Intervention A SUZZI

ENVIRONNEMENT
INSTITUTIONNEL ET
JURIDIQUE
21 mars 2013
Agnès Suzzi – DDT 57
Centre de Valorisation des Ressources Humaines de Nancy

www.cvrh-nancy.developpement-durable.gouv.fr
- FONCTIONNEMENT GENERAL DU CODE
DE L'URBANISME
- URBANISME ET DECENTRALISATION
- HIERARCHIE DES NORMES
- REGLEMENT NATIONAL D'URBANISME
Environnement institutionnel et juridique 21 mars 2013

2
QU'EST-CE QUE LE DROIT DE L'URBANISME
Le droit de l’urbanisme attribue des affectations à

l’espace (planification)
Le droit de l’urbanisme permet la réalisation de ces

affectations (aménagement)
Le droit de l’urbanisme contrôle le respect de ces

affectations (contrôle)

3
FONCTIONNEMNT GENERAL DU CODE DE
L'URBANISME

4
FONCTIONNEMENT GENERAL DU CODE DE
FONCTIONNEMNT GENERAL DU CODE DE L'URBANISME
L'URBANISME
Les éditions : édition DALLOZ

édition LITEC
Le site Web : légifrance

(décret du 7 août 2002
relatif au service public
de la diffusion du droit
par l'internet)

5
FONCTIONNEMNT GENERAL DU CODE DE L'URBANISME FONCTIONNEMENT GENERAL DU CODE DE
L'URBANISME
LA STRUCTURE DU CODE DE L'URBANISME
- Une table des matières

- Des articles
- Une table des textes chronologique
- Une table alphabétique

6
L'URBANISME
LA STRUCTURE DU CODE DE L'URBANISME
Le code de l'urbanisme comprend deux

parties :
- La partie législative : regroupe tous articles
issus des textes de lois et les ordonnances
Les articles sont précédés d'un « L »
- La partie réglementaire : regroupe tous les
articles issus des décrets et des arrêtés
Les articles sont précédés d'un « R » ou d'un
«A»
7
L'URBANISME
LES LIVRES
- Les deux parties du code de

l'urbanisme comprennent 6 livres.
- Le chiffre des centaines d'un article

indique le livre.
Exemple : R 421-1 (livre 4)

8
L'URBANISME
LES LIVRES
- Livre I (L110 à L160 – R111 à R160) : règles
générales d'aménagement et d'urbanisme
Exemple : L 112-1 = surface de plancher
- Livre II (L210 à L240 – R211 à R214) : préemption

et réserves foncières
- Livre III (L300 à L340 – R300 à R333) :

aménagement foncier

9
L'URBANISME
LES LIVRES
- Livre IV (L410 à L480 – R410 à R480) : régime

applicable aux constructions, aménagements et
démolitions
Exemple : L 410 -1 = certificat d'urbanisme
- Livre V (L510 à L550 – R510 à R550) : implantation

des services, établissements et entreprises
- Livre VI (L600 – R600 à R620) : dispositions

relatives au contentieux de l'urbanisme

10
L'URBANISME
LES TITRES ET LES CHAPITRES
- Chaque livre contient plusieurs titres qui
contiennent de chapitres.
- Les dizaines indiquent le titre. Les unités
indiquent le chapitre.
Exemple : L442-1
C'est un article du livre 4, du titre 4, du chapitre 2
on sait qu'il va traiter des dispositions relatives au
régime applicable aux constructions,
aménagements et démolitions, qu'il concerne les
dispositions propres aux aménagements et plus
particulièrement applicables aux lotissements.
11
L'URBANISME
LES TITRES DU LIVRE 4
- Titre 1 : certificat d'urbanisme
- Titre 2 : dispositions propres aux autorisations et
aux déclarations préalables
- Titre 3 : dispositions propres aux constructions
- Titre 4 : dispositions propres aux aménagements
- Titre 5 : dispositions propres aux démolitions
- Titre 6 : contrôle de la conformité des travaux
- Titre 7 : dispositions diverses
- Titre 8 : infractions
12
L'URBANISME
EXERCICES
Dans quels livres et quels titres trouvez-vous les
dispositions suivantes :
- Taxe d'aménagement
- Exceptions de constructions situées hors PAU
- Champ d'application du permis de construire

13
URBANISME ET DECENTRALISATION

14
PRINCIPE GENERAL ET DATES
La loi 82-213 du 2 mars 1982 relative aux

droits et aux libertés des communes
pose le principe de la libre
administration des collectivités
territoriales.
Les décisions deviennent exécutoires de

plein droit dès leur publication,
notification ou transmission au
représentant de l'Etat.

15
TRANSFERT DE COMPETENCE
Dans le prolongement de la loi du 2 mars

1982, la loi 83-8 du 7 janvier 1983 relative
à la répartition des compétences entre
les communes, les départements, les
régions et l'Etat, fixe le cadre du
transfert de compétences :
Des conventions fixent les moyens

humains, matériels, financiers transférés
par l'Etat aux collectivités territoriales.

16
Depuis le 01/01/1983, les communes et leurs
groupements sont « maîtres » de leur

planification territoriale : SCOT, PLU...
Depuis cette même date, toutes les
communes « PLU, POS » sont compétentes
pour délivrer leurs autorisations
d'urbanisme.
Les autorisations d'urbanisme sont donc
assorties de la mention « maire au nom de
la commune ».
La compétence est acquise définitivement
(idem pour la carte communale) (L422-1)
17
EXCEPTIONS AU TRANSFERT DE
COMPETENCE
Exceptions liées au statut de la commune :
Les communes qui ne disposent pas d'un

POS/PLU sont régies par le RNU ou
disposent d'une carte communale :
- En RNU, toutes les décisions sont prises au nom

de l'Etat.
- Les communes qui disposent d'une carte
communale peuvent opter pour la compétence
communale par délibération du conseil municipal.
Dans le cas contraire, les décisions sont prises au
nom de l'Etat (L422-1)
18
L'avis divergent : en cas de désaccord entre

le maire et le service instructeur, deux

solutions sont possibles selon la
compétence de la commune :
- Commune compétente : le maire étant autorité

compétente, il peut signer un arrêté différent de celui
proposé par le service instructeur : il engage sa
responsabilité.
- Commune RNU ou carte communale : si le maire

refuse de signer la proposition du service instructeur, le
préfet est sollicité pour signer au nom de l'Etat (R422-2)
19
COMPETENCE
Exceptions liées à la nature du projet :
Lorsque l'intérêt est manifestement

supérieur aux enjeux communaux, les
autorisations sont délivrées au nom de
l'Etat, même si la commune est
compétente (L422-2 et R422-2 du code de
l'urbanisme) :
- Les travaux, constructions et installations
réalisés pour le compte d'Etats étrangers ou
d'organisations internationales, de l'Etat, de ses
établissements publics et concessionnaires ;
20
COMPETENCE
Exceptions liées à la nature du projet : suite
- Les ouvrages de production, de transport, de

distribution et de stockage d'énergie, ainsi que ceux
utilisant des matières radioactives
Exemple : éoliennes, centrales photovoltaïques au sol ( les
ouvrages accessoires à une construction sont exclus)
- Les travaux, constructions et installations réalisés

à l'intérieur des périmètres des opérations d'intérêt
national lien
Exemple : constructions dans le périmètre de l'OIN sur le secteur
d'Alzette-Belval

21
COMPETENCE
Exceptions liées à la nature du projet : suite
- Les travaux soumis à autorisation du ministre de la

Défense, chargé des sites, …
- Les logements construits par des sociétés de

construction dans lesquelles l'Etat détient la
majorité du capital.

22
MISE A DISPOSITION DES SERVICES DE L'ETAT
Le principe :
La mise à disposition est régie par les

articles 40 et 61 de la loi du 7 janvier
1983 :
« Les services extérieurs de l'Etat peuvent
être mis gratuitement (...) à la disposition
des communes et de leurs groupements
pour l'élaboration des documents
d'urbanisme (L121-7) ou les demandes
d'instruction des autorisations
d'urbanisme (L422-8) ».

23
Le principe – suite
La mise à disposition signifie que le
service instructeur est placé sous l'autorité
du maire ou de président de l'EPCI
compétent.
Rappel déontologique : l'instructeur placé

sous l'autorité du maire est tenu d'informer
sa hiérarchie de toute décision jugée
illégale.

24
Les modalités
- pour les documents d'urbanisme, une

convention conclue entre la commune et le
service instructeur est recommandée, bien
que facultative
- pour les autorisations d'urbanisme, la

convention peut dresser la liste des
autorisations concernées (R422-5)

25
- pour les autorisations d'urbanisme, les

villes de + de 10 000 habitants et les EPCI de
+ de 20 000 habitants ne peuvent pas
disposer de la mise à disposition gratuite
des services de l'Etat (L422-8).
Seule une assistance juridique et technique

ponctuelle peut être gratuitement apportée
par les services de l'Etat.

26
L'article 13 de la loi du 7 janvier 1983

sépare l'instruction du contrôle de
légalité.
C'est pourquoi, la plupart des DDT

disposent d'un service « contrôle de
légalité » indépendant des services
instructeurs.

27
HIERARCHIE DES NORMES

28
Les autorisations d'urbanisme sont soumises

soit :
- Règle de constructibilité limitée (L111-1-2)

- Carte Communale (R124-1 : La carte communale comprend un
rapport de présentation et un ou plusieurs documents graphiques....Les documents
graphiques sont opposables aux tiers.)
- Plan Local d'Urbanisme ou Plan d'Occupation

des Sols (L123-5 : Le règlement et ses documents graphiques sont
opposables à toute personne publique ou privée pour l'exécution de tous travaux,
constructions, plantations, affouillements ou exhaussements des sols, pour la
création de lotissements et l'ouverture des installations classées appartenant aux
catégories déterminées dans le plan.
L123-1-9 : Les règles et servitudes définies par un plan local d'urbanisme ne
peuvent faire l'objet d'aucune dérogation, à l'exception des adaptations mineures
rendues nécessaires par la nature du sol, la configuration des parcelles ou le
caractère des constructions avoisinantes.)

29
Les documents d'urbanisme sont encadrés
par des normes supérieures :
• Notion de conformité = respect en tout point
• Notion de compatibilité = ne pas être contraire
• Notion de prise en compte = notion de

compatibilité sous réserve de possibilités de
dérogation pour des motifs déterminés
• Notion de référence : pas de lien juridique

30
HIERARCHIE DES NORMES (avec SCOT )
Respect L110 et L121-
1
Compatibilité Prise en compte
Lois Montagne et Littoral,

SRCE, PCET, schéma stratégique de
DTA(L111-1-1 ant.)
façade, schéma régional de
SDRIF, SAR, PADDUC, développement
chartes PNR et PN de l'aquaculture marine,
SDAGE, SAGE, programmes d'équipement
PGRI, PEB, (État,collectivités territoriales,
Directive de protection établissements et services publics),
et de mise en valeur des paysages PIG (dont DTADD), OIN, Etats limit.
SCOT « intégrateur »
PLH, PDU,
SMVM Annexion des servitudes
PLU (1) - CC d'utilité
+L122-1-15 publique (PPR,...)
AUTORISATIONS D'URBANISME (1) Le PLU i tient lieu de PLH et de PDU
31
Conformément à l’article L. 110 du CU, l’article L. 121-
1 du CU énonce les principes que doivent respecter les
documents d’urbanisme (SCoT : L122-1-1, PLU : L123-

1, CC : L124-2), dans le respect d’un développement
durable :
- équilibre entre renouvellement urbain, utilisation économe des

espaces et protection de l’environnement, sauvegarde des
ensembles urbains
- diversité des fonctions urbaines et rurales et mixité sociale de

l’habitat, satisfaction des besoins
- Maitrise de l’énergie, préservation des richesses naturelles et

prévention des risques et nuisances.

32
• Le SCoT et le schéma de secteur doivent
être compatibles (L111-1-1) avec:
– Les dispositions particulières aux zones de

montagne (L145-1) et au littoral (L146-9)
– Le schéma directeur de la région d’Ile-de-France
– Le schéma d’aménagement régional des régions
d’outre-mer
– Le plan d’aménagement et de développement
durable de Corse
– Les chartes des parcs naturels régionaux et des
parcs nationaux
– Les orientations fondamentales et les objectifs du
SDAGE et les objectifs du SAGE
33

être compatibles avec :

– Les directives de protection et de mise en valeur
des paysages (L122-1-12 et L350-1 code
environnement)
– Les objectifs de gestion des risques d’inondation
et les orientations fondamentales définis par les
plans de gestion des risques d’inondation (PGRI)
pris en application de l’aricle L566-7 du code de
l’environnement, ainsi qu’avec les dispositions de
ce plan (L122-1-13)
– Les plans d'exposition au bruit établis au voisinage
des aérodromes (L147-1)
34

prendre en compte :
– Les schémas régionaux de cohérence écologique

(SRCE) (L111-1-1)
– Les plans climat-énergie territoriaux (PCET)(L111-1-1)
– Les programmes d’équipement de l’Etat, des collectivités
territoriales et des établissements et services publics
(L122-1-12)
– Les projets d’intérêt général (PIG) dont DTADD qualifiées
(dans un délai de 12 ans suite à publication) et les
opérations d’intérêt national (OIN) (L121-2)
– L’occupation des sols dans les territoires des Etats
limitrophes pour les territoires frontaliers (L121-4-1)

35

prendre en compte :
– Le schéma régional de développement de
l'aquaculture marine (L923-1-1 du Code Rural
Pêche Maritime)
– Les schéma startégique de façade (L219-4 du
Code Environnement)

36
• Le PLU doit être compatible (L111-1-1)

avec :
– Le SCOT lorsqu’il existe
– S’il n’existe pas de SCOT, idem SCoT (L111-1-1)

37
HIERARCHIE DES NORMES (sans SCOT)
Respect L110 et L121-
1
Compatibilité Prise en compte
Lois Montagne et Littoral,

DTA(L111-1- ant.) SRCE, PCET, schéma stratégique de
SDRIF, SAR, PADDUC, façade, schéma régional de
chartes PNR et PN développement
SDAGE, SAGE, de l'aquaculture marine,
PGRI, PEB, PIG (dont DTADD), OIN, Etats
Directive de protection et de mise en limitrophes
valeur des paysages
PLH, PDU,
SMVM Annexion des servitudes
PLU (1) - d'utilité
CC publique (PPR,...)
AUTORISATIONS D'URBANISME
(1) Le PLU i tient lieu de PLH et de PDU
38
• Le PLU et la Carte Communale doivent

être compatibles avec :

– Le plan de déplacements urbains (PDU) et
le programme local de l’habitat (PLH)
(L123-1-9)
– Le schéma de mise en valeur de la mer
(L123-1-9)
Ils ne doivent pas être contradictoires avec les

servitudes existantes.

39
REGLEMENT NATIONAL D'URBANISME

40
QU'EST-CE QUE LE RNU ?
Ce sont les règles qui s'appliquent sur

l'ensemble du territoire national aux
constructions, aménagements,
installations et travaux faisant l'objet
d'une autorisation d'urbanisme.
Le RNU a été créé par décret du 22

octobre 1955. remarque : dénomination inexacte,
puisqu'elles comportent depuis 1975 des dispositions
législatives et non plus uniquement réglementaires
comme antérieurement.

41
Dispositions législatives
En l'absence de POS/PLU ou de carte
communale : REGLE DE
CONSTRUCTIBILITE LIMITEE (L111-1-2)
-
Constructions autorisées dans Parties
Actuellement Urbanisées
- Hors parties actuellement urbanisées, peuvent
être autorisées, sous conditions :
●
l’aménagement de l’existant, les constructions
agricoles, les équipements collectifs, les constructions
incompatibles avec les zones habitées
●
des constructions ponctuelles sous conditions
42
Dispositions législatives
Conditions d’autorisation des
constructions ponctuelles hors parties

urbanisées :
●
une délibération motivée du Conseil
municipal estimant qu’elles présentent un
intérêt pour la commune
●
le Préfet vérifie l’absence d’atteinte à la
sauvegarde des espaces naturels et des
paysages, à la salubrité et à la sécurité
publique, l’absence de dépenses
importantes pour la commune 43
43
Dispositions réglementaires
Article L111-1 - alinéa 1 : « Les régles

générales applicables, en dehors de la production
agricole, en matière d’utilisation du sol, notamment
en ce qui concerne la localisation, la desserte,
l’implantation et l’architecture des constructions, le
mode de clôture et la tenue décente des propriétés
foncières et des constructions, sont déterminées
par des décrets en Conseil d’État.»
Ces règles générales sont codifiées aux

articles R. 111-1 à R. 111-24 du code de
l'urbanisme. Ces règles sont réparties en 3
sections.
44
Dispositions réglementaires
La plupart des articles du RNU ne
s'appliquent pas sur le territoire d'une

commune dotée d'un PLU ou d'un POS,
sauf les articles (L111-1 - alinéa 3):
- R111-2 : portant atteinte à la salubrité ou la sécurité publique
- R111-4 : compromettant la conservation ou la mise en valeur
d’un site ou de vestiges archéologiques
- R111-15 : ayant des conséquences dommageables pour
l’environnement
- R111-21 : de nature à porter atteinte au caractère ou à l’intérêt
des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains
ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales
qui restent des articles d'ordre public.45

45
LA SANTE, LA SECURITE ET LA SALUBRITE
PUBLIQUES
Articles du RNU se rapportant au thème :
● R111-2 (salubrité, santé, sécurité)
● R111-3 (lutte contre le bruit)
● R111-5 (desserte du projet)
●R111-7 à R 111-12 (assainissement et

réseaux AEP)
46
46
LE MITAGE
● L111-1-2 (constructions interdites hors

Parties Actuellement Urbanisées)
● R111-14 (urbanisation dispersée

incompatible avec les espaces naturels
peu équipés)
47
47
LES REGLES DE PROSPECT
●R111-16 : distance minimum entre deux

bâtiments non contigus
● R111-17 : retrait par rapport à l'alignement
● R111-18 : retrait par rapport aux limites

séparatives
● R111-19 : obligation de ne pas aggraver

les règles de prospect
48
48
L'INSERTION DANS L'ENVIRONNEMENT
R111-4 : protection des sites
archéologiques
● R111-7 : réalisation d'espaces verts
● R111-15 : respect des préoccupations

d'environnement
● R111-21 : insertion du projet dans
l'environnement
● R111-22 : respect de la hauteur des
constructions existantes
● R111-24 : écrans de verdure pour les
bâtiments industriels ou les constructions

légères provisoires
49
49
LES AUTRES REGLES
● R111-6 : stationnements
● R111-13 : refus possible de certains

projets en disproportion avec les
ressources de la commune
● R111-20 : possibilité de déroger à

certaines règles dans certains cas précis
● R111-23 : harmonisation des murs et des

façades d'un bâtiment
50
50
OPERATIONS D'INTERET NATIONAL
(L121-9-1 et R121-4-1)
 Définition : opération d'urbanisme d'intérêt majeur délimitée par
l’Etat dans le cadre de sa politique d’aménagement du territoire
national
 Mise en place : loi du 7 janvier 1983 relative à la répartition des
compétences
 Compétence : décret en Conseil d'Etat (liste d'une quinzaine de
OIN)
 Objectifs : a pour effet juridique de retirer aux communes ou
E.P.C.I compétents et d’attribuer à l’Etat
- la compétence en matière d’autorisations d’occuper ou
d’utiliser le sol (permis de construire, autorisation de lotir)
- la compétence relative à la création des Z.A.C. (L311-1, 3ème
alinéa)
- la compétence pour prendre en considération les opérations
d’aménagement à l’intérieur du périmètre de l’opération d’intérêt
national, qui permet de surseoir à statuer (L111-10).
51
(L121-9-1 et R121-4-1)
 Durée : supprimée par décret en conseil d'Etat

 Conséquence sur les documents d'urbanisme : la création d'une
opération d’intérêt national est sans effet sur la compétence des
communes ou E.P.C.I en matière d’élaboration des documents
d’urbanisme.
- Prise en compte dans l’élaboration des documents
d’urbanisme : Porter à connaissance (L121-2)
- Prise en compte d’une OIN après approbation du document
d’urbanisme : Déclaration de projet
NB : exclusion de la règle de constructibilité limitée (L111-1-2) si
l’opération devait se situer, géographiquement, en dehors des
"parties actuellement urbanisées" d’une commune dépourvue
de document d’urbanisme.

52
FRANCE LUXEMBOURG
Opération Esch-Belval :
d’Intérêt reconversion d'une
National sur le friche sidérurgique
secteur (120 hectares)
d’Alzette-Belval
publié au Projets
Journal Officiel -Culturel (Centre
du 19 avril 2011 national culture
(5300 hectares) industrielle),
pour -Tertiaire,
l'aménagement -Economique
des friches -Administartif,
industrielles -Immobilier (7000
logts)
Des projets
structurants
permettant
d’enclencher
une dynamique :
- un parc de
data center,
- un centre
Oxylane
(Décathlon)
- ...
53
Aménagement et développement durable
de territoires présentant un caractère
d'intérêt national.
 Etablissement Public d’Aménagement (L321-14) : outil
d'aménagement et de développement durable de territoires
présentant un caractère d'intérêt national
 Mission des EPA : conduire toute action de nature à favoriser
l'aménagement, le renouvellement urbain et le développement
économique de leur territoire, dans le respect de la diversité des
fonctions urbaines, de la mixité sociale dans l'habitat ainsi que
de la protection de l'environnement
 Compétence : réaliser les opérations d'aménagement et les
acquisitions foncières et immobilières nécessaires à ces
opérations
 Gouvernance (L321-22) : Etat, collectivités territoriales (conseil
régional, conseil général, ...), EPCI lien

54

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- HIERARCHIE DES NORMES

- REGLEMENT NATIONAL D'URBANISME

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Le droit de l’urbanisme attribue des affectations à

Le droit de l’urbanisme permet la réalisation de ces

Le droit de l’urbanisme contrôle le respect de ces

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Les éditions : édition DALLOZ

Le site Web : légifrance

Environnement institutionnel et juridique 21 mars 2013

- Une table des matières

Environnement institutionnel et juridique 21 mars 2013

Le code de l'urbanisme comprend deux

- Les deux parties du code de

- Le chiffre des centaines d'un article

Environnement institutionnel et juridique 21 mars 2013

- Livre II (L210 à L240 – R211 à R214) : préemption

- Livre III (L300 à L340 – R300 à R333) :

Environnement institutionnel et juridique 21 mars 2013

- Livre IV (L410 à L480 – R410 à R480) : régime

- Livre V (L510 à L550 – R510 à R550) : implantation

- Livre VI (L600 – R600 à R620) : dispositions

Environnement institutionnel et juridique 21 mars 2013

- Exceptions de constructions situées hors PAU

- Champ d'application du permis de construire

Environnement institutionnel et juridique 21 mars 2013

Environnement institutionnel et juridique 21 mars 2013

La loi 82-213 du 2 mars 1982 relative aux

Les décisions deviennent exécutoires de

Environnement institutionnel et juridique 21 mars 2013

Dans le prolongement de la loi du 2 mars

Des conventions fixent les moyens

Environnement institutionnel et juridique 21 mars 2013

groupements sont « maîtres » de leur

Les communes qui ne disposent pas d'un

- En RNU, toutes les décisions sont prises au nom

L'avis divergent : en cas de désaccord entre

le maire et le service instructeur, deux

- Commune compétente : le maire étant autorité

- Commune RNU ou carte communale : si le maire

Lorsque l'intérêt est manifestement

- Les ouvrages de production, de transport, de

- Les travaux, constructions et installations réalisés

Environnement institutionnel et juridique 21 mars 2013

- Les travaux soumis à autorisation du ministre de la

- Les logements construits par des sociétés de

Environnement institutionnel et juridique 21 mars 2013

La mise à disposition est régie par les

Environnement institutionnel et juridique 21 mars 2013

Rappel déontologique : l'instructeur placé

Environnement institutionnel et juridique 21 mars 2013

- pour les documents d'urbanisme, une

- pour les autorisations d'urbanisme, la

Environnement institutionnel et juridique 21 mars 2013

- pour les autorisations d'urbanisme, les

Seule une assistance juridique et technique

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L'article 13 de la loi du 7 janvier 1983

C'est pourquoi, la plupart des DDT

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