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Sae 4
Sae 4
2 TDC/TP5
Chabirand Hugo
Hugo Ferrand
Hugo Chabirand
Ferrand Hugo SAÉ 4.2 TDC/TP5
Chabirand Hugo
Introduction
Lors de cette SAE, nous allons classer des sols en fonction des caractéristiques des matériaux.
Nous allons aussi déterminer la classe de trafic de l’autoroute ce qui va nous permettre de
dimensionner les épaisseurs des couches du sol. Parallèlement, sur Covadis nous allons choisir le
passage de l’autoroute le plus adéquat pour raser le moins de maisons possible. En dessinant la
chaussée sur le logiciel, nous sortirons les cubatures ce qui nous permettra d’effectuer notre
mouvement de terre pour déterminer la distance moyenne des engins. Ensuite, nous devrons
comparer le rendement et le coût de deux échelons pour le terrassement en remblais et en déblais.
Pour finir, nous devrons calculer le prix de notre chaussée.
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Partie 1 : Conception
Après calcul, nous obtenons un trafic cumulé d’environ 18 millions de poids lourds. Nous en déduisons
la classe du trafic TC6 puisque c’une VRS et qu’on se situe entre 15 et 38 millions de poids lourds.
Le matériau 2 est aussi en craie, sa teneur en eau est de 25% mais sa densité est de 1.65 t/m3
Le matériau 1 ne peut pas être utilisé en tant que remblai donc il faut le purger. Pour compenser ce
remblai qui ne peut pas être utilisé, nous allons mettre en place une couche de forme en GNT 0/40 de
classe D21 non gélive.
Matériau 1 :
Étant donné que nous sommes en TC6 et que la structure des couches est faite en EM2/EM2, voici la
composition et les épaisseurs des couches à l’endroit où le sol support est le matériau 1.
10 cm de couche de fondation en EME2 / 9cm de couche de base en EME2 / 6cm de BBSG / 4cm de
BBDr
Matériau 2 :
Nous sommes donc en PST3 si en déblais et en remblais nous créons des dispositifs de drainages
comme des fossés provisoires. Nous devons aussi imperméabiliser le matériau grâce à une émulsion
et un enduit avec des gravillons. Ceci va permettre de garder l’état (m) du matériau au cours du
chantier. Dorénavant, nous pouvons classer le matériau en arase 2.
Grace au fascicule 1 du GTR 2023, nous pouvons maintenant déterminer l’épaisseur de la couche de
forme faite en GNT 0/40. Nous également que nous sommes classés PF3 puisque notre classe de trafic
est TC6.
Nous pouvons conclure que la disposition et les épaisseurs des couches est la même que pour le
matériau 1 mais nous ajoutons 50cm de D21 qui va agir comme couche de forme soit en dessous le
EME2.
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Le matériau 1 est considéré comme une craie peu dense et il est nommé R13m.
Nous pouvons voir que le matériau 1 ne peut pas être utilisé en remblais lors d’une pluie faible. Le
GTR 2023 nous indiquait la même chose.
Le matériau 2 est considéré comme une craie de densité moyenne et il est appelé R12m. Pour le
moment, les 2 GTR sont en accord mais l’appellation diffère.
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Nous observons que pour cette couche de forme en pluie forte, il faut mettre 30cm. Cependant, si on
applique un géotextile entre la PST et le géotextile Ensuite, si on applique un traitement avec un liant
hydrique ainsi qu’un enduit de cure, il faudra mettre en place 35cm de D21.
Vérification au gel :
Comme nous purgeons le matériaux 1, on s’intéresse à la vérification du gel du matériau 2. L’essai de
gonflement de celui-ci est de 0.3. Ce matériau est donc peu gélif (SGp) car l’essai de gonflement est
compris entre 0.05 et 0.4.
Nous devons maintenant déterminer l’IR qui correspond à un hiver exceptionnel à Saujon. Cette ville
se situe en Charente-Maritime et les données de notre polycopié nous donne un IR de 75°C.jours pour
la ville de la Rochelle donc nous prenons cette même donnée pour Saujon.
Maintenant, nous pouvons trouver la quantité de gel admissible en surface du matériau (Qg). L’essai
de gonflement est compris entre 0.25 et 1 donc Qg correspond à 1/0.3 ce qui nous donne environ 3.3.
L’épaisseur de notre couche non gélive en D21 est de 50cm. De plus elle est faite en GNT donc le
coefficient An est égal à 0.12. Ensuite, grâce à la formule ci-dessous nous trouvons Qng = 5
L’étape suivante est de déterminer la quantité de gel admissible à la base de la chaussée (QB). En
faisant la somme de Qg et Qng nous trouvons QB = 8.3.
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Grâce au données liés au matériau EME2, nous pouvons maintenant trouver l’IA en fonction de notre
classe de trafic et de notre QB.
Nous obtenons donc un IA d’environ 240°C.jours. Cette valeur est largement supérieure à IR de
75°C.jours donc le sol ne risque pas de geler.
Zone de la purge :
Profil en long
Secondement, nous avons tracé notre profil en long pour cela nous allons essayer d’équilibrer
directement nos déblais remblais afin d’être le plus optimal. Nous avons bien évidemment respecté
les contraintes des routes de catégorie L120 avec une hauteur de 7.65 m et une pente de +0.5 % pour
le raccord A et une hauteur de 10.50 m avec une pente de +2 % pour le raccord en B. De plus, comme
un passage supérieur sera construit pour la RD140, le sujet nous impose d’être à 4m en dessous du
TN dans la continuité nous avons fait de même pour la VC9. Nous avons ensuite réalisé nos raccords
avec nos normes pour les angles saillants et rentrants. Nous en avons aussi profité pour équilibrer nos
déblais remblais pour pouvoir sortir directement les listings corrects.
Nous avons ensuite exporté, les listings des cubatures déblais/remblais et purges afin de pouvoir
réaliser nos mouvements de terres ainsi que la distance moyenne du terrassement. Enfin, nous
avons exporté les métrés des matériaux de la chaussée pour réaliser le chiffrage de la chaussée.
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Ensuite, nous devions dimensionner le nombre d’engins. Pour le scraper, en fonction du temps retour,
temps allé, temps de chargement, temps de manœuvres et temps de retour à la position du bull, j’en
déduis qu’il faut 8 scrapers pour ce projet. Les données nécessaires comme le temps de chargement
par exemple ont été trouvées dans le polycopié en fonction de notre engin.
Ensuite, je calcule ma durée de cycle d’un scraper afin de déterminer le nombre ce cycle que l’on fait
par jour pour les 8 scrapers sachant qu’on travaille 7h par jour avec une efficience moyenne de 0.7.
La capacité du scraper est de 17m3, il suffit donc de multiplier cette valeur par le nombre de cycle que
nous faisons et nous obtenons un rendement en déblais de 4590 m3/j.
On en conclue que l’échelon 1 est plus efficace que le 2 puisqu’on gagne 13 jours de travail.
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Cependant, pour l’émulsion de bitume, nous avons procédé autrement. Celle-ci s’applique
entre les différentes couches de la chaussée pour permettre l’accrochage entre elles. Nous devions
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l’appliquer à 4 reprises puisque nous avons 5 couches. Par ailleurs, selon le sujet, nous mettons 1.5 kg
d’émulsion par mètre carré donc nous avons besoin de la surface des couches. Pour cela, nous divisons
notre volume total par l’épaisseur et nous obtenons une surface d’environ 130 934 m². En multiplions
la surface par 1.5 puis par 185 €/t et par 4 nous obtenons un coût de 145 337 euros concernant
l’émulsion de bitume uniquement. En additionnant les autres, valeurs, nous obtenons désormais un
déboursé sec de matériaux qui équivaut à 6 693 000 € environ.
L’étape suivante est de déterminer le coût de la fabrication de la chaussée d’un point de vue
matériel et main d’œuvre. Pour cette étape, nous allons avoir besoin de compacteurs, d’un finisseur
et d’une bouille.
Finalement, après l’addition de tous nos déboursés nous obtenons un coût de 7 608 030 €. Si nous
reportons cette valeur par kilomètre, le chantier va nous coûter 1 521 606 €. Cela semble cohérent et
dans l’ordre de grandeur d’un projet autoroutier.
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Conclusion
Cette SAÉ nous a permis d’améliorer nos compétences sur Covadis. Nous avons effectué un
dimensionnement de chaussée puis nous avons comparé 2 échelons de terrassement d’un point de
vue efficacité et coût. Ensuite, nous avons identifié le meilleur atelier de compactage afin de
déterminer le débourser sec total du projet. Ce projet nous a mis en relation avec un intervenant qui
a pu nous faire part de ses connaissances sur Covadis mais aussi de celles acquises par son expérience
professionnelle. Pour finir, c’est ici que s’arrête nos apprentissages en travaux publics étant donné
que nous avons choisis le parcours RAPEB.