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La sélection positive : ne permet la survie que des cellules T dont les TCR
reconnaissent les molécules de CMH du soi. Elle s’effectue dans la région corticale du
thymus en impliquant l’interaction cellules T immatures et cellules épithéliales corticales
La sélection négative : élimine les cellules T qui réagissent fortement avec le CMH du
soi ou le CMH du soi associé aux peptides du soi. Elle a lieu dans la medulla par interaction
avec les CPA venant de la moelle osseuse (cellule dendritiques et macrophage). Les
cellules qui subissent la sélection négative meurent par apoptose. La tolérance aux
autoantigènes est réalisée par l’élimination des cellules T autoréactifs.
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Figure Lymphocytes T γδ
- Elle sélectionne les lymphocytes qui expriment la chaîne β pour une expansion et
une maturation.
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II- Marqueurs des lymphocytes T
- Le TCR
C’est un récepteur de nature protéique (peptidique) composé de 2 chaînes : une chaîne
et une chaîne. Une autre forme existe avec une chaîne et une chaîne
(plus chez le mouton ou le poulet)
- CD3
Il s’agit des 5 chaînes du CD3 (, , , et ) Les chaînes , et proviennent de
3 gènes différents mais présentent une forte homologie de séquence : la répétition du
motif ARAM (ou ITAM). Le motif ITAM est la séquence intra–cytoplasmique Y–X–X–L
(= Tyrosine– quelconque–quelconque–Leucine) La séquence consensus est Y–L–Y–L.
Le CD4 :
- C’est une glycoprotéine avec 4 domaines cytoplasmiques présente chez les LT
immatures et les des LT circulants (= matures)
- Elle est très spécifique des LT.
- Son domaine N–terminal contient des régions qui reconnaissent les molécules du
CMH de classe II.
- C’est aussi le site de fixation de la GP120 pour le VIH.
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Le CD8 :
- C’est une glycoprotéine composée de 2 chaînes et (différentes des chaînes et
citées ci–dessus) organisées soit en –, soit en –, soit en–.
- Elle est présente sur des LT. Elle a besoin du CMH de classe I.
- Sa région intra–cytoplasmique est riche en tyrosine, permettant la fixation de
kinase.
- Fonction régulatrice :
Lymphocyte T appelé TH (helper = auxiliaire) CD4+
Lymphocyte T appelé TS (suppresseur) CD8+
- Fonction à médiation cellulaire :
Lymphocyte T sécréteur de cytokines CD4+
Lymphocyte T appelé TC (cytotoxique) CD8+
Mais on parle surtout des lymphocytes TH et des lymphocytes TC (en terme d’utilité)
La coopération entre les lymphocytes T et B se fait avec les lymphocytes T CD4. La proportion en
lymphocytes T est de 60% TCD4 et 40% TCD8.
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Parmi les protéines de liaison au DNA impliquées dans l’activation des cellules T,
seul le NF-AT est spécifique des cellules T, les autres sont présents dans de nombreuses
cellules. Après la reconnaissance de l’antigène par les TH, le NF-ATc-PO4, qui est une
forme cytosolique phosphorylée de NF-AT, est phosphorylé par la calcineurine. Le NF-
ATc subit une translocation vers le noyau où il se dimérise avec l’AP1 ; le complexe formé
se lie à l’activateur de l’IL-2.
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Les cellules TCD4+ et TCD8+ quittent le thymus pour entrer dans la circulation en état
de repos en phase G0 du cycle cellulaire. On estime que chaque cellule T naïve recircule
du sang vers les ganglions lymphatiques et revient environ toutes les 12-24 H. Ces
cellules ne survivent que 5 à 7 semaines environ en l’absence d’activation stimulée par un
Ag.
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La reconnaissance de l’Ag présenté par les CPA, active les cellules T naïves en
initiant une réponse primaire. Les cellules T naïve se développe pour donner une cellule
blastique et commence à subir des divisions. Cette activation est dépendante d’un signal
induit par l’engagement du complexe TCR et d’un signal de costimulation induit par
l’interaction CD28-B7. Ces signaux déclenchent l’entrée de la cellule T dans la phase G1
du cycle cellulaire et simultanément, induisent la transcription des gènes de l’IL-2 et de
la chaîne α du récepteur de haute affinité pour l’IL-2. La sécrétion de l’IL-2 et sa liaison
au récepteur de haute affinité de l’IL-2 amènent la cellule T naïve à proliférer et à se
différencier. Les cellules T activées engagées dans cette voie se divisent 2 à 3 fois par
jour pendant 4 à 5 jours, créant un large clone de cellules progénitrices qui se
différencient en population de cellules T à mémoire et effectrices.
Les diverses cellules effectrices assument des fonctions spécialisées, telles que
les sécrétions de cytokines et l’aide des cellules B (cellule TH CD4+ activées) et une
activation des CTL. Ces cellules ont une durée de vie courte (quelques jours à quelques
semaines). Les cellules T effectrices CD4+ forment deux sous-populations caractérisées
par des profils différents des cytokines qu’elles sécrètent. Une population Th1 sécrète
de l’IL-2, l’IFNγ et du TNFβ. La sous-population Th1 est responsable des fonctions à
médiation cellulaire (activation des CTL). La sous-population Th2 sécrète de l’IL-4, l’IL-
5, l’IL-6 et l’IL-10 et intervient dans l’activation des cellules B.
Les cellules T mémoire sont plus facilement activées que les cellules naïves,
expriment les mêmes molécules membranaires que les cellules effectrices. Les cellules
mémoires sont des cellules au repos en phase G0 du cycle cellulaire avec moins
d’activation que les cellules naïves. Les cellules T naïves ne sont activées que par les
cellules dendritiques, alors que les T mémoire peuvent être activées par les
macrophages, les cellules dendritiques et les cellules B. Il semblerait que les T mémoires
possèdent un taux élevé de nombreuses molécules d’adhésion leurs permettant d’adhérer
à un différente CPA.
Les CPA sont capables des présenter l’Ag associé aux molécules de CMH II et de délivrer
le signal de costimulation nécessaire pour une activation des T qui conduit à la
prolifération et à la différenciation. Les principales molécules de costimulation
exprimées sur les CPA les glycoprotéines B7-1 et B7-2.
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-Les cellules dendritiques sont des activateurs très puissants des T naïves, T mémoires
et T effectrices car elles expriment un taux élevé des molécules de CMH I, II et B7.
Les cellules dendritiques (CD) sont des cellules professionnelles chargées de présenter
des antigènes aux lymphocytes T naïfs et mémoires. Ce sont les seules cellules capables
d'initier une réponse immunitaire. Les précurseurs des CD sont produits dans la moelle
osseuse à partir des progéniteurs hématopoïétiques et migrent vers les tissus par
l’intermédiaire du sang périphérique. Les CD immatures sont attirées et retenues dans
les portes d’entrée de l’organisme (peau, muqueuses) et dans les tissus inflammatoires
par des molécules chimio- attractives (chimiokines) du fait de leur expression régulée
des récepteurs spécifiques de ces chimiokines.
Les CD captent également les exosomes produits par les cellules viables. Il s'agit
de petites vésicules de 60-80 nm qui sont formées par fusion de la membrane externe
des corps vésiculaires et comportent des molécules de HLA de classe I ou de classe II
couplées à des peptides, des molécules de costimulation (B7-1) CD80, CD86 (B7-2) des
tétraspanines. Ces exosomes sont capables d’activer efficacement une réponse
antitumorale par phénomène de présentation croisée. Les cellules dendritiques vont
dégrader de façon très efficace les protéines/peptides endocytés dans les lysosomes
et les présenter sous forme de peptides complexés aux molécules HLA de classe II. Les
cellules dendritiques peuvent également adresser vers le protéasome ces
protéines/peptides endocytés où ils sont clivés sous forme de peptides et assemblés aux
molécules HLA de classe I dans le réticulum endoplasmique. Ce phénomène de
présentation de peptides d'origine endogène par les CD est appelé cross-priming et est
à la base de l'initiation de toutes les réponses immunitaires. Au contact de signaux de
danger présents dans les tissus infectés et/ou inflammatoires (lipopolysaccharide
bactérien, ADN bactérien, ARN double brin, cytokines pro-inflammatoires, IFNγ, TNF,
IL-1, IL-18), les cellules dendritiques vont s’engager dans un processus de maturation.
Elles deviennent alors de puissantes cellules présentatrices d’antigènes capables de
migrer dans les ganglions. Ce processus de différenciation implique :
• une perte des récepteurs des chimiokines inflammatoires (CCR1, CCR5, CCR6,…) et une
acquisition de récepteurs pour des chimiokines ganglionnaires permettant leur migration
vers les ganglions ;
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Les cytokines n’ont qu’un seul moyen d’agir : par le biais d’un récepteur. Il existe donc
une régulation subtile par une équation ligand–récepteur.
Elles peuvent intervenir en cascade : induction des unes par les autres.
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Introduction
L’interaction des pro-B avec les cellules stromales est médiée par des
molécules d’adhésions, VLA-4 à la surface des pro-B et son ligand VCAM-1, à la surface
des cellules stromales. Après le premier contact, un récepteur de surface de la pro-B
appelé c-Kit, entre en contact avec une molécule de la surface de la cellule stromale,
appelé facteur de croissance des cellules souches (SCF, steam-cell-factor). Cette
interaction active le c-Kit, qui est une tyrosine kinase, et la cellule pro-B commence à se
diviser et à se différencier en cellule pré-B, puis elle commence à exprimer un récepteur
de l’IL-7. L’IL-7 secrétée par les cellules stromales active le processus de maturation,
qui conduit à une régulation négative de l’expression des molécules d’adhésion sur les
cellules pré-
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B afin de détacher les cellules proliférantes des cellules stromales. A ce stade les
cellules pré-B n’ont plus besoin des cellules stromales, mais elles ont besoin de l’IL-7
pour leur croissance et leur maturation.
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En fonction de la nature de l’Ag, l’activation des cellules B se fait selon deux voies :
-La réponse des cellules B aux antigènes thymodépendants (TD): nécessite un contact
direct avec les cellules TH.
- Les antigènes qui peuvent activer les cellules B en l’absence des cellules T, connus sous
le nom d’antigènes thymo-indépendants (TI). Les antigènes TI sont divisés en deux
groupes, type1 et type 2, qui activent les cellules B de manière différente : LPS sont de
type 1 et les séquences répétitives (protéines polymériques tel que les flagellines des
bactéries et des polysaccharides répétitives des parois bactériennes sont de type 2.
Les TI 1 sont activateurs polyclonaux, capable d’activer les cellules B mature et
immature indépendamment de la spécificité antigénique.
Les TI 2 activent seulement les cellules B matures en établissant des liaisons croisées
au sein des récepteurs mIgM.
La réponse humorale aux deux types d’antigènes est différente : La réponse aux Ag TI
est généralement faible, les cellules à mémoire ne sont pas formées et l’IgM est
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Les mIg ont des extrémités intracellulaires très courtes, incapables de créer un
signal avec les molécules de signalisation (tyrosine kinase ou protéine G). L’mIg (Ig
fixatrice du ligand) est associé à deux hétérodimères (Ig α et Ig β) transducteur du
signal pour former un BCR unique et conduisant à des changements de l’expression de
gènes spécifiques. Les queues cytoplasmiques de Ig α et Ig β contiennent également
des résidus d’acides aminés permettant
l’activation des immunorécepteurs par une tyrosine appelés ITAM
(immUNoreceptor tyrosine base activation motif).
L’activation des cellules B et cellules T ont de nombreux caractères communs cad la
compartimentation des fonctions dans les sous-unités du récepteur, l’activation par des
tyrosines protéines kinases (PTK) membranaires, l’activation des déphosphorylation par
le CD45, l’assemblage de complexes de signalisation dotés d’une activité tyrosine
protéine kinase et le recrutement de plusieurs voies de transduction.
Après établissement de liaisons croisées (pontage) du BCR avec l’antigène, incluent :
- L’activation par la PTK : Les PTK Src, Lck dans les cellules T et Lyn pour les cellules
B, effectuent des phosphorylations lors des phases initiales de la transduction du
signal, essentielles à la formation d’un complexe de signalisation fonctionnel.
- La déphosphorylation des PTK Src par le CD45, tyrosine phosphatase qui effectue
d’importantes fonctions d’élimination d’un phosphate inhibiteur d’une tyrosine des
régions C-terminales de Lck, Lyn et d’autres PTK.
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B en association avec le signal 1 crée par les liaisons croisées entre les mIg.
Ces signaux amènent la cellule B en G1. Les signaux du CD40 sont transmis par de
nombreuses voies de signalisation intracellulaire. La liaison du CD40 est suivie de
l’activation de tyrosine kinase telles que Lyn et Syk et à l’activation de la phopholipase
C et à la création Les signaux venant du BCR conduisent à la production des seconds
messagers IP3 et DAG. L’IP3 provoque la libération du Ca++ de ses sites d’accumulation
intracellulaire. Le DAG active le PTK. Une troisième voies de signalisation importante, la
voie Ras, est elle aussi activée par
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les signaux reçus par l’intermédiaire de seconds messagers IP 3 et DAG ainsi qu’à
l’activation de nombreux facteurs de transcription (NF-κB) intracellulaire.
Les cellules B stimulées par les protéines membranaires des cellules TH activées sont
capables de proliférer mais ne peuvent pas se différencier sans la présence des
cytokines. Une fois activée, la cellule B commence à exprimer des récepteurs
membranaires de plusieurs cytokines, telles que l’IL-2, l’IL-4, l’IL-5, ou d’autres
cytokines. Ces récepteurs se lient ensuite aux cytokines produites par la cellule TH qui
entre en interaction. Les signaux produits par ces interactions cytokine- récepteur
favorisent la prolifération des cellules B et peuvent induire la différenciation en
plasmocytes et de cellules B à mémoire, la commutation de classe et la maturation de
l’affinité.
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cellules B naïves subissent une sélection clonale, une expansion clonale et une
différenciation en cellules à mémoire ou en plasmocytes. La phase de latence (variable
en fonction de l’Ag) est suivie d’une augmentation du taux d’anticorps sérique qui atteint
un pic, reste en plateau pendant un temps variable puis diminue.
Au cours de la réponse humorale primaire, l’IgM est tout d’abord sécrétée ; elle est
souvent suivie d’une commutation vers une proportion croissante d’IgG. En fonction de
la persistance de l’Ag, une réponse primaire peut s’étendre sur des périodes variables,
de quelques jours à quelques semaines. Les cellules B à mémoire formées lors d’une
réponse primaire arrêtent de se diviser et entrer en phase G0 du cycle cellulaire. La
capacité à développer une réponse secondaire dépend de l’existence de cellules T à
mémoire. La réponse secondaire est plus rapide ; elle atteint une plus grande intensité
et dure plus longtemps. La réponse secondaire est caractérisée par la sécrétion d’un Ac
d’une plus grande affinité pour l’Ag et des isotypes autres que l’IgM.
La création d’une réponse humorale à un Ag a essentiellement lieu dans les ganglions
lymphatiques périphériques. Dans une à deux semaines qui suivent l’exposition à un Ag
TD, des follicules secondaires se forment, constitués de quelques couches de cellules
entourant un centre germinatif. Une intense prolifération des cellules B activées a lieu
dans la zone sombre des centres germinatifs. Environ 90% des centrocytes subissent
une mort par apoptose dans la zone claire. Les centrocytes restants qui expriment uns
mIg de haute affinité, entrent en interaction avec l’Ag lié aux cellules dendritiques
folliculaires et subissent une différenciation dans la partie apicale de la zone claire,
créant des cellules B à mémoire et des plasmoblastes. Ces derniers se développent en
plamocytes sécréteurs d’anticorps.
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Une rencontre antérieure avec un antigène peut rendre l’animal soit tolérant à l’antigène
soit se traduire par la formation de cellules à mémoire. Dans certains cas, la présence
d’un Ag compétitif peut réguler la RI à un autre Ag. Cette compétition antigénique a été
montrée expérimentalement ; ex : la réponse aux globules rouges de cheval est réduite
par une immunisation antérieure par le GR de mouton. Les bases moléculaires et
cellulaires de cette compétition ne sont pas connues.
L’anticorps peut exercer une rétro-inhibition par sa propre production. Lorsqu’un animal
est immunisé avec un antigène spécifique et qu’il lui est injecté un anticorps dirigé contre
l’anticorps juste avant l’administration de l’antigène, la réponse immunitaire à l’antigène
est réduite au de 100 fois. L’anticorps administré passivement entre en compétition pour
l’antigène avec les cellules B réactives de ce dernier, ce qui provoque une inhibition
de l’expansion clonale.
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Certains vaccins (ex : la rougeole ou les oreillons) ne sont administrés aux enfants avant
l’age d’un an. Le taux d’IgG maternels acquis naturellement par le fœtus reste élevé
pendant 6 mois après naissance. La vaccination de l’enfant pendant ce délai provoque une
réponse humorale faible et la production de cellules à mémoire sera incapable de
conférer une immunité de longue durée.
Activation du complément : les IgM et les IgG peuvent activer les fragments du
complément. Le fragment C3b se lie de façon non spécifique aux complexes cellule-
anticorps ou antigène-anticorps prés du site d’activation. La fixation aux macrophages
du C3b adhérant conduit à la phagocytose des cellules. La liaison du complexe Ag-Ac
aux récepteurs du C3b d’une cellule rouge du sang permet aux érythrocytes d’amener
ces complexes au foie ou à la rate, où des macrophages résidants les éliminent sans
détruire la GR.
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Dans le DNA de la lignée germinale, de multiples segments géniques codent des parties
d’une même chaîne lourde ou d’une même chaîne légère d’Ig. Ces segments géniques sont
présents dans les cellules germinales, mais ne peuvent pas être transcrits et traduits en
chaînes lourdes ou légères avant qu’ils n’aient été réarrangés (recombinés) en gènes
fonctionnels. Au cours de la maturation des cellules B dans la moelle osseuse, certains
de ces segments géniques sont de créer 1010 combinaisons.
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Le nombre d’antigènes s’élève à 109 – 1010. Notre système immun doit pouvoir faire des
récepteurs pour reconnaître les antigènes et fabriquer des anticorps pour y répondre.
µAu début, on partait sur l’hypothèse de base qu’un gène codait pour une protéine.
Mais il aurait alors fallu 10 9 – 1010 gènes codant uniquement pour les différentes
immunoglobulines. Cette hypothèse a donc été revue : un gène pour plusieurs produits
protéiques.
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Immunoglobuline membranaire
Les IgM et les IgD sont, pour la plupart du temps, fixés. Dans le cas où les IgM sont
sécrétées, elles forment des pentamères.
Les transcrits sont faits avec C et C ou avec C seulement. La sélection se fait ensuite
avec un épissage alternatif. C et C sont sous le contrôle de la même séquence S. Le
fait que C et C soient les 1ers à être synthétisés s’explique par le fait qu’ils soient les
plus proches.
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IMMUNITE CELLULAIRE
Introduction
I- Cellules T effectrices
Les trois types de cellules T effectrices, les cellules TH1 et TH2 CD4+ et les CTL CD8+.
Les cellules effectrices expriment les molécules d’adhésion cellulaire et des molécules
effectrices membranaires ou solubles.
Les molécules d’adhésion : Comparativement aux cellules T naïves, les cellules T
effectrices expriment aussi de plus fortes densités de plusieurs molécules d’adhésion
cellulaire, le CD2 et l’intégrine LFA-1, qui se lient, respectivement au LFA-3 et aux ICAM
des cellules CPA et les cellules cibles. Le taux de LFA-1 et CD2 est 2 à 4 fois plus élevé
sur les cellules effectrices que sur les cellules naïves, ce qui permet aux cellules
effectrices de se fixer plus efficacement aux CPA et aux cellules cibles qui expriment
des taux faibles d’ICAM et de LFA-3. La reconnaissance d’un complexe peptide-CMH
par le TCR produit un signal qui augmente l’affinité du LFA-1 pour les ICAM de la
membrane de la CPA ou de la cellule cible, prolongeant l’interaction entre les cellules.
Les cellules effectrices TH1 restent liées aux macrophages qui présentent les complexes
peptide- molécule de classe II du CMH ; les cellules effectrices T H2 restent liées aux
cellules B qui présentent des complexes peptide-molécule de classe II du CMH ; les
cellules effectrices CTL se lient étroitement aux cellules cible infectées par un virus
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Les CTL sont en général CD8+ restreint aux molécules de CMH classe I. Les CTL peuvent
reconnaître et éliminer presque toutes les cellules altérées de l’organisme.
Les cellules Tc naïves sont incapables de tuer les cellules cible ; cellules CTL précurseurs
(CTL-P). Après activation, les CTL se différencient en CTL fonctionnel doué d’une
activité cytotoxique. La création de CTL à partir de CTL-P nécessite trois signaux
successifs :
- Un signal 1 spécifique de l’Ag transmis par le complexe du TCR à la suite de la
reconnaissance d’un complexe peptide-molécule de classe I du CMH.
- Un signal de costimulation transmis par t’interaction du CD28-B7 du CTL-P et de
la cellule CPA.
- Un signal induit par l’interaction de l’IL-2 et du récepteur de l’IL-2 de haute
affinité, conduisant à la prolifération et la différenciation du CTL-P activé par
l’Ag en un CTL effecteur.
Les CTL-P non activés n’expriment ni l’IL-2 ni les récepteurs de l’IL-2, ne prolifèrent
pas et ne présentent pas d’activité cytotoxique. L’activation par l’Ag induit un CTL-P à
commencer à exprimer le récepteur de l’IL-2 et à un moindre degré, l’IL-2, qui est la
principale cytokine nécessaire à la prolifération et à la différenciation des CTL-P activés
en CTL effecteurs. La plupart des CTL-P activés, nécessite de l’IL-2 supplémentaire
produite par la prolifération des cellules TH1 pour proliférer elles-mêmes et se
différencier en CTL effecteurs.
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La formation d’un conjugué CTL-cellule cible conduit dans les minutes qui suivent,
à une étape Ca2++ dépendante, nécessitant de l’énergie, au cours de laquelle le CTL
programme la mort de la cellule cible. Le CTL se dissocie alors de la cellule cible. Dans
une période de temps variable (pouvant aller à quelques heures) faisant suite à la
dissociation du CTL, la cellule cible meurt par apoptose. Le complexe membranaire TCR-
CD3 d’un CTL reconnaît l’Ag associé à des molécules de classe I du CMH de la cellule
cible. Après cette reconnaissance spécifique de l’Ag, le récepteur de l’intégrine LFA-1
de la membrane du CTL se lie aux molécules d’adhésion cellulaire intercellulaire (ICAM)
de la membrane de la cellule cible entraînant la formation du conjugué. Les sacs de Golgi
et les granules de stockage se réorientent à l’intérieur du cytoplasme du CTL pour se
concentrer vers la jonction avec la cellule cible. Les perforines (analogue au fragment
C9 du complément) et les granzymes, des protéases sont libérées des granules par
exocytose dans l’espace de jonction entre les cellules. Lorsque les monomères de
perforine entrent en contact avec la membrane de la cellule cible, ils subissent un
changement conformationnel qui expose un domaine amphipathique qui s’insère dans la
membrane de la cellule cible ; les monomères se polymérisent en présence de Ca2++ pour
former les pores cylindriques. Un grand nombre de pores de perforine sont visible sur
la membrane de la cellule cible dans la région de formation du conjugué. Les pores
facilitent l’entrée des granzymes qui induisent une fragmentation du DNA et l’apoptose
de la cellule cible.
D’autres inducteurs du processus d’apoptose ont été mis en évidence, la cytotoxicité
peut être induite par Fas ; protéine transmembranaire, de la famille des récepteurs du
TNF. Cette protéine peut délivrer un signal de mort lorsqu’elle
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effectue des liaisons croisées par l’intermédiaire de son ligand naturel, FasL sur la
cellule cible. L’interaction Fas-FasL provoque l’apoptose.
Les expériences réalisées sur les souris mutantes ont montré que deux mécanismes sont
responsables de l’initiation de toutes les morts apoptotiques des cellules cible médiés
par les CTL :
- L’apport directionnel de protéines cytotoxiques (perforines et granzymes) qui
sont libérées par le CTL et pénètrent dans la cellule cibles.
- L’interaction du ligand membranaire du Fas des CTL et du Fas de la surface des
cellules cibles.
Ces deux événements se traduisent par l’activation d’une voie de signalisation qui se
termine par la mort de la cellule cible en impliquant des enzymes de la famille des
caspases, des cystéine-protéases qui clivent après un acide aspartique.
3- Les cellules NK
Les cellules NK sont des cellules lymphoïdes ne se développant pas dans le thymus.
L’établissement détaillé de leur lignée reste à élucider. Elles expriment des molécules
certains marqueurs communs aux monocytes et cellules T, elles expriment également des
marqueurs différents. Parmi les molécules
membranaires exprimées par les NK, figurent Le CD2, le récepteur IL-2, le CD16 (ou
FcγRIII). Contrairement aux lymphocytes B et T, les cellules NK ne subissent pas de
réarrangements de gènes du récepteur.
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Les cellules NK semblent tuer les cellules tumorales et les cellules infectées par un virus
selon un processus semblable à celui des CTL par formation de pores induite par la
perforine.
L’expression de taux élevés de molécules de classe I du CMH sur les cellules normales
semble protéger ces cellules d’une destruction médiée par les NK. Cette destruction est
régulée par l’équilibre entre les signaux positifs créés par l’engagement de récepteurs
activateurs (le NKR-P1 et d’autres) et des signaux négatifs émis par des récepteurs
d’inhibition (le CD94/NKG2 et la famille des KIR).
Les cellules NK et d’autres types de cellules cytotoxiques non spécifiques (monocytes,
neutrophiles, éosinophiles) peuvent se lier à la région Fc d’un Ac fixé sur des cellules
cible et par la suite libérer des enzymes lytiques, de la perforine ou du TNF, qui
endommagent la membrane des cellules cible. Ce processus, appelé cytotoxicité à
médiation cellulaire dépendante de l’anticorps (ADCC), dirige ainsi des cellules
cytotoxiques non spécifiques vers des cellules cible spécifiques. La libération des
enzymes lytiques, au niveau des zones de contact crées par l’intermédiaire du Fc, peut
se traduire par une lésion de la cellule cible. Les macrophages et les cellules NK
sécrètent le TNF qui peut avoir un effet cytotoxique sur les cellules cibles liées.
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