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FONDS DE COMMERCE
ARROW CONSEIL
& FORMATION
P.
SOMMAIRE
CÔTÉ VENDEUR.........................................................................................................P.03
Étapes en amont de la cession
Les documents à prévoir
Contrôle lors du compromis
CÔTÉ ACQUÉREUR..................................................................................................P.07
Étapes en amont de la cession
Les documents à prévoir
LE COMPTE DE RÉSULTAT.................................................................................P.12
PRINCIPAUX POSTES
AGRÉGATS FINANCIERS
LE GLOSSAIRE.............................................................................................................P.14
P.02
CÔTÉ VENDEUR
LES ÉTAPES EN AMONT DE LA CESSION
Recherche d’acquéreurs
P.03
P.
CÔTÉ VENDEUR
LES DOCUMENTS À PRÉVOIR
Documents comptables
Réglement de copropriété
P.04
Montant du dépôt de garantie
effectivement versé
P.05
CÔTÉ VENDEUR
LES CONTRÔLES LORS DU COMPROMIS
Assainissement
Gaz
Extincteurs
Portes automatiques
P.06
CÔTÉ ACQUÉREUR
LES ÉTAPES EN AMONT DE LA CESSION
Construire le prévisionnel
P.07
CÔTÉ ACQUÉREURS
LES DOCUMENTS À PRÉVOIR
Curriculum Vitae
Diplômes
Relevés bancaires
Prévisionnel
P.08
LORS DE LA CESSION
LES GRANDES ÉTAPES
Compromis de vente
P.09
RÉDACTION DE L’OFFRE
DROIT AU BAIL OU FONDS DE COMMERCE
Prix
Conditions suspensives
Conditions déterminantes
Dépôt de garantie
Durée de l’offre
P.10
BILAN COMPATBLE
COMMENT LE LIRE ?
L’ACTIF
LE PASSIF
P.11
LE COMPTE DE RÉSULTAT
COMMENT LE LIRE ?
PRINCIPAUX POSTES
• Le chiffre d’affaires
• Les achats consommés
• Les charges externes
• Les salaires & les charges so-
ciales
• Les dotations aux amortisse-
ments
• Le résultat d’exploitation
• Le résultat financier
• Le résultat exceptionnel
• L’impôt sur les sociétés
• Le résultat net
AGRÉGATS FINANCIERS
P.12
LES 5 MÉTHODES DE VALORISATION
N°1 : BARÊME D’ÉVALUATION
C’est une méthode qui consiste à estimer un fonds de commerce en
pourcentage du chiffre d’affaires. Par exemple, le prix de vente d’une
boulangerie est estimé entre 50% et 120% du chiffre d’affaires annuel
TTC. Cette technique présente des limites : les fourchettes d’évaluation
sont tirées de la moyenne des prix de vente des fonds de commerce
en milieu urbain. Elle ne reflète pas les zones rurales et assez mal les
petites villes ; un chiffre d’affaires seul ne présage pas de l’état de san-
té réel d’une entreprise ; certaines fourchettes sont très larges et il est
difficile de trouver des critères objectifs qui placent précisément le prix
d’un fonds plutôt bas, au milieu ou en haut de la fourchette. Autrement
dit, ce barême d’évaluation doit rester seulement un moyen de com-
paraison avec d’autres méthodes plus rigoureuses.
P.13
LES 5 MÉTHODES DE VALORISATION
N°2 : GOODWILL
La méthode du Goodwill, qui est surtout utilisée pour l’évaluation des
PME, est une approche assez complexe qui mixe la rentabilité, le pa-
trimoine et de nombreux facteurs relatifs à la stratégie, au potentiel et
aux investissements. Cette complexité apparente pousse à la consi-
dérer avec prudence tant la multitude des paramètres est sujette à
interprétation.
Soyez vigilant, cet argument ne vaut que s’il a déjà été réalisé par l’en-
treprise et qu’il existe des raisons concrètes de croire qu’il se réalisera
de nouveau : par exemple, la signature d’un gros contrat ou la fin d’une
période de travaux qui annonce le retour à une fréquentation normale.
Sans motif tangible, en réalité, le potentiel dépendra plus du travail du
repreneur que du fonds seul.
P.14
LES 5 MÉTHODES DE VALORISATION
N°3 : COMPARABLES
La méthode des comparables. Là encore, méthode extrêmement
simple qui consiste à évaluer le prix d’une entreprise par rapport à
une autre déjà vendue et qui présente les mêmes caractéristiques.
On n’est pas très éloigné de la technique du barême d’évaluation, elle
est simple mais partielle. Par exemple deux entreprises apparemment
semblables ne valent pas le même prix si dans la première le dirigeant
s’affaire à toutes les tâches, alors que dans la seconde, certaines com-
pétences sont déléguées aux salariés.
P.15
LES 5 MÉTHODES DE VALORISATION
N°4 : PATRIMONIALE
La méthode patrimoniale est une autre approche sérieuse pour l’es-
timation d’un fonds. Elle consiste à évaluer le prix d’une entreprise en
fonction des matériels qu’elle possède. Elle est donc surtout pertinente
pour les exploitations qui utilisent des installations et des machines de
valeurs. Chacun des équipments est évalué selon sa côte sur le mar-
ché de l’occasion. La valeur estimée de l’ensemble des équipements
déterminera le prix de vente de l’entreprise.
P.16
LES 5 MÉTHODES DE VALORISATION
N°5 : RENTABILITÉ
La méthode par la rentabilité. Certainement la démarche la plus sé-
rieuse pour évaluer un fonds de commerce. Elle consiste à évaluer
la profitabilité réelle d’une exploitation une fois qu’elle sera vendue.
Le prix de vente est donc calculé en fonction de la capacité de l’en-
treprise à rembourser un emprunt et à rémunérer son dirigeant. C’est
la méthode d’entreprise privilégiée des banques parce que c’est tout
simplement la plus réaliste.
P.17
LE GLOSSAIRE
CA
Chiffre d’affaires.
CAF
Capacité d’autofinancement : trésorerie générée par l’activité. Indica-
teur important pour les recherches de financement. La banque va fi-
nancer sur cette base en considérant que la CAF générée par l’activité
doit permettre de couvrir les besoins de remboursement par année (à
hauteur de CAF x 85% = Échéances annuelles).
Capacité de remboursement
Aptitude de l’entreprise à rembourses une dette.
EBE
Éxédent Brut d’Exploitation : L’éxédent brut d’exploitation d’une entre-
prise, également nommé bénéfice brut d’exploitation, est un solde in-
termédiaire de gestion. Il correspond à la ressource d’exploitation dé-
gagée au cours d’une période par l’activité principale de l’entreprise.
Contrairement à l’EBE qui montre le cash-flow de l’entreprise, le ré-
sultat d’exploitation montre sa rentabilité après avoir pris en comptes
toutes les dépenses (y compris les dépenses exceptionnelles, inves-
tissements et remboursements d’intérêts d’emprunt) et déduit toutes
les charges (amortissements, provisions...).
EBITDA
« Earnings Befor Interest, Taxes, Depreciation and Amortization »
Ce qui signifie : « Bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amor-
tissement ». Agrégat proche de l’EBE.
P.
BFR
Besoin en Fonds de Roulement : correspond à la différence entre les
dettes court terme et les créances court terme.
Dans les trois exemples présentés le BFR est favorable : les clients
payent plus vite que les fournisseurs (comme dans les grandes sur-
faces) à l’inverse d’une activité de BTP pour laquelle les salaires et les
fournisseurs de matière sont payés bien avant la fin des travaux... (ce
qui oblige les sociétés de BTP à demander des acomptes). Pour ces
entreprises le BFR est défavorable et doit être financé.
Fonds de roulement
Différence entre les emprunts à long terme et les capitaux propres et
les investissements nets. Doit être positif.
P.