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Dissertation :

La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, rédigée en

1791 par la militante Olympe de Gouges, émerge comme un jalon

significatif dans l'histoire des droits humains. Inspirée par la Déclaration

des droits de l'homme et du citoyen de 1789, elle cherche à promouvoir

l'égalité des sexes et à dénoncer les discriminations envers les femmes.

Cette dissertation explorera les origines, les principes fondamentaux, les

critiques et l'héritage de cette déclaration progressiste.

Nous nous demanderons en quoi la DDFC est-t-elle un appel à une égalité


des sexes ?

Annonce du plan :

• Introduction
• Contexte historique et principes fondamentaux
• Critiques et héritage
• Conclusion

Tout d’abord, pour comprendre la Déclaration des droits de la

femme et de la citoyenne, il est essentiel d'analyser le contexte

révolutionnaire français du XVIIIe siècle. Les idéaux de liberté, d'égalité

et de fraternité, proclamés dans la Déclaration des droits de l'homme et


du citoyen, ont inspiré Olympe de Gouges à réclamer ces principes pour

les femmes également. L'émergence de mouvements féministes

précurseurs, tels que celui des "sans-culottes", a jeté les bases d'une

revendication plus explicite des droits des femmes.

Ensuite, la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne

proclame l'égalité des sexes, le droit au divorce, l'accès à l'éducation et

la participation politique des femmes. Ces principes, audacieux pour leur

époque, remettaient en question les structures patriarcales en place.

Olympe de Gouges insiste sur le fait que les droits et devoirs des

citoyennes doivent être identiques à ceux des citoyens, contribuant ainsi

à forger une vision novatrice de l'égalité.

Cependant, la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne

a suscité des critiques virulentes de la part de certains révolutionnaires

et penseurs de l'époque. Certains estimaient qu'elle menaçait l'ordre

social établi, tandis que d'autres considéraient les revendications

féministes comme prématurées. Marie-Antoinette, la reine de France, fut

l'une des nombreuses figures opposées à cette déclaration, soulignant les


tensions persistantes entre les idéaux révolutionnaires et les réalités de

l'époque.

Enfin, malgré sa réception mitigée à l'époque, la Déclaration des

droits de la femme et de la citoyenne a laissé un héritage durable. Elle a

jeté les bases pour les mouvements féministes ultérieurs et a influencé

les débats sur l'égalité des sexes tout au long du XIXe et du XXe siècle.

L'évolution des droits des femmes trouve ses racines dans ces principes

énoncés par Olympe de Gouges, faisant de sa déclaration un jalon

essentiel dans la quête constante de l'égalité. En effet elle proclame bien

l’égalité des sexes et non la supériorité de l’un par rapport à l’autre.

En conclusion, la Déclaration des droits de la femme et de la

citoyenne représente une première tentative significative de revendiquer

les droits et la dignité des femmes dans le contexte de la Révolution

française. Malgré son impact limité à l'époque, elle a inspiré les

générations futures de féministes à poursuivre le combat pour l'égalité.

Aujourd'hui, elle demeure un rappel important des progrès réalisés et des

défis persistants dans la quête universelle de justice et d'égalité. En


reconnaissant l'importance de la diversité et en promouvant l'inclusion,

nous pouvons continuer à œuvrer ensemble pour créer un monde où les

droits et les libertés sont véritablement universels, indépendamment du

genre. La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne demeure

ainsi une source d'inspiration pour construire un avenir plus équitable et

juste pour tous.

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