NR-WP-54
laire et impression basilaire).
IMAGERIE DES TROUBLES DU SPECTRE AUTISTIQUE:
ACTUALITES ET THEORIES AVANCEES
MA Gaillard, J Martineau, F Andersson, C Destrieux,
F Bonnet-Brilhault, N Hernandez, JP Cottier
Tours - France
Objectifs pédagogiques: Connaître les anomalies morphologiques
décrites sur les séquences IRM conventionnelles chez les sujets autistes.
Connaître les anomalies fonctionnelles mises en évidence dans les trou-
bles du spectre autistique.
Cconnaître les aires impliquées dans la théorie actuelle des neurones
miroirs.
Savoir quelles sont les séquences avancées pouvant présenter un intérêt
dans l'exploration des troubles du spectre autistique.
Messages à retenir: On peut mettre en évidence des hypersignaux de
la substance blanche et des pôles temporaux en IRM conventionnelle
ainsi que des dilatations des espaces de Virchow Robin chez certains
sujets autistes.
Le système des neurones miroirs construit une représentation interne
des actions observées et effectuées. Il fonctionne différemment chez les
sujets autistes.
Des anomalies fonctionnelles, spectroscopiques et morphométriques
concordent vers une atteinte des amygdales, du circuit amygdalo-hip-
pocampique et des sillons temporaux supérieurs.
La tractographie apporte des indices de dysconnectivité entre les diffé-
rents acteurs des réseaux neuronaux impliqués dans la relation à l'autre.
Mots clés : Maladie psychiatrique
NR-WP-55
L'IMAGERIE MORPHOLOGIQUE DES SYNDROMES
DEMENTIELS
S El Rai, JV Tanguy, H Hassan, AL Gourdier, B Delorme
Angers - France
Objectifs pédagogiques : Simplifier la classification nosologique
des démences.
Connaître les caractéristiques en imagerie morphologiques des prin-
cipales démences.
Savoir faire une exploration morphologique des démences.
Connaître les limites de la TDM et de l'IRM morphologique 1,5 tesla
dans les syndromes démentiels.
Messages à retenir : Connaître les caractéristiques morphologiques
de principales étiologies des démences en particulier: la maladie
d'Alzheimer, l'atrophie multisystématisée, la dégénérescence corti-
cobasale et la PSP.
Mots clés : Démences
NR-WP-56
GUIDE PRATIQUE D'EVALUATION EN IMAGERIE
SCANNER ET IRM DES PRINCIPALES MALADIES
NON NEOPLASIQUES ET NON INFLAMMATOIRES
DE LA CHARNIERE CRANIOCERVICALE
J Fernandes (1), A Rios (1), T Nogueira (1), A Silva (2),
MD Silva (1), AL Sobrinho (1)
(1) Belo Horizonte - Brésil, (2) Florian6polis - Brésil
Objectifs pédagogiques: Connaître les anomalies congénitales et
acquises intéressant la charnière crâniocervicale.
Connaître les quelques lésions traumatiques telles que des fractures
de Cl et de C2, subluxation atlanto-occipitale, fracture par avulsion
du basion, fracture de Jefferson, fracture de l'accroché et fracture de
l'arc anterieur de CI.
Savoir les repéres anatomiques mise en relief dans le but de rendre
plus facile l'identification de la patologie.
Connaître des terminologies utilisées (platibasie, invagination basi-
Messages à retenir: Platibasie est la forme secondaire ou acquise de
l'invagination basilaire. Elle est rare et résoude du «rammoullisse-
ment» de la base du crâne, dans les maladies de Paget, rachitisme,
ostéomalacie, ostéogénesi imparfaite et hyperparathyroïdisme.
Angle basal de Welcher est l'angle entre l'intersection entre le nasion
et le tubercule antérieur de la selle turcique et entre celui-ci et le basion.
Cet angle est augmenté dans la platibasie (> 140 degrés).
Assimilation atlanto-occipitale-ont : voit la fusion crâniocervical par-
tielle ou complète. Elle peut associer à l'invagination atlanto-occipitale.
Fracture de Jefferson: fracture des arcs anterieur et posterieur de l'atlas
(Cl). Fracture de compression (post plonger). Fracture instable.
Fracture de l'accroché: deuzieme fracture plus connue de C2. Fracture
de la pars interarticularis avec écartement du corps et de l'arc postèrieur
de l'axis. Souvent associés avec une subluxation ou luxation du corps
vertébral. Elle peut affecter le corps du C2, dans r aspect postèrieur.
Mots clés : Rachis cervical, anomalie
NR-WS-57
LES MYELITES, A PROPOS DE 53 CAS
S Haddar, M Chaabouni, A Kharrat, E Daoued,
C Dabbeche, C Mhiri, K Ben Mahfoudh, J Mnif
Sfax - Tunisie
Objectifs: Connaître les caractéristiques cliniques des myélites,
leurs étiologies, leurs particularités radiologiques en IRM et préciser
les diagnostics différentiels.
Matériels et méthodes: Série rétrospective portant sur 53 cas de
myélites: 15 hommes et 38 femmes dont l'âge variait entre 4 et
70 ans, colligés durant une période allant de 2004 à 2008. Tous les
patients ont été explorés par une IRM cérébrale et médullaire pour un
syndrome clinique de compression médullaire. Une PL a été réalisée
dans 90 % des cas.
Résultats: Les myélites inflammatoires comportaient: sclérose en
plaque (n = 27), maladie de Behçet (n = 1), lupus érythémateux (n = 2),
ADEM (n =5), syndrome de Devic (n =3). Les myélites infectieuses:
HIV (n = 1), HSV2 (n = 1), zona (n = 1), tuberculose (n = 3), origine
post vaccinale (n = 3), idiopathique (n = 7).
Conclusion: Les myélites sont rares. Les causes en sont multiples et
nécessitent une enquête étiologique rigoureuse. L'IRM avec injection
de Gadolinium permet le diagnostic positif, élimine une compression
médullaire et participe au diagnostic étiologique. La cause peut rester
indéterminée.
Mots clés : Moelle épinière, inflammation
NR-WP-58
IMAGERIE DES COMPRESSIONS MEDULLAIRES
D'ORIGINE TUMORALE
A Merghni, S Kouki, D Mhedhbi, M Lahmandi, H Kassem,
N Bouassida, H Boujemaa, N Ben Abdallah
Tunis - Tunisie
Objectifs pédagogiques : Connaître les différentes étiologies des
compressions médullaires d'origine tumorale.
Connaître leurs aspects à 1'IRM (imagerie par résonance magnétique).
Savoir les éléments du diagnostic différentiel.
Messages à retenir: La compression médullaire est une urgence
médicochirugicale.
Le diagnostic positif est clinique.
Le diagnostic du siège et de la cause repose sur l'imagerie.
L'IRM est l'examen de base pour l'étude du contenu du canal rachi-
dien permettant ainsi une caractérisation tumorale et une approche
étiologique.
Les étiologies sont dominées par les causes extradurales en particulier
malignes secondaires.
Mots clés : Moelle épinière, compression
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