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Au premier siècle avant J-C, précisent avec les penseurs comme Thalès de Milet,
Anaximène et Anaximandre, la philosophie était une physiologique c’est-à-dire
l’étude de la nature pour ces penseurs, il était essentiels de s’intéresser sur le
fondement de la cosmogonie, de quoi la nature est-elle faite ? Et les propositions ne
manquaient de la part des uns et des autres. Pour Thalès qui cherchait dans les
étoiles le fondement de la nature, a fini par se retrouver dans un puits, et admit que
l’eau est au fondement de toute chose. Alors que pour Démocrite qui évoque plutôt
l’hypothèse de la matière constitué en atome. Il faut dire que tous ces premiers
penseurs et leurs idées ont eues de l’impact sur la pensée d’Héraclite qui lui admet
à son tour que « le feu » est toujours vivant et incandescent, maintient en unité les
mouvements des étants. Des lors, qu’est-ce que « le feu » et quels sont les
caractéristiques de l’être ?
II- SENS DE L’ETRE ET DE LA PHILOSOPHIE D’HERACLITE
Le « feu » définit par Héraclite comme la substance abstraite et invisible qui permet
le passage d’un point à un autre. Elle est ce qui assure la transformation. Car selon
Héraclite l’être est changeant et tout en devenir. Il se présente sous plusieurs
apparences. De l’air il devient soleil, de la vie il devient la mort, de la guerre il
devient la paix, « le feu » est donc cette substance qui permet le passage de l’être-
aire à l’être-eau. Elle occasionne donc les apparences de l’être. Les caractéristiques
de l’être sont donc le changement, le mouvement, les apparences et l’immobilité. Il
disait dans son fragment 105,88 ,58 dans LES PENSEURS GRECS AVANT
SOCRATE que : « On ne se baigne pas deux fois dans le même fleuve » puis que
le fleuve est en continuel écoulement. L’être est ce qui passe de forme en forme et
de façon discontinue et ne s’arrête pas. Face à cette conception, il lui est posé la
question suivante : Comment l’harmonie est-elle possible dans le monde ?
Il répond alors la réalisation du cosmos fut possible par une union des contraires.
C’est-à-dire que la belle harmonie ne s’impose qu’en unissant la vie à la mort, la
guerre à la paix, la discord à l’accord, le mensonge à la vérité. Car selon Héraclite,
l’harmonie est la concordance, l’union qui nait de la liaison des contraires. Ainsi,
voilà dévoiler la réponse d’Héraclite face à la question de la cosmogonie. Nous
préconisons de confronter Héraclite à Parménide pour mieux cerner ses dits puis
qu’il se présente comme sa figure opposée.
CONCLUSION