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Introduction

La littérature française est l’ensemble des œuvres littéraires de


langue française produites en France depuis le XVIIe siècle.
Cette littérature a eu plusieurs mouvement tels que le
romantisme, le naturalisme, le réalisme, le classicisme, le
surnaturalisme…. Parmi ces différents mouvements notre
travail se portera sur le romantisme. Ainsi qu’est ce que le
romantisme ?, quelles sont les caractéristiques du
romantisme ?, quels sont les grands auteurs de ce
mouvement ?. Mais tout d’abord qu’est pas que le
romantisme ?
I. Définition et contexte historique du
romantisme
Le romantisme est un courant littéraire dans lequel on trouve
certains thèmes essentiels à savoir la nature, le désire de
solitude, le rêve mais aussi l’expression de ses sentiments
personnels. Le mouvement romantique est né en Allemagne à
la fin XIXe siècle. Il est au début un courant littéraire qui
s’exprime peu à peu également dans le théâtre, la musique, la
peinture, ou encore la sculpture.
II. Caractéristiques du romantisme
Le romantisme a apparu à la fin du XVIIIe siècle au début du
XIXe siècle. Il se situe entre 1820 et 1850. Ses différentes
caractéristiques sont entre autres :
 Des sujets intimes : ce sont des sujets dans lesquels l’on
exprime une affection profonde.
 La mélancolie, le désir de la solitude : cette
caractéristique se traduit par un état de tristesse, de
détachement des autres, le désir d’être seul.
 Le renouveau du paysage :il s’explique par la
renaissance de la nature, un nouveau monde ouvert aux
sentiments.
 La nostalgie du passé :La nostalgie est un sentiment de
regret des temps passés ou de lieux disparus ou devenus
lointains, auxquels on associe des sensations .
 Autres caractéristiques nous avons :le rêve, l’imaginaire,
l’étrange…

III. Les grands auteurs du romantisme


1)François René
François René, couramment appelé Chateaubriand est né en
1768 à Saint Malo. Il eût à écrire des œuvres que sont : le
génie du christianisme (1802), les martyrs (1809), les
mémoires d’outre tombe(1811), la vie de Rancé(1844).
François René meurt à Paris en 1848.Il fit de grands progrès
dans le romantisme et devint une source d’inspiration pour
nombreux écrivains.
Quelques lignes dans les martyrs :Le récit d’Eudore
Sous Dioclétien, (IIIème siècle après Jésus-Christ), en
Messénie, l’aède Démodocus, prêtre d’Homère dont il est le
descendant, élève sa fille Cymodécée dans les vertus païennes
et l’a consacrée aux muses. Eudore, fils de Lasthénès a été
envoyé, tout jeune, comme otage à Rome : il a oublié sa
religion et mené une vie de plaisirs, en compagnie d’autres
jeunes gens intelligents et instruits, Constantin, Jérôme,
Augustin. Survint la campagne de Batavie contre les francs :
Eudore y prend part et est blessé. Nommé gouverneur de
l’Armorique, il conquiert l’amour de la druidesse Velléda, qui,
découverte, se coupa la gorge avec une faucille d’or.
Bouleversé, il fit pénitence et obtint sa retraite de Dioclétien et
put regagner la Grèce.
2) Alphonse de Lamartine
Alphonse de Lamartine est né en France à Mâcon en 1790.
Son premier recueil les Méditations parait en 1820. Les plus
émouvantes de ces pièces, le lac et l’immortalité (1817),
l’isolement (1818), Le soir, le Souvenir, le vallon,
L’automne (1819) retracent les principales étapes de son
aventure sentimentale. Les Méditations poétiques restent le
chef-d’œuvre de Lamartine. Il meurt en 1869.
Quelques lignes dans l’isolement : L’isolement
Souvent sur la montagne, à l’ombre du vieux chêne,
Au coucher du soleil, tristement je m’assieds ;
Je promène au hasard mes regards sur la plaine,
Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes ;
Il serpente, et s’enfonce en un lointain obscur ;
Là le lac immobile étend ses eaux dormantes
Où l’étoile du soir se lève dans l’azur.
Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres,
Le crépuscule encore jette un dernier rayon ;
Et le char vaporeux de la reine des ombres
Monte, et blanchit déjà les bords de l’horizon…
3)Victor Hugo
Né en 1802 à Besançon, le futur poète, à quatorze ans, écrivit
sur un cahier d’écolier :<< je veux être Chateaubriand ou
rien.>>.À vingt ans, il publie un recueil d’ Odes (1822),
encore classique par sa forme mais plein d’audace, qui lui vaut
une pension royale. Il le remaniera plus tard, sous le titre Odes
et Ballades (1828).Le poète compose les Contemplations en
1856. Dans les Contemplations (1856) il se lance, à l’assaut
de tous les domaines de la connaissance, la nature, le moi,
l’univers. L’œuvre s’articule autour de la terrible épreuve que
fut la mort de sa fille, les poèmes «Autrefois» et
«Aujourd’hui» y évoquent Léopoldine.
La Légende des siècles (1859) est le projet d’une épopée qui
embrasse la totalité de l’histoire et dont les poèmes illustrent
la suite des âges. Hugo publie ensuite les Misérables en 1862
accueilli avec enthousiasme par le public, tant en Europe
qu’aux États-Unis. Hugo décède en mai 1885.
Un morceau dans la légende des siècles :VI Booz endormi
Pendant qu’il sommeillait, Ruth, une moabite,
S’était couchée au pieds de Booz,
Espérant on ne sait quel rayon inconnu,
Quand viendrait du réveil la lumière subite
Booz ne savait point qu’une femme était là,
Et Ruth ne savait point ce que Dieu voulait d’elle,
Un frais parfum sortait des touffes d’asphodèle ;
Les souffles de la nuit flottaient sur Galgala.
L’ombre était nuptiale, auguste et solennelle ;
Les anges y volaient sans doute obscurément,
Car on voyait passer dans la nuit, par moment,
Quelque chose de bleu qui paraissait une aile.
La respiration de Booz qui dormait
Se mêlait au bruit sourd des ruisseaux sur la mousse.
On était dans le mois où la nature est douce,
Les collines ayant des lys sur leur sommet.
Ruth songeait et Booz dormait ; l’herbe était noire ;
Les grelots des troupeaux palpitaient vaguement ;
Une immense bonté tombait du firmament ;
C’était l’heure tranquille où les lions vont boire.
Conclusion
Jusqu’à la révolution de 1848, la littérature française est
dominée par le romantisme, mouvement de pensée qui touche
à des domaines aussi variés que les arts, la a Littérature, la
philosophie, histoire…. Ce mouvement engendre un âge d’or
pour le lyrisme qui est une tonalité mettant en avant
l’expression des sentiments personnels. . Vers 1850, le
romantisme s’éteint remis en cause par de nouvelles tendances
que sont le réalisme puis le naturalisme.
Source : Google
Bibliographie : www.romantis.free.fr

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