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SOMMAIRE..............................................................................................................................I
DÉDICACE.............................................................................................................................III
REMERCIEMENTS..............................................................................................................IV
AVANT-PROPOS...............................................................................................................VIII
RÉSUMÉ.................................................................................................................................IX
ABSTRACT..............................................................................................................................X
INTRODUCTION GÉNÉRALE.............................................................................................1
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES..............................................................................55
Dédicace
A mes parents.
REMERCIEMENTS
Un travail de recherche comme celui-ci ne peut être individuel. Plusieurs
personnes ont participé de quelques façons que ce soit à sa réalisation. A elles, nous adressons
nos sincères remerciements.
Notre gratitude va à l’endroit de notre Directeur : Dr AKO NYENTY Joseph
et de notre encadreur M. EFOUA Emmanuel Raymond dont l’esprit critique et méthodique,
les exigences dans le travail, les remarques détaillées et la disponibilité à répondre à nos
sollicitations ont alimenté notre travail.
Nous remercions tous les enseignants du département des Techniques
Administratives de l’ENSET. Ils ont suscité en nous l’engouement pour les Techniques
Administratives.
Nous sommes redevables à tous les personnels des centres de recherche qui
nous ont facilité l’accès aux documents.
Nous remercions les membres de notre famille qui ont pourvu aux besoins
financiers pour la réalisation de notre mémoire.
Que nos amis et camarades et tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à
la réalisation de ce travail, trouvent ici l’expression de notre profonde reconnaissance.
LISTE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS
RÉSUMÉ
L’éducation au Cameroun est un système assez délicat qui mérite d’être abordé sur
tous le plans peu importe son contexte d’étude. En effet, il est d’un constat général que la
formation au supérieur perd de plus en plus de sa valeur en ce qui concerne l’enseignement et
l’apprentissage des matières transversales. Ces matières dont le but, à l’ENSET est de faire
développer des compétences en pédagogie chez l’élève-professeur, méritent d’être prises avec
beaucoup de sérieux à la fois de ceux qui les dispensent mais également et surtout de ceux qui
reçoivent ces enseignements. Sur la formulation de notre sujet intitulé « STRATÉGIES
D’ENSEIGNEMENT ET PERFORMANCE ACADÉMIQUE DES ÉTUDIANTS DANS
LES MATIÈRES TRANSVERSALES : étude appliquée à l’ENSET de Douala », nous
avons tenté de répondre à la problématique en développant des idées sur le plan théorique et
sur le plan empirique.
L’objectif du présent travail est de démontrer que les stratégies d’enseignement
influencent la performance académique des étudiants dans les 10 départements de l’ENSET
de douala, au cours des dernières années. Les objectifs spécifiques sont ceux: d’identifier et
caractériser les stratégies d’enseignement appliquées à l’ENSET de Douala ; d’établir la
relation qui existe entre les stratégies d’enseignement et le niveau d’assimilation des cours des
matières transversales par les étudiants ; de montrer l’impact des différentes stratégies sur
l’acquisition et l’application des connaissances et proposer des mesures en vue d’améliorer les
performances des étudiants. Pour les atteindre, nous avons mené une enquête auprès des
personnes ressources aptes à nous fournir les informations dont on a besoin. Il s’agit des
étudiants et des enseignants. Un questionnaire a été adressé à 120 étudiants sur les 150 prévus
et un guide d’entretien a été adressé aux enseignants.
Les résultats obtenus ont été faits sur la base d’un logiciel de traitement de données appelé
SPSS. Nous avons procédé par un tri à plat pour dépouiller chaque question du questionnaire en
fonction du nombre d’enquêtés. Il était question de présenter les principales informations en rapport
avec nos questions et objectifs et de procéder à la vérification de l’hypothèse générale après avoir
testé les hypothèses spécifiques à l’aide du Khi 2.
Suite à cette analyse, nous avons proposé des suggestions à l’amélioration des stratégies
d’enseignement des matières transversales et à la performance académique des étudiants en
impliquant étudiants, enseignants et niveau stratégique.
Pour mieux analyser le problème que nous venons de soulever, nous nous sommes
posé une première question, généralement appelé question principale, à savoir :
Quelles est l’influence des stratégies d’enseignement des matières transversales
sur le niveau de leur assimilation par les étudiants ?
De cette question principale, découle deux questions subsidiaires, à savoir :
- La stratégie magistrale du contenu d’un support de cours influence-t-elle
la capacité d’un étudiant à acquérir des connaissances ?
- La stratégie participative conduite par un enseignant a-t-elle un impact
sur la capacité d’un étudiant à appliquer ces connaissances ?
Notre intérêt est d’apporter notre modeste contribution dans l’enseignement des
matières transversales en proposant des solutions pour accroître les performances des
étudiants par l’acquisition des connaissances et leur assimilation.
A la suite de ces questions et objectifs, nous avons formulé nos hypothèses sur la base
des théories que nous proposent certains auteurs dans leurs ouvrages, ainsi que sur la base
d’un ensemble des travaux de certains chercheurs. Nous avons recueillis des œuvres
littéraires, qu’il existe comme stratégies d’enseignement l’exposé magistral, le
questionnement, la discussion, le projet de groupe et le travail individuel. Ces dernières sont
des éléments incitateurs dont se servent les enseignants pour stimuler chez l’apprenant, la
participation au cours, l’acquisition des connaissances, la compréhension et l’assimilation du
cours. De ces théories, nous pouvons formuler les hypothèses suivantes :
Hypothèse générale : les stratégies d’enseignement des matières transversales
influencent le niveau de leur assimilation par les étudiants.
Pour mener à bien notre étude nous allons faire une descente sur le terrain, soit à
l’ENSET plus précisément dans les classes de 3ème année au premier cycle. Au cours de
l’enquête que nous allons mener auprès de cette partie des étudiants, nous allons interroger à
la fois les enseignants de ces matières et les étudiants du niveau 3 assistants au cours de tronc
commun. Cette enquête qui se fera à l’aide d’un questionnaire et d’un guide d’entretien, nous
permettra de recueillir des informations à base desquelles nous ressortirons les résultats pour
vérifier les hypothèses émises à ce sujet.
Il est question dans cette partie de mettre un accent particulier sur les éléments qui
déterminent la performance académique d’un apprenant au cours de sa formation. Notre
problème de recherche étant situé au niveau de la performance académique, nous nous
appuierons en premier lieu sur l’apprentissage comme vecteur de cette performance, en
montrant la responsabilité qui incombe l’enseignant-éducateur et l’apprenant lui-même dans
la construction des savoirs liés au programme à enseigner, en particulier celui des matières
transversales. Et en second lieu, nous développerons des idées sur les stratégies
d’enseignement comme facteur de cette performance.
CHAPITRE 1 :
Parler de performance académique d’entrée de jeu serait, aller vite en besogne, car
l’accès à cette performance nécessite la conduite d’un ensemble d’activités à effectuer
pendant l’enseignement. Ces activités ne dépendent que des différentes interventions
attendues de toutes les parties prenantes. L’enseignant joue le rôle de guide des apprentissages
en amenant les apprenants à les réaliser pour développer des compétences dans leur domaine
d’étude et accéder à de meilleures performances lors des évaluations.
Il existe des théories qui expliquent le processus des apprentissages. Elles sont de trois
ordres : le behaviorisme, le cognitivisme, le constructivisme et le socioconstructivisme. Elles
visent à expliquer le phénomène d’acquisition des connaissances et d’application des
connaissances. L’évolution la plus remarquable a été le passage de l’approche behavioriste de
l’apprentissage à l’approche cognitive qui a été prolongée par l’approche constructiviste, et
socio-constructiviste. Ces approches portent à la fois sur les finalités de l’apprentissage, sur le
rôle de l’apprenant, sur le rôle de l’enseignant et sur le processus cognitif interne du cerveau.
1.1.2.1. Le behaviorisme
Cette théorie met en évidence le comportement, c’est-à-dire les façons d’agir d’une
personne lors des apprentissages. Les psychologues Behavioristes se sont penchés sur
l’enseignement pour mieux expliquer ce phénomène. Ainsi, SKINNER (1968), principal
auteur de cette théorie, dit :
« laissé à lui-même dans un environnement donné, un étudiant apprendra, mais
n’aura pas été enseigné. L’école de l’expérience n’est pas une école, non pas parce que
quelqu’un n’y apprend pas ; mais parce que personne n’y enseigne. L’enseignement est le
combustible qui accélère l’apprentissage. Une personne qui reçoit un enseignement apprend
plus rapidement qu’une personne laissée à elle-même ».
Pour les behavioristes l’être humain confiné dans un espace sans encadrement, ni
accompagnement scolaire ne peut réaliser de façon efficace et conséquente des apprentissages
dédiés à un enseignement donné. Il lui faudrait un guide pour les accomplir. Et ce guide ne
peut être que l’enseignant. L’approche behavioriste permet donc d’étudier le comportement
d’une personne qui apprend dans l’action, de l’expérience, par essais et erreurs. L’action se
trouve dans une réponse donnée et attendue de l’enseignant. Une telle réponse est
récompensée par un renforcement positif tandis qu’une réponse incorrecte est suivie d’un
renforcement négatif. Ainsi le renforcement positif serait la répétition de la réponse correcte
en des termes plus appropriés de l’expert du contenu et le renforcement négatif, une punition.
Donc, l’enseignant répète une notion une ou plusieurs fois lorsque dans le comportement des
apprenants, il constate que les notions n’ont pas été comprises. Ainsi, la modification de ces
comportements observables et mesurables par ces renforcements, confirmera le succès. Cette
théorie s’explique d’ailleurs par la pédagogie par objectifs, une pédagogie dans laquelle
l’évolution et l’organisation des activités d’enseignement et d’apprentissage tiennent lieu des
objectifs prédéfinis au départ. L’activité de l’élève dans cette pédagogie est de résoudre une
suite d’exercices guidés par l’enseignant tandis que l’enseignant se charge de construire et
organiser les objectifs d’apprentissage, d’hiérarchiser les exercices par complexité croissante,
et d’aider les élèves à les résoudre en levant les difficultés.
1.1.2.2. Le cognitivisme
Une matière désigne l’objet d’une étude, un enseignement. Elle trouve sa place dans
un domaine pour lequel un apprenant se forme. Au primaire et au secondaire, les matières
sont un ensemble de disciplines regroupées par groupe qui visent le même objectif. A
l’université on les appelle généralement unités d’enseignement regroupées dans des modules
différents. La différence avec les matières de spécialité est que les matières transversales
regroupent plus de deux filières et nécessitent l’accord d’un intérêt particulier pour éviter que
les uns et les autres ne s’en déplaisent, du fait des conditions dans lesquelles les cours sont
dispensés.
Il est question dans ce chapitre de faire une analyse conceptuelle de la pédagogie, des
stratégies enseignantes qui en découlent et de soulever les différentes théories développées
par certains auteurs.
Parler de pédagogie, c’est définir son principal acteur qu’est l’enseignant, et les
différentes méthodes, approches et stratégies mises en œuvre pour rendre les enseignements
efficaces et surtout les apprenants capables d’assimiler les connaissances par leur acquisition
et leur application au cours de la formation et même après celle-ci.
1.1.1. Etymologie
La pédagogie n’a de sens que si elle est pratiquée par des personnes ayant une
connaissance des différents modes de transmission des savoirs et de développement des
habiletés chez l’apprenant. En effet, l’enseignant à qui revient la charge de conduire les
apprentissages, est défini, selon l’auteur TSAFAK (1998), comme un « enseigneur et un
éducateur ». Il précise d’ailleurs que : « c’est un homme soucieux de la formation
harmonieuse des enfants et des adolescents dont il a la charge. C’est un homme dont l’action
est généreuse et dont l’exemple vivant se propose en toutes circonstances ». De ces définitions
nous retenons que l’enseignant est un modèle. MIALARET (1979) quant à lui définit
l’enseignant comme cette « personne chargée officiellement de guider les expériences des
élèves ou des étudiants dans une institution publique ou privée ».
Il en ressort que l’enseignant est un représentant de l’Etat c'est-à-dire son « bras
séculier » dans ses missions de formation et d’éducation des jeunes. En définitive,
l’enseignant s’entend alors comme un instruit, un pédagogue et surtout un représentant de
l’Etat dont l’activité principale est l’enseignement. Ce dernier se définit comme une pratique
mise en œuvre par un enseignant visant à transmettre des compétences à un élève, un étudiant
ou tout autre public dans le cadre d’une institution éducative, dans une discipline donnée.
Plusieurs décennies de recherche sur l’enseignement permettent d’affirmer aujourd’hui
ce que les enseignants font en classe, est sans conteste le premier des déterminants scolaires
de l’apprentissage et de la réussite des élèves.
« Ce qui se passe dans la salle de classe et l’impact de l’enseignement ont été
identifiés par de nombreuses études comme la variable essentielle pour l’amélioration des
résultats d’apprentissage. La manière dont les enseignants enseignent doit être au centre de
toute réforme destinée à améliorer la qualité » (UNESCO ; 2005 ; P.172).
Il va sans dire que les pratiques pédagogiques ne sont pas égales à cet égard. Il importe
par conséquent d’identifier et de promouvoir les pratiques les plus efficaces, c’est-à-dire
celles qui aident les apprenants à réaliser le plus efficacement possible les apprentissages
souhaités. Dans cette perspective, tous (chercheurs, décideurs, formateurs d’enseignants,
encadreurs pédagogiques, parents, praticiens de la classe) s’accordent à rejeter l’enseignement
dit « traditionnel ». Il s’agit d’un enseignement essentiellement explosif, dominé par
l’enseignant, reléguant les élèves à un rôle passif, réduisant leur activité en classe à la
mémorisation de données à réciter à l’enseignant. Les alternatives proposées à ce type
d’enseignement peuvent être regroupées en deux grandes catégories : les pédagogies
structurées et les pédagogies par découverte, dont les principes de base sont différents.
La pédagogie structurée prône la directivité, l’enseignement explicite du contenu, le
modelage et la pratique indépendante et guidée. Par contre dans la pédagogie par découverte,
l’on met l’accent sur une haute interactivité, la construction des savoirs par
enquête/découverte. Ici l’enfant est le centre d’attention, l’on vise la compréhension
conceptuelle du contenu, l’analyse critique, la compétence à la résolution des problèmes
contrairement à la pédagogie structurée où l’objectif visé est la maitrise du contenu, la réussite
académique et l’acquisition des stratégies d’apprentissage.
La pédagogie structurée à travers l’enseignement explicite semble être la pratique ou
la démarche pédagogique la plus appropriée pour influencer positivement le processus
d’enseignement-apprentissage et dont l’efficacité est établie par de nombreuses recherches.
Elle est issue des recherches principalement nord-américaines depuis une quarantaine
d’années, effectuées sur les pratiques d’enseignement efficaces. Ce courant de recherche s’est
efforcé de répertorier les différentes stratégies et techniques d’enseignement utilisées par les
enseignants experts, pour ensuite les comparer à celles mises en place par des novices et ce en
vue d’identifier les interventions pédagogiques les plus efficaces sur l’apprentissage. Des
recherches expérimentales ont ensuite démontré qu’en entrainant les novices à utiliser les
interventions dites efficaces, l’on obtenait une amélioration significative des résultats
scolaires des étudiants (Brophy et Good, 1986 ; GAGE, 1986 ; Good et al. 1983 ; Rosenshine
et Stevens, 1986). L’enseignement efficace observé correspond à un enseignement explicite et
systématique. Par ailleurs, les recherches sur l’efficacité de l’enseignement considèrent que
les pratiques pédagogiques sont efficaces lorsque l’enseignement :
« commence par passer en revue les pré-requis, met en relation la matière du jour
avec les apprentissages antérieurs et aborde ensuite, par petites étapes, la nouvelle matière.
Il alterne courtes présentations et questions. Après la présentation, le maitre organise des
exercices dirigés, jusqu’à ce que tous les élèves aient été contrôlés et aient reçu un feed-back.
Viennent ensuite les exercices individuels que l’on poursuit jusqu’à la maitrise autonome du
nouvel apprentissage par l’élève (ROSENSHINE, 1986, P.95).
Ainsi, lorsqu’on évoque l’efficacité de l’enseignement, on évalue ce qui, dans un
contexte donné particulier, permet à l’élève d’apprendre plus (quantitativement) et mieux
(qualitativement), ce qui est vraiment en mémoire à long terme, en un minimum de difficultés
éprouvées sur un temps donné. L’enseignement explicite est donc un modèle pédagogique axé
sur la compréhension du contenu de la matière par l’élève plutôt que sur la seule transmission
de connaissances. Il trouve son efficacité en transmettant les connaissances et les habiletés par
un enseignement direct et très structuré, fortement guidé par l’enseignant qui procède par
petites étapes selon un rythme de leçon soutenue.
Parlant de stratégies d’enseignement comme pratique courante de la pédagogie, nous
dirons que ce terme, selon J.P. Robert, est un mot d’origine grecque, issu du mot
« stratighia », qui est dérivé du mot « stratégos » à sens militaire et qui veut dire « stratégie,
général ». De plus, selon Lexis, cité par J-P. Robert, le concept stratégie revêt d’abord une
acceptation propre au domaine militaire. Mais par la suite, il s’est propagé par analogie à
d’autres sphères de la vie politique, économique, sportive…etc. Généralement, la stratégie
désigne l’art de coordonner des actions et de manœuvres pour atteindre un but. Selon Villiers
(1996), elle est « l’art de planifier et de coordonner un ensemble d’opérations en vue
d’atteindre un objectif ». Le petit Robert va dans le même sens lorsqu’il précise que la
stratégie désigne « un ensemble d’actions coordonnées, de manœuvre en vue d’obtenir une
victoire ».
Sur le plan éducatif, la conception de la stratégie ne diffère pas de sa conception
générale. C’est ainsi que Legendre (1993) la considère comme étant « un ensemble
d’opérations et de ressources pédagogiques planifiées par le sujet dans le but de favoriser au
mieux l’atteinte des objectifs dans une situation pédagogique ». Pour Tardif, un des
chercheurs en éducation, elle « a quelque chose d’intentionnel » car « il s’agit efficacement
d’atteindre un objectif. » d’autre part, « elle a quelque chose de pluriel » car il s’agit d’un
ensemble d’opérations. En pédagogie, elle désigne la logique d’organisation de
l’enseignement, caractérisée par le type de tâche employée dans leur répartition dans le temps
et la structuration des groupes d’apprenants.
La réflexion didactique sur les stratégies enseignantes a connu son essor à partir des
années 70 avec l’émergence du mouvement communicatif. Les didacticiens ont commencé à
se préoccuper des stratégies enseignantes qui peuvent être adoptées en classe. Au départ,
c’était une simple transmission des savoirs mais elle a été remplacée par la notion d’une
nécessaire adaptation de l’enseignement aux besoins et styles des apprenants. A partir de cette
conception des choses l’enseignant a un rôle de conseiller, de guide. Ce sont autant de
concepts qui montrent les réflexions ayant nourries le courant des stratégies d’enseignement.
Comme l’exprime de nouveau J-P. Robert, (2008), les stratégies d’enseignement sont
propres à l’enseignant. Elles sont fondées sur la méthodologie, la pédagogie et l’approche
qu’il a choisie pour enseigner. Ces stratégies consistent pour l’enseignant à identifier les
besoins de l’apprenant, à adapter le contenu de l’enseignement à ces besoins, en fonction de
leur motivation en proposant des activités qui les intéressent et soient à leur portée. Les
stratégies d’enseignement peuvent être définies comme « l’ensemble d’opérations
et de ressources pédagogiques, planifiées par l’éducateur pour un sujet autre que lui-même ».
(Legendre, 2005, p. 1261), c’est-à-dire, un ensemble de méthodes et de ressources mises en
œuvre de manière organisée et planifiée afin d’atteindre des objectifs d’apprentissage
spécifiques.
Si nous comparons cette définition à celle de Clausewitz, citée précédemment, nous
pouvons dire que les activités et le contenu d’un cours renvoient aux instruments qui doivent
être prêts avant d’engager les activités d’enseignement ou les engagements.
Trois stratégies sont couramment déployées dans les collèges, lycées et universités lors
des enseignements. Leur mise en œuvre dépend des conditions auxquelles font face les
enseignants. Ces conditions peuvent être les effectifs pléthoriques, le niveau intellectuel de
l’apprenant, la complexité de la matière, la disposition des tables bancs. Chaque enseignant
choisit une stratégie qui selon lui, permettra l’atteinte des objectifs du cours et la réussite des
apprenants.
Encore appelé Cours magistral, méthode traditionnelle, enseignement traditionnel,
présentation orale, pédagogie transmissive, pédagogie magistrale, la stratégie magistrale qui
se manifeste par l’exposé magistral est une stratégie qui permet de transmettre de
nombreuses informations structurées à un grand groupe en peu de temps. Pour cela il faudra
préparer soigneusement la structure du discours, prévoir de petites activités pour stimuler
l’attention des apprenants (questions, discussions, étude de cas, exercices). Ces dernières se
font au moyen des questionnements et discussions organisés par l’enseignant. Le
questionnement permet d’évaluer la compréhension des apprenants en ouvrant une discussion,
en l’aidant à identifier eux-mêmes leurs difficultés dans le cours. Pour réussir cela, il faut que
l’enseignant prépare bien les questions. La discussion, permet de stimuler la réflexion des
élèves puis d’aller plus loin dans le contenu du cours en tenant compte des intérêts des élèves
ou de sujets moins bien compris. Lors de l’exposé magistral, l’enseignant doit mettre un
accent particulier sur les points importants, il doit balayer d’un regard, toute la salle de classe
pour s’assurer que les élèves prêtent attention à la présentation qu’il fait du cours.
Cette stratégie est utilisée lorsque l’enseignant cherche à susciter chez l’étudiant des
attitudes et des sentiments positifs chez lui et chez ses camarades. Bref, lorsque l’enseignant
cherche à façonner positivement la personnalité sociale de l’étudiant. Également lorsque
l’enseignant cherche à favoriser sur le plan intellectuel, une compréhension approfondie de la
matière et des habiletés en matière de résolution de problèmes. S’applique mieux dans des
contextes où le coopératif serait trop délicat. Cette stratégie présente quelques avantages
auprès des étudiants d’une part et auprès des enseignants d’autres part. Pour les étudiants,
cette formule d’apprentissage actif responsabilise l’apprenant et son groupe face à son travail,
favorise les liens entre les membres d’une équipe, crée une atmosphère favorable à
l’apprentissage via l’échange de connaissances, d’expériences, de méthodes. Peut créer une
compétition saine entre des équipes, pour favoriser le dépassement de soi.
Développe les attitudes collaboratives du savoir-être, la diplomatie, et la gestion,
l’organisation. Pour l’enseignant, elle facilite le soutien des étudiants les plus demandeurs,
individuels ou par équipe. Permet de diviser le travail au sein de la classe parmi les groupes
constitués, diminue la charge de travaux individuels, et approfondit le niveau des travaux
effectués. Très bon contexte pour l’évaluation formative, permettant l’intervention sous forme
de rétroactions, pour relancer, rediriger les travaux, les débats.
Les stratégies d’enseignement englobent toutes les méthodes et les ressources qui, de
manière organisée et planifiée, sont mises en œuvre afin d’atteindre des objectifs
d’apprentissage spécifiques.
La stratégie d’enseignement probablement la plus répandue à l’université est celle de
l’exposé magistral (ou exposé ex-cathedra). Traditionnellement, cette stratégie est employée
lorsqu’il s’agit de transmettre aux étudiants des informations (définitions de concepts,
présentation d’exemples, explications de théories, démonstrations, etc.). Cependant, en
fonction des objectifs pédagogiques poursuivis ou du type de public à qui l’on s’adresse, il
peut être judicieux de recourir à d’autres types de stratégies.
Lors d’une séance de formation, la conception que chaque formateur a de
l’enseignement est mise en évidence à travers des stratégies favorisées par
l’enseignant. Cette conception, comme l’affirment Loiola Et Tardif (2001 ; p.309), est le
résultat des théories personnelles fondées sur des connaissances générales plutôt que sur des
connaissances pédagogiques. Ces connaissances générales découlent de la rétroaction
entre pairs ainsi que de l’expérience en tant qu’étudiants et professionnels. En outre,
l’enseignant peut concevoir l’enseignement comme un processus de transmission des
connaissances ou bien une manière de guider l’étudiant vers l’apprentissage). Cette
conception deviendra un facteur déterminant dans sa façon d’agir comme formateur.
Parlant en effet des théories relatives aux stratégies d’enseignement, nous retrouvons
beaucoup d’écrits sur la méthode des cas dans les différents spécialités de l’administration
(Crittenden & Hawes, 1999 ; Ebrahimi & Aktouf, 2005 ; Hertrich & Mayrhofer, 2008 ;
Marchesnay, 2010), ce qui apparaît logique puisque ce modèle a été développé dans les
années 1920 par la Harvard Business School. Notons que certains modèles font l’objet de
plus de recherches que d’autres. C’est le cas notamment de l’approche par problèmes et
de l’apprentissage coopératif, où autant les apprentissages des étudiants que les façons de
les utiliser ont été abondamment étudiés (voir à ce sujet Hung, Jonassen & Liu, 2008, qui
font une synthèse de près d’une centaine d’écrits sur l’APP ; Bédard, Lison, Dalle, Côté &
Boutin, 2012 ; Johnson & Johnson, 2009). Plusieurs écrits témoignent d’expérimentations
en classe de modèles d’enseignement et servent de guide pour les enseignants. Les
ouvrages de Proulx (2008) et de Ménard et St-Pierre (2014) sont exemplaires à cet égard.
Selon Raynal et Rieunier (2012), un « modèle d’enseignement est conçu
pour tenter de développer chez les élèves des apprentissages particuliers et certaines
dimensions de la personnalité humaine estimées essentielles par le modèle » (p. 329). Les
modèles d’enseignement sont donc liés de près aux objectifs d’apprentissage à atteindre
(Raby & Viola, 2007).
Pour enseigner la méthode des cas, il est important de suivre les trois phases prescrites
par la méthode traditionnelle soit l’analyse individuelle, une discussion en petits groupes, une
séance plénière (Guilbert et Ouellet, 2002 ; Ménard et St-Pierre, 2014). A la suite de
l’activation des connaissances antérieures sur la méthode des cas, la théorie sur ce modèle est
présentée par un exposé interactif. Les étudiants ont ensuite une heure pour résoudre, en
équipe de cinq ou six, un cas calqué sur la réalité professionnelle. Des enseignants ont à
affronter dans leur pratique et inclut des faits, des opinions et des éléments de
l’environnement qui peuvent influencer les prises de décision. Le cas repose sur des concepts
transférables et généralisables et la documentation nécessaire à sa résolution est fournie en
classe par l’enseignant. Ce travail en équipe invite les étudiants à analyser, à comparer et à
juger des arguments en vue d’en arriver à une conclusion et à une décision (Hermant, 2004 ;
Hertrich et Mayrhofer, 2008 ; Van Stappen, 1989). L’enseignant supervise les équipes et voit
l’avancement des solutions. Au cours de la dernière heure, chacune des équipes présente sa
solution et une discussion suit sur l’apprentissage et l’utilisation d’une telle méthode.
En abrégé APP, l’approche par problème est celle où les étudiants sont regroupés en
équipes de cinq ou six et lisent en classe la situation problème, formulent les hypothèses et se
partagent la recherche individuelle d’informations (Major, 2002 ; Ménard et St-Pierre, 2014 ;
Soucisse, Mauffette et Kandbinder, 2003). L’enseignant joue le rôle de gestionnaire du
processus d’analyse du problème plutôt que le pourvoyeur d’information ou de formule »
(Bah, 2012, p. 197) et s’assure de ne donner aucune information quant au contenu à apprendre
par l’intermédiaire de la situation-problème. Celle-ci sert de prétexte à l’apprentissage de
nouvelles connaissances.
Les stratégies d’enseignement et la performance académique sont liées par les savoirs
définis dans les objectifs fixés par l’enseignant. RIDWAN MOHAMED définit d’ailleurs les
objectifs comme des énoncés spécifiques de ce qui doit être accompli et de la mesure dans
laquelle cela doit être accompli. Ils doivent être mesurables et quantifiables. Il fait une
distinction entre les objectifs généraux et spécifiques dont l’un serait lié au cours et l’autre à
la leçon proprement dite. En termes d’apprentissage, les objectifs liés aux matières
transversales sont l’utilisation des connaissances pour résoudre un problème, la rédaction
d’une réponse à une question et la présentation orale de cette réponse. Ces objectifs sont
fonction des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être.
Le savoir c’est ce qui relève d’une communauté qui a statué sur une connaissance
érigée alors en savoir. C’est exactement ce qui se passe sur les savoirs académiques. A
l’université les savoirs sont transmis selon diverses stratégies dont la première serait la
stratégie magistrale. Pour les cours transversaux ne relevant pas directement de l’objet de la
formation d’une personne, les savoirs sont regroupés dans des supports préconçus. Les
étudiants sont regroupés dans un amphithéâtre avec d’autres filières et travail selon le type de
stratégie définie par l’enseignant. Les apprentissages sont conduits différemment et dépendent
parfois des attitudes, aptitudes des apprenants, ainsi que des interventions des enseignants. A
l’université les apprentissages sont plus centrés sur l’apprenant et favorisent davantage leur
participation à travers les évaluations formatives, les discussions, et les études de cas
organisées par l’enseignant. A l’issu de la conduite de ces apprentissages, les étudiants
individuellement se font une représentation des connaissances qui leur sont propres. Elles se
transforment, se combinent en fonction de chaque individu, des représentations qu’ils se font
des savoirs et de son socle de connaissance. On distingue de ce fait le savoir-faire et le savoir-
être en dehors du savoir lui-même. S’agissant du savoir-faire, l’étudiant s’intégrant dans un
groupe au terme de l’année sera donc capable d’analyser un problème, justifier sa méthode
résolution du problème, structurer sa réponse, exposer son raisonnement et maitriser le
vocabulaire étudié. En ce qui concerne le savoir-être, au cours de sa présentation orale, il sera
en mesure de se faire entendre, d’utiliser le tableau, de se faire comprendre, de gérer son
temps de présentation et susciter les questions et y faire face. Cet objectif est lié à l’élève-
professeur qui se doit de transmettre de manière efficace par la dotation de ces savoirs, les
connaissances aux élèves.
Pour Michel Saint-ONGE (1996), pour faciliter la construction des savoirs chez un
apprenant, il faut procéder par des techniques d’éveil de la curiosité afin de conserver
l’attention des élèves. Le niveau d’activation de l’élève est fonction de la qualité de sa
performance, son engagement à l’activité menée. Pour réussir cet éveil, il faut faire à travers
les stratégies d’exposé interactif, des démonstrations étonnantes qui stimuleront et éveilleront
leur attention. Présenter des stimuli nouveaux plutôt que ceux qu’ils connaissent déjà, poser
des questions plutôt que fournir immédiatement des informations, varier le rythme ou la
communication verbale, engager l’élève dans la discussion plutôt que d’exiger son attention
passive, répondre à leur réactions et orienter la curiosité en faisant participer. Après avoir
captivé leur attention, il faut couvrir une bonne quantité du contenu et maintenir le plus rapide
possible afin d’arriver à conserver leur participation dans la démarche mise en œuvre. En
n’ayant pas assez de contenu à couvrir l’élève peut s’ennuyer. A travers le contenu, l’étudiant
doit percevoir qu’il y a des connaissances à apprendre. Trop lent ou trop peu d’information à
apprendre laissent croire qu’il n’y a rien à apprendre, qu’il ne vaut pas la peine de s’engager
et qu’il ne vaut pas la peine de s’activer soi-même dans le processus de pensée.
De plus, la responsabilité de l'élève, serait d'apprendre par l'étude, peu importe
l'enseignement reçu. Cette approche de la réalité scolaire ignore le lien dynamique qui relie
l'enseignement et l'apprentissage. Certes, ce lien ne peut être causal: ce n'est pas
l'enseignement même qui cause les modifications internes (les capacités nouvelles) résultant
de l'apprentissage. Même si l'apprentissage se produit à l'occasion de l'enseignement, c'est
l'activité de l'élève qui engendre ces transformations. Par contre, il existe un lien en quelque
sorte ontologique entre ces deux activités: la signification de l'enseignement dépend du sens
qu'on donne à l'apprentissage, et la signification de l'apprentissage dépend des activités
engendrées par l'enseignement. Enseigner peut signifier transmettre des informations
seulement si apprendre signifie mémoriser ces informations. L’enseignement n'est pas une
simple transmission de matière, C'est l'organisation de méthodes d'intervention qui permettent
à des élèves de construire leur savoir sur le modèle du savoir des diverses disciplines
scolaires, L’enseignement n'est pas assimilable à l'exposé. Bien qu'il prenne une diversité
infinie de formes, l'enseignement a une structure de base qu'on tente d'identifier. Dans une
synthèse traitant des recherches sur l'enseignement direct, Barak Rosenshine (1986) fait
ressortir sept fonctions de l'enseignement qu'on peut placer en séquence:
Faire le rappel des connaissances antérieures signifiantes par rapport aux
apprentissages nouveaux.
Donner aux élèves des objectifs d'apprentissage.
Présenter les nouveaux éléments de connaissance.
Organiser des exercices supervisés.
Faire la correction des erreurs d'apprentissage.
Faire faire des exercices autonomes (travaux, étude).
Faire périodiquement la synthèse d'éléments déjà appris.
Comme on le voit, il n'est pas aussi simple d'enseigner qu'on le laisse parfois croire.
«Donner son cours», c'est plus que de faire des exposés, c'est appliquer une méthode
d'enseignement qui suscite effectivement les apprentissages qu'on désire voir faire par les
élèves. Certes, cette méthode aura été conçue et planifiée par l'enseignante ou l'enseignant.
Certes, l'évaluation indiquera son degré d'efficacité. Cependant, ce qui aura eu un impact sur
l'apprentissage et sur les élèves, c’est ce dont seul l’enseignant est capable: la conduite
d'activités qui engendrent le processus de pensée nécessaires à la modification de
connaissances préalables et à l’acquisition d’un savoir-faire.
Il est question dans cette partie de faire une étude empirique sur les deux variables de
notre sujet que sont les stratégies d’enseignement et la performance académique en montrant
l’impact de l’un sur l’autre. Dans le chapitre 3, nous présentons le cadre général de l’ENSET,
ainsi que la méthodologie de la recherche développées pour mener à bien notre étude et
résoudre le problème de performance dans les matières transversales enseignées dans cette
école. Dans le chapitre 3, nous présentons les résultats de l’enquête, en commentant les
tableaux qui en ressortent afin de proposer des solutions à l’amélioration du niveau
d’assimilation des connaissances chez l’étudiant.
CHAPITRE 3 :
L’étude dans laquelle nous nous investissons, se situe dans le cadre universitaire. En
l’occurrence, l’Ecole Normale Supérieure d’Enseignement Technique. En effet, créée en
1971, L’Ecole Normale Supérieur d’Enseignement Technique en abrégée ENSET, est un
établissement de l’Université de Douala qui comporte 3 cycles et 3 divisions de formation, à
savoir : la Division des Techniques de Gestion, la Division des Techniques Industrielles et la
Division des Stages et de la formation Continue.
Autrefois, jusqu’en 2014, le droit d’admission au sein de cet établissement partait
d’une simple étude du dossier de candidatures titulaires d’un diplôme d’enseignement
Technique de base. Mais depuis l’année 2015, son entrée est conditionnée par la présentation
d’un concours d’entrée au 1er et au 2nd cycle, pour les élèves titulaires d’un Bacc Technique ou
des étudiants titulaires d’un diplôme académique (Licence).
Sur une période de 6 mois pour les étudiants titulaires d’un BTS (Brevet de Technicien
Supérieur), d’un DUT ou d’un diplôme équivalent, 3 à 5 ans pour les élèves titulaires d’un
Baccalauréat C, D, E, F, G1, G2, G3, GCEAL, BIT-MA, et 2 ans pour les étudiants titulaires
d’une Licence, il leur est attribué un DIPET I (1 er cycle) et un DIPET II (2 ème cycle), qui les
confère la qualité de professeur de collège et de Lycée d’Enseignement Technique.
DÉPARTEMENTS OPTIONS
NIVEAU
TE
EN 1à5
ET
Génie Electrique (GEL)
EF (Exploitation Forestière)
IB (Industrie du Bois) 1à3
MEB (Métier Bois)
Génie Forestier (GFO)
CF (comptabilité et Finances)
Economie 1à5
Sciences et Techniques de
Marketing
Gestion (STEG)
TQG 3à5
Sciences de l’éducation
CO (Conseiller d’orientation) 4à5
(SED)
CAD (Communication
4à5
Administrative)
Techniques Administratives
(TAD)
MIO (Management de
1à5
l’information et des organisations)
Les raisons qui ont mobilisé le choisi de notre étude sont les suivants :
- Notre expérience vécue en 3ème année dans l’enseignement des matières
transversales et le désir de comprendre le phénomène observé et le problème de
recherche soulevé ;
- La proximité de l’établissement par rapport à notre lieu de résidence ;
- Le souci d’accroitre nos performances et celles de nos camarades dans les matières
de tronc commun
- les mes multiples rapports académiques que nous avons eu jusqu’ici et dans les
classes antérieures.
- La familiarité du milieu
Notre étude part du constat selon lequel, les étudiants de l’ENSET, adoptent des
comportements qui ne relèvent pas d’un élève modèle qui suit le cours attentivement et
participe à la construction des savoirs et des connaissances dont il se fait une représentation
personnelle à l’issu des apprentissages. En effet, l’observation que nous faisons de
l’enseignement des matières qui accueillent une pléthore d’étudiants de diverses filières
regroupés dans un amphi, pose un problème de performance académique, dont le principal
indicateur serait l’assimilation. Plus explicitement il s’agit d’une faible réalisation des
apprentissages face à l’utilisation du bord de l’enseignant et des stratégies d’enseignement qui
y sont déployées pour transmettre les connaissances. Le bord en lui-même constitue un
handicap pour l’intérêt qu’a l’apprenant à participer aux activités d’apprentissages conduites
par l’enseignant. Etant donné qu’il n’est qu’un outil d’aide à l’enseignement, nous ne saurons
nous limiter à dire qu’il influence à lui seul la performance, raison pour laquelle nous avons
choisi de parler des stratégies déployées lors de l’utilisation de cet outil.
Il peut arriver que les conditions de travail liées à ces matières limitent l’activité
pédagogique de l’enseignant et le pousse à trouver comme solution la multiplication du bord.
A ce moment il doit mettre un accent sur la conduite des apprentissages et dynamiser les
stratégies déployées pour atteindre ses objectifs. Cependant, l’attitude des étudiants à ces
cours, se manifeste par un manque d’intérêt pour ces unités d’enseignement et leur
apprentissage, une désinvolture de leur part, un manque d’engagement, une attitude passive,
de nombreux absentéismes, dès lors qu’ils s’acquittent du bord mis à leur disposition. Ce
phénomène prend de plus en de l’ampleur et constitue surtout un handicap pour les classes
finissantes. Un étudiant entré à l’ENSET pour une formation de 6 mois ou de 3 ans, est
exposé à un échec considérable, s’il ne suit pas attentivement le cours et ne réalise pas de
vraies performances dans les matières qui relèvent de la pédagogie et ses pratiques efficaces.
Toutefois, comment l’enseignant va-t-il conduire ses élèves à la réussite si lui-même
n’assimile pas les notions essentielles de la pédagogie et la didactique ?
En outre, l’on constate que la majorité des étudiants arrivés en classe supérieure n’ont pas
assez de prérequis dans les matières des années antérieures car ils ont passés le temps à
trouver des raccourcis pour valider ces matières transversales. Toujours est-il que cela finit
par les rattraper car arrivé sur le terrain (lors des stages pédagogiques par exemple) ils
développent de moins en moins des compétences en didactique. Ils ont des difficultés à
préparer une leçon, à formuler des objectifs et à évaluer les élèves. Rien n’est acquis en
matière d’éducation, il faut mettre un accent sur les apprentissages à réaliser grâce
l’enseignant à condition aussi que ces enseignants aient des techniques efficaces.
Pour résoudre ce problème, nous avons formulé une question de recherche principale,
à savoir quelle est l’influence des stratégies d’enseignement des matières transversales sur le
niveau de leur assimilation chez l’étudiant ? De cette question principale, nous avons formulé
deux questions spécifiques : l’exposé magistral du contenu d’un support de cours influence-t-
il la capacité d’un étudiant à acquérir des connaissances ? De plus, la conduite d’un travail de
groupe a-t-elle un impact sur la capacité d’un étudiant à appliquer les connaissances
acquises ?
De manière simple, les hypothèses de recherche sont des réponses anticipées aux
questions de recherche que nous posons dans la problématique. Pour les formuler il faut partir
de la pensée de certains auteurs ayant fait une revue littéraire sur les variables de nos concepts
et en déterminer les principaux indicateurs puis envisager une validité ou alors une
confirmation ou infirmation à l’issue des données recueillies sur le terrain. S’agissant de notre
sujet, LEGENDRE (2005, p. 1261), définit la stratégie comme un ensemble de méthodes et de
ressources mises en œuvre de manière organisée et planifiée afin d’atteindre des objectifs
d’apprentissage spécifiques. Il relève trois principales stratégies d’enseignement que sont
l’exposé magistral, le travail individuel et le travail groupe. Pour lui la stratégie la plus
répandue est celle de l’exposé magistral car elle englobe à la fois, la présentation orale du
contenu du support par son expert (enseignant) et favorise davantage les interactions à travers
les discussions, questionnements organisés pour consolider les savoirs, développer des
habiletés et modifier le comportement des étudiants en situation d’apprentissage. Dans la
même perspective, Michel Saint ONGE, s’est questionné sur le rôle de l’apprenant dans la
conduite des apprentissage par l’enseignant et a trouvé que la performance d’un apprenant ne
se limite pas à l’activité de l’enseignant qui cherche à captiver et à maintenir son attention au
cours, mais aussi des capacités que l’étudiant a à apprendre, mémoriser et assimiler les
notions qui lui sont transmises lors des exposés. L’étudiant participe tout comme l’enseignant
à sa propre réussite car il a les capacités de le faire. Toujours dans le même ordre d’idées,
Guilbert et Ouellet, 2002 ; et Ménard et St-Pierre, 2014, développent des idées sur
l’apprentissage coopératif qui relève du travail en équipe ou travail de groupe. Pour eux,
l’enseignant organise la classe en équipe de travail pour permettre aux membres de
développer des compétences de collaboration et de développer un esprit de recherche, de
confrontation d’idées afin de prendre de bonnes décisions sur ce qui sera présenté. Lorsque
nous jetons un coup d’œil sur les stratégies mise en œuvre à l’ENSET, nous nous rendons
compte que celles-ci présentent quelques limites et ne répondent pas totalement à ce que
prévoit la littérature à propos. C’est à l’issu de la consultation de ces ouvrages que nous avons
formulé les hypothèses suivantes :
- Hypothèse générale : les stratégies d’enseignement des matières transversales
influence le niveau de leur assimilation par les étudiants.
De cette hypothèse générale découle deux hypothèses spécifiques :
- H1 : l’exposé magistral du contenu d’un support de cours influence la capacité
d’un étudiant à acquérir des connaissances dans les matières transversales.
- H2 : la conduite d’un travail de groupe a un impact sur la capacité d’un
étudiant à appliquer les connaissances acquises.
Le travail de recherche qui nous ait demandé ici est de mener une enquête sur le
terrain en tenant compte de la démarche méthodologique correspondant à notre sujet.
Il est question dans cette section de justifier les méthodes et les instruments que nous
utilisons pour appréhender et collecter les données, en réponse aux questions posées et aux
hypothèses formulées. Nous précisons aussi, les caractéristiques de la population sur laquelle
nous travaillons et où nous allons recueillir les données, les traiter et obtenir les informations
que nous recherchons. Décrivons à présent le processus de collecte des données ainsi que leur
traitement.
Au cours de cette phase, nous expliquons et justifions les méthodes et les instruments
que nous utilisons pour appréhender et collecter les données en réponses aux questions et
hypothèses de recherche formulées. Nous précisons également les caractéristiques de la
population (groupe humain ou non) sur laquelle nous allons travailler et à laquelle nous allons
arracher des informations. Et nous décrivons enfin le déroulement de la collecte des données
et indiquons le plan d’analyse de ces données.
Nous pouvons convenir avec ANGERS que « la population d’une enquête comme
étant un ensemble fini ou infini d’éléments définis à l’avance sur lesquels portent les
observations ». Notre population statistique est constituée des élèves professeurs de tous les
départements et filières de l’ENSET de Douala, précisément ceux du niveau 3, car ils sont
tous concernés par le problème performance académique dans les matières transversales,
problème qui mérite d’être résolu. Notre population d’étude est donc constituée de 950 élèves
professeurs de l’ENSET de Douala.
D’après DUBOI et JOLIBERT : « l’échantillon peur être déterminé selon une méthode
probabiliste aléatoire simple c’est-à-dire au hasard ». L’échantillonnage est la technique
utilisée par le chercheur en vue de la sélection d’une fraction représentative de la population
d’étude jugée trop grande. Il faut noter qu’on distingue l’échantillonnage probabiliste qui
utilise le raisonnement pour bâtir l’échantillon et rend plus difficile la généralisation des
observations ; et les échantillonnages non probabilistes qui permettent l’utilisation des
techniques statistiques pour généraliser les résultats observés dans l’échantillon à l’ensemble
de la population. Dans le cadre de notre travail nous utilisons la méthode probabiliste.
Nous allons à présent justifier l’échantillonnage d’une part et la collecte des données,
les instruments de la recherche, les outils statistiques de la recherche d’autre part.
En ce qui concerne les échantillons probabilistes, la taille de l'échantillon est
déterminée par des règles très précises. Les applications d’approche générale qui dépendent
de la taille de la population cible sont les suivantes:
- Pour une population de moins de 100 éléments, il est préférable d'obtenir des
informations auprès d'au moins 50 personnes de cet échantillon.
- Pour une population comprise entre 100 et 1 000 éléments, il est préférable de
prendre certains éléments de chaque strate constituée globalement, soit 10 personnes pour une
population de 100 personnes.
- Constitution de l’échantillon
Notre échantillon est constitué de l’ensemble des étudiants de 3 ème année de l’ENSET
de tous les départements d’une part et des enseignants en science de l’éducation d’autre part.
Puisque l’information sur la base de sondage s’avère difficile, la constitution d’un échantillon
s’avérera utile en termes de diminution de coût et de temps. Le problème d’échantillonnage
est donc celui de la méthode pour obtenir l’estimation contrôlée qui permet de tirer les
conclusions sur la situation de la population. Le nombre total d’élèves-professeurs du niveau
3 est de 950 étudiants. Pour répondre aux critères de représentativité, nous avons pris les
élèves de tous les niveaux afin de toucher du doigt tous les départements et toutes les filières.
Le tableau ci-après présente le nombre d’élèves professeurs selon les différents départements
de l’ENSET.
- Taille de l’échantillon
L’échantillon est un ensemble représentatif d’individus prélevés dans une population
de recherche dont les résultats peuvent être généralisés sur toute la population en cause. Il est
aussi appelé « sous-groupe représentatif ». Puisque dans le cadre de notre étude nous utilisons
la méthode probabiliste, dans cette dernière nous avons choisi l’échantillonnage stratifié et
raisonné au niveau de la constitution des répondants. Celle-ci est divisée en sous-groupe
(strates) homogènes à l’intérieur desquels la sélection se fait au hasard. Par technique, chaque
filière est représentée ainsi que son effectif, l’objectif étant de toucher l’ensemble des élèves
professeurs de l’ENSET de Douala. Ainsi, compte tenu de la grandeur de notre population
globale, nous avons maximisé en prélevant un échantillon de 100 étudiants pour les 26
filières de niveau 3 que nous avons au total.
Pour notre étude nous optons pour l’échantillonnage probabiliste. L’échantillon a été
choisi en tenant compte de nos objectifs déclarés, et plus particulièrement des contraintes
(moyens financiers, temps etc.). Nous prenons donc 10% de la population dans chaque
département pour qu’il soit représentatif. La détermination est la suivante :
N : Effectif total=950 élèves-professeurs
950 ×15
n¿ =143 étudiants
100
95 représente la taille de notre échantillon. Le nombre d’étudiants à interroger par
14 3
filière est déterminé de la manière suivante : ¿= =14 , 3 ≅ 14 personnes/départements .
10
S’agissant des instruments de collecte, nous en avons deux. Le premier instrument est
le questionnaire et le second est le guide d’entretien.
- Les questions fermées : sont celles auxquelles les répondants ont répondu par Oui ou Non
- Questions ouvertes : ce sont celles dans lesquelles les répondants ont eu la possibilité
d'exprimer librement leur opinion personnelle sans aucune limite.
Administration du questionnaire
Il existe quatre moyens d’administration du questionnaire, à savoir : les enquêtes en
face à face, les enquêtes postales, les enquêtes par téléphone et les enquêtes par internet. Etant
donné que nous appliquons notre étude dans un établissement où nous fréquentons, nous
avons procédé par enquête en face à face. Cette enquête consiste à envoyer un enquêteur
interroger personnellement les individus appartenant à l’échantillon. C’est la méthode la plus
coûteuse mais assez sûre. L’enquêteur lui-même, c’est-à-dire la personne fait la recherche
peut elle-même administrer son questionnaire sil elle dispose d’assez de moyens et de temps
pour le faire. C’est ainsi que sur la base des 143 élèves-professeurs à interroger, nous avons
réalisé cette enquête. Le taux de participation est le suivant :
Questionnaires exploités
Taux de participation= × 100
Questionnaires administrés
143
¿ ×100 = 120
119
Le taux de participation est donc de 120 étudiants.
- Le guide d’entretien : c’est un outil de collecte qui relève des méthodes non directive,
semi-directive, et projective. Ces méthodes sont encore appelées étude en profondeur ou
qualitatives. L’information est collectée par le biais d’entretien en face à face individuelle ou
collectif. Les propos des personnes étant enregistrés et retranscrits pour être analysés. Lors de
l’entretien non directif individuel, l’enquêteur doit se contenter de lancer et de relancer la
personne interrogée autour d’un sujet, d’être à l’écoute sans orienter le discours, introduire le
nouveau sujet. De plus, nous avons les tables rondes ou focus réunissant des groupes de
personnes autour d’un sujet et l’enquêteur suit un guide d’entretien. Les entretiens semi
directif, s’appuient sur le guide d’entretien dont nous faisons usage dans notre travail. Dans
cet entretien, nous listons des thèmes à aborder. L’interview lance le thème et l’interviewé
par le librement et est simplement relancé. Les thèmes que nous lançons sont :
Rappelons ici que la variable se définit comme un sujet à varier. ANGER (1992),
rejoint cette idée en définissant la variable comme : « une caractéristique des personnes
d’objet ou de situation liées à un concept pouvant prendre diverses valeurs ». Autrement dit,
c’est un élément dont la valeur peut changer et prendre différentes formes, lorsque l’on passe
d’une observation ou d’une situation à une autre. Les variables permettent aux chercheurs de
rendre opérationnel les concepts théoriques et par conséquent, d’apporter plus de clarté à
l’étude menée. Il s’agit donc de faire ressortir les caractéristiques et propriétés qui varient ou
fluctuent en fonction de la population cible. Dans le cadre de notre étude nous aurons à
associer deux variables sur la multitude qu’on peut trouver. Il s’agit de la variable dépendante
et la variable indépendante.
- la variable indépendante est celle qui explique le phénomène étudié par l’analyse.
Ainsi, les stratégies d’enseignement des matières transversales, sont donc la variable en
question ;
- la variable dépendante est celle qui désigne le phénomène étudié et qui peut varier en
fonction de l’application ou non de celle qui la précède. C’est celle qui est l’objet d’étude et
sur laquelle n veut observer l’effet de la variable dépendante. Il s’agit de la performance
académique des étudiants.
Ces deux variables sont donc présentées dans le tableau d’opérationnalisation ci-après.
Ce tableau donne les indicateurs de chacune d’elle, les déclinaisons, les modalités ainsi que
les auteurs de leur développement.
Utilisation du vidéo-projecteur
Démonstrations Exemples, tableaux, schémas, graphiques
Variable indépendante :
Stratégie magistrale
Discussions
Contrôle des apprentissages
Questionnements
Faible
LEGENDRE (2005) ;
Rôle de l’apprenant
Michel Saint-ONGE
Moyenne
Concentration/l’attention
Forte
Très forte
Interactions entre enseignants et L’enseignant Descendante
apprenants Ascendante
L’apprenant Equitable
par les étudiants
Imitation Totale
Assimilation des connaissances
Jeux de rôles Partielle
Intelligence Progressive
MICHELLIN (1996
Jamais
Participation aux échanges
Parfois
Réponses aux questions
Toujours
Restitution des connaissances Devoirs à domicile
Peu satisfaisante
Participation aux évaluations
Satisfaisante
(Contrôle continu, examens)
Très satisfaisante
)
Recherche collective Peu satisfaisante
participative/a
VIOLA, 2007
Les stratégies
indépendante
l’apprenant :
participatives
conduites par
Activités de
RABY ET
Travail de
groupe
:
Activités de
l’enseignant
Proposition d’ouvrages Rarement
Suivi des exposés Toujours
Critiques et suggestions à
l’amélioration
enseignant ont un impact sur la capacité d’un étudiant à appliquer les
L’apprenant Ascendante
entre acteurs
Interactions
Descendante
Equitable
L’enseignant
l’enseignant l’l’apprenant
d’un projet)
InteractionsActivités de Activités de
Satisfaisante
Présentation du travail
Très satisfaisante
travail individuel
Journalière
Supervision du travail Hebdomadaire
Proposition d’idées Mensuel
Critiques et suggestions A votre guise
L’apprenant
Ascendante
connaissances acquises
Descendante
L’enseignant
acteurs
Equitables
entre
Variable dépendante :
Evaluations sommatives
LEGEND
Faible
Résolution des cas, Niveau d’assimilation, notes
Application des Assez bien
répétition obtenues
connaissances Bien
RE
Très bien
2.1.5. Les difficultés rencontrées
Le travail relatif à ces outils de collecte n’a pas été facile. Les difficultés que nous
avons rencontrées relèvent de trois ordres.
Premièrement les difficultés liées à la conception du questionnaire : l’élaboration du
questionnaire exige de gros efforts. Par souci de nous faire comprendre par les enquêtés nous
avons dû revoir la formulation de nos questions en plus simple en tenant compte de leur
niveau d’étude, des objectifs visés par la recherche et la précision dans les modalités de
réponses.
Deuxièmement, la difficulté était liée à l’administration du questionnaire et à
l’interview des membres du corps administratif de l’école : nous avons pris pratiquement trois
jours pour collecter les données à cause de la disponibilité des uns et des autres. Il fallait tenir
compte de la programmation des cours de tronc commun et s’arranger à intervenir au moment
opportun.
Troisièmement, les difficultés liées à la collecte des données, a cause de
l’indisponibilité des étudiants. Beaucoup de ces étudiants finissants étaient préoccupés par
leur travaux de recherche, par les tournois entre classes qui se jouaient et à cause de leur
absence sur le campus.
au dépouillement : le dépouillement de nos données ne s’est pas faite sans que nous
n’ayant à un moment éprouver une énorme fatigue physique, intellectuelle et morale. Pour le
guide d’entretien par exemple, il fallait analyser les réponses des répondants, comprendre le
fond de leur pensée et en tirer l’essentiel. Pour le questionnaire il fallait justement procéder
par le tri à plat qui demande à dépouiller chaque question en fonction des 95 personnes du
total de notre échantillon.
Néanmoins, nous avons su nous surpasser malgré ces peines raison pour laquelle,
nous en sommes arrivée à la présentation des résultats avec les commentaires et suggestions y
afférents.
CONCLUSION GÉNÉRALE
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
OUVRAGES
SOMMAIRE.......................................................................................................................................... I
DÉDICACE....................................................................................................................................... II
REMERCIEMENTS.......................................................................................................................... III
AVANT-PROPOS............................................................................................................................ VII
RÉSUMÉ.......................................................................................................................................... VIII
ABSTRACT........................................................................................................................................ IX
INTRODUCTION GÉNÉRALE......................................................................................................... 1
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES.......................................................................................... 55