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Nom : LUNZITISA Post-nom

: MANITU
Prénom : DAVID
Promotion : L2 (LMD) DROIT
S

T.P DE DROIT COUTUMIER CONGOLAIS

« D’après le droit coutumier congolais, c’est la parentèle qui est sujet réel de droit, car ce
n’est pas l’individu qui compte mais plutôt le groupe, la famille, le clan auquel l’individu
appartient ».

A l’instar de toute société, il y a des lois qui maintiennent en


harmonie les relations sociales. La société traditionnelle est caractérisée par quelques habitudes,
qui, au fil du temps deviennent imposable à tous lesquelles habitudes, à cause de leur pratique
répétitive et leur reconnaissance auprès de ce qui le pratique de savoir qu’ils sont dans
l’obligation d’agir de la sorte.

Le sujet que j’ai choisi à l’occasion de mon travail pratique du


droit coutumier congolais, aborde sur la question de savoir, en droit coutumier congolais, le
groupe et le sujet réel de droit. Ceci est dit, j’aborderai dans un premier temps, de la personnalité
juridique ; secondement qu’est-ce qu’un sujet de droit et enfin, le sujet réel de droit en droit
coutumier congolais. Ce trois sujet feront l’objet de notre dans les lignes qui suivent.

 De la personnalité juridique

D’après le lexique des termes juridiques, la personnalité


juridique est défini comme « une aptitude à être sujet de droit qui est reconnue de plein droit et
sans distinction à tous les êtres humains (personne physique) et, sous certaines conditions,
variables selon leurs nature, aux personnes » . La définition nous donne deux types de
personnalité juridique ; à savoir, la personne physique et personne morale.

- De la personne physique : lorsque l’on parle de la personne physique, c’est une personne
biologie, qui est née d’une manière naturelle. Et cette personne le droit lui reconnait
comme étant détenteur des certains droits. d’après Le Professeur Alain KABAMBA dans
sa note de cours destinée aux étudiants de la deuxième année de droit, définit la
personne physique juridique comme étant une personne dotée de la personnalité
juridique qui lui fait assurer par la loi ou la coutume la primauté dans l’ordre juridique,
en interdisant toute atteinte à sa dignité et en lui garantissant le respect dès la naissance
».
- De la personne morale : contrairement à la personne physique, qui est une personne
biologique et naturelle. La personne morale comme le dit certains juristes, est une fiction
juridique à laquelle sont reconnue les droits comme une personne physique. Le lexique
des termes juridiques (R.Guillien et J. Vincent, Dalloz,15 e édi.2005), le définit comme
étant un « groupement de personnes ou des biens ayant la personnalité juridique, et
étant par conséquent titulaire des droits et des obligations ».et le professeur Alain
KABAMBA rejoint le lexique à ces termes :<<Les personnes morales sont considérées
comme tout groupement des personnes ou des biens dotés d’une personnalité juridique
et jouissant par conséquent, des droits et des obligations en qualité du titulaire>>
• Qu’est-ce qu’un sujet de droit ?
Un sujet de droit<<est un être titulaire des droits et des
obligations et qui, de ce fait, a un rô le dans l’activité juridique>>. En tenant compte de cette
définition, pour qu’on soit un sujet de droit, il faut avant tout être titulaire des droits et des
obligations. Et l’aptitude d’avoir des droits et des obligations sa est réservé à ceux qui ont la
personnalité juridique. Ce qui veut dire que, on ne peut pas être sujet de droit, sans au préalable
avoir la personnalité juridique. Et secondement, Les droits et les obligations permettront à son
possesseur (personne physique ou morale) d’agir en justice, d’opposer ses droits aux tiers et des
répondre de ces obligations.

• Le sujet réel de droit, en droit coutumier congolais.


En droit coutumier congolais, toute personne qu’elle soit
physique ou morale est une individualité, elle est constituée comme un sujet ayant des droits et
des obligations. Cela permet de le distinguer d’autres individus ou personnes et de bénéficier des
privilèges attachés aux dits droits et obligations. La question est maintenant de savoir ; si le droit
coutumier congolais considère toute personne d’une manière individuelle, pourquoi maintenant
le sujet réel du Droit doit être le groupe et non l’individu. Ce que en droit coutumier
congolais<<toute personne humaine est toujours située par rapport à la communauté à laquelle,
elle appartient. Ce statut de membre lui concède tous les avantages liés à son appartenance à la
communauté. A défaut de cette qualité de membre, la personne ne jouit d’aucune protection de la
part de la communauté et court le risque d’être rejeté et d’être considéré comme sans
référence>>. Ce que, le droit coutumier congolais traitait les gens par rapport à leur
appartenance (communauté, parentèle). Lorsqu’un homme n’a pas d’appartenance, il est, aux
yeux de la coutume comme quelqu’un qui manque de référence, d’identité et n’a pas non plus de
personnalité juridique ou n’est pas sujet de droit, du seul fait de n’appartenir à aucun groupe
(famille, clan, tribu). La personnalité juridique en droit coutumier congolais, est comme lier à
l’appartenance de l’individu.

Dans le livre (note de cours) du professeur Alain KABAMBA,


nous voyons clairement, comment pour être sujet de droit il faut d’abord avoir l’appartenance
dans la communauté. Il est dit ceci dans cet ouvrage :<< en droit public coutumier, ce sont les
familles, les lignages, les clans ou tribus qui sont des sujets de droit et à travers eux les individus
qui en sont membres. Tous les autres individus non membres, à quelque degré ou titre que ce
soit, n'y sont pas sujet de droit, sauf en droit pénal>>. Donc, l’effet de ne pas être membre d’un
lignage, clan, tribu, faisait d’office perdre à l’individu sa qualité de sujet de droit. Mais cette perte
n’exempté pas l’individu de sa responsabilité pénale, si son droit civil était mis en cause, sa
responsabilité pénale n’était pas exonéré.

En guise de conclusion, le droit coutumier congolais,


reconnaissait la qualité de sujet de droit à l’individu que si, il appartient à un groupe (famille,
clan, tribu). Quitté son groupe ou le changé, faisait perdre à l’individu des privilèges ou avantages
qu’il avait en tant que membre, parce que celui-ci était le détenteur réel du sujet de droit.

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