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Les obligations à haut

rendement – Une classe


d’actifs devenue incon-
tournable
Les obligations à haut rendement (com-
munément appelées « high yield ») sont
devenues une classe d’actifs à part entière,
gagnant en légitimité grâce à un univers
plus important, mieux connu et moins
risqué que dans le passé.

Comprendre. Agir.
PortfolioPraxis: Akadémie

2
Contenu
4 Présentation des obligations high yield

5 Les obligations high yield – D’hier à au-


jourd’hui

7 L’attrait des obligations high yield

8 Perspectives du segment high yield

10 La place des obligations high yield dans


une stratégie d’allocation d’actifs

Allianz Global Investors


Europe GmbH
Mainzer Landstraße 11–13
60329 Francfort-sur-le-Main

Global Capital Markets & Thematic Research


Hans-Jörg Naumer (hjn)
Dennis Nacken (dn)
Stefan Scheurer (st)

Source des données – Sauf indication contraire :


Thomson Reuters Datastream

3
Les obligations à haut rendement – Une classe
d’actifs devenue incontournable
Les taux de rendement des obligations de haute qualité (« investment grade »)ayant touché
des points bas record, les investisseurs se sont tournés massivement vers les obligations à haut
rendement (« high yield »).
Si cette tendance a déclenché des craintes relatives à la possible apparition d’une bulle sur
le marché du high yield, Allianz Global Investors pense que les investisseurs pourraient avoir
intérêt à se positionner sur ce segment dans le cadre d’une allocation stratégique à long terme
et non sur la base d’une allocation tactique de court-terme. Les obligations high yield sont
devenues une classe d’actifs à part entière, gagnant en légitimité grâce à un univers plus impor-
tant, mieux connu et moins risqué que dans le passé. L’attrait du segment high yield est devenu
plus pérenne, faisant de la classe d’actifs une composante pertinente pour la plupart des por-
tefeuilles diversifiés. De plus, l’environnement actuel reste attrayant pour l’ensemble des obli-
gations high yield, et les gérants d’actifs qui s’appuient sur une recherche rigoureuse peuvent
aider les investisseurs à optimiser le profil rendement/risque de cette importante classe d’actifs.

Par rapport aux autres Les obligations high yield sont devenues, à juste Dans ce contexte, quelle est la place des obliga-
classes d’actifs, les
niveaux de rendement titre, un support d’investissement très privilégié tions high yield dans un portefeuille diversifié ?
des obligations high par les investisseurs ces dernières années. Ces Pour répondre à cette question, il peut être perti-
yield rendent ces titres
particulièrement intéres- titres offrent un potentiel de revenus significatif nent de revenir, dans un premier temps, sur une
sants pour les investis- dans l’environnement actuel de taux bas, où analyse du profil et de l’histoire de l’univers du
seurs à l’heure actuelle.
les taux d’intérêt à court terme devraient rester high yield, pour étudier dans un second temps la
proches de zéro au moins jusqu’à fin 2015. récente évolution de la classe d’actifs.

Points forts : Présentation des obligations high


• Le rendement des obligations high yield s’éle- yield
vait à 6,28 % au 31/12/2012.
L’univers des obligations d’entreprises est scindé
• Les obligations high yield sont une des rares en deux avec d’une part, les obligations high yield
sources d’investissement à être en mesure de et d’autre part, les obligations investment grade,
générer des performances supérieures à 10 %. qui sont indistinctement émises par des entre-
• En 2012, les fonds high yield ont collecté 36,3 prises publiques ou privées cherchant à accéder
milliards USD. aux marchés du crédit et à lever du capital.
Dans la pratique, les flux d’investissement à des- • Les obligations investment grade sont émises
tination des fonds obligataires high yield au cours par les émetteurs les plus solvables. Leur nota-
des 3 à 4 dernières années ont dépassé ceux enre- tion se situe entre « AAA » et « BBB- » (ou équi-
gistrés en cumulé sur les 20 années précédentes1. valent) et leurs taux d’intérêt sont légèrement
Selon nous, le simple fait qu’une classe d’actifs soit supérieurs à ceux des emprunts d’État.
attrayante et performe bien ne signifie pas néces- • Les obligations high yield sont émises par
sairement qu’elle soit surévaluée. Par exemple, des entreprises moins solvables, sur la base
comme nous l’indiquons dans le présent article, de l’appréciation généralement acceptée des
les entreprises relevant de l’univers high yield principales agences de notation. Ces émet-
affichent des bénéfices de qualité ainsi que des teurs présentent une notation inférieure à «
taux de défaut historiquement faibles. Ces atouts BBB- » (ou équivalent) et leurs taux d’inté-
1
Strategic Insights
peuvent justifier une prime aux yeux de certains rêt sont nettement supérieurs à ceux des
au 31/12/12. investisseurs.

4
emprunts d’État, ce qui les rend d’autant plus d’un émetteur se traduit par un resserrement
attrayants pour les investisseurs potentiels. du spread, ce qui tend à se matérialiser par une
La solvabilité d’un émetteur d’obligations d’entre- baisse du taux d’intérêt applicable à l’émetteur
prises est notée par des agences de notation et par une hausse de la valeur des titres détenus.
telles que Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch En revanche, il est important de se tenir à l’écart
(voir graphique n° 1). Leurs notations visent à des obligations dont la notation de crédit risque
refléter avec précision les niveaux de risque de de se détériorer : une dégradation de la notation
crédit (le risque qu’un émetteur fasse défaut sur de crédit d’un émetteur se traduit par un élargis-
le remboursement de sa dette) des entreprises sement du spread, induisant généralement une
émettrices. Les notations sont revues au moins hausse du taux d’intérêt et une baisse de la valeur
une fois par an et peuvent être confirmées, amé- du titre.
liorées, dégradées, ouplacées « sous surveillance »
Les obligations high yield – D’hier à
« positive » ou « négative » dans l’attente d’une
aujourd’hui
analyse complémentaire.
Si les obligations high yield sont devenues des
Le « spread » des obligations high yield (soit le
instruments basiques pour de nombreux inves-
différentiel de rendement entre les obligations
tisseurs, ces titres restent encore sous-employés,
high yield et les emprunts d’État) dépend prin-
voire méconnus, par d’autres. Cela s’explique en
cipalement de la solvabilité de l’émetteur. Les
partie, par un certain nombre d’a priori erronés
investisseurs high yield les plus aguerris vont
entretenus sur une classe d’actifs qui a connu
chercher à identifier les titres pour lesquels la
une évolution en profondeur au cours des der-
notation de crédit de l’émetteur a vocation à
nières décennies.
s’améliorer (les candidats à une révision à la
hausse). L’amélioration de la notation de crédit

Graphique n° 1 : un large éventail d’obligations d’entreprises


Une présentation générale des notations accordées par les principales agences de notation montrant les différents niveaux de notation de crédit au
sein du marché des obligations d’entreprises.

Moody‘s Standard & Poor’s Fitch


Long terme Court terme Long terme Court terme Long terme Court terme
Aaa Prime-1 AAA AAA F1+
Obligations investment grade

Aa1 Prime-1 AA+ AA+ F1+


A-1
Aa2 Prime-1 AA AA F1+
Aa3 Prime-1 AA– AA– F1+
A1 Prime-1 A+ A+ F1+ or F1
A-1
A2 Prime-1 ou Prime-2 A A F1
A3 Prime-1 ou Prime-2 A– A– F1 or F2
A-2
Baa1 Prime-2 BBB+ BBB+ F2
Baa2 Prime-2 ou Prime-3 BBB BBB F2 or F3
A-3
Baa3 Prime-3 BBB– BBB– F3
Ba1 Non prime BB+ BB+ B
Obligations spéculatives / High Yield

Ba2 BB BB B
Ba3 BB– BB– B
B
B1 B+ B+ B
B2 B B B
B3 B– B– B
Caa1 CCC+ CCC C
Caa2 CCC CC C
Caa3 CCC– C C C
Ca CC RD/D RD/D
C C

Sources : Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch. Les notations à long terme reflètent des opinions sur le risque de crédit relatif des obligations dont la maturité
initiale est supérieure ou égale à un an. Les notations à court terme reflètent des opinions sur la capacité des émetteurs à faire face à leurs obligations finan-
cières à court terme (au cours des 13 prochains mois). Ces notations illustrent l’importance fondamentale de la trésorerie et des aléas de court terme dans le
cadre d’une appréciation du profil de crédit à plus long terme de l’émetteur.

5
Hier : un marché immature. • Le marché américain représente l’essentiel du
Un boom de courte durée marché mondial des obligations d’entreprises
Avant 1977, la quasi-totalité des obligations à haut rendement (voir graphique n° 2).
high yield (connue alors sous le terme de « junk
bonds ») relevait de la catégorie des anges Graphique n° 2 : le marché du high yield
déchus (« fallen angels ») - des titres émis par aux États-Unis est le plus important en
des entreprises qui étaient à l’origine de qualité termes de volume
investment grade mais qui avaient par la suite Les États-Unis représentent 1 144 milliards USD sur un
volume du marché mondial des obligations high yield qui
perdu leur statut et avaient été dégradés, tradui- s’élève à 1 525 milliards USD. Ils constituent la principale
sant un risque accru de défaut. source d’opportunités pour les investisseurs.

Les candidats à une révi- En 1977, de nouvelles émissions de qualité high


sion à la hausse de leur High yield

notation de crédit sont


yield, ont été placées sur le marché et la classe Marchés émergents 7 %

les émetteurs high yield d’actifs s’est rapidement développée. Ce nou- High Yield Euro 18 %
dont la solvabilité a voca-
tion à s’améliorer, se
veau marché a été en grande partie créé par la
High Yield USA 75 %
traduisant généralement banque d’affaires Drexel Burnham Lambert et
par une appréciation de
la valeur des titres.
son trader star, Michael Milken, qui a ainsi offert à
de nombreuses entreprises (considérées comme
Source : BofA Merrill Lynch au 31/12/12. Le marché high
de « mauvais » investissements et en manque yield américain est représenté par l’indice BofA Merrill
Lynch High Yield Master II, le marché high yield européen
de financement bancaire) un nouveau moyen
par l’indice BofA Merrill Lynch Euro High Yield et les mar-
d’accéder au crédit. chés high yield émergents par l’indice BofA Merrill Lynch
Global Emerging Market Credit. Les performances passées
Les obligations high Dans les années 1980, les déboires judiciaires de ne préjugent pas des performances futures.
yield ont connu une
mutation en profondeur
Drexel et divers autres scandales ont fortement
depuis les années 1980. terni la réputation des obligations high yield et le
marché s’est rapidement asséché dans le sillage • Les émissions high yield domestiques
de la hausse des taux d’intérêt, de l’augmentation représentent un univers bien diversifié (voir
des défauts et des réformes réglementaires. graphique n° 3). Contrairement aux années
précédentes, lorsque les obligations high yield
A l’heure actuelle, Aujourd’hui : un marché mature adapté à un
les obligations high étaient concentrées sur certains secteurs,
yield domestiques nouvel environnement
l’univers n’est à présent plus dominé par un
représentent une classe
Au cours des dernières décennies, l’environne- secteur spécifique.
d’actifs robuste,mûre et
diversifiée. ment des obligations high yield a connu une
• À l’heure actuelle, les entreprises n’ont que
profonde mutation.
rarement recours (par rapport à la moyenne
• L’émission brute d’obligations high yield amé- historique) au marché high yield pour financer
ricaines ne s’élevait qu’à 150 milliards USD en des acquisitions ou des nouveaux investisse-
1990, contre 1 300 milliards USD en 2012. ments ; elles visent davantage à refinancer
• 40 % de l’ensemble des obligations d’entre- leurs bilans et à réduire leurs coûts de finance-
prises en circulation sont actuellement de ment, contribuant ce faisant à réduire le risque
qualité high yield. de défaut.

Graphique n° 3 : l’univers des obligations high yield est bien diversifié


Le large éventail de secteurs représentés au sein du marché high yield américain permet aux investisseurs
de diversifier leurs allocations obligataires.

Immobilier 0,9 % Assurance 0,7 %


Services publics 4,4 % Automobile 2,2 %
Services financiers 4,4 % Biens de consommation non-cycliques 2,6 %
Technologie 5,0 % Énergie 14,0 %
Banque 5,2 % Industrie de base 12,0 %
Biens de consommation cycliques 5,3 % Services 11,6 %
Biens d’équipement 5,8 % Télécoms 9,0 %
Média 8,4 % Santé 8,5 %

Sources : BofA Merrill Lynch, Bloomberg et Allianz Global Investors. Données au 31/12/12. Sur la base de l’indice BofA Merrill
Lynch High Yield Master II, valorisation de marché par secteur exprimée en pourcentage. La diversification ne garantit ni la
génération de profits ni la protection contre des pertes.

6
L’attrait des obligations high yield Les obligations high yield constituent une source
de diversification des risques au sein des porte-
L’évolution du marché des obligations à haut ren-
feuilles
dement a légitimé le rôle de ce segment d’actifs
dans les portefeuilles diversifiés. En complément d’un flux régulier et élevé de
revenus potentiels, les obligations à haut rende-
Selon nous, l’investissement dans les obligations
ment peuvent également être source d’avan-
high yield offre trois avantages clés : le potentiel
tages complémentaires pour un portefeuille
de revenus, la diversification des risques et une
d’investissement.
protection en cas de remontée de l’inflation et
des taux d’intérêt. • Le graphique n° 4 montre que les obligations Le couple rendement/
risque du segment des
high yield présentent un couple rendement/
Les niveaux élevés de rendement actuels obligations high yield
risque plus attrayant que celui des classes a historiquement été
répondent à la recherche de revenus des inves- supérieur à celui des
d’actifs plus traditionnelles (notamment les
tisseurs classes d’actifs tradition-
grandes et petites capitalisations américaines nelles.
Dans un environnement de taux d’intérêt histori-
ainsi que les actions internationales), ce qui
quement faibles, les spreads des obligations high
permet à ces titres de générer des perfor-
yield s’élèvent actuellement à 531 points de base 2
BofA Merrill Lynch et
mances proches de celles des actions avec
par rapport aux bons du Trésor2. Allianz Global Investors
moins de volatilité. Les obligations high yield au 31/12/12..
Ce différentiel octroie un avantage significatif aux
sont généralement moins volatiles dans la
obligations high yield par rapport aux bons du
mesure où leurs flux de revenus réguliers
Trésor, dont les rendements sont actuellement
constituent une forme de potentielle couver-
si faibles, qu’en termes réels, ils risquent de ne
ture en période de correction de marché.
pas parvenir à suivre l’inflation. Bien entendu,
• Le graphique n° 5 montre comment l’intégra-
les bons du Trésor sont les seuls investissements
tion d’obligations high yield dans une alloca-
pour lesquels le paiement du principal et des Les obligations high
tion obligataire peut contribuer à réduire les yield constituent un outil
intérêts est garanti par le gouvernement améri-
risques et accroître les rendements potentiels efficace de diversifica-
cain, mais les investisseurs commencent néan- tion du portefeuille glo-
d’un portefeuille sur le long terme. bal d’un investisseur.
moins à identifier des opportunités de génération
de revenus attrayantes au sein du segment high
yield.

Graphique n° 4 : les obligations high yield Graphique n° 5 : les obligations high


affichent un couple rendement/risque yield peuvent améliorer la « frontière
attrayant efficiente »
Les obligations high yield présentent un couple rende- L’intégration d’obligations high yield dans une alloca-
ment/risque très attrayant par rapport aux autres classes tion obligataire peut contribuer à réduire les risques et
d’actifs, générant des performances proches de celles des accroître les rendements potentiels d’un portefeuille sur
actions mais avec un degré de volatilité inférieur.. le long terme..

12 8.8
100 % Obligations high yield
Indice BofA Merrill Indice Russell 2000
Lynch High Yield Master II 8.3
Performance totale (%)
Performance totale (%)

S&P 500 Index


8 7.8

Indice Barclays US 7.3


Aggregate Bond 35 % Obligations high yield
Indice MSCI EAFE 6.8
4 100 % bons du Trésor à 5 et 10 ans
6.3

0 5.8
4.5 5.0 5.5 6.0 6.5 7.0 7.5 8.0 8.5 9.0 9.5
0 5 10 15 20
Risque (en % annualisé) Risque (en % annualisé)
Sources : BofA Merrill Lynch, FactSet et Allianz Global Sources : BofA Merrill Lynch et Allianz Global Investors.
Investors. Données du 31/01/88 au 31/12/12. Les per- Données de 01/93 à 12/12. Le segment high yield est
formances passées ne préjugent pas des performances représenté par l’indice BofA Merrill Lynch US High Yield
futures. La performance passée des indices ne reflète en 100 et les bons du Trésor à 5 et 10 ans sont respective-
aucun cas la performance passée ou future de tout pro- ment représentés par les indices BofA Merrill Lynch US
duit d’investissement d’Allianz Global Investors product. Treasury Current 5-Year et BofA Merrill Lynch US Treasury
Sauf indication contraire, les performances des indices Current 10-Year. Les performances passées ne préjugent
sont exprimées, le cas échéant, dividendes et plus-values pas des performances futures. Il n’est pas possible d’inves-
réinvestis, hors frais, commissions de courtage et autres tir directement dans un indice.
dépenses liées à l’investissement. Il n’est pas possible
d’investir directement dans un indice.

7
Lorsque les taux d’inté- Les obligations high yield permettent aux Selon nous, le comportement des obligations
rêt augmentent, les
obligations high yield investisseurs de se protéger contre l’inflation high yield proche de celui des actions durant les
constituent un position- et les hausses de taux d’intérêt phases de remontée des taux d’intérêt s’explique
nement pertinent du
fait de leur corrélation En cas de hausse des taux d’intérêt depuis leurs probablement par le fait qu’à l’instar des actions,
négative aux emprunts
records actuels à la baisse (ce qui finira nécessai- la performance de ces titres est plus étroitement
d’Etat.
rement par se produire), une allocation sur les corrélée à la performance et aux fondamentaux
titres high yield nous semble particulièrement des entreprises émettrices.
Les phases de resser-
rement des spreads
pertinente. Les obligations high yield ont histori- Ce rattachement aux fondamentaux des entre-
ont historiquement été quement mieux résisté que d’autres catégories prises implique que durant les périodes de
suivies par des périodes
prolongées de perfor-
d’obligations, notamment les bons du Trésor. hausse des taux d’intérêt, les obligations high
mance attrayante sur le Cependant, il est important de garder à l’esprit yield tendent à surperformer les obligations
segment high yield.
que les prix des obligations ont normalement investment grade, dans la mesure où les hausses
tendance à chuter durant les périodes de remon- de taux se produisent généralement lorsque les
3
Barclays, BofA Merrill tée des taux d’intérêt, dont l’impact peut être conditions économiques sont positives.
Lynch, FactSet et plus significatif pour les titres de duration plus
Allianz Global Inves-
longue.
Perspectives du segment high yield
tors, au 31/12/12.
Représenté par l’indice Si certains investisseurs ont pu craindre le risque
BofA Merrill Lynch High
• Les obligations high yield affichent une cor-
d’une surchauffe du marché high yield, nous
Yield Master II rélation de -0,06 aux bons du Trésor à 10 ans
pensons que plusieurs arguments laissent présa-
sensibles à l’évolution des taux d’intérêt. Ces
ger des perspectives toujours favorables.
4
Barclays, BofA Merrill titres constituent donc un positionnement
Lynch, FactSet et Un historique de performance robuste durant
Allianz Global
pertinent dans un contexte de hausse des taux
Investors. Données au d’intérêt3. des périodes de contraction des spreads
31/12/12. Représenté
par l’indice BofA Merrill • En revanche, les obligations high yield sont Bien que les spreads des obligations high yield
Lynch High Yield plus fortement corrélées aux actions. Au se soient significativement resserrés depuis leurs
Master II. Les actions de
petites capitalisations 31/12/12, la corrélation des obligations high récents points hauts, les spreads réduits sont tra-
sont représentées par yield ressortait à 0,63 avec les petites capita- ditionnellement des signes distinctifs de périodes
l’indice Russell 2000,
les grandes capita- lisations américaines, à 0,61 avec les grandes prolongées de performance attrayante du seg-
lisations par l’indice capitalisations américaines et à 0,54 avec les ment high yield (voir graphique n° 7), dans le
Russell 1000 et les
actions ex-USA par actions internationales4. sillage de l’amélioration des fondamentaux des
l’indice MSCI EAFE. entreprises. Un tel environnement se traduit par
• Le graphique n° 6 montre qu’en moyenne, les
une hausse des prix des obligations high yield,
obligations à haut rendement ont surperformé
également favorable à la performance totale de
A l’instar des actions, les les bons du Trésor de 3,02 points de pour-
performances des obli- ces titres.
centage durant les cycles de hausse des taux
gations high yield sont
étroitement corrélées d’intérêt.
aux fondamentaux des
entreprises émettrices.

Graphique n° 6 : les obligations high yield ont surperformé au cours de trois cycles de hausse de taux d’intérêt sur
quatre
Au cours des quatre cycles de hausse des taux d’intérêt identifiés depuis 1988, les obligations high yield ont surperformé en moyenne les obligations
de haute qualité de 1,59 points de pourcentage, et les bons du Trésor de 3,02 points de pourcentage.
: Cycle de hausse des taux Cycle de hausse des taux Cycle de hausse des taux Cycle de hausse des taux
d’intérêt n° 1 : d’intérêt n° 2 : d’intérêt n° 3 : d’intérêt n° 4 :
Du 29/03/88 au 24/02/89 Du 04/02/94 au 01/02/95 Du 30/06/99 au 16/05/00 Du 30/06/04 au 29/06/06
Obligations « core » 3,41 % -2,04 % 2,02 % 2,99 %
Bons du Trésor à 10 ans 2,82 % -6,07 % 1,64 % 2,29 %
Obligations high yield 8,95 % -1,77 % -1,84 % 7,41 %
Cycle Hausse de taux cumulée Performance du high yield Performance du high yield Evolution en %
au début du cycle en fin de cycle
1 3,25 % 6,50 % 9,75 % +50,000 %
2 3,00 % 3,00 % 6,00 % +100,000 %
3 1,75 % 4,75 % 6,50 % +36,84 %
4 4,25 % 1,00 % 5,25 % +425,00 %
Source : Morningstar Direct au 31/12/12. Les obligations « core » sont représentées par l’indice Barclays US Aggregate et les obligations high yield par l’indice BofA
Merrill Lynch US High Yield Master II. Sauf indication contraire, les performances des indices sont exprimées, le cas échéant, dividendes et plus-values réinvestis,
hors frais, commissions de courtage et autres dépenses liées à l’investissement. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice. Les performances
passées ne préjugent pas des performances futures.

8
Les taux de défaut sont peu élevés Les investisseurs devraient également garder à Les taux de défaut,
qui reflètent le risque
Les fondamentaux du marché high yield se sont l’esprit une distinction essentielle entre les obli- principal pesant sur les
significativement améliorés depuis l’éclatement gations high yield et les actions : les détenteurs obligations high yield,
sont proches de leurs
de la crise du crédit de 2007/2008. Les bilans sont d’obligations occupent un rang supérieur aux points bas historiques.
désormais plus robustes et le levier moins impor- actionnaires dans la structure capitalistique d’une
tant. En conséquence, le principal risque associé entreprise.
aux obligations high yield – le risque de défaut – a Cela signifie qu’en cas de faillite, les détenteurs 5
BofA Merrill Lynch,
reculé ces dernières années, d’un point haut histo- d’obligations high yield, qui sont des créanciers de JP Morgan et Allianz
Global Investors, au
rique de 4 % à 2 % actuellement5. l’entreprise, seront remboursés prioritairement aux 31/12/12.
Comme le montre le graphique n° 8, les taux de actionnaires qui ont le statut de propriétaires de
défaut ont été beaucoup plus élevés durant les l’entreprise.
périodes précédentes (et plus récemment, durant Les taux de défaut ne
la crise du crédit de 2008), mais la probabilité que devraient pas augmenter
significativement au
les taux de défaut augmentent significativement cours des 12 prochains
au cours des 12 prochains mois nous semble néan- mois.
moins très limitée.

Graphique n° 7 : les périodes de spreads réduits ont été marquées par des performances
de plus de 10 % du high yield
Les obligations high yield ont généré une performance remarquable durant les périodes de forte contraction des
spreads et d’amélioration de l’appétit des investisseurs pour le risque.

Performance (%) Écart de rendement (points de base)


80 2000
1600
60
1200
40 800
400
20
0
0 -400
-800
-20
-1200
-40 -1600
’88 ’89 ’90 ’91 ’92 ’93 ’94 ’95 ’96 ’97 ’98 ’99 ’00 ’01 ’02 ’03 ’04 ’05 ’06 ’07 ’08 ’09 ’10 ’11 ’12

Performance du high yield Spreads des obligations high yield

Sources : BofA Merrill Lynch et Allianz Global Investors. Données au 31/12/12. La performance du segment high yield est
représentée par l’indice BofA Merrill Lynch US High Yield Master II. Sauf indication contraire, les performances des indices sont
exprimées, le cas échéant, dividendes et plus-values réinvestis, hors frais, commissions de courtage et autres dépenses liées
à l’investissement. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice. Les performances passées ne préjugent pas des
performances futures.

9
Graphique n° 8 : les taux de défaut du segment high yield ont touché un point bas histo-
rique
Les taux de défaut des obligations high yield sont actuellement peu élevés, du fait notamment de la vigueur des
fondamentaux de crédit liée à la reprise des bénéfices et à l’activité de refinancement des entreprises. Cela a contri-
bué à une baisse des niveaux d’endettement, une réduction du coût du service de la dette et un allongement des
maturités. Selon nous, cette tendance devrait perdurer.
Taux de défaut des obligations notées BB, B, CCC (pourcentage) Taux de défaut de l’ensemble des émetteurs
80 (pourcentage) 16
70 14
60 12
50 10
40 8
30 6
20 4
10 2

0 0
’87 ’88 ’89 ’90 ’91 ’92 ’93 ’94 ’95 ’96 ’97 ’98 ’99 ’00 ’01 ’02 ’03 ’04 ’05 ’06 ’07 ’08 ’09 ’10 ’11 ’12
Taux de défaut des obligations BB (gauche) Taux de défaut des obligations B (gauche)
Taux de défaut des obligations CCC (gauche) Tous émetteurs de catégorie spéculative, sur 12 mois glissants (droite)
Sources : BofA Merrill Lynch, JP Morgan et Allianz Global Investors. Données relatives à l’ensemble des émetteurs de catégorie
spéculative au 31/12/12.
Les données relatives aux taux de défaut des émissions BB, B et CCC sont arrêtées au 31/12/11. Les performances passées ne
préjugent pas des performances futures.

La place des obligations high yield A cet égard, le rendement d’un portefeuille équi-
dans une stratégie d’allocation libré classique (60/40), composé à 60 % d’actions
d’actifs et à 40 % d’obligations, est proche d’un point
bas de 35 ans. Comme le montre le graphique
Les obligations high yield sont devenues une
n° 9 (page suivante), les investisseurs qui se sont
classe d’actifs à part entière, gagnant en légiti-
détachés de cette approche traditionnelle de
mité grâce à un univers plus important, mieux
Les ETF high yield gérés l’investissement pour inclure une exposition aux
passivement peuvent connu et moins risqué que dans le passé. Du
obligations high yield à hauteur de 10 % de leur
présenter des incon- fait de cette évolution, plusieurs raisons de taille
vénients majeurs par portefeuille ont bénéficié de rendements accrus,
rapport aux portefeuilles
militent, selon nous, en faveur d’une exposition à
avec un moindre niveau de risque et un ratio de
high yield gérés active- long terme sur un portefeuille d’émissions high
ment. Sharpe1 plus élevé.
yield géré activement.
Le recours à une stratégie d’allocation d’actifs ne
Les obligations high yield constituent un complé-
1
Ecart de rentabilité garantit ni la génération de profits ni une protec-
d’un portefeuille d’actifs ment pertinent pour la quasi-totalité des alloca-
tion contre les pertes. Les investisseurs doivent
financiers par rapport au tions de portefeuille
taux de rendement d’un prendre en considération leur horizon d’investis-
placement sans risque Comme nous l’avons indiqué, les obligations à sement, leur tolérance au risque et la nature de
divisé par un indicateur
haut rendement ont historiquement généré un leurs investissements.
de risque.
potentiel de revenus réguliers élevés, des couples
Comparaison entre les ETF gérés de manière
rendement/risque optimisés et une protection
passive et les portefeuilles high yield gérés de
robuste contre les hausses de taux d’intérêt.
manière active
Pourtant, au détriment des investisseurs de long
Si les fonds cotés (exchange-traded funds ou
Les investisseurs, qui terme, la plupart des modèles d’allocation d’actifs
ETF) sont de plus en plus reconnus comme des
intègrent une allocation ne sont que sous-alloués ou mal alloués, voire
de seulement 10 % sur outils efficaces pour construire une exposition à
les obligations à haut
n’intègrent aucune allocation, sur les obligations
de nombreuses classes d’actifs, ils ne constituent
rendement au sein de high yield.
leur portefeuille tradi- pas toujours le moyen le plus pertinent d’investir
tionnel 60/40 investi en Traditionnellement, les investisseurs ont forte- sur le marché high yield. Du fait des caractéris-
actions et en obligations,
ont historiquement ment compté sur les obligations pour générer tiques uniques du segment high yield, les ETF
bénéficié de rendements des revenus dans leurs portefeuilles. Mais avec high yield gérés passivement peuvent, dans la
accrus, avec un moindre
niveau de risque et un la baisse des taux d’intérêt ces dernières années, pratique, présenter des inconvénients majeurs
ratio de Sharpe plus les rendements des obligations traditionnelles se par rapport aux portefeuilles high yield gérés
élevé.
sont significativement réduits. activement.

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Par exemple, les ETF sont conçus pour suivre De plus, durant les périodes de tension sur les Les gérants actifs
cherchent à amélio-
de près les indices, mais contrairement aux ETF marchés high yield, le trading peut devenir un rer directement la
actions qui intègrent généralement l’ensemble problème pour les ETF en cas de volume insuffi- performance au profit
des investisseurs en
des valeurs d’un indice de référence, les ETF obli- sant sur le marché secondaire. recourant à une analyse
gataires sont exposés à un nombre nettement Cela s’explique par le fait que les ETF doivent fondamentale, à la
diversification et à une
inférieur d’émissions par rapport aux indices procéder à des règlements quotidiens, même évaluation permanente
qu’ils suivent (qui peuvent intégrer plusieurs en période de correction des marchés. En cas des risques.
milliers d’émissions). de rachat de ses parts par un investisseur,
À titre d’illustration : l’un des principaux indices l’ETF doit verser les intérêts dus. Cependant,
du marché high yield, l’indice BofA Merrill Lynch durant les phases de baisse sur les marchés, les
High Yield Master II, représentait 2 112 obliga- traders d’ETF peuvent se trouver confrontés à
tions high yield au 31/12/12. Afin de répliquer des spreads acheteurs/vendeurs défavorables
les caractéristiques générales de l’indice, sans sans avoir d’autre choix que d’accepter les prix
pour autant détenir l’ensemble de ces titres, applicables. Bien entendu, contrairement aux
un ETF high yield reflèterait probablement les portefeuilles gérés activement qui ne permettent
émissions les plus importantes, les plus liquides le rachat de parts qu’en fin de journée, indépen-
et les plus récentes de l’indice. À l’instar des ETF, damment de l’activité du marché, les ETF offrent
les portefeuilles gérés activement peuvent ne la possibilité d’exécuter des rachats en milieu de
pas représenter un indice dans son intégralité journée.
ou être sur ou sous-pondérés sur certains titres. De plus, les gérants actifs qui s’appuient sur une
Cependant, contrairement aux ETF, la plupart des recherche « bottom-up » fondamentale peuvent
gérants actifs cherchent à identifier les émetteurs parvenir à réduire leur exposition aux titres les
qui présentent selon eux un potentiel d’amélio- plus risqués avant même que les marchés ne
ration de leur notation de crédit ou la meilleure commencent à subir de tensions.
notation de crédit possible.
Graphique n° 9 : l’attrait comparatif du high yield
Le fait d’intégrer dans un portefeuille mixte traditionnel une allocation de 10% aux obligations high yield
peut contribuer à renforcer la performance ajustée du risque dans la durée.

Stocks : High-Yield Bonds :


Allocation actions : 60 % Allocation high yield : 10 %
Bonds : Stocks :
Allocation obligations : 40 % Allocation actions : 55 %
Bonds :
Allocation obligations : 35 %

Allocation 60 – 40 Allocation 55 – 35 – 10

3 ans 10,85 % 11,10 %


Rendement
annualisé

5 ans 3,88 % 4,37 %


10 ans 7,35 % 7,74 %
15 ans 5,80 % 5,92 %

3 ans 8,91 % 8,75 %


5 ans 11,62 % 11,77 %
Écart
type

10 ans 9,21 % 9,23 %


15 ans 9,70 % 9,56 %

3 ans 1,19 % 1,24 %


de Sharpe

5 ans 0,34 % 0,37 %


Ratio

10 ans 0,62 % 0,66 %


15 ans 0,36 % 0,37 %

Source : Morningstar Direct au 31/12/12. Les actions sont représentées par l’indice S&P 500, les obligations par l’indice Barclays
US Aggregate et les obligations high yield par l’indice BofA Merrill Lynch High Yield Master II. Les données sont rebalancées
trimestriellement. Sauf indication contraire, les performances des indices sont exprimées, le cas échéant, dividendes et plus-
values réinvestis, hors frais, commissions de courtage et autres dépenses liées à l’investissement. Il n’est pas possible d’investir
directement dans un indice. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
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Les gérants de portefeuille high yield actifs • Rechercher des émetteurs susceptibles de faire
peuvent certes chercher activement à améliorer l’objet d’une révision à la hausse de leur nota-
la performance au profit de leurs investisseurs, tion de crédit. Comme indiqué ci-dessus, il est
mais le succès de ces stratégies n’est pas pour important de détenir des titres dont la qualité
autant garanti. Contrairement aux ETF, les de crédit est susceptible de s’améliorer. Une
gérants actifs peuvent : révision à la hausse de la notation de crédit
• Évaluer la qualité de crédit des émetteurs d’un émetteur se traduit généralement par
grâce à une analyse approfondie. L’analyse une baisse des taux d’intérêt qui lui sont appli-
du secteur, du positionnement de marché, cables et une hausse de la valeur de ses titres.
de la stratégie, du bilan et des états financiers • Diversifier leurs portefeuilles entre les dif-
d’un émetteur permet au gérant d’apprécier férents secteurs et entreprises au lieu de se
la capacité de l’entreprise, à travers ses opéra- borner à répliquer un indice. Bien entendu,
tions courantes, à assurer le service de sa dette le recours à la diversification ne garantit ni la
à long terme. génération de profits ni une protection contre
• Vérifier que les spreads correspondent effecti- d’éventuelles pertes.
vement à la qualité de crédit de l’émetteur. Si
le gérant estime que le spread ne reflète pas
correctement la qualité de crédit de l’émet-
teur, il peut décider de renforcer ou de réduire
ses positions sur l’émetteur.

ETF gérés passivement Portefeuilles gérés activement


Passif Style de gestion Actif
Généralement les émetteurs les plus Positions incluses Dépendent de l’avis du gérant,
importants et les plus liquides de peuvent constituer une représenta-
l’indice tion bien diversifiée d’un indice
Le gérant doit accepter le prix dispo- Turbulences de marché Le gérant n’est en principe pas
nible sur le marché durant la journée, contraint à des opérations de trading
même sur les marchés illiquides au cours de la journée
Pas un objectif des ETF, qui cherchent Gestion du risque Le risque peut être géré de manière
à répliquer un indice passif active
Pas un objectif des ETF Évaluation de la qualité de crédit Oui, en fonction du gérant
Pas un objectif des ETF Évaluation des bilans des émetteurs Oui, en fonction du gérant
sous-jacents
Généralement inférieurs aux porte- Coûts Généralement supérieurs aux ETF
feuilles gérés activement

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