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Selon l’article 982 du Dahir des Obligations et Contrats, « la société est un contrat
par lequel deux ou plusieurs personnes mettent en commun leurs biens ou leur travail ou tous
les deux à la fois, en vue de partager le bénéfice qui pourra en résulter ». Il résulte
expressément de ce texte que la société est un contrat soumis aux règles générales qui
régissent le contrat. Cependant, ce contrat n’est pas un contrat comme les autres.
Toutefois, comme tout contrat, la société se présente comme un contrat qui, pour être
valable, doit répondre d’une part, aux conditions de validité de tout contrat, et d’autre part des
conditions de validité spécifiques au droit des sociétés (sous-section 1). A ces règles
s’ajoutent le respect des conditions de forme du contrat de société (sous-section 2) et la
sanction de l’inobservation des conditions de formation du contrat de société (sous-section 3).
La naissance d'une société, quelle que soit sa forme, suppose, pour être valablement
constituée, que les conditions générales de validité des contrats (Paragraphe 1), mais
également des conditions spécifiques de formation du contrat de société soient respectées
(Paragraphe 2).
En droit marocain des sociétés, il s’agit de la capacité juridique des associés. Pour être
associé d’une société, il faut être juridiquement capable, c'est-à-dire se voir reconnaitre
l’aptitude à être sujet de droit. Cependant, les exigences en la matière varient selon la forme
juridique de la société.
Ainsi, dans les sociétés de capitaux et dans une moindre mesure les SARL, les associés
n’acquièrent pas la qualité de commerçant en devant associé. De ce fait, il n’est pas requis
qu’ils détiennent la capacité commerciale, prévue par l’article 16 du code de commerce
marocain. Prévue par l’article 3 du Dahir des obligations et Contrats, la capacité civile est ici
suffisante.
Dès lors, le mineur émancipé peut librement devenir associé. Cette possibilité est
même offerte au mineur non émancipé ou à l’incapable majeur par l’intermédiaire de leurs
représentants légaux.
En revanche, dans les sociétés de personnes, les associés en nom collectif et les
commandités sont tenus personnellement et solidairement de toutes les dettes sociales. Ils ont
la qualité de commerçant. A ce titre, ils doivent donc satisfaire aux conditions requises pour
devenir commerçant à savoir :
Érigé par l’article 987 du Dahir des Obligations et Contrats comme une condition
sine quoi none de validité, le consentement des associés est essentiel à la formation du contrat
de société. Ce dernier est nul dès lors que les associés n’ont pas valablement consenti à leur
engagement. Juridiquement, le consentement des associés doit être à la fois sincère et
intègre.
En outre, la circonstance que le contrat de société soit, dans la majeure partie des cas,
un acte collectif qui donne naissance à une personne morale, a conduit le législateur marocain,
à exclure la nullité de la société dans les SARL et dans les sociétés par actions lorsque le
consentement de l'un des associés a été vicié.
Pour la doctrine juridique, l’objet social peut être défini comme « l’ensemble
des activités déterminées par le pacte social, que la société peut exercer ». Cependant, sur
ce point, la doctrine juridique dominante distingue deux niveaux dans l’objet social, d’une
part l’objet légal et d’autre part l’objet statutaire. D’abord, l’objet légal est le but que doit
poursuivre toute société, conformément à l’article 982 du Dahir des Obligations et Contrats,
c'est-à-dire permettre aux associés de « partager le bénéfice qui pourra en résulter ».
L’objet légal est donc commun à toutes les sociétés.
Ensuite, l’objet statutaire, quant à lui, est l’ensemble des activités que la société
va pouvoir exercer pour réaliser son objet légal. Il est défini dans l’acte de société c'est-à-
dire par les statuts et cet objet statutaire variera d’une société à une autre. Cependant, cet
objet statutaire doit revêtir trois caractères, être déterminé, possible et licite conformément
aux articles 985 et 986 du Dahir des Obligations et Contrats. Enfin, de l’objet, on peut
rapprocher les dispositions légales qui subordonnent l’exercice d’une activité ou d’une
profession sous forme de société à certaines conditions ou même une autorisation préalable
de l’administration, comme par exemple les sociétés bancaires, d’assurances, de
pharmacie, de presse, de raffinage de produits pétroliers.
D. Une cause licite de s’obliger :
L’exploitation par une société de l’activité de pharmacie est parfaitement licite, objet
licite, sauf dans la mesure où la mise en société est imaginée pour contourner la loi en
permettant à un associé non pharmacien d’exercer cette activité. Ici, il y aura une cause
illicite. La cause illicite est ici sanctionnée par la nullité absolue du contrat de société, alors
même que l’objet social serait parfaitement licite.
N’étant un contrat comme les autres, la société est un contrat de type particulier qui
nécessite alors la réunion d’éléments spécifiques prévus à l’article 982 du Dahir des
Obligations et Contrats et sont au nombre de trois. A ces conditions légales, une autre
condition est rajoutée par la jurisprudence.
Les conditions prévues par l’article 982 du Dahir des Obligations et Contrats sont
d’une part, la réunion de deux ou plusieurs personnes. C’est ici la pluralité d’associés (A).
Ensuite, la mise en commun de biens ou leur travail ou des deux à la fois. Ce sont ici les
apports (B). Enfin, la réalisation et le partage de bénéfices et la contribution aux pertes (C).
A ces conditions légales, la jurisprudence affirme qu’à partir de ces trois conditions, doit se
dégager une volonté commune de collaborer pour réaliser le but social. C’est ici « l’affection
societatis » (D).
A. La pluralité d’associés :
Cependant, en droit marocain, pour faire partie d’une société il faut que l’associé ait la
capacité exigée par les règles de son statut personnel, conformément à l’article 12 du code
de commerce marocain. Mêmes capables, certaines personnes ne peuvent constituer
une société entre elles.
Ces limitations sont édictées par l’article 984 du Dahir des Obligations et Contrats. Le
principe pour constituer une société, selon l’article 982 du Dahir des Obligations et Contrats,
il faut être au moins deux associés.
B. Les apports :
Autre condition essentielle selon laquelle pour faire partie d’une société, il faut la
mise en commun des biens ou du travail qui se réalise sous le nom et la forme d’apports.
Cette exigence des apports est posée clairement par l’article 982 du Dahir des Obligations et
Contrats selon lequel « la société est un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes
mettent en commun leurs biens ou leur travail ou deux les deux ». L’apport peut être défini
comme un bien que l’associé s’engage à mettre à la disposition de la société en vue
de l’exploitation commune. En contrepartie de son apport, l’apporteur se voit ainsi remettre
par la société des parts sociales ou des actions.
L’ensemble des apports forme, selon l’article 992 du Dahir des Obligations et
Contrats, « le fonds commun des associés ou capital social ».
1. L’apport en numéraire :
D’un point de vu pratique, il s’agit du type d’apport le plus simple et le plus fréquent.
Celui-ci consiste pour l’associé à mettre une somme d’argent à la disposition de la société.
Généralement, l’apport en numéraire se réalise en deux phases.
D’abord, l’associé va promettre de réaliser cet apport. C’est ce que l’on appelle « la
souscription ». Ensuite, l’associé va devoir exécuter cette promesse et verser la somme due
dans les caisses sociales. C’est ce que l’on appelle « la libération ».
2. L’apport en nature :
Les apports en nature sont les apports de tout bien, meuble ou immeuble, corporel ou
incorporel autre que du numéraire. On peut ainsi apporter à une société, par exemple, un
immeuble, un fonds de commerce, du matériel et de l’outillage, un véhicule automobile, un
brevet. Cet apport peut être effectué de différente façon soit en pleine propriété, soit en nue-
propriété, soit en usufruit ou soit en jouissance.
D’abord, l’apport en propriété est celui qui se rapproche le plus de la vente dans la
mesure où l’apporteur garantit la société contre l’éviction et les vices cachés comme le ferait
un vendeur vis-à-vis de l’acheteur. En contrepartie de son apport, l’apporteur reçoit des parts
sociales ou des actions alors que le vendeur perçoit une somme d’argent.
Ensuite, l’apport en jouissance est celui qui s’apparente à la location dans la mesure où
l’apporteur met le bien à la disposition de la société pour une durée déterminée. Ici la
propriété n’est pas transférée à la société, elle est conservée par l’apporteur. L’apporteur ne
reçoit qu’un simple droit de créance. C’est le cas du preneur à bail. Ici la société titulaire du
droit de jouissance peut user librement du bien apporté, mais l’apporteur en garde la pleine
propriété. L’intérêt de cette forme d’apport pour l’apporteur tient au fait, d’une part, qu’il est
sûr de récupérer son bien à la dissolution de la société, et d’autre part, que ce dernier est à
l’abri des poursuites des créanciers sociaux puisqu’il ne fait partie du patrimoine de la société.
En matière de transfert des risques deux cas sont à distinguer selon que l’apport en
jouissance porte sur « un corps certain » ou une « chose de genre ». Si l’apport porte sur un
corps certain, c'est-à-dire sur un bien non interchangeable avec un autre, comme par exemple
un fonds de commerce ou un brevet, dans ce cas la société ne devient pas propriétaire de ce
bien et n’a donc qu’un droit de jouissance.
L’associé continue donc d’en supporter les risques. Si l’apport porte, en revanche, sur
une chose de genre, c'est-à-dire sur un bien interchangeable avec un autre, comme par
exemple une voiture, dans ce cas la société devient propriétaire de l’apport à ses risques.
Aux termes de l’article 991 du Dahir des Obligations et Contrats, « l’apport doit être
spécifié et déterminé ». Ce texte pose le problème de l’évaluation de l’apport en nature.
Contrairement à l’apport en numéraire qui ne pose aucun problème d’évaluation, l’apport en
nature en revanche présente un risque de surévaluation ou de sous-évaluation.
Dans la mesure où l’apporteur reçoit des parts sociales ou des actions en contrepartie
de son apport, une surévaluation par exemple, lui permettrait d’obtenir plus de parts ou
d’actions que ce à
quoi il devrait normalement avoir droit. Alors, dans ce cas l’article 991 du Dahir des
Obligations et Contrats dispose que « Si l'apport consiste en choses autres que du numéraire,
elles doivent être estimées à la valeur du jour où elles ont été mises dans le fond social; à
défaut, les parties sont censées avoir voulu s'en rapporter à la valeur courante du jour où
apport a été fait, ou, à défaut, à ce qui sera arbitré par experts ». L’expert auquel fait
référence le texte est le commissaire aux apports, c'est-à-dire un expert comptable.
3. L’apport en industrie :
L’associé qui n’est pas en mesure d’apporter à une société du numéraire ou un bien en
nature peut apporter pour obtenir justement la qualité d’associé son « industrie ». Cette
possibilité est prévue par l’article 999 du Dahir des Obligations et Contrats. Ainsi, par
exemple, il mettra ainsi à la disposition de la société son travail, ses connaissances techniques,
son talent, sa notoriété. Bien évidemment, un tel apport n’est licite que si son objet n’est pas
contraire à l’ordre public ou aux bonnes mœurs.
Dans la pratique, les apports en industrie sont admis dans les sociétés de personnes
comme par exemple la SARL, mais restent interdits dans les sociétés de capitaux comme par
exemple la société anonyme.
Dés lors, un associé ne peut ni être affranchi totalement de contribuer aux pertes, ni
percevoir l’intégralité des profits. C’est ce qui résulté de l’article 1035 du Dahir des
Obligations et Contrats. Cependant, en droit marocain des sociétés, il existe des dérogations à
cette règle de proportionnalité. Ces dérogations sont prévues par les articles 1035 et, 1036 du
Dahir des Obligations et Contrats.
D. L’ « affection societatis » :
Dés lors, son absence lors de la création de la société est donc une cause de nullité de
cette société et sa disparition en cours de vie sociale est en principe une cause de
dissolution. La difficulté tient toutefois au fait qu’il est difficile de définir l’affection
societatis
dans la mesure où cet élément intentionnel varie selon les catégories de sociétés.
L’affection societatis peut être définie comme l’intention de s’associer, de collaborer
effectivement à l’exploitation dans un intérêt commun et sur un pied d’égalité. Il nécessite de
participer à la gestion, au contrôle et à la participation à l’administration de la société.
Cette définition est cependant acceptable dans les sociétés de personne dans lesquelles
l’affection societatis implique une entente totale entre les associés. En revanche dans les
sociétés de capitaux cette exigence d’entente totale est très faible du fait que le nombre
d’associés est souvent très élevé.
Enfin, l’affection societatis est un critère qui permet de distinguer le contrat de société
avec des autres contrats présentant une certaine analogie mais où l’intention de s’associer fait
défaut. Tel le cas par exemple de l’indivision ou le contrat de travail.
La rédaction concerne aussi bien la forme (A) que le contenu des statuts (B).
Pour la société, l’acte écrit n’est pas, en principe, exigé, mais selon l’article 987 du
Dahir des Obligations et Contrats, la forme écrite s’impose. Les statuts constituent l’acte de
constitution de la société par lequel les parties formalisent leur accord. C’est un document
indispensable non seulement pour arrêter les règles de fonctionnement de la société mais
également pour pouvoir ensuite la faire immatriculer. En droit marocain des sociétés, la
société doit être établie par un acte écrit, et cet écrit peut être soit un acte notarié (articles
418 à 423 du Dahir des Obligations et Contrats) ou soit un acte sous seing privé (articles
424 à 432 du Dahir des Obligations et Contrats).
Le recours à l’acte notarié n’est pas obligatoire. Mais dans la pratique et dans la
généralité des cas, au Maroc les statuts d’une société sont souvent établis sous seing privé.
Pour avoir date certaine, cet acte écrit sous seing privé devra être enregistré à l’administration
fiscale.
Rédigé sous seing privé, les statuts doivent être dressés en autant d’originaux et
remettre un exemplaire à chaque associé. Dans la pratique, il est dressé trois exemplaires des
statuts, l’un pour l’enregistrement auprès de l’administration fiscale, un pour le greffe du
tribunal de commerce, et un pour les archives de la société.
En droit marocain des sociétés, il faut rappeler toutefois que la forme authentique est
obligatoire lorsqu’il est nécessaire de satisfaire aux exigences du code de droit réels de 2011,
c'est-à-dire lorsqu’il existe un apport en bien immeuble. Enfin, d’un point de vue juridique, il
faut retenir que l’absence d’écrit ne permet pas à la société d’acquérir la personnalité morale
car les formalités de publicité, en particulier, l’immatriculation, nécessitent que des statuts
soient rédigés.
Les statuts doivent consigner les apports de chaque associé mais aux termes de
l’article 45 du code de commerce marocain, les statuts doivent comporter au minimum 11
mentions obligatoires à savoir :
1) les nom et prénom des associés, autres que les actionnaires et commanditaires, la
date et le lieu de naissance, la nationalité de chacun d'eux ainsi que le numéro de la carte
d'identité nationale ou pour les 18 - Les dispositions de 2éme alinéa de l’article 44 ont été
modifiées et complétées en vertu de l’article 8 de la loi n° 21-18, précitée. 19 - Les
dispositions de l’article 45 ci-dessus ont été modifiées et complétées en vertu de l’article
premier de la loi n° 89-17, précitée. - 20 - étrangers résidents celui de la carte
d'immatriculation ou, pour les étrangers non-résidents le numéro du passeport ou de toute
autre pièce d'identité en tenant lieu ;
3) l'objet de la société ;
4) l'activité effectivement exercée ;
5) le siège social et le cas échéant, les lieux où la société a des succursales au Maroc
ou à l'étranger ou le lieu de domiciliation de son siège social, le cas échéant ;
6) les noms des associés ou des tiers autorisés à administrer, gérer et signer pour la
société, la date et le lieu de leur naissance, leur nationalité ainsi que le numéro de la carte
d'identité nationale ou pour les étrangers résidents celui de la carte d'immatriculation ou,
pour les étrangers non-résidents le numéro du passeport ou de toute autre pièce d'identité en
tenant lieu ;
10) la date à laquelle la société a commencé et celle à laquelle elle doit finir ;
Enfin, tous les associés doivent signer les statuts, soit en personne, soit par
mandataire justifiant d’un pouvoir spécial conformément à l’article 891 du Dahir des
Obligations et Contrats. A partir de cette signature, la société existe en tant que contrat.
Jusqu’à l’immatriculation au registre du commerce, les rapports entre les associés vont être
régis par les termes de ce contrat ainsi que les principes généraux du droit applicables aux
contrats et obligations.
Dès que les statuts ont été signés par tous les associés, ils doivent être soumis à
l’enregistrement auprès de la direction régionale des impôts représentée au sein du Centre
Régional d’Investissement. L’enregistrement doit être fait dans le délai d’un mois à compter
de l’acte constitutif de la société, c’est-à-dire du jour où la dernière signature a été apposée sur
l’acte.
Le dépôt est une formalité qui consiste à déposer au greffe du tribunal de commerce du
lieu du siège social de la société, en triple exemplaire, les statuts et diverses autres pièces,
comme par exemple les actes de nomination des premiers dirigeants sociaux s’ils n’ont pas été
désignés dans les statuts, s’il a lieu, le rapport du commissaire aux apports sur l’évaluation des
apports en nature. Le dépôt de ces actes ou pièces est constaté par un procès- verbal dressé par
le greffier qui vérifie la régularité de la constitution de la société. Cette formalité de dépôt des
statuts est ensuite accompagnée d’une déclaration de conformité déclarant que la société
respecte la loi.
Ainsi réalisée, l’immatriculation emporte une double fonction. D’une part, une
fonction de publicité, et d’autre part, une fonction de preuve. La fonction de publicité est une
obligation faite aux sociétés d’indiquer son numéro d’immatriculation sur tous les papiers
commerciaux. La fonction de preuve réside dans le fait que l’immatriculation au registre du
commerce emporte présomption, c’est-à-dire une preuve sauf preuve contraire, de l’existence
de la personnalité morale de la société. Cette immatriculation permet d’autres effets
juridiques. Elle permet, d’abord de rendre les engagements souscrits en engagements sociaux,
ensuite, le déblocage des apports en numéraire et enfin, l’attribution par le greffier d’un
numéro d’immatriculation au registre du commerce.
En droit commun des obligations, la nullité est la sanction normale de non respect
des conditions de formation d’un contrat. En droit des sociétés, la nullité d’une société
commerciale ne peut résulter que de la violation des dispositions de l’article 982 du Dahir
des Obligations et Contrats ou l’une des causes de nullité des contrats en général. Il peut
donc y avoir deux séries de causes de nullité.
En droit des sociétés, l’application du régime des nullités au contrat de société présente
de graves inconvénients. En effet, si le contrat de société est annulé, les autres contrats comme
par exemple les contrats de travail, les contrats d’achat ou de vente le sont également. Cette
situation peut être très dommageable aux tiers de bonne foi.