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.

TRAITEMENT DES EAUX


DE CONSOMMATION
EXERCICES

DESS GENIE SANITAIRE


Fi 2
GUILLERET JR F
MDC
3 997t1998
INTRODUCTION

Ce recueil d’exercices est réalisé dans le même esprit que celui relatif à la
chimie des eaux ; il constitue le complément indispensable du cours et un moyen
d’évaluer votre savoir.et votre savoir faire.

Les exercices proposés correspondent aux objectifs assignés à chaque


chapitre et sont du même type que ceux qu’il vous faudra résoudre lors des
évaluations.

Vous êtes conviés à faire ces exercices à votre rythme et en fonction de


l’avancement du oours ; vous pouvez à votre convenance travailler seul où à
plusieurs au sein de groupes constitués judicieusement et dans lesquels se trouve
au moins un étudiant de formation chimie qui pourra à l’occasion animer le groupe
auquel il appartient.

Votre responsabilité personnelle est largement engagée dans l’étude et la


compréhension de ces exercices de par le fait que l’enseignant n’exercera aucun
contrôle à ce sujet; en outre, les solutions données à ces exercices dépassant très
largement les simples résultats qu’il convient de trouver, le document doit se suffire à
lui même et à priori vous n’avez pas à recourir à l’enseignant.

Cependant il est bien évident que ce dernier demeurera à votre disposition pour
toute explication dont vous pourriez avoir besoin.
SOMMAIRE

INTROOUCTION

1. COAGULATION ET FLOCUlATiON

l-1. Coloration et turbidité. .................................................................................. 1


1-2. Calculs relatifs à la concentration du sulfate d’alumine ............................... 3
1-3. Mise en œuvre du sulfate d’alumine ............................................................ 6
I-4. Conséquences du traitement au sulfate d’alumine.. .................................... 8

2. DECANTATIOI\I .

2-I. Décantation grenue .................................................................................... 11


2-l -1. Vitesse de chute des particules grenues .............................................. 11
2-l -2. Calcul d’un dessabieur.. ........................................................................ 16
2-l -3. Etude d’un décanteur statique .............................................................. 18

2-2. Décantation diffuse.. .................................................................................... 23


2-2-l. Etude d’un décanteur statique .............................................................. 23

3. DESINFECTION

3-1. Formation des chloramines.. ........................................................................ 31


3-2. Relation chlore / hypochlorite ....................................................................... 33
3-3. Courbe de chloration.. .................................................................................. 35
3-4. Variation de (Cl) avec T et Ph.. .................................................................... 37
3-5. Action de la chloration sur le pH .................................................................. 40
3-6. Comparaison de deux désinfectants.. .......................................................... 42

1. L’EQUILIBRE CALCO CARBONIQUE

4-l. Correction de la dureté ................................................................................. 44


4-l-l. Décarbonatation simple à la chaux.. ..................................................... 44
4-l -2. Décarbonatation avec excès de chaux ................................................. 49
4-l-3. Décarbonatation à la chaux et au carbonate.. ...................................... 54
4-l -4. Décarbonatation avec chaux en excès et carbonate.. .......................... 58

4-2. Calcul du pH équilibrant ... _........................................................................... 65


4-2-1. Utilisation des tables de LARSON et BUSWELL.. ................................ 65
4-2-2. Utilisation du nomogramme de LANGELIER / HOOVER.. ................... . 69

4-3. Mise à l’équilibre d’une eau agressive.. ....................................................... 73


4-3-l. Méthode HALLOPEAU DUBIN.. ............................................................ 73
4-3-2. Méthode LEGRAND POIRIER LEROY.. ............................................... 82
4-3-3. Comparaison des deux méthodes ......................................................... 90
5. ECHANGES SONIQUES

5-1. Résultats à attendre de l’utilisation de diverses résines . .. ...*........t.............. 92

6. ADSORPTION SUR CHARBON ACTIF

6-l. Tracé et utilisation de l’isotherme de FREUNDLICH .. .. .. .. . .. .. . . .. .. . .. . ... .. . . ... .. . 96

7,DEFERRISATlON ET DEMANGANISATION

7-1. Nécessité de l’oxydation et limites de l’aération . .. .. .. .. .. . . .. .. .. . .. . .. .. . .. . . ... .. . .. ... 101


7-2. Impact du ph et du TAC sur le fer ferreux iibre .. .. . .. .. .. .. . .. . .. .. .. . .. . . .. .. .. . .. .. . .. .. 104
7-3. Calcul de la consommation de chiore et de la variation du TAC . .. .. . . .. .. .. . .. . 107
6

ANNEXES

1. Masses atomiques. .......................................................................................... 112


2. Masses molaires courantes en chimie des eaux.. ........................................... 113
3. Expression des concentrations.. ...................................................................... 114
4. Conversion mg/1 en meq/l pour balance ionique ............................................. 116
5. Abaques de correspondance résistivité / minéralisation ................................. 117
6. Tables de LAR’SON et BUSWELL ................................................................... 118
7. Diagramme de LANGELIER HOOVER ............................................................ 121
8 Graphique HALLOPEAU DUBIN.. ................................................................... 122
9. Détail du graphique précédent.. ...................................................................... 123
-. .-- -.---.--a-e-...- - .-.. _-. .._

r d 1

1. COAGULATION / FLOCULATION

l-l. COLORATION ET TURBIDITE

ENONCE

I 1
Une eau brute dont la coloration correspond a 36”Hazen est soumise, avant tout autre
traitement, à l’action d’un coagulant classique en vue d’améliorer son aspect.

Les résultats des tests sont donnés dans ie tableau situé au bas de la page.
I
1. Pourquoi le sulfate est il sans effet sur la couleur au delà de 30 mg/{ ?
2. Pourquoi Ja turbidité croît elle apres cette vateur ?
3. Que faut il faire dans cette situation ?
4. A supposer qu’une coloration se développe apres désinfection par oxydation quelle
hypothèse peut on faire et quelle mesure doit on prendre ?
2
SOLUTION

1. Pourauoi le sulfate est il sans effet sur /a couleur au de& de 30 ma// ?


D’une façon générale la coloration d’une eau est due à la présence de matieres humiques
dont les particules ont une taille extrêmement faible de l’ordre du nm.

Ces parficules sont éliminées par les coagulants d’une façon pratiquement proportionnelle
à la quantité de coagulant utilisée, mais cette elimination a une limite qui dépend a la fois
de la couieur elle même et du Ph.

Il faut donc admettre que, compte tenu de la couleur considerée et du pH adopté, on ne


peut améliorer les résul[ats en augmentant simplement la quantité de coagulant.
.

2. Pourcruoi /a turbidité cr0F.t elle aprés cette valeur 3


Lors de l’ajout du coagulant celui ci est tout d’abord utilisé pour éliminer fa coloration, puis
lorsque le terme de cette réaction est atteint, et cela en fonction des conditions
opératoires du moment, le réactif devient disponible pour traiter les MES.

3. Que faut ii faire dans cette situation ?


Diverses solutions peuvent être envisagées :

*Action sur le pH en se souvenant toutefois que l’élimination de la couleur se fait


préférentiellement dans la zone de pH 4 à 6 alors qu’en ce qui concerne la turbidite ce
serait plutôt la zone de pH 6,5 à 7,5.

*Essai d’un autre coagulant

* Utilisation d’adjuvants, les floculants

*Recours au charbon actif (voir cours correspondant)

* Oxydations (voir cours correspondant)

4. Une coloration se développe aorés oxvdation


Dans ce cas on peut incriminer la présence de fer ou de manganèse qui précipitent sous
forme Fe”” et Mn”“’ (voir cours correspondant)

Dans ces conditions il convient de v&ifier dans l’eau brute la présence de ces métaux et
de prévoir leur élimination avant oxydation.
3
l-2. CALCULS RELATIFS A LA CONCENTRATION
DU SULFATE D’ALUMINE

ENONCE

/
ld’ahmine”
Le sulfate d’aluminium utilisé
et répond à la formute
en flocutation est appelé improprement
A12~S04)3r 18 H20. II est commercialisé
“sulfate
sous forme
liquide ou soiide, et pour cette dernière il peut se présenter en granules ou plaquettes.

Très souvent Sa teneur est exprimée en % de A1203, et cela à partir du raisonnement


suivant :

AI$O,&, ? 8 H,O = 666 g, dans 666 g de ce produit il y a 54 g d’Al puisque Al = 27.


Avec 54 g d’Al on pourrait préparer 102 g de Al203 puisque Al203 = 102
Donc on dira qu’à 666 g de AI$04)3r 18 HZ0 correspondent 102 g de A1203

1. Etablir à que1 % de A1203 correspondent les produits secs utilisés en traitement, à


savoir de A1$S04)3, 18 t-i20 et A12CS04)3r14 Hz0
2. A que/ % d’ Ai203 correspond la forme liquide du sulfate d’aiumine sachant que la
solution contient environ 600 g/l de A@O&, 18 I-i20 et que sa densité est de 1,3?
3. S’il faut 100 Kg de produit à 18 H20, exprimé en A1203 , combien en faut il exprimé
en suifate cristaltisé?
4. S’il faut 100 Kg de produit à 14 H20, exprimé en sulfate, combien en faut il exprimé
en A1203?
5. Si la station traite son eau B 50 mgll de A1$XI&, 18 Hz0 et que son débit est 5000
m3/j, quel volume de forme liquide de ce produit faut il utiliser par jour ( d = 1,31)
L I
m3 cofres~ondent lks produits secs utilisés 3
* Cas de A&SO&, 78 Hz0

AI$W&, 18 Hz0 = 666 g, Il correspond 102g de A1*03 zi 666 g de produit donc en % :

A/&C& 14 Hz0 = 594 g, II correspond 102g de A1203 à 594 g de produit donc en % ::

1102
/---.100=77,3%
1594

-0% correspond la forme liauide du suifate d’alumine


On sait que la solution contient environ 600 gLf de A12$0&, 18 Hz0

La densité étant de 1,3 on a donc 600 g de AIz$O&, 18 Hz0 pour une masse de solution
de 1300 g. Or nous savons qu’a 666 g de AI$0.J3, 18 Hz0 correspondent 102g de Alz03.,
donc pour 600 g on aura :

102
---, 600 = 91,89 g
666

En ramenant à la masse de 7300 g on aura en % de :

3. S’il faut 100 Kn de Produit, exprimé en A combien en faut il


exprimé en sulfate cristallisé?
102 g de Al203 correspondent à 666 g de A121S04)3, 18 H20, donc 100 kg correspondent 6 :

666
-. 700. 7000 = 6,52. 10 ‘g soit 650 kg.
102
5
4, S’il faut 100 KQ de produit à 14 H$Z exprimé en sulfate, combien en
faut
5g4gdeA12&3C& 14HzOcorrespondent;5 702gde Al~Odonc 1OOkgcorrespondentà:

102
-. 100.1000 = 1,7. ?O 4 g = 17 kg
!Sd

5. Si la station tr?ite son eau & 50 ma/\ de AI&O&lJ&O et cwe son


débit est 5000 m 17, quel volume de forme liquide de ce woduît faut i!
utiliser par jour I d = 1,311
50 mg/Icorrespondentd 50g/m3, donc pour5000 m3iifaututiliser:
(50 g X SGOO)= 250.000 g

Or dans 1 litre de soluth on a 600 g de seld'aluminium, doncil faut:

r
250.000

600
= 476 I de Alf$0.J3,
,
78 H?O liquide
6
l-3, MISE EN. CEUVRE DU SULFATE D’ALUMINE

ENONCE

te coagulant est en générai préparé sous forme concentrée dans un bac mélangeur
puis introduit par yne pompe doseuse dans l’eau à traiter.

* Votre station traite 100 m3/h et est en production 18 hijour, 360 j/an.
* Le traitement exige d’utiliser 100 mg de produit commercial par litre.
* La solution mère est à 100 g/i et vous décider de la préparer deux fois par jour

1. Quelle doit être la capacité du bac mélangeur?


2. Quel sera le débit de la pompe doseuse?
SOLUTION

i. Quelle doit Qtre la capacité du bac mélanqeur?


On calcule tout d’abord la quantité de sulfate à utiliser en écrivant que 100 mg/r
correspondent à 100 g/m3’

100gX100m3x l%h= 1,8 105g

La solution mère étant à 100 g // , le volume de solution mère à préparer est de :

1,8 10 ’
-- = 18001 .
100

1Si on veut préparer la solution deux fois par jour il faudra un bac de 1800/2
f soit 900 I minimum, en fait on prendra environ 1200 I pour pouvoir effectuer
convenablement la dissolution.

2. Quel sera le hébit de la pompe doseuse?


La pompe doseuse devra injecter 1800 I de solution en 18 h, donc son débit /mn devra
être réglé à :
14. CONSEQUENCES DU TRAITEMENT SUR LES
CARACTERISTIQUES DE L’EAU

EMONCE

Soit une station dont les caractéristiques sont les mêmes que celles précisées ci
dessus.

1. Ecrire l’équation d’hydrolyse de At2$0&, 18 Hz0 qui se produit compte tenu de la


présence des bicarbonates.
2. Sachant que cette eau posséde un pH de 7,2 et un TAC de 8’F, quelle sera la
valeur de son TAC apr$s traitement par le sulfate ?
3. Quelle sera la masse d’hydroxyde d,‘AJ formée au bout d’un an de traitement ?
4. Quelle sera la quantité de gaz carbonique produite par cette réaction par litre
d’eau traitée ?
5. Expliquez par un raisonnement simple pourquoi cette eau aura tendance à devenir
agressive .
6. Suggérez une solution pour remédier à ce risque.
SOlJJT10N

7. Eauation d’hvdrolvse de A/-

&SO.$, 18 Hz0 + 3 CarCO 3) 2 -+ 2 AI(OH)3 f 3 CaSO, f 6 CO2 + 18 H20,


J J
666 g 3x 162, lg 2=8g 6X44 g

On a porté sous les réactifs et produits les masses qui interviennent


stoechiométriquement dans la réaction afin de les utiliser ci dessous.

2. Valeur du TAC air& traitement Dar le sulfate.


* On remarque immédiatement que le pH étant inférieur 8 8,3 (pH =7,2), cette eau ne
contient pas de carbonates C03-, donc son TA est nul et le TAC n’a pour ofighe que la
présence des bicarbonates HCO;

* D’apres /‘équation ci dessus, 666 g de sulfate consomment 3x762,7 g de Ca(HCO& soit


486,3 g, par conséquent les R?Omg de sulfate ajoutés consomment eux par litre :

486,3
---, 1’00 lo”3 - 0,073 g/1 soit 73 mg/l de Ca(HCOJ)2
666

*Revenons aux “F

Ca(HCO& = 162,l g

7 Eqg de Ca(HC03)2 = 162,112 = 87~75 g


1 meq de Ca(HCO& = 162,1/2 = 81,05 mg
7 “Fde Ca(HC03)2 = 81,05/5 = 16,27 mg
73
Par conséquent la baisse du TAC de l’eau traitée est de : --- = 4,5”F
16,21
Le TAC de cette eau ne sera plus alors que de :

8 - 4,s = 3,5 OI=

3. Quelle sera la masse d’hvdroxyde d’Al formée au bout d’un an de


traitement.

D’après l’équation ci dessus, 666 g de sulfate produisent 2 X 78g de AI(OH)3 soit 156 g,
par conséquent les 100 mg de sulfate ajoutés conduiront à la formation paf litre de.

156,
- 100 10 -’ = 0,02342 gd soit 23,42 mg/l de Al(W)3 ou 23,42 g/m3
666’ .
En un an la quantita d’eau traitée s’écrit .

100X18X360=648.000m3

La masse d’hydroxyde produite est égaie B :

23,42 g/m3X648.00U = 7,517 .lO ’ g soit # 15 tonnes

4. Qmntité de Gaz carbonicrue Dro&ite par cette réaction


D’après l’équation ci dessus, 666 g de sulfate produisent 6 X 44 g de COz soit 264 g, par
conséquent les 100 mg-de sulfate ajoutés conduiront d la formation par litre de:

/ -. 100 10 3 = ($0396 g/l soit 39,6 mg/! de CO2


I 666

5. Pourauoi cette eau aura t’elle tendance à devenir aaressive 3


Parmi les diverses réactions qui résultent de l’hydrolyse, certaines perlurbent l’équilibre
calco carbonique :

*Diminution du TAC

Au cours de la réaction d’hydrolyse il y a une diminution de (HC&)‘, or (HCOz)’ intervient


dans l’expression du pH, selon :

pH, = pk’s - pk’2 - Iog Ca* - log (HCO$

Par conséquent cette diminution du TAC entraîne une augmentation du pH,

* Formation de CO?

Le CO2 qui apparaît au sein de l’eau va enfraîner fa ljbération d’ions H’, ii va en r&ulfer
une diminution du pH fée/ de l’eau, Or I’agressivifé d’une eau peut s’apprécier il partir de
la valeur de son indice de Langeiierlequel est donné par \L = pHr - pHs
Plus IL est faible, plus l’eau est agressive, donc si la réaction d’hydrolyse a pw
conséquence comme on l’a vu, d’une part la diminution de pur, d’autre paf?
l’augmentation de pHs, ILne peut que décroître et l’eau devient donc amessive.

6. Sucwérez une solution Dow remédier à ce risaue.


l’addition de chaux neutralise le CO2 produit et &gén&e en outre le TAC selon :

@(OH), + 2 CO 2 9 2 Ca(HC03,12 c’est /& un proced~ traditionnel.


f’

2. DECANTATION

2-l. DECANTATION GRENUE


2-1-l. VITESSE DE CHUTE DES PARTICULES GRENUES

ENONCE

Soit un dessableur appelé à éliminer des particules dont le diamètre D = 0,05 mm et la


densité 2,65 ; on admet en première approximation que dans les conditions opératoires le
régime d’écoulement est laminaire et donc que te nombre de REYNOLDS, Re c 1.

1. On se place à 30°C

l-1. Quelle sera la vitesse de décantation Vd des particules si t = 30 “C ?


1-2. Vérifier la validité de l’hypothèse de départ selon laquelle Re < 1 I
i-3. éventuellement changer de formule et contrôler sa validité

2. On se place dans le cas où t = 20°C

2-1. calcuier la nouvelie Vd


2-2. vérifier I’hypothèse de départ,
2-3. éventuellement changer de formule et vérifier la validité de cette dernière

3. On adopte de nouveau t = 30°C

3-1. que devient Vd si D = 0,2 mm ?


3-2. vérifier l’hypothèse de départ
3-3. éventuellement changer de formule et vérifier la validité de cette dernière

4. On se place de nouveau à t = 20°C et l’on considère des particules pour lesquelles


D = 0,05 mm

4-1. que devient Vd si la minéralisation de l’eau croit ? prendre le cas d’une eau
de mer à 20 g de chlorures/l .
4-2. vérifier l’hypothèse de départ
4-3. éventuellement changer de formuie et vérifier la validité de cette derniere
SOLUTION

7-i. Quelle sera la vitesse de dkantation Vd des particules si t = 30 “C 3

Compte tenu de l’hypothèse faite ici, Re < 7, on peut appliquer la formule de STOCKES
qui correspond au cas le plus simple de ia formule générale de NEWTON.

On a donc :

7 viscosité dynamique en Pa/s


v viscosité cinétique en m%

On lit dans en annexe 1 du présent chapitre :

v = 0,80. 10”” à 30°C

D’OÙ

1 (0,05.?0 ‘3)2 (2,65 - il)


Vd =- II- ----. 9,81
18 ’ 0,SO. IO-‘. 1

Vd=2,8. W3m/s

7-Z. Vérifier la validité de l’hvpoth4se selon kcruelle Re ( 7 3

Ecrivons l’expression de Re

Vd. D
Re =po--
71

2.8 W3. 0,05 W3


Re = 7 . PI^_ = 0,175
O,SO.?ob. ?

L’hypothèse est donc vMfiee, Re est bien < f


2. On se place dans le cas où t = 20°C
2-7. Calculer la nouvelle Vd si t = 20°C.

En se plaçant à 20°C la viscosité passe de 0,80. 7P6 à 7,006. 1F” et la nouvelle vitesse
Vd s’écrit :

1 (0, 05. 10 -3)” (2,65 - 1)


Vd =-18 l,006.10-6. 1 - 9,81
--

lyd.2,*3. Iu”ym,s j )

Vd diminue donc si la température décroit

2-2. @rifions si Re est touitwrs c 1

2,23. 10-3. 0,05.10-3


Re = 1 , *-----1---------- I 0, 11 f
1,006.10-“. 1

Cette valeur correspond bien au domaine de validitd de la formule de STOCKES,

3. ON ADOPTE DE NOUVEAU T = 30°C


3-l. Que devient Vd si D = 0.2 mm 3

En considérant que D = 0,2 mm, Vd devient :

1 (0,2.10 -“)’ (2,65 - 1)


Vd =-.--~-..----, - 9,81
18 0,80.10? f ’
-_-.--....- .-.-.. :. _

3-2. Vérifions si Re est toujours < 1

vci. D
Rf? =p4--
r7

4,49. m-*. 0,2 7cT3


Re = 7 ,-- = 77,22
0,8U. 76 7

L%typothèse n’est plus vbrifiée, Re P 1, ii faut donc choisir une formuie autre que
celle de STOCKES.
1

3-3. Chanuement de formule

La f%mule de ALLEN, compatible avec une valeur de Re telle que l< Re< 200, semble la
plris adapth?.

ha:

4 (0,2.10 -3)fP6(2J3.5 - 7)
l/dzem--.- ---- 9,81
55,5 (0,80. lcT6)o~6.(l)084 .

VéfMons ce qu’il en est pour Re

Vd. D
Re = pe --
77

639. 70-3. 0,2 703


Re = 7 . -P--m = 7,59
O>80. W6. 1

cette valeur correspond bien au domaine de vaiiditd de la formule de ALLEN pour


laquefI@ on doit avoir ie Re< 200
4. On se &wx de nouveau à 2U°C, pour des particules dont D = 0,05 mm

4-7. Que devienf Vd si la minhalisation de l’eau auamente 7

On lit dans en annexe 2 que la viscosité dynamique de l’eau de mer 9 20°C et pour une
concentration de 20 @l de chlorures est de 1,085 il? Pa.s

Reprenons la formule de STOCKES

1 (QU5 10 -3]” (2,65 - 1)


Vd .z..wm..
,-- * 9,87

4-2. Vérifions si Re est touiours c1

Vd. D
Re = .Oe ----
tl

2,077 m3. u,05.10’3


Re = 7 . ----------*- ---- = 0,095
1,085. IO-=. 1

Cette valeur correspond bien au domaine de validité de la formule de STOCKES


pour laquei/e on doit avoir Re < 1
2-l-2. CALCUL D’UN DESSABLEUR

. ENONCE

tioit une canalisation a ciet ouvert qui alimente une usine de traitement de cannes à
sucre. Cette eau est relativement chargée en particules minérales grenues et on décide
de la faire tranSiter par un dessableur avant de l’utiliser.

Le cahier des charges précise les points suivants :

débit de l’installation Q = 5000 m3/h


vitesse du flux horizontal Vh = 0,3 m /s.
Î élimination des particules limitée à celles dont D > Cl,3 mm

1, Calculer la surface transversale St


2. Calculer la surface horizontale Sh
3. Dimensionner le dessableur sachant que sa hauteur ne doit pas excéder 2 m .
SOLUTION

f. Calculer la surface transversale St


Le débit peut toujours s’écnke sous la forme ::

Q = St. Vh

Q en m3/h
St en m2
Vh en m/h

2 Lalcu!er la surface horizontale Sh


Qn lit en annexe 3 du présent chapitre que la vitesse de chute, Vc“, des particules dont /a
taille est de 0,03 cm, soumises E)une vitesse Vh de 30 cmls, est égaie à 3 cm&.

Le débit peut toujours s’&tire sous la forme : Q = Sh . Ve”

d’où

3. Dimensionner le dessableur sachant aue sa hauteur ne doit Das


exc6der 2 m .
*Prenons cette valeur, H = Zm

* Calcul de la laraeur I : Sachant que St = H . /

1 St 4,630
.1
lI=~=2=2,37m

* Calcul de la foncweur L : Sachant que Sh = L.I


2-i-3. ETUDE D’UN DECANTEUR STATIQUE

ENONCE

r-
1 Soit une eau dont la charge en particules grenues est de 400 mg/l.
1
On veut réduire cette concentration à 100 mg/!, aussi souhaite t’on étudier un décanteur
statique permettant d’atteindre ce résultat .

Les contraintes sont les suivantes :

1 Hauteur du dkanteur = 2m
Rapport LongÙeur/ Hauteur = 10
Vs = 5 mlh
Q = 200 m3 / h
i
Les tests de décantation effectués avec l’eau concernée dans une colonne ad hoc et
pour laquelle H = 2 m, ont donné les résultats suivants :
,
tmn 10 12 15 20 24 32 40 68

Fd % 25 28 33 43 55 78 87 95

1. Caicuier la vitesse verticale Vv qui correspond à chacun des instants t /


2. Tracer la courbe donnant la fraction non dkxantée, Fnd en fonction des vitesses
verticales Vv
3. Calculer le rendement du décanteur si on adopte pour vv la Vs prévue
4. Queile est alors la teneur en MES de l’eau traitée ?
5. Le décanteur donne t’il les résultats escomptés ?
6. Proposer son dimensionnement
7. En admettant que le décanteur ne permette pas d’atteindre les résultats escomptés
quelle solution préconisez vous sans toutefois modifier la géométrie de l’installation ?
L 1
1. Calculer la vitesse verticale Vv qui correspond à chacun des t

H
On a foujours Vv =-
t

Si on veut exprimer Vv en mh on doit éctire

Hm
vv=“-.-- 60
tmn ’
.
Exempie psur t = 10 mn

On obtient pour les différentes valeurs de t :

2. TRACE DE LA COURSE F ND = f(Vvl

ORa toujours : % Fnd = 100 - % Fd

D’O~ le tableau ci dessws :

Voir la courbe page suivante


21
3. CALCUL DW RENDEMENT DU UECANTEUR SI ON PREND Vv = Vs wévue = 5 m/h

Le rendement se calcule à parfirde l’expression:

R%=ll-FO).I/Vv.dF
vs
Sur le graphe on lit pour Vs = 5 m/h + Fo = 45%

Vv.dF se détermine par intégration graphique et correspond à la surface hachurée

Caiculons ia fraction d&cantée représentée par 7cm2 de cetfe surface :

1 cm2 représente 0,5 . 0.05 = 0.025


La surface totale est de 62.7 cm2

Ch a donc :

R % = (1 - 0,45) + -:- . 62,7.0025=0,86


5

SoitR=86%

4. TENEUR EN MES 5 E L’EAU TRAITEE

Le rendement étant de 86% le décanteur sera donc capable d’éliminer :

400 mg X 86 % = 344 mgA

11’subsistera alors de MES non éliminées :

400-344 =56 mg

5. LE DECANTEUR DONNE T’IL LES RESULTATS ESCOMPTES

La valeur de 56 mg étant inférieure à la valeur maximum exigée, suit 100 mg, ce


dkanteur est conforme à ce que /‘on en attend.

.6. DIMltAISlONNEMENT De/ DECANTEiJR

Les contraintes sont les suivantes :

Q = 200 m3/h
L=lOm
H=2m
V.s=5m/h
22
II est facile de déduire L des valeurs ci dessus, en effet si L = 10 H , connaissant H = 2 m
on dkduit immédiatement :

L=lOx2=20m

Par aiiîews :

Q cl 200
vs c- d’où Sh=-...w=-= 40 m 2
Sh vs 5

Sh 40
Or Sh = Ll sait I ZiII=-=2m
L’ * 20

La wlutiun consiste d faire en sotte que les particules dont la Vv est inférieure à la Vs
ado&Se puissent décanfer elles aussi.
Il faut donc adopter une nouvelle Vs < 8 la précédente

Q‘
Orona: Vs=-
Sh

Sh devant demeurer constant il suHra de réduire /a valeur de Q


2-2. DECANTATION DIFFUSE
2-2-l. ETUDE D’UN DECANTEUR STATIQUE

ENONCE

i 1
Une station reçoit des eaux brutes qui véhiculent des MES de nature colloïdale,
La concentration de ces MES est de 250 mg /I et on veut la veut ramener à 100 mg/ 1.
Ii vous est demandé de concevoir un décanteur fonctionnant selon le principe de la
décantation diffuse et,peimettant d’atteindre ce résultat.
Les contraintes sont I’es suivantes : Q = 200 m3/h, H = 2,5 m, UH = 70
Les tests de déeantation effectues sur une colonne expérimentale dont la hauteur
correspond à celle du déuanteur, soit 2,5 m, ont donné les résultats ci dessous.
A partir de ces résultats :

‘i. Tracez les courbes d’égaie élimination suivantes : 30 %, 40 O/o,50 %, 60 %, 70 %.


2. Déterminez sur le graphe le temps de séjour correspondant & chaque % d’elimination
3. Caiculez les Vs correspondantes
4. Calculez le rendement pour chaque temps de séjour
5. Tracez R % = f (ts)
6. Tracez Vs = f (ts)
7. Déterminez ts à adopter pour obtenir t’abattement souhaité
8. En déduire la Vs minimum à respecter
9. Dimensionner te décanteur

RESULTATS FOURNIS PAR LA COLQNNE EXPERtMENTALE

t mn l 15 - -24 391 67 92
% éliminé 30 381 501 62 68
24
SOLUrIQN

1. Tracez les courbes d’écrale élimination suivantes

A partir des mesures réalisées au Iaboratoire on dresse les tableaux suivants relatifs à
chaque % d’élimination

SS courbes seront tracks en adoptant les échelles suivantes :

Yourle niveau .. ..~._.. ... ?m = 5 mm


wr t .. .. .. .... . .. ... .. .. .. . 10 mn = 2 cm

loir courbes page suivante.


---

,.. .. : ,“,’ .:
.:‘.-:. .

26
2. Déterminez sur le grarrhe le ternos de séiour corresoondant à chaque
5%d’élimination
On lit directement sur le graphe, la oti les courbes coupent l’axe horizontal, les temps de
séjour relatifs ci chaque 76 d’élimination.

Les résuitats sont portés ci dessous :

R% 30 401 50 60 70
t mn 25. 401 63 93 128

3. Calculer /es Vs corfewondantes


La Vs correspond à la vitesse verticale de chute d’une pa/ficule qui a pénétré au niveau le
plus élevé soit 2,5 m et qui atteint le fond de la colonne en un temps égal au temps de
séjour ts

25
Gn a da7c : !$s = - 60
rs
si on veut exprimer Vs en rn/h

Les résultats relatifs à chaque cas sont portés ci dessous :

R% 301 40) 501 601 70


ts mn 25 401 631 93 128
,Vs mh 6, 3.751 2,38 1 1,61 1,17

4.’ Calculez îe rendement DOUTchaaue temps de séiour

hz h3
R%=R,+ - (R2 - R,) +-(RJ-Rz) +-(Rd-Rs/
H H H

*Casoùts=25mn, avecH=2,5m

f,f 0,s OJS 0,05


R%=30+-.10 +.--,y0 +- . 10 + -. 10
25 25 2,5 75

R % tsgj = 37,24
27
* Cas où ts = 40 mn, avec H = 2.5 m

v
t
Rl R2 R3 Rd

40 % 50 % 60 % 70 %
hl I h2 h3

7 0,35 0.16

1 0,35 OJS
R%=40+ --.lO + -.?O+----- 10
2,5 2,5 2,5 .

R%ti4 = 46,04
.

.* Cas où ts = 63 mn, avec H = 2.5 m

hi hz
, O-86 i 6 OF36

0,86 0,36
R%=50+ -- TO+-- 10
2,5 2,5 ’

*Casoùts=63mn. avecH=2.5m

ht
t 1 I

1
R%=60+ - 10
2,5 ’
28
5. Tracez R % = f (ts)

tmn *
25 40 63 93 128
R% 37,24 46,04 , 54,88 64 >70

0 20 >
40 60 80 700 720
t S
29

tmn 25 40 63 93 i 128’
Vs rn/h 6 3,75 2,38 I$l A,17

0 20 40 60 80 100
3c
7. Déterminez ts à adopter F)our obtenir l’abattement souhaité
lnitialemenf les MES ont une concentration de 250 mgff ; aprés abattement on souhaite
que cette valeur soit infétieure à 100 mgfl, il faut donc que le décanteur puisse éliminer /a
dif%rence soit 250 - ?OU = 150 mg7

Cette valeur correspond en % dWimination à :

150
- 700=60%
250 .

On lit alors sur la courbe R %


I

8. En déduire la Vs minimum ifc resDecter

On se fepor?e au graphe Vs = f (tsf

On porfe ts = 80 b-w

On lit alors Vs = 2 m/b

9. Dimensionner le décanteur

Les paramètres connus ou imposés sont rappelés ci dessous :

UH=lO
t-i.= 2!5 m
Vs=Zmnt
Q = 200 m3/h

On déduit immédiatement L = 10 Ii d’où L = 25 m

On a toujours par ailleurs

Q Q
200
VS = - soit Sh = - z--z fQOmZ
Sh vs 2

D’autrepartSh =UsoitI=Sh/l= 100/25=4m

En définitive : L = 25 m I=4m H =2,5m


31
r
i 3. DESINFECTION I

1 Combien fatit II utifiser be chime pour transformer 1 mg d’azote provenant de


i substances ammoniacaies. successivement erg :
/
1 VlOllG- r3hiGfëCT?ir’?@S
1 di- cilofamines l
j tri -chioramines. j
i
-._-. --.. .. . _

32
SOLUTION

EcHvons les réactions chimiques conduisant B la formation des chloramines :

Qn a : IV = 14 et Cl = 355

L’équation (3; montré qCi! faut 33; 5 ç de Ci;ior~ pour transformer 14 g d’azo!e sous ferme
0e mono chioramhe, par conséquent pour transformer 1 mg il faudra :

paf suite pwr passer au stade Ci chlsfamhz d faudra :


33

ENONCE

/
l

i
34
SOLUTION

Ecrivons fa réacfion d’hydrolyse .

Ca(UCO, + 2 l-$0 9 2 HOC1 + Ca” + 2 OH)

On a :

Donc pour 6,8 mg ii faudra : (?43 i 71) ,Y 0. il = f,âl i mg

Gomme fe produit est à 60 % ibfwdm prendre en fait ($6 7I / 60) x 7UQ= 2,085 mg

Cette vâieur correqmnd à un /$re d’eau A Pai&r, donc pour 1 m3 d’eau il faudra 1000 fois
PiUS SGit .
35
3-3COURBEDECHLURATION

ENONCE

r --

I Ccmment expliquez vous que i’on ait trouvé ii; même valeur de chiore résiduel, Ci, su:
j c,P)&&nCii ,Jm’ auquel on a ajout4 progressivement Jes quantités suivantes de chlore :

/
i .48 rngii,
/ 1$96 mgil ?
36

&prenons la courbe de ehloraiion forsquY existe des produits ammoniacaux dans [‘eau
Les valeurs citées se trouvent sur une même hotizontale gui coupe /a courbe aux points
A, B, C :

Chiore total

Nous sommes c!ans /a zone c’e fb-mation des mono et di chloramines et ces composés
répondent ac dc sagfa avec la GFD donc on mesare une certaine vakur Cir

Au fur et à mesure que ibn a)‘oute du c!?lore, ia concentration en mono et di chloramines


croît et ceia @S~U’& une valeur maximum qui correspond pratiquement à /a transformation
int&grale de Yammon,itim en dk%ram.‘nes. Dés /‘instant que ce maximum est atteint,
/‘ajout de chlore conduit B la Formation de ti+chloramines i mais au détrimenf des
dichioramines. CJr /es trk%fsrram!nes ne répondent pas à /a DPD, par conséquent la
concentratbn en chisare &sid~ei diminue ei il arrive un moment ou la concentration de ce
dernier sera égale à Cir

Point C :

La concentration sn chlore résiduel va tendre vers zéro suite à /a transformation


progressive des dk@oramines en tnkYxkxami~es. Lorsque cette transformation est
achevke: le chlore itstrcduit n*a pius fa ysossibiM.+ de r6agir avec quoi que ce soit et par
conséquent on ie retrouve i&&graiement sous forme de chiore r&duet dans l’eau. A partir
de ee moment Ia cour& Cie Moration prend une pente = 1et repasse par la valeur CI r.
ENONCE

I Soit une eau i iaq~eife cn ajoute de I’hypochiorite de calcium en quantité suffisante


jpwr i’ameEer à sur; point critique.

?. En admrttani .z.yx+la temérature de l’eau sait de 30 “C et son ph de 8,3, quelle est la


fraction de $Acre SOUSfoi-me i-fG,Ci ?
2. A que: $-i !x!it (y , se c&Je,T s, w veut que ta fraction de chlore ci dessus soit de 95 %
toujours à ra :omp+ratue ~$3 32°C ?
3. Si 1’~ se tfxmi! en zone tempkrée avec une température de 15 ‘C, à quel pH
devrait m se ritrer qcx chteriir le même :ésuttat que ci dessus ?
4. Gu&ie cv++i ,,!tiçior! tiret *kms quant à !‘influence de la température
,i
l La cûnstante de disscciakx de HOCi vaut 3,2. 1O* à 30°C et 2,3.1 C4 à 15°C j
/
38
SOLUTION

1. fraction du chlore sous forme de hoc/ a 30% et Dh =8,3


EMvons :a r&~tîo~ de dissociatior? de HOGI

HUCI
9; = -------- r’ao
HOCI + cm-’ ’

--
j d’cxi % = 7X6/
39
2. A quel QH doit ot? se situer si on veti que la fraction de chlore cj
dessus soif de 95 % à 30°C ?
On a toujours (3)

j d’où pH = 6,24 i

3. Avec me terngérature de T5 “C, à quel DH devait on se situer pour


obtenir Eememe r&wtat Que ci dessus ?
A Cat& :empératur&? d constante
I- K vaut 2,3.70-8

Reprenons (3) avec cette nouve//e vaieur :

1
95 = (y-- ----j. IOQ
7 + 2,3. 10-d/:fjPH

4. cruei4e comhsion tirez vous garant il I’influence de f


Pour obtenir le m$me &wfW, sdsr” a dire 35 % de chlore sous forme HC20 non dissocié il
faut se situer :

à Pb = 6,21 SEt = 30 “0

Par conséquanf on peut dire qu’une température plcrs faible permet de fravailier à un pH
plus élevé.
I”------- 7
i Compte tenu des x$suitats de /‘rxexice précédent expliquez pourquoi it serait à priori/
;&?Jusioçique d’utiliser du chlore g-G&tiiC que de I’hypochiot=ite dans ies pays tropicaux. i
/
I,
91! (nota : d’autres csfisidérati~ns Kant qu’it est cependant souhaitable de faite l’inverse !)
-- 1
41

E~ti~ons les réaction s d’hydfdyse qui intervienneni Iors de la mise en solution des ces
deux désinfectants.

* Cas du chbre

CJ!, =+l-/,0 e2 HOC,’ i- fd’ i CI

* Cas de Yhy~ochlorite

Ca(OClj; * 2 l-/20 G7 2 HOCi + ca++ + 2 OH


1
Dans ie cas du More l3pkSysta conduit à la Dbération de 6’ aiors que dans /e cas de
I’hypocMx‘ie m assiste à une !ibération de OH,

Si le r/,j dj,min~e. banc sj (,Y’; cugmer;:e, m favcn’se /a km~at~on de HOCI) par contre si
c’est ie contraire qui se produit, donc si OH augmente, on favorise la dissociation de
HOC.

1Or7 une température klevée exige pour un résultat dunné, un pH plus faible que’
:pour une températus pft~s basse, donc I’hydro&se du chlore va dans ie bon sens
j alors que -celfe de l’hypochlorite va dans un sens défavorable , i
42

On considéré+ decx désir?fec!ants A et E3 qui suivent cwvenablement la loi empirique


I selon iacuelie dans la mesure où ie produit, [(cwteentration)R X temps de contact] est
f mainteni consiaf ai.
+ iv
:a réw!ta: de la d&ir?feectcn exprimé er: abattement des Germes est
hi mbe canstant.

(A) x-7, t, = QTS si ;g,;~.C54~te. z 3.4

1. Dans quai rag.zo~? doiven! se Iro~er ies concentratioris (A) et (Sj des deux produits
pour qu’iis donnent ie même résd ! ai aprés un temps de contact identique.

2. Dans que; rapport Soivent se ?r,uver- !es temps de contact tr et t2 des deux produits
pour qu’ils donncant ie ~êmn résuitar si leurs cortczntrations sont identiques.

3. Conciusion
43
SOLUTION

1. Dans auel rarr~ort doivent se trouver (Al et (B)

~Autrement dit pour ahtenir au d’un même temps de cmtacf,


bout même résultat ie

~avec A et B, ii faudm que la cancentrath de El soit environ 10 fois plus forte que
j celle de A.

2. Bans quel rapport doivent se trouver


(A; ‘? Q.72 f, .
= --.
ri3, o.64.tz 3,4

Eant cbnné que(A,i = (B), appelons @ Ia concentration utilisée pour les deux produits:
.T
L 3,Ï? .t1 3.72 :, 0,x? il 0,211
---ze soit ,- G,7?-S.64
” .- =- soit -=
e 0,64
L * t2 34 tz 3,4 t2 P3

3. @on&sion~ _
Lorsque les temps de ctmtact sont égaux, et quels que soient ces temps, ie rapporf des
concentrations demeurent constant

iorSqUe .@a concentrations sont égales, ie rappcirf des temps dépend de /a concentration
adoptée Sauf prrur :e cas cjù i’exposant des concentrations dans les lois empiriques est le
même.
4-t CORRECTION DE LA DURETE

4-M. DECARSONATATIQN SHUllabE A LA CHAUX

2. Er! avant
I rxnurs ZJX diagrammes bar;es déterminez !a composition finale de I’eaL
après l’avoir soumise à tiri traitement de ce ?jpe.
3. A supposer que l’or! veuiiie faire subir un abattement pius important de la dureté à
cette eau, quels traitements peut on !ui appliquer ?
4. Pour des raisons qui reièver;i aussi bien des normes d’hygiène que de ‘la protection
des canalisations or? souhaite que l’eau distribuée par le rhseau ait les caractéristiques
suivantes :

TAC ae ï 61?2”F 77-l de ‘l Y à 25”F, TCa de 8 à 25”F, TMg de 4 à 12°F

Quelle solution simpie suggérez VCLIS?


4

f. Dites ~ouaquoi a&s un traitement simple à la chaux cette eau


conservera u/7 7% au moins éqal a 75 OF

Le traitement s~mpk à 1s chaux ne permet d’éiiminer que la dureté carbonatée calcjque, ii


est sans eflef sur Îa duret carbonatée magnésienne de même que sur fa dureté
permanente.

ie carbonate de capum qui se furme ne le faif qu’à partir des ions HCOi présents, or
ceux ci étant A hauteur de 25 “F et ie calcium de 30 “F. la di%rence soif 5” F demeurera
d Mat de Ca++ dissous.
1
1 Ces 5 “F s’ajouteront ,361~ 70 “F de Mg non affect& ce qui conduira r) une dureté/
! totale minimum de 15 “F. I

2. En ayant recoyrs aux diaqrammes barres déterminez la comPosition


fhaie de Peau agrh 1s’avoir soumise 3 un traitement de ce type.

b. Quantité de chaux â apporter

il faut autant de chaux qu’ii ex%te de /+CG?~ soit 25 “F, ce qui donne :

25 50
SC& Cf

uh

4 4

f. Com~ositiun fhak de l’eau traitées


47
3. A supposer que l’on veuille faire subir un abattement D~USIrnDorfant
de ta dweté à cette eau, quels traitements pourrait on lui app/&uer ?
RappelonS ci’ dessous les divers traitements classiques qui s’ofrent a l’opérateur

* excèsde chatrx
*add,G%~~ de Maux et de carbonate de sodium
"excès de chacx ut ciif-benafe de sodbm

D’une :~~CIEgé&raie ces traitements sont applicables dans les cas suivanfs :

a. excèrs de chaux

Cas des eaz pr&er~tant’Line dureté mi,xte calbque et magnésienne mais avec une forfa
valeur cfe ;a c’urefé carscriafée

4. Pouf des raisons auj relèvent normes d’hvuiéne que de


aussi bien des
/a protection c#escanahations un souhalte que I’eao distribuée par le
r&eau ef traitée simplement à la chaux ait /es caractéristiques
suivantes :

Quelie soluti’on simpie suggérez i/ocis 3

Portons ci dessous la csmposifion de :‘ew brute, de Yeau fraifée et de /‘eau souhaitée :_


48
&I remarque que /‘eau traitée, à i’excepfion du TAC trop faible, a une mmpos&+on
conforme B ce que I”on souhaite.

La solution la phs simple pour ramener /‘eau à un TAC convenable consisfe i) mélanger
judicieusement /‘eau traifée avec de l’eau brute de telle sorte que l’on aboutisse h un
compromis acceptable.

Si on constitue te mélange : 75% eau traifée / 25 % eau brute, on obtient :

Ces r&ultat sor;f corrects mais 2 est toujours possible de les affiner en vue de limiter le
volume d’eau frait&e ce gui permetfraif de minorer le prix de revient.
49
4-7-2, DECARBONATATION AVEC EXCES DE CHAUX

It

l
50

Composition de l’eau a&s un tMtement du twe chaux en excés ?

1.Rew&entation de /‘eau

2. Ajout de Ia chaux
a. Quantité a abouter

il convient d’3jc;utc?r une quantité de chai.~~ égale B ia somme suivante :

53 0 30 40 50

-.--

53 0 38 50

53 0 30 40 50

53 0 38 50
51
c. Précipitation du CaCt& hîwpelons Qu’il subsistera toujours 4 OF de CaCO, en
raison du KS de ce composé)

Ca*
534 46

38 50
Cos-

d. Comclosition de l’eh.~ aorés wécipitation du CaC03

0 10 27 31
+
1
w” Ca* Na’

OK l Cos- .S04-

0 15 19 31

e. Précioitation de /Wu(Off12 /raonelons cru’il subsistera touiours 7°F de Mu/OHh en


raison du KS de ce comDosé)

Mg++
041 10 27 31

f. Composition de l’eau après préci&ation de MalOti,$

Mg++
oh - 72 22

Ca” Na’

OK COS- SO4’

0 6 10 22
52
3. Premiere cafbsnafatiun

Cette dose doit être telle que CO2 = [(OH-) - 7“F] soit ( 6 - 1) = 5°F

b. Formation de Cl&=
Mg(-+
2

0 9m 22
OK

c. Préciaitation de CaC03 (il subsistera toujours 4 “F en raison du KS de CaCOd

?2

il 4 22
OH

d. Composition de Peau après Premi&re décarbonatation

mJ*
0 60 17
53

a. ajout de CC+

lwç*+
ai7 <
OY,
54
4-1-5. DECARBONATATIBN A LA CHAUX ET AU
CARBONATE BE SODIUM

Rappelons cpe ce procédk es: intéressant dans le cas des eaux pauvres es
magnésium et qtii possédent à ia fois une dureté temporaire et une dureté permanente.

ENONCE

j Soi: une eau présentant ies caractéristiques suivantes : I


/
1I j-jC(&- = “2 “F TCa = :8 “F
l
SI/,-- I “E”f TMCJ = 6 “F
I ci- z 2T F&‘ = 6 “F
1
1 Quelfe sera la csmPcsiQon de cette eau après l’avoir scumise à un traitement à la
)chauxefau carbofiate?
!
/ 1
55
SULUTIUN
La chaux permef d’étiminer ta dureté carbonatée CaiCiqUe S&on ta réaction :

Ca(OH}, + Ca(HCQ$z -d2CaCO, +2H,O

Le caf?mnafe de sodium permet, lui, l’élimination de la duret& non carbonatée Ca/cique


sebn les deux réactions ci dessous :

Na2C03 + CaSO 7, L CaCO, + PJa2SU3

Na,CO, f CaC$ + -&CaC09 * 2 Nacl


I
Le Mg n’esi pas affec!& par ces réactions cependanf if convient d’agir selon une stricte
procédure si on veuf éviter la formaiïon d’un complexe soluble, fe carbonate basique de
magnésium.

Afin d’éviter cet inconvénient if sur?? d’ajouter les produifs en deux temps, la chaux en
premier, ie carbonate de sodium en second après précipifation du CaCOJ.

0 18 24 30

I .J
0 72 28 ?‘30
cr

2. Addition de !a chaux
a. Quantitk3 d ajkwter

On dcit ajouter autant de chaux qu’il y a de carbonates soif 12°F


56
b. Formation de CO,-

72
T 0 f8 24 30

Ca++ Ca” Mg” Na’

CO3 co3- so4-


.
12 0 72 28 f 30
CT
c. Précipitation de CaC03 (raiDPelons cru’il subsistera touiours 4 “F de CaC03-en
raison du KS de ce composé)
.

Cl 4 72 287’30
CJ

d. Composition de l’eau après Précipitation du CaCO,

0 10 16 22
/
Ca” / Mg++ Na’
i

04 2G7’ 22
CI

3. Addition du carbonate de sodium


a. Quantité à aiouter

D’après le diagramme barre ci dessus, Tp, est telle que

Tp = Ca” - COS- = 10 - 4 = 6°F

6 0 10 16 22
r I I 1
Na* I Ca”
/

’ CO3 j8Cos- 1 so4-- l


I 1 4
6 0 4 2oip 22
CC
5;
b. Pkinitation de Ca033 (il subsistera touiours 4°F de CaCQ en raison du KS@

0 4 10 16 28

10 26f 28

c. Comaosition de l’eau

Na’

2UT 22
cr
4. Carbonatation
a. dose de CO? à utiliser

II faut ajouter autant de CO3 qti’il y a de CC&- soit 4°F

4 0 4 10 22
/
r
l Ca” / Mg++ Na’
CO2 i 1
/
1 Cos- l’ sa- .

4 0 4 2o;r 22
.
ci

b. Comoosition de l’eau finale

TAC ] TH rca / mg
4 j 70 4 6
58
4-l -4DECARBONATATf0N PAR ADDtTION BE CHAlJX
EN EXCES ET DE CARBONATE DE SODIUM

Ce procéoé permet dans un premier temps de réduire la dureté carbonatée, qu’elle soit
Ca!cique ou magrhienne, at dans un second temps fa dureté non raarbonatée également
calcique bu magnésienne

l------- -__/ ,
j Raprenons le cas ie zas cl desst23 pour lequel nous avions :
l/
, if(-J(-&‘ u *y2 “J= TCû ZZZ18 “f
sQ$-- L yypf mg = 6 “F
1 cI- fl 2°F p&+ z 6 “F
/
j 1. Ouelfe sera ia composition de cette eau après l’avoir trait&e avec de ia chaux en i
jexcés et du carkzate 3e sodium ?
1 2. Cc~mparez ies sésuitats obte~;us avec ceux du trsiitement préckdent, conclusion. I
i t
-II -- . .., . . ...< .,
:. ‘. ..: ,;. . .
<.. .: ._,.. : . ‘.. .“. _.__

S0LUTf0N

?. Quelfe sera fa composât-on de cette eau a&s l’atpsip trait&e avec de /a


chaux en excés et du carbonate de sodium ?
a. Ret3r6senfatjon de /‘eau

0 18 24 3c
r------ 1 J

l
0 12 28?30
cr

2. Addition de la chaux
a. Quantité ti ajouter

On ajoute tout d’abo.rd/a quant?&+de chaux qui correspond a~ ffzdemeni gar exds de
chaux soif en “F /a somme suivante :

HCO, = 12 “<ci
47 = 6°F
Excès = 5°F

Soif 23°F

b. Transformafion des HCQ; en CO,-


60

23 12 0 8 18 24 30

23 12 8 ?12

041 27 33
a. Quantité de CC& t utiliser.

5 8
CP
b. Formation de CQ-
w+
0 8

c. Précipitation de CaC03 /il subsistera toujaurs 4 “F en raison du Ks de CaCO$

d. Compasition de Yeau après première décarbonatatian

0 77 418 24
62

72 4
iI

---

4:;.-. 177 ?e 34 ? 36
Ci-i CI
0 5 27 i”23
a

6. Comarez les résultats obtenus avec ceux du traitement m+c&fent,


conclusion
Représentons /es deux résultats

Voif page suivanfe.


4-2. CALCUL DU pfi EQUILfBRANT
4-2-l.UTILf$ATfON DES TABLES fIlE LARSON ET
BUSWELL

Soit une eau présentant !es caractBfistiques suivantes :

PH 6.2
minéraiisatisn j 473,99 ,
température j 36 “C 1

1. Vérifiez fa balance ionique de cette eau. t


2. Calculez le pH équilibrant en ayant recours aux tabies de LARSON et BUSWEU.
pour le calcul des constantes apparentes.
3. Déterminer la valeur de l’indice de LANGELIER et précisez l’état de cette eau
4. Peut on calculer â panir de la valeur du pH éq la quantité théorique de chaux à
utiliser pour ramener éventueilement cette eau à I’équjiibre. Justifiez votre rkponse.
‘SE
?0,082- lQ,115
x (473,W - 4GO) =- G,Gl22
6CO - 4GG

pK; pou RS = 473,99 vaut &nc :

b. Calcul de DK’S

Les tables donnent pour 3Q”

8JE4 - 8,lG7
---x 73,99 = - 0.0159
600 - 4GG

pK’s = 8: !C? - U,G159 = 3,091

(Ca+j doit être exprimée en moles4

(Ca) = 4,9062 meq = 4,9062.10 -’ eqg = 2,4531, ?G -3 msl&’

log 2,4537. 70 -3 = -2,61G2

de meme :

(HC03-) = 3,8767 meq = 3,8?67.10 *3 eqg = 3,8767. 70 -’ molesl

log 3,8767. 10 -3 = -2,4115

e. calcul du DH 2

PH& = pK; - pKS - log(Ga+j - hg(HCOf-)

---1
1Ph = fQ,iOZ - 8,091 + 2,6102 + 2,4775 = 7,021
j et arécisez E%tat de
cette eau

.
4-2-2.UTlL1SA=T=lON DU NQMOGRAMME BE
- HOOVER

Soit une eau pr&entaCt les caractéristiques suivantes i

i Ca++

I /

K+ / 1.540 1 N03a--

1. Vérifiez la balance ionique de cette eau.


2. Calcuter ie pi-k an ayant recours au nomogramme de LANGELEIR HPiCTVER.
3. Déterminer la valeur des indices de LANGELIER et de FWZNARD~et donnez votre
interprétation.
ANIONS
7

1ma / mes ! mea/J


72
ENONCE

Soit une eau prhentant les eâractPristlques suivantes

GATIONS 1
1 Ca++ i
l&++
-- f

I minéralisation /

1. Vérifiez la balance ionique de cette eau


2. Tracez ia courbe de saturatim relative à l’eau &tudiéa
3. Piacez fe point représentatif de cette eau
4. Précisez quel est /‘état de ~,ette eau au poht de vue de I’6Jquriibre GZ&+Z~~x&mnique
et déterminez SOT~pH équilibrant
*
5. Déterminer iv CO2 libre et !e CO2 total de cette eau
6. Peut on rafrxwer cette eau A I’équiiibre psy simple aération 7
7. Quel/es seront ies nouve/ies caractéristiçues de i’eau Jorsqu’eik aura retrouvé son
équilibre
8. Déduisez la teneur en CO2 agressif de i’eau représentée par Pf
2. Tracez la courbe de saturatim relative ci Peau t2udiég
La courbe de saturatkm se rfâce sur le côfque eq respectant ks ét3pm suivantes :

a. Calcul du fapc35n’ Alc / Ca0

Alc représente ie TAC


Ca0 représente ie calcim

Ces deux concentrations son+i à exprimer VT! mg de CaG.


75

CaO=56g
7 eqg Ca0 = 5Ed2 = 28g
7 meq Cal = 28 mg
:“F Ca0 = 25/5 = 5,6 mg

Paur convertir une coneenbrafion quelconque en mg de Cas, il sufit de multiplier sa


concentration en “F paf ie fackw 5,6.

* exoression de Aiç

soit en mg tir ca0

On considère ;a petjt dkgramme ait& en haut et a gauche du calque

On &ève à pa3ir de Ia valeur 0,9 de Taxe Alc / CaO, une vefiicale qui coupe la courbe de
température 30°C en un p&t qui csr~espond à celui que l’on cherche.

On superpose exa&ment Ie ca:que sur le ,3rapkique HD

On fait gliâser hotizontaiement ie calque d’une fsçun telle que ie point reprbeniatjf
précédent vienne sur /a cwrbe de saturation tracée sur le graphe HD

A~rt+s avoir bien v&=#% k parfaite su;serpositPon des lignes harizsntates, on reporte SU~ le
calque fa droite de satcrratian du graphique I-XI.
g* CO?ma/*

Ce; total ~~t~f?spnd aL: Cc, ~SUS iOUtes ses formes, son ici CO2 libre et CO2 des
bicarbonates.Mxs connaissons Ci& libre = 30 mg, il convient de d&erminer le COT des
bicarbonates, ce qui petit se faire sc;it 3 ;a& dkn ca/cu/ simple, suit à partir du graphique
1-10.
77
* Rrocédé Dar calcul

HC03 =Mg

CO2 = 44 g

Donc pour lg de i-KO; nous avons

44/61 = 0,733g de CO2

Or la teneur de notre eau en Sicarbonates est de 59,536r mç/r, ce qui correspond 4: _

59,530 x 0: 733 = 43, 65 mg /I de COz

d’où

jCOztotai=30+63,65=73,65mcri/# 74ma/Ej

* mocédé c?rm%uue

On iit au dessus de /a liçne cerrespcndanf à ptf ,R.7 :lne %c,+eJ:e &X?, des
bicarbonates ~3 qui donne immédiatement les r&u.&ats Q’u cal& 3r&édent.

Il suB7t alors de prolonger la vertical’e gassant par 0: jusqu% cette ét,belle, on iit 44 mg.

Si l’on veua ramener une eau à !‘équib-e paf simple aération, ii fau: que /e CO2 dissout
soit égal au CO2 équiliDfant et dune que Je C& agressif soit é/imini+. Pwr ce faire on va
provoquer une évasion du CflL2 1’jbre ~‘usqu’d ce que CO3 A&re s& égai au C& &ui/&ant

Le COz dissout a tendance $I repasser dans l’atmosphère si sa csncaritrat~on dans /‘eau


est supéfieure à celle qui correspond à son équilibre de dissolution pour une température
donnée. Nous lisons sur /e graphique HD ces concentrations à I’équi/ibre pour /es
températures de Q à 20”C, eiles vont de 1 à U,5 mgl

On pourrait donc penser que Veau va spontanément se li&éEr de son CO1 jusqu’à ce que
la concentration de celui ci corresponde B ce qu’elle doif être pour une certaine
tempéra turc.

Ceci ne se vérifie cependant pas sur le plan pratique car des probl&mes de cinétique font
qu’on ne peut espérer descendre par aération au dessous d’une concentration en C&
dissout de l’ordre de 5 à 6 mgn !

Traçons la coutie CO2 = 6 rngfl sur le graphique HD.


La veflica!e éJevée du point rep&sentatif de f’eau, PI, coupe la courbe pt@c&ente au
:goin t PJ,

Ce point C3 qui correspmd donc 2 6 mçlf de CrJ2 dissout, est encore situé en dessous de
pi
/a ,r&+e ce safur&~n : &mc Peau sera ~~~~OUIT agessive et if ne sera pas possible de /a
ramener d son équiiibre par aérat!ofl.

ori Ceut toutefuis pr&k3er qü e par a&ation le point repr&entatif de Yeau migrera de p, en
F,- et que sol? pH r@ei passera de 6; 5 à ?,ê.

4.5 n;g/t 1-egréseme !‘aJcaJinitt$ que devrait avoir /‘eau pour Qtre à J’&quiiibre, of son alcafinitk
p-P~ente est a’e 27,3 mg,4~ i mnvient donc de lui ajouter :

iü chaux utiksée i’étmt g&érale~vent sous fume de Ca/OH,12 ,chaux éteinte,, et non pas
SGus fOrme ~C?a0; cham vive if conv!er?t de faire ia con~~ersion :

soit pou!- 3, i 6°F


-----m-m -~
., . . ._. . . .. . . I. .*.._ I..-aL1h. .. . . _..-L.UP-.I --.-..., ..-.-_.. b.....“LU~.,. .___ _ _ .
.-_---

7n
I”

7. Qrpe/& seront /es nouvelles caraclérisWm3s de /%au /txscycrfel/e au= b


retrouvé son éauih’bre

Le point P4 est /e nouveau point représentatif de /‘eau

A part2 de ce point on déduit :

*PH

Un iit sur I’axe des pH

* CO2 Iibre

On iit sur l’axe CO2 libre

j CO2 libre # 2,Z mg/!/

CO2 = 70 mg,4

Si on veut exptimer cette valeur en mg,4 de k+X&* il SU~R tic faire .~

ôlx 70
HC&- = = 97mgn
44

8. Déduisez ia fenol_reL7co2 acvessif de l’eau re&sent& Dar P?


Le CO2 agressif est la fraction de COz libre susceptible d’atiaquer ie calcaire pour je
dissoudre et le transformer en bicarbonate selon /‘équation bien connue

CaC03 + CO2 + H,30 e Ca(HCO&

Superposons /es deux graphes

Faisons glisse; le calque vers /a droite jusqu% ce que je point Pt vienne sur la courbe
K neutralisation calcaire n du graphique HD.

Reportons sur le calque le tronçon de cette courbe qui apparaît par transparence, entE ie
point PT et le point PS, celui ci représentant i’interseciion de /a courbe de neutralisation par
le ca&re avec la droite de saturation tracée sur le carque.
108 mg,7 représente i’akali2ité. exptimée en mg de CaCC& que devrait avoir I’eau pouf
êtfe à i@.Mx-e, or S~E zkaiit?ittS présente: su cet?e QcheUe, est de Oa,3 mgA> if convient
Pionc de iui ajuuter :

On ht aicfs CO2 libre = 5 mgA, valeur qui conaspond 4 celle du CQ2 équilibrant.

La différence entre ces deux vafeurs :ep&sente donc le CO2 agressif qui a été neuffalisé
par !e carbonate.

jco,gr@ssif - 30 L 5 - 25 m-ga
-
.
82

1. i’anaiÿse de i’ea :,i ai-7 fOrde? des 616~flWitS fondamentaux et Célfa~éfiShiqlJeS


2. 13 cour@e d’&qui!Firj~c z;rico ~3rbkxique reiative à !‘eau considérée
3. le résultat des caisuts E$Tce cpi concwne la bafance ionique et l’étai de l’eau
4. les &3ultats &I al*end:e C?L~:;Eaéxhn
5. la quantité de chaux & ~:iGxr ~CW rmener cette eau à son équilibre
6. fes caractéristiques de I’6x3ù é?prés un taf traitement
7. ie calcul qui permet A pafil: %I graphique de déterminer !a quantité de ehaux à
utiliser pixx 18 traitemenï
f. Analyse de l'eau en fonction des éh%Wents f&vJdan?entaux et
caractéristiques

Aprés avoir fourni à la macciine les hformatians demandges etie 17537o’


43 &~:?a d’anaqse
sous fa forme suivante :
----------T
ii
Analyse de lEeau if
ii ----_l_--..-.-~

oua b3sl
eier
fi
26-0s98(15:00)

m-w

Température= 30.00 *C T*A== Ca00 =F


Conductivité= 0.0 /A§/cm T*k.C- 4.98 *F
pH= 6*50 T.H*c= 7.34 OF

Eiéments fondamentaux

c Ca++ J
[COZaqj
[HC03-]
[CO3--1

.-
Eléments caractéristiques mg/i rnmoie/l /
- *--mm-
[Cl-] d- .5? 0 -13
[N03-1
p02-j 14.52
0.00 0 .23-
CF-3 0.00 0.00
[SO4--] 12.54 0.00
0.13
[PO4zj 1.57 r 0.02

[Na+! 3.20 o-14


rK+l 2.40 0.06
[NH4+] 0.00 O*QO
[Mg++ 1 4.50 0.19
[Fe++] 1.21 0.02
~Mn-?+] 0.00 O.QO
[Al+++7 0.00 0.00

NOUS obsemns que la concentration en CO2 aq, iaqudle correspond B ceJe du CO, libre
figure sur cette fiche alors que nous ne Pavions pas four-nie.
84

2 3 4
l’eau

* balance ioniwe

(CO2 total) = 7,586 mmoleA soif 7,586 x 44 = 69,784 mgA

* HCO$’

(HC&-) = OP976 mmole/l or 1 mm& de HCOi = 6lmg d’oh :

(UCOi) = 0,976x 67 = 59,536 mg

* PH cictuilibrall t

On trouve pH = St24
87

t - -

o NEUTXkLISATIQN PAR. AJOLT 3.E Ciz3TX CI

ouata (9s 1 26-05-98


eier L5:OO
fi

Coordonnées du point figuratif CM) de 1'eau après $rajbm~~t:


[Ca++]= 0,810 mole/1 [CO2aqj= O-û38 mole/1 I
CO2 total= 1.586 mole/1 yHco3-]= :.A40 mRtole/l
pH= 7.90 [cf-J+-j= 3 -36 pncie/l
i

Dose de réactif appliquée:

l 19.330 cT/m3 de Ca(0Hj2

1 IMPORTA??T : l?eau sçt à f'éqvilibre ca?cacarbon~c;ue,


i

6. Caractéristiaues de lkw aorès un tel traitement


On /if sur la même fiche .

pH = ?,9
(Ca*) = 0,870 mgA
(CO2 a@ = 0,038 mmdd suit 0,030 x 44 = 1,672 mgd
(HCOS ) = 1,540 mmoleA suif 1,540x 61 = 93, 94 mg//
. . ., .- ,‘. ..-_. .I_ . . . __ _. .-. .;.L..lï-,.m .:

89
CO, iibre 2:2 mg/!
HCOJ- 9 7 mg/?
COS-
pH eq 7, a

Si les résu/tats s&mbt&i;t assez voisins /es uns d&s autres CP se rend compte malgré tout
qu’une différ&nc& assez impotiantr, puisque de !‘ordYe de 20% s& <mar;if&sta &n ce qui
concerne la dose ak CA~UX ii ut~/&x

Ceci est du au fait que .%D c?w~& 3C mg,4 d& COS iYb:a, a/ws que flL n!&/i danne que
26,84, en conséquence ii faut bien 6.fid’emmenf d’avafltage d& chaux dan-a fe p~&mi&r cas
que dans le second.

Au niveau de I%pérat&ur ia question qui se pose &SI d& savalr quelk rs: /a bonne valeur
de chaux 4 adopter !

Indubitablement il conviendra d’adopter la seconde SO@celle donnée par PL car e//e tient
compte de /‘ensemble des paramétr&s qui int&rviennent dans l’t+qui%bre Ca/ca carbuniquet
notamment au niveau de la force ionique et donc des Constant&s apparwtes.

Si dans le cas pr6sent on ajoutait /a quantiié de chaux qui résuite de HD on tisquerait de


voir l’eau traitée devenir incrustant& !

En effet on peut observer sur le graphe LPL représentant /‘eau fraifée que si Yon
augmente ia concent:ation en calcium, ceiui ci provenant de ia chaux, on ci@asse la
courbe de saturation ef /‘oanse trouve dans le domaine des eaux incrus$m@.
5-I. RESULTATSAATTE~DRE DE L'UTILISATION
DESDWERSESRESINES
_..__I.._. _.., ... .

93
SQLUT!QN

f. Quelles précauifms convient j/ cle wendm Wmt d’envover Cette eau


sur une résine weicanc3ue ?
D’une façon généraia J convient d’h’ter toute entrée dans ies cckmnes B pernwtites de
MES susceptibles de coimater /es rksines. Ch estime qu’me twbidité de 2 N7l.i c~&tue
une valeur limite qu’il cmvient de ne pas dgpasser.

D’une façon partCm%re, ,;I faut signaler que /a prksence de fer et de martganèse dans /es
eaux, peut conduire SU& & k-w passage d des degrés dbxydatim sirpérieurs, à )a
formation de précipités au S&T? mêfle de /a cohm=îe.

Des pré traitements adapt& à chaque situation devrmt dons &re em~sagés,

Lors du passage sur une résine de ce type Ifeau khange ses ions @a” et Mg” cmtre
des ions Na’ par csnséquent el/e @sente en soioie de cuimne les” caractkist~ques
suivantes :

f2 28 30
‘-- / I I
G Y.2 28 30

5 Même ques~iun si un faîf Passer Pe;au oBtensre en (3) sur une résine
anionicwe faible fonctimnant en cycle hvdrumtle ?

Ces derniers se cozu3binerw+-4afec /es H’ présents pour réghiiïer de Yeau et l’on aura ::

0 30

.--

0 12 28 30
Puis

Une résine AF est capable d’&miner tous les anions pfésenfs dans Ïeau, qu’ils
proviennent d’acides fctis au faibies, par conséquen: on aura de J’eau entièrement
déminéralisée.

0 30

7. A sumoser sue ces prsc&fés soient uWs& effecthmment ~ciur traiter


des eaux desti&es Ei ia consommatkm, que devrait on faire Dar /a suite
pour rendre fa csm~ss~ti0n de ces eaux conforme avec les nsrmes
habituelies ? c

II faudra ramener ces eaux à yne minéralisatron convenable en les m&angeânt dans des
proportions données avec &s eaux n’ayant pas été soumises 4 Yaction des rhines.

Rappelons que I’utiiisat!on des rhines en traitement des eaux destinées à la


consommation est soumis ô une h+gisiation pfus ou moins sthYc3 suivant les pays.
96

6-l.TWCE ET UTlLfSATiON DE LWOTHERME DE


FF?EUNDLKx4

Tests effectués au Faboré~toire

En vue d’étuoier t’adsorption des mi cro DOilUZ%%3 par le charbon actif que l’on souhaite
utiliser, ori a &3iisf+ m certain i?smis.re de soiutions pou !esqueiles ia concentration
Maie en micro palluan?r, CG, varie de ? 2 256 ,y@{.

Chacune de ces sDtu;ions a 6th iie~ a~ ~ûnta~t du c;~s~o~-I jusquà ce qt.~e l’équilibre
soit atieint et Z’on 2 crlûrr mesuré ta concentration résidueUet Cr, des micro polluants pour
chaque solution.
Sous forme logatithmique on a -+ iog ,‘/pn = /og K f fi’r iog C,

J masse de po:IL’ant absorbé )


m masse de matMe adsorbante utilisée (ici charbon act#j
CO concentration initiale en pol/uant)
Cr concentration r&iduetê en poi/uant quana’ l’éçuiiitre d’&f;ange est réalisé

Ce& équation est celle d’une droite et correspond 3 uf7e fonction du type y = ax + b

Par conséquent si l’on parvient A établir que kog J:?IY = f(log CT ) est eeectivement une
droite c’est que l’isotherme de FREUNBLICH s’applique au cas considéré, ce que nous
allons vérifier à partir des résuftats expkmentaux.

Nous a/ons donc porter dan s i’e tabieau ci dessus tous les élé.mer?ts qui nous sont
nécessaires aour tracer i’isotherma de F2F?EUNDLiCH.

a. Tableau des valeurs

Nota

Toutes les concentrations sont exprimées en mg/l, la valeur de ni est constante ef vaut
1QOQmg.
.._. . . : .. : .:., :. .,..

a. Détermination de K

Jug K correspond à I’or&nnée à i’utigine de I’isotherme, cn lit

logK=iegJ/m =-Y

6. Détermination du rapport f/n

/cg Jhn = iog K i- I/n iog C,

I/n représente donc la pente de IXsctherrne.

On peut écrire .

A iog A?n (-3) - :-1)


I/n = --e------ z - ----_--
A iog Cr C-2) - (O,J
,

[soitY/n=Ietn-71

3. Calculez la quantité de charbon actif UUW cona/ient d’utifjser DQUT


éliminer 90% de la ~o/bthx~ Initiale CO, &a& 3 98 mq/f. Effectuer /e
cafcul5uw lrn’
90% de la polluticin correspondent 2:

18X90% = 16!2 mg/7

la concentratican résidueUe Cr sera en mg/1

Cr = 18 - 56,2 = l,B mg/!

log Cr = 0,25527

Reportons cetie valeur star l’isotherme pour détwminer iog J/m

On trouve log Jm = - O,%

soit J/m = 0,158

On va donc adsorber 0, ?58 mg de polluants par mg de charbon actif aut~ment dit pour
absorber les 16: 8 mg/? voulus 17faudra ;

0,158 X 16.8 = 2,6544 mg


r 1
j Soit pour 1 m3 -9 2,6544-j
1O 0
ET
NGANISATION

1. Expiiq..iez pcwqi~cr Yélimination bu fer nkcessite qu’it sclit mis soîds forme Fe”
3. Expfiques pcurquoi la vitesse d’c;xydation du Fe* par /‘ctxygi;ne diminue au fur et à
mesure que la réaction avance. *
2. Donnez ia raison gour taqueile l’aération ne fournit pas toujours les résultats
escomptés
Le fer est an gén&al éiiminé par filtratiern après avoir tjtf+ pfécipité sous la forme gui se
prête fe mieux au but rechefchk. Ii faut aien évidemment que de précipité formé ait un
produit de soltibilifé qui soit Ie plus petit pussible.

Les précipités susceptibles Cie se fs::mer dans ia.5 eaux naturelies à partir du fer sont /es
suivants .*

C’est donc &ans !a combiriaisoi? ,Fk@3+ 9~ /e fer est e wGr?s soitibia et c’est sous cette
forme 9uil conviendra à ~tioti de f7tSiimi~e~Sce gui implique que ie fer suit oxyde à Yétat de
fe”

Ce diagramme m;anue 9~ &{CH), existe dans UT: dumaine qui conespand tr&s bien,
id
aux conditions de #-! at h=epotwk., t ~edcx .p,x+:‘ix renixdre dans les eaux naturelles.
Par ccnséquent ii suflra, si nécessaire de jouer modérément sur ces deux paramétras, /a
pH en le remontant par ajout de chaux, k? pOtent& rédax en faisant de meme par une
oxy&fjon; pour se .mettre dar?s les condifiens optimum de formatiw de JFe(Q&

3. Exniiquez pourqooi la vifesse dbxydathn du Fe” par /‘qwqène


din7inue au fur et à mesure que Ja réaction avance.

Ec,+vons /a réacticfl d’oxydation du fer par Yoxygène

Repsftons nous à ia Pufm~L( 0 de STL!MM et iEL5 relative à /a c,?Gtique de la réaction


d’oxydô fion

Comme dans toute réaction, la vitesse diminue au fur et =7mesure du degré d’avancement
de ceffe réaction puisque les &astifs s’ils ne scnf pas renowelés voient leur concenfration
diminuer ; il en est ainsi pour {Fe ++) et pi& C’est donc là une premiére expikation logique.

Il en est une seconde qi/i est iiee 2 la vatialicn du pH au cwrs de /‘avancement de fa


réaction : en e?Yet au fur et a mesure que a réacih pficgresse, fiiv) aLrgmenie, donc
(OH’) diminue ; or ia foi de SWMM et LEE montre que la vitesse de &acfion est fonction
de @H)2, donc cksf i;i un nouveau factetir qui conf.+btie d djminuer ia vitesse d’oxydation.

3. Donnez fa raison DO~- Baquelte l’aération ne fournit loas fouiours /es


résuitais escomgGés
L’aération n’a guère d’effet Que su- Je Fe’* mn c~mgiexk.

Si Fe* est associé sous forme de cumpiexes avec de ia si,iice CU Ces acid.es htimiques. la
vitesse d’oxydation par Yoxygène s”en trouve tré,s s&+ieusement f&uife et il n’est pas
possible d’éliminer le fer dans les temps qui cGrreSponderTt 6 cem appliqués en général
dans une station de traitement

Dans ces condificrns un r-ecwrs 4 des sxydanfs énergiques s’avère indispensable.


104

-74:. IMPACT DU PH ET DU TAC SUR (Fe”) libre

ENONCE

Soit üfle eau présentant !es caractéristiques suivantes :

pH = 7,9

TAC = 20°F

1. Quelle est la concentration maximum en Fe” libre susceptibie d’exister dans cette
eau ?
2. Expliquez pourquoi la forte teneur en CO* des eaux souterraines peut entraîner
une forte concentration en Fe” libre
3. Pourquoi une augmentation même importante du TAC n’entraînera t’elle pas de
modification très sensible dans la concentration en Fe” libre
SOLimON

1. Quelle est /a concentration maximum en Fe” lj&e Suscentjb/e


d’exister dans cette eau ?

Cette eau est Je siége de divers &uilibres:

* éouilibre de solubilité du carbonate ferreux

FeGO 0 Fe* + CO,-


avec KS = (Fe*)( C03-) = 3,07 10-li

* éauilibre de l’acide carboniaue

HC03- e H+ + COS-

CH+)(CG-)
avec K2 - = ~(J’O’3
(HC&-)

de KS ef K2 on tire :

KS U-f+)
Fe” = -, (3)
Kz (HCOJ-)

En convertissant le TAC en molefi ef en remplaçant les divers symboles par leur valeur on
obtient :

3,07 le1 10-


Fe” = = o,75.10-5s0
yp.3 . 4‘7()-3

soit en mg/1

/0,75. i@” x 56.703 = 0,l mg/1 1

2. ExMuuez oourouoi la forte teneur en CO2 des eaux souterraines oeut


entraîner une forte concentration en Fe* libre

Pour une composition donnée d’une eau, une forte teneur en CO2 de celle ci conduit à un
faible pH donc à une valeur élevée de (H4).
.ie numérafeur de l’expression (3) augmente donc et il s’ensuit que (Fe*) fait de même
comme lR3US allons le montrer page suivante en prenant pH = 5

3,O? Îo-” 10-5


Fe” = --, - = 075. 1cT-2*7
jO“0.3
4.1Q”

soit en rnM
I
!0,75.Ia”‘x SS.?# = 83,9 mg/I]

3.Pourauoi une auqmentation même imrrortante du TAC n’entraînera


t’eife Das de modificatîon très sensible dans la concentration en Fe*
libre
Les vatiations du TAC dans une eau naturelle ne sont pas du même ordre que celles qui
peuvent se manifester pour le CO2 et donc pour (H+).

Dans Ie cas précédent, si /e TAC passait de 20 ê 50 “F il s’agirait d’une modification


importante nais I’impacf sur la soiubilité de Fe” serajt très faible comme nous allons le
montrer. ’

Reprenons le cas correspondant à /a question (1) et faisons le calcul avec TAC = 50°F

50°F = 10 meq = ÎO. 10e3 moles HC03‘

307 f(-y7 ?(y‘-


Fe* = -, --- = 0,33.1 o-5vô
,p,3
10. m3
7-3. CALCUL DE LA CONSOMMATION DE
CHLORE ET DE LA VARIATION DU TAC LORSQUE
L’ON OXYDE LE FER ET LE MANGANESE PAR
CET OXYDANT.

ENONCE

Selon ia façon dont on envisage l’association des anions dans Veau. notamment les
bicarbonates, avec les différents cations, les réaction d’oxytiation du fer et du manganèse
avec le chlore peuvent s’écrire de multiples façons.

1. Ecrire les kactions générales d’échange d’électrons entre le chlore et ces


$léments pris à feur degré d’oxydation habituel lorsqu’ils se trouvent dissous dans des
3aux natureiles.

2. Proposez diverses équations pour I’oxydatior; du fer et du manganèse par It


:hlore en considérant pour chacun de ces élément les cas suivants

2-1. Les bicarbonates n’apparaissent pas dans les réactions


2-2. Les bicarbonates sont associés à des cations quelconques sauf ‘Fe” et Mn”.
2-3. Les bicarbonates sont associés à tous les cations, y compris Fe” et Mn”.
2-4. Les bicarbonates ne sont associés qu’aux oations Fe” et Mn”

3. Montrez que, quelle que soit la réaction considérée, 1 mg de fer consomme


lujours la .même quantité de chlore et entraîne la même chute de T.K _

4, Même question en ce qui concerne le manganhe.

5. Montrez que la chute de TAC observée lors de i’oxydation du Fe* ou du Mn”, par
! chlore est identique, pour chaque cas: quel!e que soit la réaction envisagée.

6. Exprimer en “F la chute de TAC pour l’oxydation d’un mg/1 de Fe” et de Mn”


108

1. Réactions crénérales d’&hange d’électrons


l Cas du fer

2 Fe* CD 2 Fe” + 2e
+Il +Ii1

Cl2 + 2e e 2 ct-
0 4

En faisant Ia Somm*e membre A membre :

2Fe”+ Ci2 -+2Fe”+ 2 et-

soit si l’on veut isitre apparaitre !e fer sous la forme qui précipitera :

2 Fe” + C& + k2 Fe@& + 2 tir-1

* Cas du manaanèse

Mn* ~3 Mn-C + 2e
+II + JV

Er! faisant !a somme membre à membre :

Mn” + ci2 -+ Mn”” + 2 CJ’

soit si I’on veut faire apparaitre le mahganése sous la forme qui prkipitera :

!2 Mn++ + C& -+ li MnO, + 2 CI-/

2 Pro~osea divwses étyuations DOW l’oxydation du fer et du manuanèse


par le chlore en considérant DOW chacun de ces élénrent les cas
suivants
Rappehns kxit d’abord que I’o.xydation du fer ef du manganése dans les eaux naWe~~eS
conduit à leur @c&&&N-‘I respectivement sous forme Fe(Ch4)S et MnOz.

2-1. Les bicarbonates n’apparaissent Das dans les n%actianS

MnSO, + cia + z u,O --+ b%nOz + 2 HCI + t&SO~


2-2. Les bicarbonates sani asscxiés B des catkm uueitwnaues sauf Fe” et in*.

2 ~&t& + C& + 3 Ca(HCO& -+ 8 2 Fe(OHj3 + CaCb + 2 CaSQ + 6 CQ~ (3)

MnS04 + Cl, + 2 Cap!C03)2 4 UMn02 + Ca& + CaSO + 4 132~ + 2 Hz0 (4~

3. Montrez aie. auelie sue sait la féâction csnsicf&&, 7 ma de fer


consomme twkwrs la même auantité de chlore.

Reprenons les équations refativss au fer.

2 FeS04 + Cl2 + 6 H2û -9 82 Fe(Oti.,J, + 2 HC1 + 2 H,SC~., (7)

2 FeSO, + Ch + 3 Ca(HC03)2 -9 V 2 FefOk!), + CaC& + 2 CaSO +-’ 6 CD2 p)

2 Fe(HC03)z f Cl? + Ca(hCV$; -7, ~2 2 Fe(OH,13 + CaCIT + 6 CX& i5,

2 Fe{HCC& + Cl2 f 21iz0 -+ b’ 2 Fe(O/-+ f 2 HCl + 4 COn !y1

Les réacticns (f), (31, {S), (7) montrent que l’axydatisn de deux atomes de fer nécessite
tmjours la réductbn de 2 atomes de chlore, soit si f’on s’exptime en unit& de masse :

ZFe=2x56=712g

Pour 7 mg de fer oxydh an consommera donc : _

177 / li2 = 0,634 mg/


110
4. Même goesfiun en ce sui concerne le manaanèse.
Reprenons leeséquations relatives au manganèse :

MnSO, + Cl$ + 2 H$z? 3 8 Mn02 + 2 HC/ + H$O4 (2)

MnSO, + C& + 2 Ca(HCO& -+ 8’ MnOz + CaC12 f CaSO+ + 4 CO2 + 2 HZ0 (4)

MR(HCO~)~ + Cl2 + Ca(HCO& + 6’ Mn02 + CaC& f 2 H*O f 4 COa (6)

iMn(HCOjj~ + Ci$ -9 QMnï&+ 2HCI + 2C02 (8)

Les réac.cions (2),, /4]


I , (6), (81 montrent que /‘oxydation d’un atome de manganése
nécessite ;oujb.vs /a réduction de 2 atomes de chlore, soit si Son s’exprime en unités de
masse :

Mn=533 Cl$ = 2x35,5= 77g

Pou- ? mg de manganèse oxydé on consommera donc :

j 77 /55 = 7,29 fngl

5. Montrez que la chu& de TAC observée lors de /‘oxydation du Fe” ou


du Mn”, .oar le chiore est identique. DOW chatwe cas, quelle que soit ta
r&acfion envisaqée.
Cette cIWte de TAC petit s’exprimer de trois façons :

* dis~a-ition effective dans les équations précédentes des ions à I’oriaine du TAC,
soit les HCCQ

2 FeSO4 + ,C,$ + 3 Ca(.HCO,), -+ 4 2 Fe(OH,& + CaClz + 2 CaSO + 6 CO2 (3)


+
soit un départ de 6 HCU~

soit un dépati de 4 HC03


* Juxfaposificrn de ces deux .thksmènes

départ de 4 NC03 Jibémtion de 2 H&I’

1On observe en reprenant les d,k~~as équations que i'oxyt%kw de deux Fe” conduit
toujours à i’élimination de 6 é9g d’aicalinife ef gue celle a’%n Mn” c=Qnduif eiie à
1;I’&iminafion de 4 é9g d’akaîinité.

* Cas de Fe++

On vient de montrer ci dessus que Ibxydafjc?fl de 2 Fe*, consommaif 6 eqg d’aicaiinifé.

Fe”=56g d’où2Fe”=2x56= 112g= ?72. @mg”

1 eqg = 5000 “F d’où 6 eqg = 6 x 5ûQO = 30.000 “F


.
Donc quand on Gxyde 1 mg/1 de Fe”, la chufe de TAC vaut.

j3C.000f172.f03 = 0,267 “FJ

* Cas de Mn”

On vient de montrer ,î: dessus que hxyda fion d’un Mn”, consommaif 4 eqg d’aîcalhifé.

Mn = 55 g = 55. ?Cl3 mg f eqg = 5000 “F d’où 4 eqg = 4 x 5000 = 20.000 “F

Donc quand on oxyde ? mg/7 de Mn@, /a chuie de TAC vaut :


r
i20.000/55.lc13 = 0 364 “Fi
11:

MASSES A TOM/QUES

Masse Masse
Nom Symbole
aromique
:vom Symbole
atomique
Actinium 221AC :56Md
227,O Mendélévium 2561
A!uminium A.1 2698 Mercure HE 200.6
Amétic4um Id3 Am 243,1 Xf olybdène Mo 95,94
Aniimoine Sb 121.8 Yéodyme Nd !44,2
Argent ’ Ag 107.9 Xéon Ne 20,IS
.4 rgon .Ar 39,95 Veptünium 23’Np 23Ï,O
ArsPinic As 74.92 Nickel Ni 55.69
,Asta:e 2:0,4, Z!C,C Niobium Nb 92.21
Azcte N’ Id,01 Nnbéiium 259 NO 259.!
Baryum Ba 137.3 Or 2 137,O
Re:ke!iüm 2dlBk 247.1 Osmium 0: 190.2
Eéryftit2m Re 9,0!2 C?.~ygéne 0 16.00
Risrncnth Ri 2(!?.0 Pn!ladium PJ ! 06.4
ihre D !O,Pl Phi3SphOrt: P 30.97
Brome Br 79,YO P!atine Pt 195.1
Cadmium Cd il 2.4 Plomb Pb 2072
Calcium Ca 40,oa P!utonium 239 pu 239, i
232
C’ailiornium Cf 252.1 Poionium 210po
210,o
Cal-hOTIf! c i 2.0 1 Potassium K 39,io
CCrium ce 140,f Praséodvme Pr iQ9
Césium cs ! 32.9 Promét$ium *‘jPrn 144,9
Giore Cl 35.45 Protactinium ?31pa
23 1,0
Chrome c: 52.00 Radium jZ6 RZ 226,O
C,bai! CO 58.93 RAdOll 222 Rn -77
-AL,0
CUiVE CU 67,55 Rhénium 186.2
Curium 2J~Cm 247,: Rhodium RRh 102.0
fI?~SprOSiUtTl DY 162.5 Rubidium Rb 85,37
Einsielnicm 25: Es 757
L- L, 1 Ruthénium Ru 101,l
Erbium 167,3 Samarium Sm 150,4
É!hl ” 1!8,7 Scandium *SC 44.96
Europium Eu i 52,o Selenium St! 78,96 2 3
Fer Fe C5,85 Silicium Si 28,09
Fefmium 257F.m 25?,1 Sodium Na 22,99
Fluor F 19,OO Soufre S 32,07
Francium 213 Fr
223.0 Strontium Sr 87.42
Gadoiinium Cd !57,3 Tantale Ta 180,9
Galiium Ga 69,72 Technélium 99-l-C 98,91
Germanium Ge 72.59 k 3 Telhre 127.6
HdCKtl Hf 178s Terbium Fb 158,Y
Hélium He 4,003 Thallium TI 204.4
Hoimium Ho !64,9 Thorium T-h 232,0
Hydrogène l-3 1,008 Tlulium Tm 168,9
iridium In fi48 Titane -ri 47,885 3
10de 1 126.9 Tungstène W 183,9
iridium ir 192,2 Uranium U 238,o
Krypton Kr 83,80 Vanadium V 50,94
Lanthrnel L6 138.9 Xinan 131,3
Lawrencium 7a;OLr 260,l Ytterbium Yb 173,o
Lithium Li 6,941 2 2 Y ttrium Y 88,91
LuCCCium Lu 175,o Zinc Zn 65,39 I 2
Magnésium Me 24.31 Zirconium Zr 91.22
Mangakc MI1 54,94
MASSES MOiAIR.eS, COURANTES EN CHiMiE DES
EAUX ’ ’

fhnm0niu.m nitrate
- aitrite
- sulfate
Argent chlomre
Baym hydroxyde (EoLyte] -
- sulfate
- chhwe
-
CdCiWn carbonate
- hydroghcahmate
Chlor!!e
süifate
- -- i
Cuivre xdfate
-- Y--

Fer chlorim [fetique)


sulfate (feri-eux)
- - (krique]
A--
Magnesim carbonate
- chlorure
+A sulfate
1:
K
t3

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