EXAMEN DU MODULE MANAGEMENT INTERCULTURELLE

Nom et prénom: FERNANE Hadil.

Spécialité : affaires internationales.
Groupe : 01
Enseignante : Pr.W.GUECHTOULI.
2020/2021

1. Les déterminants culturels :

1- Les religions :
La religion peut être définie comme un système de croyances et de rituels partagés qui concernent
le domaine du sacré.

Bien qu'il existe des milliers de religions dans le monde aujourd'hui, quatre dominent : le
christianisme, l'islam, l'hindouisme et le bouddhisme.The relationship between religion, ethics, and
society is subtle, complex, and profound,Ainsi que les effets commerciaux de chaque religion

Par example : Dans le christianisme, il y avait une relation entre le protestantisme et l'émergence du
capitalisme moderne. L'éthique protestante souligne l'importance du travail acharné, de la création
de richesses (pour la gloire de Dieu) et de l'économie (l'abstention des plaisirs mondains), et l'accent
mis sur la liberté religieuse individuelle a ouvert la voie à l'accent ultérieur mis sur les libertés
économiques et politiques individuelles et le développement de l'individualisme en tant que
philosophie économique et politique.

2-L'éducation :
L'éducation joue un rôle majeur dans la société. L'éducation est le moyen par lequel les individus
acquièrent de nombreuses compétences linguistiques, conceptuelles et mathématiques qui sont
indispensables dans la société moderne. L'éducation formelle complète également le rôle de la
famille dans l'éducation des jeunes dans les valeurs et les normes de la société. Les normes
culturelles sont également enseignées indirectement à l'école. Le respect des autres, l'obéissance à
l'autorité, l'honnêteté, l'élégance, la ponctualité, etc. font tous partie du « curriculum caché » des
écoles. L'utilisation d'un système de notation enseigne également aux enfants la valeur de la réussite
personnelle et de la compétition.

Du point de vue des affaires internationales, l'un des aspects les plus importants de l'éducation est
peut-être son rôle en tant que déterminant de l'avantage concurrentiel national. C'est également un
facteur important qui guide les choix d'implantation des entreprises internationales. Cela n'aurait
aucun sens de mettre en place des installations de production nécessitant une main-d'œuvre
hautement qualifiée dans un pays où le système éducatif était si pauvre qu'il n'y avait pas de bassin
de main-d'œuvre qualifiée, peu importe l'attrait du pays dans d'autres dimensions. Il serait logique
de mettre en place des processus de production qui ne nécessitent que de la main-d'œuvre non
qualifiée dans un tel pays.

3-Structure sociale
La « structure sociale » d'une société fait référence à son organisation sociale de base. Bien qu'il
existe de nombreux aspects différents de la structure sociale, deux dimensions se distinguent comme
étant d'une importance particulière pour expliquer les différences entre les cultures.

Le groupe/L’individu:

Alors que les groupes existent dans toutes les sociétés, les sociétés diffèrent selon le degré auquel le
groupe est considéré comme le principal moyen d'organisation sociale. Dans certaines sociétés, les
traits individuels et les réalisations sont considérés comme plus importants que l'appartenance à un
groupe, tandis que dans d'autres sociétés le contraire est vrai.

L'accent mis sur la performance individuelle dans de nombreuses sociétés occidentales a des aspects
à la fois bénéfiques et préjudiciables. L'accent mis sur la performance individuelle est illustré par une
admiration pour « l'individualisme fort » et l'esprit d'entreprise. Cela est évident dans le niveau élevé
d'activité entrepreneuriale et de dynamisme dans les sociétés occidentales. Contrairement aux
sociétés qui privilégient les groupes qui n'en ont pas, mais si la valeur de l'individu est étroitement
liée aux réalisations du groupe, cela crée une forte incitation pour les membres du groupe à travailler
ensemble pour le bien commun.

L'individualité s'exprime également dans une forte mobilité managériale entre les entreprises, ce qui
n'est pas toujours une bonne chose. Bien que passer d'une entreprise à une autre puisse être
bénéfique pour les gestionnaires individuels, qui essaient de créer de bons CV, ce n'est pas
nécessairement une bonne chose. La primauté de la valeur définissant le groupe décourage les
gestionnaires et les employés de passer d'une entreprise à une autre. Au fil des ans, les gestionnaires
et les travailleurs acquièrent des connaissances, de l'expérience et un réseau de contacts
professionnels personnels. Toutes ces choses peuvent aider les gestionnaires à effectuer leur travail
plus efficacement et à coopérer avec les autres.

La stratification sociale:

est le degré auquel une société est stratifiée en classes ou en castes.

Au niveau de l'entreprise, la classe crée des relations hostiles entre la direction et les travailleurs, et
le manque de coopération qui en résulte et le niveau élevé de perturbations industrielles ont
tendance à augmenter les coûts de production dans les pays caractérisés par de grandes divisions de
classe. Cela peut à son tour rendre plus difficile pour les entreprises situées dans ces pays d'établir un
avantage concurrentiel dans l'économie mondiale.D'autre part, le manque relatif de mobilité de
classe et les différences entre les classes conduisent à l'émergence d'une conscience de classe. un
état dans lequel les gens ont tendance à se percevoir En fonction de leur origine sociale, cela façonne
leurs relations avec les membres des autres classes, contrairement aux entreprises au Japon, par
exemple, où la majorité de la population se considère comme appartenant à la classe moyenne.
2. comparaissant entre les cultures nord-américaine et asiatique En
basant sur les 4 dimensions de Hofstede :
Individualité:
Par rapport à l'Occident, modèle asiatique est marqué par une dimension sociale qui laisse
transparaître au sein des organisations une relation d'interdépendance entre ses membres , le
paroxysme de ce collectivisme se traduit par un refus de la réussite individuelle et de L'egocentrisme
exacerbé, et pour l’amérique de nord , La société est vaguement soudée où les gens ne prennent soin
que d'eux-mêmes et de leur famille immédiate et ne devraient pas dépendre (trop) des autorités
pour obtenir leur soutien.

la culture asiatique accorde plus de valeur à l'unité et à la conformité. Les Asiatiques choisissent de
refléter les points de vue de leurs dirigeants et de leurs traditions anciennes plutôt que leurs propres
points de vue personnels. Les Nord-Américains, quant à eux, recherchent l'indépendance,
poursuivant des objectifs personnels au-dessus des objectifs de la société. En tant que telle, l'Asie
peut être décrite comme une société collectiviste, tandis que l'Amérique du Nord est plus
individualiste.

Hiérarchie :
Lorsqu'ils interagissent avec les autres, les Asiatiques préfèrent une hiérarchie plus structurée.
Comme le dicte la tradition ancienne, les aînés et les hommes asiatiques sont davantage respectés au
sein de la famille. En revanche, les Américains préfèrent une structure plus informelle. Les hommes
et les femmes sont considérés comme égaux et les classements sociaux sont minimisés.

Et donc en Asie la distance hiérarchique est forte mais l’influence confucéenne (chef bon et
vertueux, paternaliste) donne au rapports hiérarchiques une dimension familiale , Par contre en
Amerique du nord il y’a une Distance hiérarchique faible (flexibilité, relations horizontales, mobilité)

l’incertitude :
le rêve américain est construit sur l'édée que chacun a sa chance l'échec est même perçut comme
un ane éléments constitutif du parcours professionnel, la prise de risque est danc un élément
inhérent à la culture nord-américaine" l'initiative et la prise de risque individuelle ils sont fortement
encouragé" l'application de la politique de" laisser faire "et illstre bien ce faible contrôle de
l'incertitude par contre la pluralité culturelle du monde asiatique mise en exergue différents niveaux
de contrôle de l'incertitude il est difficile de statuer sur le degré de contrôle . ils sont exposé sela
Clairement en établissant un constat en fonction d'une culture influencé par l'islam ou par l'un
d'autre côté influencé par le bouddhisme la situation de contrôle de l'incertitude sera différente

masculinité :
la culture nord-américaine se définit par la prédominance de l'image de la réussite sur l'individu lui-
même. De surcroit les employés ne sont que les outils qui permettnent d'atteindre l'objectif premier
de "la recherche de profit et la satisfaction immédiate des actionnaires" cette quete croissante de
performance de l'entreprise se traduit par un esprit de compétition exacerbée entre les individus sur
un plan intra et inter-organisationnel.

L'état d'esprit indépendant américain s'éloigne des relations qui les obligent à dépendre d'une autre
personne. Les Asiatiques se sentent obligés d'aider leurs amis proches, comme ils sont obligés de
prendre soin de leur famille et de leurs proches. ainsi, la mentalité collectiviste asiatique crée une
société qui soutient et protège ses membres tout en sacrifiant l'indépendance personnelle. La
mentalité et la société nord-américaines se concentrent davantage sur la liberté de choix, mais ne
cherchent pas à fournir le niveau de soutien interdépendant qui existe dans la société asiatique.

3.Une comparaison des styles de négociation américain et chinois :

Le collaborateur américain souhaitera entrer rapidement dans le vif du sujet sans s’attarder sur des
banalités, mettant en avant son professionnalisme etlaissement l'aspect personnel de côté. le
collaborateur asiatique choisira l'investir plus fortement dans la relation avec le client afin de mieux
le connaître et pour développer un climat de confiance.

Plus que les américaines prennent par conséquent très faiblement en compte les intérêts de l'autre
partie. Ils reposent avant tout sur une stratégie de compétition, où l'un gagne au détriment de l'autre

Par contre les négociateurs chinois qui rechercher d'un résultat mutuellement satisfaisant et le la
recherche d'un compromis équil est au centre des leurs préoccupations .