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2013 Hubert Lisandre [ Psychopathologie psychanalytique ]

Examen : 1 question + critique de texte de Freud

Bibliographie : Jean Laplanche & Pontalis, le vocabulaire de la psychanalyse

Sigmund Freud (1856-1939)

Une des lectures des leçons d'introduction à la psychanalyse (1915-


1917).

 texte écrit des conférences, adressé à des étudiants en médecine.


se situe à peu près au milieu du parcours de Freud parce que
voici quelques dates :

Né en 1856, il a mis un certain temps avant de produire ce qu'on appelle la psychanalyse. On considère
que l'ouvrage qui lance la psychanalyse est l'interprétation des rêves en 1900. Il meurt en 1939, sans
jamais avoir arrêté l'écrit. L’œuvre de Freud s'étend sur 40ans.

1916-1917 : ses conférence prononcer après un grand cycle psychanalytique (hypothèse de


l'inconscient, le complexe d'œdipe, et le narcissisme).

Quelques années après ces conférences, Freud ajoute la nouvelle dualité pulsionnelle (l'invention de la
pulsion de mort et la deuxième topique : le ca, le moi, le surmoi).

Introduction

I. introduction : la psychanalyse

 un procédé d'investigation
 une méthode de traitement
 une théorie psychologique

Ce que Freud met en avant c'est le procédé. En effet la psychanalyse avant d'être une théorie est ce
qu'on peut appeler une méthode. Une méthode d'exploration de ce que Freud appelle les processus
mentaux. Il s'intéresse à la façon dont ça se passe dans la tête et la psychanalyse peut en rendre compte.

La psychanalyse est en second lieu un moyen de venir en aide au malade. Une méthode de traitement.

Et enfin seulement une théorie. Nous qui allons aborder à peu près exclusivement la théorie, nous
allons voir la psychanalyse à l'envers. La théorie n'est pas ce par quoi il faut commencer à aborder la
psychanalyse. Mais comment faire autrement ?

La psychanalyse on ne la connait véritablement qu'en le pratiquant. On devient psychanalyste en faisant


une cure soi-même. De ce point de vue il y a quelque chose qui n'est pas transmissible. Peu de discipline
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sont comme ça, se construit qu'à partir d'une pratique et après vient la théorie pour ne pas guider la
pratique.

Si on l'associe à une photo de vacance, le fait de la voir réactive quelque chose qu'on a vécu. La théorie
ne fait qu’essayer de se transmettre de bouge à oreille, mais c'est le maillon faible de la psychanalyse. Il
n faut pas s'étonner de ce que la théorie psychanalytique soit ramifier, car il n'y a pas de fonction
fondatrice. Ce qui est fondateur c'est l'expérience.

L’introduction à la psychanalyse : montre des exemples de ce que c'est. On parlera des acte manqué et
rêves pour voir comment ce repère l'inconscient.

La psychanalyse n'est absolument pas une discipline conceptuelle et intellectuelle. Rien en


psychanalyse ne se démontre au sens de la logique classique ou au sens du critère de validité (Karl
Popper) la seul chose qui fait foi c'est l'expérience.

En lisant Freud on voit qu'il ne démontre jamais rien, ce qu'il a dire n'est pas de l'ordre du démontrable.

Il est méthaphorisable, une sorte d'image de représentation imaginaire qui permet de facilité un peu la
façon dont on peut se retrouvé dans les arcades du psychisme humain. Toujours à entendre comme un
schéma.

La jeunesse de Freud :

Sigismund fait partie d'une famille qui a ceci de particulier


qu'il y a un écart des â ges entre son père (61ans) et sa mère
(41ans) (3eme femme). Son frère Emanuel (43ans)

1856 naissances de Freud. Brillant élève, il s'investit dans les


études. Son père est commerçant. Il se passionne assez vite
toutes les études et la dimension de la recherche et de
l'intellect, il aurait bien aimé s'orienter vers la philosophie, mais renonce pour faire des études à être
neurologue. Sa première vocation c'est la recherche. (C’est un chercheur avant d'être un médecin).

Va y mettre fin pré maturation, il va se marier et avoir des enfants, il doit gagner sa vie un peu mieux. Il
ouvre donc un cabinet de consultation. S’intéresse au traitement de maladie nerveuse.

Il est aidé dans cette tâ che par Joseph Breuer, qui va l'aidé à mettre le pied à l'étrier de la psychanalyse.

Comme il est désormais médecin, il obtient une bourse et vient à Paris. A la salpêtrière qui est à cette
époque le grand centre européen qui est dirigé par Charcot.

Charcot est bien connu pour son travail sur l'hystérie. Intéresse beaucoup la psychiatrie pour de
multiples raisons. Il y a dans l'hystérie une dimension qui n'est pas anatomique qui serait purement
psychique.
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Mettre en relation avec l'épilepsie.

Charcot reste dans l'histoire grâ ce à ces présentation de malade, c'était quasiment des spectacles et
Charcot avait une personnalité charismatique qui a passionné Freud.

Dimension sexuelle dans l'hystérie, que Freud va expliquer comme une dimension psychologique avec
un lien avec la sexualité.

Nancy : Bernheim magnétiseur l'hypnose était très répandu.

Hypnose développé à cette époque ou là il avait été noté que parmi les effets qu'on peut attendre sur
l'aliéné, il y a un facteur de relation personnel au cœur de la pratique de Charcot et Bernheim.

La méthode cathartique :

Freud s'est appuyé dessus pour mettre au point son procédé d'investigation, il se fera en 2 temps :

La méthode cathartique : considéré que la pathologie (essentiellement l'hystérie) est lié à un


traumatisme (un évènement survenu dans le passé, conservé comme souvenir dans l'appareil
psychique) et dont l'effet psychique, l'intensité était tel que cet évènement n'était pas acceptable,
absorbable par l'appareil psychique. On appelle ça un traumatisme psychique.

Ce traumatisme psychique est d’après Breuer ça peut être n'importe quoi, pour Freud ça ne peut être
que sexuel.

La méthode cathartique consiste à aller retrouvé sous hypnose le souvenir en question par ce que ce
souvenir n'est pas accessible de façon direct est immédiat. on dit que ce souvenir a été refoulé mais
sous hypnose, grâ ce au fait que dans l'hypnose, la volonté du sujet est mise de cô té, permet d'accéder à
ce qui est en lui inaccessible par la simple volonté, on arrive à le rendre conscient, lève le symptô me
pathologique qui s'était créé.
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Catharsis : ce qui est désigné dans l’œuvre d’Aristote, l'effet que produit le théâ tre. Permet de vivre et
libérer des émotions un peu comme une purge.

Le premier exemple de cette méthode Anna. O (Cf. étude sur l'hystérie. PUF. 1895).

Un symptô me qui va être levé. Elle ne peut rien boire, l'idée de boire la dégoute profondément. Grâ ce à
cette méthode, elle se souvient d'un chien qu'elle détestait et qui appartenait à une gouvernante et un
jour elle a vu le chien boire dans le verre de la gouvernante. (Traumatisme psychique) elle a fabriqué un
symptô me  ne plus rien boire.

Cette méthode est à la fois premier schéma directeur de ce que sera la psychanalyse, et en mm tps bien
le détaché psychanalyse. Présupposition qui ne sont plus à l'œuvre dans a méthode analytique. Cette
méthode cathartique n'a pas beaucoup de chose de nouveau aujourd'hui. L’idée de subconscient est une
idée assez bien reçu, qu'il y a des force obscure n'avait rien de nouveau, l'idée du refoulement était
assez admise, ce qui est nouveau c'est qu'elle introduit une nuance théorique à savoir que si le patient à
oublier quelque chose c'est parce qu'il lutte pour le pas s'en souvenir  idée de défense.

bataillé pour vaincre c qu'on appellera résistance et faire admettre au patient qu'il a plus d'intérêt à se
souvenir de ce qu'il a oublié que le contraire.

Cette idée conflictuelle sera le ressort, le point de départ d'une autre méthode :

La psychanalyse : il n'y a plus d'hypnose.

II. Naissance de la psychanalyse


La technique : La théorie :

 Association libre  La symbolisation


 règle fondamentale  l’appareil psychique
 attention flottante  l'inconscient
 le transfert  le fantasme

Il faut se repérer grâ ce aux associations libres du patient.

Les associations libre est un principe de contiguïtés des représentations psychique. Idée spécifiquement
freudienne.

L’appareil psychique est fait de représentation psychique associé les unes aux autres d'une certaine
manière. La grande différence c'est que cette association ne constitue pas une photographie directe du
monde extérieur. Il n'est pas associationiste.

Associationniste : théorie qui règne chez tous les psychiatres partisante... le réseau des
représentations psychique, ce constitue dur la base de l'expérience concrète, sur une photographie du
monde extérieure. Le processus d'association est réputé être le même pour tous.
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Freud tend à dire le contraire. Se tisse de façon totalement arbitraire. Pas identique à une autre.

Cet inconscient est strictement individuel.

Règle fondamentale : Aucun psychisme n'est connu par avance, il est radicalement personnel et
individuel et d'autre part, ce qu'on a oublié c'est par ce qu'on veut oublier.

Attention flottante : du cô té du psychanalyste, elle consiste à écouter le patient dans le même esprit
qu'on lui demande de parler, sans attente particulière. Ne pas justement faire trop attention a bien
comprendre ce qu'on est en train de vous dire. Un psychanalyste d'après Freud c'est ce qui consiste à
"écouter la musique plutô t que les paroles". Expression inventé par Freud et remplacée par la
« neutralité bienveillante ». Laisse pensée toute la question serait d’être neutre et sympathique alors
qu’en vrai c’est surtout d’entendre ce qui est dit au-delà de ce qui est dit, c’est dire « l’inconscient ».

Le transfert : C’est le constat que fait Freud, il s'aperçoit que dans le travail même d'associer et
d'attention flottante, il apparait que l'analyste devient pour le patient objet de sentiment. La façon dont
le patient éprouve des sentiments pour l'analyste est en quelque sorte le schéma même de son
fonctionnement psychique. Le lien qu'on tisse dit aussi quelque chose du lien de connexion psychique.

La symbolisation : c’est tout ce par quoi passe le langage. Passe par des mots dont le sens est ambiguë,
n’est pas univoque. Avec cette introduction implicite du langage, il y a une notion de représentation
psychique. L’appareil psychique pour Freud contient essentiellement des représentations.

L’appareil psychique : il s’agit d’une structure psychique, une organisation et donc on doit pouvoir
donnée les lois de fonctionnement.

L’inconscient : c’est ce qui est dans l’appareil avec cette particularité de ne jamais être accessible sauf
exception à la conscience.

Le fantasme : mot qui a été inventé en psychanalyse dont le sens s’est vulgarisé qui est contradictoire
au terme psychanalytique. Désigne une gauloiserie qu’on aimerait réaliser. Pour Freud l’accent est mis
sur le caractère inconscient du scénario en question, quelque chose qu’on n’a pas à l’esprit. D’autre part
la fonction même du fantasme a pour fonction d’expliquer toute réalité énigmatique. Quand il y a
quelque chose qu’on ne comprend pas on a une tendance puissante à la comprendre quand même,
déchiffré, relu par ses propres fantasmes inconscients.

Normal ou normalité : mot associé à la psychanalyse. Or le normal ne dépend pas d’un fonctionnement
psychique mais d’une convention sociale.

Chapitre 1

I. Les actes manqués


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C’est l’ensemble de tous ces petits raté de la vie quotidienne, ce sont des choses que l’on fait sans bien
s’en apercevoir et qui perturbe nos intentions. Un exemple courant est le lapsus, mais aussi de l’oubli
(oublie de noms…), la perte.

Les actes manqués arrivent à tout le monde. C’est aussi quelque chose qui n’est pas important.
Démarche caractéristique de la psychanalyse, on repère l’inconscient à des choses sans importance, des
détails. Ce détail de l’acte manqué on s’en souvient, on peut travailler dessus et c’est une des premières
manières de s’intéresser au fonctionnement de la psychanalyse. On la trouve aussi dans les enquêtes
policières. On la trouve aussi beaucoup dans les histoires d’amour.

1) Comment l’expliquer ?

Explication spontanées :

 Fatigue (j’étais fatigué)


 É motion (j’étais ému)
 Inattention (je ne faisais pas attention)

Des lapsus on peut en faire sans ses trois raisons. Par exemple, quand on fait cours, on est très attentif
et pourtant on peut faire beaucoup de lapsus.

Ils ont tendance à se répéter. Il est d’autant plus significatif qu’il a tendance à se répéter. A chaque fois
que la langue fourche est-ce qu’il s’agit d’un lapsus ? Il est mieux de partir du principe que oui puis
après de le vérifier.

Le lapsus selon Meringer et Mayer :

 Permutation des termes (permuter des lettres ou des sons dans une phrase) ou anticipation
(Prononcer un mot ou une syllabe trop tô t dans la phrase).
 Similitude (Dire à la place d’un mot, un mot ressemblant (exemple : Rachida Dati)) ou
antiphrase (Dire le contraire de ce qu’on voulait dire).

Prendre au sérieux la personne qui parle, si elle a prononcé ce mot et pas un autre, elle avait des raisons
de le faire. Des raisons qui sont plus ou moins contradictoire, opposé, a celle qu’elle voulait mettre en
avant. Pour Freud l’acte manqué est aussi toujours réussit.

Il y a dans l’appareil psychique des tendances contradictoires avec lesquels nous sommes d’accord et
d’autre non.

2) Deux intentions opposées

On veut une chose et son contraire. Et toute la vie psychique s’explique par les évènements et l’histoire
de ses conflits et le destin jamais définitif de ses conflits psychique. Le plus souvent le sens de l’acte
manqué est contradictoire avec son sens explicit.
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Comment découvrir ce sens contradictoire ? Il faut d’abord peut être remarqué une espèce de
contradiction, paradoxe dans l’interprétation de l’inconscient. Ce paradoxe est un lapsus on l’entend
tout suite, on y réagit tout de suite et on l’interprète tout de suite. Pour comprendre ce qui s’est passé
est plutô t rapide, ce qui est plus lent c’est d’admettre ce qui s’est passé. C’est la résistance à
comprendre.

Le seul véritable interprète du véritable inconscient est celui qui la produite. La seule méthode correcte
pour interpréter un acte manqué c’est l’association libre. De dire ce qui vient en tête à propos de cette
chose. A quoi ça me fait penser, qu’est-ce que ça m’évoque ?

Il y a des mots qui reviennent plus souvent que d’autre dans les associations.

Le mot association libre est un terme trompeur. Elle est libre par opposition à la pensée rationnelle.

Les idées qui se présentent sont reliées psychiquement à celles qui sont apparues. Les représentations
sont reliées les unes aux autres, mais elles ne sont pas toutes reliées entre-elles. Ce qu’on appelle
l’association libre est une espèce d’antiphrase car quand on croit dire n’importe quoi, on décline un
cheminement, donne un tableau le plus pur des relations entre ces représentations qui sont présentes
en nous. Il faut laisser s’installer le désordre apparent des idées qui nous viennent à l’esprit. Ces
associations sont toutes sauf libres. C’est le postulat même du déterminisme psychique.

3) L’oubli du nom « Signorelli »

Il est resté particulièrement célèbre.

La scène se passe pendant les vacances, Freud est parti en Italie, il aimait beaucoup l’Italie pour les
vacances. Il emmenait certains de ces patients en vacances. Il était dans le train de Ramuz à une autre
ville, une station d’Herzégovine. Il est dans ce train, avec un compagnon de voyage qu’il ne connait pas
plus que ça, et à l’époque dans le train, les gens se parlaient. Son compagnon et lui échangent des
impressions touristiques. Et Freud demande s’il a déjà visité les fresques de … de… de… OUBLI !

Il s’énerve et il cherche. Il l’a sur le bout de la langue, il y a des mots qu’ils lui viennent. Botticelli,
Boltraffio… Mais il sait que ce n’est pas ça. Son interlocuteur lui dit alors ce sont les fresques de
Signorelli.

Pour essayer de comprendre l’oubli de ce mot : Signorelli, il pratique l’association libre. A quoi lui fait
penser Signorelli, que s’est-il passé ? Les fresques de Signorelli décrivent la mort, le jugement dernier,
l’enfer et le paradis. Et Freud se rappelle qu’avant de parler de leur voyage touristique. Il parlait des
turcs vivant en Bosnie. Freud racontait qu’il sait par un confrère, que les turcs sont des patients très
dociles.

Freud se souvient alors que quand il a raconté cette histoire, il a pensé quelque chose qu’il n’a pas dit.
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Juste après avoir évoqué mentalement cette histoire d’impuissance, il ne pense pas que quelques
semaines auparavant, il a appris le suicide d’un de ses patients à Trafoï, atteint d’impuissance.

Signor [elli] [Bo] ticelli [Bo] itrafio

[Bo] snie

Her [zégovine] Trafoï

Herr. Que dire de cela etc.

Mort sexualité Pensées refoulées


4) Le principe de plaisir

Acte manqué : un déplaisir oublié. Oublié parce qu’on ne veut plus y penser. Tendance à l’oublier parce
que cela applique une loi économique de la vie psychique qui est que tout déplaisir doit cesser le plus
rapidement possible et par tous les moyens. La proposition théorique pour expliquer cette notion est de
: fonder cette théorie sur une dynamique tirant sur des sens opposés avec un principe moteur qui est
que ce qui est déplaisant, on tend à l’oublier. L’appareil psychique est régit par une loi : « principe de
plaisir ». Et cette expression, qui a été largement diffusé depuis, donne lui à une méprise radicale, car
principe de plaisir veut dire dans l’opinion commune qu’on préfère s’amuser que travailler. En réalité, il
veut dire « principe de non-déplaisir », c’est le principe selon lequel on veut absolument supprimer le
déplaisir.

Ce principe de plaisir fait donc que tout ce qui est déplaisant on a tendance à le fuir, à le faire cesser.
Une façon simple, primaire c’est de faire comme si ça n’existait pas, à l’oublier. Première notion de
refoulement.

L’oubli est un défaut de performance. Du point de vue psychanalytique l’oublie est comme une fonction
psychique, et si on applique à la lettre les postulats freudien ce qu’on oubli est tout ce qui est
désagréable et qu’on fait bien de l’oublier au sens du principe de plaisir.

Le grand frein à l’interprétation analytique il est dans la résistance qu’on oppose à la compréhension.

II. Le rêve
Il a inventé cette structure de l’appareil psychique qu’il a appelé première topique. Le rêve c’est donc
comme un symptô me, quelque chose qui vient de soi et dont se reconnait à peine propriétaire, un peu
comme un corps étranger. Le rêve comme l’acte manqué est considéré sans importance.
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Freud a accordé beaucoup d’importance au rêve. Cet appareillage, ce réseau de représentations reliées
entre-elles... Le rêve en est une expression, certes déformée, mais beaucoup moins déformée qu’en
éveil. Le rêve est considérer par Freud comme un symptô me névrotique. Il s’analyse et se décompose de
la même manière que l’acte manqué. Tout comme l’acte manqué, on y accordait une importance minime
jusqu’à très peu de temps.

Une des sources de Freud pour inventer l’interprétation psychanalytique, était l’interprétation de ses
propres rêves. Il préconisait d’ailleurs de devenir psychanalyste en commençant par l’analyse de ses
propres rêves.

Le rêve qu’on a fait n’est probablement pas le rêve qu’on raconte. Le rêve comme objet d’étude
analytique n’est pas celui qu’on fait mais celui qu’on raconte, c’est uniquement celui-là qui peut faire
l’objet d’interprétation. Le rêve c’est ce qu’en dit le rêveur. L’intérêt analytique d’un rêve, tout comme
l’acte manqué, il a un sens latent (qui ne se voit pas tout de suite).

1) Le rêve à un sens latent

L’idée de Freud est la suivante : à quoi sert un rêve ? Un rêve sert à dormir. Il y a chez l’individu un
souhait de dormir, de se couper du monde extérieur, de tous les stimuli du monde extérieur. Souhait
perturbé par des choses qui se passe à l’extérieur. Le rêve sert à ne pas se réveiller.

Stimulus bien connu, le réveil matin : il a pour but de générer un réveil brutal. Il y a des cas pourtant où
le réveil matin sonne et on ne se réveille pas du tout. On rêve que le réveil matin sonne. Ou on rêve qu’il
y a un grand bruit, et on continue de dormir. Il y a un rêve très astucieux qui consiste à rêver que l’on
fait pipi. Le rêve est une hallucination d’après Freud, elle sert à être oublier. On hallucine une situation,
on considère comme réelle une situation. Le matériau de cet hallucination psychotique est très peu tiré
du monde réel, c’est endogène : agitation psychique qui ne vient pas de l’environnement mais qui vient
de nos propres conflits psychiques qui pendant qu’on dort, eux, ne s’arrêtent pas forcément.

Le rêve est surtout posé par des stimuli internes, c’est-à -dire les pulsions.

Ce rêve se présente sous la forme d’une espèce d’histoire, en générale assez incohérente, l’analogie avec
un film est immédiate. Freud prétend que cette incohérence apparente du rêve ne doit pas nous arrêter
car elle recouvre un sens latent qui ne reste plus qu’à trouver.

L’exemple de la rêverie diurne : c’est le rêve qu’on fait dans la journée à l’état de veille. « A ce serait bien
si… » . Le rêve diurne nous donne deux éléments :

- tous les rêves parlent de moi qui rêve. Le rêve diurne ou nocturne est fondamentalement
égoïste.
- Le rêve réalise un souhait, un désir.
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Quand on prend l’avion et qu’on se met à avoir une rêverie diurne « peur que l’avion se crash… », On a
plus de mal à voir ou est le souhait mais c’est un souhait quand même, mais transformé de façon détaillé
plus tard dans le travail du rêve.

Travail du rêve : ensemble des moyen psychique qui sont utilisé pour cacher, occulter le sens du rêve.

Un troisième élément du rêve : on fait un rêve, on est le fabricant de se rêve, mais on ne sait pas ce qu’il
veut dire. Ce sens du rêve nous reste totalement caché et si on est un expert en introspection, on peut
s’apercevoir que dans l’idée de demander à quelqu’un d’autre ce que son rêve veut dire, on se défile
déjà pour qu’un autre nous dise ce que ça veut dire.

Le rêve : un phénomène psychique

Processus psychique qu’on appelle une résistance. Freud pose l’hypothèse que le rêveur en réalité sait
ce que signifie son rêve mais quelque chose se passe que le rêveur est convaincu qu’il ne sait pas ce que
veut dire son rêve. S’il ne veut pas le savoir il ne le saura pas.

Il y a un premier indice qui est l’hypnose, sous hypnose il est assez facile de mettre en évidence qu’on
est capable de se souvenir de chose qu’on ne se souvient pas à l’état de veille. On se défend soi-même
de se souvenir.

Pour interpréter un rêve, on fait comme un acte manqué mais il y a plus de chose.

2) Technique de l’interprétation

Dans un rêve il y a plusieurs éléments. Un élément de rêve c’est les mots nécessaires à raconter le rêve.

On va commencer à n’accorder aucune importance au sens manifeste. On découpe le rêve dans chacun
de ses éléments et que chacun de ses élément on va faire comme avec l’acte manqué c’est-à -dire l’acte
manqué (dire ce qui vient). C’est extrêmement dérangeant troublant et ça parait difficile. On s’aperçoit
déjà qu’on est prisonnier de la raison dans le sens où la raison et les règle de la raison sont imposées de
manière déconcertante pour balayer les exigences de l’association libre. Ce qu’on appelle la raison
Freud l’appelle la résistance. Ce sens nous en somme dépendant et aliéné car nous revenons toujours
sur le bon sens.

Ces manifestation de la résistance, on en connait certaine : « il y a bien une idée qui me vient mais elle
ne doit pas avoir beaucoup d’importance », « j’ai bien une idée mais elle n’a aucun sens », « j’ai une idée
mais c’est hors sujet ». « j’ai bien une idée qui me vient mais elle est tellement innommable que ça ne
peut être cela, idée déplaisante».

3) Exemple d’un rêve

Rêve d’une patiente, venue consulter comme on pouvait le faire dans une disposition d’esprit qui est
moins flagrante aujourd’hui, là la patiente est dubitative quand elle vient le voir. Cette patiente est
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modérément enthousiaste sur les effets de la psychanalyse. Elle évoque le fait qu’elle a rêvé la nuit
dernière.

« Elle parle avec des gens dans une réunion mondaine quelconque. Certaines personnes lui parlent d’un
livre de Freud : le mot d’esprit et ses rapports avec l’inconscient. Beaucoup de personnes disent du bien
de ce livre. Il est question de quelque chose au sujet d’un canal. Peut-être un autre livre dans lequel on
parle de canal. La rêveuse ne sait plus du tout d’où il sort. »

Voici le contenu manifeste, c’est vaseux comme la plupart des rêves manifeste. Un rêve est fait pour être
oublier mais quand on fait une analyse on s’en souvient d’avantage.

Freud demande à la patiente d’associer librement sur ces deux éléments. Et curieusement, ça ne lui
évoque rien du tout. Sauf que cette histoire de canal ne lui évoque rien du tout. Le lendemain, (pourquoi
Le lendemain, parce qu’au début de la psychanalyse, les séances étaient beaucoup plus courtes que
celles ne maintenant. A cette époque, les séances étaient tous les jours ouvrés. Les analystes parlaient
entre eux de la « barrière du lundi » = augmentation des résistances). En repensant à ce rêve, elle
repense à un mot d’esprit qui lui est revenu en mémoire qu’on lui a raconté : sur un bateau entre
Douvres et Calais un écrivain connu s’entretien avec un anglais qui dans un certain contexte cite la
phrase : du sublime au ridicule, il n’y a qu’un pas. Et l’écrivain répond : oui, le Pas-de-Calais. Cette
histoire se passe dans un canal, le canal de la manche. L’attention de Freud se porte plus sur la phrase «
du sublime au ridicule, il n’y a qu’un pas ». Dans le rêve on disait beaucoup de bien du livre de Freud, le
pas de calais ca évoque aussi un canal, le canal de la manche. Interprétation du rêve, c’est un contenu
latent.

Pourquoi ce sens n’est-il pas apparu directement dans le rêve ? Elle déplace certaines idées reçues. On
dit que l’inconscient est fait d’horreur, en ré »alité cette horreur vient surtout du fait que le refoulement
est bien souvent mis en œuvre par des considération morale, c’est-à -dire que quand on refoule quelque
chose on a des raison morale de le trouver horrible qui elle-même sont essentiellement fait pour
alimenter la résistance, la morale est une formation réactionnelle (fabriquer pour empêcher le retour
du refouler). Là c’est inconscient pour une raison d’incohérence, elle vient consulter chez Freud, elle ne
peut pas se dire c’est complètement ridicule, donc le fait qu’elle est en train de perdre son temps et son
argent, et bien ce fait là elle n’est pas capable de se l’expliquer explicitement. Elle passe par
l’intermédiaire du rêve.

Il y a donc dans le dernier étage : le souvenir de ce mot d’esprit n’était pas inaccessible à la conscience.
Tous ces éléments constituent ce que Freud appelle le « préconscient ».

« Les théories de Freud sont ridicules » : inaccessible pour elle, tout à fait inconscient.

4) Le rêve réalise un désir


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La durée d’une analyse n’a cessé d’augmenter depuis le début de l’analyse. On à une illustration du
conflit psychique (on veut des choses contradictoire) on a une tendance à faire semblant d’être
cohérent pour croire qu’on a qu’une tendance qui va vers un but déterminer.

Quoi qu’il se passe dans le contenu manifeste cela traduit la réalisation d’un désir le plus souvent « lui »
inconscient. Il ne l’est pas toujours inconscient, il arrive à tout le monde de faire des rêve transparent. Il
exprime la satisfaction d’un désir. Ceci est d’autant plus vrai des enfants.

Exemple d’un rêve d’enfant. Dans le sommeil notre armature consciente est suffisamment solide pour
repousser ses désirs mais quand on dort elle est grandement démunie car quand on dort il n’y a plus
aucun risque d’interaction avec le monde extérieur. L’essentielle du rêve c’est l’ensemble des désirs
refoulé qui pousse vers la consciente et qui ne vont apparaitre que sous une forme déformé. Si c’était
exprimer à l’état brute dans son rêve, on se réveillerait aussi tô t. Le rêve réalise toujours un désir parce
que cette réalisation de désir elle ne va pas forcément de soi.

Au moment où l’inconscient est loin d’être aussi verrouillé qu’après. Histoire du petit garçon à qui on
avait interdit de manger plus de cerises pour qu’il ne tombe pas malade. Il a fait le rêve qu’il avait
mangé toutes les cerises. « Hermann a mangé toutes les cerises ». Cela rentre pour Freud dans la
catégorie sexuelle. La formule générale du rêve : le stimulus psychique, le désir, le souhait : en France, a
été le moteur qui perturbe le sommeil et c’est avec ce désir que le rêve a été fabriqué. Il y a pourtant des
rêves où c’est beaucoup moins évident de voir que l’on réalise un désir.

Freud fait l’inventaire de 4 masques pour le désir :

 Imaginons que l’on ait très soif (réalisation impossible du désir), très facile de boire dans le
rêve. Cela ne nous fait pas boire. Cela retarde le besoin dans la réalité, mais cela n’empêche pas
que notre condition physiologique nous poussera à aller boire de toute manière.

 Echec du rêve. Ce qui masque la dimension du rêve, c’est que quand le rêve fait mal son travail,
le désagrément du rêve prend le dessus. Il y a des rêves qui nous réveillent, le rêve à raté son
coup, il n’a pas habillé le désir comme il le fallait. Provoque l’angoisse et bien souvent le réveil.

 Les rêves de punitions. Tous ces rêves où au lieu de réaliser le désir, on rêve que l’on est puni
pour avoir réalisé ce désir. Au lieu de rêver que je tue le président des USA que je hais, je me
retrouve sur la chaise électrique. On désir ce dont la punition est l’effet.

 Enfin, et surtout, le TRAVAIL du rêve. Pourquoi c’est si intéressant : le travail du rêve c’est
exactement le même travail que le symptô me. Ce travail du rêve a été la grande découverte du
2013 Hubert Lisandre [ Psychopathologie psychanalytique ]

Freud : « L’interprétation du rêve » : il a fourni tout un tas d’explications sur les modalités
d’interprétation du rêve.

5) Le travail du rêve

4 outils à l’interprétation du rêve :

1. La condensation :

Travail de représentation psychique. Ces représentations elles sont en rapport étroit avec les mots.

Travail de l’inconscient. Travail psychique qui consiste à amalgamer ensemble plusieurs éléments
distincts. Le résultat de cet amalgame présente plusieurs figures possibles. Figure hybride : mon père à
l’apparence de mon frère, habillé comme mon fiancé, se comporte comme mon cousin… Exemple. C’est
un travail psychique mais ce n’est pas conscient. Ce travail s’apparente à ce que serait dans la vie
intellectuelle et consciente une création de concept : entité qui rassemble en elle des éléments très
différents, voire opposés. Dans les années 50, bien après Freud, Jacques Lacan assimilera la
condensation freudienne à une figure de rhétorique connue : la métaphore. Elle prendra une
importance croissante, il parle de métaphore paternelle pour qualifier le complexe d’Œdipe. Façon de
remplacer un mot par un autre. Le premier outil du rêve est donc de remplacer tout ou partie des
représentations du rêve par une seule qui les condense tous.

2. Le déplacement, œuvre de la censure :

Il s’agit simplement de remplacer un élément par un autre. Et cet autre est choisi en général en fonction
de sa proximité avec le premier. Le déplacement c’est l’œuvre de la censure

La censure : comme son nom l’indique, la censure c’est cette espèce de poste de gai qui est à la
frontière de notre inconscient, qui empêche tous les éléments en provenance de l’inconscient de
parvenir au préconscient. Un des effets de la censure le plus identifiable. Le déplacement peut être
amené à non pas censuré mais par mettre autre chose à sa place. Plutô t que de rêver de ma grand-mère,
je peux rêver d’un chapelet : car ma grand-mère était très pieuse.

La métonymie : désigne un morceau pour dire la totalité, on dit la partie pour le tout : quand on dit un
diner de 95 têtes (car on espère bien que les têtes vont venir avec les corps, mais ce n’est que la partie
que l’on cite).

Ces deux mécanismes sont absolument fondamentaux. Ils sont à l’œuvre dans l’inconscient.

3. La transposition

S’exprime de plusieurs manières dans plusieurs registres. Les différents registres pour arriver à
exprimer sous une forme quelque chose qui existe sous une autre forme. La première transposition
2013 Hubert Lisandre [ Psychopathologie psychanalytique ]

c’est celle qui passe de l’état de pensée à l’état d’impression sensorielle, essentiellement l’image. Mais
dans un rêve il n’y a pas que des images, il y a des sons, des odeurs, des impressions tactile. Il y a eu
autrefois des débats pour savoir si on rêvait en couleur ou en noir et blanc. Cette façon de passer de la
pensée a une image conduit à inverser ce qui a été le développement psychique. On part des pensées
inconscientes et on revient vers les traces sensorielles d’où les pensées sont nées.

Une pensée convoques des choses visible, contient aussi des éléments logique, toutes ses chose qui sont
très difficile a figuré par des impressions sensorielles. Pris en charge par le découpage du rêve : lien
logique. Ce travail de montage (semblable aux vidéos montages) c’est ce que nous faisons en un quart
de seconde dans le rêve.

Comment traiter la négation dans le rêve ? « Je ne pense pas à ça ». Avec des images c’est plus
compliquer. L’hallucination du rêve ne comporte pas en tant que tel de négatif. Le rêve utilise à mettre
en relation des choses qui ne devrait pas l’être. Ce qui est simultané dans le rêve peut être
contradictoire dans la pensée première en réalité.

L’Inversion de sens ou de chronologie pour brouiller les piste du rêve. Il y a des chances que la logique
que ses trois scènes prise dans le sens inverse on le comprend mieux.

La « Symbolique » du rêve : pour interpréter un rêve il faut partir du rêveur, la signification d’un rêve
est donc indécidable à l’ avance car elle ne peut être déchiffré que par les associations du rêveur. Le
rêve est ininterprétable sans les associations du rêveur. Quand on a commencé à interpréter les rêve on
s’est aperçu qu’il y a une fréquence statistique, qui amener tel ou tel type de représentation a
représenté un peu toujours la même chose. Si on se met à croire que le rêve a une codification
universelle des rêves, on ne rentre plus dans l’interprétation des rêves freudiens. La théorie de Jung,
elle repose sur l’idée qu’à travers les significations inconscientes qu’on voyait dans les rêves on pouvait
accéder à une matrice universelle de la pensée humaine (la conscience collective d’après Freud). Freud
n’accepte pas cette idée de grille universelle, car pour lui ce n’est pas commun à tous. Pour lui la vie
psychique n’existe que par le conflit. Si on vivait en dehors du conflit on serait soit mort soir totalement
décérébré.

Symbolique chez Freud veut dire qu’il y a des éléments du rêve qui ont très souvent la même portée qui
renvoi à la même interprétation très souvent.

Constante qu’on appelle symbolique du rêve, c’est-à -dire une signification donnée à tel ou tel élément
du rêve qu’on trouve dans un certain nombre. Cette signification ne pose pas problème tant qu’on ne se
méprend pas sur la façon de s’en servir. En réalité c’est extrêmement dangereux, on a une espèce de clé
de lecture du rêve, et si on prend cette voie là on renverse complètement la fonction de ce qu’on peut
appeler la théorie psychanalytique.
2013 Hubert Lisandre [ Psychopathologie psychanalytique ]

Si on reste prudent avec ce symbolisme, on évite notamment de confondre Freud et Jung, parce que
cette symbolique de rêve elle va servir de tremplin a Jung une théorie dont le concept majeur est celui
d’inconscient collectif, visant a démontré que nos structure de pensée sont inscrite dans une
symbolique universelle, et c’est à la lumière de cette symbolique qu’il faut comprendre les rêves et ses
mécanisme de pensée.

Pour Jung la sexualité sera qu’une façon d’interpréter cette grille universelle.

La symbolique du rêve chez Freud est essentiellement sexuelle. Un exemple de cette symbolique, la
corrélation étroite qui existe entre les personnages important, connu, les gens de pouvoir, typiquement
les rois et les reines, pour figurer des personnages parentaux.

Une autre signification symbolique est celle d’une référence à la maison, souvent lié au corps conçu à la
manière d’une maison. L’essentiel qu’il faut garder en tête c’est leur facilité à évoquer la dimension
sexuelle, tout ce qui est objet pénétrant, qui s’allonge, volant, s’assimile au pénis. Les Objet creux, cavité,
coffret à bijou évoque le vagin.

Cette obsession sexuelle freudienne sur la symbolique du rêve ne laisse pas indifférent. Jean Cocteau,
« c’est curieux quand je rêve de parapluie on me dit que je rêve de pénis, mais quand je rêve de
parapluie on ne me dit jamais que je rêve de parapluie ». Cette dimension sexualisée est indissociable
du fait qu’elle reste à vérifier à chaque fois.

Pour comprendre cette dimension sexuelle du rêve il faut prendre un rêve et l’interpréter.

4. L’élaboration secondaire

Quelque chose qui ne fait jamais défaut au travail du rêve ce sont les images, coté cinéma. Pour
fabriquer un rêve, il faut transposer des pensées inconscientes. Le désir n’a pas immédiatement une
image visuelle. Les panneaux du code de la route : concepts mis en image. La transposition du rêve :
transposer en images sensorielles des éléments qui ne le sont pas. Conséquence de cette mise en
image : dans le rêve il y a comme un travail de scénariste : découpage, montage, mise en scène : à
travers ça : tout un tas de choses du rêve peuvent s’exprimer. Freud souligne le fait que dans deux
scènes consécutives d’un rêve, il faut toujours trouver le lien logique même si à priori semblent
éloignées, c’est même très intéressant de l’analyser dans ce cas précis. Il disait aussi que tous les rêves
d’une même nuit disent la même chose. Quand on a que des perceptions pour développer une idée, on
est privé de la négation alors qu’on en dispose dans le langage. C’est pourquoi très souvent, les
oppositions sont traitées comme des concordances. La négation n’existe pas dans le rêve alors qu’elle
existe dans la construction de pensée. De quoi on rêve quand on rêve de la mort : on rêve de personnes
mortes vivantes, cela peut vouloir dire qu’on ne veut qu’elles ne soient pas mortes, mais on met aussi en
scènes des idées désagréables autour de la mort. Dans la boite à outil du rêve, il y a une astuce efficace
pour brouiller les pistes : on rêve à l’envers : dans certains rêves, il y a deux, trois, quatre scènes qui se
2013 Hubert Lisandre [ Psychopathologie psychanalytique ]

suivent, et dans l’état, elles ne sont pas faciles à suivre. Si on met la dernière en premier… On lit
beaucoup mieux la logique.

Se situe à la lisière du travail du rêve qu’il occasionne. L’élaboration secondaire, mis au même niveau
que la censure, c’est ce qui consiste à donner au rêve une cohérence. Tous ces rêves que nous faisons, la
dimension d’histoire relève de l’élaboration secondaire.

Il est plus probable qu’on est rêve a des éléments en désordre les uns les autres et faire une élaboration
par la suite. C’est tous les efforts qui sont fait pour rendre le rêve racontable particulièrement à
l’analyste quand on fait une analyse.

C’est cette reconstruction du rêve que l’on fait en vue de le raconter. Ce qu’on raconte trahit ce qu’on a
rêvé, par le souci de mettre de l’ordre et de la cohérence dans un rêve qui est bien souvent pas cohérent.
N’échappe pas à Freud, elle fausse plus les choses. L’interprétation du rêve ne tient aucun compte de
l’histoire. Ces différents mécanismes sont des mécanismes que l’on retrouvera à l’œuvre dans le
symptô me.

III. Métapsychologie du refoulement


Toulouse-Carcassonne : la carte routière

Les villes seront des représentations psychiques, les routes seront des liaisons entre les
représentations. Ensemble de représentations qui sont relié d’une façon ou d’une autre, tout aussi
compliqué qu’un réseau routier.

1) Le sens du symptôme

Le symptô me est l’expression d’un conflit psychique et propose à ce conflit psychique une figure de
compromis, quelques choses qui puissent satisfaire les deux tendances conflictuelles en présence.

Exemple de symptôme : un rituel obsessionnel. Une dame qui a ce qu’on appelle un TOC de nos jours,
un peu datée puisque cela consiste à sonner la femme de chambre a tout bout de champ de façon
complètement rituel. En interrogeant se rituel plus fort qu’elle, cette dame précise qu’il y a une
intension qui se traduit par la position que prend cette femme de chambre, de sorte que quand elle
arrive elle ne peut pas ne pas voir une tache sur la nappe (elle s’arrange toujours pour avoir une tache
sur la table).

Signification de ce symptô me : remonte à la nuit de noce de cette dame, il y avait à l’époque une
coutume qui consistait le lendemain de la nuit de noces à étendre les draps de la nuit de noce parce qu’il
était important la mariée soit vierge et donc il devait y avoir du sang sur les draps. Or ce soir-là sont
marie s’est endormi bêtement à cô té d’elle dans un état d’impuissance problématique. Quand il a pris
conscience de la gravité de la situation, il a essayé de faire au mieux et de balancer de l’encre rouge sur
2013 Hubert Lisandre [ Psychopathologie psychanalytique ]

le drap. Cela a laissé chez cette femme un souvenir traumatisant et durable et c’est le lien avec son
symptô me actuel.

Un autre symptô me hystérique est celui d’Elisabeth Von R***

Présente un symptô me qui est qu’elle avait beaucoup de mal a marché. Et cela été relié au fait qu’elle
avait une sœur que cette sœur s’est marié avec un monsieur séduisant et que cette sœur est morte.
Dans la chambre mortuaire elle s’est retrouvée au cô té du mari veuf. Elle a eu à l’esprit l’idée qu’il été
libre, puis cette idée a été refoulé. Tant que ce souvenir n’est pas ressorti, le désir refoulé de son beau-
frère a trouvé une figure de compromis dans le fait de ne plus pouvoir marcher, car comme ça elle ne
pourrait pas allé le voir. Il exprime le désir refoulé mais aussi la douleur du deuil.

Le symptôme réalise un désir inconscient du moins dans ce qu’on appelle les névroses de transfert.
C’est-à -dire l’hystérie, névrose obsessionnelle et la phobie. Il le réalise d’une façon totalement déformé,
métaphorique, c’est donc pour ça qu’il donne lieu à une interprétation.

Il apparait donc comme une satisfaction substitutive. La lecture freudienne du symptô me c’est que le
symptô me est pour une part satisfaisant mais c’est une chose dont on n’a pas une conscience très clair,
mais on y tient par ce qu’a travers ce symptô me on a une satisfaction substitutive à la réalité qu’on
n’aura jamais.

Il y a une dimension morale extrêmement importante. Ce qu’on refoule c’est beaucoup moins ce qui est
interdit par les autres que ce qu’on s’interdit soi-même. Le compromis qui satisfait à la fois le désir et la
défense.

Pour s’en débarrasser il faut affronter, et savoir ce qu’on ne veut pas savoir. On a la production des
résistances.

Il est impossible que l’analysant et l’analyste se trouve sur un pied d’égalité. Les résistances dans la cure
s’expriment par des résistances de transfert. Transfert est un élément déterminant, levier essentiel de
la cure mais paradoxalement se manifeste sous forme d’une résistance, c’est-à -dire ne plus jouer le jeu
de l’association libre, et s’y prendre différemment.

Le refoulement est donc ce rejet qui n’est pas quelque chose par lequel on est choqué, c’est quelque
chose qu’on oublie purement et simplement. N’est pas simplement une idée qu’on écarte mais une idée
dont on perd toute trace, on serait prêt à dire qu’on en a jamais eu.

2) Fondements de la métapsychologie

Pour décrire ce phénomène psychique, Freud fait appelle à la notion de pulsion.

1. La pulsion
2013 Hubert Lisandre [ Psychopathologie psychanalytique ]

La pulsion, est un terme empreinte par Freud, et n’a rien à voir avec la pulsion de son époque en
biologie. Cette pulsion on la voit apparaitre dans le premier chapitre des 3 essais sur la théorie sexuelle
(1905), sous forme « d’un représentant psychique d’un stimulus somatique », la pulsion est une espèce
d’être hybride et compliqué à concevoir, qui est à la fois lié à la biochimie du corps mais aussi lié et
agissante dans l’appareil psychique. Et en réalité, en psychanalyse, on ne fait pas de biologie, et donc la
pulsion en psychanalyse, va nous servir de moteur fondamental de l’appareil psychique, d’origine
somatique et biochimique.

Rien à voir avec ce qu’on peut appeler en biologie l’instinct. C’est plus un moteur sans programme à la
grande différence de l’instinct. L’instinct est un comportement lié à certaine situation vitale, mais un
comportement programmé. Dans l’instinct il y a une espèce de norme naturel/biologique à l’œuvre
dans les individus d’une même espèce.

Poussée qui force l’appareil psychique au travail, mais elle n’indique absolument rien de la façon dont
ce travail doit être mené en bien. Exigence de travail qui se manifeste en terme psychique, se manifeste
par le fait que la pulsion engendre psychiquement, une poussée, qui engendre une
insatisfaction/déplaisir, il faut faire diminuer une tension psychique, il en résulte alors le plaisir ou plus
exactement la satisfaction, la façon dont on va trouver cette satisfaction, la pulsion ne l’a donne pas dès
le départ, il faut la trouver.

Deux pulsions chez Freud :

 la pulsion sexuelle Tout ce qui touche à la sexualité


 la pulsion d’autoconservation. tout ce qui touche à la survie.

Il n’est pas toujours facile de faire une frontière franche entre les deux pulsions. Dans la faim il y a des
enjeux de survie mais aussi des enjeux de satisfaction. Cette dualité pulsionnelle ne va pas cesser de
poser problème à Freud. Il va beaucoup parler de la pulsion sexuel, très peu de la pulsion
d’autoconservation, il en parlera d’avantage quand il la rebaptisera la pulsion du moi. Il va finir par
produire en 1920 une nouvelle dualité pulsionnelle « pulsion de vie, pulsion de mort ».

4 coordonnées fondamentales de la pulsion :

 la poussée : endogène et constante. Définit par son caractère poussant, cette poussée est
supposée être constante, elle est censé venir de l’intérieur du corps. Face à cette poussée
constante, la tension monte, jusqu’à qu’il faille trouver un moyen de l’éliminer.
 la source ; somatique. C’est là ou Freud fit naitre la pulsion, son point d’apparition, toujours
situé dans le corps ou sur le corps. Toute excitation corporelle est l’effet, le mode d’expression
de la pulsion. Cette excitation définit les zones érogènes, elles sont situées de façon privilégiée
aux limites du corps mais en réalité elles peuvent être n’importe où sur le corps. Il y a une
variété individuelle lié à une certaine histoire de la pulsion.
2013 Hubert Lisandre [ Psychopathologie psychanalytique ]

 le but : la satisfaction. L’apaisement de la tension. Les modes de satisfactions de la pulsion, vont


permettre de différencier des pulsions partielles
 l’objet : aléatoire. Elle va trouver sa satisfaction avec un objet qui n’était en rien programmé,
c’est les hasards de l’expérience qui vont faire qu’elle est là . Cette idée d’un objet quelconque est
en lien étroit avec les considérations de Freud sur la perversion et la bisexualité.

L'objet aléatoire : Il présente la caractéristiques très singulière par rapport à ce qui se disait et se
concevait à l’époque d'être aléatoire, justement on pourrait dire l’objet de la pulsion il n’y en a pas ? Il y
en a un, mais il n'est pas spécifique de la pulsion.

Ce caractère aléatoire fait que la pulsion freudienne se distingue d’un instinct, car sinon programmée
d’avance, cette particularité de l’objet de la pulsion ouvre la voie sur 2 spécificité : la notion même
d’objet va se diviser par la notion d’objet partiel et la notion d’objet totale. (Mélanie Klein), aujourd’hui
très répandue ces 2 notions :

 Objet partiel: une partie du corps, tout particulièrement le sein maternel,


 Objet total : c'est la personne elle-même (exemple: si on part du sein « maman »)

Le qualificatif d'objet partiel s'applique à une partie du corps.

Un postulat que Freud reprends à son compte, le postulat de la bisexualité psychique. L'idée qu’il y a eu
chacun une part féminine et une part masculine. Freud va s’enthousiasmer pour cette idée, un des
motifs de son amitié avec Philen Phils. Freud affirmera toujours son postulat de la bi sexualité
psychique.

Le fait que nous ayons une partie masculine et féminine, là on ça nous intéresse, où ça rentre avec la
notion de la pulsion, l’évolution principale est que la définition de la bisexualité va passer d’une
répartition à la dimension aléatoire du genre de son objet sexuel. La bi va devenir l’idée qu’on puisse
être indifféremment qu’on soit tous homosexuel et hétérosexuel, les deux types d’objet sexuels.

Ce caractère aléatoire de la bisexualité va tenir au postulat de la pulsion. Le choix du sexe opposé ou du


même sexe on les fait tous les deux, après on refoule.

2. Représentation et affect

La pulsion sexuelle le moteur de l'appareil psychique, quel est le contenu de l’appareil psychique ? Il se
compose de représentations et affects.

La représentation est une notion particulièrement importante, (Cf. Laplanche et Pontalis)

Contenu concret d'un acte de pensée. Freud n'a jamais définit cela. Car il évoluait dans un milieu où ce
terme était bien connu, et il n'a pas inventé la notion de représentation.
2013 Hubert Lisandre [ Psychopathologie psychanalytique ]

La différence entre l’association libre et l'associationnisme, le fait de postuler que l’appareil psychique
s’organise de façon directe en fonction de l’expérience, automatiquement de façon rationnelle, pour
Freud comme il peut au fil des expériences.

Une façon dont l’adéquation de ce qu’il y a un l’intérieur et du monde intérieur est toujours en question.

L'atome, l’élément élémentaire de l’appareil psychique dont toute la structuration va se faire en


fonction des différents liens qui vont s’opérer grâ ce à la représentation.

Dans la notion de représentation, l'idée qu'une représentation est en quelque sorte éternelle, une fois
apparue elle est là sous forme d’une trace,

Trace mnésique, cette trace est susceptible d’être stockée mais jamais susceptible de disparaître en
tant que telle. Ne veut pas dire être réactivée consciemment. Elle ne disparaît jamais mais peut se
trouver à cet endroit de l’appareil psychique l'inconscient où elle devient inaccessible à la conscience,
tout en étant là et ayant un certain nombre d’effets sur l’appareil psychique.

Elles sont le seul élément le plus concret qui exprime ce moteur fonda qu'est la pulsion (les
représentations), on ne sait rien de la pulsion que de ce qu’on reconstruit avec les représentations.

Exemple de la limaille de fer en physique, sur le champ magnétique, du même ordre pour les
représentations.

Les exigences de la pulsion vont s’exprimer à travers le destin des représentations.

Ambassadeur de la pulsion sont les représentations. Distinction que Freud va opérer entre types de
représentations : représentation de chose et représentation de mot.

Toutes les représentations, traces mnésiques, là quelque part dans l’appareil psychique, plus pour
reliée les unes aux autres, mais avec des différences importantes.

La représentation de choses, tout comme représentation de mot, est la trace d’une expérience vécue, au
fond la représentation il faut l’imaginer comme étant la trace d’une expérience sensorielle, et comme
notre environnement est envahie par l’image et privilégie la vision on peut s’imaginer des
représentations comme des photos de l'expérience, mais ont limité tous un organe de sens, elle peut
être tactile, olfactive ou auditif. La représentation de chose, ces photos de l'expérience, stockées,
mobilisables par l’appareil psychique mais elle n’est en aucun type communicable.

La grande singularité subjective sont là dans la représentation de choses, personne ne fait les même
expériences vécue, la nature même de cette expérience, la texture reste inaliénable à chacun et nous ne
serons jamais dans quelle mesure nous vivons tous les mêmes expériences de la même manière.

(Sociologique : pas de la même manière alors que Psychanalytique : de la même manière)


2013 Hubert Lisandre [ Psychopathologie psychanalytique ]

Les associations libres faites sur leurs rêves s’appuie sur les représentations de choses qui s’appuient
sur l’expérience.

Ces représentations de choses sont ce qui a de plus spécifique et de plus incommunicable dans la
singularité de l'individu.

Comment elles s'associent entre elles? Essentiellement en fonction de l’expérience vécue.

Exemple : La madeleine de Proust, à la recherche du temps perdu. Quelqu'un qui prend la madeleine
n’aura pas autant de même souvenir (7 volumes). Sa tante Léonie lui en avait fait et cela lui avait
rappelé tt son enfance.

Les représentations de mots sont presque comme les représentations de chose avec une grosse
différence, ce sont des représentations auditives auxquelles viendront s’associer les représentations
visuelles, pour ce qui apprennent à lire et à écrire.

Ces représentations de mots posent un problème dont à vrai dire pas tout à fait l’explication. Comment
des sons entendus vont prendre à u n moment donné valeur de message?

Ce qui fondent la représentation de mots c précisément quelle est communicable. Commencé par être
entendu de bouche de quelqu'un d’autre, et en plus a été enregistré comme représentant, symbole de
quelque chose. Elle a toujours une signification qui dépasse sa pure et simple sonorité.

L’existence de ces représentations de mots va jouer un rô le considérable dans la théorie Psy A.

C’est à travers les premières distinctions entre représentation de mot et chose que Freud va faire la
différence entre névrose et psychose.

Les représentations de mots représentent autre choses quelle même c que leur mode liaison ne sont pas
simplement la simultanéité comme la représentation chose, mais aussi l’identité de leur sonorité. Et
aussi ce qu’on appellera la syntaxe.

Les règles d'organisations des représentations de mots quand on veut se faire comprendre d’un
interlocuteur.

Ces rapprochements de sonorité c'est ce qui est fait dans la poésie en vers, des mots se rapprochent car
ils se prononcent un peu de même la manière, ce qui n’a rien à avoir avec l'expérience. Cette
particularité va être beaucoup inutilisé dans les rêves où une méthode de la censure, mécanisme de
dépassement consiste à représenter l’image d’un objet qui n’a aucune signification propre sauf que ce
mot lui renvoi a une signification quoi est beaucoup plus forte

Exemple : dans un rêve, un monsieur se ballade un peu comme le père Noël sauf qu’il est en noir, avec
une cape et une botte dans le dos, renvoie à « capote ». D’où la grande importance de la représentation
de mots dans la cure analytique.
2013 Hubert Lisandre [ Psychopathologie psychanalytique ]

Ne pas attribuer trop vite un mot a une signification donné.

L'affect est toujours ou presque toujours associé à une ou des représentations. L'affect est l’expression
qualificative d’une quantité d'énergie pulsionnelle : L'affect se présente comme étant par ex une
émotion, toutes les gammes de mots rentrent dans l’affect. Agréable ou désagréable mais extrêmement
variée.

Il exprime toujours un investissement pulsionnel, traduction immédiate de l’énergie pulsionnelle


sexuelle appelé libido. Immédiate, qualitative vécue en temps réel de la libido. Elle est même plus
souvent associé à une représentation, suscite en moi une représentation, un affect, mais peut-être,
apparaître à l’Etat brute comme l'affect d'angoisse (Freud).

L'angoisse est un affect dont on n’arrive pas à localiser une représentation, tout ce passe comme si il n’y
en avait pas. L'affect est un indicateur de la pulsion plutô t qu'un ambassadeur, donne cette espèce de
qualificatif immédiate.

Dans la cure, comme dans la théorie on travaille sur la représentation, l’affect donne des infos
supplémentaires. La notion de représentation est prioritaire chez Freud.

3. Les trois points de vue

André Green a développé cette référence de l’affect, l’affect seul on ne peut rien en faire. Les modalités
de fonctionnement de l'approche psychologique. La métapsychologie s’exprime à travers trois points de
vue : topique, dynamique, économique.

Les points de vue topique (des grecs topos, lieu) c’est celui qui se préoccupe de repartir les lieux de
l’appareil psychique, d’en faire la géographie, de repérer les différents territoires qui fait l’appareil
psychique. Ces territoires sont comme des pays, avec constitution et mode de territoire propre.

Ces territoires, sont au nombre de trois qui décrivent la 1ère topique, divise l’appareil psychique en
trois régions, en trois systèmes : La perception consciente, la préconsciente et l'inconscient.

Chez Freud, l’essentielle de la place est occupé par l’inconscient dans la représentation freudienne,
l'inconscient occupe la majeur partie de l’appareil psychique.

Cet inconscient c'est la particularité Freudienne d’introduire une zone inaccessible a la conscience, une
part dont on peut démontrer l’existence mais pour nous n'existe pas.

L'inconscient regroupe toutes les représentations inaccessibles à la conscience. Son mode de


fonctionnement présentent deux particularités, Freud 1900 repère des rêves : on ignore le temps et la
contradiction.

Le temps : dans l’inconscient on parle au présent, pas de passé pas de fruit, une espèce d’éternité. Ce qui
est dans l’inconscient est réputé à y être depuis toujours.
2013 Hubert Lisandre [ Psychopathologie psychanalytique ]

La logique de l'inconscient est complétement étanche à des lois temporelles.

Notamment une Conséquences des choses refoulées dans l’â ge tendre peuvent fonctionner au présent
comme si on n’avait pas vécue 10-20-30-40 ans depuis, fonctionne de la même manière et exigent les
mêmes choses.

Freud propose une interprétation de ce qui a d’infantile chez l’adulte: des choses comme ça en nous qui
échappe à notre développement, notre maturité, elles sont inchangées, elles ignorent le temps.

De même ignorent la contradiction: peuvent coexister des tendances pulsionnelle tout à fait opposer,
n’empêche pas d’exister (exemple : haïr et aimer la même personne mais dans d’autres régions, pose un
sacré problème).

La deuxième région, Freud l’appelle le Préconscient : Regroupe l’ensemble des représentations


accessibles à la conscience. C'est à dire toutes les représentations susceptibles de passer dans la
troisième région la perception consciente. Qui est une espèce de surface qui change a chaque instant,
Freud illustre par l’ardoise magique, c'est le rapport de la préconsciente a la conscience. Dans le
préconscient il y a tout un tas de représentation sitô t investit par la conscience elles vont être
désinvesti car on ne peut pas penser a tout en même temps.

Dans la préconsciente il y a la référence a la perception, c’est dans ce système le plus proche du monde
extérieur, que sont reçues les perceptions, c'est avec ca qu’on va faire des représentations (nées des
perceptions). Une difficulté du schéma de Freud, là où naissent les représentations ce n’est pas là où
elles sont traitées d’abord, elles sont traités d’abord inconsciemment.

Ce que je perçois, je fais dessus une sorte de travail psychique pour le faire rentrer dans les catégories
qui sont les miennes, pour que ça trouve sa place dans le réseau de représentations à disposition. Ce
travail est d’abord inconscient. Une fois ce travail accompli il y a une sorte de douane qui autorise ou
pas le passage au préconscient : c'est la CENSURE (ex: censure du rêve)

Si cela ne pose pas de problème particulier les représentations de la perception passe par le
préconscient. Si ça pose problème ne peut plus passer, passe dans l’inconscient et sont refoulées. Si elles
veulent forcer le passage, dans le préconscient va s’appliquer les résistances, tous les moyens
psychiques par lesquelles ont laissé les représentations dans l’inconscient.

Le point de vue dynamique : Il envisage l'appareil psychique comme un ensemble de forces


psychiques qui sont en conflits. L'importance de la notion de conflit chez Freud, ce dont je deviens
incapable, est en fat quelque chose que je ne veux pas faire, je m’en défends, des forces œuvres à
l’inverse de façon conflictuelles a la tendance première, cela les empêche d’être menée à bien.

Ce postulat requière que L'appareil psychique est envahie de force antagoniste, ce conflit on va le
trouver essentiellement entre l'inconscient et le préconscient puisque une des taches est d'empêcher
2013 Hubert Lisandre [ Psychopathologie psychanalytique ]

les R d’approcher les barres de la censure mais ce conflit aussi dans le préconscient au sein du
préconscient. Car si le conscient ignore la contraction pas le préconscient, il cherche à éliminer par tous
les moyens, il y est sensible le refoulement est l’effet d’une contraction ! Par contre dans l'inconscient il
n’y a pas de conflit: car il ignore la contradiction.

Le point de vue économique : C'est l’idée que ces forces qui sont à œuvre dans l’appareil psychique
sont soumises à des lois et que ces lois constituent l'économie de l’appareil psychique. (Dans les
marchés commerciaux : offre et demande) Dans l’appareil psychique il y a deux lois : la première est
fondamentale :

 principe de constance : c'est une loi de fonctionnement de l’appareil psychique qui vise à
toujours ramener l'énergie du système au plus bas, tout ce passe dans l’appareil psychique
comme si l’objet que la tension soit minimale, voire, nulle. C’est l’expression directe de ce
principe de constance que résume le principe de plaisir, en réalité principe de non plaisir
 Principe de plaisir : diminution de la tension psychique (= sentiment de plaisir, affecte le
plaisir). Le déplaisir c'est avec l'augmentation de la tension qui est tt particulièrement l’effet de
la pulsion, sexuelle en particulier tant qu’elle n’est pas satisfaite. Ce principe de plaisir, avec le
développement de l’appareil psychique, en trois instances, va mettre en place une sorte de
variante du principe de plaisir qu’on va appeler le principe de réalité.
 Principe de réalité : il est un outil perfectionné, vise exactement la chose que le pour de
plaisir : diminution de la tension psychique. C'est qui le différencie, il est plus astucieux.

Le principe de plaisir s’applique à l’ensemble de l’appareil psychique, mais dans une région particulière
le préconscient peut s'appliquer le principe de réalité, car il tient compte de la contradiction, du temps,
l’effet principal du principe de réalité est d’introduire la notion d'attente, vise à diminuer la tension par
les voies les plus courtes. Le principe de réalité est la prise en compte de ces éléments de réalité qui font
qu’on va accepter de différer de la satisfaction pour qu’elle soit plus sure.

Le principe de réalité conduit à la capacité d'attente à partir d’une analyse un peu mieux adaptée de la
situation, qui prend en compte des éléments de la réalité, cette prise en compte c'est ce qui définit aussi
chez Feud du processus primaire à l'opposition du processus secondaire qui réside dans l'inconscient.
Ce qui introduit la notion de temps et de contradiction. Dès lors qu’on introduit le temps on introduit
l’idée d’attendre.

4. L’hallucination primaire

La conséquence logique immédiate de cet appareil théorique. Comment nait la vie psychique. Ce que
Freud suppose en vertu du principe de constance. Tout stimulus rentrant dans le système doit en sortir
par la voie la plus courte. Un stimulus extérieur va engendrer immédiatement son écoulement sous
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forme d’énergie motrice. Cette motricité engendre une satisfaction ou non ? On n’a pas vraiment de
raison de le penser. C’est expression directe du principe de constance.

Quand le stimulus est interne, c’est-à -dire pulsionnel, une motricité est mise en route qui ne sert à rien
parce que la pulsion est une poussée constante on ne peut pas s’en débarrasser juste en s’agitant, elle
exige satisfaction. Cette motricité la si elle ne sert à rien pour résoudre l’intensité de l’accroissement de
l’attention, qui résulte normalement de la pulsion, elle sert a attiré l’attention de quelqu’un d’autre.
(Voyant son enfant s’agiter dans tous les sens il en conclut qu’il a faim, il lui apporte ce qui peut
satisfaire la pulsion). Dans cette expérience un certain nombre de nos représentations vont être
conservé. L’enfant a perçu d’une part son insatisfaction, cette aide étrangère, la satisfaction qui en
résulte, il se forme dans son appareil psychique une trace mnésique, (une mémoire) a sa disposition
pour être réinvestit lors d’une insatisfaction du même genre, d’où le deuxième trajet, c’est lorsque le
même stimulus réapparait, ce qui est mis en jeu ce n’est plus la motricité c’est la liaison psychique qui
s’est constitué à l’étape précédente qui sont réinvestit comme tel, c’est ce qu’on appelle l’hallucination.

Dans cette hallucination on a le premier acte d’une vie psychique, on a aussi la première implication du
principe de plaisir, cette hallucination provoque une satisfaction. La pulsion peut n’être satisfaite rien
qu’avec des représentations. Le point faible de ce système c’est que la satisfaction n’existe qu’a la
mesure ou l’hallucination doit être sans cesse réinvestit. Lorsque le principe de réalité rentre en vigueur
l’hallucination sera abandonnée.

Présente tout un tas d’inconvénient. Le principe de réalité qui apparait dans un deuxième temps, porte
avec lui ce qui est un inconvénient. La capacité d’attendre est une caractéristique du principe de réalité.

3) le refoulement
1. Les temps du refoulement

Rejet d’une représentation dans l’inconscient. Ce qui implique que l’inconscient est constitué de
représentation refoulées. Le refoulement le plus habituelle, celui qu’on observe dans la clinique n’est
pas le premier temps du refoulement, c’est celui qu’on appelle refoulement proprement dit

a) refoulement originaire

Ce refoulement est essentiel pour passer à celui proprement dit. Une prise en charge consciente est
refusée à une certaine représentation. Cette représentation était jusque-là accessible et à un moment
donné cet accès à la conscience doit lui être refusé. Essentiellement parce que la vie psychique est
constitué de stade de développement, qui sont les stades oral, anal, phallique et génitale. Ces stades de
développement (provoque le refoulement qui deviennent incompatible avec un stade de
développement ultérieur.
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Cette prise en charge consciente est refusée, et simultanément et pour la même raison qu’elle n’est plus
accepter dans la conscience, il y a une fixation libidinal, concernant le refoulement dont elle est l’objet.

Point de repère sur lequel la libido va pouvoir refluer le cas échéant si elle ne peut pas poursuivre son
trajet normalement. En d’autre terme, si à un stade de l’organisation les choses se passent mal, on a
toujours le moyen de faire fonctionner un stade précédent. (On parle de la fixation ex : anal).

b) le refoulement proprement dit

Tout est prêt pour les refoulements ultérieurs. Le premier mouvement a lieu au niveau du préconscient,
toute représentation qui s’approche de prêt de celle qui a été refoulée précédemment sera refoulé aussi
parce que la première n’a pas été investi.

Un deuxième mouvement qui se situe dans l’inconscient, cette représentation originaire est investi de
libido, et à ce titre elle attire dans l’inconsciente toute les représentations liée à ceux-ci.

c) le retour du refoulé

De cette inconscient, la pulsion elle continue à chercher satisfaction. Dans l’inconscient le principe de
réalité n’existe plus. La liberté s’exprime par le troisième temps du refoulement appelé le retour du
refoulement. Ces représentations refoulées, vont chercher un moyen de réapparaitre à la conscience. Et
le moyen par laquelle elles vont réapparaitre, est ce qui se rapproche du travail du rêve. C’est
essentiellement sous trois formes qu’elles vont réapparaitre :

 Formation substitutive : (le déplacement associé à la métonymie, dans une chaine de


représentation faire porter l’accent a une autre représentation de la chaine).
 Formation de compromis (symptô me, c’est une formation qui essaye de satisfaire à la fois le
refoulée et le refoulant)
 Formation réactionnelle (renversement, ce qui consiste à surinvestir une représentation
opposée ou inversée, l’exemple le plus simple et le plus typique c’est dans la névrose
obsessionnelle, c’est l’obsession de la propreté. Formation réactionnelle par rapport à quelque
chose qui a été refoule, investissement libidinal avec tout ce qui a été sale. Au troisième exemple
c’est l’inversement de sentiment, quelqu’un à qui on voue une haine qui a été refoulé, de là on
voit naitre un amour passionné.
 Idée incidente (association libre, on laisse passer des trucs qu’on ne soupçonnait pas…)

Ce qui faut bien comprendre dans le refoulement, c’est qu’il s’agit donc de représentation libidinaux qui
sont inaccessible a la conscience mais reste actif et trouve le moyen de revenir sous une forme
dissimulé, il n’est pas exclus.

2. refoulement et forclusion
2013 Hubert Lisandre [ Psychopathologie psychanalytique ]

Différence entre névrose et psychose. Dans « l’inconscient » Freud donne la formulation la plus précise
de sa pensée concernant le refoulement névrotique et le mécanisme psychotique qu’on appelle plus
tard forclusion (Lacan).

Dans la névrose, la représentation refoulée est toujours une représentation de chose. Les
représentations de mots sont toute elle dans le pré conscient. Quant à la représentation de chose, elles
sont dans l’inconscient des lors qu’elle on été refoulé. Ce sont les trace mnésique des expériences
sensorielle, singulière, vécu différemment par chacun, et qui ne sont jamais communicable.

Dans la psychose, Freud considère que c’est l’ensemble des représentations de chose qui sont
désinvesti. Ne reste donc l’investissement de la représentation de mot. C’est à travers l’investissement
de la représentation de mot, que le psychotique cherchent à atteindre les représentations de chose qui
ont été désinvestit, c’est ce qu’on appelle le délire.

C’est sur la base de ce désinvestissement globale, que Lacan propose plus tard la notion de forclusion en
lui donnant un sens particulier, l’expression complète est forclusion du signifiant du nom du père.

Le psychotique a un inconscient ? Ça ne va pas de soi car pour avoir un inconscient il faut refouler et
dans la psychose ce n’est justement pas un refoulement. Freud a été sensible au fait que bien souvent,
dans les délires psychotique on retrouve une organisation extrêmement proche dont la façon dont
fonctionnement l’inconscient des névrosé. Dans la psychose l’inconscient est à ciel ouvert.

Pour Freud, il n’y a pas de différence majeure entre structure d’un délire, et structure d’un rêve. C’est
une conception sera discuter par la suite.

Pour Freud dans le rêve, les représentations de mot sont privilégié su’ les représentations de chose. Le
fait que ce topique fonctionnement moyennement est un des motifs de la naissance en 1923 de la
deuxième topique. (ca moi et surmoi)

IV. la vie sexuelle


Freud a d’emblée cru percevoir que le symptô me hystérique est une forme de satisfaction sexuelle
déformée. L’élément sexuel a toujours été selon lui, l’élément discriminant de la vie psychique.

La sexualité c’est une sexualité étendu selon Freud, par rapport à la sexualité dont on parle
habituellement. Cela concerne toutes les sources de satisfaction.

Cette conception freudienne à ne pas confondre avec la reproduction.

Cette organisation à tout lieu pendant les premières années de la vie, c’est-à -dire a l’époque ou la
sexualité existe sous forme de perversion. Pour Freud, pervers et infantile c’est à peu près la même
chose du point de vue sexuelle.

1) névrose et perversion
2013 Hubert Lisandre [ Psychopathologie psychanalytique ]

La sexualité Freud la fait naitre du suçotement. Ce qui relève les caractéristiques, c’est une satisfaction
autoérotique, sur le corps propre, répondant à une poussée interne, la pulsion. Cette activité de
suçotement est dérivée d’une activité d’autoconservation qui est l’allaitement, activité sur laquelle le
suçotement s’est étayé.

Le suçotement ne sert à rien d’autre qua se faire plaisir. C’est une méthode pour combler un manque
qui est né de la pulsion. La pulsion sexuelle peut être satisfaite sans la pulsion d’autoconservation le
soit. Enfin, c’est une activité qui est né d’un travail psychique dans la mesure où le pouce il a fallu le
trouver. Déplacement entre le sein et le pouce.

Sur ce modèle les occasions de fabriqué des sources de plaisir pour l’enfant son nombreuse, et ce qui
constitue la perversion polymorphe infantile.

La perversion est toute forme de sexualité différente du coït hétérosexuelle. La perversion chez Freud
ne relevé que très peu d’une pathologie, on ne rentre dans le pathologique quand n rentre dans une
forme de sexualité qui exclus le coït habituelle. Cette perversion est polymorphe car elle prend toute les
formes possibles.

Cette notion d’étayage qui signifie sur la pulsion d’autoconservation, la dimension du plaisir prend une
importance qui témoigne de l’apparition des pulsions sexuelles en lien avec le fait de manger. Ces
pulsion sexuels apparaissent extrêmement vite et les grandes étapes du développement psychique.

Il se passe beaucoup de chose en psychanalyse avant qu’on parle de l’organisation génitale.

Il se passe un certain temps avant que les pulsions sexuelles se concentrent sur les organes génitaux. On
dit accès au primat des organes génitaux. Ce primat va s’avérer être en lien étroit avec le complexe
d’œdipe. Dont tout le monde sait qu’il a lieu dans l’enfance a un â ge variable qu’on situe autour de 4-
5ans et il est suivi de ce que Freud appelle une période de latence. Dans ce schéma il y a une espèce de
floraison de la vie sexuel de la naissance a 5-6ans ou il se passe énormément de chose qui sont dans le
registre de la perversion.

Après cette floraison de la vie sexuelle et bien tout s’arrête, la période de latence est la période de 6-
7ans jusqu’à la puberté ou pendant quelques année sont désinvesti les pulsions sexuel. Le
développement psychique est resté en l’état. Se voit investi la sphère intellectuel notamment les
questions de croyance, de foi, et a la puberté on retrouve le développement psychique tel qu’il a été
laissé pendant la période de latence, il y a une réactivation de la pulsion sexuel de manière organique,
toute les constructions vont être réactivé. Tout ce qui nous apparait comme des découvertes à la
puberté, ce sont des choses qui ont été oublié (le refoulement) de tout ce qui a été vécu
antérieurement. C’est ce qui crée l’amnésie infantile. En général, nos souvenirs d’enfance commencent
pour l’essentiel vers 5-6ans. L’expérience tend a prouvé que des souvenirs rappelé avant de 5-6ans des
souvenirs écran, reconstruit.
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A l’occasion du refoulement de l’amnésie infantile, la perversion. D’où la naissance de la névrose qui


serait le négatif de la perversion.

2) la sexualité infantile

Il est important de précisé qu’elle n’a jamais été à proprement parlé observer par Freud (la perversion
infantile). En 1900’s on est pas du tout là où on en sera plus tard, ou Mélanie Klein prend des enfants
très jeunes en analyse qui l’amènera à certaines élaboration théorique.

Conclusion de Freud à travers les analyses de ses patients. Constitué à partir de souvenirs d’enfance de
patient adulte. Cette reconstruction met en avant beaucoup moins l’observation naturaliste des faits et
geste de l’enfant, que la logique psychique. Ce qui fait l’intérêt de sa recherche et de soin résultat
théorique est (de mettre en évidence au premiers â ge de la vie des logique mise à l’œuvre qui vont se
recouvrir les unes les autres, et que ces logique on les trouve encore à l’œuvre chez l’adulte.

Comment appeler les différentes étapes qui constituent ses différentes logiques ? L’expression la plus
utilisé est l’expression de stade. On parle de stade anale, orale phallique. Elle a vu son parle de stade
anale, orale, phallique. Elle a vue s’élever des critiques du fait qu’on voit « stade » aussi chez Piaget.
Mais ce n’est pas la même chose, chez Piaget un stade remplace tout à fait le précèdent, alors que chez
Freud le stade s’impose mais laisse des trace du précédent. C’est pour cela que certains préfère utiliser
« phase ». La dimension logique était prévalent, il préférer le mot « organisation ».

Que se passet-il dans le passage d’une organisation à l’autre ? Qu’est ce qui fait qu’une organisation
n’est plus majoritaire, ne disparait jamais derrière la suivante. A chacun de ses passage d’une
organisation à l’autre, il est toujours possible que tel ou tel investissement libidinal ne rentre pas dans
la logique d’après, il reste fixé à la logique précédente.

Quand il y a des difficultés, quand e développement psychique n’arrive pas a continué son cours
normalement, il a la possibilité de régressé et donc réinvestir des logique psychique dépassé. C’est ce
triptyque (..., fixation, régression).

Ex : si pour une raison ou un autre j’ai dans ma vie sexuel d’adulte une grande difficulté à arriver à la
satisfaction. J’ai un mal fou à trouver des partenaires sexuel, une régression possible est de fumer
comme un toxicomane, c’est une satisfaction oral, c’est une façon régressive de trouver une satisfaction
oral, qui correspondait à une satisfaction antérieur.

Il y a trois grandes étapes, mais il y a une quatrième qu’on appelle organisation génitale, il y a eu de
nombreux débat la dessus, parce qu’on a tendance à décrire cette étape comme un must, que ce qui
accède à cette étape n’ont aucun problème (perfection), portrait idéalisé de ce stade. C’est pourquoi ce
stade est légèrement suspect.

1. Stade oral
2013 Hubert Lisandre [ Psychopathologie psychanalytique ]

Origine : c’est l’alimentation, le fait que ça devient source de satisfaction sexuelle pour l’enfant. Par
exemple, lorsque l’enfant suce son pouce.

Principe logique : principe important d’incorporation, de faire passer en soi. L’essentiel ne réside pas
tellement de la satisfaction orale mais est surtout la représentation du monde. Le fait de prendre en soi,
mettre en soi ce qui était à l’extérieur. Elle se traduit par plusieurs modalité de la relation a l’objet,
garde se lien de passé en dedans introjection et identification.

Relation d’objet : Quand on prend en soi on détruit par la même occasion. Equation fondamentale. Il y
a une destruction de l’objet même mais ça façon de l’incorporé c’est de le mettre en représentation
psychique. L’objet même est détruit mais la représentation psychique elle, est indestructible. Cette mise
ne représentation on va la retrouvé à un stade un peu plus avancé mais sous la même forme, au
moment où il est question d’avoir un « moi ». On verra ce qui construit le « moi ». Relation entre
introjecté un objet et le représenté, et le fait de se représenté soi-même à travers les traits de l’objet.
L’identification implique une représentation. Mais dans l’identification un pas de plus est franchi, des
lors qu’il est représenté rien ne m’empêche de pensé que je suis comme l’objet.

Baigné dans le processus primaire, c’est l’immédiateté. Chez une personne adulte qui a depuis
longtemps dépassé la pure organisation oral, on détecte une intolérance grande, une frustration, on la
soupçonne d’une certaine fixation oral car c’est la d’où vient l’exigence de l’immédiateté

Personnalité associée :

Cette oralité, on en perçoit les traces de façon très nette, c’est tout ce qui tourne autour de l’hystérie. Qui
est souvent fixé à l’oralité et dans un autre registre la personnalité schizoïde, le schizophrène se
caractérisant aussi pour d’autre motif par cette exigence d’immédiateté dans la satisfaction, une
sensibilité plus forte de l’investissement lié à l’oralité.

2. Organisation anale

Origine : pouvoir immédiat de répulsion du fait que nous avons refoulé tout ce qui est de l’analité. Ce
qui a de pire aujourd’hui a été a un moment de notre vie ce qui été le mieux, et de plus susceptible de
satisfaction. L’organisation anale son origine est l’éducation sphinctérienne, ou on demande à l’enfant
d’être propre. Ce qui est important dans cette histoire de contrô le c’est que ce contrô le est demandé,
c'est -à -dire que quelque chose n’existait antérieur existe dans cette organisation anale. Toute idée
d’éducation commence dans cette logique-là . Et là où il n’y avait qu’une relation a deux, on passe dans
une organisation a 3 ou je suis en prise avec un interlocuteur qui me demande qu’il n’a jamais demandé
jusque présent et l’objet devient un outil de négociation parce que dans la logique anale si on me
demande d’être propre ça veut dire qu’on me demande mes excréments.
2013 Hubert Lisandre [ Psychopathologie psychanalytique ]

Garde cette idée de cadeaux, d’un point de vue psychanalytique le cadeau qu’on nous offre à noël n’est
pas différente du cadeau des excréments d’un enfant qu’il donne à l’adulte. Il y a dans cette demande
originel une sorte de méprise qui a se mettre en place et qui va durer extrêmement longtemps. Quand
on demande un enfant d’être propre c dans l’idée d’autonomie et de l’intégrer a une certaine vie social
mais l’enfant comprend qu’on lui demande son excrément. On va la voir croitre tout au long de la vie,
dans le sens que quelqu’un qui nous demande c’est qu’il veut cette chose or c’est qu’il nous reconnaitre
comme interlocuteur.

Bien des années plus tard on aura du mal a échappé à l’idée que les fameux cadeaux doivent s’équivaloir
équitablement.

Principe logique : La première c’est une dualité que Freud associe à la dualité fondamentale de l’actif-
passif. Il y a bien une dualité des lors qu’il y a un interlocuteur, la logique anale crée un hit-parade, il
faut qu’il y en a un qui soit mieux que l’autre. C’est quelque chose qu’on retrouve dans cette
qualification d’actif-passif. Nous sommes toujours convaincu implicitement que dans cette dualité il
vaut mieux être actif que passif et que des qu’il y a dualité il y a un des deux termes qui sera supposé
mieux que l’autre.

Elément essentiel qui est sexuellement indifférencier dans l’étape suivante rô le sexuelle mise en place.
Corrélativement on voit apparaitre l’idéal de maitrise (emprise). En lien étroit avec que l’activité c’est
mieux. Emprise sur quelqu’un d’autre.

La reconnaissance symbolique s’effectue à travers la symbolique du don dont l’excrément est le premier
exemplaire. Mais au-delà tous les objets qui peuvent faire le pivot d’une négociation rentre dans la
même logique et c’est pourquoi du point de vue psychanalytique il y a une stricte équivalence entre
l’excrément, le cadeau, l’argent… cette équivalence va même jusqu’à l’enfant qu’on se donne.

Relation d’objet : Dès qu’il y a propriété il y a conflit de propriété, cet objet est-il à moi ou à toi ?
L’organisation anale implique à elle seule les voies qui vont être parcouru, je te donne ce que tu me
demande, ou justement parce que tu me le demande je le garde. C’est donc dans ce registre qu’on voit se
développer les sentiments d’amour et de haine. Dans beaucoup de langue existe l’insulte « merde » pour
exprimer ses sentiments. C’est ce que Freud appelle l’ambivalence. Dans les différents objets de
l’organisation anale, (Winnicott) invente un concept analytique qui est la notion d’objet transitionnel.
Trouve sa place dans l’organisation anale parce que qu’il a négociation avec l’autre, et l’objet
transitionnel est le « doudou » c’est-à -dire cette objet qui est reconnu par l’autre comme étant à soi.
Comme il est à soi il n’est pas question que l’autre le touche, le lave me l’enlever, parce que c’est à moi.
Winnicott dit qu’il y a une grande importance au développement psychique d’avoir un objet
transitionnel.
2013 Hubert Lisandre [ Psychopathologie psychanalytique ]

Personnalités associés : L’obsessionnel on retrouve ces histoire de l’ambivalence, de la maitrise du


contrô le, notion de propreté. Tout ce qui touche à la question de propriété de l’objet.

Personnalité paranoïaque ou l’ambivalence se fait en dichotomie (je suis bon tous les autres sons
mauvais).

Dans la logique anale on voit apparaitre selon Freud la pulsion de savoir. Nous baignons dans l’idée que
nous saurons tout. Cette organisation anale peut paraitre préhistorique mais se présente dans la
logique actuelle.

3. Stade phallique

Origine : Autant il est difficile de ne pas passer par les deux autres organisations précédentes, autant là
c’est beaucoup plus aléatoire. Je m’aperçois qu’il y aurait deux sexes, c’est ce qui va servir de support de
point, de repère fondamental à cette dualité de l’organisation précédente et avec cette nouvelle
organisation. Vivre avec cette dualité va véritablement se mettre en place sous la dualité des sexes avec
une différence essentielle par rapport à l’étape précédente : c’est qu’il va falloir choisir un des deux
camps et ne plus y bouger.

Principe logique : Le pénis est donc l’objet de départ parce que, à tort ou à raison, plus à tort, le pénis
va devenir l’organe différenciateur des sexes. Or non, si on veut traiter de la différence des sexes, on ne
dit pas avec ou sans pénis mais appareil génital masculin et appareil génital féminin et bien ce n’est pas
comme ça que ça se passe.

Les choses se mettent en place de façon très étrange : présence ou absence de pénis. Pourquoi utilise-t-
on le pénis ? Pourquoi pas le vagin ? Le pénis doit son succès psychique simplement grâ ce à sa
proximité morphologique à l’excrément, ce qui explique cette croyance complètement loufoque qu’il
pourrait tomber. Tous les gens névrosés ont fait l’expérience qu’on pourrait le leur prendre. Cette
grande crainte complètement stupide et à la fois pleine de sens au niveau symbolique va s’appeler le
complexe de castration : tout le monde y passe. « Il vaut mieux l’avoir que de pas l’avoir » vient de
l’organisation anale parce que quand on là on est maître, maîtrise qui, porté sur l’excrément, il vaut
donc mieux éviter de ne pas l’avoir ou de se le faire prendre.

Relation d’objet : C’est autour du complexe d’Œdipe que s’organise l’organisation phallique.

Là , on passe de 3 à 4 parce qu’il y a toujours moi, l’objet et l’interlocuteur qui se divise en deux : l’un est
papa, l’autre est maman, un seul des deux a un pénis. Lequel ?

Œdipe vient de la mythologie : il a tué son père sans le savoir et épousé sa mère sans le savoir. Ce qui en
ressort, c’est la conviction que si ça arrive ça va finir très mal.

Pourquoi c’est interdit ? Cet interdit, c’est l’inceste, c’est l’illustration, la représentation imaginaire
d’une part de la concurrence avec le père vu comme celui qui empêche de faire ce qu’on voudrait, c’est
2013 Hubert Lisandre [ Psychopathologie psychanalytique ]

le gêneur ; et d’autre part, il y a danger de mort à triompher parce que cette dualité qui va être supporté
par la dualité des sexes serait perdu, et avec elle, l’accès à la dimension symbolique de l’existence.

Il y a ceux qui vont penser que c’est très grave, ils vont devenir les névrosés ; et ceux qui vont penser
que ce n’est pas si grave que ça et qui vont devenir les psychotiques. Pour les névrotiques, leur façon de
rentrer dans cette nouvelle logique œdipienne est différente selon la position de départ par rapport à ce
fameux pénis :

Chez les garçons : C’est l’Œdipe qui précède la castration, c'est-à -dire que chez les garçons, ce qui lui
donne l’idée du complexe de castration, c’est le complexe d’Œdipe.

Au début, et ceci n’est pas toujours très clair, il y a maman et c’est la plus belle, elle a tout. Le problème,
c’est qu’il semblerait, d’après des observations étranges, que maman n’ait pas absolument tout. Il
semblerait peut être que maman n’ait pas une anatomie exactement comme la mienne et donc une
nouvelle et donc il va essayer de la retarder le plus tard possible. Il va bien voir mais qu’on voit ne vaut
que par le sens qu’on lui donne donc aucune importance.

Et donc à un moment donné, la conviction que maman est castrée, elle n’a pas de pénis et donc qu’on lui
a retiré. Ça veut dire qu’on peut me le retirer aussi et que quelqu’un à fait le coup à maman. Qui ça
pourrait bien être sinon son père, celui qui m’empêche de profiter de maman et qui dort avec elle.

C’est comme ça qu’on rentre dans la logique œdipienne, c’est comme ça qu’on pense que le père nous
veut du mal. Et donc par l’intermédiaire de ce scénario, on rentre dans le complexe de castration.

La castration maternelle due à la conviction et non à l’expérience peut être retardée par l’enfant le plus
longtemps possible car longtemps vague.

Pour les filles : Elles sont psychiquement plus claires dans leur tête pendant la première partie. Ça ne
s’articule pas à partir du pénis, le grand déclencheur c’est qu’à un moment donné, la petite fille
s’aperçoit d’un truc qui va révolutionner son univers : maman préfère les garçons, de par son père mais
aussi du frère.

La mère est présentée comme une relation bonne, voire trop bonne pour le garçon ; alors que pour la
fille, c’est celle qui préfère ailleurs et donc qui m’a préféré moins à moi.

Le processus œdipien commence donc par la reconnaissance de la castration, il s’agit de faire la


différence entre ceux qui ont un pénis et ce qui n’en ont pas ; d’autre part, il est d’emblée vécu sur
l’apport essentiel de l’amour qu’on me porte. C’est pourquoi chez les filles, le complexe de castration ne
se portera pas sur la peur de perdre le pénis, mais sur la peur de perdre l’amour. On va plus m’aimer et
d’ailleurs on m’aime déjà moins parce que je n’ai pas de pénis. Il faut donc que j’en trouve un, dans le
commerce sexuel ? Et donc se tourner vers le père comme étant le propriétaire de quelque chose qui
m’intéresse et qu’il pourrait me prêter.
2013 Hubert Lisandre [ Psychopathologie psychanalytique ]

L’envie du pénis ne vaut que par tout ce qu’on met de sens dedans. C’est uniquement parce qu’il est
doter de cette signification idéale qu’il prend autant d’intérêt pas en soi pour son existence.

La fille va s’apercevoir qu’il est assez dur de se le procurer mais s’aperçoit qu’il y aurait quelque chose
qui pourrait remplacer cela, c’est d’avoir un bébé d’où recevoir un enfant du père. C’est le complexe
d’Œdipe féminin.

Ce qui donne dans un bon nombre de cas des jolies filles qui arrivent à l’â ge de prendre son envol et qui
ont un mal fou à quitter cette idée que le seul homme bien, c’est papa (moins explicite). C’est ce qui
explique la difficulté d’attachement extra familial.

Qu’est-ce que le phallus ? Ce n’est pas toujours tout à fait le pénis. On ne peut pas y faire grand-chose
donc l’organisation phallique si elle tourne imaginairement autour d’avoir ou pas le pénis se joue
autour du phallus, c’est cette espèce de clignotant qu’on et s’en cesse sur le point d’obtenir et sans cesse
sur le point de perdre. Le phallus est quelque chose qui peut circuler extrêmement rapidement partout,
c'est-à -dire chez tout ce qui parle. Et autant une femme n’aura pas de pénis, autant elle peut tout à fait
être phallique, autant un homme peut avoir un pénis, autant il peut être castré au sens psychanalytique,
c'est-à -dire dépourvu de phallus.

L’important c’est donc d’être sans cesse sur ce passage et sans cesse sur le point de changer de statut.
On est sans arrêt entre deux chaises. C’est ce qui fait la dimension phallique. Il suffit d’avoir l’impression
de manquer de quelque chose ou de ne manquer de rien. L'étape du développement qui fait la
séparation entre la névrose et la psychose : les névrosés sont sortis du complexe d'œdipe. La différence
que fait Freud entre le complexe d'œdipe du garçon et de la fille.

Pour la fille, cette étape de la castration est franchi d'emblée, reporter du coup son intérêt libidinal sur
le père. La personnalité associée à l'organisation phallique, au fond la personnalité associée à
l'organisation phallique c'est la logique même du névrosé. On fait encore une différence dans la mesure
où aucun névrosé n’échappe à l'angoisse de castration et à la culpabilité.

Personnalité associée : Tous les névrosés ont peur de perdre quelque chose et tous les névrosés se
sentent coupable de quelque chose mais une fois que l'organisation phallique a été exécuté il reste
encore à faire : à aimer. Aimer au sens de l'amour dont nous parle tous les romans.

Cet amour-là , considérer une personne comme essentiel à sa propre vie est d'abord source d'angoisse.
Se garde bien de tomber amoureux car c'est dangereux et il substitut des traits qu'on retrouve dans la
névrose le goû t du pouvoir, du risque...

Certains parlent d'une quatrième organisation du développement psychique : l'organisation génitale.

C'est quand on est capable d'aimer. Difficile de se rendre indépendante de la précédente, aucun névrosé
n’est vraiment débarrassé des enjeux de l'organisation phallique.
2013 Hubert Lisandre [ Psychopathologie psychanalytique ]

V. Angoisse et narcissisme
1) Le narcissisme

Etat originel de la libido

Le mot « réservoir » de la libido. Complétement libidinal à l’égoïsme de la pulsion d’autoconservation


Exemples : sommeil, maladie, hypocondrie

Origine du narcissisme : la psychose

Freud n'a pas découvert ces 3 étapes de l'organisation psychiques en même temps, l'organisation
phallique il l'a identifié tard en 1923 alors que les deux précédentes beaucoup plus tô t. Entre 1905 et
1923 que s'est-il passé ? L'apparition d'une nouvelle logique que Freud appelle le narcissisme. La
théorie de l'angoisse va être profondément modifiée.

Historique : «Le Narcissisme», article de 1914 tiré du recueil «La vie sexuelle», pour introduire le
narcissisme. Il faut savoir que Freud tourne autour depuis longtemps auparavant, avec Jung en 1906.
Jung a lu les premiers écrits de Freud : Freud a été content de voir arriver un psychiatre suisse qui
permettrait une certaine légitimité.

Ils étaient tous Juifs ce qui étaient difficile pour maintenir sa cause, Jung était donc utile pour Freud.

Le narcissisme était la notion freudienne et Jung s'est démarqué de la théorie freudienne petit à petit
notamment parce qu'elle se fondait trop sur la sexualité. Freud propose cette notion théorique pour
endiguer ce que propose Jung.

ATTENTION : Aujourd'hui on parle d'égoïsme = narcissisme.

Alors que chez Freud, l'égoïsme est très peu pré sent. C'est l'idée qu'il existe dans l'appareil
psychique une instance que Freud appelle le «Moi» et que ce «Moi» serait le grand réservoir
originel de la libido. Toute la libido serait stocké dans ce lieu qui s'appelle le Moi et de là le sujet
serait appeléà investir des objets à l'extérieur du Moi et donc diminuerait le stock de libido pour
investir les objets exté rieurs. Plus on investit les objets à l'extérieur,moins le Moi est investi
à l'intérieur et vice versa.
Retraduire en terme d'inconscient, préconscient et conscient ce schéma n'est pas évident, c’est
né anmoins ce que Freud va tenter de faire en 1920. Ainsi va naitre l'hypothèse de la pulsion de
mort et,en 1923 la deuxième topique : le ça, le moi et le surmoi.
Ce serait donc s'aimer soi-même,mais qu'est-ce que cela veut dire ?
Freud ne disposait pas d'autre chose que la pulsion sexuelle et d'auto conservation
Il pensait dans un premier temps que le Moi s'appuyaitsur les pulsions d'auto conservation (se
conserver soi-même ce qui sous-entend qu'on s'aime bien) :le moi est le complément libidinal à
l'égoïsme de la pulsion d'auto conservation.

Le narcissisme est un complément libidinal selon Freud (ce qui le démarque de Jung).
La première est le sommeil: dans le sommeil,toute la libido est ramené e sur le Moi, la preuve en est
que nous rêvons toujours de nous.
2013 Hubert Lisandre [ Psychopathologie psychanalytique ]

Une autre manifestation du Narcissisme,c'est la Maladie: ê tre amoureux avec une rage de dents.Au
moment où la libido qui é tait sur l'objet a é té ramenée sur le corps propre du fait de cette douleur.
Tout état de maladie ramène la libido sur le Moi et cela donne à Freud l'idée qu'une pathologie bien
connue de la nosographie qui est l'hypocondrie(certitude d'ê tre malade et pas seulement le fait de
craindre d'être malade) : une façon d'investir le corps propre en supposant une maladie.
L'hypocondriaque est centrée sur son corps, investit peu ou pas les objets extérieurs.
2 Grandes applications

 Le choix de l'objet narcissique :

Il y a deux modes de choixd'objets :le choix d'objet narcissique et le choix d'objet par étayage.
C'est à dire il y a deux façonsde choisir son objet:soit par analogie avec soi-même,soit par analogie
avec un objet antérieurement investit : typiquement le père ou la mère.
Se décline de4 façons :le choix d'objet narcissique consiste à aimer :
 Ce que l'on est soi-même
 Ce que l'on a été
 Ce que l'on voudrait être
 Ce qui a été une partie de soi
: le rapport de la mère et son enfant. L'amour de la mère pour son enfant s'inscrit dans le choix
d'objet narcissique.
Les choix d'objets narcissiques sont un mélange de choix d'objets par étayage et psychotiques.
Le choix d’objet narcissique (à voir cours précédent)

Les instance de l’idéal : notion qui apparait en 1914 (introduction du narcissisme). Devient une affaire
importante et dimension reconnu de l’appareil psychique. On assiste a ce phénomène interessant que a
peine le moi a-t-il recu sont entré dans la théorie de narcissime, aussitô t il se dédouble et devient
simultanément un réservoir de la libido et un objet de comparaison avec une instance qui serait situé
on ne sait ou mais en tout cas par rapport a lui, une instance qui serait une partie de lui, une instance de
l’idéal. Le moi est ce qu’il est et il est dans tout les cas moins bien une certaine idée qu’il aurait de lui,
que freud appelle l’idéal du moi (ou le moi idéal) et cette idéal du moi serait une sorte de moi parfait,
auqeulle le moi effectif va etre comparé sans arret par la conscience morale. C’est la dessus et de facon
de plus en plus instante a partir de 1914 que freud va articuler le refoulement. Le moi refoulerais
ce qui contredit son idéal. Et evidemment avant tout tout ce qui pourrait tourné autour des pulsions
inavouable. Cet instance de l’ideal n’est pas le privilege du nevroser car on la retrouve sous une autre
forme dans la psychose, le délire d’observation. Le psychotique qui se sait et se sens observer, auqeule
les voie n’arrete pa de dire des compliment ou des insulte, c’est le meme mecanisme de défense sauf
quece n’est pas en soit, c’est propjeter au dehors sous forme de voix a ce detail pres le mecanisem de
comparaison est le meme.
cette instance de l’ideal qui appareit en 1914 va prendre une place de plus en plus importante dans son
travail théorique, particulierement en 1921 dans un essais « psychologie des masse et analyse du moi »
analyse psychologique dune foule, freud installemera l’instance du moi, il fera veritablement une
premiere théorie de l’identification. Après cet essais, il ecrire deux ans plus tard, un autre essais « le moi
et le ça » et contient la deuxieme topique. Cette instance de l’ideal on la retrouvera concentrer dans ce
que freud appellera le surmoi.

Les deux fonda de l’appreil psychique représentation et fautes. A partir du moment ou le moi devient
une instance a part entiere, l’affect sera de plus en plus rataché au moi. parmi ces affects, il y en a un
particulierement quii est caracteristique du moi, c’est l’affect d’angoisse.
2013 Hubert Lisandre [ Psychopathologie psychanalytique ]

Angoisse nevrotique.

freud donne une definition de l’affect, un ensemble de caracteristique de l’affect : l’affect anglobe des
inervation ou econduction motrice determiné. (inscrit dans le corps, l’affect sexprime par sensation
corporelle) deuxiemement certaine sensation qui sont de deux sortes, les sensations qui sont lié d’une
part a tout ce qui est inscrit dans le corps et doncl es actions motrice lié a l’angoisse, mais aussi
sensation de plaisir et de déplaisir (en loccurence de deplaisir pour l’angoisse). L’affect rappellen,
répete, quelque chose qui s’est déjà produit dans le passé.

Rank : decrit au debut des années 20 une théorie sous len om de « traumatisme de la naissance », la
naissance serait le premier traumatisme psychique et donc toute angoisse ultérieur, serait une
répétition de ce moment de la naissance. Ce moment de la naissance fait-il l’objet ou non d’une
mémoire, est ce que ca donne lieu a une représentation psychique. Au moment de la naissance, ya til un
appareil psychique suceptible de garder les infos.

Plaisir et déplaisir donne a l’affect sa tonalité fondazmentale, il n’y a pas besoin de mémoire pour les
vivre. Tout les affect proprement dit, renvoit a une experience antérieur, déjà vécu. Et ceci serait
particulierement vrai de l’angoisse.
l’angoisse est une peur sans objet. Ca recoupe assez bien le langage courant, quand on est angoisser, on
ne sait pas vmt par quoi, meme si il peut s’enclancher autour d’un objet précis (en clinique : la phobie).

Freud fait une distinction entre angoisse et effroi, pour souligner que l’angoisse est un etat
d’anticipation, dans l’effroi le danger n’a pa eté anticipé. L’angoisse est latente d’un evenement
dramatique.

Freud dinstingue aussi deux type d’angoisse : de réel (réal anst), angoisse de la réalité serait a distingué
de l’angoisse névrotique, l’angoisse de réel concenre le monde exterieur, les dangers exterieur, alors
nevrotique c les danger qui en derniere instance pulsionelle. Ce danger pulsionnel peut etre projeter
dans le monde exterieur (ce qui se passe avec l’araigner). Traduit le conflit du moi avec une pulsion.
il est a peu pres impossible de faire la part entre angoisse de reel et nevrotique, car angoisse nevrotique
va etre projeter et qu’elle semble venir du monde exterieur. On va toujours trouvé a l’angoisse un motif
dans lem onde exterieur.

On a tendance a penser que L’angoisse de réel est a situé avant l’angoisse névrotique, mais pas du tout,
elle est a situé après. Les premiere angoisse (cad infantile) sont toute assimilable a des angoisse
nevrotique. Le danger reel, est qqch que l’enfant ignore a peu près. Il n’ya de danger pour lenfant qu’en
rapport avec sa vie pulsionnel. Le meme petit garcon peu avoir une angoisse inconmensurable qu’un
loup surgisse ds sa chambre alors que pas du tout lorsqu’il joue avec le manque de la casserole pleine
d’eau qui boue. L’angoisse est lep lus souvent névrotique. Et donc renvoit le plus souvent a la vie
pulsionnel, et le rapport avec la vie pulsionnel et le moi.

Destin pulsionnels de l’affect

Le moi est aussi l’agen(t du refouolemen,t. qu’est ce qui se passe dans les affect avc les agent du
refoulement. Un affect n’est pas refoulé, pcq un affect est vecu, c’estun des evenement qui rapport les
afecct du moi, car il soccupe aussi de tout les phénoème de conscience. On ententend parlé d’affect
inconscient, on peut tres bien entendre dire ou lire dsd un texte, tel sujet a refoulé son amour pr sa
mère et bien pas du tout, c’est une approximation de langage, on devrait dire les représentation qui
représentate l’amour pour la mere a été refoulé. L’afect n’est pas refoulé, il n’est pas refoulable, pour
2013 Hubert Lisandre [ Psychopathologie psychanalytique ]

l’etre il aurait fallut contenir une trace materiel implique qu’il y a quelque chose qui reste et ce qqch
restant peut etre refoulé. L’affect sexprime ss forme de sentime de vécu, il est iinstantané a ce titre il ne
peut etre refoulé.

Dans la deuxieme topique, sentiement de culpabilité peut etre insconcient et pourtant il existe pcq tt un
tas de reflexion de pensé du sujet, agit sous l’emprise d’une culpabilité. On peut avoir a faire a des
sentiment inconscient.

Comme on ne le refoule pas, qu’est ce qu’on en fait ? il y a 3 destins possible de l’affect. (l’affect c’est de
l’energie pulsionnelle, c’est de la libido) que devient cette libido dans le refoulement. S’organise en
fonction des structure : dans l’hysterie va etre investi dans le symptome de conversion. C’est parce que
cette energie ulsionnelle convertir qu’on apelle « la belle indifference ». c’est a cherché ou se trouve le
symptome, parceque refoulé.

Le deuxieme destins de l’affect (en nevrose de contrainte ou obsessionnel) l’afect est deplacé. La source
de laffect a été refoulé et quelle se deplace sur une autre représentation qui elle ne renvoi a rien de
grave. Tout les objet phobique qui genere tant dangoisse sont des représentation choisi par
déplacement. On a afaire a un schéma chez obsesionnelle voisin qui est de déplacé l’affect, quelque
chose un event grave psyuchiquement a lieun, vécu sans affect apprament, et pas lontps après un event
minime declanche un affect majeure. Les autres deplacement de laffect sous forme de rituel, de
compulsions

Troisieme, sa transformation : theorie correspond ap remiere theorie de langoisse, dans une premiere
partie de lelaboration, jusquaux anné de « lintroduction ». equivalent universelle de l’affect. Si l’angoisse
nevrotique est tjr une reaction du moi face a la pulsion, qd la puylsion gene le moi, laffect qui est la peut
etre transformé en angoisse.

Masi cette transformation va etre remplacfé par une autre la répétition de levent antierieur et vise a
l’evité. C’est la théorie de l’angoisse signal, par oposittion a la précedente « decharge ». .

1926 ; inibition symptome angoisse. Perd cette valeur de decharge affectif, et prend un sens,
signification d’un signal de danger. A tord ou a raisonn, a partir de mes repere psychique je rentre ds
cette situation qui a été traumatisante autrefois pour moi autrefois.

L’affect peut aussi se decharger, cad s’exprimé conforméméent au principe de plaisir, la tension
pulsionnel trouve un exutoire, un moyen d’acces ala satisfaction
. et cette expression direct de la decharge peut etre imputé a la nevrose dangoisse. Etat dangoisse :
anxiété diffuse a la crise dangoisse franche. Ce processus de decharge sexprime aussi dsl es trois autre
destins. Il es ds la nature del afect de decharger une tension pulsionnel.

Le moi, qui prend donc ses marques en 1914 va occuper une place de plus en plus importante que freud
va bousculé sa premiere topique pour en parler a part entiere.

VI ; le tournant de 1920

Freud sort ‘au dela du principe de plaisir’, ou il emet l’hypothese enigmatique de lap ulsion de mort.
2013 Hubert Lisandre [ Psychopathologie psychanalytique ]

Lhypothese de la pulsion de mort, la mise au point de la pulsion du moi… va se faire en 4ans, et va


marquer enormément la suite de l’histoire de la psychianalyse, pcq va tres nettement depassé le
premier ds l’utilisation des successeur de freud.

COURANT ANALYTIQUE IMPORTANT DANS LES ANN2E (à VA UTILISER LA DEUXTIEME TOPIQEU EN


REJETTANT LA PULSION DE MORT. Cete pulsion de mort va etre lhypothse théorique freudienne la plus
controversé. Elle est pas simple a comprendre.

Au dela du principe ed plaisir (1920)

En conclousion de cetessais freudp ropose de remplacer la dualité pulsionnele qui exoistait jusque la
(sexuel et dautoconservation) on lui substitue la pulsion de vie pulsion de mort.

Le mot pulsion de vie freud le remplacera par « l’eros ». quand au pulsion de mort, il ne le rempalcera
jamais par ‘tanatos » on l’utilisera mais pas ds les essais de frreud ;

L’élément lep lus important est le constat de la répétition. Freud a constater que la répétition joue dans
la vie psychique un role majeur, c’est fou tout ce qu’on répéte psychiqument. D’une certaine manière
cela peu sexplique, la structuration psychique est un edifice rlativement stable qui sert de canal pour
que les pulsion secoule. Le prpobleme c quand il constate qu’on repete des des bon et des mauvais. Et
particulierement on repete des expe de deplaisir, ca pose probleme parce que ca mlet en question le
principe de plaisir. Le pricnipe de plaisir qui exige que la tension pulsionnel cdéchargé e par les voie les
plus courte, pas compréhensible qu’il soit recharger.

3 exemples : le premier c’est la nevrose traumtique, (la premiere guerre mondiale, importance de la
dimension psychologique, dans les rang de l’armée anglaise, 60% des dommage de la guerre était de
nature psychique. Parmi ces dommage psychique est celle des névrose traumatique. C’est ce qui
succede a un vécu traumatique particulierement violent sur le plan psychique, par exemple, quand on
se trouve pas très loin d’une bombe , ou on s’est trouvé suffisament loin pour etre indeme
physiquement, on a plus de chance detre atteint par la nevrose traumatique quan on est pas touché
physziquement par cette event. Cmt s’expà rime cette nevrose truamatique, pense szans cesse a cette
event et s’il n’y pense pas le jour, il y pense la nuit parce qu’il en reve, il revive le moment dexplosion de
la bombe. C’est un event deplaisant. Si lappareil psychique se conformai au principe de plaisir on le
refoulerait alor que la il es reactualisé sans cesse psychiquement.) Deuxeieme exemple de cette
répétition (reaction thérapeutiaque negative, c’est ce phénomène auqe »ulle il avait déjà eu afaire
auparavant mais très récent, quelqu’un vient demandé une analyse, sinstalle sur le divan, les chose vont
bien , les symptome tombe, jusqua ce que cette personne retombe dans un état pathologique, comme si
elle ne supportait pa d’aller bien. La aussi le principe de plaisir ne peut pas expliquer cette nécésité
curieuse de revenir du point de départ, cmt explique un phénomène que le principe de plaisir ne peut
pas exprimer.) 3eme jeu du « fort-da » freud va rendre visite a sa fille en Allemagne, et qui a un fils tout
petit, un charmant enfant, il s’apercoit que ce garcon a inventé un jeu « bizarre » qui consiste a utiliser
une bobine retenu par un fil l’enfant balance la bobine au dessus du berceau rt dit « ohhhh » (veut dire
forte, c’est sa mere qui décode) en allemgne ca veut dire loin, partie, ce « forte » est balbucé avec une
expression de deplaisir. Freud s’emprae de cette anecdote poour interpreter qu’a travers ce jeu il
maitrise, la disparition de sa mere. A travers ce jeu il essaye de matiriser cette disparition, de la
concevoir. Il y a une deuxieme partie du jeu ou il ne jette pa la bobine et ou il dit « da » (ici) , dans ce jeu
l’enfant apprend a concevoir l’absence et le retour de la présence de sa mere. Cette enfant manifeste
2013 Hubert Lisandre [ Psychopathologie psychanalytique ]

peu daffect quand elle n’est pas la. Il n’en reste pas moins que ce jeu tend a repeter des event de
déplaisir.

Il doit exister un principe au dela du principe de plaisir qui peut contredire a locassion le principe de
plaisir.

C’est ce qu’incarnerait la pulsion de mort. Dans l’essais la premiere forme de la pulsion de mort, est la
repetition d’event desagreable.

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