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UNIVERSITE MOHAMMED V RABAT

Faculté des Sciences Juridiques, Économiques et Sociales- AGDAL


Département de Droit Public

Master : Finance Publique & Fiscalité


Module : Reddition des comptes

L'apport de la cour des comptes à la reddition des


comptes

Préparé par :
Mouhcine BELLAOUI

Année Universitaire : 2022-2023


Plan
Introduction
PARTIE 1 : la cour des comptes : cadre théorique, organisationnel
et activités, une institution qui contribue à la bonne gouvernance des
RESSOURCES publiques.
Chapitre 1 : Organisation et fonctionnement de la cour des comptes :
Une institution bien structurée, performante et plus efficace.
Chapitre 2 : Missions et activités de la Cour des comptes : une plus-value
pour une meilleure optimisation des ressources publiques et rationalisation
des dépenses publiques.

PARTIE 2 : APPORTS DE LA COUR DES COMPTES à LA


REDDITION DES COMPTES, UNE INSTITUTION DE
CONTROLE PAR EXCELLENCE QUI VEILLE à
L’APPLICATION DES Règles, LOIS ET PROCEDURES POUR
UNE MEILLEURE UTILISATION DES DENIERS PUBLICS.
Chapitre 1 : Le contrôle supérieur de la cour des comptes des finances
publiques et la reddition des comptes : une contribution cruciale qui met les
deniers publics au sommet des préoccupations.
Chapitre 2 : La reddition des comptes : un défi relevé par la cour des
comptes qui met le dispositif du contrôle des finances publiques au centre
des inquiétudes.

Conclusion

Introduction
Les orientations stratégiques des juridictions financières pour la période 2022-
2026 s'inspirent des orientations royales de Sa Majesté le Roi Mohammed VI,
que Dieu l'assiste, qui exigent que cette institution accomplisse ses missions
constitutionnelles, particulièrement en matière de l’exercice du contrôle supérieur
des finances publiques et dans le domaine de consolidation et de protection des
principes et valeurs de bonne gouvernance, de transparence et de reddition des
comptes.
La cour des comptes et l’institution de contrôle supérieur des finances publiques.
Elle est régie depuis 2002 par les dispositions du code des juridictions financières
qui traite de l’organisation, des attributions et des procédures de la cour des
comptes, des cours régionales des comptes et traite aussi du statut particulier des
magistrats de ces juridictions.
La cour des comptes est une institution de contrôle par excellence reconnue pour
sa crédibilité, son professionnalisme et pour l’impact de ses travaux. Contribuer
significativement au renforcement de la reddition des comptes et de la
transparence et à l’amélioration de la gestion publique au bénéfice des citoyens.
Pour développer davantage notre sujet, nous verrons dans un premier temps le
cadre théorique, organisationnel ainsi que les activités dont elle s’en charge par la
fameuse institution, ensuite on va essayer de répondre à la problématique
suivante : A quel point la cour des comptes contribue-t-elle au
renforcement de la reddition des comptes, de la transparence et
l’amélioration de la gestion des deniers publics ?

PARTIE 1 : la cour des comptes : cadre théorique, organisationnel et


activités, une institution qui contribue à la bonne gouvernance des
RESSOURCES publiques.
Conformément aux dispositions de l’article 149 de la Constitution, les Cours
Régionales des Comptes (CRC) sont chargées d’assurer le contrôle des comptes et
de la gestion des régions et des autres collectivités territoriales et de leurs
groupements.

Chapitre 1 : Organisation et fonctionnement de la cour des comptes :


Une institution bien structurée, performante et plus efficace.
La cour des comptes est composée d’un corps revêtant du magistrat à savoir dans
un premier lieu, Le Président exerce ses attributions par décision ou ordonnance.
Il assure la direction générale de la Cour régionale et l’organisation de ses
travaux, Le procureur du ROI exerce son ministère par le dépôt de conclusions et
de réquisitions. Il n’exerce son ministère que dans les matières juridictionnelles
dévolues à la Cour régionale.

Le greffe enregistre les comptes et les autres documents comptables produits à la


Cour régionale et en assure la distribution selon le programme des travaux de la
Cour régionale, Il procède aussi à l’archivage desdits comptes et documents. Il
notifie les arrêts et actes de la Cour régionale et certifie les copies et extraits de
ses actes juridictionnels.
Chapitre 2 : Missions et activités de la Cour des comptes : une plus-value
pour une meilleure optimisation des ressources publiques et rationalisation
des dépenses publiques.

Conformément aux dispositions de la loi n°62.99 formant Code des Juridictions


financières, la Cour des Comptes exercice des compétences juridictionnelles qui
consistent essentiellement en l’apurement et le jugement des comptes et la
discipline budgétaire et financière, et dont l’exercice est assuré par le ministère
public près la Cour et les chambres compétentes.
En 2015, et a l’instar des années précédentes, la Cour des comptes a effectué les
activités non juridictionnelles suivantes :
o La déclaration obligatoire du patrimoine ;
o Le contrôle des comptes des partis politiques ;
o Le contrôle de la gestion et les missions thématiques ;
o L’élaboration du rapport sur l’exécution de la loi des finances ;
o Le suivi des recommandations émises par la cour des comptes au titre des
exercices antérieurs.
PARTIE 2 : APPORTS DE LA COUR DES COMPTES à LA REDDITION
DES COMPTES, UNE INSTITUTION DE CONTROLE PAR EXCELLENCE
QUI CONTRIBUE à L’APPLICATION DES Règles, LOIS ET
PROCEDURES POUR UNE MEILLEURE UTILISATION DES DENIERS
PUBLICS.
La constitution 2011 consacre le principe de reddition des comptes en tant que
principe fondamental permettant le fonctionnement démocratique des institutions.
Chapitre 1 : Le contrôle supérieur de la cour des comptes des finances
publiques et la reddition des comptes : une contribution cruciale qui met les
deniers publics au sommet des préoccupations.
Le contrôle de la cour des comptes de finances publiques est un contrôle colossal
qui touche tous les entités publics (administrations, EEP et CT) et contribue dans
un premier temps à l’application des procédures, lois et règlement pour une
meilleure utilisation des deniers publics, maitrise et rationalisation des dépenses
publiques.
L’obligation de reddition des comptes est un sous-ensemble de la gouvernance
qui implique « le contrôle, l’évaluation et la supervision des agents
organisationnels pour s’assurer qu’ils agissent pour le mieux des intérêts des
actionnaires et des détenteurs d’intérêts ». Par conséquent, la transparence
demeure une condition indispensable à la reddition des comptes, puisqu’elle
facilite à toutes les parties prenantes la surveillance et l’examen des résultats, des
programmes et politiques publiques eu égard aux objectifs attendus.
De ce fait, le contrôle des finances publiques exercé par la cour des comptes
fournit, à travers ses missions, aux organes législatifs, aux organes de
surveillance, aux personnes responsables de la gouvernance et au grand public
des informations et des évaluations indépendantes et objectives concernant la
bonne gestion et la performance des politiques publiques.
Chapitre 2 : La reddition des comptes : un défi relevé par la cour des
comptes qui met le dispositif du contrôle des finances publiques au centre
des inquiétudes.

La cour des comptes s’est fixée comme objectif la généralisation du principe de la


reddition des comptes à travers la sensibilisation de l'ensemble des gestionnaires
publics à l’obligation d’application dudit principe. Ces gestionnaires sont tenus par
l’obligation de produire leurs comptes de gestion à la cour des comptes en tant
qu’institution supérieure chargée du contrôle de l’exécution de la loi des finances.
La contribution du contrôle au renforcement des principes de la bonne
gouvernance financière, notamment celui de la reddition des comptes met ce
dispositif au centre des inquiétudes et préoccupation de la cour des comptes, En
outre, la fameuse institution investie d’une deuxième compétence juridictionnelle
en matière de Discipline Budgétaire et Financière (DBF). Il s’agit d’une
compétence qui revêt un caractère répressif et réparateur le cas échéant. Cette
approche de contrôle concorde parfaitement avec les lignes directrices issues des
normes internationales en matière du contrôle supérieur des finances publiques,
et qui stipulent que le contrôle exercé par les ISC a pour but d’identifier les
principaux dysfonctionnements, préciser les responsabilités, et prendre les
mesures nécessaires pour réparer et limiter les différentes anomalies.
Conclusion
En guise de conclusion, Il faut bien préciser que le rôle de la cour des comptes,
en tant que garant du principe constitutionnel de la reddition des comptes,
consiste en matière de contrôle en l’accompagnement des gestionnaires publics à
travers l’examen et l’émission des recommandations visant le redressement et la
correction des anomalies et dysfonctionnements relevés.
En outre, Ces recommandations veillent à assurer l’application, le suivi et le
respect des lois et réglementation en vigueur à savoir les normes internationales,
la constitution et la LOLF pour une bonne gouvernance et meilleure utilisation des
deniers publics.
Toutefois, le processus de reddition des comptes ne peut être efficace sans
l’implication et l’engagement de l’ensemble des parties concernées, notamment
les organes législatif, exécutif, judiciaire, ainsi que les organismes contrôlés, Or
cela reste insuffisant à cause de non-insertion et désengagement des acteurs
publics dans l’exploitation optimale des différents rapports de la cour des
comptes, afin que ces derniers aient des effets directs sur la qualité de la gestion
de la chose publique, et par conséquent le vécu ressenti du citoyen.

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