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Faculté de Médecine
Département de médecine dentaire
Service d’Orthopédie Dento- Faciale
Dr. N.GHERS
Année Universitaire
2021-2022
Réactions tissulaires au cours des déplacements dentaires
Plan
Introduction
Conclusion
Bibliographie
Introduction
-Il possède sa propre capacité de remodelage ; les fibres de collagène sont détruites et
remplacées de façon continue
Activation :
- mise en jeu des cellules mononuclées type macrophages, qui établissent la limite os
nouveau/os ancien (ligne cémentante),
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- recrutement de préostéoblastes qui se différencient en ostéoblastes ;
Formation :
- minéralisation.
Cette séquence ARIF est suivie par une phase dite de quiescence durant laquelle l'os
nouveau est tapissé par des cellules bordantes.
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Fig.2 : Réactions tissulaires provoquées
-Au niveau des zones soumises à de fortes pressions apparaît une dégénérescence
cellulaire due au manque d’apport métabolique et à la compression des fibres de
collagène. Il se produit à ce niveau une nécrose aseptique, cette zone est alors
constituée uniquement des fibres de collagène tassés et au microscope optique a un
aspect vitrifié acellulaire : c’est la zone hyaline.
-Les tissus réagissent à cette nouvelle situation en tentant de recréer un équilibre ; l’os
est résorbé, de manière à restaurer un espace desmodontal voisin de la normale et la
zone hyaline est éliminée et réoccupée par des cellules et des vaisseaux.
Résorption osseuse direct : l’élimination de la zone hyaline se fait à partir des zones
latérales ligamentaires. Deux phases se succèdent dans le temps :
• la résorption latérale directe ; dans laquelle les ostéoclastes autour de la zone hyaline
résorbent la lame criblée ;
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• la résorption frontale directe ; qui se produit après destruction de la zone hyaline,
elle se fait à distance de la zone hyaline dans des zones de moindre pression.
Les ostéoclastes résorbent le mur alvéolaire, puis la lame criblée, par voie centripète.
À ce stade, le ligament est considérablement élargi et le déplacement dentaire peut
reprendre
Effets : Les effets du déplacement mécanique initial de la dent dans son alvéole se
résument à un élargissement desmodontal quantitativement égal au rétrécissement du
côté opposé.
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• une orientation générale des faisceaux des fibres dans le sens de la traction.
Réactions : elles sont très proches de celles observées du côté en pression, mais de
sens opposé
-Effets : La force exercée par l’appareil pousse la dent contre la crête alvéolaire du
côté opposé à la force et une première zone de pression apparaît dans le desmodonte
-Réactions :
- Du côté opposé au déplacement : les fibres sont étirées opposant une résistance
maximum au mouvement dentaire. A ce niveau, on aura une apposition osseuse plus
ou moins rapide selon la nature de la force.
•Au niveau apical : les phénomènes sont les mêmes qu’au niveau gingival mais dans
le sens inverse.
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3-2) Les mouvements de torque et de redressement après version :
- Du côté opposé ; les fibres ligamentaires étirées, une apposition osseuse sur toute la
hauteur de l’alvéole du côté ligamentaire et une activité de remodelage osseux du côté
endosté pour essayer de maintenir constante l’épaisseur de l’os alvéolaire.
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Ce déplacement provoque au niveau histologique :
La zone hyaline est localisée : pour les pluri-radiculées, au sommet du septum inter-
radiculaire et pour les mono-radiculées, à l’apex de la dent.
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-Les facteurs endocriniens : ex : Les modifications hormonales chez la grossesse ;
augmentant la quantité d’eau dans le ligament qui devient plus compressible
-La dépulpation : une dent dépulpée se déplace aussi aisément qu'une dent saine, si le
canal est correctement traité et s'il n'existe pas de lésion apicale.
-les tissus parodontaux : l’os alvéolaire (site, densité, hauteur), le desmodonte et l’état
gingival
4-2-2) Les facteurs liés aux forces (l’intensité, le rythme d'application et la direction
de la force)
Conclusion
Bibliographie