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RESUME
I
TABLE DES MATIERES
I.2 HISTORIQUE................................................................................................................. 3
II
TABLE DES MATIERES
III
TABLE DES MATIERES
IV.4 CONLUSION............................................................................................................. 59
Bibliographie .......................................................................................................................... 72
IV
LISTE DES FIGURES
Figure III 2 : Situation géographique des ateliers centraux de la SNCC [15] ........................ 34
Figure III 3 : Répartition des transbordeurs sur le site [15] ................................................... 36
Figure III 4 : Vue de face du transbordeur N°3...................................................................... 37
Figure III 5 : Vue arrière du transbordeur N°3....................................................................... 37
Figure III 6 : Cabine du transbordeur ..................................................................................... 38
Figure III 7 : Levier de commande du sens de marche .......................................................... 38
Figure III 8 : Tambour et levier de commande de l’embrayage............................................. 39
Figure III 9 : Embrayage en position d’entraînement du tambour ......................................... 40
Figure III 10 : Embrayage en position d’entraînement des roues .......................................... 40
Figure III 11 : Pont de passage du transbordeur..................................................................... 41
Figure III 12 : Roues motrices................................................................................................ 42
Figure III 13 : Roues de guidage ............................................................................................ 42
Figure III 14 : Schéma de principe du transbordeur [17] ....................................................... 43
VI
LISTE DES FIGURES
VII
LISTE DES TABLEAUX
Tableau IV 1 : Caractéristiques d’une roue à denture droite normale (α=20°) [18] .............. 47
VIII
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
Le présent travail se propose d'étudier les causes des cassures de l'arbre d'un pignon
dans le contexte spécifique de la manutention industrielle. Les pignons, éléments
essentiels dans la transmission de puissance, sont souvent soumis à des contraintes
mécaniques élevées. Les cassures d'arbre de pignon peuvent engendrer des
dysfonctionnements majeurs, entraînant des arrêts de production coûteux et des
réparations fréquentes. Il est donc primordial de comprendre les raisons qui
conduisent à ces défaillances afin de proposer des améliorations et d'optimiser la
tenue mécanique de ces composants.
Le deuxième chapitre sera dédié à l'étude approfondie des arbres dans les systèmes
mécaniques. Nous examinerons leur rôle, leur fonctionnement, les différents types
d'arbres utilisés dans les transmissions de puissance, mais aussi les propriétés
mécaniques essentielles à prendre en compte pour assurer leur fiabilité.
Chapitre 3 : Présentation du transbordeur
Dans ce chapitre, nous présenterons en détail le transbordeur étudié dans notre cas
d'étude. Nous examinerons son utilisation, son fonctionnement global, les charges
qu'il supporte et son impact sur les arbres de pignons. Une description approfondie
de ses caractéristiques techniques et de son environnement de travail sera également
1
INTRODUCTION GENERALE
réalisée.
Chapitre 4 : Présentation de la chaîne cinématique du transbordeur
Cette étude approfondie des causes des cassures des arbres de pignons dans le cadre
de la manutention industrielle vise à contribuer à l'amélioration de la fiabilité et de
la durabilité des transmissions de puissance. En combinant des connaissances
générales sur la manutention, des notions sur les arbres, la présentation du
transbordeur et de sa chaîne cinématique, ainsi que l'étude des causes des cassures,
ce travail de fin d’étude se veut une ressource précieuse pour les industriels
cherchant à optimiser leur équipement et à garantir des performances mécaniques
optimales.
2
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA MANUTENTION
I.1 DEFINITION
I.2 HISTORIQUE
C’est à cette époque que des engins de levage, tels que les treuils et les grues, ont commencé
à être utilisés pour faciliter la manutention. Ces premiers systèmes étaient souvent actionnés
par la force humaine ou animale, et l’usage de poulies permettait de multiplier l’effort de
levage.
3
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA MANUTENTION
La manutention manuelle désigne toute opération de transport ou de soutien d’une charge dont
le levage, la pose, la poussée, la traction, le port ou le déplacement exigent l’effort physique
d’une ou de plusieurs personnes [1].
4
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA MANUTENTION
5
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA MANUTENTION
La majorité des fabricants indiquent les mesures d’entretien préventif de leur équipement. Il
est recommandé :
La manutention de charges est facilitée par de nombreux engins et appareils tels que les
transpalettes, les portiques, les patins rouleurs etc. Ces appareils doivent être adaptés aux
charges à manutentionner.
6
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA MANUTENTION
Le plus souvent utilisés dans les chaînes de montage et les plates-formes de traitement du fret,
ces dispositifs permettent un déplacement automatique des marchandises d’un point à un
autre, sans qu’il y ait besoin de mobiliser une personne [1].
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CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA MANUTENTION
8
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA MANUTENTION
Les portiques sont des supports verticaux reliés à leur sommet par des éléments horizontaux
sur lesquels on agrippe des palans ou des treuils. Sur les quais on retrouve des portiques
coulissants sur des rails, des portiques sur roues et des portiques fixes. On les utilise pour les
opérations de chargement et de déchargement.
Figure I 6 : Portique
I.5.5 Les grues
Une grue est un appareil de levage et de manutention réservé aux lourdes charges. Cet engin
de levage est construit de manière différente selon son utilisation (à terre : grue de chantier,
camion-grue ; à bord d'un navire ; d'un dock flottant, etc.). Chaque grue a une charte qui définit
clairement sa capacité de levage en rapport avec le rayon et l'angle de la flèche.
Nous distinguons trois types de grues : grue à tour, grue mobile et grue de chargement. Il
existe deux catégories de machines :
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CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA MANUTENTION
Cet équipement remplit les mêmes fonctions de manutention que les chariots manuels.
Certains sont construits sur mesure et adapté à une catégorie spécifique de colis (fûts, caisses
normalisées).
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CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA MANUTENTION
Appareil constitué d’un tambour ou d’un touret entraîné par un moteur ou une manivelle et
sur lequel s’enroule le câble de levage ou de traction.
11
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA MANUTENTION
Les gerbeurs sont utilisés pour transporter des charges en hauteur afin de charger ou décharger
un entrepôt, par exemple. Les fourches des gerbeurs permettent de soulever facilement des
palettes chargées [1].
Les grues d’atelier sont de petites grues mobiles utilisées pour lever et manipuler de petites
charges dans un atelier. Les garagistes s’en servent pour extraire le moteur d’une voiture, par
exemple [1].
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CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA MANUTENTION
Les tables élévatrices permettent la manutention et la mise à niveau de charges lourdes (150
à 4000kg) dans l’industrie. Ces appareils sont une solution ergonomique pour tous vos travaux
de manutention dans des endroits étroits [1].
Un cric est un appareil destiné à soulever ou déplacer légèrement une charge. Les crics sont
utilisés aussi bien dans le domaine professionnel que privé. Il existe plusieurs types de crics :
les crics à crémaillère, les crics hydrauliques, les crics à sabot [1].
La figure I.15 nous montre respectivement : le cric à crémaillère, le cric hydraulique et le cric
à sabot :
13
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA MANUTENTION
14
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA MANUTENTION
15
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA MANUTENTION
Les manilles
C'est la première cause des accidents de travail (hors trajets) enregistrés par la Sécurité
Sociale. Les manutentions sont à l'origine d'un tiers environ des accidents déclarés dans les
entreprises. Les dangers sont liés à la nature des charges, au nombre excessif de manipulation
et au mouvement : torsion, déplacement, soulèvement.
Presque toutes les entreprises sont concernées par les manutentions mais les accidents du
travail sont particulièrement fréquents dans certains secteurs industriels (Exemples : BTP,
entreprises de logistique, etc.) mais aussi tertiaires (Exemples : poste d'encaissement et
opérations de mise en rayon dans les Grandes Surfaces de Distribution, levage des malades
dans les établissements de soins, etc.).
Non seulement les risques d'accidents de travail concernent le dos (Lombosciatiques) mais
aussi les membres inférieurs (entorses) ou les extrémités (coincement des doigts) et le
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CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA MANUTENTION
vieillissement progressif des structures ostéo articulaires qui peut aboutir à une inaptitude
professionnelle, ce qui, de par leur fréquence et leur impact, tant médical que
socioprofessionnel, constitue un problème majeur de santé au travail.
La manutention manuelle est à l'origine de fréquents accidents du dos souvent dus à des
postures incorrectes. Elle peut engendrer, tout comme la manutention mécanique, des
contusions, des écrasements, des chutes. De plus, les surfaces anguleuses ou rugueuses, les
chutes d'objets et les objets projetés sont parmi les principales causes de blessures, de
lacérations ou de contusions pendant le travail de manutention manuelle. Le travailleur peut
également subir ces blessures s'il tombe ou s'il entre en collision avec des objets. C'est
pourquoi il est important d'être vigilant sur l'environnement, l'état du sol et encombrement du
local.
Dans la mesure du possible, il faut éviter le recours à la manutention manuelle des charges,
en utilisant notamment des équipements mécaniques.
Cependant, lorsque la manutention manuelle ne peut être évitée, des moyens légers doivent
être mis à la disposition des travailleurs de façon à limiter l'effort physique (palonniers, treuils,
ou à défaut des accessoires de préhension tels que crics, vérins, crochets&,) et à diminuer les
risques afin de rendre la tâche plus sûre et moins pénible.
Même pour un déplacement ponctuel, il faut privilégier l'aide d'engins auxiliaires légers de
manutention car il y a une exposition beaucoup plus importante aux risques lors des opérations
de manutentions manuelles [5].
La manutention mécanique fait appel à l'utilisation d'engins de levage tels que grues, chariot
élévateur automoteur, pont roulant, etc.
17
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA MANUTENTION
Il faut toujours veiller à ce que les équipements utilisés soient conformes aux normes en
vigueur, contrôlés périodiquement, et adaptés à la charge qu'ils doivent soulever.
Les personnels chargés de cette manipulation devront avoir été formés au maniement des
matériels de levage (telles qu’Habilitation cariste, par exemple) et avoir subi, dans certains
cas, une visite médicale d'aptitude.
18
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA MANUTENTION
- Les heurts ;
- Les coincements ;
I.8 CONCLUSION
Dans ce chapitre nous avons présenté de manière générale les notions sur la manutention. En
effet, la manutention est une activité incontournable dans de nombreux secteurs, qui permet
de déplacer des objets et des marchandises d’un endroit à un autre. Qu’elle soit manuelle ou
mécanisée, il est primordial de respecter les règles de sécurité et d’adopter les bonnes pratiques
pour éviter les accidents et les blessures. L’efficacité et la productivité en dépendent
également, d’où l’importance d’une organisation rigoureuse dans la gestion des stocks. Le
chapitre suivant va aborder les notions sur les arbres.
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
II.1 INTRODUCTION
Les arbres sont des éléments mécaniques utilisés pour transmettre des rotations et des forces
entre différentes composantes d'un mécanisme. Ils sont largement utilisés dans de nombreux
domaines tels que l'industrie, l'automobile, l'aéronautique, etc. Les arbres sont généralement
fabriqués en acier, en aluminium ou en titane, selon les exigences spécifiques de l'application.
Les arbres peuvent être classés de plusieurs manières selon la fonction exercée dans le
mécanisme. Les arbres remplissent plusieurs rôles importants dans un système mécanique :
- Transmission des mouvements : Les arbres sont utilisés pour transmettre la rotation d'un
composant à un autre. Ils peuvent être reliés à un moteur ou à une source d'énergie pour
convertir un mouvement de rotation en un autre ;
- Support des composants : Les arbres sont conçus pour supporter différentes composantes
d'un mécanisme, telles que des engrenages, des poulies, des courroies, des roulements, etc. Ils
doivent être suffisamment robustes pour résister aux charges appliquées et prévenir les
déformations excessives ;
- Alignement des pièces : Les arbres assurent également l'alignement correct des
composantes mécaniques. Ils évitent le jeu excessif, minimisent les vibrations et garantissent
un fonctionnement fluide et précis.
A cause de leurs fonctions et de leurs géométries, les arbres peuvent portés différents noms
tels que :
- Arbres tournants ;
- Arbres fixes.
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
Cette catégorie d’arbres porte les organes de commande, reçoit et transmet le couple moteur
aux machines ou aux équipements de industriels. Dans cette catégorie nous trouvons deux
sous-classes :
Ces arbres peuvent être de types suivants : arbres pleins, arbres creux ou arbres flexibles.
- Arbres pleins : On entend par «arbres pleins », les arbres dont l'aire de la section est
proportionnelle au diamètre extérieur de celui-ci. Ils peuvent être courts ou longs. Les
arbres possèdent différents embouts qui leur permettent de recevoir les éléments de
transmission ou de supporter leurs extrémités. Les bouts d'arbres peuvent être
cylindriques droits ou cylindriques coniques. Les arbres à bouts cylindriques peuvent
être usinés et filetés [7].
21
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
Embout coniques
- Arbres creux : Ce type d'arbre est vide à l'intérieur et ressemble à un tube. Ses
dimensions sont normalisées à l'intérieur et à l'extérieur. Il est conçu pour permettre
un libre passage ou la fixation d'éléments ou d'accessoires sur certaines machines,
comme une broche de perceuse ou de tour, et dans certaines conditions, il peut
être utilisé pour éliminer un surplus de masse tout en respectant l'effort demandé [7].
22
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
23
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
- Arbre de renvoi : il supporte des éléments des machines (engrenages, poulies, etc.) et
il transmet un couple entre chaque élément [10].
On entend par «arbres fixes» des arbres qui ne tournent pas. Les arbres fixes sont
généralement des arbres courts que l'on appelle axe. Ils sont utilisés pour l'installation des
pièces tournantes sur un axe telles que poulies, roues d'auto [7].
Si l'arbre ne tourne pas, il est dit fixe et la transmission se fait par l'exercice d'une force de
traction ou de pression, le cas pratique d’application est l’essieu.
Un essieu est un arbre stationnaire ( axe) ou rotative qui ne transmet pas de couple, c’est-à-
dire qui sert au positionnement suivant le rôle qui lui est dévolu, l’arbre est soumis à des
contraintes
de flexion, à des contraintes de torsion, ou à un chargement complexe de torsion, de flexion
et de charge axiale [10].
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
Figure II 7 : Essieu
L’arbre supporte plusieurs éléments dans l’optique du guidage en rotation. La figure II.8
illustre le montage des éléments sur l’arbre :
1 2 3
Sur la figure ci-dessus : l’élément (1) montre les organes mécaniques montés sur l’arbre
(poulie, engrenage, etc.) ; l’élément (2) nous montre l’arbre ; l’élément (3) montre les paliers
qui sont des supports d’arbres et assurent le guidage en rotation de ces derniers.
Lorsque l’on conçoit un arbre. L’objectif visé, quel que soit le critère choisi consistera toujours
à chercher à obtenir la construction la plus économique possible et la plus sure. En d’autres
termes.il s’agira d’obtenir l’arbre ayant le plus petit diamètre possible. Quelles que soient les
données qui ont servi de base au calcul (résistance, rigidité ou vitesse critique), le diamètre de
l’arbre est grandement influencé par la distribution des moments fléchissant. Afin de réduire
le plus possible ces moments, est avantageux de monter les éléments de transmission le plus
près possible des supports de l’arbre. La figure II.8 illustre deux montages dont l’un est de
beaucoup préférable à l’autre certains types d’éléments de transmission, les embrayages et les
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
freins à tambour par exemple, ne produisent pas ou peu de flexion sur les arbres. Leur
localisation par rapport aux supports ne revêt donc pas importance primordiale. Les arbres
sont positionnés transversalement et axialement par des coussinets ou des roulements. A noter
; plusieurs éléments de transmission (embrayages, engrenages hélicoïdaux, engrenages
coniques, etc.) ainsi que les dilatations thermique, produisant des charges axiales qui peuvent,
dans certains cas, être très importantes. Des butées doivent alors être prévues pour reprendre
ces charges, même lorsque, théoriquement, l’arbre n’est pas soumis à des charge axiale, en
effectuant le montage approprié des roulements [8].
Figure II 9 : Comparaison entre deux montages d’un engrenage et d’une poulie sur un
arbre [8]
Le guidage des arbres mécaniques est un processus essentiel dans l'industrie de la fabrication
et de la construction. Il vise à assurer un alignement précis des arbres afin d'optimiser les
performances et d'éviter tout dysfonctionnement.
26
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
Tout d'abord, le guidage des arbres mécaniques nécessite l'utilisation de roulements de qualité
pour réduire les frictions et les vibrations indésirables. Ces roulements doivent être
correctement lubrifiés et entretenus pour assurer un fonctionnement fluide et silencieux.
Ensuite, différents dispositifs de guidage, tels que les paliers lisses, les coussinets et les bagues
de serrage, sont utilisés pour maintenir l'alignement des arbres. Ces dispositifs peuvent être
ajustables pour permettre une mise en place précise et un réglage ultérieur si nécessaire.
De plus, des techniques de mesure et de surveillance sont mises en œuvre pour s'assurer que
les arbres sont correctement alignés. Des instruments tels que les comparateurs, les lasers
d'alignement et les capteurs de vibration sont utilisés pour effectuer des contrôles réguliers et
détecter tout désalignement ou dysfonctionnement.
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
Le guidage des arbres mécaniques est essentiel pour prévenir les dommages aux machines,
améliorer l'efficacité énergétique et prolonger la durée de vie des équipements. Un mauvais
alignement des arbres peut entraîner une usure prématurée, des vibrations excessives, des
fuites de lubrifiant et même des pannes catastrophiques. Le guidage des arbres mécaniques
est un processus complexe mais crucial pour assurer le bon fonctionnement des équipements
industriels. Il nécessite l'utilisation de technologies de pointe, une maintenance régulière et
une surveillance constante pour garantir un alignement précis et des performances optimales.
II.3.1 PALIERS
Les paliers, également connus sous le nom de roulements, sont des composants mécaniques
utilisés pour la transmission de charge et la réduction de la friction dans les machines et les
équipements. Ils sont largement utilisés dans diverses applications industrielles, automobiles,
aéronautiques et domestiques.
Les paliers sont principalement utilisés pour soutenir l'arbre rotatif d'une machine, telle qu'un
moteur ou une pompe, et permettent à l'arbre de tourner avec un minimum de résistance. Ils
se composent généralement d'une bague intérieure, d'une bague extérieure et de billes ou de
rouleaux placés entre les deux bagues pour faciliter le mouvement.
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
remplacement des pièces usées, etc. Une maintenance appropriée permet d'augmenter
la durée de vie du palier et de prévenir les pannes ;
- Applications : Les paliers sont utilisés dans une large gamme de machines et
d'équipements, tels que les moteurs électriques, les pompes, les ventilateurs, les
machines-outils, les véhicules automobiles, les avions, etc. Ils sont essentiels pour
assurer le bon fonctionnement de ces machines et réduire la friction et les vibrations
indésirables.
Les paliers sont des composants mécaniques cruciaux utilisés dans diverses applications
industrielles et domestiques. Ils permettent de réduire la friction, de supporter des charges et
d'assurer le bon fonctionnement des machines en minimisant l'usure. Une maintenance
régulière et appropriée est nécessaire pour prolonger leur durée de vie et maintenir leur
performance optimale.
La conception et le dimensionnement des arbres nécessitent des calculs précis pour garantir
leur sécurité et leur durabilité. Les paramètres suivants doivent être pris en compte lors du
calcul des arbres en mécanique :
- Moment de torsion : Le moment de torsion est une force qui tente de faire tourner l'arbre.
Il est causé par la puissance transmise et les charges appliquées sur l'arbre. Le calcul du
moment de torsion permet de déterminer le diamètre minimal requis pour l'arbre, afin de
résister à ce moment ;
- Facteur de sécurité : Le facteur de sécurité est utilisé pour garantir que l'arbre est
suffisamment résistant pour résister aux charges appliquées. Il est calculé en divisant la
résistance maximale de l'arbre par la contrainte de tension ou de cisaillement maximale.
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
Plusieurs méthodes de calcul sont utilisées pour concevoir et dimensionner les arbres en
mécanique. Parmi les méthodes courantes, on peut citer :
- Méthode des éléments finis : Cette méthode utilise des simulations informatiques pour
modéliser et analyser le comportement d'un arbre soumis à des charges spécifiques. Elle
fournit des résultats plus précis et détaillés, mais nécessite une expertise en modélisation
numérique ;
- Méthode des tables et des graphiques : Cette méthode consiste à utiliser des tables et des
graphiques préétablis pour trouver les dimensions de l'arbre en fonction des charges et des
paramètres spécifiques. Elle est souvent utilisée lorsque des calculs plus précis ne sont pas
nécessaires.
II.5 CONCLUSION
Il a été question dans ce chapitre de donner les notions sur les arbres, en effet les arbres jouent
un rôle crucial dans la transmission des mouvements et des forces au sein des mécanismes. Le
dimensionnement des arbres en mécanique nécessite une analyse précise des charges et des
contraintes afin de garantir leur résistance et leur fiabilité, différentes méthodes de calcul
peuvent être utilisées en fonction des besoins spécifiques de l'application. Le chapitre suivant
fera office de l’application des méthodes de calcul des arbres ainsi que l’étude des causes des
cassures de l’arbre du pignon du transbordeur n°2 des ateliers centraux de la SNCC.
30
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
La manutention est une étape cruciale dans le processus logistique. Les entreprises doivent
transporter leurs marchandises d'un point A à un point B de manière sécurisée et efficace.
C'est là que les transbordeurs de manutention entrent en jeu, apportant une solution novatrice
et pratique à ce problème.
Ce chapitre va faire l’objet d’étude du transbordeur N°3 des ateliers centraux de la SNCC,
nous allons présenter ce dernier en passant par son principe de fonctionnement, ses
composants ainsi que son rôle dans les ateliers.
Elle s’occupe du matériel de traction diesel, du matériel et des engins divers. Les grands
travaux sur les locomotives de ligne et de manœuvre, les engins de la voie (tracteurs, auto-
draisines, groupe pompe-compresseurs) y sont effectués [12].
Elle s’occupe de tout ce qui est lié au matériel tracté : wagon, voiture à voyageur et tout ce
qui est construction métallique, c’est-à-dire machines – outils ainsi que les outillages tant pour
la fabrication que pour la maintenance [13].
31
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
Cette division est située à 120 kilomètres de Lubumbashi (à Likasi). Elle s’occupe de la
maintenance des locomotives électriques [14].
32
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
La figure III.2 nous montre la situation géographique des ateliers centraux de la SNCC, la zone
sélectionnée présente l’atelier gros outillage :
De la figure ci-dessus nous avons un aperçu des différents ateliers centraux de la SNCC, notre
cas d’étude a été en lien avec l’atelier gros outillages, en effet cet atelier s’occupe de la
maintenance des machines et en particulier celle des engins de levage dans le cadre de la
manutention.
Le transbordeur N°3 des ateliers centraux de la SNCC est un engin de manutention utilisé dans
les ateliers dans le but d’effectuer la mobilité des éléments (caisses, têtes de locomotive, bogie,
34
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
roues, …) le long des différents ateliers en parallèle. Le transbordeur a une capacité de charge
maximale de 100000 kg. Son rôle ainsi de permettre à faire coulisser les différents organes de
machines entre différents ateliers lors de la maintenance ou dans le but de la réparation pour
une remise en service des locomotives.
En effet, dans la logistique de la locomotion des trains, la SNCC est équipée de ses ateliers à
proximité de la gare en vue d’assurer une continuité de service des engins roulants. Ses ateliers
sont munis des pièces de rechange, des machines prévus de maintenance, d’un réseau électrique
adéquat pour subvenir à la demande en puissance des ateliers étant donné que la majorité des
appareillages fonctionnent en courant alternatif. Pour ce faire tout atelier pour fonctionner et
effectuer la remise en service a besoin impérativement des engins de manutention pour une
bonne mobilité en toute sécurité, d’où la nécessité des transbordeurs.
Les ateliers centraux de la SNCC possèdent quatre (4) transbordeurs électriques (figure III.3)
dont deux en usages permanentes (N°2 et N°3), le transbordeur N°1 n’est pas trop d’utilisation
car la sortie du côté de la gare n’est plus d’utilisation, quant au dernier il est hors d’usage car il
est en panne.
La figure III.3 ci-dessous nous montre la répartition des transbordeurs le long des ateliers :
35
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
N°1
N°4
N°2
N°3
III.4.1 Description
La locomotion du transbordeur est possible par un système de rail-roue, on a pour ce faire une
paire de rails sur laquelle coulisse le transbordeur d’avant en arrière. Ce mouvement est possible
par l’entrainement d’un moteur électrique incorporé dans la structure et qui par une chaîne de
transmission permet de mettre le transbordeur en translation sur les rails. Mise à part ce système,
le transbordeur joue aussi le rôle de faire translater des éléments sur son pont avant composé
d’une paire de raille avec un 1067 mm qui est la valeur des éléments de l’entraxe pour les bogies
et les têtes de train (voir figure III.14) [16].
Les figures III.4 et III.5 présentent respectivement la vue de face et arrière du transbordeur N°3
des ateliers centraux de la SNCC :
36
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
A) La cabine
Elle comporte la majorité des organes de commande de l’engin. Nous y trouvons la grande
partie de la chaîne cinématique du transbordeur, notamment le moteur électrique.
37
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
La cabine est placée sur le châssis, elle comporte la totalité des commandes. Le mouvement
provient du moteur électrique triphasé prenant la source de courant sur une ligne triphasé dont
le contact est établi par coulissement sur la ligne. Le mouvement de rotation du moteur est
ensuite transmis aux roues via une chaîne de transmission pour une position réglable car ce
même mouvement sert à entrainer le tambour de tirage.
La figure III.7 montre le levier de commande du sens de marche de l’engin, en effet ce levier
possède trois positions de manœuvre :
38
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
A l’intérieur de la cabine nous avons plus particulièrement les éléments d’entraînement, les
engrenages, la baladeuse (embrayage à griffes), le tambour, le levier de commande de la griffe,
etc.
Sur la figure III.8 ci-dessous nous avons l’aperçu du levier de commande de l’embrayage et du
tambour sur lequel s’enroule le câble de tirage dont l’extrémité porte un crochet d’accrochage.
En effet le levier de commande permet par un contact à griffes de transmettre le couple soit au
tambour, soit aux roues. De cette façon la griffe coulisse sur l’arbre moteur dont il est lié par
liaison clavette en rotation, lors de la rotation du moteur ce dernier permet ainsi de balader entre
les deux positions (d’où le nom de baladeuse). Permettant ainsi de transmettre ce mouvement
de rotation dans le but d’obtenir les deux translations prévues pour l’engin.
Ce système d’embrayage est utile pour l’engin dans le sens où il nous permet les deux positions
de contact pour un même moteur d’entrainement à la même vitesse pour la mobilité voulue.
Les figures III.9 et III.10 montrent respectivement les différentes positions de l’embrayage à
griffe sur l’arbre moteur :
39
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
B) Châssis et pont
Ces éléments font parties de la partie inférieure de l’engin, ils supportent la cabine et ses
composants. Le châssis sert de socle pour l’engin, le pont permet de supporter et guider les
matériels à déplacer sur l’engin. Le transbordeur est construit pour une fosse peu profonde,
40
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
c’est-à-dire qu’il y a une différence de niveau entre les voies d’approche et la voie du
transbordeur ; les voies d’approche finissent à la fosse du transbordeur [17].
Pour la locomotion, l’engin est muni de 4 caissons dans lesquels se logent les roues. Nous avons
deux caissons moteurs dans lesquels on trouve les roues entraînées par le moteur appelées roues
motrices, ainsi que deux caissons avant (caisson de translation) où se logent les roues de guidage
dites roues libres.
Les figures III.12 et III.13 montrent respectivement les roues motrices et les roues de
coulissage (guidage) :
41
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
Tous ces systèmes citez ci-haut permettent le fonctionnement du transbordeur, sur la figure
III.14 nous avons un aperçu du schéma de principe du transbordeur N°3 des ATC :
42
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
III.5. CONLUSION
Dans ce chapitre nous avons présenté le transbordeur N°3 des ateliers centraux de la SNCC, en
effet nous avons présenté le long de ce chapitre les aspects techniques et fonctionnels du
transbordeur. Passant ainsi par son principe de fonctionnement, ses composants et son utilité
dans l’atelier. Le chapitre suivant va nous présenter en détails la structure de la chaine
cinématique du transbordeur.
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
La chaine cinématique d’un système mécanique reprend en détails les éléments intermédiaires
permettant la transmission du mouvement de rotation du moteur jusqu’aux organes concernés
(roues arrières et tambour).
Dans ce chapitre nous allons présenter en détails les organes et mécanismes qui composent la
structure de transmission du mouvement du transbordeur, nous donnerons ainsi des détails sur
la géométrie des organes et leur fonctionnement.
Un engrenage est un mécanisme élémentaire composé de deux roues dentées mobiles autour
d'axes de position relative invariable. L'une des roues entraine l'autre par l'action des dents
successivement en contact. La roue, qui a le plus petit nombre de dents est appelée pignon. [18]
La figure IV.1 nous montre les types d’engrenages selon la position relative des axes des roues :
44
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
Dans le cadre de notre travail les engrenages utilisés dans la chaine cinématique sont de types
à axes parallèle.
Définitions
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CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
Cylindre de tête
Cylindre passant par les sommets des dents. Sa section droite est le cercle de tête de diamètre
da.
Cylindre de pied
Cylindre passant par le fond de chaque entre-dent. Sa section droite est le cercle de pied de
diamètre de.
Flanc
Portion de la surface d'une dent comprise entre le cylindre de tête et le cylindre de pied.
Profil
Section d’un flanc par un plan normal (en mécanique générale, on n'utilise pratiquement que
le profil en développante de cercle).
Ligne d'action
Normale commune à deux profils conjugués en leur point de contact. Dans un engrenage à
développante, la ligne d'action est une droite fixe tangente intérieurement aux deux cercles de
base.
46
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
IV.2.2 Equations
A) Vitesse linéaire
𝝅𝑫𝒑 𝑵
𝑽= [19] (IV 1)
𝟔𝟎
Avec :
47
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
B) Puissance mécanique
𝐏 = 𝐂𝛚 = 𝐅𝐕 (IV 2)
Avec :
C : couple [Nm] ;
𝐹 : force [N].
C) Diamètre primitif
𝑫𝒑 = 𝒎𝒁 (IV 3)
Avec :
Avec :
- r : rapport de transmission ;
- N1 et N2 : le nombre de tours respectifs de roues [tr/min] ;
- Dp1 et Dp2 : les diamètres primitifs respectifs des roues [mm] ;
- Z1 et Z2 : le nombre respectif des dents de chaque roue.
SolidWorks est un logiciel de conception assistée par ordinateur (CAO) 3D largement utilisé
dans l'industrie. Développé par la société Dassault Systèmes, SolidWorks offre une gamme
complète d'outils de modélisation 3D pour la création, l'analyse et la documentation de produits.
48
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
A) Performances de SolidWorks
SolidWorks est apprécié pour sa facilité d'utilisation et sa puissance. Il permet aux ingénieurs
et aux concepteurs de créer rapidement des modèles 3D en utilisant une interface conviviale.
Le logiciel offre une excellente réactivité et des performances fluides, même lors de la
manipulation de modèles complexes. Il dispose également d'une gestion efficace des
assemblages, permettant de gérer de grandes quantités de composants sans impact sur les
performances.
49
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
D) Capacités de SolidWorks
SolidWorks dispose d'une vaste bibliothèque de fonctionnalités et d'outils pour répondre aux
besoins de conception les plus complexes. Il permet la modélisation de pièces 3D précises, la
création de surfaces complexes, la gestion des assemblages, la création de dessins détaillés, la
simulation de mouvement, l'optimisation topologique, la génération de vues en coupe, et bien
plus encore. SolidWorks offre également une intégration avec d'autres logiciels et flux de travail
de l'industrie.
E) Limites de SolidWorks
Il convient de noter que SolidWorks, comme tout logiciel, présente également quelques limites.
La manipulation de grands assemblages complexes peut parfois entraîner des ralentissements,
bien que des techniques de gestion de performances soient disponibles. De plus, certaines
fonctionnalités avancées nécessitent une expertise plus approfondie et une formation
supplémentaire. Enfin, SolidWorks est principalement conçu pour la conception mécanique et
ne dispose pas de fonctionnalités avancées spécifiques à d'autres industries telles que
l'architecture ou l'électronique.
50
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
A) Les engrenages
Les engrenages sont les organes de transmission qui vont servir à transmettre la puissance du
moteur vers les organes. Nous en avons 20 sur le système de mise en translation du
transbordeur, dont deux de construction particulière pour l’embrayage.
Les figures IV.4 et IV.5 montrent respectivement l’engrenage moteur et l’un des engrenages
liés à l’embrayage :
51
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
B) Les arbres
Les arbres font office de support des engrenages et renvoient le mouvement entre deux
engrenages. Nous en avons ainsi 12 arbres dans le système dont un pour l’embrayage, et 4 qui
sont fixes pour support.
Les figures IV.6 et IV.7 montrent respectivement l’arbre d’embrayage et l’arbre fixe de
support :
F) Baladeuse
C’est l’organe maitresse du système, il permet par l’intermédiaire des griffes d’effectuer un
contact entre les deux roues prévues sur l’arbre. En effet elle est portée par l’arbre d’embrayage
52
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
et a une liaison en rotation avec ce dernier à travers deux clavettes pour la transmission du
mouvement.
Figure IV 10 : Baladeuse
G) Le tambour
Figure IV 11 : Tambour
53
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
H) Les paliers
Ce sont des organes de machine qui permettent le support et le guidage des arbres en rotation.
Nous avons principalement deux types dans notre système. L’un est en seul corps et le second
type est à couvercle.
Les figures IV.10 et IV.11 présentent respectivement le palier en seul corps et celui avec
couvercle :
54
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
I) Les roues
Sur le transbordeur nous avons 8 roues au total dont 4 à l’arrière comme décrit au chapitre
précédant. Les roues arrière sont conjuguées avec des engrenages pour établir la translation.
55
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
J) Manchon
Le manchon est l’organe utilisé pour permettre une liaison en bout d’arbre. Il permet ainsi
d’assurer la liaison bout à bout entre deux arbres en cas des arbres trop long. Pour notre système
on a un manchon à boulons.
K) Le système d’embrayage
56
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
Figure IV 17 : Embrayage
57
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
La vitesse de rotation du moteur est de 715 tr/min, pour une puissance de 42 CV. En remplaçant
les valeurs dans l’équation IV.4 on peut déterminer pour chaque transmission le rapport de
transmission.
N2=139,028 tr/min
N3=N2=139,028 tr/min
N4=52,135 tr/min
N5=N4=52,135 tr/min
Troisième contact :
N6=31,523 tr/min
N6=N7=31,523 tr/min
Quatrième contact :
N8=8,295 tr/min
Cinquième contact :
N9=29,551 tr/min
Sixième contact :
N10=18,913 tr/min
Septième contact :
N11=13,906 tr/min.
58
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES ARBRES
IV.4 CONLUSION
Dans ce chapitre nous avons donné un aperçu détaillé de la chaine cinématique, nous avons
présenté les organes qui composent cette dernière ainsi que les différentes vitesses de chaque
engrenage du système de transmission. Mise à part cela nous avons aussi donne la géométrie
des organes de transmission en se servant de SolidWorks. Le chapitre suivant fera l’objet
d’étude des causes de cassure et amélioration de la tenue mécanique.
59
CHAPITRE V : ETUDE DES CAUSES DES CASSURES DE ET AMELIORATION DE
LA TENUE MECANIQUE DE L’ARBRE
V.1. INTRODUCTION
V.3.1 Fatigue
La fatigue est l'une des principales causes de cassure des arbres mécaniques. Elle est
due à des cycles répétés de sollicitation, tels que des charges alternées ou des
fluctuations de vitesse. Au fil du temps, ces charges répétées peuvent entraîner la
formation de microfissures qui s'accumulent jusqu'à la rupture de l'arbre.
Pour étudier les cassures des arbres mécaniques en fatigue, divers modèles et approches
mathématiques sont utilisés. Parmi les plus couramment utilisés, on trouve les modèles de S-N
(contrainte-nombre de cycles), les modèles de déformation-pliages, les modèles de
déformation-créep et les modèles de propagation de fissures.
Modèle de S-N
Le modèle de S-N est basé sur l'hypothèse selon laquelle il existe une relation inverse entre la
contrainte appliquée et le nombre de cycles nécessaires pour provoquer une cassure. Ce modèle
60
CHAPITRE V : ETUDE DES CAUSES DES CASSURES DE ET AMELIORATION DE
LA TENUE MECANIQUE DE L’ARBRE
est largement utilisé pour prédire la durée de vie en fatigue des arbres mécaniques. Il est exprimé
mathématiquement par une équation de la forme :
N = A * (S)^b (V 1)
Où :
Ce modèle considère que la fatigue des arbres mécaniques est due à des déformations plastiques
cycliques qui conduisent à la formation de pliages dans le matériau. L'accumulation de ces
pliages conduit finalement à la cassure de l'arbre. Le modèle de déformation-pliages peut être
représenté par une équation telle que :
E = C * (ε)^d (V 2)
Où :
Ce modèle prend en compte les effets de la déformation et de la température sur la cassure des
arbres mécaniques en fatigue. Il est basé sur le phénomène de fluage, où le matériau se déforme
lentement sous une charge constante à des températures élevées. Le modèle de déformation-
créep peut être décrit mathématiquement par :
N = k * e^(-Q/(R * T)) (V 3)
Où :
61
CHAPITRE V : ETUDE DES CAUSES DES CASSURES DE ET AMELIORATION DE
LA TENUE MECANIQUE DE L’ARBRE
VV.3.2 Surcharge
Une surcharge ponctuelle ou prolongée peut également provoquer la cassure d'un arbre
mécanique. Lorsqu'un arbre est soumis à une charge supérieure à sa capacité maximale, cela
peut entraîner une déformation excessive et une rupture.
Un mauvais alignement des éléments d'une machine peut exercer une pression incorrecte sur
un arbre mécanique. Cette pression déséquilibrée peut créer des contraintes et des charges
inappropriées, ce qui augmente le risque de cassure.
L'alignement incorrect d'un arbre peut entraîner des fractures graves, réduisant ainsi sa durée
de vie et sa résistance structurelle.
V.3.4 Corrosion
La corrosion est un autre facteur qui peut affaiblir un arbre mécanique. Lorsque l'arbre est
exposé à des conditions corrosives, comme l'humidité ou des substances chimiques, cela peut
endommager sa structure interne et réduire sa résistance.
A) Corrosion générale
La corrosion générale est une forme courante de détérioration des métaux, caractérisée par une
usure uniforme de la surface de l'arbre. Elle est généralement causée par des environnements
corrosifs tels que l'humidité, les acides, les substances chimiques agressives ou les atmosphères
salines. La corrosion générale peut affaiblir l'arbre au fil du temps, provoquant des fissures et
finalement sa cassure.
62
CHAPITRE V : ETUDE DES CAUSES DES CASSURES DE ET AMELIORATION DE
LA TENUE MECANIQUE DE L’ARBRE
La corrosion sous contrainte est une forme de corrosion qui se produit lorsque des contraintes
mécaniques, combinées à un environnement corrosif, provoquent la rupture d'un matériau. Dans
le cas des arbres mécaniques, les contraintes peuvent résulter de charges excessives ou de
mauvaises conceptions structurelles. Lorsque la corrosion sous contrainte se produit, des
fissures se forment à la surface de l'arbre, ce qui le rend vulnérable aux cassures.
C) Corrosion intergranulaire
La corrosion intergranulaire se produit lorsque les limites de grains des matériaux métalliques
sont attaquées par des substances corrosives. Dans les arbres mécaniques, cela peut se produire
en raison de divers facteurs tels que la présence d'impuretés lors de la fabrication, la présence
de contraintes résiduelles ou une exposition prolongée à des environnements corrosifs. Au fur
et à mesure que la corrosion intergranulaire progresse, elle affaiblit la structure de l'arbre,
augmentant le risque de cassure.
La corrosion par pitting est une forme localisée de corrosion qui se manifeste sous la forme de
petites cavités en forme de puits à la surface de l'arbre. Ces cavités peuvent se former en raison
de la présence de défauts dans le matériau ou de la concentration locale de substances
corrosives. Bien que les puits semblent petits, ils peuvent considérablement réduire la résistance
de l'arbre et conduire à des cassures.
Des défauts de fabrication tels que des fissures, des inclusions ou des irrégularités de surface
peuvent également contribuer à la cassure d'un arbre mécanique. Ces défauts peuvent affaiblir
la structure de l'arbre et le rendre plus susceptible de se casser.
63
CHAPITRE V : ETUDE DES CAUSES DES CASSURES DE ET AMELIORATION DE
LA TENUE MECANIQUE DE L’ARBRE
Equilibre statique
42CV=31332W
Soit 31,332 KW
𝑃 = 𝑝𝑉
𝜋𝐷𝑝 𝑁 𝜋𝑍𝑚𝑁
𝑉= =
60 60
Pour :
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CHAPITRE V : ETUDE DES CAUSES DES CASSURES DE ET AMELIORATION DE
LA TENUE MECANIQUE DE L’ARBRE
- N=8,295 tr/min
- Z=57 dents
- m=12
V= 296,93 m/s
D’où p=105,52 N
Couple C=p.r
C= 36,09 Nm
∑ 𝐹𝑋 = 0 ;
↑+
∑ 𝐹𝑦 ⟹ 𝑅𝐴 + 𝑅𝐵 − 𝑃 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 + 𝑅𝐵 = 𝑃
↺+
∑ 𝑀𝐴 = 0; ⟹ −𝑃𝑎 + 𝑅𝐵 𝐿 = 0
𝑎𝑃
𝑅𝐵 =
𝐿
𝑏𝑃
𝑅𝐴 =
𝐿
1 er tronçon : 0≤X≤a
↑+
𝑑𝑀𝑋1
∑ 𝐹𝑦 = 0; ⟹ 𝑇𝑋1 =
𝑑𝑥
↺+
∑ 𝑀𝑧 = 0; ⟹ 𝑀𝑋1 − 𝑅𝐴 𝑋 = 0 ⟹ 𝑀𝑋1 = 𝑅𝐴 𝑋
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CHAPITRE V : ETUDE DES CAUSES DES CASSURES DE ET AMELIORATION DE
LA TENUE MECANIQUE DE L’ARBRE
↑+
𝑑𝑀𝑋2
∑ 𝐹𝑦 = 0; ⟹ 𝑇𝑋2 =
𝑑𝑥
↺+
Fleche
5𝑏𝑝𝑎3
𝑦=
3𝐿𝐸𝐼
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CHAPITRE V : ETUDE DES CAUSES DES CASSURES DE ET AMELIORATION DE
LA TENUE MECANIQUE DE L’ARBRE
Figure V 1 : Flèche
Sur la figure ci-dessous nous avons un aperçu de la flèche, nous avons une valeur de la flèche
de 276,825 mm.
Figure V 2 : Pente
67
CHAPITRE V : ETUDE DES CAUSES DES CASSURES DE ET AMELIORATION DE
LA TENUE MECANIQUE DE L’ARBRE
Sur la figure ci-dessus nous avons des valeurs de l’effort tranchant dans le premier tronçon de
9,685 N et -9,584 N dans le second tronçon.
Les figures suivantes donnent l’allure et la valeur des contraintes dans la poutre :
68
CHAPITRE V : ETUDE DES CAUSES DES CASSURES DE ET AMELIORATION DE
LA TENUE MECANIQUE DE L’ARBRE
69
CHAPITRE V : ETUDE DES CAUSES DES CASSURES DE ET AMELIORATION DE
LA TENUE MECANIQUE DE L’ARBRE
Nous avons ainsi déterminé la valeur de la contrainte de 3,389 N/mm2. Pour un fonctionnement
dans des conditions de sécurité de l’arbre pour un diamètre de 120 mm, les contraintes induites
ne doivent pas dépasser la valeur de 3,389 N/mm2 induites par les forces.
V.4 CONCLUSION
L'analyse des causes des cassures d'un arbre mécanique nécessite une approche
multidisciplinaire, en combinant simulations numériques. En comprenant les facteurs qui
contribuent à la cassure d'un arbre mécanique, il est possible de prendre des mesures
appropriées pour prévenir de tels incidents et améliorer la durabilité des machines et des
équipements mécaniques. Dans ce chapitre nous avons présenté la cause de cassure de l’arbre
et avons donner la résistance adéquate de la contrainte nécessaire pour cette transmission.
70
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
Ce mémoire se concentre sur l'analyse des causes des cassures d'un arbre mécanique
et propose des améliorations pour renforcer sa tenue mécanique. L'objectif principal
de cette recherche est de comprendre les mécanismes responsables des cassures
fréquentes des arbres mécaniques et de proposer des solutions adéquates pour éviter
de tels problèmes.
Dans un premier temps, une revue de la littérature est réalisée afin d'identifier les
principaux facteurs qui peuvent causer des cassures au niveau des arbres mécaniques.
Les facteurs étudiés comprennent les contraintes mécaniques, la qualité de l'acier
utilisé, les défauts de fabrication, les conditions de fonctionnement, etc.
Ensuite, une méthodologie de recherche est mise en place pour analyser les causes
de cassures d'un arbre mécanique spécifique dans un contexte industriel. Des
techniques d'inspection non-destructives telles que la magnétoscopie, la radiographie
et l'analyse métallographique sont utilisées pour évaluer l'intégrité structurelle de
l'arbre.
Les résultats obtenus permettent d'identifier plusieurs facteurs responsables des
cassures de l'arbre mécanique. Parmi ceux-ci, une fatigue causée par des charges
fluctuantes élevées, un défaut de conception, ainsi que des erreurs de fabrication sont
identifiés comme les principaux contributeurs aux cassures observées.
Enfin, des propositions sont formulées pour améliorer la tenue mécanique de l'arbre.
Celles-ci incluent l'utilisation d'un acier de meilleure qualité, des techniques de
réduction des contraintes telles que le traitement thermique de surface, ainsi que des
modifications de conception pour éviter les concentrations de contraintes.
71
Bibliographie
Bibliographie
[2] A. D. &. A. RABHI, «THESES ALGERIE,» Université Mohamed Seddik Ben Yahia -
Jijel, 2021. [En ligne]. Available: https://theses-
algerie.com/2604769442478416/memoire-de-master/universite-abou-bekr-belkaid---
tlemcen/etude-et-conception-d-un-etau-a-chariots-composes-pour-perceuse-pc23-du-
hall-de-technologie. [Accès le 28 OCTOBRE 2023].
72
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tambour du Treuil oil well 840E, UNIVERSITE KASDI MERBAH OUARGLA, 2015-
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/ B.Tech., U.P.S.C. (Engg. Services); Section ‘B’ of A.M.I.E. (I)], RAM NAGAR, NEW
DELHI-110 055: EURASIA PUBLISHING HOUSE (PVT.) LTD., 2005.
74
ANNEXES
ANNEXES
% Entrées
contrainte_max = 100; % Contrainte maximale appliquée sur l'arbre en MPa
nombre_cycles = 1000000; % Nombre de cycles de contrainte
% Affichage du résultat
fprintf('La durée de vie de l''arbre est estimée à %.2f cycles\n',
duree_vie_cycles);
75
ANNEXES
76
ANNEXES
77
ANNEXES
78
ANNEXES
79