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L’IRM est actuellement l’examen le plus sensible pour mettre en évidence une anomalie de la substance
blanche mais sa faible spécificité peut limiter son rôle diagnostique. Pour augmenter la pertinence
diagnostique des images, il faut connaître leur cadre clinique et s’obliger à une lecture rigoureuse. La
découverte d’anomalies de la substance blanche est fréquente en pédiatrie et l’imagerie est utile aux
cliniciens pour décider d’une première orientation entre une pathologie acquise ou innée. Elle peut fournir
des arguments pour réaliser des examens biologiques et génétiques ciblés. De cette étape diagnostique
découlent des décisions thérapeutiques urgentes (bolus de corticoïdes dans les encéphalites aiguës) ou
lourdes (greffe de moelle dans certaines leucodystrophies). Chez l’enfant, l’interprétation des images est
délicate avant l’âge de 2 ans, période où les modifications de signal de la substance blanche en rapport
avec la myélinisation ne doivent pas être interprétées comme pathologiques. Après avoir précisé la place
des différentes séquences d’IRM, nous étudierons les pathologies rencontrées avec leurs principaux
éléments cliniques et les signes radiologiques les plus contributifs. Classiquement, les étiologies se
déclinent en pathologies métaboliques congénitales qui se distinguent des atteintes acquises,
infectieuses, inflammatoires et toxiques. Nous évoquerons également la pathologie propre au nouveau-
né.
© 2006 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Tableau 3.
Éléments de lecture systématique.
Métabolique Infection Toxique
inflammation
Fosse postérieure SB cervelet Tronc cérébral et cervelet : atteinte Rare en cas de chimiothérapie
Tronc cérébral : atteinte fasciculaire aléatoire et de toxique
Atrophie cérébelleuse En fonction du champ d’irradiation
pour la radiothérapie
SB sus-tentorielle bilatérale, Oui Souvent asymétrique Souvent sauf les lésions postradiques
symétrique tardives d’aspect variable
SB régionale Préciser s’il s’agit de la SB profonde Atteinte aléatoire SB profonde plus souvent
ou périphérique ou si atteinte diffuse
Régions cérébrales spécifiques Antérieures Aucune Aucune
Postérieures
Corps calleux Atteinte limitée au splénium Atteinte aléatoire +/-
ou diffuse
Aspect, limites des lésions Lésions confluentes à limites Tout type de lésions y compris Tout type de lésions y compris
nettes fréquentes pseudotumorale et à limites floues pseudotumorale et à limites floues
Prise de contraste Rare Fréquente Possible en cas de lésions
postchimio/radiothérapie
Malformation cérébrale Oui Non Non
Lésions kystiques Oui Non Non
Contexte clinique
La prise en compte des signes cliniques associés aux anomalies
observées en imagerie est essentielle. Sans connaître parfaitement
les signes neurologiques qui révèlent ces maladies et dont
beaucoup n’ont aucune spécificité, il est utile de retenir quelques
points qui permettent d’orienter la recherche étiologique :
• l’âge de l’enfant : certaines pathologies se révèlent dès la
période périnatale contrairement à d’autres maladies qui ont
une survenue typiquement plus tardive ;
• une macrocéphalie peut se voir dans la maladie de Canavan
et d’Alexander ;
• un syndrome pyramidal survenant chez un enfant de plus de
3 ans doit faire évoquer une leucodystrophie métachromati-
que juvénile ;
• la survenue par accès récidivants d’une anomalie neurologi- Figure 2. Garçon de 4 ans exploré pour apparition progressive d’un
que (troubles de conscience pouvant aller jusqu’au coma, déficit moteur des membres inférieurs associé à une raideur rachidienne.
déficit moteur ou ataxie, troubles psychiatriques) doit faire Séquence axiale T2 SE montrant un hypersignal diffus et symétrique de la
rechercher une aminoacidopathie ou une pathologie mito- substance blanche des centres semi-ovales contenant des stries en hypo-
chondriale ; signal de disposition radiaire. Leucodystrophie métachromatique.
• une viscéralomégalie doit faire évoquer une maladie de
surcharge ;
• une détérioration psychomotrice ou motrice progressive doit normal : les spectres montrent une baisse du NAA avec présence
faire rechercher une atteinte métabolique mais n’a aucune d’un pic de lactate [13, 14]. La greffe de moelle allogénique est la
spécificité. seule thérapeutique capable de stabiliser les formes cérébrales de
l’enfant et n’est efficace qu’effectuée dans les formes précoces
Différentes pathologies expliquant l’importance de l’apport de l’IRM et de la
spectroscopie.
Maladies des peroxysomes La maladie de Zellweger [15] se manifeste le plus souvent en
Il s’agit d’un groupe de maladies ayant toutes une expression période néonatale. Il existe typiquement une atteinte hépatique
neurologique mais de gravité très variable. Deux de ces maladies et rénale. L’enfant présente une dysmorphie faciale, une
sont particulièrement décrites compte tenu de leur gravité et de hypotonie majeure et des convulsions. En IRM, l’atteinte de la
leur spécificité. SB est variable avec un retard ou une hypomyélinisation. Une
L’adrénoleucodystrophie liée à l’X (Fig. 1) survient typique- atteinte de la SB cérébelleuse est possible. Un élément majeur
ment entre 5 et 10 ans. Des formes adultes sont identifiées et du diagnostic est la présence de malformations cérébrales avec
sont considérées comme moins sévères que les formes infantiles. anomalies de la gyration.
Chez l’enfant, une insuffisance surrénalienne peut être associée
Maladies lysosomiales [16] (Fig. 2)
aux signes neurologiques. Des troubles du comportement avec
régression scolaire et troubles visuels sont très évocateurs. En Il s’agit d’un groupe de maladies très variées, certaines
IRM, il existe une atteinte quasi pathognomonique du splénium n’ayant qu’une faible expression neurologique. Dans un souci
du corps calleux avec atteinte de la SB profonde postérieure [9, de simplification, seules les plus classiques sont rappelées dans
10]. Au niveau du tronc cérébral, l’atteinte fasciculaire des voies le Tableau 5.
pyramidales, auditives et visuelles renforce la spécificité dia-
Maladies mitochondriales
gnostique [11]. Une prise de contraste au bord externe de la zone
de démyélinisation est très fréquente [12]. La spectroscopie peut Ces maladies atteignent préférentiellement la substance grise.
montrer des anomalies dans des zones de parenchyme de signal Cependant elles sont également caractérisées par une atteinte
Tableau 5.
Maladies des lysosomes.
Maladie Clinique Aspect IRM Points spéciaux
Maladie de Gaucher Atteinte osseuse prépondérante Atteinte SB rare
Maladie de Niemann-Pick Splénomégalie Atteinte SB non spécifique
Hépatomégalie
Gangliosidoses Âge : 1re année de vie Atteinte de la SB associée
- type I (GM1) : dysmorphie faciale, dysplasie à une atteinte de la substance grise
osseuse, hépatosplénomégalie (noyaux gris profonds)
- type II (GM2 : Tay-Sachs, Sandhoff) hypotonie
et convulsions, détérioration rapide
Mucopolysaccharidoses Atteinte osseuse, cardiaque Atteinte possible de la SB profonde Élargissement kystique des espaces
et hépatosplénomégalie de Virchow-Robin, lésions
Neurologie : variable selon le type kystiques du corps calleux
Leucodystrophie Âge : variable, le plus fréquent à partir de 2 ans Atteinte symétrique et diffuse Stries radiaires en hyposignal au
métachromatique de la SB profonde sein de la SB en hypersignal T2
Troubles de la marche, strabisme
des centres semi-ovales
Maladie de Krabbe Âge : premiers mois Atteinte sus-tentorielle de la SB Calcifications thalamiques (TDM)
profonde
Hypertonie majeure, agitation Atteinte des noyaux dentelés
fréquente de la substance blanche. Sans être exhaustifs, nous faisceau pyramidal se poursuivant en sus-tentoriel associé à une
rappellerons donc les principales données pouvant être utiles. atteinte thalamique. La diffusion permet de visualiser l’impor-
Les mitochondries sont ubiquitaires dans les cellules de tant œdème de la SB.
l’organisme et en cas de dysfonctionnement, de nombreux tissus Dans l’acidurie glutarique type I, les symptômes apparaissent
peuvent être affectés. De multiples voies métaboliques se dérou- à quelques mois de vie marqués par des épisodes aigus récur-
lent à l’intérieur des mitochondries expliquant la diversité des rents de trouble de conscience, dystonie et chorée-athétose. En
pathologies regroupées sous le terme de mitochondriopathies. Les IRM, il existe des lésions de la SB profonde postérieure avec
éléments biologiques sont fondamentaux dans leur diagnostic et atteinte des noyaux caudés et des putamens. De façon caracté-
l’acidose lactique est un des marqueurs les plus constants. ristique, il peut exister un élargissement bilatéral des scissures
L’imagerie est importante en particulier pour rechercher une sylviennes et une accumulation de LCS en avant des pôles
atteinte des noyaux gris centraux. La spectroscopie peut montrer temporaux.
un pic de lactate qu’il faut systématiquement rechercher.
Maladies primitives de la substance blanche
Certains syndromes sont bien individualisés :
• le syndrome de Leigh est la maladie la plus fréquente du L’anomalie biochimique responsable de ces maladies n’est pas
groupe. Un hypersignal T2 atteint de façon symétrique les toujours connue comme dans la maladie de Pelizaeus-
putamens et les noyaux caudés [17]. La substance grise autour Merzbacher qui se caractérise par un retard majeur de la
de l’aqueduc de Sylvius est également atteinte ainsi que les myélinisation [21]. En revanche, une mutation du gène PLP qui
noyaux gris du tronc cérébral. La substance blanche cérébel- code pour les principales protéines de la myéline du système
leuse et sus-tentorielle profonde est fréquemment atteinte nerveux central est retrouvée chez 80 % des malades.
secondairement [18] ; La maladie de Canavan atteint initialement la SB périphérique
• le syndrome de Kearns-Sayre est caractérisé par des calcifica- avec une progression centripète des lésions. Des lésions des
tions des noyaux gris centraux (TDM). En IRM ils apparais- pallidum sont fréquentes. Le marqueur biologique est une
sent en hypersignal T2 de même que la substance blanche excrétion urinaire anormale de NAA et en spectroscopie, la mise
périphérique (fibres en U) [18, 19] ; en évidence d’un pic élevé de NAA est caractéristique de la
• le syndrome MELAS (« Mitochondrial myopathy, Encephalopathy, maladie [22].
Lactic acidosis, Stroke »). L’âge moyen de survenue est de Dans la maladie d’Alexander, l’atteinte de la SB bifrontale est
15 ans avec des épisodes aigus de céphalées accompagnées de caractéristique, pouvant progresser vers les régions pariétales,
déficits neurologiques. Des hypersignaux T2 sont visibles au s’accompagnant de prise de contraste du parenchyme avec
niveau du cortex mais aussi de la substance blanche sous- tardivement apparitions de zones de cavitation.
jacente évoquant des accidents vasculaires atypiques. Une À l’inverse, le syndrome CACH se caractérise par des cavita-
atteinte des noyaux gris centraux est possible [20]. tions visibles précocement au sein de la substance blanche
anormale.
Aminoacidopathies
Dystrophies musculaires congénitales avec atteinte de SB
Les aminoacidopathies se caractérisent par une accumulation
anormale d’un acide aminé en rapport avec l’absence ou le déficit Cliniquement, la pathologie musculaire est au premier plan.
fonctionnel de l’enzyme nécessaire à son métabolisme. Leurs Dans les dystrophies musculaires liées à un déficit en mérosine,
manifestations apparaissent souvent précocement et leur dia- il existe une atteinte de la SB cérébrale avec hypersignal extensif
gnostic est orienté par les chromatographies des acides aminés. T2 de la SB sus-tentorielle périventriculaire [23].
La phénylcétonurie bénéficie d’un dépistage néonatal par le
test de Guthrie. La mise en place d’un régime spécifique permet Pathologies acquises de la substance
de prévenir l’apparition des anomalies de SB prédominant sur
la SB périphérique postérieure.
blanche
La leucinose ou maladie du sirop d’érable est la plus fré- Ces pathologies sont nombreuses et la difficulté d’aboutir à
quente des aminoacidopathies. Elle se révèle dès la période un diagnostic en confrontant contexte clinique et résultats de
néonatale par des troubles digestifs rapidement suivis d’épisodes l’IRM est très variable.
aigus de convulsions, trouble de conscience, trouble du tonus. Les points cliniques fondamentaux sont :
En IRM, il existe une atteinte sévère caractéristique de la fosse • l’âge de survenue ;
postérieure, en particulier du tronc cérébral au niveau du • l’apparition aiguë ou l’installation chronique des signes ;
En cas d’infection congénitale par le VIH, l’IRM initiale est le être étendues et les séquences de diffusion sont les plus
plus souvent normale. Secondairement un retard de myélinisa- sensibles pour apprécier l’importance des anomalies en mon-
tion peut apparaître avec une atrophie cérébrale et une atteinte trant un œdème de type cytotoxique [26]. Après injection, il
de la substance blanche sous-corticale. existe un rehaussement variable, le plus souvent cortical,
gyriforme (Fig. 6B).
Affections aiguës non récidivantes chez un enfant
Encéphalites postinfectieuses
normal
Les encéphalites postinfectieuses ont au contraire un tropisme
Dans le cadre des affections aiguës non récidivantes de la SB
marqué pour la substance blanche et les Anglo-Saxons les
chez un enfant normal, l’étiologie dominante est l’encéphalite
aiguë. Ce groupe comprend les encéphalites virales dites appellent « acute disseminated encephalomyelitis » (ADEM). Leur
réplicatives dont l’exemple typique est l’encéphalite herpétique physiopathologie n’est pas totalement élucidée mais l’hypothèse
et les encéphalites dites postinfectieuses. Les encéphalites actuelle est qu’un agent infectieux, le plus souvent viral serait à
réplicatives s’accompagnent plutôt de lésions de la substance l’origine d’une réponse auto-immunitaire dirigée contre la
grise. myéline. L’âge moyen de survenue est autour de 7 ans, mais des
enfants plus jeunes ou au contraire des adolescents peuvent être
Encéphalite herpétique atteints. Typiquement les signes neurologiques s’installent
Elle reste l’une des plus fréquentes de ces infections. Le brutalement quelques jours après un épisode infectieux fébrile
diagnostic de certitude est fourni par la mise en évidence de d’allure virale. Des céphalées intenses, des troubles de cons-
l’ADN viral dans le LCS par PCR (« polymerase chain reaction »). cience et des signes déficitaires variés y compris médullaires
Pour éviter la constitution rapide de lésions définitives, un apparaissent en quelques jours, les convulsions sont plus rares.
traitement par Zovirax® est systématiquement débuté. Cepen- Dans ce contexte, l’IRM est très évocatrice du diagnostic si elle
dant, la réalisation rapide d’une IRM est informative : la mise en montre en FLAIR et T2 des hypersignaux multiples de la SB.
évidence de zones de nécrose corticale pouvant s’étendre à la SB Ceux-ci peuvent siéger en fosse postérieure et en sus-tentoriel.
sous-corticale est très en faveur du diagnostic (Fig. 6A) alors Souvent bilatéraux, ils sont rarement symétriques. Ils peuvent
qu’une IRM normale est rassurante et permet d’envisager apparaître sous forme de plages, être arrondis à bords souvent
d’autres hypothèses infectieuses. Les lésions herpétiques peuvent un peu flous ou être plus limités. Ils atteignent typiquement la
■ Conclusion
Les anomalies de substance blanche du cerveau de l’enfant
peuvent correspondre à de multiples étiologies. L’IRM est un
examen clef pour orienter le diagnostic. Une lecture approfon-
die des images confrontée aux données cliniques et biologiques
permet souvent de préciser la maladie en cause. Des difficultés
diagnostiques peuvent cependant demeurer, en particulier dans
le cas des maladies métaboliques congénitales. De nouvelles
données pourront peut-être être fournies en particulier par la
spectroscopie. La détection précoce des lésions est importante,
quel que soit le cadre pathologique, pour permettre une prise en
charge rapide des enfants et ainsi prévenir la constitution de
lésions cérébrales définitives.
Elle atteint 6 à 9 fois plus les femmes que les hommes. Les
manifestations neurologiques sont fréquentes parfois inaugura- ■ Références
les alors que la maladie générale n’est pas connue. Les lésions [1] Song CJ, Kim JH, Kier EL, Bronen RA. MR imaging and histologic
cérébrales sont la conséquence de la vasculopathie lupique qui features of subinsular bright spots on T2-weighted MR images:
atteint les petites artères, artérioles et capillaires mais aussi Virchow-Robin spaces of the extreme capsule and insular cortex.
d’une microangiopathie générée par des anticorps circulants Radiology 2000;214:671-7.
antiphospholipides qui existe dans plus de 50 % des cas de LED. [2] Rollins NK, Deline C, Morriss MC. Prevalence and clinical
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cérébral chez l’enfant. Les signes cliniques sont dominés par les [3] Ono J, Harada K, Mano T, Sakurai K, Okada S. Differentiation of dys-
troubles psychiatriques, des convulsions, des accidents vasculai- and demyelination using diffusional anisotropy. Pediatr Neurol 1997;
res cérébraux ainsi que des atteintes de paires crâniennes 16:63-6.
également classiquement décrites. L’IRM peut montrer des [4] Van der Knapp MS, Van der Grond J, Van Rijen PC, Faber JA, Valk J,
lésions vasculaires en rapport avec les thromboses artérielles des Willemse K. Age-dependent changes in localized proton and
gros troncs mais aussi des lésions de SB plus limitées parfois phosphorus MR spectroscopy of the brain. Radiology 1990;176:
confluentes qui seraient secondaires à la microangiopathie à 509-15.
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B. Husson (beatrice.husson@bct.aphp.fr).
Service de radiologie pédiatrique, CHU de Bicêtre, 78, rue du Général-Leclerc, 94275 Le Kremlin-Bicêtre cedex 15, France.
Toute référence à cet article doit porter la mention : Husson B. Anomalies de signal en IRM de la substance blanche cérébrale chez l’enfant. Interprétation et
diagnostic. EMC (Elsevier Masson SAS, Paris), Radiodiagnostic - Squelette normal - Neuroradiologie-Appareil locomoteur, 31-628-A-10, 2006.