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MÉMOIRE DE PRATIQUE PROFESSIONNELLE

Guide du
Mémoire de pratique professionnelle
2023 - 2024

Préparation et rédaction de l’écrit

Consignes rédactionnelles

Préparation de la soutenance

Critères d’évaluation

Màj 15.09.2023
Guide du Mémoire de pratique professionnelle | INSEEC Bachelor | 2

Le mémoire de pratique professionnelle constitue l’ultime évaluation préalable à la certification INSEEC


Bachelor. Il est composé d’un rapport écrit (digitalisé et copie papier exigée selon les campus INSEEC Bachelor)
de quarante pages recto minimum hors annexes et sera soutenu à l’oral par l’apprenant face à un jury de
professionnels.

Le mémoire de pratique professionnelle de l’INSEEC Bachelor vise à développer des compétences


d’analyse et de réflexion autour du projet professionnel de l’apprenant. Il constitue l’occasion, pour
l’apprenant, de prouver sa rigueur dans l’analyse de son parcours professionnel, ses aptitudes à valoriser ses
compétences, ses connaissances du marché et/ou secteur auquel il se destine et sa force de conviction face à
un jury de professionnels.

Il s’agit d’un véritable projet professionnel et personnel, encadré et réalisé, qui se situe à la rencontre de
trois catégories d’objectifs et qui doit répondre simultanément aux attentes suivantes :
• De l’apprenant pour qui le mémoire de pratique professionnelle est la concrétisation de la fin du
programme d’études, qui valorise la professionnalisation de la formation et une transition fructueuse.
• Du président du jury de mémoire de pratique professionnelle nommé par la Direction pédagogique
de chaque campus, pour qui ce document prouve la valorisation des compétences acquises lors de la
formation, la mobilisation des démarches étudiées et l’écriture d’un travail de réflexion personnelle.
• De professionnels et du tuteur entreprise pour qui le mémoire de pratique professionnelle prouve la
qualité de l’accompagnement et la formation durant l’expérience professionnelle.

La réussite du mémoire de pratique professionnelle dépend donc de la satisfaction de ces trois catégories
d’objectifs. De plus, seuls les apprenants répondant aux exigences du mémoire de pratique professionnelle
(avec une note moyenne du rapport écrit et de la soutenance orale égale ou supérieure à 10 sur 20) seront
éligibles à la certification et obtention du diplôme.

L’évaluation de ce mémoire de pratique professionnelle :

50% rendu écrit – 50% soutenance orale


Coefficient 5 - UEP 8 : Professionnalisation et Développement personnel

Votre Mémoire de Pratique Professionnelle doit être déposé sous sa forme digitalisée sur la plateforme
pédagogique Boostcamp par l’apprenant avant le 20 juin 2024.
(- 1 point de pénalité par jour ouvré de retard de dépôt du Mémoire de pratique professionnelle)
Les soutenances orales (convocation individuelle) auront lieu le 29 ou 30 août (cf calendrier de formation).

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La rédaction de ce mémoire s'appuie sur les connaissances de l'apprenant développées au cours de sa


formation, de ses enseignements de spécialité, de ses expériences professionnelles et personnelles.
Le Mémoire de pratique professionnelle est un rendu qui prend la forme d’un écrit d’une quarantaine de
pages hors annexes, vous trouverez ci-après le détail attendu de son contenu.
L’enjeu de ce mémoire est d’aider l’apprenant à développer des compétences d’analyse et de réflexion
liées à son projet professionnel.

Introduction

L’introduction est le premier « contact » du président de jury avec le mémoire de pratique professionnelle
finalisé. Cette partie doit de ce fait « accrocher » le lecteur et susciter son intérêt. Un lien avec l’actualité, une
citation etc., sont autant d’éléments d’accroche différenciants qu’il ne faut pas négliger.
L’introduction définira également précisément le cadre du sujet développé et les principaux concepts
utilisés, présentera la problématique (question) proposée par l’apprenant et le plan du Mémoire dans ses
grandes parties.
Une problématique de mémoire de pratique professionnelle doit tenir en une phrase et être développée
en deux points : un constat (faiblesse, menace ou opportunité issue du SWOT) duquel découle une question
opérationnelle liée à l’entreprise ou au secteur d’activité traité. L’apprenant doit donc identifier parmi ses
missions professionnelles, celles de son service ou d’un point de vue plus large de l’entreprise ou du secteur
d’activité, une problématique concrète à laquelle il doit s’efforcer d’apporter des recommandations
managériales et opérationnelles applicables.
L’introduction est généralement rédigée lorsque le corps du mémoire est achevé permettant ainsi toute
latitude à la révision du plan du Mémoire pendant la phase de rédaction.
Le mémoire doit être en lien avec le secteur d’activité de l’entreprise et/ou avec les missions confiées à
l’apprenant. L’immersion dans l’entreprise est bien évidemment une aide dans cette définition de
problématique mais les échanges et axes donnés par le tuteur d’entreprise en sont tout autant.

I. Analyse stratégique

1 Présentation générale de l'entreprise


Dans ce premier point, l’apprenant doit présenter son entreprise ou secteur d’activité choisi pour le
développement de son Mémoire de pratique professionnelle : activités, statut juridique, historique,
implantation, secteur d’activité et marché, groupe le cas échéant, principaux chiffres, etc., et poser ainsi le
contexte de son développement rédactionnel.

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L’environnement géographique, ainsi que le marché dans laquelle l’entreprise se positionne doivent être
exposés. L’apprenant doit enfin présenter les principaux concurrents, ainsi que les objectifs de l’entreprise à
court, moyen et long terme.
Un organigramme doit aussi être présenté, incluant le service dans lequel l’apprenant évolue.

2 Diagnostic stratégique externe


Le diagnostic stratégique doit vous permettre d’avoir une vision élargie de l’entreprise et de son marché
et d’analyser de manière exhaustive tous les paramètres nécessaires à une bonne connaissance de votre
entreprise d’accueil et de son environnement. Il se décompose en deux grandes parties : un diagnostic interne
qui concerne, comme son nom l’indique, les éléments internes à l’entreprise et un diagnostic externe qui va
avoir pour objectif d’analyser l’environnement.

Le diagnostic externe se décompose en deux parties :


- une analyse du macro-environnement qui est l'environnement général au sein duquel l'entreprise
évolue. Il s'agit des caractéristiques générales de l'économie et de la société qui peuvent influencer
les décisions stratégiques de l’entreprise (Outil Pestel détaillé ci-dessous) ;
- une analyse du micro-environnement qui est l’environnement direct de l’entreprise à savoir le marché
au sein duquel elle évolue et regroupe l’ensemble des parties prenantes. Cela suppose une étude du
marché de l’entreprise (Matrice Porter détaillée ci-dessous).

Le macro-environnement est le cadre général et légal dans lequel évolue l’entreprise. Il exerce des
« pressions » sur l’entreprise et son marché. L’entreprise n’a pas de pouvoir pour modifier son macro-
environnement, elle doit s’adapter. Il peut avoir un impact positif ou négatif sur l’entreprise. C'est la raison
pour laquelle il est important de l’analyser car il peut être source d’opportunités que l’entreprise peut choisir
de saisir ou inversement, de menaces qu’il faudra attentivement surveiller.

L'analyse du macro-environnement s’effectue grâce à la méthode PESTEL qui permet d’analyser les
facteurs d’influence par type de facteurs. Tous les facteurs n’influencent pas forcément l’entreprise. On se
concentrera donc sur ceux qui ont un impact significatif. Par exemple, une entreprise de jouets sera fortement
impactée par la législation. Beaucoup de lois encadrent le marché du jouet du fait que les produits s’adressent
à des enfants.

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Outil de diagnostic PESTEL :

Sour

ce : Analyse Pestel, outil d’analyse stratégique de l’entreprise - https://www.creer-mon-business-plan.fr/guide/les-outils/analyse/pestel

À l’inverse du macro-environnement, l’entreprise peut agir sur son micro-environnement qui regroupe les
acteurs avec lesquels elle interagit : ses partenaires et intermédiaires (fournisseurs, distributeurs, banques,
…), ses clients, ses concurrents… Ces acteurs ont un impact direct sur l’activité de l’entreprise et doivent être
analysés avec rigueur pour adopter les choix stratégiques adéquats. Le but est d’analyser le contexte du
marché dans lequel évolue l’entreprise et de dégager les facteurs clés de succès qui permettront à l’entreprise
d’obtenir un avantage concurrentiel.

L’analyse du micro-environnement se réalise classiquement à l’aide de la matrice de Porter :

Source : Les 5 forces de Porter, concevoir des stratégies concurrentielles - https://www.manager-go.com/strategie-entreprise/les-5-forces-de-porter.htm

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Le modèle des 5 forces de Porter est un outil d’analyse de l’environnement concurrentiel de l’entreprise.
L’objectif principal d’une entreprise est d’obtenir un avantage concurrentiel durable sur son secteur et donc
de générer du profit en résistant à la pression des forces qui s’exercent sur elle.
Le modèle de Porter permet d’identifier les pressions auxquelles doit résister l’entreprise.

Les deux analyses PORTER et PESTEL permettent d’identifier les Facteurs clés de succès (FCS de
l’entreprise) de l’entreprise en complément de son diagnostic interne. Un facteur clé de succès est un élément
qu’il faut maitriser sur un marché pour être compétitif.

3 Diagnostic stratégique interne


Le diagnostic stratégique interne consiste à étudier les ressources et compétences de l’entreprise pour
détecter ses forces et ses faiblesses. L'objectif est de mettre en évidence les atouts de l’entreprise sur lesquels
capitaliser et détecter ses axes de progression. Vous trouverez ci-dessous les thématiques composant ce
diagnostic interne :
o Le marketing stratégique de l’entreprise, sa segmentation marketing, son positionnement ou image
o Le marketing opérationnel et l’analyse des 4P ou 7P si activité de service (ajouter dans ce cas :
personnel, processus, preuves matérielles) : produits, matrice BCG : cartographie du portefeuille
d’activités de l’entreprise, prix, distribution, communication
o Les ressources matérielles : Bâtiments, stocks, outils et machines (capacité de production, âge du
matériel), véhicules, et tout autre bien matériel
o Les ressources immatérielles : brevets, technologies utilisées, Recherche et Développement, SIM,
image, notoriété
o Les ressources financières : CA, le résultat, les dettes, le FRNG, la trésorerie, la CAF, etc.
o Le système organisationnel et les ressources humaines : analyser l’organisation, les process, les
compétences et savoir-faire, le turnover, la gestion du personnel, le type de management, etc.

Vous pouvez utiliser tout autre outil que vous maitrisez : Mckinsey, Ansoff, DAS, Chaine de valeur etc.
À la suite du diagnostic stratégique interne, l’apprenant synthétisera les éléments clés les plus représentatifs
dans une matrice SWOT (Forces-Faiblesses/Opportunités-Menaces).

Cette partie dédiée à l’analyse stratégique permet à l’apprenant de déterminer, en lien avec les missions qui
lui ont été confiées lors de son expérience professionnelle, la problématique concrète à laquelle il doit
s’efforcer d’apporter des recommandations managériales et opérationnelles applicables.

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II. Analyse de la problématique, préconisations et missions

1. Préconisations opérationnelles et managériales


L’apprenant, fort de l’analyse stratégique réalisée en partie I de son Mémoire de pratique professionnelle
et de son immersion opérationnelle lors de son expérience professionnelle, sera en mesure de soumettre les
préconisations opérationnelles et managériales permettant de traiter la problématique.
L’apprenant mettra ainsi en évidence diverses préconisations en précisant la méthodologie adoptée, les
objectifs quantitatifs et qualitatifs à atteindre, les outils choisis, les besoins humains, matériels et financiers
nécessaires… Divers outils sont ainsi à la disposition de l’apprenant en guise d’argumentation de ses
préconisations : tableaux de bord, choix des KPI, diagramme de Gantt, médiaplanning, CAP – SONCAS, outils
de prospection…
L’apprenant devra justifier du choix de l’outil face au contexte, fixer (ou présenter) les objectifs à atteindre
et la méthodologie mise en œuvre.
L’apprenant, grâce à sa formation et en amont de l’obtention de sa Certification professionnelle, doit être
en mesure, à l’aide de ses compétences académiques et professionnelles développées, de démontrer au
président du jury sa capacité à prendre le recul nécessaire et à fournir des préconisations adaptées et
argumentées.

2. Expérience professionnelle
Cette seconde partie est consacrée au développement synthétique de l’expérience professionnelle de
l’apprenant et les missions réalisées dans ce cadre. L’apprenant présentera le poste occupé durant
l’expérience professionnelle, le type de contrat, la hiérarchie au sein de l’entreprise appuyée par un
organigramme, l’ancienneté dans l’entreprise (à la date de rendu du mémoire). Puis l’apprenant détaillera les
missions réalisées durant cette expérience professionnelle. La hiérarchisation des tâches et l’explication des
outils utilisés permettront au président du jury d’apprécier les compétences professionnelles et techniques
de l’apprenant. Pour chaque mission, l'apprenant devra préciser les tâches réalisées :
o Hiérarchisation, volume et deadlines
o Outils utilisés
o Aisance, tutorat
o Difficultés et réussites
o Compétences développées en termes de soft skills et hard skills

Pour terminer cette partie et afin de faire le lien avec la Certification professionnelle, le candidat devra décrire
sur une page maximum une mission fictive ou réelle (c’est-à-dire réalisée en entreprise) en lien avec les

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compétences du titre RNCP ou du bloc de professionnalisation du titre RNCP pour décrire quelles compétences
il a ou aurait pu mobiliser, et de quelle manière, pour assurer cette mission fictive ou réelle.

Dans cette section, nous encourageons le candidat à démontrer son aptitude à appliquer les compétences
acquises dans le cadre de la Certification professionnelle ou du bloc de professionnalisation du titre RNCP à
une situation pratique. Il s'agit d'une opportunité pour le candidat de mettre en avant sa créativité, son agilité
et ses compétences rédactionnelles en décrivant de manière vivante une mission en lien avec le titre RNCP.
Cette mission peut être fictive ou basée sur une expérience réelle en entreprise.
Le candidat est invité à :
- Décrire la mission : présentez la mission de manière détaillée, en indiquant son contexte, ses objectifs, et les
défis potentiels ;
- Compétences mobilisées : identifiez les compétences spécifiques du titre RNCP ou du bloc de
professionnalisation qui sont pertinentes pour cette mission ;
- Mobilisation des compétences : expliquez comment ces compétences ont été ou auraient pu être mobilisées
pour accomplir avec succès la mission ;
- Créativité : mettez en avant toute approche innovante, idées originales ou solutions créatives que vous avez
utilisées ou envisagées pour aborder la mission ;
- Agilité : montrez comment vous avez été capable de vous adapter rapidement aux changements ou aux
imprévus dans la réalisation de la mission ;
- Qualités Rédactionnelles : rédigez cette section de manière claire, convaincante et engageante, en mettant
en avant votre capacité à communiquer efficacement.

Cette dernière section de la partie « Analyse de la Problématique, Préconisations et Missions » est l'occasion
pour le candidat de démontrer sa maîtrise des compétences professionnelles et sa capacité à les appliquer
dans un contexte réel ou fictif. Elle contribuera à renforcer la pertinence de votre mémoire de pratique
professionnelle en le liant directement aux compétences du titre RNCP.

III. Projet professionnel

Le projet professionnel de l’apprenant évolue tout au long de son parcours, de sa formation et de ses
expériences professionnelles, personnelles, associatives, sportives, culturelles…
Cette troisième et ultime partie du Mémoire de pratique professionnelle permet à l’apprenant de prendre
le recul indispensable sur son projet professionnel. Cette partie est donc libre en terme rédactionnel.

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L’apprenant devra argumenter l’évolution de son projet professionnel auprès du président de jury et
présenter un projet professionnel à court terme (6 mois), à moyen terme (2 ans) et à plus long terme (5 à 10
ans).

Conclusion

La conclusion reprend les grands axes du mémoire et doit résumer les éléments importants du
développement en mettant l’accent sur l’expérience professionnelle de l’apprenant et l’évolution de son
projet professionnel.

Forme du Mémoire de pratique professionnelle :

Ces règles générales de présentation d’un mémoire devront être respectées impérativement :
o Page de couverture : Nom de votre école, formation suivie, nom de l’apprenant, année de
diplomation et problématique traitée dans le corps rédactionnel du Mémoire de pratique
professionnelle.
o Remerciements, s’il y a lieu [sinon, enlever la page de la feuille de style prévue à cet effet]
o Table des matières – Sommaire avec indication des numéros de pages, alignée à droite
o Table des tableaux et des figures avec indication des pages, alignée à droite s’il y a lieu [sinon,
enlever la page de la feuille de style prévue à cet effet]
o Introduction
o Développement rédactionnel (Parties I, II et III)
o Conclusion
o Bibliographie
o Annexes

Les normes de présentation et dactylographiques doivent également être respectées tout au long du
mémoire :
o Texte justifié
o Marges à respecter pour une rédaction en recto :
Marge à droite : 2 cm
Marge à gauche : 3,5 cm
Haut et bas de page : 2,5 cm
o Police de caractère : Arial ou Garamond
o Taille des caractères pour le corps de texte : 12 points
o Taille de caractères pour les notes de bas de page : 10 points
o Votre texte doit être justifié :
Interligne dans le corps de texte : 1,5
Interligne dans les notes de bas de page : 1
o Evitez les lignes seules ou isolées (les « veuves et les orphelines ») en bas ou en haut d’une page

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o Ne terminez jamais une page par un titre : utilisez un saut de page et placez le titre en haut de la page
suivante
o Numérotez vos pages

Annexes en détail :

Les annexes doivent servir à préciser des points qui n'ont pas leur place dans le corps du mémoire mais
facilitent la compréhension. Il conviendra de placer une table des annexes au début de ces annexes.
Attention, la numérotation des pages des annexes n'est pas la même que celle du corps du mémoire :
alors que l'on utilise une numérotation en chiffres arabes (1, 2, 3, 4...) pour le mémoire, les annexes sont
numérotées en chiffres romains (i, ii, iii, iv...).

Bibliographie en détail :

L’INSEEC Bachelor préconise la présentation des références bibliographiques par ordre alphabétique des
auteurs.
Les éléments essentiels à l’identification de la source apparaissent (nom, prénom, date de publication,
titre, etc.), et toutes les références sont présentées sur le même modèle tout au long de la bibliographie.
Plusieurs éléments permettent de juger de la qualité de la bibliographie : la variété et la quantité des
sources présentées, leur pertinence, la qualité de la présentation.

Plagiat et sanctions :

Le plagiat dans le cadre de la rédaction d’un Mémoire de pratique professionnelle fait l’objet de sanctions
disciplinaires et académiques au sein de l’INSEEC Bachelor. Le plagiat avéré (taux formel et analysé > ou = 20%)
entraine un « 0 » à l’évaluation du Mémoire de pratique professionnelle et peut conduire au renvoi ou à
l’expulsion de l’école avant l’obtention du diplôme, et à l’impossibilité de représenter son travail sur décision
de la Direction de l’école.
Le plagiat consiste à utiliser et à s’attribuer des phrases ou des expressions qui sont en fait empruntées à
un auteur, et cela sans citer cet auteur. Le plagiat ne concerne pas seulement le corps du texte : il concerne
aussi les tableaux, les images, les figures en général. Tout ce que l’apprenant n’a pas produit ou rédigé soi-
même doit être référencé : la source doit être indiquée avec précision et honnêteté. Il faut donc
systématiquement citer ses sources. Si l’apprenant cite un passage dans un texte, il utilisera les guillemets
pour le mettre en évidence et renvoyer à la référence en note de bas de page.

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Le fait d’omettre de citer ses sources (qu’elles viennent d’Internet, de documents papier ou autres) est un
acte de plagiat. Il est interdit d’utiliser, en totalité ou partiellement, un texte d’autrui en le faisant passer pour
le sien (même avec l’autorisation de l’auteur) ou sans indication de référence.
Enfin, avoir recours à des outils rédactionnels en ligne et/ou liés à l’Intelligence Artificielle est désormais
sanctionnable comme toute autre forme de plagiat.

Soutenance du Mémoire de Pratique Professionnelle :

La soutenance de mémoire est un examen oral d’une durée totale de 30 minutes.

L’apprenant disposera de 15 minutes pour présenter son Mémoire de pratique professionnelle en


exposant le contexte de son immersion professionnelle et les missions réalisées durant celle-ci. L’apprenant
mettra en relation ces éléments avec le développement de ses compétences acquises et de ses nouvelles
aptitudes à l’aune de son projet professionnel.
Cet exposé de 15 minutes sera suivi d’un échange de 10 minutes avec le jury puis d’un retour de ce dernier
sur l’ensemble de votre travail.

Objectifs pour l’apprenant :

o Mettre en valeur le travail rédactionnel d’un semestre (autonomie, originalité...) ;


o Mettre en valeur les compétences acquises durant sa formation et sa capacité à mobiliser ces
compétences.

Objectifs pour le jury :

o Évaluer les compétences de l’apprenant ;


o Mieux comprendre ou clarifier certains points du mémoire ;
o Évaluer l’aptitude à exposer clairement ses idées, à répondre aux questions posées de manière
argumentée.

Le jury est composé a minima de deux membres :

o Le président du jury ;
o Un juré professionnel.

Quels sont les principaux points évalués pendant la soutenance ?

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o La présentation du candidat : dynamisme, gestion du temps d’exposition, attitude et langage,
présentation soignée et cohérente avec le discours, utilisation judicieuse et clarté des supports de
communication etc ;
o Le professionnalisme, la capacité d’argumentation, le recul critique sur les expériences ;
o La pertinence des réponses apportées aux questions.

Le contenu de la soutenance est appuyé par un support visuel (5 slides environ) :

o L’apprenant se présente et explique son cheminement jusqu’à son choix de problématique ;


o Explique la problématique, son originalité et son importance pour l’entreprise ;
o Résume les principales conclusions ;
o Décrit son projet professionnel et présente le cas échéant ses opportunités d’employabilité.

Ainsi, pour dynamiser la présentation et éveiller l’intérêt du jury, l’apprenant peut exposer des éléments
concrets, inédits et les argumenter. Il prouve ainsi son recul sur son expérience professionnelle et sa maturité.

Derniers conseils :
o Tenue correcte et adaptée ;
o Respecter le timing exigé ;
o Éviter les prises de notes complètes ;
o Articuler et tempérer son débit de parole ;
o Humilité est le « maître mot » ;
o Remercier son jury en quittant la salle de soutenance.

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