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REMERCIMENTS
Je me fais un devoir de remercier Sassi Bousslimi pour son aide et pour ses précieux
conseils.
Sommaire
Introduction
Présentation de l’entreprise
Conclusion :
Préambule
C’est au cours de la période : 5 février 2010 - 4 février 2011, que mon stage a
déroulé à la société GINOR
C’était, pour moi, une période intense de formation professionnelle qui s’est installée
progressivement.
Dans le même ordre d’idées, j’ai pu explorer différents milieux de travail dans
lesquels sont planifiés les contenus des stages, l’encadrement et les suivis des
travaux.
Introduction:
Nous traitant dans ce rapport les étapes de fabrication du sucre dans l’entreprise de
GINOR.
Directeur
Général
Service
Service Exploitation & Service Service Service
Utilité fabrication Mécanique éléctrique Régulation
Sucre
Laboratoire
Fabrication
Sucre
Porte principale
Château de l’eau
d’alimentation
Réception
Balance
Commande Balance
Déchargement mécanique
Laboratoire de reception
Lavoire
Pompe à betterave
Four à chaux
Administration Sucrerie
Stock
Groupe électrothermique
Deux chaudières
Bureaux
Block
Magasin de pièce de rechange de levurerie
Département de fabrication de Levure
Osmos
Stock Mélasse
Stockage de Fuel
Chapitre 1 :
Process d’extraction du sucre au siens
de la société GINOR
Terre
Silo à Lavage Pierres
betteraves
Découpage
Déchets
Diffusion
Pierres
CaCO3 Pressage Pulpes
Epuration Des pulpes humides
Coke
Four à chaux
Séchage
Evaporation
Pulpes
sèches
Ecumes
Cristallisation
Chaudière
Essorage
Stock
sirop
Fuel
Conditionnement
Sucre blanc
Mélasse
Schéma du process
- Le numéro sur le badge du planteur est le même que celui de silo qui
correspond à sa récolte ; nécessaire pour la traçabilité des échantillons.
4/Décollage de la betterave:
5/Râpure de la betterave:
* Chaine de gestion : La râpure déplacée sur cette chaine tout en étant agitée
par des aimants.
LB7 LB8
LB5
vibreur
Séparateur Séparateur
LB3 LB4
LB2A LB2B
tremis
s LB9
LB1A LB1B
Plateforme pour camion
1. Principe de fonctionnement :
Le lavage des betteraves est point critique pour la sucrerie comme la diffusion ou la
cristallisation car il prépare les betteraves aux étapes suivantes et par suite affecte
toutes les performances en aval. Il s’agit d’éliminer les déchets et les imputées des
betteraves. Cette fonction est assurée par les unités suivantes :
a. Désherbeur à fourches :
Un courant d’eau ascendant généré par la rotation du cylindre fait flotter les
betteraves alors que les pierres tombent au fond de la machine.
Les eaux contenant la terre et quelque débris sont décantées dans des
bassins puis recyclées.
Les pierres sont lavées et réutilisées
Les herbes sont rendues à la culture
On récupère les radicelles de la betterave des eaux de lavages au niveau des
cribleurs
300 SE_3A
300 SE_3B
300 SE_2B 300 SE_2A 300 LB1
Laveur finisseur
désherbeur Tambour laveur
P-7 Epierreurs
Bassin 7500 P7 A
Cribleurs
300 SE6A 300 SE6B
7500 P7 B
7500
300 D1
300 P6_A
P-34
P-29P-31
300 P6_B
300 P4_A
P-86P-32
300 P4_B
P-34
P-33
P-29 300 S1 300 D2
300 P9_B
300 P3_A
300 P5_A
P-25
300 D5
300 P9_A 300 P5_B
Silo
P-12 300 P3_B
Caniveau
Schéma du lavoir
La coupe racine est le premier élément qui touche à l’intégrité physique des
betteraves.
Les betteraves seront découpées sous formes de cossette dans le but d’augmenter
la surface de contact de la cossette avec l’eau pour favoriser l’extraction du sucre par
diffusion
Les betteraves lavées sont acheminées par bande transporteuse jusqu'à un silo de
150 tonnes alimentant quatre coupe-racines Les coupes racines contiennent 48
couteaux de deux types A et B divisées sur 24 portes couteaux assurant le
découpage de racines avec leur vitesse de rotation de l’ordre de 80 tr/min.
Un système de sécurité pour est assurées par la porte épierreur et le tendeur pour
protéger l’installation contre les corps durs qui peuvent échapper vers les coupes
racines.
Un circuit de débourrage est installé pour éviter le bouchage des coupes racines.
Cette opérations est réalisé avec l’air comprimé de pression 14 kg/cm² et de débit de
520 kg/h ou avec la vapeur de pression 10 kg/cm² et un débit de 438 kg/h est utilisé.
L’opérateur agit sur les porte-couteaux en faisant un réglage de dimension par une
règle et en faisant le redressage après changement des couteaux.
Cette étape très délicate nécessite une attention particulière. Il convient au préalable
d’affuter les couteaux et de régler les coupes racines afin d’obtenir des cossettes
développant le plus de surface possible.
La facilité d’extraction, la durée de l’opération et la consommation énergétique de la
sucrerie dépendent notamment de cette phase.
P-2
300 LB 1
400 T1
L
P-10 P-11
I-1
WT
P-12
400 LB1 A 400 LB1 B
400 R1
400 C2
500 LB1
Causette
500 X1
Eau chaude
Jus diffusion
500 E1 A/C
500 D5
500 D2
Epuration
(Environ 16 Presse
de Brix) pulpe
Au fur et à mesure de leur progression, les cossettes perdent leur sucre qui diffuse
dans l’eau. Le jus de diffusion ainsi obtenu contient la totalité du sucre présent dans
la betterave. Mis en œuvre dans la sucrerie, ce processus entièrement naturel
constitue la base de la technique d’extraction du sucre de betterave. Le jus de
diffusion obtenu pour le sucre de betterave contient 10 à 18 % de saccharose, 80 à
85 % d’eau et 2 à 3 % d’impuretés d’origine végétale et/ou minérale.
Le diffuseur est composé d’une série de cellules, conçue sous la forme d’une double
vis indépendante (36 compartiments/ vis) pour augmenter le temps de séjour et le
contacte entre solvant et cossette lors de son passage d’un compartiment à un autre.
L’eau chaude circule en sens inverse des cossettes et s’enrichit peu à peu de leur
sucre. Le jus obtenu de l’extraction est une solution acide de sucre (pH ~ 6) et des
composants non sucrés. Ce jus contient de 10 % à 15 % de sucre, ce qui correspond
à environ 98 % du sucre des cossettes.
Le préchaulage :
Correspond à une étape d’alcalinisation progressive du jus sucré afin de réaliser les
étapes de précipitation sélective des impuretés.
Le chaulage :
C’est un chaulage massif et brutal est ensuite réalisé dans le malaxeur 800 M2
portant l’alcalinité entre 10 et 15 g CaO/L.
Première carbonatation
La précipitation de l’excès de lait de chaux sous forme de CaCO3 débute. Ce
précipité sera un support par adsorption pour les composés colloïdaux non sucrés.
Par barbotage de CO2 en provenance du four à chaux par les pompes à gaz on
provoque les réactions de précipitations avec le CaCO3 excédentaire qui sera ré
circulé par une pompe pour optimiser le contact entre gaz et mélange. La régulation
de cette opération se base sur la mesure de pH qui reflète l’alcalinité dans la
chaudière de carbonatation.
Décantation :
Cette opération est importante pour éviter que le jus soit entrainé avec la boue et
pour qu’il n’y ait pas de variation qui se reproduisent sur le niveau général du liquide,
engendrant une sorte de halètement dans le débit du jus clair ce qui nuit a la
décantation.
Deuxième carbonatation
Cette opération est analogue à celle qui s’était produite dans la première
carbonatation, on précipitera davantage la chaux encore existante.
Le but de l’évaporation est d’éliminer l’eau. Cette étape est réalisée par le multiple
effet pour obtenir a la sortie des effets un brix au a l’entoure de 60. Ils sont sous
pression pour les 4 premiers (125 à 130 ºC) et sous vide pour le dernier pour éviter la
caramélisation du sucre. Chaque corps est constitué par un faisceau tubulaire dans
sa partie inferieure dans lequel circule le jus en échangeant de la chaleur avec la
vapeur qui engloutit les tubes. La calandre qui constitue la partie supérieure de
l’évaporateur reçoit le jus après son passage dans le faisceau ainsi que la vapeur
produite lors de l’échange thermique.
La vapeur utilisée pour fournir la chaleur au premier effet est produite par l’usine.
Pour les effets subséquents, on utilise la vapeur formée lors de l’évaporation du jus
dans l’effet précédent. Un tel système permet l’utilisation répétée de la même énergie
calorifique et nécessite une réduction de pression et de température pour les effets
subséquents. Le dernier évaporateur est lié à un condensateur barométrique.
Après que la vapeur cède son énergie pour évaporé une quantité d’eau il y’aura
condensation a l’extérieur des faisceaux tubulaires. Ce condensat sera éjecté vers
des ballons pour être par suite réutilisé selon leurs caractéristiques. En effet, l’eau du
premier ballon est envoyée par la pompe 900 P6 vers la chaufferie après analyse
ainsi que l’eau condensé du deuxième ballon qui peut être acheminé vers le bâche
alimentaire ou ré circuler vers le ballons 900R3. Le 900 R5 accumule l’eau
provenant des autres ballons est l’envoie vers l’usine.
900 E1
Eau de
Cristallisation 900 E2
clairçage
VP0
900 E3
900 EV5 900 EV4 900 EV3 900 EV2 900 EV1 900 D1
Arrière usine
1er EFFET
Schéma de l’évaporation
Cuisson
Au post de cristallisation, le sirop concentré est essoré dans des cuites où s’effectue
l’ensemencement. Comme la pression à l’intérieur est base (sous vide), la cuisson
peut se faire à une température réduite à l’ordre de 75 à 80°C dans le but d’éviter
l’inversion des sucres et aussi la caramélisation.
Malaxage
Turbinage
Sirop
Sirop Sirop
Liqueur
Standard LS1 Liqueur Liqueur
Standard LS2 Standard LS3
Masse cuite 1
Masse cuite Masse cuite
2ème jet 3ème jet
Malaxage 1
Malaxage 2 Malaxage 3
Schéma de la cristallisation
Le sucre cristallisé blanc sortant des centrifuges possède une teneur en eau de
2 % environ. Avant stockage, il est dirigé dans des sécheurs où il est mis en contact
avec l’air chaud, son humidité est amenée à moins de 0.04% environ.
Le sucre sec est riche en cristaux de grande taille et des macles de sucre
(ensemble de cristaux liés entre eux) ce qui nécessite l’opération de criblage avant le
stockage.
Chapitre 2 :
Centrale thermoélectrique
5100 H1 A/C
5300 N1
5300 N1
P-23P-22
P-20
Réfrigérant d’huile
Ejecteur
Vanne d’admission
Réducteur
E-11
Turbo Aleternateur
5300 N1
1. Données caractéristiques :
Conditions vapeur :
La turbine est pourvue d’un réducteur de vitesse à engrenages, qui réduit le nombre
des tours de la turbine à celui demandé par le générateur électrique. Sur la partie
supérieure du cylindre de la turbine sont montés le corps vannes d’admission et la
soupape d’alarme et la vanne d’arrêt. Le pied antérieur comporte des pattes
rigidement raccordées à des supports verticaux qui ont le but d’absorber le
déplacement axial de la turbine. Dans le pied se trouvent une étanchéité huile le
premier palier porteur de la turbine, le palier de butée, le dispositif de déclanchement
de survitesse, la roue dentée pour le relèvement électromagnétique de nombre de
tours de la turbine et les engrenages de commandes de la pompe huile principale.sur
la partie supérieure du pied antérieur est assemblé le servomoteur entraînant les
vannes d’admission. Le rotor comporte les roues à action
Le palier de butée fixe la position axiale relative du rotor de la turbine par rapport à la
partie fixe de la machine. Dans tout l’ailettage, les jeux axiaux et radiaux existant
entre les parties mobiles et celles fixes sont telles à assurée le fonctionnement parfait
de la machine pendant les étages de démarrage s, d’arrêt et de régime. Le réducteur
de vitesse comporte le pignon, la roue P.V, deux paliers G.V et deux paliers P.V.
La lubrification des engrenages du réducteur est effectuée par huile sous pression
envoyé à travers un tube percé, déplacé vers le pignon de sorte que le jet d’huile
heurte avant tout les dents du pignon
Une pompe d’huile auxiliaire est prévue pour la lubrification et le réglage du groupe
au démarrage et à l’arrêt et une pompe à main de secours.
Sur le réservoir d’huile est monté un éjecteur pour l’extraction de vapeur d’huile.
3. Qualité d’huile :
Il est important que la viscosité de l’huile pour la lubrification des paliers soit celle
prescrite. Généralement, le palier de butée est choisi dans le but d’employer la
même huile que l’on utilise dans les autres parties de la machine. Si on remplace
l’huile par une huile plus légère que celle prévue, on risque que le film d’huile entre
les différentes parties devienne trop mince alors qu’une huile plus épaisse accroitrait
le frottement.
4. Etanchéité vapeur :
La vapeur qui tendrait à s’échapper des anneaux d’étanchéité extérieurs, est aspirée
des chambres annulaires au moyen d’un éjecteur et ensuite condensée.
5. Ejecteur :
La tache de l’éjecteur est celle d’établir une pression largement inferieur à celle
atmosphérique, de sorte à empêcher la fuite de la vapeur des bouts des étanchéités.
L’éjecteur doit également aspirer et condenser toute la vapeur permanente des
étanchéités. L’emploi de cette appareil est important pour un bon entretient de la
turbine parce qu’il élimine l’humidité et les dégouttements du à des fuites de vapeur à
l’air libre.
Elle sert à démarrer la turbine, elle est munie d’un servomoteur de type hydraulique
lequel doit être actionnée manuellement au moyen d’un volant. Le servomoteur est
relié au dispositif de déclanchement de survitesse et aux dispositifs de sécurité pour
la fermeture rapide de la vanne.
7. Vanne d’admission :
Les vannes d’admission sont disposées en parallèle ; elles sont supportées par une
seule barre horizontale et sont alimentées avec de la vapeur ayant
approximativement la pression de la prise.
8. Soupape d’alarme :
Circuit de lubrification :
l’huile de lubrification est envoyé au réfrigérant, au filtres, au paliers porteurs,
au palier de butée, aux engrenage d’entrainement et au dispositif de
déclanchement. L’étranglement réglable alimente le circuit de lubrification
pendant le fonctionnement normal de la turbine doit être réglé tel que la
pression de lubrification soit entre 1.2 bar et 1.5 bar.
Système de réglage :
il a pour de maintenir constante la vitesse de la turbine.
10. Réfrigèrent d’huile :
De type tube et calandre. Il a pour role de garder la température d’huile à son sortie
entre 40 et 43 °C de sorte à maintenir la température d’huile à la sortie des paliers
inferieure à 75°C.
Il faut noter que tous ces dispositifs fonctionnent indépendamment l’un de l’autre ou
bien au moyen de la soupape d’huile.
Passage de 10 % à 20 % 5 min
Passage de 20 % à 40 % 5 min
Passage de 40 % à 60 % 5 min
1. Caractéristiques de fonctionnement :
2. Eau d’alimentation :
Dureté total ( ppm CaCO3 ) : 0.5
Contenu de sucre (ppm) : 0.5 max
Silice (ppm SiO2 ) : 0.5 max
Oxygène ( ppm O2 ) : 0.02
Ph :9
Température : 112°C
Pression : 56 bar
3. Eau de refroidissement :
Température entrée/sortie : 32/42
Pression entée/sortie : 5/3
4. Soupape de sureté :
Installées sur la chaudière :
Deux soupapes qui déclenchent à 41.5 bar et de capacité d’échappement
42100 kg/h
Installée sur le surchauffeur :
Un seul qui déclenche à 37 bar et de capacité d’échappement 16570 kg/h
Installée sur l’économiseur :
Un seul qui déclenche à 47 bar et de capacité d’échappement de 6650 kh/h
5. Chambre de combustion :
De type pressurisé et l’écran est réalisé par des tubes tangent soudées. Le sol set
recouvert avec réfractaires. L’air de barrage pour l’extraction des bruleurs, des
souffleurs, est pris du ventilateur d’air comburant.
6. Surchauffeur :
7. Désurchauffeur :
8. Economiseur :
10. Cheminé :
25 m d’hauteur
11. Ventilateur :
Le système est constitué par deux bruleurs.la pulvérisation à vapeur est pourvue du
ballon supérieure, avec régulation de la pression différentielle vapeur fuel
Puisqu’il n’est pas possible d’assurer une température constante lors de la variation
de al charge de la chaudière, on refroidit la vapeur généré de façon à la porter à la
température désirée à l’aide d’un échangeur de chaleur immergé dans l’eau du corps
cylindrique de la chaudière, ou une partie de la vapeur produite est envoyé par la
vanne à trois voies dans l’échangeur jusqu’à obtenir le température requise de la
vapeur à la sortie de la chaudière.
18. Le dégazeur :
La fonction d’un dégazeur thermique est d’enlever les gaz qui ne sont pas
condensables et de chauffer l’eau d’alimentation chaudière. Il est constitué d’un
récipient à pression ou l’eau et la vapeur sont mélangées à une vitesse contrôlée,
c’est pourquoi la température de l’eau augmente et tous les gaz incondensables sont
libérés. De cette façon l’eau peut être considérée non-corrosive au point de vue
contenu d’oxygène et gaz carbonique.
En effet, l’eau d’alimentation entre dans le dégazeur à travers la chambre d’entée et
elle est vaporisée dans une atmosphère de vapeur par les soupapes dans la section
de préchauffage. Après, l’eau préchauffée tombe dans une série de plateaux ou elle
est divisée en plusieurs petites cascades qui descendent en contre_ courant vers la
vapeur fraiche. La vapeur fraiche exempte de gaz entre dans le réchauffeur au
niveau plus bas de la série des plateaux ou elle entre en contact avec l’eau dégazée
descendante. Ensuite du réchauffeur et de la section plateaux assure un efficace flux
contraire de la vapeur contre l’eau. Seulement une partie négligeable de vapeur se
décharge dans l’atmosphère mais telle d’assurer au dégazeur un évent continuel.
Des plateaux plus bas ou l’eau tombe dans le réservoir ou elle est accumulée.
Chapitre 3 :
Contributions personnelles
Installation de la pompe P8 et les pompes d’alimentation (P1 A, P1 B,
P1C et P1D).
Réparation de la conduite reliant la Tank 3 avec les pompes 7 et 8.
Réalisation des nouveaux circuits.
Remontage des vannes du circuit d’alimentation.
Constituer un stock d’eau à raison de 100 m3 d’eau osmosée par jours.
2. Eau d’alimentation pour chaudière GALLERI à tubes d’eau :
Ph de 7 à 9.5
TH= 00°f
Conductivité > 60 µS/cm.
Des échantillons ont été pris après adoucissement, et le matériel disponible dans le
laboratoire nous a permit de mesurer le PH et la conductivité.
échantillon 1 2 3 4 5
ph 7.3 7.6 7.2 7.8 6.8
Conductibilité à 20°C
(µS/cm) 2565 2788 2245 2309 2867
échantillon 1 2 3 4 5
ph 7.1 6.9 7.1 6.8 7.2
Conductibilité à 20°C
(µS/cm) 3250 2987 3176 2886 3098
Au niveau de l’osmoseur :
échantillon 1 2 3 4 5
ph 7.5 6.9 7.2 7.3 6.8
Conductibilité à 20°C
(µS/cm) 70 76 86 80 74
échantillon 1 2 3 4 5
ph 7.1 7.0 7.2 6.9 7.1
Conductibilité à 20°C
(µS/cm) 84 83 85 86 83
Cette qualité n’est pas conforme aux exigences du constructeur pour les propriétés
de l’eau alimentaire.
Modification proposée :
L’eau alimentaire peut être traitée par l’osmoseur puis par l’adoucisseur pour avoir la
meilleure qualité possible pour l’alimentation des chaudières.
Hypothèse :
Les chaudières fonctionnent en alternance, par la suite le débit maximal produit est
égal a 45 t/h.
Quand la vapeur produite par la chaudière est destinée à une turbine, il faut effectuer
un soufflage des tuyauteries pour éliminer les scories qui auraient pu se déposer
pendant la construction.
Le soufflage doit être effectué dans tout le tronçon de la tuyauterie reliant la
chaudière à la turbine, et ceci de la façon suivante :
La tuyauterie qui arrive jusqu’à la turbine doit être détachée de celle-ci et raccordée
provisoirement à une tuyauterie de décharge à l’atmosphère .La tuyauterie provisoire
doit avoir le même diamètre que celle qui l’on nettoie ou, si possible, un diamètre
plus grand de façon à rendre la sortie de vapeur silencieuse. Elle doit être
convenablement fixée de façon à éviter tout danger pendant les décharges. Sur la
section finale qui doit être accessible, sera monté suivant les descriptions du croquis
ci-joint un équipement qui permettra de contrôler la propreté de la tuyauterie au
moyen de plaques de cuivre.
Méthode de soufflage :
Cette opération dure 24 heures avec un débit de 10 t/h. La vapeur produite sera
donc égale à 240 tonnes.
Une Certaine quantité de vapeur sera nécessaire pour l’évaporation du jus dans le
premier corps.
a.Données :
Température entré jus=125°C
Température sortie jus=128°C
Brix jus passe de 13.4 à 19.6
Température entrée vapeur= 133°C
Pression de service vapeur= 2 bar
Pression de service jus = 1.5 bar
Donc, Pour un débit de jus égal à 220 t/h, le débit de vapeur nécessaire est de
72 t/h.
Donc le débit maximal produit par la chaudière qui est égal à 45 t/h sera
capable de vaporiser un débit de jus égal à 137,5 t/h.
Apres le montage de tous les tubes, on effectuera une épreuve hydraulique à froid
de la chaudière à la pression établie c’est à dire à une pression égale à la pression
de calcul plus 25% selon la norme italienne ou à différentes pressions selon d’autres
normes.
Pour effectuer cette opération il faut isoler tous les indicateurs de niveau et fermer au
moyen de disques aveugles les raccordements avec les soupapes de suretés et
fermer toutes les sorties de la chaudière avec les soupapes correspondantes.
Cette quantité d’eau sera égale au volume des deux chaudières qui est égale à 176
m3.
La quantité de l’eau nécessaire pour l’alimentation des chaudières est donc égale à
3735 m3.
Par l’osmoseur :
Cette unité peut produire pendant 7 jours, pour un débit maximum de 25 (m3/h), est
égale à 3735 m3.
Vu le besoin de la levurerie, cette unité ne peut nous livrer que environ 100 m3/jour
soit l’équivalent de 37 jours de production.
Conclusion :
Les conditions de l’alimentation de la chaudière par de l’eau sont très sévères. Pour
assurer une meilleure qualité de l’eau alimentaire on propose de réparer l’échangeur
ionique non fonctionnel et assurer un traitement par l’osmoseur suivit par l’unité
d’adoucissement.
25 à 35
Pression de service <15 bars 15 à 25 bars bars 35 à 45 bars
Eau d'alimentation
pH > 8,4 > 8,4 > 8,4 > 8,4
TH en °f < 0,5 < 0,2 < 0,2 < 0,1
Elimination physique de Elimination physique de
O2 l'oxygéne l'oxygéne
dissous par dégazage dissous par dégazage
thermique thermique
Eau de chaudière
TAC en °f <100 < 80 < 60 < 40
TA ≅ 0,7 TA ≅ 0,7
TA en °f TAC TA ≅ 0,7 TAC TAC TA ≅ 0,7 TAC
SiO2 en mg/l < 200 < 150 < 90 < 40
Rapport SiO2 /TAC < 2,5 <2 < 1,5 <1
Salinité totale en
mg/l < 4000 < 3000 < 2000 < 1500
Cl- en mg/l < 800 < 600 < 400 < 300
Phosphates en PO4
mg/l 25 à 80 20 à 60 20 à 60 20 à 60
pH 10,5 à 12 10,5 à 12 10,5 à 12 10,5 à 12
L’approche d’Aquatek :
Aquatek nous propose des produits de conditionnement pour protéger les chaudières
et les circuits eau-vapeur. Les produits sont sélectionnés et dosées en fonction des
caractéristiques de l’installation.
L'ADVANTAGE 104 :
L'ADVANTAGE 104 est un produit particulièrement efficace pour éviter les dépôts et
les corrosions dans les générateurs de vapeur. Il est spécifiquement conçu pour
l'utilisation dans l'industrie alimentaire.
L'ADVANTAGE 104 est un produit à base de DBP
42TM, de séquestrant, d'organiques et d'un agent anti mousse. La protection contre
les dépôts est assurée par le DBP 42 TM, mélange de 3 polymères pour éviter la
formation de cristaux de tartre et disperser les particules. Cette action est renforcée
par les séquestrant qui complexent les cations dans l'eau alimentaire et permettent le
nettoyage en marche. Le réducteur passive les surfaces métalliques et réduit la
formation de dépôts d'oxydes métalliques maintenant le fer et le cuivre sous leur
forme la plus soluble.
L'AMERCOR 8750 :
Le MEKOR 70 :
Hypothèse :
Pression chaudière : 32 bar
Température vapeur : 380 °C
Production vapeur : 45 t/h
Appoint osmose : 80 μS/cm2
Traitement :
Résultats et observations :
Circuit fermé :
Qair + Qfuel = Qfumée
Le tableau ci-dessous comporte la composition du fuel lourd suivant les
pourcentages molaires.
Tableau 1: composition du fuel de combustion
Composant %
C13H28 96
S2 4
Qo2(th) 5939,2
Qco2(th) 5308,16
QH2o(th) 2338,56
QAir(th) 29696
QSO2 162,4
%CO2réel 15,30889193
%O2réel 1,691887921
CO2 0 0 0 5308,16
SO2 0 0 0 162,4
Masse Mlr
debit (kg/h) en kg débit mol/h Xi Pi(Pa)
V. Bilan d’énergie:
𝑄̇ + 𝑊̇ + ∑ 𝑚̇𝑖 . ℎ𝑖 = 0
𝑖
≈ 8.6 MW.
puissance
debit (kg/h) temprt (K) Pi(Pa) H/T (kj/kg) (Kj/h)
L'eau chaude sortant de l'installation est amenée vers la tour. Elle s'évapore
partiellement à la rencontre du flux d'air produit par le ventilateur, et se refroidit. Elle
peut ainsi être réutilisée pour un nouveau cycle de production.
La température minimale de l'eau refroidie par la tour est 35 °C. L'utilisation des tours
assure par conséquent un meilleur résultat quant au refroidissement de l'eau. Voici
les débits et les puissance mise en jeux calculées pour les différents unités à
refroidir :
5 300 N1 (les traits interrompus dans les schémas désignent un circuit éliminé)
UNITES à REFROIDIR :
800 P20 :
Débit de l’eau de tours = 0.7 m3/h
700 P3 :
Débit de l’eau de tours = 0.7 m3/h
700 P2 :
Débit de l’eau de tours = 0.7 m3/h
700 C2 :
Débit de l’eau de tours = 15 m3/h (pour chaque pompe)
Bâtiment Levurerie
Débit de l’eau de tours = 700 m3/h
700 R1
Débit de l’eau de tours = 15 m3/h
300 P3 :
Débit de l’eau de tours = 0.7 m3/h
300 P4
Débit de l’eau de tours = 0.7 m3/h
300 P5
Débit de l’eau de tours = 0.7 m3/h
300 P6
Débit de l’eau de tours = 0.7 m3/h
300 P9
Débit de l’eau de tours = 0.7 m3/h
Atelier presses pulpes
CTE
5200_E1
Débit de l’eau de tours = 1095m3/h (donnée du constructeur)
5200_GT2
Echangeur Eau/Huile :
Débit de l’eau de tours = 30 m3/h
Puissance mise en jeu = 128 kW
Echangeur Eau/Air :
Débit de l’eau de tours = 11.5 m3/h
Puissance mise en jeu = 42 kW
5200_GT1B
Echangeur Eau/Huile :
Débit de l’eau de tours = 40 m3/h
Puissance mise en jeu = 185.7 kW
Echangeur Eau/Air :
Débit de l’eau de tours = 11.5 m3/h
Puissance mise en jeu = 185.7 kW
5200_GT1A :
Echangeur Eau/Huile :
Débit de l’eau de tours = 40 m3/h
Puissance mise en jeu = 185.7 kW
Echangeur Eau/Air :
Débit de l’eau de tours = 11.5 m3/h
Puissance mise en jeu = 42 kW
5100_P1
Débit de l’eau de tours = 1 m3/h
Puissance mise en jeu = 2 kW (pour chaque pompe)
5100_H1C
Débit de l’eau de tours = 3 m3/h
Puissance mise en jeu = 9 kW
5100_H1B
Débit de l’eau de tours = 3 m3/h
Puissance mise en jeu = 9 kW
5100_H1A
Débit de l’eau de tours = 3 m3/h
Puissance mise en jeu = 9 kW
BATIMENT principal
800 D19
Débit de l’eau de tours = 22 m3/h
800 D13
Débit de l’eau de tours = 13 m3/h
500 P2
Débit de l’eau de tours = 0.7 m3/h
500 P1
Débit de l’eau de tours = 0.7 m3/h
1200 M1
Débit de l’eau de tours = 3 m3/h
500 D6
Débit de l’eau de tours = 62 m3/h
5300 R3
Débit de l’eau de tours = 5 m3/h
900 P6
Débit de l’eau de tours = 0.7 m3/h
900 P5
Débit de l’eau de tours = 0.7 m3/h
500 P3
Débit de l’eau de tours = 0.7 m3/h
800P1
Débit de l’eau de tours = 0.7 m3/h
800 P5
Débit de l’eau du tour = 0.7 m3/h
1200 C1
Débit de l’eau de tours = 54 m3/h
Puissance mise en jeu = 183 kW
800 D16
Débit de l’eau de tours = 72 m3/h
900 D1
Débit de l’eau de tours = 72 m3/h
800 S1
Débit de l’eau de tours = 21 m3/h
800 P7
Débit de l’eau de tours = 0.7 m3/h
800 P11
Débit de l’eau de tours = 0.7 m3/h
800 P15
Débit de l’eau de tours = 1 m3/h
800 F3
800 P10
Débit de l’eau de tours = 0.7 m3/h
800 P12
Débit de l’eau de tours = 0.7 m3/h
800 P8
Débit de l’eau de tours = 0.7 m3/h
900 P7
Débit de l’eau de tours = 0.7 m3/h
400 V1
Débit de l’eau de tours = 5 m3/h
Puissance mise en jeu = 15.2 kW
800 X1
Débit de l’eau de tours = 21 m3/h
500 X1
Débit de l’eau de tours = 6 m3/h
Puissance mise en jeu = 18.3 kW
800 P9
Débit de l’eau de tours = 0.7 m3/h
800 P2
Débit de l’eau de tours = 0.7 m3/h
Schéma global
Station fuel :
Drainage :
_ Largeur 30
_ Épaisseur 20
_ Largeur 30
_ Épaisseur 20
Eclairage
GT1 A/B :
_ Purgeur ¾’’
2. Conservation de la turbine :
3. Conservation de la chaudière :
a. Coté eau :
b. Coté Fumée :
Chapitre 4 :
Compagne et essais
On monte de pression à 32 bar et on met les chaudières sous cette condition avec
un évent de surchauffeur légèrement ouvert.
Bâche alimentaire :
Chaudière A :
Des valeurs indiquées par les instruments de mesure (températures,
pression, débit..) ne sont pas réelles ce qui peut perturber le process de
génération de vapeur ou de création de courant par le turbo-alternateur.
Exp:
Vanne de détente HP – BP
- Le positionneur n’arrive pas à commander la vanne, il était changé par un autre.
- Après la réparation de la vanne, son ouverture était limitée à 79% (indiqué sur
l’écran 21%, vanne montée à l’envers) ce qui correspond à un débit de vapeur de
l’ordre de 35 tonnes/ h. Au-delà de ce débit, la chaudière 5100_H1A ne peut pas
recomposer la quantité de vapeur générée.
En effet cette limitation de l’ouverture de la vanne était suite à une série de
déclanchement de la chaudière A à chaque fois que la fabrication du sucre provoque
une variation de charge brusque avec un débit supérieur à 35 t/h. ce qui provoque un
arrêt par la sécurité du niveau bas de la chaudière, il est dû à un déclanchement de
la pompe alimentaire par une augmentation de l’ampérage.
La vanne automatique du boucle fuel est limitée à une ouverture de 79% ce qui
correspond à un débit de fuel de l’ordre 1200 kg/h au lieu de 1500 kg/h pour un débit
maximum qui peut assurer un fonctionnement normal pour le MCM.
Cette limitation provoque une diminution de la pression à chaque fois que l débit
atteint les 45 t/h de vapeur générée.
Vanne de désurchauffe BP :
Mohsni Haroun_Ingénieur production CTE Page 65
GINOR 2010/2011
Cette vanne ne permet pas de refroidir la vapeur BP pour atteindre 135°C .Elle
fonctionne comme une vanne tout ou rien. Elle se fixe manuellement à 20%
d’ouverture.une partie de l’eau de refroidissement est canalisé vers la conduite BP
livurerie.
De type à panier, sa finesse est 250 mm qui est supérieur à celle du refoulement de
la pompe à fuel lourd dont la taille minimum des particules retenues égal à 0,1 mm.
Groupe turbo-alternateur :
Une grande vibration était remarquée qui dépassait les limites présentée ci-
dessous :
mm/s
17
11
tr/min
Plusieurs essais par la suite était suivis d’un déclanchement générale du réseau
STEG.
Après le couplage avec succès une intervention sur le rotor de la turbine en ajoutant
des masses d’équilibrage permets de réduire la vibration jusqu’au 4 mm/s.
1. Introduction :
Dans le cadre de l’essai du groupe GT1_A, des précautions ont été prises pour éviter
l’échec de l’essaie précédente a cause des pompages et des survitesses notés aux
moments des couplages.
3. Déroulement de l’essai :
09/11/2010 :
- 10h00 : Démarrage de la chaudière 5100_H1A
- 18h00 : Remplacement des joints de la vanne d’arrêt
- 23h00 : Réchauffage de la turbine GT1_A
10/11/2010 :
- 10h00 : Arrêt général pour l’intervention du service STEG
- 11h00 : Serrage du filtre à vapeur à l’admission et remplacement du filtre à
huile
- 13h00 : Démarrage de la turbine et montée en vitesse jusqu’à 7500
- 17h00 : Arrêt de la turbine pour résoudre un problème d’excitation
- 17h30 : Redémarrage de la turbine
- 18h00 : Déclanchement du la turbine par survitesse
- 18h20 : Redémarrage de la turbine
- 19h00 : Déclanchement par arrêt d’urgence après le pompage noté au niveau
de l’actionneur
- 19h10 : Redémarrage de la turbine
- 20h30 : Arrêt de la turbine par arrêt d’urgence après pompage de l’actionneur
4. Observation et recommandations :
Sensibilité de Wood Word 505 au démarrage vue que la rotation à vide jusqu’à
7500 tr/min n’est répartie que sur un intervalle de 4 à 6 mA pour ce convertisseur
courant – pression
La température du corps de la turbine est le paramètre de référence pour
déterminer le temps de démarrage de la turbine, que ce soit pour un démarrage à
froid ou à chaud
En supposant que la vanne de détente BP est étanche et en négligeant les fuites
de vapeurs dans le circuit HP, on estime que le rendement de la turbine GT1_A
est de l’ordre de 48 %
Remonter des filtres de même taille que l’original car une diminution de la hauteur
peut influencer sur le débit d’huile qui passe à travers
Les essaies de survitesse et de variations de charge électrique sont concluantes
Lors du déclanchement de la turbine on procède à un redémarrage long pour
éviter le pompage malgré que le démarrage est supposé à chaud
On note une vibration égale à 6,9 mm/sec qui, d’après le constructeur, est
supposée tolérable c'est-à-dire qui nécessite une amélioration à la première
occasion
Une meilleur isolation thermique de la turbine pourra favoriser la détente
adiabatique et par la suite une augmentation du rendement
Le démarrage automatique de la pompe auxiliaire en cas de chute de pression de
l’huile n’a pas été mis en évidence
La vitesse du déclanchement mécanique de survitesse n’a pas été déterminée
Introduire une sécurité sur la température et la pression minimales de la vapeur à
l’admission de la turbine
Chapitre 5 :
Formation STS
(03/03/201013/03/2010 & 26/04/201013/05/2010)
La Société Tunisienne du Sucre (STS) est une société anonyme et publique dont le
capital est de 3.500000 dinars. Son siége est à béja, Avenue Tahar Haddad.
Nous citons dans ce rapport les différentes étapes du raffinage du sucre brut.
I. Réception :
Zone de réchauffement :
CO3Ca+Coke+CO2+H2
Zone de dissociation :
900 à 1000°
CO3Ca + CaO + CO2
Zone de refroidissement
CaO + Air
Air Air
Four à chaux
IV. Epuration :
Le but principal de l’épuration est de séparer les composants non-sucrés du
jus de diffusion (jus sucré) par précipitation, puis par sédimentation ou
filtration. Ainsi, il est usuel d’épurer le jus par chaulage et carbonatations
successives
1. Chaulage et carbonatation :
a. Chaulage et première carbonatation :
Les réactions qui ont lieu lors du chaulage sont principalement de deux types :
Réactions induites directement par la présence des ions calcium (Ca2+) qui
réagissent avec des composés du sirop
Réactions induites par l’ion hydroxyde de la chaux
Le but principal de la première carbonatation est de précipiter l'excès de la
chaux sous forme de CaC03 et d’augmenter l'alcalinité du jus. Sur les
précipités naissants, les matières colorées vont s’adsorber. Il s’agit des
produits de dégradation alcaline des hexoses (PDAH) et des colorants
provenant de la décomposition du sucre inverti. Pour éviter la redis-solution
des impuretés, le jus doit avoir une légère alcalinité excédentaire qui ne
dépasse pas le pH du pré-chaulage
La carbonatation du sirop se fait progressivement dans la première et la
deuxième carbonatation pour ne pas casser les molécules de sucre par choc
de ph .
Après son chaulage le ph du sirop attient 11,5 à une température de 81°, il
rencontre par la suite le CO2 sous pression de 0.65 kg/cm2 et une richesse de
30% .le débit du CO2 est commandé par une vanne automatique suivant le Ph
du sirop qui doit être a l’entour de
9,5.
CO2 ascendant
Déversoir sirop
chaulé carbonaté
CO2 30%
Rampe
Pompe de recyclage
Première carbonatation
Mohsni Haroun_Ingénieur production CTE Page 72
GINOR 2010/2011
b. Deuxième carbonatation :
La deuxième carbonatation permet de faire le déchaulage final du jus. Le jus
est séparé du précipité, puis davantage carbonaté afin de neutraliser l’excès
de chaux de la première carbonatation et de précipiter les cations Ca2+ des
sels de chaux solubles sous forme de carbonate de calcium. À l’issu de cette
seconde carbonatation, environ 1/3 des impuretés est éliminé et un jus clair
est récupéré par filtration.
Le CO2 de la première carbonatation est recomprimé et attaque le sirp dans la
deuxième carbonatation sous une pression de 0.5 bar et avec une richesse de
15%.le sirop ainsi carbonaté aura les propriétés suivantes :
Ph=8.2 ; alcalinité=0.03 ; température= 78°C.
Avant d’etre envoyer vers les corps d’évaporations, le sirop doit être épuré et
décoloré.
c. La filtration :
La filtration du sirop est une séparation des élément solides et liquides. Elle
consiste à éliminer les imputées (boues sucrées) continus dans le sirop.aprés
cette opération, le Brix du sirop est dans l’ordre de 62.
Lorsque le filtre est saturé, il est automatiquement régénérer dans une période
appelé le temps morts par les opérations suivantes :
Pomper la vapeur dans le cadre du filtre sous une pression de 7 bar
pour fixer la boue et faire tomber le sirop dans un back.
Remplir le filtre avec de l’eau
Pomper la vapeur dans la circuit du sirop pour éliminer la boue ; le filtre
gonflé et agité par la vapeur fait tomber la boue dans l’eau.
Vider le filtre de l’eau chargée par la boue
Recyclage ; Le sirop circule en cycle fermé dans le filtre (10min) avant
le sortie du filtre.
d. La décoloration :
Soulèvement
Régénération saumure + soude + eau
Lavage par l’eau
V. Evaporation :
VI. Cristallisation :
Haut
produit
Sirop
Egout
mixte
MC Raff I MC Raff I
MC A MC B MC A
Magma B Magma C
Magma A
Refonte A
Vers
Refonte
brute
Fuel
Air
Chaudière à vapeur
Eau Vapeur point Vapeur 30 bars
Pulvérisation
Réchauffage fuel
V0
1er effet
Distillateur
Eau
VP1
distillée
3ème effet
Réchauffeur concentrateur
Cuites
VP3
Eau chaude Eau chaude
Eau chaude
4ème effet
concentrateur Réchauffeur
Eau chaude
Eau chaude
5ème effet
concentrateur
Batteries Réchauffeurs
V0
R6 R4
VP1
VP3
R10 R9 R8 R7 R3 R2 R1
VP3
Pulvérisation B.superieur
Détendeur
Réchauffeur
fuel B.inferieur
Vapeur d’appoint
Barillet 30bar/380°C
Echappement vers usine
Echappement turbine : collecter dans un ballon sous 2.3 bar puis vers les
corps d’évaporation, les cuites …
Appoint barillet : une première détente jusqu’à 15 bar puis une deuxième à 10
bar et une dernière jusqu’à 5 bar : cette vapeur alimente quelque réchauffeur,
les turbines discontinues, le nettoyages des tubes..
Appoint barillet : la détente cette fois est jusqu’à 2.3 bar et la vapeur est
collectée dans le même ballon d’échappement de la turbine.
Données principales :
Eau de retour
Bâche alimentaire
Vapeur de barbotage
filtre
pompe
Eau alimentaire
A 40 bar / 105°C
L’eau de retour entre dans le dégazeur pour que le taux maximum d’oxygène sera
inferieure à 0.05 mg/L . le dégazeur contient des plaques perforées superposées
pour augmenter le temps de séjour de l’eau. L’eau qui entre dans le dégazeur
rencontre la vapeur en contre courant et sa température augmente à 110°C. Ensuite
l’eau est accumulée dans la bâche alimentaire puis pompée par les pompes
multicellulaires vers l’économiseur ou sa température va augmenter jusqu’à 160°C ,
et avant son entrée dans le ballon supérieure ,l’eau passe par un autre échangeur et
sa température sera de l’ordre de 180°C.
3. Circuit fuel :
Dans son démarrage à froid le bruleur est alimenté par le fuel léger pulvérisé par l’aie
comprimé pour chauffer la chaudière. Lorsque la pression atteint 25bar, les sorties
de vapeur de la chaudière sont fermées, et le fuel léger est remplacé par le fuel lourd
pulvérisé par la vapeur sous 10 bar.
Tank
principal
Tank journalier
filtre
Pompe de gavage
Réchauffeur
Bruleur Vanne automatique 135°C/25bar
-Arrêt d’urgence
- Détection flamme
-Discordance bruleur
-Niveau Bas
-Niveau Haut
-Saut oxygène
1. Unité de déminéralisation :
Le traitement de l’eau est assuré par deux adoucisseurs en parallèles avec un débit
maximum de fonctionnement égal à 10m3/h pendant 22 heures avec 2 heures pour
la régénération.
Les gaz incondensable et surtout l’oxygène sous pression attaquent le métal par
piqure.
2. L’eau de la chaudière :
PH minimal à 25°C :9
Réservoir supérieur
Event de réservoir
Niveaux
Soupapes de sûreté
Prises d'échantillon
Purge continue
Réservoir inférieur
Surchauffeur
Economiseur
Désurchauffeur
Collecteur de vapeur en sortie de surchauffeur
Données principales :
1. Réservoir supérieur
2. Economiseur
3. La désurchauffe
Il s'agit d'un échangeur parcouru par la vapeur surchauffée à refroidir, et situé dans
une zone à température plus froide, par exemple dans le réservoir inférieur de la
chaudière.
a. Extraction :
Les particules les plus lourde se descendent en bas ainsi la vapeur sorte de la
chaudière en laissant les sels au fond. Cette opération se fait du ballon inferieur.
b. Purge continue :
6. Echantillonnage :
7. Surchauffeur :
Surchauffeur
B.S
Vapeur saturée
Vapeur surchauffée
A B
B.I
• Echappement turbine : collecter dans un ballon sous 2.3 bar puis vers les
corps d’évaporation, les cuites …
• Appoint barillet : une première détente jusqu’à 15 bar puis une deuxième à 10
bar et une dernière jusqu’à 5 bar : cette vapeur alimente quelque réchauffeur,
les turbines discontinues, le nettoyages des tubes..
• Appoint barillet : la détente cette fois est jusqu’à 2.3 bar et la vapeur est
collectée dans le même ballon d’échappement de la turbine.
IV. SÉCURITÉS
Arrêt de l’installation
• - arrêt(s) d'urgence
• - manque de tension
• - Détection flamme
• -Discordance bruleur
-Niveau Bas
-Niveau Haut
-Saut oxygène
V. Groupe turbo-alternateur :
Caractéristique :
Admission :
Echappement :
Vitesse :
Données de construction :
Réducteur de vitesse
Conclusion :
L’objectif des sucreries est de partir d’une matière première la plus pure possible et
de produire, avec un rendement optimum, un sucre de qualité.