le m2 aire de stockage libre
24. Agrément d’un engin d’assistance technique au sol 16-57 Agrément des services publics et autres professions auxiliaires de trans-
• Engin de moins de 10 CV port maritime, fluvial ou lacustre
• Engin de plus de 10 CV • Agrément d’une agence maritime
• Agrément d’un engin non motorisé • Agrément d’une agence fluvial ou lacustre
• Engin de moins de 100 kgs • Agrément d’un transporteur fluvial ou lacustre
• Enfin de plus de 100 kgs Enfin de plus de 100 kgs • Agrément d’un transporteur maritime
25. Renouvellement annuel ou périodique d’un titre de sécurité aé- • Agrément d’un expert naval
ronautique (50 % du taux du titre sollicité) • Redevance annuelle, secteur maritime
26. Renouvellement annuel ou périodique d’un agrément, d’une • Redevance annuelle, secteur fluvial ou lacustre
homologation quelconque • Agrément de bureau de placement des marins
16-53 Admission aux examens et à la délivrance des licences et autres docu- 16-58 Délivrance d’autorisation de construction d’un ouvrage d’art, d’extrac-
ments administratifs tion de sable ou de fouille
• Licence d’exploitation des services aériens de transport public a. Délivrance d’une autorisation d’exécuter un ouvrage d’art d’ac-
• Licence d’entraînement costage ou d’opérer une fouille
• Licence de pilote privé d’avions d’hélicoptère b. Délivrance d’une autorisation d’extraction par moyen mécanique
• Licence de pilote professionnel d’avion ou d’hélicoptère c. Délivrance d’une autorisation d’extraction par moyen manuel
• Licence de pilote de ligne d’avion d. Délivrance d’un permis de plongée
• Licence de pilote de ligne d’hélicoptère 16-64 Agrément des ateliers de construction des châssis et des carrosseries
• Licence de mécanicien naviguant a. Châssis
• Licence de pilote planeur b. Carrosseries
• Licence de pilote ballon libre 16-67 Autorisation des transports ferroviaires
• Licence de mécanicien d’entretien d’aéronefs 19-36 Droits fixes de police maritime
• 1ère catégorie Droits portuaires
• 2ème catégorie a. Homme d’équipage à l’entrée
• Licence de station radio b. Passagers à l’entrée et sortie
• Avion de moins de 20 tonnes c. Droits de prestation particulière entre 8 h – 17 h indivisible entre
• vAvion de pus de 20 tonnes 17 h – 8 h indivisible
• Licence de contrôleur de circulation aérienne d. Droits de consultation des registres du recensement:
• Licence de technicien d’avion • Consultation du registre
• Licence agent ravitailleur • Extrait de registre
• Licence agent technique d’exploitation e. Contrat fluvial
• Droits d’examen pour l’obtention d’un titre de sécurité aéro- f. Certificat de navigabilité spécial
nautique (50 % du taux de l’acte sollicité) g. Certificat de navigabilité spécial
16-54 Permis de naviguer h. Certificat d’un livret marin congolais
• Permis de naviguer tout tonnage i. Duplicata certificat de navigabilité
• Permis de naviguer conducteur j. Navire sans distinction de pavillon
• Permis de naviguer capitaine k. Extrait de registre
• Permis de naviguer mécanicien l. Recensement de registre
• Duplicata permis de naviguer m. Délivrance des autorisations de transport des inflammables
• Conducteur n. Délivrance des autorisations de transport des explosifs à usage
• Capitaine commercial
• Mécanicien o. Délivrance des inflammables ou explosifs à usage non commer-
• Certificat de capacité cial
• Renouvellement patente pilote de délivrance p. Délivrance du certificat de sécurité ou d’exemption de visite ba-
• Renouvellement rôle d’équipage teau-navire
• Renouvellement permis de sortie ou délivrance q. Délivrance ou renouvellement certificat de partance
r. Fournitures des données statistiques

138 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Généralités [Taxes et redevances diverses]
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s. Formulaires h. Transport de 51 à 100 personnes


t. Immatriculation ou radiation d’un bâtiment – Immatriculation – i. Transport de 101 personnes et plus
Radiation 23-75 Délivrance autorisation de construction des bateaux
19-37 Taxation rémunératoire pour visite et expertise des navires et bateaux a. Unité de 100 tonnes en acier
a. Navire b. Unité de 10 tonnes en bois
b. Bateau c. Autorisation d’études ou recherches scientifiques sur la mer, fleu-
c. Débours navire ve ou lac
d. Débours bateau 23-76 Visite des ports et beaches
19-38 Délivrance livrets matricule et carnets de paie a. Visite d’un port
a. Livret matricule b. Visite d’un beach
b. Carnet de paie c. Débours/port
c. Duplicata d. Débours/beach
19-39 Droit pour mise d’un navire à la chaîne 23-77 Visites annuelles des chantiers
a. Droits au commissariat maritime entre 17 heures et 8 heures a. Visite chantier
b. Droits à bord d’un navire entre 8 heures et 17 heures b. Débours
c. Droits à bord d’un navire à la chaîne 23-80 Taxes annuelles d’exploitation des chantiers navals
d. Droits pour mise d’un bateau à la chaîne a. Grand chantier
19-39.1 Droits pour toute copie d’acte ou document autre que le rôle d’équipa- b. Petit chantier
ge 23-78 Taxe d’exploitation des ports et des beaches
19-39.2 Droit d’enrôlement ou licenciement d’un homme d’équipage a. Le ml port avec mur de quai
a. Droits de commissariat fluvial entre 8 heures et 17 heures b. Le ml port en terre battue
b. Droits à bord d’un bateau entre 8 heures et 17 heures c. Le m2 aire stockage fermé
c. Droits à bord d’un bateau entre 17 heures et 8 heures d. le m2 aire stockage libre
19-40 Droits pour prestations particulières e. Club nautique de plaisance
a. Entre 8 heures et 17 heures indivisible 23-36 Autres recettes de la marine et voies navigables
b. Entre 17 heures et 8 heures indivisible • Amendes
c. Mise d’un bateau et embarcation à la chaîne • Accroissements
23-61 Droits de contrôle technique des aéronefs 23-79 Autres actes des recettes des transports et communications
a. Droits pour un avion pesant moins de 1 tonne à 3 tonnes a. Autorisation de circulation au-dessus du territoire national aux
b. Droits pour un avion pesant moins de 3 tonnes à 6 tonnes aéronefs immatriculés à l’étranger
c. Droits pour un avion pesant moins de 6 tonnes à 15 tonnes b. Autorisation de sortie aux aéronefs immatriculés en République
d. Droits pour un avion pesant moins de 15 tonnes à 30 tonnes Démocratique du Congo ou à l’étranger basés sur le territoire na-
e. Droits pour un avion pesant moins de 30 tonnes à 60 tonnes tional
f. Droits pour un avion pesant plus de 60 tonnes par palier de 1 à • aéronefs de moins de 20 tonnes
tonnes • aéronefs de plus de 20 tonnes
g. Droits pour l’obtention d’une prorogation du certificat navigabi- c. Autorisation d’importation d’un avion a/c
lité • aéronef de moins de 20 tonnes
h. Droits pour obtention de laissez-passer de navigation • aéronef de plus de 20 tonnes
i. Droits par la validation du certificat de navigabilité d. Droits de survol et atterrissage d’un avion a/c étranger atterrissa-
j. Droits pour le contrôle de carnet moteur ge d’un avion a/c étranger atterrissant à moins 2 points du terri-
k. Droits pour le contrôle de carnet hélice toire national
l. Droits pour le contrôle de carnet de vol 23-80 Taxe annuelle d’exploitation des chantiers navals
m. Droits pour le contrôle de carnet de rentrée a. Grand chantier naval
23-62 Droits de jaugeage des bateaux b. Petit chantier naval
a. Certification de jaugeage avec échelle 24-36 Amendes transactionnelles et accroissement de tout genre (10 % par
b. Certificat de jaugeage sans échelle mois de retard)
c. Duplicata certificat de jaugeage avec échelle a. Amendes
d. Duplicata certificat de jaugeage sans échelle b. Accroissements
e. Placement d’une nouvelle échelle 20.CONSEIL SUPÉRIEUR DU PORTEFEUILLE
f. Placement d’une nouvelle plaque 22-51 Dividendes des entreprises publiques
23-63 Droits pour délivrance d’une lettre de mer 22-52 Dividendes des entreprises d’économie mixte
a. Lettre de mer provisoire 32-12 Vente de participations de l’État
b. Lettre de mer définitive 33-13 Bonis sur les entreprises publiques en liquidation
c. Lettre de mer spéciale 21.TOURISME
d. Duplicata de lettre de mer 16-33a Certificat d’homologation pour hôtels et similaires
23-64 Droits proportionnels 16-33b Certification d’agrément technique pour hôtels et similaires
a. Mutation de propriété 16-34a Certificat d’homologation pour restaurants et similaires
b. Inscription hypothécaire 16-34b Certificat d’agrément technique pour restaurants et similaires
23-67 Frais pour surveillance des véhicules fluviaux (bateaux et radeaux) 16-35 Licence d’exploitation pour restaurants et similaires
a. Bateau ou barge de plus de 800 tonnes 16-36 Licence d’exploitation pour hôtels et similaires
b. Bateau ou barde de moins de 800 tonnes 16-37a Licence d’exploitation pour agences de voyage
c. Embarcation en acier 16-37b Certificat d’agrément technique pour agences de voyage
d. Radeau de plus de 500 m 3 16-37c Certificat d’homologation pour agences de voyage
e. Embarcation en bois 24-40a Amendes transactionnelles en matière d’hôtellerie
f. Radeau de moins de 500 m 3 24-40b Amendes transactionnelles en matière des agences de voyage
g. Transport de 1 à 5 personnes 24-40c Amendes transactionnelles en matière de restauration
18-12 Autorisation de prise de vue (photo-caméra) dans les sites touristiques

Édition 2003 – © Larcier Tome V 139


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Généralités [Taxes et redevances diverses]
3 juillet 2000. – DÉCRET-LOI

18-14 Autorisation de visite des sites touristiques 23-36b Déclaration préalable d’exploitation des stations des radios et
18-15 Autorisation d’exercer le métier de guide du tourisme télévisions privées
18-16 Permis d’exploitation d’un site touristique 23-36c Autorisation de création d’une agence de presse
18-23 Acte d’agrément d’une association touristique 23-36d Accréditation des journalistes étrangers
18-26 Licence d’exploitation pour les agences de voyage et de tourisme 23-36e Amendes transactionnelles dans le domaine de l’information et presse
24-40d Amendes transactionnelles 24. RECHERCHE SCIENTIFIQUE
• En matière d’association touristique 23-37a Certificat d’agrément et d’identification du centre privé de recherche
• En matière d’exploitation de site touristique 23-37b Renouvellement agrément du centre privé de recherche
• En matière de prise de vue 23-37c Autorisation d’effectuer des recherches dans les domaines scientifiques
22. ÉNERGIE 23-37d Amendes transactionnelles dans le domaine de la recherche scientifique
17-11 Agrément des électriciens indépendants 25. P.M.E.A.
17-11a Agrément des entreprises des services d’électrification (entreprises ou 14-92 Taxe sur le recensement de l’agrément des P.M.E.A.
ateliers de fabrication, d’entretien, de réparation, de rebobinage, de • P.M.E.A. de production et de transformation
montage, des matériels électriques et/ou des équipements de produc- • P.M.E.A. de commerce
tion de froid) • P.M.E.A. de service
17-11b Agrément des bureaux d’études des projets de services d’électrification 24-47 Amendes transactionnelles dans le domaine des P.M.E.A.
17-13 Autorisation de recherche en eaux minérales et thermales 26. SANTÉ PUBLIQUE
17-14 Autorisation d’exploitation des eaux naturelles de surface souterraine 16-23 Certificat d’enregistrement des professionnels de la santé
17-15 Autorisation de construction de fours à charbon de bois type traditionnel 16-22 Autorisation d’ouverture des maisons de ventes en gros des produits
17-18a Autorisation d’agrément des entreprises du secteur eau pharmaceutiques
17-18b Autorisation d’agrément des bureaux d’études du secteur eau 16-21 Ouverture des établissements sanitaires:
17-19a Autorisation d’installation des panneaux solaires à usage semi- • Hôpital
industriel • Clinique
17-19b Autorisation d’installation des panneaux solaires à usage domestique • Polyclinique
17-22 Autorisation de construction des fours de charbon de bois type amélioré • Cabinet médical dentiste, kinésithérapie
17-23a Taxe annuelle de renouvellement du permis d’exploitation des eaux • Centre médical
naturelles • Maternités
17-23b Taxe annuelle de renouvellement du titre d’agrément des électriciens • Dispensaires
indépendants • Dispensaire vétérinaire
17-23c Taxe annuelle de renouvellement du titre d’agrément des entreprises de • Clinique vétérinaire
service d’électrification
• Maison d’optique
17-24 Taxe sur validation des cartes hydrographiques
• Atelier de fabrication des prothèses
17-27 Octroi du permis d’exploitation des eaux naturelles à usage domesti-
17-64 Taxe de destruction des médicaments périmés
que, industriel, commercial ou mixte
16-28 Autorisation d’ouverture des laboratoires d’analyse clinique (laboratoi-
17-28 Taxe sur l’approbation du projet de construction des centrales
res d’analyses spécialisées, radiologie et imagerie, maison de vente des
hydroélectriques ou des micros centrales hydroélectriques
réactifs)
17-29 Octroi du permis d’exploitation des eaux thermales et minérales
17-67 Autorisation de mise sur le marché des médicaments
17-30 Autorisation de construction de barrages ou des centrales
17-68 Demande d’ouverture des Instituts techniques médicaux (I.T.M.)
hydroélectriques
Agrément des Instituts techniques médicaux
17-31 Octroi du permis de recherche des eaux minérales et thermales
17-69a Autorisation d’ouverture des laboratoires pharmaceutiques
17-33 Autorisation d’installation d’unité BIOGAZ
17-68b Autorisation d’ouverture des pharmacies
17-34 Autorisation de construction de micro-centrales hydroélectriques
17-69c Authentification des titres scolaires des I.T.M.
17-35 Titre d’agrément des électriciens indépendants et entreprises de service
28-87 Vente des titres scolaires aux Instituts techniques médicaux publics et
d’électrification
privés
17-36 Fiches techniques d’identification des auto-producteurs des eaux
17-69d Quotité sur le minerval des I.T.M. publics et privés
naturelles
17-69e Taxe sur la publicité des médicaments, matériels sanitaires et denrées
17-37a Fiches techniques d’identification des dépôts et points de vente de char-
alimentaires
bon de bois
17-69f Vente du certificat international de vaccination
17-37b Fiches techniques d’indentification de fous à charbon de bois du type
amélioré 24-37 Amendes transactionnelles dans le domaine de la santé
17-38 Autorisation d’installation des unités éoliennes 23-98 Redevance sur la désinfection et le contrôle sanitaire des friperies
17-39a Titre d’agrément des entreprises du secteur eau 19-11 Autorisation d’importation des médicaments
17-39b Titre d’agrément des bureaux d’études du secteur eau 17-72 Taxe sur l’exportation des produits diététiques
17-40 Agrément des entreprises d’installation des panneaux solaires 17-69g Taxe sur l’exportation des produits pharmaceutiques
17-41 Agrément des fournisseurs des services et/ou d’équipement à la Regideso 17-69h Contrôle sanitaire des établissements classés installés aux postes fron-
taliers (bar, restaurants, charcuterie, boulangerie, dépôt d’aliments,
17-42 Agrément des fournisseurs des services et/ou d’équipement à la SNEL
points de vente des denrées alimentaires)
17-43a Approbation des acquisitions importées par les tiers destinés aux tra-
17-69i Contrôle sanitaire des aéronefs et navires aux postes frontaliers
vaux de construction des stations d’eaux potables et des équipements
de recherche et/ou de forage 23-92 Analyse des denrées alimentaires aux postes frontaliers
17-43b Taxes sur approbation des matériels et équipements importés par les 17-69j Destruction des aliments périmés aux postes frontaliers
tiers destinés aux travaux de construction des micro-centrales ou des 17-69k Taxe de désinsectisation et de dératisation des navires, aéronefs, trains,
centrales thermiques et hydro-électriques et du réseau associé véhicules routiers, véhicules d’occasion à l’importation
24-29 Amendes transactionnelles dans le domaine de l’énergie 17-69l Agrément des établissements de désinfection et de dératisation
• Personnes physiques 28-87 Vente certificat international de vaccination
• Personnes morales 24-47 Amendes transactionnelles dans le domaine de la santé
23. INFORMATION ET PRESSE
23-36a Déclaration préalable de publication des journaux

140 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Généralités [Taxes et redevances diverses]
3 juillet 2000. – DÉCRET-LOI

17-69m Agrément de construction ou fabrication des matériels et des produits 1. amendes transactionnelles (coût licence x 5)
de génie sanitaire (fosses septiques préfabriquées, lavabo, chaise à l’an- 2. violation (non paiement licence) (coût de licence d’exploitation)
glaise, à la turque, briques, plomberie sanitaire, insecticide, raticide, 22-92a Concession ou contrat d’exploitation des télécommunications:
molluscocides, désinfectants 1. Cellulaires
27.POSTES, TÉLÉPHONES ET TÉLÉGRAPHES 2. Sans fils
16-72 Agrément des fabricants et monteurs des appareils des télécommunica- 3. Autres
tions pour personne morale et pour personne physique 4. Internet
16-81a Agrément vendeurs et installateurs des équipements des télécommuni- 5. Cabine publique
cations pour personne morale et pour personne physique
22-92b Redevances annuelles pour contrat et concessions d’exploitation des
16-81b Agrément dépanneurs des appareils des télécommunications pour per- télécommunications:
sonne morale et pour personne physique
a) sur cellulaires
16-82a Homologation des équipements de télécommunications
b) sur fréquences
16-82b Autorisation de fabrication et de montage des matériels des télécom-
c) sur taxe
munications
22-92c Redevances annuelles sur contrat ou concession d’exploitation des
16-82c Autorisation d’importation des équipements et matériels de télécom-
cabines publiques:
munications
1. par base
16-82d Autorisation de montage des équipements et matériels de télécommu-
2. par ligne primaire
nications
3. par ligne secondaire
16-82e Autorisation d’exportation des équipements et matériels de télécom-
munications 22-92d Redevance annuelle sur exploitation du trunking et télédistribution:
16-84 Licence d’exploitation des radio-électriques privées (R.E.P.): 1. pour cellulaires
• 1ère catégorie (ouverture aux tiers) 2. pour fréquence
• 2ème catégorie (fermée aux tiers) 22-92e Redevance annuelle sur exploitation des stations terriennes
• 3ème catégorie (radio-diffusion) 22-92f Redevance annuelle sur exploitation des faisceaux hertziens
• 4ème catégorie (télévision) 22-92g Redevance sur exploitation des radio-électriques privées 1ère catégorie:
16-85a Licence d’exploitation des stations terriennes: • forfait
• Station standard A (grande fréquence) • point d’émission-récepteur
• Station standard B ou équivalent (faible fréquence) • puissance
16-85b Licence d’exploitation: • fréquence
• Stations terriennes non portables VSAT 22-92h Redevance annuelle REP autres catégories:
16-85c Licence d’exploitation des stations terriennes exclusivement réceptrices: • forfait
• 1ère catégorie (radio-diffusion) • point E-R
• 2ème catégorie (autres services) • puissance
16-85d Licence d’exploitation des valises satéllitaires émettricesréceptrices: • fréquence
• 1ère catégorie (4 voies et plus) 22-92i Redevance annuelle REP 8ème catégorie (motorolla):
• 2ème catégorie (2-3 voies) • forfait
• 3ème catégorie (1 voie) • point E-R
16-85e Licence d’exploitation des faisceaux hertziens: • puissance
• de 1 à 12 voies • fréquence
• de 14 à 24 voies 22-92j Redevance annuelle sur téléimprimeurs
• d’au moins 25 voies 22-92k Redevance annuelle sur commutateurs:
16-85f Licence d’exploitation des commutateurs: a) de 1 à 25 lignes
• 1ère catégorie de 1 à 25 lignes (fermé aux tiers) • ligne primaire
• 2ème catégorie d’au-delà 25 lignes (ouverts au tiers) • ligne secondaire supplémentaire
16-85g Licence d’exploitation de téléimprimeurs (Télex) b) de 25 lignes et plus
16-85 h Licence d’exploitation des télécopieurs (Fax): • ligne primaire
• 1ère catégorie (non raccordé au réseau public • ligne secondaire supplémentaire
• 2ème catégorie (raccordé au réseau public) 22-92l Redevance annuelle sur télécopieurs:
16-85i Licence d’exploitation des cabines publiques a) 1ère catégorie
16-85j Licence sur concession ou contrat d’exploitation des télécommunications: b) 2ème catégorie
• pour cellulaires 22-92m Redevance annuelle sur distribution des signaux par câbles (par chambre
• pour wireless (sans fil) ou local)
• pour Internet 22-92n Redevance annuelle sur radio ouverte à la publicité:
• forfait
• pour cabines publiques
• pour autres catégories • point E-R
16-85k Licence d’exploitation du trunking (sous-location des fréquences) • puissance
• fréquence
16-85l Licence sur radios ouvertes à la publicité (distribue des fréquences)
16-85m Licence d’exploitation des télé-distributions des signaux, radio ou télé- 22-92o Redevance annuelle sur terminal Internet public
vision dans les hôtels ou bâtiments publics 22-92p Redevance annuelle sur fabricants et moteurs des équipements des
16-85n Licence terminale Internet public télécommunications
16-85o Taxe de contrôle semestriel, inspection radio sur navires et bateaux 22-92q Redevance annuelle sur vendeurs des équipements des télécom-
étrangers: munications
• bateaux 22-92r Redevance annuelle sur installateurs et dépanneurs des équipements
des télécommunications
• navires
23-96 Taxe sur la délivrance du duplicata des titres
16-85p Taxe de modification de la licence originale pour les REP (par point de
16-73a Délivrance permis d’exploitation professionnelle du service courrier:
modification)
24-36a Amendes transactionnelles • sur réseau local/provincial
• sur réseau national

Édition 2003 – © Larcier Tome V 141


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Généralités [Taxes et redevances diverses]
3 juillet 2000. – DÉCRET-LOI

• sur réseau international • Catégorie B: (Constructions, énergie, production et construc-


• modification du type de réseau tions métalliques, manufacturières, transports et communica-
16-73b Délivrance attestation d’exploitation amateur du service courrier à tions, services)
l’intérieur du territoire national (maximum 5 points) • Catégorie C: (Commerce général, secteur bancaire et institu-
16-73c Délivrance attestation d’exploitation amateur du service courrier social tions financières)
sur le territoire national • Catégorie D: (Exploitant minier)
16-76a Commercialisation des timbres-poste 23-15 Produit de la vente de la revue du travail
16-76b Commercialisation des matériels spécifiques à la poste 24-12 Amendes rattachées à la carte du travail
16-76c Délivrance des duplicata des titres 31. ENSEIGNEMENT PRIMAIRE, SECONDAIRE ET PROFESSIONNEL (E.P.S.P.)
16-77a Redevance sur l’exploitation du service courrier par les professionnels 23-87a Minerval
16-77b Validation annuelle des attestations d’exploitants amateurs du service 23-87b Agrément des établissements d’enseignement primaire et secondaire
courrier privé
24-36b Infractions à la législation postale: 23-87c Renouvellement agrément
• non paiement des redevances et taxes de validation 23-87d Attestation tenant lieu de diplôme
• autres amendes 23-87e Amendes transactionnelles en cas de non agrément
• exploitation non autorisée 32. ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
28. TRAVAUX PUBLICS 23-86a Quotité du Trésor sur le minerval du secteur privé
16-41a Agrément des bureaux d’études 23-86b Octroi d’équivalence de diplôme
16-42a Agrément des entreprises de construction 23-86c Authentification des titres académiques
16-43a Enregistrement des indépendants (Ingénieurs, Architectes, Experts 23-86d Attestation de boursier
immobiliers) 23-86e Attestation de non boursier
16-44a Agrément des entreprises d’aménagement intérieur 23-86f Attestation d’exemption des frais d’études à l’étranger
23-22 Vente de cercueils et des croix 23-86g Attestation en vue d’exonération
23-23 Vente de mobiliers 23-86h Agrément des établissements d’enseignement supérieur privé
23-35 Prestations diverses travaux publics 23-86i Ouverture de nouvel enseignement secteur privé
16-41b Renouvellement agrément bureaux d’études 33. CULTURE ET ARTS
16-42b Renouvellement agrément des entreprises de construction 19-25a Délivrance d’un acte d’agrément pour:
16-44b Renouvellement agrément des entreprises d’aménagement intérieur • Association culturelle et artistique
16-44c Agrément des garages • Cercle ou Club culturel
16-44d Renouvellement agrément des garages • Cercle culturel
24-13a Amendes transactionnelles pour non agrément des bureaux d’études et • Salon littéraire
entreprises de construction • Groupe de danse traditionnelle ou moderne
24-13b Amendes transactionnelles pour non enregistrement des indépendants • Groupe chorégraphique et chorale
24-13c Amendes transactionnelles pour non agrément des garages • Troupe théâtrale
29. URBANISME ET GESTION IMMOBILIÈRE • Centre de formation des Arts et Métiers
URBANISME • Centre d’enseignement des langues
23-93a Autorisation de bâtir: • Bureau d’études ou de création artistique ou culturelle
• Type économique • Maison de production, d’animation, de diffusion ou de produc-
• Moyen standing tion culturelle
• Haut standing • Agence en publicité, organisme public ou privé réalisant de la
• Immeuble moyen (1, 2 et 3 étages) publicité
• Grand • Orchestre moderne
• Construction à caractère commercial 16-31 Délivrance d’un permis d’implantation de:
• Clôture • Maison d’édition de disques, de diffusion musicale et compact-
23-93b Vente des imprimés: disque
• Farde-chemise • Maison d’édition des œuvres littéraires
• Demande de l’intéressé • Maison de vente de disque, compact-disques, cassettes audio et
• Récépissé vidéo
• Questionnaire pour donner les avis • Maison de divertissement public
• Formulaire autorisation de bâtir • Maison de haute couture
23-93c Autorisation de démolition d’immeubles (en étages) • Maison de vente de meubles en bois, en plastiques, en verres,
en céramique ou en fer
23-93d Avis urbanistiques pour les grandes concessions
• Ferronnerie et construction métallique
23-93e Taxe sur implantation des panneaux publicitaires
• Maison de reportage vidéo ou photographique
23-93f Certificat de conformité aux normes urbanistiques
• Atelier de fabrication d’objets d’art
24-93a Amendes transactionnelles sur manque d’avis d’autorisation de pose
des panneaux publicitaires • Atelier de fabrication de supports publicitaires
24-93b Amendes transactionnelles dans le domaine de l’urbanisme • Maison de production culturelle
GESTION IMMOBILIÈRE • Atelier de fabrication et de réparation de bijoux
22-13 Produits de location des maisons: • Bijouterie
• Kinshasa • Comptoir d’achat et de vente d’art
• Provinces • Fabrication de meubles en bois, en céramique, en plastique ou
en fer
31-12 Vente de biens immobiliers du domaine privé de l’État
• Maison de beauté (salon de massage et soins corporels)
30. TRAVAIL ET PRÉVOYANCE SOCIALE
• Salon de coiffure de luxe
19-41 Vente de la carte de travail pour étrangers:
• Studio d’enregistrement musical
• Catégorie A: (Agro-industries, élevages, plantations et extrac-
tion minières) • Maison de production ou d’impression textile
• Studio-photo

142 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Généralités [Taxes et redevances diverses]
3 juillet 2000. – DÉCRET-LOI

• Labo-photo • au moyen de calicot, affichettes, dépliants, prospectus, billets


• Galerie d’art d’avion, etc
• Cabinet d’architecte • publicité roulante sur véhicule
• Imprimerie et maison de traitement informatique, secrétariat • publicité promotionnelle réalisée sous diverses formes (tom-
public et bureautique bola, jeu de hasard, concours, etc.)
• Agence – Conseil en publicité • publicité radio-télévisée ou par revues et journaux
• Librairie, papeterie • publicité au moyen d’articles distribués gratuitement ou non
• Atelier de sérigraphie et de gravure • publicité sur kiosque, polo, t-shirt, etc.
• Atelier de confection d) Autorisation de dépôt des panneaux, affiche ou banderoles publi-
• Vidéothèque, Vidéo - club, ciné – vidéo citaires
• Fabrication de carreaux et de peintures 19-27a Taxes sur la propriété intellectuelle
• Cordonnerie, maroquinerie • Maison des soins traditionnels
• Fabrication de fournitures de bureau, (bics, enveloppes, regis- • Taxe sur l’estampillage des supports des œuvres de l’esprit, sup-
tres, classeurs, etc.) ports sonores et audiovisuels
• Maison de décoration • Taxe sur la duplication ou reproduction des œuvres de l’esprit
• Filmothèque sur cassettes audio ou vidéo, disques, disquettes compact-dis-
ques, bandes magnétiques, etc… avec autorisation
• Centre de formation en Arts et Métiers
• Taxe sur les croquis, dessins, plan cadastral, architecture, gravu-
• Centre d’apprentissage de langues
re, lithographie
• Centre culturel
• Sculpture, etc…
• Centre de formation informatique
• Taxe sur la censure des œuvres de l’esprit
19-26a Délivrance d’une autorisation de sortie pour
• Taxe sur les dépôts d’une demande d’enregistrement d’une œu-
• Orchestre moderne
vre littéraire, musicale ou artistique
• Troupe théâtrale, majorette, groupe folklorique, chorale
• Taxe sur l’autorisation annuelle d’exercer les activités cinéma-
• Artiste ou artisan en vue d’une exposition d’art ou d’un voyage tographiques
de prospection du marché
• Taxe sur l’inscription au registre d’appellation d’origine des or-
19-26b Délivrance d’une carte d’artiste et artisan. chestres modernes, groupes folkloriques et autres associations
19-26c Recensement annuel d’une unité et association culturelle ainsi que leurs auteurs
• Troupe théâtrale, majorette, groupe folklorique, chorale, or- • Taxe sur l’inscription de tout changement affectant une appel-
chestre moderne ou unité culturelle lation d’origine ou un transfert
14-52 Droit sur l’organisation d’une manifestation culturelle • Taxe sur l’opération de vérification des origines des films et
• Show, concert, défilé de mode, cirque,… autres supports des œuvres de l’esprit
14-51 Production extérieure des orchestres et groupes culturels • Taxe sur l’obtention des formulaires de demande d’une protec-
19-26d Droit sur l’organisation d’une exposition-vente des objets d’art tion en propriété artistique ou littéraire
19-26e Droit sur la décoration des immeubles publics ou privés, stands d’expo- • Taxe sur la cession des droits d’exploitation d’une œuvre artis-
sition ou de foire tique, littéraire ou scientifique par son auteur
19-26f Droit sur la vente des services et biens culturels et artistiques • Taxe sur l’approbation de contrat d’édition, de représentation
19-26g Location d’une salle de spectacle ou de divertissements publics ou de réalisation cinématographique
19-26h Déclaration des œuvres d’art à exporter • Taxe sur la retransmission artistique, scientifique ou cinémato-
19-26i Autorisation de réaliser des œuvres sculpturales pour les services pu- graphique, radiodiffusées ou télévisées par des stations privées
blics ou privés • Taxe sur l’enregistrement et la numérotation des phonogram-
16-33 Délivrance d’une autorisation: mes et des vidéogrammes
• d’exposition d’œuvres d’art 34.SPORTS ET LOISIRS
• d’enregistrement d’une publication 22-15 Location des complexes sportifs (aires des jeux, tribune et locaux)
a) cinématographique 14-53 Produits des transferts internationaux
b) musicale 14-54 Taxe sur la publicité dans les stades (à l’intérieur et à l’extérieur de la
c) réalisation d’une publicité concession)
• d’importer et de distribuer des films, disques, compact-disques, 14-55 Taxe sur les droits perçus par les équipes nationales et les clubs repré-
bandes cassettes audio et vidéo vierges ou enregistrées sentatifs dans les compétitions internationales
• d’achat et vente d’œuvres d’art et artisanat 14-56a Taxe sur les droits de retransmission radio-télévisée des rencontres
• prise des vues vidéo et photographiques sportives
19-26j Publicité et action promotionnelle: 14-56b Taxe sur les droits perçus par les athlètes congolais à l’étranger
a) Action promotionnelle 16-39 Produits des rencontres sportives (nationales, internationales et locales)
• spot à la télévision 14-56c Quotité sur la vente des billets d’accès dans les stades
• message à la télévision 14-56d Location des parkings des stades
• article à la presse 14-56e Droit sur la vente des gadgets, imprimés et denrées alimentaires dans
les installations et aux alentours des lieux de manifestations des loisirs
• publicité sur billet d’avion ou titre de voyage
14-56f Autorisation des loisirs de 24 heures (carnavals motorisés, concerts
• marque décorative et inscription promotionnelle sur article et
populaires dans les stades, concours des miss)
autre support
16-38 Agrément des établissements des loisirs, jeux connexes, cercles privés
• jeu concours promotionnel
récréatifs, night-clubs, salles des jeux, parcs d’attractions, maisons de
b) Publicité permanente
divertissements publics
• panneau (3 m x 4 m)
14-58f Enregistrement (recensement annuel des établissements des loisirs)
• panneau multivisuel
24-14 Amendes transactionnelles
• panneau indicateur
35.AFFAIRES SOCIALES ET FAMILLE
• enseigne lumineuse
• peinture murale
c) Publicité occasionnelle

Édition 2003 – © Larcier Tome V 143


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Généralités [Taxes et redevances diverses]
11 juillet 1979. – LOI

18-11a Agrément des services d’actions sociales ou centres privés à vocation Art. 8. — La présente loi entre en vigueur à la date de sa promulgation.
sociale
18-11b Exonération accordée aux services d’actions sociales aux centres privés
à vocation sociale.

16 septembre 1997. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 017/CAB/


MIN/FIN/97 complétant en matière non fiscale la
11 juillet 1979. – LOI 79-004 portant réglementation de loi 79-004 du 11 juillet 1979 et l’ordonnance-loi 69-009
l'assiette, du taux et des modalités de recouvrement des du 10 février 1969. (Ministère des Finances)
taxes et redevances au titre de recettes administratives,
– Cet arrêté ministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.
judiciaires et domaniales.(J.O.Z., no14, 15 juillet 1979,
p. 8). Art. 1er. — Du recouvrement
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
me «contribution» dans la législation congolaise. Les dispositions des articles 120 à 150 du chapitre II du titre V de
l’ordonnance-loi 69-009 du 10 décembre 1969 telles que modifiées
Art. 1er. — L'État perçoit, outre les recettes fiscales, des recettes di- et complétées à ce jour relatives à l’exécution du rôle et toute la pro-
tes administratives, domaniales et judiciaires, résultant notamment cédure de recouvrement s’appliquent au directeur général, aux di-
recteurs provinciaux, aux receveurs, aux huissiers et à tous les
de la vente de biens et services, de l'utilisation du domaine, de [l'im-
agents de la D.G.R.A.D.
pôt] obligatoire aux dépenses d'intérêt public, des débets constatés
au profit de l'État, des amendes forfaitaires et des condamnations
Art. 2. — Des compétences du receveur et de celles du compta-
prononcées par les tribunaux.
ble public des recettes.
Art. 2. — L'assiette, le taux et les modalités de recouvrement des § 1er. Le receveur de la D.G.R.A.D. est chargé, conformément aux
taxes et redevances desquelles proviennent les recettes dont ques- dispositions de l’ordonnance-loi 69-009 susrappellées, des opéra-
tion à l'article 1er sont fixés par ordonnance, sur proposition con- tions de recouvrement des droits, taxes, redevances, dividendes et
jointe du commissaire d'État aux Finances et du commissaire d'État autres créances dues au Trésor au titre des recettes administratives,
du département intéressé. judiciaires, domaniales et de participation ci-après:

Art. 3. — Toutes les recettes dites administratives, judiciaires et do- • la perception des recettes (droits, taxes, redevances, dividendes et
maniales qui sont prévues au budget de l'État, doivent être versées autres créances de l’État);
intégralement au compte du Trésor.
• la délivrance d’acquits libératoires;
Art. 4. — En cas d'échec de recouvrement amiable ou du refus de
paiement, les taxes et redevances en cause pourront faire l'objet d'une • le calcul et l’application des pénalités:
mise en recouvrement par voie de rôle conformément aux disposi-
– intérêts de retard et amendes pour défaut et retard de paiement;
tions prévues au chapitre II du Titre V de l'ordonnance-loi 69-009 du
6 février 1969 relative aux [impôts] cédulaires sur les revenus. Toute- • l’exercice des poursuites en recouvrement contraint des redevables
fois, les dispositions concernant le recours de cette procédure particu- défaillants:
lière seront précisées dans les textes réglementaires prévus à l'article
2 ci-dessus. – la procédure d’avis à tiers détenteurs;

Art. 5. — Seuls les comptables et sous-comptables nommés par le – les saisies mobilières et immobilières;
commissaire d'État aux Finances sont habilités à procéder à l'encaisse-
ment et à la comptabilisation des recettes prévues à l'article 3 ci-dessus. – la compétence d’accorder la mainlevée.

Art. 6. — Tout agent contrevenant aux dispositions des articles 3 et Il est secondé dans l’exercice de ses fonctions par les receveurs ad-
5 ou ayant perçu des recettes administratives, judiciaires au domania- joints qui font fonction de caissier.
les notamment sans qualification, à des taux non conformes ou à des
§ 2. Le comptable public des recettes, par contre, exécute, après clô-
fins non autorisées, est passible des sanctions disciplinaires prévues
ture de la caisse par le receveur ou ses adjoints, les opérations de
par les textes en vigueur, sans préjudice des dispositions pénales en la
comptabilisation des recettes susmentionnées dans les formes dé-
matière. terminées par les règlements.
Art. 7. — Sont abrogées, à compter de l'entrée en vigueur de la pré- Il est secondé par les sous-comptables publics des recettes.
sente loi, les dispositions de l'ordonnance 73-233 du 13 août 1973
portant réglementation de l'assiette et de la perception des taxes et re- Les dispositions du présent arrêté complètent, en matière non fisca-
devances en matière administrative, judiciaire et domaniale, ainsi que le, la loi 79-004 du 11 juillet 1979 et l’ordonnance-loi 69-009 du
toutes autres dispositions antérieures contraires à la présente loi. 10 février 1969.

144 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Affaires étrangères
25 mars 1977. – ORDONNANCE

Affaires étrangères

25 mars 1977. – ORDONNANCE 77-065 fixant les taux Les droits de chancellerie sont perçus au moyen de timbres consu-
et règles d’assiette et de recouvrement des taxes et rede- laires mis à la disposition du département des Affaires étrangères et
vances en matière administrative perçues à l’initiative du de la Coopération internationale par la direction de la comptabilité
département des Affaires étrangères et de la Coopération et des marchés du département des Finances.
internationale. (J.O.Z., no16, 15 août 1977, p. 518) Ces timbres sont réceptionnés par le comptable public principal sta-
– La présente ordonnance détermine l'assiette des taxes et redevances perçues à l'initia- tionné au département des Affaires étrangères et de la Coopération
tive du ministère des Affaires étrangères. Elle sera actualisée par un arrêté interministé- internationale qui tient la comptabilité en la matière et assure l’ap-
riel devant intervenir en application de l'article 2 du décret-loi 101 du 3 juillet 2001. provisionnement des postes diplomatiques et du Centre national de
Art. 1er. — Les recettes perçues à l’initiative du département des documentation.
Affaires étrangères et de la Coopération internationale proviennent: Art. 6. — Toute législation de signature des étrangers résidant en
1° des droits de chancellerie en matière consulaire qui sont consti- République du Zaïre donne lieu à la perception d’une redevance
tués par les taxes perçues lors de la délivrance des passeports et des d’un zaïre qui est sanctionnée par l’apposition et l’oblitération d’un
droits sur les visas délivrés par le Centre national de documentation timbre «Recettes non fiscales».
et des postes diplomatiques; Art. 7. — Encaissements en République du Zaïre
2° des droits de législation des signatures des étrangers résidant en Les recettes définies aux articles ci-dessus sont encaissées en Répu-
République du Zaïre. blique du Zaïre:
Art. 2. — Du franc consulaire • au département des Affaires étrangères et de la Coopération inter-
nationale par le comptable public principal stationné à ce départe-
Le tarif des droits de chancellerie est exprimé en franc consulaire et
ment;
déterminé d’après la contre-valeur de celui-ci.
• au Centre national de documentation par un comptable public su-
La valeur du franc consulaire est fixée à 0,20 dollar des États-Unis
bordonné par arrêté départemental du commissaire d’État aux Finan-
d’Amérique. Toutefois, cette valeur peut être modifiée par un arrêté
ces, dans les conditions fixées par l’article 5 de l’ordonnance 73-235
départemental conjoint des commissaires d’État aux Affaires étrangè-
du 13 août 1973 portant création du cadre des comptables publics.
res et aux Finances, après avis du gouverneur de la Banque du Zaïre.
Art. 8. — Encaissements dans les postes diplomatiques
Art. 3. — Des droits de chancellerie
Dans les postes diplomatiques, lesdites recettes sont encaissées par
Les droits de chancellerie perçus lors de la délivrance des passeports
le comptable public principal exerçant les fonctions d’agent comp-
ou des cartes consulaires sont fixés comme suit:
table du poste diplomatique.
• passeport ou carte consulaire 1 an: 15 francs consulaires; Toutefois, dans certains postes lesdites fonctions pourront être exer-
• passeport ou carte consulaire 2 ans: 30 francs consulaires; cées par un fonctionnaire de ce poste désigné comme comptable
public subordonné par arrêté départemental conjoint des commis-
• passeport ou carte consulaire 3 ans: 40 francs consulaires. saires d’État aux Affaires étrangères et aux Finances, dans les condi-
tions fixées par l’article 5 de l’ordonnance 73-235 du 13 août 1973
Art. 4. — Des droits de visa
portant création du cadres des comptables publics.
Les droits sur les visas délivrés par le département des Affaires étran-
Ce comptable verse le montant de ces recettes à la Banque du Zaïre
gères et de la Coopération internationale sont fixés comme suit:
et justifie desdites opérations au comptable public principal des Fi-
• visa de transit (aller simple): 10 francs consulaires; nances stationné au département des Affaires étrangères et de la
Coopération internationale.
• visa de voyage (aller-retour): 20 francs consulaires;
Art. 9. — Lorsqu’en vertu des dispositions légales ou convention-
• visa de voyage 3 mois (1 entrée): 20 francs consulaires; nelles certains visas ou délivrances de documents ne donnent lieu à
• visa de voyage 3 mois (plusieurs entrées): 30 francs consulaires; aucune perception leur authentification est assurée par l’apposition
d’un timbre revêtu de la mention gratis.
• visa de voyage 6 mois (une entrée): 30 francs consulaires;
Art. 10. — Les commissaires d’État aux Affaires étrangères et à la
• visa de voyage 6 mois (plusieurs entrées): 40 francs consulaires; Coopération internationale et aux Finances sont habilités à prendre
• visa de sortie et de retour (un voyage): 25 francs consulaires; conjointement tout arrêté départemental ou toute instruction ré-
glant les détails d’application de la présente ordonnance.
• visa de sortie et de retour (plusieurs voyages): 40 francs consulaires
et par le Centre national de documentation; Art. 11. — Toutes les dispositions antérieures qui seraient contrai-
res à la présente ordonnance sont abrogées.
• visa d’établissement: 40 francs consulaires.
Art. 12. — La présente ordonnance entre en vigueur le jour de sa
Art. 5. — Modalités de recouvrement signature.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 145


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Affaires foncières
8 janvier 1976. – ORDONNANCE

Affaires foncières

8 janvier 1976. – ORDONNANCE 76-007 fixant les taux TITRE III


et règles d’assiette et de recouvrement des taxes et rede- DES REDEVANCES DOMANIALES
vances en matière administrative, judiciaire et domania-
le perçues à l’initiative du département des Affaires fon-
Art. 3. — Les tarifs des loyers et redevances dus pour les conces-
cières. (J.O.Z., n° spécial, 1992, p. 251) sions perpétuelles ou ordinaires de terres domaniales sont ceux
– La présente ordonnance détermine l'assiette des taxes et redevances perçues à l'ini- fixées par l’ordonnance 74-148 du 2 juillet 1974 portant mesures
tiative du ministère des Affaires foncières. Elle sera actualisée par un arrêté intermi-
d’exécution de la loi 73-021 du 20 juillet 1973, portant régime géné-
nistériel devant intervenir en application de l'article 2 du décret-loi 101 du 3 juillet
2001. ral des biens, régime foncier et immobilier et régime des sûretés, et
par les arrêtés particuliers qui sont pris pour les parcelles situées
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
me «contribution» dans la législation congolaise. dans les circonscriptions urbaines.

Art. 4. — Les redevances pour extraction de matériaux sont liqui-


dées trimestriellement, après vérification de la déclaration des rede-
er vables par le conservateur des titres immobiliers et pour la ville de
TITRE I
Kinshasa par le chef de division des terres.
GÉNÉRALITÉS

Art. 1er. — Les recettes perçues à l’initiative du département des


Affaires foncières sont déterminées comme suit: TITRE IV
1° Taxes rémunératoires: DES DROITS FIXES ET PROPORTIONNELS
• frais d’établissement des contrats, des avenants, des annotations D’ENREGISTREMENT
aux contrats, des actes et arrêtés portant autorisation, concession en
matière foncière et d’usage des eaux; Art. 5. — Les formalités d’enregistrement des transmissions des
• frais de préparation de vérification et de passation des actes par les biens à titre onéreux ou gratuit sont assujetties au paiement d’un
conservateurs des titres immobiliers; droit fixe et d’un droit proportionnel. Ces droits sont ceux détermi-
nés et tarifés par le décret du 14 février 1956, modifié par l’ordon-
• copies de documents fonciers, immobiliers et cadastraux détenus nance 70-082 du 30 novembre 1970, qui demeurent applicables.
par la conservation des titres immobiliers et par le cadastre;
• consultation des registres et livres fonciers et immobiliers et des
documents cadastraux et ceux relatifs au régime des eaux;
TITRE V
• frais de mesurage et de bornage;
EXEMPTIONS
• frais d’enquête et de constat des documents cadastraux et ceux re-
latifs au régime des eaux;
Art. 6. — L’exemption totale des taxes créées par les articles 1er, 3,
• frais de mesurage et de bornage; 4, 5, 7, 8 et 10 de l’ordonnance 74-151 du 2 juillet 1974, peut être
• frais d’enquête et de constat. accordée aux indigents sur présentation de pièces établissant l’indi-
gence.
2° Redevances domaniales:
Art. 7. — Sont exonérés des redevances et taxes décrites aux arti-
• produit des concessions perpétuelles; cles mentionnés ci-dessus, l’État et la ville de Kinshasa.
• produit des concessions ordinaires;
• produit des redevances spéciales d’extraction de matériaux et de
concession de lignes aériennes ou terrestres. TITRE VI
3° Droits fixes et proportionnels d’enregistrement. DU RECOUVREMENT

Art. 8. — Tous les droits, taxes et redevances définis par la présente


TITRE II ordonnance sont encaissés par le comptable public principal spécia-
lement affecté au département des Affaires foncières à Kinshasa et
DES TAXES RÉMUNÉRATOIRES
dans les divisions régionales des affaires foncières.
Art. 2. — Les taxes rémunératoires énumérées à l’alinéa 1° de l’ar- Dans certaines sous-régions, zones ou collectivités, des comptables pu-
ticle ci-dessus sont celles fixées par l’ordonnance 79-112 du 9 mai blics subordonnés désignés par arrêté conjoint du commissaire d’État
1979 portant le tarif des frais en matière foncière, immobilière, ca- aux Affaires foncières et du commissaire d’État aux Finances, concou-
dastrale et régime des eaux et d’enregistrement telle que modifiée et rent aux opérations de recouvrement sous la surveillance du compta-
complétée par l’ordonnance 83-080 du 11 mars 1983. ble public principal auquel ils rendent compte de leurs opérations.

146 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Affaires foncières
8 janvier 1976. – ORDONNANCE

Art. 9. [Ord. 76-366 du 23 décembre 1976, art. 1er. — Tout encaisse- sont liquidées et recouvrées dans les conditions fixées à l’article 12
ment donne lieu à la délivrance d’une quittance établie par duplica- de la présente ordonnance.]
tion et extrait d’un quittancier préalablement authentifié par la di-
Art. 15. — Les droits fixes et proportionnels d’enregistrement sont
rection de la comptabilité et des marchés du département des Fi-
liquidés sur les actes par le conservateur des titres immobiliers. Ces
nances.]
actes sont produits au comptable chargé du recouvrement sur les-
Art. 10. [Ord. 76-366 du 23 décembre 1976, art. 2. — Les taxes ré- quels il mentionne le paiement des droits avec référence au numéro
munératoires visées au titre II de la présente ordonnance font l’ob- de la quittance délivrée.
jet, par le service des Affaires foncières, de l’émission d’un titre de
Art. 16. — Par application de l’article 6 de l’ordonnance 73-233 du
perception extrait d’un carnet numéroté mis en service après visa du
13 août 1973, toute créance non recouvrée quatre mois après son
comptable public principal. Ce titre de perception est transmis au
échéance est modifiée dans un délai de quinze jours, par le compta-
comptable, qui en assure le recouvrement dans les conditions fixées
ble public principal au directeur des [impôts].
à l’article 9 ci-dessus.]
– Texte conforme au J.O.Z. Il convient de lire «notifiée».
Art. 11. — En ce qui concerne les redevances domaniales dues à la
Le directeur des [impôts] procède sans délai à son enrôlement et en
suite de concessions perpétuelles, un extrait de l’acte de concession
fait assurer le recouvrement conformément aux dispositions pré-
est transmis au comptable qui assure le recouvrement du montant
vues au chapitre II du titre V de l’ordonnance-loi 69-009 relative aux
de la concession ou la première annuité.
[impôts] cédulaires sur les revenus.
Art. 12. — Les redevances domaniales payables par annuités font
l’objet, avant le 31 mars de chaque année, d’un relevé nominatif des
redevables avec indication des sommes dues. Ce relevé des droits
TITRE VII
constatés est transmis au comptable public principal qui en assure
le recouvrement. DISPOSITIONS FINALES
Art. 13. [Ord. 76-366 du 23 décembre 1976, art. 3 — En ce qui con- Art. 17. — Les commissaires d’État aux Affaires foncières et aux Fi-
cerne les redevances domaniales pour extraction de matériaux, la li-
nances sont habilités à prendre conjointement tout arrêté interdé-
quidation prévue à l’article 4 de la présente ordonnance est concré-
partemental ou toute instruction réglant les détails d’application de
tisée par l’émission d’un titre de perception extrait d’un carnet nu-
la présente ordonnance.
méroté mis en service après visa du comptable principal. Ce titre de
perception est transmis au comptable qui en assure le recouvre- Art. 18. — Toutes les dispositions antérieures et contraires à la pré-
ment.] sente ordonnance sont abrogées.
Art. 14. [Ord. 76-366 du 23 décembre 1976, art. 4. — Les redevan- Art. 19. — La présente ordonnance est applicable à compter du
ces annuelles pour construction de lignes aériennes ou terrestres jour de sa signature.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 147


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Commerce et industrie
5 février 1986. – ORDONNANCE

Commerce et industrie

Ord. 86-028 du 5 février 1986 — Ministère du Commerce extérieur. — Taxes et redevances 148
Arr. dép. 140/87/0001 du 8 janvier 1987 — Autorisation présidentielle. — Mesures
d'exécution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149
O.-L. 89-031 du 7 août 1989 — Taxe de promotion de l’industrie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150
Arr. interdép. 00015/89 — Taxe de promotion de l’industrie. — Mesures d'application . . . . 151
Arr. intermin. 006/CAB/MIN/ICPME/FIN&BUD/2001 du 20 mars 2002 — Ministère de
l’Industrie, Petites et moyennes entreprises, Artisanat et Commerce extérieur. — Droits,
taxes et redevances à percevoir. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152

5 février 1986. – ORDONNANCE 86-028 déterminant CHAPITRE III


l’assiette, les taux et les modalités de recouvrement des DE LA TAXE SUR LE NUMÉRO D’IMPORT-EXPORT
taxes et redevances administratives et judiciaires à per-
cevoir à l’initiative du département du Commerce exté- Art. 3. — L’exercice du commerce d’importation et d’exportation
rieur. (J.O.Z3, no5, 1er mars 1986, p. 8) est subordonné à l’immatriculation au registre d’exportation et
– La présente ordonnance détermine l'assiette des taxes et redevances perçues à l'ini- d’importation ouvert à la Banque du Zaïre.
tiative du ministère ayant en charge le commerce extérieur. Elle sera actualisée par
un arrêté interministériel devant intervenir en application de l'article 2 du décret-loi L’octroi d’un numéro d’import-export donne lieu à la perception d’une
101 du 3 juillet 2001. taxe annuelle fixée à zaïres dix mille (Z. 10.000) pour les personnes phy-
siques et à zaïres douze mille (Z. 12.000) pour les personnes morales.

CHAPITRE Ier
CHAPITRE IV
MATIÈRES ASSUJETTIES AUX TAXES, REDEVANCES ET
DROITS À PERCEVOIR AU TITRE DE RECETTES DE LA TAXE SUR LES OPÉRATIONS D’IMPORTATION
ADMINISTRATIVES ET JUDICIAIRES
Art. 4. — Toute opération d’importation est assortie d’une taxe de
er zaïres deux mille (Z. 2.000) par licence d’importation validée.
Art. 1 . — Sous réserve des taxes, redevances rémunérations et
droits institués par des lois, ordonnances-lois ou par toutes autres
ordonnances, les recettes autorisées à être perçues à l’initiative du
département du Commerce extérieur sont celles énumérées CHAPITRE V
ci-après:
DES AMENDES
1. la taxe sur l’autorisation présidentielle;
Art. 5. — Les amendes résultant des infractions à la législation du
2. la taxe sur le numéro d’import-export;
commerce extérieur ne sont dues que dans le strict respect des textes
3. la taxe sur les opérations d’importation; les ayant instituées.

4. les amendes résultant des infractions à la législation du commer- Leur perception se fait conformément à la procédure prescrite par
ce extérieur. les textes les ayant instituées ou à défaut suivant la procédure de
droit commun en la matière, notamment par la voie transactionnel-
le telle qu’organisée par le Code de procédure pénale.

CHAPITRE II
DE LA TAXE SUR L’AUTORISATION PRÉSIDENTIELLE CHAPITRE VI
DES MODALITÉS DE RECOUVREMENT DES TAXES,
Art. 2. — L’exercice du commerce par les étrangers, personnes
DROITS ET REDEVANCES DUS
physiques et morales, ainsi que par les sociétés zaïroises définies par
l’ordonnance-loi 66-260 du 21 avril 1966 est subordonné à une
autorisation expresse du président de la République. Art. 6. — Le recouvrement des taxes, des droits et redevances énu-
mérés par la présente ordonnance se fait en conformité des disposi-
L’autorisation expresse du président de la République est assortie tions de la loi 79-004 du 11 juillet 1979 portant réglementation de
d’une taxe annuelle de zaïres cent mille (Z. 100.000) pour les per- l’assiette, du taux et des modalités de recouvrement des taxes et re-
sonnes physiques et de zaïres deux cent mille (Z. 200.000) pour les devances au titres des recettes administratives, judiciaires et doma-
personnes morales. niales, ainsi que des ordonnances 78-298 du 6 juillet 1978 et 73-235

148 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Commerce et industrie
8 janvier 1987. – ARRÊTÉ DÉPARTEMENTAL

du 13 août 1973 relatives, respectivement au mode de paiement des 2°) être agréées au Code des investissements et avoir fait réellement
dettes envers l’État et au cadre des comptables publics. preuve d’apport de capitaux frais pendant le délai de grâce ne dépas-
sant pas 5 ans;
3°) exercer une activité de transformation, d’usinage, de construc-
CHAPITRE VII tion ou de génie civil du type industriel classique pour autant que la
DISPOSITIONS FINALES valeur des immobilisations affectées à l’exploitation de l’entreprise
ne soit pas inférieure à 10.000.000.000 NZ;
Art. 7. — Sont abrogées, toutes les dispositions antérieures contrai- 4°) exercer une activité d’hôtellerie (3 étoiles) ou de restauration
res à la présente ordonnance. (100 tables) n’entrant pas dans la catégorie de petit commerce sui-
vant les définitions données à l’article 2 de l’arrêté interdépartemen-
Art. 8. — Le commissaire d’État aux Finances et Budget et le com-
tal 0029/80 du 7 avril 1980 fixant les mesures d’exécution de l’or-
missaire d’État au Commerce extérieur sont conjointement chargés
donnance-loi 79-021 du 2 août 1979 portant réglementation du pe-
de l’exécution de la présente ordonnance, qui entre en vigueur à la
tit commerce.]
date de sa signature.
Art. 3. — Les demandes d’autorisation présidentielle sont adres-
sées au [ministre] ayant le commerce extérieur dans ses attributions.
– Ainsi modifié par l’A.M. 007/CAB/MCE/95 du 6 novembre 1995, art. 2.

8 janvier 1987. – ARRÊTÉ DÉPARTEMENTAL 1 4 0 / 8 7 / Elles doivent être accompagnées des documents ci-après:
0001 portant mesures d’exécution de l’ordonnance
86-028 du 5 février 1986 fixant la taxe sur l’autorisation 1) pour les étrangers, personnes physiques:
présidentielle. (J.O.Z., no2, 5 janvier 1987, p. 25) • l’attestation de bonne moralité légalisée par l’ambassade du Zaïre
er
Art. 1 . — Pour exercer le commerce au Zaïre, les étrangers, per- ou le consulat zaïrois dans le pays d’origine du postulant ou par
sonnes physiques ou morales ainsi que les sociétés zaïroises définies l’autorité de la zone de résidence au Zaïre;
par l’ordonnance-loi 66-260 du 21 avril 1966 doivent obtenir une • la preuve de la constitution d’une caution dans un compte indispo-
autorisation présidentielle. nible ouvert dans une banque zaïroise agréée;
Il s’agit de: • le visa d’établissement;
• personnes physiques étrangères;
• l’attestation de résidence prouvant que le demandeur a séjourné
• sociétés étrangères; 5 ans au Zaïre d’une manière ininterrompue;
• sociétés en nom collectif et les sociétés en commandite simple 2) pour les sociétés étrangères et certaines sociétés zaïroises visées à
dont tous les associés solidaires ou commandités sont de nationalité l’article 1er:
étrangère;
• la présentation des statuts légalisés;
• sociétés en nom collectif et les sociétés en commandite simple
dont la majorité des associés solidaires ou commandités sont de na- • la preuve de la constitution d’une caution dans un compte indispo-
tionalité étrangère; nible ouvert dans une banque zaïroise agréée;

• sociétés privées à responsabilité limitée dont le capital appartient • le visa d’établissement ou l’attestation de résidence pour les gé-
en totalité à des étrangers; rants ou les administrateurs de la société;
• sociétés privées à responsabilité limitée dont la majorité du capital • l’attestation de bonne moralité pour le gérant ou les administra-
appartient à des étrangers; teurs de nationalité étrangère légalisée par l’ambassade du Zaïre ou
le consulat zaïrois dans le pays d’origine du postulant ou par la zone
• sociétés par actions à responsabilité limitée dont tous les adminis-
de résidence au Zaïre.
trateurs sont des étrangers;
• sociétés par actions à responsabilité limitée dont la majorité des Lorsqu’elles réunissent les conditions ci-haut énumérées, les person-
administrateurs sont de nationalité étrangère; nes visées à l’article 1er du présent arrêté sont invitées à s’acquitter
du paiement de la taxe sur l’autorisation présidentielle.
• sociétés coopératives dont la majorité du capital initial appartient
à des étrangers. Art. 4. — L’autorisation présidentielle est valable pour une année
civile.
Art. 2. [A.M. 007/CAB/MCE/95 du 6 novembre 1995, art. 1er . —
Sont exemptées de la taxe sur l’autorisation présidentielle, les per- Elle est renouvelable au plus tard le 31 mars de chaque année.
sonnes physiques et les sociétés étrangères ou de droit zaïrois défi-
Art. 5. — Les étrangers, personnes physiques et morales ainsi que
nies à l’article 1er ci-dessus, répondant à l’une ou l’autre des caracté-
les sociétés de droit zaïrois définies par l’ordonnance-loi 66-021 du
ristiques suivantes:
21 avril 1966 et qui exercent les activités commerciales au Zaïre,
1°) exercer une activité agricole, de pêche ou d’élevage non artisa- sont tenus de régulariser leur situation conformément à
nale constatée sur procès-verbal par un inspecteur assermenté du l’ordonnance 86-028 du 5 février 1986 et aux dispositions du pré-
ministère du Commerce extérieur; sent arrêté.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 149


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Commerce et industrie
7 août 1989. – ORDONNANCE-LOI

Art. 6. — Les infractions au présent arrêté sont punies des peines Art. 4. — La taxe est assise sur le prix de revient industriel de cha-
prévues par les articles 21 et 22 de la loi 73-009 du 5 janvier 1973 que unité produite et/ou vendue pour les produits fabriqués locale-
particulière sur le commerce. ment et sur la valeur CIF, majorée des droits de douane pour les mar-
chandises importées.
Art. 7. — Le secrétaire général au Commerce extérieur est chargé
de l’application du présent arrêté qui entre en vigueur à la date de
sa signature.
TITRE III
REDEVABLES DE LA TAXE

7 août 1989. – ORDONNANCE-LOI 89-031 portant créa- Art. 5. — La taxe est à charge des entreprises commerciales et/ou
tion de la taxe de promotion de l’industrie. (J.O.Z., no16, industrielles qui réalisent les ventes ou la fabrication des produits vi-
15 août 1989, p. 7) sés à l’article 3 ainsi que les importateurs des marchandises d’origine
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
étrangère.
me «contribution» dans la législation congolaise.

TITRE IV
TITRE Ier
TAUX DE LA TAXE
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Art. 6. — Le taux de la taxe de promotion de l’industrie est fixé à
Art. 1er. — Il est créé, au titre de contribution à l’effort de dévelop- 2 % du prix de revient.
pement économique et industriel de la République du Zaïre, une
«taxe de promotion de l’industrie» destinée à financer les projets
contribuant d’une manière générale:
TITRE V
• à la promotion et à l’intégration de l’industrie locale;
EXEMPTIONS
• à la promotion des exportations des produits manufacturés;

• à la promotion de la recherche appliquée permettant le développe- Art. 7. — Sont exemptés de la taxe de promotion de l’industrie:
ment et l’amélioration du secteur industriel et commercial;
1) les intrants industriels indiscutables déterminés par le commis-
• à la valorisation des ressources locales; et saire d’État à l’Économie nationale et à l’Industrie;
• à l’implantation et à la réhabilitation des infrastructures économiques.
2) les biens d’équipement, les biens d’approvisionnement et les ma-
Art. 2. — Les ressources générées par la taxe de promotion de l’in- tières premières importées.
dustrie sont propriété de l’État. Elles sont insérées au budget de l’État
dans le budget pour ordre. Art. 8. — Le prélèvement effectué au titre de la taxe de promotion
de l’industrie n’entre pas en ligne de compte dans le calcul des [im-
La gestion de ces ressources est confiée à l’entreprise publique dé- pôts] cédulaires sur les revenus professionnels de l’entreprise con-
nommée Fonds de promotion de l’industrie, en abrégé F.P.I. cernée.

Les recettes provenant de la taxe sont mises à la disposition du Fonds


de promotion de l’industrie sous forme de subvention pendant dix
ans et au-delà de cette période, sous forme de lignes de crédit à des TITRE VI
conditions concessionnelles.
LIQUIDATION ET PAIEMENT DE LA TAXE

Art. 9. — La taxe de promotion de l’industrie sur les marchandises


TITRE II
importées est recouvrée par l’Office de douane et accises pour comp-
MATIÈRE IMPOSABLE te de l’État au même moment que les droits et taxes de douanes.

Art. 10. — À l’intérieur, la taxe de promotion de l’industrie est li-


Art. 3. — Sont assujetties à la taxe de promotion de l’industrie:
quidée par la remise de relevés mensuels avec paiement simultané
a) à l’intérieur, les opérations de vente faites au Zaïre pour la mise à de la taxe.
la consommation sur le marché des produits de fabrication locale;
Les sommes perçues au titre de la taxe de promotion de l’industrie
b) à l’importation, les marchandises de toute provenance assujetties sont à verser mensuellement auprès des établissements bancaires
aux conditions du tarif des droits et taxes à l’importation, à moins agréés, dans les comptes ouverts à cet effet par l’institution chargée
qu’elles n’en soient expressément exonérées. d’en assurer la gestion.

150 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Commerce et industrie
ARRÊTÉ INTERDÉPARTEMENTAL

TITRE VII – à l’intérieur:


CONTRÔLES, POURSUITES, GARANTIES DU TRÉSOR, les opérations de vente effectuées au Zaïre pour la mise à la consom-
PÉNALITÉS mation sur le marché des produits de fabrication locale assujettis:
• à la taxe de consommation;
Art. 11. — Les services compétents du Fonds de promotion de l’in-
dustrie procèdent à la vérification des écritures et documents comp- • au régime des boissons alcooliques et;
tables des redevables afin de s’assurer de l’exactitude de la base de • à 18 % de C.C.A., à moins qu’elles ne soient expressément exonérées;
la taxe et du paiement effectif de la taxe correspondante.
– à l’importation:
Art. 12. — Les régimes des poursuites en recouvrement et de ga-
ranties sont les mêmes que ceux des [impôts] sur le chiffre d’affaires. toutes les marchandises importées assujetties à 18 % de la C.C.A., à
moins qu’elles ne soient expressément exonérées.
Art. 13. — Est applicable à la taxe de promotion de l’industrie le ré-
gime des pénalités fiscales défini par l’ordonnance-loi 88-008 du
10 mars 1988.
– Voy. le D.-L. 098 du 3 juillet 2000 portant réforme des pénalités fiscales. TITRE III
DE LA BASE D’IMPOSITION

TITRE VIII Art. 3. — La taxe de promotion de l’industrie est assise:


DISPOSITIONS ABROGATOIRES ET FINALES – à l’intérieur:
sur les prix de revient industriel à l’exclusion des amortissements et
Art. 14. — Sont abrogées, toutes les dispositions légales contraires de la marge bénéficiaire.
à la présente ordonnance-loi notamment:
– à l’importation:
1) la loi 79-002 du 7 février 1979 portant institution du Fonds des
conventions de développement entre le Conseil exécutif et les entre- sur la valeur CIF majorée des droits d’entrée.
prises industrielles et commerciales, telle que modifiée et complétée
à ce jour;
2) l’article 9 de l’ordonnance-loi 86-041 du 2 juillet 1986 modifiant TITRE IV
complètement l’ordonnance-loi 69-058 du 5 décembre 1969 relati-
DU TAUX
ve à [l'impôt] sur le chiffre d’affaires.
Art. 15. — La présente ordonnance-loi entre en vigueur à la date Art. 4. — Le taux de la taxe de promotion de l’industrie est fixé à
de sa signature. 2 % de la base imposable.

TITRE V
ARRÊTÉ INTERDÉPARTEMENTAL 00015/89 p o r t a n t DES REDEVABLES
mesures d’application de l’ordonnance-loi 89-031 du
7 août 1989 créant la taxe de promotion de l’industrie. Art. 5. — Sont redevables de la taxe de promotion de l’industrie:
(Département de l'Économie et de l'Industrie et départe-
– à l’intérieur:
ment des Finances)
– Cet arrêté interdépartemental n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel. les entreprises industrielles et commerciales qui réalisent la fabrica-
tion et la vente des produits tels que définis à l’article 2 du présent
arrêté;

TITRE I – à l’importation:
DE L’OBJET tous les importateurs des marchandises assujetties à cette taxe.

Art. 1er. — Le présent arrêté a pour objet d’assurer l’exécution de


l’ordonnance-loi 89-031 du 7 août 1989 portant création de la taxe
TITRE VI
de promotion de l’industrie.
DU RECOUVREMENT

Art. 6. — Le recouvrement de la taxe de promotion de l’industrie


TITRE II
s’effectue:
DES MATIÈRES IMPOSABLES
– à l’intérieur:
Art. 2. — Sont passibles de la taxe de promotion de l’industrie: par les redevables dont question à l’article 5, alinéa 2 du présent arrêté;

Édition 2003 – © Larcier Tome V 151


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Commerce et industrie
20 mars 2002. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL

– à l’importation:

par l’Office des douanes et accises au moment de la perception des 20 mars 2002. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 006/CAB/
droits et taxes à l’importation. MIN/ICPME/FIN&BUD/2001 portant fixation des taux
des droits, taxes et redevances à percevoir à l’initiative
Art. 7. — À l’importation, la perception des sommes dues s’effectue du ministère de l’Industrie, Petites et moyennes entrepri-
sur base d’une déclaration particulière dont modèle en annexe du ses, Artisanat et Commerce extérieur. (Ministère de l'In-
présent arrêté. dustrie, Petites et Moyennes Entreprises, Artisanat et
Commerce extérieur)
Art. 8. — Les sommes perçues auprès de leurs clients par les entre-
– Cet arrêté interministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.
prises industrielles et commerciales sont à verser dans des comptes
désignés par le Fonds de promotion de l’industrie, au plus tard le 20 Art. 1er. — Les taux des droits, taxes et redevances à percevoir à
du mois qui suit celui auquel elles se rapportent. l’initiative du ministère de l’Industrie, Commerce, Petites et moyen-
nes entreprises sont fixés conformément au tableau annexé au pré-
Les sommes perçues par l’Office des douanes et accises sont à verser sent arrêté.
en même temps que les recettes douanières dans un compte désigné
par le Fonds de promotion de l’industrie. Art. 2. — Les taux des droits, taxes et redevances dont question à
l’article 1er ci-dessus sont fixés en franc fiscal, mais payés en franc
Art. 9. — En cas de trop-perçu, les demandes de restitution sont à congolais suivant la parité franc fiscal-franc congolais en vigueur à
adresser directement au Fonds de promotion de l’industrie qui statue la date du paiement.
sur les requêtes.
Les taux desdits droits, taxes ou redevances exprimés en monnaie
étrangère sont perçus exclusivement en devise.
Art. 3. — Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contrai-
TITRE VII res au présent arrêté.

DU CONTRÔLE Art. 4. — Les secrétaires généraux à 1’Industrie, au Commerce, aux


Petites et moyennes entreprises ainsi que le directeur général de la
DGRAD sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution
Art. 10. — Le contrôle de la véracité des déclarations est assuré: du présent arrêté qui entre en vigueur à la date de sa signature.
– à l’intérieur:

par les services compétents du Fonds de promotion de l’industrie; Annexe à l’ arrêté ministériel 006/CAB/ MIN/ICPMEA/
ECO-FIN&BUD/2001 du 20 mars 2002 portant fixation des
– à l’importation: taux des droits, taxes et redevances à percevoir à l’initiative du
ministère de l’Industrie, Commerce, Petites et moyennes
par l’Office des douanes et accises. entreprises

1. TAUX DE TAXES RELATIVES AUX PRIMES D’ACHAT ET DE VENTE


DES MITRAILLES
TITRE VIII
1.1. Taxes sur le permis d’achat et de vente des mitrailles et divers (en franc
fiscal)
DES PÉNALITÉS
— Taxes de demande de permis d’achat et de vente des mitrailles

Art. 11. — À l’intérieur comme à l’importation, est applicable à la * Personne physique 408 Ff
taxe de promotion de l’industrie, le régime des pénalités définies par
* Personne morale 817 Ff
l’ordonnance-loi 88-008 du 10 mars 1988.
— Pourcentage additionnel pour frais administratifs 10 %

1.2. Amendes:
TITRE IX – l’amende relative à la non-déclaration de la détention des mitrailles non-
ferreuses au ministère ayant l’industrie dans ses attributions conformément
DES DISPOSITIONS FINALES à l’arrêté interministériel 19/CAB/MENIPME/MCE/96 du 4 juillet 1996 est
le double de la quantité constatée et la confiscation au profit du Trésor des
mitrailles non-ferreuses irrégulièrement détenues;
Art. 12. — La rétribution des services rendus par l’Office des doua-
nes et accises est de 5 % des sommes perçues à l’importation dans le – l’amende relative à l’exercice illégal des activités d’achat et de vente des
cadre du présent arrêté. mitrailles est le triple de la quantité constatée et la confiscation au profit du
Trésor des mitrailles dont question;
Art. 13. — Le présent arrêté entre en vigueur à la date de sa signa- – le non-renouvellement du permis d’achat et de vente des mitrailles est
ture. passible d’une amende de 50 % de la taxe à payer;

152 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Commerce et industrie
20 mars 2002. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL

– La non-transmission des renseignements du fichier industriel est punie F. Taxe sur la détention des instruments de mesure utilisant l’unité
des pénalités prévues à l’arrêté ministériel 007/CAB/MENIPMEA/01/97 du d’énergie électrique
18 février 1995 portant fixation du barème des sanctions économiques. • Compteur électrique 1 Ff
• Multimètre (Megger) 2 Ff
2. TAUX DES TAXES RELATIVES À LA DÉTENTION DES INSTRUMENTS
• Voltmètre 1 Ff
DE MESURE
• Ampèremètre 1 Ff
2.1. Tableau des taux sur la détention des instruments de mesure utilisés dans le com- • Wattmètre 1 Ff
merce et/ou l’industrie • Ohmmètre 1 Ff
• Phasemètre 1 Ff
A. Taxe sur la détention des instruments de mesure utilisant l’unité G. Taxe sur la détention des instruments de mesure utilisant l’unité
de longueur «le mètre» de grandeur «Température, pression et humidité»
• Mètre rigide 1 Ff • Manomètre 2 Ff
• Mètre pliant ou souple 1 Ff • Thermomètre 2 Ff
• Mètre ruban 1 Ff • Humidimètre (hygromètre) 1 Ff
• Chaîne d’arpenteur 2 Ff • Vacuomètre 1 Ff
• Planimètre 4 Ff • Calorimètre 1 Ff
• Pied de profondeur 4 Ff • Pyrimètre 1 Ff
• Jauge 4 Ff • Accumètre 1 Ff
• Taximètre 1 Ff H. Taxe sur la détention des instruments de mesure utilisant l’uni-
• Double mètre pliant ou souple rigide 1 Ff té de «temps fréquence et vitesse»
• Trusquin 2 Ff • Chronomètre
• Comparateur 3 Ff • Compteur de fréquence
• Peigne de fietage 2 Ff • Compte-tour
• Latte pantographe 3 Ff • Tachymètre
• Cyclomètre 4 Ff I. Taxe sur la détention des instruments de mesure utilisant l’uni-
• Développeur 11 Ff té de rayonnement
• Pied à coulisse 2 Ff • Spectrophotomètre 16 Ff
• Micromètre 2 Ff • Fluoromètre 8 Ff
B. Taxe sur la détention des instruments de mesure utilisant l’unité • Réfractomètre 12 Ff
de base «le kilogramme» J. Taxe sur la détention des instruments de mesure utilisant l’unité
• Poids réglementaire (masse marquée) 1 Ff d’angle «le degré»
• Balance de 0 à 1 kg 9 Ff • Théodolite 22 Ff
• Balance de 1 à 50 kg 4 Ff • Compas 5 Ff
• Balance de 50 à 100 kg 5 Ff • Niveau mécanique 5 Ff
• Balance de plus de 100 kg 7 Ff • Niveau à lunettes 17 Ff
• Bascule 7 Ff • Équerre 2 Ff
• Pont à peser 10 Ff K. Autres 2 Ff
C. Taxe sur la détention des instruments de mesure utilisant l’unité
de masse pour les matières précieuses «le carat» 2.2. Amendes
• Balance de 0 à 500 c 17 Ff – Le délai imparti pour le paiement des taxes est d’un mois dès la réception
• Balance de 500 à 1.000 c 26 Ff de la notification du paiement;
• Balance de 1.000 à 1.500 c 34 Ff
• Balance de 1.500 à 2.000 c 43 Ff – tout paiement intervenant au-delà du temps imparti est majoré de dix fois
• Balance de 2.000 à 2.500 c 51 Ff le montant calculé;
• Balance de plus de 2.500 c 82 Ff
D. Taxe sur la détention des instruments de mesure utilisant l’unité – Le non-paiement de ces taxes expose le contrevenant aux sanctions pré-
de volume vues par la loi en la matière.
1. Le mètre cube
3 . TAUX DES TAXES RELATIVES À LA PROTECTION DE LA PROPRIÉTÉ
• Récipients mesures graduées 3 Ff
INDUSTRIELLE
• Bouteilles récipients-mesures 1 Ff
• Séraphins 4 Ff 3.1 Taxes sur la protection de la propriété industrielle (en Franc fiscal)
• Citernes-récipients routiers et sur wagons 7 Ff
• Réservoirs-récipients mesure fixes (tanks) A. EN MATIÈRE DE BREVETS ET CERTIFICATS D’ADDITION
De 0 à 5 m3 7 Ff 1° Taxe sur l’obtention des brevets et des certificats d’addition
De 5 m 3 à 10 m3 7 Ff a) Taxe de dépôt d’une demande de brevet et couvrant la première année 35 Ff
Plus de 10 m 3 9 Ff b) Taxe de dépôt d’une demande de certificat d’addition (complémentaire) 35 Ff
• Bateaux-citernes 10 Ff c) Taxe de revendication de la priorité d’un ou plusieurs dépôts des de-
2. Unité de débit mandes antérieures: par priorité revendiquée 27 Ff.
• Compteur d’eau 1 Ff d) Taxe de publication d’une demande d’un brevet ou d’un certificat
• Compteur pour empotement et dépotement 5 Ff d’addition 62 Ff
• Débit mètre 2 Ff e) Taxe supplémentaire pour revendication d’une demande de dépôt au-
• Compteur hydrocarbure 3 Ff delà de la 10e (à partir de la 11e revendication) 13 Ff
E. Taxe sur la détention des instruments de mesure de condition- f) Taxe de modification ou de rectification d’erreurs matérielles sur les des-
nement en masse et en volume criptions et dessins de brevet ou certification d’addition:
• Doseuses pondérables 3 Ff • Pour la première modification ou erreur 18 Ff
• Doseuses volumétriques 3 Ff • Pour chacune des modifications ou erreurs suivantes 18 Ff
• Doseuses linéaires 3 Ff g) Taxe de transformation ou demande de brevets ou certificat d’addition 35 Ff

Édition 2003 – © Larcier Tome V 153


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Commerce et industrie
20 mars 2002. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL

h) Taxe pour examen préalable 44 Ff • Faute imputable au déposant titulaire ou à toute autre circonstance 27 Ff
i) Taxe de correction sur mémoire descriptif par ligne 18 Ff b) Lorsqu’il s’agit d’une prolongation de la durée de protection, celle-ci
2° Taxes pour le maintien en vigueur des brevets n’ayant pas été effectuée dans les délais réglementaires
a) Taxes d’annuité du brevet • Faute imputable au mandataire 44 Ff
• Taxe de la 2e à la 5e année, par année 59 Ff • Faute imputable au déposant titulaire ou à toute autre circonstance 44 Ff
• Taxe de la 6eà la 10e année, par année 213 Ff 4° Taxe pour l’obtention des renseignements
• Taxe de la 11 e à la 15 e année, par année 80 Ff a) Taxe de délivrance d’une copie officielle de la description et des dessins
• Taxe de la 16 e à la 20 e année, par année 89 Ff ou des documents de priorité d’une demande d’enregistrement de modèle
b) Taxe supplémentaire de retard pour paiement annuités par année de d’utilité, copie des documents comprise:
retard 44 Ff • Jusqu’à 10 pages ou planches 27 Ff
3° Taxes d’inscription sur le registre spécial des brevets • Au-dessus de 10 pages ou planches par copie ou planche supplémentaire 27 Ff
a) Taxe d’inscription sur le registre spécial des brevets 27 Ff b) Taxe de délivrance d’un duplicata d’une copie pièce ou d’une attesta-
b) Taxe de radiation 53 Ff tion concernant un modèle d’utilité 27 Ff
c) Taxes de délivrance d’une copie de toute inscription ou radiation ou 5° Taxe de mise en forme d’un mémoire descriptif
d’un état des inscriptions subsistant sur les brevets donnés en gage où • Par page 27 Ff
d’un certificat constatant qu’il n’en existe aucune 27 Ff 6° Taxe de recours
d) Taxe de modification du nom ou de l’adresse mandataire ou du titulaire 71 Ff • Par dossier 88 Ff
4° Taxes pour l’obtention des renseignements En cas de retrait ou de rejet d’une demande d’enregistrement de modèle
a) Taxe de délivrance d’une copie officielle de la description ou des docu- d’utilité, les pièces déposées sont restituées au déposant, sur sa demande,
ments de priorité d’une demande de certificat d’addition ou d’un certificat à l’exception de la somme versée qui reste à l’État.
d’addition(copie des documents comprise) 27 Ff 7° Taxe de renouvellement (perfectionnement) 71 Ff
Au-dessus de 10 pages ou planches, par page planche supplémentaire 18 Ff 8° Taxe de modification d’un nom du mandataire 27Ff
b) Taxe de l’obtention des renseignements sur l’exploitation d’un brevet 35 Ff C. EN MATIÉRE DE MARQUES DES PRODUITS ET DES SERVICES
c) Taxe de délivrance d’un duplicata d’une pièce d’une attestation concer- 1° Taxe en matière de dépôt et d’enregistrement de marques
nant un brevet d’invention un certificat d’addition et taxe d’authentifica- a) Taxe de dépôt d’une demande d’enregistrement d’une marque de pro-
tion d’un fascicule imprimé d’un brevet ou d’un certificat d’addition 35 Ff duits ou de services jusqu’à trois classes 44 Ff
d) Taxe de délivrance d’un état de versement d’annuités de brevet 18 Ff b) Taxe de renouvellement de dépôt d’une marque de produits ou de ser-
e) Taxe de communication d’originaux des brevets ou des certificats vices jusqu’à trois classes 88 Ff
d’addition 53 Ff c) Taxe supplémentaire pour renouvellement tardif de dépôt par dossier 35 Ff
5° Taxe de mise en forme des mémoires descriptives d) Taxe par classe de produits ou de services pour tout renouvellement à
par page 18 Ff partir de la 4e classe 35 Ff
6° Taxe de restauration de droits e) Taxe par classe de produits ou de services auxquels s’applique la mar-
a) Lorsqu’il s’agit d’une revendication de priorité que par classe, au-dessus de la 3e 18 Ff
• Faute imputable au mandataire 35 Ff f) Taxe de revendication de la priorité d’un dépôt antérieur
• Faute imputable au déposant titulaire ou à tout autre circonstance 35 Ff • par priorité 27 Ff
b) Lorsqu’il s’agit d’une déchéance due au non-paiement d’une annuité g) Taxe de correction d’erreurs matérielles constatées aux mentions portées
dans les délais réglementaires – Faute imputable au mandataire 44 Ff sur les formulaires transmis à la Propriété industrielle par un mandataire ou
• Faute imputable au déposant titulaire ou à tout autre circonstance 44 Ff un déposant:
7° Taxe de recours • Pour la première erreur 27 Ff
En cas de retrait d’une demande de brevet ou de certificat d’addition, les • Pour chacune des erreurs suivantes 27 Ff
pièces déposées sont restituées au déposant, sur sa propre demande, à h) Taxe obligatoire dépôt public de marque en cas d’usage frauduleux de
l’exception de la somme qui reste acquise à la Propriété industrielle 89 Ff protection 133 Ff
8° Taxe de consultation de registre 44 Ff i) Taxe de correction d’erreurs matérielles constatées aux mentions portées
9° Taxe de cession de brevet 213 Ff sur les formulaires transmis à la Propriété Industrielle après la publication:
10° Taxe de fusion ou absorption titulaire de brevet 426 Ff • Pour la première erreur 27 Ff
B. EN MATIÈRE DE MODÈLES D’UTILITÉS (à déconsidérer) • Pour chacune des erreurs suivantes 27 Ff
1° Taxe de dépôt et d’enregistrement d’un modèle j) Taxe de publication d’une marque 18 Ff
a) Taxe de dépôt 71 Ff k) Taxe de publication de renouvellement d’une marque 88 Ff
b) Taxe de publication 71 Ff 2° Taxes de recherche d’antériorité faites sur les marques de produits ou de
services
c) Taxe de revendication de la priorité d’un ou plusieurs dépôts antérieurs 27 Ff
d) Taxe de rectification d’erreurs matérielles sur les descriptions de dessins a) Taxe portant sur les éléments verbaux d’une marque applicable à trois
classes de produits ou services 27 Ff
et modèles d’utilité
• Pour la première erreur 27 Ff b) Taxe portant sur les éléments figuratifs d’une marque applicable à trois
classes de produits ou services 35 Ff
• Pour chacune des erreurs suivantes 27 Ff
c) Taxe de recherche d’une marque applicable à plus de trois classes de
e) Taxe de transformation d’une demande de brevet d’invention ou d’une
produits ou services 27 Ff
demande d’enregistrement de modèle d’utilité 35 Ff
d) Taxe d’urgence de toutes catégories de recherche (réponses dans les six
2° Taxes concernant le registre spécial des modèles
jours ouvrables qui suivent la réception de la demande) 27 Ff
a) Taxe d’inscription au registre spécial des modèles d’utilité 48 Ff
e) Envoi d’un tiré à part ou d’une photocopie de l’enregistrement d’une mar-
b) Taxe de radiation des modèles d’utilité du registre spécial 53 Ff
que signalée dans 1a réponse d’une demande de recherche d’antériorité 27 Ff
c) Taxe de délivrance d’une copie de toute inscription ou radiation ou d’un
3° Taxes concernant le registre spécial des marques
état des inscriptions subsistant sur les modèles d’utilité données en gage, ou
a) Taxe d’inscription et de publication des changements qui affectent la
une certification constatant qu’il n’en existe aucune, par modèle d’utilité 18 Ff
propriété d’une marque:
d) Taxe de consultation du registre 18 Ff
Cession, mutation par succession, concession de licence, mise en gage ou
3° Taxes de restauration d’un modèle d’utilité
mainlevée de gage, radiation 124Ff
a) Lorsqu’il s’agit d’une revendication de priorité, celle-ci n’ayant pas été
• Pour la première erreur 35 Ff
effectuée dans les délais réglementaires:
• Pour chacune des erreurs suivantes 71 Ff
• Faute imputable au mandataire 27 Ff

154 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Commerce et industrie
20 mars 2002. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL

b) Taxe d’inscription et de publication concernant annulation, expiration, • Faute imputable à une circonstance:
suspension ou reprise d’exécution de concession de licence: Par dossier 35 Ff
• Par dossier 23 Ff b) Lorsqu’il s’agit d’une revendication de priorité:
c) Taxe d’inscription et de publication concernant changement de déno- • Faute imputable au mandataire ou représentant:
mination, changement d’adresse, changement de forme sociale ou juridi- Par dossier 35 Ff
que de société, absorption de société: • Faute imputable à une autre circonstance:
• Par marque 35 Ff Par dossier 35 Ff
d) Taxe de délivrance d’une copie de traité d’inscription, de radiation ou c) Lorsqu’il s’agit d’une inscription au registre spécial quelle qu’en soit la
d’un état des inscriptions subsistant sur les marques données en gage ou circonstance 35 Ff
d’un certificat constatant qu’il n’en existe aucun 4° Taxe de recours
• Par marque 27 Ff
Par dossier 88 Ff
e) Taxe de délivrance d’une certification d’identité de marque déposée, fai- En cas de rejet ou de retrait d’une demande de marque collective, les taxes
sant mention des inscriptions portées sur le registre spécial des marques
versées restent acquises par l’État.
en ce qui concerne le titre de la marque et la liste des produits ou services
E. EN MATIÈRE DE DESSINS ET MODÈLES INDUSTRIELS
auxquels s’applique la marque 27 Ff
1° Taxes en matière de dépôt de dessins ou modèles
f) Taxe de communication de renseignements sur une marque:
a) Taxe de dépôt simple
• Taxe d’opposition 142 Ff
• Taxe de dépôt 27 Ff
• Établissement d’un extrait du registre des marques 27 Ff
Frais d’impression du fascicule ou revues spécialisées:
• Autre attestation ou renseignement donné par écrit par marque 27 Ff
• par reproduction déposée en noir et blanc 36 Ff
• Une copie certifiée d’enregistrement d’une marque 27 Ff
• par reproduction déposée en couleurs 50 Ff
g) Taxe de copie des documents figurant dans le dossier
Taxe de publication 27 Ff
• par document 27 Ff
b) Taxe dépôt multiple
h) Taxe de certificat: par cas 27 Ff
• Taxe de publication 62 Ff
i) Taxe de consultation du registre 18 Ff
• Taxe de dépôt du 1er dessin 27 Ff
4° Taxe de restauration des droits
• Taxe de dépôt en série du 2e au 50e par dessin 9 Ff
a) Lorsqu’il s’agit d’un renouvellement:
c) Taxe de renouvellement ou de maintien
— Faute imputable au mandataire ou au déposant par dossier 35 Ff
• Taxe de publication 62 Ff
b) Lorsqu’il s’agit d’une revendication de priorité:
• Taxe de dépôt 35 Ff
— Faute imputable au mandataire ou au déposant par dossier 35 Ff
• Taxe de dépôt en série par dossier de 2 à 50 18 Ff
— Faute imputable à une autre circonstance, par dossier 35 Ff
2° Taxes concernant le registre spécial de dessins ou modèles
5° Taxe de recours
a) Taxes d’inscription et de publication de changements affectant la
• par dossier 88 Ff
propriété d’un modèle ou d’un dessin
En cas de rejet ou de retrait d’une demande de marque de produit ou de
• Taxe de cession par dessin ou modèle 49 Ff
service, les taxes versées restent acquises à l’État.
• Taxe de concession de licence par modèle ou dessin 49 Ff
D. EN MATIÈRE DE MARQUES COLLECTIVES
• Taxe de mutation par succession, par modèle ou dessin 49 Ff
1° Taxe de dépôt ou de renouvellement
• Taxe de gage ou mainlevée, par modèle ou dessin 49Ff
a) Taxe d’une demande d’enregistrement 49 Ff
• Taxe de radiation 49 Ff
b) Taxe par classe de produits ou services au-dessus de la troisième 18 Ff
• Taxe de rectification d’erreurs matérielles, par dessin ou modèle:
c) Taxe de renouvellement 44 Ff
La première erreur 27 Ff
d) Taxe par classe de produits ou services pour tout renouvellement 18 Ff
Pour chacune des erreurs suivantes 18 Ff
e) Taxe de dépôt d’un texte modificatif du règlement lorsque celui-ci est
b) Taxe d’inscription et publication concernant les changements de nom,
effectué après l’enregistrement de la marque 27 Ff
d’adresse, de dénomination de forme sociale ou juridique de titulaire de
f) Taxe de dépôt de règlement déterminant les conditions auxquelles est
dessin ou modèle 35 Ff
subordonné l’emploi de la marque collective 27 Ff
c) Taxe d’inscription et publication concernant expiration, suspension ou
g) Taxe supplémentaire pour renouvellement tardif 27 Ff
reprise d’exécution de contrat de licence 88 Ff
h) Taxe de recherche d’antériorité par marque 27 Ff
d) Taxe de délivrance d’un extrait de registre spécial
i) Taxe de délivrance d’un certificat d’identité 27 Ff
• Par dépôt 18 Ff
j) Taxe de correction d’erreurs matérielles constatées aux mentions portées
e) Taxe pour certificat conforme d’une photocopie, d’une représentation
sur les formulaires transmis à la Propriété industrielle
graphique, d’un exemplaire ou d’une maquette fournie par toute personne
• Pour la première erreur 27 Ff
demandant un tel certificat 18 Ff
• Pour chacune des erreurs suivantes 27 Ff
f) Taxe de prolongation de durée de validité et d’usage d’un dessin ou mo-
k) Taxe de revendication de priorité dèle industriel 27 Ff
• Par priorité 35 Ff h) Taxe de délivrance d’une copie de toute inscription, d’un état d’inscrip-
2° Taxe concernant le registre spécial tion subsistant sur les dessins ou modèles donnés en gage ou d’un certifi-
a) Apport par fusion ou transfert 35 Ff cat constatant qu’il n’en existe aucune reproduction des documents
b) Changement de dénomination du titulaire 35 Ff compris:
c) Changement d’adresse du titulaire 35 Ff • Par dessin ou modèle 49 Ff
d) Taxe de délivrance d’une reproduction du règlement d’une marque 27 Ff i) Taxe de consultation de registre 18 Ff
e) Taxe de délivrance d’une reproduction des inscriptions portées au regis- 3° Taxes pour l’obtention des renseignements
tre des marques ou d’un certificat constatant qu’il n’en existe aucune re- a) Taxe de délivrance d’une copie officielle d’un dessin ou modèle non en-
lative demande 18Ff core publié comportant une épreuve photographique d’un dessin ou mo-
f) Taxe de renonciation totale 49 Ff dèle 9 Ff
g) Taxe de consultation de registre 18 Ff b) Taxe de délivrance d’une copie officielle d’un dessin ou modèle publié
3° Taxe de restauration des droits comportant une épreuve photographique mentionnant la publicité du dé-
a) Lorsqu’il s’agit d’un renouvellement: pôt 27 Ff
• Faute imputable au mandataire ou représentant: c) Taxe de délivrance d’une reproduction d’un dessin ou modèle mise à la
Par dossier 35 Ff disposition du public à la Propriété industrielle 27 Ff
4° Taxes de restauration des droits

Édition 2003 – © Larcier Tome V 155


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Commerce et industrie
20 mars 2002. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL

a) Lorsqu’il s’agit d’un renouvellement: 3° Taxes relatives au registre spécial des appellations d’origine
• Faute imputable au mandataire ou représentant 142 Ff a) Taxe d’inscription de tout changement affectant une appellation d’ori-
Taxe de renonciation: par reproduction gine:
Par dossier 53 Ff • Changement d’adresse 49 Ff
• Faute imputable à une autre circonstance: • Changement de dénomination 49 Ff
Par dossier 53 Ff b) Taxe de délivrance de copie d’état des inscriptions subissant sur les ap-
b) Lorsqu’il s’agit d’une revendication de priorité: pellations d’origine ou d’un certificat constatant qu’il n’en existe aucun.
• Faute imputable au mandataire ou représentant: c) Taxe de consultation des registres 18 Ff
Par dossier 27 Ff 4° Taxe de restauration des droits
• Faute imputable à une autre circonstance par dossier 27 Ff • Par dossier 49 Ff
c) Lorsqu’il s’agit d’une inscription au registre spécial des dessins ou mo- 5° Taxe de recherche d’antériorité
dèles industriels quelle qu’en soit la circonstance • Par appellation d’origine 44 Ff
• Par inscription 49 Ff 6° Taxe de recours
5° Taxe de recours Par dossier 88 Ff
Par dossier 85 Ff En cas de rejet ou de retrait, les taxes versées restent acquises par l’État.
6° Taxe enregistrement et gardiennage d’enveloppe spéciale H. TAXES ET RECETTES DIVERSES
En cas de rejet ou de retrait d’un dessin ou modèle industriel, les taxes ver- 1° Les taxes d’inscription au registre spécial de contrats de licences 133 Ff
sées restent acquises par l’État. 2° Les taxes de publication des contrats de licence 133 Ff
F. EN MATIÈRE DES NOMS COMMERCIAUX ET ENSEIGNES 3° Les taxes de traitement d’un dossier de transfert des royalties soumis à la
1° Taxe de dépôt et de publication Propriété industrielle par une personne morale
a) Taxe de dépôt et de publication d’un nom commercial: Par dossier à traiter:
• Personne physique 107 Ff a) Taxe de 5 % de la valeur transférable 22 Ff
• Personne morale 214 Ff • Par dossier:
b) Taxe de renouvellement d’un nom commercial: b) Taxe de traitement de royalties d’un dossier tardif’, ou non déclaré 31 Ff
• Personne physique 214 Ff En cas de rejet ou de retrait du dossier de transfert des royalties, les taxes
• Personne morale 428 Ff versées restent acquises à l’État.
c) Taxe supplémentaire pour renouvellement tardif: 4° Les taxes de vente de textes officiels tels que la loi et les décrets sur la pro-
• Personne physique 27 Ff priété industrielle
• Personne morale 27 Ff • Par page délivrée 27 Ff
d) Extrait de registre des noms commerciaux: 5° Les taxes d’agrément en qualité de mandataire et de conseil en propriété
industrielle: 18 Ff
• Toute personne 18 Ff
6° Taxe de publication de l’agrément en qualité de mandataire et de conseil
e) Taxe de reproduction de toute pièce constituant le dossier d’enregistre-
en propriété industrielle 18 Ff
ment d’un nom commercial 27 Ff
7° L’obtention des formulaires de demande d’une protection en propriété in-
f) Taxe de délivrance d’un certificat d’identité 18 Ff
dustrielle: 18 Ff
g) Taxe de correction d’erreurs matérielles aux mentions portées sur
8° Taxe de certification conforme et duplication des titres 27 Ff
la requête:
I. SURTAXE
• Première erreur 35 Ff
Une surtaxe de 10 $ est payée sur tous droits, taxes et redevances perçus
• Pour chacune des erreurs suivantes 18 Ff
pour le compte du Fonds de promotion des inventions et des découvertes
2° Taxe d’inscription au registre spécial
(FPID)
a) Personne physique 49 Ff
b) Personne morale 93 Ff 3.2. AMENDES
3° Taxes de restauration des droits
a) Faute imputable au mandataire ou son représentant: 1° Le fait de se prévaloir indûment d’une demande de brevet ou certificat
• Personne physique 49 Ff d’encouragement, d’un brevet, d’une licence d’exploitation, d’une marque,
• Personne morale 49 Ff constitue un délit passible d’une amende dont le montant est le double de
b) Faute imputable à une autre circonstance: la taxe de dépôt et publication d’une marque ou d’un brevet (article...).
• Personne physique 49 Ff
2° Constitue également un délit, le fait d’enfreindre sciemment une des in-
• Personne morale 49 Ff
terdictions portées aux articles 40 et 42 de la loi. Ce délit est passible
4° Taxes de recours et par dossier
d’amende de 60 % du chiffre d’affaires de l’exploitation de l’œuvre contre-
• Personne physique 49 Ff
faite (article ...).
• Personne morale 49 Ff
5° Taxe de consultation de registre 18 Ff 3° La saisie réelle des objets contrefaits donne lieu au paiement préalable d’un
En cas de rejet ou de retrait d’un nom commercial, les taxes versées restent cautionnement dont le montant est le double de la taxe de dépôt (article ...).
acquises par l’État.
G. EN MATIÈRE D’APPELLATION D’ORIGINE (À DÉCONSIDÉRER)
4° Article 53 des mesures d’exécution.
1° Taxe d’une demande d’enregistrement L’amende à payer en cas de délit de contrefaçon selon l’article 93 de la loi
a) Taxe d’une demande d’enregistrement 88 Ff est de 25 % du chiffre d’affaires brut annuel résultant de l’exploitation de
b) Taxe de publication 88 Ff l’invention, marque, brevet, etc.
c) Taxe de correction d’erreurs matérielles constatées aux mentions por-
tées sur les formulaires transmis à la Propriété industrielle: 5° Article 138 de la loi: en tout état de cause, le titulaire d’une marque a
• Pour la première erreur 27 Ff l’obligation d’utiliser sa marque dans un délai de trois ans, à compter de la
• Pour chacune des erreurs suivantes 18 Ff date de dépôt.
2° Taxe pour l’obtention de renseignements
Les marques non exploitées durant trois ans sont d’office tombées dans le
a) Taxe de délivrance d’une copie officielle ou de certificat d’identité d’une
domaine public.
appellation d’origine 27 Ff
b) Taxe de délivrance d’une copie ou extrait de toutes pièces constituant Le rétablissement de leurs droits requiert le paiement du double de la taxe
le dossier de la demande 27Ff de dépôt (article 93 des mesures d’exécution).

156 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Commerce et industrie
20 mars 2002. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL

4. TAUX DE TAXES, DROITS ET REDEVANCES RELATIFS À COMMERCE 19-19 V. Vente du bulletin «Mercuriale des prix» à
l’exportation
Mercuriales générales 65 Ff par an et par
Art. & Litt. Actes générateurs Taux abonné
16-93 I. Autorisation présidentielle d’exercer le commerce Mercuriales spéciales 65 Ff par trimestre
Personne morale 5.000 Ff (payable par abonné
une seule fois) 19-20 VII. Vente de la Revue de Commerce
Personne physique 2.500 Ff (payable * Revues (bimestrielles)
une seule fois)
À l’intérieur 50 Ff
16-94 II. Autorisation sur l’obtention d’un numéro import- À l’extérieur 50 $ US
export
19-21 VIII. Taxe sur le changement des statuts des 30 Ff
Personne morale 250 Ff personnes morales
Personne physique 125 Ff 24-24 IX. Amendes transactionnelles sur les infractions
19-15 III. Taxes sur licences validées contre la législation commerciale
Par licence d’importation valide 50 Ff * Autorisation présidentielle
19-17 IV. Taxes sur l’autorisation d’exportation des Personne morale 500 Ff
mitrailles Personne physique 250 Ff
* Mitrailles non ferreuses * Numéro import-export
Personne morale 1.000 Ff
Personne morale 125 Ff
Personne physique 500 Ff
* Mitrailles ferreuses
Personne morale 750 Ff
Personne physique 375 Ff

Édition 2003 – © Larcier Tome V 157


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Culture et arts
3 avril 1987. – ORDONNANCE-LOI

Culture et arts

O.-L. 87-013 du 3 avril 1987 — Fonds de promotion culturelle. — Création. . . . . . . . . . . . . . . 158


A.M. 004 du 22 juillet 1998 — Fonds de promotion culturelle. — Mesures d'exécution . . . . 158
A.M. 22/CAB/MIN/MCA/018/BS/2001 du 14 juillet 2001 — Fonds de promotion culturelle.
— Perception . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159
A.M. 22/CAB/MIN/MCA/019/MM/2001 du 22 août 2001 — Culture et arts . — Taxes, droits
et redevances. — Harmonisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160

3 avril 1987. – ORDONNANCE-LOI 87-013 portant créa- • 5 % du cachet d’un décorateur d’immeubles publics ou privés, des
tion du Fonds de promotion culturelle. (J.O.Z., n o8, stands d’exposition ou de foires et autres lieux analogues;
15 avril 1987, p. 8) • 5 % sur les factures des prestations publicitaires, que celles-ci
er soient réalisées par panneaux, affiches, signes graphiques, radio, té-
Art. 1 . — Il est créé un «Fonds de promotion culturelle», ayant
pour objectifs de: lévision ou presse écrite;

• pourvoir aux ressources du «Fonds Mobutu Sese Seko», en vue de • 5 % sur les recettes brutes des maisons de couture, des bijouteries,
la pleine réalisation des buts lui assignés; des maisons de décorations, des filmothèques, des maisons de beau-
té et de coiffure et des briqueteries.
• favoriser l’éclosion de l’édition littéraire, de l’industrie cinémato-
graphique, des arts plastiques et scéniques, de l’industrie musicale, Art. 3. — Les ressources du Fonds de promotion culturelle sont lo-
etc., par le financement des projets spécifiques; gées dans un compte bancaire ouvert auprès de la Banque du Zaïre
et gérées suivant les modalités fixées par le président-fondateur du
• octroyer aux artistes, écrivains et hommes de culture méritants des
Mouvement populaire de la révolution, président de la République.
subventions de création pour leur permettre d’achever des travaux
ponctuels; Art. 4. — Les modalités de perception de la redevance et d’inter-
• contribuer à l’autofinancement des activités culturelles pour la vention en faveur des projets culturels sont fixées par arrêté du com-
rentabilisation des secteurs qui s’y prêtent et orienter ces efforts vers missaire d’État ayant la culture et les arts dans ses attributions.
le développement national; Art. 5. — Sont abrogées, toutes les dispositions antérieures contrai-
• permettre une meilleure collecte et la restauration d’œuvres d’art res à la présente ordonnance-loi, qui entre en vigueur à la date de sa
traditionnel; promulgation.
• assurer une diffusion adéquate et une représentation efficiente de
la production littéraire et artistique nationale.
Art. 2. — Les ressources du «Fonds de promotion culturelle» pro-
viennent d’une redevance ad valorem dont les taux sont établis com- 22 juillet 1998. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 004 modifiant et
me suit: complétant les dispositions de l’arrêté ministériel 003/
CAB/MIN/IPCA/97 du 1er novembre 1997 portant mesu-
• 5 % sur les recettes brutes des librairies et papeteries installées au
res d’exécution de l’ordonnance-loi 87-013 du 3 avril
Zaïre;
1987 créant le Fonds de promotion culturelle. (J.O.RDC.,
• 5 % sur les recettes brutes des salles de cinéma; no spécial, février 1999, p. 56)
• 5 % sur le produit de vente ou de location des cassettes vidéo; – L’éditeur ne dispose pas de l'intégralité du texte de l'arrêté ministériel 003/CAB/
MIN/IPCA/97 du 1er novembre 1997.
• 5 % sur le produit de vente de chaque disque étranger au Zaïre;
Art. 1er. — Les dispositions des articles de l’arrêté ministériel 003/
• 2 % sur le produit de vente de chaque disque zaïrois au Zaïre; CAB/MIPCA/97 du 1er novembre 1997 portant mesures d’exécution
• 5 % sur les recettes brutes des spectacles (show, concerts, ballets, de l’ordonnance-loi 87-013 du 3 mai 1987 créant le FPC sont modi-
théâtres, cirques, etc.) présentés au Zaïre; fiées et complétées comme suit:
• 5 % de la valeur de chaque œuvre d’art lors de son exportation; Art. 2. — Les ressources du fonds de promotion culturelle provien-
nent:
• 5 % sur les revenus des artistes, musiciens et écrivains distribués
par la SONECA; • des recettes brutes de librairies et papeteries installées au Congo;
• % sur les recettes provenant des expositions d’œuvres d’art, des • des recettes brutes des salles de cinéma;
concours de beauté et autres manifestations analogues;
• du produit de la vente ou location des cassettes vidéo;
• 5 % des recettes brutes des architectes et sculpteurs installés au
Zaïre; • du produit de vente de chaque disque congolais;

158 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Culture et arts
14 juillet 2001. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL

• des recettes brutes des spectacles (shows, concerts, ballets, théâ- Dans cette hypothèse, l’agent de recouvrement délivre au contribua-
tres, cirques, etc.) présentés au Congo; ble une quittance comme preuve de paiement.
• de la valeur de chaque œuvre d’art lors de son exportation; Art. 4. — Sans préjudice des dispositions de l’article 3, le versement
• des recettes provenant des expositions d’œuvres d’art, des con- de la redevance (par chèque ou en espèces) doit s’effectuer auprès
cours de beauté et autres manifestations analogues; d’une institution financière moyennant un bordereau de versement.

• des recettes brutes des architectes et sculpteurs installés au Congo; Art. 5. — Tout contribuable, qui se serait acquitté de sa dette en-
vers le F.P.C. doit se faire délivrer une quittance de confirmation de
• du cachet d’un décorateur d’immeubles publics ou privés, des paiement par le service ayant établi le relevé des comptes. Cette quit-
stands d’exposition ou de foires et autres lieux analogues; tance est établie sur présentation du bordereau de la banque ou de
• des factures des prestations publicitaires réalisées soit par pan- la caisse d’épargne qui a reçu le versement.
neaux, affiches, signes graphiques, radio, télévision ou presse écrite;
• des recettes brutes des maisons de couture; des bijouteries, des
maisons de décoration, des filmothèques (c’est-à-dire la collection II. MATIÈRES PUBLICITAIRES
des micro-films) et des briqueteries.
Art. 3. — Les taux applicables pour la redevance sont ceux prévus Art. 6. — Les modalités de perception de la redevance du fonds de
par l’ordonnance-loi 87-013 du 3 avril 1987, soit 5 % pour tous les promotion culturelle en matière publicitaire sont définies comme suit:
secteurs susmentionnés et 2 % sur le produit de vente ou de location
• Est publicitaire au regard de la loi en la matière, toute action susci-
de chaque disque congolais au Congo.
tant ou stimulant la capacité de la vente ou de la consommation des
Art. 4. — Les ressources du fonds de promotion culturelle sont lo- produits ou des services;
gées dans un compte bancaire ouvert auprès [de l’Union] des ban-
ques congolaises de Kinshasa. • La redevance en matière publicitaire est perçue directement selon
les modalités ad hoc auprès de la personne physique ou morale qui
– Texte rectifié par l'éditeur.
commande et/ou bénéficie de la publicité.
Art. 5. — Les modalités de perception de la redevance et interven-
tion en faveur des projets culturels sont fixées par arrêté du ministre Art. 7. — Le publiciste et le responsable d’agence conseil en publi-
ayant la culture et arts dans ses attributions. cité sont tenus d’indiquer clairement sur leurs factures le montant
de 5 % à percevoir pour le compte du fonds de promotion culturelle.
Art. 6. — Sont abrogées toutes les dispositions antérieures et con-
traires au présent arrêté, qui entre en vigueur à la date de sa signa- Art. 8. — Dans l’hypothèse de paiement de la redevance à la ban-
ture. que ou auprès d’une autre institution financière sur base du relevé
des comptes, le contribuable devra présenter au bureau du F.P.C. de
Art. 7. — Le secrétaire général de la Culture et Arts est chargé de son ressort et dans les 5 jours du paiement, le récépissé du verse-
l’exécution du présent arrêté. ment au compte afin de faire établir la quittance comme preuve de
paiement à son profit.

Art. 9. — La redevance de 5 % sur les factures de prestations publi-


citaires est à percevoir directement auprès du contribuable, person-
14 juillet 2001. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 22/CAB/MIN/ ne physique ou morale qui commande la publicité suivant les mo-
MCA/018/BS/2001 portant modalités de perception de dalités de perception fixées par les dispositions de cet arrêté. Toute-
la redevance du Fonds de promotion culturelle en toute fois, le taux chiffré demeure mensuel.
matière. (Ministère de la Culture et des Arts)
Art. 10. — Nonobstant d’autres dispositions du présent arrêté, le
– Cet arrêté ministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.
taux à percevoir en matière des signes graphiques, affiches, pan-
neaux, peintures murales et publicité sur véhicule roulant est fixé de
la manière ci-après:
I. GÉNÉRALITÉS

Art. 1er. — Il est fait obligation tant aux contribuables qu’aux Taux mensuel/unité
agents de recouvrement de recourir chaque fois que cela est possible
aux comptes bancaires et aux caisses d’épargne pour les paiements
des redevances dues au F.P.C. à travers le pays. 1) Signe graphique: 15 $/unité;
2) Affiches/panneaux:
Art. 2. — Tout paiement des redevances doit être précédé par un a) Petite affiche/panneau (moins de 50 cm2): 4 $/Unité;
relevé des comptes des redevances à payer établi en bonne et due b) Moyenne affiche/panneau (50 cm2 à 1 m2): 7 $/Unité;
forme par un agent de recouvrement. c) Grande affiche/panneau (plus d’un m2): 10 $/Unité.
3) Peinture murale:
Art. 3. — Au cas où le paiement auprès d’une institution bancaire a) Moins d’un m2: 4 $;
n’est pas possible, le paiement en espèces peut être accepté sous ré- b) de 1 m2 et plus: 10 $.
serve du respect de la procédure fixée à l’article précédent. 4) Publicité sur véhicule publicitaire roulant: 4 $.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 159


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Culture et arts
22 août 2001. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL

Art. 11. — Toute prestation publicitaire sur les titres de voyage aé- a) du secrétariat général:
rien est soumise au paiement de 0,9 $ par billet émis et de 0,5 $ US
le personnel commis au recouvrement des taxes, droits et redevances
pour les voyages routier, lacustre, fluvial et ferroviaire.
dues au Trésor public doit s’en tenir aux dispositions du décret-loi 101
Sans préjudice des dispositions de l’article 2 du présent arrêté, le du 3 juillet 2000 spécialement son article 33 litera 19-26 j relatives à
montant à retenir dont question à l’alinéa précédent doit figurer sur l’obtention des documents administratifs d’affichage public qui relè-
la facture ou sur l’une des pages du billet destinées à cet effet. vent de la compétence des services centraux de l’administration publi-
que du ministère de la Culture et des Arts.
Sans restriction aucune, tout paiement doit s’effectuer en francs congo-
lais au taux du jour conformément à l’article 19 du présent arrêté. b) du fonds de promotion culturelle:

Art. 12. — Sont abrogées, toutes les dispositions antérieures contrai- les agents de recouvrement du fonds de promotion culturelle doi-
res au présent arrêté qui entre en vigueur à la date de sa signature. vent respecter scrupuleusement l’esprit et la lettre de l’ordonnan-
ce-loi 87-013 du 4 avril 1987 portant création du fonds de promo-
tion culturelle en ce qu’elle fixe le taux de 5 % des redevances sur les
prestations publicitaires que celles-ci soient réalisées par panneau,
affiches, signes graphiques, radio, télévision ou presse écrite
22 août 2001. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 2 2 / C A B / M I N / (c’est-à-dire, s’en tenir aux factures établies par le contribuable pour
MCA/019/MM/2001 portant harmonisation des textes percevoir les 5 % des prestations publicitaires).
légaux et réglementaires régissant la perception des Dans l’hypothèse où un agent publicitaire ou une agence conseil en
taxes, droits et redevances dus au Trésor public, au fonds publicité n’est pas connu et en l’absence de toute facture afférente
de promotion culturelle et aux entités administratives aux prestations publicitaires, les services compétents du fonds de
décentralisées du domaine de la culture et des arts. (Mi- promotion culturelle appliqueront le mécanisme de taxation d’offi-
nistère de la Culture et des Arts) ce de 5 % à l’endroit de l’annonceur pour toute prestation ayant ser-
vi à la réalisation de la publicité.
– Cet arrêté ministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.
2) Pour la taxe de 10 %
La redevance de 10 % doit être perçue suivant un mécanisme appro-
I. GÉNÉRALITÉS prié en raison de 5 % pour le Trésor public pour tout acte adminis-
tratif délivré et autres 5 % au fonds de promotion culturelle pour la
Art. 1er. — Le cadre de la revalorisation des droits, taxes et rede- promotion des artistes ou des producteurs.
vances dus au Trésor public, aux services spécialisés du ministère de
la Culture et des Arts et le mécanisme juridique de leur recouvre-
ment demeurent tels que prévus par les actes qui les régissent.
II. LA DIVISION URBAINE
Art. 2. — Sans préjudice des dispositions de l’arrêté 22/CAB/MIN/
MCA/018/BS/2001 du 14/07/2001 portant modalités de perception Les matières fixées par le décret-loi 089 du 10 juillet 1998 portant
de la redevance du fonds de promotion culturelle, le mécanisme dont fixation de la nouvelle nomenclature des taxes autorisées aux enti-
question à l’article précédent consiste à orienter les opérateurs cultu- tés administratives décentralisées, des recettes fiscales cédées aux
rels assujettis vers des banques, caisses d’épargne du Congo, coopé- mêmes entités sont de la compétence de la division urbaine.
ratives d’épargne et des crédits agréées pour tout paiement de leurs Il s’agit des actes générateurs ci-après:
obligations vis-à-vis de l’État.
• attestation d’organisation de spectacle et autres manifestations;
Art. 3. — Indépendamment des dispositions des articles 1er et sui-
vants de l’arrêté 22/CAB/MIN/MCA/018/BS/2001 du 14/07/001 • frais de carte d’abonnement à une bibliothèque officielle ou publi-
susmentionné, toute perception manuelle est prohibée sauf cas de que;
force majeure; le timbre fiscal ainsi que la quittance délivrée en bon- • taxe sur les casinos.
ne et due forme demeurent les preuves de paiement.
1) Pour les divisions provinciales
Nonobstant les dispositions de l’arrêté dont références à l’article 2
du présent arrêté, les ressources des services spécialisés doivent être Nonobstant les dispositions du décret-loi 089 du 10 juillet 1998 pré-
logées, selon le cas, dans un compte prévu à cet effet. cité telles que reprises au point II du présent arrêté, les divisions pro-
vinciales constatent et liquident en outre les sommes dues au Trésor
– Voy. le Décr. 007/2002 du 2 février 2002 relatif au mode de paiement des dettes en-
vers l'État. et veillent sur des opérations d’ordonnancement et de recouvrement
exécutées par les agents de la D.G.R.A.D. mis à leur disposition.
Art. 4. — Les directives et instructions du présent arrêté relatives au
respect des textes de base régissant chaque service sur des matières 2) Pour les opérateurs culturels, artistiques et artisanaux
précises sont de stricte application. Il s’agit des matières suivantes: • Le paiement des taxes, droits et redevances du domaine de la cul-
1) Pour la publicité ture et des arts dus au Trésor public n’exclut pas celui dû au fonds de
promotion culturelle et vice versa.
La matière publicitaire intéresse deux services distincts l’un de
• Les opérateurs culturels sont tenus, conformément à la réglemen-
l’autre, tous du ministère de la Culture et des Arts.
tation générale et/ou particulière en matière de la culture et des
Il s’agit: du secrétariat général et du fonds de promotion culturelle. arts, de s’acquitter de leurs obligations.

160 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Culture et arts
22 août 2001. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL

• S’agissant de la redevance sur les prestations publicitaires, les opé- • 100 % des pénalités par mois en cas de fraude;
rateurs culturels, artistiques et artisanaux sont tenus de libeller clai-
• en cas de refus de paiement, le fonds de promotion culturelle est
rement sur la facture, les 50 % des recettes brutes à percevoir pour
en droit de prendre, en collaboration avec le secrétariat général de
le compte du fonds de promotion culturelle.
la Culture et des Arts, une série des mesures de contrainte notam-
Art. 5. — Le passage d’un agent de recouvrement dans une maison ment: suspension d’activité, interdiction définitive, scellage de l’uni-
assujettie doit faire objet d’un procès-verbal de constat relatif au mon- té concernée ou confiscation des appareils ayant servi à la transgres-
tant arrêté conformément aux bases d’imposition mises en examen. sion des loi et règlement;
• 20 % de pénalités sur les sommes dues en cas d’absence d’une
Le non-paiement des droits, taxes et redevances dus au Trésor public
comptabilité régulièrement bien tenue.
et au fonds de promotion culturelle dans les 10 jours qui suivent le dé-
pôt de bulletin de paiement entraîne les pénalités prévues par la loi. Art. 7. — Les instructions et recommandations contenues dans le
présent arrêté ministériel ne doivent souffrir aucune exception.
Art. 6. — Sans préjudice des dispositions de l’article précédent, le
non-respect des dispositions du présent arrêté entraîne des pénali- Art. 8. — Sont abrogées toutes les dispositions antérieures, contrai-
tés ci-après: res au présent arrêté.

• 10 % en cas d’omission ou de refus de mentionner les 5 % dus sur Art. 9. — Le secrétaire général à la Culture et aux Arts et le direc-
les factures de prestations y compris pour la publicité; teur général du fonds de promotion culturelle sont chargés, chacun
en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sort ses ef-
• 30 % de pénalité par mois en cas de non-paiement, à échéance; fets à la date de sa signature.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 161


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Entités administratives décentralisées
10 juillet 1998. – DÉCRET-LOI

Entités administratives décentralisées

D.-L. 089 du 10 juillet 1998 — Entités administratives décentralisées. — Nomenclature des


taxes autorisées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162
Arr. intermin. 002/CAB/MIN/AFF.INTER.&FIN/99 du 20 mai 1999 — Entités
administratives décentralisées. — Perception et répartition des taxes. . . . . . . . . . . . . . . . . 164
Arr. intermin. 001/CAB/MIN/AFF.INTER.&FIN/99 du 20 mai 1999 — Entités
administratives décentralisées. — Taux des taxes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165

10 juillet 1998. – DÉCRET-LOI 089 portant fixation de la Art. 6. — Le ministre d’État aux Affaires intérieures ainsi que le mi-
nouvelle nomenclature des taxes autorisées aux entités nistre des Finances et Budget sont chargés de l’exécution du présent
administratives décentralisées, des recettes administra- décret-loi qui entre en vigueur à la date de sa signature.
tives d’intérêt commun et des recettes fiscales cédées par
l’État aux entités. (Présidence de la République).
Annexe
– Ce décret-loi n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
me «contribution» dans la législation congolaise.
I.
Art. 1er. — La nomenclature des taxes autorisées aux entités admi-
nistratives décentralisées est fixée conformément au tableau en an- RECETTES FISCALES ET TAXES ADMINISTRATIVES
nexe au présent décret-loi. Elle comprend les recettes et taxes fisca- D’INTÉRÊT COMMUN
les d’intérêt commun et les taxes spécifiques à chaque entité admi-
nistrative décentralisée. • [Impôt] sur la superficie des propriétés foncières bâties;
• [impôt] sur la superficie des concessions foncières;
Art. 2. — Les entités administratives décentralisées ne peuvent
créer des taxes autres que celles reprises dans la présente nomencla- • [impôt] réel sur les véhicules;
ture qui est limitative. • [impôt] sur les revenus locatifs des immeubles appartenant aux personnes
physiques non commerçantes;
Art. 3. — Les recettes fiscales rétrocédées par l’État aux entités ad-
ministratives décentralisées comprennent: • taxe spéciale de circulation routière;

• [l'impôt] sur la superficie des propriétés foncières bâties; • taxe sur consommation de la bière et du tabac produits localement;
• 1 % du produit de transaction d’or et de diamant d’exploitation artisanale
• [l'impôt] sur les concessions foncières;
perçu sur les transactions entre les creuseurs et les comptoirs.
• [l'impôt] réel sur les véhicules;

• [l'impôt] sur les revenus locatifs pour les immeubles appartenant


aux personnes physiques non commerçantes; II.
TAXES SPÉCIFIQUES
• la taxe spéciale de circulation routière.

Art. 4. — Un arrêté conjoint des ministres ayant les affaires inté-


rieures et les finances dans leurs attributions déterminera notam- A.
ment: COMPÉTENCE PROVINCE
• les taux des droits et taxes applicables par les entités administrati-
ves décentralisées; 1.
• les mécanismes de perception et de rétrocession des recettes admi- Taxes rémunératoires
nistratives et fiscales d’intérêt commun;
• Frais de fonctionnement des jardins d’enfants créés à l’initiative de la pro-
• les modalités de répartition des recettes administratives et fiscales vince;
d’intérêt commun entre les catégories d’entités administratives dé-
• taxe sur poste de quarantaine (concernant le bétail);
centralisées d’une part et entre les entités administratives d’une
même catégorie d’autre part. • produit de vente des publications de l’assemblée provinciale;

Art. 5. — Sont abrogées toutes dispositions contraires au présent • taxe sur exposition foraine (kermesse, foire, etc.);
décret-loi, notamment l’ordonnance 84-102 du 9 avril 1984, telle • frais de certificat et non-contagiosité de transport des cadavres humains à
que modifiée et complétée à ce jour. l’intérieur et à l’extérieur;

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IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Entités administratives décentralisées
10 juillet 1998. – DÉCRET-LOI

• frais de certificat de bonne santé pour le personnel des établissements clas- C.


sés;
COMPÉTENCE COMMUNE
• taxe péage pont de Matadi;

• frais de carte d’abonnement à une bibliothèque officielle ou publique; 1.


• frais de procès-verbal de destruction des denrées alimentaires avariées. Taxes rémunératoires

• Taxe sur attestation de succession;


2. • taxe sur actes d’état civil;
Taxes fiscales • taxe sur entretien des bêtes prises en divagation;

• Taxe sur permis d’exportation des produits vivriers de première nécessité; • taxe sur certificat d’aptitude physique;
• taxe sur enregistrement de parcelle;
• taxe sur permis d’exploitation de Rauwolfia;
• taxe journalière d’étalage aux marchés officiels communaux;
• taxe sur autorisation de bâtir des immeubles autres qu’en étages;
• taxe sur licence de vente des boissons alcooliques de fabrication artisanale;
• pourcentage sur vente d’immeubles non enregistrés au service de titres
immobiliers. • taxe sur autorisation d’abattage d’arbres;
• patente.

B.
2.
COMPÉTENCE VILLE
Taxes fiscales

1. • [Impôt] personnel minimum (C.P.M.);

Taxes rémunératoires • taxe sur vente plaque vélo et chariot;


• taxe unique d’établissement de l’activité commerciale ou industrielle.
• Taxe sur location échoppe au marché central;

• taxe sur autorisation d’abattage gros et petit bétails;

• taxe sur utilisation d’installations sanitaires publiques; D.

• taxe sur actes notariés;


COMPÉTENCE TERRITOIRE
• revenus de location et d’utilisation des complexes sportifs appartenant à la
ville; 1.
• revenus de location d’immeubles appartenant à la ville; Taxes rémunératoires
• taxe sur étalage diamant et autres minerais d’exploitation artisanale sur • Taxe d’inspection vétérinaire;
les mini-marchés publics;
• taxe sur actes d’état civil;
• taxe sur demande d’avis pour raccordement d’électricité et d’eau;
• taxe sur étalage diamant et autres minerais d’exploitation artisanale dans
• taxe de stationnement au parking public appartenant à la ville et aménagé les mini-marchés publics;
à cet effet.
• taxe sur certificat d’aptitude physique;
• taxe sur attestation de succession.
2.
Taxes fiscales 2.
• Taxe sur attestation d’autorisation pour organisation spectacle et autres Taxes fiscales
manifestations;
• Taxe sur carte de planteur et d’éleveur;
• pourcentage sur vente d’immeubles non enregistrés au service des titres
immobiliers; • taxe sur autorisation d’abattage et d’incinération du bétail;

• taxe pollution sur des entreprises industrielles dont le degré de pollution • taxe sur achat de produits agricoles non vivriers;
dépasse les normes requises; • patente;
• amendes transactionnelles sur l’hygiène; • taxe sur licence de vente des boissons alcooliques de fabrication artisanale;
• taxe sur casinos. • taxe sur permis de légitime détention d’animaux protégés;

Édition 2003 – © Larcier Tome V 163


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Entités administratives décentralisées
20 mai 1999. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL

• taxe d’assainissement due par les usines et industries à l’origine de la pol- glement général sur la comptabilité publique et suivant les taux dé-
lution. terminés par arrêté ministériel des ministres ayant les affaires inté-
rieures et les finances dans leurs attributions.

Art. 2. — La perception d’une taxe spécifique doit faire l’objet d’une


E.
note de perception établie par l’ordonnateur des recettes qui est, selon
COMPÉTENCE SECTEURS ET CHEFFERIES le cas, le gouverneur de province, le maire, le bourgmestre et l’admi-
nistrateur de territoire ou son délégué, suivant le modèle arrêté par le
ministre ayant les finances dans ses attributions.
1.
Taxes rémunératoires Art. 3. — Les recettes administratives d’intérêt commun sont per-
çues une seule fois au profit de l’ensemble des entités administrati-
ves décentralisées d’une province, à l’échelon où se situe le siège
• Taxe sur étalage aux marchés publics;
principal de production ou de distribution de la matière taxable par
• taxe sur actes d’état civil; les percepteurs désignés par l’autorité provinciale.

• taxe sur étalage du diamant et autres minerais d’exploitation artisanale Art. 4. — Le recouvrement des [impôts] cédés par l’État aux entités
dans les mini-marchés publics;
administratives décentralisées est effectué par les services des [impôts]
• frais de justice et de procédure devant les tribunaux coutumiers de sec- territorialement compétents jusqu’à ce que les entités administratives
teurs ou chefferies. décentralisées disposent de l’expertise nécessaire.

Sans préjudice des dispositions du présent arrêté, les modalités de


2. collaboration entre les entités administratives décentralisées et les
services des [impôts] territorialement compétents sont définies dans
Taxes fiscales une convention signée par les deux parties.

• [Impôt] personnel minimum (I.P.M.); Art. 5. — Les recettes des [impôts] cédés par l’État aux entités admi-
nistratives décentralisées ainsi que les recettes administratives d’in-
• taxe sur licence de vente des boissons alcooliques de fabrication artisanale;
térêt commun sont recouvrées à l’aide des timbres fiscaux fournis
• taxe sur autorisation d’abattage palmier; par la province. Elles sont logées dans un compte transitoire de la
province ouvert à la succursale de la Banque centrale du Congo ou
• amendes et confiscations prononcées par les tribunaux coutumiers des son correspondant.
secteurs ou chefferies;

• taxe de vente plaque vélo et chariot; Le compte transitoire dont il est question à l’alinéa précédent est ni-
velé automatiquement dans les 24 heures au profit des comptes de
• taxe sur pirogue; fonctionnement des entités administratives décentralisées et de la
direction provinciale des [impôts] suivant la clé de répartition déter-
• taxe sur carte de planteur et d’éleveur;
minée aux articles 6 et 7 ci-dessous.
• taxe sur carte de pêche artisanale;
Art. 6. — Les recettes administratives d’intérêt commun sont ré-
• taxe sur production artisanale des huiles de palme. parties en totalité entre les catégories d’entités administratives dé-
centralisées d’une province à raison de 40 % pour la province, 20 %
pour les villes et 40 % pour les territoires.

En ce qui concerne la ville de Kinshasa, la répartition s’effectue à rai-


20 mai 1999. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 002/CAB/ son de 40 % pour la ville et 60 % pour les communes.
MIN/AFF.INTER.&FIN/99 portant modalités de percep-
tion et de répartition des taxes, recettes d’intérêt com- La part des recettes administratives d’intérêt commun revenant aux
mun et des [impôts] cédés aux entités administratives dé- entités administratives décentralisées de même catégorie est répartie
centralisées. (Ministère d'État chargé des Affaires inté- entre celles-ci en fonction de l’importance de la population résidant
rieures et ministère des Finances et Budget) dans chaque entité.
– Cet arrêté interministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.
Art. 7. — La répartition des recettes des [impôts] cédés par l’État
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
aux entités administratives décentralisées se fait suivant les propor-
me «contribution» dans la législation congolaise.
tions déterminées à l’article 6 ci-dessus après rémunération des ser-
Art. 1er. — Les entités administratives décentralisées assurent la vices rendus par la direction provinciale des [impôts] à raison de 3 %
perception des taxes spécifiques relevant de leurs compétences aux des recettes réalisées.
termes de l’annexe du décret-loi 089 du 10 juillet 1998 portant fixa-
tion de la nouvelle nomenclature des taxes autorisées par l’État aux Art. 8. — Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraires
entités, conformément aux dispositions de la loi financière et du rè- au présent arrêté qui entre en vigueur à la date de sa signature.

164 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Entités administratives décentralisées
20 mai 1999. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL

a) superficie construite comprise entre 80 m2 et 120 m2:


– située dans une zone urbanisée et non équipée: 0.6 %;
20 mai 1999. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 001/CAB/
MIN/AFF.INTER.&FIN/99 portant fixation des taux de – située dans une zone équipée et urbanisée: 0.75 %;
taxes administratives d’intérêt commun et de taxes spé- b) superficie construite supérieure à 120 m2:
cifiques des entités administratives décentralisées. (Mi-
– située dans une zone urbanisée non équipée: 0.85 %;
nistère d’État chargé des Affaires intérieures et ministère
des Finances et Budget) – située dans une zone urbanisée et équipée: 1 %;
– Cet arrêté interministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel. • pourcentage sur vente d’immeubles non enregistrés au service des
er titres immobiliers: 2,5 % du prix de vente.
Art. 1 . — Les taux des taxes administratives d’intérêt commun et
des taxes spécifiques des entités administratives décentralisées sont B. Compétence ville
fixés comme suit: 1. Taxes rémunératoires
I. Taxe administratives d’intérêt commun • taxe sur location échoppe au marché central:
• taxe sur la consommation de la bière et du tabac produits locale- – dépôt: 10 Ff à 100 Ff/mois;
ment: 3 %;
– restaurant: 1 Ff à 5 Ff/semaine;
• taxe sur le produit de transaction de l’or et du diamant d’exploita-
tion artisanale perçue sur les transactions entre les creuseurs et les – table: 1 Ff à 3 Ff/semaine;
comptoirs: 1 %.
• taxe sur autorisation d’abattage gros et petit bétail:
II. Taxes spécifiques
– bœufs et chevaux: 3 Ff/tête;
A. Compétence province – veaux et porcs: 2 Ff/tête;
1. Taxes rémunératoires
– moutons, porcelets et chèvres: 1 Ff/tête;
• frais de fonctionnement des jardins d’enfants créés à l’initiative de • taxe sur utilisation d’installations sanitaires publiques:
la province: 10 à 50 Ff;
– 0,1 Ff à 0,2 Ff/utilisation;
• taxe sur poste de quarantaine (concernant le bétail):
• taxe sur actes notariés:
– gros bétail: 3 Ff/tête/jour;
– légalisation signature: 5 Ff à 500 Ff;
– petit bétail: 2 Ff/tête/jour;
– autres actes (statut, assemblée générale, etc.): 2 Ff à 20 Ff;
– volaille: 1 Ff/tête/jour;
• revenus de location et utilisation des complexes sportifs apparte-
• produit de vente des publications de l’assemblée provinciale: 8 Ff à nant à la ville: 100 Ff à 1.000 Ff/location ou utilisation;
30 Ff;
• revenus de location d’immeubles appartenant à la ville: 10 Ff à
• taxe sur exposition foraine (kermesse, foire, etc.): 1.500 Ff/mois;
– foire: 5.000 Ff; • taxe sur étalage diamant et autres minerais d’exploitation artisana-
– kermesse et autres expositions foraines: 50 Ff à 250 Ff; le sur les mini-marchés publics: 6 Ff à 200 Ff/jour;
• frais de certificat de non-contagiosité de transport des cadavres hu- • taxe sur demande d’avis pour raccordement d’électricité et d’eau:
mains à l’intérieur et à l’extérieur: 300 Ff pour l’intérieur et 1.000 Ff 1 Ff à 5 Ff;
pour l’extérieur; • taxe de stationnement au parking public appartenant à la ville et
• frais de certificat de bonne santé pour le personnel des établisse- aménagé à cet effet: 1 Ff à 5 Ff/jour.
ments classés: 3 Ff/trimestre; 2. Taxes fiscales
• taxe péage pont de Matadi: 10 % des recettes OEBK; • taxe sur attestation d’autorisation pour organisation spectacle et
• frais de carte d’abonnement à une bibliothèque officielle ou publi- autres manifestations: 20 Ff à 50 Ff;
que: 1 Ff/trimestre; • pourcentage sur vente d’immeubles non enregistrés au service des
• frais de procès-verbal de destruction des denrées alimentaires ava- titres immobiliers: 2,5 % du prix de vente;
riées: 5 Ff. • taxe pollution sur des entreprises industrielles dont le degré de pol-
2. Taxes fiscales lution dépasse les normes requises: 200 Ff à 2.000 Ff/an;
• taxe sur permis d’exportation des produits vivriers de première né- • amendes transactionnelles sur l’hygiène: 1 Ff à 100 Ff;
cessité: 30 à 145 Ff/opération; • taxe sur casinos: 500 Ff à 1.000 Ff/an.
• taxe sur permis d’exploitation de Rauwolfia: 50 Ff/an; C. Compétence commune
• taxe sur autorisation de bâtir des immeubles autres qu’en étages 1. Taxes rémunératoires
assise sur le coût de construction, fixée de la manière suivante:
• taxe sur attestation de succession: 8 Ff;
1) construction à usage social dont la superficie de construction mi-
nimum est de 80 m2: 0.5 %; • taxe sur actes d’état civil: 2 Ff;
2) villa de moyen standing: • taxe sur entretien des bêtes prises en divagation: 1 Ff/tête/jour;

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IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Entités administratives décentralisées
20 mai 1999. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL

• taxe sur certificat d’aptitude physique: 5 Ff; bœufs et chevaux: 2 Ff/tête;


• taxe sur enregistrement de parcelle: 4 Ff; veaux et porcs: 1 Ff/tête;
• taxe journalière d’étalage aux marchés officiels communaux: 1 Ff/ moutons, porcelets et chèvres: 1 Ff/tête;
5 jours;
• taxe sur achat de produits agricoles non vivriers: 10 Ff;
• taxe sur licence de vente des boissons alcooliques de fabrication
artisanale: 20 Ff/trimestre; • patente:
1. patente commerciale:
• taxe sur autorisation d’abattage d’arbres: 4 Ff/arbre;
– catégorie A: 10 Ff;
• patente:
– catégorie B: 15 Ff;
1. patente commerciale:
– catégorie C: 20 Ff;
– catégorie A: 10 Ff;
– catégorie D: 30 Ff.
– catégorie B: 15 Ff;
2. patente artisanale:
– catégorie C: 20 Ff;
– catégorie A: 10 Ff;
– catégorie D: 30 Ff.
– catégorie B: 15 Ff;
2. patente artisanale:
– catégorie C: 20 Ff;
– catégorie A: 10 Ff;
– catégorie D: 30 Ff;
– catégorie B: 15 Ff;
• taxe sur licence de vente des boissons alcooliques de fabrication ar-
– catégorie C: 20 Ff; tisanale: 10 Ff/trimestre;
– catégorie D: 30 Ff. • taxe sur permis de légitime détention d’animaux protégés: 20 Ff;
2. Taxes fiscales • taxe d’assainissement due par les usines et industries à l’origine de
• [impôt] personnel minimum (I.P.M.): la pollution: 200 Ff à 2.000 Ff/an.
– Ainsi modifié par la loi 005-2003 du 13 mars 2003, art. 1er. E. Compétence secteurs et chefferies
– 10 Ff dans la ville de Kinshasa; 1. Taxes rémunératoires
– 6 Ff en milieux urbains autres que la ville de Kinshasa; • taxe sur étalage aux marchés publics: 1 Ff/10 jours;
• taxe sur vente plaque vélo et chariot: 3 Ff/an; • taxe sur actes d’état civil: 2 Ff;
• taxe unique d’établissement de l’activité commerciale ou indus- • taxe sur étalage du diamant et autres minerais d’exploitation arti-
trielle: 50 Ff à 500 Ff. sanale dans les mini-marchés publics: 1 Ff à 30 Ff/jour;
D. Compétence territoire • frais de justice et de procédure devant les tribunaux coutumiers de
secteurs ou chefferies: 2 Ff à 20 Ff.
1. Taxes rémunératoires
2. Taxes fiscales
• taxe d’inspection vétérinaire:
• [impôt] personnel minimum (C.P.M.): 2 Ff;
2 Ff/tête pour le gros bétail; – Ainsi modifié par la loi 005-2003 du 13 mars 2003, art. 1er.
1 Ff/tête pour le petit bétail;
• taxe sur licence de vente des boissons alcooliques de fabrication ar-
• taxe sur actes d’état civil: 2 Ff; tisanale: 5 Ff/trimestre;
• taxe sur étalage diamant et autres minerais d’exploitation artisana- • taxe sur autorisation d’abattage palmier: 4 Ff/palmier;
le dans les mini-marchés publics: 3 Ff à 100 Ff/jour; • amendes et confiscations prononcées par les tribunaux coutu-
• taxe sur certificat d’aptitude physique: 5 Ff; miers des secteurs ou chefferies: 1 Ff à 100 Ff;
• taxe sur attestation de succession: 8 Ff. • taxe sur vente plaque vélo et chariot: 3 Ff/an;
2. Taxes fiscales • taxe sur pirogue: 3 Ff/an;

• taxe sur carte de planteur et d’éleveur: 1 Ff/an; • taxe sur carte de planteur et d’éleveur: 1 Ff/an;

• taxe sur autorisation d’abattage et d’incinération du bétail: • taxe sur carte de pêche artisanale: 1 Ff/an;

– pour l’autorisation d’abattage: • taxe sur production artisanale des huiles de palme: 1 Ff/fût.

bœufs et chevaux: 3 Ff/tête; Art. 2. — Les taux des taxes fixés à l’article premier ci-dessus peu-
vent être modifiés si les circonstances et/ou la conjoncture économi-
veaux et porcs: 2 Ff/tête; que l’exigent.
moutons, porcelets et chèvres: 1 Ff/tête;
Art. 3. — Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contrai-
– pour l’autorisation d’incinération: res au présent arrêté qui entre en vigueur à la date de sa signature.

166 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Environnement, conservation de la nature et tourisme
16 octobre 1979. – ORDONNANCE

Environnement, conservation de la nature et tourisme

Ord. 79-244 du 16 octobre 1979 — Ministère de l’Environnement, Conservation de la


nature et Tourisme. — Taxes et redevances à percevoir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167
A.M. 027/CAB/MIN/ECNT/95 du 17 mai 1995 — Ministère de l’Environnement,
Conservation de la nature et Tourisme. — Taxes et redevances à percevoir sur les
établissements classés dangereux, insalubres ou incommodes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 174
A.M. 009/CAB/MIN/ECNT/96 du 16 janvier 1996 — Ministère de l’Environnement,
Conservation de la nature et Tourisme. — Taxes et redevances. — Actualisation des taux 176
A. M. 008/CAB/MIN/ECNT/96 du 16 janvier 1996 — Fonds de promotion du tourisme. —
Perception . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177

16 octobre 1979. – ORDONNANCE 79-244 portant les • Permis de chasse, licence de guides de chasse et licence spéciale de
taux et règles d’assiette et de recouvrement des taxes et séjour dans les domaines ou réserves de chasse;
redevances en matière administrative, judiciaire et do- • taxes d’abattage et de capture;
maniale perçues à l’initiative du département de l’Envi-
ronnement, Conservation de la nature et Tourisme. • produits des transactions résultant des infractions à la législation
(J.O.Z., no24, 15 décembre 1979, p. 7) sur la chasse.
– La présente ordonnance détermine l'assiette des taxes et redevances perçues à l'ini- C. Pêche
tiative du ministère ayant en charge l'environnement, la conservation de la nature et
le tourisme. Elle sera actualisée par un arrêté interministériel devant intervenir en ap- • Permis de pêche;
plication de l'article 2 du décret-loi 101 du 3 juillet 2001.
• taxes sur les embarcations et filets utilisés pour la pêche;
• produits des transactions résultant des infractions à la législation
TITRE PREMIER sur la pêche.

DES GÉNÉRALITÉS D. Établissements dangereux, insalubres ou incommodes


• Taxe sur l’implantation et sur le permis d’exploitation des établis-
Art. 1er. — Les recettes perçues à l’initiative du département de l’En- sements dangereux, insalubres et incommodes;
vironnement, Conservation de la nature et Tourisme proviennent:
• produits des transactions résultant des infractions à la législation
• du produit de l’exploitation des forêts; sur les établissements dangereux, insalubres ou incommodes.
• des redevances perçues lors de la délivrance des permis de chasse E. Installation et exploitation des établissements hôteliers
et pêche;
• Taxes d’agrément technique des projets hôteliers;
• de la taxe sur l’implantation et sur les permis d’exploitation des
établissements dangereux, insalubres ou incommodes; • taxes sur l’homologation des hôtels et des restaurants;
• de la taxe sur l’implantation et l’exploitation des hôtels et de res- • taxes pour la formation du personnel des hôtels et des restaurants;
taurants;
• licence d’exploitation des hôtels et des restaurants.
• de la taxe sur l’exploitation des agences de voyages.
F. Agences de voyages
Art. 2. — Ces recettes sont déterminées comme suit:
• Taxes sur l’exploitation d’agences de voyages;
A. Exploitation des forêts
• produits de transactions résultant de la législation sur les agences
• Permis de coupe de bois; de voyages;
• taxe de superficie; • redevances pour la promotion du tourisme.
• licence d’achat et de vente de bois de feu et de charbon de bois;
• permis de récolte des menus produits forestiers;
TITRE II
• redevances proportionnelles sur la récolte de bois;
DE L’EXPLOITATION FORESTIÈRE
• taxe de validation de contrat de vente;
• produits des transactions résultant des infractions à la législation Art. 3. — Permis de coupe de bois
forestière.
Le permis de coupe de bois est délivré par le commissaire d’État ayant
B. Chasse et capture des animaux la conservation de la nature dans ses attributions ou son délégué.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 167


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Environnement, conservation de la nature et tourisme
16 octobre 1979. – ORDONNANCE

La délivrance est soumise au paiement d’une taxe de 90,00 zaïres Toutefois, pour le bois d’œuvre et de construction, les sommes dues
par cent hectares ou fraction de cent hectares. subissent les correctifs suivants selon la classe des essences:
Art. 4. — Taxe de superficie • classe 1: aucune réduction;
Une taxe de superficie de 10 zaïres pour 100 hectares est acquittée • classe 2: réduction de 5 %;
annuellement par le bénéficiaire d’une garantie d’approvisionne-
ment. • classe 3: réduction de 10 %.

Art. 5. — Licence d’achat Les forêts sont réparties en deux zones suivant les difficultés d’ex-
ploitation et de transport. Ceci, en vue de l’application des réduc-
L’achat de bois de feu ou de charbon de bois est soumis à l’obtention tions ci-après sur les tarifs appliqués en vertu de l’alinéa précédent.
préalable d’une licence d’achat délivrée par le département ayant
l’environnement, conservation de la nature et tourisme dans ses at-
tributions. Zone I: Région du Bas-Zaïre: aucune réduction;
Région de Bandundu: aucune réduction;
La licence détermine le nombre de stères de bois ou de tonnes de Région de l’Équateur: aucune réduction;
charbon de bois que le titulaire de la licence peut acheter ainsi que Région du Haut-Zaïre: aucune réduction;
la localisation du lieu d’achat. Zone II: Région du Kasaï-0r: 10% de réduction;
Région du Kasaï-0c.: 10 % de réduction;
La licence est délivrée après paiement d’une taxe fixée à 1 zaïre le Région du Kasaï-0c.: 10 % de réduction;
stère de bois et 6 zaïres la tonne de charbon de bois. Région du Kivu: 10 % de réduction.

Art. 6. — Récolte et exportation des menus produits forestiers


Art. 8. — Le commissaire d’État ayant la conservation de la nature
La délivrance d’un permis de récolte des menus produits forestiers, dans ses attributions peut majorer les montants des taxes prévues à
en ce compris notamment les plantes médicinales, gommes, résines, l’article 7 lorsque la récolte de tout produit forestier provient des fo-
copal, laques est soumise au paiement préalable d’une taxe détermi- rêts aménagées par l’État.
née de la manière suivante:
Art. 9. — Les contrats de vente de tout produit forestier à l’extérieur
• Rauwolfia: 20 zaïres/tonne; du territoire national doivent être validés par le commissaire d’État
• Voacanga, digitale: 70 Z/T.; ayant l’environnement, la conservation de la nature et le tourisme
dans ses attributions ou son délégué.
• Gommes, laque, résine, copal et autres menus produits forestiers:
50 Z/tonne. La validation est soumise au paiement d’une taxe fixée comme suit:

L’exportation de tout menu produit forestier doit être constatée par • grume: 30 Z/m3;
un permis d’exportation délivré par le département ayant l’environ-
• placage: 15 Z/m3;
nement, conservation de la nature et tourisme dans ses attributions.
La délivrance du permis d’exportation visé par le paragraphe précé- • sciage: 5 Z/m3;
dent est soumise au paiement d’une taxe fixée comme suit: • contreplaqué et autres produits finis: 5 Z/m3.
• Rauwolfia: 50 zaïres/tonne; Art. 10. — Transactions
• Voacanga, digitale: 50 Z/T.;
Toute récolte de produits et menus produits forestiers effectuée
• Gommes, laque, résine, copal et autres menus produits forestiers: dans des conditions illégales donne lieu à mesurage.
20 Z/tonne.
Le contrevenant est tenu d’acquitter sans délai le montant quintuplé
Art. 7. — Redevances proportionnelles des permis de coupe, licences, taxes de superficie, permis de récolte,
redevances forestières, sans préjudice des sanctions pénales.
Le titulaire d’une licence paie une redevance trimestrielle calculée
d’après les quantités de bois ou de charbon de bois acquises suivant Art. 11. — Les montants des taxes et redevances prévues par les
le barème ci-après: dispositions de l’article 9 peuvent être modifiés au besoin par arrêté
du commissaire d’État ayant l’environnement, conservation de la
a) bois d’œuvre et de construction: 4,50 Z. le m3;
nature et tourisme dans ses attributions.
b) bois de mines, rondins et perches:
• catégorie 1: de 0 à 0,10 m de diamètre: 3 K le mètre courant;
TITRE III
• catégorie 2: de 0,10 à 0,30 m de diamètre: 15 K le mètre courant;
DE LA CHASSE ET DE LA PÊCHE
• catégorie 3: de 0,30 à 0,50 m de diamètre: 45 K le mètre courant;
c) bois de feu: 0,40 Z/stère; Art. 12. — La faune se compose de toutes les espèces d’animaux et
de poissons. Elle est propriété de l’État. Nul n’a le droit de l’exploiter
d) charbon de bois: 6,00 Z/T.;
par la chasse, la pêche, la capture ou par autre mode, sans être muni
e) bois de briqueterie: 0,90 Z pour mille briques. d’une autorisation administrative.

168 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Environnement, conservation de la nature et tourisme
16 octobre 1979. – ORDONNANCE

CHAPITRE Ier e) permis rural de chasse;


DE LA CHASSE f) permis local de chasse;
g) permis de capture commerciale;
Art. 13. — Permis de chasse et permis spéciaux
h) licence de guide de chasse;
En ce qui concerne la chasse, l’autorisation administrative est cons-
i) licence spéciale de séjour dans les domaines et réserves de chasse;
tatée par l’un des permis ci-après:
j) permis scientifique;
a) permis sportif de petite chasse;
k) permis administratif.
b) permis sportif de grande chasse;
Art. 14. — Les caractéristiques générales et les tarifs des permis et li-
c) petit permis de tourisme; cences donnant lieu au paiement des taxes, s’analysent comme suit:
d) grand permis de tourisme;
Dénomination Autorité chargée de la délivrance Caractéristiques Tarifs en Z.

Permis sportif de Commissaire de zone après avis du superviseur de Droit de chasse uniquement dans la zone de résidence de l’intéressé. Les animaux non 30,00 Z
petite chasse l’environnement, conservation de la nature et touris- protégés. Valable uniquement pendant la période d’ouverture de la chasse. Ne peut être
me de la zone délivré qu’aux nationaux et étrangers résidant dans le territoire de la zone.
Permis sportif de Commissaire sous-régional après avis du coordina- Droit de chasse uniquement dans la sous-région de résidence de l’intéressé. Les animaux 50,00 Z
grande chasse teur sous-régional de l’environnement, conservation non protéges. Valable pendant la période d’ouverture de la chasse. Ne peut être délivré
de la nature et tourisme qu’aux nationaux et étrangers résidant dans la sous-région.
Petit permis de Commissaire de région ou son délégué après avis du Droit de chasse sur l’étendue de la région. Les animaux non protégés. Ne peut être délivré 60,00 Z
tourisme coordinateur régional de l’environnement, conserva- qu’aux nationaux et étrangers résidant dans la région. Valable pendant la période
tion de la nature et tourisme d’ouverture de la chasse.
Grand permis de Commissaire de région ou son délégué après avis du Droit de chasse sur l’étendue de la région. Les animaux non protégés ainsi que certains 150,00 Z
tourisme coordinateur régional de l’environnement, conserva- animaux partiellement protégés dans les limites fixées par le commissaire d’État ayant
tion de la nature et tourisme la conservation de la nature dans ses attributions et moyennant paiement préalable des
taxes d’abattage prévues par la réglementation. Valable pendant la période d’ouverture
de la chasse.
Permis rural de Commissaire de zone après avis du superviseur de Droit de chasse dans le ressort de la zone de résidence du titulaire. Les animaux non pro- 5,00 Z
chasse zone de l’environnement, conservation de la nature tégés dans la mesure des besoins alimentaires. Un certain nombre d’animaux protégés
et tourisme sans paiement des taxes d’abattage, dans les limites fixées par le commissaire d’État
ayant l’environnement, conservation de la nature et tourisme dans ses attributions. Est
annuel et est délivré aux nationaux propriétaires d’une arme à feu de chasse non perfec-
tionnée du type à piston ou silex, légalement détenue.
Permis local de Commissaire de zone après avis du superviseur de Accordé aux habitants des localités ou de collectivités. Permis de chasser isolément ou en 2,00 Z
chasse l’environnement, conservation de la nature et touris- groupe suivant la coutume en n’employant que des engins, pièges et armes traditionnels
me de la zone qui ne sont pas interdits, à l’exception des armes à feu sur lesquelles les bénéficiaires ont,
d’après la coutume la faculté de chasser. Est annuel et permet d’abattre les animaux non
protégés dans la mesure des nécessités alimentaires des bénéficiaires et des besoins
d’échange en milieu rural. Un certain nombre d’animaux spécialement protégés sans
paiement des taxes d’abattage dans les limites fixées par le commissaire d’État ayant l’en-
vironnement, conservation de la nature et tourisme dans ses attributions.
Permis de capture Commissaire d’État ayant l’environnement, conserva- Ne donne aucun des droits couverts par les autres permis et n’autorise pas l’utilisation 150,00 Z
commerciale tion de la nature et tourisme dans ses attributions ou d’armes à feu: 1.500 Zaïres. Ne permet que la capture ou la collecte d’animaux non pro-
son délégué tégés ou partiellement protégés dont les espèces, le sexe et le nombre sont précisés lors
de la délivrance du permis. Est annuel.
Licence de guide Commissaire d’État ayant l’environnement, conserva- Celles définies par l’arrêté départemental no009/Agri du 2 juillet 1973 du commissaire 300,00 Z
de chasse tion de la nature et tourisme dans ses attributions d’État à l’Agriculture.
Licence spéciale Commissaire d’État ayant l’environnement, conserva- Donne le droit de séjourner dans un domaine ou une réserve de chasse. Validité:
de séjour dans les tion de la nature et tourisme dans ses attributions ou 72 heures. Peut être délivré à toute personnes qui en fait la demande.
domaines et ré- son délégué
serves de chasse
Permis scientifi- Commissaire d’État ayant l’environnement, conserva- Délivré à des personnes possédant une compétence reconnue dans les branches des
que tion de la nature et tourisme dans ses attributions ou sciences naturelles pour l’étude desquelles l’abattage ou la capture du gibier est sollicité
son délégué ou à des personnes appartenant officiellement à des Institutions scientifiques connues ou
chargées par elles de récolter du matériel d’étude. Validité et tarif: gratuit et à durée dé-
terminée.
Permis adminis- Commissaire d’État ayant l’environnement, conserva- Donne droit de chasse sans abattage pour le refoulement des animaux envahissant les
tratif de chasse tion de la nature et tourisme dans ses attributions ou domaines agricoles ou les localités. Durée: 15 jours maximum. Tarif: gratuit. Peut être dé-
son délégué livré à toute personne qui en fait la demande.

Art. 15. — L’importation et l’exportation de tout animal non do- produits ou sous-produits des animaux morts doit être constatée par
mestique vivant, en ce compris les oiseaux, les insectes ainsi que les un permis.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 169


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16 octobre 1979. – ORDONNANCE

La délivrance de ce permis est soumise au paiement préalable d’une Art. 17. — À l’exception du territoire des domaines et réserves de
taxe fixée comme suit: chasse, la chasse sur l’entendue du territoire national est ouverte ou
fermée par arrêté du commissaire d’État ayant la conservation de la
Animaux vivants:
nature et tourisme dans ses attributions après avis du commissaire
• importation: 10 Z/tête; de région concerné.

• exportation: 30 Z/tête. Art. 18. — Hormis les permis scientifiques et de capture commercia-
le, aucun des permis mentionnés à l’article 14 ne peut donner droit à
Oiseaux: la chasse dans une réserve ou un domaine de chasse ainsi que dans la
• importation: 5 Z/tête; zone tampon entourant une réserve, un domaine ou un parc national.

• exportation: 15 Z/tête. Art. 19. — Les femelles et les jeunes des espèces figurant au
tableau II de l’article 21 de la présente ordonnance sont totalement
Produits et sous-produits: protégés.
• importation: 5 Z/tête; Art. 20. — Le tourisme cynégétique ou les safaris de chasse peu-
vent être organisés dans les réserves ou domaines de chasse. À cette
• exportation: 15 Z/tête.
occasion, l’Institut zaïrois pour la conservation de la nature est auto-
Art. 16. — La détention à quelque titre que ce soit de tout animal risé à percevoir des taxes au profit du Trésor.
non domestique vivant, de tout oiseau ou tout trophée doit être Art. 21. — Taxes d’abattage et de capture
constatée par un permis de légitime détention délivré par le dépar-
tement de l’Environnement, Conservation de la nature et Tourisme. Les animaux totalement protégés figurant sur le tableau ci-dessous ne
peuvent être chassés, capturés, collectés que sous le couvert d’un per-
La délivrance de ce permis est soumise au paiement d’une taxe préa- mis scientifique délivré par le commissaire d’État ayant l’environne-
lable fixée comme suit: ment, la conservation de la nature et le tourisme dans ses attributions.
• animal totalement protégé: 500 Z; Les taxes d’abattage et de capture dont les taux figurant au tableau I
• animal partiellement protégé: 300 Z; constituent des minima.
Les taux de ces taxes peuvent, au besoin, être modifiés par arrêté du
• autres animaux: 60 Z;
commissaire d’État ayant la conservation de la nature dans ses attri-
• trophée: 40 Z. butions.
TABLEAU I: ANIMAUX TOTALEMENT PROTÉGÉS
N° d’ordre Noms scientifiques Noms communs Taxe d’abattage Taxe de capture

1. MAMMALIA 1. MAMMIFÈRES
1.1. Primates 1.1. Primates
01 Gorilla Gorilla spp Gorille de montagne et de plaine 6.000 Z 15.000 Z
02 Pan troglodytes Chimpanzé à face claire de la rive gauche du fleuve 1.500 Z 8.000 Z
03 Pan paniscus Chimpanzé noir ou à face noire de la rive gauche du 450 Z 4.000 Z
fleuve
1.2. Proboscides 1.2. Proboscidiens
04 Loxodonta africana Éléphant de savane 2.000 Z 10.000 Z
05 Loxodonta cyclotis Éléphant de forêt 1.500 Z 8.000 Z
06 Loxodonta pumilio Éléphant nain 1.500 Z 8.000 Z
1.3. Periscodactyla 1.3. Periscodactyles
07 Equus (Hippotigris) Zèbre de Burchell 1.500 Z 8.000 Z
08 Ceratotherium simum Rhinocéros blanc 7.500 Z 75.000 Z
09 Deceros bicornis Rhinoceros noir 7.300 Z 75.000 Z
1.4. Artiodactyla 1.4. Artiojactylea
10 Giraffa camelopardalis Le girafe 7.500 Z 40.000 Z
11 Okapia Johnstoni L’okapi 5.000 Z 60.000 Z
12 Oreotragus Oreotragus L’oréotrague 150 Z 200 Z
13 Taurotragus Oryx Élan du Cap 2.000 Z 8.000 Z
14 Taurotragus Derbianus Élan de Derby 4.000 Z 8.000 Z
15 Onotragus Smithemani Cobe Lechwe 2.250 Z 1.000 Z
16 Tragelaphus Strepsiceros Le grand Koudou 750 Z 4.000 Z
17 Aepyceros Melampus Impala du Shaba 150 Z 200 Z
18 Hyemoschus aquaticus Chevrotain aquatique 150 Z 300 Z
1.5. Carnivora 1.5. Carnivores
19 Felis (Profelis) aurata Chat doré 150 Z 300 Z

170 Tome V Édition 2003 – © Larcier


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N° d’ordre Noms scientifiques Noms communs Taxe d’abattage Taxe de capture

20 Osbornictis piscivora La genette aquatique 150 Z 300 Z


21 Acinonyx Jubatus Le guépard 4.500 Z 20.000 Z
22 Caracal caracal (Felis caracal) Caracal 150 Z 2.500 Z
1.6. Sirenia 1.6. Sireniens
23 Trichechus Senegalensis Le lamantin 2.500 Z 20.000 Z
1.7. Tubulidentes 1.7. Tubulidentes
24 Oryctéropus afer Oryctérope 250 Z 1.000 Z
2. PHOLIDOTA 2. PHOLIDOTES
25 Manis gigantes Pangolin géant 65 Z 1.000 Z
3. REPTILA 3. REPTILES
3.1. Crocodylia 3.1. Crocodiles
26 Crocodylus Niloticus Le crocodile du Nil de moins de 1,50 m de long 150 Z 400 Z
27 Crocodylus Cataphractus Le crocodile à museau étroit ou faux gavial de moins de 150 Z 500 Z
1,50 m de longueur
28 Osteolaemus tetraspis Le crocodile à nuque cuirassé de moins de 0,50 m de 75 Z 200 Z
longueur
3.2. Testudinata 3.2. Tortues
29 Dermochelys Coriacea La tortue luth 300 Z 500 Z
30 Caretta Caretta La tortue caouanns 300 Z 500 Z
31 Eretmochelys Imbricata La tortue imbriquée 150 Z 250 Z
32 Chelonia Mydas La tortue franche 300 Z 500 Z
4. AVES 4. AVE OISEAUX
33 Afropavo congensis Paon Zaïrois 600 Z 800 Z
34 Balaeniceps rec Le bec en sabot 600 Z 1.000 Z
35 Ciconia Ciconia La cigogne blanche 50 Z 400 Z
36 Pseudochelidon Enryst. La fausse hirondelle à bec jaune 40 Z 80 Z
37 Sigittarius serpentar. Le messager serpentaire 300 Z 400 Z
38 Leptoptilos crumenifer. La marabout 50 Z 400 Z
39 Vulturidae Tous les vautours 150 Z 300 Z
40 Bucorvus Abyssinicus Grand calso terrestre d’Abyssinie 150 Z 300 Z
41 Bugeranus Curunculatus La Grue caronculée 150 Z 400 Z
42 Psittacus Erithacus Perroquet gris 75 Z 125 Z
43 Prinops Alberti Le prionops à casque jaune 40 Z 80 Z
44 Pseudocalyptomena G. L’oiseau vert de gratteri 40 Z 80 Z
45 Balearica Pavonina Grue couronnée 150 Z 400 Z
5. PISCES 5. POISSONS
46 Caecobarbus geertsii Poissons aveugles de Mbanza-Ngungu 60 Z 80 Z

Les animaux partiellement protégés figurant sur le tableau ci-des- Les taux de ces taxes peuvent, au besoin, être modifiés par arrêté du
sous ne peuvent être chassés que sous le couvert d’un permis prévu commissaire d’État ayant la conservation de la nature dans ses attri-
par les textes en vigueur en la matière. butions.
Les taxes d’abattage et de capture dont les taux figurent au
tableau II constituent des minima.
TABLEAU II: ANIMAUX PARTIELLEMENT PROTÉGÉS
N° d’ordre Noms scientifiques Noms communs Taxe d’abattage Taxe de capture

1. MAMMALIA 1. MAMMIFÈRES
1.1. Primates 1.1. Primates
01 Cercopithecus mitia spp Singe argenté ou bleu 25 Z 250 Z
02 Cercopithecus Kandti Singe doré 25 Z 250 Z
03 Colobus ssp Colobes 25 Z 250 Z
04 Calago Crassicaudatus Le grand lemur à longue queue du Shaba 50 Z 500 Z
1.2. Carnivora 1.2. Carnivores
05 Felis Serval Serval 150 Z 1.500 Z
06 Panthera pardus Léopard 1.000 Z 10.000 Z

Édition 2003 – © Larcier Tome V 171


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N° d’ordre Noms scientifiques Noms communs Taxe d’abattage Taxe de capture

07 Panthera Leo Lion 1.000 Z 10.000 Z


08 Lycaon Pictus Le cynhène ou lycaon 100 Z 1.000 Z
1.3. Artiodactyla 1.3. Artidactyles
09 Syncerus Caffer Buffle du Cap 400 Z 4.000 Z
10 Syncerus nanus Buffle nain 300 Z 3.000 Z
11 Syncerus Caffer oequin. Buffle du Nil 350 Z 3.500 Z
12 Kobus Defassa Cobe onctueux 300 Z 3.000 Z
13 Redunca Redunca Redunca Nagor 120 Z 1.200 Z
14 Damaliscus Korrigum Demalisque 150 Z 1.500 Z
15 Damaliscus Lunatus Le sassaby ou tshesseby 150 Z 1.500 Z
16 Acelaphus Lichtenstein Bubale de Lichteinsetein 150 Z 1.500 Z
17 Alcolaphus Lelwel Bubale de Lelwel 200 Z 2.000 Z
18 Ourebia Ourebi Ourebis 100 Z 1.000 Z
19 Tragelaphus scriptus Antilope harnachée 150 Z 1.500 Z
20 Boocercus euryceros Antilope bongo 500 Z 5.000 Z
21 Hippotragus equinus Antilope rouane ou ch. 350 Z 3.500 Z
22 Hippotragus niger Antilope noire 3.000 Z 5.000 Z
23 Cephalophus silvicultor Antilope des bois à l’arrière-dos jaune (yellow baked duiker) 150 Z 1.500 Z
24 Onotragus Lechwe Cobe de marais ou Lechwe 250 Z 2.500 Z
25 (Onotragus marioe) Cobe de Madame Gray 250 Z 2.500 Z
Kobus megaceros
26 Limmotragus spekei Situtungas 300 Z 3.000 Z
27 Kobus kobus Cobe de Buffon 300 Z 3.000 Z
28 Redunca arundinun Cobe de Roseau 150 Z 1.500 Z
29 Hylochoerus meinertzba Hylochère 200 Z 2.000 Z
30 Hippopotamidas Hippopotames 600 Z 6.000 Z
31 Phacochoerus aethiopicus Phacochère 100 Z 1.000 Z
32 Potamocheorus porcus Potamochère 150 Z 1.500 Z
1.4. Hyracoidea 1.4. Damans
33 Procavia capensis Daman de rocher 100 Z 1.000 Z
2. REPTILIA 2. REPTILES
2.1. Crocodylia 2.1. Crocodiles
34 Crocodylus Niloticus Crocodiles du Nil mesurant plus de 1,50 m de longueur 300 Z 3.000 Z
35 Oesteolaemus tetraspis Crocodile à nuque cuirassée de plus de 0,50 m de longueur 150 Z 1.500 Z
36 Crocodylus Cataphractus Crocodile faux gavial mesurant plus de 1,50 m de longueur . 200 Z 2.000 Z
2.2. Pholidota 2.2. Pholidotes
37 Manis Pangolin terrestre et arboricole 65 Z 6.500 Z
3. AVES 3. OISEAUX
38 Tytonidés Les hibous et les chouettes 50 Z 500 Z
39 Caprimulgidae Engoulevents 15 Z 150 Z
40 Micropodidae Martinets 15 Z 150 Z
41 Casmerodius albus melano- Aigrette 45 Z 450 Z
rhynchus
42 Melonophoyx ardesiaca Le blongios ardoisé 50 Z 500 Z
43 Bubulcus ibis Garde bœufs 45 Z 450 Z
44 Buphagus afrinacus Pique bœufs 30 Z 300 Z
45 Threskiornis aethiopica Ibis sacré ou ibis blanc à tête noire 80 Z 800 Z
46 Phoenicopterus antiquor Le flamant 80 Z 800 Z
47 Bucovus cafer Calao terrestre 60 Z 600 Z
48 Erismatura caccoa Eyton Canard à queue dressée 30 Z 300 Z
49 Habraetus spp. Aigles spp. 100 Z 1.000 Z

172 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Environnement, conservation de la nature et tourisme
16 octobre 1979. – ORDONNANCE

CHAPITRE II b) permis de pêche artisanale;

DE LA PÊCHE c) permis de pêche rurale;


d) permis de pêche sportive.
Art. 22. — En ce qui concerne la pêche, l’autorisation administrative Art. 23. — Les caractéristiques générales et les tarifs de ces permis
est en principe annuelle et est constatée par l’un des permis suivants: s’analysent comme suit:
a) permis de pêche industrielle;
Dénomination Autorité chargée de la délivrance Caractéristiques Tarifs en Z.

Permis de pêche Commissaire d’État ayant l’environnement, conservation Pêche pratiquée dans un but commercial, que les engins soient coutumiers ou non et 800,00 Z
industrielle de la nature et tourisme dans ses attributions dont la production annuelle dépasse 300 tonnes de poissons frais par an.
Permis de pêche Commissaire de zone Pêche pratiquée en milieu rural, pour les besoins alimentaires des populations rurales 15,00 Z
artisanale avec des bateaux, pirogues non munis de moteur alimenté par du pétrole ou dérivés.
Permis de pêche Commissaire de zone Pêche d’agrément pratiquée en milieu rural sans but lucratif avec ou sans bateau, 20,00 Z
sportive muni de moteur alimenté par du pétrole ou dérivés. Durée: 3 mois

Art. 24. — Taxes sur les embarcations • 60,00 Z par moteur pour l’établissement dont la puissance des mo-
teurs ou machines est de 26 à 50 CV;
Les taxes annuelles sur les embarcations et filets utilisés pour la pê-
che sont fixées comme suit: • 100,00 Z par moteur pour l’établissement dont la puissance des
moteurs ou machines est de plus de 50 CV;
• embarcations à moteur de plus de 8 tonnes métriques de jauge
brute: 800 Z; • 150,00 Z pour tout établissement de la catégorie I dont le fonction-
nement ne dépend pas de forces motrices (exemple: pharmacie, ca-
• embarcations à moteur de 8 tonnes métriques de jauge brute: binet médical et dentaire privé, etc.).
200 Z;
2) Établissement de la catégorie II:
• embarcations munies d’un moteur hors-bord: 40 Z;
• 100,00 Z pour l’établissement dont l’activité se fait manuellement
• embarcations sans moteur: 5 Z;
ou tout établissement de catégorie II dont le fonctionnement ne dé-
• taxe sur les filets (par filet): 6 Z. pend pas de moteurs ou machines;
• 50,00 Z par moteur pour l’établissement dont la puissance des mo-
teurs ou des machines est inférieure à 7 CV.
CHAPITRE III
Art. 27. — La délivrance d’un duplicata du permis d’exploitation
MESURES COMMUNES est soumise au paiement d’une taxe dont le montant est fixé au
quart de celle du permis.
Art. 25. — Transactions La délivrance d’un avenant au permis d’exploitation est soumise au
Toute personne prise en infraction de chasse ou de pêche sans per- paiement d’une taxe égale à celle du permis.
mis correspondant à l’activité exercée, est tenue d’acquitter, séance
Art. 28. — La délivrance d’un permis d’exploitation des établisse-
tenante, le montant quintuplé des taxes qu’elle aurait dû payer ini-
ment dangereux, insalubres et incommodes est soumise au paie-
tialement, sans préjudice des sanctions pénales.
ment d’une taxe rémunératoire annuelle de 100,00 Z.
Art. 29. — Transactions
TITRE IV Toute personne prise en infraction aux dispositions du présent titre
LES ÉTABLISSEMENTS DANGEREUX, INSALUBRES est tenue de payer une amende de 200,00 Z par mois d’activité sans
préjudice des sanctions pénales et des sanctions prévues par la légis-
OU INCOMMODES lation du travail.
Art. 26. — L’implantation d’un établissement considéré comme dan-
gereux, insalubre et incommode est soumise au paiement d’une taxe
d’implantation. Cette taxe donne droit à un permis d’exploitation. TITRE V
Ces établissements sont classés en deux catégories déterminées par HÔTELS ET RESTAURANTS
le Code économique.
Art. 30. — Agrément des projets
Cette taxe est fixée comme suit:
Tout projet hôtelier, qu’il soit de création, de modernisation ou d’ex-
1) Établissement de la catégorie I:
tension, doit recevoir au préalable et avant le début des travaux un
• 30,00 Z par moteur pour l’établissement dont la puissance des mo- certificat technique d’agrément dont la délivrance est soumise au
teurs ou machines est de 7 à 25 CV; paiement d’une taxe forfaitaire fixée à 50,00 Z.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 173


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Environnement, conservation de la nature et tourisme
17 mai 1995. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL

Art. 31. — L’octroi d’ une licence d’exploitation est soumis au paie- TITRE VI
ment d’une taxe dont le montant est fixé comme suit: EXPLOITATION DES AGENCES DE VOYAGES
• hôtel de moins de 50 chambres: 100 Z;
Art. 38. — L’octroi d’une licence d’exploitation d’une agence de
• hôtel de 51 à 100 chambres: 200 Z; voyages est soumis au paiement d’une taxe déterminée de la maniè-
• hôtel de 101 à 200 chambres: 300 Z; re suivante:

• hôtel de 201 à 350 chambres: 400 Z; • agence de catégorie A: 500 Z;

• hôtel de 351 chambres et plus: 500 Z. • agence de catégorie B: 250 Z;


• agence de catégorie C: 50 Z.
La licence ci-dessus est renouvelable en cas d’aménagement, d’ex-
tension ou de déplacement de l’unité hôtelière. Art. 39. — Toute agence de voyages est tenue de verser à l’État à ti-
tre de participation à la promotion du tourisme une redevance an-
Art. 32. — La délivrance d’un certificat d’homologation qui déter-
nuelle de:
mine la catégorie de l’hôtel est subordonnée au paiement d’une taxe
annuelle d’homologation s’analysant de la manière ci-après: 1)agence de cat. A: 1.500 Z;
par succursale: 500 Z;
• hôtel sans étoile: 100 Z;
2) agence de cat. B: 750 Z;
• hôtel à une étoile: 140 Z; par succursale: 250 Z;
• hôtel à deux étoiles: 180 Z; 3) agence de cat. C: 15 Z;
• hôtel à trois étoiles: 220 Z; par succursale: 5 Z.

• hôtel à quatre étoiles: 260 Z; Art. 40. — Le commissaire d’État ayant le tourisme dans ses attri-
butions peut, au besoin, modifier par arrêté, les montants des taxes
• hôtel à cinq étoiles: 300 Z. prévues aux articles 38 et 39.
Art. 33. — L’octroi de la licence d’exploitation d’un restaurant don- Art. 41. — Tout contrevenant aux dispositions du présent titre sera
ne lieu au paiement d’une taxe dont le montant est déterminé comme puni conformément à la loi 78-014 du 11 juillet 1978 portant statut
suit: des agences de voyages en République du Zaïre.
• moins de 20 places: 50 Z;
• 21 à 50 places: 100 Z; TITRE VII
• 51 à 100 places: 150 Z; DISPOSITIONS FINALES
• plus de 100 places: 200 Z.
Art. 42. — Les commissaires d’État à l’Environnement, Conserva-
La licence prévue ci-dessus est renouvelable en cas d’aménagement, tion de la nature et Tourisme et aux Finances sont chargés, chacun
d’extension ou de déplacement du restaurant . en ce qui le concerne, de l’exécution de la présente ordonnance, qui
entre en vigueur à la date de sa signature.
Art. 34. — La délivrance d’un certificat d’homologation qui déter-
mine la catégorie d’un restaurant est subordonnée au paiement
d’une taxe annuelle d’homologation s’analysant de la manière
ci-après:
• restaurant à une fourchette: 100 Z; 17 mai 1995. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 027/CAB/MIN/
ECNT/95 portant modification de taux des taxes et rede-
• restaurant à deux fourchettes: 130 Z; vances prévues par l’ordonnance 79-244 du 16 octobre
• restaurant à trois fourchettes: 160 Z; 1979 et perçues à l’initiative du ministère de l’Environ-
nement, Conservation de la nature et Tourisme sur les
• restaurant à quatre fourchettes: 190 Z.
établissements classés dangereux, insalubres ou incom-
Art. 35. — Afin d’assurer la formation du personnel des hôtels et modes. (Ministère de l’Environnement, Conservation de
des restaurants, le commissaire d’État ayant le tourisme dans ses at- la nature et Tourisme)
tributions, peut créer au profit du Trésor, une taxe trimestrielle ne – Cet arrêté ministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.
dépassant pas 2 % du prix de la chambre ou du repas. – Bien que les taux des taxes et redevances repris dans le présent texte soient dépas-
sés, l'intérêt de cet A.M. demeure car il fixe la nomenclature et la classification des éta-
Art. 36. — Le commissaire d’État ayant le tourisme dans ses attri- blissements dangereux, insalubres ou incommodes et en détermine les caractéristi-
butions peut, au besoin, modifier par arrêté, les montants des taxes ques. Il revient cependant au législateur d'actualiser ces montants.
prévus aux articles 29 à 35 de la présente ordonnance.
Art. 1er. — La nomenclature et la classification en deux catégories
Art. 37. — Tout contrevenant aux dispositions du présent titre sera des établissements classés dangereux, insalubres ou incommodes,
sanctionné conformément à la loi 78-015 du 11 juillet 1978 portant ainsi que leurs caractéristiques générales sont reprises au tableau I
statut d’établissements hôteliers au Zaïre. faisant partie intégrante du présent arrêté.

174 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Environnement, conservation de la nature et tourisme
17 mai 1995. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL

Art. 2. — Les taxes d’implantation et rémunératoires annuelles Activités Taxe d’implantation Taxe rémunératoire
d’un établissement dangereux, insalubre ou incommode prévues à annuelle
l’article 2 de l’arrêté 049/CAB/MIN/ECN/94 sont modifiées comme Plus de 100 m3 13.000 NZ/m3 10.400 NZ/m3
suit: 10. Lutte anti-vectorielle 350.000 NZ/PE 150.000 NZ/PE
11. Fabrication artisanale peinture, savon 8.750 NZ/m3 6.300 NZ/m3
et autres produits alimentaires
Activités Taxe d’implantation Taxe rémunératoire 12. Garage, atelier de réparation ou de 7.000 NZ/m3 2.450 NZ/m3
annuelle fabrication
CATÉGORIE I 13. Charge et fabrique accumulateurs 3.500 NZ/m3 2.450 NZ/m3
A. ACTIVITÉS AVEC FORCE MOTRICE C. TRANSPORT
De 0 à 7 CV 4.000 NZ/CV 1.500 NZ/CV 1. Transport terrestre 17.500 NZ/Tonne 10.000 NZ/Tonne
De 8 à 24 CV 3.500 NZ/CV 1.000 NZ/CV 2. Transport fluvial 17.500 NZ/Tonne 14.000 NZ/Tonne
De 25 à 50 CV 3.000 NZ/CV 800 NZ/CV 3. Transport aérien 20.500 NZ/Tonne 10.000 NZ/Tonne
De 51 à 100 CV 2.500 NZ/CV 500 NZ/CV 4. Transport maritime 10.500 NZ/Tonne 5.000 NZ/Tonne
De 101 à 200 CV 2.000 NZ/CV 300 NZ/CV D. COMMERCIALISATION
Plus de 200 CV 1.500 NZ/CV 200 NZ/CV — Magasin de gros et grands bazars à 700.000 NZ 350.000 NZ
partir de 5 m de côté
B. STOCK
E. EXPLOITATION AGRO-PASTORALE
1. Produits chimiques toxiques
1. Ferme gros bétail
De 0 à 1 m3 70.000 NZ/m3 46.000 NZ/m3
* Plus de 100 têtes 14.000 NZ/tête 10.5000 NZ/tête
De 1,1 à 10 m3 35.000 NZ/m3 23.000 NZ/m3
* Moins de 100 têtes 24.500 NZ/tête 17.500 NZ/tête
De 11 à 100 m3 15.000 NZ/m3 10.000 NZ/m3
2. Ferme petit bétail
Plus de 100 m3 5.000 NZ/m3 3.000 NZ/m3
— Plus de 100 têtes 10.500 NZ/tête 7.000 NZ/tête
2. Autres produits chimiques
— Moins de 100 têtes 17.500 NZ/tête 10.500 NZ/tête
De 0 à 1 m3 35.000 NZ/m3 23.000 NZ/m3
* Caprins
De 1,1 à 10 m3 17.000 NZ/m3 11.700 NZ/m3
— Plus de 50 têtes 5.250 NZ/tête 3.500 NZ/tête
De 11 à 100 m3 7.500 NZ/m3 5.000 NZ/m3
— Moins de 50 têtes 7.000 NZ/tête 3.500 NZ/tête
Plus de 100 m3 2.500 NZ/m3 1.700 NZ/m3
* Ovins
3. Inflammables liquides
— Plus de 50 têtes 5.250 NZ/tête 3.500 NZ/tête
De 0 à 1 m3 60.000 NZ/m3 39.600 NZ/m3
— Moins de 50 têtes 7.000 NZ/tête 3.500 NZ/tête
De 1,1 à 10 m3 40.000 NZ/m3 26.400 NZ/m3
3. Basse-cours
De 11 à 100 m3 20.000 NZ/m3 13.200 NZ/m3
* Ferme avicole:
Plus de 100 m3 2.000 NZ/m3 1.300 NZ/m3
— Plus de 500 têtes 700 NZ/tête 350 NZ/tête
4. Inflammables solides
— Moins de 500 têtes 1.050 NZ/tête 525 NZ/tête
De 0 à 1 m3 30.000 NZ/m 3
20.000 NZ/m 3
4. Cuniculture (lapin) 1.050 NZ/tête 525 NZ/tête
De 1,1 à 10 m3 20.000 NZ/m3 13.300 NZ/m3
5. Apiculture 70.000 NZ/tête 52.500 NZ/tête
De 11 à 100 m3 10.000 NZ/m3 6.700 NZ/m3
6. Pisciculture
Plus de 100 m3 1.000 NZ/m3 700 NZ/m3
— Plus de 10 ares 17.500 NZ/are 8.750 NZ/are
5. Gaz comprimés
— Moins de 10 ares 17.500 NZ/are 8.650 NZ/are
* Oxygène/azote/CO2
F. AGRO-ALIMENTAIRE
De 1 dm3 à 1 m3 4.500 NZ/m3 3.150 NZ/m3
1. Boulangerie
De 1 dm3 à 4,5 dm3 4.000 NZ/m3 2.800 NZ/m3
* Avec four à bois 250.000 NZ/PE 125.000 NZ/PE
De 4,5 dm3 à 6 m3 3.500 NZ/m3 2.450 NZ/m3
* Avec four à gasoil 300.000 NZ/PE 150.000 NZ/PE
De 6,5 dm3 à 7,5 m 3 3.000 NZ/m3 2.100 NZ/m3
* Avec four électrique (voir activité avec
De 7,5 dm3 à 12 m 3 2.500 NZ/m3 1.700 NZ/m3
force motrice)
Plus de 12 m3 2.000 NZ/m3 1.400 NZ/m3
G. MÉDICO-SANITAIRE
* Acétylène
1. Dispensaire et centre de santé 210.000 NZ/PE Exempté suivant
De 0,5 kg à 1 kg 5.000 NZ/kg 3.500 NZ/kg
l’article 7 de l’ordon-
De 1,1 kg à 2,5 kg 4.500 NZ/kg 3.150 NZ/kg nance 86-114 du
De 2,6 kg à 5 kg 4.000 NZ/kg 2.800 NZ/kg 10 avril 1986.
De 5,1 kg à 6 kg 3.5000 NZ/kg 2.450 NZ/kg 2. Cabinet spécialisé 350.000 NZ/PE
De 6,1 kg à 6,5 kg 3.000 NZ/kg 2.100 NZ/kg 3. Hôpitaux et polycliniques 420.000 NZ/PE
Plus de 6,5 kg 2.500 NZ/kg 1.700 NZ/kg 4. Laboratoire d’analyse, de fabrication 525.000 NZ/PE
* Gaz butane/fréon/NH4 médico-sanitaire ou de recherche
De 0,5 kg à 1 kg 5.000 NZ/kg 3.500 NZ/kg scientifique
De 1,1 kg à 2,5 kg 4.500 NZ/kg 3.150 NZ/kg 5. Pharmacie 350.000 NZ/PE
De 2,6 kg à 10 kg 4.000 NZ/kg 2.800 NZ/kg 6. Dépôt pharmaceutique 525.000 NZ/PE
De 10,1 kg à 20 kg 3.500 NZ/kg 2.450 NZ/kg 7. Dispensaire vétérinaire 140.000 NZ/PE
De 20 kg à 50 kg 3.000 NZ/kg 2.100 NZ/kg 8. Clinique et polyclinique vétérinaire 210.000 NZ/PE
Plus de 50 kg 2.500 NZ/kg 1.700 NZ/kg 9. Cabinet spécialisé vétérinaire 315.000 NZ/PE
6. Produits alimentaires 4.500 NZ/m3 3.150 NZ/m3 10. Pharmacie ou officine vétérinaire 315.000 NZ/PE
7. Explosifs 35.000 NZ/m3 28.000 NZ/m3 11. Dépôt importation et commerce en 350.000 NZ/PE
8. Manufactures 7.000 NZ/m3 6.300 NZ/m3 gros produits pharmaceutiques
9. Chambres froides et matériels vétérinaires
De 1 à 50 m3 17.500 NZ/m3 14.000 NZ/m3 12. Laboratoire d’analyse clinique 245.000 NZ/PE
De 50 m3 à 100 m3 15.000 NZ/m3 12.000 NZ/m3 vétérinaire

Édition 2003 – © Larcier Tome V 175


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Environnement, conservation de la nature et tourisme
16 janvier 1996. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL

Activités Taxe d’implantation Taxe rémunératoire Art. 13. — La preuve de paiement de la taxe rémunératoire an-
annuelle nuelle sera établie par une vignette attestant visiblement de la pério-
CATÉGORIE II de fiscale pour laquelle le paiement a été effectué.
1. Établissement avec force motrice (0 à 2.100 NZ/CV 1.400 NZ/CV
6,5 V)
Art. 14. — Lors de l’enquête de routine dans un établissement don-
2. Magasin, boutique, alimentaire, 7.000 NZ/m 2
6.300 NZ/m 2 né, lorsqu’il est établi que la production d’effluents ou déchets dan-
3. Boutique manufacturée 7.000 NZ/m2 6.300 NZ/m2 gereux menace l’environnement, les échantillons seront prélevés
4. Cinéma, spectacle 52.500 NZ/PE 45.500 NZ/PE pour analyses de laboratoire à charge de l’établissement pollueur.
5. Restaurant 35.000 NZ/PE 28.000 NZ/PE
Le secrétariat général à l’Environnement et Conservation de la natu-
6. Diffusion musique, buvette 24.000 NZ/PE 17.500 NZ/PE
7. Dépôt boissons 70.000 NZ/PE 59.000 NZ/PE
re communiquera les résultats ainsi que les mesures de protection à
8. Boulangerie pâtisserie artisanale (sans 122.500 NZ/PE 112.000 NZ/PE envisager.
FM)
9. Four artisanal de bois 38.500 NZ/PE 31.500 NZ/PE
Art. 15. — Le secrétaire général à l’Environnement et Conservation
10. Carrière à ciel ouvert sans force motri- 70.000 NZ/PE 59.000 NZ/PE
de la nature est chargé de l’exécution du présent arrêté qui entre en
ce vigueur à la date de sa signature.
11. Forge et menuiserie 49.000 NZ/PE 42.000 NZ/PE
12. Fabrication et vente matériaux de 59.500 NZ/PE 52.500 NZ/PE
construction sans force motrice
13. Librairie papeterie 7.000 NZ/m2 6.300 NZ/PE
14. Stock déchets ménagers et divers non 10.500 NZ/PE 7.000 NZ/PE 16 janvier 1996. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 009/CAB/MIN/
toxiques
15. Exploitation agropastorale de moins
ECNT/96 modifiant et complétant l’arrêté 070/CAB/
de 20 têtes: MIN/ECNT/94 du 27 mars 1994 portant actualisation de
— abattoir artisanal/tuerie 42.000 NZ/PE 28.000 NZ/PE certains taux des taxes et redevances prévues à l’initiati-
— élevage petit bétail 10.500 NZ/PE 3.500 NZ/PE ve du ministère de l’Environnement, Conservation de la
nature et Tourisme. (Ministère de l’Environnement, Con-
Art. 3. — La taxe d’implantation et la taxe rémunératoire annuelle
servation de la nature et Tourisme)
du présent arrêté sont calculées au taux de 1 $US = 3.500 NZ au mo-
ment de son entrée en vigueur. – Cet arrêté ministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.

Art. 4. — Les frais de la taxe d’implantation et de la taxe rémunéra-


toire annuelle seront indexés au taux du jour bancaire.
TITRE PREMIER
Art. 5. — La taxe rémunératoire annuelle est perçue sur le permis MODE DE PAYEMENT DES TAXES ET REDEVANCES
d’exploitation délivré par le ministère de l’Environnement, Conser-
vation de la nature et Tourisme.
Art. 1er. — Les taux de taxes et redevances sont fixés en devise (dol-
Art. 6. — La taxe rémunératoire annuelle liée à chaque permis lar) en vue de prévenir la dépréciation monétaire mais leur paie-
d’exploitation est payable au plus tard à la fin du mois de juin. Dé- ment s’effectue en zaïre monnaie au taux du jour de la devise prise
passée cette date le non-paiement de la TRA constitue un retard en considération (le dollar USA).
pour lequel l’article 12 est alors en application.
Art. 7. — Les frais de permis d’exploitation comprennent les frais
de la taxe d’implantation additionnée des frais de la taxe rémunéra- TITRE II
toire annuelle de la première année d’exercice. AGRÉMENT DES PROJETS ET EXPLOITATION DES
Art. 8. — Les frais de constitution, des enquêtes commodo et in- ÉTABLISSEMENTS HÔTELIERS
commodo, et de suivi du dossier sont à charge de l’exploitant. Ils sont
fixés à 10 % et payés auprès du service concerné du ministère pour Art. 2. — Tout projet hôtelier, de restaurant et similaire, qu’il soit
servir des frais d’administration. de création, de modification ou d’extension, doit recevoir au préala-
ble et avant le début des travaux, un certificat technique d’agrément
Art. 9. — La taxe sur le duplicata et sur l’avenant au permis d’ex-
dont la délivrance est soumise au paiement d’une taxe de 1 % du
ploitation est calculée comme celle du permis lui-même.
coût total évalué de l’investissement.
Art. 10. — La taxe rémunératoire annuelle est payable aussi bien
Les restaurants et autres établissements similaires existants non enco-
sur le permis que sur l’avenant au permis d’exploitation.
re en règle sont tenus de se conformer au prescrit du présent arrêté.
Art. 11. — Le non-respect des conditions d’exploitation stipulées dans Art. 3. — L’octroi d’une licence d’exploitation, d’un hôtel est sou-
le permis d’exploitation ou toute exploitation illicite sera puni d’une
mis au paiement d’une taxe dont le montant est fixé comme suit:
amende transactionnelle équivalant au quintuple de la taxe d’implanta-
tion correspondante, la sanction pouvant aller jusqu’à la fermeture de • hôtel de moins de 50 chambres: 25 $ USD;
l’établissement en cas de récidive ou de refus de paiement.
• hôtel de 51 chambres à 100 chambres: 50 $ USD;
Art. 12. — Le retard de paiement de la taxe rémunératoire annuelle
• hôtel de 101 chambres à 200 chambres: 100 $ USD;
entraîne le paiement du double de celle-ci pour l’exercice concerné, le
quintuple sera perçu lorsque l’année est complètement écoulée. • hôtel de 201 chambres à 350 chambres: 200 $ USD;

176 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Environnement, conservation de la nature et tourisme
16 janvier 1996. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL

• hôtel de 351 chambres et plus: 250 $ USD. Art. 9. — La délivrance d’un certificat d’homologation qui détermi-
ne la catégorie de l’agence est subordonnée au paiement d’une taxe
La licence prévue ci-dessus est renouvelable en cas d’aménagement,
annuelle d’homologation qui s’analyse de la manière suivante:
d’extension ou de déplacement de l’hôtel.
• agence de catégorie A: 200 $ USD;
Art. 4. — La délivrance d’un certificat d’homologation qui détermi-
ne la catégorie de l’hôtel est subordonnée au paiement d’une taxe • agence de catégorie B: 150 $ USD;
annuelle d’homologation qui s’analyse de la manière suivante:
• agence de catégorie C: 50 $ USD.
• hôtel sans étoile: 30 $ USD;
Art. 10. — Il est prévu trois taux de cautionnement:
• hôtel à 1 étoile: 50 $ USD; • pour la catégorie A, le cautionnement est de: 5.000 $ USD;
• hôtel à 2 étoiles: 150 $ USD; • pour la catégorie B, le cautionnement est de: 2.500 $ USD;
• hôtel à 3 étoiles: 200 $ USD; • pour la catégorie C, le cautionnement est de: 100 $ USD.
• hôtel à 4 étoiles: 300 $ USD; Art. 11. — Les frais de constitution, des enquêtes et du suivi du
• hôtel à 5 étoiles: 350 $ USD. dossier sont à charge de l’opérateur économique. Ils sont fixés à 5 %
des taxes à percevoir et payés auprès du service concerné du minis-
Art. 5. — L’octroi de la licence d’exploitation d’un restaurant don- tère pour servir des frais administratifs.
ne lieu au paiement d’une taxe dont le montant est déterminé com-
me suit: Art. 12. — Sans préjudice des dispositions des articles 133 et 135
du Code pénal, est passible d’une servitude de 20 jours au maximum
• restaurant de moins de 20 places: 25 $ USD; de 500 $ USD (dollars) d’amende ou d’une de ces peines seulement,
tout exploitant ou l’un de ses préposés, pris en infraction aux dispo-
• restaurant de 20 à 50 places: 50 $ USD; sitions du présent arrêté.
• restaurant de 51 à 100 places: 75 $ USD; Art. 13. — Le secrétaire général au Tourisme est chargé de l’exécu-
• restaurant de plus de 100 places: 100 $ USD. tion du présent arrêté qui abroge les dispositions antérieures con-
traires et entre en vigueur à la date de sa signature.
Art. 6. — La délivrance d’un certificat d’homologation qui détermi-
ne la catégorie d’un restaurant est subordonnée au paiement d’une
taxe d’homologation qui s’analyse de la manière ci-après:
• restaurant à 1 fourchette: 25 $ USD; 16 janvier 1996. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 008/CAB/MIN/
• restaurant à 2 fourchettes: 50 $ USD; ECNT/96 modifiant et complétant l’arrêté ministériel
0006/CAB/MIN/ECNT/93 du 27 mai 1993 portant fixa-
• restaurant à 3 fourchettes: 100 $ USD; tion des taux de la redevance et les modalités de percep-
• restaurant à 4 fourchettes: 150 $ USD. tion du Fonds de promotion du tourisme. (Ministère de
l’Environnement, Conservation de la nature et Tourisme)
– Cet arrêté ministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.

TITRE III Art. 1er. — Le taux de la redevance du Fonds de promotion du tou-


risme est fixé à 5 %:
AGRÉMENT DES PROJETS ET EXPLOITATION DES
AGENCES DE VOYAGES • du prix de chaque nuitée vendue pour les hôtels;
• du prix de chaque repas vendu, boissons incluses pour les restau-
Art. 7. — Tout projet d’agence de voyages et similaires, qu’il soit de rants et établissements similaires.
création, de modification ou d’extension, doit recevoir au préalable
et avant le début des travaux, un certificat technique d’agrément Art. 2. — Le taux de la redevance du Fonds de promotion du touris-
dont la délivrance est soumise au paiement d’une taxe de 1 % du me à charge du voyageur utilisant le transport aérien ou maritime
coût total évalué de l’investissement. international est fixé à 30 $ US (dollars) sur tout billet vendu en de-
vises ou l’équivalent sur tout billet vendu en monnaie nationale.
Les agences de voyages existantes non encore en règle sont tenues
de se conformer au prescrit du présent arrêté. Art. 3. — Le taux de la redevance du Fonds de promotion du touris-
me à charge du voyageur utilisant le transport aérien domestique
Art. 8. — L’octroi d’une licence d’exploitation d’une agence de est fixé à 5 $ US (dollars) sur tout billet vendu en devises ou l’équiva-
voyages est soumis au paiement d’une taxe déterminée de la manière lent sur tout billet vendu en monnaie internationale.
suivante:
Art. 4. — Le taux de la redevance du Fonds de promotion du touris-
• agence de catégorie A: 150 $ USD; me à charge du voyageur utilisant le transport routier, ferroviaire,
• agence de catégorie B: 100 $ USD; fluvial et lacustre est fixé à 5 % du prix du billet pour le transport
routier et à 1 $ US (dollars) pour les transports ferroviaires, fluviaux
• agence de catégorie C: 50 $ USD. et lacustres.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 177


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Environnement, conservation de la nature et tourisme
16 janvier 1996. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL

Art. 5. — Le taux mensuel de la redevance du Fonds de promotion Art. 9. — Sans préjudice des dispositions des articles 133 et 135 du
du tourisme pour les agences et associations exerçant des activités Code pénal et des peines de servitude ou d’amende prévues à l’en-
touristiques autres que l’émission des billets de voyage est fixé à 5 % contre des opérateurs touristiques du secteur hôtelier et des agences
du prix du service rendu.
de voyages et applicables mutatis mutandis aux secteurs du trans-
Art. 6. — Aux fins de rendre efficace le recouvrement de la redevan- port aérien, maritime, routier, ferroviaire, fluvial et lacustre, toute re-
ce et de maximiser les recettes du Fonds de promotion du tourisme, devance du Fonds perçue et non versée est passible d’une majora-
sur le réseau aérien domestique, le ministère s’assure les services de tion de retard mensuelle de 20 % du montant dû.
l’Association nationale du Zaïre (ANEZA) moyennant rétribution.
Art. 7. — Au plus tard le 15 du mois suivant, celui pour lequel la re- En cas de récidive, les peines précitées peuvent être accompagnées
devance est due, les opérateurs économiques ou/et l’ANEZA en ver- du retrait de la licence d’exploitation ou de toute autre autorisation
sent le montant perçu au compte du Fonds de promotion du touris- d’exploitation qui ne pourront être restituées à leurs titulaires
me au siège de la Banque du Zaïre à Kinshasa ou auprès de ses suc- qu’après paiement total des sommes dues.
cursales ou représentations à l’intérieur du pays.
Art. 8. — Les opérateurs économiques en règle doivent transmet- Art. 10. — Le secrétaire général au Tourisme est chargé de l’exécu-
tre les pièces justificatives du montant de la redevance versé au bu- tion du présent arrêté qui modifie et complète les dispositions de
reau du ministre ayant le tourisme dans ses attributions. l’arrêté ministériel 0006/CAB/MIN/ECNT/93 du 27 mai 1993.

178 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Finances et budget
26 février 2002. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL

Finances et budget

A.M. 031/CAB/MIN/FIN&BUD/2001 du 17 février 2001 — Ministère des Finances et


Budget. — Droits, taxes et redevances à percevoir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179
A.M. 079/CAB/MIN/ECO-FIN&BUD/2002 du 26 janvier 2002 — Direction générale des
impôts. — Droits et redevances perçues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179

17 février 2001. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 031/CAB/MIN/ Art. & Actes générateurs Taux en franc fiscal
FIN&BUD/2001 portant fixation des taux des droits, taxes Litt. et en $ US
et redevances à percevoir à l’initiative du ministère des Fi- b) Casino: 1re catégorie (com. Gombe) 2.000 Ff
nances et Budget. (Ministère des Finances et Budget) 2e catégorie (autres) 750 Ff
– Cet arrêté ministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel. 23-33c Renouvellement annuel de l’autorisation
a) Loterie: 1re catégorie (nationale)
Art. 1er. — Les taux des droits, taxes et redevances à percevoir à 2.500 Ff

l’initiative du ministère des Finances et Budget sont fixés conformé- 2e catégorie (provinciale ou urbaine) 1.000 Ff
ment au tableau annexé au présent arrêté. 3e catégorie (ponctuelle) 375 Ff
b) Casino: 1re catégorie (com. Gombe) 1.000 Ff
Art. 2. — Sous réserve des dispositions de l’alinéa 2 ci-dessous, les e
2 catégorie (autres) 375 Ff
taux des droits, taxes et redevances dont question à l’article 1er ci-
23-33f Taxe ad valorem sur les gains des parieurs
dessus sont fixés ou convertis en franc fiscal, mais payés en francs
a) Loterie 5 % sur les gains
congolais suivant la parité franc fiscal – francs congolais en vigueur
b) Casino 5 % sur les gains
à la date du paiement.
23-33g Astreintes (pour non-dépôt des tableaux de
Les taux des amendes transactionnelles exprimés en monnaie étran- synthèse)
gère sont payés exclusivement en devises. a) Pour personnes morales 1.000 Ff par jour de
retard
Art. 3. — Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contrai- b) Pour personnes physiques 500 Ff par jour de
res au présent arrêté. retard
23-81a Vente des cahiers spéciaux de charges 150 Ff – 200 Fc selon
Art. 4. — Les secrétaires généraux aux Finances et au Budget ainsi
les catégories
que le directeur général de la DGRAD sont chargés, chacun en ce qui
23-81b Vente de la nomenclature 4 Ff
le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui entre en vigueur à
23-81c Vente du budget mécanisé 100 % du produit de
la date de sa signature.
vente
23-81d Vente de la loi sur le marché public 100 % du produit de
vente
Annexe

Art. & Actes générateurs Taux en franc fiscal


Litt. et en $ US
26 février 2002. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 079/CAB/MIN/
23-14 Vente des bulletins des Finances 20 % sur produit vente ECO-FIN&BUD/2002 modifiant certaines dispositions en
23-33a Prestations direction informatique aux 40 % sur prix des pres- matière de droits et redevances au titre de recettes admi-
particuliers tations
nistratives perçues à l’initiative de la Direction générale
24-22 Amendes transactionnelles pour infractions à la De $US 100 à $US
législation de change 10.000
des [impôts]. (Ministère de l'Économie, Finances et Budget)
81-11 Recouvrement des débets comptables 100 % des débets – Cet arrêté ministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.
81-12 Récupération des sommes indûment payées 100 % des sommes – La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter-
payées me «contribution» dans la législation congolaise.
81-13 Remboursement sur biens nationalisés 100 % des rembourse-
ments
Art. 1er. — Le prix de vente de nouvelles plaques d'immatricula-
tion des véhicules est fixé comme suit:
23-33b Vente formulaire d’inscription et frais 20 % sur produit vente
minerval de l’école informatique ou frais de minerval • en cas d'immatriculation: 50,00 Ff;
23-33c Vente formulaire d’inscription à l’école 20 % sur produit vente
nationale des finances «ENF» • en cas de changement de plaques: 30,00 Ff.
23-33d Autorisation d’exploitation d’une entreprise
de loterie et jeux de hasard: Art. 2. — Les prix de vente des imprimés relatifs à [l'impôt] réel, en ce
re
a) Loterie: 1 catégorie (nationale) 5.000 Ff
qui concerne les véhicules visés à l'article premier, sont fixés comme
2e catégorie (provinciale ou urbaine) 2.500 Ff
suit:
3e catégorie (ponctuelle) 750 Ff • certificat d'immatriculation (carte rose): 6 Ff;

Édition 2003 – © Larcier Tome V 179


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Finances et budget
26 février 2002. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL

• lettre de demande de duplicata de plaque: 4 Ff; Art. 5. — Le prix de vente du Code des Contributions mis à jour est
fixé à 80 Ff.
• lettre de demande de duplicata de carte rose: 4 Ff;
• déclaration d'immatriculation de véhicule: Art. 6. — Le prix de vente de la Charte du contribuable est fixé à 5 Ff .
– déclaration «véhicule»: 8 Ff; Art. 7. — L'obtention des lettres d'ouverture d'un dossier fiscal
donne lieu au paiement de:
– déclaration «propriétaire»: 8 Ff.
• 4 Ff pour les personnes morales;
Art. 3. — Les prix de vente des plaques d'immatriculation des mo-
tos et des imprimés y relatifs sont fixés comme suit: • 3 Ff pour les personnes physiques.
• 5 Ff la plaque; Art. 8. — Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contrai-
• 2 Ff la carte rose. res au présent arrêté.

Art. 4. — Le prix de vente de la fiche individuelle en matière [d'im- Art. 9. — Le directeur général des [impôts] est chargé de l'exécu-
pôt] professionnel sur les rémunérations est fixé à 1 Ff. tion du présent arrêté qui entre en vigueur à la date de sa signature.

180 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Santé publique
30 janvier 2002. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL

Santé publique

Arr. intermin. 074/CAB/MIN/S.P/ECO-FIN&BUD/2001 du 30 janvier 2002 — Ministère de


la santé publique. — Droit, taux, ordonnances à percevoir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181

30 janvier 2002. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 074/CAB/ Clinique 1 800 Ff


MIN/S.P/ECO-FIN&BUD/2001 portant fixation des taux Polyclinique 1 800 Ff
des droits, taxes et redevances à percevoir à l’initiative du Cabinet médical, cabinet dentaire, kinésithérapie, chirurgie 1 800 Ff
Centre médical 1 800 Ff
ministère de la Santé publique. (Ministère de la Santé pu-
Maternité 1 200 Ff
blique et ministère de l’Économie, Finances et Budget) Dispensaire, maternité ISD 1 500 Ff
Art. 1er. — Les taux des droits, taxes et redevances à percevoir à Dispensaire vétérinaires 200 ff
Cliniques vétérinaires 150 Ff
l’initiative du ministère de la Santé publique sont ceux repris à l’an-
Maison d’optique 200 Ff
nexe du présent arrêté. Agrément de centre de TTT traditionnels 375 Ff
Art. 2. — Sous réserve des dispositions de l’alinéa 2 ci-dessous, les Atelier des fabrications des prothèses 200 Ff
taux des droits, taxes et redevances dont question à l’article 1er ci-
Secteur pharmaceutique, médicament et laboratoire
dessus sont fixés en franc fiscal, mais payés en franc congolais sui-
vant la parité franc fiscal – franc congolais en vigueur à la date du II.1. Autorisation d’ouverture (16 – 28)
paiement.
Les taux desdits droits, taxes et redevances exprimés en monnaie Laboratoire d’analyses cliniques 630 Ff
étrangère sont payés exclusivement en devise. Laboratoire d’analyses spécialisées (radiologie, imagerie, etc.) 630 Ff
Maison de vente des réactifs de labo en détail 200 Ff
Art. 3. — Les droits et taxes générés par la Quarantaine internatio-
nale et l’Hygiène sont perçus de la manière suivante: II.2. Autorisation d’ouverture labo-pharmaceutique (17 – 69a)
– 60 % pour compte du Trésor public sur base d’une note de percep-
tion; Laboratoire de contrôle des médicaments et aliments 1 000 Ff
– 40 % pour la Quarantaine internationale et l’Hygiène au titre des Dépôt pour importation et vente en gros matériels médicaux et réactifs 3 000 Ff
Laboratoire de conditionnement (industrie B) 500 Ff
frais administratifs et frais administratifs et frais d’entreprise.
Laboratoire de fabrication des produits pharmaceutiques 5 000 Ff
Art. 4. — Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contrai- Laboratoires de fabrication des produits cosmétiques – diététiques et 4 000 Ff
res au présent arrêté. vétérinaires

Art. 5. — Le secrétaire général à la Santé publique et le directeur II.3. Autorisation d’ouverture des maisons des produits pharmaceutiques
général de la D.G.R.A.D. sont chargés, chacun en ce qui le concerne, (16 – 22)
de l’exécution du présent arrêté qui entre en vigueur à la date de sa
signature.
Dépôts pharmaceutiques ou maisons de vente 5 000 Ff
Dépôts produits cosmétiques, diététiques et vétérinaires 3 500 Ff

Annexe II.4. Autorisation d’ouverture des pharmacies (17 – 68b)

Secteur médico-sanitaire
Pharmacie 250 Ff
I.1. Certificat d’enregistrement des professionnels de la Santé ( 16 – 23)
Pharmacie vétérinaire 200 Ff

Étrangers (médecin, pharmacien, chirurgien, dentiste, infirmier, kinési- 300 Ff II.5. Autorisation de mise sur le marché des médicaments (17 – 67)
thérapeute, anesthésiste et autres professionnels de santé)
Certificat de tradi-praticien 300 Ff
Nationaux (médecin, pharmacien, chirurgien, dentiste, infirmier, kiné- 50 Ff a) Enregistrement 130 Ff
sithérapeute, anesthésiste et autres professionnels de santé) b) Autorisation provisoire (1 an)
Certificat d’agrément de tradi-praticien 50 Ff • d’un produit pharmaceutique, cosmétique et/ou diététique 130 Ff
Validation annuelle certificat de superviseur 50 Ff • d’un produit phyto-pharmaceutique 100 Ff
• d’un produit réactif de labo et radiologie 100 Ff
I.2. Ouverture des établissements sanitaires (16 – 21) • d’un produit optique 100 Ff
c) Autorisation provisoire (5 ans)
• d’un produit pharmaceutique, cosmétique et/ou diététique 600 Ff
Hôpital de plus de 100 lits 10 000 Ff • d’un produit phyto-pharmaceutique 250 Ff
Hôpital de plus de 50 lits 4 000 Ff • d’un produit réactif de labo et radiologie 250 Ff
Hôpital de moins de 50 lits 1 000 Ff • d’un produit optique 250 Ff

Édition 2003 – © Larcier Tome V 181


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Santé publique
30 janvier 2002. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL

d) Essai clinique d’un médicament Support Aliments Médicaments Matériels médico chi-
• autorisation provisoire pour 12 mois 2 000 Ff rurgicaux et de labo-
ratoire
II.6. Taxe de destruction des médicaments (17 – 64) Télévision 1% 1% 2%
Journal 1% 1% 2%
Internet 1% 1% 2%
Produits périmés, altérés, falsifiés 10 % de la valeur de la masse taxable
Secteur: Enseignement médical et titre scolaire
II.7. Autorisation d’importation des médicaments, cosmétiques, diététiques
et phyto-pharmaceutiques (19 – 11) III.1. Demande d’ouverture des instituts médicaux et agrément des instituts
techniques médicaux (IEM et ITM) (17 – 68)

2 % de la valeur CIF des marchandises par licence


a) Ouverture et agrément 500 Ff
II.8. Taxe sur l’exportation des produits diététiques (17 – 72) b) Convention de cession d’IEM et ITM 1 000 Ff

III.2. Authentification des titres scolaires des I.T.M. (17-69e)


2 % sur la valeur ex-usine

II.9. Taxe sur l’exportation des produits pharmaceutiques et phyto-pharma- a) Authentification des diplômes 20 Ff
ceutiques
III.3. Quotité sur minerval des établissements de formation médicale publics
et privés
2 % sur la valeur ex-usine
(17 – 69d)
II.10. Taxe sur la publicité des médicaments, matériels sanitaires et denrées
alimentaires (17 –69e)
5 % des frais du minerval fixés par le ministre de la Santé
Le taux de la taxe s’applique sur le montant global de la facture publicitaire.
III.4. Vente des titres scolaires aux IEM & ITM publics et privés (28 – 87)
Support Aliments Médicaments Matériels médico chi-
rurgicaux et de labo-
IEM et ITM publics 10 Ff
ratoire
IEM et ITM privés 10 Ff
Insigne et écusson 1% 1% 2%
Signalisation 1% 1% 2% Secteur: Contrôle sanitaire aux postes frontaliers, entrepôts concédés pu-
Calendrier 1% 1% 2% blics et privés sous douane de la R.D.C. (Quarantaine internationale)
Pancarte 1% 1% 2%
Calicot 1% 1% 2% IV.1. Contrôle sanitaire des aéronefs et navires aux postes frontaliers (17 - 69i)
Dépliant 1% 1% 2%
Affiches 1% 1% 2%
Badges 1% 1% 2% a) Déclaration de santé 50 $
Impression sur vête- 1% 1% 2% b) Contrôle des membres d’équipage et passagers à bord
ment • De 1 à 10 personnes 100 $
Impression sur ma- 1% 1% 2% • De 11 à 25 personnes 200 $
tière plastique • De 26 à 50 personnes 250 $
Impression sur autres 1% 1% 2% • De 51 à plus de personnes 350 $
supports non définis c) Contrôle de transfert des cadavres humains 10 $ avec documents
Radio 1% 1% 2% 15 $ sans documents

Contrôle des produits toxiques et chimiques (24 – 37)

Chaux vive 0,5 ff – 1 à 500 kg 0,01 ff – 500 kg à 5 T. 0,01 ff – 5T. à plus


Chaux éteinte 0,5 ff – 1 à 500 kg 0,01 ff – 500 kg à 5 T. 0,01 ff – 5T. à plus
Ciment gris et blanc etc. 0,5 ff – 1 à 500 kg 0,01 ff – 500 kg à 5 T. 0,01 ff – 5T. à plus
Tabac 2 ff à 10 cartons De 11 à 100 cartons 0,2 ff/10 cartons De 101 à plus 0,02 ff/10 cartons
Pesticides bidon ou sac et désinfectants De 1 à 10 sacs ou bidons0,3 ff/5 kgs De 11 à 1000 sacs ou bidons 0,03 ff/5kgs De 1001 à plus sacs ou bidons 0,03 ff/5 kgs
Acide + alcool (produits chimiques) De 1 à 200 litres 0,2 ff De 201 à 1000 litres 0,02 ff De 1001 à plus litres 0,02 ff/200 litres
Produits pétroliers et dérivés (huile moteur) De 1 à 1000 litres 0,05 ff De 1001 à 10 000 litres 0,05 ff/200 litres De 10 001 à plus 0,05 ff/200 litres
Plâtres kgs 0,5 ff – 1 à 1000 kgs 0,05 ff – 1000 à 10 000 litres 0,05 ff – 10 000 à plus
Bombonne à gaz De 1 à 500 kgs 0,5 ff/50 kgs De 501 à 10 000 kgs 0,05 ff/kg De 10 001 à plus kgs 0,05 ff/kg
Autres produits: colles, peintures, fréon, thinner, De 1 à 200 kgs 0,1 ff/kg De 201 à 1000 kgs 0,01 ff/kg De 1001 à plus kgs 0,01 ff/kg
mastic – dérivés

182 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Santé publique
30 janvier 2002. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL

IV.2. Inspection des denrées alimentaires aux postes frontaliers (23 – 92) 5.5. Stimulants (thé, café, tabac, cacao) et autres 1 ff/kg
5.6. Fruits (mangue, papaye, mangoustan, avocat) et autres 1 ff/kg
Denrées alimentaires et produits d’origine animale à l’exportation
5.7. Légumineuses (haricot, soja, petit pois) et autres 1 ff/kg
5.8. Oléagineux (huile de palme, de coprah, arachide, voandzou, soja) 0,5 ff/kg
et autres
1.1. Viande 0,20 ff/kg 5.9. Plantes médicinales (noix de cola, rauwolfia, tamarin et racines di- 2 ff/kg
1.2. Poisson 0,20 ff/kg verses)
1.3. Chenilles 0,50 ff/kg 5.10. Aliments pour bétail (tourteaux et autres farines) 0,5 ff/kg
1.4. Gibiers 2 ff/kg 5.11. Semences 0,01 ff/kg
1.5. Produits aquatiques (crevettes, mollusques, crustacés, crabes, co- 2 ff/kg 5.12. Banane plantain, graine de courge et autres 0,5 ff/kg
quillages)
1.6. Miel 2 ff/kg 6. Denrées alimentaires et produits d’origine végétale à l’importation
1.7. Peaux et cuirs 2 ff/kg

2. Denrées alimentaires et produits d’origine animale à l’importation 6.1. Légumes (choux, carottes, haricot vert et autres) 0,3 ff/kg
6.2. Céréales (riz, blé, orge et autres) 0,5 ff/kg
6.3. Tubercule (pomme de terre et autres) 1 ff/kg
2.1 Viande 0,20 ff/100 kgs 6.4. Épices (ail, oignons et autres) 0,5 ff/kg
2.2. Poisson 0,20 ff/100 kgs 6.5. Plantes stimulantes (thé, café, tabac, cacao) 0,5 ff/kg
2.3. Volaille 0,10 ff/100 kgs 6.6. Fruits (orange, citron, mandarine et autres) 0,5 ff/kg
2.4. Œufs de consommation 0,10 ff/100 kgs 6.7. Légumineuses (haricot, soja, coprah) et autres 0,5 ff/kg
2.5. Œufs embryonnés 0,10 ff/100 kgs 6.8. Oléifères (différents types d’huile) 0,2 ff/kg
2.6. Lait et sous-produits de lait 2 ff/100 kgs 6.9. Conserves de produits végétaux (haricot, petits pois, champignons 0,1 ff/kg
2.7. Charcuterie 2 ff/100 kgs et autres)
2.8. Conserves de viande 2 ff/100 kgs 6.10. Biscuit, jus de fruit, Nescafé, Nesquik et autres produits de trans- 0,1 ff/kg
2.9. Conserves de poisson 2 ff/100 kgs formation
2.10. Farine de sang, os, viande, poisson 2 ff/100 kgs
2.11. Compléments minéro-vitaminiques 2 ff/100 kgs
2.12. Caviar 3 ff/100 kgs
7. Denrées alimentaires et produits d’origine minérale à l’importation

3. Animaux de capture, de compagnie et autres à l’exportation


7.1. Eau minérale 1 à 100 kgs 2 ff/kgs
101 à 1000 kgs 1 ff/kgs
1001 kgs à plus 0,5 ff/tonne
3.1. Chien 3 ff/tête
3.2. Chat 2,5 ff/tête 7.2. Sel iodé 1 à 100 kgs 1 ff/kgs
3.3. Mangouste 3,5 ff/tête 101 à 1000 kgs 0,5 ff/kgs
3.4. Chimpanzé 7 ff/tête 1001 kgs à plus 0,2 ff/tonne
3.5. Singe 4 ff/tête 7.3. Toute boisson sucrée 1 à 100 carton 3 ff/carton
3.6. Perroquets gris et vert 8 ff/tête 101 à 1000 carton 2 ff/carton
3.7. Papillons séchés 0,5 ff/tête 1001 à plus 2 ff/carton
3.8. Alevins d’aquarium 0,20/carton
3.9. Reptiles (lézards, serpents et autres) 5 ff/caisse 8. Denrées alimentaires et produits d’origine minérale à l’exportation
3.10. Autres oiseaux 2,5 ff/caisse

4. Animaux d élevage et autres à l’importation et exportation 8.1. Toute boisson alcoolisée 1 à 100 carton 2 ff/carton
101 à 1000 cartons 1 ff/carton
1001 cartons à plus 0,5 ff/carton
4.1. Bovin 7 ff/tête
8.2. Toute boisson sucrée 1 à 100 carton 1 ff/carton
4.2. Ovin et caprin 5 ff/tête
101 à 1000 cartons 0,5 ff/carton
4.3. Porc et porcelet 3 ff/tête
1001 cartons à plus 0,2 ff/carton
4.4. Cheval 7 ff/tête
4.5. Âne 5 ff/tête
4.6. Mulet 5 ff/tête 9. Produits diététiques
4.7. Lapin 0,5 ff/tête
4.8. Poussin de 1er jour 0,1ff/tête
4.9. Animaux sauvages 5 ff/tête 1 à 100 carton 1 ff/kg
4.10. Reptiles et autres 3 ff/tête 101 à 1000 cartons 0,05 ff/kg
1001 cartons à plus 2 ff/tonne
5. Denrées alimentaires et produits d’origine végétale à l’exportation

10. Produits polyéthylène


5.1. Légumes (feuilles de manioc, de patate douce, de gazelle, aubergi- 0,5 ff/kg
ne, combo, oseilles, amante, gingembre)
5.2. Épices (piment, ail, poireau, ciboule, poivron) 1 ff/kg 1 à 100 sacs 0,5 ff/sac
5.3. Tubercules (manioc, patate douce, taro, igname et autres) 2 ff/kg 101 à 1000 sacs 1 ff/sac
5.4. Céréales (maïs, sorgho, mil, elensine) 1 ff/kg 1001 sacs à plus 2 ff/sac

Édition 2003 – © Larcier Tome V 183


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30 janvier 2002. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL

IV.3. Redevance sur la désinfection et le contrôle sanitaire des friperies ( 23 B. En matière de contrôle sanitaire
– 98)
A. En matière de désinfection Contrôle des usagers (friperies, linges, drilles, chaussures, chif-
fons, éponges, mousses, bagages)
• avec certificat 0,1 ff/2 kgs
1. Désinfection des linges sales, des effets de literie et bagages
• sans certificat 1 ff/2 kgs
• par passager débarqué 10 ff
• par membre d’équipage 10 ff
IV.4. Taxes de désinfection, de désinsectisation et de dératisation des navi-
2. Certificat de désinfection de friperie, effets de lingerie, 100 ff/tonne
res, aéronefs, trains, véhicules routiers, véhicules d’occasion à l’importation
chiffons, drilles, éponges
( 17 – 69k)

Navires 100 USD/cabine 0,1 $/tonneau de jauge


Aéronefs Règ. IATA
Trains:
• Fourgon simple 30 USD
• Fourgon auto-rail/tonneau de jauge 100 USD
Véhicules routiers (remorques chargées de transporter 50 USD
les denrées alimentaires aux frontières)
Véhicules d’occasion:
• Voitures de 0 à 10 CV 35 USD – 1 à 10 voitures 20 USD – 10 à 50 voitures 10 USD – 50 à plus
• Voitures de 11 à 15 CV 50 USD – 1 à 10 voitures 30 USD – 10 à 50 voitures 15 USD – 50 à plus
• Minibus de 2,5 à 5 T. 50 USD – 1 à 10 minibus 30 USD – 10 à 50 bus 15 USD – 50 à plus
• Bus de 5 T. 100 USD – 1 à 10 bus 50 USD – 10 à 50 bus 20 USD – 50 à plus
• Jeep 4x4 50 USD – 1 à 10 jeeps 30 USD – 10 à 50 jeeps 20 USD – 50 à plus
• Camion de 10 T. à 15 T. 50 USD – 1 à 10 camion 20 USD – 10 à 50 c. 10 USD – 50 à plus
• Camion de 15 T. à 20 T. et plus 50 USD – 1 à 10 camion 20 USD – 10 à 50 c 10 USD – 50 à plus
• Tracteur 25 US – 1 à 10 tracteur .10 USD – 10 à 50 tr. 5 USD – 50 à plus

IV.5. Destruction des aliments avariés et périmés aux postes frontaliers (17 - 69j)

Matièresorganiques et denrées alimentaires 1 kg à 100 kgs: 10 $ US 101 kg à 1000 kgs: 100 $ US 1001 kg à 10 000 kg :300 $ US 1000 kg et plus: 500 $ US
Pollution du milieu marin 10 PPM Bateau de 50 000 T. 1000 $ US
Hydrocarbures 15 PPM Bateau de 50 000 T. 1500 $ US
Produits chimiques 10 PPM Bateau de 50 000 T. 1000 $ US
Ordures 1 PPM Bateau de 50 000 T. 100 $ US

IV.6. Vente du certificat international de vaccination (17 – 69f) (fosses septiques préfabriquées, lavabo, chaise à l’anglaise, à la turque, bri-
ques, plomberie sanitaire, insecticide, raticide, molluscocide, dératisation,
désinfectants)
Produits Nationaux Expatriés
• Agrément: 3500 ff
Vaccin antiamaril 15 ff 30 ff
VI.1. Contrôle sanitaire des établissements classés installés aux postes fron-
Autres vaccins 10 ff 20 ff
taliers (17 – 69h)
Duplicata CIV 10 ff 20 ff
(bar, restaurants, charcuteries, boulangeries, dépôt d’aliments, points de
vente des denrées alimentaires)
V.1. Agrément et supervision des établissements de désinfection et de déra-
tisation (17 – 69i)
Bar 300 ff
Restaurant 300 ff
Produits de désinfection 1 à 100 kg:5 ff 100 à 1000 kg:0,5 ff 1000 à plus:0,5 ff Charcuterie 100 ff
Produits de dératisation 1 à 100 ktg:5 ff 100 à 1000 kg:0,5 ff 1000 à plus:0,5 ff Boulangerie 500 ff
Dépôt d’aliments 500 ff
Point de vente des denrées alimentaires 200 ff
• Agrément: 2000 ff
VI.2. Amendes transactionnelles dans le domaine de la santé (24 – 47)
V.2. Agrément de construction ou fabrication et de vente des matériels et
des produits de génies sanitaires ( 17 –69 m) • De 2 à 3 fois le montant de la taxe.

184 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Télécommunications [taxes et redevances diverses]
10 juillet 1995. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL

Télécommunications

A.M. CAB/MIN/PTT/0005/31/IB/95 complétant l’arrêté CAB/MIN/PTT/0028/31/93 du


18 novembre 1993 — Ministère des Postes et Télécommunications. — Redevance
annuelle d’exploitation des radioélectriques privées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185
Arr. intermin. CAB/MIN/PTT/030/MM/2002 et CAB/MIN/ECO.FIN&BUD/104/2002 du
9 novembre 2002 — Interconnexion locale et nationale. — Coût . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 189
Arr. intermin. 006/CAB/MIN/FIN&BUD/2003 et 001/CAB/MIN/PTT/2003 du 25 janvier
2003 — Communications internationales entrantes. — Taxe terminale. . . . . . . . . . . . . . . 190

10 juillet 1995. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL CAB/MIN/PTT/ 2° La majoration entendue comme supplément à ajouter à la rede-
0005/31/IB/95 complétant l’arrêté CAB/MIN/PTT/ vance de base.
0028/31/93 du 18 novembre 1993 en ce qui concerne le Elle est calculée sur les suppléments de:
mode de calcul et les taux de la redevance annuelle d’ex-
ploitation des radioélectriques privées. (Ministère des • points d’émission/réception, par points d’émission/réception sup-
plémentaire aux deux premiers points considérés dans le forfait;
Postes et Télécommunications)
– Cet arrêté ministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel. • la puissance, par fraction de 1 W. supplémentaire à la puissance
moyenne de sortie de l’équipement exploité dans chaque point
Art. 1er. — Il est établi à charge des exploitants des radioélectri- d’émission/réception;
ques privées une redevance annuelle d’exploitation. Cette redevan-
ce correspond à la mesure dans laquelle le spectre des fréquences est • la fréquence, par fréquence supplémentaire assignée à chaque
utilisé, au profit qu’en tire l’usager ainsi qu’aux divers frais qu’en- point d’émission/réception;
court l’administration des P.T.T., notamment ceux relatifs au contrô- • la distance, par fraction indivisible de 50 km supplémentaires dans
le du respect de la législation et de la réglementation sur les télécom- chacune des liaisons établies par le point d’émission/réception.
munications.
Art. 4. — Les taux applicables dans le calcul de la redevance an-
Art. 2. — Il est recommandé à tous les exploitants des radioélectri- nuelle d’exploitation des radioélectriques privées sont ceux fixés ci-
ques privées d’introduire auprès du ministère des P.T.T une déclaration après:
sincère et véritable de la configuration actualisée de leurs réseaux.
1° pour le forfait
Cette déclaration doit se faire dans un formulaire ad hoc à acheter
• en téléphonie: 130,25 $;
auprès de l’administration des P.T.T.
• en télégraphie: 173,66 $;
Elle sera sanctionnée par la délivrance d’une licence de détention,
installation et exploitation signée par le ministre des P.T.T. dont le • en radiodiffusion: 130,25 $;
coût est fixé dans le tableau annexé à l’arrêté CAB/MIN/PTT/0028/ • en télévision: 260,5 $;
31/1993 du 18 novembre 1993.
• en radio amateur: 57,89 $;
L’administration des P.T.T. se réserve le droit de requérir l’avis du
• en télécommande (7e catégorie): 57,83 $;
service du gouvernement spécialisé en matière de sécurité (SNIP) re-
latif à l’enquête de loyauté effectuée sur le requérrant. Pour ce faire, • en talkie-walkie (8e catégorie): 26,8 $.
le SNIP perçoit par dossier une taxe annuelle s'élevant à 50 $. 2° pour la majoration:
Art. 3. — La facturation de la redevance annuelle d’exploitation • sur le supplément en point d’émission/réception;
des radioélectriques privées est effectuée selon le mode de calcul ré-
glementaire ci-après: 2e cat.:
• en téléphonie = 74,25 $;
1° Le forfait entendu comme redevance de base dont l’assiette taxa-
ble est l’unité statique de points d’émission/réception ou la station. • en télégraphie = 98,98 $;

Il est calculé pour chacun des 2 premiers points d’émission/récep- 8e cat.: 15,27 $;
tion d’une réseau exploité: • sur la puissance:
• sur une fréquence; • en téléphonie = 4,02 $;
• suivant la technique de la bande latérale unique; • en télégraphie = 6,7 $;

• avec une puissance moyenne de sortie limitée à 1 W. pour la 8e ca- • sur la fréquence:
tégorie ou à 25 W. pour les autres catégories; • en téléphonie = 13,4 $;
• avec un correspondant éloigné de 200 km maximum. • en télégraphie = 13,4 $.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 185


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Annexe I

ART. LIB. LIBELLÉ ACTES GÉNÉRATEURS TAUX OBSERVATIONS

$ U.S. EN %
I. AGRÉMENT DES OPÉRATEURS ÉCONOMIQUES
Taxe sur la délivrance du certificat d’agrément de:
16-72 Fabricants, monteurs, importateurs et exportateurs des équipements et matériels de télécommunications:
a) personne physique 725 Par qualité
b) personne morale 1.835 Par qualité
16-81 Vendeurs, installateurs et dépanneurs des équipements et matériels de télécommunications:
a) personne physique 370 Par qualité
b) personne morale 920 Par qualité
II. ATTESTATIONS D’HOMOLOGATION
Taxe sur la délivrance d’attestation d’homologation:
16-82 Équipements et matériels des télécommunications 2 % Prix C.I.F.
16-59 Equipements radios montés sur les navires et bateaux congolais. 200 Par navires
III. AUTORISATIONS PONCTUELLES
Taxe sur la délivrance d’autorisation de:
• fabrication des équipements et matériels de télécommunications; 1% Coût de la main-d’œuvre
• importation des équipements et matériels de télécommunications; 3% Prix C.I.F.
• montage des équipements et matériels de télécommunications; 1% Coût de la main-d’œuvre
• exportation des équipements et matériels de télécommunications. 1% Prix
IV. EXPLOITATION DES TÉLÉCOMMUNICATIONS PRIVÉES
A. RADIOÉLECTRIQUES PRIVÉES
16-84 Taxe sur la délivrance de la licence de:
• 1re catégorie (usage public) 5.000 Par licence
• 5e catégorie (radio amateur) 500 Par licence
• Autres catégories (usage privé pour le service) 2.000 Par licence
B. STATIONS TERRIENNES
16-85a Taxe sur la délivrance de la licence de:
• VSAT: stations terriennes émettrices-réceptrices autres catégories 2.000 Par station
• Stations terriennes réceptrice-antennes paraboliques:
• 1re catégorie 500 Par station
• 2e catégorie 1.000 Par station
• Valises satellitaires
• 1re catégorie 1.000 Par valise
• 2e catégorie 750 Par valise
• 3e catégorie 500 Par valise
C. FAISCEAUX HERTZIENS (privés ou publics)
Taxe sur la délivrance de la licence de:
16-85b • 1 à 12 voies téléphoniques 3.000 Par paire
• 13 à 24 voies 6.000 Par paire
• 25 et plus 10.000 Par paire
Redevance annuelle d’exploitation 10 % Coût de la licence
D. COMMUTATEURS
16-87 • Taxe sur la délivrance de la licence de:
• de 1 à 25 lignes 500 Par commutateur
• au-delà de 25 lignes 1.000 Par commutateur
23-88 • Redevance annuelle d’exploitation 5 Par ligne secondaire supplémentaire
• licence, terminaux internet 1.500 Par réseau
• redevance annuelle 150 Par P.C. (ordinateur)
21-92 • Redevance annuelle de contrôle et d’exploitation radioélectriques privées
a) Forfaits
(1re catégorie)
• téléphonie 500,00 Pour 25 W ou 50 W – 1 Fract. 200 Km
• télégraphie 667,00 Pour 1 W – 1 fréquence
• autres 667,00 Pour 25 ou 50 W
• mixte 889,78
(2e catégorie)
• téléphonie 130,25
• télégraphie 173,66
• autres 173,66
• mixte 231,66
(3e catégorie)
• radio sonore 130,25

186 Tome V Édition 2003 – © Larcier


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10 juillet 1995. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL

ART. LIB. LIBELLÉ ACTES GÉNÉRATEURS TAUX OBSERVATIONS

• radio TV 260,50
(4e catégorie)
• téléphonie 130,25
• télégraphie 173,66
• autres 173,66
• mixte 231,66
(5e catégorie)
• BLU (Bande Latérale Unique) 57,89
• DBL (Double Bande Latérale) 76,99
(6e catégorie) 57,83
(7e catégorie) 65,12
(8e catégorie) 30,00
b) Majorations
1° Supplément par point d’émission - réception
(1ère catégorie)
• téléphonie 285
• télégraphie 380
• autres 380
• mixte 506,92
(2e catégorie)
• téléphonie 74,25
• télégraphie 98,98
• autres 98,98
• mixte 131,97
(3e catégorie)
• radio sonore 74,25
• radio TV 148,50
(4e catégorie)
• téléphonie 74,25
• télégraphie 98,98
• autres 98,98
• mixte 131,97
(5e catégorie)
• BLU (bande latérale unique) 33,0
• DBL (double bande latérale) 43,99
(6e catégorie) 32,97
(7e catégorie) 37,12
(8e catégorie) 15,27
2° Puissance
• téléphonie 4,02
• autres 6,7
• mixte 8,93
(5e et 8e catégories) 2,01
3° Fréquence 30
4° Distance
• 1er pallier 9,38
• 2e pallier 6,7
16-89a REDEVANCE ANNUELLE DE CONTROLE D’EXPLOITATION DES STATIONS TERRIENNES
• VSAT: Stations terriennes E/R: 10 % Coût de la licence
• Stations terriennes réceptrices antennes paraboliques:
• 1re catégorie 10 % Coût de la licence
• 2e catégorie
• Terminal ou valise satellitaire
• 1re catégorie 10 % Coût de la licence
• 2e catégorie
3e catégorie
V. EXPLOITATION TÉLÉCOMMUNICATIONS À USAGE PUBLIC
• Cabine publique
• Taxe sur la délivrance de la licence d’exploitation d’une cabine publique: 500 Par cabine
• redevance annuelle par ligne extérieure 50 Par ligne
• redevance annuelle par base 40 Par base
• Téléimprimeur à usage public:
• taxe sur la délivrance de la licence 500 Par téléimprimeur
• redevance annuelle de contrôle 50 Par téléimprimeur
COMMUTATEUR À USAGE PUBLIC

Édition 2003 – © Larcier Tome V 187


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ART. LIB. LIBELLÉ ACTES GÉNÉRATEURS TAUX OBSERVATIONS

16-87 Taxe sur la délivrance de la licence: 1000 Par commutateur


• redevance annuelle par ligne principale 50 Par ligne
• redevance annuelle par ligne secondaire 10 Par ligne secondaire supplémentaire
TÉLÉCOPIEUR À USAGE PUBLIC
16-88a Taxe sur la délivrance de la licence: 500 Par télécopieur
16-88b • redevance annuelle de contrôle 50 Par télécopieur
16-89a • Taxe sur la délivrance de la licence de stations terriennes: 10 Par ligne secondaire supplémentaire
• Standard A 100.000 Par station
• Standard B 60.00 Par station
• VSAT 30.000 Par station
• Valise satellitaires:
• 1re catégorie 2.000 Par station
• 2e catégorie 1.500 Par station
• 3e catégorie 1.000 Par station
• Antennes paraboliques station réceptrice
• 1re catégorie 500 Par station
• 2e catégorie 1.000 Par station
16-89b Redevances annuelles
• stations terriennes E/R standard A 10 % Coût de la licence par station
• stations terriennes E/R standard B 10 % Coût de la licence par station
• stations terriennes E/R autres catégories 10 % Coût de la licence par station
• stations terriennes réceptrices (antennes paraboliques):
22-92a • 1re catégorie 10 % Coût de la licence par station
• 2e catégorie
• Terminal ou valise satellitaire
• 1re catégorie 10 % Coût de la licence par station
• 2e catégorie
• 3e catégorie
VI. CONCESSION DU MONOPOLE
22-92a Taxe sur la délivrance de la licence ou l’autorisation d’exploitation du service public de télécom-
munications:
a) radio-téléphonie mobile 15.000.000 À payer en devises
b) radio-téléphonie fixe 8.000.000
c) trunking 100.000
d) télédistribution 100.000
e) autres radios et TV à des fins commerciales 50.000
• redevances annuelles 1 % CA Du chiffre d’affaires
f) licences de fourniture de services.
• Internet 50.000
• Paging 50.000
• (Autres) 50.000
• Phonies à usage public 2.000 Par station (en monnaie locale)
22-92b Redevance annuelle d’exploitation du service public de télécommunications. 50 Par abonné par an
VII. DISTRIBUTION PAR RÉSEAU CÂBLE OU AUTRE, DES SIGNAUX RADIO OU VIDÉO
23-24a Taxe sur la délivrance de la licence de distribution par réseau câble ou autre, des signaux radio ou vidéo 2.000 Par réseau
dans les hôtels et autres bâtiments communautaires.
23-24b Redevance annuelle d’exploitation 150 Par chambre ou local
VIII. ACTIVITÉS DE CONTROLE
23-18 Vente des publications et des imprimés:
• publications 10 % Par publication
• imprimés 50 Par formulaire
23-97 Examen des dossiers pour la délivrance des certificat, attestation, autorisations et licences. 200 Par dossier
23-95a Inspection semestrielle des installations radio des navires étrangers dans les ports nationaux ou en rade
dans les eaux territoriales:
• navires 1.200 Par inspection }Frais payés en
• bateaux 500 Par inspection }devises
23-95b Contrôle technique des équipements et matériels de télécommunications. 100 Par inspection
23-98 Taxe sur la délivrance de l’attestation de modification dans les équipements et matériels de télécommuni- 0,5 % Valeur vénale
cations par point de modification.
22-71 Taxe sur la délivrance de l’attestation de modification de la licence originale de détention, d’installation et 500 Par point de modification
d’exploitation.
23-99 Taxe sur la délivrance du certificat au personnel préposé à l’exploitation des télécommunications:
• frais de formation 100 Par cycle de formation
• certificat 150 Par certificat

188 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Télécommunications [taxes et redevances diverses]
9 novembre 2002. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL

ART. LIB. LIBELLÉ ACTES GÉNÉRATEURS TAUX OBSERVATIONS

24-36 Amende sur les contraventions à la réglementation des télécommunications. 100 % Coût du titre
Exploitation non autorisée
23-96 Délivrance duplicata des documents 100 % Par document original
X. ANNUAIRES TÉLÉPHONIQUES, TÉLEX ET TÉLÉFAX
23-19 • Éditions 20 % Sur le bénéfice
• Publicité des équipements et matériels de télécoms 20 % Sur le montant de la publicité
• Annuaire 20 % Sur le chiffre d’affaires
– Ces droits sont provisoirement suspendus en attendant la reprise totale des activités de l’OCPT (sauf pour l’art. 23-36).
XI. SURTAXES
Droit sur produits O.C.P.T. – R.V.M.
1. Abonnements
23-17 • Téléphoniques 10 % Sur facturation O.C.P.T.
23-28a • Télex 10 % Sur facturation O.C.P.T.
23-28b • Téléfax 10 % Sur facturation O.C.P.T.
2. Frais d’installation
23-47a • Téléphoniques 10 % Sur facturation O.C.P.T.
23-47b • Télex 10 % Sur facturation O.C.P.T.
23-48a • Faisceaux hertziens privés 15 % Sur facturation O.C.P.T.
23-48b • Téléfax 10 % Sur facturation O.C.P.T.
Autres droits
23-19 • Vente des imprimés des télécommunications 10 % Sur facturation O.C.P.T.
22-93 • Communications des circuits loués 15 % Sur facturation O.C.P.T.
22-94 • Communications des faisceaux hertziens privés raccordés au réseau public 15 % Sur facturation O.C.P.T.
22-78 • Communications des secteurs privés et paraétatiques 10 % Sur facturation O.C.P.T.
22-62 • Téléphonie locale 10 % Sur facturation O.C.P.T.
22-63 • Téléphonie provinciale 10 % Sur facturation O.C.P.T.
22-64 • Téléphonie interurbaine 10 % Sur facturation O.C.P.T.
22-65 • Téléphonie internationale 15 % Sur facturation O.C.P.T.
22-66 • Télégrammes internes (interurbains) 5% Sur facturation O.C.P.T.
22-67 • Télégrammes internationaux 10 % Sur facturation O.C.P.T.
22-68 • Télex locaux 15 % Sur facturation O.C.P.T.
22-69 • Télex internationaux 15 % Sur facturation O.C.P.T.
22-70 • Télex interurbains 15 % Sur facturation O.C.P.T.
23-36 • Utilisation par les navires de la station côtière ou lacustre 5% Sur facturation R.V.M.
39-17 • Location occasionnelle des équipements et du matériel de télécommunications par des privés 10 % Sur facturation O.C.P.T.
Dividendes
33-18 Bonifications allouées par les organismes internationaux non-gouvernementaux. 20 % Par note de crédit

Type d’interconnexion Transit simple (local) Transit double (interur-


9 novembre 2002. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL C A B / par minute bain) / minute
MIN/PTT/030/MM/2002 et CAB/MIN/ECO.FIN&BUD/ Coût terminal entre 0,036 à 0,053 $US 0,085 à 0,128 $US
104/2002 portant fixation du coût d’interconnexion locale deux réseaux
Coût pour le réseau 0,020 $US 0,025 $US
et nationale. (J.O.RDC., no spécial, 25 janvier 2003, p. 61) de transit
Art. 1er. — La communication locale (simple transit) est une com- Coût via le réseau 0,056 à 0,073 $US 0,11 à 0,153 $US
de transit
munication établie dans une zone géographique ne nécessitant pas
une connexion satellite et où est reconnue une numérotation donnée.
Art. 3. — Les coûts ci-dessus indiqués sont susceptibles de modifi-
La communication nationale (double transit) est celle établie entre cations toutes les fois que les paramètres économiques et/ou tech-
deux zones géographiques différentes nécessitant une connexion niques l’exigent et sont payables en monnaie ayant cours légal en
satellite et où sont reconnues République démocratique du Congo.
deux numérotations différentes.
Art. 4. — Les secrétaires généraux aux Postes et Télécommunica-
Art. 2. — Les coûts des services d’interconnexion sont fixés par tions et à l’Économie sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de
fourchette comme suit: l’exécution du présent arrêté qui prend effet à la date de sa signature.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 189


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Télécommunications [taxes et redevances diverses]
25 janvier 2003. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL

Art. 3. — Les taux de 0,05 USD (cinq cents) pour les mobiles et de
0,02 USD (deux cents) pour les fixes, sont prélevés avant l’échange
25 janvier 2003. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 006/CAB/ des comptes entre opérateurs et versés au compte de l’autorité de ré-
MIN/FIN&BUD/2003 et 001/CAB/MIN/PTT/2003 p o r - gulation des Postes et Télécommunications au titre de taxe de régu-
tant fixation de la taxe terminale sur les communications lation. Le reste, soit 0,15 USD (quinze cents) pour les mobiles et 0,06
internationales entrantes. (J.O.RDC., no spécial, 25 janvier USD (six cents) pour les fixes, est acquis à l’opérateur local de télé-
2003, p. 62) communications.

Art. 1er. — La taxe terminale ou «frais de terminaison», représente Art. 4. — La taxe de terminale ainsi fixée est révisable après concer-
la quote-part de la recette rétrocédée par les opérateurs de télécom- tation avec les opérateurs de ce secteur chaque fois que les circons-
munications se trouvant à l’étranger aux opérateurs locaux de télé- tances le justifient.
communications à la suite d’un appel international qui termine
dans un des réseaux tiers des opérateurs locaux. Art. 5. — Le secrétaire général aux Postes et Télécommunications
et le secrétaire général aux Finances sont chargés, chacun en ce qui
Art. 2. — La taxe terminale est fixée à 0,20USD (vingt cents) pour le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sort ses effets à la
les mobiles et à 0,08 USD (huit cents) pour les fixes. date de sa signature.

190 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Transports
10 juin 1989. – ORDONNANCE

Transports

O.-L. 68-225 du 9 juillet 1968 — Titres de transport aériens et maritimes. — Taxe spécifique 191
Ord. 89-139 du 10 juin 1989 — Ministère des Transports et des Communications. — Taxes
et redevances à percevoir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191
Circ. 409/002/85 du 14 septembre 1985 — Transport sur route. — Taxes et redevances . . . 198
Arr. intermin. 008/MIN/TC/FIN-BGT/LM/2000 du 3 mai 2000 — Ministère des Transports
et Communications. — Taxes et redevances à percevoir. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199
Arr. CAB/MIN/TPAT-UH/006/K/2001 du 11 janvier 2001 — Droit de péage . . . . . . . . . . . . . 202

9 juillet 1968. – ORDONNANCE-LOI 68-225 – Taxe spéci- 2. taxes, redevances ou droits à percevoir par le service de l’aéronau-
fique sur les titres de transport aériens et maritimes. tique civile;
(M.C., 1968, p. 1365)
3. taxes, redevances ou droits à percevoir par le service de la marine
Art. 1er. — Il est créé, sur le territoire national, une taxe spécifique et des voies navigables;
de 4 % qui sera perçue au profit du Trésor par les compagnies de
4. fourniture des données statistiques de tout mode de transport et
transport ou leurs intermédiaires, lors de l’émission de titres de
demande des formulaires par l’obtention des titres;
transports aériens et maritimes en monnaie nationale.
Art. 2. — La présente taxe concerne uniquement les voyageurs. 5. infractions et amendes.

Art. 3. — Le service des impôts chargé du contrôle et de perception


de la taxe, adressera par voie de circulaire les instructions réglemen-
taires aux sociétés de transport intéressées. CHAPITRE Ier
Art. 4. — Seul l’État congolais est exempté du paiement de la taxe. DES TAXES, REDEVANCES OU DROITS À PERCEVOIR
PAR LE SERVICE DES TRANSPORTS TERRESTRES
Art. 5. — La présente ordonnance-loi entre en vigueur à la date de
sa signature.
Section 1
De la surveillance des véhicules

10 juin 1989. – ORDONNANCE 89-139 mo difian t et Art. 2. — Définition


complétant l’ordonnance 79-297 du 27 décembre 1979
fixant l’assiette, les taux et les modalités de recouvre- 1. Véhicule
ment des taxes et redevances administratives et judiciai- Le terme véhicule désigne tout objet mobile effectivement utilisé
res à percevoir à l’initiative du département des Trans- pour le transport des personnes et/ou des biens et s’applique aussi
ports et Communications. (J.O.Z., no14, 15 juillet 1989, bien au matériel moteur qu’au matériel remorqué, tels que locomo-
p. 1) tives, remorques, tracteurs, bateaux, camions, wagons, barges, voi-
– La présente ordonnance détermine l'assiette des taxes et redevances perçues à l'ini- tures, containers, etc.
tiative du département des Transports et Communications. Il revient au législateur
d'actualiser les montants qui y figurent. 2. Professions auxiliaires de transport

Par professions auxiliaires de transport, il faut entendre tout service


presté en vue d’améliorer les conditions de sécurité et de confort
TITRE PREMIER dans le transport tel que le contrôle technique, la construction des
MATIÈRES ASSUJETTIES AUX TAUX, REDEVANCES ET châssis et carrosseries de véhicule, la transformation, la réparation,
l’entretien ou la révision des véhicules, les transporteurs routiers of-
DROITS À PERCEVOIR, AU TITRE DES RECETTES ficiels et transitaires, l’assurance et les statistiques de transport, et les
ADMINISTRATIVES ET JUDICIAIRES auto-écoles.

Art. 1er. — Sous réserve des taxes, redevances et droits institués par 3. Agrément
des textes législatifs et réglementaires, les recettes à percevoir à l’initia-
Par agrément d’un service public de transport ou d’une profession
tive du département des Transports et Communications sont celles
auxiliaire de transport, il faut comprendre l’acte juridique du com-
énumérées par la présente ordonnance.
missaire d’État aux Transports et Communications ou son délégué
1. Taxes, redevances ou droits à percevoir par le service des trans- préalablement accordé à toute personne physique ou morale dési-
ports terrestres; reuse d’exercer une profession de transport citée ci-haut.

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10 juin 1989. – ORDONNANCE

4. Autorisation de transport 3° Camion: Z. 2.000,00 (zaïres deux mille);


4° Véhicule spécial: Z. 2.500,00 (zaïres deux mille
C’est le titre délivré par l’administration des transports terrestres cinq cents).
contre paiement de la redevance annuelle à laquelle est soumis tout
véhicule affecté au transport des personnes ou des biens au titre de Les redevances prévues aux alinéas a, b, c sont réduites de 50 % pour
sa contribution aux frais de surveillance de l’autorité publique. les véhicules mis en circulation dans le courant du deuxième semes-
tre de l’année.
Art. 3. — Tout propriétaire de véhicule affecté au transport routier
et ferroviaire des personnes ou des biens doit s’acquitter pour cha- Art. 11. — Sont exemptés de l’autorisation:
que véhicule et suivant le type de celui-ci, d’une redevance adminis-
trative annuelle au titre de sa contribution aux frais de surveillance. 1° les véhicules personnels ne dépassant pas 15 places destinés à
l’usage individuel ou familial du propriétaire;
La redevance des frais de surveillance est perçue pour les différentes
interventions de l’État sur la voie publique en vue de garantir la sé- 2° les transports organisés sans intervention d’un tiers transporteur,
curité des personnes et des biens transportés par véhicule. par les établissements d’instruction, à l’usage exclusif des élèves, des
étudiants et du personnel enseignant, à destination ou en provenance
Art. 4. — L’agrément est accordé aux requérants, à titre individuel, de ces établissements pour autant que ces transports soient gratuits;
par décision du commissaire d’État aux Transports et Communica-
tions ou son délégué après enquête et avis technique de la direction 3° les services ambulants;
des transports terrestres. 4° véhicules routiers appartenant aux organes du Parti-État.
Art. 5. — Les frais se rapportant à l’enquête technique par les servi-
ces de transport terrestres sont à charge du requérant.
Section 2
Art. 6. — L’agrément ou l’autorisation de transport peuvent être re- De l’agrément des services publics et
tirés à tout moment sans indemnisation si l’intérêt général l’exige.
professions auxiliaires de transport
Art. 7. — D’autres conditions liées à l’exploitation des activités vi-
sées à l’article 2.2. ci-dessus pourront être prescrites par des mesures Art. 12. — L’agrément d’une entreprise exploitant un service pu-
d’exécution du commissaire d’État aux Transports et Communica- blic de transport ou une profession auxiliaire de transport, est subor-
tions, lesquelles détermineront également les modalités d’octroi, de donné au paiement d’une redevance administrative de l’ordre de:
renouvellement, de suspension et de retrait de l’agrément.
a) Z. 200.000,00 (zaïres deux cent mille) pour les transporteurs rou-
Art. 8. — La redevance est également due pour les véhicules de ré- tiers officiels et les transitaires;
serve ainsi que les remorques.
b) Z. 200.000,00 (zaïres deux cent mille) pour les garages;
Art. 9. — La base de perception de la redevance des frais de sur-
veillance est la charge utile du véhicule pour le transport des biens ou c) Z. 150.000,00 (zaïres cent cinquante mille) pour les organismes
le nombre de personnes transportées pour le transport des personnes. de contrôle technique des véhicules automobiles;

Art. 10. — Les taux de la redevance pour frais de surveillance sont d) Z. 100.000,00 (zaïres cent mille) pour les constructeurs des châs-
fixés comme suit: sis et carrosseries des véhicules automobiles;
a) Transport des personnes: e) Z. 50.000,00 (zaïres cinquante mille) pour les auto-écoles.
1° Véhicule transportant moins de 5 personnes: Z. 5.000,00 (zaïres cinq mille);
2° Véhicule transportant de 5 personnes à
15 personnes: Z. 7.500,00 (zaïres sept mille Section 3
cinq cents);
3° Véhicule transportant plus de 15 personnes: Z. 15.000,00 (zaïres quinze mil- De la délivrance des permis de conduire
le);
4° Véhicule des pompes funèbres: Z. 10.000,00 (zaïres dix mille).
b) Transport des biens:
Art. 13. — La délivrance d’un permis de conduire national (PCN)
1° Véhicule transportant moins de 5 personnes: Z. 10.000,00 (zaïres dix mille);
ou international (PCI) est soumise au paiement d’une redevance
2° Véhicule de 5 tonnes à 9 tonnes de charge utile:Z. 15.000,00 (zaïres quinze mil- dont le montant est fixé comme suit:
le);
a) permis de conduire national: Z. 10.000,00 (zaïres dix mille);
3° Véhicule de 10 tonnes à 19 tonnes de charge
utile: Z. 20.000,00 (zaïres vingt mil- b) permis de conduire international: Z. 15.000,00 (zaïres quinze mille).
le);
4° Véhicule de 20 tonnes et plus de charge utile: Z. 25.000,00 (zaïres vingt-cinq Art. 14. — Le duplicata ou la validation des titres énumérés aux
mille).
articles 10 et 12 donnent lieu à la perception d’une redevance égale
c) Transport ferroviaire:
à 50 % du taux.
1° Voiture voyageur: Z. 10.000,00 (zaïres dix mille);
2° Wagon: Z. 25.000,00 (zaïres vingt-cinq Art. 15. — En cas de manquement aux mesures d’exécution du pré-
mille);
sent chapitre, les officiers de police judiciaire et les agents de l’admi-
3° Immatriculation véhicule ferroviaire: Z. 5.000,00 (zaïres cinq mille).
d) Certificat de contrôle technique automobile obligatoire:
nistration chargés de surveiller l’exécution de celles-ci peuvent retenir
1° Voiture: Z. 1.000,00 (zaïres mille); le véhicule aux frais, risques et périls des conducteurs et des personnes
2° Camionnette: Z. 1.500,00 (zaïres mille cinq civilement responsables, jusqu’à ce qu’il ait été renoncé expressément
cents); à poursuivre le transport en cours ou que toute disposition ait été prise

192 Tome V Édition 2003 – © Larcier


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10 juin 1989. – ORDONNANCE

pour que le transport puisse se poursuivre en conformité aux prescrip- Art. 20. — La délivrance d’un certificat de radiation donne lieu à la
tions légales et réglementaires. perception d’un droit de Z. 25.000,00 (zaïres vingt-cinq mille). Mention
du paiement de ce droit est portée sur le certificat.
À cet effet, lesdits officiers de police judiciaire et agents de l’adminis-
tration peuvent contraindre le conducteur de conduire le véhicule à
la fourrière désignée.
Section 3
Du contrôle technique des aéronefs
CHAPITRE II Art. 21. — § 1er. Les expertises en vue de la délivrance par équiva-
DES TAXES, REDEVANCES OU DROITS À PERCEVOIR lence d’un certificat de navigabilité ou en vue de sa revalidation don-
PAR LES SERVICES DE L’AÉRONAUTIQUE CIVILE nent lieu à la perception des droits ci-après:
1° avion monomoteur pesant au total moins de 1.000 kg Z. 18.000,00
Art. 16. — Pour l’application des droits visés au présent chapitre, (zaïres dix-huit mille);
les hélicoptères et les hydravions sont assimilés aux avions. 2° avion monomoteur pesant au total de 1.000 kg à moins de
3.000 kg: 22.500,00 Z (zaïres vingt-deux mille cinq cents);
Art. 17. — Les droits à percevoir par les services de l’aéronautique
civile sont ceux énumérés ci-après: 3° avion monomoteur pesant au total 3.000 kg et plus: 33.750,00 Z
(zaïres trente-trois mille sept cent cinquante);
a) le droit relatif à la circulation des aéronefs étranger dans l’espace
aérien zaïrois; 4° avion multimoteur pesant au total moins de 3.000 kg:
33.750,00 Z (zaïres trente-trois mille sept cent cinquante);
b) les droits relatifs à l’immatriculation des aéronefs;
5° avion multimoteur pesant au total de 3.000 kg à moins de
c) les droits relatifs au contrôle technique; 6.000 kg: 45.000,00 Z (zaïres quarante-cinq mille);
d) les droits relatifs à l’admission aux examens et à la délivrance des 6° avion multimoteur pesant au total de 6.000 kg à moins de
licences, qualifications et documents aéronautiques; 9.000 kg: 54.250 Z (zaïres cinquante-quatre mille deux cent cin-
quante);
e) les taxes, redevances ou droits divers.
7° avion multimoteur pesant au total de 9.000 kg à moins de
15.000 kg: 78.750 Z (zaïres soixante-dix -huit mille sept cent cin-
quante);
Section 1
8° avion multimoteur pesant au total de 15.000 kg à moins de
De la circulation au-dessus du territoire national 30.000 kg: 89.000 Z (zaïres quatre-vingt-neuf mille);

Art. 18. — § 1er . La délivrance de l’autorisation de circulation 9° avion multimoteur pesant au total de 30.000 kg à moins de
au-dessus du territoire zaïrois aux aéronefs immatriculés à l’étranger 60.000 kg: 101.250 Z (zaïres cent-et-un mille deux cent cinquante);
atterissant en plusieurs points à l’intérieur du pays pour des raisons 10° avion multimoteur pesant au total 60.000 kg et plus: 135.000,00 Z
autres que les escales techniques donne lieu à la perception d’un (zaïres cent trente-cinq-mille) par palier de 20.000 kg supplémentaires.
droits de 100 $ US (cent dollars US).
§ 2. Toute prorogation du délai de validité d’un certificat de naviga-
§ 2. La délivrance de l’autorisation de sortie aux aéronefs immatricu- bilité donne lieu à la perception d’un droit égal à cinquante pour
lés au Zaïre donne lieu à la perception d’un droit de Z. 30.000,00 cent du droit prévu au paragraphe 1er.
(zaïres trente mille).
Art. 22. — La délivrance d’un laissez-passer de navigation donne
lieu à la perception d’un droit légal à cinquante pour cent du droit
prévu au paragraphe 1er de l’article 21.
Section 2
De l’immatriculation des aéronefs Section 4
Art. 19. — Le droit d’inscription d’un aéronef à la matricule aéro- De l’admission aux examens et à la délivrance des
nautique du Zaïre est de Z. 50.000,00 (zaïres cinquante mille). licences et documents
Mention du paiement de ce droit est portée sur le registre et sur le Art. 23. — Le droit pour être admis aux examens en vue de l’obten-
certificat d’immatriculation délivré au propriétaire de l’aéronef. tion d’une licence quelconque est de 7.500,00 Z (zaïres sept mille
Toute modification aux mentions d’un certificat d’immatriculation cinq cents).
donne lieu à la perception d’un droit de Z. 50.000,00 (zaïres cin- Toutefois, pour les examens en vue de l’obtention d’une licence res-
quante mille). treinte de mécanicien d’entretien d’aéronefs, ce droit est de
3.500,00 Z (zaïres trois mille cinq cents).
La délivrance d’un duplicata du certificat d’immatriculation donne
lieu à la perception d’un droit de Z. 25.000,00 (zaïres vingt-cinq mil- Le droit de participation aux examens pour l’obtention du certificat
le). Mention du paiement de ce droit est portée sur le duplicata. de radio-téléphoniste est de 3.500,00 Z (zaïres trois mille cinq cents).

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10 juin 1989. – ORDONNANCE

Art. 24. — La délivrance des licences et documents ci-après donne Section 5


lieu à la perception d’un droit déterminé comme suit: Des taxes, redevances ou droits divers
1° licence d’entraînement: 12.500,00 Z (zaïres douze mille cinq
cents); Art. 27. — La redevance annuelle pour homologation d’un orga-
nisme spécialisé pour la transformation, l’entretien et la révision du
2° licence de pilote privé d’avion ou d’hélicoptère: 25.000,00 Z (zaï- matériel volant est de 50.000,00 Z (zaïres cinquante mille).
res vingt-cinq mille);
Art. 28. — L’octroi d’une fréquence aéronautique donne lieu à la
3° licence de pilote professionnel d’avion ou d’hélicoptère:
perception d’un droit de 15.000,00 Z (zaïres quinze mille).
50.000,00 Z (zaïres cinquante mille);
Art. 29. — La délivrance ou le renouvellement des licences d’ex-
4° licence de pilote professionnel de première classe avion:
ploitation des services aériens de transport public est de
75.000,00 Z (zaïres soixante-quinze mille);
500.000,00 Z (zaïres cinq cents mille).
5° licence de pilote de ligne d’avion: 100.000 Z (zaïres cent mille);
Art. 30. — L’autorisation momentanée de travail aérien donne lieu à
6° licence de pilote de ligne d’hélicoptère: 100.000,00 Z (zaïres cent la perception d’un droit de 20.500,00 Z (zaïres vingt mille cinq cents).
mille);
Art. 31. — L’autorisation de construction et d’exploitation d’une
7° licence de navigateur aérien: 15.000,00 Z (zaïres quinze mille); piste privée d’atterrissage donne lieu à la perception d’un droit de
50.000,00 Z (zaïres cinquante mille), exception faite des sociétés à
8° licence d’opérateur radio-navigant: 15.000,00 Z (zaïres quinze
caractère social.
mille);
9° licence de mécanicien navigant: 15.000,00 Z (zaïres quinze mille);
Art. 32. — L’autorisation pour l’installation d’une balise d’approche
sur une piste privée est de 10.500,00 Z (zaïres dix mille cinq cents).
10° licence de pilote planeur: 30.000,00 Z (zaïres trente mille);
Art. 33. — La fourniture de la nomenclature d’aéronefs donne lieu
11° licence de pilote de ballon libre: 30.000,00 Z (zaïres trente mille); à la perception d’un droit de 5.000,00 Z (zaïres cinq mille).
12° renouvellement médical licence personnelle navigant:
10.000,00 Z (zaïres dix mille);
13° licence de mécanicien d’entretien d’aéronefs: CHAPITRE III
DES TAXES, REDEVANCES OU DROITS À PERCEVOIR
• 1re catégorie: 15.000,00 Z (zaïres quinze mille);
PAR LE SERVICE DE LA MARINE ET DES VOIES
• 2e catégorie: 10.000,00 Z (zaïres dix mille); NAVIGABLES
14° licence de station radio: 7.500,00 Z (zaïres sept mille);
15° certificat de membre d’équipage: 5.000,00 Z (zaïres cinq mille); Section 1
16° licence de contrôleur de la circulation aérienne: 7.500,00 Z (zaï- De la police maritime
res sept mille cinq cents);
Art. 34. — § 1er. Les droits à percevoir par le service de la marine et
17° certificat de radio-téléphoniste: 5.000,00 Z (zaïres cinq mille); des voies navigables sont ceux énumérés ci-après:
18° duplicata licence: 12.500,00 Z (zaïres douze mille cinq cents); 1° les droits fixes de police maritime:
19° carnet de route, carnet moteur ou carnet cellule: 7.500,00 Z (zaï- a) par navire sans distinction de pavillon: 200 $ US (deux cents dol-
res sept mille cinq cents); lars);
20° carnet de sortie: 2.500,00 Z (zaïres deux mille cinq cents); b) par homme d’équipage à l’entrée: 50 $ US (cinquante dollars);
21° carnet de vol: 2.500,00 Z (zaïres deux mille cinq cents); c) par passager à l’entrée et à la sortie: 25 $ US (vingt-cinq dollars);
22° carnet attestation contrôle en vol: 2.500,00 Z (zaïres deux mille 2° les droits pour prestations particulières effectuées à la demande du
cinq cents). capitaine, du consul ou d’autres personnes intéressées telles qu’appel
de l’équipage, mise à la chaîne d’un navire, arrestation des marins,
Art. 25. — La délivrance des qualifications suivantes donne lieu à passagers clandestins, etc., et leur mise à bord ou leur conduite à la
la perception d’un droit ci-après: frontière:
1. vol de nuit: 10.000,00 Z (zaïres dix mille); a) entre 8 h et 17 h: par heure indivisible et pour chaque agent: 50 $
US (cinquante dollars);
2. vol I.F.R.: 10.000,00 Z (zaïres dix mille);
b) entre 17 h et 8 h: par heure indivisible et pour chaque agent:
3. instructeur de vol: 15.000,00 Z (zaïres quinze mille); 100 $ US (cent dollars);
4. toute qualification supplémentaire de classe, groupe ou type: 3° les droits pour mise d’un navire à la chaîne à charge de la partie
10.000,00 Z (zaïres dix mille). requérante, en plus des droits prévus au 2° ci-avant est de
10.000,00 Z (zaïres dix mille);
Art. 26. — La validation des licences étrangères donne lieu à la
perception d’un droit de 25.000 Z (zaïres vingt-cinq mille). 4° les droits pour enrôlement ou licenciement d’hommes d’équipage:

194 Tome V Édition 2003 – © Larcier


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a) au commissaire maritime entre 17 h et 8 h: par heure indivisible: 3° le droit pour mise d’un bateau ou d’une embarcation à la chaîne
100 $ US (cent dollars); à charge de la partie requérante, en plus des droits prévus au 2°
ci-avant est de 2.500,00 Z (zaïres deux mille cinq cents);
b) à bord des navires entre 8 h et 17 h: par homme et en plus des
droits prévus au 2°: 50 $ US (cinquante dollars); 4° les droits pour enrôlement ou licenciement d’hommes d’équipage:
c) à bord des navires entre 17 h et 8 h par homme et en plus des a) au commissariat fluvial ou lacustre entre 17 h et 8 h par heure in-
droits prévus au 2°: 50 $ US (cinquante dollars); divisible: 500,00 Z (zaïres cinq cents);
5° le droit pour la remise du premier livret de marin: 150 $ US (cent b) à bord des bateaux entre 8 h et 17 h par homme et en plus des
cinquante dollars) ou l’équivalent en zaïre-monnaie pour ce qui est droits prévus au point 2°: 250,00 Z (zaïres deux cent cinquante);
des marins zaïrois; c) à bord des bateaux entre 17 h et 8 h et en plus des droits prévus
6° le droit pour la remise d’un duplicata du livret de marin: 175 $ US au point 2°: 500,00 Z (zaïres cinq cents);
(cent soixante-quinze dollars); 5° les droits d’immatriculation ou radiation d’un bâtiment:
7° le droit pour toute copie d’acte ou de document autre que rôle 10.00,00 Z (zaïres dix mille).
d’équipage, d’état de service ou P.V. de disparition en mer qui serait § 2. Les droits repris aux 2°, 3° et 4° sont portés au double les dimanches
requis par les parties intéressées: et les jours fériés.
a) pour les navires: 100 $ US (cent dollars);
b) pour les bateaux: 500 Z (zaïres cinq cents).
Section 3
§ 2. Les droits repris aux 2°, 3° et 4° sont portés au double les dimanches
Du jaugeage des bateaux
et les jours fériés.
Art. 36. — Les droits de jaugeage des bateaux sont fixés comme
suit:
Section 2
a) orignal du certificat de jaugeage avec échelle: 12.500,00 Z (zaïres
De la police fluviale et lacustre douze mille cinq cents);

Art. 35. — § 1er. Les taux des redevances ou droits de police fluvia- b) orignal du certificat de jaugeage sans échelle: 10.000,00 Z (zaïres
le et lacustre sont fixés comme suit: dix mille);

1° les droits fixes de police fluviale et lacustre pour le transport des c) expédition (duplicata) du certificat de jaugeage de bateau avec
marchandises et des personnes: échelle: 12.500,00 Z (zaïres douze mille cinq cents);

– transport des marchandises: d) expédition (duplicata) du certificat de jaugeage de bateau sans


échelle: 10.000,00 Z (zaïres dix mille);
a) par bateau ou barge de 800 T de port en lourd et plus:
15.000,00 Z (zaïres douze mille); e) placement d’une nouvelle échelle: 3.000,00 Z (zaïres trois mille);

b) par bateau ou barge de moins de 800 T de port en lourd: f) placement d’une nouvelle plaque: 4.000,00 Z (zaïres quatre mille).
12.000,00 Z (zaïres douze mille);
c) par embarcation en acier ouverte pontée ou non pontée: Section 4
10.000,00 Z (zaïres dix mille);
De la lettre de mer
d) par embarcation en bois de faible tonnage: 7.500,00 Z (zaïres sept
mille cinq cents); Art. 37. — Les droits de délivrance et de renouvellement des lettres
e) par m3 de bois des grumes en radeau: 500,00 Z (zaïres cinq cents); de mer sont fixés comme suit:
– transport des personnes: 1° délivrance ou renouvellement d’une lettre de mer définitive:
20.000,00 Z (zaïres vingt mille);
a) de 1 à 50 personnes: 10.000,00 Z (zaïres dix mille);
2° délivrance ou renouvellement d’une lettre de mer provisoire ou
b) de 51 à 100 personnes: 25.000,00 Z (zaïres vingt-cinq mille); spéciale: 15.000,00 Z (zaïres quinze mille);
c) de 101 et plus: 50.000,00 Z (zaïres cinquante mille); 3° chaque duplicata de lettre de mer: 15.000,00 Z (zaïres quinze mille).
2° les droits pour prestations particulières effectuées à la demande
du conducteur ou d’autres intéressés, telles qu’appel de l’équipage,
mise à la chaîne d’un bateau ou d’une embarcation, arrestation de Section 5
membres d’équipage, de passagers clandestins, leur remise à bord Du registre de recensement
ou leur conduite ailleurs:
a) entre 8 h et 17 h par heure indivisible et pour chaque agent: Art. 38. — Les droits dus pour les consultations du registre de re-
1.000,00 Z (zaïres mille); censement et la délivrance des extraits du registre de recensement
sont fixés comme suit:
b) entre 17 h et 8 h par heure indivisible et pour chaque agent:
2.000,00 Z (zaïres deux mille); a) consultation du registre: 7.500,00 Z (zaïres sept mille cinq cents);

Édition 2003 – © Larcier Tome V 195


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Transports
10 juin 1989. – ORDONNANCE

b) extrait de registre: 7.000,00 Z (zaïres sept mille). Section 9


Du permis de naviguer
Section 6
Art. 42. — La délivrance du permis de naviguer donne lieu à la per-
Des titres de sécurité ception des droits ci-après:
1° délivrance du permis de naviguer de 450 tonnes: 7.500,00 Z (zaï-
Art. 39. — La délivrance des titres de sécurité de navires de com- res sept mille cinq cents);
merce, de pêche, de plaisance ou de recherche donne lieu à la per-
ception des droits ci-après: 2° délivrance du permis de naviguer de tout tonnage: 10.000,00 Z
(zaïres dix mille);
1° délivrance de tout certificat de sécurité ou d’exemption de visite:
3° délivrance du permis de naviguer de conducteur de bateau:
a) pour les navires: 12.500,00 Z (zaïres douze mille cinq cents); 12.500,00 Z (zaïres douze mille cinq cents);
b) pour les bateaux: 12.500,00 Z (zaïres douze mille cinq cents); 4° délivrance du permis de naviguer de capitaine de bateau:
15.000,00 Z (zaïres quinze mille);
2° délivrance ou renouvellement de certificat de partance: 8,5 $ US
(huit dollars et demi); 5° délivrance du permis de naviguer de mécanicien: 12.500,00 Z
(zaïres douze mille cinq cents);
3° délivrance du duplicata de certificat de partance: 8,5 $ US (huit
dollars et demi); 6° délivrance du certificat de capacité: 5.000,00 Z (zaïres cinq mille);

4° taxe rémunérations pour visite et expertise: 7° délivrance de tout duplicata: 6.250,00 Z (zaïres six mille deux
cent cinquante).
a) pour les navires: 8,5 $ US (huit dollars et demi);
b) pour les bateaux: 1.000,00 Z (zaïres mille);
Section 10
5° débours:
De la patente de pilote, du rôle d’équipage et du
a) pour les navires: 1.000,00 Z (zaïres mille); permis de sortie
b) pour les bateaux: 1.000,00 Z (zaïres mille).
Art. 43. — La délivrance ou le renouvellement de la patente de pi-
lote, du rôle d’équipage et du permis de sortie donnent lieu à la per-
Section 7 ception des droits ci-après:
Du livret matricule et du carnet de paie 1° délivrance ou renouvellement de la patente de pilote:
12.500,00 Z (zaïres douze mille cinq cents);
Art. 40. — La délivrance du livret matricule et du carnet de paie 2° délivrance ou renouvellement du rôle d’équipage: 5.000,00 Z
pour contrat d’engagement fluvial donne lieu à la perception des (zaïres cinq mille);
droits ci-après:
3° délivrance ou renouvellement du permis de sortie: 2.500,00 Z
1° délivrance du livret matricule: 500,00 Z (zaïres cinq cents); (zaïres deux mille cinq cents).
2° délivrance du carnet de paie: 500,00 Z (zaïres cinq cents);
3° délivrance d’un duplicata de ces documents: 500,00 Z (zaïres Section 11
cinq cents).
De l’agrément d’un chantier ou atelier naval

Section 8 Art. 44. — L’agrément d’un chantier ou atelier naval donne droit à
la perception d’une redevance annuelle de:
Des certificats de navigabilité
a) pour les unités en acier: 250.000,00 Z (zaïres deux cent cinquante
Art. 41. — La délivrance des certificats de navigabilité donne lieu à mille);
la perception des droits ci-après: b) pour les embarcations en mois: 100.000,00 Z (zaïres cent mille).
a) certificat de navigabilité provisoire: 6.250,00 Z (zaïres six mille Art. 45. — La délivrance d’autorisation de construction d’un ba-
deux cent cinquante); teau ou d’une embarcation donne droit à la perception de:
b) certificat de navigabilité définitif: 12.500,00 Z (zaïres douze mille a) unité de moins de 100 T en acier: 50.000,00 Z;
cinq cents);
b) unité de 100 T à 800 T en acier: 100.000,00 Z;
c) duplicata de ces documents: 12.500,00 Z (zaïres douze mille cinq
cents); c) unité de 801 T et plus en acier: 150.000,00 Z;
d) unité de moins de 10 T en bois: 15.000,00 Z;
d) revalidation annuelle du certificat de navigabilité: 2.500,00 Z (zaï-
res deux mille cinq cents). e) unité de 11 T et plus en bois: 25.000,00 Z.

196 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Transports
10 juin 1989. – ORDONNANCE

Art. 46. — La visite annuelle d’un chantier naval donne droit à la CHAPITRE IV
perception de la taxe de: DES DONNÉES STATISTIQUES
a) visite: 10.000,00 Z (zaïres dix mille); DE TOUT MODE DE TRANSPORTS ET DE LA DEMANDE
b) débours: 10.000,00 Z (zaïres dix mille); DE FORMULAIRES POUR L’OBTENTION DES TITRES
c) revalidation: 10.000,00 Z (zaïres dix mille).
Art. 54. a) La fourniture des données statistiques donne droit à la
perception de 1.000,00 Z (zaïres mille);
Section 12 b) la fourniture des formulaires de tout genre donne lieu à
De l’homologation des ports ou 1.000,00 Z (zaïres mille).
beaches à usage privé, de l’autorisation d’exécuter
un ouvrage d’art d’accostage, d’opérer une fouille ou
extraction quelconque et du droit de visite CHAPITRE V
DES INFRACTIONS ET AMENDES
Art. 47. — L’homologation d’un port ou d’un beach, à usage privé
donne lieu à la perception d’une taxe de: Art. 55. — Les amendes résultant des infractions à la législation
sur la navigation aérienne, maritime, fluviale et lacustre et celles re-
a) port ou beach ayant un mur de quai: 250.000,00 Z (zaïres deux
latives aux transports terrestres ne sont dues que dans le respect des
cent cinquante mille);
textes les ayant instituées.
b) port ou beach ayant un ouvrage en terre battue: 100.000,00 Z
Leur perception se fait conformément à la procédure prescrite par
(zaïres cent mille).
lesdits textes ou, à défaut, suivant la procédure de droit commun en
Art. 48. — La délivrance d’autorisation d’extraction du sable dans la matière, notamment par la voie transactionnelle telle qu’organi-
le lit mineur ou majeur de la voie navigable et ses abords: sée par le Code de procédure pénale.
a) extraction par moyens mécaniques: 100.000,00 Z/an (zaïres cent
mille);
b) extraction manuelle: 25.000,00 Z/an (zaïres vingt-cinq mille).
TITRE II
DES MODALITÉS DE RECOUVREMENT DES TAXES,
Art. 49. — La délivrance de l’autorisation d’exécuter un ouvrage
d’art d’accostage ou d’opérer une fouille donne droit à la perception
DROITS ET REDEVANCES
d’une taxe calculée à 6/1.000 du coût total des travaux.
Art. 56. — Le recouvrement des taxes, droits et redevances faisant
Art. 50. — La visite annuelle d’un port ou d’un beach donne droit l’objet de la présente ordonnance se fait en conformité aux disposi-
à la perception d’une taxe de: tions de la loi 79-004 du 11 juillet 1979 portant réglementation de
a) visite: 10.000,00 Z (zaïres dix mille); l’assiette, du taux et des modalités de recouvrement des taxes et re-
devances au titre des recettes administratives, judiciaires et doma-
b) débours: 10.000,00 Z (zaïres dix mille); niales, ainsi que des ordonnances 78-298 du 6 juillet 1978 relatives
au mode de paiement des dettes envers l’État et 73-235 du 13 août
c) revalidation: 10.000,00 Z (zaïres dix mille).
1973 portant création du cadre des comptables publics.
– Voy. le D.-L. 101 du 3 juillet 2000 portant fixation de la nomenclature des actes gé-
nérateurs des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations de
Section 13 leurs modalités de perception.
Du transport des inflammables ou explosifs – Voy. le Décr. 007/2002 du 2 février 2002 relatif au mode de paiement des dettes en-
à usage non commercial vers l'État.

Art. 57. — Les redevances et les taxes forfaitaires annuelles visées


Art. 51. a) La délivrance de l’autorisation de transport des inflam- par la présente ordonnance font l’objet, au début de chaque année
mables: 10.000,00 Z (zaïres dix mille); avant le 31 janvier, de relevé comportant les noms et adresses des re-
devances avec indications de la somme due, établi par le commissai-
b) la délivrance de l’autorisation de transport des explosifs:
re d’État aux Transport et Communications ou son délégué. Ces re-
10.000,00 Z (zaïres dix mille).
levés accompagnés de notes de perception sont transmis au comp-
table public principal qui en assure le recouvrement.
Section 14 Les paiements doivent être effectués dès leur exigibilité ou constatation.
De l’agence maritime En ce qui concerne les sommes impayées dans l’immédiat, la liste
des redevables défaillants est communiquée au commissaire d’État
Art. 52. — L’agrément d’une agence maritime donne droit à la per- aux Transports et Communications en vue de retrait éventuel des
ception de 300.000,00 Z (zaïres trois cent mille). autorisations précédemment délivrées.
Art. 53. — Tout agent maritime est soumis au paiement d’une re- Art. 58. — Les autorisations, certificats, licences, formulaires, titres ou
devance annuelle de 100.000,00 Z (zaïres cent mille). autres documents ne sont délivrés, de même que les immatriculations,

Édition 2003 – © Larcier Tome V 197


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Transports
14 septembre 1985. – CIRCULAIRE

validations, prestations ou autres interventions ne sont effectuées En attendant, l’ordonnance 79-297 du 27 décembre 1979 fixant l’as-
qu’après paiement des sommes dues au Trésor, sur présentation des siette, les taux et les modalités de recouvrement des taxes et rede-
quittances réglementaires constituant les seuls acquits libératoires des vances administratives et judiciaires, à percevoir à l’initiative du dé-
amendes et créances envers l’État. partement des Transports et Communications, reste d’application.

Tous les véhicules, sauf ceux exemptés expressément par la présente


circulaire, sont soumis au payement de la taxe de surveillance et re-
TITRE III devance administrative dont les taux sont fixés à l’article 1er de l’or-
donnance 83-035 du 28 janvier 1983.
DES DISPOSITIONS FINALES
Conformément à l’article 1er de l’ordonnance 94-400 du 27 décem-
Art. 59. — Sauf en tant qu’elle concerne les recettes de climatolo- bre 1955, relative aux statistiques des transports, le terme «véhicule»
gie, de rayonnement et de géophysique à percevoir par le service de désigne tout objet mobile effectivement utilisé pour le transport des
la météorologie, les ordonnances 79-297 du 27 décembre 1979 et personnes et de marchandises et s’applique donc aussi bien au ma-
83-035 du 28 janvier 1983 sont abrogées. tériel moteur qu’au matériel remorqué, donc aux locomotives, re-
morques, tracteurs, bateaux, camions, wagons, barges, etc.
Art. 60. — Le commissaire d’État aux Finances, le commissaire
d’État aux Transports et Communications sont chargés chacun en ce De ce fait, outre les véhicules terrestres, les véhicules ferroviaires
qui le concerne de l’exécution de la présente ordonnance, qui entre sont également assujettis au paiement de cette taxe, redevances et
en vigueur à la date de sa signature. droits prévus au chapitre I de l’ordonnance 79-297 du 27 décembre
1979 relative au transport terrestre.

En vertu de cette ordonnance;

14 septembre 1985. – CIRCULAIRE 409/002/85 modi-


fiant la circulaire 409/001/84 du 16 janvier 1984 relati-
I. SONT ASSUJETIS
ve à la définition des termes «transports rémunérés» des
AU PAIEMENT DE LA TAXE DE SURVEILLANCE OU
personnes et des biens, «véhicules» et à la réglementa-
TAXE D’AUTORISATION DE TRANSPORT SUR ROUTE
tion des taux des taxes et redevances des autorisations
de transport. (Département des Transports et départe-
ment des Finances) Toutes les catégories des véhicules routiers utilisés pour le transport
des personnes ou des biens sur route.
– Cette circulaire n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.

II. SONT EXEMPTÉS


TAXATION DE L’USAGER DE LA ROUTE DE L’AUTORISATION DE TRANSPORT
EXPOSÉ DES MOTIFS
1° Les véhicules personnels destinés à l’usage individuel ou familial
Dans le cadre de la libéralisation des différents secteurs de l’écono- du propriétaire;
mie et en vue d’assurer une concurrence entre modes de transport,
il est nécessaire que l’usager de la route au Zaïre paye au minimum 2° les véhicules affectés au transport organisé des personnes sans
pour le coût d’usage de la route comme c’est le cas dans les plupart intervention d’un tiers transporteur, par les hôteliers à l’usage exclu-
des pays africains où est instituée la taxe à l’essieu qui correspond à sif de leur clientèle;
l’agressivité des véhicules sur la route.
3° les véhicules affectés au transport organisé par les entreprises de
Au Zaïre, par contre, c’est la collectivité qui subventionne dans une navigation aérienne à l’usage exclusif de leur clientèle;
certaine mesure le transport routier et la construction des infrastruc-
tures routières. 4° les véhicules affectés au transport organisé par les établissements
d’instruction à l’usage exclusif des élèves et du personnel enseignant;
La taxe à l’essieu devait être appliquée au Zaïre depuis 1957 mais,
suite aux mécanismes complexes à mettre en place, cette taxe 5° les véhicules affectés au transport organisé par les employeurs à
n’avait pas été instituée. Ainsi, le législateur l’avait simplement rem- l’usage exclusif de leur personnel;
placée par la taxe de surveillance destinée à couvrir les charges de
l’État en vue de garantir la sécurité des personnes et des biens sur la 6° les véhicules affectés au transport présentant un caractère d’at-
route et pour assurer une bonne administration du secteur des traction;
transports.
7° les véhicules affectés au service des malades (ambulances);
L’instauration prochaine de la taxe à l’essieu dans le but d’améliorer
les infrastructures de transport du Zaïre reflétera la meilleure utilisa- 8° les véhicules routiers appartenant aux organes du Parti-État, à
tion de cette ressource du secteur des transports et répondra mieux l’administration publique, aux forces armées nationales et à la gen-
à la nécessité de cette perception. darmerie nationale.

198 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Transports
3 mai 2000. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL

III. PÉNALITÉS A. Transport des personnes

Véhicules transportant plus de 15 personnes 650,00 Fc


Tout manquement à l’une des dispositions édictées par la présente Véhicules des pompes funèbres (corbillards) 450,00 Fc
circulaire sera passible des sanctions prévues aux articles 17 et 18 du
décret du 7 janvier 1958. B. Transport des biens
Le taux de l’amende prévue à cet effet est fixé de Z. 1.000,00 à Véhicules de moins de 5 tonnes de charge utile (CU) 500,00 Fc
Z. 10.000,00. Véhicules de 5 à 9 tonnes de charge utile 650,00 Fc
Véhicules de 10 à 19 tonnes de charge utile 800,00 Fc
Véhicules de 20 tonnes et plus de charge utile y compris les remorques 950,00 Fc
IV. APPLICATION et les véhicules spéciaux

Les agents qualifiés du département des Transports et Communica- C. Transport ferroviaire


tions ainsi que tous les officiers publics préalablement requis par l’ad-
ministration sont chargés de l’exécution de la présente circulaire. Voiture à voyageurs 800,00 Fc
Wagons 800,00 Fc
Containers 600,00 Fc
Autorisation de construction d’une voie ferrée 5.000,00 Fc
V. DISPOSITIONS FINALES Immatriculation véhicule ferroviaire 800,00 Fc

La présente circulaire qui entre en vigueur à la date de sa signature, D. Transport international


modifie, complète et abroge toutes les autres dispositions antérieu- Licence de transport international 150,00 US$
res qui lui sont contraires. Droits de péage:
- Voiture de tourisme 50,00 Fc
- Autobus 100,00 Fc
- Véhicules jusqu’à 7 T 120,00 Fc
- Véhicules de plus de 7 T 150,00 Fc
3 mai 2000. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 0 0 8 / M I N / - Tracteur sans remorque 120,00 Fc
TC/FIN-BGT/LM/2000 portant fixation des taux des - Tracteur avec remorque 200,00 Fc
- Remorque 150,00 Fc
taxes et redevances administratives à percevoir à l’initia-
tive du ministère des Transports et Communications.
E. Certificat de contrôle technique automobile obligatoire
(Ministère des Transports et Communications et ministè-
re des Finances et Budget) Voiture 140,00 Fc
Camionnette 160,00 Fc
– Cet arrêté ministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.
Camion, remorque ou tracteur 180,00 Fc
Art. 1er. — Les taux des taxes et redevances administratives à per- Véhicules ferroviaires 180,00 Fc
cevoir à l’initiative du ministère des Transports et Communications Les redevances prévues aux alinéas A, B, et C sont réduites de moitié pour
les véhicules mis en circulation dans le courant du deuxième semestre de
sont fixés conformément aux tableaux des actes générateurs en an-
l’année.
nexe.
Art. 2. — Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contrai- F. Agrément des services publics et professions auxiliaires de transport terrestre
res au présent arrêté. a. Transporteurs routiers officiels et transitaires 5.000,00 Fc
Art. 3. — Le secrétaire général aux Transports et Communications b. Transporteurs ferroviaires 5.000,00 Fc
c. Garages:
est chargé de l’exécution du présent arrêté qui sort ses effets à la date
- catégorie A 5.000,00 Fc
de sa signature.
- catégorie B 2.500,00 Fc
d. Organismes de contrôle technique des véhicules automobiles 5.000,00 Fc
e. Ateliers de construction de châssis et carrosseries des véhicules 3.000,00 Fc
Annexe à l’arrêté ministériel 008 MIN/TC/FIN-BGT/LM/2000 automobiles
du 3 mai 2000 portant fixation des taux des taxes et f. Auto-écoles et centres de formation 1.500,00 Fc
redevances administratives à percevoir à l’initiative du g. Manutentionnaires 5.000,00 Fc
h. Revalidation: 70 % du taux de l’agrément
ministère des Transports et Communications
G. Délivrance des titres de sécurité routiers et ferroviaires

TABLEAU I: a. Permis de conduire national et international (voir addendum)


b. Délivrance de permis de conducteur d’un véhicule ferroviaire 250,00 Fc
DIRECTION DES TRANSPORTS TERRESTRES
c. Permis d’aide-conducteur de ligne d’un véhicule ferroviaire 500,00 Fc
d. Permis de machiniste instructeur 350,00 Fc
Redevances au titre des frais de surveillance des véhicules

A. Transport des personnes

Véhicules transportant moins de 5 personnes 360,00 Fc


Véhicules transportant 5 à 15 personnes 500,00 Fc

Édition 2003 – © Larcier Tome V 199


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Transports
3 mai 2000. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL

TABLEAU II: E. Droit d’immatriculation ou radiation d’un bâtiment


DIRECTION DE LA MARINE ET DES VOIES NAVIGABLES Immatriculation 2.950,00 Fc
Radiation 800,00 Fc
II.1. Police maritime
II.3. Droits de jaugeage des bateaux
A. Droits fixes de police maritime
a. Délivrance du certificat de jaugeage avec échelle 250,00 Fc
Par navire sans distinction de pavillon 200,00 US$
b. Délivrance du certificat de jaugeage sans échelle 200,00 Fc
Par homme d’équipage à l’entrée 50,00 US$
c. Délivrance duplicata certificat de jaugeage avec échelle 250,00 Fc
Par passager à l’entrée et à la sortie 25,00 US$
d. Délivrance duplicata certificat de jaugeage sans échelle 150,00 Fc
e. Placement d’une nouvelle plaque 250,00 Fc
B. Droits pour prestations particulières effectuées à la demande du capitaine, f. Placement d’une nouvelle échelle 150,00 Fc
du consul ou d’autres personnes intéressées

Entre 8 h et 17 h par heure indivisible et pour chaque agent 50,00 US$ II.4. Droit pour délivrance d’une lettre de mer
Entre 17 h et 8 h par heure indivisible et pour chaque agent 100,00 US$
a. Lettre de mer provisoire 100,00 US$
C. Droits pour mise à la chaîne d’un navire 100,00 US$ b. Lettre de mer définitive 200,00 US$
c. Lettre de mer spéciale 200,00 US$
D. Droits pour enrôlement ou licenciement d’hommes d’équipage d. Duplicata lettre de mer 100,00 US$

Au commissariat maritime entre 17 h et 8 h par heure indivisible 100,00 US $ II.5. Registre de recensement
À bord des navires entre 8 h et 17 h par homme d’équipage 50,00 US$
À bord des navires entre 17 h et 8 h par homme d’équipage 100,00 US$
a. Consultation du registre 140,00 Fc
b. Extrait de registre 130,00 Fc
E. Droit pour livret de marin

Droit pour remise du 1er livret de marin 50,00 US$ II.6. Titres de sécurité
Droit pour remise d’un duplicata de livret de marin 25,00 US$
a. Délivrance certificat de sécurité ou d’exemption de visite
F. Droit pour toute copie d’acte ou de document autre que le rôle d’équipage, Pour un navire 2.000,00 Fc
d’état de service ou PV de disparition en mer Pour un bateau 400,00 Fc
b. Délivrance ou renouvelt. certificat de partance 50,00 US$
Pour les navires 2.000,00 Fc c. Taxe rémunératoire pour visite et expertise
Pour les bateaux 1.000,00 Fc
Pour un navire 2.000,00 Fc
Les droits repris aux points b, c et d sont portés au double les dimanches Pour un bateau 400,00 Fc
et les jours fériés.
d. Débours:
Pour un navire 2.000,00 Fc
II.2. Police fluviale et lacustre Pour un bateau 400,00 Fc

A. Droits fixes de police fluviale et lacustre


II.7. Livret matricule et carnet de paie
a.1.Transport des marchandises
a. Délivrance du livret matricule 160,00 Fc
- Par tonne à bord de barge ou embarc. en acier 18,00 Fc b. Délivrance carnet de paie 160,00 Fc
- Par tonne à bord d’une embarcation en bois 12,00 Fc c. Délivrance duplicata livret matricule ou carnet de paie 120,00 Fc
- Par m3 de bois des grumes en radeau 20,00 Fc
a.2.Transport des personnes II.8. Certificat de navigabilité
- De 1 à 50 personnes 750,00 Fc
- De 51 à 100 personnes 950,00 Fc a. Délivrance du certificat de navigabilité provisoire 550,00 Fc
- De 101 personnes et plus 1.150,00 Fc b. Délivrance du certificat de navigabilité définitif 700,00 Fc
c. Délivrance du certificat de navigabilité spécial 700,00 Fc
B. Droits pour prestations particulières effectuées à la demande du conducteur ou d. Délivrance duplicata du certificat de navigabilité 400,00 Fc
d’autres intéressés e. Revalidation annuelle du certificat de navigabilité 250,00 Fc
Entre 8 h et 17 h par heure indivisible et pour chaque agent 1.000,00 Fc
Entre 17 h et 8 h par heure indivisible et pour chaque agent 2.000,00 Fc II.9. Délivrance du permis de naviguer

C. Droit pour mise à la chaîne d’un bateau ou d’une embarcation 2.000,00 Fc a. Permis de naviguer tout tonnage 270,00 Fc
b. Permis de naviguer/conducteur de bateau 270,00 Fc
c. Permis de naviguer/capitaine 350,00 Fc
D. Droit pour enrôlement ou licenciement d’hommes d’équipage
d. Permis de naviguer/mécanicien 270,00 Fc
Au Commissariat fluvial et lacustre entre 17 h et 8 h par heure indivisible 2,000,00 Fc e. Duplicata permis de naviguer 280,00 Fc
À bord des bateaux entre 8 h et 17 h par homme 1.000,00 Fc f. Permis de plongée 290,00 Fc
À bord des bateaux entre 17 h et 8 h par homme 1.000,00 Fc g. Certificat de capacité sortie 250,00 Fc

200 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Transports
3 mai 2000. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL

II.10. Patente de pilote, rôle d’équipage et permis de sortie c. Autorisation de sortie aux aéronefs immatriculés en R.D.C.
avion de moins de 20 T 1.000,00 Fc
a. Délivrance ou renouvellement patente de pilote 170,00 Fc avion de 20 T et plus 2.000,00 Fc
b. Délivrance ou renouvellement rôle d’équipage:
- Maritime 25,00 US$ III.2. Immatriculation des aéronefs
- Fluviale et lacustre 200,00 Fc
c. Délivrance ou renouvellement permis de sortie 250,00 Fc a. Immatriculation des aéronefs congolais 12.000,00 Fc
b. Délivrance du duplicata d’un certificat d’immatriculation 6.000,00 Fc
c. Modification au mention d’un certificat d’immatriculation 6.000,00 Fc
II.11. Agrément d’un chantier ou atelier naval
d. Délivrance d’un certificat de radiation d’un aéronef 6.000,00 Fc
e. Enregistrement d’un aéronef étranger basé au Congo 200,00 US$
a. Pour les unités en acier 15.000,00 Fc f. Modification aux mentions d’un certificat d’enregistrement d’un aéronef 100,00 US$
b. Pour les embarcations en bois 6.000,00 Fc étranger basé au Congo
c. Autorisation de construction d’un bateau ou d’une embarcation g. Autorisation d’importation d’un aéronef:
Aéronef de moins de 20 T 1.500,00 US$
Unité en acier 6.000,00 Fc
Aéronef de 20 T et plus 2.000,00 US$
Unité en bois 1.500,00 Fc
d. Visite annuelle d’un chantier naval:
Visite 450,00 Fc
III.3. Contrôle technique des aéronefs
Débours 450,00 Fc
La délivrance par équivalent d’un certificat de navigabilité ou sa revalidation donnent lieu à la
Revalidation annuelle:
perception des droits ci-après:
- grand chantier 5.000,00 Fc a. Avion dont le poids maximum autorisé est inférieur à 3 T 3.600,00 Fc
- petit chantier 2.500,00 Fc b. Avion dont le poids maximum autorisé se situe entre 3 T et moins de 6 T 6.000,00 Fc
c. Avion dont le poids maximum autorisé se situe entre 6 T et moins de 15 T 7.500,00 Fc
II.12. Homologation des ports et beaches, autorisation d’exécuter d. Avion dont le poids maximum autorisé se situe entre 15 T et moins de 30 T 8.000,00 Fc
un ouvrage d’art d’accostage, d’opérer une fouille ou e. Avion dont le poids maximum autorisé se situe entre 30 et moins de 60 T 12.000,00 Fc
extraction quelconque et du droit de visite f. Avion dont le poids maximum autorisé est supérieur à 60 T donne lieu à la
perception de 12.000 Fc de base auxquels il faut ajouter 3.000 Fc par cha-
que palier de 10T supplémentaires.
a. Homologation d’un port ou d’un beach à usage privé g. Prorogation du délai de validité du certificat de navigabilité: 50 % du taux
Port ou beach ayant un mur de quai 6.000,00 Fc de la délivrance du CdN
Port ou beach ayant un ouvrage en terre battue 2.500,00 Fc h. Validation d’un certificat de navigabilité étranger 250,00 US$
i. Laissez-passer de navigation:
Club nautique de plaisance 2.500,00 Fc
50 % des droits énumérés de a à h
b. Autorisation d’extraction de sable dans le lit mineur ou majeur des
j. Délivrance par équivalence licence station radio:
voies navigables et ses abords
- avion de moins de 20 T 6.000,00 Fc
extraction par moyens mécaniques 3.250,00 Fc
- avion de 20 T et plus 10.000,00 Fc
extraction manuelle 1.700,00 Fc
i. Validation licence de station radio étrangère 200,00 US$
c. Autorisation d’exécuter un ouvrage d’art d’accostage ou d’opérer 0,6 % du
une fouille ou une extraction quelconque: coût total des
travaux III.4. Admission aux examens et à la délivrance des licences et documents
d. Visite annuelle d’un port ou d’un beach 3.250,00 Fc
e. Taxe annuelle d’exploitation: a. Droit pour être admis aux examens en vue de l’obtention d’une li-
cence du personnel: 50 % du taux de la licence
le mL port avec mur de quai 6,00 Fc
b. Délivrance des licences:
le mL port en terre battue 3,00 Fc
Licence d’exploitation des services aériens de transport public 40.000,00 Fc
le m2 de stockage fermé 3,00 Fc Licence d’entraînement 800,00 Fc
le m2 aire de stockage libre 2,00 Fc Licence pilote privé d’avion ou d’hélicopt. 2.000,00 Fc
Licence de mécanicien d’entretien d’aéronefs:
II.13. Agrément des services publics et des professions auxiliaires - 1re catégorie 1.000,00 Fc
de transport maritime, fluvial et lacustre - 2e catégorie 800,00 Fc
Certificat de membre d’équipage 800,00 Fc
Licence de contrôleur circulation aérienne 800,00 Fc
a. Agrément:
Certificat de radio-téléphoniste 500,00 Fc
- agence maritime 500,00 US$
Agent avitailleur d’exploitation 1.000,00 Fc
- agence fluviale ou lacustre 5.000,00 Fc
Agent technique d’exploitation 1.000,00 Fc
- transporteur maritime 500,00 US$ c. Délivrance par équivalence des licences:
- transporteur fluvial ou lacustre 5.000,00 Fc Licence de pilote de ligne 4.000,00 Fc
- bureau placement des marins 500,00 US $ Licence de pilote professionnel d’avion ou d’hélicoptère 3.750,00 Fc
- bureau placement des navigants 3.000,00 Fc Licence de mécanicien navigant 1.000,00 Fc
b. Redevance annuelle: Licence de pilote planeur 600,00 Fc
— secteur maritime 250,00 US$ Licence de pilote ballon libre 600,00 Fc
— secteur fluvial ou lacustre 3.000,00 Fc Validation licences étrangères: 50 % du taux de la licence
d. Renouvellement licence quelconque: 50 % du taux de la licence
Duplicata licence quelconque: 50 % du taux de la licence
e. Délivrance des documents:
TABLEAU III: DIRECTION DE L’AÉRONAUTIQUE CIVILE Carnet de route, carnet moteur ou carnet cellule et hélice 500,00 Fc
Carnet de vol et carnet de sortie 300,00 Fc
III.1. Circulation au dessus du territoire national Carnet d’attestation de contrôle en vol 300,00 Fc
Engin d’assistance au sol 1.000,00 Fc
f. Qualifications
a. Autorisation de circulation au-dessus du Territoire national aux aéronefs 1.500 US$/Trim.
immatriculés à l’étranger Qualification vol de nuit 800,00 Fc
b. Droit de survol et d’atterrissage d’un aéronef étranger atterrissant sur au 200,00 US$ Qualification vol IFR 800,00 Fc
moins 2 points du territoire national Qualification instructeur en vol ou au sol 3000,00 Fc

Édition 2003 – © Larcier Tome V 201


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Transports
11 janvier 2001. – ARRÊTÉ

Qualification supplémentaire de classe, groupe ou type 800,00 Fc A5 Likasi – Kolwezi.


Renouvellement qualif.: 50 % du taux
de qualification Art. 2. — Les fonds générés par les péages institués ci-dessus sont
g. Fréquence aéronautique 10.000,00 Fc
préalablement affectés comme suit:
h. Homologation installation pétrolière:
poste fixes 24.000,00 Fc • 70 % réservés exclusivement aux travaux routiers;
postes mobiles 16.000,00 Fc
i. Piste privée d’aviation: • 20 % à titre de participation au Fonds du développement des in-
Autorisation de construction 10.000,00 Fc
Homologation 10.000,00 Fc
frastructures;
j. Autorisation pour l’installation d’une balise d’approche sur piste 4.000,00 Fc
k. Agrément d’un organisme spécialisé pour la transformation, l’en- 30.000,00 Fc
• 10 % destinés au fonctionnement des services de péage.
tretien, la réparation ou la révision du matériel volant
l. Renouvellement 15.000,00 Fc Art. 3. — La gestion de ce droit de péage est confié à un comité
m. Centre d’enseignement aéronautique: composé de:
Agrément 10.000,00 Fc
Renouvellement agrément 5.000,00 Fc • gouverneur de province qui en assure la coordination;
n. Autorisation de travail aérien 4.000,00 Fc
o. Agrément d’une agence de fret aérien 10.000,00 Fc • un délégué du ministère des TPAT-UH;
p. Renouvellement de l’agrément 5.000,00 Fc
• un délégué de la DGRAD, à titre de caissier;
• un délégué de la Banque centrale;
IV. AUTORISATIONS
DE TRANSPORT DES INFLAMMABLES OU EXPLOSIFS • un délégué du ministère des Transports et Communications;
À USAGE NON COMMERCIAL
• un délégué de l’Office des routes;
PAR UN EXPLOITANT NON SPÉCIALISÉ
• un délégué des entreprises concessionnaires des routes;
4.000,00 Fc/par an
• un délégué des transporteurs routiers;
• un comptable désigné par le ministre des TPAT-UH.
V. DONNÉES STATISTIQUES DE TOUT MODE DE Art. 4. — Le comité de gestion du droit de péage est placé sous la
TRANSPORT ET DEMANDE DE FORMULAIRES POUR supervision du ministère des TPAT-UH.
L’OBTENTION DES TITRES
Art. 5. — Les conditions, les modalités et les mécanismes de per-
ception, l’utilisation du produit de péage sont déterminés par le co-
a. Fournitures des données statistiques 110,00 Fc mité de gestion institué à cet effet.
b. Formulaires de tout genre 50,00 Fc
Art. 6. — Sont exemptés du paiement du droit de péage, pourvu
qu’ils soient administrativement en ordre:
VI. AMENDE ET ACCROISSEMENT • les véhicules officiels;

• les véhicules de l’armée et de la police nationale;


a. Amende 50 % du taux de la redevance
b. Accroissement 10 % par mois de retard • les véhicules de l’Office des routes et toute autre entreprise de gé-
nie civil ayant une activité directe sur route susvisée;
• les ambulances et les corbillards;
• les cyclomoteurs et les vélos.
11 janvier 2001. – ARRÊTÉ CAB/MIN/TPAT-UH/006/K/
2001 instituant le droit de péage sur les routes publiques Art. 7. — Le présent arrêté abroge expressément:
d’intérêt général. (Ministère des Travaux publics, Aména- • l’arrêté interministériel 003/98 du 18 août 1998 portant instaura-
gement du Territoire, Urbanisme et Habitat) tion d’un droit de péage sur le tronçon routier Kasumbalesa –
– Cet arrêté n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel. Lubumbashi – Likasi – Kolwezi;

Art. 1er. — Il est institué le droit de péage pour tout véhicule utili- • I’arrêté interprovincial 062 du 26 octobre 1997 instituant un droit
sant les routes publiques d’intérêt général ci-après: de péage pour l’entretien de la Nationale no1 Kinshasa – Matadi;

• l’arrêté provincial 200/0030/KATANGA du 06 octobre 2000 por-


A1 Kinshasa – Matadi;
tant organisation et fonctionnement du Comité provisoire de ges-
A2 Kinshasa – Kikwit; tion de péage sur les tronçons routiers Kasumbalesa – Lubumbashi
– Likasi – Kolwezi.
A3Lubumbashi– Kasumbalesa;
Art. 8. — Le secrétaire général aux TPAT est chargé de l’exécution
A4 Lubumbashi – Likasi; du présent arrêté qui entre en vigueur à la date de sa signature.

202 Tome V Édition 2003 – © Larcier


IMPOTS • Taxes et redevances diverses • Travail et prévoyance sociale
5 novembre 1992. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL

Travail et prévoyance sociale

5 novembre 1992. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 087 d) 500.000.000,00 zaïres pour tous les travailleurs expatriés qui
portant fixation de la taxe sur la carte de travail des étran- oeuvrent dans les entreprises publiques et privées du secteur ci-
gers. (Ministère du Travail et de la Prévoyance sociale) après:
– Cet arrêté interministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel. • les comptoirs d’achat de diamant;
Art. 1er. — Les cartes de travail pour étrangers sont de quatre mo- • les comptoirs d’achat de l’or.
dèles: – Il revient au législateur d'actualiser les montants qui figurent ci-dessus.

1. la carte ordinaire modèle A, de couleur rose, valable pour deux ans Art. 3. — Le taux fixé à l’article 2 du présent arrêté s’applique éga-
au maximum, permet d’occuper l’emploi pour lequel elle est délivrée, lement:
elle peut être renouvelée;
• aux associés actifs;
2. la carte ordinaire modèle B, de couleur jaune, permet d’occuper
l’emploi pour lequel elle est délivrée, elle est non renouvelable; • aux travailleurs expatriés, membres de famille des propriétaires
oeuvrant dans les entreprises individuelles.
3. la carte ordinaire modèle C, de couleur bleue, valable pour une
année; elle est délivrée aux agents de comptoirs des matières pré- Art. 4. — Sont exemptés de la carte de travail:
cieuses; • le personnel revêtu du statut diplomatique, tel que réglementé par
4. la carte spéciale, de couleur blanche est valable pour deux ans; elle le ministère des Relations extérieures;
permet au travailleur d’occuper tous les emplois. Elle n’est délivrée • le personnel relevant des accords de coopération conclus entre
qu’aux étrangers auxquels le gouvernement reconnaît la qualité de États;
réfugié.
• les propriétaires et associés non actifs.
Art. 2. — Le montant de la taxe sur la carte de travail d’étranger est
fixé de la manière suivante: Art. 5. — La taxe sur la carte de travail n’est pas déductible des
charges fiscales en fin d’exercice budgétaire.
a) 150.000.000,00 zaïres pour tous les travailleurs expatriés qui
oeuvrent dans les entreprises publiques et privées des secteurs suivants: Art. 6. — Pour le bon fonctionnement de la Commission nationale
de l’emploi des étrangers, les frais de retrait des formulaires, de cons-
• agro-industries, gros élevages et plantations; titution de dossier, de son examen préalable et du contrôle a posté-
riori par les services sont fixés à 20.000.000,00 zaïres.
b) 300.000.000,00 zaïres pour tous les travailleurs expatriés qui
oeuvrent dans les entreprises publiques et privées des secteurs suivants: Art. 7. — Sans préjudice de l’application du Code pénal, sera passi-
• entreprises de construction; ble d’une amende qui n’excédera pas le double de la taxe à laquelle
il est assujetti, l’employeur qui ne s’en sera pas acquitté 90 jours
• production énergie; après approbation du dossier de demande de carte de travail par la
Commission nationale de l’emploi des étrangers. Sera passible du
• industries manufacturières;
triple de l’amende fixée ci-dessus, l’employeur qui aura gardé en ser-
• transports et communications; vice au-delà de la limite fixée ci-dessus, un travailleur expatrié qui ne
se sera pas conformé aux prescrits du présent arrêté interministériel.
• entreprises de service;
Art. 8. — Sont abrogées toutes les dispositions réglementaires an-
c) 250.000.000,00 zaïres pour tous les travailleurs expatriés qui
térieures et contraires au présent arrêté.
oeuvrent dans les entreprises publiques et privées des secteurs sui-
vants: Art. 9. — Les secrétaires généraux des administrations du Travail et
de la Prévoyance sociale, des Finances, du Budget sont chargés, cha-
• entreprises de commerce général;
cun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui entre
• entreprises de secteur bancaire et institutions financières; en vigueur à la date de sa signature.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 203


Douanes et accises
DOUANES ET ACCISES • Généralités
29 janvier 1949. – DÉCRET

DOUANES ET ACCISES

SOMMAIRE

Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207
Accords internationaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 275
Droits d’accises ou de consommation. . . . . . . . . . . . 298
Droits d’entrée et de sortie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 306

Généralités

Décr. du 29 janvier 1949 — Régime douanier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207


Ord. 33-9 du 6 janvier 1950 — Régime douanier. — Exécution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 219
A.M. 70/096 du 29 décembre 1970 — Procédures douanières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 256
A.M. 71/0074 du 6 août 1971 — Procédures douanières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 257
Arrêté conjoint 162 du 28 octobre 1974 — Régime douanier. — Entrepôt particulier. . . . . . 259
Ord. 79-114 du 15 mai 1979 — Office des douanes et accises. — Création et statut. . . . . . . . 263
A.M. 011 du 30 mars 1998 — Commissionnaire en douane. — Exercice de la profession. . . 265
L. 009-2003 du 18 mars 2003 — Douanes. — Évaluation des marchandises . . . . . . . . . . . . . . 268

29 janvier 1949. – DÉCRET. – Régime douanier. – Coordi- Confiscation. – Dépossession définitive des marchandises, pronon-
nation. (B.O., 1949, p. 335) cée en vertu d’une disposition légale.
– Étant donné le maintien d'anciennes appellations dans le présent décret, il convient Dédouanement. – Accomplissement de toutes les obligations légales
de lire «ministre chargé des Finances» pour «gouverneur général»; «République démo-
cratique du Congo» pour «Colonie» ou «Congo belge - Ruanda-Urundi»; «Trésor» pour
et réglementaires à l’occasion:
«Trésor colonial»; «Banque centrale du Congo» pour «Banque nationale du Congo» et
«Kinshasa» pour «Léopoldville».
1° de l’entrée dans la colonie des marchandises venant directement
de l’étranger ou sortant d’un entrepôt;

2° de la sortie des marchandises vers l’étranger.


CHAPITRE I
Destination. – Régime douanier (importation, exportation, entrepôt,
DISPOSITIONS PRÉLIMINAIRES transit) sous lequel une marchandise est déclarée.

Domicile privé. – Habitation d’un particulier ou partie de construc-


Art. 1er. — Pour l’application du présent décret et des mesures pri-
tion réservée à son logement, à l’exclusion des dépendances n’ayant
ses pour son exécution, il est attribué aux expressions ci-après la si-
pas cette destination, des jardins et des enclos.
gnification figurant à la suite de chacune d’elles.
Administration. – Ensemble des services ayant, soit exclusivement, Droits. – Droits d’entrée et de sortie, taxes, redevances, indemnités,
soit accessoirement, des attributions en matière de douane. frais quelconques – créés ou à créer – et qui sont perçus à l’occasion
de l’importation, de l’exportation, du transit ou du séjour des mar-
Bureau ou bureau douanier. – Lieux, c’est-à-dire ensemble de bâti- chandises en entrepôt. Les amendes ne sont pas comprises sous ce
ments, hangars, terre-pleins, enclos, cours, quais, beach, piers, etc., vocable.
où s’effectuent les opérations et formalités douanières.
Enclos. – Terrain enfermé dans une enceinte de murs, de haie, de fils
Cabotage. – Transport soit par mer, même territoriale, soit à travers un de fer, de grilles, de fossés, etc.
territoire étranger ou par une voie mitoyenne, d’une marchandise ex-
pédiée d’un endroit de la colonie à un autre endroit de la colonie. Entreposeur. – Fonctionnaire ou agent chargé de la gestion d’un en-
trepôt public.
Chef local. – Fonctionnaire, agent ou agent auxiliaire qui, dans la lo-
calité considérée, exerce les fonctions douanières les plus élevées Entrepositaire. – Personne au nom de qui la marchandise entreposée
jusque et y compris celles de contrôleur. est enregistrée.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 207


DOUANES ET ACCISES • Généralités
29 janvier 1949. – DÉCRET

Entrepôt. – Immeuble quelconque (magasin, hangar, enclos ou ter- Dans ce dernier cas, un changement des moyens de transport peut
rain) pour le dépôt de marchandises, assimilé – du point de vue de même avoir eu lieu en pays tiers, mais la marchandise ne peut pas y
la débition des droits d’entrée – au territoire étranger. avoir fait l’objet d’une transaction commerciale, ni d’un entreposage.
Entrepôt fictif. – Magasin, hangar, enclos ou terrain fourni par l’en- En d’autres termes, c’est le pays d’où, pour exécuter les clauses du
trepositaire et agréé par la douane pour servir au dépôt exclusif des contrat d’achat, l’envoi est parti en premier lieu à destination du
marchandises, spécialement désignées, enregistrées au nom de l’en- Congo belge ou du Ruanda-Urundi, à l’effet d’y être importé pour la
trepositaire. Ce dernier en a la garde exclusive. consommation, pour une transformation, pour l’entrepôt, ou même
pour une réexpédition éventuelle en transit.
Entrepôt particulier. – Magasin fourni par l’entrepositaire et agréé
par la douane, pour servir au dépôt exclusif des marchandises, spé- N’est pas à retenir, le cas échéant, la circonstance que la facture est
cialement désignées, enregistrées au nom de l’entrepositaire. La dressée dans un pays tiers ou que le paiement est à faire dans un
douane et l’entrepositaire assurent conjointement la garde de l’en- pays tiers.]
trepôt qui est fermé à deux clés confiées l’une à l’entrepositaire, Provisions de bord. – Tout ce qui est destiné à être consommé sur un
l’autre à la douane. navire ou à être employé au service du bord.
Entrepôt public. – Bâtiment fourni par la colonie pour servir, sous la Réexportation. – Sortie, à destination de l’étranger, d’une marchandi-
garde exclusive de la douane, au dépôt des marchandises en géné- se sous régime de transit, d’importation temporaire ou qui, préalable-
ral, quel que soit l’entrepositaire. ment importée, a subi ou non une transformation dans la colonie.
Exportation définitive. – Sortie d’une marchandise originaire de la Refus d’exercice. – Entrave ou empêchement apporté de n’importe
colonie ou nationalisée, à destination de l’étranger, dans des condi- quelle manière à l’exercice des fonctions du personnel de la douane.
tions telles que si elle était réimportée, elle serait à traiter par la
Ressort d’un bureau. – Partie du territoire dans laquelle les fonction-
douane comme une marchandise étrangère.
naires et agents ressortissant à ce bureau exercent spécialement leur
Fausse dénomination. – Déclaration inexacte en ce qui concerne la mission de surveillance et de contrôle.
nature, le genre, la substance ou l’espèce de la marchandise. Est éga- Saisie. – Exercice du droit accordé par une disposition légale de s’em-
lement considérée comme entachée de fausse dénomination toute parer, à titre conservatoire, des marchandises fraudées.
déclaration libellée de manière à fausser la classification de la mar-
chandise pour l’application soit du tarif des droits d’entrée ou de sor- Transit. – Traversée de la colonie, sous la surveillance ou le contrôle
tie, soit de mesures de prohibition ou de contrôle. de la douane, par une marchandise venant de l’étranger et destinée
à l’étranger.
Fonctionnaires, agents et agents auxiliaires de la douane. – Person-
nel de l’administration coloniale ayant, soit exclusivement, soit ac-
cessoirement, des attributions en matière de douane. La distinction
entre le fonctionnaire, l’agent et l’agent auxiliaire est celle établie CHAPITRE II
par les textes portant statut du personnel de la colonie. DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Importation définitive. – Importation de toute marchandise qui,
après dédouanement, n’est plus soumise à la surveillance ni au con- a Déclaration, vérification et
trôle de la douane et se trouve à l’entière disposition du déclarant, enlèvement des marchandises
tous droits dus ayant été acquittés.
Marchandises. – Toutes choses, sans exception quelconque – telles Art. 2. — Aucune marchandise ne peut entrer dans la colonie ou en
que matières brutes ou ouvrées, denrées, animaux, véhicules, instru- sortir sinon par les voies autorisées par le gouverneur général. La
ments de paiement (monnaies métalliques ou fiduciaires), effets pu- marchandise doit, en outre, être présentée en vue du dédouane-
blics, titres de sociétés – originaires ou non de la colonie, – commer- ment, aux bureaux douaniers désignés par le gouverneur général.
çables ou non, ayant ou non une valeur commerciale, soumises ou Toute importation ou exportation faite en contravention à ces dis-
non au paiement de droits d’entrée ou de sortie. positions est réputée frauduleuse.
Marchandises nationalisées. – Marchandises provenant de l’étranger Art. 3. — Les bureaux douaniers sont créés ou supprimés par le
régulièrement dédouanées pour l’importation définitive dans la co- gouverneur général. Celui-ci détermine leurs attributions, les limites
lonie. de leurs dépendances ainsi que leurs jours et heures d’ouverture.
Pays d’origine. – Pays où la marchandise a été extraite, récoltée ou Art. 4. — Dès l’arrivée à l’entrée ou avant le départ à la sortie, le
fabriquée, ou encore le pays où elle a subi une transformation essen- transporteur est tenu de remettre à la douane une copie certifiée
tielle qui lui a conféré l’entité sous laquelle elle est présentée à la conforme du manifeste, de la lettre de voiture ou du document en
douane. tenant lieu; s’il en est requis par la douane, il doit lui communiquer
les lettres de chargement, connaissements ou tous autres docu-
Pays de provenance. (O.-L. du 21 juillet 1950, art. 1er). – «Le pays de
ments qui accompagnent le transport.
provenance de la marchandise est celui d’où l’expédition de la mar-
chandise à destination du Congo belge ou du Ruanda-Urundi a eu Sous le couvert du manifeste, de la lettre de voiture ou du document
son point de départ initial, sans distinguer si cette expédition s’est ef- en tenant lieu, les marchandises importées peuvent être déchargées
fectuée directement ou en passant par le territoire d’un ou de plu- dans les installations douanières et y séjourner jusqu’au moment
sieurs autres pays. où, la déclaration définitive prévue par l’article 5 ayant été remise au

208 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
29 janvier 1949. – DÉCRET

bureau, ce séjour est justifié par l’existence de ladite déclaration. Art. 9. — La marchandise dédouanée doit être enlevée par le décla-
Pour le déchargement, le transporteur se conforme aux indications rant ou son préposé, dans le délai fixé par le gouverneur général. À
que lui donne la douane. défaut, la marchandise est considérée comme abandonnée et traitée
comme il est prévu à l’article 55.
Art. 5. [O.-L. 70-089 du 23 décembre 1970, art. 1er.— Toutes les
marchandises importées ou exportées doivent faire l’objet d’une dé- Art. 10. — La douane n’est pas responsable des marchandises qui,
claration en détail leur assignant un régime douanier déterminé. dans les circonstances prévues aux articles 4, 7 et 9, séjournent dans
Le modèle et les conditions d’utilisation et de validité de cette décla- ses installations à moins qu’elles ne soient endommagées ou per-
ration sont fixés par le ministre des Finances. dues par suite d’actes doleux du personnel douanier.

Aucune déclaration ne peut être acceptée par l’administration avant Art. 11. — À moins que le chef local n’en donne l’autorisation sur
l’arrivée et la reconnaissance sommaire des marchandises au bu- demande écrite et motivée de l’intéressé, aucune formalité douaniè-
reau douanier. re quelconque, aucun chargement ni déchargement, aucune manu-
tention de marchandises ne peuvent avoir lieu en dehors des jours
La déclaration en détail doit être déposée dans un bureau douanier et heures réglementaires d’ouverture du bureau ni en dehors de la
ayant dans ses attributions l’opération douanière envisagée. zone délimitée en vertu de l’article 3.
La déclaration en détail peut être établie par les propriétaires ou les
Du chef de la surveillance spéciale que les formalités et opérations
destinataires des marchandises ainsi que par toute personne physi-
visées ci-dessus nécessitent, le bénéficiaire de l’autorisation doit ac-
que ou morale en possession d’une procuration légale. S’il s’agit en
quitter entre les mains du receveur une taxe dont le montant est fixé
l’occurrence d’un «agent en douane» celui-ci doit être reconnu au
par le gouverneur général, qui détermine également les autres con-
préalable par le ministre des Finances ou son délégué.
ditions auxquelles les autorisations de l’espèce sont subordonnées.
Le ministre des Finances:
a) fixe les conditions d’agrégation d’un «agent en douane»;
b Constatation des infractions
b) détermine les localités où le recours aux services d’un «agent en dans toute l’étendue de la colonie
douane» est obligatoire pour le dédouanement des marchandises à
caractère commercial; Art. 12. — Les fonctionnaires et agents de la douane, porteurs
c) peut imposer, si les circonstances l’exigent, la tenue d’un registre d’une pièce d’identité dont la forme est déterminée par le gouver-
répertoire, l’établissement de décomptes d’un modèle déterminé et neur général, sont autorisés à faire dans toute l’étendue de la colo-
l’homologation des tarifs de rémunération pour services rendus. nie et dans les eaux territoriales, tant la nuit que le jour, la constata-
tion de toute infraction en matière douanière.
Non déclarées dans le délai déterminé par le ministre des Finances,
les marchandises sont considérées comme abandonnées et traitées
comme il est prévu à l’article 55. Cette prescription n’est pas appli-
cable aux marchandises appartenant à l’État ou à des institutions
c Recherche et constatation des infractions
étatiques]. dans le ressort des bureaux
Art. 6. — Reconnue régulière, la déclaration souscrite en conformi- Art. 13. — Dans le ressort des bureaux, dont les limites sont déter-
té de l’article 5 donne lieu à l’établissement du document douanier minées par le gouverneur général, les fonctionnaires et agents de la
en rapport avec la destination que les marchandises doivent rece- douane, porteurs de la pièce d’identité prévue à l’article 12, sont
voir, ainsi que, par corrélation, au paiement ou cautionnement autorisés tant la nuit que le jour à faire la recherche et la constata-
éventuel des droits et des amendes. La vérification des marchandises tion de toute infraction en matière douanière et notamment à:
et, ultérieurement, leur enlèvement ont lieu au vu dudit document
qui est ensuite remis au déclarant. 1° visiter les marchandises transportées, déposées ou détenues et
tous les moyens de transport;
Art. 7. — La marchandise doit être présentée en vérification dans le
délai fixé par le gouverneur général, faute de quoi elle est considérée 2° pénétrer dans tous endroits hormis le domicile privé;
comme abandonnée et traitée comme il est prévu à l’article 55.
lorsque la poursuite de la fraude n’a pas été interrompue depuis l’ex-
En vue de cette vérification, le déclarant doit effectuer ou faire effec- trême frontière, pénétrer en tous endroits à la suite de la fraude;
tuer, à ses frais, le déchargement, la manutention, l’ouverture et la
fermeture des colis et toutes opérations jugées nécessaires par la 3° se faire ouvrir au cours de leurs visites, les enclos, locaux, pièces
douane. Il doit aussi opérer, à ses frais, le rechargement de la mar- et meubles fermés, au besoin par des gens de métiers à ce requis, aux
chandise. frais de l’intéressé dans le cas où une infraction est constatée;

Art. 8. — Tant que la marchandise se trouve sous surveillance 4° procéder au recensement des marchandises et en vérifier l’origi-
douanière, les fonctionnaires et agents de la douane ont le droit de ne ou la provenance en se faisant produire les documents réglemen-
procéder à des vérifications aussi souvent qu’ils le jugent nécessaire. taires relatifs au dédouanement, au transport, à l’emmagasinage;

Quand les résultats d’une vérification sont acquis définitivement, les 5° soumettre les marchandises qui leur sont représentées ou qu’ils
indications qu’ils fournissent, si elles sont supérieures à celles de la découvrent à telles opérations qu’ils jugent nécessaires pour s’assu-
déclaration, se substituent à ces dernières pour les fins ultérieures de rer de leur nature; ils peuvent aussi prélever gratuitement des
la déclaration ou du document dont elle a provoqué la création. échantillons;

Édition 2003 – © Larcier Tome V 209


DOUANES ET ACCISES • Généralités
29 janvier 1949. – DÉCRET

6° emporter – contre reçu – les documents qui leur sont produits, d Perception des droits
dans le cas de présomption de fraude ou de fraude dûment constatée;
7° visiter ou faire visiter toutes personnes qu’ils soupçonnent de Art. 24. — La déclaration prévue à l’article 5 forme titre pour la
transporter des marchandises. perception des droits ou pour toute autre fin douanière dès qu’elle a
été régulièrement remise au fonctionnaire ou à l’agent compétent.
Art. 14. — La visite des personnes et des bagages ou colis qui les
Elle ne peut être rectifiée ni annulée en dehors des cas déterminés
accompagnent peut comporter:
par le gouverneur général.
1° le contrôle des bagages ou colis et des vêtements portés à la main;
Art. 25. — Les droits sont dus par le déclarant. Ils doivent, selon le
2° le contrôle superficiel des vêtements portés sur le corps; cas, être payés ou cautionnés au bureau où la déclaration est faite.
3° à la demande des fonctionnaires et agents douaniers, la présen- Les droits afférents à des marchandises importées ou exportées irré-
tation du contenu des poches des vêtements portés sur le corps; gulièrement sont dus solidairement par tous ceux qui, comme
auteurs, coauteurs, complices ou intéressés d’une façon quelconque
4° la visite corporelle. à l’infraction, sont pénalement responsables de celles-ci.
Art. 15. [Décr. du 21 mai 1960, art. 1er. — La visite corporelle doit Art. 26. — Les droits doivent être perçus intégralement sur les ba-
être décidée par le chef local ou son suppléant. Elle peut également ses et suivant les taux prévus au tarif des douanes; aucune réduction
être décidée par les chefs directs de ceux-ci.] du taux ne peut être accordée du chef d’avarie ou de détérioration
Art. 16. [Décr. du 21 mai 1960, art. 1er. — Le contrôle superficiel quelconque.
des vêtements portés sur le corps et la visite corporelle ne peuvent – L'institution de nouveaux tarifs d'entrée et de sortie est une compétence dévolue au
être effectués à l’égard des personnes de sexe féminin, âgées de plus chef de l'exécutif sur proposition du ministre chargé des Finances.
de six ans, que par une personne du même sexe.] Art. 26bis. [O.-L. du 12 mai 1950, art. 1er. — Le ministre des Colo-
Art. 17. [Décr. du 21 mai 1960, art. 1er. — Les personnes du sexe fé- nies est autorisé à assimiler les marchandises non dénommées aux
minin peuvent toutefois refuser la visite corporelle à pratiquer dans tarifs des droits d’entrée et de sortie, aux marchandises classées avec
les conditions prévues à l’article 16, mais sont dans ce cas tenues de lesquelles elles présentent le plus d’analogie et dont elles suivront le
se soumettre à la visite corporelle effectuée par un médecin ou, en régime pour l’application du tarif.
l’absence d’un médecin, par un autre membre du service médical, de Lorsqu’une marchandise est susceptible d’être classée sous différen-
l’un ou de l’autre sexe.] tes positions tarifaires, elle doit être classée sous la position la plus
Art. 18. [Décr. du 21 mai 1960, art. 1er. — La visite corporelle des favorable au Trésor.]
personnes malades ne peut être effectuée que par un médecin ou Art. 27. — Les droits sont calculés par le receveur d’après les élé-
par un autre membre du service médical.] ments fournis par la déclaration et éventuellement par les vérifica-
Art. 19. — La visite corporelle ne peut être effectuée que dans un tions ultérieures que les fonctionnaires et agents de la douane opè-
local clos réunissant toutes les conditions de propreté et de bien- rent en vertu de l’article 8.
séance. Ils sont payés au comptant dans le premier cas; le supplément dû
dans le second cas doit être versé dans les 5 jours ouvrables à comp-
Art. 20. — Les visiteurs et visiteuses sont désignés par le chef local.
ter de la notification au déclarant.
Leur rémunération est fixée par le gouverneur général.
Le receveur est personnellement responsable des erreurs de percep-
Art. 21. — Dans le ressort des bureaux, tout transport, tout dépôt tion qu’il commet au détriment du Trésor.
ou toute détention de marchandise doit être couvert par des justifi-
cations d’origine déterminées par le gouverneur général. Le receveur délivre une quittance dont la forme est déterminée par
le gouverneur général.
À défaut de ces justifications, les marchandises sont réputées:
Art. 28. — Le gouverneur général fixe les règles d’après lesquelles
a) se trouver en cours d’exportation frauduleuse lorsqu’elles sont de
les droits doivent être calculés.
la nature de celles dont la sortie de la colonie est prohibée ou soumi-
se à des restrictions; Art. 29. — Les droits doivent être payés en monnaie ayant cours lé-
gal dans la colonie. Toutefois, le pouvoir est donné au gouverneur
b) avoir été introduites frauduleusement dans la colonie, dans tout
général de déterminer dans quelles circonstances il peut être dérogé
autre cas.
à cette règle.
Le gouverneur général est autorisé à prévoir des exceptions aux dis-
positions du premier alinéa du présent article.
Art. 30. — Dans les limites déterminées par le gouverneur général,
la douane est autorisée à retenir la marchandise aussi longtemps
Art. 22. — Dans le ressort des bureaux, le transport par route des que n’ont pas été intégralement payés ou garantis:
marchandises importées est interdit entre le coucher et le lever du
1° les droits y afférents;
soleil, sauf autorisation accordée par le chef local.
2° le complément éventuel de droits dont la vérification de la décla-
Art. 23. — Le gouverneur général peut soumettre à autorisation ration a fait reconnaître l’exigibilité;
préalable l’établissement d’exploitations industrielles ou commer-
ciales dans le ressort des bureaux. 3° les amendes;

210 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
29 janvier 1949. – DÉCRET

4° toutes sommes quelconques dues par le déclarant au Trésor colo- b) accorder la restitution des droits acquittés sur des marchandises
nial. importées qui n’ont pu être livrées au destinataire et qui ont été
réexportées;
Dans l’intérêt de la bonne conservation de la marchandise retenue,
la douane peut la faire transporter dans un autre local ou dans une c) accorder la restitution des droits acquittés sur des marchandises
autre localité. Les frais de transport, de magasinage et tous autres importées qui, sans avoir été utilisées ou vendues au Congo belge ou
frais sont à la charge du déclarant. au Ruanda-Urundi, sont réexportées ou détruites sous le contrôle de
la douane, dans les 12 mois qui suivent la date de la validation de la
La colonie n’est responsable des pertes ou des avaries survenant
déclaration pour la consommation.
pendant la détention de la marchandise que dans le seul cas où il est
prouvé que ces pertes ou avaries sont imputables à la négligence ou Une retenue de 10 % du montant des droits remboursés est effec-
à toute autre faute des fonctionnaires ou agents chargés de la garde tuée au profit du Trésor à titre de frais d’administration pour toute
ou de la surveillance de ladite marchandise. restitution. Elle n’est toutefois pas opérée sur les montants dont la
restitution résulte d’une erreur commise par la douane ou d’une mo-
Art. 31. — Toutes opérations de perception ou de recouvrement de dification des tarifs douaniers.
droits faites dans des conditions irrégulières – telles que le paiement
fait hors du bureau ou à des fonctionnaires ou agents non qualifiés, La faculté de réclamer la restitution des sommes visées au présent
le paiement sans délivrance de la quittance réglementaire, l’octroi article est prescrite après 3 années à partir de la date de la déclara-
de crédit aux débiteurs – sont sans effet du point de vue de la libéra- tion.]
tion du redevable à l’égard du Trésor colonial.
Art. 35. — La prescription sera interrompue, dans chaque cas, par
Art. 32. [Décr. du 17 février 1959, art. 1er. — Pour le recouvrement demande déposée à la poste et soumise à la formalité de la recom-
des droits, il est accordé au Trésor du Congo belge ou du Ruan- mandation, avant l’expiration du délai. Toutefois, la prescription est
da-Urundi, selon le cas, un privilège sur toutes les marchandises se acquise irrévocablement si l’action ainsi entamée est interrompue
trouvant dans les entrepôts ou autres endroits sous la surveillance pendant une année, sans introduction d’instance devant les tribu-
ou le contrôle de la douane, qu’elles y soient déposées au nom du naux, quand bien même le délai initial de 3 ans ne serait pas expiré.
débiteur ou bien lui appartiennent.
Art. 36. — L’action en recouvrement des droits dus pour des mar-
Ce privilège prime tous les autres privilèges.] chandises fraudées ou irrégulièrement déclarées et des amendes est
prescrite après 6 ans, à compter de la date à laquelle l’infraction a
été commise ou du jour à partir duquel il est certain que les mar-
e Cautionnement chandises se sont trouvées dans la colonie ou en sont sorties.
Art. 37. [O.-L. du 6 janvier 1968, art. 1er. — Les sommes inférieures
Art. 33. — Dans le cas où la réglementation autorise ou oblige une à 1 zaïre ne font pas l’objet d’une action en recouvrement; elles ne
personne à donner des garanties pour l’exécution d’une obligation sont pas non plus restituées.]
envers la douane, le cautionnement peut – sauf disposition formelle
contraire – être fourni de l’une des manières suivantes:
1° en numéraire; g Cession de documents douaniers
2° en fonds publics admis à cette fin;
Art. 38. — Le gouverneur général fixe les conditions dans lesquel-
3° par caution personnelle. les un document douanier peut être cédé à un tiers par le déclarant
au nom de qui il est libellé ou par un précédent cessionnaire. Si l’une
Le cautionnement doit être fourni à la satisfaction et sous la respon-
quelconque de ces conditions n’est pas observée, le document cesse
sabilité pécuniaire du receveur chargé de veiller à l’exécution de
de sortir ses effets.
l’obligation garantie.
Un complément de cautionnement est exigé quand le montant s’avè-
re insuffisant pour garantir l’exécution intégrale de l’obligation.
CHAPITRE III
IMPORTATION
f Prescription
a Importation définitive
Art. 34. [Décr. du 18 novembre 1955, art. 4. — Lorsque les droits
dus sur les marchandises régulièrement déclarées à l’importation, à
Art. 39. (1) [O.-L. 81-008 du 27 mars 1981, art. 8. — À l’importa-
l’exportation, en transit, ou pour le dépôt en entrepôt, n’ont pas été
tion, les marchandises de toute provenance ou origine sont soumi-
acquittés, l’action en recouvrement total ou partiel de ces droits est
ses aux conditions du tarif des droits d’entrée, à moins qu’elles n’en
prescrite après trois années à partir de la date de la déclaration.]
soient expressément exemptées.
Art. 34bis. [O.-L du 26 avril 1960, art 1er. — Aux conditions qu’il (2) Le commissaire d’État aux Finances et Budget est habilité:
détermine, le gouverneur général peut:
a) à convertir les droits ad valorem en droits spécifiques équivalents;
a) accorder la restitution des droits qui, par suite d’une erreur, d’une
omission involontaire ou d’une modification des tarifs douaniers, b) à ajuster les droits spécifiques et les minima de perception expri-
ont été payés en trop; més sous la forme d’un droit spécifique, en vue de les maintenir en

Édition 2003 – © Larcier Tome V 211


DOUANES ET ACCISES • Généralités
29 janvier 1949. – DÉCRET

concordance avec l’incidence ad valorem qui a servi de base à leur 2° au prix réellement payé ou à payer par l’acheteur qui importe la
détermination; marchandise ou à qui celle-ci sera livrée, majoré des frais visés au
1er alinéa s’ils ne sont pas inclus dans ledit prix, et diminué des
c) à assortir les droits ad valorem de minima de perception exprimés
droits d’importation et des frais autres que ceux visés au 1er alinéa
sous la forme de droits spécifiques, pour autant que l’introduction
au cas où, le vendeur assumant la charge de ces droits et frais, ils
de ces minima ait pour seul effet d’assurer une protection équivalent
sont inclus dans ce prix.
à celle dont bénéficiaient les produits nationaux à l’époque où les
droits d’entrée ad valorem ont été décidés en dernier lieu et que ces Art. 44. — Le déclarant doit communiquer à la douane la facture
minima de perception soient supprimés dès que la mesure ne se jus- ou une copie de celle-ci et, en général, toute pièce justificative per-
tifie plus.] mettant de vérifier l’exactitude de la valeur déclarée.
Art. 40. — Le tarif des droits d’entrée applicable est celui en vi- Art. 45. [O.-L. du 6 janvier 1968, art. 2. — Quand la valeur de la
gueur à la date du dépôt régulier, soit de la déclaration d’importa- marchandise est originairement exprimée en monnaie étrangère,
tion définitive, soit de la demande pour renoncer au transit ou au ré- celle-ci est convertie en monnaie nationale sur la base du dernier
gime de l’importation temporaire. cours déterminé par la Banque nationale du Congo et applicable la
[Al. 2 abrogé par D.-L. du 15 décembre 1964.] veille du jour du dépôt de la déclaration.]

Les droits afférents à des marchandises reprises à un document de Art. 46. — Lorsque la valeur établie par la douane conformément
transit ou d’importation temporaire non apuré régulièrement à l’ex- à l’article 43 est supérieure à la valeur déclarée, la douane exige par
piration de son délai de validité, sont perçus d’après le tarif en vi- écrit, du déclarant, qu’il souscrive une déclaration supplémentaire.
gueur le lendemain du jour où le document a cessé de produire ses
effets. Art. 47. — Dans les 5 jours de la notification au déclarant de la ma-
joration de valeur exigée en vertu de l’article 46, l’intéressé peut, par
Les droits sur les marchandises fraudées sont perçus d’après le tarif écrit, demander à la douane de soumettre le litige au directeur des
en vigueur le jour où le fait donnant ouverture à la débition des douanes à Léopoldville.
droits a eu lieu, ou le jour à partir duquel il est certain que les mar-
chandises se sont trouvées dans la colonie ou, à défaut de ces préci- Si la décision de ce fonctionnaire, à notifier par pli recommandé à la
sions, à la date où le délit a été constaté. poste, est défavorable au réclamant, celui-ci peut, dans les cinq jours
de la réception de cette décision, en appeler au conseil d’appel de la
Quand, conformément à l’article 55, la douane procède à la vente de province.
marchandises, les droits sont perçus d’après le tarif en vigueur le
jour de la vente. Ce conseil statue en dernier ressort dans les 15 jours de la réception
du recours introduit par pli recommandé à la poste.
Toutefois, lorsqu’il s’agit de marchandises tarifées ad valorem, la va-
leur à considérer pour la taxation ne pourra jamais être inférieure à Art. 48. — Les conseils d’appel sont constitués par le gouverneur
celle figurant au document qui en couvre l’introduction dans la co- général qui en détermine la composition et en réglemente le fonc-
lonie, sauf en cas de vol, perte, avarie ou dépréciation dûment cons- tionnement.
tatée au bureau d’entrée au moment de cette introduction.
Art. 49. — Lorsque le conseil d’appel admet l’exactitude de la va-
Art. 41. — À la réimportation dans la colonie, les marchandises qui leur déclarée, il est alloué, à la demande de l’intéressé – sauf le cas
en furent exportées temporairement dans des conditions prévues au où la marchandise a été libérée sous caution conformément à
2e alinéa de l’article 65 ne sont soumises aux droits d’entrée que sur l’article 51 – une indemnité de retard de 1 % de la valeur de la mar-
la plus-value qu’elles ont acquise du fait de la main-d’œuvre ou de la chandise, par mois de trente jours. Cette indemnité est calculée au
réparation reçue en dehors de la colonie. prorata du nombre de jours courant à partir du lendemain de la date
de la notification prévue à l’article 46 jusqu’au jour, y compris, où le
Art. 42. — Sont susceptibles d’être réimportées librement sous les
déclarant est prévenu par la douane que la marchandise est remise
conditions fixées par le gouverneur général, les marchandises origi-
à sa disposition.
naires de la colonie ou y nationalisées qui, pour un motif indépen-
dant de la volonté du fournisseur dans la colonie, n’ont pu être li- Dans le même cas, les droits de magasin ne sont pas dus pour la pé-
vrées au destinataire à l’étranger ou n’y ont pas été vendues et sont riode du litige.
réimportées.
Art. 50. — Lorsque le déclarant n’a pas acquitté les droits supplé-
Art. 43. — Sous réserve des stipulations ci-après relatives au mini- mentaires et l’amende éventuelle dans les quinze jours de la notifi-
mum de la valeur imposable, la valeur à déclarer pour la liquidation cation de la décision du conseil d’appel, ou de la décision non frap-
des droits ad valorem, est la valeur normale des marchandises au pée d’appel du directeur des douanes ou du chef local, la marchan-
lieu de provenance, augmentée des frais d’emballage, de transport, dise est considérée comme abandonnée et traitée comme il est pré-
d’assurance et de commission, des droits et taxes de sortie acquittés vu à l’article 55.
à l’étranger et tous autres frais nécessaires pour l’importation jus-
qu’au lieu d’introduction dans la colonie. Art. 51. — Dans le cas où la valeur de la marchandise peut être dé-
terminée d’après des échantillons, le déclarant peut être autorisé à
Cette valeur ne peut être inférieure:
disposer de tout ou partie de la marchandise litigieuse moyennant
1° au prix normal de gros tel qu’il ressort, au lieu et à l’époque du dé- caution pour les droits supplémentaires réclamés et pour l’amende
douanement, de l’ensemble des valeurs déclarées admises par la éventuellement due. En aucun cas, la caution ne peut être supérieu-
douane pour les marchandises similaires importées; re à la valeur de la marchandise établie par la douane.

212 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
29 janvier 1949. – DÉCRET

b Remboursement des droits perçus d Marchandises abandonnées


sur marchandises réexportées
Art. 55. [O.-L. 71-011 du 15 mars 1971, art. 1er. — Toute marchan-
er dise abandonnée, pour quelque cause que ce soit, dans les installa-
Art. 52. [O.-L. 70-068 du 19 novembre 1970, art. 1 . — Peuvent
être remboursés, dans les limites et sous les conditions fixées par le tions douanières, est emmagasinée d’office par les soins de la doua-
ministre des Finances, les droits d’entrée et de consommation per- ne aux frais de la marchandise.
çus sur les marchandises importées en République démocratique du
Est considérée comme abandonnée en douane, notamment, toute
Congo et réexportées dans les pays limitrophes.
marchandise se trouvant dans les installations douanières, sous le
Toutefois, ne peuvent bénéficier du remboursement: couvert de documents de transports ou sous le couvert de docu-
ments douaniers, qui n’est pas déclarée régulièrement et même vé-
1° les marchandises importées non emballées; rifiée n’est pas enlevée par le déclarant ou son préposé dans le délai
2° les alcools et les spiritueux; prescrit.
Du chef de sa mise en magasin par la douane, la marchandise est
3° les marchandises reprises à une déclaration pour la consomma-
passible d’une taxe spéciale de dépôt dont le taux est fixé par le mi-
tion d’un montant inférieur à 10 zaïres;
nistre des Finances.
4° les marchandises pour lesquelles la somme à rembourser est in-
À l’occasion de ce dépôt, la douane n’encourt d’autre responsabilité
férieure à 2 zaïres;
que celle prévue à l’article 74.
5° les marchandises qui, à la sortie, ne sont pas présentées dans
Pendant le délai de six mois à dater du jour de l’emmagasinage, dé-
leurs emballages d’origine intacts portant les marques et numéros
lai qui peut être réduit par le ministre des Finances si les circonstan-
mentionnés sur les déclarations et sur les factures et bordereaux y
ces l’exigent, l’ayant droit peut demander que sa marchandise soit
annexés.
remise à sa disposition moyennant déclaration et enlèvement pour
Cependant, les marchandises formant un tout complet peuvent bé- une destination autorisée et paiement des frais de magasinage et
néficier du remboursement bien que ne se trouvant plus dans leur autres.
emballage d’origine, pour autant que leur identité puisse être éta-
Passé ledit délai, éventuellement réduit, la marchandise peut être
blie à la satisfaction de la douane, qu’elles ne portent aucune trace
vendue publiquement aux enchères par la douane aux risques et pé-
d’usage et qu’elles soient réexportées par celui qui les a importées.]
rils de l’intéressé.
Art. 53. — À titre de frais d’administration, il est opéré au profit du La marchandise sujette à prompte détérioration ou dont l’emmaga-
Trésor colonial une retenue de 10 % du montant des droits rembour- sinage présente des inconvénients ou difficultés à cause notamment
sés. de sa nature ou de son volume ainsi que celle qui est devenue passi-
En ce qui concerne les produits dont les similaires sont fabriqués ble de droits ou taxes de magasinage dont le montant atteint la va-
dans la colonie, la retenue ne peut, en aucun cas, être inférieure au leur de cette marchandise peut être vendue sans attendre l’expira-
montant des droits de sortie éventuels sur ces produits similaires. tion du délai prescrit.
Le receveur prélève sur le produit de la vente dans l’ordre suivant: les
frais, les intérêts de retard, les droits et éventuellement les amendes.
c Importation temporaire
L’ayant droit peut obtenir le paiement du reliquat du produit de la
vente s’il en fait la demande dans le délai d’un an à compter du jour
Art. 54. — Le gouverneur général peut, dans les limites et aux con-
de la vente.
ditions qu’il détermine, admettre temporairement en franchise des
droits les marchandises destinées à être réexportées après usage Les sommes non réclamées dans le délai d’un an sont définitivement
dans la colonie. acquises au Trésor de l’État.]
Le même pouvoir lui est conféré pour réglementer l’admission tem-
poraire, en franchise totale ou partielle des droits, des marchandises
destinées à être réexportées après avoir subi une main-d’œuvre, leur CHAPITRE IV
identification à la sortie de la colonie devant pouvoir être assurée à
la satisfaction de la douane.
TRANSIT ET CABOTAGE

Une caution en numéraire ou personnelle doit être fournie, dans Art. 56. — Les marchandises en transit ne peuvent entrer dans la
chaque cas, conformément aux dispositions arrêtées pour le transit colonie ni en sortir que par les bureaux douaniers désignés par le
à l’article 56. gouverneur général. Le transit s’effectue aux risques et périls du dé-
clarant. Il doit s’accomplir dans le délai fixé, dans chaque cas, par la
Art. 54bis. [O.-L. du 14 août 1951. — Le gouverneur général peut, douane qui détermine également celui accordé pour reproduire au
dans les limites et aux conditions qu’il détermine, admettre tempo-
bureau d’émission le document déchargé.
rairement en franchise des droits d’entrée, l’alcool éthylique destiné
à des usages industriels, lorsque ce produit est totalement éliminé Les marchandises en transit sont exemptes de droits d’entrée, de
ou complètement transformé au cours de la fabrication et accorder taxes de consommation et de droits de sortie; toutefois – sauf dis-
une décharge partielle des droits lorsque cette élimination ou cette pense accordée par le gouverneur général – une caution doit être
transformation a été dûment constatée par l’administration.] fournie conformément à l’article 33, en vue de garantir le paiement

Édition 2003 – © Larcier Tome V 213


DOUANES ET ACCISES • Généralités
29 janvier 1949. – DÉCRET

des droits et des amendes éventuellement dus, soit dans le cas où Lorsque la valeur des marchandises n’est pas fixée par arrêté, la va-
tout ou partie des marchandises en transit ne serait pas réexporté ré- leur à déclarer pour l’application des droits de sortie est celle que les
gulièrement, soit pour toute autre infraction en matière de transit. marchandises ont normalement au moment où elles quittent la Ré-
publique, c’est-à-dire la valeur frontière ou la valeur au port ou à
[O.-L. du 6 janvier 1968, art. 4. — La caution est égale au montant des l’aéroport d’embarquement. Cette valeur ne peut être inférieure au
droits exigibles en cas d’importation définitive, augmentés d’une prix de réalisation à l’étranger représenté par la moyenne des cours
somme forfaitaire, pour amendes éventuelles, calculée à raison de mondiaux connus, déduction faite de tous les frais indispensables à
25 % des droits avec minimum de 1 zaïre. Pour les marchandises li- la livraison, la vente ou la commercialisation de la marchandise, et
bres, la caution est fixée à 1 zaïre.] des droits de sortie, majorée, le cas échéant, des primes et des boni-
Le gouverneur général fixe les formes et conditions dans lesquelles fications diverses accordées.
la réexportation doit être constatée. Les droits de sortie sur les marchandises fraudées sont perçus
Une caution complémentaire dont le montant est déterminé par le d’après le tarif en vigueur le jour où le fait donnant ouverture à la dé-
gouverneur général peut être exigée lorsqu’il s’agit de marchandises bition des droits a eu lieu ou le jour à partir duquel il est certain que
prohibées ou dont l’importation définitive est soumise à restriction les marchandises sont sorties de la République ou, à défaut de ces
ou à des mesures spéciales de contrôle. précisions, à, la date où le délit a été constaté.]

Art. 57. — II est interdit de modifier les marques et numéros des Art. 63. — Lorsque, pour une marchandise à l’égard de laquelle il
colis en transit, d’ajouter d’autres marques et inscriptions quelles n’est pas déterminé de valeur de base en vertu de l’article 62, la va-
qu’elles soient, de procéder à des changements d’emballage, leur établie par la douane est supérieure à la valeur déclarée, la
d’ouvrir les colis ou d’en enlever les marques d’identification douane exige par écrit du déclarant qu’il souscrive une déclaration
(plombs, scellés, cachets, etc.) apposés par la douane. supplémentaire.
Les recours et délais prévus aux articles 47, 49 et 50 sont applicables
Le gouverneur général peut apporter des exceptions à ces interdic-
aux litiges en matière d’exportation. Les conseils d’appel prévus à
tions.
l’article 48 sont compétents pour connaître de ces litiges.
En cas d’infraction et sans préjudice des peines éventuellement en-
Dans les cas où la valeur de la marchandise peut être déterminée
courues, les droits afférents aux marchandises sont immédiatement
d’après les échantillons, l’exportation de la marchandise litigieuse
exigibles.
peut être autorisée moyennant caution pour les droits supplémen-
Art. 58. — II peut être renoncé au transit dans les cas et sous les taires réclamés et pour l’amende éventuellement due. En aucun cas,
conditions déterminées par le gouverneur général, sous réserve de la caution ne peut être supérieure à la valeur de la marchandise éta-
l’application éventuelle, d’une part, du 1er alinéa de l’article 40, blie par la douane.
d’autre part, des prohibitions, restrictions ou mesures de contrôle
Art. 64. — Les dispositions de l’article 55 sont applicables aux mar-
spéciales en vigueur à la date de la demande de renonciation.
chandises qui, après leur introduction dans les installations doua-
Art. 59. — Dispense du paiement des droits peut être accordée en nières pour être exportées, sont soit abandonnées, soit considérées
cas de perte, par suite de force majeure dûment constatée, de mar- comme telles dans les cas prévus aux articles 5, 7, 9, 50 et au
chandises en transit sous surveillance douanière. 2e alinéa de l’article 55.

Le gouverneur général détermine les conditions auxquelles cette dis- Les marchandises que le déclarant désire retirer des installations
pense est subordonnée. douanières parce qu’il renonce à les exporter, peuvent être remises
à sa disposition.
Art. 60. — La cabotage des marchandises originaires de la colonie
ou nationalisées peut se faire en exemption des droits aux condi- Il pourra obtenir la restitution des droits de sortie éventuellement
tions déterminées par le gouverneur général. perçus après déduction de 10 % pour frais d’administration. En
aucun cas, les frais de magasinage ne sont restitués.
Les droits de sortie ne sont pas prélevés sur le produit de la vente des
CHAPITRE V marchandises abandonnées.

EXPORTATIONS Art. 65. — Le gouverneur général peut, dans les limites et aux con-
ditions qu’il détermine, autoriser l’exportation temporaire, en fran-
chise des droits de sortie, et la réimportation, en franchise des droits
Art. 61. — Les marchandises exportées de la colonie sont soumises
d’entrée, des marchandises devant faire retour dans la colonie après
aux conditions du tarif des droits de sortie annexé au présent décret.
usage en dehors de la colonie.
Art. 62. [O.-L. 70-089 du 23 décembre 1970, art. 2. — Les marchan- Le même pouvoir lui est conféré pour réglementer l’exportation
dises soumises aux droits de sortie sont imposables aux taux inscrits temporaire, en franchise des droits de sortie, des marchandises des-
au tarif des droits de sortie et suivant les valeurs déterminées par ar- tinées à être réimportées après avoir reçu à l’étranger un complé-
rêté du ministre des Finances, en vigueur à la date du dépôt régulier ment de main-d’œuvre ou une réparation.
de la déclaration pour l’exportation, qu’elle soit temporaire ou défi-
nitive. Le ministre des Finances désigne les marchandises à l’égard Dispense de marquage peut être accordée lorsque la marchandise
desquelles la valeur déclarée ne peut être inférieure à la valeur qu’il porte des marques qui lui sont exclusivement propres et de nature à
détermine par voie d’arrêté. permettre son identification ultérieure.

214 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
29 janvier 1949. – DÉCRET

Lorsque caution est exigée, elle est fournie comme il est prévu au La transcription est faite par le receveur sur simple déclaration et ac-
3e alinéa de l’article 56. ceptation écrite des parties.

Art. 66. [O.-L. du 26 avril 1960, art. 2. — Sur justification du paie- Art. 72. — Seules sont admises dans les entrepôts particuliers et les
ment des droits perçus à la sortie, remboursement de ces droits est entrepôts fictifs les marchandises désignées par le gouverneur géné-
accordé pour les marchandises réimportées librement par applica- ral.
tion de l’article 42.]
Art. 73. — Un cautionnement est exigé des concessionnaires d’en-
trepôts particuliers ou fictifs pour garantir le paiement éventuel des
droits afférents aux marchandises entreposées.
CHAPITRE VI Art. 74. — La colonie n’est responsable sous aucun rapport des
ENTREPÔTS marchandises entreposées, à moins qu’elles ne soient perdues ou
endommagées par la faute prouvée de ses fonctionnaires ou agents,
Art. 67. — Les entrepôts peuvent être de trois espèces: à l’exclusion de la faute légère. Les dommages résultés d’un cas for-
tuit ou d’une cause indéterminée ne donnent aucune action contre
entrepôts publics; la colonie.
entrepôts particuliers; Art. 75. — Le gouverneur général fixe les quantités minima des
marchandises admissibles à l’entrée en entrepôt et à la sortie.
entrepôts fictifs.
Art. 76. — Les marchandises venant de l’étranger ou d’un autre en-
Les entrepôts publics sont établis sur décision du gouverneur géné- trepôt sont, jusqu’à leur dépôt régulier en entrepôt, soumises à cel-
ral là où l’utilité en est reconnue. les des dispositions relatives au transit que le gouverneur général dé-
Les entrepôts particuliers ou fictifs sont concédés par le gouverneur termine.
général qui détermine dans chaque cas l’entrepôt public dont ils dé- Art. 77. — Le gouverneur général établit des droits de magasin sur
pendent. les marchandises en entrepôt public, ainsi que des taxes de sur-
Le gouverneur général fixe les jours et heures d’ouverture des entre- veillance à charge des concessionnaires d’entrepôts particuliers.
pôts et d’une manière générale en réglemente le fonctionnement Il peut établir une taxe spéciale pour les marchandises déposées
(recensements, comptabilité, etc.). dans les succursales visées à l’article 70.
Art. 68. — Seules peuvent se trouver dans l’entrepôt les marchan- Il peut mettre des taxes de surveillance à charge des concessionnai-
dises régulièrement déclarées et vérifiées pour y être déposées. res d’entrepôts fictifs.
Les marchandises peuvent y être introduites par importation directe II détermine les taux et les conditions de perception des taxes de sur-
ou par transfert d’un entrepôt de même catégorie ou de catégorie veillance.
supérieure.
Art. 78. — À l’exception des marchandises abandonnées mises
Les marchandises originaires de la colonie destinées à l’exportation d’office en entrepôt public, toutes marchandises y déposées au nom
peuvent également être entreposées. du gouvernement de la colonie sont exemptes de droits de magasin.

Art. 69. — Ne sont pas admis en entrepôt public: Art. 79. — La durée du dépôt des marchandises en entrepôts n’est
pas limitée.
1° les animaux vivants;
Toutefois, cette disposition ne s’applique aux marchandises en en-
2° les marchandises prohibées à l’importation ou au transit; trepôt public que pour autant que les droits de magasin prévus à
3° les marchandises exemptes de droits d’entrée; l’article 77 soient régulièrement acquittés.
Dans le cas contraire, elles cessent de bénéficier du régime de l’en-
4° les marchandises qui ne sont pas saines et de qualité marchande;
trepôt public et sont traitées conformément à l’article 55. En outre,
5° les matières dangereuses, encombrantes, pondéreuses, insalu- pour une durée qui ne dépasse pas 3 mois, l’intéressé peut être privé
bres ou dont le voisinage peut nuire à d’autres marchandises; de la faculté d’introduire de nouvelles marchandises en entrepôt.

6° toutes autres marchandises désignées par le gouverneur général. Art. 80. — Le gouverneur général réglemente les manipulations
(arrimage, changements d’emballage, mélanges, etc.) que peuvent
Art. 70. — En cas d’encombrement dans un entrepôt public ou subir les marchandises entreposées. Toutefois, il doit être interdit de
dans les éventualités prévues à l’article 69, nos 5 et 6, des succursales mélanger des marchandises soumises à des droits différents.
pour l’entreposage des marchandises peuvent être concédées dans
le ressort de l’entrepôt public. Lorsque des marchandises ont été mélangées en violation de cette
interdiction ou des dispositions réglementaires, les droits – calculés
Le gouverneur général détermine sous quel régime – celui de l’entre- au taux applicable au mélange – doivent être immédiatement ac-
pôt public ou celui de l’entrepôt particulier – ces succursales sont quittés.
placées.
Art. 81. — Les excédents constatés dans les entrepôts sont immé-
Art. 71. — Les marchandises en entrepôt public peuvent être diatement pris en charge dans la comptabilité des marchandises en-
transcrites au nom d’un tiers. treposées.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 215


DOUANES ET ACCISES • Généralités
29 janvier 1949. – DÉCRET

Les manquants constatés dans les entrepôts publics donnent lieu au • d’un entrepôt particulier ou fictif, lorsque la nécessité de sauvegar-
payement des droits seulement dans le cas où l’enlèvement fraudu- der les intérêts du Trésor colonial le justifie.
leux est établi.
Suivant l’espèce de l’entrepôt et les autres contingences, il fixe les
Sans préjudice des pénalités qui pourraient être encourues, les modalités de la suppression.
droits sont immédiatement exigibles sur les marchandises dont le
manquant est constaté en entrepôt particulier ou fictif.
Le gouverneur général détermine les marchandises pour lesquelles CHAPITRE VII
une décharge peut être accordée du chef de pertes par dessication,
ÉCHANGES ENTRE LE CONGO BELGE ET
évaporation, freinte, etc.; il fixe le pourcentage et les conditions de
cette décharge. LE RUANDA-URUNDI

Art. 82. — Les entrepositaires sont tenus de veiller à la bonne con- Art. 89. [D.-L. du 30 avril 1965, art. 1er. — Les échanges de mar-
servation de leurs marchandises. À défaut par eux d’y donner les chandises entre la République du Congo et la République ruandaise,
soins nécessaires dans le délai imparti par l’entreposeur et notifié de même que les échanges de marchandises entre la République du
par pli recommandé à la poste, l’administration peut, sans en avoir Congo et le Royaume du Burundi sont soumis aux conditions du
l’obligation, retirer aux marchandises le bénéfice du régime d’entre- présent décret ainsi qu’aux conditions du tarif des droits d’entrée et
pôt et les traiter comme si elles étaient abandonnées, conformé- du tarif des droits de sortie qui y sont annexés.]
ment aux dispositions de l’article 55, à moins qu’elles ne soient dé-
clarées pour l’importation définitive ou pour le transit.

Art. 83. — Dans l’enceinte et les bâtiments des entrepôts publics, CHAPITRE VIII
le transport, le déchargement, le rechargement et, d’une manière
générale, toute manipulation des marchandises doivent être effec- SANCTIONS
tués conformément à la réglementation fixée par le gouverneur gé-
néral. Art. 90. — Les fonctionnaires et agents de la douane qui consta-
tent des infractions au présent décret ou aux mesures prises pour
Art. 84. — Les employés, ouvriers et hommes de peine utilisés son exécution, les relatent dans des procès-verbaux à rédiger
dans l’entrepôt public par l’entrepositaire doivent, au préalable, être sur-le-champ ou dans le plus bref délai possible. Ils consignent la na-
agréés par la douane; celle-ci conserve le droit de retirer son agréa- ture et les circonstances de ces infractions, le temps et le lieu où elles
tion. ont été commises, les preuves ou indices à la charge de ceux qui en
sont présumés coupables. Les procès-verbaux se terminent par le
Art. 85. — Les entrepôts particuliers et fictifs doivent être en tout
serment écrit:
temps accessibles aux fonctionnaires et agents de la douane à pre-
mière réquisition. Je jure que le présent procès-verbal est sincère.
Les entrepositaires sont tenus de faciliter les opérations desdits fonc- [O.-L. 87-045 du 15 septembre 1987, art. 1er. — Ils sont transmis sans
tionnaires et agents notamment en mettant sans délai à leur dispo- délai au responsable national des douanes à Kinshasa, sauf réquisi-
sition le personnel et les instruments ou ustensiles nécessaires pour tion contraire du ministère public.
les vérifications et recensements des marchandises.
Une expédition en est remise aux contrevenants ou leur est envoyée
Tout obstacle ou tout retard apporté à satisfaire à ces obligations est par lettre recommandée à la poste.
considéré comme refus d’exercice.
Si les contrevenants refusent cette communication ou sont incon-
Art. 86. — Les marchandises entreposées ne peuvent sortir de l’en- nus, la notification est faite à l’autorité territoriale locale de l’endroit
trepôt que pour l’une des destinations suivantes: où l’infraction a été constatée.
1° l’importation définitive ou temporaire; Sans préjudice des dispositions de l’alinéa 1er de l’article 90 du dé-
cret du 29 janvier 1949 et de l’article 11 du code de procédure péna-
2° le transfèrement sur un autre entrepôt de même catégorie ou de le, tout officier de police judiciaire à compétence générale est habi-
catégorie inférieure; lité à constater les infractions à la législation douanière commises
3° la réexportation en transit; dans son ressort dans les mêmes formes que celles décrites à l’alinéa
1er précité.
4° en ce qui concerne les marchandises originaires de la colonie,
l’exportation ou le retrait dans les cas prévus aux articles 64 et 68. Il peut en outre prendre les mesures prévues par les articles 101, 103
et 109 du décret du 29 janvier 1949 et en fait mention dans un pro-
Art. 87. — Sauf les exceptions à déterminer par le gouverneur gé- cès-verbal.
néral, toutes les dispositions relatives aux importations définitives,
aux importations temporaires ou au transit, suivant le cas, sont ap- Le procès-verbal ainsi établi est communiqué à l’officier du ministè-
plicables aux marchandises sortant des entrepôts. re public dans le meilleur délai.]

Art. 88. — Le gouverneur général peut prononcer la suppression: Art. 91. — Les procès-verbaux en matière douanière rédigés par les
fonctionnaires ou agents de la douane font foi en justice jusqu’à ce
• d’un entrepôt public, lorsque les motifs qui l’avaient fait créer ont que la fausseté en soit prouvée, en tant qu’ils relatent des opérations
cessé d’exister ou n’ont plus une importance suffisante; ou des constatations faites par leurs rédacteurs.

216 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
29 janvier 1949. – DÉCRET

Art. 92. [O.-L. du 23 janvier 1964, art. 2. — Quiconque importe ou Art. 95. — L’infraction prévue au 2e alinéa de l’article 80 est punie
exporte des marchandises en contravention à l’article 2 ou qui sous- d’une amende qui ne peut être inférieure au double des droits appli-
trait, de quelque manière que ce soit, des marchandises au paiement cables au mélange ou à la valeur du mélange.
des droits ou à la vérification prévue à l’article 6, est puni de 6 mois
à 2 ans de servitude pénale et d’une amende égale à 30 fois les droits Art. 96. — Encourt une amende égale à 15 fois les droits fraudés
dont sont passibles les marchandises faisant l’objet de la fraude.] quiconque déclare les marchandises sous une fausse dénomination.
Lorsqu’il est reconnu que les marchandises sont libres de droits
[O.-L. du 6 janvier 1968, art. 5. — En ce qui concerne les marchandi- d’entrée ou de sortie, l’amende n’est pas supérieure à [50 zaïres].
ses libres de droits d’entrée ou de sortie, l’amende sera de 10 à – Ainsi modifié par l’O.-L. du 6 janvier 1968, art. 6.
5.000 zaïres.]
Dans le cas de marchandises prohibées ou dont l’importation ou
[O.-L. du 23 janvier 1964, art. 2. — Pour les marchandises prohibées l’exportation est soumise à des restrictions ou à des mesures légales
ou dont l’importation ou l’exportation est soumise à des restrictions de contrôle, outre la saisie et la confiscation, l’amende est égale au
ou à des mesures légales de contrôle, l’amende est égale au triple de double de la valeur de ces marchandises, Elle peut toutefois attein-
la valeur des marchandises. Elle peut toutefois être égale à 30 fois les dre 15 fois les droits si, ainsi calculée, elle est supérieure à celle du
droits si ainsi calculée elle est supérieure au triple de la valeur.] double de la valeur.
[O.-L. du 12 mai 1950, art. 2. — Est puni d’une amende égale à deux
Art. 97. — Tout excédent de marchandises constaté lors de la véri-
fois la valeur de la marchandise faisant l’objet de la fraude, tout em-
fication entraîne pour le déclarant une amende pouvant atteindre
ploi d’une marchandise étrangère dans des conditions autres que
15 fois les droits fraudés lorsque cet excédent dépasse 5 %.
l’usage spécial qu’elle devait recevoir suivant la déclaration faite à la
douane, lors de l’importation définitive et qui a justifié l’octroi d’un [O.-L. du 6 janvier 1968, art. 7. — Pour les marchandises libres de
régime d’imposition plus favorable que celui qui eût été appliqué si droits d’entrée et de sortie, l’amende ne peut dépasser 50 zaïres.]
l’usage réel qui en a été fait eût été connu de la douane. Les droits
fraudés sont dus en sus.] Art. 98. [O.-L. du 23 janvier 1964, art. 4. — 1° Lorsque la déclara-
tion est fausse dans la valeur des marchandises et que la différence
Les marchandises faisant l’objet de la fraude, ainsi que les moyens entre la valeur déclarée et la valeur imposable établie conformé-
de transport – y compris les attelages et les tracteurs – utilisés à la ment aux articles 43 à 51 ou conformément aux articles 62 et 63 dé-
fraude, sont en outre saisis et confisqués quel qu’en soit le proprié- passe 5 % de la première, le contrevenant est puni d’une amende
taire. Sont également saisies et confisquées les marchandises qui ont comprise entre 3 fois et 15 fois le montant des droits fraudés. Le
servi à dissimuler les marchandises non déclarées, ou les marchan- montant de l’amende est fixé par l’autorité qui a statué au su jet de
dises qui ont été substituées à des marchandises enlevées subrepti- la valeur à soumettre aux droits.
cement.
Lorsque la fausse déclaration de valeur a été commise grâce à la pro-
À défaut de reproduire l’objet confisqué, le détenteur qui, par son duction de factures ou autres documents faux, inexacts, incomplets
fait, manque à cette obligation, doit en payer la valeur à l’adminis- ou non applicables, un procès-verbal est établi pour constater l’in-
tration. fraction; les marchandises sont saisies et confisquées et l’amende est
[O.-L. du 6 janvier 1968, art. 5. — L’amende est de 10 à 5.000 zaïres égale au double de leur valeur; elle peut toutefois être égale à 15 fois
lorsque la nature des marchandises ou la base de la perception ne les droits, si ainsi calculée elle est supérieure au double de la valeur.
peut être constatée.] Le déclarant n’encourt aucune pénalité si le supplément de valeur
Les peines et amendes prévues ci-dessus sont doublées en cas de ré- ne dépasse pas 5 % de la valeur déclarée.
cidive dans le délai d’un an par les mêmes personnes ou par les 2° Est passible de la confiscation des marchandises et d’une amende
agents d’une même entreprise commerciale ou industrielle. Pour égale au double de leur valeur, toute déclaration inexacte quant à
chaque nouvelle récidive commise dans le délai de deux années, el- l’origine ou la provenance des marchandises et tendant à éluder une
les sont triplées. prohibition, à tourner une restriction ou une mesure légale de con-
Art. 93. [O.-L. du 23 janvier 1964, art. 3. — En cas de fraude commi- trôle.]
se en groupe par trois individus au moins, ou bien par cachette, ou – Conforme à l’erratum.
au moyen de véhicules à moteur mécanique, la servitude pénale est
de six mois à trois ans.
Art. 99. [O.-L. du 6 janvier 1968, art. 8. — Toute autre infraction
aux dispositions du présent décret ou aux mesures prises pour leur
Quand la fraude a lieu à main année, elle est de 1 an à 3 ans, sans exécution sont punissables d’amendes d’un montant compris entre
préjudice éventuel de l’application des peines plus sévères de droit 50 et 500 zaïres.]
commun.]
Quand il s’agit d’un établissement dans lequel une exploitation in-
Art. 94. — Les peines et amendes prévues par l’article 92 sont ap- dustrielle ou commerciale a été installée en contravention de
plicables en cas de soustraction clandestine de marchandises sous l’article 23, cet établissement doit, en outre, être immédiatement
régime de transit, d’importation temporaire ou d’entrepôt, ou de fermé sur réquisition écrite du gouverneur général notifiée à l’ex-
substitution à ces marchandises d’autres marchandises. ploitant par pli recommandé à la poste, à peine de la confiscation
des marchandises et matières premières qui s’y trouvent.
Il n’est infligé de pénalité du chef des manquants constatés en entre-
pôt particulier ou fictif que lorsqu’ils dépassent 10 % des quantités Art. 100. — La tentative d’infraction est punie comme l’infraction
de marchandises à représenter. elle-même.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 217


DOUANES ET ACCISES • Généralités
29 janvier 1949. – DÉCRET

Sont punis solidairement des mêmes peines et amendes tous ceux Si des marchandises ou des moyens de transport saisis ont été ven-
qui, comme auteurs, coauteurs, complices ou intéressés d’une façon dus conformément aux dispositions du 2e alinéa du présent article,
quelconque aux infractions, sont pénalement responsables de cel- le produit de la vente tient lieu des objets saisis pour la confiscation
les-ci. ou la restitution.

Toute personne physique ou morale est responsable des infractions Art. 106. [O.-L. du 23 janvier 1964, art. 7. — La propriété des mar-
ou des tentatives d’infraction commises par les membres de son per- chandises saisies à charge d’inconnus est définitivement transférée
sonnel. Elle ne peut se soustraire à cette responsabilité que s’il est éta- à l’État si, dans un délai de trente jours à partir de la clôture du pro-
bli que les faits ont été commis à son insu et dans le but de lui nuire. cès-verbal, «le» propriétaire des marchandises ne les a pas réclamées
par lettre recommandée adressée au directeur des douanes à Léo-
Art. 100bis. [O.-L. du 23 janvier 1964, art. 6. — Les sanctions éta- poldville.]
blies par le présent décret sont applicables indépendamment de
tout élément intentionnel. – Conforme à l’erratum.

Les amendes ne sont pas susceptibles de réduction à raison de cir- [O.-L. du 6 janvier 1968, art. 9. — La propriété des marchandises ou
constances atténuantes, ni dans les cas de concours de plusieurs in- moyens de transport saisis à charge de personnes connues est défi-
fractions.] nitivement transférée à l’État trente jours après la clôture du pro-
cès-verbal, lorsque la valeur des objets saisis ne dépasse pas
Art. 101. — Les fonctionnaires et agents de la douane saisissent les 2.000 zaïres et que l’administration n’a pas réclamé l’application
marchandises, moyens de transport et de façon générale, tous objets d’une amende contre le propriétaire des marchandises ou moyens
dont la confiscation est prévue. de transport.]

Art. 102. — Les moyens de transport, les tracteurs, ainsi que les bê- Art. 107. — Les dommages-intérêts occasionnés par des saisies il-
tes de somme ou de trait, qui ne se trouveraient pas dans le cas d’être légales et qui pourraient être réclamés par le propriétaire des mar-
confisqués et au moyen desquels on aurait néanmoins commis quel- chandises et moyens de transport ou des personnes y intéressées, ne
que infraction, peuvent être retenus par la douane à titre de sûreté seront, en aucun cas, alloués par les juges a un montant plus élevé
et de garantie pour la perception de l’amende encourue par les ca- que celui de 1 p. c. de la valeur des objets saisis, par mois de 30 jours,
pitaines, bateliers, pilotes, voituriers ou conducteurs. à compter du jour de la saisie jusqu’à celui de la mainlevée.

Art. 103. — L’administration désigne les endroits sur lesquels les Art. 108. — En cas d’arrestation préventive des contrevenants, «les
marchandises saisies sont dirigées, ainsi que ceux où elles sont véri- dispositions du décret du 6 août 1959 (art. 27-47)» relatif à la procé-
fiées et dûment inventoriées, pesées, mesurées, jaugées ou comp- dure pénale sont observées.
tées en présence de la partie intéressée, si elle veut assister à ces opé-
rations d’après l’invitation qui lui en est faite et qui sera mentionnée Art. 109. [O.-L. du 23 janvier 1964, art. 8. — Le ministre des Finan-
au procès-verbal. ces ou le fonctionnaire délégué par lui a le pouvoir de transiger, en
ce qui concerne les peines autres que la servitude pénale, sur toute
La valeur des marchandises et des moyens de transport saisis est dé- infraction prévue par le présent décret ou par les mesures prises
terminée conformément à l’article 43 ou à l’article 62, suivant le cas. pour «son» exécution, chaque fois qu’une disposition légale ne l’in-
S’il s’agit d’une fraude à l’importation, les droits sont ajoutés à cette terdit pas.]
valeur.
– Conforme à l’erratum.
Art. 104. — À la demande du saisi, mainlevée des marchandises et
des moyens de transport peut être accordée sous caution suffisante [O.-L. 87-045 du 15 septembre 1987, art. 2. — Le pouvoir de transiger
de la valeur d’après l’estimation faite comme il est dit à l’article pré- reconnu au responsable national de l’administration des douanes
cédent. par les dispositions légales et réglementaires en la matière, s’exerce
sous l’autorité du ministère public dans les mêmes conditions que
Le gouverneur général détermine les cas dans lesquels il ne peut y celles déterminées par le code de procédure pénale notamment son
avoir mainlevée. article 9.]

Art. 105. — Les marchandises et moyens de transport saisis ne Art. 110. — Sont abrogés:
peuvent être vendus par la douane avant que la propriété en ait été
définitivement transférée à la colonie, soit par décision de justice, Le décret du Roi-Souverain du 15 décembre 1885; l’arrêté du secré-
soit par l’effet du décret, soit en suite d’une transaction souscrite par taire d’État du 10 avril 1892; le décret du 6 février 1897; le décret du
le contrevenant. Roi-Souverain du 22 juillet 1897; le décret du 20 juin 1914; le décret
du 3 décembre 1923; le décret du 31 décembre 1925; le décret du
Toutefois, les marchandises qui sont d’une conservation difficile 13 mai 1931; le décret du 23 mars 1930; le décret du 21 juin 1937; le
parce que susceptibles de se corrompre ou de se déprécier rapide- décret du 12 décembre 1939; l’ordonnance législative 78/Fin. Dou,
ment, ainsi que celles dont l’emmagasinage présente des inconvé- du 20 mars 1942; le décret du 30 janvier 1946; l’ordonnance législa-
nients ou des difficultés à cause notamment de leur nature, de leur tive 305/Fin. Dou. du 14 octobre 1946; le décret du 9 juin 1947.
volume, etc., peuvent être immédiatement vendues.
Art. 111. — Le présent décret entrera en vigueur à la date que fixe-
Toute vente de marchandises saisies ou confisquées doit se faire aux ra le gouverneur général. Il est applicable au Congo belge et au
enchères publiques. Ruanda-Urundi.

218 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

toire ou qu’elle a déjà lors d’une première importation dans la colo-


nie été soumise aux droits d’entrée.
6 janvier 1950. – ORDONNANCE 33-9 – Régime doua-
nier. – Règlement d’exécution. (B.A., 1950, p. 690) Art. 4. — Jusqu’à preuve du contraire et sauf ce qui est stipulé à
l’article 187, sont considérées comme marchandises indigènes, tou-
– Étant donné le maintien d'anciennes appellations dans la présente ordonnance, il
tes productions des colonies limitrophes qui se trouvent sur le terri-
convient de lire «ministre chargé des Finances» pour «gouverneur général»; «président
directeur général de l'Office des douanes et accises» pour «directeur des douanes» ou toire de la colonie sans distinguer si ces productions sont originaires
«directeur des douanes à Léopoldville» ou «contrôleur des douanes du Ruanda-Urundi» ou non dudit territoire.
ou «directeur de la 3e direction de la 5e direction générale au ministère des Colonies»;
«directeur régional» pour «gouverneur de province»; «République démocratique du Art. 5. — Les bureaux où les formalités douanières peuvent être ac-
Congo» pour «Colonie» ou «Congo belge - Ruanda-Urundi»; «pays limitrophes» pour complies et le ressort de ces bureaux ainsi que leurs attributions sont
«colonies limitrophes»; «pays voisin(s)» pour «colonie(s) voisine(s)»; «Trésor» pour «Tré- repris au tableau ci-annexé (annexe 1).
sor colonial»; «Banque centrale du Congo» pour «Banque nationale du Congo» et
«Kinshasa» pour «Léopoldville». – L'éditeur ne dispose pas de l'annexe dont il est fait mention dans la présente dispo-
sition.

Art. 6. — Les publications officielles contenant les lois, décrets, rè-


glements, de même que les tarifs relatifs aux droits d’entrée, de sor-
DISPOSITIONS GÉNÉRALES tie et aux taxes à percevoir par le service des douanes, tenus réguliè-
rement à jour, doivent se trouver en tout temps dans les bureaux, à
la disposition du public.
Art. 1er. — Pour l’application de la présente ordonnance, les ex-
pressions et terminologies ci-après doivent être interprétées comme Art. 7. — Les justifications d’origine dont il est question à
suit: l’article 21 du décret du 29 janvier 1949 sont:
Agents des douanes: tous les fonctionnaires et agents de la colonie À l’entrée: les documents douaniers délivrés par le receveur. Lorsque
européens ou du cadre auxiliaire remplissant des fonctions douaniè- l’importation a lieu par une succursale, le transporteur est tenu de
res et commissionnés comme tels. remettre au service des douanes un exemplaire du document qui lui
a été délivré au bureau de sortie de la colonie voisine et d’établir un
Sont commissionnés d’office, les comptables territoriaux ou, à leur
bordereau en douane du modèle annexé à la présente ordonnance
défaut, les chefs de région chargés de la gestion d’un office doua-
(annexe 2), ce document couvrira le transport depuis le poste d’en-
nier.
trée jusqu’au bureau où le dédouanement sera effectué;
Colonie: ensemble des territoires de l’Union douanière du Congo bel- – L'éditeur ne dispose pas de l'annexe dont il est fait mention dans la présente dispo-
ge et du Ruanda-Urundi. sition.

En consommation: situation d’une marchandise importée se trou- À la sortie: les documents de transport réguliers, les factures origina-
vant en libre pratique dans les pays. les ou leurs copies certifiées conformes, les contrats de vente ou
d’achat;
Marchandise en libre pratique: marchandise déclarée pour la con-
sommation et se trouvant hors des installations douanières à la libre En cours de transport de marchandises en libre pratique: le bordereau
disposition des ayants droit. en douane établi par le transporteur. Le service des douanes se réser-
ve la faculté de vérifier l’exactitude des renseignements figurant au
Personne de couleur: celle qui n’est pas de race européenne ou asia- bordereau et d’exiger toute preuve relative à l’origine et à la destina-
tique. tion des marchandises;
Poste douanier: le poste douanier est occupé par un agent auxiliaire Dans les dépôts: la comptabilité régulière du commerçant et tous les
chargé de surveiller un ou plusieurs points de pénétration, de viser documents douaniers et commerciaux qui s’y rapportent.
au passage certains documents, de délivrer des documents provisoi-
res. Les formalités qui s’y accomplissent doivent être régularisées au Art. 8. [Ord. du 25 février 1952, art. 2. — Quiconque désire établir
bureau le plus proche. une exploitation commerciale ou industrielle dans le ressort des bu-
reaux des douanes doit, si cette exploitation est située en dehors des
Le chef de poste peut être chargé de percevoir les redevances mini- limites des localités où sont installés des bureaux ou postes doua-
mes à l’entrée ou à la sortie (trafic frontalier). niers, y être autorisé par le gouverneur de province sur avis préalable
du contrôleur des douanes du ressort.
Succursale de bureau des douanes: bureau auxiliaire dépendant di-
rectement du receveur d’un bureau voisin et géré par un agent auxi- La fermeture des exploitations dont il est question à l’alinéa précé-
liaire sous la responsabilité dudit receveur. dent doit être signalée au contrôleur des douanes du ressort.]
Art. 2. — Aucune importation, aucune exportation ne peut être ef- Art. 9. [Ord. du 3 mars 1956, art. 1er. — Le directeur des douanes
fectuée sans passer par un bureau douanier ou une succursale ayant fixe les limites des bureaux et de leurs dépendances en tenant comp-
les attributions nécessaires pour en recevoir la déclaration et par les te des particularités propres à chacun d’eux.
voies autorisées qui y conduisent ou qui en partent.
Les bureaux sont ouverts tous les jours ouvrables de 7 h 30 à 12 h et
Art. 3. — Toute marchandise arrivant sur le territoire de la colonie de 14 h à 16 h 30, sauf exceptions déterminées par le directeur des
est réputée de provenance étrangère et comme telle soumise au tarif douanes d’après les besoins du commerce et les contingences loca-
et aux dispositions du présent règlement, à moins qu’il ne soit cons- les. Dans ce cas, ces heures d’ouverture sont portées à la connaissan-
taté à la satisfaction de l’administration qu’elle provient dudit terri- ce du public par un avis affiché à la porte du bureau. Par jours ouvra-

Édition 2003 – © Larcier Tome V 219


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

bles, on entend les jours consacrés au travail par opposition aux avant de lever l’ancre, de remettre au receveur une copie certifiée de
jours fériés et fêtes légales; les jours fériés sont ceux qui sont détermi- son manifeste à la sortie établi comme dit à l’article 12 ci-dessus. Il
nés par voie de circulaire par le gouverneur général.] est tenu également, s’il en est requis et aussi longtemps qu’il n’a pas
– En ce qui concerne la fixation des jours fériés, cette compétence est actuellement levé l’ancre, de représenter aux agents de l’administration, les con-
dévolue au chef de l'Exécutif sur proposition du ministre du Travail. naissements et les autres papiers de bord relatifs à la cargaison.
Art. 10. — Le bâtiment où est installé un bureau, une succursale Il doit mettre lesdits agents à même de vérifier son chargement s’ils
ou un poste douanier porte en noir sur fond blanc en caractère ap- le jugent nécessaire et leur procurer à cet effet toutes les facilités dé-
parent, l’inscription bilingue suivante: DOUANES-TOL. sirables.
– Dans la version codifiée de l'Ord. 33-9 du 6 janvier 1950 mise à jour en octobre
1981, l'Office des douanes et accises ne reprend pas l'inscription «DOUANES–TOL»
Art. 16. — Le commandant de tout navire ou embarcation de com-
mais l'inscription «DOUANES». merce est en outre tenu de prendre à bord les agents que le receveur
jugerait convenable d’y placer en surveillance. Il doit leur accorder
Art. 11. — Les bureaux situés sur une voie de terre sont signalés à le transport gratuit et fournir à ces agents le logement et la nourri-
distance par des plaques indicatrices montées sur des poteaux, pla- ture pendant qu’ils sont à bord.
cées au moins à 2 m 50 du sol. Elles portent l’inscription bilingue
DOUANES-TOL en noir sur fond blanc.
– Voy. la note sous l'art. 10.
IMPORTATION ET EXPORTATION
Une barrière mobile peut être érigée en travers de la route avant le PAR CHEMIN DE FER
bureau, elle est peinte en bandes alternatives blanches et rouges.
En cas de nécessité, le service des douanes est autorisé à installer sur Art. 17. [Ord. du 16 septembre 1954, art. 1er. — Les marchandises
la route tout obstacle qui sera jugé opportun pour arrêter la fraude. importées par chemin de fer peuvent être dédouanées au bureau
Ces obstacles seront toujours signalés la nuit par un feu rouge. d’entrée. Dans ce cas, elles sont déposées dans le magasin de dé-
chargement aux conditions prévues à l’article 13 ci-dessus.
Le transporteur est tenu de remettre au receveur un exemplaire de la
IMPORTATION ET EXPORTATION PAR MER, lettre de voiture. Lorsque ce document est rédigé dans une langue
FLEUVES ET LACS MITOYENS étrangère, la douane peut en exiger la traduction dans une des lan-
gues nationales avec les mesures et les poids exprimés en unités belges.
Art. 12. [Ord. du 22 février 1951, art. 1er. — À l’entrée et à la sortie – Voy. la note sous l'art. 12, al. 2.
par mer ou par les fleuves et rivières et par les lacs mitoyens, le trans- Si les marchandises ne sont pas dédouanées au bureau d’entrée, el-
porteur doit remettre sans délai au bureau d’entrée ou au bureau de les doivent être dirigées sous régime douanier sur un entrepôt pu-
sortie un double du manifeste, c’est-à-dire de la liste des marchandi- blic situé à l’intérieur.
ses embarquées (annexe 2bis) ou tout autre document en tenant
lieu.] Le régime douanier dont il est question ci-dessus est celui prévu aux
– L'éditeur ne dispose pas de l'annexe dont il est fait mention dans la présente dispo- articles 231 et suivants de la présente ordonnance.]
sition.
Art. 18. — Les marchandises exportées par cette voie doivent, sauf
Lorsque le manifeste est rédigé dans une langue étrangère, le service dérogation à accorder par le directeur des douanes, être obligatoire-
des douanes peut en exiger la traduction dans une des langues na- ment dédouanées au bureau de sortie.
tionales avec les mesures et les poids exprimés en unités belges.
Lorsque ces marchandises ne sont pas dédouanées au bureau de
– Dans la version codifiée de l'Ord. 33-9 du 6 janvier 1950 mise à jour en octobre
sortie, elles y font néanmoins l’objet d’une reconnaissance permet-
1981, l'Office des douanes et accises fait plutôt référence à une traduction dans la lan-
gue officielle et à une conversion des poids et mesures en unités du système MKSA. tant leur identification avant l’exportation définitive.

Aucune opération de déchargement, de transbordement ou de dé-


douanement ne peut avoir lieu avant le dépôt du document en ques-
tion. IMPORTATION ET EXPORTATION
PAR LA VOIE DE TERRE
Art. 13. — Les opérations de déchargement ou de transbordement
ne sont entreprises qu’avec l’autorisation écrite du chef local, qui af-
fecte le personnel nécessaire à leur surveillance. Art. 19. — Les marchandises importées par voie de terre doivent
être dédouanées au premier bureau d’entrée. L’importateur est tenu
Art. 14. — Sauf dérogation à accorder par le directeur des douanes, de remettre au receveur un exemplaire du document qui lui a été dé-
les marchandises exportées par mer, par les lacs, les rivières ou les livré au bureau de sortie de la colonie voisine.
fleuves mitoyens doivent être dédouanées au bureau de sortie.
Les marchandises exportées par voie de terre doivent être dédoua-
Lorsque les marchandises ne sont pas dédouanées au bureau de sor- nées au bureau de sortie sauf dérogation à accorder par le directeur
tie, elles y font néanmoins l’objet d’une reconnaissance permettant des douanes.
leur identification avant l’embarquement.
Lorsque les marchandises ne sont pas dédouanées au bureau de sor-
Art. 15. — Le commandant de tout navire ou embarcation de com- tie, elles y font néanmoins l’objet d’une reconnaissance permettant
merce prenant un chargement dans un port de la colonie, est tenu, leur identification avant l’exportation définitive.

220 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

IMPORTATION ET EXPORTATION DÉCLARATION EN DOUANE


PAR LA VOIE AÉRIENNE
Art. 25. [Arr. Dép. 051 du 10 juin 1980, art. 1er. — Les déclarations
en douane (consommation, exportation, transit, entrepôts, exonéra-
Art. 20. — Les marchandises importées par la voie aérienne doi- tions, etc.) doivent être faites ou déposées au bureau, par écrit et si-
vent être dédouanées à l’aérodrome douanier ou, s’il existe un bu- gnées par celui à la disposition de qui se trouvent les marchandises.
reau des douanes dans la localité, être envoyées aux frais du trans-
porteur depuis l’aérodrome jusqu’au dit bureau douanier, où elles Ces déclarations sont établies sur un formulaire mise en vente par
recevront leur destination définitive. l’administration, suivant modèle annexé au présent arrêté et en
autant d’exemplaires qu’il est prescrit (annexes 3, 3bis, 4, 5 et 6).
Les marchandises exportées par cette voie doivent, si elles ne l’ont Ces déclarations doivent contenir:
été antérieurement, et dans ce cas elles voyagent sous régime doua-
nier, être dédouanées au dernier aérodrome douanier d’où l’avion 1° Pour les marchandises importées:
décolle à destination de l’étranger. Nom et résidence du déclarant; pays de provenance des marchandi-
ses; pavillon du navire transporteur ou mode d’importation, ou
Le trafic par la voie aérienne est spécialement régi par les éventuellement qu’il s’agit d’une sortie d’entrepôt; port de débar-
articles 153 à 175 de la présente ordonnance. quement ou bureau d’entrée; nombre, espèce, marques et numéros
des colis, spécification exacte de la marchandise; n° de la nomencla-
ture statistique; poids brut et poids net; valeur; quantités à soumet-
tre aux droits, autres que le poids ou la valeur (nombre, métrage, li-
DÉCHARGEMENT DES COLIS ET ARRIMAGE trage, etc.)
La déclaration de transit mentionne en outre le bureau de sortie et
Art. 21. — Au fur et à mesure du déchargement, les marchandises la route à suivre.
sont introduites dans les magasins de déchargement. Lorsqu’il s’agit
La déclaration sur entrepôt indiquera aussi le nom de l’entrepôt de
de colis pondéreux ou encombrants ou si les colis renferment des
destination.
produits dangereux, insalubres ou dont le voisinage peut nuire à
d’autres, lesdits colis sont dirigés vers des emplacements, ter- 2° Pour les marchandises exportées:
re-pleins ou magasins agréés à cet effet, où ils sont déposés en atten-
Nom et résidence du déclarant; pavillon du navire transporteur ou
dant qu’il leur soit donné une destination.
éventuellement le mode d’exportation; pays de destination; nom-
bre, espèce, marques et numéros des colis; spécification exacte de la
Art. 22. — À leur arrivée dans le magasin de déchargement ou aux marchandise; poids brut et poids net; valeurs; quantités à soumettre
lieux de dépôt dont il est question à l’article 245 de la présente or- aux droits, autres que le poids ou la valeur (nombre, litrage, etc.), nu-
donnance, il est procédé au pointage et à la reconnaissance des colis méro de la nomenclature statistique.
qui sont classés et arrimés par lots distincts. Les colis avariés, endom-
magés, présentant des traces d’effraction ou de coulage font l’objet Dans tous les cas, pour la déclaration de l’espèce des marchandises,
des constats d’usage et les emballages sont réparés ou reconstitués il sera fait emploi de la dénomination la plus usitée dans le commer-
aux frais de la marchandise. ce et les intéressés seront tenus de donner des détails utiles pour per-
mettre ou faciliter aux agents de l’administration l’application du ta-
rif, la liquidation des droits, la vérification et l’établissement de la
statistique commerciale.]
DÉDOUANEMENT DES MARCHANDISES Art. 26. [Ord. du 27 septembre 1956, art. 1er. — Les déclarations
ci-dessus peuvent être faites verbalement dans les cas suivants:
Art. 23. — Dès l’arrivée au bureau d’entrée ou de sortie, lorsque ce 1° pour les bagages et menus objets accompagnant les voyageurs,
bureau n’est pas le siège d’un entrepôt public, l’importateur ou l’ex- passagers ou touristes;
portateur est tenu de donner immédiatement une destination à ses
marchandises. 2° pour les minuties importées ou exportées, lorsque celles-ci sont
passibles de droits;
Lorsqu’il s’agit de marchandises soumises à des restrictions à l’en- 3° [Ord. du 6 janvier 1968, art. 10. — Pour les marchandises sans ca-
trée ou à la sortie, si l’intéressé n’est pas en possession de documents ractère commercial, importées ou exportées à la condition que leur
autorisant l’entrée ou la sortie desdites marchandises, elles doivent valeur ne dépasse pas 50 zaïres et qu’elles soient déclarées par le
selon le cas être réexportées sans délai ou être refoulées vers l’inté- destinataire ou l’exportateur lui-même ];
rieur sans préjudice des pénalités encourues.
4° lorsque le déclarant est atteint d’une incapacité réelle qui ne lui
permet pas d’établir lui-même sa déclaration.]
Lorsque le bureau est en même temps le siège d’un entrepôt public,
il est fait application des prescriptions de l’article 246. Art. 27. [Ord. du 27 septembre 1956, art. 2. — Dans les cas visés aux
1°, 2° et 3° de l’article ci-dessus, les déclarations verbales pour la
Art. 24. — Les marchandises avariées peuvent, sur l’autorisation consommation et pour l’exportation sont consignées par les rece-
préalable de l’administration, être enlevées des magasins de déchar- veurs des douanes dans un carnet à souches (annexe 32), dont le vo-
gement et détruites sous la surveillance de deux agents. lant, destiné à l’intéressé, porte quittance des sommes payées. Le dé-

Édition 2003 – © Larcier Tome V 221


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

clarant appose sur la souche du document sa signature précédée dé DÉLIVRANCE DE DUPLICATA


la mention «Lu et trouvé conforme]. DE DOCUMENTS DOUANIERS
Dans le cas visé au 4°, les receveurs établissent des déclarations au
vu des documents qui leur sont présentés ou consignent dans les do- Art. 30bis. [Ord. du 14 septembre 1950, art. 2. — Les contrôleurs
cuments réglementaires les renseignements verbaux fournis. Men- ou receveurs des douanes sont habilités pour autoriser, moyennant
tion de l’incapacité réelle est faite sur la déclaration. Les déclarations demande écrite des intéressés, la délivrance de duplicata de permis
établies dans ces conditions engagent les déclarants vis-à-vis de l’ad- d’importation, d’exportation ou de transit et, en général, de tous do-
ministration comme s’ils les avaient rédigées et signées eux-mêmes. cuments douaniers, sans limite de nombre. Ces copies ne pourront
en aucun cas tenir lieu d’originaux, soit en vue de l’introduction
Art. 28. — Après validation; les déclarations pour la consomma- d’une demande de remboursement, soit pour remplacer un permis
tion, l’exportation ou le transit valent selon le cas permis d’importa- de transit ou une quittance égarée. Les copies en question devront
tion, d’exportation ou de transit; ce sont des titres exécutoires qui en faire mention expresse.
doivent obligatoirement sortir leurs effets sauf ce qui est dit à
Lorsque la demande d’un intéressé portera sur un duplicata devant
l’article 64 du décret du 29 janvier 1949 à l’égard des permis relatifs
tenir lieu d’original, celle-ci devra être adressée au directeur des
à des marchandises que le déclarant ne désire pas exporter.
douanes à Léopoldville.]
[Ord. du 21 janvier 1959, art. 1er. — Ces titres, de même que la décla- [Ord. du 6 janvier 1968, art. 11. — La délivrance de tout duplicata de
ration sur entrepôt validée par le receveur, sont valables pour la vé- permis d’importation, d’exportation ou de transit, de déclaration sur
rification pendant dix jours consécutifs, à compter de la date de va- entrepôt, de reconnaissance de réception en entrepôt avec mise au
lidation. À défaut de présenter dans le délai de dix jours consécutifs point du décompte et, en général, de tous documents douaniers
les marchandises à la vérification, elles sont considérées comme donne lieu à la perception d’une taxe de 0,30 zaïre.]
abandonnées et traitées comme telles.]

VÉRIFICATION
AUTORISATION D’INVENTAIRE Art. 31. — Avant tout commencement de vérification, le vérifica-
teur est tenu de s’assurer si le document qui lui est présenté est rece-
Art. 28bis. [Ord. du 15 juillet 1951, art. 2. — Si le déclarant ne pos- vable, c’est-à-dire:
sède pas les éléments dont il a besoin pour établir sa déclaration, le 1° qu’il contient tous les renseignements nécessaires pour taxer et
chef local peut l’autoriser à vérifier lui-même, au préalable, ses mar- statistiquer sans conteste les marchandises qui y sont reprises;
chandises dans les installations douanières; les agents préposés à la
2° que les marchandises ont bien été rangées dans la rubrique que
surveillance de cette opération restent étrangers à cet examen, de
leur assigne le tarif;
manière que la déclaration ultérieure demeure toujours soumise au
libre contrôle de la vérification.] 3° que le calcul des droits effectué par le receveur est exact.
Si l’une des conditions ci-dessus n’est pas remplie, le vérificateur ren-
voie le document au bureau pour régularisation.
RECTIFICATION DES DÉCLARATIONS Art. 32. — Après reconnaissance et pointage des colis présentés à
la vérification, le vérificateur se fait produire tous les documents qui
Art. 29. — Le déclarant a la faculté de rectifier sa déclaration, tant lui paraissent de nature à l’éclairer; il désigne éventuellement les co-
en quantité et espèce, qu’en valeur, aussi longtemps que la vérifica- lis à ouvrir, constate la conformité ou la non-conformité des rensei-
tion n’a pas été commencée et qu’il n’a été constaté aucune saisie ou gnements figurant à la déclaration avec les existences reconnues et
contravention, mais le nombre de colis ne peut être modifié. éventuellement relève les infractions conformément aux disposi-
tions des articles 90 et suivants du décret du 29 janvier 1949.
L’agent vérificateur porte au certificat de vérification du permis dé-
Art. 33. [Ord. 33-91 du 22 février 1959, art. 1er. — Toute marchan-
livré une attestation constatant que la demande de rectification a
dise déclarée ou vérifiée et non enlevée des magasins au lieu de dé-
été introduite dans les circonstances mentionnées à l’alinéa précé-
chargement ou de l’entrepôt endéans les dix jours consécutifs de la
dent.
date de la validation du document est frappée d’une taxe progressi-
Art. 30. — Toute rectification aux droits constatés au permis origi- ve et cumulative dont le taux et les mesures d’application sont fixés
nal, qu’elle résulte d’une demande de rectification introduite avant à l’article 250 du présent règlement.
la vérification ou d’une constatation faite au cours de la vérification, Toutefois, lorsque les circonstances le justifient, le chef local peut
entraîne pour le déclarant l’obligation de déposer une déclaration prolonger, pendant le temps qu’il jugera nécessaire, le délai d’enlè-
rectificative conforme au modèle annexé à la présente ordonnance vement des marchandises.]
(annexe 33).
Art. 34. [Ord. du 3 mars 1956, art. 2. — À moins d’une autorisation
– L'éditeur ne dispose pas de l'annexe dont il est fait mention dans la présente dispo-
sition. spéciale délivrée par le chef local dans les conditions déterminées
par les articles 35 à 46 de la présente ordonnance, toute formalité
Les erreurs résultant d’une application erronée du tarif, de même douanière quelconque, tout chargement ou déchargement, toute
que les erreurs de calcul imputables au service donnent lieu à l’éta- manutention de marchandises qui requièrent l’intervention de la
blissement d’office d’une déclaration rectificative. douane, doivent s’effectuer les jours ouvrables de 7 h 30 à 12 h et de

222 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

14 h à 16 h 30, sauf exceptions déterminées par le directeur des Art. 41. [Ord. du 3 septembre 1952, art. 1er. — L’administration res-
douanes d’après les besoins du commerce et les contingences loca- te, dans tous les cas, juge de l’opportunité d’accorder ou de refuser
les.] les autorisations de travaux extraordinaires.]
Art. 42. — [Abrogé par l'Ord. 33-514 du 7 octobre 1959, art. 3.]
Art. 43. — [Abrogé par l'Ord. 33-514 du 7 octobre 1959, art. 3.]
TRAVAUX EXTRAORDINAIRES
Art. 44. — [Abrogé par l'Ord. 33-514 du 7 octobre 1959, art. 3.]
A Marchandises à caractère commercial
B Voyageurs
Art. 35. [Ord. du 3 mars 1956, art. 3. — Sous réserve des disposi-
tions de l’article 45 de la présente ordonnance, quiconque désire ob- Art. 45. [Ord. du 3 mars 1956, art. 6. — Pour autant qu’il ne soit pas
tenir l’autorisation de procéder à des opérations douanières quel- chargé, déchargé ou dédouané de marchandises à caractère com-
conques en dehors des jours et heures réglementaires ou en dehors mercial, les formalités douanières (visites de bagages, visa des trip-
des installations douanières, doit en faire la demande préalable sur tyques ou carnets de passages en douane, levée ou décharge de per-
une déclaration conforme au modèle arrêté par l’administration mis de transit, délivrance de titres de circulation, etc.) imposées aux
(annexe 34). voyageurs qui se présentent en dehors des jours et heures réglemen-
Une déclaration ne peut comprendre que les opérations à effectuer taires aux bureaux frontières et succursales, sont exemptes de toute
au cours d’une même journée. Les intéressés doivent la remplir taxe.]
eux-mêmes et y indiquer les jours et heures pendant lesquels ils dé- Art. 46. [Ord. du 3 septembre 1952, art. 1er. — Lorsque les formali-
sirent procéder aux opérations. Ils donneront tous renseignements tés se rapportent simultanément à la visite des bagages, visa de trip-
utiles pour juger de l’importance du travail à effectuer.] tyques ou carnets de passages en douane, levée ou décharge de per-
Art. 36. [A.M. 008 du 14 février 1991 , art. 1er. — Toute autorisation mis de transit, délivrance de titres de circulation et à des marchandi-
est subordonnée au paiement d’une taxe dont le montant est fixé à ses à caractère commercial, l’intervention des agents de la douane
4.000 Z par heure ou fraction d’heure et par agent . La taxe doit être ne peut être requise que dans les limites des articles 35 et suivants
payée au moment de l’octroi de l’autorisation.] de la présente ordonnance.]

[A.M. 008 du 14 février 1991 , art. 1er. — Le versement pourra être dif-
féré jusqu’à la fin du mois, si le requérant possède un cautionne-
ment qu’il affecte en garantie du paiement des taxes pour travaux VISITE CORPORELLE. – INDEMNITÉS AUX VISITEURS
extraordinaires.]
Art. 47. [O.-L. 68-008 du 6 janvier 1968, art. 14. — La rémunération
Art. 37. [Ord. du 3 mars 1956, art. 5. — La taxe est due en raison du des visiteurs et visiteuses désignés par les chefs locaux est fixée ainsi
nombre d’agents indispensables pour surveiller ou effectuer les opé- qu’il suit, par heure ou fraction d’heure:
rations et du nombre d’heures indiqué dans la déclaration, alors
même qu’aucune opération effective n’a pu avoir lieu ou que ces
opérations cessent avant l’heure indiquée. Visiteuse 1 Z.
Médecin n’appartenant pas au personnel de l’administration
[A.M. 008 du 14 février 1991. — Elle ne peut être inférieure à ou médecin non agréé 1 Z 50 K
12.000 Z par autorisation, quelle que soit la durée du travail.] Agent sanitaire de l’un ou de l’autre sexe n’appartenant pas
au personnel de l’administration 1 Z 50 K]
Elle est réduite à ce minimum par le chef local lorsque ce dernier a
été prévenu en temps utile que l’on ne ferait pas usage de l’autorisa-
tion et que, partant, il a pu décommander ou modifier le service ins-
crit.] PERCEPTION DES DROITS
Art. 38. [Ord. du 3 septembre 1952, art. 1er. — Sur demande moti- Art. 48. — Le receveur donne sur la déclaration qui deviendra le
vée, une prolongation des travaux peut être autorisée par le chef lo-
permis d’importation, d’exportation ou de transit, quittance des
cal.]
droits et taxes perçus et y appose le timbre sec ou le sceau du bureau.
Art. 39. [Ord. du 15 juillet 1955, art. 2. — La partie des quais ou
piers, les cales ainsi que tous les autres lieux où se font des opéra-
tions douanières après le coucher du soleil doivent, le cas échéant, MINIMA IMPOSABLES ADMIS
être éclairés aux frais du requérant. Ce dernier doit, en outre, obser-
ver les conditions spéciales qui peuvent, dans chaque cas, être impo-
DANS LES ÉCRITURES DES RECEVEURS
sées pour empêcher la fraude.]
Art. 49. — Hors ce qui est déterminé par le gouverneur général en
Art. 40. [Ord. du 3 septembre 1952, art. 1er. — Toute infraction aux matière de droits de sortie, aucune subdivision du kilogramme, du
mesures de précaution prescrites par la douane entraîne de plein litre, du degré, inférieure à un hectogramme, un décilitre ou un de-
droit la nullité de l’autorisation sans préjudice aux pénalités encou- mi-degré n’est admise dans les écritures du receveur, la fraction est
rues en cas de fraude.] comptée pour un hectogramme, un décilitre, un degré si elle dépas-

Édition 2003 – © Larcier Tome V 223


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

se 5 décagrammes, 5 centilitres, 5 dixièmes de degré, sinon elle est me si, en considération de sa nature, de son emballage, de son poids,
négligée. de son volume ou de sa valeur, la voie postale ou la voie maritime est
la voie normale d’importation.]
[O.-L. 68-008 du 6 janvier 1968, art. 15. — Pour le calcul des droits de
douane sur les marchandises imposées ad valorem, les fractions de Art. 54. [O.-L. 68-008 du 6 janvier 1968, art. 16. — Le cours de con-
likuta inférieures à 50 sengi sont négligées, les fractions égales ou version des monnaies étrangères dans lesquelles sont libellées les
supérieures à 50 sengi sont portées à un likuta.] factures est le dernier cours officiel connu fixé par la Banque natio-
nale du Congo.]
Art. 50. — Dans les cas prévus aux 1°, 2° et 3° de l’article 30 du dé-
cret du 29 janvier 1949, le service des douanes a le droit incondition- Art. 55. — L’insuffisance de valeur déclarée peut être constatée
nel de retenir la marchandise jusqu’au paiement intégral des som- aussi bien pour les marchandises déclarées sur entrepôt ou pour le
mes éventuellement dues ou jusqu’au versement d’une garantie transit que pour celles destinées à la consommation ou à l’exporta-
équivalente. tion.
Pour ce qui regarde le 4°, le service des douanes doit retenir la mar- Elle est notifiée par écrit au déclarant dans les formes prescrites par
chandise chaque fois qu’elle reçoit notification officielle d’un rece- l’administration.
veur des impôts d’une dette quelconque envers le Trésor colonial
d’un importateur qui ne possède pas ou ne possède plus aucun bien Art. 56. — Le déclarant qui souscrit la déclaration supplémentaire
dans la colonie. réclamée acquitte le surplus des droits dus.

Art. 51. — Tout document devant être valablement présenté au Art. 57. — Lorsque le déclarant ne se conforme pas aux prescrip-
service des douanes doit, lorsqu’il est cédé à un tiers, être revêtu obli- tions de l’article 44 du décret du 29 janvier 1949 ou ne souscrit pas
gatoirement de la mention expresse de la cession, suivie de la signa- dans les cinq jours après la notification prévue à l’article 46 la décla-
ture de l’ayant droit. Cette mention est libellée en ces termes: «Lais- ration supplémentaire réclamée, la marchandise est imposée d’offi-
sez suivre à l’ordre de M. …, adresse complète, date, signature.» ce d’après la valeur fixée par le chef local ou son délégué et il est fait
application, par le même agent, d’une amende qui ne peut dépasser
le décuple des droits supplémentaires.

RÉIMPORTATION DE MARCHANDISES – INDIGÉNAT Art. 58. — Lorsque la décision du directeur des douanes ou son dé-
légué est défavorable au déclarant, celui-ci peut, dans les 5 jours de
Art. 52. — Lorsque les marchandises originaires de la colonie ou y la notification en appeler au conseil d’appel du ressort.
nationalisées ont été exportées et qu’elles doivent être réimportées
parce qu’elles n’ont pu être remises au destinataire ou parce qu’elles
n’ont pu être vendues à l’étranger, l’intéressé est tenu d’adresser au
CONSEILS D’APPEL
receveur des douanes du bureau par où s’effectue la réimportation,
une demande d’exemption des droits d’entrée indiquant exacte-
ment la nature des objets à réimporter et le motif de leur retour. Art. 59. [O.-L. 68-008 du 6 janvier 1968, art. 17. — Il est créé six con-
seils d’appel: un à Kinshasa, un à Lubumbashi, un à Luluabourg, un
Il annexe à sa demande une copie du permis d’exportation qui a à Mbandaka, un à Kisangani et un à Bukavu.]
couvert la sortie des marchandises et tous les documents suscepti-
bles d’éclairer le fonctionnaire qui sera chargé de la vérification. Leur ressort est déterminé comme suit:

La marchandise est ensuite déclarée dans la forme ordinaire. • le conseil d’appel de Kinshasa: le ressort des bureaux douaniers re-
levant des contrôles de Kinshasa et de Matadi;
Immédiatement après la reconnaissance de l’origine, les marchan-
dises sont laissées à la disposition de l’ayant droit. • le conseil d’appel de Lubumbashi: le ressort des bureaux douaniers
relevant de la direction régionale de Lubumbashi;
Le résultat de la vérification de l’origine est constaté par un pro-
cès-verbal qui est annexé ensuite à la souche du permis d’importa- • le conseil d’appel de Kisangani: le ressort des bureaux douaniers
tion. relevant du contrôle de Kisangani;
• le conseil d’appel de Luluabourg: le ressort des bureaux douaniers
relevant du contrôle de Luluabourg;
VALEUR À DÉCLARER EN DOUANE • le conseil d’appel de Mbandaka: le ressort des bureaux douaniers
relevant du contrôle de Mbandaka;
Art. 53. — Pour l’application de l’article 43 du décret du 29 janvier
1949, il doit être entendu que les frais de transport et d’assurance • le conseil d’appel de Bukavu: le ressort des bureaux douaniers rele-
qui doivent être ajoutés entre autres à la valeur normale de la mar- vant du contrôle de Bukavu.
chandise pour obtenir la valeur à déclarer en douane, sont les frais
Art. 60. [O.-L. 68-008 du 6 janvier 1968, art. 18. — Le conseil d’ap-
normaux, c’est-à-dire les frais habituellement payés pour le trans-
pel est composé d’un président choisi par le ministre des Finances
port de ladite marchandise par les voies normales.
parmi les magistrats, d’un fonctionnaire des douanes également dé-
[Ord. du 22 février 1951, art. 1er. — Ainsi, on majore la valeur d’un signé par le ministre des Finances et d’un membre désigné, suivant
objet transporté par avion non des frais réels payés au départ ou à le cas, par la chambre de commerce de Kinshasa, de Lubumbashi, de
l’arrivée, mais des frais qui auraient été acquittés pour l’affranchis- Kisangani, de Luluabourg, de Mbandaka, de Bukavu, et agréé par le
sement ordinaire ou pour le transport dudit objet par la voie mariti- président du conseil d’appel.]

224 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

S’il n’existe pas de chambre de commerce dans la localité, ou si la a) le contrôleur des douanes.
chambre de commerce refuse ou néglige de désigner un de ses
membres, le président du conseil d’appel assume un commerçant Suppléant: un fonctionnaire des douanes à désigner par le ministre
ou un agent de société de la place en qualité de membre du conseil. des Finances;

Art. 61. — Le conseil d’appel statue en dernier ressort et dans les b) un membre désigné par la chambre de commerce de Mbandaka
15 jours de la notification du recours. Il peut annuler ou modifier les et agréé par le président du conseil d’appel.]
décisions qui lui sont déférées.
Art. 63. — Dès leur réception, les recours sont transmis au prési-
Art. 62. [Ord. du 6 janvier 1968, art. 19. — Les conseils d’appel sont dent du conseil d’appel par le chef local.
composés comme suit:
Ce fonctionnaire joint au dossier toutes pièces justificatives desti-
• président: le juge-président du tribunal de première instance de la nées à éclairer le conseil, en même temps qu’un rapport énonçant
localité; ses avis et considérations.

• suppléant: le procureur d’État près le tribunal de première instance Art. 64. — Le conseil d’appel se réunit sur convocation de son pré-
de la localité. sident.
• membres pour Kinshasa: Il statue d’après le résultat des investigations qu’il juge utile de faire.
Il peut demander tous renseignements et documents susceptibles
a) le directeur des douanes.
de l’éclairer et, le cas échéant, prendre l’avis des personnes particu-
Suppléant: un fonctionnaire des douanes ayant au moins le grade lièrement qualifiées pour estimer la valeur des marchandises, objet
de contrôleur ou en exerçant la fonction, à désigner par le ministre du litige.
des Finances;
Art. 65. — Le conseil d’appel rend ses décisions à la majorité de ses
b) un membre désigné par la chambre de commerce de Kinshasa et membres. S’il se forme plus de deux opinions dans le délibéré, le
agréé par le président du conseil d’appel; membre qui a émis l’opinion la moins favorable au déclarant est
tenu de se rallier à une des deux autres opinions.
• pour Lubumbashi:
Art. 66. — Les décisions du conseil d’appel sont notifiées au décla-
a) le directeur régional des douanes.
rant et à l’agent visé à l’article 63, par lettre recommandée à la poste.
Suppléant: un fonctionnaire des douanes ayant au moins le grade
de vérificateur, à désigner par le ministre des Finances; Art. 67. [O.-L. 68-008 du 6 janvier 1968, art. 20. — Le président et
les membres du conseil d’appel recevront par jour indivisible de tra-
b) un membre désigné par la chambre de commerce de Lubum- vail, à titre d’indemnité, une somme de 5 zaïres.]
bashi et agréé par le président du conseil d’appel;
• pour Kisangani:
a) le contrôleur des douanes.
PRESCRIPTION

Suppléant: un fonctionnaire des douanes à désigner par le ministre Art. 68. — Par marchandise régulièrement déclarée, il faut enten-
des Finances; dre les marchandises reprises à une déclaration acceptée comme va-
b) un membre désigné par la chambre de commerce de Kisangani et lable par le service de liquidation et validée par le receveur.
agréé par le président du conseil d’appel; La prescription joue donc pendant 3 ans:
• pour Bukavu:
a) en faveur du receveur ou du déclarant:
a) le contrôleur des douanes.
1° en cas d’erreur résultant d’une fausse application du tarif à une
Suppléant: un fonctionnaire des douanes à désigner par le ministre marchandise déterminée;
des Finances;
2° lorsqu’une erreur de calcul s’est produite dans l’établissement
b) un membre désigné par la chambre de commerce de Bukavu et d’une cotisation;
agréé par le président du conseil d’appel;
b) en faveur du déclarant, lorsque sont déclarées des marchandises
• pour Luluabourg: non contenues dans les colis déclarés et que le fait est établi à la sa-
tisfaction de l’administration.
a) le contrôleur des douanes.
Il importe donc que le vérificateur acte au certificat de vérification
Suppléant: un fonctionnaire des douanes à désigner par le ministre
les manquants qu’il constate, mais il n’est pas tenu d’en avertir le dé-
des Finances;
clarant.
b) un membre désigné par la chambre de commerce de Luluabourg
et agréé par le président du conseil d’appel; Art. 69. — La récupération des droits et amendes afférents aux
marchandises non déclarées ou irrégulièrement déclarées est pres-
• pour Mbandaka: crite après six ans.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 225


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

RESTITUTION DES DROITS D’ENTRÉE ACQUITTÉS b) lorsque les marchandises se trouvant en libre pratique sont repré-
sentées à la douane dans les 3 mois de la date de la déclaration, dans
Art. 69bis. [Ord. 33-496 du 1 octobre 1959, art. 1er. — Les restitu- leur emballage d’origine et qu’il est établi qu’aucune soustraction
tions totales ou partielles des droits prévues aux litteras a, b et c de ou substitution n’a eu lieu.
l’article 34bis du décret du 29 janvier 1949, peuvent être accordées
aux conditions ci-après, sur demande adressée au contrôleur des
douanes du ressort où le requérant est établi. C. Application du littera c

La restitution peut être accordée pour les marchandises qui, dans les
A. Application du littera a 12 mois de la date de la déclaration, sont:

La restitution peut être accordée: • soit renvoyées à l’expéditeur étranger, ou à une tierce personne dé-
signée par lui et se trouvant à l’étranger, parce que ces marchandises
a) lorsqu’une erreur a été commise par la douane dans le calcul des ne répondent pas aux conditions de la convention d’achat ou qu’el-
droits exigibles; les présentaient, au moment de l’importation des vices ou des dé-
b) lorsque l’espèce des marchandises ayant été exactement décla- fauts techniques;
rée, la douane fait une fausse application du tarif. Toutefois, dans • soit détruites sous le contrôle de l’administration parce qu’elles se
l’hypothèse où l’interprétation donnée au tarif vient à être modifiée sont altérées ou avariées et que leur renvoi à l’étranger présente des
dans un sens favorable aux déclarants, la restitution ne peut être ap- dangers ou que les frais de renvoi sont hors de proportion avec la va-
pliquée à des perceptions effectuées antérieurement; leur de la marchandise.
c) lorsqu’ une déclaration déjà validée et ayant donné lieu à percep- Toutefois, la restitution ne peut être accordée s’il s’agit de marchan-
tion, est remplacée et annulée: dises:
1° soit parce qu’il est établi à la satisfaction de la douane que les
1° qui, avant leur réexportation ou leur destruction, ont été utilisées
marchandises déclarées en consommation et qui ne se trouvent plus
au Congo belge ou au Ruanda-Urundi, sauf s’il peut être établi à la
sous la surveillance de la douane, étaient en fait destinées au transit
satisfaction de la douane que le renvoi au fournisseur ou la destruc-
ou à l’entrepôt avant leur mise en consommation;
tion a lieu en raison d’un vice ou d’un défaut technique qui ne pou-
2° soit parce que les marchandises faisaient déjà l’objet d’un autre vait être décelé qu’à l’usage;
document;
2° qui, avant leur réexportation ou leur destruction ont été vendues
3° soit qu’une rectification est intervenue conformément aux au Congo belge ou au Ruanda-Urundi;
articles 29 et 30 de la présente ordonnance;
3° dont la valeur réduite, par rapport à celle des articles similaires de
d) lorsque les marchandises déclarées à l’importation avec paiement qualité marchande, ne pouvait laisser de doute au destinataire
des droits sont reconnues manquantes et qu’il est établi que l’impor- quant à la qualité des articles importés et des risques qu’il courait de
tation n’a pas eu lieu; les trouver – en tout ou en partie – défectueux ou invendables;
e) lorsque les formalités prescrites pour l’obtention d’une exemption 4° qui ont été importées en consignation;
n’ont pas été remplies, pour autant qu’il existe des raisons d’accor-
der encore l’exemption et qu’aucune négligence coupable ou omis- 5° dont la réexportation ou la destruction est demandée pour cause
sion inadmissible ne puisse être reprochée au déclarant; de mévente ou parce que le marché intérieur n’est pas favorable à
leur écoulement ou encore parce que le destinataire n’en a plus
f) lorsque les marchandises ont été déclarées à raison d’une quantité
l’emploi et ce, sans égard aux raisons de cette situation, même si,
ou d’une valeur trop élevée et qu’il est possible sur la base des cons-
dans ce cas, l’intéressé invoque une imperfection des marchandises.]
tatations positives faites par la douane, d’établir avec certitude le
montant des droits éventuellement dus. L’octroi par le fournisseur, Art. 69ter. [Ord. 33-496 du 1er octobre 1959, art. 2. — Au reçu
postérieurement à la déclaration, d’une réduction sur le prix d’achat d’une demande de remboursement par application du littera c de
ne peut pas justifier une restitution des droits; l’article 34bis du décret du 29 janvier 1949, le contrôleur des doua-
g) lorsque les marchandises ont été imposées d’après un taux plus nes procède à une enquête au sujet de la réalité des motifs invoqués
élevé que celui réellement applicable, par suite d’une erreur dans la pour justifier la réexportation ou la destruction et de la possibilité de
description des marchandises, pour autant que la restitution puisse reconnaître l’identité des marchandises.
être basée sur des constatations positives faites par la douane avant À cet effet, il se fait produire l’acquit original, les factures, les borde-
l’enlèvement de la marchandise ou que les pièces produites ou reaux d’expédition, les contrats, la correspondance avec le fournis-
autres justifications donnent tous les apaisements voulus. seur et tous documents jugés utiles à l’instruction de la demande.
Lorsque les justifications produites sont trouvées pertinentes et que
B. Application du littera b les marchandises sont reconnues pouvoir être identifiées sans crain-
te de substitution ou de soustraction, le contrôleur:
La restitution peut être accordée:
1° dans le cas d’une destruction, autorise celle-ci sous la surveillance
a) lorsque les marchandises sont restées sans interruption sous la de deux agents de la douane qui dressent procès-verbal de leur cons-
surveillance des services de la douane ou de la poste; tatation;

226 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

2° dans le cas d’une réexportation, invite l’intéressé à souscrire une Le permis d’importation original accompagné des factures ou bor-
déclaration de réexportation (mod. annexe 39) sur laquelle il appo- dereaux y annexés par le bureau d’entrée, doit être présenté au véri-
se la mention datée et signée: ficateur des douanes par l’intéressé, après que celui-ci y aura apposé
une des mentions suivantes:
Marchandises réexportées en vue de la restitution éventuelle des
droits. La vérification détaillée et la reconnaissance des marchandises 1° la totalité des marchandises figurant au permis est exportée:
seront opérées au vu des pièces annexées.
Je soussigné demande à pouvoir exporter, avec remboursement des
Après que la réexportation ou la destruction aura été constatée, le droits d’entrée, la totalité des marchandises reprises au présent docu-
dossier complet sera adressé au directeur, chef du service des doua- ment.
nes à Léopoldville, aux fins d’émission de l’autorisation de restitution Route suivie - bureau de sortie - pays de destination - date - signature.
requise.]
2° une partie des marchandises figurant au permis est exportée:
Je soussigné demande à pouvoir exporter, avec remboursement des
RÉEXPORTATION DE MARCHANDISES — droits d’entrée, les colis (marques et numéros) repris au présent docu-
ment.
REMBOURSEMENT DES DROITS PAYÉS
Route suivie - bureau de sortie - pays de destination - date - signature.
Art. 70. — Le remboursement des droits et taxes perçus sur les Art. 76. — Pour obtenir le remboursement des droits d’entrée et
marchandises importées dans la colonie, en cas de réexportation de
des taxes de consommation sur les marchandises exportées dans les
ces marchandises peut être accordé si la sortie s’effectue par l’un des
conditions exposées ci-dessus, les intéressés doivent introduire une
bureaux agréés à cet effet.
demande auprès du directeur des douanes à Léopoldville ou du con-
Le directeur des douanes peut toutefois, dans les cas exceptionnels, trôleur des douanes du Ruanda-Urundi.
autoriser la sortie par un point non désigné, à condition que l’envoi Cette demande doit être accompagnée:
soit vérifié en détail dans un bureau de l’intérieur où les colis sont
plombés par les soins du service. 1° du permis d’importation original, accompagné des factures ou
bordereaux y annexés par le premier bureau d’entrée et portant une
Art. 71. — Les importateurs qui désirent bénéficier du rembourse- des mentions prévues à l’article 75 de la présente ordonnance;
ment des droits d’entrée et de la taxe de consommation lors de l’ex-
portation de leurs marchandises vers les colonies limitrophes, doi- 2° du permis d’exportation original délivré lors de l’exportation des
vent remettre au receveur des douanes du bureau d’entrée en même marchandises;
temps que la déclaration en consommation, les factures correspon- 3° du ou des documents de la douane étrangère dont il est question
dantes ou les bordereaux en tenant lieu contenant une spécification à l’article 74.
suffisamment détaillée des produits ainsi que les numéros et mar-
ques des colis. Art. 77. — La retenue dont il est question à l’article 53 du décret du
29 janvier 1949 est opérée par le directeur des douanes à Léopold-
Art. 72. — Le receveur annexe de façon définitive les factures ou ville ou par le contrôleur des douanes du Ruanda-Urundi, qui autorise
les bordereaux en tenant lieu au permis d’importation, à l’aide d’un le remboursement.
cachet ou d’un autre moyen de garantie.
Art. 78. — Les exportations effectuées dans les conditions stipu-
Art. 73. — [Abrogé par le D.-L. du 15 décembre 1964, art. 1er.] lées aux articles 70 à 77 de la présente ordonnance sont soumises
aux dispositions réglant la perception des droits de sortie.
Art. 74. — Le remboursement des droits est subordonné:
1° à la reconnaissance de la marchandise résultant d’une vérifica-
tion détaillée au bureau de sortie, au vu du permis d’importation et
de la facture ou du bordereau y annexé;
IMPORTATION,
EXPORTATION EN FRANCHISE TEMPORAIRE
2° à la production du permis d’importation, délivré au bureau des
douanes de la colonie limitrophe où l’importation s’est effectuée. Ce Art. 79. [Ord. du 21 mars 1957, art. 1er. — A. – Importation tempo-
document pourra être remplacé par un duplicata certifié conforme raire.
de la déclaration en consommation ou par une attestation de la
douane étrangère apposée sur le permis d’exportation original, cer- Franchise temporaire totale des droits d’entrée peut être accordée
tifiant la mise en consommation dans le pays d’importation. pour les marchandises désignées ci-après, introduites provisoire-
ment dans le territoire de la colonie:
Dans les cas exceptionnels visés au deuxième alinéa de l’article 70,
le permis d’importation de la douane étrangère ou le document en 1° les aéronefs, voitures automobiles, remorques pour voitures
tenant lieu doit être accompagné d’une attestation de cette douane, automobiles, motocyclettes avec ou sans side-cars, autocars, véloci-
certifiant qu’elle a reconnu l’intégrité des plombs congolais. pèdes et embarcations appartenant à des personnes physiques ou
juridiques domiciliées à l’étranger, autres que ceux importés sous le
Art. 75. — Pour la reconnaissance et la vérification détaillée dont il couvert d’un titre de circulation internationale (triptyque, carnet de
est question au 1° de l’article 74 ci-dessus, les marchandises devront passages en douane, carte d’entrée ou laissez-passer permanent)
être présentées à l’entrepôt des douanes ou, à son défaut, à l’empla- dont il est question aux articles 82, 86, 97 à 107, 165 et 166 de la pré-
cement où s’effectuent habituellement les vérifications douanières. sente ordonnance.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 227


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

L’autorisation d’admission temporaire peut être accordée par le chef L’autorisation d’admission temporaire peut être accordée par le chef
local du bureau d’importation et pour un délai de six mois au maxi- local du bureau d’importation et pour un délai de douze mois maxi-
mum; mum;]

2° les camions, camionnettes et tracteurs avec ou sans remorques 9° le matériel importé pour l’exécution de travaux publics ou pour
appartenant à des firmes ou particuliers domiciliés à l’étranger, tra- la réparation de moyens de production, à l’exception des véhicules
versant directement le territoire de la colonie ou transportant des automobiles, et pour autant que le matériel nécessaire à la bonne
marchandises de l’étranger à un endroit déterminé dans la colonie exécution de ces travaux ou de ces réparations ne puisse être trouvé
ou venant y prendre un chargement destiné à l’exportation, à l’ex- ou ne soit pas disponible dans la colonie.
clusion de tout autre transport intérieur. L’autorisation d’admission temporaire est accordée par le directeur
L’autorisation d’admission temporaire peut être accordée par le chef des douanes à Léopoldville et pour un délai de six mois au maxi-
local du bureau d’importation et pour un délai de 30 jours au maxi- mum;
mum; 10° le matériel et les objets devant être soumis à des épreuves de
comportement.
3° sous les conditions indiquées à l’article 110 de la présente ordon-
nance, les échantillons de voyageurs de commerce. L’autorisation d’admission temporaire est accordée par le directeur
des douanes à Léopoldville et pour un délai de trois mois au maxi-
L’autorisation d’admission temporaire peut être accordée par le chef mum;
local du bureau d’importation et pour un délai de six mois au maxi-
mum; 11° les marchandises, appareils et instruments importés à destina-
tion d’une personne déterminée pour être essayés par elle avant
4° les films vierges pour prise de vues cinématographiques, les pla- l’achat définitif.
ques et films vierges pour la photographie, ainsi que les disques, fils
ou bandes vierges pour enregistrement. Sont exclus de la franchise temporaire, les véhicules automobiles, les
appareils à usage domestique, les instruments de musique, ainsi que
L’autorisation d’admission temporaire peut être accordée par le chef les machines, appareils ou instruments importés en consignation,
local du bureau d’importation et pour un délai de six mois au maxi- en prêt ou en location ou aux fins de publicité.
mum;
L’autorisation d’admission temporaire est accordée par le directeur
5° sous les conditions indiquées à l’article 115 de la présente ordon- des douanes à Léopoldville et pour un délai de trois mois au maxi-
nance, les films cinématographiques positifs, de caractère publicitai- mum;
re, d’une largeur ne dépassant pas 16 mm ainsi que les enregistre-
12° les appareils mécaniques, instruments et outils importés par une
ments sur fils, bandes ou disques se rapportant à ces films.
firme ou un particulier résidant à l’étranger, pour le montage, la répa-
L’autorisation d’admission temporaire peut être accordée par le chef ration ou l’essai de matériel fourni par cette firme ou ce particulier.
local du bureau d’importation et pour un délai de six mois au maxi- L’autorisation d’admission temporaire peut être accordée par le chef
mum; local du bureau d’importation et pour un délai de six mois au maxi-
6° les lanternes de projection, diapositives, films et autres accessoi- mum;
res importés pour servir à l’occasion de conférences n’ayant pas un 13° les moyens de production importés temporairement en rempla-
caractère lucratif. cement de ceux qui sont en réparation ou en attendant la livraison
de ceux qui ont été achetés.
L’autorisation d’admission temporaire peut être accordée par le chef
local du bureau d’importation et pour un délai de trois mois maxi- L’autorisation d’admission temporaire peut être accordée par le chef
mum; local du bureau d’importation et pour un délai de trois mois au
maximum;
7° sous les conditions indiquées à l’article 117 de la présente ordon-
nance, les marchandises et objets devant figurer dans des exposi- 14° les instruments et objets ne constituant pas des articles de com-
tions publiques ou des foires commerciales. merce, que des artistes importent pour exercer temporairement leur
profession dans la colonie.
L’autorisation d’admission temporaire est accordée par le directeur
des douanes à Léopoldville, qui fixera dans chaque cas le délai de va- L’autorisation d’admission temporaire peut être accordée par le chef
lidité du document; local du bureau d’importation et pour un délai de six mois au maxi-
mum;
8° [Ord. 33-670 du 26 décembre 1959, art. 1er. — les emballages vi-
15° les chevaux de course, engins sportifs et autres objets qui sont
des, montés ou démontés, d’origine étrangère, pour autant qu’ils
importés en vue de la participation à des manifestations ou des con-
soient importés par des personnes ou des organismes notoirement
cours sportifs.
connus comme devant les utiliser pour l’exportation des produits du
Congo belge ou du Ruanda-Urundi et à la condition qu’il ne s’agisse L’autorisation d’admission temporaire peut être accordée par le chef
pas d’emballages susceptibles d’être fabriqués au Congo belge ou au local du bureau d’importation et pour un délai de trois mois maxi-
Ruanda-Urundi. mum;
Les récipients en aluminium, en fer ou en acier pour gaz comprimés 16° sous les conditions indiquées aux articles 122 à 126 de la pré-
ou liquéfiés, ainsi que les emballages spéciaux. sente ordonnance, les marchandises et objets importés pour subir

228 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

une réparation ou une transformation, y compris l’adaptation à représentée au préalable au service des douanes, s’il le juge nécessai-
d’autres marchandises ou objets. re.
L’autorisation d’admission temporaire est accordée par le chef local Le directeur de la 3e direction de la 5e direction générale au ministère
du bureau d’importation et pour un délai de six mois au maximum des Colonies, est également habilité pour délivrer les autorisations
en ce qui concerne les réparations, et par le directeur des douanes d’importation en franchise temporaire dont il est question au
pour un délai de douze mois au maximum en ce qui concerne les paragraphe A ci-dessus.
transformations ou adaptations;
Dans les cas non prévus explicitement aux paragraphes A et B
17° les dessins, projets, modèles et maquettes importés pour servir à ci-dessus, l’autorisation préalable doit être sollicitée:
l’exécution de travaux ou à l’assemblage d’objets.
1° en ce qui concerne les importations: soit auprès du directeur de la
L’autorisation d’admission temporaire peut être accordée par le chef 3e direction de la 5e direction générale au ministère des Colonies, soit
local du bureau d’importation et pour un délai de six mois au maxi- auprès du directeur des douanes à Léopoldville;
mum;
2° en ce qui concerne les exportations: auprès du directeur des doua-
18° [Ord. 33-91 du 22 février 1959, art. 6. — les objets qui, de par leur nes à Léopoldville.]
nature, ne peuvent servir qu’a faire de la réclame pour un
article déterminé ou de la propagande dans un but déterminé.
L’autorisation d’admission temporaire peut être accordée par le chef IMPORTATION EN FRANCHISE TEMPORAIRE
local du bureau d’importation et pour un délai de trois mois au D’ALCOOLS ÉTHYLIQUES
maximum;]
DESTINÉS À LA FABRICATION DE VINAIGRES
B. — Exportation temporaire
Art. 79bis. [Ord. du 14 août 1951, art. 1er. — Les vinaigreries qui
Franchise temporaire totale des droits de sortie peut être accordée
utilisent pour la fabrication de leurs produits de l’alcool éthylique
pour les marchandises et objets désignés ci-après:
importé, ne peuvent être installées que dans les localités où il existe
1° sous les conditions indiquées à l’article 118 de la présente ordon- un bureau douanier géré par un agent européen du cadre des doua-
nance, les marchandises et objets devant figurer dans des exposi- nes.
tions publiques ou des foires commerciales à l’étranger. – Il convient de remplacer cette ancienne appellation par «agent du cadre des doua-
nes».
L’autorisation d’exportation temporaire peut être accordée par le
chef local du bureau d’importation et pour un délai de six mois Tout vinaigrier admis à dénaturer des alcools avec décharge partiel-
maximum; le des droits est tenu d’effectuer la dénaturation dans un réservoir
spécialement affecté à cet usage et agréé au préalable par le service
2° aux conditions fixées par l’article 127 de la présente ordonnance, des douanes.
les marchandises et objets exportés pour être réparés ou transfor-
més à l’étranger, à condition que cette réparation ou cette transfor- Ce réservoir doit avoir une capacité suffisante pour permettre la dé-
mation ne puisse être exécutée convenablement dans la colonie. naturation en une seule fois, de toute la quantité d’alcool reprise à
un même document.
L’autorisation d’exportation temporaire est accordée par le directeur
des douanes à Léopoldville et pour un délai de six mois au maximum. Le réservoir est installé à demeure dans un local d’où il ne peut être
Toutefois, lorsqu’il s’agit de menus objets expédiés à l’étranger pour déplacé même temporairement.
réparation, l’autorisation est accordée par le chef local du bureau
Le réservoir à dénaturer doit obligatoirement être muni d’un indica-
d’exportation;
teur-niveau en verre avec échelle métrique graduée de 2 en 2 milli-
3° les emballages non exclus du bénéfice de la franchise par mètres. Il est jaugé métriquement et par empotement. Les agents de
l’article 121 de la présente ordonnance. la douane dressent un procès-verbal de jaugeage et forment un ta-
bleau des contenances.
L’autorisation d’exportation temporaire peut être accordée par le
chef local du bureau d’exportation et pour un délai de douze mois Les transvasements d’alcool du fût dans le réservoir à dénaturer doi-
maximum. vent s’opérer, soit par différence de niveau, soit à l’aide d’une pompe
spéciale ou de tout autre mode agréé par l’administration. L’emploi
C. — Dispositions communes aux importations et aux exportations des seaux ou autres récipients est strictement interdit.
temporaires
La dénaturation des alcools importés destinés à la fabrication des vi-
Les délais fixés pour la réexportation ou la réimportation peuvent naigres est autorisée aux conditions fixées ci-après, sur demande
être prorogés si, pour des raisons spéciales, indépendantes de la vo- écrite adressée au directeur des douanes:
lonté de l’intéressé, ces délais ne peuvent être respectés. Les deman-
des de prorogations doivent être motivées et introduites par écrit, 1° importation de l’alcool en fûts susceptibles d’être plombés, d’une
avant l’expiration des délais fixés. Deux prorogations – chacune éga- contenance de 100 litres au maximum;
le au délai initial – peuvent être accordées, la première l’étant à l’in-
2° déclaration obligatoire sur entrepôt;
tervention du contrôleur du ressort, la seconde sur requête motivée
adressée au directeur des douanes à Léopoldville. Une troisième pro- 3° levée d’un passavant de fabrication (voir annexe 37) pour une
rogation ne peut être obtenue. Lorsque la prorogation sollicitée con- quantité de 100 litres minimum. Ce document couvrira le transport
cerne une marchandise importée temporairement, celle-ci doit être de l’entrepôt à la vinaigrerie et le dépôt dans la vinaigrerie, moyen-

Édition 2003 – © Larcier Tome V 229


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

nant cautionnement des droits, taxes et amendes éventuellement sous la garantie d’un club national qui se porte garant du paiement
dus. Les fûts seront plombés avant leur sortie de l’entrepôt; de tous droits, taxes et amendes qui pourraient être réclamés par la
– L'éditeur ne dispose pas de l'annexe dont il est fait mention dans la présente dispo- douane.
sition.
Le triptyque est délivré pour les véhicules à moteur importés par:
4° la dénaturation s’opérera en mélangeant 100 litres d’alcool à 94°
ou plus à une dilution composée de 100 litres de vinaigre titrant au 1° des personnes physiques dont la résidence principale se trouve à
moins 8 % d’acide acétique et de 100 litres d’eau; l’étranger et qui les utilisent pour leur usage privé, c’est-à-dire à des
fins autres que le transport de personnes contre rémunération, pri-
5° surveillance ininterrompue des opérations depuis l’enlèvement me ou autre avantage matériel ou à des fins autres que le transport
des plombs jusqu’à la fin de la dénaturation, soit une heure et demie industriel ou commercial de marchandises;
environ après le versement dans la cuve de dénaturation contenant
la dilution d’eau et de vinaigre, de l’alcool à convertir en vinaigre; 2° des entreprises dont le siège d’exploitation est situé à l’étranger
et qui les utilisent au transport sans rémunération, prime ou autre
6° prélèvement de six échantillons, à savoir: avantage matériel, de personnes qui ont leur résidence principale à
l’étranger;
a) 2 échantillons de 25 centilitres chacun de vinaigre admis comme
dénaturant; 3° des entreprises dont le siège d’exploitation est situé à l’étranger
et qui les utilisent, soit au transport de personnes moyennant rému-
b) 2 échantillons de 25 centilitres chacun de la dilution vinaigre et eau;
nération, prime ou autre avantage matériel, soit au transport indus-
c) 2 échantillons de 25 centilitres chacun de l’alcool dénaturé; triel ou commercial de marchandises avec ou sans rémunération;
ces transports ne peuvent être effectués qu’en partance ou à destina-
7° mise à la disposition de l’agent des douanes dans la vinaigrerie,
tion d’un endroit situé à l’étranger.
d’un meuble-bureau fermant à clef et d’une chaise; fourniture du
matériel nécessaire au prélèvement des échantillons; Le triptyque est composé de trois volets: les deux premiers sont suc-
cessivement retenus par la douane de manière à apurer le triptyque
8° engagement de la part du vinaigrier d’acquitter les redevances
après la réexportation définitive, tandis que le troisième (souche) est
prévues pour travaux extraordinaires (indemnité de surveillance) et
laissé à titre de justification entre les mains du titulaire.]
de transporter le personnel de l’entrepôt à la vinaigrerie et vice-versa;
Art. 82. [Ord. 33-401 du 3 août 1959, art. 3. — Les véhicules à mo-
9° engagement de la part du vinaigrier de se soumettre sans restric-
teur importés au Congo belge et au Ruanda-Urundi par les membres
tion aux résultats de l’analyse qui sera effectuée par le chimiste de
d’associations étrangères de tourisme ou d’automobilisme spéciale-
l’administration.]
ment accréditées près de la douane sous la garantie d’un club natio-
nal, pourront être admis à la libre circulation sous le couvert de trip-
tyques moyennant l’observation des conditions et formalités
CIRCULATION INTERNATIONALE ci-après:
DES AUTOMOBILES 1° le bénéfice de la mesure n’est applicable qu’aux membres domi-
ciliés à l’étranger et qui n’ont pas de résidence au Congo belge ou au
Art. 80. [Ord. 33-401 du 3 août 1959, art. 1er. — Il est créé pour la Ruanda-Urundi;
circulation internationale des véhicules à moteur dans le territoire
du Congo belge et du Ruanda-Urundi, un régime douanier spécial 2° l’importation et l’exportation des véhicules à moteur peuvent
qui comporte: avoir lieu par tous les bureaux douaniers du Congo belge et du Ruan-
da-Urundi et par les routes et voies autorisées visées à l’article 5 de la
1° l’admission à l’entrée au Congo belge ou au Ruanda-Urundi sous présente ordonnance;
le couvert soit de permis de libre circulation ou triptyque (annexe 7),
soit de carnets de passages en douane (annexe 8); 3° lors de l’importation, le receveur du bureau d’entrée contrôle
l’identité du véhicule avec les énonciations du triptyque d’après les
– L'éditeur ne dispose pas des annexes dont il est fait mention dans la présente dispo-
sition.
indications du modèle, estampille la souche au moyen du cachet du
bureau et détache le volet 1. L’Inscription de l’importation est faite
2° l’obligation de réexporter les véhicules endéans le délai de validi- dans un registre conforme au modèle ci-annexé (annexe 9) à l’appui
té assigné à ces documents.] duquel ce volet est conservé.
Le triptyque est ensuite remis à l’intéressé.

DU TRIPTYQUE [Al. abrogé par le D.-L. du 15 décembre 1964, art. 1er];


4° lors de la réexportation, le receveur, après avoir contrôlé l’identité
Art. 81. [Ord. 33-401 du 3 août 1959, art. 2. — Le permis de libre du véhicule, complète par les indications nécessaires la souche ainsi
circulation ou triptyque est un document qui permet au détenteur que le volet no2 du permis et estampille la souche et le volet au
d’aller dans un pays étranger, d’en revenir, d’y retourner pendant moyen du cachet administratif du bureau. Le volet no2 est ensuite
toute la durée de validité de ce document autant de fois qu’il le dési- détaché du permis et renvoyé sans retard, après inscription dans le
re et toujours sans acquitter les droits ni déposer le cautionnement registre (annexe 10), au bureau par où l’importation a eu lieu;
à l’entrée dans le pays étranger.
5° les triptyques sont valables pour un an à partir de la date de leur
Le triptyque est délivré par les associations étrangères de tourisme délivrance par l’association. À l’expiration du délai de validité du
ou d’automobilisme spécialement accréditées près de la douane permis, si le volet no2 n’est pas parvenu, dûment déchargé au bu-

230 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

reau d’importation, le receveur de ce bureau en informe l’associa- Art. 86. [Ord. 33-401 du 3 août 1959, art. 7. — Le carnet de passa-
tion et lui réclame le montant des droits d’entrée et amendes exigi- ges en douane se compose de 25 feuillets comportant chacun trois
bles. Toutefois, il sera tenu compte du délai nécessaire à l’envoi du volets: un volet d’entrée pour la prise en charge, un volet de sortie
volet no2 du bureau de réexportation au bureau d’importation. [...]; pour la décharge et une souche.
– Ainsi modifié par le D.-L. du 15 décembre 1964, art. 1er.
Il couvre le passage par le Congo belge et le Ruanda-Urundi de véhi-
6° les triptyques peuvent être utilisés pour un nombre indéterminé cules pendant un an à partir de la date de délivrance par les associa-
de voyages. Aucune nouvelle annotation n’est portée sur le docu- tions. Chaque passage en douane constitue soit une entrée, soit une
ment lors des voyages subséquents, mais le détenteur est tenu de sortie définitive.]
l’exhiber à toute réquisition des employés en vue du contrôle de
l’identité du véhicule. Art. 87. [Ord. 33-401 du 3 août 1959, art. 8. — Le carnet doit être
dûment rempli par l’association dont il émane et contenir toutes les
Le permis (souche et volet no2) doit être représenté obligatoirement indications que la formule réglementaire comporte, notamment en
au bureau de sortie lors du dernier voyage, en même temps que le ce qui concerne le signalement des véhicules.
véhicule et avant l’expiration du délai de validité afin que les forma-
lités prescrites au 4° ci-dessus, pour l’apurement du document puis- L’exportation des véhicules nationaux doit être couverte par le docu-
sent être accomplies dans le plus bref délai.] ment dont il est question à l’article 105 de la présente ordonnance,
avec accomplissement de la formalité de plombage.]
Art. 83. [Ord. 33-401 du 3 août 1959, art. 4. — Les objets soumis
aux droits ou à des législations spéciales dans le territoire du Congo Art. 88. [Ord. 33-401 du 3 août 1959, art. 9. — Le carnet de passa-
belge ou du Ruanda-Urundi, et inclus dans les bagages que transpor- ges en douane ne forme qu’une réunion de plusieurs triptyques,
teraient avec eux les propriétaires ou conducteurs de véhicules à pouvant servir exclusivement comme document pour l’importation
moteur admis sous le couvert d’un triptyque, peuvent être portés sur temporaire des véhicules étrangers. Il ne peut donc être utilisé pour
ledit triptyque s’ils ne font pas l’objet d’une déclaration de transit la libre réimportation des véhicules nationaux provisoirement ex-
spéciale à l’entrée. portés, cette réimportation ne pouvant être constatée que sur pré-
sentation du document visé au dernier alinéa de l’article précédent.]
Ils sont repris au dos du volet 2 en une liste détaillée donnant toutes
les indications nécessaires permettant le calcul éventuel des droits Art. 89. [Ord. 33-401 du 3 août 1959, art. 10. — Chaque feuillet du
d’entrée qui seront perçus sur les manquants à la sortie du territoire. carnet correspond à un séjour temporaire soit au Congo belge ou au
Dans ce cas, cette liste est visée à chaque entrée et à chaque sortie Ruanda-Urundi, soit dans le pays étranger. Sauf lorsqu’il s’agit de
par les employés du bureau frontière.] l’entrée sous le couvert du volet 1 (emploi du premier feuillet), les
formalités pour l’admission dans le pays ne peuvent être remplies
que si les constatations pour la sortie du pays étranger visité aupa-
ravant ont été faites régulièrement. Dès lors, le volet d’entrée d’un
DU CARNET DE PASSAGES EN DOUANE feuillet ne peut être détaché que si, au feuillet précédent, la douane
du bureau de sortie a visé la souche et détaché le volet de sortie.
Art. 84. [Ord. 33-401 du 3 août 1959, art. 5. — Le carnet de passa-
ges en douane est délivré par les associations étrangères de tourisme Lorsque cette condition n’est pas remplie, le receveur invite l’intéres-
ou d’automobilisme accréditées auprès de la douane sous la garan- sé à faire régulariser son carnet. À défaut de cette régularisation, la
tie d’un club national. validité du carnet est suspendue et l’admission des véhicules est su-
bordonnée à la levée d’un acquit de transit moyennant cautionne-
Il permet au détenteur de se rendre dans plusieurs pays limitrophes ment des droits d’entrée et amendes éventuellement dus.]
ou non, de revenir dans le pays d’origine et de repartir sans acquitter
de droits ou sans dépôt de caution dans les pays étrangers.] Art. 90. — Lors de l’importation, après avoir reconnu l’identité des
véhicules et s’être conformé aux prescriptions de l’article 89 ci-des-
Art. 85. [Ord. 33-401 du 3 août 1959, art. 6. — Le carnet de passa- sus, le receveur détache le volet d’entrée et le prend en charge au re-
ges en douane est délivré pour les véhicules importés par: gistre modèle 9 après l’avoir dûment rempli, signé et muni du ca-
1° des personnes physiques dont la résidence principale se trouve à chet. Il remplit préalablement les indications d’entrée à la souche.
l’étranger et qui les utilisent pour leur usage privé, c’est-à-dire à des L’attention du service est appelée sur l’obligation qui lui incombe
fins autres que le transport de personnes contre rémunération, pri- lors de la validation d’un volet d’entrée, de remplir dûment les men-
me ou autre avantage matériel ou à des fins autres que le transport tions exigées par les lignes 35 et 36 du volet de sortie.
industriel ou commercial de marchandises;
2° des entreprises dont le siège d’exploitation est situé à l’étranger
Art. 91. — À la sortie, après avoir reconnu l’identité des véhicules,
le receveur en constate la réexportation:
et qui les utilisent au transport sans rémunération, prime ou autre
avantage matériel, de personnes qui ont leur résidence principale à a) à la souche, en remplissant les indications de sortie et en y appo-
l’étranger; sant sa signature et le cachet administratif;
3° des entreprises dont le siège d’exploitation est situé à l’étranger b) au volet de sortie correspondant revêtu du même numéro d’or-
et qui les utilisent, soit au transport de personnes moyennant rému- dre. Ce volet est détaché après avoir été complété, signé et timbré et
nération, prime ou autre avantage matériel, soit au transport indus- il est renvoyé sans retard, après inscription dans le registre modèle
triel ou commercial de marchandises avec ou sans rémunération; 10, au bureau d’entrée mentionné ligne 35.
ces transports ne peuvent être effectués qu’en partance ou à destina-
tion d’un endroit situé à l’étranger.] Art. 92. — [Abrogé par le D.-L. du 15 décembre 1964, art. 1er.]

Édition 2003 – © Larcier Tome V 231


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

Art. 93. — À l’expiration du délai de validité du carnet de passages, Art. 98. — Les propriétaires ou conducteurs de véhicules automo-
si le volet de sortie n’est pas rentré dûment apuré au bureau qui a re- biles doivent remettre au premier bureau d’entrée une déclaration
tenu le volet d’entrée, le receveur de ce bureau en informe la société pour le transit.
garante et lui réclame le montant des droits d’entrée et amendes de-
venus exigibles après avoir tenu compte du délai nécessaire au ren- La déclaration mentionnera, outre le signalement complet du véhi-
voi de ce volet comme prévu au 5° de l’article 82. cule, le nom du propriétaire et celui du conducteur, les bagages et
les objets soumis aux droits ou à des législations spéciales dans la co-
Art. 94. [Ord. 33-401 du 3 août 1959, art. 12. — Les objets soumis lonie et inclus dans les bagages accompagnant les voyageurs.
aux droits ou à des législations spéciales au Congo belge ou au Ruan-
Art. 99. — Le délai de validité des permis de transit ne peut dépas-
da-Urundi, et inclus dans les bagages que transporteraient avec eux
ser 6 mois, à moins d’une autorisation spéciale du directeur des
les propriétaires ou conducteurs de véhicules admis sous le couvert
douanes ou de son délégué. Il est fait mention de cette autorisation
d’un carnet de passages en douane peuvent être portés sur ledit carnet
spéciale sur le document de transit par celui qui l’a accordée.
s’ils ne font pas l’objet d’une déclaration de transit spéciale à l’entrée.
Art. 100. — Le propriétaire ou conducteur d’un véhicule automo-
Ils sont repris au dos du volet de sortie correspondant au volet d’en-
bile qui, par suite d’un cas de force majeure, se trouve dans l’impos-
trée en une liste détaillée donnant toutes les indications nécessaires
sibilité d’accomplir le transit dans le délai prescrit, doit en avertir
pour permettre le calcul éventuel des droits d’entrée qui seront per-
l’autorité douanière la plus proche. Cette dernière mentionne sur le
çus sur les manquants constatés à la sortie du territoire.]
document de transit les causes du retard et fixe le délai supplémen-
Art. 95. — À la fin de chaque mois, les receveurs adressent au ser- taire nécessaire. Elle avertit en outre de ces formalités le bureau
vice des douanes du gouvernement général un extrait de leur regis- douanier qui a délivré le permis de transit.
tre d’entrée et de sortie.
Art. 101. — Le receveur du bureau de sortie, après avoir reconnu
Si aucun passage n’a été enregistré, les receveurs sont néanmoins te- le véhicule et les objets détaillés au permis de transit et constaté que
nus d’adresser un état négatif au service intéressé. le délai de validité de ce document n’est pas expiré, rembourse les
droits, taxes et amendes cautionnés.
Art. 96. [Ord. du 31 octobre 1958, art. 1er. — Lorsque le porteur
d’un carnet de passages en douane s’est trouvé arrêté dans un pays Les droits et taxes sont perçus sur les objets constatés manquants à
autre que le Congo belge et le Ruanda-Urundi, alors que le délai de la sortie du territoire.
validité du carnet était sur le point d’expirer et que, de ce fait, l’inté- Art. 102. [Ord. 33-401 du 3 août 1959, art. 14. — Sur production de
ressé n’a pu reprendre le voyage qu’après avoir obtenu la prolonga- leurs pièces d’identité, le chef local peut délivrer aux personnes ha-
tion de son titre, la prorogation accordée par l’administration doua- bitant les pays limitrophes se rendant dans les localités voisines con-
nière du pays où se trouvait le véhicule lors de la péremption du titre golaises, une carte d’entrée (annexe 11) valable pour un voyage,
peut être admise comme valable pour la douane congolaise. dont le délai de validité ne dépasse pas un mois et qui dispense les
Lorsque le véhicule se trouve sur le territoire du Congo belge et du intéressés du dépôt d’un cautionnement et de toute formalité inhé-
Ruanda-Urundi, la prorogation internationale du carnet de passages rente au transit.]
peut être accordée par le directeur des douanes à Léopoldville sur de- – L'éditeur ne dispose pas de l'annexe dont il est fait mention dans la présente dispo-
mande écrite émanant du club émetteur du titre ou du club garant sition.

accrédité au Congo. Art. 103. [Ord. 33-401 du 3 août 1959, art. 15. — La carte d’entrée
Cette demande précisera les raisons plausibles qui motivent la pro- doit être exhibée à toute réquisition et est retenue au bureau de sor-
rogation sollicitée. tie et renvoyée au bureau de délivrance.
En aucun cas, ce document ne dispense son titulaire de la visite
Il ne peut être accordé plus de deux prorogations du délai de validité
douanière; il peut être retiré ou annulé en cas d’infraction aux règle-
initial du titre et le séjour du véhicule bénéficiaire au Congo belge et
ments douaniers.]
au Ruanda-Urundi ne peut en aucun cas excéder 18 mois.
Art. 104. [Ord. 33-401 du 3 août 1959, art. 16. — Les objets soumis
La mention relative à la prolongation éventuelle est apposée au ver-
aux droits ou à des législations spéciales au Congo belge ou au Ruan-
so de la couverture du carnet, dans l’angle supérieur droit et précise-
da-Urundi et inclus dans les bagages que transporteraient avec eux
ra explicitement la société garante ainsi que la nouvelle date d’expi-
les propriétaires ou conducteurs de véhicules bénéficiant de la faci-
ration du délai de validité.]
lité ci-dessus peuvent être portés sur le document délivré s’ils ne font
Art. 96bis. — [Abrogé par l’Ord. 33-401 du 3 août 1959, art. 13.] pas l’objet d’une déclaration de transit spéciale à l’entrée.]
Art. 105. [Ord. 33-401 du 3 août 1959, art. 17. — Les personnes ha-
bitant le Congo belge ou le Ruanda-Urundi qui désirent se rendre
AUTOMOBILES — FORMALITÉS DOUANIÈRES dans les pays voisins peuvent obtenir dans tous les bureaux des
douanes une carte de sortie (annexe 14) valable pour un voyage
dont la durée n’excède pas un mois, à remettre au service du bureau
Art. 97. — Les véhicules automobiles pénétrant sur le territoire de des douanes ou poste de rentrée sur le territoire.]
la colonie pour en ressortir et qui ne sont pas couverts par un permis
de libre circulation (triptyque) ou par un carnet de passages en Art. 106. [Ord. 33-401 du 3 août 1959, art. 18. — En aucun cas, ce
douane, peuvent être admis en transit aux conditions stipulées document ne dispense son titulaire de la visite douanière; il peut
ci-après. être retiré ou annulé en cas d’infraction aux règlements douaniers.]

232 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

Art. 107. [Ord. 33-401 du 3 août 1959, art. 19. — Les véhicules ex- modification doit être datée, paraphée et authentiquée comme sti-
portés sous le couvert d’une carte de sortie doivent être munis d’un pulé sub 1°;
plomb récognitif.] – Texte conforme au B.A. Il convient cependant de lire «authentifiée».

3° sur demande de la société sportive ou de tourisme étrangère qui


a émis le titre de libre circulation internationale, modification de la
PRESCRIPTIONS COMMUNES partie du signalement relative à la couleur de la carrosserie et à la
AUX VÉHICULES EN TRAFIC INTERNATIONAL ET garniture intérieure, peut être apportée à ce document par le rece-
veur des douanes du bureau d’entrée de même que par les clubs na-
AU TRANSIT DES ARMES TRANSPORTÉES tionaux répondants de la société émettrice du document. Ces modi-
SOUS CE RÉGIME fications doivent être datées, paraphées et authentiquées comme sti-
pulé sub 16.
Art. 108. — Par dérogation à l’obligation imposée au 2° de – Texte conforme au B.A. Il convient cependant de lire «authentifiées».
l’article 80, les véhicules automobiles en trafic international peuvent
être déclarés pour la consommation aux conditions ci-après: Aucune modification ne peut être apportée au titre de libre circula-
tion internationale après la prise en charge du véhicule.]
1° adresser une demande d’autorisation au contrôleur des douanes
du ressort dont dépend le bureau d’entrée; Art. 109. — Les armes dont les intéressés ne désirent pas se servir
doivent être convenablement emballées. Les colis sont munis par le
2° déposer une déclaration pour la consommation appuyée de service des douanes de plombs de garantie et mention spéciale de
l’autorisation dont il est question au 1° ci-dessus. cette particularité est portée sur le document de transit.
Lorsque la mise en consommation est demandée lors de la première Dans le cas contraire, les armes doivent être régulièrement déclarées
entrée dans la colonie, les éléments qui ont servi pour l’établisse- pour le transit; les intéressés doivent en outre se munir d’un permis
ment du document de transit international doivent être reproduits de port d’arme et éventuellement d’un permis de chasse.
sur la déclaration pour la consommation. Toutefois, il peut être ac-
À la sortie, les armes dont il est question au premier alinéa doivent
cordé quant à la valeur à déclarer une réfaction proportionnelle au
être représentées dans leur emballage primitif, plombs intacts, si-
kilométrage parcouru depuis le jour de la délivrance du document
non la production des permis de port d’arme et, éventuellement, de
de transit international jusqu’à la date de l’arrivée au bureau d’en-
chasse sera exigée et ce, sans préjudice des poursuites judiciaires en
trée.
cas d’infraction aux législations sur les armes et sur la chasse.
Lorsque le véhicule a effectué plusieurs voyages dans la colonie (en-
trée et sortie), la valeur à déclarer à retenir est celle qui doit être at-
tribuée au véhicule au moment de sa dernière entrée dans la colonie.
ÉCHANTILLONS DE VOYAGEURS DE COMMERCE
C’est pour permettre de déterminer cette valeur qu’il est notamment
prescrit au receveur de mentionner au document de transit le kilo-
métrage indiqué au compteur du véhicule à son arrivée au bureau
Art. 110. [Ord. du 10 décembre 1953, art. 4. — Sont considérés
comme échantillons de voyageurs de commerce, les articles qui sont
d’entrée;
représentatifs d’une catégorie déterminée de marchandises déjà
3° en cas d’accident dûment établi, la réexportation des véhicules produites ou qui sont des modèles de marchandises dont la fabrica-
gravement endommagés ne sera pas exigée pourvu qu’ils soient, tion est envisagée, a la condition:
suivant ce que décidera le contrôleur des douanes: ou bien soumis
1° qu’ils appartiennent à une personne physique ou morale établie
aux droits d’entrée dans l’état où ils se trouvent; ou bien abandon-
à l’étranger et qu’ils soient importés dans le territoire de la colonie,
nés, francs de tous frais, au profit du Trésor; ou bien détruits aux frais
soit en vue d’y faire des achats, soit en vue d’y être présentés ou d’y
des intéressés.
faire l’objet d’une démonstration pour rechercher des commandes
Art. 108bis. [Ord. du 25 février 1952, art. 3. — Les énonciations du de marchandises qui seront expédiées de l’étranger;
triptyque et les indications contenues dans le carnet de passages en 2° qu’ils ne soient ni vendus, ni affectés à leur usage normal sauf
douane, dont il est question aux articles 82-3° et 87, peuvent être pour les besoins de la démonstration, ni utilisés de quelque manière
modifiées dans les conditions déterminées ci-après: que ce soit en location ou contre rémunération pendant leur séjour
1° toutes modifications relatives au signalement du véhicule peu- dans le susdit territoire;
vent être apportées au titre de libre circulation internationale, par la 3° qu’ils soient susceptibles d’être identifiés lors de leur réexporta-
société sportive ou de tourisme étrangère, accréditée auprès de la tion;
douane, qui a émis ce document. Ces modifications doivent être da-
tées et paraphées par la société intéressée. En outre, elles doivent 4° qu’il ne s’agisse pas d’articles identiques introduits par la même
être authentiquées par l’apposition du cachet de cette société; personne ou expédiés au même destinataire en quantités telles que
pris dans leur ensemble, ils ne constituent plus des échantillons se-
– Texte conforme au B.A. Il convient cependant de lire «authentifiées».
lon les usages normaux du commerce.]
2° sur demande du titulaire d’un titre de libre circulation internatio- Art. 111. [Ord. du 10 décembre 1953, art. 4. — Sont exclus de la
nale, la modification du numéro d’immatriculation du véhicule peut franchise temporaire, les objets importés à vue ou en consignation.]
être apportée à ce document par le receveur des douanes du bureau
d’entrée de même que par les clubs nationaux répondants des socié- Art. 112. [Ord. du 10 décembre 1953, art. 4. — L’importation a lieu
tés sportives ou de tourisme étrangères émettrices du titre. Cette sous le couvert d’un acquit de transit. Un cautionnement doit être

Édition 2003 – © Larcier Tome V 233


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

déposé pour garantir les droits et amendes éventuellement dus et En cas de renonciation à la franchise temporaire, les droits d’entrée
l’apurement régulier du document.] sont perçus dans la forme ordinaire et à la condition expresse que
tous les échantillons soient représentés à la douane.]
Art. 113. [Ord. du 10 décembre 1953, art. 4. — Le document levé
pour l’admission en franchise temporaire est apuré et le cautionne-
ment est restitué si, dans le délai de validité du document, la réex-
portation des échantillons est constatée par la douane. EXPOSITIONS
Après l’expiration du délai de validité, les droits d’entrée sont exigi-
bles sur les échantillons qui ne seraient pas réexportés ou dont Art. 117. — Les objets destinés aux expositions, aux foires com-
l’identité n’aurait pas été établie à l’exportation.] merciales et aux manifestations du même genre ayant un caractère
public reconnu tel par l’administration, peuvent être admis en fran-
Art. 114. [Ord. du 10 décembre 1953, art. 4. — Les droits d’entrée chise temporaire des droits d’entrée.
peuvent également être exigés sans attendre l’expiration du susdit
L’importation a lieu sous le couvert d’un permis de transit moyen-
délai, sur les échantillons qui cesseraient de répondre aux condi-
nant caution pour les droits et l’amende éventuellement dus. Les ob-
tions fixées à l’article 110.]
jets sont plombés, estampillés, ou munis de marques de reconnais-
Art. 115. [Ord. du 10 décembre 1953, art. 4. — Sous les conditions sance. L’importateur doit remettre au bureau où s’effectue le dé-
indiquées à l’article 112, la franchise temporaire est accordée pour douanement une liste descriptive des objets non susceptibles d’être
l’importation de films cinématographiques positifs, de caractère pu- plombés, estampillés, etc., suffisamment précise pour permettre
blicitaire, d’une largeur ne dépassant pas 16 mm, lorsqu’il est établi leur reconnaissance lors de la réexportation.
à la satisfaction de la douane qu’il s’agit de films reproduisant essen-
tiellement des photographies (avec ou sans bande sonore) montrant
Art. 118. — Les marchandises originaires de la colonie envoyées à
l’étranger dans les manifestations visées au premier alinéa de
la nature des produits ou le fonctionnement de matériel dont les
l’article 117 sont admises en franchise temporaire des droits de sor-
qualités ne peuvent être convenablement démontrées par des
tie.
échantillons ou des catalogues, pour autant que ces films:
L’exportation a lieu sous le couvert d’un permis d’exportation provi-
a) se rapportent à des produits ou matériel mis en vente ou en loca-
soire, moyennant caution pour les droits et amendes éventuelle-
tion par une personne physique ou morale établie à l’étranger;
ment dus.
b) soient de nature à être présentés à des clients éventuels et non
En vue de leur réimportation, ces marchandises sont assujetties aux
dans des salles publiques;
formalités de plombage et de reconnaissance fixées au deuxième ali-
c) soient importés dans un colis ne contenant pas plus d’une copie néa de l’article précité.
de chaque film et ne faisant pas partie d’un envoi de films plus im-
Mention des marques dont les objets sont revêtus est faite par les
portant.]
agents vérificateurs sur le document d’exportation temporaire.
Art. 116. [Ord. du 10 décembre 1953, art. 4. — Avant d’accorder le
Art. 119. — Les droits et amendes cautionnés sont restitués après
régime de l’importation en franchise temporaire, la douane s’assure
que les agents des douanes ont reconnu l’identité des objets.
si l’importation a lieu dans les conditions requises, notamment si
elle est faite par un fabricant ou un commerçant étranger ou par un
de leurs représentants ou commis-voyageurs, même si ce représen-
tant ou voyageur est établi dans la colonie. À cet effet, l’importateur EMBALLAGES
est tenu de fournir des justifications (patente ou pièce authentique
en tenant lieu, pièces d’identité ou contrats d’emploi, etc.)
Art. 120. — [Abrogé par l’Ord. 33-670 du 26 décembre 1959, art. 2.]
Lorsque l’intéressé n’accompagne pas les échantillons ou modèles,
les formalités douanières peuvent être accomplies par un tiers, Art. 121. — Les emballages vides ou contenant des marchandises,
moyennant production d’une déclaration signée personnellement à l’exception des toiles, balles et sacs en tissus grossiers, sacs neufs
par l’intéressé et les justifications établissant le droit à la franchise. ou usagés, canastres, emballages en nattes, lianes, ou autres matiè-
res végétales indigènes, peuvent bénéficier du régime de l’exporta-
La spécification des objets avec tous les détails requis pour établir les tion temporaire, moyennant levée «d’un permis de sortie temporai-
droits afférents à chacun d’eux, doit être fournie soit dans le docu- re pour emballages» (annexe 15) comportant entre autres les indica-
ment même, soit dans un inventaire en double exemplaire à an- tions suivantes: nombre, espèce, marques et numéros, origine, va-
nexer, l’un à la souche, l’autre au volant du document. leur, produits qu’ils contiennent.
– L'éditeur ne dispose pas de l'annexe dont il est fait mention dans la présente dispo-
Les objets sont revêtus par la douane de marques récognitives. Dis-
sition.
pense de marquage est accordée si les objets portent déjà des mar-
ques douanières d’un autre État et si celles-ci sont suffisantes pour Ils seront pourvus de marques de reconnaissance permettant de les
établir avec certitude l’identité lors de la réexportation. identifier lors de leur réimportation.
Pour obtenir le remboursement ou la libération du cautionnement En ce qui concerne ceux de ces emballages qui auraient été fabri-
versé, les objets, le document de transit et la quittance délivrée doivent qués dans la colonie, ils pourront bénéficier du régime précité
lors de la réexportation être représentés dans un bureau des douanes moyennant dépôt éventuel d’un cautionnement garantissant les
(bureau frontière ou d’entrepôt) à l’exclusion des succursales. droits de sortie et amendes éventuellement dus.

234 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

MARCHANDISES transformés et être ensuite réimportés en franchise partielle des


DEVANT SUBIR UNE MAIN-D’ŒUVRE droits d’entrée, aux conditions ci-après:
1° levée d’une déclaration d’exportation;
1. Marchandises devant subir 2° apposition des plombs, cachets ou marques de reconnaissance
une main-d’œuvre dans la colonie ou prélèvement d’échantillons lorsque les marchandises ne peuvent
être pourvues de marques de reconnaissance;
Art. 122. [Ord. du 10 mai 1952, art. 1er A. — Les marchandises im-
portées dans la colonie pour y être transformées par l’industrie loca- 3° cautionnement éventuel des droits de sortie.
le et réexportées ensuite peuvent être introduites en franchise tem- Lors de la réimportation, l’autorisation d’exportation temporaire de-
poraire des droits d’entrée moyennant levée d’un permis de transit viendra caduque si les marchandises ne peuvent être identifiées et
et versement d’une caution pour les droits et amendes éventuelle- les droits d’entrée seront perçus intégralement sur la valeur totale
ment dus. Le délai de validité de ce document n’excédera pas douze des marchandises, de même que les droits de sortie qui auraient dû
mois. normalement être perçus lors de l’exportation.]
Chaque importation de l’espèce doit être couverte par une autorisa-
Art. 128. — Le modèle des marques de reconnaissance peut être
tion accordée par le directeur des douanes.]
imposé par l’administration, qui peut subordonner l’autorisation
[Ord. du 21 mars 1957, art. 2. — Quant aux menus objets, cette auto- d’exporter dans les conditions susvisées, à la fourniture du matériel:
risation peut être accordée par le chef local du bureau d’importa- pinces, plombs, poinçons, marques, etc., qu’elle juge indispensable.
tion.]
Art. 129. — Lorsque les marchandises sont passibles de redevan-
Art. 123. — Pour pouvoir être admises en franchise temporaire, les ces à la sortie, ces redevances ainsi que l’amende éventuellement
marchandises doivent être susceptibles d’identification. Elle seront dues doivent être cautionnées ou garanties à la satisfaction de l’ad-
au besoin pourvues de marques de reconnaissance, plombs, estam- ministration.
pilles permettant de les reconnaître sans difficulté; il pourra être pré-
levé des échantillons en vue de leur identification à la sortie. Art. 130. — Lors de leur réimportation, les marchandises et objets
doivent être déclarés dans la forme ordinaire. Les droits sont calcu-
Le modèle des marques de reconnaissance peut être imposé par lés sur la plus-value résultant de la main-d’œuvre et des marchandi-
l’administration et l’autorisation subordonnée à la fourniture, par le ses étrangères incorporées, majorée des frais de transport, assurance
requérant, des pinces, plombs, poinçons, marques, etc., dont elle et autres, nécessaires pour la réimportation jusqu’au lieu d’introduc-
juge l’application indispensable. tion. Les importateurs sont tenus de produire les factures et toutes
pièces comptables relatives aux plus-values en question. L’admissi-
Art. 124. [Ord. 33-513 du 7 octobre 1959, art. 1er. — La réexporta-
on en franchise partielle n’est réellement acquise qu’après vérifica-
tion, lorsque l’état intact des marques récognitives a été reconnu ou
tion et identification des marchandises.
que l’identification a pu être faite, donne lieu à la levée d’une décla-
ration d’exportation sans paiement de droits de sortie.]
Art. 125. — [Abrogé par l’Ord. 33-513 du 7 octobre 1959, art. 2.]
ÉCHANTILLONS DE VALEUR NÉGLIGEABLE

2. Objets envoyés en réparation dans la colonie Art. 131. [Ord. du 10 décembre 1953, art. 5. — À l’importation et à
l’exportation, la franchise totale est accordée pour les échantillons
Art. 126. — Les objets envoyés de l’étranger dans la colonie pour y de valeur négligeable.
être réparés doivent pouvoir être identifiés. Au besoin, ils sont pour- On entend par échantillons de valeur négligeable, les objets, ou de
vus de plombs, marques de reconnaissance ou estampilles apposés minimes quantités de produits, qui ne peuvent servir les uns et les
par la douane. autres qu’à faire connaître la marchandise qu’ils représentent.]
L’importation a lieu sous le couvert d’un permis de transit dont le dé-
Art. 132. [Ord. du 10 décembre 1953, art. 5. — Pour déterminer si
lai de validité ne dépassera pas 6 mois et moyennant caution pour
les échantillons ont ou non une valeur négligeable, la douane tient
les droits et amendes, éventuellement dus.
compte de la valeur totale de tous les échantillons faisant partie d’un
[Ord. 33-513 du 7 octobre 1959, art. 3. — La réexportation, lorsque même envoi. La valeur des envois expédiés par le même expéditeur
l’état intact des marques récognitives a été reconnu ou que l’identi- à des destinataires différents ne sera pas totalisée, alors même que
fication a pu être faite, donne lieu à la levée d’une déclaration d’ex- ces envois seraient importés ou exportés simultanément.]
portation sans paiement de droits de sortie.]
Art. 133. [Ord. du 10 décembre 1953, art. 5. — La douane peut exi-
ger que, pour bénéficier de la franchise prévue à l’article 131, les
échantillons soient rendus inutilisables comme marchandises par
3. Marchandises envoyées à l’étranger
marquage, lacération, perforation ou autrement, sans toutefois que
pour y être réparées ou transformées cette opération puisse avoir pour effet de leur faire perdre leur qua-
lité d’échantillons.]
Art. 127. [Ord. du 6 mars 1958, art. 2. — Les marchandises et ob-
jets pour lesquels une autorisation d’exportation temporaire a été Art. 133bis. [Ord. du 10 décembre 1953, art. 6. — Pour l’application
accordée, pourront être envoyés à l’étranger pour y être réparés ou des dispositions des articles 131 à 133 une distinction doit être faite

Édition 2003 – © Larcier Tome V 235


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

entre les articles entiers représentatifs d’une fabrication, les produits • l’appareil de prise de vues cinématographiques d’un modèle réduit
fongibles et les autres produits, envoyés à titres d’échantillons. et accessoires normaux avec au maximum 30 mètres de pellicule;
Les articles entiers représentatifs d’une fabrication, tels que châles, • engins et articles de sport portatifs à l’exclusion des armes à feu;
mouchoirs, cravates, chaussures, serviettes, chapeaux, etc., doivent
• l’instrument de musique portatif;
être coupés, lacérés, perforés ou revêtus de marques indélébiles, de
manière à être mis hors d’usage et à perdre toute valeur marchande. • 1 machine parlante portative avec au maximum 10 disques;
En ce qui concerne les produits fongibles, la franchise peut être ac- • l’appareil récepteur de radiophonie portatif à l’exclusion des appa-
cordée pour les échantillons destinés à des consommateurs profes- reils destinés à équiper les voitures automobiles;
sionnels (restaurateurs, écoles, hôpitaux, usines, etc.) ou à des com-
merçants en produits de la nature des échantillons, pour autant que: • 1 paire de jumelles;

1° chaque espèce ou qualité de produits ne soit représentée que par • 1 machine à écrire portative;
un échantillon; • menus objets de camping (petite tente, sac de couchage, quelques
2° le volume de chaque échantillon ne dépasse pas ce qui est nor- ustensiles de cuisine, etc.);
malement nécessaire pour juger de la qualité du produit. La conte- • 1 machine à coudre portative;
nance des boutillons de vin ne peut dépasser 15 centilitres, celle des
flacons d’alcool ou d’eau de toilette, 5 centilitres. Quant aux tabacs, • 1 machine magnétique à enregistrer le son (dictaphone, magnéto-
les quantités maxima par espèce ou qualité sont de 2 cigares, 5 ciga- phone, etc.) portative et de petite dimension à ruban, fil ou disques
rillos, 10 cigarettes, 20 grammes de tabac autrement fabriqué et 250 avec au maximum 2 rouleaux de ruban ou de fil ou 10 disques;
grammes de tabac en feuilles; • appareils portatifs ci-après normalement utilisés par les voyageurs:
3° l’ensemble de l’envoi ne soit pas tel qu’il puisse être utilisé autre- • fers à repasser, rasoirs électriques, appareils électriques médicaux,
ment que comme échantillon; etc.;
4° [O.-L. du 6 janvier 1968, art. 21. – la valeur par espèce ou qualité • couvertures de voyage;
ne dépasse pas 1 zaïre.]
• menus jouets;
Les échantillons de spécialités pharmaceutiques sont admissibles en
franchise s’ils répondent aux conditions ci-après: • 1 voiture d’enfant.
1° être expédiés directement en spécimen unique à un médecin, un Le bénéfice de l’exonération est également accordé pour une quan-
vétérinaire ou un pharmacien; tité de tabacs, cigares et cigarettes ne dépassant pas un kilo pour
l’ensemble. Cette tolérance ne s’applique cependant qu’aux voya-
2° être revêtus, en caractères indélébiles, tant sur le contenant im-
geurs âgés de plus de 16 ans à l’exclusion des équipages des navires,
médiat que sur l’emballage extérieur, d’une mention claire et appa-
aéronefs et autres moyens de transport public.
rente indiquant qu’il s’agit d’échantillons gratuits ne pouvant être
vendus; Ne sont pas considérés comme bagages de voyageurs, les objets
énumérés ci-dessus importés à des fins commerciales ou profession-
3° [O.-L. du 6 janvier 1968, art. 21. — être logés dans le plus petit
nelles.
conditionnement de vente utilisé pour le débit normal des produits.
Si des voyageurs, établis en dehors du Congo belge, importent tem-
Quant aux autres produits représentatifs d’une fabrication (frag-
porairement des objets énumérés au paragraphe b ci-dessus, à
ments de tissu, échantillons de papier, de linoleum, de peaux, de fi-
l’égard desquels des abus sont à craindre en raison de leur nature,
lés, de clous, de vis, etc., même réunis en carnets ou fixés sur carton),
de leur quantité ou de leur valeur, l’importation en franchise sera su-
ils sont admis en franchise si leur valeur par espèce ou qualité de
bordonnée à la levée d’un permis de transit touriste (annexe 40)
produit ne dépasse pas un zaïre, ou s’ils sont coupés, lacérés, perfo-
avec dépôt d’un cautionnement.
rés ou revêtus de marques indélébiles de manière à être mis hors
d’usage et à perdre toute valeur marchande.] À l’égard des voyageurs qui viennent s’établir ou fixer leur résidence
au Congo belge ou au Ruanda-Urundi pour la première fois, la fran-
À titre de tolérance, les fragments de tissu d’une longueur inférieure
chise n’est consentie pour les objets repris au paragraphe b ci-dessus
à 30 centimètres sur toute la largeur de la pièce sont admissibles en
que s’il est prouvé à la satisfaction de la douane qu’ils sont à l’usage
franchise quelle que soit leur valeur sauf s’ils peuvent convenir pour
personnel du voyageur et qu’ils portent des traces apparentes d’usa-
la confection (par exemple de cravates).]
ge ou, à défaut, qu’ils les ont en usage et en propriété depuis au
Art. 133ter. [Ord. du 20 mai 1959, art. 1er. — Par bagages de voya- moins six mois. Cette dernière preuve pourra être administrée au
geurs, il faut entendre: moyen de la facture signée par le vendeur ou de tout autre docu-
ment équivalent.
a) les vêtements, le linge de corps et les objets de toilette, neufs ou
usagés, contenus dans les bagages accompagnant le voyageur; Quant aux voyageurs établis au Congo belge ou au Ruanda-Urundi
et qui y reviennent après un séjour à l’étranger, la franchise ne sera
b) les objets énumérés ci-après, pour autant que le voyageur les
accordée pour les objets repris au paragraphe b ci-dessus, à l’exclu-
transporte sur lui ou dans les bagages qui l’accompagnent au mo-
sion des appareils photographiques et cinématographiques, que
ment de son passage en douane:
s’ils portent des traces apparentes d’usage, ou à défaut qu’il soit
• l’appareil photographique et accessoires normaux avec au maxi- prouvé qu’ils ont été exportés du Congo belge ou du Ruanda-Urundi
mum 12 châssis ou 6 rouleaux de pellicules; alors qu’ils étaient en libre pratique.

236 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

En ce qui concerne particulièrement les appareils photographiques ne physique, ou du représentant s’il s’agit d’un organisme ou d’une
et cinématographiques, l’exemption n’est accordée que sur présen- entreprise.
tation d’un certificat d’identité délivré par la douane (annexe 41).]
Cependant, dans certains cas particuliers, lorsque les intéressés admi-
nistrent la preuve qu’ils se sont trouvés dans l’impossibilité d’effectuer
l’expédition en un seul envoi ou dans les délais prévus au présent arti-
OBJETS DE DÉMÉNAGEMENT cle, le gouverneur général ou son délégué le directeur des douanes,
peut autoriser exceptionnellement l’importation en franchise.
Art. 134. [Ord. du 20 mai 1959, art. 2. — Par objets de déménage- Lorsque l’expédition est antérieure à l’arrivée de l’intéressé au Con-
ment il faut entendre: go belge ou au Ruanda-Urundi, l’enlèvement des objets de déména-
gement devra s’effectuer moyennant dépôt d’un cautionnement
1° les objets d’habillement, le linge de corps, de lit, de table, de toi-
pour les droits éventuellement dus.]
lette et de cuisine, couvertures et literies;
Art. 138. [Arr. Dép. 052 du 10 juin 1980, art. 1er. — En ce qui con-
2° les meubles de toute espèce y compris les voitures automobiles,
cerne les voitures automobiles, l’exemption n’est accordée que si
les motocyclettes, les vélocipèdes, les machines parlantes et appa-
l’importateur les a eues en usage et en propriété hors sujétion doua-
reils d’enregistrement et de reproduction de son, les appareils récep-
nière pendant au moins six mois avant son départ de l’étranger et en
teurs de radiophonie et de télévision, les machines à coudre, les ins-
conserve l’usage et la propriété pendant au moins six mois après son
truments de musique, les armes, l’argenterie vraie ou fausse, les ap-
arrivée au Zaïre.
pareils à usage domestique et en général tous objets faisant habi-
tuellement partie d’un mobilier; Le président-délégué général de l’OFIDA peut, lorsque l’équité le
justifie, réduire les délais prévus à l’alinéa premier.]
3° les objets et instruments d’art libéraux ou mécaniques;
Art. 139. [Ord. du 16 septembre 1954, art. 7. — Les trousseaux et
4° les objets de collection, de sciences, d’antiquités, de numismati- cadeaux de mariage peuvent, alors même qu’ils ne portent pas de
que, d’art, d’histoire naturelle, estampes et dessins encadrés ou non traces apparentes d’usage, être admis en franchise des droits pour
dont il n’est présenté qu’un seul exemplaire; autant qu’en nature, valeur et quantité, ils correspondent à la situa-
5° les cadeaux et trousseaux de mariage; tion sociale des intéressés et qu’ils soient expédiés en un seul envoi
dans les trois mois qui précèdent ou qui suivent la date du mariage.
6° les trousseaux de pensionnaires.]
Le bénéfice de la franchise pour les trousseaux et cadeaux de maria-
Art. 135. [Arr. Dép. 052 du 10 juin 1980, art. 1er. — Bénéficient de ge peut être accordé:
l’exonération des droits d’entrée pour leurs objets de déménage-
1° aux époux et aux futurs époux qui iront s’établir dans la colonie
ment:
dans les trois mois du mariage contracté à l’étranger;
1) les personnes physiques qui viennent s’établir ou fixer leurs rési-
2° à l’époux ou à l’épouse qui rejoint son conjoint, établi dans la co-
dences au Zaïre;
lonie, dans les trois mois du mariage;
2) les personnes physiques qui rentrent au Zaïre après s’être établies 3° au futur époux ou à la future épouse qui se rend dans la colonie
ou fixées à l’étranger pendant au moins un an; en vue d’y contracter mariage, dans les trois mois de son arrivée,
3) les organismes et entreprises étrangers qui transfèrent au Zaïre le avec une personne établie dans la colonie;
siège de leurs activités; 4° aux futurs époux qui vont s’établir dans la colonie et qui s’y ma-
4) les personnes qui viennent ou reviennent au Zaïre pour y effec- rieront dans les trois mois de leur arrivée. Dans les cas visés aux 2°
tuer une période de service d’au moins deux ans. et 3° ci-dessus, la franchise n’est accordée que dans le chef de la per-
sonne qui se rend dans la colonie pour rejoindre son conjoint ou son
Le président-délégué général de l’OFIDA peut, lorsque l’équité le futur conjoint et non pas à la personne déjà établie dans la colonie.
justifie, réduire les délais prévus aux points 2 et 4 du présent article.] Sont exclus du bénéfice de la franchise, les futurs époux déjà établis
l’un et l’autre dans la colonie depuis plus de trois mois à la date du
Art. 136. [Ord. du 20 mai 1959, art. 4. — Pour être admis au béné- mariage.
fice de l’exemption, les objets de déménagement doivent:
[Ord. 33-91 du 22 février 1959, art. 7. — Dans certains cas particu-
1° porter des traces apparentes d’usage; liers, lorsque les intéressés administrent la preuve qu’ils se sont trou-
2° être en rapport avec la position sociale et la situation familiale de vés dans l’impossibilité d’effectuer l’expédition en un seul envoi ou
l’intéressé ou avec la nature et l’importance de l’organisme ou de dans les délais prévus au présent article, le gouverneur général ou
l’entreprise. son délégué, le directeur des douanes, peut autoriser exceptionnelle-
ment l’importation en franchise.]
La franchise ne s’applique pas aux produits de consommation ni aux
stocks commerciaux et industriels (matières premières, produits Ne peuvent être admis en franchise: les vivres ou autres articles de
semi-fabriqués et produits finis).] consommation, les tissus à la pièce ou autres marchandises qui ne
peuvent être employées telles quelles par les particuliers, les armes
Art. 137. [Ord. du 20 mai 1959, art. 5. — Les objets de déménage- et les munitions, vélocipèdes, motocycles, automobiles, appareils
ment doivent être expédiés en un seul envoi dans les 3 mois qui pré- photographiques ou cinématographiques et, en général, tous arti-
cèdent ou les 6 mois qui suivent l’arrivée, sur le territoire du Congo cles qui ne constituent pas à proprement parler du mobilier ou des
belge ou du Ruanda-Urundi, du propriétaire s’il s’agit d’une person- objets de ménage].

Édition 2003 – © Larcier Tome V 237


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

Art. 140. — Les trousseaux de pensionnaires peuvent, alors même ner la spécification des marchandises et, lorsqu’il s’agit d’un véhicu-
qu’ils ne portent pas de trace d’usage, être admis en franchise des le automobile, elle doit en indiquer toutes les caractéristiques.
droits pour autant qu’ils soient en rapport avec la durée du séjour
Au cas où les marchandises importées en franchise sont cédées à des
des pensionnaires. Les intéressés devront produire une attestation
tiers, la cession est assimilée à une importation dans le chef du ces-
du directeur de l’établissement indiquant la durée normale du ter-
sionnaire, et les droits et taxes deviennent exigibles sur la base des
me scolaire.
taux alors en vigueur. Lorsque la cession porte sur un véhicule, ce-
Art. 141. — La déclaration pour la consommation des trousseaux lui-ci est imposé dans l’état où il se trouve à ce moment.]
est accompagnée d’une liste détaillée en double exemplaire des ob-
jets importés; cette liste est certifiée exacte et signée par l’intéressé.
Chaque fois que la nature ou la quantité des objets importés présen- PRODUITS ET ARTICLES SERVANT AU CULTE
te un caractère exceptionnel ou soulève une question de principe,
les demandes d’exemption sont soumises au directeur des douanes. Art. 141quater. [Ord. du 26 septembre 1957, art. 2. — Par pro-
En attendant la décision du directeur, les objets peuvent néanmoins duits et articles servant au culte, il faut entendre
être mis à la disposition de l’intéressé moyennant caution des droits
1° le mobilier et les objets servant à l’usage du culte et à la décora-
éventuellement dus.
tion des églises, chapelles, temples et synagogues; les cierges, bou-
Art. 141bis. [Ord. du 14 septembre 1950, art. 2. — Sont assimilés gies, veilleuses et similaires; les instruments pour la musique reli-
aux objets de déménagement, les objets mobiliers portant des traces gieuse; les statues, statuettes, tableaux et emblèmes religieux, les
apparentes d’usage, dont un résident de la colonie prouve qu’ils sont chandeliers, candélabres, girandoles, lustres, les vitraux; les crèches
échus en héritage, pour autant que l’importation s’accomplisse en avec sujets; les grilles de sacristie, les vases et bénitiers, les horloges
une seule expédition dans les deux ans de la date à laquelle il en a pour tours d’église; les cloches, les tapis d’église;
eu la disposition.
2° les objets liturgiques tels que: calices, ciboires, burettes, plateaux,
Pour bénéficier de l’exemption des droits d’entrée, l’intéressé doit ré- patènes, ostensoirs, encensoirs;
pondre à l’une des conditions de séjour fixées à l’article 135 et pro-
3° les vêtements et ornements sacerdotaux pour l’exercice du culte,
duire une liste signée donnant la spécification des objets suscepti-
les bannières religieuses, le linge d’autel;
bles d’être admis en exonération.
L’autorisation d’importation en franchise est accordée par le direc- 4° le vin de messe, les hosties, le pain azyme;
teur des douanes à Léopoldville sur présentation de pièces officielles 5° les objets de piété, tels que chapelets, médailles, scapulaires, etc.,
établissant à la satisfaction de la douane que les objets proviennent non destinés à des transactions commerciales.
d’un héritage, c’est-à-dire: sur production, par l’intéressé, d’une ex-
pédition, copie ou extrait – certifié conforme par l’officier public ou La destination des objets et produits susvisés doit être attestée par
le fonctionnaire compétent – soit d’une déclaration de succession, un certificat émanant du représentant de l’association religieuse qui
soit d’un acte de partage, soit d’un inventaire, accompagné, si la piè- les utilisera. Il doit être présenté à la douane en même temps que la
ce n’établit pas la qualité d’héritier du destinataire, d’un acte de no- déclaration pour la consommation.]
toriété.
L’exemption n’est acquise que s’il est établi que l’intéressé résidait à
la colonie au moment du décès du de cujus. PROVISIONS DE BORD
Sont exclus du bénéfice de la franchise:
Art. 142. — À leur arrivée au port de débarquement ou à l’aérodro-
1° les objets d’équipement provenant d’un commerce ou d’une me d’entrée, les capitaines remettent en deux exemplaires au chef
autre exploitation; local des douanes la liste de toutes les provisions qui se trouvent à
2° les véhicules automobiles qui n’étaient pas en usage depuis au bord.
moins 6 mois au moment du décès du de cujus.] Si cette liste a été faite en langue étrangère, la douane peut en exiger
la traduction et l’indication des poids et mesures en unités belges.
– Dans la version codifiée de l'Ord. 33-9 du 6 janvier 1950 mise à jour en octobre
1981, l'Office des douanes et accises fait plutôt référence à une conversion des poids
IMMUNITÉS CONSULAIRES et mesures en unités du système MKSA.

Art. 141ter. [Ord. du 15 juillet 1951, art. 2. — Les marchandises Après vérification, les marchandises figurant à la liste dont il est
importées pour leur usage personnel par les consuls de carrière question ci-dessus sont laissées à la disposition du capitaine, mais
exerçant dans la colonie sont, sous réserve de réciprocité, admises en aucune partie ne peut être débarquée ou détournée.
exemption des droits d’entrée, des taxes de consommation et de la
taxe de statistique. Par usage personnel, on entend aussi l’usage par
Art. 143. — Les articles soumis à des droits élevés ou dont l’impor-
tation est soumise à des autorisations préalables ou à des mesures
les membres du ménage.
restrictives imposées par la loi peuvent être placés sous scellés à
La franchise est accordée sur production d’une attestation dans la- bord, lorsque le chef local le juge utile pour prévenir les abus; celui-ci
quelle l’ayant droit indique sa qualité et certifie que les marchandi- les fait délivrer dans ce cas par partie, à mesure des besoins de l’équi-
ses sont destinées à son usage personnel. Cette attestation doit don- page.

238 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

Art. 144. — Au moment du départ du navire ou de l’avion, les L’absence de déclaration sera toujours considérée comme tentative
quantités restantes de toutes les provisions sont recensées et inscri- d’importation frauduleuse donnant lieu à perception du triple des
tes sur la liste de déclaration. Si le recensement fait reconnaître des droits d’entrée compromis. En cas de refus de payement par le des-
manquants imputables à des détournements ou à des débarque- tinataire, les envois seront saisis et il en sera disposé suivant décision
ments clandestins, le service des douanes dresse procès-verbal con- du directeur des douanes consécutive au procès-verbal dressé par
tre le capitaine pour importation frauduleuse. l’agent des douanes;
Si le recensement ne fait constater aucune irrégularité, le chef local 2° par colis postaux.
ou son délégué acte sa constatation sur les deux exemplaires de la
Ces envois doivent être accompagnés d’une déclaration en douane
liste de déclaration. L’un des deux est remis au capitaine pour dé-
conforme au modèle arrêté par les conventions postales internatio-
charge, l’autre est envoyé au receveur pour être conservé dans les ar-
nales.
chives.
Art. 148. — En principe, les envois postaux doivent être dédoua-
Art. 145. — II est interdit de traiter comme provisions de bord les
nés au premier bureau d’échange, sauf si celui-ci n’est pas le siège
marchandises que les capitaines ou les gens de l’équipage apportent
d’un bureau douanier.
parfois pour leur compte et qui ne sont pas mentionnées dans les
manifestes ou les connaissements. Toutefois, lorsqu’ils sont conditionnés de telle façon que la bonne
conservation du contenu dépend de l’intégrité du contenant, ils
Art. 146. — À l’arrivée des wagons-restaurants au bureau frontiè- peuvent être acheminés vers leur destination définitive pour y être
re, le service des douanes invite l’exploitant dudit wagon-restaurant
dédouanés à l’intervention du service des douanes comme il est dit
à réintégrer dans la soute aux provisions, employées en territoire
ci-dessus. Si le bureau de destination n’est pas le siège d’un bureau
étranger, les denrées qui ne peuvent ou qui ne seront pas consom-
douanier, le dédouanement s’opère à la seule intervention du servi-
mées sur le territoire de la colonie. Un plomb est apposé sur la soute
ce postal.
en question; il doit être reproduit intact au bureau de sortie.
Le service des douanes a le droit de faire ouvrir les colis postaux sans
Les marchandises d’origine étrangère qui seront consommées sur le l’intervention du destinataire. Le service postal assume la responsa-
territoire de la colonie devront être soumises aux droits s’il y a lieu. bilité de l’ouverture, de la présentation, du remballage et de la fer-
Les wagons-restaurants en service international étant généralement meture des colis.
pourvus de deux soutes à provisions, le service des douanes se bor-
Art. 149. — Dans les mêmes conditions d’emballage et de déclara-
nera à sceller la soute utilisée en territoire étranger après y avoir fait
tion que celles fixées à l’article précédent, les marchandises peuvent
réintégrer les marchandises et boissons qui en ont été extraites et à
être exportées du Congo belge par la voie postale.
déplomber la soute où seront prélevés les produits à consommer sur
le territoire de la colonie. Art. 150. — Tous les envois de marchandises effectués vers l’étran-
ger par la voie postale doivent être accompagnés d’une déclaration
en douane en triple exemplaire du modèle fourni par le service des
postes.
IMPORTATIONS ET EXPORTATIONS
PAR LA VOIE POSTALE Art. 151. — Dès réception d’un envoi d’objets de correspondance
contenant des marchandises et de colis postaux venant directement
Art. 147. — Pour être admissibles à l’importation par la voie posta- de l’étranger, le percepteur du bureau d’échange avise par écrit le
le, les marchandises passibles de droits de douane doivent être expé- chef local des douanes, qui prend sans délai les mesures pour le dé-
diées dans les conditions ci-après: douanement des envois.

1° sous forme d’objets de correspondance: lettres ordinaires, recom- La veille de la fermeture du courrier et de l’expédition des envois
mandées ou assurées, échantillons de 500 gr au maximum, impri- postaux vers l’étranger, le chef du bureau d’échange fait parvenir les
més, petits paquets de 1 kg et boîtes avec valeur déclarée munies, déclarations réglementaires au chef local des douanes qui établit les
côté adresse, d’une étiquette verte du modèle ci-annexé (annexe 35) taxations, procède à la vérification des colis et éventuellement aux
ou d’une inscription appropriée manuscrite, imprimée ou apposée constatations qui s’imposent.
au moyen d’un timbre humide. Art. 152. — Dans les localités qui sont à la fois le siège d’un bureau
L’apposition de l’étiquette est toujours obligatoire lorsque les mar- postal et d’un bureau des douanes, les opérations de dédouanement
chandises sont contenues dans des plis fermés et pour les petits pa- sont effectuées à l’intervention du receveur des douanes ou de son
quets de 1 kg. délégué.

Lorsque seule la partie supérieure de l’étiquette est collée sur l’envoi, Dans les autres localités, c’est au percepteur des postes seul qu’in-
celui-ci doit contenir ou être accompagné d’une déclaration en combe la taxation et la vérification des envois postaux.
douane signée par l’expéditeur et conforme au modèle ci-annexé
(annexe 36).
– L'éditeur ne dispose pas de l'annexe dont il est fait mention dans la présente dispo- TRAFIC PAR LA VOIE AÉRIENNE
sition.

Dispense de déclaration est accordée lorsque les indications néces- Art. 153. — Les cas de force majeure exceptés ou sauf autorisation
saires au dédouanement et tenant lieu de déclaration sont portées accordée par le gouverneur général, tout avion ou appareil similaire
sur la partie inférieure de l’étiquette collée sur l’envoi. venant de l’étranger ou s’y rendant doit obligatoirement atterrir sur

Édition 2003 – © Larcier Tome V 239


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

un aérodrome douanier ou prendre son départ d’un aérodrome Art. 157. — Les marchandises sont dédouanées en vertu de décla-
douanier. rations détaillées souscrites par le destinataire ou son mandataire
ou, à leur défaut, par le transporteur ou son délégué.
La liste des aérodromes douaniers est reprise à l’annexe 1 de la pré-
sente ordonnance. Lorsque la déclaration détaillée est souscrite par le destinataire ou
– L'éditeur ne dispose pas de l'annexe dont il est fait mention dans la présente dispo- son mandataire, elle ne sera admise par le service des douanes que
sition. si elle est appuyée d’un laisser-suivre délivré par le transporteur ou
son délégué.
Le service des douanes doit être avisé par le pilote, ou la personne, ou
l’organisme à ce délégué par lui, en temps utile, de l’endroit, la date Art. 158. [Ord. 33-33 du 21 janvier 1959, art. 4. — Les marchandi-
et de l’heure probable de l’atterrissage ou du décollage de l’avion. ses arrivées sur un aérodrome douanier peuvent être réexpédiées
sur un autre aérodrome douanier pour y être dédouanées. Cette
Art. 154. — Toute marchandise transportée en service internatio-
réexpédition a lieu avec dispense de déclaration et de vérification en
nal par avion doit être mentionnée au manifeste de chargement du
détail sous le couvert d’un passavant à caution sommaire
modèle arrêté par les conventions internationales (annexe 16) visé
(annexe 18) auquel sont annexées sous cachet les déclarations des
par le service des douanes de l’aérodrome de départ et éventuelle-
expéditeurs. Ces déclarations doivent être remises au receveur des
ment par celui des aérodromes d’escale. Elle est en outre accompa-
douanes ou à son délégué en deux exemplaires.
gnée d’une déclaration en douane (annexe 17) signée par l’expédi-
teur. S’il le juge nécessaire, le service des douanes plombe les colis.]
– L'éditeur ne dispose pas des annexes dont il est fait mention dans la présente dispo-
sition. Art. 159. — Les avions autres que ceux des lignes régulières de na-
vigation aérienne sont uniquement soumis au visa du carnet de rou-
Si cette déclaration a été faite en langue étrangère, la douane peut te, mais leur commandant ne peut s’opposer à la visite douanière de
en exiger la traduction dans l’une des langues nationales et l’indica- l’appareil et des bagages qu’il peut contenir.
tion des poids et mesures en unités belges.
– Dans la version codifiée de l'Ord. 33-9 du 6 janvier 1950 mise à jour en octobre
1981, l'Office des douanes et accises fait plutôt référence à une conversion des poids
et mesures en unités du système MKSA. EXPORTATION
Le manifeste ne peut mentionner de colis en libre pratique. Lorsque
l’avion contient des colis en libre pratique et des colis en douane, Art. 160. — Aucune marchandise ne peut être embarquée à bord
ceux-ci doivent être plombés ou scellés. d’un avion en vue de son exportation si elle n’a été régulièrement dé-
douanée.
Les pièces de rechange et colis transportés en service doivent, au
même titre que les marchandises ordinaires, être portés au manifeste. Art. 161. [Ord. du 16 septembre 1954, art. 9. — Aucun avion ne
peut décoller d’un aérodrome douanier pour se rendre à l’étranger
Un manifeste négatif visé par le service des douanes des aérodromes avant d’avoir été soumis à la visite douanière et aussi longtemps que
de départ ou d’escale doit être établi lorsque l’appareil navigue «sur le manifeste de chargement et le carnet de route visés par le service
lest». des douanes n’ont pas été remis au pilote commandant de bord.
Toutefois, si l’aéronef n’embarque aucun passager et ne charge pas
de cargaison, poste, bagages non accompagnés ou approvisionne-
IMPORTATION ments, le manifeste-déclaration générale en fera mention et il ne
sera exigé aucun autre document afférent à l’aéronef.
Art. 155. [Ord. 33-33 du 21 janvier 1959. art. 3. — Dès l’arrivée
Un exemplaire du manifeste-déclaration générale remis par le pilote
d’un avion sur un aérodrome douanier, le pilote commandant de
commandant de bord, ou par l’agent agréé, sera visé ou signé par les
bord ou l’agent agréé est tenu de remettre au receveur des douanes
autorités compétentes, puis restitué afin de valoir congé pour le pi-
ou à son délégué:
lote commandant de bord.]
1° son carnet de route qui lui est restitué après qu’il a été visé;
2° le manifeste des marchandises qui se trouvent à bord.
TRANSIT AVEC UNE SEULE ESCALE
Toutefois, si l’aéronef ne débarque aucun passager et ne décharge
pas de cargaison, poste, bagages non accompagnés ou approvision-
nements, le manifeste-déclaration générale en fera mention et il ne Art. 162. — Lorsqu’un avion survolant en transit le territoire de la
sera exigé aucun autre document afférent à l’aéronef.] colonie fait escale dans un aérodrome douanier sans y débarquer ou
embarquer des marchandises, le service des douanes se borne à vi-
Art. 156. — Après que l’intégrité des plombs ou scellés éventuelle- ser le carnet de route et à apposer le sceau du bureau et son visa sur
ment apposés au départ a été constatée, le service des douanes les manifestes, qui sont ensuite restitués au commandant.
prend en charge des marchandises suivant le manifeste et les décla-
rations visées à l’article 154. Si des marchandises sont débarquées d’un avion en transit pour être
transbordées sur un autre qui en effectuera l’exportation sans escale
Elles sont, soit dédouanées à l’aérodrome, soit escortées jusqu’au dans la colonie, le service des douanes vise le carnet de route, appose
bureau des douanes, lorsqu’il en existe un dans la localité, où elles son visa et le sceau du bureau sur les manifestes, et retient ces docu-
reçoivent leur destination définitive. ments pour les remettre au commandant de l’avion exportateur.

240 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

Le service des douanes de l’aérodrome d’entrée retire une copie des navigation aérienne zaïroises, étant entendu qu’aucune quantité
déclarations en douane en vue de la récupération des droits d’entrée des dits carburants, lubrifiants et produits ne peut être débarquée,
éventuellement dus en cas de non-accomplissement du transit. sinon temporairement et sous contrôle douanier.»
Art. 168. — «Sont livrés en exemption de tous droits et taxes, tant
à l’importation qu’à l’exportation, les carburants, les lubrifiants et
TRANSIT AVEC PLUS D’UNE ESCALE les autres produits consommables à usage technique, embarqués,
pour être consommés en vol par les aéronefs desservant des lignes
Art. 163. — Lorsqu’il s’agit d’un avion en transit faisant plusieurs internationales de transports immatriculés dans le territoire d’un
escales dans la colonie, le service des douanes de chaque escale vise pays ayant adhéré à la convention internationale portant réglemen-
le carnet de route. tation de la navigation aérienne ou d’un pays accordant la même
exonération aux aéronefs de compagnies zaïroises.
[Ord. du 16 septembre 1954, art. 10. — Le service des douanes de
l’aérodrome d’entrée retire une copie des déclarations en douane Le même privilège est accordé aux aéronefs ne répondant pas aux
comme dit à l’article 162. Il forme ensuite à l’adresse du receveur des critères décrits ci-dessus mais affrétés par une compagnie agréée.»
douanes de l’aérodrome de sortie un pli contenant les manifestes et Art. 169. — «Toute compagnie de navigation aérienne désirant
les déclarations en douane originaux qu’il annexe, après les avoir bénéficier du régime d’exonération prévu à l’article précédent, est
enregistrés au permis de transit sommaire (annexe 19) dont il est tenue d’en faire la demande écrite au directeur des douanes et acci-
question à l’article 186.] ses à Kinshasa en spécifiant les références de son agrément par le mi-
Des plombs sont apposés sur les colis ou sur les soutes de l’aéronef nistère des Transports du gouvernement zaïrois.»
si le service des douanes le juge nécessaire. Art. 170. — «À l’importation, les carburants, lubrifiants et autres
Art. 164. — À la dernière escale, le service des douanes procède à la produits consommables à usage technique destinés à l’avitaillement
reconnaissance des colis; il remet au commandant avant l’envoi à des- des aéronefs en trafic, international sont déclarés en transit avec
tination de l’étranger les manifestes et les déclarations en douane et cautionnement des droits, taxes et amendes éventuellement dus,
renvoie le duplicata du permis de transit sommaire au bureau de déli- sous une des formes prévues à l’article 33 du décret du 29 janvier
vrance après y avoir porté les mentions relatives à l’apurement. 1949.»
Art. 171. — «Lorsqu’un aéronef venant de l’étranger atterrit sur un
aérodrome douanier, le pilote est tenu de déclarer s’il compte se ren-
dre directement dans un pays voisin.
RÉGIME DOUANIER
APPLICABLE AUX AVIONS L’agent des douanes procède alors au contrôle du contenu des réser-
voirs et acte ses constatations au livre de bord. Il s’assure que
Art. 165. — Tout avion étranger n’appartenant pas à une ligne in- l’exemption n’a pas déjà été accordée pour un approvisionnement
ternationale de transport aérien agréée par le gouverneur général antérieur en carburants et lubrifiants au cours du même vol lors
doit, dès son arrivée dans un aérodrome douanier de la colonie, être d’une escale éventuelle en territoire zaïrois. S’il en était ainsi, il doit
déclaré pour la consommation ou pour le transit. Il en va de même être procédé au paiement des droits sur les quantités embarquées
des pièces de rechange qu’il transporte éventuellement. comme il est dit à l’article 174.»

Les prescriptions réglementaires relatives à la circulation internatio- Art. 172. — «Au moment de l’embarquement des carburants et
nale des véhicules automobiles sont applicables aux avions atterris- des lubrifiants, le pilote ou le délégué de la compagnie aérienne, le
sant dans la colonie (articles 80 et suivants). représentant de la société distributrice et l’agent des douanes cons-
tatent conjointement les quantités qui sont embarquées. Ces cons-
Art. 166. — Les facilités accordées dans l’accomplissement des for- tatations font l’objet d’un procès-verbal en cinq exemplaires
malités douanières pour les véhicules automobiles circulant entre la (annexe 21) à signer par les parties intéressées ayant assisté à l’em-
colonie et les territoires limitrophes, sont également applicables aux barquement.
avions.
L’agent des douanes se fait produire le bon de livraison du fournis-
seur et tout autre document justificatif qu’il juge nécessaire pour
s’assurer de l’exactitude des quantités embarquées, et fait mention
RAVITAILLEMENT DES AVIONS de celles-ci au livre de bord au moment de l’envol de l’aéronef.»
EN TRAFIC AÉRIEN INTERNATIONAL Art. 173. — «L’original du procès-verbal d’embarquement est re-
mis au représentant des sociétés distributrices, en justification des
– Les articles 167 à 175bis figurent tels que dans la législation douanière mise à jour
fournitures effectuées pour l’exportation.
en octobre 1981 par l’Office des douanes et accises.
A. Pour les produits fabriqués localement, le représentant des socié-
Art. 167. — «Sont admis en exemption de tous droits et taxes, tant
tés distributrices transmettra mensuellement à la raffinerie, pour in-
à l’importation qu’à l’exportation, les carburants, lubrifiants et les
troduction auprès du receveur des douanes y exerçant, une déclara-
autres produits consommables à usage technique se trouvant dans
tion en exonération des droits pour les quantités justifiées par les
les réservoirs ou dans d’autres récipients des aéronefs immatriculés
procès-verbaux originaux qui y seront annexés.
dans le territoire d’un pays ayant adhéré à la convention internatio-
nale portant réglementation de la navigation aérienne ou d’un pays B. Pour les produits importés, l’apurement partiel de la déclaration
accordant la même exonération aux aéronefs des compagnies de pour le transit s’effectuera décadairement par renvoi, par le repré-

Édition 2003 – © Larcier Tome V 241


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

sentant des sociétés distributrices, des procès-verbaux totalisés sur 2° pour les marchandises autres que celles visées ci-dessus et dont la
un relevé. Les produits mis à la consommation interne dans le cou- valeur est déterminée par ordonnance, la déclaration doit indiquer
rant d’une décade seront déclarés pour la consommation avec paie- le poids brut des colis. Le receveur calcule les droits de sortie à per-
ment des droits à l’expiration de cette décade. Les freintes pour cou- cevoir en déduisant du poids brut, a titre de tare, un pourcentage
lage ou évaporation seront déclarées pour la consommation trimes- fixé entre un et dix-huit d’après la nature des emballages;
triellement.
3° pour les marchandises autres que celles visées aux 1° et 2° ci-des-
Les 2e et 3e exemplaires sont également remis au représentant des sus, dont la valeur n’est pas déterminée par ordonnance, la déclara-
sociétés distributrices, à charge pour lui de les remettre à ces derniè- tion doit indiquer le poids net réel et le poids brut;
res, l’un des deux exemplaires étant à transmettre par la société dis-
4° [O.-L. 68-008 du 6 janvier 1968, art. 22. — La tare est calculée uni-
tributrice à la Banque du Zaïre en justification de la bonne fin de
formément au taux de 2,50 % du poids brut, quelle que soit la natu-
l’opération de réexportation.
re de l’emballage, lorsque la valeur des marchandises visées aux no2
Le 4e exemplaire est remis au pilote ou au délégué de la compagnie et 3° ne dépasse pas 3 zaïres par 100 kg.]
aérienne intéressée.
Art. 178. — Les pourcentages à déduire à titre de tare des poids
Le 5e exemplaire, appuyé des documents justificatifs d’embarque- bruts des marchandises qui ne sont pas exportées en vrac et dont la
ment, constitue la souche et reste au carnet d’où sont extraits les valeur est déterminée par ordonnance sont fixés comme suit:
procès-verbaux.»
Art. 174. — «Lorsqu’un aéronef ayant bénéficié de l’exemption A. – Sacs en papier ou emballage en papier 1%
pour son ravitaillement en carburants et lubrifiants fait à nouveau B. – Emballages en toile:
escale sur un aérodrome zaïrois au cours du même vol, les droits a) sacs simples et emballages simples en toile 1,5 %
sont à récupérer aussitôt auprès de la société distributrice pour les b) sacs doubles et emballages doubles en toile 3%
quantités consommées depuis l’escale précédente, hormis le cas c) emballages en toile cerclés 3,5 %
d’atterrissage forcé. C. – Emballages en bois:
Dans ce but, le receveur du bureau douanier de la nouvelle escale ré- a) fûts en bois 15 %
clame au pilote l’exemplaire du procès-verbal d’embarquement qui b) caisses en bois ordinaires 13 %
lui a été remis et, après l’avoir préalablement annulé, le transmet c) crêtes (emballages à claire-voie) 10 %
avec une note circonstanciée à son collègue du bureau où s’est effec- d) caisses en bois contreplaqué 7%
tué l’embarquement initial, aux fins de récupération des droits D. – Emballages en fer:
auprès de la société distributrice.» a) fûts légers à parois lisses ou ondulées, touques en fer blanc,
etc. 12 %
Art. 175. — «La densité à prendre en considération pour la conver- b) fûts renforcés ou cerclés 18 %
sion en poids du volume des carburants embarqués est celle figurant c) fers feuillards, fils de fer, ligatures métalliques encerclant les
sur la déclaration pour le transit originale.» balles, bottes ou paquets de certains produits exportés à nu,
etc. 1%
Art. 175bis. — «Les agents des douanes sont habilités pour procé- E. – Canastres, emballages en nattes, en lianes ou autres matiè-
der en tous temps, au contrôle des quantités de carburants, lubri- res végétales indigènes 6%
fiants et autres produits consommables à usage technique, embar- F. – Cordés, ligatures en fibres végétales, maintenant les balles,
quées à bord des avions en trafic international.» bottes, paquets de marchandises exportées à nu 1%

EXPORTATION TRANSIT

Art. 176. — Les droits de sortie perçus sur les marchandises qui en Art. 179. — Deux modes de transit sont admis dans la colonie: le
sont passibles, sont liquidés conformément aux indications de la dé- transit ordinaire et le transit direct.
claration mentionnée à l’article 25 et suivants. Ces droits sont calcu-
lés sur la base de la valeur correspondant au poids net réel ou au Art. 180. — Le transit ordinaire a lieu exclusivement à l’entrée
poids net légal, suivant les modalités fixées aux articles 178 et 179 comme à la sortie par les bureaux ouverts au transit en empruntant
ci-après. le chemin de fer, les fleuves, rivières, lacs et tout moyen de transport
par voie terrestre ou aérienne.
Art. 177. — Le poids des marchandises devant servir de base doit
Il s’effectue sous le couvert d’un permis de transit levé au bureau
être indiqué comme suit dans la déclaration d’exportation:
d’entrée aux conditions fixées par l’article 56 du décret.
1° [Ord. du 26 septembre 1957, art. 5. — pour les marchandises ex-
portées en vrac, de même que pour les métaux, les minerais, les dia-
Art. 181. — Toute modification à la route à suivre au bureau de
sortie, toute prolongation du délai de validité peut être accordée par
mants, les pierres précieuses, l’ivoire, l’huile de palme, les sels de qui-
le chef local d’un bureau de douane, pour autant que les circonstan-
nine, le totaquina, les fleurs, poudres et extraits de pyrèthre, le dénis,
ces le justifient, que la reconnaissance de la marchandise n’ait rien
les huiles essentielles, les écorces de quinquina, la papaïne, [les écor-
fait remarquer d’illicite et que le délai de validité ne soit pas expiré.
ces de racines de rauwolfia], le thé et le savon, l’exportateur doit in-
diquer le poids net réel;] Le chef local prévient le bureau de délivrance de toute modification
– Ainsi modifié par l’Ord. du 19 février 1966, art. 1er. ou prolongation accordée.

242 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

Mention dûment datée et signée des changements opérés aux don- Art. 187. — Le transit direct n’est autorisé que par charges com-
nées primitives est faite au document et à sa souche. plètes en wagons fermés ou en «containers» susceptibles d’être
plombés.
Art. 182. [Ord. du 16 août 1955, art. 3. — Pour les exportations par
voie de terre, rivières, fleuves et lacs mitoyens et, par mer, par des Toutefois, lorsqu’il n’existe aucun soupçon de fraude, le service des
voiliers ou par des caboteurs, le permis de transit n’est considéré douanes du bureau d’entrée est autorisé à permettre le transit direct
comme valablement déchargé que s’il porte l’attestation de la doua- des colis isolés susceptibles d’être plombés.
ne étrangère constatant qu’elle a pris la marchandise régulièrement
en charge ou s’il est appuyé d’une telle attestation délivrée sur Les formalités prévues à l’article précédent sont applicables à ces ex-
feuille séparée. péditions.

Pour les exportations par air, par chemin de fer et par bateaux de Art. 188. [Ord. du 19 décembre 1955, art. 2. — Le transit direct par
haute mer, le constat d’embarquement signé par l’agent de douanes avion n’est admis que pour les marchandises transportées de bout
de la colonie constitue décharge valable du permis de transit.] en bout à l’intervention de transporteurs publics agréés par l’admi-
nistration.
Art. 183. — Le transit des marchandises prohibées à l’importation
est subordonné à l’autorisation préalable du gouverneur général, Il s’effectue conformément aux règles établies par les articles 162 à
qui fixe les conditions dans lesquelles le mouvement doit s’effectuer, 164 de la présente ordonnance.]
et le montant des sommes à cautionner.

Art. 184. — Le transit des marchandises libres à l’entrée est soumis


aux mêmes formalités que celui des marchandises soumises aux RESPONSABILITÉ DES TRANSPORTEURS
droits.

[O.-L. du 6 janvier 1968, art. 23. — Un cautionnement d’un montant Art. 189. [Ord. du 27 septembre 1956, art. 5. — Les organismes de
de 1 zaïre sert à garantir le paiement de l’amende due en cas de non- transport sont solidairement responsables du paiement des droits
reproduction du permis de transit au bureau de délivrance dans le dus sur les marchandises dont le transport s’effectue par leur inter-
délai fixé.] médiaire en vertu des articles 186, 187 et 188. Ces droits sont acquit-
tés par le dernier transporteur.
Art. 185. — Pour les marchandises originaires des colonies voisi-
nes transitant par le territoire de la colonie et spécialement pour les En cas de non-accomplissement du transit ou lorsque des man-
produits de crû, la déclaration de transit ordinaire doit obligatoire- quants sont constatés au bureau de sortie, ils acquittent sans délai
ment être appuyée d’un certificat d’origine ou bien de la quittance les droits dont ils sont redevables. À défaut de paiement dans les
originale des droits de sortie payés à la douane du pays de départ. trente jours de la date du constat, ils sont passibles des amendes pré-
vues à l’article 99 du décret.]
Art. 186. — Le transit direct s’entend du passage, à travers le terri-
toire de la colonie, des marchandises transportées par chemin de fer
ou par la voie aérienne, à destination du territoire étranger.
RENONCIATION AU TRANSIT
Ce régime pourra être étendu aux marchandises transportées par
voie de terre dans les cas spéciaux et aux conditions à déterminer Art. 190. [Ord. du 5 octobre 1954, art. 1er. — II peut être renoncé
par le gouverneur général. au transit ordinaire totalement ou partiellement, pour la consom-
Il s’effectue pour les marchandises transportées par chemin de fer mation, aux conditions ci-après:]
sous le couvert d’un permis de transit sommaire (annexe 19) délivré 1° la renonciation doit être demandée avant l’expiration du délai de
par le service des douanes du bureau d’entrée moyennant remise validité du permis de transit;
d’une copie des documents de transport, sans dépôt d’un cautionne-
ment, les droits étant garantis par l’organisme de transport chargé 2° elle ne peut être demandée que dans une localité où existe un en-
de l’acheminement des marchandises. trepôt public et moyennant représentation à la douane de la totalité
– L'éditeur ne dispose pas de l'annexe dont il est fait mention dans la présente dispo- des marchandises reprises au permis de transit;
sition.
3° en cas de renonciation partielle, les déclarations nouvelles doi-
Les documents de transport cités ci-dessus doivent mentionner la vent être libellées suivant les bases figurant au document original et
valeur CIF des marchandises auxquelles ils se rapportent ou être ac- un nouveau cautionnement doit être déposé;
compagnés des factures originales relatives à ces marchandises.
4° le document original déchargé est laissé à la disposition de l’inté-
Le permis de transit sommaire auquel les copies des documents de ressé qui doit le renvoyer au bureau de délivrance où le cautionne-
transport sont annexés est confié sous pli cacheté au transporteur, ment primitif peut être libéré;
qui est tenu de le présenter au service des douanes du bureau de sor-
tie. 5° en cas de renonciation au transit pour la consommation, la date
déterminante pour l’application du tarif est celle du jour où la de-
Le receveur, après avoir procédé à la reconnaissance des colis, cons- mande de renonciation est faite et enregistrée.
tate l’exportation en territoire étranger et renvoie le duplicata du
permis de transit sommaire dûment rempli. Art. 191. — II ne peut être renoncé au transit direct.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 243


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

CABOTAGE Il en va de même des munitions de traite déposées sous régime d’en-


trepôt ou sous régime de dépôt spécial dans les poudrières de l’État.]
Art. 192. — Le cabotage s’entend exclusivement du transport en-
tre deux points de la colonie en empruntant le territoire étranger par
la voie terrestre la plus courte, la mer, les fleuves ou les lacs mi-
ARRIMAGE DES MARCHANDISES
toyens.
Art. 193. — Le transport des marchandises d’importation (mar- Art. 201. — Les marchandises sont déposées dans les entrepôts à
chandises déclarées pour la consommation), de même que celui des l’endroit désigné par les agents des douanes; elles sont arrimées et
marchandises originaires de la colonie s’effectue sous le couvert classées de manière à en faciliter le recensement et la reconnaissan-
d’un permis de cabotage levé au bureau de sortie (annexe 22). ce aisée à l’aide des documents en vertu desquels elles sont entrées.
– L'éditeur ne dispose pas de l'annexe dont il est fait mention dans la présente dispo-
sition.
Elles doivent, en outre, être marquées conformément aux indica-
tions qui seront prescrites par l’administration.
Art. 194. — Les prescriptions relatives à la déclaration, à la déli-
vrance du permis, à la vérification, au cautionnement exigé et à l’ap-
position de marques de reconnaissance, édictées en matière de tran-
sit, sont applicables au cabotage. LOCAL SPÉCIAL
POUR LE DÉPÔT DES MARCHANDISES INDIGÈNES
Art. 195. — Les permis de cabotage doivent obligatoirement être
présentés au bureau de réimportation dans le délai fixé en même
DESTINÉES À L’EXPORTATION
temps que les marchandises qui s’y rapportent. Après apurement
par le receveur de ce bureau, le document est remis à l’intéressé: ce- Art. 202. — Les marchandises indigènes soumises aux droits de
lui-ci assure l’obligation de le reproduire au bureau de sortie où le sortie et destinées à l’exportation ne peuvent être déclarées que
cautionnement doit être libéré. pour l’entrepôt public.

Si l’intéressé désire modifier sa route, il doit en faire la demande au Elles y sont déposées dans le local spécial agréé par l’administration,
receveur des douanes du bureau de sortie qui avise, le cas échéant, ou arrimées séparément aux emplacements désignés par le gestion-
son collègue du bureau de réimportation. naire de l’entrepôt et conformément à ses instructions.
Art. 203. — Toutes les prescriptions relatives à l’entreposage des
marchandises étrangères sont applicables aux marchandises indigè-
ENTREPÔTS nes destinées à l’exportation.
La prise en charge sert de base à la perception éventuelle des droits
Art. 196. — L’entrepôt public est un bâtiment servant au dépôt des de sortie.
marchandises et affecté à cette destination, soit par l’administration,
soit par des concessionnaires.
Il est confié exclusivement à la garde de l’administration. DÉCLARATION SUR ENTREPÔT ET
Art. 197. — L’entrepôt particulier est un magasin désigné par les RECONNAISSANCE DE RÉCEPTION
intéressés et agréé par l’administration pour le dépôt des marchan-
dises. Art. 204. — Aucune marchandise n’est admise au régime de l’en-
Il est fermé à deux clefs, dont l’une est confiée au concessionnaire et trepôt si, lors de l’importation, elle n’est déclarée pour cette destina-
l’autre au receveur de la localité. tion.

Art. 198. — L’entrepôt fictif est un magasin, hangar ou emplace- Préalablement à l’introduction en entrepôt, l’importateur est tenu
ment quelconque désigné par l’importateur et agréé par l’adminis- de déposer au bureau du receveur une déclaration sur entrepôt et
tration pour servir de dépôt des marchandises spécialement admi- une formule pour la reconnaissance de réception, conformes aux
ses à jouir de la faveur de cet entrepôt. modèles arrêtés par l’administration (annexes 6 et 23).

Il est confié exclusivement à la garde du concessionnaire. Art. 205. — À la déclaration et à la reconnaissance de réception, la
base du droit, par espèce de marchandise, est libellée en toutes lettres.
Art. 199. — Les entrepôts particuliers et fictifs ne peuvent être con-
cédés que dans les localités où existe un entrepôt public. Aucune modification ne peut être apportée à la base de perception
si ce n’est avant la vérification et aux conditions fixées à l’article 29.
Une expédition de la déclaration prescrite par le 2e alinéa de
RÉGIME DE DÉPÔT SPÉCIAL l’article 204 est visée par le receveur pour validation, et revêtue d’un
numéro d’ordre. Ce document est porté en apurement du manifeste
POUR LES ARMES ET MUNITIONS
ou du registre des marchandises importées par le chemin de fer.
Art. 200. [Ord. du 21 mars 1957, art. 4.— Les armes perfectionnées La déclaration dûment validée est remise aux agents chargés de la
et les munitions pour ces armes, après dédouanement, peuvent être vérification et de la constatation de l’emmagasinage. Ils rendent
déposées dans les entrepôts publics sous le régime du dépôt spécial, compte sur ce document de leurs opérations et le remettent au rece-
aux conditions fixées par la présente ordonnance. veur pour établir la prise en charge au compte d’entrepôt.

244 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

La formule comprenant la reconnaissance de réception qui a été re- S’il s’agit d’un transfert sur un autre entrepôt, il détache, au préala-
tenue à la recette, est, après avoir été éventuellement modifiée con- ble, de cette expédition, le duplicata qu’il transmet après l’avoir
formément aux résultats constatés par la vérification, restituée à complété, à son collègue du bureau de destination.
l’entrepositaire. Si les marchandises ont été introduites dans un en-
trepôt particulier ou fictif, la reconnaissance de réception est conser- En cas de mise en consommation, le receveur délivre au vu de la dé-
vée à l’appui du registre des marchandises entreposées. claration, un permis d’importation constatant le versement des
droits; ceux-ci doivent, toujours, être payés au comptant avant la vé-
En cas de perte ou de destruction de la reconnaissance de réception, rification et l’enlèvement des marchandises.
l’intéressé peut en obtenir un duplicata avec mise au point du dé-
compte moyennant le versement d’une somme de 20 francs au pro- À la sortie de l’entrepôt, les marchandises, sans distinction de natu-
fit du Trésor. re, portées sur un même document, doivent être réunies pour la vé-
rification à l’endroit désigné par les agents des douanes.
L’enlèvement des marchandises doit se faire en présence de ces
VÉRIFICATION À L’ENTRÉE DES ENTREPÔTS agents, et il est procédé comme si les marchandises sortant de l’en-
trepôt arrivaient directement de l’étranger, c’est-à-dire à la recon-
Art. 206. — II est procédé à l’entrée en entrepôt à une vérification naissance des colis et à la vérification détaillée des marchandises.
détaillée des marchandises. Art. 209. — Le résultat de la vérification est constaté par les agents
Dans les régions où, en raison du climat, l’ouverture des colis serait au dos de la déclaration validée par le receveur ou dans le certificat
de nature à empêcher la bonne conservation en entrepôt de certai- à détacher du permis d’importation.
nes marchandises, le chef local peut décider que la vérification ne
Ces documents sont ensuite remis au receveur qui décharge le
sera que sommaire, c’est-à-dire se bornera à la reconnaissance du
compte des quantités énoncées dans le certificat des employés et ef-
nombre et de l’espèce des colis, ainsi que de leurs marques et numé-
fectue la même décharge sur la reconnaissance de réception qu’il
ros et de leur poids.
restitue alors à l’entrepositaire si elle n’est pas complètement apu-
Dans ce cas, le receveur veille à ce que les marchandises qui ont bé- rée; dans le cas contraire, elle est retenue à la recette.
néficié à l’entrée d’une dispense de vérification détaillée soient,
S’il s’agit d’un transfert sur un autre entrepôt ou d’un transit, la dé-
autant que possible, arrimées séparément dans un local ou dans une
charge n’est définitive qu’après la rentrée, au bureau de délivrance,
partie distincte d’un local de l’entrepôt.
du duplicata de la déclaration de transfert d’entrepôt ou du permis
Les dispenses de vérification détaillée ne peuvent s’appliquer aux de transit.
entrepôts particuliers et fictifs. Il y a en effet, pour l’unité du régime
des entrepôts, pour la sécurité des droits du Trésor et pour l’exécu- Art. 210. — L’introduction et l’enlèvement des marchandises ont
tion des recensements, utilité à emmagasiner des marchandises, lieu dans les délais fixés par les documents et sans autre interruption
préalablement inventoriées en détail. que celle occasionnée par la fermeture des magasins.

Des vérifications suffisantes peuvent au surplus être exécutées au vu Art. 211. — Tout document relatif à des mouvements de marchan-
des listes détaillant les marchandises destinées à l’entrepôt, de ma- dises entreposées est remis, avant de sortir ses effets, au chef local de
nière à les limiter, sauf le cas de soupçon de fraude, à un petit nom- la douane, qui désigne les agents chargés de la vérification. Si le re-
bre de colis. ceveur est chef local, il désigne ces agents en même temps qu’il vali-
de le document.
Si les marchandises bénéficiant de la faveur de la vérification som-
maire étaient l’objet d’une demande de changement d’emballage, Art. 212. — Tout agent vérificateur chargé de la gestion d’un en-
elles devraient à cette occasion être soumises à une vérification dé- trepôt est tenu d’inscrire dans un calepin portatif (annexe 30), les
taillée. marchandises qui entrent ou qui sortent de l’entrepôt sous le cou-
vert des documents validés par le receveur et ce, après avoir procédé
à la vérification desdites marchandises.
ENLÈVEMENT DES MARCHANDISES Le chef local s’assure de la tenue régulière des portatifs et en prati-
que de temps en temps le pointage avec les écritures de la recette.
Art. 207. — Aucune marchandise ne peut être enlevée d’un entre- – L'éditeur ne dispose pas de l'annexe dont il est fait mention dans la présente dispo-
pôt, sans que l’intéressé ait au préalable, et suivant le cas, remis au sition.
receveur une déclaration pour la consommation, le transit ou l’en-
trepôt.
La reconnaissance de réception est présentée en même temps aux MARQUAGE DES COLIS EN ENTREPÔT
fins de décompte ou d’annulation.
Les dispositions des articles 28 et suivants sont applicables aux dé- Art. 213. — II est interdit de changer, de quelque manière que ce
clarations faites à la sortie des entrepôts. soit, la place ou l’arrimage des marchandises, à moins d’autorisation
spéciale du receveur.
Art. 208. — Après avoir vérifié la concordance du document de
sortie avec le compte et la reconnaissance de réception, le receveur Les entrepositaires portent sur chaque colis ou partie de marchandi-
valide le document, le revêt d’un numéro d’ordre et le remet aux ses le numéro d’ordre d’inscription au registre d’entrepôt, la date et
agents chargés de procéder à la vérification des marchandises. le numéro du document en vertu duquel le dépôt a été effectué.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 245


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

CHANGEMENT D’EMBALLAGES trepositaires du fait du dépôt des marchandises en entrepôt, à moins


que celles-ci ne soient endommagées ou perdues par suite de la né-
Art. 214. — Sauf en ce qui concerne les marchandises indigènes gligence grave de ses agents.
destinées à l’exportation et déposées en entrepôt public, les mar- Les entrepositaires, s’ils veulent se couvrir contre les vols et les ris-
chandises emmagasinées dans les entrepôts publics et particuliers ques de sinistre, doivent assurer la valeur de leurs dépôts.
peuvent être changées d’emballages, examinées, triées et assorties,
à la condition d’en faire préalablement par écrit la déclaration au re-
ceveur qui désigne un ou plusieurs agents pour surveiller les opéra-
tions; celles-ci doivent être poursuivies sans interruption. Les nou- REDEVABILITÉ DES DROITS D’ENTRÉE
veaux colis doivent être dûment reportés dans les écritures, tout
comme s’ils entraient à l’entrepôt, et les indications apposées doi- Art. 218. — Les marchandises retirées d’entrepôts sont placées,
vent être modifiées en conséquence et suivant les instructions don- pour l’application du tarif, dans les mêmes conditions que si elles ar-
nées par le receveur. rivaient directement de l’étranger; le droit qui les frappe est celui en
Les déclarations de changement d’emballage, triage, assortiment, vigueur au moment où elles sont déclarées pour la consommation
etc., sont libellées sur des formules imprimées, semblables au modè- ou pour le transit quel que soit le tarif qui existait à l’époque de leur
le arrêté par l’administration (annexe 24). entrée en entrepôt.

– L'éditeur ne dispose pas de l'annexe dont il est fait mention dans la présente dispo- [Ord. du 16 août 1955, art. 4. — En ce qui concerne les marchandises
sition. indigènes sortant de l’entrepôt, si elles sont exportées, la date déter-
minante pour l’application du tarif est celle fixée par l’article 62 du
Les agents y relatent le résultat des opérations et les remettent au re-
décret du 29 janvier 1949.]
ceveur à l’effet de modifier les prises en charge au compte et les re-
connaissances de réception. Art. 219. — Dans les entrepôts particuliers et fictifs, la prise en
charge sert de base au recouvrement éventuel des droits; elle est in-
Les marchandises ne peuvent être étalées pour être exposées en vente.
variablement fixée à l’entrée en entrepôt et augmentée, le cas
échéant, des excédents constatés.
Les droits sont dus sur les manquants quels qu’ils soient et alors
LEVÉE D’ÉCHANTILLONS même que les marchandises auraient été détruites par suite d’incen-
die ou d’un autre événement de force majeure,
Art. 215. — Le receveur peut, sur la demande écrite de l’entreposi-
taire, permettre la levée d’échantillons de marchandises entrepo- Lorsque les marchandises se trouvant en entrepôt public sont détrui-
sées. tes par des événements de l’espèce, les droits ne sont pas exigibles.

Les échantillons sont soumis au paiement des droits au comptant. Il


n’est fait exception que pour les marchandises sans valeur marchan-
de et pour autant que leurs quantités et dimensions ne doivent en MINIMUM ADMIS À L’ENTRÉE
rien diminuer la valeur des marchandises entreposées.
Art. 220. — Le minimum, par espèces, des marchandises pouvant
L’entrepositaire est tenu de déposer une déclaration pour la con-
entrer dans les entrepôts et en sortir est fixé à un colis muni de son
sommation mentionnant la quantité de marchandises qu’il désire
emballage d’origine, sauf ce qui est dit à l’article 215 ci-dessus au su-
enlever à titre d’échantillon.
jet de la levée des échantillons.
L’agent assistant à la levée des échantillons s’assure de l’exactitude
Ce minimum ne s’applique pas aux soldes des comptes d’entrepôt.
de la déclaration et acte ses constatations dans le certificat de vérifi-
cation.

TRANSCRIPTION DE MARCHANDISES
CONSERVATION DES MARCHANDISES
Art. 221. — Au vu de la déclaration mentionnée à l’article 71 du
décret, le receveur opère dans les comptes, la transcription des mar-
Art. 216. — Les entrepositaires sont tenus de veiller à la bonne chandises au nom du nouvel entrepositaire et valide la nouvelle re-
conservation de leurs marchandises. Le receveur les invite au besoin
connaissance de réception contre retrait de celle dont le propriétaire
par écrit, et à défaut par eux de satisfaire à cette invitation endéans
primitif était détenteur.
les 15 jours, il peut les priver de la faveur de l’entrepôt, et dans ce cas,
les marchandises doivent être immédiatement déclarées pour la Si la transcription ne comprend qu’une partie des marchandises
consommation ou la réexportation en transit; sinon, il est procédé à énoncées dans la reconnaissance de réception, le receveur s’abstient
leur égard conformément à l’article 55 du décret du 29 janvier 1949. de retirer ce document, au dos duquel il annote la quantité faisant
l’objet de la transcription.
Art. 217. — La surveillance de la douane sur les entrepôts ne
s’exerce que pour la sauvegarde des droits du Trésor. Comme le sti- Quand, dans ce dernier cas, l’opération s’effectue sans mutation
pule l’article 74 du décret précité, l’administration ne peut être ren- d’entrepôt, le receveur exige que la partie cédée soit distraite du res-
due responsable sous aucun rapport des dommages subis par les en- tant pour être arrimée séparément.

246 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

TENUE DES COMPTES D’ENTREPÔT AGENT RESPONSABLE

Art. 222. — Le receveur tient un compte des marchandises entre- Art. 226. — Les clefs des portes de l’entrepôt et des magasins sont
posées présentant les indications qui doivent servir à la liquidation confiées au receveur.
des droits et éventuellement à la perception des droits de magasin Art. 227. — Le receveur s’assure de temps en temps que les locaux
(annexe 25). et les bâtiments de l’entrepôt sont bien entretenus et présentent les
– L'éditeur ne dispose pas de l'annexe dont il est fait mention dans la présente dispo- garanties de sécurité et de conservation requises. Il fait les diligences
sition. nécessaires pour que les réparations soient effectuées en temps utile.
Il est coté et paraphé par le contrôleur. Le receveur y ouvre un comp-
te spécial à chaque entrepositaire, pour autant que celui-ci pratique
habituellement le dépôt des marchandises en entrepôts; dans le cas MARCHANDISES EXCLUES DE L’ENTREPÔT PUBLIC
contraire, l’inscription s’effectue dans une série générale. Les mar-
chandises y sont inscrites en donnant aux colis un numéro d’ordre Art. 228. — L’exclusion spécifiée au 5° de l’article 69 du décret
qui est reproduit sur les colis ou sur la partie de colis. s’applique notamment aux marchandises suivantes:
Ces comptes sont débités des quantités énoncées dans les certificats 1° aux acides chlorhydriques, fluorhydriques, nitriques, sulfuriques
de vérification apposés sur les déclarations et déchargés des quanti- et tous acides pouvant constituer un danger pour le personnel ou les
tés constatées à la sortie. marchandises entreposées;
Art. 223. — Les marchandises sont inscrites dans les comptes au 2° aux allumettes chimiques et soufrées;
nom de celui, propriétaire, consignataire ou destinataire, qui les a
3° aux artifices de guerre ou pour divertissement;
présentées à la vérification, à l’entrée de l’entrepôt public.
4° à la chaux et aux ciments;
Dans les entrepôts particuliers et fictifs, elles sont inscrites dans le
compte ouvert à la recette au nom de l’entrepositaire, titulaire de la 5° au charbon de terre, au coke, aux briquettes et aux boulets;
concession. 6° aux engrais;
Les marchandises ne sont délivrées qu’en vertu d’une déclaration de 7° aux goudron, coaltar et huiles essentielles;
la personne inscrite au compte ou de celle qui en a fait opérer régu-
lièrement la transcription en son nom. 8° au pétrole, au naphte et aux autres huiles minérales;

À la fin de chaque année, les comptes sont clôturés. Les soldes accu- 9° aux poissons séchés;
sés sont reportés au registre des marchandises entreposées de l’an- 10° [Ord. du 27 mai 1953, art. 2. — au sel en sacs];
née suivante, sans qu’il soit nécessaire d’échanger les reconnaissan-
ces de réception. Toutefois, sur la proposition du chef local de la 11° aux marchandises en vrac.
douane, le directeur des douanes peut autoriser l’entreposeur à dif-
férer d’une ou plusieurs années la clôture et le report des comptes,
si le peu d’importance des mouvements permet une utilisation aussi DESTINATION À DONNER
prolongée des registres.
AUX MARCHANDISES EXCLUES DE L’ENTREPÔT

Art. 229. [Ord. du 21 mars 1957, art. 5. — Les marchandises refu-


ENTREPÔT PUBLIC CONCÉDÉ sées à l’entrée de l’entrepôt public en raison de leur espèce doivent
être déclarées en transit ou pour la consommation, à moins qu’elles
ne soient déposées en entrepôt particulier ou fictif. Si aucune de ces
Art. 224. — Si l’entrepôt public est concédé, le concessionnaire
formalités n’est remplie, les marchandises exclues de l’entrepôt peu-
fournit les locaux jugés nécessaires par l’administration.
vent être vendues immédiatement conformément aux dispositions
Il est chargé de leur entretien et fait effectuer sans délai les répara- de l’article 55 du décret du 29 janvier 1949.]
tions qu’ils exigent. En cas de négligence, l’administration ordonne
les travaux et en prélève la dépense sur le montant des droits de ma-
gasin.
DESTINATION À DONNER AUX MARCHANDISES
REFUSÉES POUR CAUSE D’ENCOMBREMENT

CRÉATION D’ENTREPÔTS Art. 230. — Les marchandises refusées, pour cause d’encombre-
ment, à l’entrée de l’entrepôt public, peuvent, sous les conditions et
Art. 225. — L’entrepôt public est ouvert, par ordonnance du gou- sauf les exceptions ou prohibitions établies par les lois, décrets et rè-
verneur général, dès que les locaux ont été mis à la disposition de glements en vigueur, être déclarées:
l’administration et ce, dans les conditions de sécurité requises. 1° pour le transit;
En cas de concession, les locaux jugés nécessaires sont appropriés 2° à destination soit d’un autre entrepôt public, soit d’un entrepôt
selon les indications du gouverneur général. particulier ou fictif;

Édition 2003 – © Larcier Tome V 247


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

3° pour la consommation. nation, conformes au modèle (annexe 26). Les plis sont remis, con-
tre reçu, au délégué du transporteur.
Les intéressés, lorsqu’ils ne désirent pas faire usage de la faculté que
leur accorde le présent article, réclament des concessionnaires la dé- Une copie de la lettre de voiture ou du document équivalent, revêtue
signation d’une succursale, laquelle est agréée par le directeur des du numéro du P.A.C. sommaire correspondant est envoyée en
douanes, après qu’il s’est assuré que le local indiqué présente les ga- même temps et sous pli recommandé par le bureau d’émission au
ranties de sécurité requises. bureau des douanes de destination.]
La succursale doit autant que possible être choisie à proximité de Art. 235bis. [Ord. du 3 août 1959, art. 23. — Sur demande écrite et
l’entrepôt. Elle est placée sous le régime de l’entrepôt public et con- motivée lui adressée par le transporteur intéressé, le contrôleur des
fiée à la garde exclusive de l’administration. douanes du ressort peut, en cours d’acheminement, modifier sur le
passavant-à-caution sommaire le nom de l’entrepôt public de desti-
Les vérifications à l’entrée et à la sortie y sont toujours détaillées. Un
nation. Cette modification est datée et signée. Les receveurs des bu-
compte spécial est ouvert pour les marchandises entreposées dans
reaux d’émission et de destination sont informés de cette modifica-
la succursale.
tion et le receveur du bureau primitif de destination transmet à son
La succursale ne reçoit plus de marchandises dès qu’il est possible de collègue du nouveau bureau de destination les documents qui lui
les emmagasiner dans l’entrepôt. ont été transmis en application de l’article 235 de la présente ordon-
nance.]

MARCHANDISES IMPORTÉES PAR CHEMIN DE FER OU


PAR VOIE D’EAU ET ACHEMINÉES SOUS RESPONSABILITÉ DES TRANSPORTEURS
PASSAVANT-À-CAUTION SOMMAIRE
Art. 236. [Ord. du 27 septembre 1956, art. 6. — Les organismes de
Art. 231. [Ord. du 16 septembre 1954, art. 12. — Les marchandises transport sont solidairement responsables du paiement des droits
importées par voie d’eau de même que par chemin de fer peuvent, dus sur les marchandises dont le transport s’effectue par leur inter-
lorsqu’elles sont dirigées vers un entrepôt public de la colonie, être médiaire en vertu des articles 231 et 232.]
affranchies de la déclaration et de la vérification en détail sous les
Art. 237. — Le dernier transporteur acquitte sans délai les droits
conditions ci-après:
afférents aux manquants constatés. En cas de non-paiement dans
1° le transport doit avoir lieu de bout en bout à l’intervention de les 30 jours qui suivent le constat, il est passible des amendes pré-
transporteurs publics agréés par l’administration; vues à l’article 99 du décret.

2° le premier transporteur doit remettre à la douane deux exemplai- Art. 238. [Ord. du 16 septembre 1954, art. 17. — Les lettres de voi-
res des lettres de voiture ou documents équivalents couvrant le ture ou documents équivalents doivent contenir toutes les indica-
transport depuis le bureau d’entrée jusqu’au bureau de destination. tions nécessaires pour la liquidation éventuelle des droits. À défaut
Ces lettres de voiture ou documents équivalents sont revêtus de de ces indications, le transporteur est tenu d’annexer aux docu-
l’inscription en caractères bien apparents: «Marchandises en doua- ments de transport les factures relatives aux marchandises transpor-
ne.] tées sous le couvert d’un passavant-à-caution sommaire. Dans le cas
où les factures ne sont pas annexées et qu’un manquant est constaté
Art. 232. [Ord. du 16 septembre 1954, art. 13. — Lorsque les mar- à destination, le transporteur s’engage à acquitter les droits qui se-
chandises dont il est question à l’article 231 sont transportées en ront calculés sur les quantités, espèce et valeur des marchandises fi-
containers, ceux-ci doivent obligatoirement, au premier bureau gurant aux factures fournies par le destinataire et suivant le taux le
d’entrée, être munis de plombs ou scellés de garantie. plus élevé applicable aux marchandises manquantes.]
De même, seront plombés les wagons transportant des marchandi-
ses dirigées vers un entrepôt public relié par chemin de fer au port
de débarquement ou au premier bureau d’entrée.]
MARCHANDISES ACHEMINÉES
Art. 233. [Ord. du 16 septembre 1954, art. 14. — Les colis ou les SOUS LE COUVERT
containers dirigés vers un entrepôt public de la colonie doivent être D’UN PASSAVANT-À-CAUTION SOMMAIRE ET
marqués et numérotés lisiblement.] AVARIÉES OU DÉTRUITES EN COURS DE ROUTE
Art. 234. [Ord. du 16 septembre 1954, art. 15. — Le receveur déli-
vre au nom du transporteur public agréé et avec dispense de cau- Art. 239. [Ord. du 16 septembre 1954, art. 18. — Sur demande écri-
tionnement des passavants-à-caution sommaires (annexe 18). Il an- te lui adressée par le transporteur intéressé, le contrôleur des doua-
nexe à chacun des passavants, sous le sceau du bureau, les lettres de nes du ressort peut autoriser l’entrée dans un entrepôt public qui
voiture ou documents équivalents qui s’y rapportent, par entrepôt n’est pas celui de destination, de marchandises couvertes par un
de destination.] passavant-à-caution sommaire, lorsqu’en cours d’acheminement,
– L'éditeur ne dispose pas de l'annexe dont il est fait mention dans la présente dispo- elles sont détériorées en tout ou en partie, par suite de force majeure
sition. dûment constatée.

Art. 235. [Ord. du 16 septembre 1954, art. 16. — Ces documents La requête du transporteur doit être accompagnée de l’enveloppe
sont insérés par la douane dans des enveloppes distinctes, par desti- contenant les documents prévus à l’article 235.

248 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

Après les constatations d’usage, un procès-verbal de destruction Art. 243. — Les wagons restent sous plomb ou cadenas jusqu’au
sera dressé par la douane conjointement avec le transporteur. moment du déchargement.

Pendant un délai de quinze jours consécutifs à compter de la date du Ils sont déchargés au vu des feuilles de route annexées aux passa-
déchargement de la marchandise en succursale, le transporteur a la vants-à-caution sommaires, en présence d’un agent des douanes et
faculté de disposer des marchandises encore existantes, pour la con- d’un employé du transporteur. Ceux-ci vérifient conjointement le
sommation, pour l’entrepôt ou pour être dirigées sur le bureau de nombre et les marques des colis et constatent le résultat de leurs
destination initial. Dans ce cas, il sera établi un nouveau passa- opérations au dos des documents.
vant-à-caution sommaire auquel sera annexé la lettre de voiture et
tous documents à insérer dans l’enveloppe prévue à l’article 235.] Art. 244. — Après l’accomplissement des formalités prescrites à
l’article précédent, les passavants-à-caution sommaires revêtus des
Art. 240. [Ord. du 16 septembre 1954, art. 18. — Après l’accomplis- certificats de vérification, sont remis au receveur afin qu’il en passe
sement des formalités prescrites à l’article 239, le receveur décharge écriture au registre ouvert pour les importations de l’espèce. Cette
le passavant-à-caution sommaire initial et renvoie au bureau de dé- inscription doit se faire immédiatement après le déchargement des
livrance le duplicata auquel est annexée une copie du procès-verbal marchandises. Le receveur décharge ensuite les passavants-à-cau-
d’avarie ou de destruction. Il en informe également le receveur du tion sommaires et renvoie les duplicata au bureau de la délivrance.
bureau de destination.]

MAGASIN DE DÉCHARGEMENT
EXPÉDITION SOUS P.A.C.
VERS DIFFÉRENTS ENTREPÔTS Art. 245. — Les marchandises sont placées en attendant la remise
du document nécessaire pour leur enlèvement dans le magasin de
Art. 241. — Si les conditions d’exploitation le rendent nécessaire, déchargement. Toutefois, pour les marchandises importées en char-
il est permis, eu égard au peu d’importance que présentent parfois ge complète en destination de l’entrepôt, il peut être accordé dispen-
les colis expédiés vers une localité, de former à la frontière, des wa- se d’emmagasinage dans le magasin de déchargement. Dans ce cas,
gons comprenant des marchandises destinées à différents bureaux les marchandises restent dans le wagon plombé en attendant que
de douane. Un passavant-à-caution sommaire est établi pour cha- les documents requis aient pu être produits.
que destination.
Les marchandises exclues de l’entrepôt public, dont l’existence se-
Au premier bureau de déchargement, après enlèvement des colis rait constatée lors du déchargement des wagons, doivent être décla-
consignés pour cette destination, le wagon est immédiatement re- rées et enlevées immédiatement, à défaut de quoi elles sont dépo-
plombé par les soins du service des douanes. sées, aux frais des intéressés, dans un lieu agréé par l’administration,
où leur présence n’offre pas d’inconvénients.
Les wagons de l’espèce ne peuvent contenir que des marchandises
en douane. Il ne peut donc y être introduit au bureau-frontière, ou à
l’occasion de mouvement de douane à l’intérieur, des marchandises
indigènes ou des produits ayant déjà acquitté des droits d’entrée. DÉLAI POUR LE DÉPÔT DE LA DÉCLARATION

Art. 246. [A.M. 71/0034 du 26 mars 1971, art. 1er. — Au plus tard
dans les quinze jours consécutifs de leur arrivée dans les installa-
FORMALITÉS À L’ARRIVÉE
tions douanières, les marchandises doivent être déclarées pour la
DES MARCHANDISES EN ENTREPÔT consommation, le transit ou l’entreposage. Si la déclaration n’a pas
lieu dans ce délai, les marchandises sont considérées comme aban-
Art. 242. — À l’arrivée des marchandises au bureau de destina- données et sans consignataire. Elles sont déposées d’office en entre-
tion, les convoyeurs remettent, contre décharge, au receveur ou à pôt public et peuvent, pendant un délai de six mois à dater du jour
son délégué, les enveloppes renfermant les passavants-à-caution de l’emmagasinage, être réclamées par les ayants droit.
sommaires.
En application des dispositions du 6e alinéa de l’article 55 du décret
Il est ensuite procédé à la vérification de l’état des plombs ou cade- du 29 janvier 1949, le délai de six mois dont il est question à l’alinéa
nas apposés éventuellement sur les wagons. précédent est réduit à deux mois pour les marchandises entreposées
dans les installations douanières de Matadi, Kinshasa-Est et Lubum-
En cas d’altération des plombs ou cadenas ou en cas de discordance bashi-ville. À l’expiration du délai de six ou de deux mois suivant la
entre le nombre de colis repris aux lettres de voiture et le nombre de localité ou sont entreposées les marchandises, celles-ci peuvent être
colis déchargés, il est dressé un procès-verbal de l’irrégularité cons- vendues par l’administration aux risques et périls des intéressés con-
tatée. formément à l’article 55, 7e alinéa. Peuvent être vendues avant l’ex-
piration des délais précités:
Ce procès-verbal est envoyé au chef local du lieu de départ qui pro-
cède aux investigations nécessaires et relève, s’il y a lieu, les infrac- 1° les marchandises sujettes à une prompte détérioration;
tions commises. Le dossier est renvoyé ensuite au receveur du bu-
reau de destination qui poursuit éventuellement le recouvrement 2° celles qui, par suite de leur nature ou de leur volume, présentent
des sommes revenant au Trésor. des difficultés de conservation ou sont exclues de l’entrepôt public.]

Édition 2003 – © Larcier Tome V 249


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

TAXE D’ENTREPOSAGE D’OFFICE Par 100 kg de poids brut indivisibles:


• pour le 11e jour 100 Z;
er • pour le 12e jour
Art. 247. [A.M. 008 du 14 février 1991 , art. 1 . — L’établissement 150 Z;
de la déclaration d’entreposage d’office donnera lieu à la perception • pour le 13e jour 250 Z;
d’une taxe spéciale dite taxe d’entreposage d’office de 5.000 Z. • pour le 14e jour 300 Z;
• pour le 25e jour 350 Z.
Cette taxe ne sera que de 1.500 Z si , dans un délai normal à partir
de la réception de l’avis d’arrivée ou autre document de même L’emplacement des installations du port de Matadi , communément
espèce , les intéressés prouvent , à la satisfaction du chef local que , dénommé «Matadi-Local» , est compris dans les installations sous
par suite de leur éloignement de l’entrepôt public , ils n’ont pu avoir régime de douane.
connaissance en temps utile de l’arrivée de leurs marchandises et
qu’ils ont été mis dans l’impossibilité de déclarer eux-mêmes ou de Le président-délégué général de l’Office des douanes et accises
faire déclarer par un tiers dans le délai prescrit , leurs marchandises peut , sur requête motivée , accorder remise totale ou partielle de la
sur entrepôt pour la consommation ou le transit.] taxe.]

DÉLAI D’ENLÈVEMENT PRODUIT DE LA VENTE


DES MARCHANDISES DÉCLARÉES DE MARCHANDISES ABANDONNÉES

Art. 248. [Ord. du 31 octobre 1958, art. 2. — Lorsque les marchan- Art. 251. — Le reliquat du produit de la vente est tenu par le rece-
dises ont été régulièrement déclarées, l’importateur dispose de dix veur pendant un an, à la disposition des ayants droit, lesquels peu-
jours consécutifs pour les présenter à la vérification et pour les enle- vent en obtenir le paiement sur production des documents établis-
ver de l’emplacement où elles ont été arrimées. sant qu’ils sont les propriétaires de la marchandise.
[Al. 2 abrogé par le D.-L. du 15 décembre 1964, art. 1er.] Les sommes non réclamées avant l’expiration du délai d’un an sont
définitivement acquises à la colonie.
À partir du onzième jour consécutif de la date de la validation des
documents ou du seizième jour consécutif de la date du décharge-
ment, les marchandises non enlevées des installations douanières
sont considérées comme abandonnées et traitées comme telles.] FRAIS DE MANIPULATION

Art. 252. [O.-L. du 6 janvier 1968, art. 26.— Lorsque l’administra-


tion se charge du transport, du déchargement, du déballage, et
DU SORT DES MARCHANDISES ABANDONNÉES d’une façon générale, d’une manipulation quelconque de marchan-
LORSQUE LE CONSIGNATAIRE SE FAIT CONNAÎTRE OU dises dans les entrepôts de la douane ou aux emplacements sous ré-
DEMANDE À POUVOIR LES ENLEVER gime de douane, les frais résultant de ces opérations sont facturés
aux particuliers à raison de 0,10 Z par 100 kg brut indivisible.]
Art. 249. [A.M. 71/0034 du 26 mars 1971, art. 2. — Lorsqu’une
marchandise abandonnée a été déposée d’office en entrepôt et que Art. 253. — Les frais prévus aux articles 247, 249 et 252 sont per-
le consignataire se fait connaître avant l’expiration du délai de six çus au moment de l’enlèvement de la marchandise.
mois ou de deux mois, suivant la localité ou elle est entreposée, à
partir duquel la marchandise peut être vendue, il est tenu de donner,
sans délai, une destination à cette marchandise et d’acquitter la taxe IMPORTATION
d’entreposage d’office et les droits de magasins échus. PAR D’AUTRES VOIES
Lorsque le déclarant de marchandises traitées comme il est dit à QUE LES VOIES D’EAU OU FERRÉES
l’article 248 se présente pour retirer ses marchandises avant l’expi-
ration du délai de six mois ou de deux mois, suivant la localité ou el- Art. 254. [Ord. du 16 septembre 1954, art. 21. — L’importation par
les sont entreposées, elles peuvent être enlevées moyennant paie- route à destination d’un entrepôt a lieu après dépôt en triple expé-
ment d’une taxe progressive et cumulative dont les modalités de dition et validation par le receveur de la déclaration sur entrepôt
perception sont fixées à l’article 250.] prévue aux articles 25 et suivants de la présente ordonnance.]
Un exemplaire validé par le receveur sert à couvrir le transport des
marchandises jusqu’à l’entrepôt de destination. Il fixe le délai en-
TAXE PROGRESSIVE déans lequel le transport doit être effectué. Le bulletin duplicata en
est au préalable détaché, et après avoir été dûment rempli, transmis
Art. 250. [A.M. 008 du 14 février 1991, art. 1er. — Toute marchan- au receveur du bureau de destination.
dise déclarée et non enlevée du magasin de déchargement de l’en-
Le déclarant, conformément aux prescriptions de l’article 56 du dé-
trepôt public , de la succursale de l’entrepôt public ou des ter-
cret, verse caution pour les droits et amendes éventuellement dus.
re-pleins clôturés ou non y attenant , dans les dix jours consécutifs
de la validation du document est frappée d’une taxe progressive et Art. 255. — Au bureau d’importation, les agents procèdent à la vé-
cumulative fixée comme suit: rification détaillée des marchandises. Les colis sont ensuite revêtus

250 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

de plombs ou cachets de la douane. Ces opérations sont certifiées Le produit net des droits de magasin est versé trimestriellement au
sur le document par les agents qui y ont procédé. concessionnaire de l’entrepôt.
Le deuxième exemplaire, gardé au bureau du receveur du lieu d’ex-
pédition, est collé dans un registre à onglet. On y rattache ultérieu-
rement le bulletin duplicata dûment déchargé par les agents du bu- TARIF DES DROITS DE MAGASIN
reau de destination.
À destination, la déclaration visée est remise au receveur et sert à Art. 258. [A.M. 008 du 14 février 1991, art. 1er. — Les droits de ma-
couvrir l’entrée des marchandises en entrepôt. gasin pour les marchandises déposées dans les entrepôts publics de
la République sont fixés comme suit:
Il est procédé pour le surplus conformément aux dispositions des
articles 206 et suivants du présent règlement. A. Containers:
La vérification à l’entrée étant terminée, il est délivré à l’entrepositai- 1. Containers de 20 pieds:
re une reconnaissance de réception des marchandises. du 16e au 30e jour: 5.000 Z/jour
au delà du 30e jour: 15.000 Z/jour
Le bulletin duplicata, dûment déchargé par l’indication des docu- 2. Containers de 40 pieds:
ments délivrés et l’indication de la prise en charge au compte d’en- du 16e au 30e jour: 9.000 Z/jour
trepôt, est renvoyé au receveur du bureau de délivrance. au delà du 30e jour: 30.000 Z/jour
Sur présentation de la quittance, le receveur rembourse la caution B. Cargo conventionnel:
versée. Par 100 kg bruts indivisibles et par mois entier:
1. premier mois à compter du 16e jour: 500 Z
À défaut de la reproduction du document dans les délais prescrits, 2. mois suivants: 700 Z]
les droits cautionnés sont portés en recette, sans préjudice des péna-
lités encourues. Art. 259. [O.-L. 68-008 du 6 janvier 1968, art. 28. — Lorsque l’entre-
posage excède deux mois entiers, les taux des droits de magasin fi-
gurant aux A. 1°, A. 2°, et B de l’article 258 de la présente ordonnan-
ce sont portés respectivement à 0,60 Z, 0,30 Z et 0,40 Z.
TRANSFERT D’ENTREPÔT
En ce qui concerne les armes à feu, poudres, munitions et matières
Art. 256. [Ord. du 21 mars 1956, art. 1er. — Le transfert d’un entre- explosives de toute espèce, dédouanées, déposées dans les entrepôts
pôt sur un autre entrepôt de même rang ou de rang inférieur s’effec- ou dans les poudrières sous le régime du dépôt spécial, le droit de
tue conformément aux prescriptions des articles 254 et 255 ci-des- magasin reste fixé à 0,05 Z par 100 kg brut indivisible et par mois,
sus. quelle que soit la durée de l’entreposage.]
Lorsque le transport des marchandises a lieu de bout en bout à l’in- Art. 259bis. [Ord. du 31 octobre 1958, art. 5. — En cas de transfère-
tervention de transporteurs publics agréés par l’administration, dis- ment, le bureau de destination tiendra compte, pour le calcul du
pense du cautionnement est accordée. droit de magasin, de la perception effectuée par le bureau d’expédi-
tion de façon à éviter le cumul pour une même période d’emmaga-
Dans ce cas, les organismes de transports sont solidairement res-
sinage.]
ponsables du paiement des droits et amendes éventuellement dus,
soit dans le cas où tout ou partie des marchandises ne serait pas re- Art. 260. [Ord. du 31 octobre 1958, art. 5. — Les tarifs figurant aux
présenté à l’entrepôt des douanes de destination, soit pour toute articles 258 et 259 de la présente ordonnance sont également appli-
autre infraction en matière d’entrepôt. cables aux succursales visées à l’article 70 du décret du 29 janvier
1949.]
Le dernier transporteur est tenu d’acquitter, dans les 30 jours qui
suivent le constat, les sommes qui lui sont réclamées par le contrô-
leur des douanes du ressort ou son délégué.
En cours de transport, le contrôleur des douanes du ressort peut, sur BASES DES DROITS DE MAGASIN
demande écrite du transporteur, autoriser le changement du bureau
de destination figurant à la déclaration de transfert. Mention en est Art. 261. — Les quantités énoncées dans les certificats d’emmaga-
faite sur le document, et les receveurs du bureau d’émission, du bu- sinage apposés sur les documents d’entrée en entrepôt, réduction
reau de destination primitif et du nouveau bureau de destination en faite des quantités régulièrement enlevées, servent de base aux
sont informés.] droits de magasin.
Les droits de magasin sont exigibles sur les manquants qui pour-
raient exister, à moins que l’entrepositaire ne les ait fait constater
FRAIS DE GESTION par les employés.
DANS LES ENTREPÔTS CONCÉDÉS Si, par suite de recensement ou de toute autre manière, un excédent
est constaté, il donne lieu à une prise en charge supplémentaire qui
Art. 257. — Dans le cas de concession, il est prélevé au profit de la prend date à compter du jour du dernier règlement de compte des
colonie, en compensation des frais de perception et de gestion, une droits de magasin qui ont été perçus sur la marchandise où un excé-
remise dont le taux est fixé à 5 % du produit des droits de magasin. dent est constaté.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 251


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

MODE DE CALCUL DES DROITS DE MAGASIN Art. 269. — Les dispositions du décret du 29 janvier 1949 et de la
présente ordonnance relatives à la déclaration, à l’entrée, à la sortie,
Art. 262. [Ord. du 27 novembre 1952, art. 4. — Les droits se calcu- à la vérification, aux exclusions, aux enlèvements temporaires, au rè-
lent par mois entiers comptés de quantième à veille de quantième. glement d’ordre intérieur en vigueur dans les entrepôts publics, sont
Les marchandises qui séjournent moins d’un mois dans l’entrepôt applicables aux marchandises déposées dans les loges concédées.
paient pour un mois entier.] Art. 270. — Les marchandises sont placées dans la loge selon la
convenance de l’entrepositaire. Toutefois, elles sont arrimées de ma-
Art. 263. — En cas de transcription, les droits de magasin sont dus
nière à rendre facile, en tout temps, le dénombrement des colis.
par le nouvel entrepositaire, à partir de l’expiration du mois pendant
lequel la transcription a eu lieu. Art. 271. — Sous réserve stipulée à l’article 214, les marchandises
déposées dans les loges louées peuvent être changées d’emballage,
examinées, triées et assorties sans déclaration préalable.

DÉLAI D’ACQUITTEMENT DES DROITS DE MAGASIN Le marquage devra être maintenu ou rétabli sur les marchandises
conformément aux indications de l’administration.
Art. 264. — Les droits sont exigibles le dernier jour de chaque tri- Les entrepositaires sont tenus de veiller à la bonne conservation de
mestre écoulé; ils doivent également être acquittés, lors de la sortie leurs marchandises.
de l’entrepôt ou de la transcription des marchandises, pour la partie
du trimestre en cours. Art. 272. — Les loges louées sont recensées au moins une fois par
an. Le recensement s’effectue dans les conditions prévues par
Art. 265. — À la fin de chaque trimestre, le receveur fait connaître l’article 307. L’entrepositaire est invité à y assister.
à l’entrepositaire les sommes dues pour droits de magasin.
Art. 273. — Dans le compte d’entrepôt tenu pour l’entrepôt pu-
Elles doivent être soldées endéans les 15 jours, à défaut de quoi les blic, un certain nombre de feuillets, en rapport avec l’importance
entrepositaires sont privés de la faveur de l’entrepôt, et les marchan- présumée des importations et des enlèvements est réservé à chaque
dises sont traitées comme marchandises abandonnées conformé- entrepositaire occupant une loge louée.
ment à l’article 55 du décret du 29 janvier 1949.
La prise en charge est invariablement fixée à l’entrée; elle est aug-
Le paiement ne peut être différé pour cause de réclamation. mentée en cas d’excédent constaté.
Les manquants donnent lieu au paiement des droits au comptant.
L’apurement s’effectue sur la plus ancienne reconnaissance de ré-
VERSEMENT DES DROITS DE MAGASIN AU ception délivrée pour les marchandises d’une même espèce.
CONCESSIONNAIRE D’ENTREPÔT L’entrepositaire tient de son côté un registre des marchandises
(annexe 25) entreposées dans sa loge louée.
Art. 266. [Ord. du 16 septembre 1954, art. 22. — En cas de conces-
sion, le paiement des droits de magasin, déduction faite des frais de Art. 274. — Le minimum à l’entrée et à la sortie des loges louées
perception et gestion, est ordonnancé trimestriellement à concur- est fixé à un colis.
rence des sommes perçues. Art. 275. — Le prix de location est payable par trimestre et par an-
Annuellement, un état général justificatif est remis au concession- ticipation. Il est fixé par l’administration des douanes d’après la su-
naire qui délivre quittance pour les sommes encaissées.] perficie de l’emplacement loué et les circonstances locales.

ENLÈVEMENT TEMPORAIRE DE L’ENTREPÔT


LOCATION DES LOGES
Art. 276. — L’administration est autorisée à permettre, aux condi-
Art. 267. — Les entrepositaires peuvent obtenir en location aux tions qu’elle détermine et sous caution pour les droits, l’enlèvement
conditions à fixer par le gouverneur général, qui détermine le régime temporaire, en franchise totale ou partielle, des marchandises desti-
auquel ces locaux sont soumis, des emplacements spéciaux, des lo- nées à recevoir une main-d’œuvre dans la colonie préalablement à
ges, des magasins ou souterrains de l’entrepôt public pour le dépôt leur réexportation.
de leurs marchandises.

Ces magasins ou emplacements ne sont toutefois accordés que pour


autant qu’ils ne puissent nuire à la surveillance générale des agents DESTRUCTION DE MARCHANDISES AVARIÉES
des douanes.

Art. 268. — Les locaux sont fermés à deux clefs détenues l’une par Art. 277. — Les marchandises avariées pendant leur séjour en en-
la douane, l’autre par l’entrepositaire. trepôt public peuvent, sur l’autorisation préalable de l’administra-
tion, être enlevées pour être détruites sous la surveillance de deux
Seuls, l’entrepositaire, son personnel et les agents des douanes ont agents, qui dressent procès-verbal de leur constatation. Les quanti-
accès dans ces locaux. tés ainsi détruites sont portées en décharge du compte d’entrepôt.

252 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

ENTREPÔTS PARTICULIERS b) par transfert d’un entrepôt public ou particulier.


Les marchandises peuvent être enlevées:
Art. 278. — Pour être admis comme entrepôts particuliers, les ma-
gasins doivent n’avoir qu’une seule issue et présenter toutes les ga- a) pour le transit;
ranties nécessaires contre les soustractions. b) pour le transfert sur un autre entrepôt particulier ou sur un entre-
Art. 279. — Quiconque désire obtenir un entrepôt particulier doit: pôt fictif;

a) en faire la demande à l’administration; c) pour la consommation.


b) décrire exactement les locaux et magasins en indiquant le nom-
bre d’ouvertures;
c) indiquer les espèces de marchandises pour lesquelles la conces-
SURVEILLANCE DES ENTREPÔTS PARTICULIERS
sion est demandée;
Art. 284. — Pendant l’ouverture, les entrepôts sont gardés sans in-
d) fournir caution pour les droits. terruption par des agents qui surveillent le placement, la manipula-
Art. 280. — L’entrepôt particulier est fermé à deux clefs, dont l’une tion, la conservation des marchandises et le marquage des colis.
est gardée par l’entrepositaire et l’autre est confiée au receveur de la Les demandes d’ouverture des entrepôts particuliers sont faites sous
localité, de manière qu’aucune opération ne puisse s’y faire sans l’in- forme de déclaration; elles sont fournies par les intéressés, suivant le
tervention des agents des douanes. Une des deux serrures est posée modèle arrêté par l’administration (annexe 27).
par l’administration qui a le droit de la changer lorsqu’elle le juge
– L'éditeur ne dispose pas de l'annexe dont il est fait mention dans la présente dispo-
nécessaire. sition.
Le directeur des douanes fixe le prix des serrures ou cadenas posés Art. 285. — Cette déclaration est remise au receveur, qui désigne
par l’administration; ce prix doit être remboursé par le concession- les agents chargés de la surveillance.
naire de l’entrepôt.
En échange de la demande d’autorisation, le récépissé est détaché
La concession est personnelle. du duplicata et remis aux intéressés.
Art. 281. — Nul n’a accès dans l’entrepôt sans l’autorisation de Le receveur colle les déclarations dans un registre spécial, il indique
l’entrepositaire, sauf les agents des douanes. au bas de la déclaration le montant de la taxe d’ouverture et y men-
L’entrepôt doit être en tout temps accessible aux agents des douanes. tionne ultérieurement le numéro de la quittance délivrée.

La clef que conserve l’entrepositaire doit se trouver constamment à


son domicile à la disposition de celui qui le représente en cas d’ab-
sence, afin de pouvoir obtempérer sans retard à la réquisition des TAXE D’OUVERTURE
agents des douanes.
Le receveur veille à ce que la clef qui est en sa possession ne soit ja- Art. 286. [A.M. 008 du 14 février 1991, art. 1er. — La taxe est fixée à
mais à la disposition de tiers, à l’exception des agents qu’il aura char- 4.000 Z par heure ou fraction d’heure et par agent.
gés de surveiller les opérations dans l’entrepôt. Ceux-ci, à l’occasion La taxe d’ouverture étant perçue en compensation des frais de
de leurs opérations, vérifient l’état des murs, des portes, des serrures surveillance , le montant global annuel de cette taxe ne peut être in-
et, d’une façon générale, s’assurent de ce qu’aucune manœuvre férieure à 6.000.000 de zaïres par entrepôt particulier concédé.
n’est pratiquée pour compromettre les droits du Trésor.
Le cautionnement déposé par l’entrepositaire et les marchandises
Art. 282. — L’entrepôt concédé pour des vins ne peut renfermer entreposées sont affectés à la garantie du paiement des taxes
d’autres marchandises; toutefois, une partie du local peut être affec- d’ouverture.]
tée à l’entreposage des liquides alcooliques. Dans ce cas, il est établi
une cloison de séparation, laquelle est fermée au moyen d’un cade- Art. 287. — La taxe est établie d’après les indications contenues
nas de l’administration, et l’on agit au surplus comme s’il existait dans la demande d’ouverture souscrite par l’entrepositaire; elle est
deux entrepôts. due alors même que la déclaration n’aurait pas sorti ses effets, à
moins que le chef local ait été prévenu en temps opportun, que l’on
L’introduction ou l’existence d’eau dans les entrepôts concédés pour ne ferait pas usage de l’autorisation, c’est-à-dire avant que les agents
des vins ou des liquides alcooliques est interdite. Il n’est fait d’excep- désignés pour la surveillance des opérations aient quitté le bureau
tion que pour l’eau destinée au nettoyage des locaux, à la condition des douanes.
qu’elle soit intimement mélangée au préalable, en présence des
agents chargés de la surveillance, avec une quantité suffisante de sa- Art. 288. — L’ouverture de l’entrepôt faite à la réquisition des
von noir, de créoline ou d’une autre substance désignée à cet effet. agents tel le cas de recensement, a lieu sans frais pour l’entrepositai-
re. Par contre, la taxe est due si l’entrepositaire effectue pendant cet-
Si l’entrepositaire doit procéder au nettoyage de tonneaux ou autres
te ouverture des travaux autres que ceux nécessités par les opéra-
récipients, ces opérations doivent s’effectuer en dehors du local de
tions des agents.
l’entrepôt.
Art. 289. — À l’expiration de chaque mois, le receveur établit le dé-
Art. 283. — L’entrepôt particulier reçoit les marchandises:
compte des frais d’ouverture et l’adresse à l’entrepositaire avec invi-
a) par importation directe; tation à le solder à son bureau.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 253


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

Art. 290. — Les agents chargés de la surveillance sont nominative- MARCHANDISES ADMISES EN ENTREPÔT FICTIF
ment désignés au duplicata de la délivrance; ils sont porteurs de cet-
te pièce pendant l’exécution de leur service. Art. 299. — L’entrepôt fictif est concédé uniquement pour les mar-
chandises suivantes:
Art. 291. — À la fin des opérations, les duplicata sont enliassés et
conservés au bureau de la recette, après indication du numéro de la • Bois;
quittance qui a constaté le paiement de la taxe.
• Charbons, par quantité de 10.000 kg et plus;
Art. 292. — Tout concessionnaire d’un entrepôt particulier tient,
sous la surveillance du receveur, un registre des marchandises entre- • Chaux, par quantité de 10.000 kg et plus;
posées; ce registre est indépendant de celui ouvert, en exécution de • Engrais, par quantité de 10.000 kg et plus;
l’article 222, au bureau du receveur, pour chaque entrepôt particulier.
• Goudron, par quantité de 5.000 kg et plus;
Les agents tiennent la main à la conservation parfaite de ce docu-
ment, qui doit se trouver à leur disposition dans un pupitre placé • Matériaux de construction encombrants;
dans le local de l’entrepôt. Ils veillent à ce que les inscriptions régu-
• Matériel industriel;
lières y soient effectuées.
• Métaux non ouvrés;
En cas de négligence habituelle dans la tenue du registre, le conces-
sionnaire peut être privé de la faveur de l’entrepôt particulier. • Pétroles, huiles, graisses et bitumes, etc.;

La tenue d’un portatif par les agents n’est pas nécessaire en ce qui • Riz, par quantité de 5.000 kg et plus;
concerne les entrepôts particuliers. Les agents se bornent à vérifier
si le compte de l’entrepositaire est parfaitement tenu au courant. • Sel, par quantité de 10.000 kg et plus;

• Tuiles et briques, par quantité de 10.000 kg et plus.

ENTREPÔT FICTIF
SURVEILLANCE
Art. 293. — Quiconque désire obtenir un entrepôt fictif doit:
Art. 300. — Les agents des douanes ont accès en tout temps dans
a) en faire la demande à l’administration;
les entrepôts fictifs pour y exercer leur surveillance.
b) décrire exactement les magasins, hangars ou emplacements;
Art. 301. — L’entrepositaire conserve, le cas échéant, la clef de
c) indiquer les espèces de marchandises pour lesquelles la conces- l’entrepôt. Elle doit se trouver constamment à son domicile, à la dis-
sion est demandée; position de celui qui le représente en cas d’absence, afin de pouvoir
obtempérer sans retard à la réquisition des agents.
d) fournir caution pour les droits.
Art. 302. — Les agents des douanes sont chargés de surveiller le
Art. 294. — L’entrepôt fictif reçoit les marchandises pour lesquel- placement des marchandises et le marquage des colis. À cet effet, ils
les il a été concédé: visitent fréquemment les magasins, hangars ou emplacements ser-
vant d’entrepôt.
a) par importation directe;
Art. 303. — Les marchandises ne peuvent être changées d’embal-
b) par transfert d’un entrepôt public, particulier ou fictif. lage que dans des cas exceptionnels, notamment lorsque leur bonne
conservation le requiert et seulement sur l’autorisation écrite du
Les marchandises sont enlevées:
chef local.
a) pour le transit;
Art. 304. — Aucune entrée ou sortie de marchandises ne peut s’ef-
b) pour le transfert sur un autre entrepôt fictif; fectuer sans la présence des agents des douanes.

c) pour la consommation. Le concessionnaire qui désire effectuer les opérations dans un entre-
pôt fictif doit en faire la demande sous forme de déclaration et ce
Art. 295. — Tout concessionnaire d’un entrepôt fictif tient, sous la suivant modèle (annexe 27) approprié. Les formalités à accomplir
surveillance du receveur conformément aux prescriptions de sont celles prévues à l’article 285.
l’article 292 un registre des marchandises entreposées. – L'éditeur ne dispose pas de l'annexe dont il est fait mention dans la présente dispo-
sition.
Art. 296. [Abrogé par l’Ord. du 7 octobre 1959, art. 5.]
Art. 305. [A.M. 008 du 14 février 1991, art. 1er. — La taxe perçue en
Art. 297. — La décision portant concession de l’entrepôt désigne compensation des frais de surveillance est fixée à 4.000 Z par heure
les marchandises qui, à l’exclusion de toutes autres, peuvent y être ou fraction d’heure et par agent.
déposées.
Elle doit être versée entre les mains du receveur préalablement à l’in-
Art. 298. — La concession est personnelle. troduction ou à l’enlèvement des marchandises.

254 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 janvier 1950. – ORDONNANCE

Le cautionnement déposé par l’entrepositaire et les marchandises [Ord. du 10 mai 1952, art. 1 D. — Pour les tabacs en feuilles, y com-
entreposées servent de gage pour le recouvrement éventuel des pris les côtes de tabac, il n’est pas tenu compte des différences en
taxes.] plus ou en moins inférieures à 2 % de la balance du compte d’entre-
pôt particulier.]

[Ord. du 6 mars 1958, art. 3. — Les manquants réels d’essences miné-


RECENSEMENT DES MARCHANDISES EN ENTREPÔT rales en entrepôt fictif sont à prendre en considération pour autant
qu’ils ne soient pas supérieurs au maximum de:

Art. 306. — Les agents ont le droit de faire en tout temps le recen- a) 0,5 % pour les essences dites «tourisme»;
sement des marchandises qui se trouvent dans les entrepôts et d’en
vérifier la concordance avec les écritures du registre dont il est ques- b) 1 % pour les essences dites «aviation» et à condition que la durée
tion aux articles 222, 292, et 295, comme aussi de vérifier la concor- du dépôt dépasse huit jours.]
dance de ces écritures avec les déclarations déposées pour les em-
Art. 311. — II est accordé, jusqu’à concurrence de 4 % par an pour
magasinages des marchandises.
les vins et les liquides alcooliques ou liqueurs importés en fûts ou en
Les recensements, dans les entrepôts publics ou les entrepôts parti- tonnelets dans les entrepôts publics et particuliers, une déduction
culiers, doivent s’effectuer au moins une fois par année et, dans les pour coulage, déchet ou perte quelconque.
entrepôts fictifs, au moins une fois tous les 6 mois. L’entrepositaire Le taux de la déduction de 4 % par an pour coulage est établi d’après
est invité à y assister. les règles suivantes:
Art. 307. — Le chef local détache du service courant un agent ex- 1° l’année est censée formée de 360 jours, chaque mois étant de
périmenté qui procède sans interruption aux recensements géné- 30 jours;
raux des magasins des divers entrepôts à l’époque fixée par le direc-
teur des douanes. 2° les différentes quantités introduites dans l’entrepôt sont conver-
ties en une quantité fictive, supposée restée un seul jour.
Art. 308. — Les agents se bornent à procéder à la reconnaissance
des marchandises en magasin par dénombrement des colis et par À cet effet, on multiplie chaque quantité entrée par le nombre de
aperçu sommaire des quantités, sauf à procéder plus minutieuse- jours qui s’écoulèrent depuis la date de l’entrée, exclusivement, jus-
ment s’ils constatent des différences notables ou si des contestations qu’au 31 décembre et l’on retranche les trois derniers chiffres. Le ré-
s’élèvent avec l’entrepositaire. Les résultats de l’opération sont con- sultat est porté aux charges du compte;
signés dans un procès-verbal de recensement conforme au modèle 3° on multiplie également chaque quantité sortie par le nombre de
arrêté par l’administration (annexe 28). Ce procès-verbal est conser- jours qui s’écoulèrent depuis la date de la sortie, exclusivement, jus-
vé par le receveur entreposeur. Un double est délivré à l’entrepositai- qu’au 31 décembre et l’on retranche les trois derniers chiffres. Le ré-
re s’il en fait la demande. sultat est porté en décharge du compte;
Art. 309. — Les marchandises trouvées sans qu’un document 4° à l’expiration de l’année, on additionne ces quantités fictives au
d’entrée explique leur présence sont inscrites d’office par les agents débit et au crédit, et la différence représente une quantité qui n’a sé-
au compte d’entrepôt. journé qu’un jour en entrepôt;

5° pour connaître la quantité à déduire, on divise par 9 le résultat de


l’opération prescrite par le paragraphe précédent;
MANQUANTS CONSTATÉS DANS LES ENTREPÔTS
6° la déduction pour coulage étant allouée dans la prévision que le
compte ne sera clos qu’au 31 décembre, il faut en cas de recense-
Art. 310. — Dans les entrepôts publics, les manquants sont portés ment ou d’apurement de compte dans le cours de l’année, bonifier
en décharge de compte. Pour les manquants dépassant 1 % pour les au Trésor une déduction calculée sur la différence entre les entrées
marchandises en général, ou 4 % pour les vins et liquides alcooli- et les sorties, pour les jours qui restent à s’écouler jusqu’à l’expira-
ques, de la prise en charge, cette décharge n’est définitive qu’après tion de l’année. Cette déduction est inscrite en décharge au compta
avoir été approuvée par le directeur des douanes qui se fait produire, avant d’additionner le débit en conformité du 4° (annexe 31).
à cette occasion, tous les renseignements nécessaires pour établir
que les manquants sont le résultat d’un déchet naturel. À cet effet,
un relevé justificatif lui est présenté annuellement (annexe 29).
INTRODUCTION DE TRAVAILLEURS
– L'éditeur ne dispose pas de l'annexe dont il est fait mention dans la présente dispo-
sition. DANS LES ENTREPÔTS

Dans les entrepôts particuliers et fictifs, les droits sont acquittés au Art. 312. — Celui qui introduit des ouvriers dans un entrepôt doit
comptant selon le tarif en vigueur au moment de la déclaration. les surveiller, et celui qui est préposé à leur surveillance ne peut les
Toutefois, en ce qui concerne les liquides alcooliques déposés en en- quitter pendant la durée des travaux.
trepôt particulier, on n’a aucun égard à toute différence qui n’atteint
pas 1/2 % de la balance du compte, soit en cas d’excédent, soit en Les travailleurs employés dans les entrepôts publics doivent être
cas de manquant. agréés par le chef local.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 255


DOUANES ET ACCISES • Généralités
29 décembre 1970. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL

USTENSILES UTILISÉS POUR LA VÉRIFICATION Art. 320. [Ord. du 1er avril 1950. — Le pouvoir de transiger conféré
au gouverneur général par l’article 109 du décret du 29 janvier 1949
Art. 313. — Le receveur tient un inventaire des ustensiles déposés est délégué au directeur des douanes à Léopoldville.]
dans les entrepôts publics et utilisés pour les opérations de vérifica- – Suite à l’interpolation de cet article, la numérotation des anciens articles 320 et 321
tion. a été modifiée. Ils sont devenus respectivement les articles 321 et 322.

Les agents des douanes veillent à ce que les instruments employés


dans les vérifications, aussi bien dans les entrepôts particuliers et fic-
tifs que dans les entrepôts publics, soient constamment en bon état ABROGATIONS
et qu’ils présentent toutes les garanties d’exactitude désirables.
Art. 321. — Les textes ci-après sont abrogés:
À défaut par les concessionnaires de satisfaire à cette obligation, le
receveur les y invite par écrit. S’ils n’obtempèrent pas à cette invita- Arrêté du gouverneur général du 4 mai 1892; ordonnance du
tion, l’administration fait procéder aux achats et réparations néces- 18 février 1911; ordonnance du gouverneur général du 12 juillet
saires. 1912; ordonnance du gouverneur général du 24 octobre 1912; or-
donnance du gouverneur général du 14 février 1913; ordonnance
Le montant des frais est, dans ce cas, récupéré sur les droits de ma- du 15 mai 1913; arrêté ministériel du 24 mai 1913; ordonnance du
gasin, s’il s’agit d’un entrepôt public; dans les autres cas, si le conces- gouverneur du Katanga du 19 septembre 1913; ordonnance du
sionnaire refuse d’acquitter le montant des frais qui lui sont récla- gouverneur général du 29 septembre 1913; ordonnance du gouver-
més, le recouvrement s’effectuera à charge des marchandises entre- neur du Katanga du 20 janvier 1914; ordonnance du 27 août 1915;
posées. ordonnance du gouverneur général du 5 septembre 1915; ordon-
Art. 314. — Aucune introduction de futailles, bouteilles ou autres nance du gouverneur général du 11 octobre 1915; ordonnance du
récipients ne peut avoir lieu dans les entrepôts, à moins d’une auto- gouverneur du Katanga du 15 décembre 1916; ordonnance du gou-
risation spéciale donnée par le receveur. verneur général du 17 septembre 1915; ordonnance du gouverneur
général du 9 décembre 1920; ordonnance du gouverneur général
Art. 315. — II n’est permis de pénétrer dans les entrepôts, ni d’en du 11 août 1921; ordonnance du gouverneur du Katanga du
sortir, que par les entrées et les issues à ce destinées. 7 novembre 1922; ordonnance du gouverneur de la Province Orien-
tale du 5 décembre 1928; ordonnance du gouverneur de la Province
Art. 316. — II est formellement défendu de fumer dans l’enceinte
Orientale du 16 août 1932; ordonnance du gouverneur général
des entrepôts.
155/Dou. du 22 novembre 1932; ordonnance du gouverneur géné-
ral 19 /Dou. du 18 février 1933; ordonnance du gouverneur général
67/Dou. du 23 septembre 1933 (il s’agit de l’Ord. du 23 août 1933);
SANCTIONS ordonnance du gouverneur général 39 /Fin.-Dou. du 12 avril 1934;
ordonnance 94 /Fin.-Dou. du 12 décembre 1934; ordonnance 95/
Art. 317. — Les agents des douanes devront, pour pouvoir valable- Fin.-Dou. du 8 juin 1935; ordonnance du gouverneur général 50/
ment procéder aux constatations et dresser procès-verbal, être por- Fin.-Dou. du 26 juillet 1937; ordonnance 106/Fin.-Dou. du 26 juillet
teurs de leur carte d’identité et munis de leur commission. Cette der- 1938; ordonnance du gouverneur général 40/Fin.-Dou. du 3 avril
nière devra être exhibée au contrevenant s’il le demande. 1937; ordonnance du gouverneur général 52bisM du 12 mai 1939;
ordonnance du gouverneur général 472/Fin.-Dou. du 3 décembre
Les procès-verbaux feront mention de ces particularités le cas 1940; ordonnance 154/Fin.-Dou. du 8 mai 1942; ordonnance 282/
échéant. Fin.-Dou. du 25 septembre 1946; ordonnance 350/Fin.-Dou. du
9 décembre 1946; ordonnance 303/Dou. du 2 octobre 1947; ordon-
Art. 318. — Le contrevenant et ses complices peuvent, s’ils l’accep-
nance 33-200 du 3 juin 1949 (il s’agit en réalité de l’Ord. 33-200 du
tent, être constitués gardiens dépositaires des marchandises saisies
3 juin 1948).
ou confisquées.
Art. 322. — La présente ordonnance, applicable au Congo belge et
Art. 319. — La mainlevée des marchandises saisies ne peut être ac-
au Ruanda-Urundi, entre en vigueur le 15 janvier 1950.
cordée dans le cas ci-après:
1° lorsqu’il s’agit de marchandises prohibées à moins que ce ne soit
en vue de leur réexportation sous surveillance;
2° pour les marchandises dont l’importation ou l’exportation est 29 décembre 1970. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 70/096 re-
soumise à des mesures de contrôle, avant l’accomplissement des for-
latif à la modification des procédures douanières. (M.C.,
malités ou l’obtention des autorisations requises;
no5, 1er mars 1971, p. 220)
3° lorsque la saisie a eu lieu pour déclaration erronée relativement
à l’espèce et qu’on ne pourrait, au moyen d’échantillon, maintenir
l’affaire en entier jusqu’à décision;
TITRE Ier
4° lorsque ces marchandises sont saisies sur des personnes incon- DOCUMENTS
nues;
5° lorsqu’il y a lieu de craindre que les marchandises ou les moyens Art. 1er. — Les annexes 3, 4, 5, 6, 15, 19, 22, 23, 33, 38, 39 et 40 de
de transport ne soient à nouveau utilisés pour la contrebande. l’ordonnance 33-9 du 6 janvier 1950 telle qu’elle a été modifiée à ce

256 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 août 1971. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL

jour, sont annulées et remplacées par les annexes 1 à 4 du présent pondre à celle reprise aux tarifs des droits d’entrée et de sortie, éven-
arrêté de la manière suivante: tuellement abrégée.
• l’annexe 1 remplace les annexes 3 et 33; Les abréviations usitées ne peuvent nuire ni à la compréhension ni
à la taxation correcte de la marchandise déclarée.
• l’annexe 2 remplace les annexes 5, 19 et 40;
• l’annexe 3, les annexes 4, 15, 22 38 et 39; Art. 10. — Il est interdit de grouper sous une même position ou
section tarifaire des marchandises relevant d’une autre position ou
• l’annexe 4, les annexes 6 et 23. section, même si les redevances douanières et autres à acquitter sont
identiques.
Art. 2. — Les annexes 7, 8 et 9 de l’arrêté ministériel du 6 janvier
1968 relatif aux droits d’accises et de consommation, sont annulées
et remplacées par l’annexe 5 du présent arrêté.
Art. 3. — Les instructions d’utilisation des déclarations formant les TITRE II
annexes 1 à 5 du présent arrêté sont reprises sur le second exemplai- AGENT EN DOUANE
re de ces déclarations.
– Voy. l'A.M. 011 du 30 mars 1998 portant réglementation de l'exercice de la profes-
Art. 4. — L’impression, la distribution et la vente des imprimés est sion de commissionnaire en douane.
du ressort exclusif de l’administration des douanes sauf dérogation
expresse accordée par le directeur des douanes et accises à Kinshasa. Art. 11 à 20. [Abrogés par A.M. 081/CAB/FIN&BUD/80 du
23 juillet 1980, art. 12.]
Pour certaines opérations de caractère spécial les déclarants peu-
vent être autorisés par le directeur des douanes et accises à Kinsha-
sa, à établir leurs déclarations sur des imprimés dont la forme et les
énonciations obligatoires sont adaptées aux conditions particulières TITRE III
de ces opérations.
DISPOSITIONS FINALES
Art. 5. — Chaque folio d’une déclaration est considéré comme
ayant fait l’objet d’une déclaration indépendante. Art. 21 et 22. [Abrogés par A.M. 081/CAB/FIN&BUD/80 du
Art. 6. — La reconnaissance de réception en entrepôt public, parti- 23 juillet 1980, art. 12.]
culier ou fictif prévue à l’article 204 de l’ordonnance 33-9 du
6 janvier 1950 est remplacée par l’exemplaire original de la déclara-
tion sur entrepôt dont modèle en annexe 4, dûment annoté pour ré-
ception par le receveur-entreposeur ou son délégué.
6 août 1971. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 71/0074 relatif à
Art. 7. — Les représentants des armements et des compagnies aé- la modification des procédures douanières. (M.C., no18,
riennes ont pour obligation de mentionner sur les connaissements 15 septembre 1971, p. 844)
et les lettres de transport aérien, se rapportant à des marchandises
importées par mer, air, lacs, rivières ou fleuves mitoyens, le numéro Art. 1er. [Abrogé par A.M. 81/CAB/FIN&BUDG/80 du 23 juillet
standard du manifeste d’entrée attribué à ce document par le bu- 1980, art. 12.]
reau des douanes d’entrée.
Art. 2. — Le présent arrêté sort ses effets à la date de sa signature.
Cette mention est également obligatoire sur les lettres de voiture ou
documents en tenant lieu, établies par les transporteurs publics
agréés, pour couvrir le réacheminement de ces marchandises, sous
régime douane, vers un entrepôt des douanes de l’intérieur.
INSTRUCTIONS RELATIVES
Pour les importations par route ou par chemin de fer, les transpor- À L’UTILISATION DE L’ATTESTATION
teurs publics agréés sont tenus de reproduire sur tous les exemplaires
de la lettre de voiture ou du document tenant lieu, le numéro standard
D’IMPUTATION
attribué à ce document par le bureau des douanes d’entrée.
Ce document est seulement utilisé pour les dédouanements à effec-
À l’exportation par mer, air, lacs, rivières ou fleuves mitoyens, les dé- tuer directement par l’État ou pour son compte par un transitaire of-
clarations doivent mentionner le numéro standard du manifeste de ficiel.
sortie attribué à ce document par le bureau des douanes de sortie ainsi
que la date de départ du bateau, navire ou aéronef transporteur. Il ne peut donc être utilisé pour le dédouanement des marchandises
destinées aux villes et autres entités jouissant de l’autonomie finan-
Art. 8. — La date précédant la signature du déclarant sur les décla- cière, qui, elles, doivent acquitter les droits en espèces ou en mon-
rations pour la consommation, pour le transit, pour l’exportation ou naie scripturale (chèque) au moment de la déclaration.
au droit de consommation, est déterminante pour l’application des
tarifs. Elle doit obligatoirement correspondre avec celle du dépôt ré- L’attestation d’imputation est à établir en quatre exemplaires:
gulier de la déclaration.
1er l’original qui constituera pièce de dépense à transmettre en fin
Art. 9. — La dénomination de la marchandise à mentionner sur les de mois par le receveur des douanes avec ses pièces mensuelles de
déclarations en douanes doit obligatoirement et exactement corres- comptabilité;

Édition 2003 – © Larcier Tome V 257


DOUANES ET ACCISES • Généralités
6 août 1971. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL

2e une copie destinée soit au service de l’informatique, soit à l’ins- 2) dans les cases relatives à la «Désignation du bénéficiaire», en
pecteur des finances, selon ce qui sera dit ci-après; 1re ligne: «receveur des douanes» en 2e ligne: «marchandises État»
en 3e ligne: le nom de la localité où s’effectue le dédouanement.
3e une copie pour les archives du receveur des douanes;
4e une copie pour les archives du service importateur;

CAS I. B.
PROCESSUS D’UTILISATION a) Le service importateur établit sa déclaration pour la consomma-
tion (3 ex.) et l’attestation d’imputation (4 ex.) qu’il remplit en y por-
Le processus d’utilisation de l’attestation d’imputation suivant qu’il tant les renseignements qui doivent figurer en regard des chiffres 1,
s’agit de marchandises importées par: 2, 3, 5 et 11;
1) un service dont les crédits sont soumis au contrôle du service de b) Il dépose ces documents à la recette des douanes.
l’informatique avec dédouanement:
Le receveur des douanes remplit les cases en regard de chiffres 6, 7,
A) à l’intervention d’un transitaire officiel; 8, 9 et 10 de l’attestation et valide sans délai la déclaration;
B) par le service lui-même; c) Il répartit les 4 exemplaires de l’attestation comme il est dit sous
2) un service dont les crédits ne font pas l’objet d’un contrôle du ser- le 1, A, d.
vice de l’informatique.
En l’occurrence, le 4e exemplaire est remis au délégué du service im-
portateur pour les archives de ce service;
d) comme en 1, A, e.
CAS I. A.
Il est à remarquer que l’intervention de l’inspecteur des Finances,
a) Le service importateur transmet les instructions de dédouane- sous les cases 12 et 13 de l’attestation d’importation, n’est plus re-
ment au transitaire officiel en y joignant l’attestation d’imputation quise dans les cas 1, A et 1, B.
(les 4 exemplaires) remplie sous les chiffres 1, 2, 5, et 11;
b) le transitaire établit la déclaration pour la consommation (3 ex.)
et l’attestation d’imputation en y portant les renseignements qui CAS II.
doivent figurer en regard des chiffres 6, 7 et 10;
c) le transitaire dépose la déclaration pour la consommation et tous a) Le service importateur établit sa déclaration et la dépose à la re-
les exemplaires de l’attestation à la recette des douanes; cette des douanes;

d) le receveur des douanes valide sans délai la déclaration et com- b) le receveur des douanes valide sans délai la déclaration et émet
plète l’attestation en y portant les renseignements requis en regard l’attestation d’imputation en y mentionnant les renseignements qui
des chiffres 8 et 9. doivent figurer en regard des chiffres 6, 7, 8, 9 et 10. Il remet l’attes-
tation ainsi partiellement complétée au délégué du service importa-
Il répartit les 4 exemplaires de l’attestation comme suit: teur;
1) l’original qu’il conserve pour être annexé à ses pièces de dépenses c) le gestionnaire des crédits de ce service y mentionne les rensei-
de fin du mois (il n’y a pas lieu d’y joindre une copie de la déclaration gnements devant figurer sous les chiffres 1, 2, 3, 4 ou 5 et 11;
pour la consommation);
d) tous les exemplaires de l’attestation ainsi remplis sont soumis à
2) le 2e exemplaire à transmettre immédiatement pour information
l’approbation de l’inspecteur des finances compétent qui vérifie les
au service de l’informatique;
imputations à la fiche budgétaire et signe l’attestation en regard des
3) le 3e exemplaire est conservé pour les archives du receveur; chiffres 12 et 13.
4) le 4e exemplaire est remis au transitaire pour les archives du ser- Il retient le 2e exemplaire et renvoie les autres au gestionnaire;
vice importateur;
e) ce dernier retient un exemplaire pour les archives de son service
e) Dès réception de cet exemplaire, le gestionnaire des crédits du et transmet les deux autres au receveur des douanes lequel:
service intéressé complète le bon d’engagement qu’il a retenu pour
cette opération, en y portant le montant des droits et taxes qui figu- 1) conserve l’original pour être annexé à ses pièces de dépenses de
rent en regard du chiffre 6 de l’attestation. fin de mois (sans y joindre de copie de la déclaration pour la con-
sommation);
Ce bon d’engagement est aussitôt transmis par la voie habituelle
(inspecteur des finances et service du budget contrôle) au service de 2) conserve aussi un exemplaire pour les archives de son bureau.
l’informatique.
Pour le receveur des douanes.
Ces bons d’engagement mentionneront:
Lorsqu’il porte les attestations en dépenses, il les complète en y men-
1) dans les cases «Code Procédure» la mention «Autres» et en regard tionnant les renseignements qui doivent figurer en regard des chif-
le numéro de code 1111; fres 14 et 15.

258 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
28 octobre 1974. – ARRÊTÉ CONJOINT DU COMMISSAIRE D’ÉTAT AUX FINANCES ET DU COMMISSAIRE D’ÉTAT AU COMMERCE

ATTESTATION D’IMPUTATION l’exportation et le marché intérieur, de procéder pour ces deux des-
tinations à la mise en œuvre de marchandises en suspension des
droits de douane et des taxes dont elles sont passibles du fait de leur
1. Le soussigné …………………………………………………………… atteste en sa qualité de importation.
2. gestionnaire des crédits du service ………………………………………………………………
3. avoir engagé en dépenses sous l’article
Art. 3. — En application de l’article 4 de l’ordonnance-loi 73-032
4. (1) par inscription à la fiche budgétaire sous le n° du 19 septembre 1973, les entreprises fabriquant les produits dési-
5. (2) par bon d’engagement ………………………………..........................… gnés dans l’annexe du présent arrêté, pourront bénéficier du régime
6. la somme de ………………...……………………………………………......……................... Zaïres K douanier de l’entrepôt industriel sous réserve des conditions et selon
(en lettres) les modalités indiquées aux articles suivants.
7. …………………………………………………………………….....…......……......……......……en chiffres
représentant les droits dus suivant
Toutefois, l’agrément d’un nouveau produit au bénéfice de ce régi-
8. déclaration (3) ……………………………………………………………… n° …………..…..…..…..….. me devra faire l’objet d’un arrêté conjoint du commissaire d’État aux
9. du ……………………………………………………………....…………………..…….… Finances et du commissaire d’État au Commerce.
10. délivrée au bureau des douanes de …………………..……………..……...
11. (cachet du Certifié exact Code compta-
Art. 4. — Le régime de l’entrepôt industriel peut être accordé par le
service) ble directeur des douanes et accises. Cette autorisation fixe la durée
……………………………………. le ………….....………………… pour laquelle ce régime est accordé, la quantité et la nature des mar-
Le gestionnaire des crédits chandises susceptibles d’être placées en entrepôt industriel pendant
(signature) une période déterminée. D’autre part, elle indique les ouvraisons
autorisées, les modalités de compensation ainsi que les pourcenta-
12. Certifié exact après contrôle de l’inscription à la fiche budgétaire (1) ges respectifs des produits compensateurs à exporter obligatoire-
du bon d’engagement (2) ment et de ceux qui peuvent être versés à la consommation.
13. (cachet de ……………………………………. le ……………………………
l’inspecteur L’inspecteur des finances Les marchandises admises en entrepôt industriel sont obligatoire-
des finances) (nom en toutes lettres et signature) ment utilisées en vue de la fabrication des produits repris sur la liste
annexée au présent arrêté.
14. Porté en dépenses au livre de caisse sous le n° ………………………...
15. (cachet du ……………………………………. le …………………………… Art. 5. — Le délai maximum de séjour des marchandises et des pro-
bureau de Le receveur des douanes duits compensateurs en entrepôt industriel est fixé par l’autorisation
douanes) (nom en toutes lettres et signature) en fonction de la durée réelle de l’opération de fabrication et dans la
(1) pour les opérations effectuées en province. limite maximale de deux ans.
(2) pour les opérations effectuées au gouvernement central à Kinshasa.
(3) genre de déclarations (pour la consommation, l’exportation, etc.). À l’expiration du délai d’entrepôt industriel et sauf prolongation, les
droits de douane et les taxes afférents aux marchandises se trouvant
encore sous ce régime deviennent exigibles.
Art. 6. — Sous réserve des possibilités de contrôle du service des
28 octobre 1974. – ARRÊTÉ conjoint du commissaire douanes, et de l’existence d’un entrepôt public dans le ressort, l’en-
d’État aux finances et du commissaire d’État au commer- trepôt industriel peut être autorisé en tous points du territoire où les
ce 162 portant mesures d’application de l’ordonnance- besoins de l’industriel le rendent nécessaire.
loi 73-032 du 19 septembre 1973 et complétant le régi- – Texte conforme au J.O.Z. Il convient cependant de lire «industrie».

me douanier de l’entrepôt particulier. (J.O.Z., n o 2, Art. 7. — Les entreprises bénéficiaires du régime de l’entrepôt in-
15 janvier 1975, p. 44) dustriel sont tenues de répondre à toute demande de renseigne-
– La loi 005-2003 du 13 mars 2003 restaure le terme «impôt» en lieu et place du ter- ments émanant du département du Commerce et lui rendent comp-
me «contribution» dans la législation congolaise. te trimestriellement de leurs activités de production et d’exportation
sous ce régime.
Art. 1er. — En application des articles 2 et 4 de l’ordonnance 73-
032 du 19 septembre 1973, les droits de sortie applicables aux pro- Art. 8. — Les marchandises déclarées pour l’entrepôt industriel et
duits fabriqués au Zaïre à partir de matières premières ou produits les produits fabriqués obtenus doivent être stockés dans les locaux
d’origine nationale ou étrangère, et figurant sur la liste jointe en an- désignés dans l’autorisation. Ces locaux ainsi que les établissements
nexe au présent arrêté, sont provisoirement perçus au taux de 4 % industriels où les produits seront mis en œuvre, doivent être indi-
lorsque d’après le tarif douanier, ils sont soumis à un droit plus élevé. qués sur la déclaration d’entrée en entrepôts.

En application des articles 3 et 4 de l’ordonnance-loi 73-032 du Le service des douanes peut prélever des échantillons, procéder au
19 septembre 1973, ces mêmes produits fabriqués sont provisoire- marquage ou au scellement des marchandises et à toutes autres
ment exonérés de [l'impôt] sur le chiffre d’affaires à l’exportation. opérations jugées nécessaires à leur identification ultérieure.

Art. 2. — Il est créé, dans le cadre de la réglementation douanière Il exige en outre un cautionnement.
er
de l’entrepôt particulier et en application de l’article 1 , de l’ordon- Les marchandises déclarées pour l’entrepôt industriel doivent être
nance-loi 73-032 du 19 septembre 1973, un régime dit de l’entrepôt directement transportées dans des locaux désignés par l’autorisa-
industriel. tion.
Ce régime permet, sous le contrôle de l’administration des douanes, En attendant d’être mises en œuvre, ces marchandises doivent être
aux entreprises qui travaillent pour l’exportation ou à la fois pour stockées séparément en des lieux et dans des conditions agréés préa-

Édition 2003 – © Larcier Tome V 259


DOUANES ET ACCISES • Généralités
28 octobre 1974. – ARRÊTÉ CONJOINT DU COMMISSAIRE D’ÉTAT AUX FINANCES ET DU COMMISSAIRE D’ÉTAT AU COMMERCE

lablement par le service des douanes. Ces lieux d’entreposage doi- Art. 15. — Le directeur des douanes et accises peut mettre à la
vent être accessibles à tout moment aux agents chargés du contrôle charge du bénéficiaire de l’entrepôt industriel les frais nécessités par
permanent ou intermittent de l’entrepôt industriel. l’intervention du service des douanes et éventuellement, la fournitu-
Art. 9. — Les marchandises déclarées pour l’entrepôt industriel re des locaux nécessaires à cette intervention sur place.
doivent être obligatoirement mises en œuvre dans les conditions
prévues par l’autorisation; elles ne peuvent être réexportées ni ver- Toute opération douanière faite, à la demande du bénéficiaire de
sées à la consommation en l’état. l’entrepôt industriel, en dehors des jours, heures et lieux réglemen-
taires, donnera lieu au paiement de la taxe pour travaux extraordi-
Ces marchandises peuvent être mises en oeuvre sans autorisation
naires dans les conditions fixées aux articles 35 et 44 de l’ordonnan-
particulière du service des douanes, mais l’entreprise bénéficiaire du
régime doit tenir une comptabilité-matières faisant apparaître au ce 33-9 du 5 janvier 1950.
fur et à mesure des mouvements: les quantités de marchandises en
stocks, la quantité en cours d’ouvraison, les quantités de produits fa- Art. 16. — En toute autre matière relative au régime de l’entreprise
briqués entreposés non encore extraits de l’entrepôt. industrielle non explicitement réglementée par le présent arrêté, il
est fait application de la réglementation générale de l’entrepôt par-
Les produits obtenus doivent, dans l’attente de leur sortie de l’entrepôt
ticulier des douanes.
industriel, être stockés séparément en des lieux et dans des conditions
préalablement agréés par le service des douanes. Ces lieux d’entrepo-
Art. 17. — Le directeur des douanes et accises et le directeur des
sage doivent être accessibles à tout moment aux agents chargés du
contrôle permanent ou intermittent de l’entrepôt industriel. [impôts] sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution
de cet arrêté qui entre en vigueur le 28 octobre 1974.
Art. 10. — Les marchandises importées sous le régime de l’entre-
pôt industriel et les produits résultant de leur mise en œuvre ne peu-
vent faire l’objet de cession durant leur séjour sous ce régime.
Première annexe
Toutefois, à titre exceptionnel, lorsque les circonstances le justifient,
le directeur des douanes et accises peut autoriser la mise à la con-
[Arr. interdép. 004/CAB/FIN. & BUDG./86 du 29 janvier 1986, art. 1er. — Liste
sommation des matières premières en l’état moyennant le paiement
des produits susceptibles de bénéficier des mesures spéciales à l’exporta-
immédiat des droits et taxes dus ainsi que d’un intérêt de retard au
tion, en matière des droits de douane et [d'impôt] sur le chiffre d’affaires à
taux de 1 % par mois courant à partir de la mise en entrepôt de ces
marchandises. l’exportation.

Art. 11. — Les produits compensateurs obtenus en entrepôt indus-


triel doivent, ensuite de ce régime, être soit exportés, soit versés à la Chapitre 9
consommation dans les conditions et propositions prévues par 09.02.20 Thé en sachets
l’autorisation.
À l’expiration du délai de validité de l’autorisation prévue à l’article Chapitre 13
3 du présent arrêté, les bénéficiaires qui n’auraient pas réalisé, à l’ex- 13.03.20 Extrait de quinquina
portation, le pourcentage de produits fabriqués indiqués dans leur 13.03.30 Extrait de pyrèthre
demande, pourront se voir refuser toute possibilité d’obtention 13.03.40 Suc de papayer
d’une nouvelle autorisation. 13.03.90 Autres sucs et extraits des végétaux

Art. 12. — Lorsqu’ils sont exportés, les produits compensateurs Chapitre 15


sont soumis, selon leur dénomination douanière et leur valeur à la
sortie de l’entrepôt industriel, aux conditions tarifaires prévues aux 15.07. Huiles de table
15.11.20 Glycérine brute titrant au moins 80% de glycérol
articles 2 et 3 de l’ordonnance-loi 73-032 du 19 septembre 1973. La
15.11.30 Eaux et lessives glycérineuses
taxation des déchets de fabrication peut être prévue dans des condi-
15.13.20 Margarine
tions qui seront définies par voie administrative.
Art. 13. — Lorsqu’ils sont destinés au marché intérieur, les pro- Chapitre 17
duits compensateurs, à leur sortie de l’entrepôt industriel, sont mis 17.05.10 Mélasse de canne, sirop
à la consommation. Les droits de douane et les taxes d’entrée sont
alors exigibles d’après la dénomination tarifaire, l’état et la valeur Chapitre 19
des marchandises qui ont été constatés à leur entrée en entrepôt in-
dustriel et sur la base des quantités desdites marchandises compri- 19.08.20 Biscuits

ses dans les produits présentés à la sortie. Les quantités de marchan-


Chapitre 22
dises importées qui correspondent aux déchets de fabrication sont
également soumises aux droits de douane et taxes dans les mêmes 22.01.30 Eaux minérales et eaux gazeuses
conditions. 22.02.10 Limonades et eaux gazeuses aromatisées
22.03.10 Bières
Art. 14. — Les droits et taxes applicables sont ceux en vigueur à la 22.06.10 Vermouths et similaires
date d’enregistrement de la déclaration pour l’exportation ou pour 22.08.20 Alcool éthylique non dénaturé de 80% et plus
la consommation. 22.10.10 Boissons spiritueuses et vins locaux

260 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
28 octobre 1974. – ARRÊTÉ CONJOINT DU COMMISSAIRE D’ÉTAT AUX FINANCES ET DU COMMISSAIRE D’ÉTAT AU COMMERCE

Chapitre 23 Chapitre 55

22.02.10 Sons, remoulages et autres résidus du criblage; de mouture ou de 55.05.10/06.10 Fils de coton
la décortication des grains de céréales et de légumineuses 55.08.10/55.09 Tissus de coton
23.04.10 Tourteaux
23.06.10 Aliments pour le bétail Chapitre 56

Chapitre 24 56.06.20 Tissus en fibres textiles synthétiques ou artificielles discontinues


56.06.90 Produits non dénommés, ni compris ailleurs (autres)
24.01.10 Tabacs en feuilles triées
24.02. Tabacs fabriqués (cigarettes - cigares -cigarilles) Chapitre 57

Chapitre 25 57.10.10 Tissus de jute et de fibres similaires de jute

25.23.10 Ciments Chapitre 59

Chapitre 29 59.04.20 Ficelles et cordes


59.17.10 Produits non dénommés, ni compris ailleurs
29.40.20 Papaïne épurée (raffinée)
29.42. Quinine, ses sels, éthers, esters et autres dérivés. Chapitre 60

Chapitre 32 Bonneterie

32.09. Couleurs, peintures, vernis Chapitre 61

Chapitre 34 Vêtements et accessoires de vêtements en tissus

34.01.30 Savons de toilette, y. compris les savons médicaux Chapitre 62


34.01.40 Savons en poudre, en paillettes, en granulés, etc., et savons liquides
34.01.50 Savons mous et savons ordinaires en blocs, plaques ou barres 62.01. Couvertures
34.01.90 Autres 62.03.30 Sacs en tissus de jute
62.04.10 Bâches
Chapitre 36 62.04.90 Tentes, stores

36.02.10 Explosifs Chapitre 64


36.06.10 Allumettes
Chaussures (en cuir - toile - caoutchouc - plastique)
Chapitre 39
Chapitre 68
39.07.10 Ouvrages en matières plastiques artificielles
68.11. Ouvrages en ciment ou granit (carreaux - produits moulés)
Chapitre 40 68.12. Ouvrages en amiante - ciment

40.14.10 Ouvrages en caoutchouc vulcanisé non durci sous toutes ses formes Chapitre 70
(pneumatiques, chambre à air...)
40.16.10 Ouvrages en caoutchouc durci 70.10. Bouteilles et autres récipients en verre

Chapitre 42 Chapitre 71

42.00.10 Ouvrages en cuir 71.12.10 Bijouterie et joaillerie en métaux précieux


71.16.10 Bijouterie et autres articles de fantaisie (notamment la malachite
Chapitre 44 travaillée)

44.07.10 Traverses en bois pour voies ferrées Chapitre 73


44.14.30 Feuilles de placage tranchées
44.15.10 Bois plaqués ou contreplaqués 73.14.10 Fils de fer ou d’acier, nus ou revêtus
44.28.10 Autres ouvrages en bois 73.18.10 Tubes et tuyaux en fer ou en acier
73.21. Constructions métalliques en fer, fonte ou acier
Chapitre 48 73.23. Fûts, tambours, bidons et autres récipients
73.31. Pointes, clous, crampons, pitons, crochets, punaises, en fer ou en
48.16.10 Boîtes en carton ondulé et sacs en papier acier
48.18.10 Registres, cahiers, carnets (de notes, de quittances et similaires), 73.32. Boulons et écrous, tire-fond, vis, pitons et crochets à pas de vis, rivets,
blocs-notes, agendas, sous-main, classeurs, reliures (à feuillets mo- goupilles, chevilles, clavettes et articles similaires de boulonnerie et
biles ou autres), articles scolaires, de bureau ou de papeterie; al- de visserie; rondelles, en fer ou en acier
bums pour échantillonnages et pour collections; couvertures pour 73.38. Articles de ménage et d’hygiène domestique
livres, en papier ou en carton 73.40.51 Autres produits (valises - malles - coffres)
73.40.90 Grillages et treillis
Chapitre 51

51.04.20 Tissus en fibres textiles synthétiques ou artificielles continues

Édition 2003 – © Larcier Tome V 261


DOUANES ET ACCISES • Généralités
28 octobre 1974. – ARRÊTÉ CONJOINT DU COMMISSAIRE D’ÉTAT AUX FINANCES ET DU COMMISSAIRE D’ÉTAT AU COMMERCE

Chapitre 74 4°) situation géographique et adresse postale de l’usine à constituer en


industriel (4);
74.03. Barres, profilés et fils en cuivre 5°) bureau de douane de rattachement proposé (5);
74.04.10 Tôles, planches, feuilles et bandes en cuivre 6°) marchandises à importer (6)
74.05.10 Feuilles et bandes en cuivre a) nature;
74.07.10 Tubes, tuyaux et barres b) désignation commerciale;
74.08.10 Accessoires de tuyauterie c) numéro du tarif des douanes;
74.10.10 Câbles, cardages, tresses d) quantités prévues à l’importation pour l’année compte tenu du
74.19.10 Autres ouvrages en cuivre programme de fabrication;
e) valeur (en zaïres);
Chapitre 76 f) origine et provenance;
7°) pourcentage (prévu) de réexportation des marchandises importées;
76.10.10 Fûts, tambours, bidons, boîtes et autres récipients en aluminium
8°) produits à obtenir (produits compensateurs (8);
76.15. Articles de ménage
a) nature;
76.16.10 Autres ouvrages en aluminium (menuiserie - tôles)
b) désignation commerciale;
c) numéro du tarif des douanes;
Chapitre 79 d) quantités annuelles;
79.06.10 Ouvrages en zinc (tôles) e) valeur;
9°) délai de séjour en entrepôt industriel (9);
10°)modalités techniques de compensation (10);
Chapitre 82
11°)destinations données aux produits compensateurs à leur sortie d’entre-
82.01. Outils en métaux communs pôt industriel (11);
82.15.10 Articles de coutellerie, couverts de table et articles similaires en 12°)modalités du règlement financier des opérations (12);
métaux communs 13°)procédés utilisés pour la tenue de la comptabilité matière de l’usine à
constituer en entrepôt industriel (13).
Chapitre 83 La (date) Signature
(Nom et qualité du signataire).
83.13.40 Bouchons - couronnes
83.15.10 Autres ouvrages en métaux communs

Chapitre 85 RENVOIS
85.00.10 Machines et appareils électriques, objets servant à des usages électro- (1) Indiquer les principales caractéristiques de l’activité exportatrice (chiffre d’affaires à l’exporta-
techniques tion de l’année écoulée en valeur absolue et en pourcentage du chiffre d’affaires global, projets
divers de recherche de nouveaux débouchés extérieurs, etc.).. Il convient cependant de lire.
Préciser les motifs d’ordre technique ou économique justifiant le recours à l’entrepôt industriel.
Chapitre 86
(2) Indiquer l’utilisation qui sera faite des marchandises importées: transformation, montage, etc.
86.00.10 Matériel pour voies ferrées (y compris les wagons) (3) Il ne peut s’agir que de l’entreprise qui doit mettre en œuvre les marchandises importées. In-
diquer également à cette rubrique le nom, la fonction et le n de téléphone de la personne à de-
mander pour renseignements complémentaires éventuels.
Chapitre 87
(4) Lorsque l’entreprise pétitionnaire possède plusieurs usines à constituer en entrepôt industriel,
il lui appartient de déposer une demande par usine intéressée dès l’instant où chaque établisse-
87.00.10 Voitures automobiles, cycles et autres voitures terrestres ment importe directement les marchandises nécessaires, ou qu’il exporte directement les produits
obtenus en entrepôt industriel.
Chapitre 89 (5) Le bureau désigné doit être obligatoirement le bureau compétent le plus proche du lieu de
l’entrepôt industriel.
89.01. à 89.05 Navigation fluviale (bateaux - remorques, engins flottants divers) (6) Lorsque la demande porte sur plusieurs articles, les renseignements demandés à cette rubri-
que peuvent être fournis sous forme de tableau annexé à la requête.
(7) Ce pourcentage est à apprécier en valeur, par rapport à la valeur totale des marchandises dont
Chapitre 94 l’importation est prévue durant la période considérée.

94.01. à 94.04 Meubles, mobilier médico - chirurgical, articles de literie et similaires (8) Il s’agit des produits finis obtenus à partir ou à l’aide de marchandises importées.
(9) Il s’agit du délai total de séjour des marchandises en entrepôt industriel décompté depuis la
date de leur déclaration pour ce régime jusqu’à la date de sortie des produits compensateurs. Ce
Chapitre 95 délai ne doit pas, en principe, dépasser un an. Indiquer, éventuellement, les circonstances parti-
culières justifiant un délai plus long.
95.01. à 95.08 Matières à tailler et à mouler à l’état travaillé Ivoire, os, corne, ma- (10) Préciser les qualités de produits importés contenus dans les produits réexportés et s’il y a lieu,
tières végétales travaillés. ] la nature et le pourcentage de déchets demandés, en précisant s’ils sont irrécupérables ou récu-
pérables, et dans ce dernier cas, à quelles fins ils peuvent être utilisés. Par ailleurs, indiquer, en
fonction des modalités de compensation énumérées ci-dessus, les dispositions susceptibles d’être
envisagées pour permettre à la douane d’assurer, lors de l’apurement, le contrôle qualitatif et
Deuxième annexe quantitatif des produits importés. Indiquer s’il doit y avoir adjonction de produits zaïrois et, le cas
échant, dans quelle proportion.
Modèle de demande d’entrepôt industriel (11) Les destinations autorisées sont l’exportation (obligatoire à concurrence du pourcentage fixé
par l’autorisation, facultative au-delà) et le versement sur le marché intérieur.
(12) Préciser les conditions d’importation du point de vue du contrôle du commerce extérieur.
Indiquer également si les marchandises importées sont acquises par l’entreprise importatrice
1°) Motif de la demande (1); pour ses propres besoins, ou s’il s’agit d’un travail à façon ne devant donner lieu, par l’étranger,
2°) nature des opérations (2); qu’au paiement du prix de la main-d’œuvre et, le cas échéant, les produits zaïrois incorporés.
3°) nom, raison sociale et adresse de l’entreprise pétitionnaire (3); (13) Manuel, mécanographie ou électronique.

262 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
15 mai 1979. – ORDONNANCE

D’une manière générale, l’Office est garant du respect des lois et rè-
glements en matière de douanes et accises. À cet effet, il est spécia-
15 mai 1979. – ORDONNANCE 79-114 portant création lement chargé d’étudier et de soumettre, à l’autorité compétente, les
et statut d’un établissement public dénommé «l’Office projets d’arrêtés, d’ordonnances et de lois, ainsi que les projets de
des douanes et accises», en abrégé l’OFIDA. (J.O.Z., no11, leurs modifications.
1er juin 1979, p. 8)
Art. 5. — L’Office a pouvoir de transiger et d’ester en justice, en de-
mande comme en défense, au mieux des intérêts de l’État.

Il pourra également, de concert avec la Banque du Zaïre et d’autres


TITRE PREMIER
services concernés, procéder à la réforme ou à l’harmonisation des
DISPOSITIONS GÉNÉRALES procédures en vigueur, en vue de l’accélération des formalités doua-
nières.
Art. 1er. — Il est créé, sous la dénomination «Office des douanes et
accises», un établissement public à caractère administratif, écono-
mique et financier, doté de la personnalité juridique.
DEUXIÈME TITRE
L’Office des douanes et accises qui se substitue à l’Administration DU PATRIMOINE
des douanes et accises, est classé dans la catégorie A, groupe II, con-
formément à l’ordonnance 78-457 du 6 décembre 1978 fixant les al-
– Texte conforme au J.O.Z. Il convient cependant de lire «TITRE DEUXIÈME».
locations des membres des conseils d’administration, des commis-
saires aux comptes ainsi que le traitement des délégués généraux Art. 6. — L’État apporte à l’Office, à titre de dotation, des biens
des entreprises publiques. meubles et immeubles jugés nécessaires pour son fonctionnement,
ainsi qu’un fonds de roulement.
Art. 2. — L’Office des douanes et accises est régi, outre les disposi-
tions de la loi 78-002 du 6 janvier 1978, portant dispositions géné- Art. 7. — À titre de dotation initiale, l’État transfère au profit de
rales applicables aux entreprises publiques, par la présente ordon- l’Office, les biens et droits qui, au jour de l’entrée en vigueur de la
nance. présente ordonnance, étaient gérés par la direction des douanes et
accises.
Art. 3. — L’Office des douanes et accises, ci-dessous désigné l’Offi-
ce, a son siège à Kinshasa. Dans un délai de trois mois à compter de l’entrée en vigueur de la
présente ordonnance, l’Office devra avoir dressé, contradictoire-
L’Office exercera son activité sur toute l’étendue du territoire national.
ment avec le département des Finances, l’inventaire des biens et
Outre l’administration centrale, l’Office sera pourvu, suivant les né- droits visés à l’alinéa précédent.
cessités et les moyens dont il dispose, des directions régionales, de
L’ensemble de ces biens et droits transférés ou à transférer à l’avenir
succursales, de bureaux et de postes frontaliers.
par l’État, constitue le patrimoine de l’Office.
L’établissement des directions régionales, de succursales, de bu-
reaux et de postes frontaliers se fera avec l’accord de l’autorité de tu- Art. 8. — Le patrimoine de l’Office pourra s’accroître de toute ac-
telle. quisition propre jugée nécessaire pour son fonctionnement, ainsi
que des apports ultérieurs que l’État pourrait lui consentir.
Art. 4. — Dans les conditions prévue par la loi 78-002 du
En cas de dissolution, le patrimoine de l’Office revient de droit à
6 janvier 1978 et par la présente ordonnance, l’Office est chargé
l’État.
pour le compte de l’État, de toutes les missions et prérogatives dévo-
lues avant l’entrée en vigueur de la présente ordonnance à l’ancien- Art. 9. — Les ressources de l’Office sont constituées, à titre princi-
ne administration des douanes et accises. pal, d’une subvention budgétaire annuelle de l’État émargeant du
À cette fin, l’Office s’occupera, à titre principal: budget du département des Finances.

1° de la perception des droits, taxes et redevances à caractère doua-


nier et fiscal, présents et à venir, et qui sont dus soit du fait de l’im-
portation ou de l’exportation des marchandises de toute nature, soit TITRE TROISIÈME
du fait de leur transit ou de leur séjour en entrepôt douanier; DES STRUCTURES
2° de la perception des droits d’accises présents et à venir;
Art. 10. — En conformité avec les dispositions de l’article 5 de la
3° de la surveillance des frontières; loi 78-002 du 6 janvier 1978 portant dispositions générales applica-
bles aux entreprises publiques, les structures de l’Office sont:
4° de la recherche et de la constatation des infractions en matière de
douane et accises et aux législations connexes, sur toute l’étendue • le conseil d’administration;
du territoire zaïrois, en ce compris les eaux territoriales;
• le comité de gestion; et
5° de la formation du personnel aux techniques modernes de ges-
tion dans le domaine des douanes et accises. • le collège des commissaires aux comptes.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 263


DOUANES ET ACCISES • Généralités
15 mai 1979. – ORDONNANCE

TITRE QUATRIÈME 2° en dépenses:


DE L’ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT les charges de fonctionnement (notamment le loyer et l’entretien
des bureaux et logements, les dépenses de représentation et d’ac-
cueil) et les charges du personnel (y compris les dépenses de forma-
CHAPITRE PREMIER tion professionnelle, les primes de stimulation et toutes les dépenses
PRINCIPE GÉNÉRAL faites dans l’intérêt du personnel).
Art. 18. — Le budget d’investissement comprend:
Art. 11. — L’organisation et le fonctionnement de l’Office sont ré-
gis conformément aux dispositions des articles 6 à 24 de la 1° en dépenses:
loi 78-002 du 6 janvier 1978. les frais d’acquisition, de renouvellement ou d’extension des immo-
Art. 12. — Le conseil d’administration comprend 7 administra- bilisations affectées aux activités professionnelles (immeubles d’ha-
teurs, dont les membres du comité de gestion qui seront choisis con- bitation, notamment);
formément à l’article 6 de la loi 78-002 du 6 janvier 1978. Les autres 2° en recettes:
administrateurs seront nommés à raison d’un membre représen-
tant: les ressources prévues pour faire face aux dépenses dont question
au 1°, notamment les apports nouveaux de l’État, le boni de la sub-
• le département des Finances, vention de l’exercice antérieur, les revenus divers.
• le département de l’Économie, Industrie et Commerce, Art. 19. — Le budget propre de l’Office est soumis à l’approbation
• le département des Transports et Communications, de l’autorité de tutelle, au plus tard le 1er juillet de l’année qui précè-
de celle à laquelle il se rapporte.
• la Banque du Zaïre.
Il est approuvé dans le cadre de la loi budgétaire.
Art. 20. — À la fin de chaque exercice, le conseil d’administration
CHAPITRE DEUXIÈME fait établir, après inventaire, un état d’exécution du budget.
DE L’ORGANISATION FINANCIÈRE Art. 21. — Le conseil d’administration établit également un rap-
port dans lequel il fournit tous les éléments d’information sur l’acti-
vité de l’Office au cours de l’exercice écoulé.
Section première
De l’exercice financier et de la comptabilité Le rapport doit indiquer le mode d’évaluation de différents postes
du patrimoine de l’Office, et le cas échéant, les motifs pour lesquels
les méthodes d’évaluation précédemment adoptées ont été modi-
Art. 13. — L’exercice financier de l’Office commence le 1er janvier
fiées.
et se clôture le 31 décembre de la même année.
Art. 14. — Pour la perception des droits, taxes et redevances à ca- Art. 22. — Le conseil d’administration mettra à la disposition des
ractère douanier et fiscal, pour la perception des droits d’accises et commissaires aux comptes les documents et pièces dont ils ont be-
pour le budget particulier de l’Office, il sera tenu une comptabilité soin pour l’accomplissement de leur mission.
qui respecte les principes de la comptabilité publique. Les commissaires aux comptes adresseront leur rapport à l’autorité
de tutelle.

Section deuxième Art. 23. — L’autorité de tutelle donne ses appréciations sur l’état
d’exécution du budget de l’Office et sur le rapport d’activité de l’exer-
De la gestion des recettes perçues cice écoulé.
pour le compte du trésor public

Art. 15. — Dans le cadre de la loi budgétaire, l’Office est tenu de


verser, au jour le jour, au compte du Trésor public, le produit des re- CHAPITRE TROISIÈME
cettes perçues en application de l’article 4 ci-dessus. DE L’ORGANISATION
DES MARCHÉS DE TRAVAUX ET DE FOURNITURES
Section troisième Art. 24. — Sous réserve des dérogations prévues par la législation
Du budget propre de l’Office sur les marchés publics, les marchés de travaux et de fournitures
sont passés soit sur appel d’offres, soit de gré à gré dans les cas pré-
Art. 16. — Le budget propre de l’Office est divisé en budget ordi- vus au troisième alinéa du présent article .
naire et en budget d’investissement. – Texte conforme au J.O.Z.

Art. 17. — Le budget ordinaire comprend: L’appel d’offres est général ou restreint, au choix de l’Office. L’appel
d’offres général comporte la publication d’un appel à la concurrence
1° en recettes:
limité aux seuls fournisseurs que l’Office décide de consulter. Dans
les subvention et dotations de l’État; les deux cas, l’Office choisit librement l’offre qu’elle juge la plus inté-

264 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
30 mars 1998. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL

ressante, en tenant compte du prix des prestations, de leur coût celui d’«Office des douanes et accises», conformément à l’alinéa 1er
d’utilisation, de leur valeur technique, de la sécurité des approvi- de l’article 4 de la présente ordonnance.
sionnements, des garanties professionnelles et financières présen-
tées par chacun des candidats, du délai d’exécution, de toutes autres Art. 28. — À titre transitoire, sont maintenues en vigueur, jusqu’à
considérations qui auraient été prévues dans le cahier des charges nouvel ordre, toutes les dispositions légales et réglementaires qui ré-
ou dans la demande d’offres, ainsi que de toutes suggestions faites gissaient, au moment de l’entrée en vigueur de la présente ordon-
dans l’offre. nance, le personnel ayant appartenu à l’ancienne Administration
des douanes et accises.
– Texte conforme au J.O.Z. Il convient cependant de lire «l’offre qu’il juge».

L’Office peut traiter de gré à gré pour les travaux dont la valeur pré-
Art. 29. — Conformément aux dispositions de l’article 64, 7°, de
l’ordonnance-loi 79-023 du 4 juillet 1973 portant statut du person-
sumée n’excède pas sept mille sept cents zaïres, pour les fournitures
nel de carrière des services publics de l’État, il sera mis fin, dès l’en-
courantes, et d’une manière générale, dans tous les cas où l’État est
trée en vigueur du statut devant régir les membres du personnel de
autorisé à traiter de gré à gré pour la conclusion de ses propres mar-
l’ancienne Administration des douanes et accises, versés à l’Office.
chés.
Toutefois, il sera procédé, dès l’entrée en vigueur du statut dont il est
Le marché de gré à gré se constate, soit par l’engagement souscrit
question à l’alinéa précédent, à la mise à la retraite d’office ou anti-
sur la base d’une demande de prix, éventuellement modifié après
cipée, de tous les membres du personnel de l’ancienne Administra-
discussions entre les parties, soit par la convention signée par les
tion des douanes et accises qui remplissent les conditions prescrites
parties, soit par la correspondance suivant les usages du commerce;
par l’article 67 du statut du personnel de carrière des services pu-
les marchés de gré à gré dont le montant n’excède pas sept mille
blics de l’État, ceci, nonobstant, éventuellement, le fait de leur inté-
sept cents zaïres peuvent être constatés par simple facture acceptée.
gration définitive au sein de l’Office.
Art. 30. — Sont abrogées, sous réserve des articles 29 et 30,
alinéa 2, ci-avant, les dispositions antérieures qui sont contraires ou
CHAPITRE QUATRIÈME
incompatibles avec la présente ordonnance.
DE LA TUTELLE
Art. 31. — Le commissaire d’État aux Finances et le président de la
Art. 25. — L’Office est placé sous la tutelle du département ses Fi- Commission permanente de l’administration publique, sont char-
nances. gés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de la présente or-
donnance, qui entre en vigueur à la date de sa signature.
– Texte conforme au J.O.Z. Il convient cependant de lire «département des finances».

Sauf dispositions légales ou réglementaires contraires expresses,


cette tutelle s’exercera conformément au titre V de la loi 78-002 du
6 janvier 1978 portant dispositions générales applicables aux entre-
prises publiques. 30 mars 1998. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 011 portant ré-
glementation de l’exercice de la profession de commis-
En tout état de cause, toutes les décisions qui, avant l’entrée en vi-
sionnaire en douane. (Ministère des Finances et Budget)
gueur de la présente ordonnance, relevaient de la compétence ex-
clusive du commissaire d’État aux Finances en vertu des textes qui – Cet arrêté ministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.
régissaient l’Administration des douanes, sont désormais prises par
l’Office, moyennant l’autorisation préalable de l’autorité de tutelle.
CHAPITRE Ier
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
CHAPITRE CINQUIÈME
DU RÉGIME FISCAL Art. 1er. — En application des prescrits de l’article 5 du décret du
29 janvier 1949 coordonnant et révisant le régime douanier de la
Art. 26. — L’Office des douanes et accises est assimilé à l’État pour République démocratique du Congo, tel que modifié et complété à
l’application des législations relatives aux [impôts] directs ainsi qu’à ce jour, toute marchandise à l’importation, à l’exportation ou au
celles des douanes et accises. transit doit obligatoirement faire l’objet d’une déclaration établie
par le propriétaire ou le destinataire de celle-ci ou par un commis-
– Ainsi modifié par la loi 005-2003 du 13 mars 2003, art. 1er.
sionnaire en douane public ou, le cas échéant, par un commission-
naire en douane particulier ou fictif agréé conformément aux dispo-
sitions du présent arrêté.
TITRE CINQUIÈME
Art. 2. — Au sens du présent arrêté, on entend par:
DISPOSITIONS PARTICULIÈRES,
TRANSITOIRES ET FINALES • commissionnaire en douane public, toute personne morale dont
l’activité principale est d’accomplir en son nom mais pour compte
d’autrui des formalités douanières à l’importation, à l’exportation
Art. 27. — Dans tous les textes des conventions internationales, ou au transit;
des lois, décrets-lois, ordonnances-lois, ordonnances, décrets, arrê-
tés, qui constituent la législation zaïroise en matière des douanes et • commissionnaire en douane particulier, toute personne morale,
accises, le terme «Administration des douanes» sera remplacé par concessionnaire d’entrepôt particulier ou fictif, autorisée à accom-

Édition 2003 – © Larcier Tome V 265


DOUANES ET ACCISES • Généralités
30 mars 1998. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL

plir, pour son propre compte, des formalités douanières à l’importa- 1. introduire auprès du secrétariat du comité d’agrément une de-
tion ou à l’exportation ou au transit. mande écrite assortie d’un dossier en dix exemplaires comprenant
notamment:
Le commissionnaire en douane peut exercer une activité d’auxiliaire
de transport: agent maritime, agent aérien, manutentionnaire, tran- a) une copie certifiée conforme de l’acte constitutif de la société ou
sitaire, commissionnaire en transport, transporteur, courtier en as- l’extrait du Journal officiel contenant ses statuts;
surance, groupeur, affréteur.
b) les copies certifiées conformes des actes accordant l’immatricula-
Le commissionnaire en douane ou son représentant est appelé «dé- tion au nouveau registre de commerce et le numéro d’Identification
clarant» lorsqu’il agit en douane. nationale;
Tout commissionnaire en douane est immatriculé dans un registre
c) des documents indiquant l’identité complète, le niveau d’études,
spécial tenu par l’Office des douanes et accises. Il reçoit à cette occa-
l’expérience professionnelle et la moralité des principaux dirigeants
sion un numéro matricule, celui-ci est reproduit sur toutes les décla-
de l’entreprise récipiendaire ainsi que des fondés de pouvoirs et at-
rations en douane.
testant d’une part qu’ils sont de nationalité congolaise, ou, pour les
étrangers, qu’ils sont détenteurs d’un visa d’établissement en Répu-
CHAPITRE II
blique démocratique du Congo, et d’une carte de travail délivrée par
DE L’AGRÉMENT le ministère ayant le travail dans ses attributions; et d’autre part
qu’ils n’ont jamais dirigé une société de dédouanement ayant fait
Art. 3. — Nul ne peut agir en douane en qualité de commissionnai- l’objet de radiation;
re en douane s’il n’est agréé par le comité d’agrément conformé-
ment aux dispositions du présent arrêté. d) la preuve que dans la localité, siège des activités, il dispose d’un
compte en banque, d’une boîte postale, d’une adresse physique et
L’agrément du commissionnaire en douane est attribué à titre défi- des infrastructures à la satisfaction de la douane, d’un personnel
nitif et reste valable sur toute l’étendue de la République démocrati- d’au moins dix (10) unités;
que du Congo.
Toutefois, l’O.F.I.D.A. peut déroger à la condition relative aux infras-
L’agrément peut être retiré suivant les conditions prévues par le pré- tructures matérielles dans les postes douaniers où n’exerce aucun
sent arrêté. commissionnaire en douane.
Art. 4. — Le comité d’agrément est compétent pour: L’activité du commissionnaire en douane agréé suivant cette déro-
statuer sur la demande d’agrément, la suspension et la radiation des gation est limitée à ce poste douanier;
commissionnaires en douane, et sur tout recours introduit par ces
2. payer au titre de frais d’ouverture de dossier une somme non rem-
derniers.
boursable de US$ 250 (deux cent cinquante dollars américains) au
Art. 5. — Le comité d’agrément comprend: secrétariat du comité d’agrément;
• le secrétaire général aux Finances; 3. mettre en place un cautionnement en espèces d’un montant équi-
• deux délégués du ministère des Finances; valent à US$ 30.000 (trente mille dollars américains) pour les com-
missionnaires en douane publics et à US$ 50.000 (cinquante mille
• un délégué du ministère de l’Économie nationale;
dollars américains) pour les commissionnaires en douane particu-
• trois délégués de l’O.F.I.D.A. dont l’administrateur-directeur tech- liers, auprès de l’O.F.I.D.A.
nique et le responsable de la division du contentieux;
Le cautionnement sera remboursé en cas de cessation d’activités
• deux délégués de la profession de commissionnaire en douane;
après déduction, le cas échéant, de toutes les sommes dues au Trésor
• un délégué du ministère de Petites et Moyennes entreprises. public;
Le secrétaire général aux Finances préside le comité d’agrément. 4. signer une déclaration autorisant l’accès à la comptabilité de l’en-
Le secrétariat du comité d’agrément est assuré par l’O.F.I.D.A. treprise en tant que commissionnaire en douane et l’engagement de
Les modalités de fonctionnement du comité d’agrément sont déter- communiquer tous les documents comptables concernant cette ac-
minées par son règlement d’ordre intérieur. tivité;

Art. 6. — Le comité d’agrément se réunit sur convocation de son 5. s’engager à consigner ses activités en douane dans un registre ré-
président. Néanmoins, il se réunit le dernier trimestre de chaque an- pertoire annuel conforme au modèle arrêté par l’O.F.I.D.A., et à les
née pour statuer sur les nouvelles demandes d’agrément. communiquer à toute réquisition à l’agent de l’O.F.I.D.A. dûment
mandaté ayant au moins le grade de contrôleur, ainsi qu’à l’inspec-
L’agrément est accordé par le comité d’agrément et la notification teur des Finances muni d’un ordre de mission.
de cette décision est faite par le ministre des Finances.
Le numéro de répertoire correspondant à chaque dossier doit obli-
La décision d’agrément ou de refus d’agrément est notifiée au requé- gatoirement figurer sur la déclaration en douane;
rant au plus tard le 31 décembre. Elle est motivée.
6. les associés, les commis et l’ensemble du personnel d’un commis-
Art. 7. Des conditions générales d’agrément
sionnaire en douane ne peuvent être liés à l’O.F.I.D.A. par un man-
L’agrément des commissionnaires en douane est subordonné aux dat public ou un contrat de travail, ni être revêtus de la qualité
conditions ci-après: d’agent de carrière des services publics de l’État.

266 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
30 mars 1998. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL

Des conditions particulières d'agrément Art. 11. — Le commissionnaire en douane emploie pour ses opéra-
tions en douane un ou plusieurs déclarants agréés par l’O.F.I.D.A.
S’agissant des concessionnaires d’entrepôts particuliers ou fictifs,
moyennant présentation pour chaque déclarant d’un dossier com-
seuls peuvent être agréés comme commissionnaires en douane par-
portant:
ticuliers, les gros importateurs ou exportateurs des produits manu-
facturés, agro-industriels et autres, les entreprises industrielles pour 1. le curriculum vitæ;
les marchandises ou intrants nécessaires à la fabrication de leurs
produits, les entreprises exploitant les entrepôts frigorifiques et 2. l’extrait de casier judiciaire;
pharmaceutiques, les concessionnaires d’automobiles ainsi que les 3. le spécimen de signature;
sociétés pétrolières.
4. tout document visant à établir une expérience professionnelle
suffisante.

CHAPITRE III Le déclarant agréé doit disposer d’une carte professionnelle de dé-
clarant délivrée par l’O.F.I.D.A. moyennant paiement d’une somme
DROITS, DEVOIRS, INCOMPATIBILITÉS équivalent à US$ 20 (vingt dollars américains).
Art. 12. — Le commissionnaire en douane a l’obligation d’infor-
Section Ire mer immédiatement le comité d’agrément de toute modification af-
Des droits et devoirs fectant les éléments visés aux points 1a, 1b, 1c et 1d de l’article 7
ci-dessus.
Art. 8. — Seuls les commissionnaires en douane agréés conformé- Art. 13. — Il est interdit au commissionnaire en douane de décla-
ment aux dispositions du présent arrêté sont habilités à accomplir
rer globalement des marchandises destinées à plusieurs de ses man-
les formalités douanières.
dants. Une déclaration ne peut être établie que pour un seul et uni-
Toutefois, les personnes physiques peuvent accomplir des formali- que expéditeur ou destinataire.
tés en douane lorsqu’il s’agit de leurs bagages accompagnés qui ne
Art. 14. — Le commissionnaire en douane doit établir les déclara-
contiennent pas des marchandises dont l’espèce ou la quantité dé-
tions en son nom propre. Il indique en toutes lettres le nom ou la rai-
notent des préoccupations commerciales et à condition d’être en
son sociale, l’adresse physique complète de son mandant ainsi que
possession d’un titre de voyage par air ou par eau ou de franchir les
son numéro d’identification nationale, s’il y a lieu. Il doit joindre à
limites du territoire national par voie terrestre.
chaque déclaration, l’ordre de déclarer prouvant qu’il agit pour
La notion de bagages accompagnés sera précisée par une note cir- compte de son client.
culaire de l’O.F.I.D.A.
Art. 15. — La manipulation des marchandises en douane est effec-
Pour ce qui est des objets de déménagement, les formalités de dé- tuée uniquement à l’intervention des manutentionnaires munis
douanement doivent être confiées aux commissionnaires en doua- d’un document d’identité établi par le commissionnaire en douane
ne agréés lesquels sont habilités à présenter aux services douaniers dont ils relèvent. Celui-ci répond de leurs actes.
les documents d’exonération éventuels y relatifs.
Art. 16. — Le commissionnaire en douane doit s’assurer que le
Dans les bureaux où n’exerce aucun commissionnaire en douane, paiement des droits et taxes dus au Trésor public a été effectué selon
les personnes physiques ou morales peuvent accomplir pour leur les prescriptions légales ou réglementaires en la matière.
compte auprès de l’O.F.I.D.A. les formalités douanières.
Art. 17. — Tout commissionnaire en douane doit conserver pen-
Art. 9. — Le commissionnaire en douane peut être autorisé dant au moins dix ans les registres annuels visés à l’article 7, point 5,
moyennant demande écrite adressée au chef local de l’O.F.I.D.A., et tous les documents relatifs à chaque opération de dédouanement.
d’examiner au préalable les marchandises à déclarer. Cet examen
est fait en présence des agents de l’O.F.I.D.A. Art. 18. — Le commissionnaire en douane est civilement responsa-
ble envers l’O.F.I.D.A. des infractions à la législation douanière com-
Art. 10. — Le commissionnaire en douane est autorisé à percevoir mises par son ou ses représentants.
auprès de son client pour services rendus, une rémunération dé-
nommée honoraires d’agréé en douane à concurrence de 5 % au L’importateur ou l’exportateur est responsable de tout contentieux
plus du montant des droits et taxes dus, ou de 6 (six pour mille) au survenu sur les falsification par lui des documents d’importation,
plus de la valeur CIF en cas d’exonération. d’exportation ou de transit.

On entend par services rendus:


• l’obtention du laisser-suivre; Section II
• l’examen des pièces destinées à établir la déclaration; Des incompatibilités
• l’établissement de la déclaration et le dépôt de celle-ci au bureau
Art. 19. — La qualité de commissionnaire en douane public est in-
de douane;
compatible avec celle d’importateur ou d’exportateur.
• la présentation des marchandises à la vérification douanière;
Aucun commissionnaire en douane public ne peut accomplir les for-
• les correspondances et les déplacements pour compte du client malités douanières pour son propre compte. Il doit recourir à un
dans le cadre de l’accomplissement des formalités en douane. autre commissionnaire en douane public de son choix.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 267


DOUANES ET ACCISES • Généralités
18 mars 2003. – LOI

Chapitre IV Le commissionnaire en douane qui a réglé le contentieux ouvert à


sa charge est autorisé à introduire une action récursoire contre son
Sanctions et voies de recours
client si la faute incombe à celui-ci.
Art. 20. — Le commissionnaire en douane reconnu coupable Art. 26. — Tout commissionnaire en douane impliqué dans une
d’une infraction à la législation douanière fait l’objet d’un conten- fraude douanière et sanctionné définitivement par application de
tieux. l’article 24 du présent arrêté ne peut plus être agréé comme com-
missionnaire en douane.
Art. 21. — Le président-délégué général de l’O.F.I.D.A. peut procé-
der à la suspension de tout commissionnaire en douane reconnu Art. 27. — Les droits résultants des litiges nés d’une infraction
coupable d’une ou plusieurs infractions à la législation douanière. douanière sont convertis en monnaie stable suivant le taux de chan-
ge applicable à la Banque centrale le jour de l’établissement du pro-
La durée de la suspension court jusqu’à la réparation complète du
cès-verbal d’infraction.
préjudice, sans toutefois dépasser 3 mois. Passé ce délai, le dossier
est transmis au comité d’agrément pour règlement. Le règlement de ces droits s’effectue en monnaie locale au taux de
change applicable à la Banque centrale le jour du paiement.
Sous peine d’irrecevabilité, le commissionnaire en douane suspendu
peut introduire un recours auprès du comité d’agrément dans les
15 jours ouvrables suivant la notification de la décision de suspension.
Le comité d’agrément statue dans un délai de 7 jours ouvrables. CHAPITRE V
Art. 22. — Le commissionnaire en douane est tenu de régler les DES DISPOSITIONS TRANSITOIRES
contentieux ouverts à sa charge dans les 30 jours calendaires qui
suivent la notification de la décision de transaction. Passé ce délai, il Art. 28. — Les commissionnaires en douane actuellement en acti-
est procédé au règlement d’office du contentieux par déduction de vité doivent se mettre en règle au plus tard le 30 juin 1998. Passé ce
la caution à due concurrence. délai, l’agrément leur sera retiré.

Le commissionnaire en douane dont la caution est déduite en vertu


de l’alinéa précédent est tenu de la renouveler conformément aux
dispositions de l’article 7, point 3, dans un délai de 3 mois. CHAPITRE VI

À défaut du renouvellement de la caution dans ce délai, le commission-


DES DISPOSITIONS FINALES
naire en douane concerné se verra appliquer l’article 24 ci-dessous.
Art. 29. — Pour l’application de l’article 7, point 3, et en attendant
Art. 23. — Le commissionnaire en douane à charge duquel un un règlement global de la question, les cautions antérieurement ver-
contentieux est ouvert, a la faculté d’introduire un recours auprès du sées ne sont pas prises en considération.
comité d’agrément en y apportant tout élément nouveau suscepti-
ble d’infléchir la décision de l’administration. Art. 30. — Sont abrogées:

Ce recours sera déclaré irrecevable s’il est établi que pendant la pha- Toutes les dispositions antérieures contraires au présent arrêté, spé-
se d’instruction du dossier, le contrevenant n’a pas répondu aux cialement l’arrêté ministériel 018/CAB/MIN/FIN/96 du 18 novem-
convocations de l’O.F.I.D.A. ou du comité d’agrément. bre 1996 portant réglementation de l’exercice de la profession de
commissionnaire en douane; tel que modifié et complété par l’arrêté
Art. 24. — Sur proposition motivée du président-délégué général ministériel 020/CAB/MIN/FIN/97 du 28 mars 1997.
de l’O.F.I.D.A. et après avis du comité d’agrément, le ministre des Fi-
nances prononce la radiation du commissionnaire en douane: Art. 31. — Le secrétaire général aux Finances et le président-délé-
gué général de l’O.F.I.D.A. sont chargés, chacun en ce qui le concer-
1. redevable des droits, taxes et amendes éventuelles dont la hau- ne, de l’exécution du présent arrêté qui sort ses effets à la date de sa
teur atteint ou dépasse le montant de la caution; signature.
2. qui ne satisfait plus aux conditions définies aux articles 7 et 12;
3. qui ne renouvelle pas sa caution initiale dans un délai de 3 mois
en cas de débition d’office;
18 mars 2003. – LOI 009-2003 relative à l’évaluation en
4. dont l’un des représentants ou préposés est inculpé de fraude
douane des marchandises. (Présidence de la République)
douanière, de concusion ou de corruption d’agents de douane ou de
tentative de fraude douanière.
La notification de cette décision est faite par le président-délégué gé-
néral de l’O.F.I.D.A.
TITRE I
DISPOSITIONS PRÉLIMINAIRES
Sous peine d’irrecevabilité, le commissionnaire en douane radié
peut introduire un recours auprès du comité d’agrément dans un
délai de trente (30) jours calendaires à dater de la notification de la
Art. 1er. — Définitions
décision. 1. Au sens de la présente loi, on entend par:
Art. 25. — Il est garanti au commissionnaire en douane une procé- a) Accord: l’accord relatif à la mise en œuvre de l’article VII de l’ac-
dure contradictoire lui permettant de présenter ses moyens de défense. cord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) de 1994;

268 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
18 mars 2003. – LOI

b) commissions d’achat: des sommes versées par un importateur à Art. 2. — Champ d’application
son agent pour le service qui a consisté à le représenter à l’étranger
La présente loi s’applique à l’évaluation en douane des marchandi-
en vue de l’achat des marchandises à évaluer;
ses à l’importation.
c) lieu d’importation dans le territoire douanier de la République dé-
mocratique du Congo:
I. le port de débarquement pour les marchandises acheminées par TITRE II
voie maritime; RÈGLES D’ÉVALUATION EN DOUANE
II. le premier bureau de douane pour les marchandises acheminées DES MARCHANDISES IMPORTÉES
par voie ferrée ou voie routière;
III. l’aéroport de débarquement pour les marchandises acheminées
par voie aérienne; CHAPITRE 1
IMPORTATION DEFINITIVE
d) marchandises identiques: des marchandises qui sont les mêmes à
tous égards, y compris les caractéristiques physiques, la qualité et la
réputation. Des différences d’aspects mineures n’empêchent pas des
Art. 3. — Valeur en douane des marchandises importées
marchandises conformes par ailleurs à la définition d’être considé- 1. La valeur en douane des marchandises importées est déterminée
rées comme identiques; par application de l’article 4 chaque fois que les conditions prévues
par ce même article sont remplies.
e) marchandises similaires: des marchandises qui, sans être pareilles
à tous égards, présentent des caractéristiques semblables et sont 2. Lorsque la valeur en douane des marchandises importées ne peut
composées de matières semblables, ce qui leur permet de remplir les être déterminées par application de l’article 4, elle est déterminée
mêmes fonctions et d’être commercialement interchangeables. La par application successive des dispositions des articles 6, 7, 8 ,9 ou
qualité des marchandises, leur réputation et l’existence d’une mar- 10.
que de fabrique ou de commerce sont au nombre des facteurs pris en
3. Toutefois, à la demande de l’importateur, l’ordre d’application des
considération pour déterminer si des marchandises sont similaires;
articles 8 et 9 peut être inversé moyennant autorisation préalable et
f) marchandise de la même nature ou de la même espèce : marchan- écrite de la douane, sous réserve des dispositions prévues à l’article
dises classées dans un groupe ou une gamme de marchandises pro- 24.
duites par une branche de production; elles comprennent des mar-
Art. 4. — Valeur transactionnelle des marchandises importées
chandises identiques ou similaires;
1. La valeur en douane des marchandises importées, déterminée par
g) marchandises produites: également les marchandises cultivées,
application du présent article, est la valeur transactionnelle; c’est à
fabriquées ou extraites;
dire le prix effectivement payé ou à payer pour les marchandises
h) personnes: les personnes physiques et/ou morales; lorsqu’elles sont vendues pour l’exportation à destination du terri-
toire douanier de la République démocratique du Congo, après ajus-
i) valeur en douane des marchandises importées: la valeur des mar- tement conformément aux dispositions de l’article 5, pour autant:
chandises déterminée en vue de la perception des droits de douane
ad valorem sur les marchandises importées; elle constitue la base a) qu’il n’existe pas de restrictions concernant la cession ou l’utilisa-
imposable pour l’application des tarifs des droits et taxes. tion des marchandises par l’acheteur; autres que des restrictions qui:
2. Aux fins de la présente loi, les personnes ne sont réputées être I. sont imposées ou exigées par la loi ou par les autorités publiques
liées que: en République démocratique du Congo,

a) si l’une fait partie de la direction ou du conseil d’administration II. limitent la zone géographique dans laquelle les marchandises
de l’entreprise de l’autre; peuvent être revendues, ou

b) si elles ont juridiquement la qualité d’associés; III. n’affectent pas substantiellement la valeur des marchandises;

c) si une personne quelconque possède, contrôle ou détient directe- b) que la vente ou le prix n’est pas subordonné à des conditions ou
ment ou indirectement cinq pour cent ou plus des actions ou parts des prestations dont la valeur n’est pas déterminable pour ce qui se
émises avec droit de vote, de l’une et de l’autre; rapporte aux marchandises à évaluer;

d) si l’une d’elles contrôle l’autre directement ou indirectement; c) qu’aucune partie de toute revente, cession ou utilisation ultérieu-
re des marchandises par l’acheteur ne revient directement ou indi-
e) si toutes deux sont directement ou indirectement contrôlées par rectement au vendeur, sauf si un ajustement approprié peut être
une tierce personne; ou opéré en vertu des dispositions de l’article 5; et
f) si elles sont membres de la même famille. d) que l’acheteur et le vendeur ne sont pas liés ou, s’ils le sont, que la
valeur transactionnelle est acceptable à des fins douanières en vertu
3. Aux fins de la présente loi, les personnes qui sont associées en af-
des dispositions du paragraphe 2 du présent article.
faires entre elles du fait que l’une est l’agent, le distributeur ou le
concessionnaire exclusif de l’autre, quelle que soit la désignation 2. a) Pour déterminer si la valeur transactionnelle est acceptable aux
employée, sont réputées être liées si elles répondent à l’un des critè- fins d’application du paragraphe 1 du présent article, le fait que
res énoncés au paragraphe 2 du présent article. l’acheteur et le vendeur sont liés au sens de l’article 1er ne constitue

Édition 2003 – © Larcier Tome V 269


DOUANES ET ACCISES • Généralités
18 mars 2003. – LOI

pas en soi un motif suffisant pour considérer la valeur transactionel- tation en ce qui concerne des marchandises importées, telles que
le comme inacceptable. Dans un tel cas, les circonstances propres à des installations, des marchandises ou du matériel industriels;
la vente sont examinées, et la valeur transactionnelle admise pour
b. coût du transport après l’importation;
autant que ces liens n’ont pas influencé le prix.
c. droits et taxes en République démocratique du Congo.
Si, compte tenu des renseignements fournis par l’importateur ou ob-
tenus d’autres sources, l’administration des douanes a des motifs de 5. Le prix effectivement payé ou à payer s’entend du prix des mar-
considérer que les liens ont influencé le prix, elle communique ses chandises importées. Ainsi, les transferts de dividendes et les autres
motifs à l’importateur et lui donne une possibilité raisonnable ré- paiements de l’acheteur au vendeur qui ni se rapportent pas aux
pondre. Si l’importateur le demande, les motifs lui sont communi- marchandises importées ne font pas partie de la valeur en douane.
qués par écrit.
Art. 5. — Ajustements
2. Dans une vente entre personnes liées, la valeur transactionnelle
1. Pour déterminer la valeur en douane par application des disposi-
sera acceptée et les marchandises seront évaluées conformément
tions de l’article 4, on ajoute au prix effectivement payé ou à payer
aux dispositions du paragraphe 1 du présent article lorsque l’impor-
pour les marchandises importées:
tateur démontre que ladite valeur est très proche de l’une des va-
leurs ci-après se situant au même moment ou à peu près au même a. les éléments suivants, dans la mesure où ils son t supportés par
moment: l’acheteur mais n’ont pas été inclus dans le prix effectivement payé
ou à payer:
I. valeur transactionnelle lors de ventes, à des acheteurs non liés, de
marchandises identiques ou similaires pour l’exportation à destina- I. commissions et frais de courtage, à l’exception des commissions
tion de la République démocratique du Congo; d’achat;
II. valeur en douane de marchandises identiques ou similaires, telle II. coût des contenants traités, à des fins douanières, comme ne fai-
qu’elle déterminée par application des dispositions de l’article 8; sant qu’un avec la marchandise;
III. valeur en douane de marchandises identiques ou similaires, telle III. coût de l’emballage, comprenant aussi bien la main-d’œuvre que
qu’elle est déterminée par application des dispositions de l’article 9. les matériaux;

Dans l’application des critères qui précèdent, il est dûment tenu b. la valeur, imputée de façon appropriée, des produits et services ci-
compte des différences démontrées entre les niveaux commerciaux, après lorsqu’ils sont fournis directement ou indirectement par
les quantités, les éléments énumérés à l’article 5 et les coûts suppor- l’acheteur, sans frais ou à coût réduit, et utilisés lors de la production
tés par le vendeurs lors des ventes sans lesquelles le vendeur et et de la vente pour l’exportation des marchandise importées, dans la
l’acheteur ne sont pas liés et qu’il ne supporte pas lors de vente dans mesure où cette valeur n’a pas été incluse dans le prix effectivement
lesquelles le vendeur et l’acheteur sont liés. payé ou à payer:

b) Les critères énoncés au paragraphe 2 b) s’utilisent à l’initiative de I. matières, composant, partis et éléments similaires incorporés dans
l’importateur et à des fins de comparaison seulement. Des valeurs de les marchandises importées;
substitution ne peuvent être établies en vertu du paragraphe 2 b). II. outils, matrices, moules et objets similaires utilisés pour la pro-
3. a) Le prix effectivement payé ou à payer est le paiement total ef- duction des marchandises importées;
fectué ou à effectuer par l’acheteur au vendeur, ou au bénéfice de ce- III. matières consommées dans la production des marchandises im-
lui-ci, pour les marchandises importées. Le paiement ne doit pas né- portées;
cessairement être fait en argent. Il peut être fait par lettres de crédit
ou instruments négociables. Il peut s’effectuer directement ou indi- IV. travaux d’ingénierie, d’étude, d’art et de désignation, plans et
rectement. croquis exécutés ailleurs qu’en République démocratique du Congo
et nécessaires pour la production des marchandises importées;
Le prix effectivement payé ou à payer comprend tous les paiements
effectués ou à effectuer, comme condition de la vente des marchan- c. les redevances et les droits de licence relatifs aux marchandises à
dises importées, par l’acheteur au vendeur, ou par l’acheteur à une évaluer que l’acheteur est tenu d’acquitter, soit directement soit in-
tierce partie pour satisfaire à une obligation du vendeur. directement , en tant que condition de la vente des marchandises à
évaluer, dans la mesure où ces redevances et droits de licence n’ont
b) Les activités entreprises par l’acheteur pour son propre compte, pas été inclus dans le prix effectivement payé ou à payer;
autres que celles pour lesquelles un ajustement est prévu à l’article
5, ne sont pas considérées comme un paiement indirect au vendeur, d. la valeur de toute partie du produit de toute revente, cession ou
même si l’on peut considérer que le vendeur en bénéficie ou qu’elles utilisation ultérieure des marchandises importées qui revient direc-
ont été entreprises avec son accord, et leur coût n’est pas ajouté au tement ou indirectement au vendeur:
prix effectivement payé ou à payer pour la détermination de la va- I. les frais de transport des marchandises importées jusqu’au port ou
leur en douane des marchandises importées. lieu d’importation;
4. La valeur en douane ne comprend pas les frais ou coûts ci-après, II. les frais de chargement, de déchargement et de manutention con-
à la condition qu’ils soient distincts du prix effectivement payé ou à nexes au transport des marchandises importées jusqu’au port ou
payer pour les marchandises importées: lieu d’importation; et
a. frais relatifs à des travaux de construction, d’installation, de mon- III. le coût de l’assurance des marchandises importées jusqu’au port
tage, d’entretien ou d’assistance technique entrepris après l’impor- ou lieu d’importation.

270 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
18 mars 2003. – LOI

2. Tout élément qui est ajouté, par application des dispositions du c. à la fois du facteur niveau commercial et du facteur quantité.
présent article, au prix effectivement payé ou à payer doit être fondé
6. Aux fins de l’application du présent article, la valeur transaction-
exclusivement sur des données objectives et quantifiables.
nelle des marchandises importées identiques s’entend d’une valeur
3. Pour la détermination de la valeur en douane, aucun élément en douane préalablement acceptée par la douane selon l’article 4,
n’est ajouté au prix effectivement payé ou à payer, à l’exception de ajustée conformément aux dispositions des paragraphes 1 b) et 2 ci-
ceux qui sont prévus par le présent article. dessus.
Art. 6. — Valeur transactionnelle des marchandises importées Art. 7. — Valeur transactionnelle des marchandises importées
identiques similaires
1. a. Si la valeur en douane des marchandises importées ne peut être l. a. Si la valeur en douane des marchandises importées ne peut être
déterminée par application des dispositions de l’article 4, la valeur déterminée par application des dispositions des articles 4 et 6, la va-
en douane est la valeur transactionnelle des marchandises identi- leur en douane sera la valeur transactionnelle des marchandises si-
ques , vendues pour l’exportation à destination de la République dé- milaires, vendues pour l’exportation à destination de la République
mocratique du Congo et exportées au même moment que les mar- démocratique du Congo et exportées au même moment ou à peu
chandises à évaluer. près au même moment que les marchandises à évaluer.
b. Lors de l’application du présent article, la valeur en douane est dé- b. Lors de l’application du présent article, la valeur en douane est dé-
terminée en se référant à la valeur transactionnelle des marchandi- terminée en se référant à la valeur transactionnelle des marchandi-
ses identiques vendues au même niveau commercial et sensible- ses similaires, vendues au même niveau commercial et sensiblement
ment dans la même quantité que les marchandises à évaluer. En dans la même quantité que les marchandises à évaluer. En l’absence
l’absence de telles ventes, on se réfère à la valeur transactionnelle de telles ventes, on se réfère à la valeur transactionnelle de marchan-
des marchandises identiques, vendues à un niveau commercial dif- dises similaires, vendues à un niveau commercial différent et/ou en
férent et/ou en quantité différente, ajustée pour tenir compte des quantité différente, ajustée pour tenir compte des différences que le
différences que le niveau commercial et/ou la quantité auraient pu niveau commercial et/ou la quantité auraient pu entraîner, à la con-
entraîner, à la condition que de tels ajustements, qu’ils conduisent à dition que de tels ajustements, qui conduisent à une augmentation
une augmentation ou une diminution de la valeur, puissent se fon- ou une diminution de la valeur puissent se fonder sur des éléments
der sur des éléments de preuve produits établissant clairement qu’ils de preuve produits établissant clairement qu’ils sont raisonnables et
sont raisonnables et exacts. exacts.
2. Lorsque les coûts et frais visés au paragraphe 1 e) de l’article 5 2. Lorsque les coûts et frais visés au paragraphe 1 e) de l’article 5
sont compris dans la valeur transactionnelle, cette valeur est ajustée sont compris dans la valeur transactionnelle, cette valeur est ajustée
pour tenir compte des différences notables qui peuvent exister entre pour tenir compte des différences notables qui peuvent exister entre
les coûts et frais afférents, d’une part aux marchandises importées, les coûts et frais afférents, d’une part aux marchandises importées,
et d’autre part aux marchandises identiques considérées, par suite et d’autre part aux marchandises similaires considérées, par suite de
des différences dans les distances et les modes de transport. différences dans les distances et les modes de transport.
3. Si, lors de l’application du présent article, plus d’une valeur tran- 3. Si, lors de l’application du présent article, plus d’une valeur tran-
sactionnelle des marchandises identiques est constatée, on se réfère sactionnelle des marchandises est constatée, on se réfère à la valeur
à la valeur transactionnelle la plus basse pour déterminer la valeur transactionnelle la plus basse pour déterminer la valeur en, douane
en douane des marchandises importées. des marchandises importées.
4. Lors de l’application du présent article, la douane se réfère, cha- 4. Lors de l’application du présent article, la douane se réfère, cha-
que fois que cela est possible, à une vente des marchandises identi- que fois que cela est possible, à une vente des marchandises similai-
ques, réalisée au même niveau commercial et portant sensiblement res, réalisée au même niveau commercial et portant sensiblement
sur la même quantité que la vente des marchandises à évaluer. En sur la même quantité que la vente des marchandises à évaluer. En
l’absence de telles ventes, il est possible de se référer à une vente des l’absence de telles ventes, il est possible de se référer à une vente des
marchandises identiques réalisée dans l’une quelconque des trois si- marchandises similaires réalisée dans l’une quelconque des trois si-
tuations suivantes: tuations suivantes:
a. vente au même niveau commercial, mais portant sur une quantité a. vente au même niveau commercial, mais portant sur une quantité
différente; différente;
b. vente à un niveau commercial différent, mais portant sensible- b. vente à un niveau commercial différent, mais portant sensible-
ment sur une même quantité; ou ment sur une même quantité; ou
c. vente à un niveau commercial différent et portant sur une quanti- c. vente à un niveau commercial différent et portant sur une quanti-
té différente. té différente.
5. S’il y a eu vente constatée dans l’une quelconque de ces trois situa- 5. S’il y a eu vente constatée dans l’une quelconque de ces trois situa-
tions énoncées au paragraphe 4 ci-dessus, des ajustements seront tions énoncées au paragraphe 4 ci-dessus, des ajustements sont opé-
opérés pour tenir compte selon le cas: rés pour tenir compte selon le cas:
a. uniquement du facteur niveau commercial; ou a) uniquement du facteur quantité;
b. uniquement du facteur niveau commercial et du facteur quantité; b) uniquement du facteur niveau commercial; ou

Édition 2003 – © Larcier Tome V 271


DOUANES ET ACCISES • Généralités
18 mars 2003. – LOI

c) à la fois du facteur niveau commercial et du facteur quantité. à coût réduit, pour être utilisé dans la production et dans la vente
pour l’exportation des marchandises importées, l’un quelconque
6. Aux fins de l’application du présent article, la valeur transaction- des éléments énoncés à l’article 5 paragraphe 1 b), ne devrait pas
nelle des marchandises importées similaires s’entend d’une valeur être pris en considération pour établir le prix unitaire aux fins de
en douane, préalablement acceptée par la douane selon l’article 4, l’application du présent article;
ajustée conformément aux dispositions des paragraphes 1 b) et 2 ci-
dessus. 5. Aux fins du paragraphe 1 b) de l’article 8, la «date la plus proche»
est la date à laquelle des marchandises importées ou des marchan-
Art. 8. — Valeur déductive dises identiques ou similaires importées sont vendues en quantité
suffisante pour que le prix unitaire puisse être établi.
1. a. Si les marchandises importées, ou des marchandises identiques
ou similaires importées, sont vendues dans le territoire douanier de Art. 9. — Valeur calculée
la République démocratique du Congo à l’état où elles sont impor-
tées, la valeur en douane des marchandises importées, déterminée 1. La valeur en douane des marchandises importées, déterminée par
par application des dispositions du présent article, est fondée sur le application des dispositions du présent article, est fondée sur une va-
prix unitaire correspondant aux ventes des marchandises importées leur calculée. La valeur calculée est égale à la somme:
ou des marchandises identiques ou similaires importées totalisant la
quantité la plus élevée, ainsi faite à des personnes non liées aux ven- a. du coût ou de la valeur des matières et des opérations de fabrica-
deurs, au moment ou à peu près au moment de l’importation des tion ou autres, mises en œuvre pour produire les marchandises im-
marchandises à évaluer, sous réserve des déductions se rapportant portées;
aux éléments ci-après: b. d’un montant pour les bénéfices et frais généraux, égal à celui qui
I. commissions généralement payées ou convenues, ou marges gé- entre généralement dans les ventes des marchandises à évaluer, qui
néralement pratiquées pour bénéfices et frais généraux relatifs aux sont faites par des producteurs du pays d’exportation pour l’expor-
ventes, en République démocratique du Congo des marchandises tation à destination de la République démocratique du Congo;
importées de la même espèce ou de la même nature; c. du coût ou de la valeur de toute dépense telle que repris au para-
II. frais habituels de transport et d’assurance, ainsi que frais conne- graphe 1 e) de l’article 5.
xes encourus dans le territoire douanier de la République démocra- 2. L’administration des douanes ne peut requérir ou obliger une per-
tique du Congo; sonne ne résidant pas sur le territoire de la République démocrati-
III. droits de douane et autres taxes nationales à payer dans le terri- que du Congo de produire, pour examen, une comptabilité ou
toire douanier de la République démocratique du Congo en raison d’autres pièces, ou de permettre l’accès à une comptabilité ou à
de l’importation ou de la vente des marchandises. d’autres pièces, aux fins de la détermination d’une valeur calculée.
Néanmoins, les renseignements communiqués par le producteur
b. Si, ni les marchandises importées, ni les marchandises identiques des marchandises aux fins de la détermination de la valeur en doua-
ou similaires importées, ne sont vendues au même moment ou à ne par application des dispositions du présent article peuvent être
peu près au moment de l’importation des marchandises à évaluer, vérifiés dans un autre pays par les autorités de la République démo-
la valeur en douane est fondée, sous réserve par ailleurs des disposi- cratique du Congo, avec l’accord du producteur et à la condition que
tions du paragraphe 1 a) du présent article, sur le prix unitaire ces autorités donnent un préavis suffisant au gouvernement du pays
auquel les marchandises importées, sont vendues en République dé- en question et que ce dernier ne fasse pas opposition à l’enquête.
mocratique du Congo en l’état où elles sont importées, à la date la
plus proche qui suit l’importation des marchandises à évaluer, mais 3. Le «coût ou la valeur» comprend le coût des éléments précisés au
dans les 90 jours suivant cette importation. paragraphe 1 a) II et III de l’article 5. Il comprend aussi la valeur, im-
putée dans les propositions appropriées conformément aux disposi-
2. Si, ni les marchandises importées, ni les marchandises identiques tions réglementaires relatives à l’article 5, de tout élément spécifié
ou similaires importées, ne sont vendues en République démocrati- au paragraphe 1 b) dudit article qui peut être fourni directement ou
que du Congo à l’état où elles sont importées, la valeur en douane indirectement par l’acheteur pour être utilisé lors de la production
est fondée, si l’importateur le demande, sur le prix unitaire le plus des marchandises. La valeur des travaux spécifiés au paragraphe 1
élevé, fait après ouvraison ou transformation ultérieure, à des per- b) IV de l’article 5, qui sont exécutés en République démocratique
sonnes, dans le territoire douanier de la République démocratique du Congo n’est incluse que dans la mesure où ces travaux sont mis
du Congo, qui ne sont pas liées aux vendeurs, compte dûment tenu à la charge du producteur.
de la valeur ajoutée par l’ouvraison ou la transformation et des dé-
ductions prévues au paragraphe 1 a) du présent article. 4. Lorsque des renseignements autres que ceux qui sont fournis par
le producteur ou en son nom sont utilisés afin de déterminer une va-
3. Dans le présent article, le prix unitaire correspondant aux ventes leur calculée, l’administration des douanes informe l’importateur,
des marchandises importées totalisant la quantité la plus élevée est s’il en fait la demande, de la source de ces renseignements, des don-
le prix auquel le plus grand nombre d’unités est vendu, lors des ven- nées utilisées et des calculs effectués sur la base de ces données, sous
tes à des personnes qui ne sont pas liées aux personnes auxquelles réserve des dispositions de l’article 15.
elles achètent les marchandises en question, au premier niveau
commercial suivant l’importation auquel s’effectuent ces ventes. 5. Les «frais généraux» visés au paragraphe 1 b) de l’article 9, com-
prennent les coûts directs et indirects de la production et de la com-
4. Une vente faite en République démocratique du Congo, à une mercialisation des marchandises pour l’exportation qui ne sont pas
personne qui fournit, directement ou indirectement et sans frais ou inclus en vertu du paragraphe 1 a) dudit article.

272 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Généralités
18 mars 2003. – LOI

Art. 10. — Moyens raisonnables transporteurs et autres opérateurs économiques et commerciaux au


sujet de la valeur en douane des marchandises.
1. Si la valeur en douane des marchandises importées ne peur être
déterminée par application des articles 6, 7, 8 ou 9, elle est détermi- Art. 14. — Renseignements confidentiels
née par des moyens raisonnables compatibles avec les principes et
les dispositions générales de la présente loi et de l’article VII de l’Ac- Tous les renseignements qui peuvent être de nature confidentielle,
cord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) de 1994 ou qui sont fournis à titre confidentiel aux fins de l’évaluation en
et sur base des données disponibles en République démocratique du douane, sont traités comme strictement confidentiels par les autori-
Congo. tés concernées qui ne peuvent pas les divulguer sans l’autorisation
expresse de la personne ou du gouvernement qui les a fournis, sauf
2. La valeur en douane déterminée par application du paragraphe 3 dans la mesure où elles sont tenues de le faire dans le cadre des pro-
du présent article ne peut se fonder: cédures judiciaires.

a. sur le prix de vente, en République démocratique du Congo, des Art. 15. — Droits d’appel
marchandises y produites;
1. Si la valeur en douane déterminée par le service des douanes est
b. sur un système prévoyant l’acceptation à des fins douanières, de contestée par un importateur, celui-ci a le droit d’interjeter appel
la plus élevée de deux valeurs possibles; d’abord devant une autorité supérieure de l’administration des
douanes, ensuite en dernier ressort devant les instances judiciaires.
c. sur le prix des marchandises sur le marché intérieur du pays d’ex-
portation; 2. Dans tous les cas évoqués ci-dessus, les droits d’appel n’entraî-
nent, aucune pénalité à charge de l’importateur.
d. sur le coût de production, autre que les valeurs calculées qui ont
été déterminées pour les marchandises identiques ou similaires con- 3. Notification de la décision rendue en appel est faite à l’appelant et
formément aux dispositions de l’article 9; les raisons de la décision sont exposées par écrit. L’appelant est éga-
lement informé de tous droits éventuels à un appel ultérieur.
e. sur le prix des marchandises vendues pour l’exportation à destina-
tion d’un pays autre que la République démocratique du Congo; 4. Nonobstant les droits d’appel, la douane a le droit d’exiger que les
f. sur des valeurs en douane minimales; ou droits de douane fixés soient acquittés avant que l’appel ne soit for-
mulé.
g. sur des valeurs arbitraires ou fictives.
Art. 16. — Cautions
3. S’il en fait la demande, l’importateur est informé par écrit de la va-
leur en douane déterminée par application des dispositions du pré- Si, au cours de la détermination de la valeur en douane des mar-
sent article et de la méthode utilisée pour la déterminer. chandises importées, il devient nécessaire de différer la détermina-
tion définitive de cette valeur , l’importateur des marchandises peut
néanmoins les retirer de la douane, à condition de fournir, si deman-
de lui en est faite, une garantie suffisante sous la forme d’une cau-
CHAPITRE 2 tion, d’un dépôt ou d’un autre instrument approprié, couvrant l’ac-
quittement des droits de douane dont les marchandises peuvent
CAS PARTICULIERS A L’IMPORTATION être passibles.

Art. 11. — Valeur en douane des supports informatiques im- Art. 17. — Justification écrite de la douane
portés
Sur demande présentée par écrit, l’importateur a le droit de se faire
Pour déterminer la valeur en douane des supports informatiques remettre par l’administration des douanes de la République démo-
importés destinés à des équipements de traitement des données et cratique du Congo, une explication écrite de la manière dont la va-
comportant des données ou des instructions, il n’est tenu compte leur en douane des marchandises importées par lui a été déterminée.
que du coût ou de valeur du support informatique proprement dit.
Art. 18. — Prix unitaire des marchandises importées ayant
Art. 12. — Base imposable des marchandises réimportées ayant subi une ouvraison
reçu une main-d’œuvre à l’étranger
Pour la détermination de la valeur en douane par application du pa-
La base imposable des marchandises réimportées après avoir reçu à ragraphe 2 de l’article 8 des marchandises importées selon la mé-
l’étranger un complément de main-d’œuvre ou une réparation est la thode déductive, les dispositions des paragraphes 2, 3 ,4 et 5 de l’ar-
plus-value qu’elles ont acquise du fait de ladite main-d’œuvre ou de ticle 8 s’appliquent, que la demande ait été faite par l’importateur ou
ladite réparation subie en dehors de la République démocratique du non.
Congo.
L’administration des douanes se réserve le droit d’examiner au cas
Art. 13. — Collaboration avec les opérateurs économiques par cas, que l’importateur le demande ou non, le degré de la valeur
ajoutée par l’ouvraison ou la transformation ultérieure des mar-
L’Administration des douanes prend les dispositions nécessaires chandises qui avaient été importées. Elle décide de l’opportunité de
pour assurer la collaboration avec les importateurs, les producteurs, l’application de cette méthode d’évaluation.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 273


DOUANES ET ACCISES • Généralités
18 mars 2003. – LOI

TITRE III 5. L’administration des douanes est autorisée, sous réserve de réci-
procité, à fournir aux autorités compétentes des pays étrangers, tous
DÉCLARATION DE LA VALEUR EN DOUANE renseignements, certificats, procès-verbaux et autres documents, en
vue de prévenir, de rechercher et de réprimer les infractions relatives
Art. 19. — Déclaration en détail de la valeur en douane à la législation douanière.

1. Toutes les marchandises importées ou exportées de la République Art. 22. — Contrôle de la valeur en douane
démocratique du Congo doivent faire l’objet d’une déclaration en
1. Le contrôle exercé en matière de valeur en douane dans le cadre
détail de la valeur en douane.
de la présente loi est du type mixte dans lequel le service central et
2. Le modèle et les conditions d’utilisation de cette déclaration le bureau régional de l’évaluation en douane se partagent les res-
douanière sont fixés par le ministre ayant les finances dans ses attri- ponsabilités en la matière. Ce contrôle s’exerce, selon le cas, en
butions. temps réel et/ou a posteriori.

3. Toutes les dispositions applicables à la déclaration douanière en 2. Tous les documents commerciaux et douaniers pouvant servir au
détail prévues aux articles 5 à 8 du décret du 29 janvier 1949 sont contrôle en matière de valeur en douane doivent être gardés à la dis-
applicables à la déclaration en détail de la valeur en douane. position de l’administration des douanes pendant six ans.

3. L’administration des douanes est dotée d’une structure et d’une


Art. 20. — Cours de change
organisation adéquate chargée du contrôle et du suivi en matière de
En vue de la détermination de la valeur en douane des marchandises la valeur en douane ainsi que du règlement des différends qui lui se-
importées ou exportées de la République démocratique du Congo, ront soumis concernant la valeur en douane des marchandises im-
le taux de change à utiliser est celui publié par la Banque centrale du portées, en vue de l’application de la présente loi et de ses mesures
Congo (BCC), la veille du jour du dépôt de la déclaration en détail de d’application.
la valeur en douane. Ce taux reflète, pour chaque période couverte
4. Cette structure statue soit par voie d’avis ou recommandations,
par le cours publié, la valeur courante de la monnaie concernée
soit par décisions exécutoires.
dans les transactions commerciales, exprimée en franc congolais.
5. Ses décisions sont susceptibles de recours devant la Cour d’appel,
section administrative.
TITRE IV
CONTRÔLE EN MATIÈRE DE VALEUR EN DOUANE
TITRE V

Art. 21. — Droit de vérification reconnu à la douane DISPOSITION TRANSITOIRE

1. Aucune disposition de la présente loi interprétée comme restrei-


Art. 23. — Application différée de la méthode de la valeur cal-
gnant ou contestant les droits de l’administration des douanes de
s’assurer de la véracité ou de l’exactitude de toute affirmation, pièce culée des marchandises importées
ou déclaration présentée aux fins de l’évaluation en douane.
L’application de la méthode d’évaluation en douane des marchandi-
2. L’administration des douanes peut demander à l’importateur de ses importées fondée sur la valeur calculée, telle qu’énoncée à l’arti-
communiquer des justificatifs complémentaires, y compris des do- cle 9, est différée de 1 an à compter de l’entrée en vigueur de la pré-
cuments ou d’autres éléments de preuve, attestant que la valeur dé- sente loi.
clarée correspond au montant total effectivement payé ou à payer
pour les marchandises importées, ajusté conformément aux dispo-
sitions de l’article 5.
TITRE VI
3. Si après avoir reçu ces justificatifs complémentaires ou faute de ré-
DISPOSITIONS FINALES
ponse, l’administration des douanes a encore des doutes raisonna-
bles au sujet de la véracité ou de l’exactitude de la valeur déclarée, il
pourra être considéré, compte tenu des dispositions de l’article 15 Art. 24. — La présente loi abroge l’article 43 du décret du
que la valeur en douane des marchandises importées ne peut pas 29 janvier 1949 coordonnant et révisant le régime douanier ainsi
être déterminée conformément aux dispositions de l’article 4. que toutes les dispositions antérieures qui lui sont contraires.

4. L’administration des douanes dispose des pouvoirs prévus par la Art. 25. — Le ministre ayant les finances dans ses attributions peut
présente loi et ses mesures d’application ainsi que par d’autres légis- déléguer sa compétence à l’administration des douanes lorsque les
lations connexes pour la vérification des renseignements donnés circonstances le justifient.
par les opérateurs économiques et toutes autres personnes de droit
privé ou de droit public, même étrangère, relatifs à la déclaration et Art. 26. — La présente loi entre en vigueur trois mois à dater de sa
à la vérification de la valeur en douane des marchandises. promulgation.

274 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Accords internationaux
5 juillet 1890. – CONVENTION

Accords internationaux

Conv. du 5 juillet 1890 — Union internationale pour la publication des tarifs douaniers . . . 275
Conv. du 14 décembre 1950 — Conseil de coopération douanière. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 276
Conv. du 18 mai 1973 — Régimes douanier. — Simplification et harmonisation . . . . . . . . . . 280
Accord du 22 novembre 1950 — Objets à caractère éducatif, scientifique et culturel. —
Importation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 286
Conv. du 7 novembre 1952 — Échantillons et du matériel publicitaire. — Importation. . . . . 290
Conv. du 14 juin 1983 — Désignation et codification harmonisée des marchandises . . . . . . 293

5 juillet 1890. – CONVENTION concernant la création • 3e classe: pays dont le commerce se monte régulièrement de 1,5 à
d’une Union internationale pour la publication des tarifs 3 milliards de francs-or: 25 unités;
douaniers. (Ministère des Finances et Budget) • 4 e classe: pays dont le commerce se monte régulièrement de
– Cette Convention n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel. 500 millions à 1,5 milliard de francs-or: 20 unités;
er
Art. 1 . — Il est formé entre les pays ci-dessus énumérés et tous les • 5e classe: pays dont le commerce se monte régulièrement de 300 à
pays qui, dans la suite, adhéreront à la présente convention, une as- 500 millions de francs-or: 13 unités;
sociation sous le titre de «Union internationale pour la publication
des tarifs douaniers». • 6e classe: pays dont le commerce se monte régulièrement de 100 à
300 millions de francs-or: 8 unités;
Art. 2. — Le but de l’Union est de publier, à frais communs, et de
• 7e classe: pays dont le commerce est régulièrement inférieur à
faire connaître, aussi promptement et aussi exactement que possi-
ble, les tarifs douaniers des divers États du globe et les modifications 100 millions de francs-or: 3 unités.
que ces tarifs subiront dans la suite. Art. 10. — Pour les pays dont la langue ne sera pas employée par
Art. 3. — À cette fin, il sera créé à Bruxelles un bureau international le bureau international, les chiffres ci-dessus seront respectivement
chargé de la traduction et de la publication de ces tarifs, ainsi que diminués des deux cinquièmes. Ils seront donc réduits:
des dispositions législatives ou administratives qui y apporteront • pour la 1re classe: à 31,8 unités;
des modifications.
• pour la 2e classe: à 21,9 unités;
Art. 4. — Cette publication se fera dans un recueil intitulé «Bulletin
• pour la 3e classe: à 15 unités;
international des douanes (organe de l’Union internationale pour la
publication des tarifs douaniers)». • pour la 4e classe: à 12 unités;
On adoptera à cet effet les langues commerciales les plus usitées. • pour la 5e classe: à 8 unités;
Art. 5. — Le personnel du bureau international sera nommé par les • pour la 6e classe: à 5 unités;
soins du ministère des Affaires étrangères de Belgique, qui fera les
• pour la 7e classe: à 1 unité.
avances de fonds nécessaires et veillera à la marche régulière de
l’institution. Art. 11. — Le total de la dépense annuelle, divisé par la somme des
unités attribuées aux différents États contractants, en exécution des
Art. 6. — Dans la correspondance adressée par le bureau interna-
dispositions qui précèdent, donnera l’unité de dépense. Il suffira de
tional aux gouvernements adhérents, on fera usage de la langue
multiplier celle-ci par le nombre d’unités assigné à chacun de ces
française.
États pour connaître le montant de sa contribution dans les frais du
Art. 7. — Un rapport sur les travaux et la gestion financière du bu- bureau international.
reau international sera adressé chaque année aux gouvernements
adhérents.
Art. 12. — À l’effet de mettre l’institution à même de rédiger le bul-
letin international des douanes aussi exactement que possible, les
Art. 8. — Le budget annuel des dépenses du bureau international parties contractantes lui enverront, directement et sans retard, deux
est fixé au chiffre maximum de 500 000 francs-or. exemplaires:
Art. 9. — En vue de déterminer équitablement la part contributive a. de leur loi douanière et de leur tarif douanier, mis soigneusement
des États contractants, ceux-ci sont répartis, à raison de l’importance à jour;
de leur commerce respectif, en sept classes intervenant chacune
b. de toutes les dispositions qui y apporteront dans la suite des mo-
dans la proportion d’un certain nombre d’unités, à savoir:
difications;
• 1re classe: pays dont le commerce se monte régulièrement à plus
c. des circulaires et instructions que lesdits gouvernements adresse-
de 5 milliards de francs-or: 53 unités;
ront à leurs bureaux de douane concernant l’application du tarif ou
• 2e classe: pays dont le commerce se monte régulièrement de 3 à la classification des marchandises, et qui peuvent être rendues pu-
5 milliards de francs-or: 36,5 unités; bliques;

Édition 2003 – © Larcier Tome V 275


DOUANES ET ACCISES • Accords internationaux
14 décembre 1950. – CONVENTION

d. de leurs traités de commerce, conventions internationales et lois Art. 3. — Le Conseil est chargé:
intérieures qui ont un rapport direct avec les tarifs douaniers en vi-
(a) d’étudier toutes questions relatives à la coopération douanière
gueur.
que les parties contractantes sont convenues de promouvoir confor-
Art. 13. — Un règlement d’exécution ayant la même force obliga- mément aux objectifs généraux de la présente convention;
toire que la présente convention déterminera le mode de publica-
(b) d’examiner les aspects techniques des régimes douaniers ainsi
tion du bulletin de l’Union et tout ce qui est relatif au budget du bu-
que les facteurs économiques qui s’y rattachent en vue de proposer
reau international et à l’organisation intérieure du service.
à ses membres des moyens pratiques pour obtenir le plus haut degré
Art. 14. — Les États et colonies qui n’ont point pris part à la présen- d’harmonisation et d’uniformité;
te convention seront admis à y accéder ultérieurement. (c) d’élaborer des projets de convention et d’amendements aux con-
L’accession sera notifiée par écrit au gouvernement belge, qui la fera ventions ainsi que d’en recommander l’adoption aux gouverne-
connaître à tous les autres gouvernements contractants. L’accession ments intéressés;
emportera de plein droit adhésion à toutes les clauses et admission (d) de faire des recommandations pour assurer l’interprétation et
à tous les avantages stipulés dans la présente convention. l’application uniformes des conventions conclues à la suite de ses
travaux ainsi que de la convention sur la nomenclature pour la clas-
Art. 15. — La présente convention sera mise à exécution le 1er avril
sification des marchandises dans les tarifs douaniers et de la conven-
1891 et elle restera en vigueur pendant sept ans.
tion sur la valeur en douane des marchandises élaborées par le grou-
Si, douze mois avant l’expiration des sept premières années, la pré- pe d’études pour l’union douanière européenne et, à cette fin, de
sente convention n’a pas été dénoncée, l’Union subsistera pendant remplir les fonctions qui lui seraient expressément assignés par les
un nouveau terme de sept années et ainsi de suite, de sept en sept dispositions desdites conventions;
ans.
(e) de faire des recommandations en tant qu’organisme de concilia-
La dénonciation sera adressée au gouvernement belge. Elle n’aura tion pour le règlement des différends qui viendraient à surgir au sujet
d’effet qu’à l’égard du pays qui l’aura faite, la convention restant de l’interprétation ou de l’application des conventions visées au pa-
exécutoire pour les autres pays de l’Union. ragraphe (d) ci-dessus, conformément aux dispositions desdites con-
ventions: les parties intéressées peuvent, d’un commun accord, s’en-
Les gouvernements pourront introduire dans la présente conven- gager par avance à se conformer à la recommandation du Conseil;
tion, de commun accord et en tout temps, les améliorations qui se-
raient jugées utiles ou nécessaires. (f) d’assurer la diffusion des renseignements concernant la régle-
mentation et la technique douanières;
(g) de fournir aux gouvernements intéressés, d’office ou à leur de-
mande, des renseignements ou des avis sur les questions douanières
rentrant dans le cadre des objectifs généraux de la présente conven-
14 décembre 1950. – CONVENTION portant création tion, et de faire des recommandations à ce sujet;
d’un Conseil de coopération douanière. (J.O.Z., n o6,
15 mars 1973, p. 420) (h) de coopérer avec les autres organisations intergouvernementa-
les au sujet des matières relevant de sa compétence.
Art. 1er. — Il est créé un Conseil de coopération douanière dénom-
Art. 4. — Les membres du Conseil fourniront à celui-ci, sur sa de-
mé ci-après «Conseil».
mande, les renseignements et la documentation nécessaires à l’ac-
Art. 2. — (a) Sont membres du Conseil: complissement de sa mission: toutefois, aucun membre du Conseil
ne sera tenu de fournir des informations confidentielles dont la di-
(i) les parties contractantes à la présente convention; vulgation entraverait l’application de la loi, serait contraire à l’inté-
(ii) le gouvernement de tout territoire douanier autonome en ce qui rêt public ou porterait préjudice aux intérêts commerciaux légitimes
concerne ses relations commerciales extérieures qui est proposé par des entreprises publiques ou privées.
la partie contractante ayant la responsabilité officielle des relations Art. 5. — Le Conseil est assisté d’un comité technique permanent
diplomatiques du dit territoire et dont l’admission en tant que mem- et d’un secrétaire général.
bre distinct est agréée par le Conseil.
Art. 6. — (a) Le Conseil élit chaque année parmi les délégués son
(b) Tout gouvernement d’un territoire douanier distinct, membre du président et au moins deux vice-présidents.
Conseil en vertu du paragraphe (a) (ii) ci-dessus, cessera d’être mem-
bre du Conseil sur notification faite au Conseil de son retrait par la (b) Il établit son règlement intérieur à la majorité des deux tiers de
partie contractante qui assume la responsabilité officielle de ses re- ses membres.
lations diplomatiques. (c) Il institue un comité de la nomenclature, conformément aux dis-
(c) Chaque membre du Conseil nomme un délégué et un ou plu- positions de la convention sur la nomenclature pour la classification
sieurs délégués suppléants pour le représenter au Conseil. Ces délé- des marchandises dans les tarifs douaniers, ainsi qu’un comité de la
gués peuvent êtres assistés de conseillers. valeur, conformément aux dispositions de la convention sur la va-
leur en douane des marchandises. Il peut en outre instituer tous
(d) Le Conseil peut admettre en son sein, en qualité d’observateurs, autres comités qu’il juge nécessaire pour l’application des conven-
des représentants de pays non membres ou d’organismes interna- tions visées à l’article III (d), ou pour tout autre objet relevant de sa
tionaux. compétence.

276 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Accords internationaux
14 décembre 1950. – CONVENTION

(d) Il fixe les tâches imparties au comité technique permanent et les (d) Chaque membre du Conseil est tenu de verser intégralement sa
pouvoirs qu’il lui délègue. quote-part annuelle dans les dépenses de l’exercice au cours duquel
il est devenu membre du Conseil ainsi que celui au cours duquel son
(e) Il approuve le budget annuel, contrôle les dépenses et donne au
retrait devient effectif.
secrétariat général les directives nécessaires en ce qui concerne ses
finances. Art. 13. — (a) Le Conseil jouit, sur le territoire de chacun de ses
membres, de la capacité juridique nécessaire à l’exercice de ses fonc-
Art. 7. — (a) Le siège du Conseil est fixé à Bruxelles. tions, telle qu’elle est définie à l’annexe de la présente convention.
(b) Le Conseil, le comité technique permanent et les comités créés (b) Le Conseil, les représentants de ses membres, les conseillers et
par le Conseil pouvant se réunir en un lieu autre que le siège du Con- experts désignés pour les seconder, les fonctionnaires du Conseil
seil, si celui-ci en décide ainsi. jouissent des privilèges et immunités définis à ladite annexe.
(c) Le Conseil se réunit au moins deux fois par an; sa première réu- (c) Celle-ci fait partie intégrante de la présente convention et de tou-
nion aura lieu au plus tard trois mois après l’entrée en vigueur de la te référence à la convention s’applique également à cette annexe.
présente convention.
Art. 14. — Les parties contractantes acceptent les dispositions du
Art. 8. — (a) Chaque membre du Conseil dispose d’une voix; toute- protocole relatif au groupe d’études pour l’union douanière euro-
fois aucun membre ne peut participer au vote sur les questions rela- péenne ouvert à la signature à Bruxelles à la même date que la pré-
tives à l’interprétation et à l’application des conventions en vigueur, sente convention. Pour fixer le barême des contributions visés à l’ar-
visées à l’article III (d) ci-dessus qui ne lui sont pas applicables, ni sur ticle 12 (b), le Conseil prendra en considération la participation de
les amendements relatifs à ces conventions. ses membres au groupe d’études.
(b) Sous réserve de l’article VI (b), les décisions du Conseil sont prises Art. 15. — La présente convention sera ouverte à la signature jus-
à la majorité des deux tiers des membres présents ayant voix délibé- qu’au 31 mars 1951.
rative. Le Conseil ne peut valablement se prononcer sur une ques-
tion que si plus de la moitié de ses membres ayant voix délibérative Art. 16. — (a) La présente convention sera ratifiée.
en ce qui concerne cette question sont présente. (b) Les instruments de ratification seront déposés auprès du minis-
Art. 9. — (a) Le Conseil établit avec les Nations - unies, leurs orga- tère des Affaires étrangères de Belgique qui notifiera ce dépôt à tous
nes principaux et subsidiaires, leurs institutions spécialisées, ainsi les gouvernements signataires et adhérants ainsi qu’au secrétaire
qu’avec tous autres organismes intergouvernementaux, toutes rela- général.
tions propres à assurer une collaboration dans la poursuite de leurs Art. 17. — (a) La présente convention entrera en vigueur dès que
missions respectives. sept des gouvernements signataires auront déposé leur instrument
(b) Le Conseil peut conclure les arrangements propres à faciliter les de ratification.
consultations et la coopération avec les organisations non gouver- (b) Pour tout gouvernement signataire déposant son instrument de
nementales intéressées à des questions relevant de sa compétence. ratification ultérieurement, la convention entrera en vigueur à la
Art. 10. — (a) Le comité technique permanent est composé de re- date du dépôt de cet instrument de ratification.
présentants des membres du Conseil. Chaque membre du Conseil Art. 18. — (a) Le gouvernement de tout État non signataire de la
peut nommer un délégué et un ou plusieurs délégués suppléants présente convention pourra y adhérer à partir du 1er avril 1951.
pour le représenter au comité.
(b) Les instruments d’adhésion seront déposés auprès du ministère des
Les représentants sont des fonctionnaires spécialisés dans les ques- Affaires étrangères de Belgique qui notifiera ce dépôt à tous les gouver-
tions de technique douanière. Ils peuvent être assistés d’experts. nements signataires et adhérents ainsi qu’au secrétaire général.
(b) Le comité technique permanent se réunit au moins quatre fois (c) La présente convention entrera en vigueur à l’égard de tout gou-
par an. vernement adhérant à la date du dépôt de son instrument d’adhé-
Art. 11. — (a) Le Conseil nomme le secrétaire général et secrétaire sion mais pas avant son entrée en vigueur telle qu’elle est fixée à l’ar-
général adjoint et détermine leurs attributions, leurs obligations, ticle 17 (a).
leur statut administratif et la durée de leurs fonctions. Art. 19. — La présente convention est conclue pour une durée illi-
(b) Le secrétaire général nomme le personnel administratif du secré- mitée, mais toute partie contractante pourra la dénoncer à tout mo-
taire général. Les effectifs et le statut de ce personnel sont soumis à ment, cinq ans après son entrée en vigueur telle qu’elle est fixée à
l’approbation du Conseil. l’article 17 (a). La dénonciation deviendra effective à l’expiration
d’un délai d’un an à compter de la date de réception de la notifica-
Art. 12. — (a) Chaque membre du Conseil assume les dépenses de tion de dénonciation par le ministère des Affaires étrangères de Bel-
sa propre délégation au Conseil, au comité technique permanent et gique: celui-ci avisera de cette réception tous les gouvernements si-
aux comités créés par le Conseil. gnataires et adhérents ainsi que le secrétaire général.
(b) Les dépenses du Conseil sont supportées par ses membres et ré- Art. 20. — a) Le Conseil peut recommander aux parties contrac-
parties suivant le barême fixé par le Conseil. tantes des amendements à la présente convention.
(c) Le Conseil peut suspendre le droit de vote de tout membre qui ne b) Toute partie contractante acceptant un amendement notifiera
s’acquitterait pas de ses obligations financières dans un délai de par écrit son acceptation au ministère des Affaires étrangères de Bel-
trois mois après que le montant de sa contribution lui ait été notifié. gique, qui avisera tous les gouvernements signataires et adhérants

Édition 2003 – © Larcier Tome V 277


DOUANES ET ACCISES • Accords internationaux
14 décembre 1950. – CONVENTION

ainsi que le secrétaire général de la réception de la notification d’ac- SECTION 4


ceptation.
LES LOCAUX DU CONSEIL SONT INVIOLABLES
(c) Un amendement entrera en vigueur trois mois après que les no-
tifications d’acceptation de toutes les parties contractantes auront Ses biens et avoirs, en quelque endroit qu’ils se trouvent et quel qu’en soit le
été reçues par le ministère des Affaires étrangères de Belgique. Lors- détenteur, sont exempts de perquisition, réquisition, confiscation, expro-
priation ou de toute autre forme de contrainte exécutive, administrative, ju-
qu’un amendement aura été ainsi accepté par toutes les parties con-
diciaire ou législative.
tractantes, le ministère des Affaires étrangères de Belgique en avise-
ra tous les gouvernements signataires et adhérents ainsi que le se-
crétaire général en leur faisant connaître la date de son entrée en vi-
gueur. SECTION 5

(d) Après l’entrée en vigueur d’un amendement, aucun gouverne- Les archives du Conseil et, d’une manière générale, tous les documents lui
ment ne pourra ratifier la présente convention ou y adhérer sans ac- appartenant ou détenus par lui, sont inviolables en quelque endroit qu’ils se
cepter également cet amendement. trouvent.

SECTION 6
Annexe
Capacité juridique, privilèges et immunités du Conseil Sans être astreint à aucun contrôle, réglementation ou moratoire financiers:
(a) Le Conseil peut détenir des devises de toute nature et avoir des comptes
en n’importe quelle monnaie;
DÉFINITIONS (b) le Conseil peut transférer librement ses fonds d’un pays dans un autre ou
à l’intérieur d’un pays quelconque et convertir toutes devises détenues par
lui en toute autre monnaie.

SECTION 1re
SECTION 7
Art. 1er. — Pour l’application de la présente annexe:
(i) Aux fins de l’article 3, les mots «biens et avoirs» s’appliquent également Dans l’exercice des droits qui lui sont accordés en vertu de la section 6 ci-
aux biens et fonds administrés par le Conseil dans l’exercice de ses attribu- dessus, le Conseil tiendra compte de toutes représentations qui lui seraient
tions organiques; faites par l’un de ses membres et y fera droit dans la mesure où il estimera
pouvoir y donner suite sans porter préjudice à ses propres intérêts.
(ii) Aux fins de l’article 5, l’expression «représentants des membres» est con-
sidérée comme comprenant tous les représentants, représentants sup-
pléants, conseillers, experts techniques et secrétaires de délégations.
SECTION 8

Le Conseil, ses avoirs, revenus et autres biens sont:


SECTION 2
(a) exonérés de tout impôt direct. Il est entendu toutefois que le Conseil ne
PERSONNALITÉ JURIDIQUE demandera pas l’exonération d’impôts constituant la simple rémunération
de services d’utilité publique;

Art. 2. — Le Conseil possède la personnalité juridique. Il a la capacité: (b) exonérés de tout droit de douane et de toutes prohibitions et restrictions
d’importation ou d’exportation à l’égard d’objets importés ou exportés par
(a) de contracter; le Conseil pour son usage officiel. Il est entendu toutefois que les articles ain-
si importés en franchise ne seront pas vendus sur le territoire du pays dans
(b) d’acquérir et de disposer des biens immobiliers et mobiliers; lequel ils auront été introduits, à moins que ce ne soit à des conditions
(c) d’ester en justice. agréées par le gouvernement de ce pays;
(c) exonérés de tout droit de douane et de toutes prohibitions et restrictions
En ces matières, le secrétaire général représente le Conseil. à l’égard de ses publications.

SECTION 3 SECTION 9
BIENS, FONDS ET AVOIRS Bien que le Conseil ne revendique pas, en règle générale, l’exonération des
droits d’accise et des taxes à la vente entrant dans le prix des biens mobiliers
Art. 3. — Le Conseil, ses biens et avoirs, en quelque endroit qu’ils se trou- ou immobiliers, cependant quand il effectue pour son usage officiel des
vent et quel qu’en soit le détenteur, jouissent de l’immunité de juridiction, achats importants dont le prix comprend des droits et taxes de cette nature,
sauf dans la mesure où il y a expressément renoncé dans un cas particulier. les membres du Conseil prendront, chaque fois qu’il leur sera possible, les
Il est entendu toutefois que la renonciation ne peut s’étendre à des mesures arrangements administratifs appropriés en vue de la remise ou du rembour-
d’exécution. sement du montant de ces droits et taxes.

278 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Accords internationaux
14 décembre 1950. – CONVENTION

SECTION 10 SECTION 14
FACILITÉS DE COMMUNICATIONS
Les privilèges et immunités sont accordés aux représentants des membres,
non pour leur bénéfice personnel, mais dans le but d’assurer en toute indé-
Art. 4. — Le Conseil jouira, pour ses communications officielles, sur le ter- pendance l’exercice de leurs fonctions en ce qui concerne le Conseil. Par
ritoire de chacun de ses membres, d’un traitement non moins favorable que conséquent, un membre a non seulement le droit, mais le devoir de lever
le traitement accordé par ce membre à tout autre gouvernement, y compris l’immunité de son représentant dans tous les cas où, à son avis, l’immunité
à sa mission diplomatique, en matière de priorités, tarifs et taxes sur le cour- empêcherait que justice ne soit faite et où l’immunité peut être levée sans
rier, les câblogrammes, télégrammes, radiotélégrammes, téléphotos, com- nuire au but pour lequel elle est accordée.
munications téléphoniques et autres communications, ainsi qu’en matière
de tarifs de presse pour les informations à la presse et à la radio.

SECTION 15
SECTION 11 Les dispositions des sections 12 et 13 ne sont pas opposables aux autorités
de l’État dont la personne est ressortissante ou dont elle est ou a été le repré-
La correspondance officielle et les autres communications officielles du sentant.
Conseil ne pourront être censurées.

La présente section ne pourra en aucune manière être interprétée comme


interdisant l’adoption de mesures de sécurité appropriées à déterminer sui- SECTION 16
vant accord entre le Conseil et l’un de ses membres.
FONCTIONNAIRES DU CONSEIL

Art. 6. — Le Conseil déterminera les catégories de fonctionnaires auxquels


SECTION 12 s’appliquent les dispositions du présent article.

REPRÉSENTANTS DES MEMBRES Le secrétaire général communiquera aux membres du Conseil les noms des
fonctionnaires compris dans ces catégories.
Art. 5. — Aux réunions du Conseil, le comité technique permanent et des
comités du Conseil, les représentants de ses membres, jouissent pendant
l’exercice de leurs fonctions et au cours de leurs voyages à destination ou en SECTION 17
provenance du lieu de la réunion, des privilèges et immunités suivants:

(a) immunité d’arrestation ou de détention et de saisie de leurs bagages per- Les fonctionnaires du Conseil:
sonnels et, en ce qui concerne les actes accomplis par eux en leur qualité of-
(a) jouiront de l’immunité de juridiction pour les actes accomplis par eux (y
ficielle (y compris leurs paroles et écrits), immunité de toute juridiction;
compris leurs paroles et écrits) dans l’exercice de leurs fonctions et dans la
(b) inviolabilité de tous papiers et documents; limite de leurs attributions;

(c) droit de faire usage de codes et de recevoir des documents ou de la cor- (b) seront exonérés de tout impôt sur les traitements et émoluments qui leur
respondance par courriers ou par valises scellées; sont versés par le Conseil;

(d) exemption pour eux-mêmes et pour leur conjoint à l’égard de toutes me- (c) ne seront pas soumis, non plus que leur conjoint et les membres de leur
sures restrictives relatives à l’immigration et de toutes formalités d’enregis- famille vivant à leur charge, aux mesures restrictives relatives à l’immigra-
trement des étrangers, dans les pays visités ou traversés par eux dans l’exer- tion, ni aux formalités d’enregistrement des étrangers;
cice de leurs fonctions; (d) jouiront, en ce qui concerne les facilités de change, des mêmes privilèges
que les membres des missions diplomatiques d’un rang comparable;
(e) mêmes facilités en ce qui concerne les restrictions monétaires ou de
change que celles qui sont accordées aux représentants des gouvernements (e) jouiront, en période de crise internationale, ainsi que leur conjoint et les
étrangers en mission officielle temporaire; membres de leur famille vivant à leur charge, des mêmes facilités de rapa-
triement que les membres des missions diplomatiques de rang comparable;
(f) mêmes immunités et facilités en ce qui concerne leurs bagages person-
nels que celles qui sont accordées aux membres de missions diplomatiques (f) jouiront du droit d’importer en franchise leur mobilier et leurs effets à
d’un rang comparable. l’occasion de leur première prise de fonction dans le pays intéressé et de les
réexpédier en franchise vers leur pays de domicile lors de la cessation de
leurs fonctions.

SECTION 13

En vue d’assurer aux représentants des membres du Conseil aux réunions SECTION 18
du Conseil, du comité technique permanent et des comités du Conseil une
complète liberté de parole et une complète indépendance dans l’accomplis- Outre les privilèges et immunités prévus à la section 17, le secrétaire général
sement de leurs fonctions, l’immunité de juridiction en ce qui concerne les du Conseil, tant en ce qui le concerne qu’en ce qui concerne son adjoint et
paroles, les écrits ou les actes émanant d’eux dans l’accomplissement de ses enfants mineurs, jouira des privilèges, immunités, exemptions et facili-
leurs fonctions continuera à leur être accordée même après que le mandat tés accordés, conformément au droit international, aux chefs de missions di-
de ces personnes aura pris fin. plomatiques.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 279


DOUANES ET ACCISES • Accords internationaux
18 mai 1973. – CONVENTION INTERNATIONALE

Le secrétaire général adjoint jouira des privilèges, immunités, exemptions et (ii) dans le cas d’un fonctionnaire auquel ne s’applique pas la section 18,
facilités accordés aux représentants diplomatiques de rang comparable. aucune décision d’expulsion ne sera prise sans l’approbation du ministère
des Affaires étrangères du pays en question, approbation qui ne sera don-
née qu’après consultation avec le secrétaire général du Conseil; et si une
procédure d’expulsion est engagée contre un fonctionnaire, le secrétaire gé-
SECTION 19 néral du Conseil aura le droit d’intervenir dans cette procédure pour la per-
sonne contre qui la procédure est intentée.
Les privilèges et immunités sont accordés aux fonctionnaires uniquement
dans l’intérêt du Conseil et non pour leur bénéfice personnel. Le secrétaire
général pourra et devra lever l’immunité accordée à un fonctionnaire dans
tous les cas où, à son avis, cette immunité empêcherait que justice ne soit SECTION 23
faite et où l’immunité peut être levée sans porter préjudice aux intérêts du
Conseil. Le secrétaire général collaborera en tout temps avec les autorités compéten-
tes des membres du Conseil en vue de faciliter la bonne administration de
Seul le Conseil aura le droit de lever l’immunité du secrétaire général.
la justice, d’assurer l’observation des règlements de police et d’éviter tout
abus auquel pourraient donner lieu les privilèges, immunités et facilités
énumérés dans la présente annexe.
SECTION 20
EXPERTS EN MISSION POUR LE CONSEIL
SECTION 24
Art. 7. — Les experts (autres que les fonctionnaires visés à l’article 6), lors- RÈGLEMENT DES DIFFÉRENDS
qu’ils accomplissent des missions pour le Conseil, jouissent pendant la du-
rée de cette mission y compris le temps du voyage, des privilèges, immunités
et facilités nécessaires pour exercer leurs fonctions en toute indépendance, Art. 9. — Le Conseil devra prévoir des modes de règlement appropriés
notamment de: pour:

(a) l’immunité d’arrestation personnelle ou de détention et de saisie de leurs (a) les différends en matière de contrats ou autres différends de droit privé
bagages; dans lesquels le Conseil serait partie;

(b) l’immunité de juridiction en ce qui concerne les actes accomplis par eux, (b) les différends dans lesquels serait impliqué un fonctionnaire du Conseil
y compris leurs paroles et écrits, dans l’exercice de leurs missions et dans les qui, du fait de sa situation officielle, jouit de l’immunité si cette immunité
limites de leurs attributions; n’a pas été levée conformément aux dispositions des sections 19 et 21.

(c) l’inviolabilité de tous papiers et documents.

SECTION 25
SECTION 21 ACCORDS COMPLÉMENTAIRES
Les privilèges, immunités et facilités sont accordés aux experts dans l’intérêt Art. 10. — Le Conseil pourra conclure avec une ou plusieurs des parties
du Conseil et non à leur avantage personnel. Le secrétaire général pourra et contractantes des accords complémentaires, aménageant, en ce qui concer-
devra lever l’immunité accordée à un expert, dans tous les cas où, à son avis, ne cette partie contractante ou ces parties contractantes, les dispositions de
cette immunité empêcherait que justice ne soit faite et où elle pourrait être la présente annexe.
levée sans porter préjudice aux intérêts du Conseil.

SECTION 22
18 mai 1973. – CONVENTION INTERNATIONALE pour la
ABUS DES PRIVILÈGES simplification et l’harmonisation des régimes douaniers.
(Ministère des Finances et Budget)
Art. 8. — Les représentants des membres aux réunions du Conseil, du co-
– Cette Convention internationale n’a pas fait l’objet d’une publication au journal of-
mité techniques permanent et des comités du Conseil, pendant l’exercice de
ficiel.
leurs fonctions et au cours de leurs voyages à destination ou en provenance
du lieu de réunion, ainsi que les fonctionnaires visés à la section 18 et à la
section 20, ne seront pas contraints par les autorités territoriales de quitter
le pays dans lequel ils exercent leurs fonctions en raison d’activités exercées
CHAPITRE Ier
par eux en leur qualité officielle. Toutefois, dans le cas où une telle personne
abuserait du privilège de résidence en exerçant dans ce pays des activités DÉFINITIONS
sans rapport avec ses fonctions officielles, elle pourra être contrainte de
quitter le pays par le gouvernement de celui-ci, sous réserve des dispositions
ci-après:
Art. 1er. — Pour l’application de la présente Convention, on en-
tend par:
(i) les représentants des membres du Conseil ou les personnes jouissant de
l’immunité diplomatique aux termes de la section 18 ne seront pas con- a) «norme»: une disposition dont la mise en œuvre est reconnue
traints de quitter le pays si ce n’est conformément à la procédure diploma- comme étant nécessaire pour aboutir à l’harmonisation et la simpli-
tique applicable aux envoyés diplomatiques accrédités dans ce pays; fication des régimes douaniers et des pratiques douanières;

280 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Accords internationaux
18 mai 1973. – CONVENTION INTERNATIONALE

b) «norme transitoire»: une norme de l’annexe générale pour laquel- Structure de la Convention
le un délai de mise en œuvre plus long est accordé;
c) «pratique recommandée»: une disposition d’une annexe spécifi- Art. 4. — 1. La Convention comprend un corps, une annexe géné-
que reconnue comme constituant un progrès dans la voie de l’har- rale et des annexes spécifiques.
monisation et de la simplification des régimes douaniers et prati- 2. L’annexe générale et chaque annexe spécifique de la présente
ques douanières et dont l’application la plus large possible est jugée Convention se composent de chapitres qui constituent une subdivi-
souhaitable; sion de l’annexe et comprennent:
d) «législation nationale»: les lois, règlements et autres mesures im- a) des définitions; et
posés par une autorité compétente d’une partie contractante et ap-
b) des normes, dont certaines, contenues dans l’annexe générale,
plicables sur l’ensemble du territoire de la partie contractante con-
sont transitoires.
cernée, ou les traités en vigueur par lesquels cette partie est liée;
3. Chaque annexe spécifique contient également des pratiques re-
e) «annexe générale»: l’ensemble de dispositions applicables à tous commandées.
les régimes douaniers et pratiques douanières visés par la présente
Convention; 4. Chaque annexe est accompagnée de directives dont les textes ne
lient pas les parties contractantes.
f) «annexe spécifique»: un ensemble de dispositions applicables à un
ou plusieurs régimes douaniers et pratiques douanières visés par la Art. 5. — Pour l’application de la présente Convention, les annexes
présente Convention; spécifiques et les chapitres de celles-ci en vigueur à l’égard d’une
partie contractante sont considérés comme faisant partie intégrante
g) «directives»: un jeu d’explications des dispositions de l’annexe gé- de la Convention et en ce qui concerne cette partie contractante,
nérale, des annexes spécifiques et des chapitres de celles-ci, qui indi- toute référence à la Convention est considérée comme faisant égale-
que certaines des lignes de conduite pouvant être suivies pour appli- ment référence à ces annexes et chapitres.
quer les normes, les normes transitoires et les pratiques recomman-
dées, et qui précise les pratiques conseillées ainsi que les exemples
de facilités plus grandes recommandées;
CHAPITRE III
h) «Comité technique permanent»: le comité technique permanent
du Conseil;
GESTION DE LA CONVENTION
COMITÉ DE GESTION
ij) «Conseil»: l’organisation établie par la Convention portant créa-
tion d’un Conseil de coopération douanière, conclue à Bruxelles le Art. 6. — 1. Un comité de gestion est créé pour examiner la mise en
15 décembre 1950; application de la présente Convention et étudier toute mesure desti-
née à en assurer une interprétation et une application uniformes
k) «union douanière ou économique»: une union constituée et com-
ainsi que tout amendement proposé.
posée par des États ayant compétence pour adopter sa propre régle-
mentation qui est obligatoire pour ces États dans les matières cou- 2. Les parties contractantes sont membres du comité de gestion.
vertes par la présente Convention et pour décider, selon ses procé-
3. L’administration compétente de toute entité qui, aux termes de
dures internes, de signer ou de ratifier la présente Convention ou d’y
l’article 8, remplit les conditions pour devenir partie contractante à
adhérer.
la présente Convention ou de tout membre de l’Organisation mon-
diale du commerce, peut assister aux sessions du comité de gestion
CHAPITRE II en qualité d’observateur. Le statut et les droits de ces observateurs
sont définis par une décision du Conseil. Les droits visés ci-avant ne
CHAMP D’APPLICATION ET STRUCTURE peuvent être exercés avant l’entrée en vigueur de la décision.
4. Le comité de gestion peut inviter les représentants d’organisations
Champ d’application de la Convention internationales, gouvernementales et non gouvernementales à assis-
ter aux sessions du comité de gestion en qualité d’observateurs.
Art. 2. — Chaque partie contractante s’engage à promouvoir la 5. Le comité de gestion:
simplification et l’harmonisation des régimes douaniers et, à cette
fin, à se conformer, dans les conditions prévues par la présente Con- a) recommande aux parties contractantes:
vention, aux normes, normes transitoires et pratiques recomman- i) les amendements à apporter au corps de la présente Convention;
dées faisant l’objet des annexes à la présente Convention. Toutefois,
il est loisible à toute partie contractante d’accorder des facilités plus ii) les amendements à apporter à l’annexe générale, aux annexes
grandes que celles que prévoit la Convention et il est recommandé spécifiques et aux chapitres de celles-ci, l’adjonction de nouveaux
à chaque partie contractante d’accorder de telles facilités dans toute chapitres à l’annexe générale; et
la mesure possible. iii) l’adjonction de nouvelles annexes spécifiques et de nouveaux
chapitres dans les annexes spécifiques;
Art. 3. — Les dispositions de la présente Convention ne font pas
obstacle à l’application de la législation nationale pour ce qui con- b) peut décider d’amender les pratiques recommandées ou d’insérer
cerne, soit les prohibitions, soit les restrictions portant sur les mar- de nouvelles pratiques recommandées dans les annexes spécifiques
chandises assujetties à un contrôle douanier. ou chapitres de celles-ci, conformément à l’article 16;

Édition 2003 – © Larcier Tome V 281


DOUANES ET ACCISES • Accords internationaux
18 mai 1973. – CONVENTION INTERNATIONALE

c) envisage la mise en œuvre des dispositions de la présente Conven- CHAPITRE IV


tion conformément au paragraphe 4 de l’article 13;
PARTIE CONTRACTANTE
d) procède à la révision et à la mise à jour des directives;

e) prend en considération toute autre question qui lui est soumise Ratification de la Convention
en rapport avec la présente Convention;
Art. 8. — 1. Tout membre du Conseil et tout membre de l’Organi-
f) informe le comité technique permanent et le Conseil de ses déci- sation des Nations unies ou de ses institutions spécialisées peut de-
sions. venir partie contractante à la présente Convention:
6. Les administrations compétentes des parties contractantes com- a) en la signant, sans réserve de ratification;
muniquent au secrétaire général du Conseil les propositions visées
aux alinéas a, b, c ou d du paragraphe 5 de cet article et les raisons b) en déposant un instrument de ratification après l’avoir signée
qui les motivent, ainsi que les demandes d’inscription de questions sous réserve de ratification; ou
à l’ordre du jour des sessions du comité de gestion. Le secrétaire gé-
c) en y adhérant.
néral du Conseil porte les propositions d’amendement à la connais-
sance des administrations compétentes des parties contractantes et 2. La présente Convention est ouverte jusqu’au 30 juin 1974 au siè-
des observateurs visés aux paragraphes 2, 3 et 4 du présent article. ge du Conseil, à Bruxelles, à la signature des membres visés au para-
graphe 1 du présent article. Après cette date, elle sera ouverte à l’ad-
7. Le comité de gestion se réunit au moins une fois par an. Il procède hésion de ces membres.
annuellement à l’élection de son président et de son vice-président.
Le secrétaire général du Conseil distribue l’invitation et le projet d’or- 3. Toute partie contractante précise, au moment de signer ou de ra-
dre du jour aux administrations compétentes des parties contractan- tifier la présente Convention ou d’y adhérer, la ou les annexes spéci-
tes et aux observateurs visés aux paragraphes 2, 3 et 4 du présent ar- fiques ou le ou les chapitres de celles-ci qu’elle accepte. Elle peut ul-
ticle au moins six semaines avant la session du comité de gestion. térieurement notifier au dépositaire qu’elle accepte une ou plusieurs
autres annexes spécifiques ou chapitres de celles-ci.
8. Lorsqu’une décision ne peut être prise par voie de consensus, les
questions soumises au comité de gestion sont mises aux voix des 4. Les parties contractantes qui acceptent une nouvelle annexe spé-
parties contractantes présentes. Les propositions faites au titre des cifique ou un nouveau chapitre d’une annexe spécifique le notifient
alinéas a, b ou c du paragraphe 5 du présent article sont approuvées au dépositaire conformément au paragraphe 3 du présent article.
à la majorité des deux tiers des voix émises. Le comité de gestion dé-
5. a) Toute union douanière ou économique peut, conformément
cide de toutes les autres questions à la majorité des voix émises.
aux dispositions des paragraphes 1, 2 et 3 du présent article, devenir
9. En cas d’application de l’article 8, paragraphe 5, de la présente partie contractante à la présente Convention. Elle informe alors le
Convention, les unions douanières ou économiques qui sont parties dépositaire de sa compétence en relation avec les matières couvertes
contractantes ne disposent, en cas de vote, que d’un nombre de voix par la présente Convention. Elle informe également le dépositaire de
égal au total des voix attribuables à leurs membres qui sont parties toute modification substantielle apportée à l’étendue de sa compé-
contractantes. tence.

10. Le comité de gestion adopte un rapport avant la clôture de sa b) les unions douanières ou économiques parties contractantes à la
session. Ce rapport est transmis au Conseil ainsi qu’aux parties con- présente Convention exercent, pour les questions qui relèvent de
tractantes et aux observateurs visés aux paragraphes 2, 3 et 4. leur compétence, en leur nom propre, les droits et s’acquittent des
responsabilités que la présente Convention confère aux membres de
11. En l’absence de dispositions spécifiques dans le présent article, le ces unions qui sont parties contractantes à la présente Convention.
règlement intérieur du Conseil est applicable, sauf si le comité de En pareil cas, les membres de ces unions ne sont pas habilités à exer-
gestion en décide autrement. cer individuellement ces droits, y compris le droit de vote.

Art. 7. — Aux fins du vote au sein du comité de gestion, il est pro- Art. 9. — 1. Toute partie contractante qui ratifie la présente Con-
cédé séparément au vote sur chaque annexe spécifique et sur cha- vention ou y adhère est liée par les amendements à la présente Con-
que chapitre d’une annexe spécifique. vention, y compris l’annexe générale, entrés en vigueur à la date du
dépôt de son instrument de ratification ou d’adhésion.
a) Chaque partie contractante est habilitée à voter s’agissant des
2. Toute partie contractante qui accepte une annexe spécifique ou
questions relatives à l’interprétation, à l’application et à l’amende-
un chapitre de celle-ci est liée par les amendements aux normes fi-
ment du corps et de l’annexe générale de la Convention.
gurant dans cette annexe spécifique ou dans ce chapitre entrés en
b) Pour ce qui concerne les questions relatives à une annexe spécifi- vigueur à la date à laquelle elle notifie son acceptation au dépositai-
que ou à un chapitre d’une annexe spécifique déjà en vigueur, seules re. Toute partie contractante qui accepte une annexe spécifique ou
sont habilitées à voter les parties contractantes qui ont accepté cette un chapitre de celle-ci est liée par les amendements aux pratiques
annexe ou ce chapitre. recommandées qui y figurent et qui sont entrés en vigueur à la date
à laquelle la partie contractante notifie son acceptation au déposi-
c) Chaque partie contractante est habilitée à voter s’agissant des taire, sauf si elle formule des réserves conformément à l’article 12 de
projets de nouvelles annexes spécifiques ou de nouveaux chapitres la présente Convention à l’égard d’une ou de plusieurs de ces prati-
d’une annexe spécifique. ques recommandées.

282 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Accords internationaux
18 mai 1973. – CONVENTION INTERNATIONALE

Application de la Convention des chapitres de celles-ci qu’elle a acceptés dans un délai de 36 mois
après que ces annexes ou chapitres sont entrés en vigueur à son
Art. 10. — 1. Toute partie contractante peut, soit au moment de la égard.
signature sans réserve de ratification, de la ratification ou de l’adhé- 2. Chaque partie contractante met en application les normes transi-
sion, soit ultérieurement, notifier au dépositaire que la présente toires de l’annexe générale dans les 60 mois à partir du moment où
Convention s’étend à l’ensemble ou à certains des territoires dont les l’annexe générale est entrée en vigueur à son égard.
relations internationales sont placées sous sa responsabilité. Cette
notification prend effet trois mois après la date à laquelle le déposi- 3. Chaque partie contractante met en application les pratiques re-
taire la reçoit. Toutefois, la Convention ne peut devenir applicable commandées des annexes spécifiques ou des chapitres de celles-ci
aux territoires désignés dans la notification avant qu’elle ne soit en- qu’elle a acceptés, dans un délai de 36 mois après que ces annexes
trée en vigueur à l’égard de la partie contractante intéressée. spécifiques ou chapitres sont entrés en vigueur à son égard à moins
que des réserves n’aient été émises à l’égard d’une ou plusieurs de
2. Toute partie contractante ayant, en application du paragraphe 1 ces pratiques recommandées.
du présent article, notifié que la présente Convention s’étend à un
territoire dont les relations internationales sont placées sous sa res- 4. a) Lorsque la période prévue au paragraphe 1 ou 2 du présent ar-
ponsabilité, peut notifier au dépositaire, dans les conditions prévues ticle pourrait, dans la pratique, se révéler insuffisante pour une par-
à l’article 19 de la présente Convention, que ce territoire cessera tie contractante souhaitant mettre en œuvre les dispositions de l’an-
d’appliquer la Convention. nexe générale, cette partie contractante peut, avant la fin de la pé-
riode visée au paragraphe 1 ou 2 du présent article, en demander la
Art. 11. — Aux fins de l’application de la présente Convention, les prolongation au comité de gestion. Au moment d’introduire sa de-
unions douanières ou économiques qui sont parties contractantes mande, la partie contractante indique la ou les dispositions de l’an-
notifient au secrétaire général du Conseil les territoires qui consti- nexe générale pour lesquelles une prolongation du délai est deman-
tuent l’union douanière ou économique, et ces territoires sont à con- dée en précisant les motifs de cette demande;
sidérer comme un seul territoire.
b) dans des circonstances exceptionnelles, le comité de gestion peut
décider d’accorder la prolongation demandée. Toute décision du co-
mité de gestion visant à accorder cette prolongation contiendra un
Acceptation des dispositions et formulation des réserves énoncé des circonstances exceptionnelles qui ont motivé sa décision
et ce délai ne dépassera en aucun cas une durée d’un an. À l’expira-
Art. 12. — 1. Chaque partie contractante est liée par l’annexe gé- tion du délai prorogé, la partie contractante informe le dépositaire
nérale. de l’entrée en vigueur des dispositions à l’égard desquelles la prolon-
2. Une partie contractante peut accepter une ou plusieurs annexes gation a été accordée.
spécifiques ou n’accepter qu’un ou plusieurs chapitres d’une annexe
spécifique. Une partie contractante qui accepte une annexe spécifi-
que ou un ou plusieurs chapitres de celle-ci est liée par toutes les Règlement des différends
normes y figurant. Une partie contractante qui accepte une annexe
spécifique ou un ou plusieurs chapitres de celle-ci est liée par l’en- Art. 14. — 1. Tout différend entre deux ou plusieurs parties con-
semble des pratiques recommandées figurant dans cette annexe ou tractantes en ce qui concerne l’interprétation ou l’application de la
ce ou ces chapitres, à moins qu’elle ne notifie au dépositaire, au mo- présente Convention est réglé, autant que possible, par voie de né-
ment de l’acceptation ou ultérieurement, la ou les pratiques recom- gociations directes entre lesdites parties.
mandées pour laquelle ou lesquelles elle formule des réserves en in-
2. Tout différend qui n’est pas réglé par voie de négociations directes
diquant les différences existant entre les dispositions de sa législa-
est porté par les parties contractantes en cause devant le comité de
tion nationale et celles de la ou des pratiques recommandées en
gestion qui l’examine et formule des recommandations en vue de
cause. Toute partie contractante ayant formulé des réserves peut, à
son règlement.
tout moment, les lever, en tout ou en partie, par notification au dé-
positaire en indiquant la date à laquelle ces réserves sont levées. 3. Les parties contractantes en cause peuvent convenir d’avance
d’accepter les recommandations du comité de gestion et de les con-
3. Chaque partie contractante liée par une annexe spécifique ou un
sidérer comme contraignantes.
ou des chapitres de celle-ci examine la possibilité de renoncer aux
réserves formulées à l’égard des pratiques recommandées aux ter-
mes du paragraphe 2, et notifie au secrétaire général du Conseil les
résultats de cet examen à l’issue de chaque période de trois ans com- Amendements à la Convention
mençant à partir de l’entrée en vigueur de cette Convention pour
cette partie contractante, en précisant quelles sont les dispositions Art. 15. — 1. Le texte de tout amendement recommandé aux par-
de sa législation nationale qui s’opposent, selon elle, à la levée des ties contractantes par le comité de gestion conformément au para-
réserves émises. graphe 5, a), i) et ii, de l’article 6 est communiqué par le secrétaire
général du Conseil à toutes les parties contractantes et aux membres
du Conseil qui ne sont pas parties contractantes.
Mise en œuvre des dispositions 2. Les amendements apportés au corps de la Convention entrent en
vigueur à l’égard de toutes les parties contractantes douze mois
Art. 13. — 1. Chaque partie contractante met en application les après le dépôt des instruments d’acceptation par les parties contrac-
normes de l’annexe générale ainsi que des annexes spécifiques ou tantes présentes à la session du comité de gestion pendant laquelle

Édition 2003 – © Larcier Tome V 283


DOUANES ET ACCISES • Accords internationaux
18 mai 1973. – CONVENTION INTERNATIONALE

les amendements ont été recommandés, pour autant qu’aucune des ou d’y insérer de nouvelles pratiques recommandées. Chaque partie
parties contractantes n’ait formulé d’objection dans un délai de dou- contractante est invitée, par le secrétaire général du Conseil, à pren-
ze mois à compter de la date de communication de ces amende- dre part aux délibérations du comité de gestion. Le texte de tout
ments. amendement et de toute nouvelle pratique recommandée ainsi ar-
rêté est communiqué par le secrétaire général du Conseil aux parties
3. Tout amendement recommandé à l’annexe générale, aux an-
contractantes et aux membres du Conseil qui ne sont pas parties
nexes spécifiques et aux chapitres de celles-ci est considéré comme
contractantes à la présente Convention.
ayant été accepté six mois après la date de communication de la re-
commandation d’amendement aux parties contractantes, à moins: 2. Tout amendement ou adjonction de nouvelles pratiques recom-
mandées qui a fait l’objet d’une décision en application du paragra-
a) qu’une objection n’ait été formulée par une partie contractante
phe 1 du présent article entre en vigueur six mois après que commu-
ou, dans le cas d’une annexe spécifique ou d’un chapitre, par une
nication en a été faite par le secrétaire général du Conseil. Chaque
partie contractante liée par cette annexe spécifique ou ce chapitre;
partie contractante liée par une annexe spécifique ou un chapitre
ou
d’une annexe spécifique faisant l’objet de tels amendements, ad-
b) qu’une partie contractante informe le secrétaire général du Con- jonctions de nouvelles pratiques recommandées est réputée avoir
seil que, bien qu’elle ait l’intention d’accepter l’amendement recom- accepté ces amendements ou ces nouvelles pratiques recomman-
mandé, les conditions nécessaires à cette acceptation ne se trouvent dées sauf si elle formule des réserves dans les conditions prévues à
pas encore remplies. l’article 12 de la présente Convention.
4. Aussi longtemps qu’une partie contractante qui a adressé la com-
munication prévue au paragraphe 3, b), du présent article n’a pas
notifié son acceptation au secrétaire général du Conseil, elle peut, Durée de l’adhésion
pendant un délai de dix-huit mois à partir de l’expiration du délai de
six mois prévu au paragraphe 3 du présent article, présenter une ob- Art. 17. — 1. La présente Convention est conclue pour une durée
jection à l’amendement recommandé. illimitée. Toutefois, toute partie contractante peut la dénoncer à
tout moment après la date de son entrée en vigueur telle qu’elle est
5. Si une objection à l’amendement recommandé est notifiée dans fixée à l’article 18 de la présente Convention.
les conditions prévues aux paragraphes 3, a), ou 4 du présent article,
l’amendement est considéré comme n’ayant pas été accepté et reste 2. La dénonciation est notifiée par un instrument écrit déposé
sans effet. auprès du dépositaire.
6. Lorsqu’une partie contractante a adressé une communication en 3. La dénonciation prend effet six mois après la réception de l’instru-
application du paragraphe 3, b), du présent article, l’amendement ment de dénonciation par le dépositaire.
est réputé accepté à la plus rapprochée des deux dates suivantes:
4. Les dispositions des paragraphes 2 et 3 du présent article sont
a) la date à laquelle toutes les parties contractantes ayant adressé également applicables en ce qui concerne les annexes spécifiques
une telle communication ont notifié au secrétaire général du Con- ou les chapitres de celles-ci, à l’égard desquels toute partie contrac-
seil leur acceptation de l’amendement recommandé, cette date tante peut retirer son acceptation à tout moment après la date de
étant toutefois reportée à l’expiration du délai de six mois visé au pa- leur entrée en vigueur.
ragraphe 3 du présent article si toutes les acceptations ont été noti-
fiées antérieurement à cette expiration; 5. Toute partie contractante qui retire son acceptation de l’annexe
générale, sera réputée avoir dénoncé la Convention. Dans ce cas, les
b) la date d’expiration du délai de dix-huit mois visé au paragraphe dispositions des paragraphes 2 et 3 sont également applicables.
4 du présent article.
7. Tout amendement réputé accepté concernant l’annexe générale
ou les annexes spécifiques et chapitres de celles-ci entre en vigueur CHAPITRE V
soit six mois après la date à laquelle il a été réputé accepté, soit, lors-
que l’amendement recommandé est assorti d’un délai d’entrée en vi- DISPOSITIONS FINALES
gueur différent, à l’expiration de ce délai suivant la date à laquelle il
a été réputé accepté.
Entrée en vigueur de la Convention
8. Le secrétaire général du Conseil notifie, le plus tôt possible, aux
parties contractantes à la présente Convention toute objection à Art. 18. — 1. La présente Convention entre en vigueur trois mois
l’amendement recommandé formulée conformément au paragra- après que cinq des entités mentionnés aux paragraphes 1 et 5 de l’ar-
phe 3, a), du présent article, ainsi que toute communication adres- ticle 8 ci-dessus ont signé la présente Convention sans réserve de rati-
sée conformément au paragraphe 3, b. Il fait savoir ultérieurement fication ou ont déposé leur instrument de ratification ou d’adhésion.
aux parties contractantes si la ou les parties contractantes qui ont
adressé une telle communication élèvent une objection contre 2. La présente Convention entre en vigueur à l’égard de toute partie
l’amendement recommandé ou l’acceptent. contractante trois mois après que celle-ci est devenue partie contrac-
tante conformément aux dispositions de l’article 8.
Art. 16. — 1. Indépendamment de la procédure d’amendement
prévue à l’article 15 de la présente Convention, le comité de gestion 3. Les annexes spécifiques de la présente Convention ou leurs chapi-
peut, conformément à l’article 6, décider d’amender toute pratique tres entrent en vigueur trois mois après que cinq parties contractan-
recommandée d’une annexe spécifique ou d’un chapitre de celle-ci tes les ont acceptés.

284 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Accords internationaux
18 mai 1973. – CONVENTION INTERNATIONALE

4. Après l’entrée en vigueur d’une annexe spécifique ou d’un chapi- tion à l’attention des autres parties contractantes et des signataires
tre de celle-ci conformément au paragraphe 3 du présent article, cet- ou, selon le cas, du comité de gestion ou du Conseil.
te annexe spécifique ou ce chapitre entre en vigueur à l’égard de
toute partie contractante trois mois après que celle-ci a notifié son
acceptation. Toutefois, les annexes spécifiques ou les chapitres n’en- Enregistrement et textes faisant foi
trent en vigueur à l’égard d’une partie contractante que lorsque la
Convention entre elle-même en vigueur à l’égard de cette partie Art. 20. — Conformément à l’article 102 de la Charte des Nations
contractante. unies, la présente Convention sera enregistrée au secrétariat des Na-
tions unies à la requête du secrétaire général du Conseil.

Dépositaire de la Convention

Art. 19. — 1. La présente Convention, toutes les signatures avec ou PROTOCOLE D’AMENDEMENT
sans réserve de ratification et tous les instruments de ratification ou
À LA CONVENTION INTERNATIONALE
d’adhésion sont déposés auprès du secrétaire général du Conseil.
POUR LA SIMPLIFICATION ET
2. Le dépositaire:
L’HARMONISATION DES RÉGIMES DOUANIERS
a) reçoit les textes originaux de la présente Convention et en assure
la garde; Art. 1er. — Le préambule et les articles de la Convention sont
b) établit des copies certifiées conformes des textes originaux de la amendés conformément au texte figurant à l’appendice I du présent
présente Convention et les communique aux parties contractantes, protocole.
aux membres du Conseil qui ne sont pas parties contractantes et au Art. 2. — Les annexes de la Convention sont remplacées par l’an-
secrétaire général de l’Organisation des Nations unies; nexe générale figurant à l’appendice II et les annexes spécifiques fi-
c) reçoit toutes signatures avec ou sans réserve de ratification, ratifi- gurant à l’appendice III du présent protocole.
cations ou adhésions à la présente Convention, reçoit et assure la Art. 3. — 1. Toute partie contractante à la Convention peut expri-
garde de tous instruments, notifications et communications relatifs mer son consentement à être liée par le présent protocole, y compris
à la présente Convention; les appendices I et II:
d) examine si la signature ou tout instrument, notification ou com- a) en le signant sans réserve de ratification;
munication se rapportant à la présente Convention est en bonne et
due forme et, le cas échéant, porte la question à l’attention de la par- b) en déposant un instrument de ratification après l’avoir signé sous
tie contractante en cause; réserve de ratification; ou

e) notifie aux parties contractantes, aux membres du Conseil qui ne c) en y adhérant.


sont pas parties contractantes et au secrétaire général de l’Organisa- 2. Le présent protocole est ouvert jusqu’au 30 juin 2000, au siège du
tion des Nations unies: Conseil à Bruxelles, à la signature des parties contractantes à la Con-
• les signatures, ratifications, adhésions et acceptations d’annexes et vention. Après cette date, il sera ouvert à l’adhésion.
de chapitres visés à l’article 8 de la présente Convention; 3. Le présent protocole, y compris les appendices I et II, entre en vi-
• les nouveaux chapitres de l’annexe générale et les nouvelles an- gueur trois mois après que quarante parties contractantes ont signé
nexes spécifiques ou les nouveaux chapitres de celles-ci que le comi- le protocole sans réserve de ratification ou ont déposé leurs instru-
té de gestion décide de recommander d’incorporer à la présente ments de ratification ou d’adhésion.
Convention; 4. Après que quarante parties contractantes ont exprimé leur con-
• la date à laquelle la présente Convention, l’annexe générale et cha- sentement à être liées par le présent protocole, conformément au
que annexe spécifique ou chapitre de celle-ci entre en vigueur con- paragraphe 1, une partie contractante à la Convention accepte les
formément à l’article 18 de la présente Convention; amendements à la Convention uniquement en devenant partie au
présent protocole. Le protocole entre en vigueur à l’égard de cette
• les notifications reçues conformément aux articles 8, 10, 11, 12 et partie contractante trois mois après qu’elle l’a signé sans réserve de
13 de la présente Convention; ratification ou après qu’elle a déposé un instrument de ratification
ou d’adhésion.
• le retrait de l’acceptation des annexes/chapitres par les parties
contractantes; Art. 4. — Une partie contractante à la Convention peut, au mo-
ment où elle exprime son consentement à être liée par le présent
• les dénonciations reçues conformément à l’article 17 de la présen-
protocole, accepter une ou plusieurs des annexes spécifiques ou des
te Convention; et
chapitres de celles-ci figurant à l’appendice III et elle informe le se-
• les amendements acceptés conformément à l’article 15 de la pré- crétaire général du Conseil de cette acceptation ainsi que des prati-
sente Convention ainsi que la date de leur entrée en vigueur. ques recommandées à l’égard desquelles elle a émis des réserves.
3. Lorsqu’une divergence apparaît entre une partie contractante et Art. 5. — Après l’entrée en vigueur du présent protocole, le secré-
le dépositaire au sujet de l’accomplissement des fonctions de ce der- taire général du Conseil n’accepte aucun instrument de ratification
nier, le dépositaire ou cette partie contractante doit porter la ques- ou d’adhésion à la Convention.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 285


DOUANES ET ACCISES • Accords internationaux
22 novembre 1950. – ACCORD

Art. 6. — Dans les relations entre les parties au présent Protocole, par ses soins ou sous son contrôle sans pouvoir faire l’objet d’une
le présent protocole et ses appendices se substituent à la Conven- vente;
tion.
e) publications destinées à encourager le tourisme en dehors du
Art. 7. — Le secrétaire général du Conseil est le dépositaire du pré- pays d’importation, envoyées et distribuées gratuitement;
sent protocole et assume les responsabilités telles que prévues à l’ar-
f) objets destinés aux aveugles et autres personnes physiquement ou
ticle 19 figurant à l’appendice I du présent protocole.
mentalement handicapées:
Art. 8. — Le présent protocole sera ouvert à la signature des parties
i) livres, publications et documents de toutes sortes, en relief, pour
contractantes à la Convention, au siège du Conseil à Bruxelles, à
aveugles;
compter du 26 juin 1999.
ii) autres objets spécialement conçus pour le développement éduca-
Art. 9. — Conformément à l’article 102 de la Charte des Nations
tif, scientifique ou culturel des aveugles et autres personnes physi-
unies, le présent protocole et ses appendices sera enregistré au Se-
quement ou mentalement handicapées, importés directement par
crétariat des Nations unies à la requête du secrétaire général du
des institutions ou organisations qui assurent leur éducation ou leur
Conseil.
fournissent une assistance et qui sont agréées par les autorités com-
pétentes du pays d’importation pour recevoir ces objets en franchise.
Art. III. — 4. Les États contractants s’engagent à ne pas percevoir
sur les objets et matériels visés dans les annexes au présent protoco-
22 novembre 1950. – ACCORD pour l’importation d’ob- le les droits de douane, impositions à l’exportation ou à l’occasion de
jets de caractère éducatif, scientifique et culturel. (Minis- l’exportation et autres impositions intérieures, de quelque nature
tère des Finances) qu’elles soient, perçues sur ces objets et matériels lorsqu’ils sont des-
– Cet accord n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel. tinés à être exportés à d’autres États contractants.

Art. Ier. — 1. Les États contractants s’engagent à étendre aux objets Art. IV. — 5. Les États contractants s’engagent à étendre l’octroi
visés dans les annexes A, B, D et E ainsi que, lorsque ces annexes n’ont des devises et/ou des licences nécessaires, prévu à l’article II, para-
pas fait l’objet d’une déclaration en vertu du paragraphe 16 sous a ci- graphe 1, de l’accord à l’importation des objets ci-après:
dessous, dans les annexes C 1, F, G et H au présent protocole,
a) livres et publications destinés aux bibliothèques d’utilité publi-
l’exemption des droits de douane et autres impositions à l’importa-
que, à savoir:
tion ou à l’occasion de l’importation, prévue à l’article 1er , paragra-
phe 1, de l’accord, lorsque ces objets répondent aux conditions fixées i) bibliothèques nationales et autres bibliothèques principales de re-
par ces annexes et sont des produits d’un autre État contractant. cherche;
2. Les dispositions du paragraphe 1 du présent protocole n’empê- ii) bibliothèques universitaires, générales et spéciales, y compris les
cheront pas un État contractant de percevoir sur les objets importés: bibliothèques d’universités, les bibliothèques de collèges universi-
a) des taxes ou autres impositions intérieures de quelque nature taires, les bibliothèques d’instituts et les bibliothèques universitaires
qu’elles soient, perçues lors de l’importation ou ultérieurement, à la ouvertes au public;
condition qu’elles n’excèdent pas celles qui frappent directement ou iii) bibliothèques publiques;
indirectement les produits nationaux similaires;
iv) bibliothèques scolaires;
b) des redevances et impositions autres que les droits de douane,
perçues par les autorités gouvernementales ou administratives à v) bibliothèques spécialisées, au service d’un groupe de lecteurs for-
l’importation ou à l’occasion de l’importation, à la condition qu’elles mant une entité ayant des sujets d’intérêt particuliers et identifia-
soient limitées au coût approximatif des services rendus et qu’elles bles, telles que les bibliothèques d’un service gouvernemental, les bi-
ne constituent pas une protection indirecte des produits nationaux bliothèques d’une administration publique, les bibliothèques d’en-
ou des taxes de caractère fiscal à l’importation. treprises et les bibliothèques d’associations professionnelles;

Art. II. — 3. Par dérogation au paragraphe 2 sous a du présent pro- vi) bibliothèques pour handicapés et à l’usage des personnes ne
tocole, les États contractants s’engagent à ne pas percevoir sur les pouvant se déplacer, telles que les bibliothèques pour aveugles, les
objets ci-après des taxes ou autres impositions intérieures de quel- bibliothèques d’hôpitaux et les bibliothèques de prisons;
que nature qu’elles soient, perçues lors de l’importation ou ultérieu- vii) bibliothèques de musique, y compris les discothèques;
rement:
b) livres adoptés ou recommandés comme manuels dans les établis-
a) livres et publications destinés aux bibliothèques visées au para-
sements d’enseignement supérieur et importés par ces établisse-
graphe 5 du présent protocole;
ments;
b) documents officiels, parlementaires et administratifs publiés
c) livres en langues étrangères, à l’exclusion des livres dans la ou les
dans leur pays d’origine;
langues autochtones principales du pays d’importation;
c) livres et publications de l’Organisation des Nations unies et de ses
d) films, diapositives, bandes vidéo et enregistrements sonores de
institutions spécialisées;
caractère éducatif, scientifique ou culturel, importés par des organi-
d) livres et publications reçus par l’Organisation des Nations unies sations agréées par les autorités compétentes du pays d’importation
pour l’éducation, la science et la culture et distribués gratuitement pour recevoir ces objets en franchise.

286 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Accords internationaux
22 novembre 1950. – ACCORD

Art. V. — 6. Les États contractants s’engagent à étendre l’octroi des Art. VIII. — 14. a) Le présent protocole, dont les textes anglais et
facilités prévues à l’article III de l’accord au matériel et aux fournitu- français font également foi, portera la date de ce jour et sera ouvert
res importés exclusivement pour être exposés dans le cadre d’une à la signature de tout État partie à l’accord, ainsi qu’à celle des
exposition publique d’objets de caractère éducatif, scientifique ou unions douanières ou économiques, sous réserve que tous les États
culturel, agréé par les autorités compétentes du pays d’importation membres les constituant soient également parties audit protocole.
et destinés à être réexportés ultérieurement.
Les termes «État» ou «pays» utilisés dans le présent protocole, ou
7. Aucune disposition du paragraphe précédent n’empêchera les dans le protocole visé au paragraphe 18, sont réputés se référer, se-
autorités du pays d’importation de prendre les mesures nécessaires lon qu’il résulte du contexte, également aux unions douanières ou
pour s’assurer que le matériel et les fournitures en question seront économiques et, dans toutes les matières relevant de la compétence
bien réexportés lors de la clôture de l’exposition. de ces dernières eu égard au champ d’application du présent proto-
cole, à l’ensemble des territoires des États membres les constituant,
Art. VI. — 8. Les États contractants s’engagent: et non au territoire de chacun de ces États.

a) à étendre à l’importation des objets visés par le présent protocole Il est entendu que, en devenant partie contractante au présent pro-
les dispositions de l’article IV de l’accord; tocole, ces unions douanières ou économiques appliqueront égale-
ment les dispositions de l’accord sur la même base que celle qui est
b) à encourager par des mesures appropriées la circulation et la dis- prévue au paragraphe précédent en ce qui concerne le protocole.
tribution des objets et matériels de caractère éducatif, scientifique et
culturel produits dans les pays en voie de développement. b) Le présent protocole sera soumis à la ratification ou à l’accepta-
tion des États signataires conformément à leur procédure constitu-
Art. VII. — 9. Aucune disposition du présent protocole ne saurait tionnelle.
aliéner le droit des États contractants de prendre, en vertu de leurs c) Les instruments de ratification ou d’acceptation seront déposés
législations nationales, des mesures destinées à interdire ou à limiter auprès du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies.
l’importation, ou la circulation après leur importation, de certains
objets, lorsque ces mesures sont fondées sur des motifs relevant di- 15. a) Il pourra être adhéré au présent protocole par les États visés
rectement de la sécurité nationale, de la moralité ou de l’ordre pu- au paragraphe 14 sous a, non signataires du présent protocole.
blic de l’État contractant.
b) L’adhésion se fera par le dépôt d’un instrument formel auprès du
10. Nonobstant toutes autres dispositions du présent protocole, un secrétaire général de l’Organisation des Nations unies.
pays en voie de développement qui est défini comme tel par l’usage 16. a) Les États visés au paragraphe 14 sous a du présent protocole
établi de l’Assemblée générale des Nations unies et qui est partie à pourront, au moment de la signature, de la ratification de l’accepta-
ce protocole peut suspendre ou restreindre les obligations résultant tion ou de l’adhésion, déclarer qu’ils ne seront pas liés par la partie
de ce protocole et concernant l’importation de tout objet ou maté- II, la partie IV, l’annexe C 1, l’annexe F, l’annexe G et l’annexe H, ou
riel si cette importation cause ou menace de causer un grave préju- par l’une quelconque de ces parties ou de ces annexes. Ils peuvent
dice à l’industrie indigène naissante de ce pays en voie de dévelop- également déclarer qu’ils ne seront liés par l’annexe C 1 qu’à l’égard
pement. Le pays en question appliquera cette mesure de manière des États contractants qui auront eux-mêmes accepté cette annexe.
non discriminatoire. Il informera le directeur général de l’Organisa-
tion des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture de b) Tout État contractant ayant fait une telle déclaration peut, à tout
toute mesure de ce genre, autant que possible avant son entrée en moment, la retirer, en totalité ou en partie, par une notification
vigueur, et le directeur général de l’Organisation des Nations unies adressée au secrétaire général de l’Organisation des Nations unies,
pour l’éducation, la science et la culture en informera toutes les par- en précisant la date à laquelle ce retrait prend effet.
ties au protocole.
c) Les États qui auront déclaré, conformément à la lettre a du pré-
11. Le présent protocole ne saurait porter atteinte ou entraîner des sent paragraphe, qu’ils ne seront pas liés par l’annexe C 1, seront
modifications aux lois et règlements d’un État contractant, ou aux obligatoirement liés par l’annexe C 2. Ceux qui auront déclaré qu’ils
traités, conventions, accords ou proclamations auxquels un État ne seront liés par l’annexe C 1 qu’à l’égard des États contractants qui
contractant aurait souscrit, en ce qui concerne la protection du droit auront eux-mêmes accepté cette annexe, seront obligatoirement
d’auteur ou de la propriété industrielle, y compris les brevets et les liés par l’annexe C 2 à l’égard des États contractants qui n’auront pas
marques de fabrique. accepté l’annexe C 1.

12. Les États contractants s’engagent à recourir aux voies de négo- 17. a) Le présent protocole entrera en vigueur six mois après le jour
ciations ou de conciliation pour régler tout différend relatif à l’inter- du dépôt du cinquième instrument de ratification, d’acceptation ou
prétation ou à l’application du présent protocole, sans préjudice des d’adhésion auprès du secrétaire général des Nations unies.
dispositions conventionnelles antérieures auxquelles ils auraient pu b) Il entrera en vigueur, pour chaque autre État, six mois après la
souscrire quant au règlement de conflits qui pourraient survenir en- date du dépôt de son instrument de ratification, d’acceptation ou
tre eux. d’adhésion.
13. En cas de contestation entre États contractants sur le caractère c) Un mois au plus tard après l’expiration des délais prévus sous a et
éducatif, scientifique ou culturel d’un objet importé, les parties inté- b du présent paragraphe, les États contractants parties au présent
ressées pourront, d’un commun accord, demander un avis consulta- protocole transmettront à l’Organisation des Nations unies pour
tif au directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture un rapport sur les mesures qu’ils
l’éducation, la science et la culture. auront prises pour lui donner plein effet.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 287


DOUANES ET ACCISES • Accords internationaux
22 novembre 1950. – ACCORD

d) L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la f) les illustrations isolées et pages imprimées sous forme de feuillets isolés
culture transmettra ce rapport à tous les États parties au présent pro- ou brochés, et les épreuves sur papier ou sur film, destinées à la production
tocole. de livres;

18. Le protocole annexé à l’accord et en faisant partie intégrante, ii) documents ou rapports imprimés à caractère non commercial;
comme prévu à l’article XVII dudit accord, fait également partie in- iii) microreproduction des objets visés sous i et ii de la présente annexe, ainsi
tégrante du présent protocole et s’applique aux obligations qui en que les microreproductions des objets visés sous i à vi de l’annexe A de l’ac-
découlent et aux produits qui y sont visés. cord;
19. a) À l’expiration d’un délai de deux ans à partir de l’entrée en vi- iv) catalogues de films, d’enregistrements ou de tout autre matériel visuel et
gueur du présent protocole, tout État contractant pourra dénoncer auditif de caractère éducatif, scientifique ou culturel;
ce protocole par un instrument écrit et déposé auprès du secrétaire v) cartes intéressant des domaines scientifiques tels que la géologie, la zoo-
général de l’Organisation des Nations unies. logie, la botanique, la minéralogie, la paléontologie, l’archéologie, l’ethno-
b) La dénonciation prendra effet un an après réception de cet instru- logie, la météorologie, la climatologie et la géophysique, ainsi que les dia-
grammes météorologiques et géophysiques;
ment de dénonciation.
vi) plans et dessins d’architecture, ou de caractère industriel ou technique et
c) La dénonciation de l’accord, conformément à son article XIV, en-
leurs reproductions;
traînera dénonciation du présent protocole.
vii) matériel publicitaire d’information bibliographique destiné à être distri-
20. Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies infor- bué gratuitement.
mera les États visés au paragraphe 14 sous a, ainsi que l’Organisa-
tion des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, du
dépôt de tous les instruments de ratification, d’acceptation ou d’ad-
Annexe B
hésion mentionnés aux paragraphes 14 et 15 des déclarations faites
ou retirées en vertu du paragraphe 16, des dates d’entrée en vigueur
Œuvres d’art et objets de collection,
de ce protocole en application des paragraphes 17 sous a et b, de de caractère éducatif, scientifique ou culturel
même que des dénonciations prévues au paragraphe 19.
i) peintures et dessins, quelle que soit la nature des matières sur lesquelles
21. a) Le présent protocole pourra être révisé par la conférence gé- ils sont entièrement exécutés à la main, y compris les copies exécutées à la
nérale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la main, à l’exclusion des objets manufacturés décorés;
science et la culture. La révision ne liera cependant que les États qui
ii) œuvres d’art originales de céramique et de mosaïque sur bois;
deviendront partie au protocole portant révision.
iii) objets de collections et objets d’art destinés aux musées, galeries et
b) Au cas où la conférence générale adopterait un nouveau protoco- autres établissements agréés par les autorités compétentes du pays d’impor-
le portant révision totale ou partielle du présent protocole et à tation pour recevoir ces objets en franchise, sous réserve qu’ils ne puissent
moins que le nouveau protocole n’en dispose autrement, le présent être vendus.
protocole cesserait d’être ouvert à la signature, à la ratification à l’ac-
ceptation ou à l’adhésion, à partir de la date d’entrée en vigueur du
nouveau protocole portant révision. Annexe C 1
22. Le présent protocole ne modifie en rien l’accord. Matériel visuel et auditif
23. Les annexes A, B, C 1, C 2, D, E, F, G et H font partie intégrante i) films (1), films fixes, microreproductions et diapositives;
de ce protocole.
ii) enregistrements sonores;
24. Conformément à l’article 102 de la charte des Nations unies, le
présent protocole sera enregistré par le secrétaire général de l’Orga- iii) modèles, maquettes et tableaux muraux de caractère éducatif, scientifi-
nisation des Nations unies à la date de son entrée en vigueur. que et culturel à l’exclusion des maquettes jouets;
iv) autre matériel visuel et auditif, tel que:
a) bandes vidéo, films en cinéscope, vidéo-disques, vidéogrammes et autres
Annexe A
formes d’enregistrement du son et de l’image;
Livres, publications et documents
b) microcartes, microfiches et supports magnétiques ou autres utilisés par
i) livres imprimés, quelle que soit la langue dans laquelle ils sont imprimés les services d’information et de documentation par ordinateur;
et quelle que soit l’importance des illustrations qu’ils contiennent, y com- c) matériel d’enseignement programmé, parfois sous la forme de présen-
pris: toirs, accompagné de matériel imprimé correspondant, y compris le maté-
a) les éditions de luxe; riel sous forme de vidéo-cassettes et d’audio-cassettes;

b) les livres imprimés à l’étranger, d’après le manuscrit d’un auteur résidant d) diacopies, y compris celles destinées à la projection directe ou à la lecture
dans le pays d’importation; sur appareil optique;

c) les albums à dessiner ou à colorier destinés aux enfants; e) hologrammes pour projection par laser;

d) les livres d’exercices (livres-cahiers) destinés aux écoliers qui, outre un f) maquettes ou modèles visuels réduits de concepts abstraits tels que struc-
texte imprimé, comportent des blancs que ceux-ci doivent remplir; tures moléculaires ou formules mathématiques;
e) les recueils de problèmes de mots croisés contenant un texte imprimé; g) jeux multimédia;

288 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Accords internationaux
22 novembre 1950. – ACCORD

h) matériels de propagande touristique, y compris ceux qui sont produits Annexe D


par des entreprises privées, invitant le public à effectuer des voyages en de- Instruments et appareils scientifiques
hors du pays d’importation.
(Les exonérations prévues dans la présente annexe C 1 ne s’appliqueront i) instruments et appareils scientifiques sous réserve:
pas aux objets suivants:
a) qu’ils soient destinés à des établissements scientifiques ou d’enseigne-
a) supports vierges de microreproductions et supports vierges d’enregistre- ment publics ou privés, agréés par les autorités compétentes du pays d’im-
ments visuels et auditifs ainsi que leurs emballages spécifiques, tels que cas- portation pour recevoir ces objets en franchise, ces derniers devant être uti-
settes, cartouches, bobines; lisés à des fins non commerciales sous le contrôle et la responsabilité de ces
établissements;
b) enregistrements visuels et auditifs, à l’exclusion des matériels de propa-
gande touristique visés à l’alinéa iv sous h, produits essentiellement à des b) que des instruments ou appareils de valeur scientifique équivalente ne
fins de propagande commerciale par une entreprise commerciale privée ou soient pas présentement fabriqués dans le pays d’importation;
pour son compte;
ii) pièces de rechange, éléments ou accessoires spécifiques s’adaptant aux
c) enregistrements visuels et auditifs dans lesquels la publicité excède 25 % instruments ou appareils scientifiques, pour autant que ces pièces de rechan-
de la durée. Dans le cas des matériels de propagande touristique visés à l’ali- ge, éléments ou accessoires soient importés en même temps que ces instru-
néa iv sous h, ce pourcentage ne concerne que la publicité commerciale pri- ments ou appareils ou, s’ils sont importés ultérieurement, qu’ils soient recon-
vée.) naissables comme étant destinés à des instruments ou appareils admis pré-
cédemment en franchise ou susceptibles de bénéficier de la franchise;
iii) outils à utiliser pour l’entretien, le contrôle, le calibrage ou la réparation
Annexe C 2 des instruments scientifiques, à condition que ces outils soient importés en
Matériel visuel et auditif de caractère éducatif, même temps que ces instruments et appareils ou, s’ils sont importés ulté-
scientifique ou culturel rieurement, qu’ils soient reconnaissables comme étant destinés à des instru-
ments ou appareils admis précédemment en franchise ou susceptibles de
Sous réserve qu’il soit importé par des organisations (y compris, au gré du bénéficier de la franchise et pour autant, en outre, que des outils de valeur
pays d’importation, les organismes de radiodiffusion et de télévision) ou par scientifique équivalente ne soient pas fabriqués dans le pays d’importation.
toute autre institution ou association publique ou privée, agréées par les
autorités compétentes du pays d’importation pour le recevoir en franchise,
ou qu’il soit produit par l’Organisation des Nations unies ou l’une de ses ins- Annexe E
titutions spécialisées, matériel visuel et auditif de caractère éducatif, scienti-
Objets destinés aux aveugles et
fique ou culturel, tel que: (1) L’importation en franchise de films cinémato-
graphiques exposés et développés à des fins de projection ou de vente com- aux autres personnes handicapées
merciale publiques peut être limitée aux négatifs, étant entendu que cette
limitation ne s’applique pas aux films (y compris les films d’actualité) qui i) tous objets spécialement conçus pour la promotion éducative, scientifi-
sont admis en franchise aux termes des dispositions de l’annexe C 2 au pré- que ou culturelle des aveugles, importés directement par des institutions ou
sent protocole: organisations d’éducation des aveugles ou d’assistance aux aveugles,
agréées par les autorités compétentes du pays d’importation pour recevoir
i) films, films fixes, microfilms et diapositives; ces objets en franchise, y compris:
ii) films d’actualité (comportant ou non le son) représentant des événe- a) les livres parlants (disques, cassettes et autres reproductions sonores) et
ments ayant un caractère d’actualité à l’époque de l’importation, et impor- les livres en gros caractères;
tées, aux fins de reproduction, soit sous forme de négatifs, impressionnés et
développés, soit sous forme de positifs, exposés et développés, la franchise b) les électrophones et lecteurs à cassettes, spécialement conçus ou adaptés
pouvant être limitée à deux copies par sujet; pour les besoins des aveugles et autres handicapés et nécessaires pour écou-
ter les livres parlants;
iii) films d’archives (comportant ou non le son) destinés à accompagner des
films d’actualité; c) les appareils qui permettent aux aveugles et aux amblyopes de lire les tex-
tes imprimés normaux, par exemple, les machines à lire électroniques, les
iv) films récréatifs convenant particulièrement aux enfants et aux jeunes;
appareils télé-agrandisseurs et les auxiliaires optiques;
v) enregistrements sonores;
d) l’équipement destiné à la production mécanisée ou automatisée de ma-
vi) bandes vidéo, films en cinéscopes, vidéo-disques, vidéogrammes et tériel en braille et d’enregistrements, par exemple les poinçonneuses et les
autres formes d’enregistrement du son et de l’image; machines électroniques à transcrire et à imprimer le braille et les terminaux
d’ordinateurs avec dispositifs d’affichage en braille;
vii) microcartes, microfiches et supports magnétiques ou autres utilisés par
les services d’information et de documentation par ordinateur; e) le papier braille, les bandes magnétiques et les cassettes destinés à la fa-
brication de livres en braille et de livres parlants;
viii) matériel d’enseignement programmé, parfois sous la forme de présen-
toirs, accompagné de matériel imprimé correspondant, y compris le maté- f) les auxiliaires destinés à favoriser la mobilité des aveugles, par exemple les
riel sous forme de vidéo-cassettes et d’audio-cassettes; appareils électroniques d’orientation et de détection des obstacles et les
cannes blanches;
ix) diacopies, y compris celles destinées à la projection directe ou à la lecture
sur appareil optique; g) les auxiliaires techniques pour l’éducation, la réadaptation et la forma-
tion professionnelle ainsi que pour l’emploi des aveugles, par exemple les
x) hologrammes pour projection par laser;
montres braille, les machines à écrire braille, les auxiliaires pédagogiques,
xi) maquettes ou modèles visuels réduits de concepts abstraits tels que les appareils spécifiquement conçus à l’usage des aveugles;
structures moléculaires ou formules mathématiques;
ii) tous objets spécialement conçus pour l’éducation, l’emploi et la promo-
xii) jeux multimédia. tion sociale des autres personnes physiquement ou mentalement handica-

Édition 2003 – © Larcier Tome V 289


DOUANES ET ACCISES • Accords internationaux
7 novembre 1952. – CONVENTION

pées, importés directement par des institutions ou organisations d’éduca- dont sont passibles les articles importés, à l’exclusion toutefois des
tion de ces personnes ou d’assistance à ces personnes agréées par les auto- redevances et impositions qui sont limitées au coût approximatif des
rités compétentes du pays d’importation pour recevoir ces objets en franchi- services rendus qui ne constituent pas une protection indirecte des
se, sous réserve que des objets équivalents ne soient pas présentement produits nationaux ou de taxes de caractère fiscal à l’importation;
fabriqués dans le pays d’importation.
b. le terme «personnes» désigne les personnes physiques ou morales;
c. les références au territoire d’une partie contractante visent son ter-
Annexe F
ritoire métropolitain et tout autre territoire que cette partie contrac-
Matériels sportifs tante représente sur le plan international et auquel s’étend l’applica-
tion de la Convention, conformément à l’article 13.
Matériels sportifs destinés exclusivement à des associations ou groupe-
ments de sportifs amateurs agréés par les autorités compétentes du pays Art. 2. — Exonération des droits à l’importation des échan-
d’importation pour recevoir ces objets en franchise, sous réserve que des tillons de valeur négligeable
matériels équivalents ne soient pas présentement fabriqués dans le pays
d’importation. 1. Chaque partie contractante exonérera des droits à l’importation
des échantillons de marchandises de toute espèce importés sur son
territoire, à la condition qu’ils n’aient qu’une valeur négligeable et
Annexe G ne puissent servir qu’à la recherche de commandes concernant des
Instruments de musique et marchandises de l’espèce représentée par les échantillons en vue de
autres équipements musicaux leur importation. Pour déterminer si les échantillons ont ou non une
valeur négligeable, les autorités douanières du territoire d’importa-
Instruments de musique et autres équipements musicaux destinés exclusi- tion pourront tenir compte de la valeur de chaque échantillon con-
vement à des institutions culturelles ou à des écoles de musique agréées par sidéré individuellement ou de la valeur totale de tous les échan-
les autorités compétentes du pays d’importation pour recevoir ces objets en tillons faisant partie d’un même envoi. La valeur des envois expédiés
franchise, sous réserve que des instruments et autres équivalents ne soient par le même expéditeur à des destinataires différents ne sera pas to-
pas présentement fabriqués dans le pays d’importation. talisée pour l’application du présent paragraphe, alors même que
ces envois seraient importés simultanément.

Annexe H 2. Les autorités douanières du territoire d’importation pourront exi-


ger que, pour pouvoir bénéficier de l’exonération des droits à l’im-
Matières et machines servant à la fabrication des livres,
portation conformément au paragraphe 1 du présent article, les
publications et documents échantillons soient rendus inutilisables comme marchandises par
marquage, lacération, perforation ou autrement, sans toutefois que
i) matières servant à la fabrication des livres, publications et documents (pâ-
cette opération puisse avoir pour effet de leur faire perdre leur qua-
te à papier, papier de réemploi, papier journal et autres papiers servant à
lité d’échantillons.
l’impression, encres d’imprimerie, colles, etc.);
ii) machines à traiter la pâte à papier et le papier; machines pour l’impres- Art. 3. — Admission d’autres échantillons en franchise tempo-
sion et la reliure sous réserve que des machines de valeur technique équiva- raire des droits à l’importation
lente ne soient pas présentement fabriquées dans le pays d’importation.
1. Pour l’application du présent article, le terme «échantillons» dési-
gne les articles qui sont représentatifs d’une catégorie déterminée
de marchandises déjà produites ou qui sont des modèles de mar-
chandises dont la fabrication est envisagée à la condition:
7 novembre 1952. – CONVENTION pour faciliter l’im- a. qu’ils appartiennent à une personne établie à l’étranger et qu’ils
portation des échantillons et du matériel publicitaire. soient importés dans le seul but d’être présentés ou de faire l’objet
(Ministère des Finances) d’une démonstration dans le territoire d’importation en vue de re-
– Cette Convention n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel. chercher des commandes de marchandises qui seront expédiées de
l’étranger;
Les gouvernements signataires de la présente convention, convain-
cus que l’adoption des règles communes concernant l’importation b. qu’ils ne soient ni vendus ni affectés à leur usage normal, sauf
des échantillons de marchandises pour les besoins de la démonstration, ni utilisés de quelque manière
que ce soit en location ou contre rémunération pendant leur séjour
de toute espèce, qu’il s’agisse de produits naturels ou d’articles ma-
dans le territoire d’importation;
nufacturés, et du matériel publicitaire facilitera l’expansion du com-
merce international, sont convenus c. qu’ils soient destinés à être réexportés en temps utile;
de ce qui suit: d. qu’ils soient susceptibles d’être identifiés lors de leur réexporta-
er tion, à l’exclusion des articles identiques introduits par la même per-
Art. 1 . — Définitions
sonne ou expédiés au même destinataire en quantités telles que,
Pour l’application de la présente Convention: pris dans leur ensemble, ils ne constituent plus des échantillons se-
lon les usages normaux du commerce.
a. Le terme «droits à l’importation» désigne les droits de douane et
tous autres droits et taxes perçus à l’importation ou à l’occasion de 2. Les échantillons passibles de droits à l’importation, importés du
l’importation ainsi que tous les droits d’accise et taxes intérieures territoire d’une partie contractante, avec ou sans l’intervention d’un

290 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Accords internationaux
7 novembre 1952. – CONVENTION

voyageur de commerce par des personnes établies sur le territoire Art. 4. — Importation de matériels publicitaires en franchise
d’une partie contractante quelconque seront admis en franchise des droits à l’importation
temporaire des droits à l’importation sur le territoire de chacune des
parties contractantes moyennant consignation du montant des 1. Chaque partie contractante exonérera des droits à l’importation
droits à l’importation et des autres sommes éventuellement exigi- les catalogues, prix courants et notices commerciales se rapportant:
bles ou engagement cautionné garantissant leur payement éven- a. à des marchandises mises en vente ou en location; ou
tuel. Les sommes consignées (à l’exception de celles qui pourraient
être exigées en vertu de l’article 6 de la présente Convention) ne de- b. à des prestations de services offertes en matière de transport ou
vront pas cependant dépasser le montant des droits à l’importation d’assurance commerciale,
majoré de 10 %. par une personne établie sur le territoire d’une autre partie contrac-
3. Pour bénéficier des facilités prévues par le présent article, les per- tante, lorsque ces documents seront importés du territoire d’une
sonnes intéressées devront se conformer aux lois et règlements édic- partie contractante quelconque, à la condition que chaque envoi:
tés en la matière par les autorités du territoire d’importation et aux 1° ne soit composé que d’un seul document; ou
formalités douanières en vigueur dans ce territoire. En ce qui con-
cerne les matériels industriels et agricoles et les véhicules de trans- 2° ne comprenne qu’un seul exemplaire de chaque document, s’il
port dont la valeur en douane excède 1000 dollars des États-Unis est composé de plusieurs documents; ou
(ou leur contre-valeur en une autre monnaie), les importateurs
3° ne dépasse pas le poids brut d’un kilogramme, quel que soit le
pourront être tenus de déclarer les lieux de destination de ces maté-
nombre des documents et des exemplaires.
riels et véhicules; en outre, ils pourront être invités par les autorités
douanières du pays d’importation à faire la preuve, à tout moment, L’envoi simultané d’un certain nombre de colis à différents destina-
que ces matériels ou véhicules se trouvent dans les lieux déclarés. taires dans le territoire d’importation ne sera pas de nature à priver
Les autorités douanières du pays d’importation pourront sceller ces ces colis de l’exonération si chaque destinataire ne reçoit qu’un seul
matériels et véhicules ou empêcher leur fonctionnement d’une colis.
autre façon, pendant le délai fixé pour l’admission en franchise tem-
2. Nonobstant les dispositions du paragraphe 1 du présent article,
poraire, et limiter les lieux où ils pourront fonctionner pour les be-
une partie contractante ne sera pas tenue d’exonérer des droits à
soins de la démonstration.
l’importation sur son territoire:
4. En règle générale, les autorités douanières du pays d’importation
devront considérer comme suffisantes pour l’identification ultérieu- a. les catalogues, prix courants et notices commerciales qui ne por-
re des échantillons les marques qui y auront été apposées par les tent pas, de façon apparente, le nom de l’entreprise étrangère qui
autorités douanières d’une partie contractante, à la condition que produit, qui vend ou qui loue les marchandises ou qui offre les pres-
ces échantillons soient accompagnés d’une liste descriptive certifiée tations de services en matière de transport ou d’assurance commer-
exacte par les autorités douanières de cette partie contractante. Des ciale auxquelles se rapportent ces catalogues, prix courants ou noti-
marques supplémentaires ne devront être apposées sur les échan- ces commerciales;
tillons que dans le cas seulement où les autorités douanières du pays b. les catalogues, prix courants et notices commerciales qui sont dé-
d’importation l’estimeraient nécessaire pour assurer l’identification clarés, pour la mise à la consommation, aux autorités douanières du
des échantillons lors de leur réexportation. Les marques apposées territoire d’importation, en paquets groupés, pour être ensuite expé-
sur les échantillons ne devront pas les rendre inutilisables. diés à des destinataires distincts sur ce territoire.
5. Le délai fixé pour la réexportation des échantillons qui bénéficie- Art. 5. — Admission des films publicitaires en franchise tempo-
ront de l’exonération des droits à l’importation prévue par le présent raire des droits à l’importation
article ne devra pas être inférieur à six mois. Après l’expiration du dé-
lai fixé pour la réexportation, les droits à l’importation et les autres Sous les conditions fixées par l’article 3 de la présente Convention,
sommes éventuellement exigibles pourront être perçus sur les chaque partie contractante accordera les facilités prévues par cet ar-
échantillons qui n’auront pas été réexportés. Ils pourront être égale- ticle aux films cinématographiques positifs, de caractère publicitai-
ment perçus, sans attendre l’expiration de ce délai, sur les échan- re, d’une largeur ne dépassant pas 16 mm, lorsqu’il sera établi, à la
tillons qui cesseront de répondre aux conditions fixées par le para- satisfaction des autorités douanières, qu’il s’agit de films reprodui-
graphe 1 du présent article. sant essentiellement des photographies (avec ou sans bande sono-
re) montrant la nature ou le fonctionnement de produits ou de ma-
6. Lors de la réexportation dans le délai fixé des échantillons impor- tériels dont les qualités ne peuvent être convenablement démon-
tés dans les conditions prévues par le présent article, le rembourse- trées par des échantillons ou des catalogues, à la condition que ces
ment des sommes consignées ou la libération de la caution fournie films:
au moment de l’importation en vertu du paragraphe 2 de ce même
article sera effectué sans retard auprès de l’un des bureaux de doua- a. se rapportent à des produits ou matériels mis en vente ou en loca-
ne situés à la frontière ou à l’intérieur du territoire qui auront été ha- tion par une personne établie sur le territoire d’une autre partie con-
bilités à cet effet, sous réserve, le cas échéant, de la déduction des tractante;
droits et des autres sommes afférents aux échantillons qui
b. soient de nature à être présentés à des clients éventuels et non à
n’auraient pas été présentés en vue de leur réexportation. Dans cer-
des salles publiques;
taines circonstances spéciales, les dépôts pourront être cependant
restitués d’une autre manière, à la condition que cette restitution ait c. soient importés dans un colis ne contenant pas plus d’une copie
lieu rapidement. Chaque partie contractante publiera une liste des de chaque film et ne faisant pas partie d’un envoi de films plus im-
bureaux de douane habilités pour ces opérations. portant.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 291


DOUANES ET ACCISES • Accords internationaux
7 novembre 1952. – CONVENTION

Art. 6. — Dérogation temporaire aux prohibitions et restrictions Art. 7. — Simplification des formalités

1. Aucune partie contractante n’appliquera de prohibitions ou res- 1. Chaque partie contractante réduira au minimum les formalités
trictions d’importation (autres que les droits à l’importation), que requises pour l’application des facilités prévues par la présente Con-
l’application en soit faite au moyen de contingents, de licences d’im- vention.
portation ou d’autres procédés, sur les marchandises en provenance
du territoire d’une autre partie contractante: 2. Chaque partie contractante devra publier sans retard tous les rè-
glements édictés en cette matière afin que les personnes intéressées
a. qui bénéficieront de l’exonération des droits à l’importation en puissent en avoir connaissance en vue d’éviter le préjudice qu’elles
vertu des dispositions des articles 2 ou 4 de la présente Convention pourraient subir du fait de l’application de formalités ignorées par
(ou qui en bénéficieraient si elles étaient passibles de droits); ou elles.

b. qui seront admises en franchise temporaire en vertu des disposi- Art. 8. — Règlement des différends
tions des articles 3 ou 5 de la présente Convention (ou qui bénéficie- 1. Tout différend qui s’élèverait entre deux ou plusieurs parties con-
raient de cette franchise si elle étaient passibles de droits), pourvu tractantes à propos de l’interprétation ou de l’application de la pré-
que l’interprétation de ces marchandises ne donne naissance à sente Convention sera, dans la mesure du possible, réglé par voie de
aucun payement, sauf pour le règlement du fret et des assurances, négociations directes entre elles.
ou pour celui des services rendus dans le territoire d’importation,
par une personne établie dans ce territoire. 2. Tout différend qui ne serait pas réglé par voie de négociation sera
soumis à une personne ou à un organisme accepté d’un commun
2. En ce qui concerne les marchandises qui bénéficieront de l’admis- accord par les parties contractantes entre lesquelles s’est élevé le dif-
sion en franchise temporaire en vertu des dispositions des articles 3 férend; toutefois, si ces parties ne peuvent se mettre d’accord sur le
ou 5 de la présente Convention (ou qui en bénéficieraient si elles choix de cette personne ou organisme, l’une quelconque d’entre el-
étaient passibles de droits), la suspension des prohibitions ou restric- les pourra demander au président de la Cour internationale de jus-
tions d’importation ne s’appliquera que pendant la période où l’ad- tice de désigner un arbitre.
mission en franchise temporaire est autorisée (ou serait autorisée si
ces marchandises étaient passibles de droits). Dans le cas où ces 3. La décision rendue par la personne ou l’organisme désigné en ver-
marchandises ne seraient pas réexportées pendant la période où tu du paragraphe 2 du présent article sera obligatoire pour les par-
l’application des prohibitions ou restrictions est suspendue en vertu ties contractantes intéressées.
du paragraphe 1 du présent article, les autorités du pays d’importa-
tion pourront prendre les mesures qui auraient été appliquées si les Art. 9. — Signature et ratification
prohibitions ou les restrictions à l’importation n’avaient pas été sus-
pendues. Les autorités du territoire d’importation pourront exiger à 1. La présente Convention sera ouverte jusqu’au 30 juin 1953 à la si-
cet effet des garanties appropriées, telles que le dépôt d’un caution- gnature des gouvernements de toutes les parties contractantes à
nement spécial distinct de celui destiné à garantir le payement des l’accord général sur les tarifs douaniers et le commerce, ainsi qu’à
droits à l’importation. celle des gouvernements de tous les États membres des Nations
unies, ou tout autre État a qui le secrétaire général des Nations unies
3. Les dispositions de la présente Convention n’empêcheront pas aura communiqué, à cette fin, une copie de la présente Convention.
une partie contractante d’appliquer des prohibitions ou des restric-
2. La présente Convention sera soumise à la ratification ou à l’accep-
tions d’importation:
tation des gouvernements signataires conformément à la procédure
prévue par leur Constitution. Les instruments de ratification ou d’ac-
a. nécessaires pour la protection de la moralité publique ou des in-
ceptation seront déposés auprès du secrétaire général des Nations
térêts essentiels de la sécurité;
unies.
b. nécessaires à la protection de la santé et de la vie des personnes et
Art. 10. — Adhésion
des animaux ou à la préservation des végétaux;
1. La présente Convention sera ouverte à l’adhésion des gouverne-
c. se rapportant à l’importation de l’or ou de l’argent; ments des États visés au paragraphe 1 de l’article 9.
d. nécessaires pour assurer l’application des lois et règlements qui 2. L’adhésion s’effectuera au moyen du dépôt d’un instrument d’ad-
ont trait à l’application des mesures douanières, au maintien en vi- hésion auprès du secrétaire général des Nations unies.
gueur des monopoles d’État et à la protection des brevets, marques
de fabrique et droits d’auteur et de reproduction; Art. 11. — Entrée en vigueur

e. nécessaires pour empêcher les pratiques de nature à induire en er- Lorsque quinze des gouvernements visés à l’article 9 auront déposé
reur; leurs instruments de ratification, d’acceptation ou d’adhésion, la
présente Convention entrera en vigueur à leur égard le trentième
f. se rapportant aux articles fabriqués dans les prisons; jour qui suivra la date du dépôt du quinzième instrument de ratifi-
cation, d’acceptation ou d’adhésion. Elle entrera en vigueur à
g. nécessaires pour l’application de normes ou réglementations con- l’égard de tout autre gouvernement le trentième jour qui suivra le
cernant la classification, le contrôle de la qualité ou la mise en vente dépôt par celui-ci de son instrument de ratification, d’acceptation ou
de produits destinés au commerce international. d’adhésion.

292 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Accords internationaux
14 juin 1983. – CONVENTION INTERNATIONALE

Art. 12. — Dénonciation ve, en l’invitant à lui faire connaître s’il est disposé à retirer sa réserve
ou s’il préfère, selon le cas, renoncer à la ratification, à l’acceptation,
1. Lorsque la présente Convention sera restée en vigueur pendant à l’adhésion ou à l’application de la Convention au territoire (ou aux
trois années, toute partie contractante pourra la dénoncer en adres- territoires) auquel s’appliquait la réserve.
sant une notification à cet effet au secrétaire général des Nations
unies. 5. Un État qui a formulé une réserve au sujet de laquelle une objec-
tion a été faite conformément au paragraphe 3 du présent article ne
2. La dénonciation deviendra effective six mois après la date à la- deviendra partie contractante à la Convention que si cette objection
quelle le secrétaire général des Nations unies en aura reçu notifica- a été retirée ou a cessé d’être valable dans les conditions fixées au pa-
tion. ragraphe 6 de ce même article; il ne pourra pas non plus revendi-
quer le bénéfice de cette Convention pour un territoire qu’il repré-
Art. 13. — Application territoriale
sente sur le plan international en faveur duquel il a formulé une ré-
1. Tout gouvernement pourra, lors du dépôt de son instrument de serve qui a donné lieu à une objection, conformément au paragra-
ratification, d’acceptation ou d’adhésion, ou à tout moment ulté- phe 3 du présent article, que si cette objection a été retirée ou a cessé
rieur, déclarer dans une notification adressée au secrétariat général d’être valable dans les conditions fixées au paragraphe ci-après.
des Nations unies que la présente Convention s’appliquera à un ou 6. Toute objection formulée par un État qui a signé la Convention
plusieurs des territoires qu’il représente sur le plan international et sans la ratifier ou l’accepter cessera d’être valable si, dans les douze
la Convention s’appliquera aux territoires désignés dans ladite noti- mois qui suivent la date à laquelle il l’a formulée, ledit État n’a pas
fication à partir du trentième jour qui suivra la date à laquelle le se- ratifié ou accepté la Convention.
crétaire général des Nations unies aura reçu cette notification ou à
la date à laquelle la Convention entrera en vigueur en vertu de l’ar- Art. 15. — Notification des signatures, ratifications, accepta-
ticle 11, si cette dernière date est postérieure. tions ou adhésions
2. Tout gouvernement qui, aux termes du paragraphe 1 du présent Le secrétaire général des Nations unies notifiera à tous les États si-
article, a fait une déclaration étendant la présente Convention à un gnataires et adhérents, ainsi qu’aux autres États qui en feront la de-
territoire qu’il représente sur le plan international pourra dénoncer mande, les signatures, ratifications et acceptations de la présente
la Convention pour ce territoire particulier, conformément aux dis- Convention ainsi que les adhésions à ladite Convention; il leur noti-
positions de l’article 12. fiera également la date à laquelle la Convention entrera en vigueur
et toute notification reçue par lui en vertu des articles 12 et 18.
Art. 14. — Réserves
1. Tout État pourra, lors de la signature ou du dépôt de son instru-
ment de ratification, d’acceptation ou d’adhésion, déclarer qu’il ne
se considérera pas comme lié par certaines dispositions de la présen-
te Convention spécifiées par lui. 14 juin 1983. – CONVENTION INTERNATIONALE sur le
système harmonisé de désignation et de codification des
2. En notifiant, conformément à l’article 13 de la présente Conven- marchandises. (Ministère des Finances)
tion, que celle-ci s’appliquera à un ou plusieurs des territoires qu’il
– Cette Convention internationale n’a pas fait l’objet d’une publication au journal of-
représente sur le plan international, tout État pourra faire une décla- ficiel.
ration analogue à celle qui est prévue par le paragraphe 1 du pré-
sent article pour tous les territoires visés dans la notification ou pour Art. 1er. — Définitions
l’un quelconque d’entre eux.
Aux fins de la présente Convention on entend:
3. Lorsqu’un État formulera une réserve concernant l’un quelcon-
que des articles de la présente Convention au moment de la signa- a) par système harmonisé de désignation et de codification des mar-
ture, de la ratification, de l’acceptation de l’adhésion ou de la notifi- chandises, dénommé ci-après le «système harmonisé»: la nomencla-
cation prévue par l’article 13 ci-dessus, le secrétaire général des Na- ture comprenant les positions et sous-positions et les codes numéri-
tions unies communiquera le texte de cette réserve à tous les États ques y afférents, les notes de sections, de chapitres et de sous-posi-
qui sont ou peuvent devenir parties à cette Convention. Tout État tions ainsi que les règles générales pour l’interprétation du système
qui aura signé, ratifié ou accepté cette Convention ou qui y aura ad- harmonisé, figurant dans l’annexe à la présente Convention;
héré avant que la réserve ait été formulée (ou, si la Convention n’est b) par nomenclature tarifaire: une nomenclature établie selon la lé-
pas entrée en vigueur, qui aura signé, ratifié ou accepté cette Con- gislation de la partie contractante pour la perception des droits de
vention ou y aura adhéré à la date de son entrée en vigueur) aura le douane à l’importation;
droit de faire des objections contre l’une quelconque de ces réserves.
Si aucun État autorisé à faire des objections n’a fait parvenir d’objec- c) par nomenclatures statistiques: des nomenclatures de marchandi-
tions au secrétaire général des Nations unies au plus tard le quatre- ses élaborées par la partie contractante pour recueillir les données
vingt-sixième jour qui suit la date de sa communication (ou qui suit servant à l’établissement des statistiques du commerce d’importa-
la date de l’entrée en vigueur de la Convention si cette date est pos- tion et d’exportation;
térieure), ladite réserve sera considérée comme acceptée.
d) par nomenclature tarifaire et statistique combinée: une nomencla-
4. Dans le cas où il recevrait communication d’une objection de la ture combinée intégrant la nomenclature tarifaire et les nomencla-
part d’un État qui est autorisé à en formuler, le secrétaire général des tures statistiques et juridiquement prescrite par la partie contractan-
Nations unies notifiera cette objection à l’État qui a formulé la réser- te aux fins de la déclaration des marchandises à l’importation;

Édition 2003 – © Larcier Tome V 293


DOUANES ET ACCISES • Accords internationaux
14 juin 1983. – CONVENTION INTERNATIONALE

e) par Convention portant création du Conseil: la Convention portant Art. 4. — Application partielle par les pays en développement
création d’un Conseil de coopération douanière faite à Bruxelles le
15 décembre 1950; 1. Tout pays en développement partie contractante peut différer
l’application d’une partie ou de l’ensemble des sous-positions du
f) par Conseil: le Conseil de coopération douanière visé au paragra- système harmonisé pendant la période qui pourrait être nécessaire
phe e) ci-dessus; compte tenu de la structure de son commerce international ou de
ses capacités administratives.
g) par secrétaire général: le secrétaire général du Conseil;
2. Tout pays en développement partie contractante qui opte pour
h) par ratification: la ratification proprement dite, l’acceptation ou une application partielle du système harmonisé conformément aux
l’approbation. dispositions du présent article s’engage à tout mettre en œuvre pour
Art. 2. — Annexe appliquer le système harmonisé complet à six chiffres dans les cinq
ans qui suivent la date à laquelle la présente Convention entre en vi-
L’annexe à la présente Convention fait partie intégrante de celle-ci gueur à son égard ou dans tout autre délai qu’il pourrait juger néces-
et toute référence à cette Convention s’applique également à cette saire compte tenu des dispositions du paragraphe 1 du présent arti-
annexe. cle.

Art. 3. — Obligations des parties contractantes 3. Tout pays en développement partie contractante qui opte pour
une application partielle du système harmonisé conformément aux
1. Sous réserve des exceptions mentionnées à l’article 4: dispositions du présent article applique soit toutes les sous-positions
à deux tirets d’une sous-position à un tiret ou aucune, soit toutes les
a) chaque partie contractante s’engage, sauf application des dispo-
sous-positions à un tiret d’une position ou aucune. Dans de tels cas
sitions de l’alinéa c du présent paragraphe, à ce que, à partir de la
d’application partielle, le sixième chiffre ou les cinquième et sixième
date à laquelle la présente Convention entre en vigueur à son égard,
chiffres correspondant à la partie du code du système harmonisé qui
ses nomenclatures tarifaire et statistiques soient conformes au sys-
n’est pas appliquée sont remplacés par «0» ou «00» respectivement.
tème harmonisé. Elle s’engage donc, pour l’établissement de ses no-
menclatures tarifaire et statistiques: 4. Tout pays en développement qui opte pour une application par-
tielle du système harmonisé conformément aux dispositions du pré-
1°) à utiliser toutes les positions et sous-positions du système har-
sent article notifie au secrétaire général, en devenant partie contrac-
monisé, sans adjonction ni modification, ainsi que les codes numé-
tante, les sous-positions qu’il n’appliquera pas à la date à laquelle la
riques y afférents;
présente Convention entrera en vigueur à son égard et lui notifie
2°) à appliquer les règles générales pour l’interprétation du système également les sous-positions qu’il applique ultérieurement.
harmonisé ainsi que toutes les notes de sections, de chapitres et de 5. Tout pays en développement qui opte pour une application par-
sous-positions et à ne pas modifier la portée des sections, des chapi- tielle du système harmonisé conformément aux dispositions du pré-
tres, des positions ou des sous-positions du système harmonisé; sent article peut notifier au secrétaire général, en devenant partie
3°) à suivre l’ordre de numérotation du système harmonisé; contractante, qu’il s’engage formellement à appliquer le système
harmonisé complet à six chiffres dans les trois ans qui suivent la date
b) chaque partie contractante met également à la disposition du pu- à laquelle la présente Convention entre en vigueur à son égard.
blic ses statistiques du commerce d’importation et d’exportation
conformément au code à six chiffres du système harmonisé ou, à 6. Tout pays en développement partie contractante qui applique
l’initiative de cette partie contractante, au-delà de ce niveau, dans la partiellement le système harmonisé conformément aux dispositions
mesure où cette publication n’est pas exclue pour des raisons excep- du présent article est libéré des obligations découlant de l’article 3
tionnelles telles que celles ayant trait au caractère confidentiel des en ce qui concerne les sous-positions qu’il n’applique pas.
informations d’ordre commercial ou à la sécurité nationale; Art. 5. — Assistance technique aux pays en développement
c) aucune disposition du présent article n’oblige les parties contrac- Les pays développés parties contractantes fournissent aux pays en
tantes à utiliser les sous-positions du système harmonisé dans leur développement qui en font la demande une assistance technique se-
nomenclature tarifaire, à condition de se conformer dans leur no- lon des modalités convenues d’un commun accord, s’agissant no-
menclature tarifaire et statistique combinée aux obligations visées tamment de la formation de personnel, de la transposition de leurs
en a), 1°, a), 2° et a 3° ci-dessus. nomenclatures actuelles dans le système harmonisé et de conseils
2. En se conformant aux engagements visés au paragraphe 1, a du sur les mesures à prendre pour tenir à jour leurs systèmes transpo-
présent article, chaque partie contractante peut apporter les adapta- sés, compte tenu des amendements apportés au système harmoni-
tions de texte qui seraient indispensables pour donner effet au sys- sé, ainsi que sur l’application des dispositions de la présente Con-
tème harmonisé au regard de sa législation nationale. vention.

3. Aucune disposition du présent article n’interdit aux parties con- Art. 6. — Comité du système harmonisé
tractantes de créer, à l’intérieur de leurs nomenclatures tarifaires ou 1. Il est institué, conformément à la présente Convention, un Comité
statistiques, des subdivisions pour le classement des marchandises à dénommé Comité du système harmonisé, composé des représen-
un niveau au-delà de celui du système harmonisé, à condition que tants de chaque partie contractante.
ces subdivisions soient ajoutées et codées à un niveau au-delà de ce-
lui du code numérique à six chiffres qui figure dans l’annexe à la pré- 2. Le Comité du système harmonisé se réunit en règle générale au
sente Convention. moins deux fois par an.

294 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Accords internationaux
14 juin 1983. – CONVENTION INTERNATIONALE

3. Ses réunions sont convoquées par le secrétaire général et, sauf dé- Art. 8. — Rôle du Conseil
cision contraire des parties contractantes, se tiennent au siège du
Conseil. 1. Le Conseil examine les propositions d’amendement à la présente
Convention élaborées par le Comité du système harmonisé et les re-
4. Au sein du Comité du système harmonisé, chaque partie contrac- commande aux parties contractantes conformément à la procédure
tante a droit à une voix; néanmoins, aux fins de la présente Conven- de l’article 16, à moins qu’un État membre du Conseil qui est partie
tion et sans préjudice de toute convention qui serait conclue à l’ave- contractante à la présente Convention ne demande que tout ou par-
nir, lorsqu’une union douanière ou économique ainsi qu’un ou plu- tie des propositions en cause ne soit renvoyé devant le Comité pour
sieurs de ses États membres sont parties contractantes, ces parties un nouvel examen.
contractantes n’émettent ensemble qu’un seul vote. De même, lors-
2. Les notes explicatives, les avis de classement, les autres avis se rap-
que tous les États membres d’une union douanière ou économique
portant à l’interprétation du système harmonisé et les recommanda-
qui peut devenir partie contractante aux termes des dispositions de
tions visant à assurer une interprétation et une application unifor-
l’article 11, b deviennent parties contractantes, ils n’émettent en-
mes du système harmonisé qui ont été rédigés au cours d’une ses-
semble qu’un seul vote.
sion du Comité du système harmonisé conformément aux disposi-
5. Le Comité du système harmonisé élit son président ainsi qu’un ou tions du paragraphe 1 de l’article 7, sont réputés avoir été approuvés
plusieurs vice-présidents. par le Conseil si, avant la fin du deuxième mois qui suit celui au
cours duquel cette session a été close, aucune partie contractante à
6. Il établit son règlement intérieur par décision prise à la majorité
la présente Convention n’a notifié au secrétaire général qu’elle de-
des deux tiers des voix attribuées à ses membres. Ce règlement est
mande que la question soit soumise au Conseil.
soumis à l’approbation du Conseil.
3. Lorsque le Conseil est saisi d’une question conformément aux dis-
7. Il invite, s’il le juge utile, des organisations intergouvernementales
positions du paragraphe 2 du présent article, il approuve lesdits no-
et d’autres organisations internationales à participer à ses travaux
tes explicatives, avis de classement, autres avis ou recommanda-
en qualité d’observateurs.
tions, à moins qu’un État membre du Conseil qui est partie contrac-
8. Il crée, le cas échéant, des sous-comités ou des groupes de travail, tante à la présente Convention ne demande à les renvoyer en totali-
compte tenu notamment des dispositions du paragraphe 1, a), de té ou en partie devant le Comité pour un nouvel examen.
l’article 7, et détermine la composition, les droits relatifs au vote et
Art. 9. — Taux des droits de douane
le règlement intérieur de ces organes.
Les parties contractantes ne prennent, par la présente Convention,
Art. 7. — Fonctions du Comité
aucun engagement en ce qui concerne le taux des droits de douane.
1. Le Comité du système harmonisé exerce, compte tenu des dispo-
Art. 10. — Règlement des différends
sitions de l’article 8, les fonctions suivantes:
1. Tout différend entre des parties contractantes en ce qui concerne
a) il propose tout projet d’amendement à la présente Convention
l’interprétation ou l’application de la présente Convention est réglé,
qu’il estime souhaitable compte tenu notamment des besoins des
autant que possible, par voie de négociations directes entre lesdites
utilisateurs et de l’évolution des techniques ou des structures du
parties.
commerce international;
2. Tout différend qui n’est pas ainsi réglé est porté par les parties au
b) il rédige des notes explicatives, des avis de classement et d’autres
différend devant le Comité du système harmonisé qui l’examine et
avis pour l’interprétation du système harmonisé;
fait des recommandations en vue de son règlement.
c) il formule des recommandations afin d’assurer une interprétation
3. Si le Comité du système harmonisé ne peut régler le différend, il
et une application uniformes du système harmonisé;
le porte devant le Conseil qui fait des recommandations conformé-
d) il réunit et diffuse tous renseignements relatifs à l’application du ment à l’article III, e), de la Convention portant création du Conseil.
système harmonisé; 4. Les parties au différend peuvent convenir d’avance d’accepter les
e) il fournit, d’office ou sur demande, des renseignements ou con- recommandations du Comité ou du Conseil.
seils sur toutes les questions relatives au classement des marchandi-
Art. 11. — Conditions requises pour devenir partie contractante
ses dans le système harmonisé aux parties contractantes, aux États
membres du Conseil ainsi qu’aux organisations intergouvernemen- Peuvent devenir parties contractantes à la présente Convention:
tales et autres organisations internationales que le Comité estime
a) les États membres du Conseil;
appropriées;
b) les unions douanières ou économiques auxquelles la compétence
f) il présente à chaque session du Conseil des rapports sur ses activi-
a été transférée pour conclure des traités à l’égard de certaines ou de
tés, y compris des propositions d’amendement, de notes explicati-
toutes les matières régies par la présente Convention; et
ves, d’avis de classement et d’autres avis;
c) tout autre État auquel le secrétaire général adresse une invitation
g) il exerce, en ce qui concerne le système harmonisé, tous autres
à cette fin conformément aux instructions du Conseil.
pouvoirs ou fonctions que le Conseil ou les parties contractantes
peuvent juger utiles. Art. 12. — Procédure pour devenir partie contractante
2. Les décisions administratives du Comité du système harmonisé 1. Tout État ou union douanière ou économique remplissant les
qui ont des incidences budgétaires sont soumises à l’approbation du conditions requises peut devenir partie contractante à la présente
Conseil. Convention:

Édition 2003 – © Larcier Tome V 295


DOUANES ET ACCISES • Accords internationaux
14 juin 1983. – CONVENTION INTERNATIONALE

a) en la signant, sans réserve de ratification; Art. 16. — Procédure d’amendement


b) en déposant un instrument de ratification après l’avoir signée 1. Le Conseil peut recommander aux parties contractantes des
sous réserve de ratification; ou amendements à la présente Convention.
2. Toute partie contractante peut notifier au secrétaire général
c) en y adhérant après que la Convention a cessé d’être ouverte à la
qu’elle formule une objection à l’encontre d’un amendement re-
signature.
commandé et peut ultérieurement lever cette objection dans le délai
2. La présente Convention est ouverte jusqu’au 31 décembre 1986 précisé au paragraphe 3 du présent article.
au siège du Conseil, à Bruxelles, à la signature des États et des unions 3. Tout amendement recommandé est réputé accepté à l’expiration
douanières ou économiques visés à l’article 11. Après cette date, elle d’un délai de six mois à compter de la date à laquelle le secrétaire gé-
sera ouverte à leur adhésion. néral a notifié ledit amendement à condition qu’au terme de ce délai
il n’existe aucune objection.
3. Les instruments de ratification ou d’adhésion sont déposés auprès
du secrétaire général. 4. Les amendements acceptés entrent en vigueur pour toutes les
parties contractantes à l’une des dates ci-après:
Art. 13. — Entrée en vigueur
a) dans le cas où l’amendement recommandé est notifié avant le 1er
1. La présente Convention entre en vigueur le 1er janvier
qui suit avril, le 1er janvier de la deuxième année qui suit la date de cette no-
dans un délai de douze mois au moins et de vingt-quatre mois au tification; ou
plus la date à laquelle un minimum de dix-sept États ou unions
b) dans le cas où l’amendement recommandé est notifié le 1er avril
douanières ou économiques visés à l’article 11 ci-dessus l’ont signée
ou ultérieurement, le 1er janvier de la troisième année qui suit la
sans réserve de ratification ou ont déposé leurs instruments de rati-
date de cette notification.
fication ou d’adhésion, mais pas avant le 1er janvier 1987.
5. À la date visée au paragraphe 4 du présent article, les nomencla-
2. À l’égard de tout État ou union douanière ou économique qui si- tures statistiques de chaque partie contractante ainsi que sa nomen-
gne la présente Convention sans réserve de ratification, qui la ratifie clature tarifaire ou, dans le cas prévu au paragraphe 1, c), de l’article
ou y adhère après que le nombre minimal requis au paragraphe 1 3 sa nomenclature tarifaire et statistique combinée, doivent être ren-
du présent article a été atteint, la présente Convention entre en vi- dues conformes au système harmonisé amendé.
gueur le 1er janvier qui suit dans un délai de douze mois au moins et
de vingt-quatre mois au plus la date à laquelle, sans préciser une 6. Tout État ou union douanière ou économique qui signe la présen-
date plus rapprochée, cet État ou cette union douanière ou écono- te Convention sans réserve de ratification, qui la ratifie ou qui y ad-
mique a signé la Convention sans réserve de ratification ou déposé hère est réputé avoir accepté les amendements qui, à la date à la-
son instrument de ratification ou d’adhésion. Toutefois, la date d’en- quelle cet État ou cette union est devenu partie contractante, sont
trée en vigueur découlant des dispositions du présent paragraphe entrés en vigueur ou ont été acceptés conformément aux disposi-
ne peut pas être antérieure à celle prévue au paragraphe 1 du pré- tions du paragraphe 3 du présent article.
sent article.
Art. 17. — Droits des parties contractantes à l’égard du systè-
Art. 14. — Application par les territoires dépendants me harmonisé
En ce qui concerne les questions relatives au système harmonisé, le
1. Tout État peut, soit au moment de devenir partie contractante à la paragraphe 4 de l’article 6, I’article 8 et le paragraphe 2 de l’article
présente Convention, soit ultérieurement, notifier au secrétaire gé- 16 confèrent à chaque partie contractante des droits:
néral que cette Convention s’étend à l’ensemble ou à certains des
territoires dont les relations internationales sont placées sous sa res- a) à l’égard de toutes les parties du système harmonisé qu’elle appli-
ponsabilité et qui sont désignés dans la notification. Cette notifica- que conformément aux dispositions de la présente Convention; ou
tion prend effet le 1er janvier qui suit dans un délai de douze mois au
b) jusqu’à la date à laquelle la présente Convention entre en vigueur
moins et de vingt-quatre mois au plus la date à laquelle le secrétaire
à son égard conformément aux dispositions de l’article 13, à l’égard
général la reçoit, sauf si une date plus rapprochée y est précisée.
de toutes les parties du système harmonisé qu’elle est tenue d’appli-
Toutefois, la présente Convention ne peut devenir applicable à ces
quer à cette date conformément aux dispositions de la présente
territoires avant son entrée en vigueur à l’égard de l’État intéressé.
Convention; ou
2. La présente Convention cesse d’être applicable au territoire dési- c) à l’égard de toutes les parties du système harmonisé à condition
gné à la date à laquelle les relations internationales de ce territoire qu’elle se soit formellement engagée à appliquer le système harmo-
ne sont plus placées sous la responsabilité de la partie contractante nisé complet à six chiffres dans le délai de trois ans visé au paragra-
ou à toute date antérieure notifiée au secrétaire général dans les phe 5 de l’article 4 et jusqu’à l’expiration de ce délai.
conditions prévues à l’article 15.
Art. 18. — Réserves
Art. 15. — Dénonciation
Aucune réserve à la présente Convention n’est admise.
La présente Convention est conclue pour une durée illimitée. Toute- Art. 19. — Notifications par le secrétaire général
fois, toute partie contractante peut la dénoncer et la dénonciation
prend effet un an après la réception de l’instrument de dénonciation Le secrétaire général notifie aux parties contractantes, aux autres
par le secrétaire général, sauf si une date plus éloignée y est précisée. États signataires, aux États membres du Conseil qui ne sont pas par-

296 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Accords internationaux
14 juin 1983. – CONVENTION INTERNATIONALE

ties contractantes à la présente Convention et au secrétaire général g) les objections formulées aux amendements recommandés con-
de l’Organisation des Nations unies: formément à l’article 16 ainsi que leur retrait éventuel;
a) les notifications reçues conformément à l’article 4; h) les amendements acceptés conformément à l’article 16, ainsi que
b) les signatures, ratifications et adhésions visées à l’article 12; la date de leur entrée en vigueur.

c) la date à laquelle la présente Convention entre en vigueur confor- Art. 20. — Enregistrement auprès des Nations unies
mément à l’article 13;
Conformément à l’article 102 de la Charte des Nations unies, la pré-
d) les notifications reçues conformément à l’article 14; sente Convention est enregistrée au secrétariat des Nations unies à
e) les dénonciations reçues conformément à l’article 15; la requête du secrétaire général du Conseil.

f) les amendements à la présente Convention recommandés confor- En foi de quoi les soussignés à ce dûment autorisés ont signé la pré-
mément à l’article 16; sente Convention.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 297


DOUANES ET ACCISES • Droits d’accises ou de consommation
6 janvier 1968. – ORDONNANCE-LOI

Droits d’accises ou de consommation

O.-L. 68-010 du 6 janvier 1968 — Droits de consommation et régime des boissons alcooliques 298
Arr. intermin. 002/CAB/MIN/ECO-FIN&BUD/2001 et 004/MIN/MINES-HYDRO/2001 du
26 mai 2001 — Taxes fiscales et parafiscales sur les produits pétroliers. — Répartition . 305

6 janvier 1968. – ORDONNANCE-LOI 68-010 – Droits de § 2. Pour l’application de la présente ordonnance-loi et des mesures
consommation et régime des boissons alcooliques. (M.C., prises pour son exécution:
1968, p. 1287) • sont considérés comme produits les biens de consommation visés
ci-dessus, tels qu’ils apparaissent dans leur présentation commercia-
le définitive.
TITRE Ier On entend par:
DROIT DE CONSOMMATION • boissons alcooliques: les boissons distillées, les boissons fermentées
et l’alcool éthylique non dénaturé de moins de 80 degrés;

CHAPITRE Ier • boissons distillées ou spiritueuses: les boissons alcooliques conte-


nant exclusivement des alcools de distillation;
DÉSIGNATION DES MARCHANDISES ET
BASES DE TAXATION • boissons fermentées: les boissons alcooliques contenant exclusive-
ment de l’alcool de fermentation. Toutefois, il n’est pas tenu compte
des minimes quantités d’alcool éthylique, n’excédant pas 5 % en vo-
Art. 1er. — Les marchandises désignées ci-après, fabriquées dans
lume, ajoutées aux boissons fermentées en vue de leur conservation
la République ou importées, sont assujetties aux droits de consom-
ou provenant de l’addition d’extraits aromatiques alcooliques;
mation et accise déterminés par la présente ordonnance-loi:
• vermouths: des boissons constituées dans la proportion de 70 % et
a) les alcools et les boissons alcooliques désignés à l’article 4 du pré-
plus par des vins blancs ou rouges provenant exclusivement de la
sent texte;
fermentation de raisins frais, préparées à l’aide de parties de plantes
b) les eaux de table et limonades désignées à l’article 5 du présent ou matières aromatiques et éventuellement enrichies par adjonc-
texte; tion d’alcool éthylique bon goût de haut degré dans une proportion
ne dépassant pas 10 % du volume total de la boisson fabriquée;
c) les tabacs fabriqués désignés à l’article 6 du présent texte;
• alcool éthylique, alcool bon goût ou éthanol: le produit obtenu par
d) les huiles minérales désignées à l’article 7 du présent texte;
la distillation de moûts fermentés naturels ou par synthèse chimique;
e) les sucres désignés à l’article 8 du présent texte;
• alcool éthylique dénaturé: l’alcool éthylique auquel on a ajouté
f) les ciments hydrauliques désignés à l’article 9 du présent texte; pour le rendre impropre à la consommation humaine, certains dé-
naturants prescrits par la législation dans les proportions et aux con-
g) les allumettes désignées à l’article 10 du présent texte;
ditions qu’elle détermine;
h) les parfums liquides alcooliques désignés à l’article 11 du présent
• alcool industriel: l’alcool méthylique ou méthanol ou alcool de
texte.
bois; les alcools isopropyliques et propyliques, les alcools isobutyli-
Art. 2. — Le fait générateur de l’importation aux droits de consom- ques et butyliques, les alcools amyliques (alcools homologues);
mation et accise est:
• solutions et préparations alcooliques: les solutions et préparations
– Texte conforme au M.C. Cependant, en accord avec la brochure publiée par le mi- contenant des alcools de distillation et titrant au moins 5 degrés;
nistère des Finances, il convient de lire «imposition aux droits de consommation».
• boissons de préparation coutumière: les boissons fermentées, récol-
a) la production sur le territoire de la République des biens de con-
tées, préparées ou fabriquées selon les méthodes coutumières, telles
sommation désignés dans le premier article;
que: vin de palme, bière de bananes, d’éleusine, de maïs, d’ananas,
b) l’importation de ces mêmes produits sur le territoire de la Répu- de canne à sucre, de riz, etc.
blique.
§ 3. Au sens de la présente ordonnance-loi et des mesures prises
Toutefois, les marchandises importées placées sous le régime de pour son exécution, un produit soumis au droit obtenu par simple
l’entrepôt, du transit ou de l’importation temporaire ne sont pas as- coupage, addition ou mélange, est considéré comme résultant
sujetties aux droits de consommation et accise aussi longtemps d’une fabrication.
qu’elles restent placées sous l’un de ces régimes.
§ 4. Pour l’application de la présente ordonnance-loi et des mesures
Art. 3. — § 1er. Dans la présente ordonnance-loi il est attribué au prises pour son exécution, on appelle degré d’alcool (°) le degré al-
nom «droits» non suivi de complément la signification de «droits de coolique acquis, c’est-à-dire le pourcentage d’alcool en volume pré-
consommation et d’accise». sent dans le produit.

298 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Droits d’accises ou de consommation
6 janvier 1968. – ORDONNANCE-LOI

Art. 4. § 1er. [Décr. 0010 du 22 janvier 1997, art. 1er. – Les droits c) cigarettes d’un poids ne dépassant pas 3 kg par 1.000 pièces (ci- 40 %
s’appliquant aux alcools et aux boissons alcooliques ci-après dési- garettes):
gnés sont déterminés comme suit: d) cigares d’un poids dépassant 3 kg par 1.000 pièces: 40 %
e) tabacs hachés à fumer: 40 %]
I. Bière:
a) titrant moins de 6°: 15 % Art. 7. [O.-L. 90-023 du 25 février 1990, art. 1 er . — Huiles
b) titrant 6° et plus: 20 % minérales — Les droits s’appliquant aux huiles minérales désignées
II. Vins de raisins frais: ci-après sont fixés comme suit:
a) titrant 15° et plus: 25 %
b) titrant moins de 15°:
1°) Vins mousseux: 15 % a) essence avion: 15 %
2°) Autres: 15 % b) essence super: 15 %
III. Vermouth et autres vins de raisin frais préparés à l’aide des plan- c) essence ordinaire: 15 %
tes ou à matières aromatiques: d) essence tourisme: 15 %
a) titrant 15° et plus: 20 % e) pétrole lampant ou kérosène: 15 %
b) titrant moins de 15°: 20 % f) jet A1: 15 %
IV. Cidre, poire, hydromel et autres boissons fermentées, mousseux g) gazoil: 15 %
ou non: 15 % h) fueloil: 15 %
V. Alcool éthylique non dénaturé, eaux-de-vie, liqueurs et autres i) gaz de pétrole: 15 %]
boissons spiritueuses, préparations alcooliques composées (dites
extraits concentrés) pour la fabrication des boissons: 30 % Art. 8. [O.-L. 89-013 du 3 janvier 1989, art. 1er. — Sucres. — Les
VI. Alcool éthylique dénaturé: droits s’appliquant aux sucres désignés ci-après sont fixés comme
a) pour usages médicaux: 3% suit:
b) pour la fabrication des eaux de senteur et autres parfums: 10 %
c) pour tous autres usages industriels: 3%
VII. Autres alcools industriels au sens de l’article 3: 3 %] 1. Sucres de betterave et de canne, à l’état solide, cristallisé, en morceaux ou en 5 %;
pains, candis ou autres:
§ 2. Pour l’application du paragraphe 1er du présent article, le titra- 2. Autres sucres et sirop de sucres: 5 %.]
ge alcoolique considéré est celui obtenu à l’alcoomètre de Gay-Lus-
sac à la température de 15 degrés centigrades. Art. 9. [O.-L. 89-013 du 3 janvier 1989, art. 1er. — Ciments. — Les
droits s’appliquant aux ciments hydrauliques (y compris les ciments
§ 3. Pour la détermination du titre alcoolique imposable, les frac-
non pulvérisés dits clinkers – même colorés) sont fixés à 5 %.]
tions égales ou inférieures à un demi-degré sont négligées; supérieu-
res à un demi-degré, elles sont comptées pour un degré. Art. 10. [O.-L. 89-013 du 3 janvier 1989, art. 1er. — Allumettes. —
§ 4. On considère comme « vins mousseux» les produits: Les droits s’appliquant aux allumettes sont fixés à 5 %.]
a) présentés dans des bouteilles fermées par un bouchon «champi- Art. 11. [O.-L. 89-013 du 3 janvier 1989, art. 1er. — Parfums liquides
gnon» maintenu à l’aide d’attache ou de liens; à base alcoolique. — Sans préjudice des dispositions de l’article 20,
b) autrement présentés et ayant une pression de 2 atmosphères me- alinéa premier, 9°, les droits s’appliquant aux eaux de senteur et
surées à 20° C. autres produits liquides de la parfumerie à base alcoolique, sont
fixés comme suit:
§ 5. Pour le calcul des droits, les fractions supérieures à 5 centilitres
sont comptées pour un décilitre; les fractions égales ou inférieures à
5 centilitres sont négligées. a) produits contenant, en volume, moins de 50 % d’alcool: 10 %
b) produits contenant, en volume, 50 % ou plus de 50 % d’alcool: 10 %
Art. 5. [O.-L. 89-013 du 3 janvier 1989, art. 1er. — Eaux de table et li-
monades. — Les droits s’appliquant aux eaux de table et limonades Pour l’application du paragraphe premier, on entend par alcool tou-
citées ci-après sont fixés comme suit: tes espèces d’alcool, même dénaturé.]
a) eaux minérales, naturelles ou artificielles;
eaux potables ordinaires, conditionnées pour la table. Elles peuvent
être rendues gazeuses à l’aide d’anhydride carbonique: 10 %; CHAPITRE II
b) limonades et autres boissons sucrées, aromatisées ou non: 3 %; EXEMPTIONS, RESTITUTIONS
c) boissons à base de jus de fruits contenant d’autres substances que
du jus de fruits et qu’un agent chimique de stérilisation: 3 %.] Art. 12. — Ne sont pas soumis aux droits:

Art. 6. [Décr. 0010 du 22 janvier 1997, art. 1 e r . — Tabacs A. les vins dits «de messe» destinés à l’exercice des cultes et dont la
fabriqués. — Les droits s’appliquant aux tabacs fabriqués désignés destination est attestée par l’organisme qui les utilisera;
ci-après sont fixés comme suit:
B. les boissons fermentées fabriquées selon des méthodes coutumières;

a) cigarettes d’une longueur ne dépassant pas 7 cm: 40 % C. les jus de fruits et de légumes non fermentés ni additionnés d’al-
b) cigarettes d’une longueur dépassant 7 cm: 40 % cool;

Édition 2003 – © Larcier Tome V 299


DOUANES ET ACCISES • Droits d’accises ou de consommation
6 janvier 1968. – ORDONNANCE-LOI

D. les tabacs importés en franchise par les voyageurs par application l’enregistrement par la douane de la déclaration de mise en consom-
des dispositions de la législation douanière et du tarif des droits mation. À titre de frais d’administration, il est opéré au profit du Tré-
d’entrée; sor congolais une retenue dont le montant est fixé par décret du
29 janvier 1949.
E. les tabacs préparés par toute personne pour son propre usage;
F. les quantités d’huiles minérales contenues dans les réservoirs des
aéronefs, des automobiles et des autres véhicules à moteur au mo-
ment de leur entrée dans la République; CHAPITRE III

G. moyennant dénaturation préalable, les sucres destinés soit à des


PERCEPTION
usages industriels non alimentaires, soit à l’alimentation du bétail;
l’exemption est accordée par le directeur des douanes et accise sur Art. 16. — Par quantités soumises au paiement des droits, il faut
demande du fabricant et pour autant que celui-ci utilise un dénatu- entendre les quantités produites aussi bien destinées à la cession, à
rant admis par le ministre des Finances; titre onéreux ou gratuit, que celles consommées ou utilisées en
cours de fabrication ou de quelque façon que ce soit dans les instal-
H. les alcools et boissons alcooliques, les eaux de table, limonades, lations mêmes du fabricant.
les tabacs fabriqués, les huiles minérales, les sucres, les allumettes et
les parfums alcooliques que les diplomates et les consuls de carrière Les freintes, et en particulier toutes les freintes de manutention
des puissances étrangères, exerçant dans la République, importent après fabrication telle que définie à l’article 3, § 2-1, de la présente
pour leur usage personnel, sous réserve que la même exemption soit ordonnance-loi, et n’ayant pas fait l’objet d’une autorisation de dé-
accordée par ces puissances aux diplomates et agents consulaires de duction accordée par le directeur des douanes et accises, sont consi-
carrière congolais qui exercent dans leurs territoires; dérées comme quantités soumises aux droits.

I. les alcools et boissons alcooliques, les eaux de table et limonades, Art. 17. — En ce qui concerne les produits fabriqués dans la Répu-
les tabacs fabriqués, les huiles minérales, les sucres, les ciments hy- blique, les fabricants doivent remettre au receveur des accises du
drauliques, les allumettes, les parfums liquides alcooliques, dont ressort, à l’expiration de chaque décade, une déclaration indiquant
l’avarie est constatée avant leur sortie des installations du fabricant toutes les quantités visées au premier alinéa de l’article 16 ci-dessus,
ou, s’il s’agit de produits importés, avant qu’ils aient quitté la sur- et acquitter le montant des droits exigibles.
veillance de la douane, pour autant que dans les deux cas ils soient
Cette déclaration sera conforme au modèle arrêté par le ministre des
détruits sous le contrôle de deux agents de l’administration des
Finances.
douanes et accises;
– Dans sa publication au M.C., l'article 12 de la présente O.-L. ne contient aucun Toutefois, moyennant la constitution d’un cautionnement à fournir
point J. à la satisfaction et sous la responsabilité pécuniaire du receveur
K. les alcools et boissons alcooliques, les eaux de table et limonades, chargé de veiller à l’exécution de l’obligation, le fabricant peut obte-
les tabacs fabriqués, les huiles minérales, les sucres, les ciments hy- nir, pour le paiement des droits, un crédit d’une durée d’un mois à
drauliques, les allumettes, les parfums liquides alcooliques fabri- partir de l’expiration du mois de la naissance de cette obligation.
qués dans la République et destinés à être exportés sous la réserve Une déclaration mensuelle couvrant la période de crédit est alors dé-
que soient produites à la satisfaction de l’administration dans les posée auprès du receveur des accises du ressort, aux lieu et place de
conditions déterminées par le ministre des Finances les justifica- la déclaration décadaire.
tions reconnues nécessaires en ce qui concerne la nature, les quan- Le cautionnement peut être fourni de l’une des manières suivantes:
tités et éventuellement le degré alcoolique d’une part, l’exportation
réelle d’autre part. 1° en numéraire;
– Dans sa publication au M.C., la présente O.-L. ne contient aucun article 13. 2° en fonds publics admis à cette fin;
Art. 14. — A. Exportation de produits importés ayant acquittés les 3° par garantie bancaire;
droits
4° par garantie personnelle ou immobilière.
Restitution des droits acquittés sur les produits importés peut être
accordée lorsqu’ils sont ensuite réexportés, sous réserve de prouver Art. 18. — Pour les produits importés, les droits sont perçus dans
à la satisfaction de l’administration l’importation et la mise en con- les mêmes conditions que les droits d’entrée.
sommation en territoire étranger.
Art. 19. — Les droits exigibles pour chaque article d’une même dé-
Le bénéfice de cette disposition n’est accordé que si chaque exporta- claration sont arrondis au franc supérieur.
tion comporte au minimum cent kilogrammes pour les huiles miné-
rales et 1,50 zaïre de droits pour les autres produits.
B. [Abrogé par l'O.-L. 70-068 du 19 novembre 1970.] CHAPITRE IV
– Mention de l’art. 14 rectifiée conformément à la publication faite dans la brochure
diffusée par le ministère des Finances.
DISPOSITIONS DESTINÉES À ASSURER LA PERCEPTION
DES DROITS
Art. 15. — § 1er. Aucune restitution inférieure à cinquante makuta
n’est accordée.
Art. 20. — Le ministre des Finances est autorisé à prendre toutes
§ 2. Aucune restitution ne peut être opérée 3 ans après la mise en mesures de contrôle pour assurer la perception des droits établis par
consommation du produit en cause. Ce délai prend cours du jour de la présente ordonnance-loi.

300 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Droits d’accises ou de consommation
6 janvier 1968. – ORDONNANCE-LOI

À cet effet, il peut notamment: L’autorisation peut être retirée par le ministre des Finances si deux
infractions aux prescriptions de la présente ordonnance-loi ou aux
1° réglementer la fabrication, l’importation, la détention, la cession
mesures prises pour son exécution sont constatées dans un même
et l’utilisation des appareils ou portions d’appareils à distiller;
établissement de fabrication pendant la durée d’une année.
2° déterminer en ce qui concerne les alcools fabriqués dans le pays
les conditions et les procédés de dénaturation ainsi que la nature et Art. 22. — Nul ne peut fabriquer des produits soumis aux droits
la proportion des matières destinées à rendre les alcools impropres sans être muni de l’autorisation prévue à l’article 21 ci-dessus.
à la consommation humaine;
Art. 23. — La personne physique ou morale bénéficiaire de l’auto-
3° réglementer la construction et l’aménagement des distilleries et risation prévue à l’article 21 ci-dessus est pécuniairement responsa-
des établissements travaillant les alcools, l’installation de leurs ma- ble du paiement des droits dus sur les produits fabriqués dans l’en-
chines, appareils et matériels, les travaux de fabrication, ainsi que les treprise considérée.
travaux d’entretien ou de réparation des installations, des machines,
appareils et matériels; Art. 24. — Lorsque les droits dus sur des marchandises régulière-
ment déclarées n’ont pas été acquittés, l’action en recouvrement de
4° prescrire que dans les établissements fabriquant des produits ces droits est prescrite après trois années à partir du jour où la décla-
soumis aux droits, des locaux distincts soient affectés, d’une part au ration a été souscrite, ce jour inclus.
stockage de matières premières, d’autre part au dépôt des produits
fabriqués; Art. 25. — § 1er. Le service extérieur des accises, directement ratta-
ché à la direction des douanes et accises, est chargé conjointement
5° subordonner la mise en œuvre des matières premières destinées
avec le service extérieur des douanes de toutes les opérations se rap-
à la fabrication des produits soumis aux droits à une déclaration de
portant aux droits d’accises et de consommation. Il comprend des
travail;
échelons régionaux ayant à leur tête des fonctionnaires ayant au
6° régler la surveillance des établissements fabriquant ou transfor- moins le grade de chef de bureau ou vérificateur, ces échelons régio-
mant des produits soumis aux droits; naux comprenant des sections chargées de la perception de droits
de consommation et accises.
7° prescrire que tout transport d’alcools, de boissons alcooliques et
de parfums alcooliques soit couvert par un document conforme aux Les échelons régionaux et les sections sont créés et supprimés par le
modèles arrêtés par lui; ministre des Finances. Celui-ci détermine leurs attributions, les limi-
8° réglementer le commerce des produits soumis aux droits, notam- tes de leurs ressorts territoriaux ainsi que les jours et heures d’ouver-
ment en imposant la tenue de registres de magasin conformes aux ture de leurs bureaux.
modèles arrêtés par lui; Les agents des accises sont désignés par décision du directeur des
9° fixer les conditions dans lesquelles les droits perçus sur les matiè- douanes et accises parmi les fonctionnaires de l’administration des
res premières incorporées dans les produits fabriqués dans la Répu- douanes et accises. Ils sont pourvus d’une commission d’emploi.
blique peuvent être déduits des droits dus sur ces produits;
Les agents des accises sont officiers de police judiciaire. Leur compé-
10° réglementer la construction et l’aménagement des raffineries tence territoriale s’étend à toute la République. Outre la compétence
d’huiles minérales brutes et des établissements travaillant les huiles matérielle qu’ils tiennent de leur qualité de fonctionnaires des doua-
minérales et leurs produits, l’installation de leurs machines et appa- nes, les agents des accises et les agents des douanes sont compétents
reils, et les travaux de réparations, d’entretien des machines, appa- pour exercer le contrôle et la surveillance des fabriques, dépôts,
reils et matériels; transports et commerce de produits soumis aux droits, pour recher-
cher et constater sur toute l’étendue du territoire de la République
11° réglementer le commerce des huiles minérales et des carbu-
les infractions à la présente ordonnance-loi et aux mesures prises
rants.
pour son exécution.
Art. 21. — Tout fabricant de produit soumis aux droits est tenu
d’adresser à la direction des douanes et accises à Kinshasa avant tout À cet effet, ils peuvent notamment pénétrer en tout temps dans les
commencement d’activité ou au plus tard dans les 30 jours de la installations des établissements fabriquant, important, transportant
date d’entrée en vigueur de la présente ordonnance-loi une déclara- ou détenant des produits soumis aux droits. Ils ont libre accès à tout
tion de profession valant demande d’autorisation de fabrication de moment dans les bâtiments de fabrication, les magasins, dépôts et
produits passibles de droits. tous locaux servant au stockage des produits soumis aux droits, que
ceux-ci soient fabriqués dans la République ou importés.
Cette demande est appuyée d’un plan des installations en trois
exemplaires pour les distilleries et en deux exemplaires pour les Ils peuvent y procéder à toutes constatations et vérifications qu’ils
autres fabriques avec description des divers locaux, machines, appa- jugent nécessaires. Toutefois, ils ne peuvent visiter les domiciles pri-
reils, vaisseaux, cuves, etc., ainsi que de leur usage. La capacité des vés entre 21 heures et 5 heures qu’en cas de flagrant délit ou lorsque
vaisseaux et cuves doit être indiquée. la poursuite de la fraude a été ininterrompue depuis le lieu où l’in-
fraction a été commise.
L’autorisation est délivrée par le ministre des Finances sur avis du di-
recteur des douanes et accises. Cette autorisation doit comporter le Ils peuvent exiger chez toutes les personnes physiques ou morales
nom et l’adresse de la personne ou la raison sociale de la firme au directement ou indirectement intéressées aux opérations visées par
profit de laquelle elle est accordée, le lieu de l’installation, l’espèce la présente ordonnance-loi, y compris les entreprises de transports
des produits fabriqués et éventuellement la description des mesures et les concessionnaires d’entrepôts, la communication des papiers et
spéciales de surveillance. documents de toute nature relatifs aux opérations susdites, et saisir

Édition 2003 – © Larcier Tome V 301


DOUANES ET ACCISES • Droits d’accises ou de consommation
6 janvier 1968. – ORDONNANCE-LOI

ceux de ces documents qui seraient propres à faciliter l’accomplisse- Art. 28. — La constatation de la fabrication de produits soumis aux
ment de leur tâche. droits dans un établissement qui n’a pas fait l’objet de l’autorisation
par le ministre des Finances telle que prévue à l’article 21 ci-dessus,
§ 2. Les agents des accises et les agents des douanes qui constatent
ou dont l’autorisation a été retirée, entraîne la fermeture immédiate
des infractions à la présente ordonnance-loi ou aux mesures prises
de l’établissement où les produits ont été obtenus et la confiscation
pour son exécution les relatent dans des procès-verbaux à rédiger
des matières premières restantes, sans préjudice de l’application des
sur-le-champ ou dans le plus bref délai possible. Ils consignent la na-
autres pénalités prévues aux articles 27 et 28 ci-dessus.
ture et les circonstances de ces infractions, le temps et le lieu où elles
ont été commises, les preuves ou indices à la charge de ceux qui en Art. 29. — § 1er. Le détenteur de marchandises de fraude est répu-
sont présumés coupables. Les procès-verbaux se terminent par le ser- té responsable de la fraude.
ment écrit: «Je jure que le présent procès-verbal est sincère.» Ils sont
adressés sans délai à la direction des douanes et accises à Kinshasa. § 2. Les complices des infractions à la législation en matière de
Une expédition en est remise aux contrevenants ou leur est envoyée droits d’accises et de consommation sont punis comme les auteurs
par lettre recommandée à la poste. Si les contrevenants refusent cette principaux de la fraude ou de la tentative de fraude.
communication ou sont inconnus, la notification est faite à l’autorité § 3. Les propriétaires des marchandises en fraude, les détenteurs, les
territoriale locale de l’endroit où l’infraction a été constatée. transporteurs, les complices et les intéressés d’une façon quelcon-
§ 3. Les procès-verbaux en matière d’accises rédigés par les agents que à la fraude sont tous solidaires pour le paiement des amendes,
des accises ou les agents des douanes font foi en justice jusqu’à ce des sommes tenant lieu de confiscation et dépens.
que la fausseté en soit prouvée, en tant qu’ils relatent des opérations § 4. Toute personne physique ou morale est responsable des tenta-
ou des constatations faites par leurs rédacteurs. tives d’infractions commises par les membres de son personnel.
§ 4. En raison de la surveillance spéciale que certaines formalités ou Art. 30. — L’action publique d’une infraction aux dispositions de
opérations nécessitent (jaugeage de cuves, destructions de produits, la présente ordonnance-loi ou aux mesures prises pour son exécu-
vérification de locaux ou de matériel de fabrication après transfor- tion sera prescrite après six ans révolus à compter du jour où l’infrac-
mation, etc.), l’intervention des agents se fait sur demande écrite des tion a été commise.
industriels intéressés et donne lieu à la perception d’une taxe pour
travaux extraordinaires dont le taux est fixé par le ministre des Fi- Art. 31. — La procédure à suivre pour la constatation, la poursuite
nances. des infractions en matière d’accises est la même qu’en matière des
douanes.
Le transport des agents, depuis le lieu normal de leur travail au lieu
de leur intervention sollicitée, doit être fourni par ces industriels. Art. 32. — Le ministre des Finances ou le fonctionnaire délégué
par lui a le pouvoir de transiger, en ce qui concerne les peines autres
que la servitude pénale, sur toute infraction prévue par la présente
ordonnance-loi ou les mesures prises pour son exécution.
CHAPITRE V
DISPOSITIONS PÉNALES
CHAPITRE VI
Art. 26. — Quiconque soustrait ou tente de soustraire de quelque
manière que ce soit des produits au paiement des droits est puni de DISPOSITIONS TRANSITOIRES
6 mois à 2 ans de servitude pénale et d’une amende égale à trente
fois le montant des droits que l’infraction avait pour but d’éluder, ou Art. 33. — À titre transitoire:
d’une de ces peines seulement.
Les fabricants de produits taxables dont l’entreprise est en activité à
En outre, sont saisis et confisqués les produits faisant l’objet de l’in- la date de l’entrée en vigueur de la présente ordonnance-loi et qui
fraction ainsi que le matériel ayant servi à la fraude, y compris les ont déposé conformément aux dispositions de l’article 21 ci-dessus
moyens de transport. une déclaration de profession valant demande d’autorisation, peu-
vent poursuivre leurs activités en attendant la délivrance de l’autori-
Lorsque les objets susceptibles de confiscation n’ont pu être saisis, la
sation, sauf si une décision motivée de refus d’autorisation prise par
valeur doit en être payée à l’administration. Cette valeur est détermi-
le ministre des Finances leur est notifiée par l’administration des
née comme en matière des douanes; en outre, tous les droits exigi-
douanes et accises.
bles doivent y être ajoutés.
Indépendamment de l’amende comminée par le présent article, le
paiement des droits que l’infraction avait pour but d’éluder est tou-
TITRE II
jours exigible.
RÉGIME DES BOISSONS ALCOOLIQUES
Art. 27. — Toute infraction à la présente ordonnance-loi qui n’est
pas prévue à l’article 26, notamment toute omission de tenir dans
les formes réglementaires les registres et comptes dont la tenue est
CHAPITRE VII
prescrite, toute infraction aux mesures prises en vertu de la présente
ordonnance-loi, qui n’est pas prévue à l’article 26, toute infraction DISPOSITIONS GÉNÉRALES
aux mesures relatives au fonctionnement des distilleries et au régi-
me des alcools, tout refus d’exercice, seront punis d’une amende fis- Art. 34. — Sous réserve des autres dispositions légales et notam-
cale de cinquante zaïres à un millier de zaïres. ment de celles qui réglementent la fabrication et le commerce des

302 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Droits d’accises ou de consommation
6 janvier 1968. – ORDONNANCE-LOI

alcools, l’importation, la fabrication ou la préparation à des fins a) si le postulant n’est pas de bonne conduite, s’il a été condamné du
commerciales, les débits, la cession et toutes opérations relatives aux chef d’ivresse publique, ou s’il a encouru deux peines pour contra-
alcools et aux boissons alcooliques, doivent être couverts par une vention à la présente ordonnance-loi ou aux mesures prises pour
des licences prévues à la présente ordonnance-loi. son exécution;
Font exception à cette règle: b) si le postulant a encouru deux peines pour contravention aux
autres prescriptions légales réglementant le régime des alcools;
a) l’importation et la cession de vins servant à l’exercice des cultes;
c) si le postulant a été condamné du chef de banqueroute par les tri-
b) l’importation de boissons distillées, en quantités inférieures à 5 li-
bunaux de la République;
tres, par des particuliers, pour leur usage personnel, et qui, en aucun
cas, ne peuvent être cédées; d) si le postulant a encouru deux condamnations du chef d’infrac-
c) l’importation de boissons fermentées pour une quantité maxi- tion à la législation sur le contrôle des prix.
mum de 10 litres, par des particuliers, pour leur usage personnel, et Art. 42. — Lorsque le titulaire d’une licence a encouru deux con-
qui en aucun cas, ne peuvent être cédées; damnations du chef d’une infraction à la législation sur le contrôle
d) l’importation et la cession d’alcool bon goût destiné à des usages des prix, la licence lui est retirée dans les formes prévues au dernier
pharmaceutiques, ou d’alcool éthylique chimiquement pur destiné alinéa de l’article 43 de la présente ordonnance-loi et il ne peut ob-
à des usages de laboratoire; tenir une nouvelle licence pendant un délai d’un an prenant cours à
la date du retrait de la licence dont il était titulaire.
e) les opérations relatives aux boissons fermentées de préparations
coutumières. Art. 43. — La licence peut être retirée ou suspendue, par l’autorité
qui l’a délivrée, lorsque les conditions fixées pour son octroi et son
Art. 35. — Pour l’application des dispositions du présent titre, la exploitation ne sont plus remplies ou respectées.
portée des termes employés est déterminée par l’article 3 du titre I.
Le retrait ou la suspension de la licence est motivé et notifié à l’inté-
Art. 36. — Le débit ou la cession de boissons alcooliques quelcon- ressé par lettre recommandée à la poste. Ce retrait ou suspension
ques à des personnes en état apparent d’ivresse ou à des personnes s’opère sans préjudice d’autres pénalités.
âgées de moins de 18 ans, non accompagnées de leurs parents, est
interdite. Art. 44. — Lors du retrait ou de la suspension d’une licence, l’inté-
ressé remet les boissons qui sont en sa possession et dont la licence
Aucune boisson alcoolique titrant plus de 45° ne peut être débitée couvrait le commerce ou le débit aux autorités désignées par le gou-
ou consommée sur le territoire de la République. verneur de province. Si l’infraction se cumule avec une infraction en
Art. 37. — Les licences visées à l’article 34 sont délivrées par les matière douanière ou de droits de consommation, les boissons doi-
gouverneurs de province ou leurs délégués. vent être déposées au bureau du receveur des douanes le plus pro-
che du lieu de l’infraction.
Art. 38. — La licence est personnelle et établie exclusivement au
nom de l’importateur, du fabricant, du préparateur, du négociant ou En cas d’infraction au régime des licences seulement, l’autorité qui
du détenteur d’alcools. Elle ne peut être utilisée que dans l’établisse- a prononcé le retrait ou la suspension de la licence peut, dans un dé-
ment qu’elle désigne. Son prix est déterminé par le ministre des Fi- lai qu’elle fixe dans chaque cas, autoriser la vente des alcools ou des
nances, entre les minima et les maxima prévus à l’article 45 de la boissons emmagasinées, au profit de l’intéressé à un ou plusieurs ti-
présente ordonnance-loi. Elle est valable pour l’année civile de sa dé- tulaires d’une licence.
livrance. La cession de boissons distillées ne peut toutefois s’effectuer que con-
La forme des licences figure en annexe à l’arrêté ministériel d’appli- formément à la législation réglementant le commerce des alcools.
cation de la présente ordonnance-loi (annexes 18 et suivantes).
– L'éditeur ne dispose pas des annexes dont il est fait mention dans la présente dispo-
sition.
CHAPITRE VIII
Art. 39. — Toute personne qui sollicite le premier octroi d’une li- DIFFÉRENTS MODÈLES DE LICENCES
cence en fait la demande par écrit aux autorités désignées par le
gouverneur de province.
Art. 45. — Sont créées les licences suivantes dont les prix seront
Cette demande doit indiquer les nom, prénoms, profession, résiden- fixés par le ministre des Finances entre les minima et maxima prévus
ce, lieu et date de naissance du postulant. Elle doit être accompa- dans chaque cas par la présente ordonnance-loi.
gnée d’un certificat de bonne conduite, vie et mœurs ainsi que d’un
Licence modèle A: prix de 27 à 54 zaïres.
extrait de casier judiciaire afin de fixer l’autorité sur la personnalité
du requérant. Licence d’importateur, de fabricant ou de préparateur, de négociant
Si la licence est refusée, le gouverneur de province est appelé à sta- qui confère le droit d’importer, de fabriquer ou de préparer à des fins
tuer en dernier ressort. commerciales, de céder des alcools éthyliques non dénaturés, des
préparations à base de ces alcools ou des boissons alcooliques dis-
Art. 40. — Les prescriptions prévues à l’article 39 ci-dessus sont tillées ou fermentées.
également applicables aux représentants légaux des sociétés qui sol-
licitent l’octroi de la licence prévue à l’article 38. La licence de distillateur ou de fabricant ne peut toutefois pas être
délivrée avant que les intéressés ne soient en possession de l’autori-
Art. 41. — La licence est toujours refusée: sation spéciale du ministre des Finances.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 303


DOUANES ET ACCISES • Droits d’accises ou de consommation
6 janvier 1968. – ORDONNANCE-LOI

En aucun cas, les boissons ne peuvent être consommées sur le lieu donnance-loi. Ils pourront saisir les alcools, boissons alcooliques et
de la cession. objets sur lesquels portera la confiscation éventuelle à prononcer
par les tribunaux.
Licence modèle B: prix de 54 à 108 zaïres.
Licence générale de débitant qui confère le droit de céder et de dé-
Art. 51. — Toute infraction aux dispositions du titre 2 de la présen-
te ordonnance-loi sera punie d’une servitude pénale de 8 jours à 1
biter toutes boissons alcooliques de distillation et de fermentation.
an et d’une amende de 1 zaïre à 500 zaïres ou d’une de ces peines
Licence modèle D: prix de 27 à 54 zaïres. seulement, sans préjudice des sanctions administratives telles que la
suspension ou le retrait de la licence.
Licence simple de débitant qui confère le droit de céder et de débiter
des boissons fermentées. Si le contrevenant a importé, cédé ou débité des alcools, sans être
muni d’une des licences prévues, il sera condamné en outre et d’of-
Licence modèle E: prix de 13 à 27 zaïres.
fice à payer à titre de réparation civile, une somme égale au prix de
Licence spéciale de débitant qui confère le droit de débiter à bord cette licence au minimum et au triple de ce prix au maximum.
d’un train, d’un bateau ou d’un aéronef toutes boissons alcooliques
Les dispositions de loi pénale relatives à la participation sont appli-
distillées ou fermentées.
cables aux infractions prévues par la présente ordonnance-loi.
Cette licence n’est valable qu’en cours de route, la cession et le débit
sont interdits aux têtes de lignes. Art. 52. — Sera toujours puni des peines de servitude pénale pré-
vue à l’article précédent:
Licence modèle F: prix de 27 à 54 zaïres.
1° celui qui aura toléré dans sa demeure l’exploitation d’une distille-
Licence de cercle privé qui confère le droit de débiter les boissons al- rie clandestine;
cooliques distillées ou fermentées dans les cercles privés.
2° celui qui aura détenu sans licence dans un établissement où se
Licence modèle H: prix de 13 à 27 zaïres. fait la cession ou le débit ou dans tout local y attenant, des boissons
Petite licence de débitant qui confère le droit de débiter des boissons alcooliques dont la cession ou le débit doivent être couverts par une
fermentées ne titrant pas plus de 6° d’alcool de fermentation. licence.

Licence modèle K: prix de 8,5 à 17,5 zaïres. Art. 53. — Les alcools, les appareils et portions d’appareils de dis-
tillation, ainsi que les cuves et vaisseaux et autres machines et appa-
Licence simple de négociant qui confère le droit de céder des bois- reils ayant fait l’objet d’une contravention à une des dispositions de
sons fermentées. la présente ordonnance-loi seront saisis et confisqués.
En aucun cas, ces boissons ne peuvent être consommées sur le lieu Art. 54. — En cas d’infraction aux dispositions du titre 2 de la pré-
de la cession. sente ordonnance-loi, les officiers de police judiciaire désignés à
Licence modèle R: prix de 54 à 108 zaïres. l’article 50 ont droit, si la preuve des faits infractionnels peut être re-
quise par la saisie des boissons ou même des objets, papiers ou
Licence de producteur, d’importateur, de négociant ou de détenteur autres pièces et effets en possession du prévenu ou de tiers, de pro-
d’alcool éthylique dénaturé et d’autres alcools industriels. céder aux perquisitions et visites dans la demeure du prévenu ou de
– Numérotation des différentes licences conforme au M.C. ces tiers et à bord des moyens de transport utilisés pour l’exécution
de l’infraction.
Art. 46. — Les gouverneurs de province peuvent, dans les localités
qu’ils déterminent, réduire jusqu’à concurrence de 50 % le prix fixé Sauf disposition légale contraire, les perquisitions et visites prévues
par le ministre des Finances pour les licences des diverses catégories. à l’alinéa précédent se font dans les formes prescrites par le Code de
procédure pénale.
Art. 47. — Il peut être délivré des licences à durée réduite à l’occa-
sion des fêtes, des foires, expositions ou manifestations analogues.
Leur prix est fixé au 1/12e de la licence normale par mois de durée.
TITRE III
Art. 48. — La taxe à payer pour la licence délivrée dans le courant
de l’année sera réduite de 1/12e par mois entier écoulé. DISPOSITIONS FINALES
Art. 49. — En cas de retrait ou de suspension de licence pour bois-
sons alcooliques, alcools éthyliques ou alcools industriels, aucun Art. 55. — Sont abrogées toutes les dispositions antérieures relati-
remboursement de taxe ne sera effectué. ves aux droits de consommation et au régime des boissons alcooli-
ques, notamment le décret du 5 janvier 1949 concernant les taxes
de consommation, les ordonnances législatives 33-608 et 33-609 du
10 décembre 1955 relatives au régime des boissons alcooliques, l’ar-
CHAPITRE IX rêté ministériel du 31 juillet 1964 relatif au fonctionnement des dis-
tilleries et au régime des alcools, l’ordonnance-loi 66-l90 du 30 mars
PÉNALITÉS 1966 relative aux droits d’accise et de consommation ainsi que son
arrêté ministériel d’application du 30 mars 1966.
Art. 50. — Les agents du service des douanes et accises et tous les
officiers de police judiciaire à compétence générale, ont qualité pour Art. 56. — La présente ordonnance-loi entrera en vigueur à la date
constater et rechercher les infractions au titre 2 de la présente or- de sa promulgation.

304 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Droits d’accises ou de consommation
26 mai 2001. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL

• 50 % au profit du compte général du Trésor;

26 mai 2001. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 002/CAB/ • 15 % à l’Office des routes;


MIN/ECO-FIN&BUD/2001 et 004/MIN/MINES-HYDRO/ • 10 % à l’Office des voiries et drainages;
2001 portant modification de la clé de répartition des
• 10 % au Service national des routes de desserte agricole;
taxes fiscales et parafiscales sur les produits pétroliers.
(Ministère de l'Économie, Finances et Budget et ministère • 8 % à la Régie des voies fluviales;
des Mines et hydrocarbures) • 1 % à la Cellule d’études économiques et de planification indus-
– Cet arrêté interministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel. trielle;
Art. 1er. — Les taxes fiscales sur les produits pétroliers sont à verser • 1,5 % à l’OFIDA (subsides);
dans le compte no 11.210/2115 intitulé: «ministère de l’Économie
• 1,5 % au Comité de suivi de la structure des prix;
nationale, taxes pétrolières à répartir», puis nivelées dans leur inté-
gralité au profit du compte général du Trésor à la Banque centrale • 1 % au Comité des études macroéconomiques (ministère du Plan
du Congo. et de la Reconstruction).
Art. 2. — Les taxes parafiscales sont aussi à verser dans le même Art. 3. — Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contrai-
compte no 11.210/2115 mais à répartir de la manière suivante: res au présent arrêté qui entre en vigueur à la date de sa signature.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 305


DOUANES ET ACCISES • Droits d’entrée et de sortie
27 novembre 1990. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL

Droits d’entrée et de sortie

Arr. intermin. 0013 du 27 novembre 1990 — Exportations des produits agricoles. —


Interventions de l’OZAC, de l’OZACAF et de l’OFIDA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 306
Arr. intermin. 0010 du 27 novembre 1990 — Exportation des produits agricoles et du bois.
— Interventions du ministère de l’Environnement, Conservation de la nature et
Tourisme, de l’OZAC et de l’OFIDA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 307
Ord. 91-065 du 4 avril 1991 — Redevance administrative à l’importation . . . . . . . . . . . . . . . . 307
A.M. 023 du 15 mai 1991 — Redevance administrative à l’importation. — Mesures
d'application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 308
Arr. intermin. 005/CAB/MIN/FIN/ENI/EN/94 du 7 février 1994 — Carburants terrestres. —
Droits et taxes parafiscales. — Modalités de paiement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 308
A.M. 046/CAB/MIN/FIN/99 du 10 février 1999 — Diamant et or. — Droits de sortie . . . . . . 309
Arr. intermin. 004/CAB/MIN/PL&BUD/2002 du 20 mars 2002 — Tissus imprimés. —
Importation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 310
Arr. intermin. 005/CAB/MIN/ECO-FIN&BUD/IND.COM&PME/2002 du 20 mars 2002 —
Office congolais de contrôle. — Frais de prestation à l'importation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 311

27 novembre 1990. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 0013 Annexe


abrogeant et remplaçant l’arrêté interministériel 007 du [Procédures et documents requis
29 juillet 1987 en ce qu'il concerne les mesures d’assou- à l’exportation du café et autres produits agricoles
plissement et d’harmonisation des interventions de
(Arr. Interm. 140/006 du 30 août 1991, art. 1er)
l’OZAC, de l’OZACAF et de l’OFIDA dans les exportations
des produits agricoles et plus spécialement l'exportation 1. Au niveau de l’OZACAF
du café. (Ministère des Finances et ministère de l’Agricultu- a. le prélèvement et le plombage d’échantillon;
re, Animation rurale et Développement communautaire) b. l’établissement du certificat de qualité «CQ»;

Art. 1er. — Les procédures et documents requis dans les interven- c. l’enregistrement des lots destinés à l’exportation;
tions des exportations des produits agricoles font l’objet de la liste en d. la distribution et la répartition du quota des timbres OIC;
annexe du présent arrêté.
e. la validation du contrat de vente;

Art. 2. — Concernant le prélèvement d’échantillons, les agents de f. la signature de l’ICO avec l’OFIDA.
l’OZACAF et de l’OZAC procèdent à une opération conjointe et unique. 2. Au niveau de l’OZAC

En cas d’absence d’agents de l’un des organismes intéressés au pré- a. le plombage des sacs et des échantillons;
lèvement d’échantillons, le ou les agents de l’organisme représenté b. le rapport de pesage et de chargement;
effectuent le prélèvement sous procès-verbal de constat d’absence.
c. l’émission du certificat de vérification à l’exportation «CVE»;

L’échantillon nécessaire est néanmoins transmis à l’autre organisme d. le contrôle de mise à bord.
pour les besoins de sa mission. 3. Au niveau de l’OFIDA
a. la taxation établie sur base du rapport de l’OZAC;
Art. 3. [Arr. Interm. 140/006 du 30 août 1991, art. 1er. — L’OFIDA
établit sa taxation au vu du rapport de l’OZAC ainsi que de la décla- b. la signature de l’EUR-l avec le transitaire et;
ration de sortie, sans préjudice des prérogatives lui reconnues par la c. la signature de l’ICO avec l’OZACAF.
législation douanière en vigueur.]
4. Au niveau des banques agréées
Art. 4. — Les dispositions du présent arrêté abrogent et remplacent a. la présentation du contrat de’ vente et du crédit documentaire;
celles de l’arrêté interdépartemental 007 du 29 juillet 1987.
b. la validation du modèle «E».

Art. 5. — Les secrétaires généraux à l’Industrie, Commerce et Arti- 5. Au niveau de l’OGEFREM


sanat – section Commerce – aux Finances et à l’Agriculture, Rurale a. l’autorisation du chargement «AC»
et Développement communautaire – section Agriculture – sont
chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent ar- 6. Au niveau de l’ONATRA
rêté qui entre en vigueur à la date de sa signature. a. l’instruction de mise à bord.]

306 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Droits d’entrée et de sortie
4 avril 1991. – ORDONNANCE

Art. 10. — Les dispositions du présent arrêté abrogent et rempla-


cent toutes dispositions antérieures contraires au présent arrêté qui
27 novembre 1990. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 0010 entre en vigueur à la date de sa signature.
portant mesures d’assouplissement et d’harmonisation
des interventions du ministère de l’Environnement, Con-
servation de la nature et Tourisme, de l’OZAC et de l’OFI- Annexe
DA dans les exportations des produits agricoles et spécia- Procédures et documents requis
lement du bois. (Ministère de l'Industrie, Commerce et Ar- à l’exportation du bois et autres produits agricoles
tisanat, ministère des Finances et ministère de l'Environ-
nement, Conservation de la nature et Tourisme) 1. Au niveau du ministère de l’Environnement et Conservation de la nature:
– Cet arrêté interministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel. a. la validation du contrat de vente.

Art. 1er. — Sont supprimés dans les opérations d’exportation des 2. Au niveau de l’OZAC:
produits agricoles et plus spécialement du bois les procédures et do- a. le rapport de cubage et d’inspection qualitative;
cuments ci-après:
b. l’assistance au chargement;
a. dans les interventions du ministère de l’Environnement, Conser-
c. l’assistance à l’embarquement et l’émission du certificat de vérification à
vation de la nature et Tourisme:
l’exportation (C.V.E.).
• la validation de la liste de colisage; 3. Au niveau de l’OFIDA:
• le cubage du bois, le tally, le mesurage; a. le visa du bordereau de chargement;
• le dénombrement des colis; b. le certificat EUR-1 ou d’origine;
• la validation du modèle «E»; c. la déclaration de sortie.

b. dans les interventions de l’OZAC: 4. Au niveau des banques agréées:

• le dénombrement des colis; a. l’ouverture du crédoc;

• le mesurage et le cubage; b. la validation du modèle «E».


5. Au niveau de l’ONATRA:
• l’entretien du bois;
a. le demi-transit;
• la validation du modèle «E».
b. la vente des documents;
Art. 2. — Les interventions de l’OZAC relatives à l’entretien du bois
ont lieu à la demande expresse du client. c. les frais de main-d’œuvre;
d. la présentation des produits au contrôle.
Art. 3. — Sont fusionnées en une seule opération les interventions
ci-après: l’inspection de qualité, le mesurage et le cubage en une in- 6. Au niveau de l’OGEFREM:
tervention appelée «l’inspection de qualité et de mesurage». a. autorisation de chargement (A.C.).
Ces interventions sont opérées par l’OZAC.
Art. 4. — Les procédures et documents exigés dans les interven-
tions d’exportation du bois et autres produits agricoles font l’objet
du tableau annexé au présent arrêté. 4 avril 1991. – ORDONNANCE 91-065 portant création
d’une redevance administrative à l’importation. (Prési-
Art. 5. — La facturation des interventions de l’OZAC à l’exportation
concerne les grumes et avivés destinés à l’exportation. dence de la République)
– Cette ordonnance n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.
Art. 6. — La facturation des interventions de l’OZAC sur le bois fait
l’objet de la convention OZAC/ANEZA relative à la rémunération des Art. 1er. — Il est créé, pour rémunérer les services rendus, une re-
opérations de contrôle de l’OZAC. devance administrative à l’importation des marchandises admises
en franchise totale des droits et taxes à l’importation quelle que soit
Art. 7. — Le paiement des frais dus aux interventions de l’OZAC, a leur destination.
lieu au rapatriement du produit de la vente des exportations à
l’étranger. Art. 2. — Le taux de la redevance administrative à l’importation est
fixé à cinq pour cent (5 %) de la valeur en douane.
Art. 8. — La taxation de l’OFIDA s’effectue au vu du rapport sur la
qualité (C.Q.) établi par l’OZAC ou son mandataire et de la déclara- Art. 3. — Seuls sont exemptés de la redevance administrative:
tion de sortie, sans préjudice des prérogatives lui reconnues par la lé- • les marchandises destinées à l’usage officiel des ambassades, des
gislation douanière en vigueur. consulats et des organismes internationaux;
Art. 9. — Le paiement des taxes et droits divers dus au Trésor et au • les marchandises destinées à l’usage personnel et sous réserve de
Fonds de reconstitution du capital forestier (F.R.C.F.) a lieu sous la réciprocité, des agents diplomatiques et consulaires de carrière ainsi
responsabilité de la banque qui a validé le modèle «E». que des fonctionnaires internationaux;

Édition 2003 – © Larcier Tome V 307


DOUANES ET ACCISES • Droits d’entrée et de sortie
15 mai 1991. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL

• les marchandises importées dans le cadre des projets de coopéra- qui, au sein d’une organisation internationale, remplissent des fonc-
tion bilatérale ou multilatérale au titre de dons ou de subventions tions permanentes et sont, en cette qualité, soumises au statut de la-
non remboursables et dont les similaires n’existent pas au Zaïre; dite organisation.
• le matériel de guerre destiné à la défense nationale et à la sécurité Sont notamment exclus du bénéfice de l’exemption, les experts
nationale; autres que ceux des projets de coopération bilatérale et/ou multila-
térale, les arbitres ou toutes autres personnes chargées par une or-
• les objets de déménagement tels que définis à l’article 134 de
ganisation internationale, de fonctions temporaires.
l’ordonnance 33-9 du 6 janvier 1950 coordonnant et révisant le ré-
gime douanier. Art. 5. — Sont également exclus du bénéfice de l’exemption les
projets de coopération, même ceux antérieurement exemptés de la
Art. 4. — Les dispositions du décret du 29 janvier 1949 relatives à
taxe administrative, financés au moyen de crédits remboursables.
la perception et à la prescription des droits d’entrée et de sortie sont
applicables à la redevance administrative à l’importation. Les marchandises importées dans le cadre de projets de coopération
doivent, pour leur admission au bénéfice de l’exemption de la rede-
Art. 5. — La présente ordonnance entre en vigueur à la date de sa
vance administrative, être couvertes par une note verbale dûment
signature.
visée par le protocole d’État.
Art. 6. — Le matériel de guerre destiné à la défense nationale et à
la sécurité du territoire est exempté du paiement de la redevance ad-
ministrative.
15 mai 1991. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 023 portant mesu-
res d’application de l’ordonnance 91-065 du 4 avril Art. 7. — Le président-délégué général de l’OFIDA est chargé de
1991 relative à la création de la redevance administrati- l’exécution du présent arrêté qui entre en vigueur à la date du
ve à l’importation. (Ministère des Finances) 15 mai 1991.
– Cet arrêté ministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.

Art. 1er. — Pour l’application du paragraphe 1 de l’article 3 de


l’ordonnance 91-065 du 4 avril 1991 portant création de la redevan-
ce administrative, il faut entendre part: 7 février 1994. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 005/CAB/
MIN/FIN/ENI/EN/94 fixant les modalités de paiement
• «marchandises destinées à l’usage officiel des ambassades»,
des droits et taxes parafiscales sur les carburants terres-
celles dont l’usage est strictement compatible avec les fonctions tres. (Ministère de l’Énergie et ministère de l’Économie
d’une mission diplomatique telles qu’elles sont définies par l’article nationale et de l’Industrie)
3 de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques; – Cet arrêté ministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.
• «marchandises destinées à l’usage officiel des consulats»,
Art. 1er. — Des droits d’entrée
celles dont l’usage est compatibles avec les fonctions consulaires tel-
1. Les carburants terrestres importés par les entreprises pétrolières
les qu’elles sont définies par l’article 5 de la convention de Vienne
bénéficient d’un enlèvement d’urgence sans cautionnement des
sur les relations consulaires;
droits.
• «marchandises destinées à l’usage officiel des organismes interna-
2. Les droits d’entrée sont acquittés en trois tranches à raison de:
tionaux»,
celles dont l’usage est compatible avec l’objet statutaire dudit orga- • 40 % dans les quinze jours suivant la date d’enlèvement des pro-
nisme. duits de l’entrepôt fictif;

Art. 2. — Les organismes internationaux visés par l’ordonnance • 40 % dans les trente jours;
précitée sont: • et le solde dans les quarante-cinq jours.
• les organisations intergouvernementales, pour autant qu’elles bé- Art. 2. — Des droits d’accises et des taxes parafiscales
néficient du même traitement privilégié dans les autres États mem-
bres; Les droits d’accises et les taxes parafiscales sont payés dans les quin-
ze jours suivant la fin du mois au cours duquel les carburants sont
• les organisations non gouvernementales dûment reconnues par la sortis de l’entrepôt fictif.
République du Zaïre ou celles dont la personnalité morale s’impose
erga omnes. Art. 3. — Des pénalités
Art. 3. — Les exemptions prévues par le paragraphe 2 de l’article 3 1. Tout retard dans le paiement des droits et taxes visés aux
de l’ordonnance précitée ne sont applicables qu’en faveur des mem- articles 1er et 2 ci-dessus donne lieu à l’application d’un intérêt mo-
bres du personnel de la mission ayant la qualité de diplomate ou des ratoire égal à 7 % par mois des sommes dont le versement a été dif-
consuls de carrière, ainsi qu’aux membres de leurs familles faisant féré.
partie de leur ménage.
L’intérêt moratoire est décompté à partir du premier jour suivant la
Art. 4. — Les termes «fonctionnaires internationaux» prévus au pa- date limite des délais prévus ci-dessus, toute période d’un mois com-
ragraphe 2 de l’article 3 susvisé désigne exclusivement les personnes mencée étant comptée en totalité.

308 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Droits d’entrée et de sortie
10 février 1999. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL

2. Il s’ajoute à cet intérêt moratoire une amende égale à 56 % des 2. Les pénalités prévues à l’article 3 ci-dessus s’appliquent en cas de
mêmes sommes par année de retard, toute période d’une année paiement tardif des arriérés susvisés.
commencée étant comptée pour la totalité.
Art. 8. — Des dispositions abrogatoires et finales
Art. 4. — Du taux de change
1. Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraires au
1. Pour les paiements effectués dans les délais fixés ci-dessus, le taux
de change applicable est le cours officiel de la Banque du Zaïre au présent arrêté.
jour de la sortie des produits de l’entrepôt fictif.
2. Le président délégué général de l’Office des douanes et accises et
2. En ce qui concerne les paiements effectués hors délai, le taux ap- le président du comité chargé du suivi des prix des produits pétro-
plicable est le taux officiel de la Banque de Zaïre en vigueur le jour liers sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du
du paiement. présent arrêté qui entre en vigueur à la date de sa signature.

Art. 5. — De la domiciliation de paiement des droits et taxes


Les paiements des droits et taxes parafiscales doivent être effectués
au comptes ci-après:
10 février 1999. – ARRÊTÉ MINISTÉRIEL 046/CAB/MIN/
• compte du receveur de douanes du ressort pour les droits d’entrée, FIN/99 fixant provisoirement les droits de sortie du dia-
les droits d’accises et la surtaxe; mant et de l’or. (Ministère des Finances et Budget)
• sous-compte du ministère de l’Économie nationale et de l’Industrie – Cet arrêté ministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.
à la Banque du Zaïre pour toutes les autres taxes parafiscales.
Art. 1er. — Les droits de sortie sur le diamant et l’or sont fixés con-
Art. 6. — Du versement des recettes de vente formément à l’annexe au présent arrêté.
Sous peine d’encourir des sanctions prévues par la loi, les sociétés
pétrolières de distribution sont tenues de verser auprès de leurs ban- Art. 2. — Sont abrogées les dispositions antérieures et contraires
quiers, le jour ouvrable suivant leur réalisation, 70 % des recettes de au présent arrêté.
ventes journalières.
Art. 3. — Le président-délégué général de l’Office des douanes et
Art. 7. — Des dispositions transitoires accises et le directeur général a.i. de la direction générale des [im-
pôts] sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du
1. Le paiement des droits et taxes parafiscales dus avant la date d’en-
présent arrêté qui entre en vigueur à la date de sa signature.
trée en vigueur du présent arrêté, devra intervenir au plus tard le
20 février 1994. – Ainsi modifié par la loi 005-2003 du 13 mars 2003, art. 1er.

Annexe
Chapitre 71 (extraits)

Numéro du tarif Désignation des marchandises Unité de quantité Droit de douane CCA

71.02 Diamants, même travaillés, mais non montés ni sertis.


• Industriels:
• Bruts ou simplement sciés, clivés ou débrutés:
21.10 • d’exploitation artisanale carat 1,5 % 0,25 %
21.20 • de production industrielle carat 3% 3%
• Non industriels:
• Bruts ou simplement sciés, clivés ou débrutés:
31.10 • d’exploitation artisanale carat 1,5 % 0,25 %
31.20 • de production industrielle carat 3% 3%
71.08 Or (y compris l’or platiné), sous formes brutes ou mi-ouvrées ou en poudre.
• À usages non monétaires:
• sous autres formes brutes:
12.10 • d’exploitation artisanale kg 1,5 % 0,25 %
12.20 • de production industrielle kg 3% 3%

Édition 2003 – © Larcier Tome V 309


DOUANES ET ACCISES • Droits d’entrée et de sortie
20 mars 2002. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL

chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent ar-


rêté qui entre en vigueur à la date de sa signature.
20 mars 2002. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 004/CAB/
MIN/PL&BUD/2002 portant dispositions réglementaires
en matière d’importation de tissus imprimés. (Ministère ANNEXE I
de l'Économie, Finances et Budget)
– Cet arrêté interministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel. Cette interdiction concerne les rubriques douanières suivantes:

Art. 1er. — Les tissus imprimés faisant l’objet des positions tarifai-
res reprises sur la liste en annexe ne sont plus admis à l’importation N°
en République démocratique du Congo. du tarif douanier Désignation des marchandises

Art. 2. — En cas de nécessité, le ministre ayant l’industrie et le com- 52.08 Tissus de coton, contenant au moins 80 % en poids de
merce dans ses attributions peut après avis préalable de la commis- coton, d’un poids n’excédant pas 200 g/m2
sion ad hoc composée des représentants de la présidence de la Ré- Teints
publique, du ministère de l’Agriculture, du ministère de l’Énergie, du 52.08.31.00 À armure toile, d’un poids n’excédant pas 100 g/m2
ministère de l’Économie, Finances et Budget, du ministère de l’In-
52.08.32.00 À armure toile, d’un poids n’excédant pas 100 g/m2
dustrie, Commerce et PMEA, du Plan et Reconstruction et de l’OFI-
DA, en autoriser l’importation. 52.08.33.00 À armure sergé, y compris le croisé, dont le rapport
d’armure n’excède pas 4
La commission prendra soin d’obtenir l’avis préalable du secteur na- 52.08.39.00 Autres tissus en fils de diverses couleurs
tional de production de tissu imprimé.
52.08.41.00 À armure toile, d’un poids n’excédant pas 100 g/m2
Art. 3. — Toute importation autorisée devra être couverte par une 52.08.42.00 À armure toile, d’un poids n’excédant pas 100 g/m2
licence d’importation des biens modèle «IB» dont copie devra être 52.08.43.00 À armure sergé, y compris le croisé, dont le rapport
transmise au ministère de l’Industrie, Commerce et PMEA, le tout ac- d’armure n’excède pas 4
compagné d’un échantillon et d’une fiche technique dans les 52.08.49.00 Autres tissus
10 jours ouvrables suivant l’ouverture de la licence d’importation
52.08.51.00 À armure toile, d’un poids n’excédant pas 100 g/m2
des biens.
52.08.52.00 À armure toile, d’un poids n’excédant pas 100 g/m2
Une copie de l’attestation de vérification ainsi que de la déclaration 52.08.53.00 À armure sergé, y compris le croisé, dont le rapport
de mise en consommation «D.M.C.» sera également remise dans les d’armure n’excède pas 4
10 jours ouvrables suivant la date d’émission de la D.M.C. 52.08.59.00 Autres tissus
Art. 4. — Les licences d’importation des biens, attestations de véri- 52.10 Tissus de coton, contenant moins de 85 % en poids de
fication et déclarations de mise en consommation ne pourront être coton, mélangés principalement ou uniquement avec
délivrées par les organismes concernés qu’au regard de ladite auto- des fibres synthétiques ou artificielles, d’un poids n’ex-
risation, laquelle devra faire l’objet d’une mention spéciale sur les cédant pas 200 g/m2
documents susdits. Teints
52.10.31.00 À armure toile
Art. 5. — L’autorisation délivrée ne pourra concerner qu’une seule
importation et sera caduque de plein droit 3 mois après sa délivran- 52.10.32.00 À armure sergé, y compris le croisé, dont le rapport
d’armure n’excède pas 4
ce.
52.10.39.00 Autres tissus en fils de diverses couleurs
Art. 6. — Pour toute importation autorisée, les tissus concernés 52.10.41.00 À armure toile
sont soumis aux droits de douane de 30 % et un [impôt] sur le chiffre
52.10.42.00 À armure sergé, y compris le croisé, dont le rapport
d’affaire de 13 % sur base des mercuriales en vigueur.
d’armure n’excède pas 4
– Ainsi modifié par la loi 005-2003 du 13 mars 2003, art. 1er.
52.10.49.00 Autres tissus imprimés
Art. 7. — Sans préjudice des dispositions pénales en vigueur, toute 52.10.51.00 À armure toile
violation des dispositions du présent arrêté est passible d’une amen- 52.10.52.0O À armure sergé, y compris le croisé, dont le rapport
de équivalant au double de la valeur de la quantité importée, de la d’armure n’excède pas 4
confiscation et de la destruction des produits importés. 52.10.59.00 Autres tissus imprimés
Art. 8. — Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contrai- 52.12 Autres tissus de coton, d’un poids n’excédant pas
res au présent Arrêté. 200 g/ m2
52.12.13.00 Teints
Art. 9. — Le secrétaire général à l’Industrie et PMEA, le secrétaire
général au Commerce, le secrétaire général à l’Économie ainsi que 52.12.14.00 Fils de diverses couleurs
le président délégué général de l’Office des douanes et accises sont 52.12.15.00 Imprimés d’un poids n’excédant pas 200 g/m2

310 Tome V Édition 2003 – © Larcier


DOUANES ET ACCISES • Droits d’entrée et de sortie
20 mars 2002. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL

1° frais de contrôles réglementaires à l’importation: 1,5 % CIF;

20 mars 2002. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL 005/CAB/ 2° frais de tally: 5 $ US/tonne;


MIN/ECO-FIN&BUD/IND.COM&PME/2002 portant fixa-
3° frais de laboratoire et d’analyse: 13 $ maximum par test.
tion des taux des frais des prestations à l’importation de
l’Office congolais de contrôle «OCC». (Ministère de l'In- Art. 2. — La perception des frais de contrôle technique des véhicu-
dustrie, Petites et Moyennes Entreprises, Artisanat et les d’occasion est suspendue faute d’équipements appropriés pour
Commerce extérieur) contrôle.
– Cet arrêté interministériel n’a pas fait l’objet d’une publication au journal officiel.
Art. 3. — Le président-délégué général de l’Office congolais de con-
Art. 1er. — Les frais de contrôle à l’importation, de tally et d’analy- trôle est chargé de l’exécution du présent arrêté qui entre en vigueur
ses de l’Office congolais de contrôle sont fixés de la manière suivante: à la date de sa signature.

Édition 2003 – © Larcier Tome V 311


DOUANES ET ACCISES • Droits d’entrée et de sortie
20 mars 2002. – ARRÊTÉ INTERMINISTÉRIEL

312 Tome V Édition 2003 – © Larcier


5 juill. 1890 — 26 avril 1978

Table chronologique
Année Date Disposition Rubrique Page

1890 5 juill. 1890 Conv. concernant la création d’une Union internationale pour la publication
des tarifs douaniers. (Ministère des Finances et Budget) Douanes et accises 275
1949 29 janv. 1949 Décr. – Régime douanier. – Coordination. (B.O., 1949, p. 335) Douanes et accises 207
1950 6 janv. 1950 Ord. 33-9 – Régime douanier. – Règlement d’exécution. (B.A., 1950, p. 690) Douanes et accises 219
22 nov. 1950 Accord pour l’importation d’objets de caractère éducatif, scientifique et culturel.
(Ministère des Finances) Douanes et accises 286
14 déc. 1950 Conv. portant création d’un Conseil de coopération douanière. (J.O.Z., no6,
15 mars 1973, p. 420) Douanes et accises 276
1952 7 nov. 1952 Conv. pour faciliter l’importation des échantillons et du matériel publicitaire.
(Ministère des Finances) Douanes et accises 290
1968 6 janv. 1968 O.-L. 68-010 – Droits de consommation et régime des boissons alcooliques.
(M.C., 1968, p. 1287) Douanes et accises 298
9 juill. 1968 O.-L. 68-225 – Taxe spécifique sur les titres de transport aériens et maritimes.
(M.C., 1968, p. 1365) Impôts 191
1969 10 févr. 1969 O.-L. 69-006 – [Impôt] réel. (M.C., 1969, p. 475) Impôts 64
" O.-L. 69-007 relative à [l’impôt] exceptionnel sur les rémunérations versées par
les employeurs à leur personnel expatrié. (J.O.Z., no 2, 15 janvier 1972, p. 52) Impôts 62
" O.-L. 69-009 relative aux [impôts] cédulaires sur les revenus. (M.C., 1969, p. 515.) Impôts 29
29 mars 1969 A.M. 055 [Impôt] réel. – Mesures d’exécution. (M.C., 1969, p. 619) Impôts 76
5 déc. 1969 O.-L. 69-058 – [Impôt] sur le chiffre d’affaires. (M.C., no14, 15 juillet 1970, p. 453) Impôts 86
1970 29 déc. 1970 A.M. 70/096 relatif à la modification des procédures douanières. (M.C., no5,
1er mars 1971, p. 220) Douanes et accises 256
1971 6 août 1971 A.M. 71/0074 relatif à la modification des procédures douanières. (M.C.,
no18, 15 septembre 1971, p. 844) Douanes et accises 257
1972 26 avril 1972 Ord. 72-225 instituant une taxe de navigation à charge des armateurs ou des
propriétaires des bâtiments qui font ou qui sont destinés à faire des opéra-
tions lucratives de navigation sur les voies de navigation intérieure. (J.O.Z.,
no13, 1er janvier 1972, p. 392) Impôts 113
1973 4 mai 1973 Arr. dép. 0019 fixant les mesures d’application de la loi 73-004 du 5 janvier
1973 relative à [l’impôt] sur le chiffre d’affaires, en ce qui concerne l’évalua-
tion forfaitaire. (J.O.Z., no17, 1er septembre 1973, p. 1418) Impôts 94
18 mai 1973 Conv. internationale pour la simplification et l’harmonisation des régimes
douaniers. (Ministère des Finances et Budget) Douanes et accises 280
1974 28 oct. 1974 Arr. conjoint du commissaire d’état aux finances et du commissaire d’état au
commerce 162 portant mesures d’application de l’ordonnance-loi 73-032 du
19 septembre 1973 et complétant le régime douanier de l’entrepôt particu-
lier. (J.O.Z., no2, 15 janvier 1975, p. 44) Douanes et accises 259
1976 8 janv. 1976 Ord. 76-007 fixant les taux et règles d’assiette et de recouvrement des taxes et
redevances en matière administrative, judiciaire et domaniale perçues à l’ini-
tiative du département des Affaires foncières. (J.O.Z., n° spécial, 1992, p. 251) Impôts 146
1977 22 févr. 1977 Ord. 77-023 portant actualisation des taxes et redevances sur l’exploitation
forestière en République du Zaïre. (J.O.Z., no7, 1er avril 1977, p. 207) Impôts 114
25 mars 1977 Ord. 77-065 fixant les taux et règles d’assiette et de recouvrement des taxes et
redevances en matière administrative perçues à l’initiative du département
des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. (J.O.Z., no16,
15 août 1977, p. 518) Impôts 145
1978 24 janv. 1978 Ord. 78-078 fixant les taxes et redevances imposées à l’exploitation de la navi-
gation aérienne. (J.O.Z., no4, 15 février 1978, p. 22) Impôts 115
26 avril 1978 Arr. dép. 061/BCE/FIN/78 fixant la forme de certains documents à produire
en annexe aux déclarations fiscales. (Ministère des Finances) Impôts 51

Édition 2003 – © Larcier Tome III 313


2 août 1978 — 10 juin 1989

Année Date Disposition Rubrique Page

1978 2 août 1978 Arr. dép. 0113 rendant obligatoire pour les personnes physiques et morales la
présentation préalable à certaines opérations d’une attestation de situation
fiscale. (J.O.Z., no16, 31 août 1978, p. 26) Impôts 111
14 sept. 1978 Arr. dép. BCE/ENI/083/78 relatif à l’application des taxes sur le chiffre d’affai-
res, sur les produits de fabrication locale, sur les prestations de service et sur
la construction. (J.O.Z., no22, 15 novembre 1978, p. 26) Impôts 95
1979 9 mai 1979 Ord. 79-112 portant le tarif des frais en matière foncière, immobilière, cadas-
trale et de régime des eaux et d’enregistrement. (J.O.Z., n° spécial, 1992, p. 259) Impôts 77
15 mai 1979 Ord. 79-114 portant création et statut d’un établissement public dénommé
«l’Office des douanes et accises», en abrégé l’OFIDA. (J.O.Z., no11, 1er juin
1979, p. 8) Douanes et accises 263
13 juin 1979 Arr. dép. 116 portant mesures d’application de [l’impôt] sur le chiffre d’affaires
pour les opérations de transports de personnes par voie aérienne et maritime.
(J.O.Z., no12, 15 juin 1979, p. 18) Impôts 95
11 juill. 1979 L. 79-004 portant réglementation de l’assiette, du taux et des modalités de
recouvrement des taxes et redevances au titre de recettes administratives,
judiciaires et domaniales. (J.O.Z., no14, 15 juillet 1979, p. 8) Impôts 144
16 oct. 1979 Ord. 79-244 portant les taux et règles d’assiette et de recouvrement des taxes
et redevances en matière administrative, judiciaire et domaniale perçues à
l’initiative du département de l’Environnement, Conservation de la nature et
Tourisme. (J.O.Z., no24, 15 décembre 1979, p. 7) Impôts 167
1981 4 juill. 1981 Arr. dép. 81/070 fixant l’obligation pour les sociétés d’État, offices, régies, éta-
blissements publics, organismes parastataux, services publics de l’État et asso-
ciations sans but lucratif de déclarer, à l’exclusion des salaires, toutes les
sommes versées à des tiers. (Ministère des Finances et Budget) Impôts 51
1983 23 févr. 1983 L. 83-004 modifiant et complétant certaines dispositions de l’ordonnance-loi
69-009 du 10 février 1969 relative aux [impôts] cédulaires sur les revenus.
(J.O.Z., no5, 1er mars 1983, p. 16) Impôts 52
14 juin 1983 Conv. internationale sur le système harmonisé de désignation et de codification
des marchandises. (Ministère des Finances) Douanes et accises 293
1985 14 sept. 1985 Circ. 409/002/85 modifiant la circulaire 409/001/84 du 16 janvier 1984 rela-
tive à la définition des termes «transports rémunérés» des personnes et des biens,
«véhicules» et à la réglementation des taux des taxes et redevances des autorisa-
tions de transport. (Département des Transports et département des Finances) Impôts 198
1986 5 févr. 1986 Ord. 86-028 déterminant l’assiette, les taux et les modalités de recouvrement
des taxes et redevances administratives et judiciaires à percevoir à l’initiative
du département du Commerce extérieur. (J.O.Z., no5, 1er mars 1986, p. 8) Impôts 148
24 sept. 1986 Arr. dép. 085 portant mesure d’application de l’ordonnance-loi 86-041 du
8 juillet 1986 modifiant et complétant l’ordonnance-loi 69-058 du 5 décembre
1969 relative à [l’impôt] sur le chiffre d’affaires (I.C.A.). (Département des
Finances, Budget et Portefeuille) Impôts 96
1987 8 janv. 1987 Arr. dép. 140/87/0001 portant mesures d’exécution de l’ordonnance 86-028
du 5 février 1986 fixant la taxe sur l’autorisation présidentielle. (J.O.Z., no2,
5 janvier 1987, p. 25) Impôts 149
3 avril 1987 O.-L. 87-013 portant création du Fonds de promotion culturelle. (J.O.Z., no8,
15 avril 1987, p. 8) Impôts 158
1988 15 juill. 1988 O.-L. 88-029 portant création de la taxe spéciale de circulation routière.
(J.O.Z., no 15, 1er août 1988, p. 8) Impôts 80
23 déc. 1988 Circ. dép. 4133 portant interprétation de l’article 48-3° de l’ordonnance-loi 69-
009 du 10 février 1969 relative à [l’impôt] cédulaire sur les revenus dans sa rédac-
tion issue de l’ordonnance-loi 84-022 du 30 mars 1984. (Ministère des Finances) Impôts 53
1989 6 janv. 1989 Arr. interdép. 004 portant suspension de [l’impôt] sur le chiffre d’affaires sur
les intrants industriels indiscutables et sur les prestations de service à façon
du secteur industriel de montage automobile. (Département des Finances et
département de l’Économie nationale et de l’Industrie) Impôts 97
1989 10 juin 1989 Ord. 89-139 modifiant et complétant l’ordonnance 79-297 du 27 décembre
1979 fixant l’assiette, les taux et les modalités de recouvrement des taxes et
redevances administratives et judiciaires à percevoir à l’initiative du départe-
ment des Transports et Communications. (J.O.Z., no14, 15 juillet 1989, p. 1) Impôts 191

314 Tome III Édition 2003 – © Larcier


7 août 1989 — 16 janv. 1996

Année Date Disposition Rubrique Page

1989 7 août 1989 O.-L. 89-031 portant création de la taxe de promotion de l’industrie. (J.O.Z.,
no16, 15 août 1989, p. 7) Impôts 150
27 nov. 1989 Circ. dép. 3729 sur les mesures d’application de l’ordonnance-loi 89-037 du
17 août 1989 portant réforme du régime des reports déficitaires et création d’un
régime d’amortissements réputés différés en période déficitaire. (Département
des Finances) Impôts 54
" Circ. dép. 3733 relative aux exonérations en matière de taxe spéciale de cir-
culation routière. (Département des Finances) Impôts 81

1990 31 mars 1990 Arr. interdép. 022 réglementant la déductibilité de [l’impôt] sur le chiffre
d’affaires à l’importation sur les intrants industriels et les collections M.K.D./
C.K.D. (Ministère des Finances et ministère de l’Économie nationale et de
l’Industrie) Impôts 97
25 avril 1990 Arr. dép. 038 fixant les modalités d’attribution des primes de contentieux aux
agents des [impôts] et aux aviseurs. (Département des Finances) Impôts 108
27 nov. 1990 Arr. intermin. 0010 portant mesures d’assouplissement et d’harmonisation
des interventions du ministère de l’Environnement, Conservation de la nature
et Tourisme, de l’OZAC et de l’OFIDA dans les exportations des produits agri-
coles et spécialement du bois. (Ministère de l’Industrie, Commerce et Artisanat,
ministère des Finances et ministère de l’Environnement, Conservation de la
nature et Tourisme) Douanes et accises 307
" Arr. intermin. 0013 abrogeant et remplaçant l’arrêté interministériel 007 du 29
juillet 1987 en ce qu’il concerne les mesures d’assouplissement et d’harmonisa-
tion des interventions de l’OZAC, de l’OZACAF et de l’OFIDA dans les exporta-
tions des produits agricoles et plus spécialement l’exportation du café. (Ministère
des Finances et ministère de l’Agriculture, Animation rurale et Développement
communautaire) Douanes et accises 306

1991 27 févr. 1991 A.M. 016/CAB/MIN/FIN/91 portant réduction du taux de [l’impôt] sur le chif-
fre d’affaires sur les intérêts bancaires. (Ministère des Finances) Impôts 97
4 avril 1991 Ord. 91-065 portant création d’une redevance administrative à l’importation.
(Présidence de la République) Douanes et accises 307
15 mai 1991 A.M. 023 portant mesures d’application de l’ordonnance 91-065 du 4 avril
1991 relative à la création de la redevance administrative à l’importation.
(Ministère des Finances) Douanes et accises 308

1992 24 févr. 1992 A.M. 008 portant uniformisation des taux de [l’I.C.A.] à l’intérieur sur la four-
niture de l’eau et de l’énergie électrique. (Ministère des Finances) Impôts 98
5 nov. 1992 Arr. intermin. 087 portant fixation de la taxe sur la carte de travail des étran-
gers. (Ministère du Travail et de la Prévoyance sociale) Impôts 203

1994 7 févr. 1994 Arr. intermin. 005/CAB/MIN/FIN/ENI/EN/94 fixant les modalités de paie-
ment des droits et taxes parafiscales sur les carburants terrestres. (Ministère de
l’Énergie et ministère de l’Économie nationale et de l’Industrie) Douanes et accises 308
4 nov. 1994 Circ. Min. 1042/CAB/MIN/FIN/94 portant interprétation des articles 117 et
24 respectivement des ordonnances-lois 69-009 du 10 février 1969 et 69-058
du 5 décembre 1969 relatives aux [impôts] cédulaires sur les revenus et à
[l’impôt] sur le chiffre d’affaires. (Ministère des Finances) Impôts 56

1995 17 mai 1995 A.M. 027/CAB/MIN/ECNT/95 portant modification de taux des taxes et rede-
vances prévues par l’ordonnance 79-244 du 16 octobre 1979 et perçues à l’ini-
tiative du ministère de l’Environnement, Conservation de la nature et Tourisme
sur les établissements classés dangereux, insalubres ou incommodes. (Ministère
de l’Environnement, Conservation de la nature et Tourisme) Impôts 174
10 juill. 1995 A.M. CAB/MIN/PTT/0005/31/IB/95 complétant l’arrêté CAB/MIN/PTT/0028/
31/93 du 18 novembre 1993 en ce qui concerne le mode de calcul et les taux de
la redevance annuelle d’exploitation des radioélectriques privées. (Ministère des
Postes et Télécommunications) Impôts 185

1996 16 janv. 1996 A.M. 008/CAB/MIN/ECNT/96 modifiant et complétant l’arrêté ministériel


0006/CAB/MIN/ECNT/93 du 27 mai 1993 portant fixation des taux de la
redevance et les modalités de perception du Fonds de promotion du tou-
risme. (Ministère de l’Environnement, Conservation de la nature et Tourisme) Impôts 177

Édition 2003 – © Larcier Tome III 315


16 janv. 1996 — 21 juin 1999

Année Date Disposition Rubrique Page

1996 16 janv. 1996 A.M. 009/CAB/MIN/ECNT/96 modifiant et complétant l’arrêté 070/CAB/


MIN/ECNT/94 du 27 mars 1994 portant actualisation de certains taux des
taxes et redevances prévues à l’initiative du ministère de l’Environnement, Con-
servation de la nature et Tourisme. (Ministère de l’Environnement, Conservation
de la nature et Tourisme) Impôts 176

1997 22 janv. 1997 Circ. Min. 004/CAB/MIN/FIN/97 relative à l’identification des contribuables
et au suivi de leurs comptes courants lors de paiements de l’État aux tiers
créanciers. (Ministère des Finances) Impôts 20
er
1 sept. 1997 A.M. 013/CAB/MIN/FIN/97 portant abrogation de l’article 2 de l’arrêté dépar-
temental 020 du 30 mars 1990 relatif à la perception de [l’impôt] sur le chiffre
d’affaires à l’intérieur et à l’importation sur certains produits de la boulangerie.
(Ministère des Finances) Impôts 98
16 sept. 1997 A.M. 017/CAB/MIN/FIN/97 complétant en matière non fiscale la loi 79-004
du 11 juillet 1979 et l’ordonnance-loi 69-009 du 10 février 1969. (Ministère
des Finances) Impôts 144

1998 29 janv. 1998 Arr. intermin. 001/CAB/FIN/MINES/98 instituant un régime fiscal applica-
ble aux comptoirs d’achat de l’or et du diamant d’exploitation artisanale.
(Ministère des Mines et ministère des Finances et Budget) Impôts 119
19 mars 1998 Arr. intermin. 98-003 instituant le système d’avance à valoir sur le dividende
des entreprises publiques. (Ministère des Finances et Budget) Impôts 56
30 mars 1998 A.M. 011 portant réglementation de l’exercice de la profession de commis-
sionnaire en douane. (Ministère des Finances et Budget) Douanes et accises 265
7 avril 1998 Circ. Min. 002/98 relative à l’application concomitante des dispositions légales
afférantes à [l’impôt] sur les véhicules, à la taxe spéciale de circulation routière
et à l’immatriculation ainsi qu’à l’obligation d’assurance de responsabilité civile
des véhicules automoteurs. (Ministère des Finances et Budget) Impôts 82
" Circ. Min. 003/CAB/MIN/FIN/98 – Instruction sur le régime fiscal applicable
aux comptoirs d’achat de l’or et du diamant d’exploitation artisanale. (Ministère
des Finances et Budget) Impôts 120
22 avril 1998 Décr. 068 portant création du franc fiscal. (Présidence de la République) Impôts 21
30 avril 1998 A.M. 022/CAB/MIN/FIN/1998 fixant la parité du franc fiscal. (Ministère des
Finances et Budget) Impôts 21
10 juill. 1998 D.-L. 086 portant régime fiscal applicable aux petites et moyennes entreprises
en matière [d’impôt] sur les revenus professionnels et [d’impôt] sur le chiffre
d’affaires à l’intérieur. (Présidence de la République) Impôts 120
" D.-L. 089 portant fixation de la nouvelle nomenclature des taxes autorisées
aux entités administratives décentralisées, des recettes administratives d’inté-
rêt commun et des recettes fiscales cédées par l’État aux entités. (Présidence
de la République). Impôts 162
22 juill. 1998 A.M. 004 modifiant et complétant les dispositions de l’arrêté ministériel 003/
CAB/MIN/IPCA/97 du 1er novembre 1997 portant mesures d’exécution de
l’ordonnance-loi 87-013 du 3 avril 1987 créant le Fonds de promotion culturelle.
(J.O.RDC., n° spécial, février 1999, p. 56) Impôts 158
17 nov. 1998 Arr. 041/CAB/MIN/FIN/98 portant classification des entreprises et fixation des
quotités trimestrielles de [l’impôt] forfaitaire due par les entreprises relevant du
régime de la patente. (Ministère des Finances et Budget) Impôts 122

1999 10 févr. 1999 A.M. 046/CAB/MIN/FIN/99 fixant provisoirement les droits de sortie du dia-
mant et de l’or. (Ministère des Finances et Budget) Douanes et accises 309
20 mai 1999 Arr. intermin. 001/CAB/MIN/AFF.INTER.&FIN/99 portant fixation des taux
de taxes administratives d’intérêt commun et de taxes spécifiques des entités
administratives décentralisées. (Ministère d’État chargé des Affaires intérieures
et ministère des Finances et Budget) Impôts 165
" Arr. intermin. 002/CAB/MIN/AFF.INTER.&FIN/99 portant modalités de per-
ception et de répartition des taxes, recettes d’intérêt commun et des [impôts]
cédés aux entités administratives décentralisées. (Ministère d’État chargé des
Affaires intérieures et ministère des Finances et Budget) Impôts 164
21 juin 1999 Circ. Min. 001 relative au régime fiscal des petites et moyennes entreprises
relevant de la patente. (Ministère des Finances) Impôts 124

316 Tome III Édition 2003 – © Larcier


3 mai 2000 — "

Année Date Disposition Rubrique Page

2000 3 mai 2000 Arr. intermin. 008/MIN/TC/FIN-BGT/LM/2000 portant fixation des taux des
taxes et redevances administratives à percevoir à l’initiative du ministère des
Transports et Communications. (Ministère des Transports et Communications
et ministère des Finances et Budget) Impôts 199
3 juill. 2000 D.-L. 100 portant prélèvement d’un acompte sur diverses contributions.
(Ministère des Finances et Budget) Impôts 110
" D.-L. 101 portant fixation de la nomenclature des actes générateurs des recet-
tes administratives, judiciaires, domaniales et de participations de leurs
modalités de perception. (J.O.RDC., n° spécial, juillet 2000, p. 5) Impôts 128
9 sept. 2000 D.-L. 119-2000 portant création d’un [impôt] personnel minimum pour expatrié.
(Présidence de la République) Impôts 62

2001 9 janv. 2001 Circ. Min. 0023/CAB/MIN/FIN&BUD/2001 relative à l’application du décret-


loi 109-2000 du 19 juillet 2000 modifiant et complétant certaines disposi-
tions en matière [d’impôts] cédulaires sur les revenus. (J.O.RDC., n° spécial
finances, février 2001, p. 83) Impôts 57
" A.M. 022/CAB/MIN/FIN/2001 portant application du décret-loi 100 portant
prélèvement d’un acompte sur divers [impôts]. (J.O.RDC., n° spécial finances,
février 2001, p. 65) Impôts 110
" A.M. 024/CAB/MIN/FIN/2001 portant mesures d’application du décret-loi
119-2000 portant création d’un [impôt] personnel minimum pour expatrié.
(J.O.RDC., n° spécial finances, février 2001, p. 68) Impôts 63
" A.M. 027/CAB/MIN/FIN&BUDGET/2001 portant dispositions relatives au
dépôt par les opérateurs économiques bénéficiant des avantages fiscaux en vertu
du Code des investissements et d’autres textes particuliers d’un relevé mensuel
des opérations exonérées. (J.O.RDC., n° spécial finances, février 2001, p. 71) Impôts 111
11 janv. 2001 Arr. CAB/MIN/TPAT-UH/006/K/2001 instituant le droit de péage sur les rou-
tes publiques d’intérêt général. (Ministère des Travaux publics, Aménagement
du Territoire, Urbanisme et Habitat) Impôts 202
er févr.
1 2001 A.M. 029/CAB/MIN/FIN/2000 relatif au paiement en monnaie étrangère de
certains droits, [impôts], taxes et redevances dus à l’État. (J.O.RDC., n° spécial
finances, février 2001, p. 72) Impôts 22
17 févr. 2001 A.M. 031/CAB/MIN/FIN&BUD/2001 portant fixation des taux des droits,
taxes et redevances à percevoir à l’initiative du ministère des Finances et Bud-
get. (Ministère des Finances et Budget) Impôts 179
4 mai 2001 Arr. intermin. 12/CAB.ECOFIN-BUD/2001MINES-HYDRO/01/2001 fixant le
régime de taxation unique des activités d’exploitation artisanale des pierres pré-
cieuses et semi-précieuses. (Ministère des Mines et Hydrocarbures et ministère de
l’Économie, Finances et Budget) Impôts 126
26 mai 2001 Arr. intermin. 002/CAB/MIN/ECO-FIN&BUD/2001 et 004/MIN/MINES-HYDRO/
2001portant modification de la clé de répartition des taxes fiscales et parafis-
cales sur les produits pétroliers. (Ministère de l’Économie, Finances et Budget
et ministère des Mines et hydrocarbures) Douanes et accises 305
14 juill. 2001 A.M. 22/CAB/MIN/MCA/018/BS/2001 portant modalités de perception de la
redevance du Fonds de promotion culturelle en toute matière. (Ministère de la
Culture et des Arts) Impôts 159
22 août 2001 A.M. 22/CAB/MIN/MCA/019/MM/2001 portant harmonisation des textes
légaux et réglementaires régissant la perception des taxes, droits et redevan-
ces dus au Trésor public, au fonds de promotion culturelle et aux entités
administratives décentralisées du domaine de la culture et des arts. (Ministère
de la Culture et des Arts) Impôts 160
21 nov. 2001 Arr. intermin. CAB/MIN/ECO-FIN&BUD/AF.F-E.T/063/2001 fixant les tarifs
de frais en matière foncière, immobilière, cadastrale et de régime des eaux et
d’enregistrement en République démocratique du Congo. (Ministère de l’Éco-
nomie, Finances et Budget et ministère des Affaires foncières, Environnement et
Tourisme) Impôts 82
" Arr. intermin. CAB/MIN/ECO-FIN&BUD/AF.F-E.T/064/2001 fixant les prix de
référence, loyers et redevances des parcelles domaniales situées dans les cir-
conscriptions foncières de la ville de Kinshasa. (Ministère de l’Économie,
Finances et Budget) Impôts 83

Édition 2003 – © Larcier Tome III 317


30 janv. 2002 — 18 mars 2003

Année Date Disposition Rubrique Page

2002 30 janv. 2002 Arr. intermin. 074/CAB/MIN/S.P/ECO-FIN&BUD/2001 portant fixation des


taux des droits, taxes et redevances à percevoir à l’initiative du ministère de la
Santé publique. (Ministère de la Santé publique et ministère de l’Économie,
Finances et Budget) Impôts 181

2 févr. 2002 Décr. 007/2002 relatif au mode de paiement des dettes envers l’État. (Prési-
dence de la République) Impôts 23

11 févr. 2002 A.M. 076/CAB/MIN/ECO-FIN&BUD/2002 portant mesures d’application du


décret 007/2002 du 2 février 2002 relatif au mode de paiement des dettes
envers l’État. (Ministère de l’Économie, Finances et Budget) Impôts 24

" Circ. Min. 002/CAB/MIN/ ECO-FIN & BUD/2002 relative au mode de paie-
ment des dettes envers l’État. (Ministère de l’Économie, Finances et Budget) Impôts 25

20 févr. 2002 A.M. 083/CAB/MIN/ECO-FIN&BUD/2002 portant fixation du taux de [l’impôt]


professionnel sur les rémunérations versées au personnel domestique et aux
salariés relevant des petites et moyennes entreprises soumises au régime de la
patente. (Ministère de l’Économie, Finances et Budget) Impôts 61

26 févr. 2002 A.M. 079/CAB/MIN/ECO-FIN&BUD/2002 modifiant certaines dispositions


en matière de droits et redevances au titre de recettes administratives perçues
à l’initiative de la Direction générale des [impôts]. (Ministère de l’Économie,
Finances et Budget) Impôts 179

" A.M. 078/CAB/MIN/ECO-FIN&BUD 2002 modifiant le tarif de [l’impôt] à


charge de petites et moyennes entreprises relevant du régime d’imposition for-
faitaire. (Ministère du Plan et de la Reconstruction et ministère de l’Économie,
Finances et Budget) Impôts 127

20 mars 2002 Arr. intermin. 004/CAB/MIN/PL&BUD/2002 portant dispositions réglemen-


taires en matière d’importation de tissus imprimés. (Ministère de l’Économie,
Finances et Budget) Douanes et accises 310

" Arr. intermin. 005/CAB/MIN/ECO-FIN&BUD/IND.COM&PME/2002 portant


fixation des taux des frais des prestations à l’importation de l’Office congolais
de contrôle «OCC». (Ministère de l’Industrie, Petites et Moyennes Entreprises,
Artisanat et Commerce extérieur) Douanes et accises 311

" Arr. intermin. 006/CAB/MIN/ICPME/FIN&BUD/2001 portant fixation des


taux des droits, taxes et redevances à percevoir à l’initiative du ministère de
l’Industrie, Petites et moyennes entreprises, Artisanat et Commerce extérieur.
(Ministère de l’Industrie, Petites et Moyennes Entreprises, Artisanat et Commerce
extérieur) Impôts 152

9 nov. 2002 Arr. intermin. CAB/MIN/PTT/030/MM/2002 et CAB/MIN/ECO.FIN&BUD/104


/2002 portant fixation du coût d’interconnexion locale et nationale.
(J.O.RDC., no spécial, 25 janvier 2003, p. 61) Impôts 189

2003 25 janv. 2003 Arr. intermin. 006/CAB/MIN/FIN&BUD/2003 et 001/CAB/MIN/PTT/2003


portant fixation de la taxe terminale sur les communications internationales
entrantes. (J.O.RDC., no spécial, 25 janvier 2003, p. 62) Impôts 190

2 mars 2003 Décr. 017/2003 portant création de la Direction générale des impôts.
(J.O.RDC., n° spécial, 15 mars 2003, p. 4) Impôts 3

" Décr. 018/2003 portant règlement d’administration relatif au personnel de


carrière de la Direction générale des impôts. (J.O.RDC., n° spécial, 15 mars
2003, p. 44) Impôts 14

13 mars 2003 L. 004-2003 portant réforme des procédures fiscales. (J.O.RDC., no spécial,
31 mars 2003, p. 5) Impôts 99

" L. 006-2003 fixant les modalités de calcul et de perception des acomptes et


précomptes de l’impôt sur les bénéfices et profits. (J.O.RDC., no spécial,
31 mars 2003, p. 25) Impôts 111

18 mars 2003 L. 009-2003 relative à l’évaluation en douane des marchandises. (Présidence


de la République) Douanes et accises 268

318 Tome III Édition 2003 – © Larcier

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