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FACULTE DE MEDECINE D'ALGER

DEPARTEMENT DE PHARMACIE

4ème année de pharmacie


MODULE D‘IMMUNOLOGIE

Anticorps monoclonaux, TCR et BCR

Dr S.Naamoune
I. Le récepteur T pour l'antigène
(T-Cell Receptor ou TCR)
Introduction

Le récepteur des cellules T pour l’antigène:

Des structures membranaires des lymphocytes T qui permettent la


reconnaissance spécifique et la réponse à l’association CMH-peptide

 Celles qui lient le complexe CMH-peptide et variables d’un lymphocyte T


à un autre, elles représentent le récepteur pour l’antigène (T Cell Receptor =
TCR)

 D’autres sont invariables d’une cellule T à une autre elles participent à la


transduction du signal donné par l’interaction TCR-CMH-Peptide; La
principale est la molécule CD3.

 D’autres structures membranaires ou molécules dites accessoires participent


à la reconnaissance et à la réponse T à l’antigène. Ces molécules favorisent
les contacts entre le lymphocyte T helper et la CPA ou entre le lymphocyte T
cytotoxique et la cellule cible ; Elles peuvent également contribuer à la
transduction des signaux d’activation au milieu intracellulaire.
1. La structure du complexe TCR-CD3
TCR =
Module de reconnaissance + Module de transduction du signal

Le TCR est un complexe multimoléculaire comportant

• TCR proprement dit = Module de reconnaissance

Hétérodimère de la superfamille des IgS, avec pour


chaque chaine :
- Un domaine variable distal,
- Un domaine contant proximal ,
- Une partie transmemebranaire et quelques
acides aminès intracytoplasmique.
1. La structure du complexe TCR-CD3
TCR =
Module de reconnaissance + Module de transduction du signal

Le TCR est un complexe multimoléculaire comportant

• Complexe CD3 = Module de transduction du


signal, constitué de :

– 4 Molécules de la superfamille des


immunoglobulines avec un domaine extra-cellulaire
arrangées de part et d'autre du TCR en deux
hétérodimères γε ; et δε,

– Un dimère ζζ ou ζη localisé entre les deux chaînes du


TCR.

Dix motifs d'activation ITAM (Immunoreceptor Tyrosine


Activating Motif) sont présents sur les portions intracytoplasmiques du complexe
CD3.
A . Le module de reconnaissance : le TCR
• On distingue deux types de TCR en fonction des chaînes qui le constituent : TCR αβ et
TCR γδ.

• Le TCR est un membre de la superfamille des immunoglobulines composé de 02


chaines(α/β ou γ/δ) comportant chacune un domaine variable et un domaine constant.

• Chaque TCR est différent d'un lymphocyte T à l'autre, les différences étant liées à des
modifications dans les régions variables des chaînes qui le composent.

• Ces deux chaînes sont reliées par un pont disulfure, la partie intracytoplasmique
(COOH terminale) du TCR est courte.

• L'organisation spatiale du TCR montre que la partie variable comporte 3 domaines


tournés vers l'extérieur CDR1, CDR2 et CDR3 (Complementarity determining regions).
B. Le module de transduction du signal : le complexe CD3
• Le complexe CD3 est formé de plusieurs peptides invariants : les chaînes γ, δ, ε et ζ/η.

• Les chaînes γ, δ, ε du complexe CD3 ont, comme les chaînes du TCR, font partie de la
superfamille des immunoglobulines, mais possèdent toutefois une queue intracytoplasmique
un peu plus longue.

Stabilisent la liaison CMH-TCR

Transduisent le signal via leur portion


intracytoplasmique possédant des
motifs ITAM

• Les chaînes ζ comportent à l'inverse une longue portion intracytoplasmique avec plusieurs
motifs de type ITAM (Immuno-receptor Tyrosine Activation Motif) sièges de résidus tyrosine
cibles de phosphorylation par des protéines kinases spécifiques à l'origine de la transduction
d'un signal d'activation.

• Il y a aussi des ITAM sur les autres chaînes du CD3, avec 10 ITAM en tout pour un complexe
TCR-CD3.
C. Les molécules CD4 et CD8

• Les molécules CD4 et CD8 sont des déterminants majeurs des lymphocytes T.

• Ces molécules co récepteurs pour le TCR.

• Ils appartiennent à la superfamille des immunoglobulines.

• Les molécules CD4 et CD8 stabilisent l'interaction CMH/TCR en interagissant


avec une partie faiblement polymorphe du CMH et participent à la signalisation intra-
cellulaire en recrutant des kinases de type Src, les protéines p56lck.
1. La structure du complexe TCR-CD3

Quelques remarques importantes !!!!

• Les régions variables des 2 chaînes s’associent pour former le paratope.

• 90 % des lymphocytes T du sang circulant portent les récepteurs αβ.

• Le pourcentage des Lymphocytes Tγδ est plus élevé au niveau des tissus et
des muqueuses.

• Les deux types de TCR reconnaissent l’Ag de façon spécifique.

• Les 2 types de TCR sont exclusifs ; un lymphocyte T exprime l’un ou l’autre


des TCR, mais jamais les deux à la fois.

• Les lymphocytes Tαβ sont de phénotype CD4 +/ CD8 - ou CD4 - /CD8+

• Les lymphocytes Tγδ sont souvent doublement négatifs : CD4 - /CD8 -


2. Fonction du TCR

La reconnaissance
• La reconnaissance de l’Ag par le lymphocyte T se fait via le TCR.

• Le TCR ne peut reconnaitre l’Ag sous sa forme native, il reconnait des


peptides antigéniques présentés à la surface des cellules présentatrices
d’antigène, en association avec les molécules de CMH :

 Reconnaissance restreinte aux molécules du CMH

• À l'étape de reconnaissance de l'antigène, les lymphocytes T examinent la


surface de la cellule présentatrice.

• Quand des molécules HLA présentent un peptide qui correspond à


la spécificité de l'immunorécepteur du lymphocyte T, le signal d'activation
s'amorce. Dans le cas contraire, le lymphocyte T s'éloigne et reste quiescent,
cherchant par ces tâtonnements successifs sa cible.

 Reconnaissance spécifique
2. Fonction du TCR

La reconnaissance : Au niveau moleculaire

• Un complexe ternaire se forme dans lequel le peptide antigénique est en


«sandwich » entre la molécule HLA et le TCR.

Le paratope du TCR est alors en contact avec :


 d'une part, les acides aminés de la partie centrale du peptide
accessibles entre les berges du sillon avec le domaine CDR3.
 d'autre part, plusieurs acides aminés des hélices α qui bordent le sillon
de la molécule HLA sont reconnues par les domaines CDR1et CDR2
2. Fonction du TCR

La reconnaissance : Au niveau moleculaire


• Le TCRαβ reconnaît ainsi un « ligand composite » dans lequel :

 environ un tiers des acides aminés (2 à 4) sont ceux du peptide antigénique ;

 deux tiers sont des acides aminés des deux hélices du CMH.
2. Fonction du TCR

Transduction du signal

Processus d'activation du lymphocyte T :

1 - un signal , initié par l'interaction du TCR avec


son peptide antigénique enchâssé dans la
molécule CMH.

2- le complexe CD3 assure la transduction du


signal activateur, mais !!!!

Nécessite l'implication d'un « co-récepteur » CD4 ou


CD8 qui interagit avec la molécule HLA :

 la molécule CD4 se lie au domaine proximal non


polymorphique d'une molécule de classe II ;

 la molécule CD8 se lie au domaine proximal α3,


non polymorphique d'une molécule de classe I
3 - Génétique du TCR

• Chaque TCR, qu’il soit αβ ou γδ, est spécifique d’un antigène.

• Cette spécificité est portée par le domaine variable de chacune des deux
chaînes du TCR.

• Chaque lymphocyte T exprime à sa surface plusieurs molécules de TCR,


toutes identiques entre elles, et dont les domaines variables sont
uniques à ce lymphocyte T.

• Cette diversité du TCR est le résultat d’un phénomène de réarrangement


génique au niveau des locus des chaînes du TCR.

• Comme dans le cas des gènes des Immunoglobulines, des segments


géniques séparés V, D et J se réarrangent lors de la maturation des
cellules T pour former des gènes fonctionnels qui codent pour les chaînes
du récepteur des cellules T.
3 - Génétique du TCR

Organisation des gènes du TCR


• Les chaînes du TCR sont codées par des gènes localisés sur :
- chaîne α : chromosome 14 q 11.2
- chaîne β : chromosome 7 q 35
- chaîne γ : chromosome 7 p 15
- chaîne δ : chromosome 14 q 11.2

• Dans la lignée germinale, ces gènes ont une organisation multi-génique c’est-à-
dire composés de plusieurs segments géniques :
- Des segments géniques V
- Des segments géniques J
- Des segments géniques D
- Des segments géniques C
Nombre de segments géniques
Gène Chromosome V D J C
Chaîne α 14 50 - 70 1
Chaîne δ 14 3 3 3 1
Chaîne β 7 57 2 13 2

Chaîne γ 7 14 - 5 2
3 - Génétique du TCR
Réarrangement des gènes du TCR
• Réarrangements de type VJ (chaîne α et γ) ou DJ puis VDJ (chaînes β et δ) au
cours de la différentiation des thymocytes, liés à la présence de « séquences signal
de recombinaison » de part et d'autre de ces segments.

• Ces signaux sont reconnus par le complexe enzymatique de la recombinase


comprenant notamment les enzymes RAG (Recombination Activating Gene)
capable de cliver puis de réparer l'ADN.. Les réarrangements des chaînes ont
3 - Génétique du TCR
Réarrangement des gènes du TCR et expression à la surface du
lymphocyte T.
3 - Génétique du TCR
Origine de la diversité du TCR: exemple TCR αβ
Région variable =
Un réarrangement V-J pour la chaîne α + Deux réarrangements (D-J puis V-DJ) pour la
chaîne β lors de la maturation intra thymique,
permettant des
 Mécanismes de diversité combinatoire : association aléatoire des différents gènes V,D,J

 Mécanismes de diversité jonctionnelle : modifications des jonctions sous l’action de la


transférase tdt qui interpose des régions supplémentaires N.

Résultat :
Génération d’un grand nombre de gènes
différents (nombre de récepteur αβ possibles
environ 3 x 106).

NB:
Les régions CDR1, CDR2 et CDR3 des domaines
peptidiques sont codés par les gènes V-J et V-D-J des chaines
α et β. Les CDR1 et CDR2 sont codés par les gènes V et le
CDR3 par la jonction V-J (chaine α) ou par la jonction V-D-J
(chaine β)
I. Le récepteur B pour l'antigène
(B-Cell Receptor ou BCR)
Introduction

• Les lymphocytes B représentent environ 5 à 15 % des lymphocytes circulants


et sont définis par la présence d'immunoglobulines (Ig) de surface.

• Ces immunoglobulines, produites par la cellule elle-même, jouent le rôle de


récepteur spécifique pour l'antigène (BCR).

• D'autres molécules sont présentes à la surface du lymphocyte B, associées


aux différentes fonctions de ces cellules.

• Leur expression varie en fonction de l'état de différentiation et/ou


l'activation des lymphocytes B.

• Le répertoire lymphocytaire B d'un individu comporte plusieurs millions de


lymphocytes B se distinguant par la spécificité de leur immunoglobuline.
1. La structure du BCR
BCR =
Module de reconnaissance + Module de transduction du signal
Le BCR est un complexe multimoléculaire comportant

• Module de reconnaissance = Une immunoglobuline de surface avec une partie


transmembranaire et quelques acides aminés intracytoplasmiques ;

-
Le BCR des lymphocytes B matures
comporte une IgM et une IgD membranaire
(IgMm, IgDm) qui possèdent la même
chaîne légère, et le même domaine VH
(même spécificité antigénique).

- Les chaînes μ et δ résultent de l’épissage


alternatif d’un même ARN primaire
contenant les deux transcrits : Cμ et Cδ.

- Les IgM membranaires sont monomériques (μ2 L2)

- Les BCR des lymphocytes B mémoires n’ont pas d’IgDm et comportent en général, une seule
classe d’Ig (IgM, IgG, IgA).
1. La structure du BCR
BCR =
Module de reconnaissance + Module de transduction du signal

• Module de transduction du signal= deux hétérodimères CD79a (Igα) et


CD79b (Igβ) constitué chacuin de :

- un domaine extra-cellulaires de la
superfamille des immunoglobulines

- une longue portion intracytoplasmique


portant un motif d'activation ITAM
(Immunoreceptor Tyrosine Activating Motif ).

Les 02 hétérodimères sont liés un pont S-S


et associées à l’Ig membranaire.
2. Fonction du BCR

La reconnaissance

• Le BCR interagit avec des antigènes natifs directement sans présentation de


l’antigène.

• Il est également capable de reconnaitre une grande variété d’antigènes (


protéines, sucres, glycolipides et des petites substances chimiques)

• Les déterminants antigéniques reconnues par le BCR peuvent être séquentiels


(comme pour le cas du TCR) ou conformationnels c’est-à-dire que l’épitope
est constitué d’acides aminés éloignés dans la structure primaire mais
rapprochés par la conformation tridimensionnelle de l’antigène.
 Ces épitopes sont appelés épitopes conformationnels ou épitopes B.

• Comme pour le TCR, le BCR interagit avec l’antigène par les acides aminés du
paratope constitué des trois régions hypervariables de la chaine lourde et
légère (CDR1, CDR2 et CDR3).
2. Fonction du BCR

Transduction du signal
3 - Génétique du BCR

• Le répertoire lymphocytaire B d'un individu comporte plusieurs millions de


lymphocytes B se distinguant par la spécificité de leur immunoglobuline.

• la diversité du BCR résulte de recombinaisons des segments de gènes codant les


chaînes lourdes et légères qui le constituent.

• Les régions constantes des différentes chaînes lourdes et légères sont invariables,
alors que les régions variables sont différentes d'une immunoglobuline à l'autre et
spécifiques chacune d'un épitope antigénique.

• Cette variabilité résulte de la participation de plusieurs segments de gènes à la


constitution de la séquence génique codant les régions variables de
l'immunoglobuline.

Cf cours Immunoglobulines
III. Les anticorps monoclonaux
1. Rappel : L’anticorps dans son contexte

Anticorps

Immunoglobulines
 Groupe de glycoprotéines sériques ayant des propriétés générales
semblables.

 Capacité de reconnaitre et de lier une molécule, une particule virale ou


bactérienne : anticorps.

 Entité reconnue par les anticorps : antigène.


1- Rappel : Structure de l’immunoglobuline

Chaines légéres Boucles Hypervariables


CDRs
(Complementarity Determining Region)
VL VL
VH
Fragment VH Region
Fab variable
CL CL
CH1 CH1
Fonction
De
reconnaissan
ce

CH2 CH2 Région constante


Fragment Fonction
effectrice
Fc

CH3
CH3

Chaines lourdes
2- Anticorps monoclonal : Définition

Anticorps monoclonal

• Anticorps produits par un clone unique de lymphocytes B


(plasmocyte).

• Conçus pour être mono spécifiques: reconnaissance d’un seul


épitope.

• Population homogènes contrairement aux anticorps polyclonaux.

• Avantages :

- Spécificité : on peut diriger l’anticorps vers un épitope donné


de la protéine
- Affinité : on peut créer des anticorps extrêmement affins
- Production massive et constante de ces anticorps
3- Anticorps monoclonaux Vs Anticorps polyclonaux
4- Production d’anticorps monoclonaux de première génération :
Les anticorps murins
Production d’anticorps monoclonaux selon la technique des hybridomes
( G. Kohler et C. Milstein)
5 - Production d’anticorps monoclonaux de deuxième génération

Moins immunogènes

1994-
1986- 1999
1988
1984
HAMA
MUMAB
1975
ZUMAB
XIMAB

MOMAB (Köhler and Milstein)


Plus immunogènes HAMA: Human anti-mouse antibod
5 - Production d’anticorps monoclonaux de deuxième génération

Ac humain

ADNc CH

ADNc CL

ADNc VH
Ac m de souris

ACm chimérique
ADNc VL

• Humains à 75%
• Reaction immunitaire de type HACA
Moins immunogènes
Spécificité et affinité identiques à celles des anticorps murins

parentaux
Human Anti Chemeric Antibodies
5 - Production d’anticorps monoclonaux de deuxième génération

AC humain

hCDR1

hCDR3
hCDR2

mCDR1

mCDR2

mCDR3
ACm de souris mCDR3
mCDR1

mCDR2

ACm humanisé

Peu immunogènes
5 - Production d’anticorps monoclonaux de deuxième génération

Construction de banques combinatoires de


régions VH et VL exprimées à la surface de
phages:

phage display

AcM totalement humain

Souris transféctées par des gènes codant


les chaînes lourdes et légères humaines

Souris transgéniques
6 – Protéine de fusion

Proteine trans-membrane humaine Ac humain


CTLA4 (CD152) IgG1

CTLA4-Ig

external
Cell Membrane
internal

protéine de Fusion
7 - Nomenclature

Nom propre de la molécule


Préfixe

maladie ou au système ciblé par l’anticorps


« lim » pour le système immunitaire.
Infixe « tu(m) » tumeurs.
« Ki » interleukine

l’origine de l’anticorps monoclonal:


Infixe « o » souris
« xi » chimérique .
« zu » humanisé.
« u » humain.

Suffixe

« Mab » pour monoclonal


antibody
Proteine
de
fusion
suffixe « cept », pour récepteur
Altrakin cept
Etaner cept
8- Anticorps monoclonaux : Applications en thèrapeutique

Acm ciblants les cytokines

CYTOKINE Acm thérapeutique INDICATION

TNF Adalimumab (Humira®, Polyarthrite rhumatoïde,


Truxeda®) psoriasis de l’adulte,
Certolizumab Pegol (Cimzia®) spondylarthrite ankylosante,
Etanercept (Enbrel®) maladie de Crohn, rhumatisme
Golimumab (Simponi®) psoriasique, arthrite juvénile
Infliximab (Remicade®) idiopathique.

IL-1 β Canakinumab (Ilaris®), CAPS (syndrome périodique


associé à la cryopyrine)

IL6/ IL-6R Tocilizumab (Roactemra®), Polyarthrite rhumatoïde, arthrite


Siltuximab (Sylvant®) juvénile idiopathique (AJI)

IL-12 / IL-23 Ustekinumab (Stelara®) Psoriasis


8- Anticorps monoclonaux : Applications en thèrapeutique

 Acm ciblants les CD:


CD Acm thérapeutique INDICATION

CD30 Brentuximab vendotin Lymphome de Hodgkin (LH) CD30 positif,


(Adcetris®) lymphome anaplasique à grandes
cellules systémique (LAGCs) CD30 positif

CD20 Ibritumomab (Zevalin®) polyarthrite rhumatoïde, lymphome non


Rituximab (Mabthera®) Hodgkinien (LNH), leucémie lymphoïde
chronique, granulomatose avec polyangéite
(maladie de Wegener) et polyangéite
microscopique.
CD3/EpCAM Catumaxomab (Removab®) ascite maligne chez les patients atteints de
carcinomes EpCAM–positifs

CD25 (IL-2R) Basiliximab (Simulect®) prévention du rejet aigu de greffe après


transplantation rénale allogénique

CD52 Alemtuzumab (Lemtrada®) patients adultes atteints d’une forme active


de sclérose en plaques rémittente
(SEP-RR)

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8- Anticorps monoclonaux : Applications en thèrapeutique

Acm ciblants les facteurs de croissance:

Facteur de croissance Acm thérapeutique INDICATION

VEGF Bevacizumab (Avastin®), cancer colorectal


Ranibizumab (Lucentis®) métastatique(étude AVF2107g),
cancer du poumon non squameux,
cancer du sein métastatique, cancer
du rein avancé et/ou métastatique,
cancer épithélial de l’ovaire . Hors
AMM : DMLA

PIGF Aflibercept (Zaltrap, Eylea®)

HER-2, ErbB-2 Trastuzumab (Herceptin®), cancer du sein métastatique, avec


Pertuzumab (Perjecta®), surexpression tumorale de HER2

ErbB-1 Panitumumab (Vectibix®) traitement des patients atteints


d’un cancer colorectal métastatique
(CCRm)exprimant le gène KRAS
non muté
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8- Anticorps monoclonaux : Applications dans le diagnostic

• Les Acm utilisé comme réactifs, sont utilisé directement ou après


conjugaison à :

 une enzyme : techniques immuno-enzymatiques),

 un fluorochrome : techniques d’immunofluorescence)

 un radio isotope : techniques radio immunologiques)

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