Vous êtes sur la page 1sur 10

Quand l’imaginaire se fait le miroir de la

société. L’exemple de la matière féerique


par Laurent Di Filippo · Publié 18/03/2019 · Mis à jour 20/03/2019

A painting of Puck, character of Shakespeare’s Midsummer Night, by Arthur Rackham (1867 –


1939)
VISITER LE SITE DE CET ARTICLE: TRES BON :
https://mf.hypotheses.org/927

Noémie Budin, Docteure en Littérature

Depuis que l’Homme se raconte des histoires, celles-ci semblent peuplées de nombreuses et
multiples créatures imaginaires : esprits de la nature (élémentaires et animaliers), divinités
populaires liées aux foyers, jardins ou professions… Ces esprits, tour à tour bienveillants ou
malfaisants, constituent ce que l’on appelle parfois la petite mythologie (Lecouteux, 1988, p. 97)
par opposition à la mythologie officielle. Ainsi, les dieux de l’Olympe appartiennent à cette
dernière alors que les Lares et autres Pénates sont des divinités plus secondaires mais également
plus proches du peuple. C’est donc tant pour leur petite taille récurrente que pour leur
appartenance à cette petite mythologie que l’on regroupe parfois les Fées, Nains, Trolls et autres
Lutins sous la formule « Petit Peuple » qui désigne aussi les populations humaines les plus
modestes, c’est-à-dire le bas peuple.

Si certains de leurs membres ont aussi su intéresser les classes sociales plus élevées à travers les
œuvres leur étant adressées – comme c’est le cas des Fées que l’on retrouve dans les romans et
lais médiévaux, dans les contes des Précieuses et les textes romantiques –, les membres du Petit
Peuple sont restés attachés à la culture populaire, à travers la tradition orale, celle des contes de
fées, ou encore ce que l’on nomme parfois aujourd’hui la subculture qui comprend notamment la
fantasy. Autrement dit, alors que les religions et les courants artistiques se sont succédé au cours
de l’histoire des sociétés, le Petit Peuple semble y avoir gardé sa place, même si celle-ci a évolué
au cours du temps.

La thèse qui découle de ce constat consiste à dire que si les époques et les auteurs qui se sont
successivement réappropriés ces motifs féeriques les ont actualisés en fonction de leur contexte
social, culturel, historique, l’étude de cet imaginaire peut révéler des intérêts et des
problématiques propres à une société, à un groupe social et/ou à une période historique. En
somme, il s’agit de se demander en quoi la ferveur actuelle pour le bestiaire féerique reflète des
problématiques contemporaines.

Pour y répondre, deux directions de travail ont été envisagées. La première consiste à étudier les
thèmes développés dans les œuvres contemporaines et à en tirer une analyse des problématiques
qu’ils révèlent et illustrent. La seconde consiste en la mise en place d’une ethnopoétique, c’est-à-
dire une étude ethnographique des sociétés féeriques dans les œuvres afin d’en analyser la
dimension spéculaire.

Un imaginaire socioculturel

Dans un premier temps, l’étude des motifs et de leur développement selon les supports peut
révéler des récurrences dans leurs mises en forme et mises en scène. Ainsi, l’étude de l’évolution
des personnages féeriques en diachronie pourrait permettre de comprendre comment les motifs
féeriques ont évolué dans le temps, comment ils se sont mêlés ou dissociés, et quels sont les
éléments qui ont perduré ou qui ont disparu au cours de leur histoire. Cela pourrait dès lors mettre
en évidence des variations liées aux problématiques socioculturelles, idéologiques, voire
spirituelles et politiques d’une époque ou d’une région.

Une étude synchronique du Petit Peuple et ses représentations dans l’imaginaire francophone
contemporain montrera quant à elles les variants et invariants de ce motif dans un même contexte
sociétal et en permettra une analyse symbolique. Celle-ci sera d’autant plus riche lorsque l’on
s’intéressera aux développements transfictionnels et crossmédiatiques des membres du Petit
Peuple, dans la mesure où chaque médium a des caractéristiques qui lui sont propres et qui
mettent en exergue des archétypes et stéréotypes qui leur sont liés.

À travers l’exemple de Le Donjon de Naheulbeuk, il est possible d’étudier les représentations


contemporaines de la féerie à travers des personnages canoniques qui témoignent d’une
conception archétypale ou stéréotypique de l’imaginaire. En effet, l’univers de Pen Of Chaos est
connu pour la diversité de ses supports qui se déclinent de la saga MP3, à l’origine de la série,
aux jeux de plateau et de rôles, en passant par les romans et les bandes dessinées, les chansons du
Naheulband, et bientôt le jeu vidéo et la série télévisée… Tous reprennent les mêmes
personnages et la même histoire afin de la redévelopper à travers un nouveau point de vue ou de
lui apporter une suite sous un nouveau format.

Ces différentes œuvres développent toutes leurs récits dans un univers fantasyste, à savoir un
monde pseudo-médiéval dans lequel résident des créatures fantastiques. En cela, elles semblent
correspondre à la théorie de Jean-Marie Schaeffer selon qui la fiction se définit à travers la
feintise ludique qu’elle met en place et dont la fonction est de « créer un univers imaginaire et
d’amener le récepteur à s’immerger dans cet univers, elle n’est pas de l’induire à croire que cet
univers imaginaire est l’univers réel » (Schaeffer, 1999, p. 156). Il s’agit donc de faire voyager le
lecteur via la fiction à travers un monde merveilleux détaché de la réalité. Toutefois, chaque
support fictionnel immerge de façon différente son public selon ses propres caractéristiques et
procédés. Ainsi, le public possède un rôle plus ou moins actif suivant le type d’œuvre auquel il
est confronté : il est tantôt extérieur à la diégèse lorsqu’il n’en est que simple spectateur (dans le
roman ou la saga MP3), et apparaît tantôt comme un actant de celle-ci lorsqu’il est invité à y agir
(dans le jeu de rôles ou le jeu de plateau).

Autrement dit, la mise en place d’une même œuvre (même histoire développée par le même
auteur) sur plusieurs médias permet de rendre compte de la diversité des supports médiatiques sur
lesquels les membres du Petit Peuple sont aujourd’hui représentés. Les supports visuels, tels que
la bande dessinée, effectuent un travail de représentation essentiellement basé sur l’image de ce
type de personnages au sens propre du terme par le biais de leurs illustrations. Pareillement, les
supports audio, comme la saga MP3, et les supports textuels, comme les romans, travaillent avant
tout sur le récit verbal. Mais les premiers jouent également sur le son et la voix de ses
protagonistes, quand le second étoffe ses descriptions afin de les détailler au maximum… Ces
différentes représentations des mêmes personnages, voire des mêmes épisodes, augmentent
l’immersion fictionnelle du public qui semble chercher à se divertir via des fictions détachées de
son quotidien par leurs contextes merveilleux, humoristiques, etc. Ce procédé met également en
avant la dimension ludique de l’imaginaire contemporain largement inspiré et modifié par le
développement des jeux de rôles d’abord, puis des jeux vidéo. A travers la fiction, il ne s’agit
plus seulement de s’identifier aux personnages mais de les incarner.

La dimension parodique de l’œuvre insiste quant à elle sur la récurrence de certains schémas
scénaristiques et types de personnages dans l’imaginaire féerique. Parce qu’ils ne portent pas de
noms comme dans les contes de fées, les Nain, Elfe et Barbare deviennent ainsi des archétypes
qui illustrent notamment l’horizon d’attente du public de ces créations.

Cette entreprise de développement multimédiatique a donc peu à peu engendré un aspect


communautaire et générationnel autour de l’imaginaire de Pen Of Chaos. Il semble alors possible
d’élargir ce constat à l’ensemble de l’imaginaire féerique qu’il parodie pour nous intéresser aux
problématiques de ce public et l’intérêt qu’il trouve dans la féerie, et plus précisément dans la
représentation du Petit Peuple. Le succès du Nain peut dès lors mettre en évidence une certaine
ambivalence entre l’enchantement et le désenchantement du monde. En effet, en tant que
personnage féerique, il est, par définition, enchanté. Mais tel qu’il apparaît dans Le Donjon de
Naheulbeuk, à savoir en tant que personnage jamais content et constamment désagréable avec
autrui, il semble illustrer une vision négative du monde qui pourrait coïncider avec une tendance
pessimiste qui se développe aujourd’hui dans un certain nombre d’œuvres.

Il est en effet possible de constater que la mise en scène des personnages féeriques dans les
fictions apparaît souvent en lien avec des crises individuelles ou sociales. L’imaginaire fantasyste
a par exemple connu un regain de succès après la Seconde Guerre mondiale puis à la fin de la
Guerre Froide avant de se développer de façon exponentielle suite aux attentats du 11 septembre
2001. Il semble donc que l’imaginaire féerique s’est renouvelé à chaque fois que la société a dû
se redéfinir suite à une crise idéologique ou identitaire, comme s’il s’agissait pour la population
de se construire une nouvelle identité en retrouvant ses sources spirituelles ancestrales,
symbolisées par les personnages qui habitent son imaginaire depuis toujours.

Ainsi, la représentation contemporaine du Petit Peuple dans les fictions met parfois en exergue
une vision pessimiste du monde liée au questionnement écologique et à une remise en cause de
l’anthropocentrisme dominant le monde actuel. Effectivement, les motifs eschatologiques mettant
en scène la destruction de la planète et la disparition des créatures féeriques parallèlement à la
perte de foi de l’humanité et à sa soif de consommation croissantes apparaissent de façon
récurrente dans les œuvres francophones depuis les années 1990. Les auteurs semblent ainsi
critiquer les agissements de la société contemporaine, prônant des modes de vie et de pensée plus
proches de la nature à travers la mise en place de diégèses contextualisées dans des périodes
historiques – souvent passéistes et parfois futuristes – idéalisées, sorte de volonté escapiste visant
à retrouver un monde plus beau et (ré)enchanté dans la mesure où ses habitants sont en mesure de
percevoir les beautés de la nature sauvage qui les entoure.
Ce retour aux sources via l’imaginaire peut également transparaître à travers le lien qui unit
l’enfance et la féerie qui y est omniprésente grâce aux contes de fées que l’on transmet toujours
aux plus jeunes. La fantasy peut alors apparaître comme un lien, un vecteur entre l’enfance et
l’âge adulte. En effet, le public des récits féeriques et fantasystes étant plutôt jeune, on retrouve
souvent dans les œuvres l’idée de quête initiatique permettant au protagoniste – et à travers lui au
lecteur – de passer de l’enfance à l’âge adulte au cours de ses diverses aventures. Ce phénomène
inscrit alors ces fictions dans la tradition des contes de fées et de la littérature de jeunesse à
travers leur volonté édificatrice. Par ailleurs, certains adultes semblent retrouver dans la fantasy
un sentiment merveilleux qui leur permet un retour aux sources individuelles, les replongeant
dans leurs rêveries enfantines et leur donnant la possibilité de remettre en question le monde réel
et ses valeurs.

De plus, les membres du Petit Peuple peuvent permettre aux auteurs d’évoquer les mœurs et les
valeurs de la société pour laquelle ils écrivent grâce à des personnages humanoïdes, c’est-à-dire
qui ressemblent à des humains mais qui n’en sont pas. Cela permet la mise en place d’une
distanciation féerique qui donne la possibilité aux auteurs d’aborder plus facilement certaines
problématiques sans subir les contraintes de la censure ou de la morale trop explicite qui pourrait
ennuyer le public. Une lecture psychanalytique des fictions féeriques peut permettre de
rapprocher les membres du Petit Peuple à l’archétype junguien du trickster, le fripon divin de
l’inconscient collectif qui apparaît comme un représentant de la part d’ombre en chaque individu.

En résumé, même si leurs diégèses sont contextualisées dans des cadres a priori éloignés du
monde réel, les thèmes récurrents des fictions féeriques contemporaines sont inspirés de
problématiques réalistes individuelles et/ou universelles. Leur étude peut donc révéler les idéaux,
questionnements et remises en question des sociétés qui les développent.

L’ethnopoétique

Cette thèse peut également être confirmée à travers la mise en place d’une ethnopoétique qui
consiste en l’étude ethnographique des peuples imaginaires, humains ou non, dans les fictions. Il
s’agit par exemple d’étudier le Petit Peuple féerique comme s’il s’agissait d’une population
humaine dont nous souhaiterions comprendre le comportement social en nous intéressant
notamment aux fonctionnements et structures qui la régissent. Cette méthode se distingue de
l’ethnocritique (Privat et Scarapa, 2010) qui étudie les symboles présents dans les textes pour
montrer ce qu’ils révèlent du peuple qui les a rédigés, alors que l’ethnopoétique s’intéresse à la
construction sociale des populations intradiégétiques qu’elle met en regard des sociétés humaines
qui les ont créées. Autrement dit, s’il ne s’agit pas d’étudier de véritables ethnies, nous cherchons
à comprendre ce que la création de sociétés fictives nous apprend sur la population qui en est à
l’origine. Et si les Mondes Secondaires se développent à partir du Monde Primaire dont ils sont
les reflets (Tolkien, 2003), leur étude comme celle des peuples qui les habitent pourraient alors
rendre compte de certains aspects de la société qui les a mis en scène.

Dans un premier temps, l’ethnopoétique s’intéresse au processus créatif qui permet la mise en
place de la diégèse, c’est-à-dire la conception de son contexte qui passe par la création de
mondes, de peuples, de langues, etc. Il faut donc prendre en compte le travail de l’auteur qui peut
s’appuyer sur des recherches techniques, éthologiques, contextuelles, afin que les œuvres soient
davantage prises au sérieux par les lecteurs.
Puis, pour mettre en place l’étude ethnographique des populations dans les œuvres, nous pouvons
par exemple reprendre les grandes parties de l’étude ethnographique proposées par Marcel Mauss
dans son Manuel d’ethnographie (Mauss, 1926),à savoir la morphologie sociale, la physiologie
sociale et les phénomènes généraux. L’étude de la morphologie sociale consiste en l’observation
d’une société en tant que « masse humaine et sur son terrain » (ibid., p. 10). Il s’agit donc
d’identifier une société et d’en percevoir les limites (habitat, profil sociétal…). La physiologie
sociale « étudie les phénomènes en eux-mêmes et dans leurs mouvements » (ibid., p. 11). Elle
consiste en l’étude des représentations et des mouvements sociaux tels que les développements
techniques, esthétiques, économiques, législatifs, religieux et scientifiques. L’étude des
phénomènes généraux rassemble quant à elle l’intérêt que l’on peut porter à l’évolution
langagière d’un groupe d’individus. Elle s’intéresse également à son système politique et aux
relations qu’il entretient, aussi bien en interne avec ses membres, qu’en externe avec
l’international.

Les résultats de cette lecture ethnopoétique illustrent l’idée selon laquelle les sociétés féeriques
mises en scènes dans les œuvres le sont à notre image. En cela, elles symbolisent une conception
merveilleuse de notre monde dont elles soulignent certains traits de caractère réels ou souhaités.
Cette conception de l’imaginaire féerique comme étant sérieusement construit sur un modèle
humain, parfois très complexe, témoigne également de la volonté des littératures de l’imaginaire
de se détacher de leur statut de paralittératures pour se rapprocher des mouvements littéraires
valorisés et reconnus. En effet, les détails et la précision que l’on retrouve dans la construction
d’univers merveilleux – dont le meilleur exemple demeure celui de Tolkien – rapproche parfois
ces œuvres des mouvements réalistes et naturalistes, connus pour la qualité et la profusion des
détails qu’ils laissent apparaître dans leurs textes, ainsi que pour la rigueur du travail de leurs
auteurs.

En conclusion, si l’imaginaire s’oppose a priori à une figuration concrète, comme le suggère sa


définition mathématique, l’étude de ses motifs et de leurs représentations montrent qu’il met en
images des idées et des questionnements propres à la société qui le développe. Ainsi, un même
symbole n’aura pas la même signification selon les circonstances dans lesquelles l’œuvre qui le
renouvelle a été créée. C’est notamment ce que cherchent à mettre en avant les études culturelles
qui proposent une analyse transversale des fictions afin de les lier à leur contexte socioculturel.

Bibliographie

Lecouteux C. 1988, Les Nains et les elfes au Moyen Age, Paris, Imago.

Mauss M., 1926, Manuel d’ethnographie, en ligne (version numérique par J.-M. Tremblay) :
http://classiques.uqac.ca/classiques/mauss_marcel/manuel_ethnographie/
manuel_ethnographie.pdf.

Privat J.-M. Et Scarapa M., 2010, « Présentation », in Privat J.-M. et Scarapa M. (dir.), Horizons
ethnocritiques, Nancy, Presses Universitaires de Nancy, pp. 5-14.

Schaeffer J.-M., 1999, Pourquoi la fiction ?, Paris, Le Seuil.

Tolkien J. R. R., 2003, Faërie et autres textes, Paris, Éditions Christian Bourgois.
Chelebourg C., 2005, L’imaginaire littéraire : des archétypes à la poétique du sujet, Paris,
Armand Colin.

Chelebour C., 2006, Le Surnaturel. Poétique et écriture, Paris, Armand Colin.

Chelebourg C., Budin N. (dir.), 2018, Le Grand Lifting des Fées : avatars postmodernes du
merveilleux, i quaderni di m@gm@, n°9, Rome, Aracne editrice.

Budin N., 2017, « Imaginaire des mondes féeriques dans la culture de masse pour adolescents »,
in Prince N. et Besson A. (dir.), De la Pluralité des mondes. Le Paradigme de l’immersion dans
les fictions contemporaines, Publije e-Revye de Critique littéraire, n°1.



Étiquettes : contesféériqueimaginairejeunesselégendesmondesmythologiespetit peuple

Laurent Di Filippo

MCF en SIC, docteur en SIC et études scandinaves. Membre du CREM. http://laurent.di-


filippo.fr

Vous aimerez aussi...


 0

[Dossier Thématique] Fantasy et imaginaire

24/09/2022

 0

[Article] Les Anneaux de pouvoir : images d’une décadence antique

30/07/2023
 0

[Article] Les récits nordiques face à l’universalisme de la notion de « mythes »

25/02/2021

Suivre :

 Article suivant [Article] Approches anthropologiques de l’imaginaire pour l’étude des


représentations nordiques
 Article précédent [Article] Les personnages de fiction dans les médias de masse.
Expression d’un imaginaire social

Présentation
Mundus Fabula est un magazine interdisciplinaire et thématique en ligne qui rassemble des
contributions de chercheurs, jeunes comme confirmés, d’auteurs, d’artistes, de designers et
d’autres spécialistes des questions de constructions de mondes en tant que productions humaines.

N° ISSN : 2496-3186

Mundus Fabula is an interdisciplinary and thematic online magazine which gathers contributions
of researchers, young as well as advanced, authors, artists, designers, and other professionals on
questions about world-building as human productions.

Favoris

 C3S
 CREM
 Laboratoire des Imaginaires
 Projet ANR Aiôn
 Revue ¿ Interrogations ?
Brèves

Actualité de la recherche / Brèves / Général / Parutions

[En ligne] Blog – Playing at the world

01/02/2016

Calenda

 Meta, μετά
 Recrutement des membres de l’École française d’Athènes (2024-2025)
 « Exemplaire », « didactique »… et pourquoi pas « littéraire » ? Vers une ouverture de la
définition du « littéraire » du Moyen âge au XVIIIe siècle
 Prix Ary Scheffer (2024) - thèse de doctorat ou un mémoire de troisième cycle portant sur
le XIXe siècle (1789-1914)
 Patrimoine architectural de Kabylie. Origine, mutations et devenir

Administration

 Connexion
 Entries RSS
 Comments RSS
 Hypotheses

Mundus Fabula 2024

Fièrement propulsé par WordPress. Theme by Press Customizr.

Un carnet de recherche proposé par Hypothèses - Ce carnet dans le catalogue d'OpenEdition -


Politique de confidentialité - Signaler un problème
Flux de syndication - Crédits - ISSN 2496-3186

Vous aimerez peut-être aussi