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RESUME
Nous avons effectués une étude de la géométrie des composants de la chaine cinématique et
un dimensionnement aux critères de résistance des matériaux par l’étude statique de l’effort
agissant sur l’arbre dans le but d’en déduire la contrainte. Ainsi nous avons déterminé un
moment idéal de 72021 ,36 Nm duquel en en déduit un diamètre de 125 mm
comparativement à celui de 120 mm existant afin d’améliorer la tenue mécanique de
l’arbre.
I
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
RESUME...................................................................................................................................I
INTRODUCTION GENERALE..............................................................................................1
I.1 DEFINITION..................................................................................................................3
I.2 HISTORIQUE.................................................................................................................3
II
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
I.5.7 Treuil......................................................................................................................11
I.5.8 Transpalette............................................................................................................11
I.5.9 Gerbeurs.................................................................................................................12
I.5.12 Crics.....................................................................................................................13
I.8 CONCLUSION.............................................................................................................19
II.1 INTRODUCTION.......................................................................................................20
III
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
II.3.1 PALIERS..............................................................................................................27
II.6 CONCLUSION............................................................................................................29
III.1 INTRODUCTION....................................................................................................30
III.4.1 Description.........................................................................................................35
III.5. CONLUSION..........................................................................................................41
IV.1 INTRODUCTION....................................................................................................42
IV.2.2 Equations...........................................................................................................45
IV
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
IV.4 CONLUSION.............................................................................................................57
V.1. INTRODUCTION......................................................................................................58
V.3.1 Fatigue..................................................................................................................58
V.3.2 Surcharge..............................................................................................................58
V.3.4 Corrosion..............................................................................................................59
V.4.4 Discussion.............................................................................................................65
V.4 CONCLUSION............................................................................................................66
CONCLUSION GENERALE................................................................................................67
Bibliographie..........................................................................................................................68
ANNEXES..............................................................................................................................71
V
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
VI
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
Figure II.9 : Comparaison entre deux montages d’un engrenage et d’une poulie sur un arbre
[8]............................................................................................................................................26
VII
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
Figure V.3 : Efforts tranchants, normale et moment fléchissant dans les deux tronçons.......62
VIII
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
IX
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
INTRODUCTION GENERALE
Le présent travail se propose d'étudier les causes des cassures de l'arbre d'un pignon dans le
contexte spécifique de la manutention industrielle. Les pignons, éléments essentiels dans la
transmission de puissance, sont souvent soumis à des contraintes mécaniques élevées. Les
cassures d'arbre de pignon peuvent engendrer des dysfonctionnements majeurs, entraînant
des arrêts de production coûteux et des réparations fréquentes. Il est donc primordial de
comprendre les raisons qui conduisent à ces défaillances afin de proposer des améliorations
et d'optimiser la tenue mécanique de ces composants.
Pour y parvenir nous avons effectués deux semaines de recherche aux ateliers centraux
(ATC) de la SNCC pour une récolte des données et caractéristiques géométriques du
transbordeur qui fait l’objet de notre étude afin de mener des études dans le but d’en déduire
les causes de cassure et ainsi proposer l’amélioration de la tenue mécanique de l’arbre du
pignon du transbordeur N°3 des ATC de la SNCC.
Le deuxième chapitre sera dédié à l'étude approfondie des arbres dans les systèmes
mécaniques. Nous examinerons leur rôle, leur fonctionnement, les différents types d'arbres
utilisés dans les transmissions de puissance, mais aussi les propriétés mécaniques
essentielles à prendre en compte pour assurer leur fiabilité.
Dans ce chapitre, nous présenterons en détail le transbordeur étudié dans notre cas d'étude.
Nous examinerons son utilisation, son fonctionnement global, les charges qu'il supporte et
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
son impact sur les arbres de pignons. Une description approfondie de ses caractéristiques
techniques et de son environnement de travail sera également réalisée.
Cette étude approfondie des causes des cassures des arbres de pignons dans le cadre de la
manutention industrielle vise à contribuer à l'amélioration de la fiabilité et de la durabilité
des transmissions de puissance. En combinant des connaissances générales sur la
manutention, des notions sur les arbres, la présentation du transbordeur et de sa chaîne
cinématique, ainsi que l'étude des causes des cassures, ce travail de fin d’étude se veut une
ressource précieuse pour les industriels cherchant à optimiser leur équipement et à garantir
des performances mécaniques optimales.
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
I.1 DEFINITION
I.2 HISTORIQUE
C’est à cette époque que des engins de levage, tels que les treuils et les grues, ont commencé
à être utilisés pour faciliter la manutention. Ces premiers systèmes étaient souvent actionnés
par la force humaine ou animale, et l’usage de poulies permettait de multiplier l’effort de
levage.
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
4
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
La majorité des fabricants indiquent les mesures d’entretien préventif de leur équipement. Il
est recommandé :
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
La manutention de charges est facilitée par de nombreux engins et appareils tels que les
transpalettes, les portiques, les patins rouleurs etc. Ces appareils doivent être adaptés aux
charges à manutentionner.
Le plus souvent utilisés dans les chaînes de montage et les plates-formes de traitement du
fret, ces dispositifs permettent un déplacement automatique des marchandises d’un point à
un autre, sans qu’il y ait besoin de mobiliser une personne [1].
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
Les portiques sont des supports verticaux reliés à leur sommet par des éléments horizontaux
sur lesquels on agrippe des palans ou des treuils. Sur les quais on retrouve des portiques
coulissants sur des rails, des portiques sur roues et des portiques fixes. On les utilise pour les
opérations de chargement et de déchargement.
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
Une grue est un appareil de levage et de manutention réservé aux lourdes charges. Cet engin
de levage est construit de manière différente selon son utilisation (à terre : grue de chantier,
camion-grue ; à bord d'un navire ; d'un dock flottant, etc.). Chaque grue a une charte qui
définit clairement sa capacité de levage en rapport avec le rayon et l'angle de la flèche.
Nous distinguons trois types de grues : grue à tour, grue mobile et grue de chargement. Il
existe deux catégories de machines :
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
Cet équipement remplit les mêmes fonctions de manutention que les chariots manuels.
Certains sont construits sur mesure et adapté à une catégorie spécifique de colis (fûts, caisses
normalisées).
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
Appareil constitué d’un tambour ou d’un touret entraîné par un moteur ou une manivelle et
sur lequel s’enroule le câble de levage ou de traction.
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
Les gerbeurs sont utilisés pour transporter des charges en hauteur afin de charger ou
décharger un entrepôt, par exemple. Les fourches des gerbeurs permettent de soulever
facilement des palettes chargées [1].
Les grues d’atelier sont de petites grues mobiles utilisées pour lever et manipuler de petites
charges dans un atelier. Les garagistes s’en servent pour extraire le moteur d’une voiture, par
exemple [1].
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
Les tables élévatrices permettent la manutention et la mise à niveau de charges lourdes (150
à 4000kg) dans l’industrie. Ces appareils sont une solution ergonomique pour tous vos
travaux de manutention dans des endroits étroits [1].
Un cric est un appareil destiné à soulever ou déplacer légèrement une charge. Les crics sont
utilisés aussi bien dans le domaine professionnel que privé. Il existe plusieurs types de
crics : les crics à crémaillère, les crics hydrauliques, les crics à sabot [1].
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
Les manilles
C'est la première cause des accidents de travail (hors trajets) enregistrés par la Sécurité
Sociale. Les manutentions sont à l'origine d'un tiers environ des accidents déclarés dans les
entreprises. Les dangers sont liés à la nature des charges, au nombre excessif de
manipulation et au mouvement : torsion, déplacement, soulèvement.
Presque toutes les entreprises sont concernées par les manutentions mais les accidents du
travail sont particulièrement fréquents dans certains secteurs industriels (Exemples : BTP,
entreprises de logistique, etc.) mais aussi tertiaires (Exemples : poste d'encaissement et
opérations de mise en rayon dans les Grandes Surfaces de Distribution, levage des malades
dans les établissements de soins, etc.).
Non seulement les risques d'accidents de travail concernent le dos (Lombosciatiques) mais
aussi les membres inférieurs (entorses) ou les extrémités (coincement des doigts) et le
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
vieillissement progressif des structures ostéo articulaires qui peut aboutir à une inaptitude
professionnelle, ce qui, de par leur fréquence et leur impact, tant médical que
socioprofessionnel, constitue un problème majeur de santé au travail.
La manutention manuelle est à l'origine de fréquents accidents du dos souvent dus à des
postures incorrectes. Elle peut engendrer, tout comme la manutention mécanique, des
contusions, des écrasements, des chutes. De plus, les surfaces anguleuses ou rugueuses, les
chutes d'objets et les objets projetés sont parmi les principales causes de blessures, de
lacérations ou de contusions pendant le travail de manutention manuelle. Le travailleur peut
également subir ces blessures s'il tombe ou s'il entre en collision avec des objets. C'est
pourquoi il est important d'être vigilant sur l'environnement, l'état du sol et encombrement
du local.
Dans la mesure du possible, il faut éviter le recours à la manutention manuelle des charges,
en utilisant notamment des équipements mécaniques.
Cependant, lorsque la manutention manuelle ne peut être évitée, des moyens légers doivent
être mis à la disposition des travailleurs de façon à limiter l'effort physique (palonniers,
treuils, ou à défaut des accessoires de préhension tels que crics, vérins, crochets&,) et à
diminuer les risques afin de rendre la tâche plus sûre et moins pénible.
Même pour un déplacement ponctuel, il faut privilégier l'aide d'engins auxiliaires légers de
manutention car il y a une exposition beaucoup plus importante aux risques lors des
opérations de manutentions manuelles [5].
La manutention mécanique fait appel à l'utilisation d'engins de levage tels que grues, chariot
élévateur automoteur, pont roulant, etc.
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
Il faut toujours veiller à ce que les équipements utilisés soient conformes aux normes en
vigueur, contrôlés périodiquement, et adaptés à la charge qu'ils doivent soulever.
Les personnels chargés de cette manipulation devront avoir été formés au maniement des
matériels de levage (telles qu’Habilitation cariste, par exemple) et avoir subi, dans certains
cas, une visite médicale d'aptitude.
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
- Les heurts ;
- Les coincements ;
I.8 CONCLUSION
Dans ce chapitre nous avons présenté de manière générale les notions sur la manutention. En
effet, la manutention est une activité incontournable dans de nombreux secteurs, qui permet
de déplacer des objets et des marchandises d’un endroit à un autre. Qu’elle soit manuelle ou
mécanisée, il est primordial de respecter les règles de sécurité et d’adopter les bonnes
pratiques pour éviter les accidents et les blessures. L’efficacité et la productivité en
dépendent également, d’où l’importance d’une organisation rigoureuse dans la gestion des
stocks. Le chapitre suivant va aborder les notions sur les arbres.
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
II.1 INTRODUCTION
Les arbres sont des éléments mécaniques utilisés pour transmettre des rotations et des forces
entre différentes composantes d'un mécanisme. Ils sont largement utilisés dans de nombreux
domaines tels que l'industrie, l'automobile, l'aéronautique, etc. Les arbres sont généralement
fabriqués en acier, en aluminium ou en titane, selon les exigences spécifiques de
l'application.
Les arbres peuvent être classés de plusieurs manières selon la fonction exercée dans le
mécanisme. Les arbres remplissent plusieurs rôles importants dans un système mécanique :
- Transmission des mouvements : Les arbres sont utilisés pour transmettre la rotation d'un
composant à un autre. Ils peuvent être reliés à un moteur ou à une source d'énergie pour
convertir un mouvement de rotation en un autre ;
- Support des composants : Les arbres sont conçus pour supporter différentes composantes
d'un mécanisme, telles que des engrenages, des poulies, des courroies, des roulements, etc.
Ils doivent être suffisamment robustes pour résister aux charges appliquées et prévenir les
déformations excessives ;
- Alignement des pièces : Les arbres assurent également l'alignement correct des
composantes mécaniques. Ils évitent le jeu excessif, minimisent les vibrations et garantissent
un fonctionnement fluide et précis.
A cause de leurs fonctions et de leurs géométries, les arbres peuvent portés différents noms
tels que :
- Arbres tournants ;
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
- Arbres fixes.
Cette catégorie d’arbres porte les organes de commande, reçoit et transmet le couple moteur
aux machines ou aux équipements de industriels. Dans cette catégorie nous trouvons deux
sous-classes :
Ces arbres peuvent être de types suivants : arbres pleins, arbres creux ou arbres flexibles.
- Arbres pleins : On entend par «arbres pleins », les arbres dont l'aire de la section est
proportionnelle au diamètre extérieur de celui-ci. Ils peuvent être courts ou longs.
Les arbres possèdent différents embouts qui leur permettent de recevoir les éléments
de transmission ou de supporter leurs extrémités. Les bouts d'arbres peuvent être
cylindriques droits ou cylindriques coniques. Les arbres à bouts cylindriques peuvent
être usinés et filetés [7].
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
Embout coniques
- Arbres creux : Ce type d'arbre est vide à l'intérieur et ressemble à un tube. Ses
dimensions sont normalisées à l'intérieur et à l'extérieur. Il est conçu pour permettre
un libre passage ou la fixation d'éléments ou d'accessoires sur certaines machines,
comme une broche de perceuse ou de tour, et dans certaines conditions, il peut
être utilisé pour éliminer un surplus de masse tout en respectant l'effort demandé [7].
22
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
- Arbre de renvoi : il supporte des éléments des machines (engrenages, poulies, etc.) et
il transmet un couple entre chaque élément [10].
On entend par «arbres fixes» des arbres qui ne tournent pas. Les arbres fixes sont
généralement des arbres courts que l'on appelle axe. Ils sont utilisés pour l'installation des
pièces tournantes sur un axe telles que poulies, roues d'auto [7].
Si l'arbre ne tourne pas, il est dit fixe et la transmission se fait par l'exercice d'une force de
traction ou de pression, le cas pratique d’application est l’essieu.
Un essieu est un arbre stationnaire ( axe) ou rotative qui ne transmet pas de couple, c’est-à-
dire qui sert au positionnement suivant le rôle qui lui est dévolu, l’arbre est soumis à des
contraintes
de flexion, à des contraintes de torsion, ou à un chargement complexe de torsion, de flexion
et de charge axiale [10].
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
L’arbre supporte plusieurs éléments dans l’optique du guidage en rotation. La figure II.8
illustre le montage des éléments sur l’arbre :
1 2 3
Sur la figure ci-dessus : l’élément (1) montre les organes mécaniques montés sur l’arbre
(poulie, engrenage, etc.) ; l’élément (2) nous montre l’arbre ; l’élément (3) montre les
paliers qui sont des supports d’arbres et assurent le guidage en rotation de ces derniers.
Lorsque l’on conçoit un arbre. L’objectif visé, quel que soit le critère choisi consistera
toujours
à chercher à obtenir la construction la plus économique possible et la plus sure. En d’autres
termes.il s’agira d’obtenir l’arbre ayant le plus petit diamètre possible. Quelles que soient les
données qui ont servi de base au calcul (résistance, rigidité ou vitesse critique), le diamètre
de
l’arbre est grandement influencé par la distribution des moments fléchissant. Afin de réduire
le plus possible ces moments, est avantageux de monter les éléments de transmission le plus
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
près possible des supports de l’arbre. La figure II.8 illustre deux montages dont l’un est de
beaucoup préférable à l’autre certains types d’éléments de transmission, les embrayages et
les freins à tambour par exemple, ne produisent pas ou peu de flexion sur les arbres. Leur
localisation par rapport aux supports ne revêt donc pas importance primordiale. Les arbres
sont positionnés transversalement et axialement par des coussinets ou des roulements. A
noter ; plusieurs éléments de transmission (embrayages, engrenages hélicoïdaux, engrenages
coniques, etc.) ainsi que les dilatations thermique, produisant des charges axiales qui
peuvent, dans certains cas, être très importantes. Des butées doivent alors être prévues pour
reprendre ces charges, même lorsque, théoriquement, l’arbre n’est pas soumis à des charge
axiale, en effectuant le montage approprié des roulements [8].
Figure II.9 : Comparaison entre deux montages d’un engrenage et d’une poulie sur un
arbre [8]
Le guidage des arbres mécaniques est un processus essentiel dans l'industrie de la fabrication
et de la construction. Il vise à assurer un alignement précis des arbres afin d'optimiser les
performances et d'éviter tout dysfonctionnement.
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
II.3.1 PALIERS
Les paliers, également connus sous le nom de roulements, sont des composants mécaniques
utilisés pour la transmission de charge et la réduction de la friction dans les machines et les
équipements. Ils sont largement utilisés dans diverses applications industrielles,
automobiles, aéronautiques et domestiques.
Les paliers sont principalement utilisés pour soutenir l'arbre rotatif d'une machine, telle
qu'un moteur ou une pompe, et permettent à l'arbre de tourner avec un minimum de
résistance. Ils se composent généralement d'une bague intérieure, d'une bague extérieure et
de billes ou de rouleaux placés entre les deux bagues pour faciliter le mouvement.
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
Les paliers sont des composants mécaniques cruciaux utilisés dans diverses applications
industrielles et domestiques. Ils permettent de réduire la friction, de supporter des charges et
d'assurer le bon fonctionnement des machines en minimisant l'usure. Une maintenance
régulière et appropriée est nécessaire pour prolonger leur durée de vie et maintenir leur
performance optimale.
La conception et le dimensionnement des arbres nécessitent des calculs précis pour garantir
leur sécurité et leur durabilité. Les paramètres suivants doivent être pris en compte lors du
calcul des arbres en mécanique :
- Moment de torsion : Le moment de torsion est une force qui tente de faire tourner l'arbre.
Il est causé par la puissance transmise et les charges appliquées sur l'arbre. Le calcul du
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
moment de torsion permet de déterminer le diamètre minimal requis pour l'arbre, afin de
résister à ce moment ;
- Facteur de sécurité : Le facteur de sécurité est utilisé pour garantir que l'arbre est
suffisamment résistant pour résister aux charges appliquées. Il est calculé en divisant la
résistance maximale de l'arbre par la contrainte de tension ou de cisaillement maximale.
II.6 CONCLUSION
Il a été question dans ce chapitre de donner les notions sur les arbres, en effet les arbres
jouent un rôle crucial dans la transmission des mouvements et des forces au sein des
mécanismes. Le dimensionnement des arbres en mécanique nécessite une analyse précise
des charges et des contraintes afin de garantir leur résistance et leur fiabilité, différentes
méthodes de calcul peuvent être utilisées en fonction des besoins spécifiques de
l'application. Le chapitre suivant fera office de l’application des méthodes de calcul des
arbres ainsi que l’étude des causes des cassures de l’arbre du pignon du transbordeur n°2 des
ateliers centraux de la SNCC.
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
La manutention est une étape cruciale dans le processus logistique. Les entreprises doivent
transporter leurs marchandises d'un point A à un point B de manière sécurisée et efficace.
C'est là que les transbordeurs de manutention entrent en jeu, apportant une solution
novatrice et pratique à ce problème.
Ce chapitre va faire l’objet d’étude du transbordeur N°3 des ateliers centraux de la SNCC,
nous allons présenter ce dernier en passant par son principe de fonctionnement, ses
composants ainsi que son rôle dans les ateliers.
Elle s’occupe du matériel de traction diesel, du matériel et des engins divers. Les grands
travaux sur les locomotives de ligne et de manœuvre, les engins de la voie (tracteurs, auto-
draisines, groupe pompe-compresseurs) y sont effectués [12].
Elle s’occupe de tout ce qui est lié au matériel tracté : wagon, voiture à voyageur et tout ce
qui est construction métallique, c’est-à-dire machines – outils ainsi que les outillages tant
pour la fabrication que pour la maintenance [13].
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
Cette division est située à 120 kilomètres de Lubumbashi (à Likasi). Elle s’occupe de la
maintenance des locomotives électriques [14].
31
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
La figure III.2 nous montre la situation géographique des ateliers centraux de la SNCC, la
zone sélectionnée présente l’atelier gros outillage :
De la figure ci-dessus nous avons un aperçu des différents ateliers centraux de la SNCC, notre
cas d’étude a été en lien avec l’atelier gros outillages, en effet cet atelier s’occupe de la
maintenance des machines et en particulier celle des engins de levage dans le cadre de la
manutention.
Le transbordeur N°3 des ateliers centraux de la SNCC est un engin de manutention utilisé
dans les ateliers dans le but d’effectuer la mobilité des éléments (caisses, têtes de locomotive,
bogie, roues, …) le long des différents ateliers en parallèle. Le transbordeur a une capacité de
charge maximale de 100000 kg. Son rôle ainsi de permettre à faire coulisser les différents
organes de machines entre différents ateliers lors de la maintenance ou dans le but de la
réparation pour une remise en service des locomotives.
33
Bibliographie
En effet, dans la logistique de la locomotion des trains, la SNCC est équipée de ses ateliers à
proximité de la gare en vue d’assurer une continuité de service des engins roulants. Ses
ateliers sont munis des pièces de rechange, des machines prévus de maintenance, d’un réseau
électrique adéquat pour subvenir à la demande en puissance des ateliers étant donné que la
majorité des appareillages fonctionnent en courant alternatif. Pour ce faire tout atelier pour
fonctionner et effectuer la remise en service a besoin impérativement des engins de
manutention pour une bonne mobilité en toute sécurité, d’où la nécessité des transbordeurs.
Les ateliers centraux de la SNCC possèdent quatre (4) transbordeurs électriques (figure III.3)
dont deux en usages permanentes (N°2 et N°3), le transbordeur N°1 n’est pas trop
d’utilisation car la sortie du côté de la gare n’est plus d’utilisation, quant au dernier il est hors
d’usage car il est en panne.
La figure III.3 ci-dessous nous montre la répartition des transbordeurs le long des ateliers :
N°1
N°4
N°2
N°3
34
Bibliographie
III.4.1 Description
La locomotion du transbordeur est possible par un système de rail-roue, on a pour ce faire une
paire de rails sur laquelle coulisse le transbordeur d’avant en arrière. Ce mouvement est
possible par l’entrainement d’un moteur électrique incorporé dans la structure et qui par une
chaîne de transmission permet de mettre le transbordeur en translation sur les rails. Mise à
part ce système, le transbordeur joue aussi le rôle de faire translater des éléments sur son pont
avant composé d’une paire de raille avec un 1067 mm qui est la valeur des éléments de
l’entraxe pour les bogies et les têtes de train (voir figure III.14) [16].
Les figures III.4 et III.5 présentent respectivement la vue de face et arrière du transbordeur
N°3 des ateliers centraux de la SNCC :
35
Bibliographie
A) La cabine
Elle comporte la majorité des organes de commande de l’engin. Nous y trouvons la grande
partie de la chaîne cinématique du transbordeur, notamment le moteur électrique.
La cabine est placée sur le châssis, elle comporte la totalité des commandes. Le mouvement
provient du moteur électrique triphasé prenant la source de courant sur une ligne triphasé dont
le contact est établi par coulissement sur la ligne. Le mouvement de rotation du moteur est
ensuite transmis aux roues via une chaîne de transmission pour une position réglable car ce
même mouvement sert à entrainer le tambour de tirage.
La figure III.7 montre le levier de commande du sens de marche de l’engin, en effet ce levier
possède trois positions de manœuvre :
36
Bibliographie
A l’intérieur de la cabine nous avons plus particulièrement les éléments d’entraînement, les
engrenages, la baladeuse (embrayage à griffes), le tambour, le levier de commande de la
griffe, etc.
Sur la figure III.8 ci-dessous nous avons l’aperçu du levier de commande de l’embrayage et
du tambour sur lequel s’enroule le câble de tirage dont l’extrémité porte un crochet
d’accrochage. En effet le levier de commande permet par un contact à griffes de transmettre le
couple soit au tambour, soit aux roues. De cette façon la griffe coulisse sur l’arbre moteur
dont il est lié par liaison clavette en rotation, lors de la rotation du moteur ce dernier permet
ainsi de balader entre les deux positions (d’où le nom de baladeuse). Permettant ainsi de
transmettre ce mouvement de rotation dans le but d’obtenir les deux translations prévues pour
l’engin.
37
Bibliographie
Ce système d’embrayage est utile pour l’engin dans le sens où il nous permet les deux
positions de contact pour un même moteur d’entrainement à la même vitesse pour la mobilité
voulue.
Les figures III.9 et III.10 montrent respectivement les différentes positions de l’embrayage à
griffe sur l’arbre moteur :
38
Bibliographie
B) Châssis et pont
Ces éléments font parties de la partie inférieure de l’engin, ils supportent la cabine et ses
composants. Le châssis sert de socle pour l’engin, le pont permet de supporter et guider les
matériels à déplacer sur l’engin. Le transbordeur est construit pour une fosse peu profonde,
c’est-à-dire qu’il y a une différence de niveau entre les voies d’approche et la voie du
transbordeur ; les voies d’approche finissent à la fosse du transbordeur [17].
Pour la locomotion, l’engin est muni de 4 caissons dans lesquels se logent les roues. Nous
avons deux caissons moteurs dans lesquels on trouve les roues entraînées par le moteur
appelées roues motrices, ainsi que deux caissons avant (caisson de translation) où se logent les
roues de guidage dites roues libres.
Les figures III.12 et III.13 montrent respectivement les roues motrices et les roues de
coulissage (guidage) :
39
Bibliographie
Tous ces systèmes citez ci-haut permettent le fonctionnement du transbordeur, sur la figure
III.14 nous avons un aperçu du schéma de principe du transbordeur N°3 des ATC :
40
Bibliographie
III.5. CONLUSION
Dans ce chapitre nous avons présenté le transbordeur N°3 des ateliers centraux de la SNCC,
en effet nous avons présenté le long de ce chapitre les aspects techniques et fonctionnels du
transbordeur. Passant ainsi par son principe de fonctionnement, ses composants et son utilité
dans l’atelier. Le chapitre suivant va nous présenter en détails la structure de la chaine
cinématique du transbordeur.
41
Bibliographie
La chaine cinématique d’un système mécanique reprend en détails les éléments intermédiaires
permettant la transmission du mouvement de rotation du moteur jusqu’aux organes concernés
(roues arrières et tambour).
Dans ce chapitre nous allons présenter en détails les organes et mécanismes qui composent la
structure de transmission du mouvement du transbordeur, nous donnerons ainsi des détails sur
la géométrie des organes et leur fonctionnement.
Un engrenage est un mécanisme élémentaire composé de deux roues dentées mobiles autour
d'axes de position relative invariable. L'une des roues entraine l'autre par l'action des dents
successivement en contact. La roue, qui a le plus petit nombre de dents est appelée pignon.
[18]
La figure IV.1 nous montre les types d’engrenages selon la position relative des axes des
roues :
42
Bibliographie
Dans le cadre de notre travail les engrenages utilisés dans la chaine cinématique sont de types
à axes parallèle.
Définitions
Cylindre décrit par l'axe instantané de rotation du mouvement relatif de la roue conjugué par
rapport à la roue considérée. La section droite du cylindre primitif est le cercle primitif de
diamètre d.
43
Bibliographie
Cylindre de tête
Cylindre passant par les sommets des dents. Sa section droite est le cercle de tête de diamètre
da.
Cylindre de pied
Cylindre passant par le fond de chaque entre-dent. Sa section droite est le cercle de pied de
diamètre de.
Largeur de la partie dentée d'une roue, mesurée suivant une génératrice du cylindre primitif.
Flanc
Portion de la surface d'une dent comprise entre le cylindre de tête et le cylindre de pied.
Profil
Section d’un flanc par un plan normal (en mécanique générale, on n'utilise pratiquement que
le profil en développante de cercle).
Angle aigu entre le rayon du cercle primitif passant par le point où le profil coupe le cercle
primitif et la tangente au profil de ce point.
Ligne d'action
Normale commune à deux profils conjugués en leur point de contact. Dans un engrenage à
développante, la ligne d'action est une droite fixe tangente intérieurement aux deux cercles de
base.
Distance radiale entre le cercle de tête et le cercle de pied. Elle se compose de la saillie (h a) et
du creux (hf).
44
Bibliographie
Tableau IV.1 : Caractéristiques d’une roue à denture droite normale (α=20°) [18]
IV.2.2 Equations
A) Vitesse linéaire
π Dp N
V= CITATION RSK05 \l 1036 [19] (IV 1)
60
Avec :
45
Bibliographie
B) Couple
C=F × r (IV.2)
Avec :
- C : le couple en [Nm] ;
- F : la force en [N] ;
- r : le rayon en [m].
C) Puissance mécanique
P=Cω=FV (IV.3)
Avec :
C : couple [Nm] ;
F : force [N].
D) Diamètre primitif
D p=mZ (IV 4)
Avec :
E) Rapport de transmission
N2 Dp1 Z1
r= = = ( IV 5)
N1 Dp2 Z2
Avec :
- r : rapport de transmission ;
46
Bibliographie
SolidWorks est un logiciel de conception assistée par ordinateur (CAO) 3D largement utilisé
dans l'industrie. Développé par la société Dassault Systèmes, SolidWorks offre une gamme
complète d'outils de modélisation 3D pour la création, l'analyse et la documentation de
produits.
A) Performances de SolidWorks
SolidWorks est apprécié pour sa facilité d'utilisation et sa puissance. Il permet aux ingénieurs
et aux concepteurs de créer rapidement des modèles 3D en utilisant une interface conviviale.
Le logiciel offre une excellente réactivité et des performances fluides, même lors de la
manipulation de modèles complexes. Il dispose également d'une gestion efficace des
47
Bibliographie
assemblages, permettant de gérer de grandes quantités de composants sans impact sur les
performances.
D) Capacités de SolidWorks
SolidWorks dispose d'une vaste bibliothèque de fonctionnalités et d'outils pour répondre aux
besoins de conception les plus complexes. Il permet la modélisation de pièces 3D précises, la
création de surfaces complexes, la gestion des assemblages, la création de dessins détaillés, la
simulation de mouvement, l'optimisation topologique, la génération de vues en coupe, et bien
48
Bibliographie
plus encore. SolidWorks offre également une intégration avec d'autres logiciels et flux de
travail de l'industrie.
E) Limites de SolidWorks
Il convient de noter que SolidWorks, comme tout logiciel, présente également quelques
limites. La manipulation de grands assemblages complexes peut parfois entraîner des
ralentissements, bien que des techniques de gestion de performances soient disponibles. De
plus, certaines fonctionnalités avancées nécessitent une expertise plus approfondie et une
formation supplémentaire. Enfin, SolidWorks est principalement conçu pour la conception
mécanique et ne dispose pas de fonctionnalités avancées spécifiques à d'autres industries
telles que l'architecture ou l'électronique.
A) Les engrenages
Les engrenages sont les organes de transmission qui vont servir à transmettre la puissance du
moteur vers les organes. Nous en avons 20 sur le système de mise en translation du
transbordeur, dont deux de construction particulière pour l’embrayage.
Les figures IV.4 et IV.5 montrent respectivement l’engrenage moteur et l’un des engrenages
liés à l’embrayage :
49
Bibliographie
B) Les arbres
Les arbres font office de support des engrenages et renvoient le mouvement entre deux
engrenages. Nous en avons ainsi 12 arbres dans le système dont un pour l’embrayage, et 4 qui
sont fixes pour support.
Les figures IV.6 et IV.7 montrent respectivement l’arbre d’embrayage et l’arbre fixe de
support :
50
Bibliographie
F) Baladeuse
C’est l’organe maitresse du système, il permet par l’intermédiaire des griffes d’effectuer un
contact entre les deux roues prévues sur l’arbre. En effet elle est portée par l’arbre
d’embrayage et a une liaison en rotation avec ce dernier à travers deux clavettes pour la
transmission du mouvement.
G) Le tambour
51
Bibliographie
H) Les paliers
Ce sont des organes de machine qui permettent le support et le guidage des arbres en rotation.
Nous avons principalement deux types dans notre système. L’un est en seul corps et le second
type est à couvercle.
Les figures IV.10 et IV.11 présentent respectivement le palier en seul corps et celui avec
couvercle :
52
Bibliographie
I) Les roues
Sur le transbordeur nous avons 8 roues au total dont 4 à l’arrière comme décrit au chapitre
précédant. Les roues arrière sont conjuguées avec des engrenages pour établir la translation.
53
Bibliographie
J) Manchon
Le manchon est l’organe utilisé pour permettre une liaison en bout d’arbre. Il permet ainsi
d’assurer la liaison bout à bout entre deux arbres en cas des arbres trop long. Pour notre
système on a un manchon à boulons.
54
Bibliographie
K) Le système d’embrayage
55
Bibliographie
La vitesse de rotation du moteur est de 715 tr/min, pour une puissance de 42 CV. En
remplaçant les valeurs dans l’équation IV.4 on peut déterminer pour chaque transmission le
rapport de transmission.
N2=139,028 tr/min
N3=N2=139,028 tr/min
N4=52,135 tr/min
N5=N4=52,135 tr/min
Troisième contact :
N6=31,523 tr/min
56
Bibliographie
N6=N7=31,523 tr/min
Quatrième contact :
N8=8,295 tr/min
Cinquième contact :
N9=29,551 tr/min
Sixième contact :
N10=18,913 tr/min
Septième contact :
N11=13,906 tr/min.
IV.4 CONLUSION
Dans ce chapitre nous avons donné un aperçu détaillé de la chaine cinématique, nous avons
présenté les organes qui composent cette dernière ainsi que les différentes vitesses de chaque
engrenage du système de transmission. Mise à part cela nous avons aussi donne la géométrie
des organes de transmission en se servant de SolidWorks. Le chapitre suivant fera l’objet
d’étude des causes de cassure et amélioration de la tenue mécanique.
57
Bibliographie
V.1. INTRODUCTION
L'arbre mécanique est l'un des composants essentiels de nombreuses machines industrielles,
offrant une transmission de puissance efficace et fiable.
Ce chapitre se propose d'examiner en détail les différents facteurs qui contribuent aux
cassures d'un arbre mécanique. Nous explorerons les aspects liés à la conception, aux
matériaux, aux forces appliquées et autres variables pertinentes qui peuvent jouer un rôle
crucial dans la durabilité et la résistance d'un arbre mécanique. En identifiant et en
comprenant ces causes, nous serons en mesure de prendre des mesures proactives pour
minimiser les risques de cassures d'arbres mécaniques et améliorer la fiabilité des systèmes
mécaniques.
V.3.1 Fatigue
La fatigue est l'une des principales causes de cassure des arbres mécaniques. Elle
est due à des cycles répétés de sollicitation, tels que des charges alternées ou des
fluctuations de vitesse. Au fil du temps, ces charges répétées peuvent entraîner la
formation de microfissures qui s'accumulent jusqu'à la rupture de l'arbre.
V.3.2 Surcharge
Une surcharge ponctuelle ou prolongée peut également provoquer la cassure d'un arbre
mécanique. Lorsqu'un arbre est soumis à une charge supérieure à sa capacité maximale, cela
peut entraîner une déformation excessive et une rupture.
58
Bibliographie
Un mauvais alignement des éléments d'une machine peut exercer une pression incorrecte sur
un arbre mécanique. Cette pression déséquilibrée peut créer des contraintes et des charges
inappropriées, ce qui augmente le risque de cassure.
V.3.4 Corrosion
La corrosion est un autre facteur qui peut affaiblir un arbre mécanique. Lorsque l'arbre est
exposé à des conditions corrosives, comme l'humidité ou des substances chimiques, cela peut
endommager sa structure interne et réduire sa résistance.
A) Corrosion générale
La corrosion générale est une forme courante de détérioration des métaux, caractérisée par
une usure uniforme de la surface de l'arbre. Elle est généralement causée par des
environnements corrosifs tels que l'humidité, les acides, les substances chimiques agressives
ou les atmosphères salines. La corrosion générale peut affaiblir l'arbre au fil du temps,
provoquant des fissures et finalement sa cassure.
Des défauts de fabrication tels que des fissures, des inclusions ou des irrégularités de surface
peuvent également contribuer à la cassure d'un arbre mécanique. Ces défauts peuvent affaiblir
la structure de l'arbre et le rendre plus susceptible de se casser.
Plusieurs méthodes d’étude existent en se basant sur des critères pour l’amélioration de la
tenue mécanique, néanmoins dans le cadre de notre travail nous allons utiliser le critère de
résistance des matériaux en vue d’améliorer la tenue mécanique de l’arbre.
59
Bibliographie
- Module : 12
D p=648 mm
Le couple vaut :
P 30 × P
C= = (V.5)
ω π× N
C 36088 ,04
La force tangetielle est : =
r 0,342
Ft
cos α= (V.6)
p
p=112292,66 N
60
Bibliographie
Ce modèle physique rendu libre en présence des efforts est donné à la figure V.2 :
A) En équilibre statique
En équilibre statique, la somme des forces appliquées suivant les axes x et y doivent être nuls,
il en est de même de la somme des moments par rapport au point A :
∑ F X =0 ; (V.7)
↑+¿ F y ⟹ R A +R B− P=0 ⟹ R A + RB = p ¿
∑
❑
¿ (V.8)
∑
❑
¿ (V.9)
61
Bibliographie
ap
R B= (V.10)
L
Soit R B=66252,66 N
bp
RA= (V.11)
L
Soit R A =105640 N
La figure V.3 nous montre les efforts dans les tronçons de la poutre :
Figure V.3 : Efforts tranchants, normale et moment fléchissant dans les deux tronçons
1 er tronçon : 0≤X≤0,59
d M X1
↑+¿ F y =0 ;⟹ T X 1= ¿
dx
(V.12)
∑
❑
¿
∑
❑
¿ (V.13)
T X 1= R A = R A =105640 N
M X 1= 62327,6 Nm
62
Bibliographie
d M X2
↑+¿ F y =0 ;⟹ T X 2= ¿
dx
(V.14)
∑
❑
¿
∑
❑
¿ (V.15)
C) Calcul de la flèche
3
bp X
y= (V.16)
6 LEI
Pour :
- X=590mm ;
- E= 210000 MPa.
Des calculs précédent on détermine que le moment fléchissant max est de 62327 , 6 Nm
D) Calcul du diamètre
Vérification au cisaillement
T max
τ max= (V.17)
S
Avec :
63
Bibliographie
d=
√ 4 × T max
π × R pcisaillemnt
(V.19)
d=
√ 4 ×105640
π ×180
d=27,34 mm
σ max ≤ R p (V.20)
Mif
≤Rp
I (V.21)
v
d≥
√
3 Mif
0 , 1 Rp
(V.22)
Avec :
64
Bibliographie
(
Mif = 1−
1
2λ )
Mf +
1
2λ
√ Mf 2 + Mt 2 [21] (V.23)
Avec :
1
Pour les aciers λ= d’où la relation de Coulomb (ou Tresca) donnée par :
2
Mif =√ Mf 2 + Mt 2 (V.24)
Mif =72021 , 36 Nm
d=121,65 mm
Comparativement au diamètre obtenu en cisaillement qui est de 27,34 mm, nous allons opter
pour le diamètre le plus grand de 121,65 mm.
Pour des valeurs normalisées (norme ISO) de l’arbre on choisit dans la plage un diamètre de :
d=125 mm [20]
Le diamètre actuel de l’arbre étant de 120 mm, ceci peut justifier la cassure étant donné la
fréquence de sollicitation de l’arbre.
V.4.4 Discussion
- R A =105640 N ;
65
Bibliographie
- R B=66252,66 N ;
- T X =105640 N ;
- M X = 62327,6 Nm ;
- Mt=36088 , 04 Nm ;
- Mif =72021 , 36 Nm;
- d=125 mm ;
A)Validation
σ max ≤ R p (V.25)
375 , 8 ≤ 400
V.4 CONCLUSION
L'analyse des causes des cassures d'un arbre mécanique nécessite une approche
multidisciplinaire, en combinant simulations numériques. En comprenant les facteurs qui
contribuent à la cassure d'un arbre mécanique, il est possible de prendre des mesures
appropriées pour prévenir de tels incidents et améliorer la durabilité des machines et des
équipements mécaniques. Dans ce chapitre nous avons présenté la cause de cassure de l’arbre
et avons donné la résistance adéquate de la contrainte nécessaire pour cette transmission.
66
Bibliographie
CONCLUSION GENERALE
Ce mémoire se concentre sur l'analyse des causes des cassures d'un arbre mécanique et
propose des améliorations pour renforcer sa tenue mécanique. L'objectif principal de cette
recherche est de comprendre les mécanismes responsables des cassures fréquentes des arbres
mécaniques et de proposer des solutions adéquates pour éviter de tels problèmes.
Dans un premier temps, une revue de la littérature est réalisée afin d'identifier les principaux
facteurs qui peuvent causer des cassures au niveau des arbres mécaniques. Les facteurs
étudiés comprennent les contraintes mécaniques, la qualité de l'acier utilisé, les défauts de
fabrication, les conditions de fonctionnement, etc.
Ensuite, une méthodologie de recherche est mise en place pour analyser les causes de cassures
d'un arbre mécanique spécifique dans un contexte industriel. Nous avons pour se faire
appliquer un critère basé sur la résistance des matériaux avec les formules de Mhor-Caquot.
Les résultats obtenus permettent d'identifier le facteur responsable des cassures de l'arbre
mécanique. Nous avons ainsi déduit une surcharge de l’arbre due à une contrainte induite
supérieure à la résistance pratique de l’acier de 400 MPa, qui vaut 424 , 75 N/mm2 pour le
diamètre actuelle de 120 mm.
Enfin, des propositions sont formulées pour améliorer la tenue mécanique de l'arbre. Celles-ci
incluent l'utilisation d'un acier de meilleure qualité pour le même diamètre, des techniques de
réduction des contraintes telles que le traitement thermique de surface, ainsi que des
modifications de conception pour éviter les concentrations de contraintes. Nous proposons
ainsi une solution palliative de remplacer le diamètre de l’arbre par un arbre plus grand de 125
mm.
Cette étude approfondie des causes des cassures des arbres de pignons dans le cadre de la
manutention industrielle vise à contribuer à l'amélioration de la fiabilité et de la durabilité des
transmissions de puissance. En combinant des connaissances générales sur la manutention,
des notions sur les arbres, la présentation du transbordeur et de sa chaîne cinématique, ainsi
que l'étude des causes des cassures, ce travail de fin d’étude se veut une ressource précieuse
pour les industriels cherchant à optimiser leur équipement et à garantir des performances
mécaniques optimales.
67
Bibliographie
Bibliographie
[2] A. D. &. A. RABHI, «THESES ALGERIE,» Université Mohamed Seddik Ben Yahia -
Jijel, 2021. [En ligne]. Available:
https://theses-algerie.com/2604769442478416/memoire-de-master/universite-abou-bekr-
belkaid---tlemcen/etude-et-conception-d-un-etau-a-chariots-composes-pour-perceuse-
pc23-du-hall-de-technologie. [Accès le 28 OCTOBRE 2023].
68
Bibliographie
[10] B. A. E. GHOMES ABD ERRAOUF, Calcul des arbres Application au cas de l’arbre-
tambour du Treuil oil well 840E, UNIVERSITE KASDI MERBAH OUARGLA, 2015-
2016.
69
Bibliographie
70
ANNEXES
% Entrées
contrainte_max = 100; % Contrainte maximale appliquée sur l'arbre en MPa
nombre_cycles = 1000000; % Nombre de cycles de contrainte
% Affichage du résultat
fprintf('La durée de vie de l''arbre est estimée à %.2f cycles\n', duree_vie_cycles);