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I- Figures de substitution
1 – métonymie « lire un Zola », « se battre avec le fer », boire un bon Bordeaux »,
« écouter du Bach » = on désigne qqch par un aspect de cette chose
2 – synecdoque « Vous dites adieu à ces murs que vous allez quitter » (Alain) = on
désigne le tout par une partie de ce tout
3- périphrase « la Ville éternelle », « Le siècle des Lumières », « la langue de
Shakespeare » = on remplace le mot par une expression + longue
4- antonomase « C’est un Harpagon », « c’est une Pénélope » = une épouse très
fidèle : on transforme un nom propre en nom commun
V- Figures d’analogie
1- comparaison « La musique souvent me prend comme une mer » (Baudelaire)
2- métaphore « Votre âme est un paysage choisi » (Verlaine), « tout l’or des nuits »
(Apollinaire) = absence d’outil de comparaison
3- métaphore filée « Le seul flot qui te berce est le bras maternel, / Et tes jours
passeront sans crainte des naufrages, / Depuis le sein natal jusqu’au port éternel »
(Vigny) = on développe sur plusieurs, mots, plusieurs lignes ou vers
4- personnification « Le soleil a boudé dans es brumes » (Laforgue) = on attribue
des traits humains à qqch ou à un animal
5- allégorie « laissez agir la faux du temps » (La Fontaine) = on représente de façon
concrète, imagée ou personnifiée qqch d’abstrait
6- prosopopée « Je suis belle, ô mortels, comme un rêve de pierre » (Baudelaire) :
c’est une statue de Vénus qui parle = on fait parler qqch, un animal, ou qqun
d’absent ou de mort
VI – Figures syntaxiques
1- anacoluthe « Exilé sur le sol au milieu des huées, / Ses ailes de géant
l’empêchent de marcher. » (Baudelaire) = rupture de construction syntaxique
2- ellipse « A vingt ans, deuil et solitude » (Hugo) = on passe sous silence un mot
3- hyperbate « Les armes du matin sont belles, et la mer » (Saint – John – Perse) =
on ajoute un mot ou une expression à la fin d'une phrase qui semblait se terminer
4- syllepse « Minuit sonnèrent » = on accorde selon le sens et non selon la
grammaire
5- hypallage « un vieil homme en or avec une montre en deuil » (Prévert) = on
attribue à certains mots d’une phrase ce qui convient à d’autres mots de la même
phrase.
6- polysyndète "Un soir, j'ai assis la Beauté sur mes genoux. − Et je l'ai trouvée
amère. − Et je l'ai injuriée." (Rimbaud) on répète plusieurs fois le même mot de
liaison (le contraire est asyndète = on supprime les liens de coordination ou
subordination)