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Expose de Droit Social 2 - WPS Office
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1/ l'écrit est un excellent moyen de preuve du contrat de travail, alle a ainsi une forte
valeur probante. l'écrit constitue un mode de preuve parfait dans la mesure où il lie le
juge, en d'autres termes celui-ci n'a aucun pouvoir d'appréciation face à ce type de
preuve.
La première limite concerne l'ordre public. L'ordre public est l'état social correspondant
à la tranquillité, la sécurité civile, la sécurité publique, et la salubrité publiques. De ce fait
tout contrat qui porterait atteinte à cet ordre est interdit ( interdiction en raison de
l'objet illicite ou du but illicite, ou immoral poursuivie).
La seconde limite concerne celle relative à l'ordre public économique ou social. Ici des
types de contrat sont imposés par soucis de protection de la partie la plus faible. Il en va
ainsi du contrat de travail qui se caractérise par de nombreuses dispositions d'ordre
publique ( limitation de la durée de travail, congés payés et obligatoires... Etc)
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La dernière limite, Concerne celle relative au choix de la forme du contrat. La liberté dans
la forme du contrat subit elle aussi des restrictions grandissantes. Certes le
consensualisme demeure la règle mais un certain formalisme se fait jour de plus en plus
qui se traduit par l'exigence d'un formalisme comme conditions de validité de certains
contrats, exemple des contrats à durée déterminée.
Il ressort de cette disposition que, seul les mineurs de 16 à 17 ans peuvent conclurent un
contrat de travail toutefois, ils doivent le faire avec l'assistance de leur représentant
légal.
De ce fait on peut facilement déduire que les autres mineurs , c'est à dire ceux de moins
de 16 ans ne peuvent donc conclure un contrat de travail même s'ils sont accompagnés
par leur représentant légal.
I/ SITUATION DE NATOU
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Natou a conclu un contrat de travail pour une durée de 15 mois sans observer un
quelconque formalisme. Le contrat de travail de Natou consistait en la livraison de
drogue aux différents partenaires de M. Koffi. Sous l'effet de certaines Menaces, M.koffi
souhaiterait rompre le contrat de Natou. Il convient ainsi d'analyser en une première
partie la nature du contrat de natou (A) avant de s'intéresser à une quelconque
possibilité de rompre ce contrat (B)
Selon l'article 14-4, Le contrat de travail peut être conclu pour une durée indéterminée
ou pour une durée déterminée. Cependant lorqu'il est établi pour une durée déterminée,
elle doit se faire par écrit sous peine de requalification en contrat à durée indéterminée.
En l'espèce, natou a conclu avec Monsieur koffi un contrat de travail pour une durée de
15 mois sans observé de formalisme, c'est à dire sans écrit l'attestant.
Par conséquent le contrat de natou est un contrat à durée indéterminée dans la mesure
où, malgré qu'il comporte un terme, il n'y a pas eu de formalisme dans son
établissement.
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Par conséquent M.koffi peut bel et bien à tout moment rompre son contrat avec natou,
toutefois il devra octroyer des indemnités pour avoir rompu unilatéralement le contrat
les liant.
Certes, pour sa forme, le législateur n’a prévu aucune exigence pour le contrat de travail
mais sa formation suppose des conditions de fond qui résulte de l’article 1108 du code
civil. Il s’agit des 4 conditions essentielles de validité (qui sont valables pour tout contrat)
à savoir le consentement des parties, la capacité de contracter, l’existence d’un objet
certain (c’est l’essence de la matière de l’engagement) puis une cause licite. Le
consentement doit être exempt de tout vice c’est-à-dire il ne doit pas être donné par
erreur, il ne doit pas être extorqué par violence ou dol.
En l'espèce, M.koffi dollar et Faro ont conclu un contrat de travail qui est par la suite
arrivé à son terme. Ayant notifié cela à Faro, sa sœur exige sous certaines Menaces
l'engagement définitive de son frère, ce que M. Koffi accepte contre son gré.
Par conséquent, le contrat à durée indéterminée passé par faro et M. Koffi comportant
un vice de consentement n'est subséquemment pas valide.
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En l'espèce, M. Koffi dollar a conclu un contrat à durée déterminée avec Faro et au terme
de ce contrat, ce dernier refuse de le renouveler.
Comme son nom l'indique, le contrat de travail à durée indéterminée est un contrat de
travail conclu entre un salarié et un employeur, sans limitation de durée. Ainsi, un salarié
embauché en CDI pourra garder son emploi aussi longtemps qu'il le veut, à moins qu'il ne
choisisse de démissionner, d'abandonner son poste, qu'il ne se fasse licencier par son
employeur, ou qu'il décide d'un commun accord avec celui-ci de se séparer par rupture
conventionnelle.
Néanmoins, à partir du moment où la situation est clairement établie entre les parties, il
est vivement recommandé qu’elles formalisent leur accord par un écrit, ne serait-ce que
pour éviter toute difficulté ultérieure sur la portée de leurs droits et obligations
respectifs. Ce n'est juste qu'une recommandation qui n'est toujours pas pour autant un
impératif.
Le contrat de travail peut certes se former sans écrit, cependant cet absence de
formalisme ne concerne pas tous les contrats de travail.
De plus, le support sur lequel se présente le contrat peut revêtir deux formes en étant :
« papier » en deux exemplaires : un pour chaque partie au contrat ;
ou « électronique » c'est-à-dire sous forme de fichier numérique.
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Cet écrit, qui atteste des droits et obligations du salarié, porte sur les éléments essentiels
de la relation de travail et doit faire mention : de l’identité des parties, du lieu de travail,
de la fonction, du grade et de la catégorie d’emploi concernée, de la date du début de la
relation contractuelle, de la durée des congés payés, de la durée minimale de préavis, du
montant, de la périodicité de la rémunération... Etc
Certaines mentions doit figurer obligatoirement dans l'écrit ( identité des parties, lieu de
travail, fonction...) D'autres par contre non ( durée des congés payés... Etc ).
Comme mentionné un peu plus haut, cette exigence de formalisme ne concerne qu'une
catégorie de contrat. Il s'agit des contrats à durée déterminée ( CDD) et les contrats de
travail comportant une période d'essai.
Concernant les contrats de travail à durée déterminée, ce sont des contrats formés
uniquement pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire. Quel que soit le motif
pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet, ni pour effet, de
pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise.
L'écrit ici est obligatoire cependant son absence n'entraîne que la requalification du
contrat. Nous passerons ainsi en absence d'écrit d'un contrat à durée déterminée à un
contrat à durée indéterminée. Quant au contrat comportant un
essai, c'est l'article 14-5 qui fait état du caractère obligatoire de l'écrit dans leur
formation. Dans ce type de contrat, l'absence de l'écrit entraine annulation du contrat
lorsque l'essai et ce contrat ne forme qu'un ou il entraîne l'annulation de l'essaie
uniquement, mais seulement dans les cas où l'essaie est détachable du réel contrat.
Au terme de notre première analyse retenons que l'écrit n'est de principe qu'une faculté
dans la conclusion d'un contrat de travail. Toutefois, si la rédaction d'un contrat écrit
n'est pas systématiquement obligatoire, il est tout de même recommandé ou nécessaire
en pratique d'en rédiger un.
Il est vrai que l'article 14-4 du code du travail affirme que, l'existence de contrat de
travail se prouve pas tout moyen. Cependant il est d'autant plus évident que l'écrit
constitue un mode de preuve parfait dans la mesure où il lie le juge, celui-ci n'a aucun
pouvoir d'appréciation face à ce type de preuve. Plusieurs fondements expliquent le
recours à la preuve par écrit mais elle s'explique toujours pour des raisons de sécurité,
l'écrit étant objectif et pouvant être utilisé pendant une longue période.
Ainsi en cas de litige entre les parties, l'écrit peut permettre l'efficacité et la rapidité dans
le règlement du litige à travers la force probante dont elle dispose. Bien vrai que la
preuve en matière de droit du travail se fait par tout moyen, cependant une certaine
hiérarchie est dressée entre ces différents moyens. Ainsi une preuve par écrit n'auras pas
la même force probante qu'une preuve testimoniale ou une preuve par présomption de
l'homme, l'écrit l'emportera toujours. C'est pour autant qu'à chaque moyen de preuve
apporté par la partie adverse, il faudra opposer une preuve proportionnelle ou voire
supérieure. De ce fait quand une partie doit apporter une preuve contre l'écrit
qu'invonque son adversaire, cette partie ne peut rapporter cette preuve que par écrit
également. Tout autre preuve serait non proportionnelle et de ce fait inefficace.
On suppose qu'un acte juridique a été constaté dans un écrit, un plaideur prétend que
l'écrit est inexacte ou incomplet, oubien qu'un événement postérieure au contrat à
apporté des modifications. La preuve contraire qui pourra emporter sur la première déjà
allégué n'est rien d'autre qu'un autre acte juridique, c'est à dire qu'un autre écrit.
Dès lors, il est nécessaire pour les parties de formaliser dès la conclusion ou en plein
temps leur contrat de travail pour se voir bénéficier des avantages de la force probante
de ce formalisme.
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Parler de l'efficacité de l'écrit consiste d'une certaine manière à présenter les avantages
que présentent ce formalisme dans la conclusion des contrats de travail, hormis
l'avantage de la preuve bien évidemment, vue qu'elle à déjà été mentionné sous un titre.
En effet, Hormis la preuve, l'intérêt d'un écrit dans le contrat de travail s'observe à
plusieurs niveaux.
Ensuite, l'écrit est un moyen permettant une exhaustivité du contrat de travail. Il faut
comprendre par là, la faculté qu'à l'écrit de constituer une base solide pour le contrat de
travail, un contrat complet, c'est à dire comportant toutes les différentes mentions, les
différentes clauses... Etc
La signature d’un contrat de travail écrit peut être également recommandée dans le cas
de l’insertion d’une clause de dédit-formation, qui prévoit que le salarié devra des
indemnités à l’employeur s’il décide de rompre son contrat de travail après que
l’entreprise lui a payé une formation. Toutefois, le montant de l’indemnité ne doit pas
excéder le coût réel de la formation.
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repère solide où chaque partie pourra se tourner en vue de connaître les différentes
obligations qui l'attendent mais également les différents droits que le contrat lui procure.
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