Vous êtes sur la page 1sur 2

II.3.4.

3 Spéculation non stabilisatrice


Supposons qu’il y ait une anticipation que la monnaie va se déprécier, les investisseurs,
craignant de perdre leur argent, vendent la monnaie. Cela fait que la monnaie se déprécie
plus rapidement et crée une instabilité sur le marché monétaire de ce pays.
II.3.4.4 Risque d’inflation :
En cas de dépréciation de la monnaie, le coût des importations augmente, ce qui entraîne
une diminution du pouvoir d’achat des consommateurs. Les importations deviennent plus
coûteuses pour les entreprises, ce qui entraîne une inflation des coûts. L’inflation reste
toujours un défi pour les régimes de change flexible.

II.3.4.5 Diminution du réserve de change de la banque central


Dans un régime de change flexible, la banque centrale n’a pas besoin de maintenir de
grandes réserves de devises étrangères pour défendre un taux de change fixe. Cependant,
cela signifie aussi que la banque centrale peut se retrouver avec des réserves de change
insuffisantes en cas de crise financière ou de choc économique. Si la monnaie nationale se
déprécie rapidement, la banque centrale peut vouloir intervenir sur le marché des changes
pour stabiliser la monnaie. Mais sans réserves de change suffisantes, elle peut être
incapable de le faire.

II.4 Exemples de pays ayant effectué cette transition :


Prenons le cas de l’Égypte, le changement le plus célèbre est le changement de
l’Égypte, parce que c’est une catastrophe économique pour l’Égypte.
Avant la convertibilité totale de la livre égyptienne, elle a été fixée par rapport au
dollar américain et pour bien comprendre sa situation on va revenir vers son histoire
économique.
Dès que l’Égypte prend son indépendance en 1952, l’Égypte commence son
programme économique ou bien dit commence sa route vers une économie forte
comme le Maroc en 1956, mais l’Égypte commence avec la réforme agraire pour
redistribuer les terres aux agriculteurs. Bien sûr dans le secteur agriculture. Ensuite, il
a nationalisé les entreprises telles que le transport, l’agriculture, les banques,
l’industrie… ce qu’il permet aux entreprises égyptiennes d’accéder aux marchés
étrangers et d’augmenter ses revenus et c’est la meilleure étape pour son plan pour
stimuler sa balance de paiement et pour créer sa place dans toutes les économies1,
La nationalisation a eu des effets positifs sur le PIB égyptien. Comme troisième étape
l’Égypte fait une Industrialisation et
développement des infrastructures, L’Égypte
a investi massivement dans l’industrialisation
et la construction d’usines dans cette étape
l’Égypte commence à produire des voitures
et à renforcer les infrastructures pour la
facilité de la circulation des marchandises (
l’Égypte joue sur le long terme), la première
voiture produite en Égypte c’est RAMSES en
1960, et depuis cette époque. L’Égypte
concentre plus sur la production de la masse…

9
Ce diagramme représente l’évolution du Pib partir des années 1960 :

Égypte – PIB7

III. Chapitre II : Contexte Historique

o Raisons du choix d’un régime de change fixe


o Événements économiques ou politiques influençant ces décisions

IV. Chapitre III : Transition vers le Régime de Change Flexible

o Étapes de la transition
o Analyse des raisons pour le Maroc

V. Chapitre V : Étude de Cas : Maroc

o Analyse spécifique du cas marocain


o Résultats observés depuis la transition

VI. Conclusion

o Résumé des points clés


o Importance de la gestion prudente lors du changement de régime

7 www.fr.tradingeconomics.com

10

Vous aimerez peut-être aussi