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En outre, nous vivons dans une période en grande transmutation, cette vague de
mondialisation, rendu possible par une innovation humaine et techniques, a suscité des
bouleversements importants dans le mode de vie et en milieu de travail.
La génération X : Venu après les baby-boomers entre 1965 et 1979, parmi les
valeurs qu’ils entreprennent, non à la description de tâches, oui à l'assignation de
responsabilités ; ils ont le désir de participer à la prise de décision et à la détermination
des objectifs ; ils sont très critiques face aux institutions et aux autres générations et ont
tendance à remettre en question l'autorité ; ils ne s'attendent pas à de la reconnaissance
et ne garantissent pas leur fidélité dans un emploi.2
1
Agnès Belidong, Les clés du management intergénérationnel, Ed Afnor, 2018.
2
Idem
2
différentes générations peut entrainer des difficultés ce qu’on peut appeler des conflits
intergénérationnels, notamment comme ont pu les citer les deux auteurs Émilie Caillas,
Stéphane Jacquet dans l’article « Le management intergénérationnel »3
Il est ainsi dit qu’à l’inverse, elle représente une opportunité pour l’organisation,
elle favorise la collaboration entre employés de différents âges, l’objectif est de réussir à
transmettre et échanger les idées et les compétences nécessaires.
Pour explorer tout cela, nous avons émis les hypothèses suivantes :
- Manager une équipe intergénérationnelle se traduit par un encadrement
et un suivi de personnes de différentes générations dont les méthodes, valeurs diffèrent
d’une génération à une autre.
3
Idem
4
Émilie Caillas, Stéphane Jacquet, INTERGÉNÉRATIONNEL À LA NÉCESSITÉ D’IDENTIFIER DE NOUVELLES
COMPÉTENCES, décembre 2017.
3
- Les spécificités du management intergénérationnelles peut être dans le
cadre d’un manager avec ses employés.
- Les modes de management adaptés aux différentes générations limitent la
coopération au milieu du travail, et des répercussions négatives, et peut conduire le
salarié à quitter son organisation, et pour cela l’enjeux sera réussir à faire collaborer
toutes les générations.
4
CHAPITRE 01 : L’importance du
management d’équipe.
5
INTRODUCTION
De nos jours, le management d’équipe est devenu indispensable dans les organisations,
ils sont d’ailleurs la source de réussite dans tous les domaines, que ce soit industrielles,
scientifiques ou encore sportif.
Les entreprises ont compris que pour rester compétitive, elles ne peuvent plus compter
uniquement sur les cadres pour la réalisation de leurs objectifs. Elles doivent impliquer
les employés qui sont confrontés de plus près aux problèmes et entretiennent un contact
direct avec les clients. Et ces employés sont ceux qui se trouvent au bas de l’échelle.5
Cependant, le travail d’équipe n’est pas forcement fruit de succès, il y rencontre certains
conflits : les tensions sont nombreuses, les frustrations aussi, car les confits sont mal
vécus, faute de connaissances appropriées sur la vie des groupes et de savoir-faire
spécifiques à la gestion des phénomènes de groupe.6
Dans ce chapitre, nous allons définir la notion de management et suivre son évolution
puis ensuite décrire ce qu’est le management d’équipe et en quoi consiste-t-il, pour enfin
étudier les différentes spécificités d’une équipe.
5
Le management pour les nuls, Bob Nelson, Peter Economy, FIRST Edition.
6
Management d’équipe concepts et pratiques, Michel Petit, Ed Dunod, 1999.
6
Section 1 : Évolution et définition du management
Ayant existé depuis la nuit des temps en passant par les différentes époques aussi bien
par la Grèce antique ou encore l’Égypte ancienne ou le roi Ramsès 1 fut l’une des
premières figures du management par sa capacité à gérer ses sujets et toutes les questions
et problèmes qui en courent.
Dans un passé moins lointain le cas de jules césar ayant fait de Rome un empire sans
pareil. Certes à ces époques on ne parlait pas de management mais ces hauts hommes de
pouvoir ont laissé une empreinte indélébile d’une certaine manière de ce qu’on appelle
aujourd’hui le management et dont Fréderic Taylor on est l’un des pères fondateurs.
Dans l’histoire du management se sont opposés deux idées bien distinctes :
L’idée principale, prépondérante de cette école est que l’homme est avant tout un être
pécuniaire dénué de gout et d’effort et dont son rôle ne se résume pas qu’a simplement
exécuter une tache bien définit. Cette pensée mettant l’homme au second plan connait
toutefois plusieurs visions pouvant divergées en fonction des penseurs qui traitent la
question.
a) Frederick Taylor :
Ingénieur et théoricien américain, le postulat phare qui guide toutes ces idées est que
l’homme est avant tout un être contre-productif organisation du travail et Taylor vont de
mèche, en effet l’organisation du travail certes développée au 16eme siècle fut diffusée
majoritairement pendant la seconde révolution industrielle par les travaux de Taylor.7
7
Frederick Taylor. L’organisation scientifique de l’usine , Dans 100 penseurs de la société Presses
Universitaires de France,2016
7
Ainsi, Taylor fut l’un des premiers à démocratiser la gestion comme science régis par des
règles et méthode au profit de l’entreprise
b) Henri Fayol :
À l’inverse de Taylor et ost qu’il développe Fayol s’attarde plus sur la fonction
d’administration en s’appuyant sur sa propre expérience, une approche fonctionnelle
notamment la fonction administrative qu’il énuméra notamment dans son ouvrage general
and industrial administration.8
Socle de base dans le choix de direction, la fonction administrative se synthétise dans
l’approche poccc :
P : prévoir
O : organiser
C : commander
C : coordonner
C : contrôler
c) Max weber
Cet apport du management à travers ses auteurs a permis de donner un nouveau visage
aux entreprises par des principes établis mettant avant tout le point sur la performance
pouvant s’annihiler très vite par une absence totale de psychologie a l’égards des
travailleurs faisant de l’école de classique une école très critiqué dans le temps moderne
notamment par l’école des relations humaines mais qui toutefois a répondu aux enjeux et
défis de la seconde révolution industrielle.9
8
Philippe naszalyi , Revue des sciens de gestion 2018
9
Yve sintomer, La démocratie impossible, éditeur decouverte,1999
8
1.1.2. L’école des relations humaines :
Pour faire face à l’école classique ou le facteur humain n’est qu’illusion. L’analyse est
centrée sur les relations entre individus, une humanisation des conditions de travail ou
encore le développement de la notion de motivation ou le désir des employés est au
cœur de l’équation.
a) Elton Mayo :
Considéré comme l’inventeur, le géniteur du mot relation humaine, ses travaux se sont
notamment attardés sur tout ce qui englobe le bien être dans l’environnement de travail, à
titre d’exemple sur la luminosité sous laquelle les collaborateurs exercent par les
expériences menées dans l’usine Hawthorne et western Electric compagnie.
Ces expériences qui avaient comme but premier l’étude des comportant des sujets en
fonction du degré de luminosité révèle qu’effectivement l’aspect psychologique joue un
rôle prépondérant dans la performance sans équivoque reflet d’un sentiment
d’appartenance qui découle sur une participation et innovation plus accru.10
b) Curt Lewin :
Lewin s’est plus penché sur les phénomènes entourant tout ce qui est leadership, climat
social, ainsi il a pu présenter différents types de leadership11 :
Ø Le leader autoritaire décide seul des directives et les impose aux membres de
groupe peu proche de ses collaborateurs
Ø Leader démocratique encourage le dialogue et ou la suggestion est le maitre
mot.
Ø Leader laisser faire, déléguant le travail et accorde aux membres du groupe la
prise de décision et participe très peu aux activités.
c) Abraham Maslow
Célèbre pour la pyramide qu’il a élaborer qui porte son nom, il est l’un des auteurs les
plus impliqués sur la glorification et la réussite et notamment la mise en place de la
10
Severine misset, Introduction à la sociologie des organisations, éditeur armont collin 2017
11
James lecompte ,Les grandes pensées de la science humaines, édition sciens humaines,2016
9
hiérarchisation des besoins. L’homme a des besoins qui sont hiérarchisés et que si ces
derniers ne sont pas accomplis, des conséquences néfastes peuvent en découler.
Ainsi, en fonction des besoins, le manager doit s’adapter et de mettre en place des
solutions, mesures pour satisfaire des besoins qui découlera sur une plus forte
performance de la part des collaborateurs.
10
Section 02 : Qu’est-ce que manager une équipe?
Ce terme on le doit en grande partie grâce à deux théoriciens dont la vision de celle-
ci diverge mais se complète en même temps :
D’après l’ouvrage L’essentiel du management d’entreprise, Landrieux-Kartochian,
Sophie- Josien, Samuel, Ed 8 :
12
Landrieux-Kartochian, Sophie- Josien, Samuel, « L’essentiel du management d’entreprise », Kartochian,
Ed 8 Gualino.
13
Idem
11
D’après Kozlowski et Ilgen (2006, p.79) « l’équipe est un ensemble de deux individus ou
plus qui :
Ø Interagissent entre eux,
Ø Ont un ou plusieurs objectifs communs,
Ø Sont réunis pour réaliser des tâches pertinentes pour une organisation,
Ø Disposent d’objectifs, de taches et de résultats interdépendants… »
D’après H. Mintzberg un manager mène des rôles un peu plus complexes basée
sur un rythme soutenu de travail, une communication verbale importante, un
mélange de droits et de devoirs.
H. Mintzberg a donc composé les rôles de manager en trois types : les rôles
interpersonnels, les rôles liés à l’information et les rôles décisionnels.
14
Thèse, Anissa Jemli, « LES ROLES DES MANAGERS DANS LA FORMATION DE LEURS
COLLABORATEURS. »
12
Les rôles décisionnels :
Le manager mène un rôle d’entrepreneur, à la recherche et collecte
d’opportunités nouvelles et de découverte. Il prend l'initiative de « projets
d'amélioration » pour effectuer des changements.15 Il est aussi répartiteur de
ressources, et responsable des décisions de l’organisation, il attribue les
responsabilités ciblées à ses subordonnées et fait face à certains imprévues tout en
menant la situation et prendre les décisions voulus.
En théorie, le manager est un individu planificateur, ayant des responsabilités
hiérarchiques, responsable de la formation de sa propre équipe, il doit adapter les besoins
des individus aux buts de l’organisation et ainsi permettre à chacun d’entre eux de
progresser et d’évoluer en faisant ressortir le meilleur d’eux même.
Ainsi, on peut classer ces principales fonctions en plusieurs axes comme retrouvés sur
l’ouvrage L’essentiel du management d’entreprise :
Manager, un métier qui demande bien des compétences et dont en partie la fonction
principale est l’atteinte du niveau de productivité espéré de l’équipe. Il se doit aussi bien
de gérer la relation avec les clients que son équipe, c’est pourquoi pour un bon
fonctionnement de l’entreprise et de son environnement, les efforts se font de par les
15
Idem
13
deux parties, le manager lui se doit d’accomplir un bon encadrement de son équipe dans
la clarification et la bonne communication, ainsi que garantir un environnement saint au
sein de l’entreprise, de la reconnaissance en accordant à son équipe une importance pour
créer et durer la confiance qui règne, tous cela impacte sur la motivation de l’équipe.
Comme le défini si bien la pyramide des besoins de A. Maslow, les différents besoins
humains qu’éprouvent essentiellement les individus sont variés, nous avons les besoins
primaires ou vitaux celle-ci associe la survie et la sécurité, et secondaires, sociaux tel que
le besoin d’appartenance, d’accomplissement qui sont essentiellement liés à la motivation
et la productivité.
Une entreprise saine se compose de directives, de règles, de procédures, de ressources et
de pratiques qui favorisent la santé physique et mentale des employés. En retour, ces
derniers contribuent à l’atteinte des objectifs de production ou de service, à l’efficacité
de l’organisation et au bien-être de la société.16
Il est aussi important que le manager puisse compter sur son équipe et puisse confier des
taches en ayant des résultats positifs tout en respectant le temps voulu.
16
Jean-Pierre Brun Management d’équipe, 2ème Éditions Eyrolles, 2013.
14
Section 03 : La pluralité des équipes managériales.
Face aux incertitudes dont lequel l’environnement de l’entreprise évolue, les entreprises
ne veulent rien laisser aux hasards pour développer leur activité, pour répondre à cela les
entreprises ont mis en place un système d’organisation rapide, créatif et efficace qui est le
management d’équipe.
Dans le monde du travail ou dans la vie de tous les jours, les equipes de travail ce
nouveau mode organisationnel avec lequel deux individus ou plus entretiennent des
relations et interagissent entre eux dans le but d’atteindre les objectifs voulus. Celle-ci
varient essentiellement en fonction de plusieurs facteurs : Selon la tâche, les objectifs, la
composition, ou encore l’organisation, d’après Cohen et Bailey (1997)
Tableau n1 : Variétés des equipes de travail.
Types d’équipe Définition Composition et Organisation
taille
Groupe Taille variant de 5 à Sous la direction
permanent de 50 salariés en d’un responsable
travail responsable général. (patron d’équipe).
Équipe de travail de la production Composition stable, Dans les equipes
bien définie et autonomes,
permanente. délégation de cette
responsabilité a
l’équipe.
Groupe permanent Taille variable. Travaille en général
ou temporaire Composée de a des intervalles
Équipe parallèle responsable de la personnes occupant réguliers ou sur de
ou consultative résolution d’un des postes ou courtes périodes.
travaillant dans des
15
problème ou disciplines Pouvoir limiter à
d’amélioration. différentes. des propositions
d’amélioration aux
personnes
responsables.
Groupe temporaire Taille variable. Travaille de
ayant la charge de Composée de manière autonome,
l’élaboration et la personnes sous la direction
Équipe projet réalisation d’un appartenant à des d’un responsable
projet particulier. fonctions appartenant à
disciplines, voire l’équipe.
des organisations Composition et
différentes. organisation
susceptibles de
varier en fonction
des étapes du
projet.
16
Source: Cohen S. G., Bailey D. E., ‘What Makes Team Work: Group Effectiveness
Research from the Shop Floor to the Executive Suite ‘, Journal of Management, 23 (3),
1997, pp. 239-290.
Ces groupes aussi différents soit-il de par leur façon de penser ou d’agir coordonne de
sorte à s’adapter en fonction de ses valeurs à l’environnement qui lui est soumis.
En effet, les qualités d’une équipe multiculturelle se base sur la créativité, car grâce à la
richesse et la diversité culturelle de l’équipe et les différentes façons de penser, celle-ci
leur permet d’entretenir des débats fructueux et de développer des idées variées ce qui les
rend beaucoup plus innovantes et créatives.
Cependant dans certains cas, il arrive que certains aient du mal à surmonter les écarts
culturels comme représenter ci-dessous (Figure 2.2)
17
17
Figure 2. Processus de l’écart culturel
Source : Les clés du savoir être interculturel, 3e edition Afnor 2012 Ed, Laurent
Goulvestre
C’est pour cette raison qu’introduire un management interculturel serait très avantageux
pour l’entreprise et permettrai de surmonter certains dysfonctionnements en termes de
communication, de conflits et elle permet ainsi de prendre conscience des différentes
identités en offrant une ouverture d’esprit.
18
En effet, les femmes ont pour qualité l’empathie et la résilience pour consolider les
relations et ont un effet motivateur auprès de leurs interlocuteurs masculins avec leur
façons différentes de penser en générant de nouvelles idées ce qui contribue a
l’amélioration de la performance de l’équipe et sa productivité.
En outre, la mixité des equipes est un atout pour l’organisation, elle sert à compléter les
compétences présentes dans les equipes de travail.
Ils restent confrontés à cohabiter en équipe au sein d’une même entreprise avec une
génération autre que la leur, tel que les baby-boomers surnommé les « seniors » et ceci
peut certes générer des confits générationnels en termes de communication... mais peut
être aussi très bénéfique pour l’équipe, en effet l’ancienne génération transmet une
certaine expérience et donc représente un pilier pour l’équipe, tant dis que la nouvelle
génération apporte des idées et du dynamisme et un savoir-faire à leur aînées..
En effet, gérer une équipe composée de générations toutes aussi différentes les unes aux
autres, capables de coopérer, de travailler et d’innover ensemble, représente un réel défi
pour le manager.
18
Gringras, M.,Savard, R. Et M. Robidoux (2008 : 45)
19
Figure 3 : Enquête sur les générations adaptée de PICHAULT ET PLEYERS.
Conclusion :
Le 20eme siècle a connu diverses facettes du management, très distincte des unes des
autres, ayant comme fonction première la performance avant tout de l’entreprise.
Ainsi pour arriver à ce stade de performance et faire face aux différents climats de celle-
ci, le manager doit concorder tous les outils qui s’offrent à lui pour ainsi réussir à gérer
son équipe aussi diversifiée soit elle, et à la fois pouvoir coordonner ses collaborateurs
quelques soit, et tirer profit de la variété de ses equipes dans le but d’atteindre les
objectifs fixés.
20
Chapitre 02 : Le management
intergénérationnel au cœur de la
réflexion managériales.
21
Section 01 : La mixité générationnel
Une fois le management présenté et définit dans le temps avec tous les défis qui se
présentent à lui s’ajoute un nouveau facteur, une nouvelle variable pas des moindres, la
variable ‘différence générationnel.
Selon Atias donfut, une génération est un ensemble d’individus ayant une même
empreinte historique. Cette empreinte historique est à la fois la matérialisation des
expériences, et influences identiques. À cela s’ajoute les règles institutionnelles
impliquant une notion d’identification d’individus possédant un vécu en commun.
Ainsi d’après atias donfut une génération n’est pas liée par l’Age mais plutôt par une
période de vie en commune cette idée est pleinement développée dans ses différents
ouvrages notamment : grand parent, la famille entre les générations.
Cette période de vie en commun a vu l’émergence de différents types de générations dont
chacune ayant ces caractéristiques propres.
a) Les caractéristiques
« Ok boomer » Cette phrase ayant fait le buzz a permis à beaucoup de personne de
s’informer de qu’est-ce qu’un baby boomer.
Comme le mot l’indique en lui-même, c’est une période prenant place durant la période
des 30 glorieuses à l’issue de la seconde guerre mondiale ou les pays de l’occident ont
connu un fort taux de natalités.
Les 30 glorieuses : Période qui doit son nom à Jean Fourastier est une période s’étalant
sur 30 ans après la 2eme guerre mondiale ou les pays développés ont connu une forte
croissance économique 19
En raison de leur nombre élevé et de la prospérité relative de l’économie au cours de leur
carrière, ils constituent et représentent une génération très influente.
Les raisons principales qui expliquent cette explosion de nouveaux nées selon les
historiens sont :
• L’idée de fonder une famille après les horreurs de la seconde guerre mondiale et
la grande dépression.
19
Revue projet, jean Claude domas ,éditeur ceras 2018
22
• La naissance d’entreprises florissantes donc par conséquent une augmentation des
salaires.
Tous ces éléments font des baby-boomers une génération très influente de nos jours.
En effet D’après marketing charts, les baby-boomers détiennent 54 % du pouvoir des
entreprises.
A cela s’ajoute une espérance de vie qui a 60 ans est de 21,5 ans pour les hommes et 26,5
ans pour les femmes, un record.20
b) Comportement en entreprise :
Doté à la fois d’une grande conviction dans leur travail et une longue expérience, ils
occupent des positions de cadres supérieurs, d’entrepreneurs.
De plus, En raison de leur éducation ces derniers donnent une grande importance aux
traditions, sans oublier leur loyauté sans faille pour l’employeur concordant avec le
respect qu’ils ont pour la hiérarchie.
Ayant une grande conviction dans les valeurs du travail et une longue expérience, les
baby-boomers occupent des positions de cadres supérieurs
2.1.3. La génération X :
a) Caractéristiques :
Souvent appelé la atchkey génération du fait qu’elle était laissée sans surveillance au
domicile après l’école. La génération fut marquée :
- Une génération été touché a par l’éclatement du dotom, c’est à dire la bulle
internet
- La crise financière de 2008
- La grande récession 21
Autre élément, la situation de la génération X vis-à-vis de la retraite.
En effet la 20eme enquête annuelle de transaméricain sur la retraite qui fut publié en
2020 montre que la génération X 22 :
20
Marc Mousli, « Dans L'Économie politique », 2007/1 (no 33)
21
Julia Kagan, Article generation X , ,Investopedia, 2022
22
Article 20th-annual-retirement-survey, 2020
https://transamericacenter.org/retirement-research/20th-annual-retirement-survey
23
Ø Aura beaucoup plus de mal à atteindre la sécurité financière à hauteur de 80 % à
l’inverse des baby-boomers 77 %
Ø Plus susceptibles d’avoir une dette de carte de crédit 52%
Sur le plan financier :
Ø Les actifs détenus par la génération X reste inférieur à ceux de la génération des
baby-boomers : 29.9% pour la génération x contre 48.8% pour les baby-boomers.
Cette génération a connu diverses difficultés : notamment ce qui est de l’ordre familiale,
ils sont nés dans à la fois dans une :
- Période fort divorce;
- Ou encore elle a connu les chocs pétroliers;
- De plus, elle a été témoin de la fin de URSS;
- Augmentation du chômage.
b) Comportement en entreprise :
23
Article distribution of household wealth in the us since 1989 , 2022
https://www.federalreserve.gov/releases/z1/dataviz/dfa/distribute/chart/#quarter:128;series:Net%20wo
rth;demographic:generation;population:1,3,5,7;units:shares;range:1990.3,2021.3
24
Toute cette situation s’est traduite par :
2.1.4. Génération Y :
a) Caractéristiques :
Génération Y ou plus couramment appelé les milléniaux sont nés entre 1980 et 2000, ces
dates sont sujet aux variations, ils sont ainsi nommés milléniaux du fait qu’ils sont nés
aux abords du 21 siècle. Natif du numérique du fait que la technologie fait partie de leur
vie à part entière et qu’ils ont grandi avec.
Ainsi, les milléniaux sont connus pour leur dépendance à l’outil technologique
Quelques statistiques permettent d’appuyer cette idée comme le démontre les recherches
menées par le site quartics,25 :
• Les milléniaux vérifient leur téléphone jusqu’à 150 fois par jour.
• 54 % jugent que les réseaux sociaux ont redéfinis leurs interactions avec
l’extérieur
24
Gestion 2000 ,Éditeur, association des recherches et publication en management, 2015
25
Article Millieniales and technology at home,qualtrics
https://www.qualtrics.com/millennials/ebooks/Millennials_And_Tech_At_Home_eBook_All_AK.pdf
26
article Pew Research Center. “Millennials in Adulthood.” 2014
https://www.pewresearch.org/social-trends/2014/03/07/millennials-in-adulthood/
25
2.1.5. Génération Z :
Ces dernières années, la génération Y a été au centre des projecteurs mais la génération
Z existe bel bien et cette dernière s’insère de plus en plus dans le monde du travail.
a) Caractéristiques :
Pour entailler et appuyer encore plus ce détachement envers les générations, une enquête
réalisée par la conférencière Marie Ève Delecluse auprès de 2300 jeunes de 15 à 22 a mis
en évidence que :
Cependant, la génération z est une génération très active et implique sur divers sujets
notamment les sujets sociétaux : soins de santé, santé mentale, enseignement supérieur,
sécurité économique, engagement civique, équité raciale et environnement.
b) Comportements en entreprise :
Bertrand Pauget,Ahmed Dammak ont pu mettre en lumière à l’issu de leur étude que la
génération Z insérée dans le monde du travail que depuis peu, elle se démarque par
l’importance qu’elle accorde au relationnel du fait que ces derniers jugent un manque de
reconnaissance de la part des autres.
27
Elodie gentina,marie eve delecluse , Generation z de z consommateurs a z collaborateurs , 2018
28
Michel dalmas , Vie et sciences de l’entreprise , éditeur andesep ,2022
29
elodie germina,marie eve delecluse , Génération z 2018,editeur dunot
26
De plus pour compléter le comportement de la génération Z en entreprise ces derniers
sont à la recherche d’équité et de professionnalisme ou encore d’innovation. Ces
éléments seraient aux cœurs de leur réflexion30
L’entreprise foyer de cette diversité en tire profit de cette singularité de chaque groupe.
Dans un premier temps et en amont de tout avantage tiré d’une seule génération, cette
diversité permet avant tout de mieux comprendre les clients finaux.
En effet par cette diversité au sein de l’entreprise les collaborateurs sont avant tout le
reflet de leur génération dans un contexte de mondialisation toujours croissant, ils seront
en mesure de porter attention aux spécificités de chaque client devenant ainsi des atouts
de ventes non négligeable.
Un autre aspect non négligeable; une bonne diversité générationnelle permet à la fois
d’avoir un pool plus large de perspectives, réseaux, connaissance différente permettant de
tirer profits aux mieux des choix de croissance qui s’offrent à l’entreprise.
30
Michel dalmas, editeur eska
31
Observatoire du management 2017
27
Le Cabinet de conseil et formation en performance commerciale ‘hominance’ a publié
dans un de leur article ’2021’ le fait que les entreprises disposant une diversité
managériale connaissent un turn over moins important.32
b) La technologie et la jeunesse :
Toutefois ce choix de s’allier à des collaborateurs d’âge différents n’est d’une certaine
manière qu’une réponse et obligation aux changements auquel ils sont confrontés.
De ce fait, les entreprises sont à la recherche de la génération Y ayant grandi dans l’air
du numérique et par conséquent plus habile sur tout ce qui orbite autour de
l’informatique.
De nos jours les réseaux sociaux sont devenus une vitrine essentielle des marques d’où
l’émergence du titre ’influenceur’ ainsi par leur forte audience composée aussi bien de
jeune que de vieux, les réseaux sociaux sont devenus un vecteur important dans la
croissance et occupe maintenant une place stratégique au sein de l’entreprise, d’où leur
maitrise peut constituer un facteur important de réussite ce qui explique l ‘importance de
disposer la génération z au sein de ses rangs.34
32
Management intergénérationnel : une coopération gagnante, hominance, 2021
https://hominance.com/management-intergenerationnel-une-cooperation-gagnante/
33
article Bernadette Höller, « Tout ce qu’il faut savoir sur la gestion des générations », 2021
https://loopings.ch/fr/magazin/all-about-generationenmanagement
34
Question management 2014
28
c) Baby boomer, symbole de loyauté
Les baby-boomers par une recherche de réussite constante doivent entretenir de bonnes
relations avec les acteurs de l’entreprise. Cette génération est reconnue par une loyauté
exemplaire à l’égard de l’entreprise et de la hiérarchie faisant d’eux des éléments dignes
de confiance.35
• De la culture d’entreprise
• Cohésion de groupe
• Expertise dans la relation client
• Dispose d’un réseau conséquent
Toutefois limiter la réflexion aux avantages pour l’entreprise serait une grave erreur,
les collaborateurs eux même tirent d’une certaine manière du positif de cette
diversité.
a) Collaboration générationnelle :
La génération X aussi appelé génération sandwich car intercalée entre la génération des
baby-boomers et la génération Y a connu une adolescence et enfance marquée par
l’indépendance et par conséquent ont grandi en toute autonomie. Cette autonomie ne
serait pas de refus pour les générations les plus récentes.
Ainsi, ils seront en mesure à leur tour d’aider les générations les plus anciennes.
Hormis sur le plan pratique, les collaborateurs gagnent avant tout sur le fait de mettre de
côté les clichés et de découvrir véritablement les personnes quel qu’elle soit, ainsi d’une
certaine manière la disparition des conflits intergénérationnels.
La tendance première est que les baby-boomers n’ont pas, ou peu connu le chômage, ils
ont grandi avec l’autorité de leurs ainés tandis que les générations suivantes ont été
35
Cecile dejoux,heidi wechtler,management et avenir ,2011
29
confrontés à une pénurie des emplois qui s’est traduit d’une certaine manière par un
individualisme marqué. Cet individualisme s’est transformé en une certaine forme de
rébellion à l’égards des anciens et en quête trouver des formes d’épanouissement en
dehors du travail.
Cette tendance a été la genèse de bon nombre de stéréotypes affectant les diverses
générations. C’est une vérité pour tout le monde, le monde de l’entreprise abritent des
stéréotypes.
Les stéréotypes générationnels ne sont pas nouveaux, simplets dans leur développement
et compréhension pouvant conduire à des comportements ‘auto réalisateurs’ la cible de
beaucoup de ces comportements peut avoir des conséquences comme un individualisme,
perte de confiance et endiguer l’épanouissement en entreprise.36
Ces stéréotypes ne datent pas d’hier, ces derniers circulait déjà à l’aube du millénaire.
Le meilleur exemple est le discours de Benjamin Chaminade37 et des 4i expert en
management des talents.
L’idée principale de son discours est que la génération Y ne veut pas travailler, pour
cela il met en place les 4 I :
• Individualisme
• Interconnexion
• Inventivité
• Impatience
La génération X en vue de son vécu notamment la grande dépression, les chocs
pétroliers dans l’ensemble elle est considérée comme peu loti et est présentée comme une
génération dans la notion d’effort est peu connu pour eux.
La génération Z en vue de son passif encore récent avec le monde du travail ne dispose
de stéréotypes bien définis.
Mention spéciale toutefois à l’idée qui stipule une tendance à :
• Défier l’autorité
• Se focalise trop sur leur image
Toutefois ces idées sont vite balayées une fois en présence de la personne ou
l’appréciation de cette dernière ne se limite plus aux préjugés liés aux générations, mais
plutôt à l’individu et ses caractéristiques propres.
36
Gilles rouet, LES STÉRÉOTYPES GÉNÉRATIONNELS : FONDEMENTS, LIMITES ET DANGERS, CNRS Éditions
| « Hermès, La Revue,2019
37
Conférencier franco-australien en culture de l'innovation, transformation managériale, management,
transformation et futur du travail.
30
Les entreprises ont durant leur existence développée des codes, coutumes, traditions
assimilées comme acquises et partie prenante de leur culture d’entreprise.
Toutefois ces mêmes codes se voit ébranlé par l’arrivé de nouvelles générations aux
caractéristiques propres.
Les jeunes générations par leur insertion récente dans le monde de l’entreprise n’ont
point d’expérience et rencontre ainsi des problèmes dans leur lieu de travail d’où une
attention particulaire de la part des employeurs. Cette situation ne laisse pas indifférente
leur employeur.
Cette vérité est très bien développée par Jean MOUGIN38 ,le retour et l’expertise qu’elle
acquise de sa vie d’entrepreneuse peut se synthétiser à l’égard des jeunes en 39:
L’évolution de leur carrière peut se faire sous le prisme d’une augmentation de salaire
toutefois ces derniers ne sont pas insensibles à l’idée de quitter leur poste, si ce dernier ne
leur convient pas.
38
Vice-Président de la Chambre de Commerce de Lyon-Saint-Étienne-Roanne
39
avall, Henri,Zardet, Véronique , Comment travailler ensemble ? Défis de l'intergénération Editeur:ems
edition,2019
31
« Ce n’est plus l’entreprise qui décide aujourd’hui, c’est le jeune qui décide de sa propre
carrière dans un marché très porteur. »
Cette phrase résume très bien la perception et la position des jeunes concernant le monde
de l’entreprise. Toute cette perception l’employeur doit y tenir compte et doit par
conséquent moduler son entreprise pour s’adapter à cette jeunesse ce qui constitue un
véritable défi.
Les anciennes générations éprouvent aussi des difficultés mais cette fois sur le volet de
la technologie.
À ce retard technologique s’ajoute dans une moindre mesure une résistance marquée aux
changements; leurs habitudes ; traditions, croyances, vécu, peut s’entrechoqués avec les
plus jeunes.
Les anciennes générations éprouvent aussi des difficultés mais cette fois sur le volet de la
technologie
a) Conflits intergénérationnels :
Conflit de valeur :
Les jeunes font bandes à part c’est un titre de l’hebdomadaire Marianne.
Ce titre assez simplet au premier apport met bien en avant la perception et est
l’illustration de la pensée commune et que cette idée de conflit est bien imprégnée chez
les gens.41
40
Potvin, Pierre Onze défis à relever pour mieux vivre dans le monde d'aujourd'hui ,editeur Marcel
Broquet,2020
41
Ecole des diregeant de la protection social Regards protection sociale
32
Ce décrochage entre les générations se fait et s’attarde sur une multitude de domaines.
La question religieuse :
Une tendance existe celle d’un détachement des jeunes sur la question religieuse.
Ces derniers sont plus ouvert d’esprit sur le sujet, n’hésite pas prendre position
d’un extrême ou d’un autre.
Tout le contraire de leur ainée ou la religion est une partie intégrante de leur vie,
identité, appartenant ce. Ainsi se forme une divergence entre les générations
Source : École des dirigeant de la protection social Regards protection sociale 2021
La question de l’autorité :
Ce qui est universelle dans la communauté des personnes âgées est l’insolence,
l’irrespect dont font preuve les jeunes à leur égard.
Cette forme d’irrespect ou plutôt de culot de la part des jeunes est l’une des principales
sources de tensions ces générations.
Autre élément source de tension, la question environnementale :
2021
33
Source : École des dirigeant de la protection social Regards protection sociale 2021
La question environnementale :
Un gros nombre de jeunes condamnent les plus anciens notamment les baby-
boomers ceux ayant vécu pendant les 30 glorieuses, selon eux la situation
environnement actuel qui se traduit par un fort réchauffement climatique, une
montée forte des eaux n’est que la conséquence d’une mauvaise gestion, d’un
laisser-aller.
Source : École des dirigeant de la protection social Regards protection sociale 2021
Tous les éléments énumérés créent des divergences sur le plan synonyme de tension qui
se traduit en entreprise par des conflits intergénérationnelles.
34
Conflit économique
La tension et la friction qui peut résider entre les différentes générations ne se délimite
pas uniquement sur les notions de valeurs, respect mais peuvent être beaucoup plus
profonde.
En effet comme le fait en avant les auteurs Mangot, Mickaël dans leur ouvrage Les
générations déshéritées, ces derniers mettent en opposition la situation des jeunes et plus
âgés. À l’issue de leur travail ils ont été en mesure de dresser des éléments assez
indicatifs de leur situation42 :
Ø Une hausse régulière du taux de chômage (de 5 % en 1975 à 23 % dans les années
2010)
Ø Une dégradation du niveau de vie relatif (par rapport aux autres classes d’âge)
après les générations nées dans les années 1940
Ø Une accumulation patrimoniale qui a été maximale pour la génération née dans
les années 1940 puis qui a ralenti
La situation des plus âgés est un peu plus différente, ces derniers connaissent :
Cette discordance et cette différence ne sont selon les jeunes que la résultante d’une
politique mise en place pour favoriser les retraités
Les jeunes générations sont en charge de rembourser les dettes de leur parent, payés les
logements détenus par ces mémé ainés.
De plus, que les personnes âgées disposent d’avantage fiscaux non négligeable.
42
Mangot, Mickaël, generation desheritées, Editeur: Eyrolles, 2012
35
Cela a pour conséquence et conduit inéluctablement à que certaines générations se
sentent laissés par le système mis en place.
Un autre problème, cette fois ci plus sur l’étymologie du terme générations 3 Générations
déshéritées
Une fois ces problèmes bien définis l’entreprise se doit d’adopter un management
permettant dans un premier temps de résoudre ces conflits, parasite aux bon vivre de
l’entreprises et dans un second de tirer pleinement profit de cette diversité qui avant tout
un levier de performance.
Pour cela l’entreprise doit elle-même ne porter aucun jugement vis-à-vis de l’âge sur les
salariés, Cela peut paraitre banale mais les entreprises d’aujourd’hui ont tendance à
l’oublier, l’âge ne devrait pas être un frein a l’insertion et l’épanouissement des
collaborateurs
Ø Promouvoir l’idée auprès des anciens d’assimiler et accepter l’audaces des jeunes
générations
Ø Ne pas favoriser la mise en compétition trop vive entre les « juniors » et les «
seniors »
36
L’élément si ce n’est l’élément le plus important, la transmission de connaissances pour
faire face à la perte de mémoire organisationnelle.43
La transmission des savoirs permet d’éviter l’amnésie corporative (Riffaud, 2007) ou
perte de mémoire organisationnelle sans oublier un savoir issu d’année d’expérience.
Les auteurs Natacha Pijoan et Alain chevance propose quant à eux dans leur ouvrage :
La constitution d’équipes de travail d’âge mixte dans l’intérêt de partager la difficulté et
ainsi renforcer les liens. Ce souhait de partage de la pénibilité permettant la contribution
des seniors et d’alerter des fatigues que peuvent éprouver les salariés dans leur lieu de
travail44
43
m arie-José Scotto, André Boyer, Nadia Deacken, Hervé Tiffon ,Dans Question(s) de management 2014/2
(n° 6)
44
natacha pijoan et alain chevance ,perte de mémoire organisationnelle ,editeur direction et
gestion,2012
37
Conclusion :
La mixité générationnelle constitue une interrogation à elle seule.
Variable à part entière dans la performance ou non de l’entreprise du fait de la
cohabitation des quatre générations, allant des baby-boomers – génération Z, ayant
chacune des caractéristiques propres à elles.
Ces caractéristiques peuvent constituer un avantage dans un premier temps pour
l’entreprise et même pour les collaborateurs entre eux.
38
Chapitre 03 : Étude de cas
Section 01 : La pyramide des âges.
1. Définition :
La pyramide des âges est une représentation graphique de l’âge et sexes d’une
population, elle permet d’analyser la situation démographique d’un pays où
notamment la moyenne d’âge et sexes au sein d’une entreprise. Elle consiste à
illustrer les différents âges des hommes et femmes. Elle est constituée de deux
barres, l’une à gauche qui représente les hommes, et celles de droites les
femmes.
On y déduit aussi des observations faites à travers celle-ci, en y montrant les
conséquences qui peuvent avoir des répercussions importantes sur la
population.
39
La pyramide dite en toupie : La population est dans ce cas en expansion, caractérisée
par une forte proportion de jeunes et une faible proportion de personnes âgées, on en
déduit que l’entreprise a fortement embauché dernièrement, pour des raisons
conjoncturelles
Dans la pyramide de type « champignon », l’entreprise peut proposer aux salariés des
perspectives d’évolution rapide dans des cas de restructurations ou de changements
technologiques importants. Elle aura plus de difficultés à motiver les salariés les plus
jeunes ou situés en bas de la hiérarchie si l’évolution de la population se fait de façon
régulière 1
Reste la forme en « cylindre », qui marque la plupart du temps une stratégie d’embauche
régulière et permet de définir une progression dans la carrière de chacun. Dans tous les
cas, cet outil de management stratégique doit évidemment s’accompagner d’une étude de
la pyramide des anciennetés du personnel ou des dirigeants. Outre les perspectives en
termes de départs à la retraite, d’emplois ou de compétences, les questions
40
démographiques résumées dans la pyramide des âges ont clairement des impacts
financiers, notamment dans la politique de gestion des rémunérations.
41
https://www.lapresse.ca/affaires/economie/emploi/200905/17/01-857398-equipes-
mixtes-une-solution-souhaitable.php
http://www.metierspourelles.qc.ca/archives/automne-2013/item/les-avantages-de-la-
mixite-des-equipes-dans-un-domaine-majoritairement-
masculin.html#:~:text=Elles%20d%C3%A9veloppent%20des%20strat%C3%A9gies%20de
,sant%C3%A9%20et%20s%C3%A9curit%C3%A9%20au%20travail.
42