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Droit
Des
Sociétés commerciales
2023
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Chapitre préliminaire : Droit général des sociétés
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Section I : Contrat de société
I- Le consentement:
III- L’objet:
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16- L’objet revêt une signification qui diffère d’un contrat à un
autre. Dans le contrat de société cet élément désigne l’activité qui sera
exercée par la personne morale. La validité de l’objet du contrat de société
est tributaire de la réalisation de trois conditions qui sont respectivement la
détermination, la licéité et la possibilité.
IV- La cause:
20- La cause peut être définie comme étant le motif du contrat. Elle
constitue la réponse donnée à la question pourquoi chacune des parties du
contrat de société s’est elle engagée.
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tous les associés.
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Section II : Les apports
22- L’apport peut être défini comme étant le bien ou la valeur que
l’associé affecte à la société en vue de la constitution de son capital lors de
sa création. Ce dernier peut correspondre soit à une somme d’argent, à un
bien en nature ou à l’engagement de travailler en faveur de l’entreprise.
Paragraphe I : Classification:
I - Apport en numéraire :
25- L’apport en nature est constitué d’un bien, quelle que soit sa
nature. Le bien objet de cet apport peut être un bien immobilier ou un
meuble. Dans ce dernier cas il peut s’agir d’un meuble corporel, tel qu’une
voiture des outils ou une machine, ou incorporel tel qu’un fonds de
commerce ou un droit de propriété intellectuelle.
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Ce type apport ne doit pas être confondu avec le louage d’ouvrage
ou le contrat de travail. La distinction lui et ces deux actes juridiques peut
être établie sur la base de deux éléments. Le premier est la perception du
salaire qui constitue la contrepartie du travail fourni. Le second est la
présence d’un lien de subordination dans le contrat de travail uniquement.
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Section III : Le partage des bénéfices et la contribution aux
pertes
28- La part de chaque associé dans les bénéfices et dans les pertes
doit être proportionnelle à son apport. La proportionnalité est considérée
comme étant une règle d’ordre public à laquelle les parties ne peuvent pas
déroger conventionnellement. Par conséquent, toute clause contraire est
considérée comme étant nulle et rend nul le contrat de société.
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Section IV : L’esprit sociétaire :
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Section V : La personne morale
Quoique fort répandue cette idée est loin d’être vraie. Une société
n’est pas forcement commerciale, elle peut aussi être civile et dédiée à
l’exercice d’une activité non commerciale.
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Paragraphe I : Les sociétés commerciales et civiles:
38- Les sociétés civiles sont celles qui sont dotées d’une forme qui
n’est pas réputée comme étant commerciale et dont l’objet n’a aucun
rapport avec l’exercice du commerce. Ceci est le cas, par exemple, des
sociétés immobilières ou des sociétés professionnelles.
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pour objectif de soumettre les dernières aux mêmes formalités légales
imposables aux premières, telle que l’inscription au registre du commerce.
Cet élargissement unificateur engendre de facto la suppression des
avantages propres aux sociétés civiles qui souvent se trouvent à l’origine
du chois opéré en leur faveur.
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Section VII : Classification des sociétés commerciales
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sociétal est motivée par la qualité des autres associés.
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Chapitre I : la Société en nom collectif
51- La SNC est une société qui est dotée de la personnalité morale.
Elle dispose d’un patrimoine propre qui est distinct de celui des associés.
Cependant, l’écran de la personnalité morale n’est pas assez fort. Il est
donc peu protecteur pour ses associés.
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Section I : les associés
52- Comme toute autre société de personnes, la SNC est une société
au sein de laquelle chaque associé prend en considération la qualité des
autres associés lors de la constitution. Sont adhésion au capital est
déterminée en vertu de cet élément.
53- Les associés d’une société en nom collectif ont tous la qualité
de commerçant. Par conséquente, ne peut devenir associé d’une SNC que
celui qui dispose de la capacité de faire le commerce. De même, aucun des
associés ne doit souffrir d’un empêchement quelconque lié à son incapacité
légale, aux cas d’incompatibilité ou au fait qu’il soit frappé de déchéance
commerciale.
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Section II : les parts sociales
57- La cessibilité des parts sociales d’une SNC est soumise à une
réglementation stricte. Les droits attribués aux associés titulaires des
différentes parts doivent être nominatifs.
La cession des parts sociales est régie par deux régimes juridiques
distincts. La détermination du régime applicable est faite à la lumière de la
nature de la cause qui a engendré la cession.
58- La cession entre vifs est une cession volontaire. Elle est réalisée
par un associé au profit d’un autre associé ou d’un tiers. Cette cession ne
peut avoir lieu valablement qu’avec l’accord unanime de tous les associés.
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ultérieurement à l’élaboration de l’acte de cession. ……..
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Section III : la Gérance
Paragraphe I : La désignation
61- Les associés d’une société en nom collectif ne sont pas dans
l’obligation de désigner un ou plusieurs gérants dans les statuts ou dans un
acte séparé. Ils peuvent décider de garder le silence sur cette question. Dans
ce derniers cas, tous les associés seront considérés comme étant des
gérants.
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65- La démission du gérant est en principe libre. Cependant, le
gérant statutaire et associé ne peut démissionner qu’avec l’agrément
unanime des autres associés. À défaut la dissolution de la société sera
prononcée.
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simple des parts.
73- Les rapports liant les gérants aux associés non gérants sont
déterminés et régis par les statuts sociaux. Les gérants sont tenus par les
dispositions de ces derniers et doivent limiter leurs actions aux restrictions
qui y sont exposées.
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Section IV : L’assemblée générale
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six mois qui suivent la clôture de l’exercice social. Au plus tard à la date
indiquée, une assemblée générale doit être tenue en vue d’approuver le
résultat de l’exercice et d’examiner les documents sociaux. Ces derniers
sont, respectivement, le rapport de gestion, l’inventaire et les états de
synthèse. Les précédents documents doivent être communiqués aux
associés, en compagnie du rapport du commissaire aux comptes, le cas
échéant, quinze jours au moins avant la tenue de la réunion.
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Section V : Commissaires aux comptes
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Section VI : La dissolution
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