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La réponse Immunitaire

et
sa régulation

DFGSM2 Rangueil 2011-12

Michel Abbal
Quelques rappels
CPA

CD8 naïf Présentation CD4 naïf


de l’Ag

Activation CD4 activé


CD8 activé
du lymphocyte

Prolifération
Expansion
(clonale)

CD8 CD8 CD4 CD4


Mémoire effecteur effecteur Mémoire
Vie longue Vie courte Vie courte Vie longue
Les différentes interactions cellulaires
initiatrices d’une réponse
B
CD4

CD4

CD8
CD8

Les molécules membranaires :


HLA peptide TCR, BCR épitope, les cosignaux
Les molécules solubles : cytokines
Schématisation simplifiée de l’activation de la
réponse humorale et cellulaire
CPA
Phagocytose - Présentation Ag

B
Sélection
CD8 CD4

Multiplication

Différenciation
Th

Cytotoxicité -
Neutralisation
Tcytotox Ac
Plasmocyte
La constitution des répertoires
Cellule souche

Le hasard
Puis l’élimination des clones autoréactifs

L’Ag sélectionne et entraine

la prolifération des clones spécifiques


Comment les lymphocytes se "parlent"
Des molécules à la membrane cytoplasmique des molécules solubles

des récepteurs cytokines,


lymphokines, Médicaments
Une cellule Un lymphocyte interleukines, modernes
Ligands et
leurs
inhibiteurs
Contact
intercellulaire

Activation
ou
Inhibition du
lymphocyte

Médiateurs
solubles
8
Chaque cellule a son rôle dans la réponse immune

Treg

Th
B
T cytotox

CPA

9
Le CD4
aide le CD8 aide le B

CD4 CD8 B
CD4

Le CD4 est dit h (helper) parce qu’il aide d’autres cellules à faire
mais il peut aussi empêcher, il est alors dit régulateurs (on n’ose
pas dire suppresseur) 10
Mais le CD4 peut inhiber la
réponse immune des autres
lymphocytes
(c'est un Trégulateur "Treg ")

CD4 CD8

11
Mais la réponse immune est
beaucoup plus complexe
Il y a plusieurs modes de réponses :
dues à des sous populations de CPA et de lymphocytes
impliquées

Mais surtout il y a des non réponses :


Par ignorance (non présentation, pas de cellules spécifiques..)
Active (tolérance)
L’immunité humorale
Définition :

Humorale (les humeurs = liquides)


sang (sérum, plasma),
LCR,
larmes, sécrétions(muqueuses, lait)
tous les liquides extra-cellulaires

Sérique limitée en principe au sérum mais de portée


beaucoup plus large, en raison de son exploration facile
et de sa connexion (équilibre ,) avec tous les
compartiments extra cellulaires de l’organisme.
Répartition des Ig
dans les différents compartiments

sang Autres liquides

En principe en équilibre mais avec des coefficient de


diffusion variables suivant les barrières (exemple sang/LCR)
Généralités sur la production des anticorps
Préexistence dans la moelle avant tout contact avec l’antigène
(génération aléatoire du complexe VDJ donc de l’activité
anticorps)

La production en quantité importante est déclenchée par les


contacts antigéniques

Disponibilité grande
(de par leur grande solubilité et donc diffusion dans tous les
espaces extracellulaires)
meilleure diffusion des IgG / aux IgM

Affinité qui va augmentant avec :


les stimulations antigéniques
les isotypes IgG > IgM
Les phases indépendantes et
dépendantes de l’antigène

Indépendante : Dans la moelle


Génération au hasard de la spécificité anticorps
par réarrangement VDJ.
Elimination des auto-anticorps (voir Thymus pour les T)
Passage dans la circulation de lymphocytes B
exprimant une IgM qui vont coloniser rate et
ganglions
Dépendante de l’antigène :
Contact épitope IgM de membrane (BCR) entraîne
L’activation de la cellule avec l’aide d’un CD4Th et
de co-signaux CD40-CD40L & B7CD28 16
Signaux de vie ou d’activation
Au stade immature dans la moelle :
seulement 10% des B survivront
si l’antigène entre en contact avec l’IgM de membrane :
la cellule se met en apoptose.
Or les seuls antigènes (en principe présents) dans la
moelle sont des auto-antigènes. C’est donc un moyen
de faire "le ménage" => sélection négative des B
Au stade mature :
Si Th et co-signaux => activation

Cellule mémoire Différenciation en plasmocyte

17
Lieu d’activation des lymphocytes B
Pour les antigènes circulants : majoritairement dans la rate

Pour les antigènes tissulaires :


dans le ganglion de drainage et in situ

Chronologie des contacts avec l’Ag


Réponse primaire : la première

Réponse secondaire : la seconde

Réponse anamnestique : se souvient encore bien


qu’apparemment il n’y ait plus d’anticorps !

18
Un dialogue à 3 ou à 2 pour
une réponse humorale
Ces cellules sont regroupées et en contact étroit par la
présence de l'antigène ou ses épitopes dans un ganglion

CD4 CD4

CD
B B

Le lymphocyte B reconnait un Le lymphocyte B joue dans


épitope à la surface de la un premier temps le rôle de
CPA CPA

Le CD4 active le B
Dynamique de la réponse humorale

Titre IgG ou IgA ou IgE

IgM

Temps
Réponse Réponse (semaines)
primaire secondaire
Premier
contact Deuxième contact 20
Dynamique de la réponse humorale

Temps de Isotype Titre Durée Affinité


latence Ac Ac

Premier contact Long IgM Faible Courte Faible


avec l’antigène (1 semaine)

Deuxième et Court Autre que


Elevé Longue Forte
xième contact (qq jours IgM
avec l’antigène à qq
heures)

21
Pourquoi cette différence de temps de
réponse en réponse primaire et secondaire ?

Muqueuse Lymphatique Ganglion

Lors de la première rencontre avec l’antigène :


Il y a peu de cellules avec le bob récepteur à l’antigène
Lors de la deuxième rencontre avec l’antigène :
il y a beaucoup plus de cellules répondeuses donc une
probabilité de rencontre entre les différents partenaires
plus grande, donc plus rapide.
Conséquences pratiques
Les rappels lors des vaccinations

La datation des contacts antigéniques à des


fins (grossesses à risque)
diagnostiques (rétrospectives)
décisionnelles thérapeutiques
Datation des évènements
Mise à profit des changements du profil anticorps
consécutifs aux contacts successifs avec l’Ag:
Changement d’isotype
IgM = primaire
Autre que IgM (le plus svt IgG) = secondaire,
mais "mélange possible d’isotypes"
Taux des anticorps (titre +- élevé)
mais dépendant du moment de l’exploration

D’ou grande prudence pour interpréter des résultats et


recours à un deuxième prélèvement dans un intervalle
de temps bien précis pour consolider l’interprétation

24
L’environnement de l'antigène conditionne
en partie l'isotype en réponse secondaire

Muqueux : IgA et IgG


Pb des vaccins oraux

Sous cutanée ou IM (vaccins) : IgG

Des doses faibles répétées : IgE ?

Mais surtout le type de coopération avec les T CD4 et les


cytokines en présence

25
CD28 B7

Th B CD40 CD40L
IFNg

IL-5 B7 CD28

IL-4 Th

IgG
IgA IgE
26
L’orientation vers une réponse humorale

Antigène CPA Th Cytokines


(CD2>CD1) (Th2 > Th1) Il-3,4,5,6

Antigène CPA Th Cytokines


(CD1>CD2) (Th1 > Th2) IL-12,IFNg

L’orientation vers une réponse27cellulaire


Régulation de la réponse humorale
Par le taux circulant de l'isotype
un des effets des IvIg
(ex : peut être la désensibilisation en transplantation).

Par le taux circulant de la spécificité anticorps


par blocage par les Ac circulants de l'accès des
épitopes au BCR
par inhibition de l’activation des lymphocytes B
par des Ig non membranaires fixées sur
l’antigène et liées par le FcgRII membranaire du
lymphocyte B

Par l'équilibre du réseau idiotype anti-idiotype

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Le Complexe BCR

Ig de membrane

Site anticorps = interaction


V V V V
avec l’épitope de l’antigène
C C C C

C C
CD 79 a CD 79 b CD 79 a CD 79 b

S S C C S S
S S S S

Membrane cellulaire
I I
T
A
T
A Transduction du signal
M M

29
Interactions membranaires
activatrices du lymphocyte B

antigène C3d antigène

CD21

CD19
S S
S S

I
T
A
M

Transduction du signal
30
Rôle d’anticorps préexistants dans l’inhibition
du lymphocyte B

C3d antigène

Anticorps
CD21
préexistant
soluble

CD32 (FcgRIIb)
CD19
(récepteur pour le fragment
S
S
Fc des IgG)

Transduction du signal
31
Fonction des anticorps
Actifs sur les germes extra cellulaires
(mais aussi intracellulaires comme les virus en empêchant leur
diffusion de cellule à cellule (vaccins anti viraux très efficaces)
Neutralisation
toxines ex : botulinique
fonction :
agrégation, adhésion, mobilité des bactéries :
(ex : strepto & caries dentaires;
pili des gonocoques)
médicament : insuline et résistance chez le
diabétique traité
Agglutination (in situ)
Précipitation (in situ)
Hémolyse (complément dépendante)
Opsonisation (coopération avec les phagocytes)
ADCC (coopération avec les cellules NK)
Exploration des Ig
Qualitative : électrophorèse & immunofixation
distribution :Polyclonale , oligoclonale, monoclonale
Quantitative ou dosage
Isotypes en routine : (dosage pondéral)
IgG IgA IgM (explo de l’immunité)
sous classes des IgG
IgE (explo de l’allergie)

Spécificité : c.à.d. mesure de l'activité anticorps


sérodiagnostic, titrage

In situ : (biopsies, frottis )


étude des cellules productrices d'Ig
ou dépôts d'Ig sur des cellules ou des organites
(membranes basales,..)
33
Electrophorèse des protéines
seriques

Test qualitatif et semi quantitatif pour les IgG

34
Dosage des Ig
Taux des isotypes
à interpréter en fonction de l'age.
en fonction de la pathologie
ex : cachexie, pertes urinaires, digestives

Taux des activités anticorps


à interpréter en fonction des normes spécifiques
expressions en Unités +ou- arbitraires
reproductibilité
précision

Coût d’un dosage des IgG IgA et IgM


remboursement secu B85 (85 x 0.27 = 23 €)

35
La réponse cellulaire

Pr Michel Abbal
Faculté de médecine Toulouse Rangueil

P2 année 2010-11
Etat fonctionnel des
lymphocytes T
1 Naïf
n'a pas encore rencontré l'antigène

2 rencontre l'antigène:
activation (priming)

3 A rencontré l'antigène ; s’est différencié soit en


effecteur
mémoire
anergique
Des marqueurs de membrane sont utilisés pour
caractériser les états fonctionnels des lymphocytes T

Ce ne sont pas de véritables marqueurs d’activation mais


un ensemble de marqueurs plus ou moins associés à un état.

Treg CD4+, CD62L+, CD45Ro+Ra-, Foxp3+, CD25h


Gitrh
T activé CD25+, CD38+, HLADR+
T mémoire CDCD45Ro+, CD28+
T naif CD4+, CD45Ra+, CD62L+

38
Un dialogue à 2 3 ou 4 pour initier une réponse

CD

TCD4

TCD8
B

Ces 3 cellules sont regroupées et en contact étroit par la


présence de l'antigène ou ses épitopes dans un ganglion
Le B reconnaissent un épitope sur la molécule native ou un
fragment exposé à la surface de la CD.
Le T reconnaissent un épitope dans une molécule HLA de la
CD ou du B qui joue dans un deuxième temps le rôle de CD.
Le CD peut activer à lui seul un CD8
Le CD4 active ou inhibe les TCD8 ou les B.
Le complexe TCR V V V V

des lymphocytes T C
CD79a CD79b
C

C
C

C
C
CD79b CD79a

S S S
S S S
S C C

CD3e CD3g v v CD 3d CD3e I I


T T
A A
M M
S S S S
S S
S S
C C
Pour comparaison
BCR

I I
T T
A A
M M
Les différents lymphocytes T
1 TCD4 ou Th ou T4 (auxiliaire, amplificateur, régulateurs )
subdivisés en : Th1 Th2 Th17 et ….

2 TCD8 ou T8 ou cytotoxiques (Tc ou CTL)

(les NK ne sont pas partie des lymphocytes T


entre autre, parce qu’ils n’ont pas de TCR)
(cas particulier des lymphocytes NKT et MAIT ….)
T naïves, activées et mémoires
Les T naïfs sont plus abondant chez le nourrisson, l'enfant et
l'adulte que chez le sujet âgé (on cite une barrière fatidique à
70 ans !)

Les T mémoires sont de plus en plus nombreux au fur et à


mesure que l'on accumule "des expériences" et donc avec
l'age. Chez le sujet très âgé il n'y a que des cellules
mémoires. Les stimulations (vaccinations ) sont alors plus ou
moins productrices suivant le « vécu historique » de cet
organisme.

Chez l'adulte il y a environ une cellule naïve (pour un


antigène particlier) pour 104 à 107 lymphocyte T !
L'activation des T naïfs
Cet événement a lieu en général dans un organe lymphoïde
périphérique le plus souvent un ganglion,

C'est la conséquence de l'interaction du TCR (généré par la


hasard et conservé après la sélection thymique) avec le peptide
antigénique logé dans la molécule HLA d'une cellule
présentatrice, c'est le premier signal ou signal antigénique

Mais cela ne suffit pas pour qu'il y ait activation,il faut d'autres
interactions appelées second signal ou cosignaux

Seules les cellules présentatrices apportent correctement ces


cosignaux

En absence de cosignal, il n'y a pas d'activation mais au


contraire une inactivation (inhibition du lymphocyte T), c'est
entre autre une garantie contre l'auto-immunité.
L’activation de la cellule

Résulte donc successivement :


d’un signal antigénique (premier signal)

de cosignaux (second signal)

de production de cytokines (troisième signal)


Ces signaux mettent en jeu
des interactions moléculaires
Autour de l'axe TCR peptide HLA
Une couronne d'interactions moléculaires de 2 types
mécanique
stabilisation de la liaison
activatrices
participant directement à la transduction
d’un signal
inhibitrices
La synapse immunologique
Premier signal Second signal

Lymphocyte T
LFA-1

CD2
TCR

CD2
ICAM-I

HLA

CPA
Molécules
d’adhésion
Mise en exergue des
interactions membranaires
CD8 naïf CD4 naïf

TCR HLA HLA TCR


Classe I Classe II

+LFA-1 ICAM-1 Stabilisation


= adhésion de la liaison
+CD28 B7
CD40 CD40L Activation
= co signaux
Transduction du signal via CD3 T activé
Les cosignaux
Très nombreux

certains semblent de purs stabilisateurs de la synapse


comme : LFA-1 ICAM-1

d'autres participent à l'activation


comme : le Couple B7-CD28
le couple CD40-C40L
CTLA-4 désactive

L’IL2
Cytokine essentielle pour compléter l’activation du T
Son origine est essentiellement autocrine
T B Première
Si seule, pas
h TCR HLA
interaction : d’activation
Classe II
MHC -peptide (anergie)
-TCR

CD28 B7

T B Deuxième Activation
h C40L CD40
interaction: complète
CD28-B7

CD28 B7
Prolifération
T B Troisième
h CD40L CD40
interaction:
CD40L-CD40

Cytokines
La transduction du signal
La phase Initiale du signal antigénique entraîne :
La redistribution à la surface de la cellule (rapprochement
moléculaires) des parties intra cytoplasmiques du complexe
CD3-TCR
et de CD4 pour les Th
et de CD8 pour les Tc
Phosphorylation des ITAM
( grâce aux tyrosines kinases lck et fyn)
puis ZAP-70 se fixe et phosphoryle la phospholipase Cg
(PLCg)

Ensuite 3 voies possibles :


La transduction du signal
les 3 voies possibles

1 2 3
Diacyl Glycerol et du Ca++ Inositol Phosphate Les GEF
Augmentation du Ca++ Voie des MAP
Proteine kinase C Kinases
Activation calcineurine

NFkB NFAT AP-1


CPA
Signal de
Signal antigénique prolifération
Signal de
(premier signal) costimulation (troisième signal)
(deuxième signal)

HLA B-7
CD45
CD4 IL2-R
CD3 CD28
TCR
Voie des
Voie de la MAP mTOR
mammalian
calcineurine Kinases Target Of
Rapamycin
Synthèse des
purines
IL2 Cycle
Gènes des cytokines cellulaire

noyau

LYMPHOCYTE T
Rôle de l’IL-2
CD8 activé CD4 activé

paracrine

Il-2 Il-2
(autocrine) (autocrine)

Expansion
Expansion (clonale)
(clonale)

Prolifération
CD8 naïf CD4 naïf

IL-12 IL-4

CD8 activé CD4 activé

IFN
CD4 Th1 IL-10 CD4 Th2
Mutuellement inhibitrices
(Similaire, mais plus complexe avec Th17 et Treg)
Aide
Th1 INFg
l’Immunité cellulaire

IL-12
INFg Aide
Th2 IL-4 l’Immunité humorale
IL-4
T CD4
CD naïf TGFb
IL-6
IL-17
TGFb Th17 Favorise et maintient
IL-22
Il-2 l’Inflammation

TGFb
Treg Tolérance
IL-10

Objectif pédagogique : montrer l’importance de l’environnement cytokinique dans


la différenciation du CD4 naïf en cellules spécialisées.
Les cytokines proviennent de l’environnement très proche (cellules épithéliales,
NK, etc…) et change en fonction des antigènes, des moments, du patrimoine
génétique de l’individu.
Les cytokines produites
Dépendent du type de Th
Th1 : IL-2, IFN-g, TNFa, IL-3, IL-15
Th2 : IL-4, IL-5, IL-3, IL-10,TGFb,
Th17 : IL-17, IL-21, IL-22

La prolifération
Elle résulte de la transduction du signal qui permet entre autre
L’expression membranaire d’un récepteur fonctionnel à l’IL-2
c’est le CD25
La production autocrine d’IL-2 qui va se lier au récepteur
Ce qui entraîne une multiplication des cellules concernées
Les conséquences de l'activation

La prolifération

La sécrétion de cytokines

La génération de cellules mémoire

La désactivation
(l’expression de CTLA-4 qui se lie à B7 et inhibe l’activation
du lymphocyte T (terminaison de la phase
d’activation).
C’est le moyen physiologiquement de terminer une
réponse).
Le T CD8 activé tue
Le CTL (Cytotoxic T lymphocyte) CD8 activé ou effecteur
exprime des molécules particulières :
Des cytokines :
IL-2, IL-3, TNF, IFN
Des molécules intracytoplasmiques secrétés à la suite d’un
contact avec une cible :
Perforine (fait des trous dans la membrane de la cellule
cible)
Granzyme injectée à travers les trous dans la cellule
cible induit une mort par apoptose
Accessoirement Du FasL membranaire
Activateur de l’apoptose d’une cellule cible porteuse de
Fas
Les cibles potentielles des T CD8
Sont des cellules :
Parce qu’il faut un contact au minimum du TCR avec
un peptide dans une molécule HLA ce qui dans la
réalité correspond à une membrane cellulaire cible.
Des cellules "anormales" :
•Infectées (germes intra cellulaires)
•Par une bactérie ou un protozoaire (en général
"camouflée" dans des vacuoles cytosologiques)
•Ex : listeria, toxoplasme, mycobacteries,
leishmanies,
•Cancéreuses
•Exprimant des antigènes tumoraux (TAA)
Cytotoxicité T dépendante

peptide

HLA
TCR
classe I

T CD8 T CD8
Fas L Fas

Adhésion
cosignaux
Cible
Apoptose Perforine
Granzyme
Le lymphocyte T activé se
désactive au bout
de quelques heures
Après la phase initiale d’activation, le lymphocyte T exprime
entre autre à sa membrane du CTLA-4

CTLA-4 se lie à B7 avec une affinité bcp plus grande que CD28

Il bloque le second signal ce qui désactive la cellule T

La finalité : éviter que la réaction n’aille trop loin

L’opportunité en faire un médicament pour bloquer une réponse


immune (en d’autres termes un immunosuppresseur !)
L’activation

Activation

La désactivation

Inhibition
Les NK
Ont le nom de lymphocyte mais sont des cellules de l’immunité
innée

N’ont pas de récepteur TCR (sauf rares sous populations)

En équilibre permanent entre signaux :


activateurs :
Cellules tumorales
Cellules infectées (virus)
Récepteur pour le Fc des Ig (ADCC)

inhibiteurs :
Molécules HLA
Bien d’autres
Le CD8 et le NK tuent
(avec les mêmes outils)

CD8 NK

Cible
Perforine & granzyme
Fas FsL
Cytotoxicité cellulaire NK (pas de TCR)

Cellule cible
NK Infectée ?
stressée

Cellule cancéreuse
n’exprimant pas
NK HLA de classe I
(échappe aux T
CD8)

Cellule cible
NK revêtue d’anticorps
(ADCC)

Mort de
La cellule
Rôle du CMH de classe I dans l’éducation des NK

Molécule KIR d’un NK Molécule HLA

(HLA et KIR sont codés par des gènes indépendants)


Nécessité d’une première interaction de ce type pour que la
cellule NK naïve devienne opérationnelle.
HLA (classique et MIC)
&
récepteurs des NK
HLA-BBw4 3DL1
HLA-A3, A11 3DL2
HLA-C (Asn77, Lys80) 2DL1 / 2DS1
HLA-C (Ser77, Asr80) 2DS2 / 2DL2/3
HLA-G 2DL4
Les L sont inhibiteurs
et les S activateurs
HLA-A, B, C,E LIR(ITL2)

HLA-E NKG2A/B (CD94)

MICA & MICB NKG2D


Cas particulier de la réponse
d’hypersensibilité retardée

Ce n’est qu’une individualisation pour des raisons historiques


et cliniques d’une forme de réponse cellulaire T.

Elle sera vue en détail à propos des hypersensibilités

Le mécanisme des lésions est indirect par rapport aux


situations rapportées précédemment dans ce cours ou le
lymphocyte T ou NK agit directement sur sa cible.
Le lymphocyte TCD4 Th1 active un macrophage en
produisant du TNF et de l’IFN
En résumé
Cytotoxicité cellulaire T (nécessité du TCR)
Cellule cible
CD8 Macrophage CD4
Infectée,
activé anormale infecté activé
Signal antigène Signal délivré par l’antigène
Mort de Co signaux
Perforine la cytokines
Granzyme cellule

Apoptose

Cytotoxicité NK (pas de nécessité du TCR)

Cellule cible infectée


ou anormale (cancer)
NK ou revêtue d’anticorps (ADCC)
Les effets de la réponse immune adaptative
sur les cibles
TCR HLA

CD8 Cellule Infectée


ou Lymphocyte B Plasmo
activé
anormale (cancer)
contenant Ac
l’épitope dans sa
molécule HLA
Cellule exprimant à
Antigène (épitope)
Un lymphocyte T ne sa membrane un isolé
peut "s’attaquer" antigène (épitope)
qu’à une cellule
qui porte l’épitope à
Neutralisation
sa surface dans
phagocytose
une molécule HLA Mort de la PN Mort par
soi cellule
phagocytose
Immunothérapie anti cancéreuse

Monocytes
Cellules dendritiques + GmCSF
+ cytokines

antigènes
tumoraux Cellules Biopsie
tumorales tumeur
Cellules dendritiques
Chargées d’antigènes
Cibles thérapeutiques
Pour activer
apporter l’antigène pour qu’il soit apprêté et présenté cibler
les CPA et les lymphocytes effecteurs (?)
apporter des cytokines et autres facteurs de croissance

Pour inhiber
perturber les interactions moléculaires
à la surface cellulaire
action sur le peptide antigénique (?)
bloquer ou activer (?) les cosignaux avec
anticorps et molécules recombinantes
en intra cellulaire
bloquer ou activer (?) les voies de transductions
du signal.

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