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Exposé d’EPS

Burkina Faso
Groupe N° 1 Unité-Progrès-Justice
Prof : SAWADOGO
Classe 1ère D2 Date de présentation :………………..
Heure :…………………

Membres du groupe

BAYE F.YDA
BELEMSOBEOGO OBAIDATA
BOLLY KAYIDJA
BOTONI GERARD
BOTONI G.LUC
BOUNTOULGOU
A.FATAOU
DABIRE K.S PIERRE
DERRA KARIM
DOMBOUE
T.ANTOINE

ANNEE SCOLAIRE 2021-2022


Exposé d’EPS

Plan

INTRODUCTION

I. Les différents types des filières énergétiques

1. La filière aérobie

2. La filière anaérobie lactique

3. La filière anaérobie alactique

II. Le fonctionnement filières énergétiques et leurs rôles

1. La filière aérobie

2. La filière anaérobie lactique

3. La filière anaérobie alactique

III. Comment améliorer les filières énergétiques

1. Les processus d’amélioration des filières énergétiques

2. Les principes d’amélioration

Conclusion

Source :
Exposé d’EPS

INTRODUCTION
Dans la présentation des filières énergétiques on va expliquer expliqué par quels moyens
(ATP) Association of Tennis Professional était renouvelée au fur et à mesure de sa
dégradation. , En fonction du type d'effort effectué, le corps sollicite des filières
énergétiques différentes. Découvrez les trois filières énergétiques de l'organisme et leurs
particularités. Dans le cadre de l’entraînement, la première question qui se pose est simple :
comment développer le potentiel des différents processus énergétiques chez un individu ?
I. Les différents types des filières énergétiques
1.La filière aérobie
La production d’énergie s’effectue par la destruction des glucides et des lipides avec de
l’oxygène. Cette filière a une durée d’action de plusieurs heures. Elle permet un effort
d’intensité moyenne. Elle est utilisée lors de la course à pied, d’une sortie en vélo ou en
roller. C’est la filière énergétique des sports d’endurance.

2. La filière anaérobie lactique


La production d’énergie s’effectue par la tranformation des glucides sans oxygène. Les
glucides détruits sont transformés en lactates (l’accumulation de lactates est responsable de
la fatigue musculaire). Cette filière a une durée d’action maximale de 2 minutes. Elle
permet un effort intense. C’est principalement cette filière qui est utilisée lorsque l’on fait
du travail fractionné ou interval training, visant à développer une plus grande efficacité
cardiaque avec une vitesse de course plus grande. C’est aussi cette filière qui transformera
votre corps en une véritable chaudière tournant à plein régime pendant plusieurs heures
après la fin de votre séance et vous faisant ainsi perdre de la graisse sans effort. C'est aussi
la principale filière utilisée lorque l'on fait de la musculation ou dans les épreuves de kayak,
d'escrime, de karaté, de judo ou de gymnastique acrobatique.

3. La filière anaérobie alactique


La production d’énergie s’effectue sans oxygène et sans production d’acide lactique. Cette
filière a une durée d’action maximale de 30 secondes. Elle permet un effort explosif. C’est
la filière utilisée pour les sprints ou les exercices de renforcement musculaire explosif.

II. Le fonctionnement filières énergétiques et leurs rôles


1. La filière aérobie
Système aérobie (connu sous le nom de glycolyse aérobie)
Beaucoup confondent la glycolyse anaérobie et le système aérobie. Pour mieux
comprendre, ce ne sont pas deux processus distincts mais bien une continuité du système
aérobie par rapport au système anaérobie alactique, lorsque votre exercice est plus long et
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moins intense. Votre intensité est assez faible et votre exercice suffisamment long pour que
le pyruvate (le produit de la glycolyse) soit transformé en acétyl-CoA (au lieu du lactate) et
entre dans le cycle de Krebs, entraînant la production d’ATP.
Le système aérobie est également capable de brûler les graisses. Les triglycérides, qui sont
le terme physiologique pour la graisse corporelle, sont libérés et transformés en acides gras.
Les acides gras sont dégradés en acétyl-CoA, qui entre dans le cycle de Krebs pour produire
de l’ATP. La bonne chose à propos de la combustion des graisses est que chaque molécule
de graisse peut produire beaucoup d’ATP (129 ATP par molécule), ce qui peut alimenter
une activité de faible intensité et de longue durée. Le seul inconvénient de la combustion
des graisses est que le processus est assez lent et ne peut être utilisé que lorsque la
puissance est faible.
2. La filière anaérobie lactique
C’est le premier carburant, il brûle la phosphocréatine qui est stockée dans le muscle et
permet au corps de produire une petite quantité d’énergie très rapidement en l’absence
d’oxygène. Ce métabolisme libère donc une quantité maximale d’énergie dès les premières
secondes d’effort. Quand l’ATP est dégradée (pour produire de l’énergie, elle libère de
l’ADP et un Phosphate . La dégradation du produit de la Créatine et un phosphate. Cette
dégradation produit de l’énergie qui va être utilisée pour resynthétiser l’ ATP à partir d’un
ADP et d’un P. Donc un PCr donne une molécule d’ATP.
Ce système produit la puissance de sortie la plus élevée, mais n’a que peu de carburant
disponible puisque fonctionne à partir de petites réserves d’ATP et de PCr dans le muscle.
Ce système fournit en grande majorité l’énergie nécessaire pour les ‘activités intenses,
comme un sprint de 50 m, un soulevé de terre à 1RM, etc…
1. La filière anaérobie alactique

Une fois que le système alactique est à court de carburant, le second système énergétique
connu sous le nom de système anaérobie lactique prend le relais. Cette filière utilise en
quelque sorte le temps de la filière précédente pour se « charger » afin d’être la plus
puissante lorsque les stocks de PCr seront épuisés, soit à partir d’une quinzaine de secondes.
Elle se déroule en 10 étapes et fournit suffisamment d’ATP pour effectuer une activité
jusqu’à 110 secondes une fois que le système alactique est épuisé. Ce système brûle les
glucides à partir du glucose ou du glycogène pour produire de l’ATP et se trouve être le
plus actif pendant une course de 400 mètres, ou en faisant un certain nombre de soulevé de
terre ou de tractions, ou en faisant une course en navette (dépends du temps sous tensions).
Pendant la glycolyse, vos cellules produisent quelque chose appelé pyruvate, qui a deux
possibles devenir. S’il n’y a pas d’oxygène (parce que vous travaillez à un rythme très
intense et court), le pyruvate est transformé en lactate. Lorsque le lactate s’accumule à un
rythme plus rapide que le corps est capable de le métaboliser, il entraîne l’accumulation
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d’ions hydrogène qui provoquent une sensation de brûlure dans le muscle. Le muscle perd
de la force et l’intensité de l’exercice diminue.
D’un autre côté, si vous vous entraînez plus longtemps, donc avec une intensité moins
élevée et que votre corps peut transporter suffisamment d’oxygène aux muscles, le pyruvate
est transformé en acétyl-coenzyme qui entre dans le cycle de Krebs et sert à produire plus
d’ATP. Cela fait partie du système aérobie également connu sous le nom de glycolyse
aérobie, avec « aérobie » se référant au fait que l’oxygène est présent et « glycolyse » se
référant au fait que les glucides sous forme de glucose ou de glycogène agissent comme une
source de carburant ce troisième système énergétique.
III. Comment améliorer les filières énergétiques
1. Les processus d’amélioration des filières énergétiques
- Le Processus Aérobie
Il est lié aux efforts de longue durée mais à une intensité très inférieure à celles des filières
anaérobies. Il est amélioré par des efforts intermittents de longue et courte durée. Aucune
amélioration durable du potentiel physique d’un athlète ne peut être envisagée sans le
développement complet du processus aérobie.
Le développement de la puissance aérobie
2 solutions :
 soit recourir à la méthode des efforts continus d’une durée comprise entre 12 et 20′
(travail de 75 à 95%VMA),
 soit recourir aux méthodes des efforts intermittents, à mon avis plus efficaces :
La méthode des efforts intermittents de longue durée
Elle consiste à effectuer une succession d’efforts (6 répétitions) supra-maximaux (105-
110%) d’environ 3′, entrecoupés de récupérations actives d’une durée équivalente.
La méthode des efforts intermittents de durée moyenne
La logique de cette forme de travail reste proche de la précédente. La différence se situe
dans l’intensité et la durée de l’effort produit. Plus bref (1′) mais plus intenses (115-120%
VMA), cet effort va exiger une durée de récupération presque équivalente à celle des efforts
longs (2’30). L’athlète devra être capable de renouveler un effort identique au moins 8 à 12
fois.
La méthode des efforts intermittents de courte durée
Encore plus court (15″) et plus intense (jusqu’à 130%VMA), cet effort va exiger une durée
de récupération allant de 1’30 à 2′. L’athlète sera capable d’enchaîner au moins 12
répétitions.
La méthode du court court
Elle consiste en un enchaînement d’efforts légèrement sur-critiques et de récupérations
actives de durées identiques, type 10″ d’effort 10″ de récupération.
- Le Processus Anaérobie Lactique
Exposé d’EPS

Il vise à développer la résistance. C’est à dire, la faculté à réaliser des efforts intenses d’une
durée importante malgré un empoisonnement lactique).
Le développement de la puissance anaérobie lactique
Intensité de l’action elle sera toujours maximale. Voire supra-maximale par des efforts
fractionnés dans lesquels on inclura de courtes récupérations (allant de 30 à 2′).
Ainsi le potentiel de l’athlète ne sera pas restauré totalement. La récupération incomplète
installera une fatigue suffisante afin que l’organisme s’habitue à travailler en état d’acidose
musculaire réelle.
Il faut savoir que la production d’énergie sollicite l’intervention de substance que l’on
nomme les enzymes. Chaque processus fait appel à ces substances. Or, chez l’enfant
“l’équipement enzymatique” lié à la croissance, au développement hormonal, n’est pas
complet avant la puberté. Il est donc inutile voire nuisible de demander à des enfants des
efforts de type résistance puisque leur organisme n’est pas encore équipé pour fournir
l’énergie correspondant.
- Le Processus Anaérobie Alactique
Ce processus est lié aux efforts d’intensité élevée et de courte durée. Son potentiel sera donc
amélioré par ce type d’effort.
Le développement de la puissance anaérobie alactique
Intensité de l’action, elle est maximale et devra même permettre l’expression d’efforts supra-
maximaux.
1. Les principes d’amélioration
 L’efficacité d’un travail est maximale lorsqu’il s’effectue aux limites du système
énergétique sollicité.
 La puissance et la capacité de chaque processus énergétique doivent être développées
harmonieusement. Un déséquilibre entre ces 2 paramètres crée des problèmes de tous
ordres (blessures, baisse de performance, fatigabilité).
 Pour développer la puissance d’une filière énergétique, on recourt à des exercices
d’intensité maximale, voire supra-maximale sur des durées d’application inférieures
ou proches de la durée maximale de la filière énergétique considérée.
 Pour développer la capacité d’une filière énergétique, on recourt à des exercices
d’intensité inférieure à l’intensité maximale du processus. La durée des exercices doit
être supérieure à la durée maximale du processus énergétique.

CONCLUSION
La maîtrise des processus énergétiques est essentielle. L’une des erreurs les plus courantes
lors de la conception des séances d’entraînement est de se dire que « plus c’est mieux ».
Malheureusement, cela conduit à des séances d’entraînement trop longues, avec trop peu de
récupération, une performance globale en déclin et, finalement, un surentraînement.
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Lorsque l'on débute un effort physique, la filière alactique se met immédiatement en


marche. Elle s'appuie sur les réserves d'ATP contenues dans les muscles et sur la créatine
phosphate.
Les autres filières vont alors devoir produire à nouveau de l'ATP pour reconstituer les
réserves.

Source
https://www.thierrysouccar.com/sport/info/les-t
https://www.broussal-derval.com/2018/10/28/les-filier
https://couloir4.com/fr/c
aiddefi.eklablog.com/c

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