Vous êtes sur la page 1sur 13

INTERVENTION EN CRISE FACE AU RISQUE DE SUICIDE

LE SUICIDE.
Le suicide prélève un lourd tribut en vies humaines. Chaque année plus de
800000 se suicident dans le monde dont 10500 en France (soit près de trois
fois plus que par accident de la circulation). Constitue la deuxième cause de
mort chez les jeunes entre 15 et 29 ans et il est deux fois plus courant chez les
hommes, dont la relation 15 hommes 8 femmes. Pour chaque adulte qui se
suicide il y a 20 tentatives de suicide, donc entre 176000 et 200000 tentatives
de suicide donnent lieu à une intervention du système de soins. Le suicide est
rarement motivé par une recherche de la mort en soi : il vise d’abord la fin d’une
souffrance.
Le suicide est une cause majeure de mortalité tout au long de la vie. Outre son
impact sur les personnes qui tentent de se suicider et décèdent, les
répercussions du suicide sur les familles, les amis, les communautés sont
profondes.

Le Rôle des Acteurs de la Communauté.


Les communautés jouent un rôle crucial dans la prévention du suicide. Elles
peuvent apporter un soutien social aux personnes vulnérables et s’impliquer
dans les soins de suivi, lutter contre la stigmatisation et venir en aide aux
personnes endeuillées suite à un suicide.
Un soutien social efficace au sein des communautés et la résilience 1
individuelle peuvent permettre de protéger du suicide les personnes vulnérables
en créant et en améliorant les liens sociaux et les capacités à faire face aux
difficultés.
Plus spécifiquement la communauté peut aider en cas de crise, maintenir des
contacts réguliers avec les personnes qui ont tenté de se suicider et soutenir
les personnes ayant perdu un proche suite à un suicide.

Terminologie.
Le terme suicide se réfère à l’acte de se donner délibérément la mort.
Le terme tentative de suicide se réfère à tout comportement suicidaire non
mortel et à un acte d’auto-intoxication, d’automutilation ou d’autoagression 2
avec intention de mourir ou pas.

1
La résilience est un phénomène psychologique qui consiste, pour un individu affecté par un traumatisme, à prendre acte de
l'événement traumatique pour ne plus vivre dans la dépression et se reconstruire. La résilience serait rendue possible grâce à la
structuration précoce de la personnalité, par des expériences constructives de l'enfance (avant la confrontation avec des fai ts
potentiellement traumatisants) et parfois par la réflexion, ou la parole, plus rarement par l'encadrement médical d'une thérapie.
2
L’autoagression non mortelle sans intention de suicide s’avère problématique en raison des éventuelles variations dans les
interventions y relatives. Toutefois l’intention de suicide peut être difficile à évaluer du fait de l’ambivalence et de la dissimulation
qui lui son associées.

PRISM-DISPOSITIF ARS-2014
INTERVENTION EN CRISE FACE AU RISQUE DE SUICIDE

Le comportement suicidaire se réfère à un ensemble de comportements


allant des idées suicidaires à la planification du suicide, la tentative de suicide
et le suicide.
La Crise suicidaire, une période pendant laquelle, pour un sujet donné, le
sujet devient une solution pour mettre fin à sa souffrance actuelle. Elle ne veut
pas mourir, elle veut arrêter de souffrir. Cette période dure entre 6 et 8
semaines.

Facteurs Intervenants.
Aucun facteur peut expliquer à lui seul pourquoi des personnes mettent fin à
leurs jours. Toutefois, le suicide est souvent un acte impulsif et, de ce fait,
l’accès facile à des moyens comme les pesticides, les armes à feu et certains
médicaments, peut déterminer l’issue fatale de cet acte. La restriction de
l’accès à ces moyens joue un rôle important dans la prévention du suicide, en
particulier en cas de suicide impulsif et il s’avère une stratégie efficace pour
l’empêcher.
Les troubles mentaux et l’usage nocif de l’alcool sont responsables de
nombreux suicides. Il est primordial d’identifier ces deux problèmes dans
un état précoce et le prendre efficacement en charge.
Les comportements suicidaires peuvent être influencés par des facteurs
sociaux, psychologiques, culturels ou autres, interdépendants, mais la
stigmatisation associée aux troubles mentaux et au suicide dissuade de
nombreuses personnes de demander de l’aide.
Chaque année on compte un bien plus grande nombre de tentatives de suicide
que de suicides. Il est important de noter qu’une tentative de suicide
antérieure constitue en soit le facteur de risque de suicide le plus
important chez la population générale.

Facteurs de Risque.
Le comportement suicidaire est un phénomène complexe influencé par
plusieurs facteurs interdépendants (personnels, sociaux, psychologiques,
culturels, biologiques, et environnementaux). Souvent, un cumul de plusieurs
facteurs de risque vient accentuer la vulnérabilité d’une personne aux
comportements suicidaires.

1. Les facteurs de risque liés au système de santé et à la société.


En générale sont liés aux difficultés d’accès aux soins de santé et à la prise
en charge réussit, l’accès facile aux moyens de suicide, les descriptions
inappropriées ou sensationnalistes de suicide dans les medias et la
stigmatisation de personnes qui recherchent de l’aide pour faire face à leur
comportement suicidaire, aux troubles de santé mentale ou à leur
consommation abusive de substances psychoactives.
2

PRISM-DISPOSITIF ARS-2014
INTERVENTION EN CRISE FACE AU RISQUE DE SUICIDE

2. Les facteurs de risque liés à la communauté et aux relations.


Ceux-ci incluent la guerre et les catastrophes naturelles, le stress provoqué
par l’acculturation (les réfugiés par exemple), la discrimination, le sentiment
d’isolement, la maltraitance, la violence et les relations conflictuelles.
3. Les facteurs de risque à niveau individuel.
Ces aspects incluent les antécédents de tentative de suicide, les troubles
mentaux, la consommation nocive d’alcool, les pertes financières, la douleur
chronique et les antécédents familiaux de suicide.

Or, si le lien entre le suicide et les troubles mentaux est bien établi, la
généralisation des facteurs de risque s’avère contreproductive. Les données
factuelles tendent de plus en plus à montrer que le contexte est un élément
indispensable à la compréhension du risque de suicide. Toutefois, le
suicide est souvent un acte impulsif commis dans un moment de crise, de ce
fait, l’accès facile à des moyens de suicide.

SYSTEME DE SANTE Obstacles aux soins


Accès aux moyens
SOCIETE Couverture médiatique inappropriée
Stigmatisation associé à la demande d’aide
Catastrophes naturelles, guerre et conflits
COMMUNAUTE Stress lié à l’acculturation et su déplacement
Discrimination
Traumatisme ou abus
RELATIONS Sentiment d’isolement et manque de soutien
Relations conflictuelles, mésentente ou perte
Antécédents de tentative de suicide
Troubles mentaux
Usage nocif de l’alcool
INDIVIDUS Perte d’emploi ou financière
Désespoir
Douleur chronique
Antécédents familiaux de suicide
Facteurs génétiques et biologiques

PRISM-DISPOSITIF ARS-2014
INTERVENTION EN CRISE FACE AU RISQUE DE SUICIDE

Facteurs de Prévention.
Les facteurs de protection prémunissent les individus contre les risques de
suicide. Il est aussi important de connaitre et de renforcer les facteurs qui
intensifient efficacement la résilience et les liens sociaux et qui protègent contre
les conduites suicidaires. La résilience a un effet « tampon » sur le risque de
suicide. Chez les personnes très résilientes, l’association entre le risque
de suicide et les comportements suicidaires est moindre.
Certains facteurs de protection neutralisent des facteurs de risque spécifiques
alors que d’autres protègent les individus d’un certain nombre de facteurs de
risque de suicide différents.

1. Des Relations Sociales Solides.


Le risque de comportement suicidaire augmente en cas de conflit relationnel,
de perte ou de mésentente. Inversement, cultiver et entretenir des relations
étroites et saines peuvent renforcer la résilience individuelle et agir en tant que
facteur de protection contre le risque de suicide. Le cercle social le plus proche
d’une personne, à savoir les partenaires, les membres de la famille, les pairs,
les amis et d’autres proches, a la plus grande influence et peut soutenir la
personne concernée en période de crise. Les amis et la famille constituent une
importante source de soutien social, émotionnel et financier et peuvent amortir
l’impact des facteurs de stress extérieurs. En particulier, la résilience engendrée
par ce soutien atténue le risque de suicide associé aux traumatis mes vécus
pendant l’enfance. Les relations jouent un rôle particulièrement important dans
la protection des adolescents et des personnes âgées, deux groupes
davantage dépendants.

2. Les Croyances Religieuses ou Spirituelles.


Les capacités potentielles de protection contre le suicide des croyances
religieuses et spirituelles sont un sujet à aborder avec prudence. La foi peut en
effet constituer un facteur de protection car elle crée un système de croyance
structuré et encourage à des comportements pouvant être considérés comme
bénéfiques tant sur le plan physique que mental. Cependant, en raison de leurs
prises de position morale sur le sujet, qui peuvent décourager la demande
d'aide, de nombreuses croyances et pratiques religieuses et culturelles ont
également contribué à la stigmatisation associée au suicide. La valeur
protective de la religion et de la spiritualité pourrait s’expliquer par l’accès à une
communauté qui assure une cohésion et un soutien sociaux et partage des
valeurs communes. Bon nombre de groupes religieux interdisent également des
facteurs de risque du suicide comme la consommation d’alcool. Cependant, la
protection contre le suicide que peuvent offrir les croyances religieuses et
spirituelles dépend des pratiques et des interprétations culturelles et
contextuelles.
4

PRISM-DISPOSITIF ARS-2014
INTERVENTION EN CRISE FACE AU RISQUE DE SUICIDE

3. Un Etat d’Esprit Axé sur les Stratégies d’Adaptation Positives


et le Bien-Etre
Le bien-être personnel subjectif et les stratégies d'adaptation positives efficaces
offrent une protection contre le suicide. Le bien-être dépend en partie des traits
de la personnalité qui déterminent la vulnérabilité et la résistance d'une
personne au stress et aux traumatismes. Un solide équilibre émotionnel, une
vision optimiste et une forte identité personnelle aident à faire face aux
difficultés de la vie.
L’impact des facteurs de stress et des épreuves vécues dans l’enfance peut
être atténué par une bonne estime de soi, un sentiment d'efficacité personnelle
et des compétences efficaces en résolution de problèmes, qui incluent la
capacité à demander de l’aide si le besoin s’en fait sentir. La volonté de se faire
aider en cas de problèmes de santé mentale peut notamment être influencée
par les attitudes personnelles. Les troubles mentaux étant largement
stigmatisés, les personnes qui en sont atteintes (et surtout les hommes)
peuvent hésiter à se tourner vers les services dédiés. Cela accentue les
problèmes de santé mentaux et, partant, augmente le risque de suicide qui
pourrait, en d’autres circonstances, être efficacement évité au moyen d’une
intervention précoce. Pratiquer une activité physique régulière, avoir une
alimentation et un sommeil appropriés, connaître l’impact de la consommation
d'alcool et de drogues sur la santé, entretenir de bonnes relations et des liens
sociaux, et gérer efficacement le stress sont autant de choix de style de vie sain
qui favorisent le bien-être mental et physique. L’utilisation d’« approches en
amont », comme la prise en charge précoce des facteurs de risque et de
protection au cours de la vie, peut, au fil du temps, « renverser la tendance en
faveur d’une meilleure adaptation ».

Relations
Sociales
Solides

Stratégies
d’Adaptation
Positives
Croyances
Religieuses ou
Spirituelles

PRISM-DISPOSITIF ARS-2014
INTERVENTION EN CRISE FACE AU RISQUE DE SUICIDE

Mythes et Faits auprès le Suicide.

MYTHE FAIT
Parler du suicide est une mauvaise idée et peut En raison de la stigmatisation très répandue
être interprété comme un encouragement à associée au suicide, la plupart des personnes qui
passer à l’acte. envisagent de se suicider ne savent pas vers qui se
tourner. Aborder le sujet n’incite pas à se suicider.
Au contraire, cela ouvre d’autres possibilités à la
personne concernée, ou lui laisse le temps de
revenir sur sa décision, ce qui peut éviter un
suicide.
MYTHE FAIT
Les personnes suicidaires sont déterminées à Au contraire, les personnes suicidaires ne savent
mourir. pas si elles veulent vivre ou mourir. Par exemple,
elles vont agir de manière impulsive en ingérant
des pesticides et mourir quelques jours plus tard
alors qu’elles auraient an fait voulu continuer à
vivre. L’accès à un soutien psychologique à temps
peut permettre d’éviter un suicide.
MYTHE FAIT
Les personnes qu’évoquent le suicide ne pensent Les personnes qui évoquent le suicide lance peut-
pas passer à l’acte. être un appel à l’aide. Bon nombre de ceux qui
pensent au suicide sont anxieux, déprimés,
désespérés et ont l’impression de ne pas avoir
autre choix.
MYTHE FAIT
La plupart de suicides surviennent soudainement, La majorité des suicides sont précédés des signes
sans signal d’alarme. annonciateurs, oraux ou comportementaux.
Il existe évidemment des cas soudains mais il est
important de comprendre les signaux de d’alarme
et de savoir repérer.
MYTHE FAIT
Une fois qu’une personne est suicidaire, elle le Le risque majeur de suicide se manifeste souvent
reste toute sa vie. sur le court terme et dans une situation précise.
Si les pensées suicidaires peuvent revenir, elles ne
sont que temporaires. Une personne ayant déjà
eu ce genre de pensées et fait des tentatives de
suicide peut vivre jusqu’à ses vieux jours.
MYTHE FAIT
Seules les personnes atteintes de troubles Les comportements suicidaires indiquent un
mentaux sont suicidaires. profond mal-être mais pas nécessairement un
trouble mental. Bon nombre des personnes qui
vivent avec des troubles mentaux n'ont pas de
conduite suicidaire et toutes les personnes qui se
suicident ne présentent pas de trouble mental.

PRISM-DISPOSITIF ARS-2014
INTERVENTION EN CRISE FACE AU RISQUE DE SUICIDE

Intervention Face au Risque de Suicide.

Intervention en Crise. Définition.


Il s’agit d’un type d’intervention immédiate, brève et directive qui vise à
stabiliser l’état de la personne ou de son environnement en lien avec la
situation de crise.
Elle peut impliquer l’exploration de la situation et l’estimation des conséquences
possibles, par exemple, le potentiel de dangerosité, le risque suicidaire ou le
risque de décompensation, le désamorçage, le soutien, l’enseignement de
stratégies d’adaptation pour composer avec la situation vécue ainsi que
l’orientation vers les services ou les soins les plus appropriés aux besoins.

Reconnaitre l’Etat de Crise.


La personne est submergée par les émotions.
La tension émotive provoque un épuisement de ressources cognitives.
La perception de la réalité est embrouillée.
Elle n’arrive plus à trouver des solutions à ses difficultés.
Elle peut se tourner vers des solutions inadaptées.

Etapes Clés d’Intervention.


Etablissement d’un lien de confiance entre l’intervenante et la personne
suicidaire.
Une question d’attitude.
La voix douce et grave.
Suivre le rythme de la personne
Poser des questions ouvertes et éviter les pourquoi
Ne pas penser aux solutions trop tôt, pour être vraiment à l’écoute.

Peurs et Craintes de la Part de la Personne.


L’intervenant veut-il me faire faire des choses que je ne veux pas faire ?
Est-ce qu’il va me dire des choses que je ne suis pas encore prêt à entendre ?
De quel coté est-il ?
Est-il capable de supporter ce que j’ai à lui confier ?
Se montre-t-il bien intentionné pour m’aider ?
Sera-t-il capable de m’aider ?

Ouverture de l’Intervenant.
Soutenir la parole, utiliser des adverbes.
Ne pas généraliser ni banaliser.
Ne pas utiliser de la fausse rassurance.
Eviter les « je comprend » vifs et secs.
Ne pas penser aux solutions trop tôt, pour être vraiment à l’écoute
7

PRISM-DISPOSITIF ARS-2014
INTERVENTION EN CRISE FACE AU RISQUE DE SUICIDE

Identifier les sphères de vies touchées.


Mettre un dénominateur précis à vos questions : investiguer la dernière
semaine, les derniers 24 heures, la dernière nuit.
Identifier la nature de souffrances.
Eviter les « un petit peu », les « croyez vous que » ?

Evaluation de l’Urgence.
Degré de progression du processus suicidaire :
1. Idées.
2. Intention.
3. Programmation.
4. Mise en œuvre.
Aborder directement les idées suicidaires.
Est-ce que vous souffrez au point de vouloir vous tuer ?
Est-ce que vous avez pensez à la manière dont vous pouvez vous suicider ?
SI oui, explorer et recherche les pensées sans sortie.
Avez-vous pensez à quand le faire ?

Evaluation de la Dangerosité.
L’accès au moyen du suicide multiplie par 5 le risque de suicide. Par exemple,
avoir une arme à feu à la maison, du poison ou le moyen que la personne
prévoit.

Points de repère pour évaluer l’urgence.

CONTENU URGENCE
Idées diffuses 1
Idées fréquentes 2
Idées fréquentes et quotidiennes 3
Seule ou principale solution 4
Projet > 48 heures 5
Projet < 48 heures 6
Projet immédiat 7
Tentative en cours ou stoppé 8
Décès 9

PRISM-DISPOSITIF ARS-2014
INTERVENTION EN CRISE FACE AU RISQUE DE SUICIDE

Evaluation du facteur précipitant.


Identifier les dernies événements qui ont augmenté la détresse.
L’intervention va consister à atténuer cet événement pour obtenir une petite
diminution de la souffrance : gagner du temps.

Stratégies et séquences d’intervention.


Formulation de la crise : il s’agit d’une vraie compréhension emphatique et
évolutive de la crise en incluant tous ces déterminants.
Briser l’isolement : soutenir la famille et les proches et mettre en place des
structures de protection auprès de la personne suicidaire. L’intervention vise
à mobiliser l’ensemble des personnes qui peuvent donner le gout de la
protection ou protéger la personne. Le dispositif de psychiatrie et santé
mentale et une parmi les autres. Orienter sans abandonner.

Arrêt de processus autodestructeur et établissement d’ententes avec la


personne suicidaire afin d’assurer un suivi, du moins à court ou à moyen
termes. Limiter l’accès aux moyens de suicide, ne pas laisser la personne
seule, favoriser son engagement, organiser la protection sur 6 à 8 semaines.
L’après crise. Les temps de soins en cas de psychopathologie.

PRISM-DISPOSITIF ARS-2014
INTERVENTION EN CRISE FACE AU RISQUE DE SUICIDE

LIENS ET RESSOURCES POUR S’APPUYER ET INTERVENIR

LES SITUATIONS D’URGENCE


(En cas de risque suicidaire avéré : idées suicidaires, projet/scénario de suicide
et/ou accès à des moyens létaux)
Se rapprocher des services d’urgence
Appeler le Samu 15 ou le 112 (numéro européen)
Appeler SOS Médecin
EMIC. Equipe mobile d’intervention et de crise du Centre Hospitalier Gérard
Marchant. Tél. : 05 61 43 45 46

Les consultations
Le médecin traitant
Un spécialiste en psychiatrie ou un psychologue
Le Centre médico-psychologique (CMP) de secteur

Les dispositifs d’écoute. Tous ces services d’écoute sont anonymes :


SOS Amitié : Service d’écoute destiné à accueillir la parole de celles et ceux
qui, à un moment de leur vie, traversent une période difficile. Permanence
d’écoute téléphonique 24h/24, 7j/7. Permanence d’écoute par tchat tous les
soirs de 19 h à 23 h ou par mail (réponse sous 48h maximum).
Tél. : 01 42 96 26 26 (Ile-de-France). Retrouvez les numéros régionaux d’appel
sur le site de l’association. Site Internet : www.sos-amitie.org.

Suicide Ecoute : Ecoute des personnes confrontées au suicide. Permanence


d’écoute téléphonique 24h/24, 7j/7. Tél. : 01 45 39 40 00
Site Internet : www.suicide-ecoute.fr.

SOS Suicide Phénix : Accueil et écoute de toute personne confrontée à la


problématique du suicide. Permanence d’écoute téléphonique 7j/7.
Permanence d’écoute par messagerie accessible depuis le site internet de
l’association.
Ligne nationale : 0 825 12 03 64 (de 16 h à 23 h).
Ligne Ile-de-France : 01 40 44 46 45 (de 12h à minuit).
Site Internet : www.sos-suicide-phenix.org.

Fil Santé Jeunes : Ecoute, information et orientation des jeunes dans les
domaines de la santé physique, psychologique et sociale.
Ligne d’écoute téléphonique anonyme et gratuite 7j/7, de 8h à minuit.
Tél : 32 24 ou 01 44 93 30 74 (depuis un portable)
Site Internet : www.filsantejeunes.com.

10

PRISM-DISPOSITIF ARS-2014
INTERVENTION EN CRISE FACE AU RISQUE DE SUICIDE

Phare Enfants – Parents :


Accueil et écoute téléphonique des parents d’enf ants suicidés ou d’enfants en
situation de mal-être.
Numéro azur : 0810 810 987 (du lundi au vendredi de 9h à 18h).
Service d’écoute par messagerie à l’adresse : vivre@phare.org
Site Internet : www.phare.org.

Association Vivre Son Deuil : Soutien aux personnes endeuillées, notamment


par suicide, par une écoute téléphonique, des entretiens individuels et familiaux
et des groupes de parole.
Retrouvez les coordonnées des associations régionales sur le site de
l’association. Tél : 01 42 38 08 08. Mail : vivresondeuil.idf@free.fr
Site Internet : vivresondeuil.asso.fr/.

Les associations "La porte ouverte" :


Offrent un lieu d’écoute et de parole et proposent des entretiens en face à face,
anonymes et gratuits avec des bénévoles.
Les coordonnées des lieux d’accueil à Besançon, Bordeaux, Lyon, Paris,
Rouen et Toulouse sont disponibles sur le site de l’association.
Tél : 01 48 78 02 35. Mail : contact@la-porte-ouverte.fr.
Site Internet : [www.la-porte-ouverte.fr-http…].
www.sos-psy-urgence.org 08.92.23.31.68

Les autres sites d’information.


Liens utiles
Site www.info-depression.org : site internet dédié à la dépression (INPES et
ministère en charge de la santé).
Site www.infosuicide.org.
Site de l’Union Nationale de Prévention du Suicide. www.unps.fr
Site www.conduites-suicidaires.com (primé aux entretiens de Bichat).
Site du Centre de ressources en suicidologie (CRES). www.unps.fr/le-cres.html

11

PRISM-DISPOSITIF ARS-2014
INTERVENTION EN CRISE FACE AU RISQUE DE SUICIDE

ASSOCIATIONS ADHEREHTES UNION NATIONALE PREVENTION DE


SUICIDE. www.unps.fr

AU NIVEAU NATIONAL
Alma France - alma-France.org
CONTACT France - asso-contact.org
FIL Santé Jeunes - filsantejeunes.com dispositif géré par l'EPE (Document de
présentation)
GEPS - geps.asso.fr
Jonathan Pierres Vivantes - anjpv.asso.fr
Le Refuge - le-refuge.org - Rapport d'activités 2013
PHARE Enfants Parents - phare.org
PORTE OUVERTE - la-porte-ouverte.fr
FEALIPS - fealips.fr
Schizo?oui? - schizo-oui.com
SIS ASSOCIATION - Rapport d'activités 2012 - Elle gère les 2 dispositifs
suivants:
- Sida Info Service : 0 800 840 800 / Sida Info Service.org
- Ligne Azur (orientation sexuelle, identité de genre, discriminations) : 0 810 20
30 40 / LigneAzur.org
SUICIDE ECOUTE - suicide-ecoute.fr - Rapport d'activité 2013
S.O.S. Amitié – sos-amitie.org - Rapport Observatoire SOS Amitié 2014
SOS Suicide PHENIX - sos-suicide-phenix.org - Tél: 06.61.42.03.37 - mail:
federation@sos-suicide-phenix.org
UNAFAM - .unafam.org
Fédération Européenne Vivre son Deuil - vivresondeuil.asso.fr

MIDI-PYRENEES
PORTE OUVERTE - la-porte-ouverte.fr
Prévention du suicide en Midi-Pyrénées – preventionsuicide.mp@laposte.net

Guides et brochures
Guide « La dépression : en savoir plus pour en sortir » (Inpes et ministère en
charge de la santé)(PDF - 1.3 Mo). Il s’agit d’un guide édité par l’Institut national
de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) et le ministère en charge de
la santé, pour apprendre à repérer les symptômes de la dépression, connaître
les traitements et savoir à qui s’adresser.
Brochure « Vous êtes en deuil après un suicide » (UNPS)(PDF - 5.2 Mo). Cette
brochure, proposée par l’Union nationale de Prévention du Suicide (UNPS) est
à destination de toute personne endeuillée par un suicide. En 15 chapitres, elle
propose de l’accompagner afin de l’aider à évoluer vers un mieux-être. Des
relais sur tout le territoire national sont proposés en fin d’ouvrage.
12

PRISM-DISPOSITIF ARS-2014
INTERVENTION EN CRISE FACE AU RISQUE DE SUICIDE

Références et Sources.

Direction générale de la santé (DGS)


Sous-direction « promotion de la santé et prévention des maladies chroniques »
Bureau Psychiatrie et santé mentale. 14, avenue Duquesn. 75007 Paris
Union Nationale du Prévention du Suicide
http://www.who.int/topics/mental_health/es/
http://whqlibdoc.who.int/publications/2011/9789242548068_fre.pdf
http://www.conduites-suicidaires.org

13

PRISM-DISPOSITIF ARS-2014

Vous aimerez peut-être aussi