Activité 1 : Comprendre le déclenchement et les conséquences du

stress aigu

En biologie, le mot « stress » décrit une situation contraignante pour un

individu (agissant alors comme un stimulus) ainsi que l’ensemble des réactions
qu’elle engendre. Lorsque cette réponse est ponctuelle, on parle de stress aigu. Le
stress aigu est une réaction normale de l’organisme. Au contraire, lorsque la situation
se répète dans la durée, on parle de stress chronique, pouvant causer des
dommages sur la santé mentale et physique sur le long terme (voir Ch 15)

Problème : Comment définir et caractériser scientifiquement le stress aigu ?

Matériel et ressources :
• Documents : Sur MBN > Cahier de texte > séance • 1 flacon d’eau de mer
du jour artificielle
• Loupe binoculaire • 1 flacon d’adrénaline (ou
• Huître ouverte caféine)
• Pinces fines • 1 pipette pasteur

Consigne :
A partir de l’exploitation des documents et du matériel disponibles, identifier les
agents stresseurs et leurs conséquences à l’échelle de l’organisme, des organes et
des molécules.

Organisation :
Etape A : Elaboration d’une stratégie puis mise en œuvre d’une stratégie
Etape B : Communication et interprétation des résultats puis conclusion

Compétences Critères de réussite Barème

Niveau A : Seul ou avec une aide mineure, le candidat obtient une stratégie opérationnelle 4
Elaborer une Niveau B : Avec plus d’une aide mineure, il obtient une stratégie opérationnelle 3
stratégie
Niveau C : Avec une aide majeure, il obtient une stratégie opérationnelle 1
Niveau D : Malgré toutes les aides, il est incapable d’obtenir une stratégie opérationnelle 0
Niveau A : Seul ou avec une aide mineure, le candidat obtient des résultats exploitables 9
Mettre en œuvre Niveau B : Avec plus d’une aide mineure, il obtient des résultats exploitables 6
la stratégie Niveau C : Avec une aide majeure, il obtient des résultats exploitables 3
Niveau D : Malgré toutes les aides, il n’obtient pas de résultats exploitables, un document de secours est 0
indispensable.
On attend du candidat qu’il présente une production : Niveau A : 3 éléments sur 3 5
- Techniquement correcte (soignée, lisible, appropriée, avec des
Communiquer titres …) Niveau B : 2 éléments sur 3 3
les résultats - Bien renseignée (informations complètes et exactes)
- Pertinente : elle met clairement en évidence comment les Niveau C : 1 élément sur 3 1
informations apportées par l’activité pratique permet d’apporter un
ou des éléments de réponse au problème posé. Niveau D : aucun élément 0

On attend du candidat qu’il présente une conclusion : Niveau A : 3 éléments sur 3 3

Exploiter les - Complète : c’est-à-dire qu’il utilise toutes les informations issues de
résultats l’activité réalisée, des ressources de l’étape spécifique Niveau B : 2 éléments sur 3 2
obtenus pour - Organisée : c’est-à-dire qu’il relie logiquement l’ensemble de ces
informations et le problème posé Niveau C : 1 élément sur 3 1
répondre au
- Distanciée : c’est-à-dire qu’il interroge la démarche suivie ainsi que
problème la qualité et la validité des données recueillies Niveau D : aucun élément 0
Document 1 : Les agents stresseurs chez l’humain

La plupart d’entre nous associons les agents stresseurs à des facteurs à consonance
négative provoquant une certaine « détresse » comme les examens, le harcèlement, du bruit
dans un atelier… Mais des évènements heureux et intenses peuvent aussi générer une
adaptation de notre organisme et être appelés agents stresseurs comme une victoire, un
anniversaire…

Comment les classer ?

❖ Le stress professionnel : il est lié aux contraintes du métier et aux conditions dans
lesquelles il est exercé.
- Les agents stresseurs chimiques : poussières, gaz, fumées…
- Les agents stresseurs biologiques : virus, bactéries, moisissures…
- Les agents stresseurs physiques : température, radiations, bruit…
- Les agents stresseurs psychologiques : insécurité d’emploi, menaces, harcèlement
sexuel, trop grande ou trop faible difficulté de tâche, conflits, inégalités salariales…

❖ Le stress événementiel : cela peut être une catastrophe, un évènement qui est d’autant
plus source de stress qu’il sera brutal et non prévu. Il est donc difficile de s’y préparer.

❖ Le stress structurel : il concerne les conditions de vie dans lesquels on évolue,

personnelles ou professionnelles.

❖ Le stress personnel : il concerne les problèmes affectifs, personnels ou familiaux mais

aussi la manière d’appréhender la vie, de vivre avec soi-même.

❖ Le stress lié au temps et aux rythmes de la vie

Document 2 : Le stress lié au test de Stroop
Des sujets en bonne santé sont soumis à un test de
Stroop, qui génère un stress mental. Il s’agit de
nommer le plus rapidement possible la couleur du
texte et non pas de lire le nom de la couleur.
Différents paramètres physiologiques sont alors
mesurés avant le test (témoin) et pendant le test
(test).

Réaliser le test de Stroop en classe

A l’aide d’une montre contactée ou d’une prise de pouls au poignet

➔ Réaliser une mesure de la fréquence cardiaque avant et après avoir réalisé le test de
Stroop à partir de la vidéo suivante

https://www.youtube.com/watch?v=GFOgMfvbFYI&feature=youtu.be

Document 3 : Identifier la molécule à l’origine de la modification de la fréquence

cardiaque en situation de stress

On cherche à identifier la molécule à l’origine de l’augmentation de la fréquence cardiaque

lors d’une situation stressante.

Matériel à disposition :
Loupe binoculaire, huître, pinces fines, solution d’adrénaline, solution saline, pipette pasteur

1. Elaborer une stratégie à l’aide du matériel à votre disposition.

Appeler la professeure pour formalise votre proposition à l’oral.

2. Mettre en œuvre votre stratégie.

3. Communiquer les résultats sous la forme la plus appropriée.
Document 4 : Trois exemples de réponses d’animaux face au stress induit par
l’attaque d’un prédateur

Document 5 : Stress et comportement chez l’Homme

Document 6 : Etude de l’activité du cerveau par IRM lors d’un test de Stroop

Dix paires de vrais jumeaux sont soumis à un test de Stroop. L’activité de différentes zones
de leur cerveau est mesurée par IRMf (Imagerie par Résonnance Magnétique fonctionnelle).
Le système limbique est un groupe de structures cérébrales jouant un rôle important dans le
comportement et les émotions. Il comprend l’amygdale, l’hippocampe, l’hypothalamus et une
partie du thalamus et du cortex préfrontal.