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Relation à la Nature
Respect de l’environnement et de ses lois (pays asiatiques,
africains)/maitrise et contrôle de l’environnement par
l’homme (pays occidentaux)
Les styles de management régionaux
Le modèle nord-américain
Le modèle asiatique
Le modèle européen
Le modèle africain
Le modèle nord-américain
La culture nord-américaine
Doctrine du « laisser faire »
Importance de l’individu
Le contrat comme mode de régulation des rapports sociaux.
Initiative et prise de risque individuelle
L’échec fait partie du parcours professionnel
Importance de la rentabilité => précarité de l’emploi
Habitude de se mettre en avant et d’avoir des stratégie
d’adaptation à la situation sur le marché de l’emploi.
Rapports strictement professionnels, faiblement
hiérarchiques et non formalisés.
Relations directes, marquées par la compétition.
Le modèle nord-américain (suite)
Culture spécifique => Deux modèles de développements:
Le modèle entrepreneurial.
Le modèle en réseau.
Le modèle entrepreneurial
Orienté vers la réalité du marché => pragmatisme
Analyse factuelle => objectifs à court terme => réactivité
Réussite de la tâche prime sur les enjeux politiques ou
hiérarchiques
Initiative et efficacité priment sur l’ancienneté et le statut.
Favorise prise de risque, innovation, autonomie
Distance hiérarchique faible (flexibilité, relations
horizontales, mobilité)
Performance individuelle encouragée => en retour,
responsabilisation.
Le modèle en réseau
Origine: évolution du marché, baisse du recours à l’Etat,
innovation, flexibilité…
Liens hiérarchique très limités et faible contrôle de
l’incertitude
Nouveaux mécanismes d’intégration:
Critère d’évaluation non définitifs, dépendent des résultats
Les tâches restent floues, et se définissent par rapport à des
regroupements de compétences complémentaires informels
La coordination repose sur l’interdépendance, la recherche de
buts communs, un maillage étroit des compétences
organisationnelles
Implication, motivation et engagement des salariés vont de pair
avec leur autonomie de décision et d’action.
Le modèle asiatique
Diversité culturelle en Asie:
Culture malaise (Malaisie et Indonésie => islam)
Culture bouddhiste (de la Birmanie au Japon => Bouddhisme)
Différences en termes de développement économique et
politique
Quel modèle en termes de gestion d’entreprise?
Le modèle asiatique (suite)
Basé sur le confucianisme (morale, respect des usages…)
Entreprise = organisation sociale structurée autour de liens
familiaux solides, où règnent hiérarchie et collectivisme
Respect du protocole et du rang
Eviter les conflits afin de préserver un consensus et une image
morale de la société
Le dirigeant veille au bien-être de ses salariés, qui lui doivent
loyauté, solidarité et discipline
Sur le plan matériel: aide au logement, bourses, avantages sociaux
La solidarité s’applique aussi aux entreprises (technique du
convoi)
La réussite des entreprises est étroitement liée au réseau de
relations entre les membres de la famille, et les relations de
jeunesses entretenues dans le cursus scolaire.
Le modèle européen
1. Le modèle français
2. Le modèle rhénan
=> un modèle européen?
Le modèle français
Repose sur la relation importante qu’entretiennent les
entreprises avec l’Etat:
La majorité des dirigeants issue des formations des élites
étatiques (Polytechnique et l’ENA) => carrière démarrée dans
l’administration
Politique traditionnelle des entreprises françaises: présence de
l’Etat dans la structure du capital, recours aux subventions,
importantes commandes du secteur publique…
Evolution des marchés, flexibilité du travail => rôle de l’Etat
a diminué
Reste la marque d’une structure hiérarchique à base de
règles et de procédures
Le modèle français (suite)
Basé sur Fayol et ses disciple :
efficacité =coordination hiérarchique
Centralisation des décisions, unicité du commandement,
ordre, discipline
Le style de management est directif
Le rôle du statut (titre, rang, formation) est déterminant
Forte distance hiérarchique et contrôle de l’incertitude
important
Répartition des tâches => compétition interne et coalitions
Evolution vers une gestion par projet, moins rigide
Le modèle rhénan
Allemagne, Suisse et pays du Benelux.
Aspect social mis en avant: sécurité sociale développée,
retraite, protection des personnes, répartition des
richesses…
Au niveau de l’entreprise, on parle de « cogestion »
Entreprise = communauté d’intérêt entre les détenteurs de
capital, la direction et les salariés.
Cogestion à traves trois instances: le directoire, le conseil de
surveillance (qui compte des salariés) et le conseil
d’établissement consulté sur toutes les questions sociales.
Le modèle rhénan (suite)
Conséquences de la cogestion:
rémunérations plus hautes, faibles écarts de salaires,
structures de carrières différentes (carrière maison)
et système de formation spécifique (étroite collaboration entre
les entreprises et les salariés)
En Allemagne, qualification et ancienneté privilégiées dans la
promotion.
Sur le plan organisationnel: management basé sur la rigueur,
la règle et la compétence dans le cadre d’échanges
professionnels consensuels.
Vers un modèle européen?
Diversité culturelle:
Royaume Uni: proche du modèle nord-américain
Europe du Nord : pays peu interventionnistes, ouverts aux thèses
libérales, management social faiblement hiérarchisé et organisé
Europe du Sud: Influence de l’Etat, plus protectionnistes, relations
hiérarchiques.
Caractéristiques communes:
à mi-chemin des influences nord-américaines et asiatiques =>
finalité: croissance et profit MAIS le développement des personnes
est important.
Ouverts et réceptifs au débat (même si le conflit précède souvent le
débat en France et en Italie, contrairement à l’Allemagne et la
Scandinavie par exemple)
Un modèle Africain
Relations patriarcales =>Conception familiale de l’entreprise
Communautariste, forte distance hiérarchique et fort contrôle
de l’incertitude
Relations structurées autour du chef de clan, qui centralise les
décisions et contrôle les positions clés dans l’entreprise
Comportements paternalistes et protecteurs
Respect de la tradition, loyauté à l’égard du chef, et solidarité
Risques:
le culte du chef, forte dépendance qui empêche l’initiative et
l’épanouissement individuel
Repli sur soi, intolérance vis-à-vis de l’autre, difficulté à se
remettre en question, difficulté de s’extraire de ces entreprises.