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Des assurances
Introduction
L’apparition de la notion d’assurance est fondamental liée à un besoin de
sécurité ressenti chez l’homme toujours sous certaines emprises sur son propre
avenir il espère alors pouvoir couvrir les répercutions des éventuels
évènements préjudiciables.
I- L’apparition de l’assurance :
L’assurance connait sa première apparition au moyen âge sous la forme de
l’assurance maritime et tandis que l’assurance terrestre est encore plus récente
, son apparition a eu lieu vers le milieu de 17 siècle en Angleterre sous la forme
de l’assurance contre l’incendie , et cela était suite à la survenance d’un grand
incendie en l’Inde en 1666 qui à détruit 13 milles logement , cette forme
d’assurance c’est très vite développé en plusieurs pays de l’Europe et elle est
même devenue obligatoire en Allemagne , réellement ce n’est qu’en 19 siècle
que les grandes compagnies d’assurances , on vu le jour , on insiste alors à
l’apparition des nouvelles assurances comme l’assurance de vie , l’assurance
responsabilité (relative au dommage causé au tiers par les accidents de
circulation ) et aussi les assurances crédit …
Par ailleurs, le 20 siècle se caractérise par les mouvements de règlementation
du domaine de l’assurance, Apparait en France ainsi la loi du 13 juillet 1930 qui
a fixé le régime juridique du contrat d’assurance terrestre.
II- Historique de l’assurance en Tunisie :
Etant la puissance protectrice de la Tunisie, La France a introduit à la fin du 19
siècle la technique des assurances. A cette époque, certains jurisconsultes
musulmans ont exprimés leur hostilité au principe même de l’assurance
considérant que celle-ci est assimilée au jeu et au pari en raison du caractère
aléatoire du contrat d’assurance.
Les contrats aléatoires, ce mouvement à contribué semble-t-il au faible
développement de l’assurance en Tunisie, cette faiblesse est -du en outre à des
facteurs socio-économiques justifiants plus objectivement le retard du
domaine des assurances en Tunisie. La baise du niveau de vie, de la classe
sociale majoritaire de la population Tunisienne d’une part et le sentiment de
solidarité très développé au sein des collectivités (famille, amis, collègues ..)….
Ne pouvait que Limiter le marché Tunisien de l’assurance.
Toutefois, le développement de l’émigration européenne aux pays Tunisiens à
entrainer le début de l’industrialisation avec l’émergence d’une agriculture
coloniale moderne d’où la préservation de ces richesses à créé le besoin
d’assurance commencé par l’implantation des compagnies européennes et
d’institutions de mutuel locale.
III- Le cadre juridique de l’assurance en Tunisie :
Avant la promulgation du code de 9 mars 1992 l’assurance étant régie par les
textes juridiques dispersés et non réunis dans un seul corps législatif parmi ces
textes on peut citer le décret Bilical du 1931 qui a rendu applicable en Tunisie la
loi française du 13 juillet 1930 relatif au contrat d’assurance terrestre, entrée
en vigueur le 1 janvier 1993 le code d’assurance qui contient 217 articles
divisés en 7 titres :
Titre 1 : concerne le contrat d’assurance
Titre 2 : concerne l’organisation des professions spécifiques au secteur
d’assurance
Titre 3 : concerne l’assurance en matière de construction
Titre 4 : concerne l’assurance à l’exportation
Titre 5 : concerne l'assurance de la responsabilité civile du fait de l'usage des
véhicules terrestres à moteur et le régime d'indemnisation des préjudices
résultant des atteintes aux personnes dans les accidents de circulation
Titre 6 : concerne la création du Comité Général des Assurances et la fixation
de son organisation et de sa mission
Titre 7 : concerne l’assurance Takafil
Ainsi le code des assurances Tunisien de 1992 a eu le mérite d’organiser les
relations contractuelle entre l’assuré et la société d’assurance (assurer) , il a
déterminé les organismes professionnels qui peuvent exercer les activités
d’assurer , il a également fixé le régime juridique de certaines catégories
d’assurance.
IV- Définition du contrat d’assurance :
Le contrat d’assurance est défini par l’article comme étant une convention par
laquelle une entreprise d’assurance ou assurer s’engage, en cas de réalisation
du risque ou au terme fixé au contrat à fournir à une autre personne appelée
assuré une prestation pécuniaire, en contrat partie d’une rémunération
appelée prime ou cotisation.
Avant de déterminer les éléments constitutifs du contrat d’assurance, il faut
définir d’abord ces caractéristiques.
1- Les caractéristiques du contrat d’assurance :
C’est un contrat nommé : puisqu’il fait l’objet d’une règlementation
spéciale prévue par le code des assurances.
C’est contrat consensuel : le consentement de deux parties assurées et
assurer est suffisant pour la validité du contrat d’assurance.
L’écrit n’est pas exigé que comme une condition de preuve.
Synallagmatique : puisqu’il comporte des obligations réciproques à la charge
de deux parties, l’assuré est tenu de payer la prime, l’assureur doit en contre
partie fournir la prestation pécuniaire en cas de réalisation de risque.
Aléatoire : Puisque ces effets dépendent d’un événement incertain seule un
risque aléatoire pourra faire l’objet d’un contrat d’assurance.
A exécution successive : puisque cette exécution s’étale dans le temps
contrairement à contrat à exécution instantanée, les obligations et les droits
des parties du durent pendant toute la période fixée dans le contrat
d’assurance.
A titre onéreux : puisque l’assuré se contente d’adhérer à un contrat dans les
clauses sont préalablement établies et dans il n’a pas discuter le contenu.
IV. Les éléments constitutifs de contrat d’assurance :
Ces éléments sont principalement
1/Le risque c’est un événement aléatoire qui constitue le fait générateur de
sinistre contre lequel l’assuré souhaiterai se prémunir il doit être :
S’il s’agit d’un producteur récoltant, la valeur vénale est calculée selon la
valeur que l’assuré avait recueillie s’il avait vendu ces récoltes au jour de la
survenance du sinistre.
B-Sinistre partiel :
Il s’agit de l’hypothèse ou le bien n’a été que partiellement détruit dans ce cas
il s’agit 2 méthodes pour l’évaluation de dommage :
*Evaluation directe de dommage : Cette méthode consiste à évaluer le
dommage partiel indépendamment de la valeur totale de la chose assurée et
surtout utilisée en matière mobilière lorsque le sinistre de faible importance.
*Evaluation par déduction de sauvetage : خصم الجزء الذي أنقذC’est la méthode
préconisée lorsque le sinistre est assez important. Elle consiste à calculer la
valeur totale de la chose sinistrée comme en cas de sinistre total en lui déduit
la valeur de sauvetage c’est-à-dire la valeur résiduelle de bien après le sinistre
autrement ce qui subsiste après le sinistre.
L’examen de sauvetage permet en outre aux experts d’apprécier la consistance
et la valeur de bien détruit C’est la consistance et la valeur de bien détruit, c’est
la raison pour laquelle l’assuré doit réserver toujours tout ce qui reste après le
sinistre.