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industrielles
Module 5
Les théories en relations industrielles
(d’après G. Bellemare, in Bilodeau et D’Amours,
2015, p. 28-55)
• La genèse :
– Fondée sur la théorie des systèmes sociaux de Talcott
Parsons (1951), selon laquelle:
– Un système est un ensemble d’éléments coordonnés de
façon à former un tout;
– Chaque système est composé de sous-systèmes et s’insère
dans un système plus large;
– Sources internes et externes d’évolution du système;
– Caractère central de la notion d’équilibre;
– La théorie des systèmes a l’ambition de prédire l’évolution
et les comportements des systèmes ouverts en étudiant
les relations entre ce système et l’environnement.
• La genèse :
– Reconnaître la légitimité de diverses tendances
politiques ou sociales;
– Lutter contre les ravages du capitalisme naissant sur la
condition ouvrière;
– Offrir une alternative à la perspective unitariste;
– Systématisé dans les travaux de la Commission
Donovan (Clegg, Flanders et Fox).
• La genèse :
– Critique de la théorie de Dunlop. Cherche à expliquer
les changements intervenus dans les années 1980 et
que le modèle systémique n’arrive pas à expliquer
(baisse du taux de syndicalisation, pas d’idéologie
commune);
– Étend la notion de stratégie au champ des relations
industrielles (nature politique de la prise de décisions
dans les organisations).
Yves Hallée et Martine D'Amours,
d'après Bellemare, 2015
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La théorie stratégique des relations
industrielles (suite)
• La description (voir figure 2.3, p. 42):
– C’est la recherche de l’efficacité qui explique les
transformations des RI;
– Les pratiques et les résultats du SRI sont déterminés
par l’interaction entre les forces environnementales,
les choix stratégiques et les valeurs des managers, des
syndicalistes et des décideurs publics. Ce sont les
managers qui auraient contribué le plus à la
transformation des RI
– Élargissement de l’objet d’étude à la GRH;
• La genèse :
– Les approches féministes, postmodernistes, modernistes
avancées, etc. mettent à l’avant-scène ce que la modernité avait
refusé d’aborder : l’expression de soi, les émotions, les femmes,
les minorités raciales, sexuelles, etc.
– Les organisations reposent sur des principes opératoires et sur
des rationalités qui engendrent des contradictions, qui se
reflètent dans les pratiques managériales;
– Les enjeux liés au champ politique de la vie ont montré que les
nouveaux mouvements sociaux (féministes, écologistes,
pacifistes, etc.) peuvent constituer une base efficace de
mobilisation et produire des gains pour la population;
• La description :
– Le marché du travail est empreint d’une
discrimination envers les femmes; leur place sur le
marché du travail découle de leur assignation
première à la sphère domestique
– Au plan épistémologique: rejet d’une conception
positiviste de la science (« On ne naît pas femme, on
le devient »)
– Critique des théories systémique, stratégique et
marxiste qui ont négligé l’étude des rapports de
genre;
– Le rapport capital-travail s’appuie sur, et influence en
retour, les rapports structurés par le genre, l’ethnie, la
racisation, l’orientation sexuelle, etc.
Yves Hallée et Martine D'Amours,
d'après Bellemare, 2015
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Les théories féministes (suite et fin)
• L’apport: introduisent et articulent les rapports sociaux
de travail avec d’autres rapports sociaux; permettent de
comprendre et d’expliquer des enjeux que els autres
théories laissaient dans l’ombre
• Les critiques :
– Une tendance à l’universalisation de la situation des
femmes ce qui a pour effet de négliger les différences
importantes de situation et d’enjeux que vivent les
femmes dans différentes situations (ex: femmes
racisées).